Créez votre blog gratuit ou pro
Notes sur le tag : poème
Tags relatifs
Dernières notes
Naissance
Cette nuit, j’ai rompu ma coquille A quoi servent les œufs à la coque ? La mie est douce, mais elle gratte, Quant à la croute, elle écorche. Je suis couverte de cicatrices. Elle était solide. On dit qu’il est impossible De la casser par ses deux pôles. C’est aussi vrai de l’intérieur que de l’extérieur. Elle s’est tournée cette nuit. Elle a même...
Publié le 27/11/2010 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Dis-moi si ta vie a la couleur de l'ombre (extraits) d'Eve Roland
tuiles sous le soleil changeantes tantôt grises, tantôt roses la mer, au loin marées de tes ans fait le compte de ta vie suit les plis tantôt bleus, tantôt gris enfant dans ton jardin ciel serein ciel marin tantôt vert, tantôt bleu planté mât de cocagne voile à l’horizon s’éloigne la vie passe, soudaine...
Publié le 21/11/2010 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
LE CAFE
Il est une liqueur, au poète plus chère, Qui manquait à Virgile, et qu'adorait Voltaire : C'est toi, divin café, dont l'aimable liqueur Sans altérer la tête épanouit le coeur. (Jacques DELILLE)
Publié le 19/11/2010 dans depoésiesenp... par Elisabeth LEROY | Lire la suite...
Un grand sommeil noir, de Paul Verlaine
Un grand sommeil noir Tombe sur ma vie : Dormez, tout espoir, Dormez, toute envie ! Je ne vois plus rien, Je perds la mémoire Du mal et du bien... O la triste histoire ! Je suis un berceau Qu'une main balance Au creux d'un caveau : Silence, silence !
Publié le 19/11/2010 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
Couleurs, de Federico Garcia Lorca
Au-dessus de Paris la lune est violette. Elle devient jaune dans les villes mortes. Il y a une lune verte dans toutes les légendes. Lune de toile d’araignée et de verrière brisée, et par-dessus les déserts elle est profonde et sanglante. Mais la lune blanche, la seule vraie lune, brille sur les calmes cimetières de villages. Chansons sous la...
Publié le 17/11/2010 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
Poème à mon frère blanc, de Leopold SEDAR SENGHOR
Cher frère blanc, Quand je suis né, j'étais noir, Quand j'ai grandi, j'étais noir, Quand je suis au soleil, je suis noir, Quand je suis malade, je suis noir, Quand je mourrai, je serai noir. Tandis que toi, homme blanc, Quand tu es né, tu étais rose, Quand tu as grandi, tu étais blanc, Quand tu vas au soleil, tu es rouge, Quand tu as froid, tu es bleu, Quand tu as peur,...
Publié le 12/11/2010 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
Le condamné à mort de Jean Genet
Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou Que ma main plus légère et grave qu’une veuve Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve, Laisse tes dents poser leur sourire de loup. Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne, Arrive dans mes yeux qui seront morts demain. Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main, Mène-moi loin d’ici battre notre campagne. Le ciel peut...
Publié le 09/11/2010 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
Femme nue, femme noire, de Leopold Sedar Senghor
Femme nue, femme noire Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi, Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle Femme nue, femme obscure Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases...
Publié le 08/11/2010 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
Paysages (3), de James Sacré
Il y a toute cette floraison des églantiers qui donne aux buissons, à la masse de verdure qui descend là devant mes yeux jusqu’aux régularités fin peignées des jardins, une fragilité presque envolée, à la fois des pétales trop vite presque défaits dès que s’ouvrent les fleurs, et de la finesse un peu jetée en l’air de brins de feuillage épineux… qui donne aussi à tout ce vert et à la fin...
Publié le 19/10/2010 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
70 raisons de péter en public - Nicolas Ancion
péteur, euse. N. (1380; de péter). Rare. Personne qui a l'habitude de laisser échapper des vents. Le Petit Robert Parce qu'il fait beau Parce qu'il pleut Parce qu'il y a du soleil entre nos dents Pétons en marchant Parce qu'il bruine Parce qu'il neige Parce qu'un grand vent couvre les tout petits Pétons à l'envi Parce que le ciel est bleu Parce que le siècle est vieux...
Publié le 09/10/2010 dans Poste restante par Nicolas Ancion | Lire la suite...
Page : Précédent 183 184 185 186 187 188 189 190 191 Suivant
Tags les plus populaires
actualité chanson chanson francaise europe affaires européennes jean luc romero michel cinéma paris politique internationale états-unis histoire livre russie ville de vanves capeo caricature cartoon humour occitanie société allemagne anne sylvestre atlantisme blog encre femme littérature noël parti socialiste photo photographie place protestantisme ps recettes sida technique mixte village des terroirs action alexandre douguine animation atelier de l’agneau barthelasse bretagne cinema corruption crayon culture défense film








