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Notes sur le tag : poème

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Dernières notes

D’une esplanade printanière

Je sais qu’il pleut dehors et je vois que pépite Sur la vitre un torrent si furieux qu’il désole Un couple de bouvreuils apeurés qui débitent Un rameau que le vent fait trembler et affole. L’éclair s’est abattu sur un arbre si blanc Qu’on croirait voir la neige osciller vers la vie… Pourtant, il s’est enfui, cet hiver ; mais qu’un van De ciel gis nous disperse...

Publié le 18/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Blogème XXX

Certains ne sont pour ainsi dire que leur révolte. D’autres que leur soif. D’autres encore semblent descendre jour après jour en leurs plus intimes porosités. Et qui accepterait de se resserrer dans la plénitude de son propre éblouissement ?

Publié le 17/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

À l'automne les roses

Des massifs de roses bariolent ciel et terre Le soleil papillote au-dessus des maisons Longeant d’un pied léger la courbure de l’eau Le temps roule et nous porte et puis creuse son lit. La fleur n’a qu’un printemps pour celer son fourreau Mais nous, nul ne voudrait céder à la froidure Un seul jour ; il faudra bien, pourtant, dire adieu À sa femme, aux amis, à...

Publié le 16/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Blogème XXIX

Tu fermes les yeux, t’accroupis sous la fenêtre, tout contre le mur rugueux, et maintenant seule t’importe la sensation de l’astre diurne sur le cou, le visage, cette caresse d'une main sur tes mains; te voici devenu lumière, oscillante chaleur, une paix laissée à son secret dans cette pliure immense... Quels mots ensuite pour dire comment l'expérience a eu lieu?

Publié le 15/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Espoir timide

Chère âme, si l'on voit que vous plaignez tout bas Le chagrin du poète exilé qui vous aime, On raillera ma peine, et l'on vous dira même Que l'amour fait souffrir, mais que l'on n'en meurt pas. Ainsi qu'un mutilé qui survit aux combats, L'amant désespéré qui s'en va, morne et blême, Loin des hommes qu'il fuit et de Dieu qu'il blasphème, N'aimerait-il pas mieux le calme du trépas ?...

Publié le 15/04/2008 dans listesratures par absolu | Lire la suite...

Blogème XXVIII

Prête l’oreille à l’effondrement de ta pensée en toi, n’aie nulle crainte de répéter souvent l’opération, car c’est le plus accablant mais certes aussi le plus profitable des apprentissages. Enroulé dans ce tissu défait, tu prends la forme de Lazare, traverses le linceul grisâtre, comme une suspension du temps aux confins de l’inachevé . Ta pensée te condamnant à retomber en toi-même sans...

Publié le 15/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Séjour immobile

Mes amis, vers quel monde obscur vous en êtes-vous allés ? Ici, un bruissement de feuilles autour des fûts nouveaux Rappelle vaguement la distance impalpable qui nous sépare À présent, tout nous manque, et l’ombre invente d’autres visages Il y a ce peu d’air qui s’affole, distrait, quelques paroles léguées Comme une offrande pâle à la lisière lumineuse du silence. (1998)

Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Visions d'un paradis

On dit qu’ils ont là-bas les yeux moins lourds Pour voir ce que jadis leurs yeux avaient refusé de voir : Les brumes, et puis l’or rose des pétales sur les étangs Formant sous le ciel encre autant de lettres dormantes Une lune chinoise au-dessus des roseaux griffus Qui participe au temps intime des plantes et des bêtes Enfin, certaine rumeur ou chuchotis parmi les cerisiers Sans...

Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Blogème XXVII

Tes sensations sculptent un monde qui, à l'instant où tu réalises sa présence, a déjà changé d'état. Ta pensée se heurte à une pierre dressée qui n’existe que dans ton imagination. Chaque mouvement que tu effectues pour t'équilibrer te rend à sa toilette froide. Ce n’est pas la peine d’insister sur la valeur de ce qui a pu être enduré ni simplement vécu.

Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Oh ! qu'une, d'Elle-même, un beau soir, sût venir

Oh ! qu'une, d'Elle-même, un beau soir, sût venir La main droite pour désigner les mots, la main gauche pour désigner les choses Rien ne finit, rien ne commence Sa place était chez moi.   ( Laforgue, Macé, De Lisle, Lubin )

Publié le 13/04/2008 dans listesratures par absolu | Lire la suite...

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