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Notes sur le tag : vers

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LA VOIX (Robert DESNOS)

Une voix, une voix qui vient de si loin Qu'elle ne fait plus tinter les oreilles, Une voix, comme un tambour, voilée, Parvient pourtant, distinctement, jusqu'à nous. Bien qu'elle semble sortir d'un tombeau Elle ne parle que d'été et de printemps. Elle emplit le corps de joie, Elle allume aux lèvres le sourire. Je l'écoute. Ce n'est qu'une voix humaine Qui traverse les...

Publié le 20/02/2025 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...

QUELQUES CHATS DES VOISINS

Chats des voisins Ce matin Dans mon jardin.

Publié le 17/02/2025 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...

LE BONHEUR EST PARTOUT

Une table en bois blanc, Une pomme et un couteau ; À travers le carreau, Un grand champ de froment. Tu te tournes à droite, Le bonheur est à droite ; Tu te tournes à gauche, Le bonheur est à gauche. Inutile, je crois, De demander pourquoi. Pas plus que toi, l'horloge Que le temps...

Publié le 07/12/2024 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...

Les VERS selon Pablo NERUDA

Pourquoi ces matières si dures ? Pourquoi pour écrire les choses et les hommes de chaque jour les vers s'habillent-ils d'or, d'une effroyable pierre antique ? Je veux des vers de toile ou de plume qui pèsent à peine, des vers tièdes avec l'intimité des lits où les gens ont aimé et rêvé. Je veux des vers déchirés par les mains de chaque jour....

Publié le 05/09/2024 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...

SOIRS (Henry Bataille (1872-1922)

Il y a de grands soirs où les villages meurent Après que les pigeons sont rentrés se coucher. Ils meurent, doucement, avec le bruit de l'heure Et le cri bleu des hirondelles au clocher... Alors, pour les veiller, des lumières s'allument, Vieilles petites lumières de bonnes soeurs, Et des lanternes passent, là-bas dans la brume... Au loin le chemin gris chemine avec douceur......

Publié le 21/07/2024 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...

LUNE ORANGE

On dit quelquefois : "qui se ressemble s'assemble". J'ai écrit ce poème en pensant à ces couples magiques, bien soudés. Ne me demandez pas de l'oublier Sa peau et la mienne sont soeurs Elles s'attirent, se connaissent par coeur Nos regards ne peuvent le nier Tous deux enfants de la lune Nos pages se tournent une à une Un jour...

Publié le 15/06/2024 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...

Le VERS selon Jean-Paul MICHEL

Poèmes de vigueur ! Éclats de lumineuse fraîcheur ! Combien garderez-vous les pétales colorés de votre verbe ? Comme le lys fragile un instant de gloire ? Ou comme la marguerite des champs résistante et modeste de longues semaines de présence rassérénante ? Cela, nul de la sait. Un vers pur ne doit se perdre à peser ses chances mais surgir imposer le jamais...

Publié le 28/03/2024 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...

LA COUSINE (Gérard de Nerval)

L'hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche, Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche, Avec une cousine on sort se promener... - Et ne vous faites pas attendre pour dîner, Dit la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries, Vu sous les arbres noirs les toilettes fleuries, La jeune fille a froid... et vous fait observer Que le brouillard du soir commence à se lever. Et...

Publié le 12/12/2023 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...

LA ROMANCE DE LA TARTE AUX POMMES (Pierre GAMARRA)

Fleur de farine et pommes douces, il va neiger, je pense aux arbres pleins de mousse au vieux berger. Graisse légère et sucre blanc, des étincelles sautent du feu rouge et tremblant comme des lèvres de demoiselle. La neige va couvrir ce soir les fronts des hommes, on entend pleurer dans le noir la tarte aux pommes. Elle se dore au fond du four gonflé d’arômes. Je...

Publié le 12/11/2023 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...

MA GRAND-MERE (Pierre-Jean de Béranger - 1780-1857)

Ma grand-mère, un soir à sa fête, De vin pur ayant bu deux doigts, Nous disait en branlant la tête : Que d'amoureux j'eus autrefois ! Combien je regrette Mon bras si dodu, Ma jambe bien faite, Et le temps perdu ! Quoi ! maman vous n'étiez pas sage ! — Non , vraiment ; et de mes appas Seule à quinze ans j'appris l'usage, Car la nuit je ne dormais pas. Combien je...

Publié le 07/08/2023 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...

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