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Justice et justiciables
Piégé par un journaliste, Jean Marc Rouillan a écopé d’un an de prison ferme après avoir passé 25 ans de sa vie dans les geôles de l’État de droit ! Un an de plus pour un mot malheureux, dont il s’est expliqué et qu’il a qualifié lui-même de « pas très malin.» Mais dans un monde inversé, le mot coûte plus cher que la chose, l’allusion est plus punissable que le fait....
Publié le 20/09/2016 dans L'EXIL DES MOTS par Bertrand REDONNET | Lire la suite...
Cousinade
Une poussière de têtes s’entasse En attente de reconnaissance La mémoire flanche, puis revient Chaque visage remonte à la surface Vacarme des conversations Comme un brouillard de mémoire Qui monte du sol de l’enfance Et se couvre de souvenirs délicieux Dans l’obscurité, je courrais, perdu Cherchant vainement les portes de la réminiscence Je me prends les pieds dans ma...
Publié le 20/09/2016 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Regard
Glisse-toi dans ton ombre Epouse cette sombre pénombre Qui traverse ta vie Et l’enchante sans avis Entre dans la tente Et couvre ta tête imprévoyante Assainis ton être démuni De la caresse des nuits Seras-tu la mort voilée Ou la transparence étoilée Tu glisses entre les gouttes Et seul poursuis ta route Parti dans l’atmosphère Tu n’es plus sur terre Ta légèreté...
Publié le 19/09/2016 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
APRES L'ORAGE
Le temps fait Ce qui lui plait Jours de pluie Jours de soleil Les paysages Ne sont pas pareils Après l'orage Plus de bruit La nature se remet Et fait des projets.
Publié le 18/09/2016 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
Premières pluies
Le rien du sommeil Et le tout du tonnerre L’infini sans pensée Le fini encombré Tu te dresses sur ta couche Et oses prononcer Dieu Qu’ai-je fait ? Tu reprends conscience Ce trou dans ton être Est-il le cri primordial Ou cours-tu dans l’absence Pour te convaincre d’aimer ? Fracas du verre La pluie tombe, grossière Sur les toits de tôle Et les rêves de geôle...
Publié le 18/09/2016 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Queue
Ils étaient là depuis trois-quarts d’heure Pressés les uns contre les autres Personne ne voulant céder sa place Et la queue s’étirait, mollement Mon voisin écoute nos conversations L’oreille en capuchon, le nez en vrille Qu’a-t-il reconnu qui l’ait fait trémousser Un reste d’affection ou d’opprobre ? Je me retourne, c’est long Long comme un jour sans pain Les têtes...
Publié le 17/09/2016 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Poète
Il est poète pour ne rien dire Il n’en pense pas moins Et lui non plus, pire Il n’en prend aucun soin Avez-vous déjà vu Ceux qui n’ont qu’un grain Pour devenir fétu Et vaquer en pèlerin Ils s’enfoncent en votre chair Et ricanent de votre effarement Plus rien ne les libère Même leur enfermement Alors ils marchent sûrs d’eux Tête haute et chapeau bas Sans un...
Publié le 16/09/2016 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Canicule
La rue est ronde de la chaleur Qui tombe du ciel lentement Avec la douceur d’un agneau Et la berce d’apesanteur Les voix traversent l’air densifié Elles pépient en oiseaux polis Pénètrent l’oreille voluptueusement Et montent en vrille dans la nuit Toutes fenêtres grandes ouvertes Comme un pois chiche vous flottez Aucun souffle ne vous chasse Vous êtes là, patients,...
Publié le 15/09/2016 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Marcel Prout
Quelles qu'aient été les conditions de notre enfance, celle-ci regorge toujours a posteriori d’insignifiants détails qui, sans que l’on sache vraiment pourquoi, sont restés insensibles à l’érosion du temps et ont ainsi accédé au rang des souvenirs indélébiles. Quand on se retourne un moment vers les premiers horizons, ils forment une mosaïque de broutilles remarquables, bien à part des...
Publié le 12/09/2016 dans L'EXIL DES MOTS par Bertrand REDONNET | Lire la suite...
Fanny
Verte Fanny, crie la jument bègue Où cours-tu donc de si matin ? Ne sais-tu pas que le colimaçon Est jaune, visqueux et grelottant A quoi sert cet esthète aux poils luisants Qui souffle sur la lune tiède Et étire son langage au fil de la nuit Rien ne trouble le silence doré D’un noir immense et sans vie Qui s’ouvre sur le lac débordant Des jours d’été, fluides et sveltes...
Publié le 09/09/2016 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
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