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Elisabeth
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ADMIRATION
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2024-03-26T16:49:00+01:00
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Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire (Nicolas BOILEAU)....
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire (Nicolas BOILEAU).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><img id="media-6521016" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/1569847115.jpg" alt="citations,auteur,culture,livre,écriture" /></span></p><p><span style="color: #008000;"><em><span style="font-size: 12pt;">L'admiration se passe de l'amitié. Elle se suffit à elle-même (Jules RENARD).</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #800000;">Nous aimons toujours ceux qui nous admirent ; et nous n'aimons pas toujours ceux que nous admirons (LA ROCHEFOUCAULD).</span></p><p><span style="color: #333399;"><em><span style="font-size: 12pt;">L'étonnement est une surprise longue et accablante ; l'admiration, une surprise pleine de respect (VAUVENARGUES).</span></em></span></p>
Littérature de partout
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Claude Chambard, Cet être devant soi
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2024-02-16T05:00:00+01:00
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Le...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-6512218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/3342091311.26.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">Le crayon est le chemin par lequel je peux parcourir le monde. Il me faut y arriver vivant. Ce n’est pas une mince affaire. J’ai toujours pensé que, dans le livre, le monde ne pouvait être vu qu’à hauteur d’enfance. L’écriture commence & prend fin dans une classe du cours préparatoire, pour toute la vie & pour tous les livres, dans toutes les bibliothèques. De même la lecture. Manipulations, transgressions, interprétations, variations — archaïques. Encre violette & papier réglé à grandes marges, encrier en porcelaine, plumes Sergent Major, buvards publicitaires… Apprendre à dessiner — les caractères apprendre à dessiner - les traits portraits &c - lisibilité, blanc, équilibre, approche, classe, ce qu’on ne voit pas permet ce que l’on perçoit - comme on oublie la ponctuation lorsqu’elle est juste, lorsqu’elle va de soi la lecture va de soi — l’écriture jamais. Ton corps est dans le livre, personne ne le voit, même pas moi, mais je le reconnais, aussi les oiseaux dans le ciel & le corps des écrivains dans leur écriture.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">Claude Chambard, <em>Cet être devant soi</em>, Æncrages, 2012, np.</span></p>
Christian COTTET-EMARD
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La corvée de la relecture,
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2024-02-10T15:52:38+01:00
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le moment de la nuit où l'auteur en vient à détester (provisoirement) ses...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">le moment de la nuit où l'auteur en vient à détester (provisoirement) ses propres livres. Heureusement, Linette m'encourage, certes à sa manière, à la chasse aux coquilles.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6511125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/4030032119.JPG" alt="relecture,coquilles,livres,écriture,corrections,blog littéraire de christian cottet-emard" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
Alain
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Rembrandt et Bethsabée
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2024-01-13:6475864
2024-01-13T07:52:39+01:00
2024-01-13T07:52:39+01:00
Rembrandt – Bethsabée au bain, 1654, Louvre ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6497627" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/521882254.jpg" alt="Rembrandt, Bethsabée, Hollande, " width="603" height="605" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Garamond, serif; color: #0070c0; background: white; font-size: 14pt;">Rembrandt – Bethsabée au bain, 1654, Louvre</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;">« On ne peut voir un Rembrandt sans croire en Dieu », écrit Vincent Van Gogh à son frère Théo</span><span style="background: white;">. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Historienne de l’art et conférencière des Musées Nationaux, Marie-Laure Ruiz-Maugis est fascinée depuis longtemps par la grande toile « Bethsabée au bain tenant la lettre de David » que l’on découvre au Louvre dans la salle unique destinée aux œuvres de Rembrandt. Après avoir participé en 2005 à un documentaire télévisé sur « Les héroïnes de la Bible dans la peinture », elle a attendu la restauration récente de la toile pour écrire ce petit essai <span style="background: white;">« </span>Rembrandt et Bethsabée <span style="background: white;">»</span>, interprétation personnelle sur le tableau de Rembrandt dans l’histoire de l’art : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">https://editionsmacenta.fr/</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6497626" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1824546239.jpg" alt="Rembrandt, Bethsabée, Hollande, " width="511" height="726" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Cette « Bethsabée » est le plus grand nu du maître,<span style="background: white;"> l’un des plus importants peintres du siècle d’or néerlandais.</span> Il y a quelques années, en entrant dans la salle du Louvre, j’étais resté impressionné lorsque j’avais vu cette femme nue, enceinte, grandeur nature, pour la première fois. La scène du tableau, peinte en 1654, était tirée de la Bible à laquelle Rembrandt avait consacré près d’un tiers de son œuvre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Bethsabée sort du bain. Une servante, agenouillée devant elle, lui essuie les pieds. Bethsabée, épouse d’un soldat nommé Urie, est très songeuse : la lettre qu’elle tient dans sa main droite provient du roi David. Celui-ci l'invite à son palais après l'avoir observée durant son bain. La douce lumière qui la recouvre souligne son indécision et sa réflexion sur cette invitation qu'elle va finir par accepter et qui aura ensuite de graves répercussions sur son soldat de mari qui mourra au combat. David la prendra pour épouse et elle perdra l’enfant qu’elle attendait. Plus tard, son mariage avec David donnera naissance au futur roi d’Israël, Salomon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;">Rembrandt a bien vieilli lorsqu’il peint « Bethsabée au bain » à l’âge de 48 ans. Sa première femme Saskia est décédée depuis plusieurs années après avoir mis au monde quatre enfants dont trois sont morts en bas âge. </span>Je me souviens de la Saskia qui était son modèle préféré. Gracieuse, il l’habillait, la dénudait : elle devenait Danaé, Artémis, Flore. Jeune mariée, un jour de ripaille, il la fit poser petite et mince sur ses genoux en levant un verre de vin à notre santé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;">La notoriété de l’artiste attire de nombreux élèves qui viennent se former dans son atelier où il règne en maître. Dans les Provinces-Unies, à cette époque, le marché de l’art est libre. Rembrandt fixe des prix très élevés et s’enrichit. Ambitieux et dépensier, il est rapidement accablé de dettes. Il a déjà peint plusieurs autres « Bethsabée » avant d’entreprendre celle de 1654</span> d’après un modèle vivant : on reconnaît aisément le visage de sa nouvelle compagne, Hendrickje Stoffels. Poursuivi par ses créanciers, l’artiste va entreprendre une nouvelle manière de peindre, vision instinctive de son art qui va donner des chefs-d’œuvre dont la « Bethsabée » du Louvre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Contrairement aux nombreuses représentations de Bethsabée chez d’autres peintres, comme « Bethsabée à la fontaine » de Rubens mettant en valeur les appâts du corps féminin, chez Rembrandt, l’impression générale de la toile est bien différente. Bethsabée est plongée dans une méditation profonde empreinte de tristesse et de résignation, hantée par l’image de l’adultère qu’elle s’apprête à commettre. Le charme du tableau réside dans le mouvement de la tête présentant une douce inclinaison et dans l’expression du regard qui se perd douloureusement dans le vide. L’intensité dramatique semble être la recherche essentielle de l’artiste à laquelle le puissant clair-obscur participe. Cet effet est encore renforcé par la chemise blanche dont elle s’est dévêtue : la matière picturale se superpose en d’innombrables couches retravaillées dans l’épaisseur avec le manche du pinceau qui accrochent la lumière pour mettre en valeur la beauté du corps de Hendrickje. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Malgré les signes de relâchement naissant de la chair, malgré quelques imperfections du ventre et des cuisses, le corps de la femme est illuminé par un rayonnement intérieur d’une grâce touchante que, en tant que spectateurs, nous ressentons profondément. Elle est vivante. La récente restauration du tableau a dévoilé étonnement des traces de jarretières sur les jambes de Bethsabée…</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Au passage, je remarque que le visage des deux femmes est plongé dans la même méditation. Le geste de la servante rappelle celui de la Madeleine lavant les pieds du Christ.<span style="background: white;"> </span></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">La fin de vie de Rembrandt approche. Il est <span style="background: white;">usé par les épreuves du temps. Ses dernières œuvres révèlent le souci d’exprimer des qualités morales et spirituelles. La même année 1654, il va peindre une deuxième fois sa compagne dans une toile magnifique libérée du poids de l’histoire : « Femme se baignant dans une rivière ». Hendrickje entre dans l’eau la chemise relevée jusqu’en haut des cuisses, un léger sourire coquin sur les lèvres. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6497624" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/3669564226.jpg" alt="Rembrandt, Bethsabée, Hollande, " width="530" height="700" /></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond, serif; color: #0070c0; background: white; font-size: 12pt;">Rembrandt – Femme se baignant dans une rivière, 1654, National Gallery, Londres</span></p><p align="center"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; background: white; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Peu de temps avant sa mort en 1669, le vieil artiste va animer une dernière fois la matière picturale de l’une de ses plus belles toiles d’une exaltation d’or et de rouge : « La fiancée juive ». </span></p><p style="margin: 0cm; text-align: center; background: white; vertical-align: baseline;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6497625" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/3676920338.jpg" alt="Rembrandt, Bethsabée, Hollande, " width="572" height="417" /></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond, serif; color: #0070c0; background: white; font-size: 14pt;">Rembrandt – La fiancée juive, 1666, Rijksmuseum, Amsterdam</span></p><p align="center"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Je viens de parcourir un petit livre, très bien écrit et illustré. Il s’agit du troisième livre des Éditions Macenta que je critique. J’apprécie toujours la qualité de leurs ouvrages sur le monde des arts. J’ai aimé les annexes du livre fournissant de nombreux renseignements sur la restauration récente de la « Bethsabée » et sur la richesse économique, scientifique et intellectuelle de cette hollande foisonnante du 17<sup>e</sup> siècle. Un seul petit regret pour les lecteurs : il n’est pas fait assez mention des plus grands peintres de l’histoire mondiale de la peinture qui, avec Rembrandt, vont s’épanouir dans ce siècle d’or néerlandais. Vermeer, Hals, Steen, Ter Borch, De Hooch accompagneront un bouquet de peintres exceptionnels aux talents variés qui feront de cette période hollandaise la plus brillante picturalement en Europe. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">L’auteure termine son livre par une question : pourquoi ce tableau me bouleverse-t-il autant ?</span></p><p style="background: white; margin: 6pt 0cm 12pt; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"> </span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Edoardo Sanguineti, Codicille
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2023-12-29:6477717
2023-12-29T06:47:00+01:00
2023-12-29T06:47:00+01:00
je fais de l’écriture,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6500279" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/3342091311.27.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;"> je fais de l’écriture, et ne suis pas écriture :</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;"> reste le fait tout de même, que je fais des étincelles</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">(avec le feu et les flammes) : (je fais l’amour, et je te fais pitié) : (et j’ai fait les sept </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">rêves) : (et je fais le joyeux, et je ne le suis pas)) : (et je fais la tête que tu me vois) :</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">(je la fais longue et grosse, et cuite et crue) : (j’ai les yeux plus gros que le ventre) :</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">(je fais le bras de fer, je montre mes muscles) : (et je vais me faire voir et foutre) :</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">(m’occuper de mes oignons, de mes affaires) : (j’en fais pour trois, à moi tout seul : pour ainsi dire) :</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">(et pour faire et défaire) : (je me mets en quatre, en cent, et je sais y faire) : (et</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">enfin j’y mets fin) : n’étant pas écriture, donc, en attendant,</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;">je garde en tête la similitude :</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;"> (et ainsi je la transmets à ce papier) : </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">Edoardo Sanguineti, <em>Codicille</em>, traduction Patrizia Atzei et Benoît Casas, éditions NOUS, 2023, p. 9.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Garamond, serif; color: #000000; font-weight: 400;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p>
Elisabeth
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LA COUSINE (Gérard de Nerval)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-12-12:6475364
2023-12-12T15:15:00+01:00
2023-12-12T15:15:00+01:00
L'hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche, Quand un peu de soleil...
<p><span style="font-size: 10pt;">L'hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche,</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche,</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Avec une cousine on sort se promener...</span><br /><span style="font-size: 10pt;">- Et ne vous faites pas attendre pour dîner,</span><br /><br /><span style="font-size: 10pt;">Dit la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries,</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Vu sous les arbres noirs les toilettes fleuries,</span><br /><span style="font-size: 10pt;">La jeune fille a froid... et vous fait observer</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Que le brouillard du soir commence à se lever.</span><br /><br /><span style="font-size: 10pt;">Et l'on revient, parlant du beau jour qu'on regrette,</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Qui s'est passé si vite... et de flamme discrète :</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Et l'on sent en rentrant, avec grand appétit,</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Du bas de l'escalier, - le dindon qui rôtit.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-6496881" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/2598441460.jpg" alt="poésie,poème,poète,écriture,vers,culture,famille" /></span></p>
Houdaer
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”... le temps d'un éclair osseux de dés...”
tag:houdaer.hautetfort.com,2023-12-09:6474871
2023-12-09T07:14:46+01:00
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Laisser les mots s’animer, se dénuder et nous montrer par chance, le...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/4115901011.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6495989" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/3395016720.jpg" alt="Johannes Molzahn 1924.jpg" /></a></p><div class="xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs x126k92a"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Laisser les mots s’animer, se dénuder et nous montrer par chance, le temps d’un éclair osseux de dés, quelques-unes de nos raisons de vivre et de mourir, telle est la convention du jeu. </span></em></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Michel Leiris</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">(Ill : Johannes Molzahn, 1924)</span></div><div dir="auto"> </div></div>
Elisabeth
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RIONS UN PEU
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2023-12-08T19:39:00+01:00
2023-12-08T19:39:00+01:00
Dans un élevage, deux poules discutent : - J'ai entendu dire que mes...
<p><span style="font-size: 12pt;">Dans un élevage, deux poules discutent :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- J'ai entendu dire que mes oeufs sont vendus 10 centimes pièces.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Les miens sont beaucoup plus gros et on les vend 12 centimes. Tu devrais m'imiter.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Tu penses comme je vais me casser le cul pour 2 centimes !</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6495966" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/1985503778.jpg" alt="rire,histoires drôles,culture,écriture,livre,anecdotes" /></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">-------------------------------------------------------------------------------</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Un visiteur demande au directeur d'un Zoo de province :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Votre perroquet ne parle pas ?</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Non mais nous avons un pivert tout à fait capable de vous taper un SMS !</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">-------------------------------------------------------------------------------</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Deux adolescentes bavardent :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Je ne voudrais pas critiquer ton nouveau petit copain, dit l'une, mais quand ma mère fait du pot au feu, j'ai vu dans mon assiette un bouillon avec des yeux plus intelligents que les siens.</span></p><p> </p><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Sur un sentier recouvert
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-11-18:6471568
2023-11-18T02:08:00+01:00
2023-11-18T02:08:00+01:00
Les derniers temps de la canicule, j'écrivais dans la salle à manger en...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6490487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1205268607.jpg" alt="carnet, note, journal, autobiographie, publication, parution, édition, christian cottet-emard, écriture, littérature, sur un sentier recouvert, blog littéraire de christian cottet-emard, orage-lagune-express, journal intime,sanglier,forêt" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les derniers temps de la canicule, j'écrivais dans la salle à manger en pleine nuit, sous le halo d'une petite lampe. La baie vitrée était grande ouverte pour que je puisse me rafraîchir. Dehors, il faisait noir, pas de clair de lune. J'ai entendu un souffle, comme un animal qui flaire, juste devant la baie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J'ai d'abord cru à un chien en goguette mais je pense maintenant que c'était un sanglier qui ne m'avait pas senti. Peut-être était-il venu boire dans la piscine gonflable installée pour mon petit-fils. Plusieurs jours après, des pelouses de ma propriété et de celles des voisins ont été retournées ainsi que cela se produit assez souvent dans les villages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Deviner la présence toute proche du sanglier qui est un animal puissant aux perceptions d'une extrême finesse est une sensation forte. J'ai encore en mémoire cet épisode de l'époque où j'arpentais les forêts presque tous les jours, en particulier en demi-saison. Pour accéder à une clairière depuis un ancien sentier en perdition recouvert de basses ramures d'épicéas, je rampais entre deux fourrés de hautes herbes très épaisses et très denses où persistaient quelques plaques de neige. J'ai alors entendu renifler et grogner à proximité sans pouvoir détecter ne serait-ce qu'un mouvement. Inutile de préciser que je me suis vite éloigné, de crainte de surprendre une laie avec des petits, ce qui peut arriver si le vent ne lui est pas favorable pour flairer l'humain. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Rencontrer le sanglier dans la nature (comme tout animal sauvage) n'est pas forcément un problème à condition de ne pas oublier qu'il défend ses intérêts. Pour le jeune homme de vingt ans que j'étais à l'époque de ces longues incursions dans les bois, il ne s'agissait pas d'éprouver ma résistance physique, encore moins de faire du sport ou de me lancer je ne sais quel défi. Je recherchais la force consolatrice de la nature parce qu'il ne m'était encore jamais venu à l'idée que j'étais moi-même une partie de cette nature, au même titre que le sanglier qui venait de détaler en silence pour m'éviter. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je dois cette prise de conscience à une promenade matinale dans la forêt du Chemin de la guerre au-dessus d'Oyonnax et au poème que j'ai écrit en rentrant (<em>Dans l'automne flamboyant</em>, intégré à mes <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/09/07/vient-de-paraitre-une-nouvelle-edition-de-mes-poemes-du-bois-6399900.html"><em>Poèmes du bois de chauffage</em></a>). J'avais quarante-six ans mais j'avais beau connaître depuis longtemps la musique de Janáček * (à laquelle j'ai emprunté le titre du <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2023/11/11/vient-de-paraitre-6470506.html">deuxième tome de mes carnets qui vient de paraître</a>), il me restait encore à réaliser que j'allais marcher de plus en plus souvent sur un sentier recouvert c'est-à-dire un sentier non pas perdu mais soustrait au regard puis revenant de temps en temps en lumière parce que tracé dans la petite éternité du temps humain.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">* <em>Sur un sentier recouvert</em> est un cycle de quinze pièces pour piano de <a href="https://www.google.fr/search?q=leo%C5%A1+jan%C3%A1%C4%8Dek&sca_esv=583505300&tbm=isch&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwiPlZ-DrMyCAxViRqQEHcJ4Mos4UBDSlAl6BAgDEAQ&biw=1240&bih=577&dpr=1">Leoš Janáček (1854-1928)</a> qui m’a inspiré le titre de ce deuxième volume de mes carnets. J’ai failli choisir le titre de la dixième pièce <em>La chevêche ne s’est pas envolée !</em> car les animaux ont une grande place dans mon imagination et mes rêves. La chevêche est une petite chouette attachée à son territoire. On peut écouter <a href="https://www.google.fr/search?q=janacek+la+chev%C3%AAche+ne+s%27est+pas+envol%C3%A9e&sca_esv=583505300&source=hp&ei=Rg5YZYfiJvq7kdUPhd2Q-AU&iflsig=AO6bgOgAAAAAZVgcVoioJA5Hu6fyKvk3oprFKY6aY-jb&ved=0ahUKEwiHndX-rcyCAxX6XaQEHYUuBF8Q4dUDCAk&uact=5&oq=janacek+la+chev%C3%AAche+ne+s%27est+pas+envol%C3%A9e&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6IipqYW5hY2VrIGxhIGNoZXbDqmNoZSBuZSBzJ2VzdCBwYXMgZW52b2zDqWUyBxAhGKABGApI-b0BUABYmbsBcAB4AJABAZgBlAWgAbAdqgEIMzcuMy41LTG4AQPIAQD4AQHCAgoQLhiABBiKBRhDwgIOEC4YgAQYigUYsQMYgwHCAgsQLhiABBixAxiDAcICChAAGIAEGIoFGEPCAgUQLhiABMICCBAuGIAEGLEDwgIOEAAYgAQYigUYsQMYgwHCAgsQLhiDARixAxiABMICCxAAGIAEGLEDGIMBwgILEC4YgAQYxwEYrwHCAgUQABiABMICBxAuGIAEGArCAgYQABgWGB7CAgcQABiABBgTwgIIEAAYFhgeGBPCAgoQABgWGB4YExgKwgIFECEYoAHCAgoQIRgWGB4YDxgdwgIEECEYFQ&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:15357e4a,vid:jDtRlyxxTMI,st:0">cette pièce et tout le cycle de cette œuvre sur YouTube</a>. Le titre du premier tome de mes carnets, <em>Prairie Journal</em>, était aussi en lien avec la musique, celle d’Aaron Copland (1900-1990). Très souvent, le processus d’écriture est chez moi déclenché et parfois entretenu par la musique.</span> <br /></span></p>
Christian COTTET-EMARD
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La tête froide
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-11-14:6471048
2023-11-14T22:34:43+01:00
2023-11-14T22:34:43+01:00
Après le premier volume, Prairie Journal , paru en 2016, la publication...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6489847" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/3307673043.jpg" alt="carnet,note,journal,autobiographie,publication,parution,édition,christian cottet-emard,écriture,littérature,sur un sentier recouvert,blog littéraire de christian cottet-emard,orage-lagune-express,journal intime" />Après le premier volume, <em>Prairie Journal</em>, paru en 2016, la publication du deuxième tome de mes carnets, <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2023/11/11/vient-de-paraitre-6470506.html"><em>Sur un sentier recouvert</em></a>, arrive plus tôt que prévu. Je vais encore entendre ou lire quelques reproches (complaisance narcissique, nombrilisme). Ces critiques me sont le plus souvent adressées par des personnes qui considèrent mes livres du haut de leurs préjugés, qui les lisent en diagonale ou qui ne les lisent pas du tout. Comment être encore narcissique à soixante-trois ans ? Si quelqu'un a la recette, je suis preneur !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quant au nombrilisme, le nombre de pages consacrées à des sujets de société et d'actualité me semble démentir cette accusation. J'ajoute quand même que si je me résous à traiter parfois ce genre de sujets, ce n'est pas vraiment par plaisir car je ne suis plus journaliste, ce métier qui m'a déplu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les livres ont souvent un curieux destin, parfois celui d'être achetés sans être lus. Je me rappelle un ami peintre hélas décédé qui faisait une visite annuelle à la librairie de sa bourgade pour se procurer tous les grands prix littéraires de l'année afin de les offrir en cadeau de Noël à son épouse. Elle m'avait confié qu'elle n'en lisait souvent qu'un seul, extrait de cet encombrant paquet cadeau, parfois aucun. Heureusement, le couple vivait dans une immense maison avec les possibilités de stockage qu'on imagine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette anecdote me semble révélatrice de l'écart entre la réalité de l'édition et la perception qu'en a le grand public. Beaucoup de livres sont imprimés, publiés et expédiés chez les libraires dans des cartons qui ne sont pas ouverts puis renvoyés plus tard à leurs expéditeurs. Cela paraît absurde mais il existe pourtant une logique économique, certes perverse, à cette aberration. En tant qu'auteur, il m'est arrivé comme à d'autres d'en faire les frais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C'est la raison pour laquelle j'observe avec satisfaction et intérêt toutes les innovations technologiques entraînant de profondes mutations dans l'industrie du livre avec les conséquences prévisibles sur la diffusion, la distribution et la vente. Je connais des auteurs dans la même situation que moi qui déplorent cette évolution. Je me demande pourquoi ils défendent bec et ongles un système qui les malmène ou les ignore. Moi, je m'en réjouis car je n'ai plus l'âge (et le souhait) d'attendre des mois ou des années la bénédiction d'un inconnu retranché derrière sa pile de manuscrits et la signature d'un improbable contrat qui me sera de surcroît défavorable d'un point de vue financier, qu'il s'agisse d'un grand ou d'un petit éditeur. Je me reproche d'avoir attendu si longtemps avant de consentir enfin à garder la tête froide.</span></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
LA BEAUTE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-10-11:6465454
2023-10-11T16:16:00+02:00
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La beauté est dans le jardin Dans le geste de l'enfant Dans...
<p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">La beauté est dans le jardin</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Dans le geste de l'enfant</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Dans le regard enfantin</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Dans la caresse du vent</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Sur un grand tapis de fleurs</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Dans les vagues qui se meurent.</span></em></span></p><p><img id="media-6481600" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/00/2603969409.jpg" alt="poésie,poème,poète,chanson,culture,écriture,beauté" /></p><p> </p>
Alain
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Camille Monet, brune aux yeux clairs
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-10-01:6463854
2023-10-01T08:51:00+02:00
2023-10-01T08:51:00+02:00
Claude Monet - Portrait de Camille Monet (sanguine), 1866,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6478774" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/743870002.jpeg" alt=" Monet, Camille Monet" width="445" height="617" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #3366ff;">Claude Monet - Portrait de Camille Monet (sanguine), 1866, collection particulière</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Elle était si jolie Camille…</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">je découvre sur le site Facebook de l’église de Vétheuil :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> https://www.facebook.com/eglisedevetheuil, ce portrait à la sanguine de Camille Doncieux, future femme de Claude Monet, qui m’a tout simplement enthousiasmé par sa qualité et la clarté étonnante des yeux de Camille qui semblent toujours foncés dans les différents portraits que l’on connait d’elle. En particulier le très beau portrait d’Auguste Renoir :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6478775" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/3928355242.JPG" alt="Camille Monet" width="443" height="533" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Auguste Renoir – Portrait de madame Claude Monet, 1872, musée Marmottan-Monet<br /></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Je ne connaissais aucun dessin de Camille par Monet, surtout de cette période des tout débuts de leur rencontre. Il semble donc que Camille, la muse, la femme de Claude, était une brune (ou châtain) aux yeux très clairs. Je comprends que Monet ait été séduit par la jeune femme et ne perdit guère de temps pour la prendre comme modèle dans ses premières toiles : « Déjeuner sur l’herbe » de 1865 dans lequel elle apparait deux fois, ensuite la magnifique « Femme à la robe verte » de 1866, et « Femmes au jardin » de 1866 au musée d’Orsay où elle est trois des quatre personnages de la toile.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6478826" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/3598291144.JPG" alt="monet,camille monet" width="478" height="738" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Claude Monet - Camille ou La Femme à la robe verte, 1866, Kunsthalle, Bremen, Allemagne </span></p><p> </p>
Carmen SERGHIE LOPEZ
http://www.cefro.pro/about.html
Traumatisme et résilience
tag:www.cefro.pro,2023-10-01:6462518
2023-10-01T08:00:00+02:00
2023-10-01T08:00:00+02:00
( Photo- Nice. Lever de soleil) Le psychiatre Boris...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6476749" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/01/02/1434365200.JPG" alt="DSC_5178.JPG" /></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(<em>Photo- Nice. Lever de soleil)</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le psychiatre <span style="color: #003366;"><strong>Boris Cyrulnik </strong></span>explique qu’après un trauma, on est coupé en deux, c’est-à-dire qu’on est clivé. Il y a une partie de nous qui parle facilement, qui s’exprime, qui travaille, qui rigole, et une autre partie qui souffre en secret. On croit que le problème est réglé, alors qu’en fait il est enfoui.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Invitée dans l’émission <strong><em>La Grande Librairie</em></strong>, l’écrivain belge <span style="color: #003366;"><strong>Amélie Nothomb</strong></span> parle de son récent livre <span style="color: #003366;"><strong><em>Psychopompe</em></strong></span>, où elle évoque, dans une page glaçante, un épisode biographique traumatisant: le viol collectif qu’elle avait subi sur une plage au Bangladesh, à 12 ans. Comment est-elle parvenue à l’écrire ? Elle répond que c’était indispensable. </span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"<em>Psychopompe", il est question de quelqu'un qui s’approche autant que possible de la mort et qui en revient. C’est de la résilience. Encore faut-il s’approcher autant que possible de la mort. Ma manière à moi d’avoir approché cette mort, ça a été cette agression. Donc je ne peux pas raconter l’expérience Psychopompe en omettant cet épisode qui de fait a failli m’emporter. Ca m’a plongée dans une totale irréalité. Ce qui s’est passé était tellement fou, je ne voyais pas les agresseurs, quand je suis sortie de l’eau, heureusement que ma mère a prononcé deux paroles pour commenter ce qu’elle avait vu, parce que sinon j’aurais réellement pensé avoir déliré, avoir inventé cet épisode monstrueux.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>L’écriture m’a sauvée. Je pense qu’on a tous un danger intérieur, qui est très difficile à identifier, peut-être pas le même pour tous. Je ne sais pas au juste quel est mon danger intérieur, mais je sais qu’il est très important de m’en sauver.</em></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em>Dans quelle mesure cet événement a déterminé l’écrivain que vous êtes ? </em>» demande l’animateur de l’émission.</span></p><blockquote><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Comment on se sauve d’un truc pareil ? Y a pas moyen. Alors moi, par la suite, j’ai poussé l’expérience de recherche de la mort, mais presque jusqu’à son terme. J’ai cessé de m’alimenter, je suis devenue anorexique au finish, et j’ai réellement failli mourir. Bon, à la dernière seconde, j’en suis revenue. Encore fallait-il se reconstruire. J’ai commencé à écrire à ce moment-là, sans savoir le moins du monde ce que je faisais, et sans savoir qu’il y avait là une possibilité de reconstruction. Ce n’est pas de la magie. Il a fallu des années et des années d’écriture pour qu’il y ait une reconstruction.</span></em></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em>Aujourd’hui, vous vous sentez vivante ? </em>»</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em>Oh oui, vraiment. Vraiment aujourd’hui, je me sens vivante. </em>»</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Quelques extraits du livre <a id="media-6476748" href="http://www.cefro.pro/media/02/02/417292409.pdf">dans ce document PDF.</a></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;"><strong>Référence </strong></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #003366;"><strong>Amélie NOTHOMB</strong>, <em><strong>Psychopompe</strong></em>, Editions Albin Michel, 2023</span></p><p><span style="color: #003366;"><em><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Archives</span></strong></em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.cefro.pro/archive/2015/09/22/la-memoire-2-5688709.html">http://www.cefro.pro/archive/2015/09/22/la-memoire-2-5688709.html</a> (<em>sur les blessures émotionnelles)</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.cefro.pro/archive/2017/07/17/le-tspt.html">http://www.cefro.pro/archive/2017/07/17/le-tspt.html</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.cefro.pro/archive/2021/04/26/une-pathologie-de-la-memoire-le-tspt.html">http://www.cefro.pro/archive/2021/04/26/une-pathologie-de-la-memoire-le-tspt.html</a></span></p><p> </p><p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
La LANGUE selon Odysseas ELYTIS
tag:surduvent.hautetfort.com,2023-08-24:6457958
2023-08-24T21:30:00+02:00
2023-08-24T21:30:00+02:00
Je sais que tout cela n'est rien et que la langue que je parle...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6470309" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/3076772942.jpg" alt="dune,sable," /></p><p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Je sais que tout cela n'est rien et que la langue que je parle n'a pas d'alphabet</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Puisque le soleil comme les vagues ne sont qu'une écriture</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">syllabique que tu ne déchiffres qu'au temps de la tristesse et de l'exil</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">...</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #003300;"><strong>Odysseas ELYTIS</strong></span>, Le soleil sait, trad. A.Ionatos, Cheyne, 2015</span></p><p> </p><p> </p>
Houdaer
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Mon premier roman publié
tag:houdaer.hautetfort.com,2023-08-24:6457626
2023-08-24T08:30:00+02:00
2023-08-24T08:30:00+02:00
On écrit toujours qu'à deux doigts de se taire. Georges...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/2282732103.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6469869" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/2623766903.2.jpg" alt="68406193_10157573372238872_3276646140849684480_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On écrit toujours qu'à deux doigts de se taire. </span></em><br /><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Georges Perros</span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaer
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”La tête de mon cerveau...”
tag:houdaer.hautetfort.com,2023-08-20:6457401
2023-08-20T09:56:00+02:00
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La tête de mon cerveau, après quatre heures d'écriture. Faisait...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/2974102882.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6469499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/89607668.jpg" alt="39557725_10156681233833872_5508344158969921536_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La tête de mon cerveau, après quatre heures d'écriture. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Faisait comment, Tonton Balzac ?</span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Do
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Elle n'avait pas renoncé
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2023-08-20:6457368
2023-08-20T08:00:00+02:00
2023-08-20T08:00:00+02:00
Marcella n'avait pas renoncé à l'idée de retrouver Tiberio. Et elle s'était...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Marcella n'avait pas renoncé à l'idée de retrouver Tiberio. Et elle s'était décidée à retourner à Venise pendant les mois d'été. Flavio était parti quelques jours avec ses grands-parents et elle en avait profité. Elle avait glissé quelques affaires dans un sac et avait roulé presque sans s'arrêter jusqu'à la cité des Doges. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Arrivée sur place elle avait pensé interroger les gens du quartier mais ne voulait pas éveiller les soupçons. Elle s'était donc résolue à glisser un mot dans chaque boîte aux lettres du Rio dei Bareteri, en espérant que peut-être Tiberio le lirait. Le temps était orageux. Elle craignait que l'encre des enveloppes prennent la pluie mais elle n'avait pas renoncé à son projet. Elle s'y était rendue en fin de matinée et une à une, elle avait glissé les enveloppes dans chaque boîte à lettres qui se présentait. Arrivée au n°6, qui comportait trois boîtes différentes, elle s'aperçut que les boîtes des étages 1 et 2 avaient été condamnées. Quelqu'un les avait fermées avec du scotch de réparation de couleur grise. Elle en déduisit qu'il n'y avait que le rez-de-chaussée qui était occupé. Etait-ce le propriétaire de l'immeuble qui y vivait? Ou bien un locataire? Elle aurait donné cher pour pouvoir entrer car aucun nom n'était indiqué. Mais il n'y avait pas de sonnette pour s'annoncer. Elle n'allait quand même pas revenir à la nuit tombée pour essayer de crocheter la serrure. Et puis c'était risqué. Un bateau des carabinieri était posté tout près. Elle se ferait vite repérer. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Elle était rentrée à Rome le jour même et se sentait apaisée. Ne restait plus qu'à attendre un signe de Tiberio. Mais voudrait-il se manifester?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6469488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/01/3672758049.jpg" alt="texte original,textes originaux,écriture,littérature,italie,actu,actualité" /></p>
Houdaer
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Parti un 2 août
tag:houdaer.hautetfort.com,2023-08-02:6455136
2023-08-02T19:20:08+02:00
2023-08-02T19:20:08+02:00
Bad jobs are good jobs when the writing is good. Raymond...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/170099740.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6466154" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/1009372441.jpg" alt="8858026_orig.jpg" /></a></p><div class="xdj266r x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs x126k92a"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bad jobs are good jobs when the writing is good.</span></em></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Raymond Carver</span><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></em></div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a"><div dir="auto"> </div></div>
Houdaer
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Quand tu as passé la nuit...
tag:houdaer.hautetfort.com,2023-07-18:6452904
2023-07-18T22:56:40+02:00
2023-07-18T22:56:40+02:00
... à chercher des idées de scènes pour enrichir un chantier...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/01/2614418749.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6462972" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/01/2298800818.jpg" alt="361650991_10160944450368872_6782680951333267199_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">... à chercher des idées de scènes pour enrichir un chantier d'écriture en cours...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Elisabeth
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NEGLIGENCE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-07-07:6451188
2023-07-07T16:22:01+02:00
2023-07-07T16:22:01+02:00
Parfois, petite négligence accouche d'un grand mal. Faute d'un clou, le...
<p><span style="font-size: 12pt;">Parfois, petite négligence accouche d'un grand mal.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em>Faute d'un clou, le fer du cheval se perd, et le cavalier lui-même est perdu, parce que l'ennemi l'atteint et le tue : le tout pour n'avoir pas fait attention à un clou de fer à cheval !</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><img id="media-6460258" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/01/3475585846.jpg" alt="culture,écriture,expression,auteur,cheval" /></em></span></p>
Alain
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Claude Monet vous parle
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-07-01:6450171
2023-07-01T11:43:00+02:00
2023-07-01T11:43:00+02:00
Claude Monet - Femmes au jardin (détail), 1867, Musée d'Orsay,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6458752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/1549722044.jpg" alt="claude monet" width="650" height="526" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Claude Monet - Femmes au jardin (détail), 1867, Musée d'Orsay, Paris</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Vous partez peut-être pour des vacances bien méritées dans les jours ou les semaines qui viennent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Claude est heureux de vous faire savoir que la récente biographie d’Alain Yvars « Camille muse de CLAUDE MONET – Naissance de l’impressionnisme », publiée chez BOD, est enfin disponible avec retard chez tous les libraires physiques et numériques.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Pour les peintres impressionnistes, le seul maître était la nature. Aurez-vous l'occasion, comme eux, en observant un paysage, de discerner la lumière changeante modifiant les couleurs au fil de la journée, la sensation fugitive et éphémère des choses ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Excellentes vacances à tous les lecteurs.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Impatients personnages
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-06-27:6449413
2023-06-27T01:46:11+02:00
2023-06-27T01:46:11+02:00
Écrire deux romans en même temps, ainsi que je m’y risque parfois, me...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6457895" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1783346315.JPG" alt="écriture,carnet,note,journal,roman,littérature,fiction,création littéraire,christian cottet-emard,porto,portugal,blog littéraire de christian cottet-emard,narration,publication,édition,atelier,fiction romanesque" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Écrire deux romans en même temps, ainsi que je m’y risque parfois, me permet de passer d’un monde à un autre et de maintenir l’énergie « créatrice » (je ne peux renoncer aux guillemets lorsque j’emploie cet adjectif car je ne crois pas à la création). Seul Dieu crée (ou au moins la nature) alors que nous autres humains ne faisons qu’associer, combiner, bricoler. Mais là n’est pas en cet instant mon sujet. Je veux plutôt m’en tenir à ce double chantier que je mène depuis des mois. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je travaille simultanément sur deux romans très différents, l’un certes plus ambitieux que l’autre mais qui nécessitent bien sûr tous les deux le même soin. Le premier requiert un peu de recherche et de documentation puisqu’une partie, le début, se situe à la fin du moyen âge, ce qui explique que je progresse lentement. J’ai déjà déposé pour protection la trame et des fragments d’une première version, ce qui m’autorise à mettre parfois quelques extraits en ligne sur ce blog ou ailleurs. Pour me divertir de ce chantier assez fatigant, je me détends en écrivant le deuxième roman, une petite fantaisie sentimentale aigre-douce, socialement incorrecte et j’espère un peu humoristique. Le deuxième roman avance évidemment plus vite que le premier. Dans les deux cas, les couvertures existent déjà même si j’ai encore la possibilité d’en changer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il arrive que les idées alimentant ces deux fictions se chevauchent dans mon esprit sur une même journée, ce qui peut fréquemment perturber mon sommeil car mes personnages se montrent de plus en plus impatients. J’ai même l’impression que ma tête, telle une petite gare de province poussiéreuse et mal éclairée (ce peut être aussi un arrêt de bus ou de tramway), leur sert de salle d’attente ou de quai où ils espèrent dans la fièvre ou l’accablement pouvoir monter dans leur train, celui de leur destin qu’ils veulent absolument accomplir en pleine lumière comme les vivants de chair et d’os. Tout cela me fatigue, certes, mais la fatigue est bien pire quand l’autre train, celui de la narration, s’arrête sans raison apparente en rase campagne ou à un carrefour anonyme.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6457896" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/770428507.JPG" alt="écriture,carnet,note,journal,roman,littérature,fiction,création littéraire,christian cottet-emard,porto,portugal,blog littéraire de christian cottet-emard,narration,publication,édition,atelier,fiction romanesque" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 8pt;">Photos Christian Cottet-Emard</span></em></p>
Elisabeth LEROY
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LE MONDE CHANGE
tag:depoesiesenpoesies.hautetfort.com,2023-06-18:6448152
2023-06-18T13:53:13+02:00
2023-06-18T13:53:13+02:00
Dois-je me rendre Rien n'est tendre Le monde change Tout se...
<p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em>Dois-je me rendre</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em>Rien n'est tendre</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em>Le monde change</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em>Tout se mélange</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em>Tout devient possible</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em>Pas toujours risible</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em>Positivement</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em>Négativement.</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;"><em><img id="media-6455662" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/media/02/02/2893806347.JPG" alt="nature,monde,changements,poésie,poème,poète,écriture,vers" /></em></span></p>
Alain
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Camille muse de CLAUDE MONET
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-06-07:6446463
2023-06-07T08:32:00+02:00
2023-06-07T08:32:00+02:00
Une biographie romancée « Camille muse de CLAUDE MONET -...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6452445" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/3417692338.jpg" alt="claude monet, impressionnisme, biographie" width="631" height="896" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Une biographie romancée « Camille muse de CLAUDE MONET - <em>Naissance de l'impressionnisme</em> <span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">» </span>illustrée sur papier photo</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;"> de nombreux tableaux obtenus auprès des grands musées mondiaux vient de rejoindre mes deux précédents recueils de nouvelles « Deux petits tableaux » et « Conter la peinture ».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="background: white;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;">EXTRAIT DE L’INTRODUCTION DU LIVRE</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="background: white;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Elle était si jolie, Camille…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Durant près de quinze années, elle n’a été qu’une silhouette, une passante qui va activer le paysage du couple qu’elle formait avec Claude Monet, le chef de file du groupe des peintres impressionnistes qui avaient, au 19<sup>e</sup>, la lumière comme unique religion. On retrouve la jeune femme dans de très nombreuses toiles : elle marche, lit, cueille quelques fleurs, sourit à l’homme qu’elle aime, endosse des robes de femmes du monde, parfois des costumes extravagants. Elle est le modèle, la compagne, la mère, la muse… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">La multitude de tableaux faits par Claude Monet de sa compagne intrigue. Il la peignait sous tous les angles, à tout moment, la traquant dans ses moments de solitude rêveuse. Cette gracieuse figure, au regard un peu triste, est touchante. Sur les toiles amoureusement peintes par Monet, son apparence, ses sourires, ses poses, figées ou en mouvement, quelques gestes, nous content la femme qu’elle était, plus que de banales correspondances.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Au-delà des documents restants sur elle, le regard pictural de Monet sur sa muse a été le support essentiel de ma réflexion et a donné chair à cette biographie romancée d’un couple indissociable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Je souhaite vous faire entrer dans l’intimité du couple Camille et Claude Monet. <span style="background: white;">Camille va y trouver sa place, exister, participer à l’ascension de son génial mari. Ils vont vivre ensemble les moments forts, laborieux, miséreux parfois, de l’avènement de l’impressionnisme cette nouvelle vision de l’art qui va révolutionner la peinture académique. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Nombre des toiles de Claude Monet de cette période, celle que je préfère du peintre, dans lesquels sa femme est représentée sont des chefs-d’œuvre. Après sa mort, il ne peindra jamais plus de personnage avec le même intérêt, le même plaisir, le même amour. Plus tard, les personnages insérés dans ses toiles ne sembleront servir que de contrepoint à son travail entièrement tourné vers le paysage. Le sourire de Camille surgira parfois, inattendu, dans une touche de lumière. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">(Ces chefs-d’œuvre sont montrés en HD dans mon livre)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white;">HISTOIRE VRAIE DE MA VISITE À VÉTHEUIL</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">J’ai toujours en tête le jour où je suis allé à Vétheuil, petite commune près de Paris. La tombe de Camille était dans le petit cimetière derrière l'église. Devant moi, l’image de la pierre tombale grisâtre se diluait. L’émotion… Des teintes m’apparaissaient sous la forme d’une jeune femme aux traits fins, silhouette gracieuse flottant dans les hautes herbes d’un champ de <em>Coquelicots</em>, changeant de robes comme de personnages dans <em>Femmes au jardin</em>, assise sur la<em> Plage de Trouville</em>, apparition ascendante dans <em>La Femme à l’ombrelle</em> ou grimaçante habillée en <em>Japonaise</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">https://www.bod.fr/librairie/camille-muse-de-claude-monet-alain-yvars-9782322474691</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="background: white;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6452455" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/2041710936.JPG" alt=" claude monet, impressionnisme, biographie" width="562" height="704" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0; background: white;">Claude Monet – Femmes au jardin, 1866, musée d’Orsay, Paris</span></p><p align="center"> </p>
Alain
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Pastels à Orsay
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-05-31:6445500
2023-05-31T10:47:00+02:00
2023-05-31T10:47:00+02:00
Lucien Lévy-Dhurmer - la femme à la médaille, 1896, musée...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6450753" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/652410360.jpg" alt=" pastels, orsay" width="713" height="452" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Lucien Lévy-Dhurmer - la femme à la médaille, 1896, musée d'Orsay</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">« Un art érotique »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le pastel stimule l’œil et en appelle aux antres sens. De ce fait, selon l’écrivain Ernst Jünger, il repose intrinsèquement sur « la valeur tactile de la couleur, une sensation d’ordre épidermique évoquant la pensée d’un contact ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Une centaine de pastels de la seconde moitié du 19e sur une collection riche de 500 œuvres, l’une des plus importantes au monde avec celle du Louvre pour le 17<sup>e</sup> et le 18e, sont présentés dans la magnifique exposition actuelle du musée d’Orsay. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Négligé à partir de la Révolution française, c’est un nouvel âge d’or du pastel qui commence au 19<sup>e</sup>. Une résurrection ! De nouveaux pigments et supports comme le « Pastel Card » apparaissent. Le peintre Jean-François Millet, un des grands initiateurs du renouveau, avec « Le bouquet de marguerites » annonce une transformation dans l’usage du pastel. Désormais, la technique va cesser de se limiter uniquement au portrait pour devenir un merveilleux moyen pouvant exprimer le paysage, le nu et tous les genres. Tous les peintres avant-gardistes, ces impressionnistes adeptes de la touche divisée et de l’éphémère des choses, vont adopter plus ou moins ce mode d’expression, dont Manet, Toulouse-Lautrec, Gauguin, Degas, Morisot. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Plus tard, les symbolistes, Odilon Redon en particulier, vont exploiter l’extraordinaire plasticité du pastel pour faire surgir l’imaginaire au-delà du réel.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Les pastellistes ont un rapport privilégié, presque sensuel, avec la technique du pastel, ces petits bâtonnets cylindriques composés de pigments en poudre amalgamés par un liant. Léonard de Vinci fut l’un des premiers à utiliser ce « mode de colorier à sec ». Cette technique propre est d’une grande facilité de travail : pas de préparation, aucune odeur, interrompre son travail et le reprendre à tout moment. Un bonheur ! Le seul inconvénient : la poussière. Les pastels ne se mélangeant pas entre eux, il est indispensable de posséder une grande quantité de bâtonnets de tonalités différentes. Conservée dans de bonnes conditions de conservation, la texture du pastel, grâce à sa pureté, ne jaunit ni ne fonce avec le temps et sa luminosité, </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">son aspect velouté des couleurs restent intacts.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Ce procédé, par sa texture lumineuse, son onctuosité, ses couleurs chatoyantes, une accroche exceptionnelle sur le support, comble les besoins d’émotion et de rapidité des peintres. Ils expérimentent les meilleurs effets possibles : hachures pour l’harmonie chromatique, pâtes obtenues avec de l’eau qu’ils travaillent avec les doigts ou la brosse. Toutes les ressources sont exploitées dans une orgie de couleurs. Autre possibilité inégalée du pastel : « dessiner en peignant, peindre en dessinant ». </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6450757" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/2719897749.2.jpg" alt=" pastels, carriera" width="534" height="748" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Rosalba Carriera – autoportrait, 1730, Gema</span><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif; color: #0070c0;">̈</span><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ldegalerie Alte Meister, Dresde</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">En 1720, avec la venue en France de la « Rosalba », la Vénitienne Rosalba Carriera, la mode du pastel est lancée en France. Cette technique chatoyante, colorée, spontanée et fragile, au rendu vaporeux, sera très recherchée tout au long du 18<sup>e</sup> siècle et les plus grands peintres s’y mettent : François Boucher, Jean-Baptiste Perronneau, <span style="background: white;">Élisabeth Louise Vigée Le Brun, </span>Maurice Quentin de la Tour. Même Jean-Baptiste Chardin commence à un âge avancé en utilisant déjà le principe du mélange optique des teintes : la touche hachurée, posée par superposition de couches successives, accrochait la lumière et donnait vie au personnage. Parfois, le pastel était écrasé directement sur le papier par de longues traînées de couleurs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">QUELQUES TABLEAUX</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6450758" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/4241370797.jpg" alt="pastels, orsay, manet" width="548" height="666" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0; background: white;">Edouard Manet - Irma Brunner la viennoise, 1880, Louvre</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;">Edouard Manet : « Portrait d’Irma Brunet », mon préféré du peintre, mêlant le noir de Manet dans le chapeau </span><span style="background: white;">au corsage rosé découpé sur le fond gris. La touche rouge des lèvres pimente cette harmonie élégante. J’ai revu avec plaisir sa « Nana » Lumineuse courtisane en déshabillé au sourire mutin.</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6450761" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/1226498125.jpg" alt=" pastels, orsay,degas" width="570" height="580" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0; background: white;">Edgar Degas – Danseuses, 1884, musée d’Orsay, Paris</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Edgar Degas : « Danseuses » un contre-jour lumineux sur le tulle blanc des tutus et la peau laiteuse des dos et des cous gracieux des jeunes femmes. Les pastels de Degas, des feux d’artifice ! Il est le peintre qui, dans ses thèmes, utilise le plus cette technique du mouvement. Le peintre raffolait de la représentation des filles du peuple et leurs petits métiers : blanchisseuses, repasseuses, modistes, femmes nues, couchées ou se baignant. La pudeur bourgeoise était choquée : « Je les montre sans leur coquetterie, à l’état de bêtes qui se nettoient ». Il débusquait les corps féminins dans leur intimité. « Il a eu de la chance, ce Rembrandt ! Il peignait des Suzanne au bain ; moi, je peins des femmes au tub ». </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6450762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/858517723.jpg" alt="pastels,orsay,redon" width="501" height="640" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0; background: white;">Odilon Redon - portrait de jeune femme au bonnet bleu, 1898, musée d’Orsay</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Odilon Redon : « Jeune fille au bonnet bleu », jeune femme portant une coiffe bretonne d’un bleu éclatant. « Le char d’Apollon », une des compositions les plus solaires du peintre est sur la première page du catalogue de l’exposition.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6450764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3503865105.jpg" alt="pastels,orsay,cassatt" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0; background: white;">Mary Cassatt – Mère et enfant sur fond vert, 1897, musée d’Orsay, Paris</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Mary Cassatt : « Mère et enfant sur fond vert », les vigoureux zigzags de pastel rouge et vert sur la robe laisse penser que la scène a été saisie dur le vif.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Lucien Lévy-Dhurmer : « La Femme à la médaille », j’ai découvert ce tableau et ce magnifique peintre dans l’expo. La coiffe noire du modèle évoque celle des pays germaniques du 16<sup>e</sup> siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Cette superbe exposition dure jusqu’au 3 juillet prochain. Il faut faire vite.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Paola Pigani
http://paolapigani.hautetfort.com/about.html
Une saison à Lattara 6
tag:paolapigani.hautetfort.com,2023-05-20:6446106
2023-05-20T20:00:00+02:00
2023-05-20T20:00:00+02:00
©paolapigani " Parfois j'ai peur d'appeler les choses par leur...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6451754" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://paolapigani.hautetfort.com/media/01/00/2390800452.png" alt="instasize_230523082044.png" />©paolapigani</p><p style="text-align: center;"> </p><pre><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">" Parfois j'ai peur d'appeler les choses par leur nom. Peut-être parce que, alors, il n'en reste plus rien ? <br />Les choses doivent pouvoir supporter d'être appelées par leur nom."Etty Hillesum, Une vie bouleverséeDepuis le début de ma résidence, je passe souvent devant cette chose là. <br />Les doutes, les soupirs, les insomnies, la solitude ont-ils un poids dans l'écriture ?Quand j'aurais pesé la première version de mon manuscrit, <br />je me sentirai peut-être plus légère...</span></pre>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Fragonard libertin
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-05-10:6441813
2023-05-10T07:42:00+02:00
2023-05-10T07:42:00+02:00
Jean-Honoré Fragonard - Les Débuts du modèle, 1769, musée...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6445001" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/804968077.jpg" alt=" fragonard, libertinage" width="668" height="544" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Jean-Honoré Fragonard - Les Débuts du modèle, 1769, musée Jacquemart André, Paris</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em><span style="background: white;">« Les débuts du modèle ». </span></em><span style="background: white;">Qui connait cette œuvre </span>de <span style="background: white;">Jean-</span><span style="background: white;">Honoré Fragonard qui passe souvent inaperçue, accrochée dans une des petites pièces du </span>charmant musée Jacquemart-André à Paris ? </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Lorsque je visite le musée, je m’arrête invariablement devant cette petite toile qui m’amuse et me réjouit. <span style="background: white;">Il se trouve qu’elle</span> <span style="background: white;">figure sur la première page du catalogue de l’exposition Fragonard qui se tint en 2007 dans ce musée : un bel hommage </span>au peintre qui a si brillamment illustré les plaisirs de son siècle : plaisirs galants et coquins dans la pénombre des bois ou parcs, plaisirs champêtres, mais aussi plaisirs littéraires et artistiques.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: black; background: white;"> <span style="color: #000000;"> Tout ce qui fait le génie du peintre est contenu dans ce tableau présentée dans un cadre ovale. La subtilité dans le jeu des regards et des mouvements des personnages ne prête guère à confusion : une mère, ou une maquerelle, vante d’un regard interrogateur les charmes de sa fille, modèle débutante, en dévoilant ses seins à un peintre appuyé nonchalamment contre un meuble face aux deux femmes. La jeune fille fait mine de résister. Une feinte de résignation se lit dans son expression. Cela ne semble pas suffire à l’artiste puisqu’il tente, avec un bâton, de relever le jupon de la belle. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em><span style="background: white;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;"> Le baron Portalis, l’un des meilleurs connaisseurs de l’artiste, ne manquait pas de souligner le brio de l’exécution de ce tableau : « Imaginez tout ce que vous pouvez rêver de plus blond, de plus rose, de plus clair ; pétrissez ces tons avec esprit, mais avec l’esprit inimitable du maître, et vous aurez l’impression ressentie. Le pinceau glisse sans appuyer sur les roses éteints du déshabillé d’atelier d’un jeune peintre occupé à soulever, du bout de son appuie-main, les derniers voiles de son modèle ».</span> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> À ses débuts, Fragonard peignait les mêmes tableaux académiques d’histoire ou religieux que ses contemporains. En 1767, il a 35 ans, il se détourne du grand genre et décide d’orienter sa peinture vers les scènes de libertinage qui lui assurent le succès à la cour de Louis XV.<em><span style="background: white;"> </span></em><span style="background: white;">Avec ses contemporains Boucher et Watteau, il est le plus bel interprète du plaisir de vivre montrant</span> des personnages de la haute société s’adonnant au badinage et scènes galantes. Son maître en libertinage était un écrivain : La Fontaine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> La centaine d’œuvres présentes dans l’exposition met en lumière la diversité dans le travail de ce peintre aux couleurs vives ainsi que la culture de ce temps aux mœurs légères. Le catalogue nous présente de splendides reproductions, en particulier la commande au peintre de la comtesse Du Barry montrant les progrès de l’amour dans le cœur d’une jeune fille : la poursuite, la surprise, la rencontre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">La légèreté de la toile « L’escarpolette » donne un aspect licencieux à l’image d’une jeune fille se balançant sous le regard extasié d’un jeune homme contemplant ses jupons. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6445007" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/774155424.jpg" alt="fragonard, libertinage" width="588" height="738" /></span></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Jean-Honoré Fragonard – L’Escarpolette, 1767, The Wallace Collection, Londres</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;"> J’ai retrouvé dans ce</span> portraitiste de génie qu’était Fragonard son style d’un grand modernisme qui est sa qualité essentielle : touche nerveuse, brossée énergiquement, d’un jet. Ces portraits me font souvent penser à la virtuosité du hollandais Frans Hals, un siècle plus tôt, dont Van Gogh disait : « <span style="background: white;">Peindre d’un seul coup, autant que possible, en une fois ! Quel plaisir de voir ainsi un Frans Hals ! »</span></span><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; color: #212529;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6445009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/3196142531.jpg" alt=" fragonard" width="632" height="473" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Jean-Honoré Fragonard – Le Philosophe, 1764, Kunsthalle, Hambourg</span></p><p style="background: white;" align="center"> </p><p style="background: white;" align="center"> </p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
ROMPRE LA PAILLE AVEC QUELQU'UN
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-04-17:6438767
2023-04-17T18:05:00+02:00
2023-04-17T18:05:00+02:00
Autrefois, quand on voulait signifier à quelqu'un qu'on n'aurait plus...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'andale mono', monospace;">Autrefois, quand on voulait signifier à quelqu'un qu'on n'aurait plus aucune relation avec lui, on brisait une paille en sa présence, ou on lui envoyait une paille rompue.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'andale mono', monospace;">Dans une assemblée tenue à Soissons, Robert, Comte de Paris, s'adressant à Charles le Simple, lui reprocha son aveuglement pour son ministre Haganon, son injustice et la pusillanimité de son caractère. En même temps, lui et ses amis rompirent et jetèrent à terre des pailles qu'ils tenaient à la main, déclarant qu'ils renonçaient à l'obéissance à ce roi.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'andale mono', monospace;">(Charles le Simple en photo).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'andale mono', monospace;"><img id="media-6440399" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/01/180899919.jpg" alt="citations,expressions,culture,écriture,soissons,charles le simple" /></span></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
AU FEU ET A L'EAU ! (Jacques PREVERT)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-04-03:6436554
2023-04-03T15:49:00+02:00
2023-04-03T15:49:00+02:00
Ils ont crié A l’eau comme Au feu ou Au fou L’eau...
<div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Ils ont crié </span><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">A l’eau </span></div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">comme </span><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Au feu ou </span><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Au fou</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">L’eau gagnant du terrain,</span></div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"> sous son oreiller d’herbes </span></div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">le cachait dans son lit </span></div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">tout comme un chien un os </span></div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">le planque dans son trou</span></div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Ils ont crié </span><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">A l’eau </span></div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">comme </span><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Au voleur on crie</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">C’est alors qu’arrivèrent</span></div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">les </span><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Grands </span><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Bouilleurs de </span><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Crue</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Descendant de voiture ils incendièrent la ville</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">et l’eau à toute vapeur disparut dans le ciel</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Et la voiture s’en fut avec comme à une bouée</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">un noyé accroché à sa roue de secours</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">et dans sa malle arrière un coffre plein d’argent</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">tout l’argent de la ville</span></div><div class="g-line-height-1"> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">sans aucun survivant.</span></div><div class="verse "> </div><div class="verse "><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"><img id="media-6437206" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/1728765777.jpg" alt="poésie,poème,poète,culture,écriture,eau,feu" /></span></div>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
LES OUBLIETTES (Maurice ROLLINAT : 1846-1903)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-03-16:6433486
2023-03-16T15:18:00+01:00
2023-03-16T15:18:00+01:00
Poète, Maurice ROLLINAT est né en 1846 à Châteauroux. Monté à Paris pour...
<p><span style="font-size: 12pt;">Poète, Maurice ROLLINAT est né en 1846 à Châteauroux. Monté à Paris pour devenir chansonnier au Cabaret du Chat Noir, il est inclassable ; ami de George Sand, berrichon comme elle, il puise son inspiration dans le terroir mais aussi dans une hypocondrie qui l'apparente à Baudelaire. Son inspiration macabre, <strong>LES NEVROSES, Ce que dit la vie et ce que dit la mort</strong>, ira en s'accentuant. Atteint de troubles nerveux, il se retire à la campagne vers 1885 et y meurt en 1903.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Rollinat">https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Rollinat</a></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6432784" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/00/1567295887.jpg" alt="poésie,poète,poème,culture,artiste,écriture" /></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Dans les oubliettes de l'âme</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Nous jetons le meilleur de nous</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Qui languit lentement dissous</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Par une moisissure infâme.</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Pour le vice qui nous enflamme</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Et pour le gain qui nous rend fous,</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Dans les oubliettes de l'âme</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Nous jetons le meilleur de nous.</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Comme personne ne nous blâme,</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Parfois, nous nous croyons absous,</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Mais un cri nous vient d'en dessous :</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">C'est la conscience qui clame</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Dans les oubliettes de l'âme.</span></em></p>
Elisabeth
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AIMER LES EPINARDS
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-03-06:6431682
2023-03-06T15:46:00+01:00
2023-03-06T15:46:00+01:00
Quand je passe commande de surgelés, toutes les 3 semaines, j'achète des...
<p>Quand je passe commande de surgelés, toutes les 3 semaines, j'achète des légumes, de la pâte brisée, du poisson, des pizzas etc...</p><p>La dernière fois au téléphone, la dame qui prend les commandes m'a demandé : "vous aimez les épinards ? Moi non".</p><p>Je lui ai expliqué que mes enfants, depuis 35 ans au moins, aiment en manger, ce qui est plutôt rare pour des enfants. Je me souviens, quand ma fille avait 2 ans, dans une cafeteria d'un supermarché où l'on faisait de temps en temps les courses, avait choisi, sur la photo des plats, un oeuf dur sur un lit d'épinards. Et elle avait tout mangé. Mon fils qui est un peu plus difficile que sa soeur aime toujours les épinards.</p><p><img id="media-6430444" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/772533361.jpg" alt="souvenirs,écriture,enfance,légumes,restaurant,cuisine,plats" /></p><p>Quand il était petit, il adorait les pâtes. Un matin chez la nourrice, chez qui je l'amenais avant de partir travailler, il lui a demandé triomphant : "les pâtes sont cuites Madame G. ?". Elle s'est mise à rire car il n'était que 9 h du matin. Cette anecdote, on en rit encore aujourd'hui car elle me l'avait raconté le soir quand j'ai repris mon fils.</p>
Do
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Le vagabond de Kensington Gardens
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2023-03-02:3775025
2023-03-02T12:00:00+01:00
2023-03-02T12:00:00+01:00
6 janvier Je fais toujours des plans sur la comète bien que je n'en...
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: small;">6 janvier</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je fais toujours des plans sur la <strong>comète</strong> bien que je n'en sache pas beaucoup plus sur la vie de Victoria. Elle ne dit rien d'elle; elle est secrète. Pourtant son métier consiste à <strong>communiquer</strong>. Des infos sur le monde, certes, mais communiquer tout de même.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je n'ai pas osé lui déclarer ma <strong>flamme</strong> lorsque je l'ai invitée à boire un verre avant les fêtes. Ses yeux brillaient comme deux <strong>étoiles</strong> ce soir-là. J'aurais peut-être dû me lancer avant qu'un Apollon ne vienne me couper l'herbe sous le pied. Les occasions de rencontrer quelqu'un ne manquent pas dans sa profession. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je vais écrire une <strong>charade</strong> ce soir avec ma vieille plume <strong>sergent-major</strong> et je la glisserai dans sa boîte à lettres demain matin en allant acheter le pain. Pourvu qu'elle ne trouve pas cela farfelu et démodé. Il me vient de ces idées parfois!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: small;">20 janvier</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'ai croisé un <strong>vagabond</strong> ce matin dans Kensington Gardens qui m'a proposé des <strong>partitions</strong> pour violon. Il m'a expliqué qu'il n'avait plus la force de jouer et que ce qui l'importait actuellement c'était de manger à sa faim. Il m'a aussi proposé un vieux <strong>jeu</strong> de tarot pour 50 livres. Cela m'a paru bien en-deçà de la valeur d'un exemplaire datant de 1883. Je lui ai dit que je reviendrai samedi prochain car je n'avais pas la somme sur moi. Je vais mettre cette semaine à profit pour me renseigner sur la valeur exacte d'un tel jeu. Quelle histoire que je ne trouve pas dans tout Londres un antiquaire spécialiste des cartes pour une <strong>estimation</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: small;">27 janvier</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lorsque je suis allé à Kensington Gardens ce matin j'ai trouvé Jamie endormi sur son banc. Une bouteille de scotch bon marché était couchée sur le sol. Elle était vide. Mon bonhomme avait dû réussir à vendre quelques papiers dans la semaine pour s'acheter de quoi s'hydrater le gosier. Je l'ai laissé dormir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pendant ce temps-là j'ai inspecté ses affaires. Il y avait éparpillé autour du banc une pipe et un paquet de tabac entamé aux 2/3, un bâton d'une trentaine de centimètres qu'il a vraisemblablement taillé en pointe pour fouiller les poubelles et la terre, une paire de chaussettes qui n'a plus de couleur, un blouson blanc qui devait être à la mode dans les années 60 et une grande houppelande en laine qui a dû un jour être grise. Parmi les objets étranges une <strong>sarbacane</strong> en bois, un chapeau haut de forme noir et une canne épée au pommeau en argent. Son étui à violon ainsi que les partitions et les cartes étaient sous le banc, dissimulés sous un morceau de tissu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il s'est réveillé deux heures après mon arrivée mais avec ce qu'il avait ingurgité il aurait très bien pu se réveiller qu'à l'<strong>équinoxe</strong> de printemps. Il a eu un peu de mal à se remémorer notre conversation de la semaine passée puis il m'a demandé si le prix me convenait toujours. Je lui ai donné l'enveloppe que j'avais apportée avec la somme que m'avait indiqué un antiquaire de Portobello Road, à savoir 130 livres. Une petite fortune pour Jamie qui pourra peut-être garder quelques partitions s'il souhaite se remettre au violon. </span></p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-size: small;">Ce texte a été rédigé dans le cadre de la 38ème édition du jeu "Des mots, une histoire" initié par Olivia du blog <a href="http://www.oliviabillington.com/">Désir d'Histoires</a>. Il n'est pas libre de droits. La photo non plus.</span></strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3194567" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/00/2395427210.jpg" alt="textes originaux,littérature,londres,écriture,romans,actu,actualité" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Kensington Gardens</span></p>
Alain
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Conter la peinture critiqué par Maryna
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-02-26:6430289
2023-02-26T10:07:00+01:00
2023-02-26T10:07:00+01:00
Mon amie Maryna Uzun m’a fait le plaisir de laisser son...
<p> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-6428162" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1310900354.jpg" alt=" art, recueil, maryna uzun, conter la peinture" width="452" height="641" /></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #993366;">Mon amie Maryna Uzun m’a fait le plaisir de laisser son sentiment sur Babelio après la lecture de mon recueil « Conter la peinture – Si les œuvres parlaient » :</span></em></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Qui ne s'est pas exclamé un jour, les yeux effarés, devant une oeuvre d'art ou une musique qui donne un vertige des oreilles : « Comment il a pu imaginer ça ? Comment il a pu composer une telle merveille ? »<br />C'est cette admiration démesurée de la peinture qui a poussé Alain Yvars à écrire ce livre pour semer son amour du beau.<br />Son écriture, à haute tension, sensuelle, est comme les créateurs, ces êtres exceptionnels, qu'elle met en scène, comme leurs confidences qui nous serrent le cœur. Ces fortes personnalités qui, en passant, nous bouleversent à jamais. La genèse d'un style, d'une nouvelle vision du monde, d'un tableau en particulier, sont au centre de ces douze nouvelles sur Modigliani,<strong> </strong>Henri de Toulouse-Lautrec, Winslow Homer, Vermeer, Monet, Renoir, Seurat et quelques autres.<br />Rien de docte dans les pensées d'Alain Yvars qui pourtant possède une science supérieure de la peinture, une grande érudition, littéraire et historique, et peint lui-même. Elles sont curieuses et surtout émouvantes.<br />Cette lecture a coïncidé avec ma visite ensoleillée de la rue des Beaux-Arts, pour approvisionner mon jeune artiste en papier spécial et en crayons de couleur Caran d'Ache ! le long étui, la boîte magique, quoi ! Vider sa bourse pour la création, quoi de plus libérateur !<br />Je lui ai cité cette phrase du bouquin qui reprend les mots de Claude Monet : « Regarde la nature et peins ce que tu vois, comme tu peux. » C'est l'unique conseil que l'immense impressionniste a donné à la jeune Blanche, sa belle-fille. »</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p><span style="color: #993366; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Merci Maryna</span></p><p> </p>
Houdaer
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”Nature morte avec dosettes”...
tag:houdaer.hautetfort.com,2023-02-24:6429774
2023-02-24T04:33:00+01:00
2023-02-24T04:33:00+01:00
... ou Pour bien finir le chapitre en cours .
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/1628584089.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6427530" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/1157225644.jpg" alt="28235139_10156221358068872_6417972910664812697_o.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">... ou <em>Pour bien finir le chapitre en cours</em>.</span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Alain
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Une coquette et Rimbaud
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-02-19:6429030
2023-02-19T09:56:44+01:00
2023-02-19T09:56:44+01:00
Jen Steen -La mangeuse d'huitres, 1658, Mauritshuis, La Haye...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6426207" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/1101494590.png" alt=" jan steen " width="661" height="913" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #3366ff;">Jen Steen -La mangeuse d'huitres, 1658, Mauritshuis, La Haye</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Une jeune femme nous regarde avec coquetterie, tout en préparant une huître. Les huîtres étaient connues pour être aphrodisiaques et cette jeune femme semble offrir davantage qu’un excellent mets.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Cette servante aurait très bien pu être celle dont parle Rimbaud dans « La Maline <span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Cambria',serif;">»</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><h1 style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'inherit',serif;">La Maline </span></h1><p> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.5pt; font-family: 'inherit',serif; color: #333333;">Dans la salle à manger brune, que parfumait<br />Une odeur de vernis et de fruits, à mon aise<br />Je ramassais un plat de je ne sais quel met<br />Belge, et je m’épatais dans mon immense chaise.</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.5pt; font-family: 'inherit',serif; color: #333333;">En mangeant, j’écoutais l’horloge, – heureux et coi.<br />La cuisine s’ouvrit avec une bouffée,<br />– Et la servante vint, je ne sais pas pourquoi,<br />Fichu moitié défait, malinement coiffée</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.5pt; font-family: 'inherit',serif; color: #333333;">Et, tout en promenant son petit doigt tremblant<br />Sur sa joue, un velours de pêche rose et blanc,<br />En faisant, de sa lèvre enfantine, une moue,</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.5pt; font-family: 'inherit',serif; color: #333333;">Elle arrangeait les plats, près de moi, pour m’aiser ;<br />– Puis, comme ça, – bien sûr, pour avoir un baiser, –<br />Tout bas : « Sens donc, j’ai pris ‘une’ froid sur la joue… »</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.5pt; font-family: 'inherit',serif; color: #333333;">Arthur Rimbaud, <em><span style="font-family: 'inherit',serif;">Poésies</span></em></span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"> </p>
Do
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A chaque fois plus triste
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2023-02-12:6427920
2023-02-12T19:00:00+01:00
2023-02-12T19:00:00+01:00
Marcella s’était rendue plusieurs fois à Venise dans l’espoir de trouver...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Marcella s’était rendue plusieurs fois à Venise dans l’espoir de trouver Tiberio. Entreprise insensée. S’il avait vraiment voulu qu’elle le retrouve il lui aurait envoyé des indices, aurait semé des petits cailloux ici et là, l’aurait mise sur la voie. Elle n’avait que le souvenir des maisons sur la photo que Gianni lui avait transmise. Elle essaya de se rappeler où elles pouvaient se situer dans le quartier que Tiberio avait évoqué un soir d’été. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La première fois que Marcella était retournée seule à Venise, elle n’avait pas su par où commencer. Elle avait donc décidé de s’imprégner de l’ambiance du quartier, de noter dans sa tête les boutiques qui y étaient installées. Elle avait scruté les visages des passants qu’elle croisait, avait ausculté chaque silhouette dans l’espoir de reconnaître un corps familier. Puis, elle avait trouvé l’endroit dont Tiberio avait parlé. Quatre immeubles le long du Rio dei Bareteri. Elle n’avait pas osé trop s’attarder devant, craignant le regard des habitants. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Elle ne voulait rien précipiter non plus car elle sentait au fond d’elle un peu de colère et que la colère est toujours mauvaise conseillère. Elle avait le sentiment que Tiberio l’avait abandonnée. Avait-elle dit ou fait quelque chose qui l’aurait poussé à disparaître? Cette question tournait en boucle dans sa tête. Il n’avait en tout cas rien laissé paraître. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La deuxième fois qu’elle s’était rendue à Venise, elle s’était attardée devant les quatre bâtiments. Elle avait regardé le nom sur les boîtes à lettres mais aucun nom ne correspondait à celui de Tiberio. Au n°6 il n’y avait même pas de noms, simplement le numéro des étages inscrit sur chaque boîte. Il n’y avait pas de sonnette non plus. Sur la boîte du rez-de-chaussée était également inscrit “Etage 0” en plus de l’acronyme “RDC”. Qui pouvait confondre le rez-de-chaussée avec le premier étage? En Angleterre cela aurait été possible, mais pas en Italie. Marcella trouva cela inapproprié. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le temps était maussade le jour où elle y était allée. Elle était un peu plus apaisée mais elle n’avait pas vraiment avancé. Le temps lui manquait pour chercher. Elle avait confié Flavio à ses grands-parents et avait promis qu’elle serait de retour rapidement. Elle avait dû se résoudre à renoncer. Il fallait rentrer. Sur le chemin du retour une vague de tristesse l’avait submergée. Elle avait pleuré. Être si près du but et ne pouvoir le toucher… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La troisième fois qu’elle s’y était rendue, la journée était splendide. Le ciel était d’une rare beauté et l’eau de la lagune avait des teintes bleu irisé. Elle n’avait pas rejoint le quartier tout de suite, préférant flâner un peu le long du Grand Canal. Puis, à nouveau, elle s’était dirigée vers les quatre immeubles repérés. Elle les avait contournés pour arriver cette fois-ci de l’autre côté. Mais pas de miracle, rien n’avait changé. Aucun indice supplémentaire. Aucune silhouette familière. Elle ne l’avait pas trouvé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Marcella était rentrée à Rome encore plus triste que la fois précédente et se demanda si elle ne devait pas faire une croix sur la cité des Doges, renoncer définitivement à y aller. Ou bien devait-elle simplement éviter ce quartier? Savoir que Tiberio pouvait s’y balader était douloureux rien que d’y penser. Savoir qu’il était vivant et qu’elle ne pouvait pas lui parler… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Se sentant diminué Tiberio avait-il voulu la protéger, la laisser vivre sa vie sans soucis? Ou bien ne supportait-il pas qu’elle le voit affaibli, les traits tirés par la maladie? Elle aurait aimé lui dire que la maladie et la mort font partie de la vie, qu’ils se seraient battus ensemble, qu’il y aurait eu des moments de répit. Ils se seraient tenu lieu de tout et auraient compté pour rien le reste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Une autre hypothèse avait cependant germé depuis peu dans son esprit. Marcella trouvait que Tiberio ressemblait beaucoup à un de ses oncles mort accidentellement pendant la guerre d’Algérie. Elle avait trouvé quelques photos de lui dans un vieil album chez ses parents. C’était en fait un demi-frère de son père. On lui en avait peu parlé. Il n’y avait que sa grand-mère qui l’évoquait avec des gens qu’elle connaissait. Lorsque le corps avait été rapatrié en France le cercueil était scellé. Et si cet oncle n’avait pas été tué? S’il avait changé d’identité? S’il avait eu des enfants? </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6424675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/01/2422986380.jpg" alt="textes originaux,écriture,littérature,actu,actualité,venise,italie" /></p>
Alain
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Vermeer à Amsterdam
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-02-12:6427825
2023-02-12T10:51:00+01:00
2023-02-12T10:51:00+01:00
Johannes vermeer – Vue de Delft, 1660, Mauritshuis, La Haye...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6424464" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/1110049935.jpg" alt="Vermeer, Amsterdam" width="660" height="551" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Johannes vermeer – Vue de Delft, 1660, Mauritshuis, La Haye</span></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: black; font-size: 14pt;"> La grande exposition Vermeer a ouvert ses portes cette semaine au Rijksmuseum à Amsterdam. Elle réunit les trois-quarts des œuvres connues du maître. On parle d’exposition du siècle…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: black; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Passionné d’art hollandais de cette période, je place Vermeer en premier dans ma hiérarchie personnelle de l’histoire de l’art. <span style="color: #1b1b1b; background: white;">J’ai eu la chance, </span>en 1996, d’assister à la précédente exposition<span style="color: #1b1b1b; background: white;"> du Sphinx de Delft</span> qui se tint <span style="color: #1b1b1b; background: white;">au musée du Mauritshuis à La Haye. Elle rassemblait la presque totalité des œuvres peu nombreuses de Johannes Vermeer et était qualifiée, elle aussi, d’exposition du siècle.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">Lors de ma visite, accompagné par Flo, de cette grande exposition de 1996, Vermeer m'a inspiré un court récit sur le superbe tableau de la « Vue de Delft ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #1b1b1b; background: white; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">« La clarté rase qui enveloppe la « Vue de Delft<em> »</em> est incroyablement lumineuse. Coincée entre l’immensité du ciel et l’eau sombre du canal, cette ville toute en longueur, comme une frise, aimantait le regard. Au premier plan du tableau, des petits personnages bavardaient sur la bande de sable rosée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">— Tu sens la respiration de la ville, dis-je à Flo ? Imprègne-toi de cette présence physique étonnante… Regarde bien les maisons, la muraille, les portes de la ville et le pont au centre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Elle m’écoute, attentionnée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">— La matière des murs en briques et des vieilles pierres déformées est exprimée par des empâtements rugueux de différentes tonalités dispersés un peu partout… Tu distingues l’ondulation des tuiles sur les toits rouges dans l’ombre, sur la gauche ? Du sable a été mélangé exprès à la peinture pour donner du relief... Remarque ces bateaux très sombres à droite. L’aspect granuleux de leurs coques s’oppose fortement à la transparence lisse de l’eau. Le peintre les a bombardées de petits points lumineux clairs et de rehauts bleutés. N’est-ce pas que cette ville respire ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Flo tentait de comprendre, soucieuse. Au bout d’un moment, elle se hasarda : « Tu as raison, elle vit… Cette lumière éparpillée un peu partout… C’est quoi le petit pan de mur jaune de Proust dont tu m’as parlé ? »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">On ne sait pas bien... C’est peut-être la fin du mur d’enceinte qui longe le canal, là, devant toi, à côté de la porte de Rotterdam sur la droite. À moins que ce ne soit tout simplement un de ces toits dorés, juste au-dessus, en pleine lumière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Quelques instants encore, je contemplai la Delft du 17<sup>e</sup> siècle qui n’existe plus aujourd’hui. Vermeer n’avait peint qu’un seul grand paysage comme celui-ci, mais c’était un coup de maître unique. Aucun paysage de ses contemporains n’approchait cette luminosité exceptionnelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">J’entraîne Flo dans les petites salles suivantes. Rien que des chefs-d’œuvre sur tous les murs. <span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Calibri',sans-serif;">»</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">La « Vue de Delft » appartient au Mauritshuis à La Haye. Elle est la toile la plus recherchée du musée avec « La jeune fille à la perle » qui se trouve face à elle dans la même pièce. On pourrait rester des heures en immersion en ce lieu devant ces deux toiles du grand Johannes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #7030a0; background: white;">Pour les amoureux de Vermeer, j’ai remarqué que le magnifique catalogue de cette première exposition « </span><strong><span style="color: #7030a0;">Johannes Vermeer »</span></strong><span style="color: #7030a0; background: white;"> consacrée uniquement à l'œuvre de</span><span style="color: #7030a0;"> mon peintre préféré<span style="background: white;">, accompagné d'une superbe iconographie en couleur, pouvait se trouver aujourd’hui d’occasion pour 4 €… Incroyable ! </span></span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></em><span style="font-family: Times;"> </span></p>
Elisabeth
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LA PERVENCHE (Alphonse de Lamartine :1790-1869)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-02-09:6427409
2023-02-09T18:30:00+01:00
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Pâle fleur, timide pervenche, Je sais la place où tu fleuris, Le gazon...
<p><span style="font-size: 12pt;">Pâle fleur, timide pervenche,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je sais la place où tu fleuris,</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le gazon où ton front se penche</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Pour humecter tes yeux flétris.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">C'est dans un sentier qui se cache</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Sous ses deux bords de noisetiers,</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Où pleut sur l'ombre qu'elle tache</span><br /><span style="font-size: 12pt;">La neige des fleurs d'églantiers.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">L'ombre t'y voile, l'herbe égoutte</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Les perles de nos nuits d'été,</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Le rayon les boit goutte à goutte</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Sur ton calice velouté.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Une source tout près palpite,</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Où s'abreuve le merle noir,</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Il y chante, et moi j'y médite</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Souvent de l'aube jusqu'au soir.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Ô fleur, que tu dirais de choses</span><br /><span style="font-size: 12pt;">À mon amour, si tu retiens</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Ce que je dis à lèvres closes</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Quand tes yeux me peignent les siens !</span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-6423838" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/1293714193.JPG" alt="poésie,poème,poète,écriture,vers,19ème siècle,lamartine" /></span></p><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-02-06:6426770
2023-02-06T01:44:00+01:00
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Écrire revient pour moi à penser la nuit aux ciels de la journée et le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6422878" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/170671787.JPG" alt="carnet,note,journal,blog littéraire de christian cottet-emard,écriture,littérature,nostalgie,rêve,christian cottet-emard,saudade,ciel,jour,nuit,chat,processus" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Écrire revient pour moi à penser la nuit aux ciels de la journée et le jour aux ciels de la nuit. C’est une activité qui relève de la nostalgie de certains rêves éveillés bien que je ne sois pas moi-même quelqu’un de systématiquement nostalgique ou obsédé par les rêves, un état d’esprit qui s’apparente un peu à la <em>saudade</em> sans que je sois pour autant sûr que ce mot portugais impossible à traduire en français définisse au mieux cet étrange processus. </span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6422879" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/1315974366.JPG" alt="carnet,note,journal,blog littéraire de christian cottet-emard,écriture,littérature,nostalgie,rêve,christian cottet-emard,saudade,ciel,jour,nuit,chat,processus" /></span></em></p><p style="text-align: left;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">Vu de ma fenêtre, ces dernières semaines.</span></em></p><p style="text-align: left;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
MCSJuan
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Entretien. Parole de poète, Éric Dubois
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-01-31:6425665
2023-01-31T01:22:00+01:00
2023-01-31T01:22:00+01:00
L’écriture de poésie est ce qui émerge de l’itinéraire d’un auteur et...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6422653" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/272642726.jpg" alt="éric dubois,poésie,poètes,écriture,implication,témoignage,éditions,unicité,françois mocaër,entretien" /><span style="font-size: 8pt;">L’écriture de poésie est ce qui émerge de l’itinéraire d’un auteur et devient trace de son cheminement intérieur, le produit d’une maturation. Ce qu’il fait de ses épreuves et de ses joies, dans un travail sur le langage. Bien sûr cela commence par des lectures, des affinités et des admirations. Mais cela peut se prolonger aussi en partage de plus que sa propre écriture, quand celui qui écrit est aussi attentif aux autres et au monde.</span></span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-6422655" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/1600505415.jpg" alt="éric dubois,poésie,poètes,écriture,implication,témoignage,éditions,unicité,françois mocaër,entretien" /><span style="font-size: 8pt;">Questions-réponses…</span></span></p><p><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">.1. Quand as-tu commencé à écrire de la poésie ? Et quand as-tu pris conscience que tu voudrais être réellement écrivain ? </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>J’ai commencé à écrire au collège vers 14/15 ans. De la poésie mais aussi des récits et des tentatives de romans. Je pense que c’est il y a une vingtaine d’années, après mon internement en HP, que j’ai pris conscience de ma vocation d’écrivain, ayant la certitude que je n’arriverais jamais à imposer une quelconque ambition dans le monde de l’entreprise, n’ayant pour bagage qu’une première partie de bac validée (et ayant raté à l’oral la seconde, deux fois ). </em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.2. Quels sont les auteurs qui sont tes références majeures ? En quoi t’ont-ils nourri et peut-être changé, ou au contraire confirmé dans tes options ? <em>Ce sont les Surréalistes qui m’ont poussé à écrire, à éprouver la liberté d’écrire. Breton, Artaud, Aragon, Éluard, pour ces deux derniers avant qu’ils n’écrivent une poésie engagée, mais aussi Char et Bonnefoy, qui ne sont pas surréalistes mais qui les ont fréquentés. Il y a aussi Guillevic et du Bouchet, comme aussi Emaz et Bernard Noël. Sans compter les écrivains de la Beat Generation et les écrivains américains comme Henry Miller, John Fante ou Charles Bukowski. J’aime aussi, pour les femmes, Duras, Sagan et Despentes. </em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.3. Comment s’est faite la rencontre avec ton premier éditeur ? Hasard ? Contact provoqué par quelqu’un ? Envoi d’un manuscrit comme on lance une bouteille à la mer ? Qu’as-tu à dire de ton expérience avec l’édition, pour tes livres ? <em>J’ai commencé par l’édition en ligne avec les éditions Le Manuscrit/ Manuscrit.com, mais ce fut un échec critique et commercial. Ce fut avec la revue Encres Vives, dirigée par Michel Cosem, qui publie des plaquettes format A4, et l’association Hélices, créée et dirigée par Emmanuel Berland, que j’ai vraiment eu la sensation de publier quelque chose de sérieux, avec des auteurs/éditeurs qui savent sélectionner les textes en fonction de la qualité de la forme et du fond. Cela a été pareil avec publie.net, créé par l’écrivain François Bon, et avec les éditions Unicité de François Mocaër, lui-même aussi auteur. Je crois à la vertu des auteurs/éditeurs. </em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.4. Tu as créé une revue en ligne, Le Capital des mots (arrêté maintenant, plus d’ajouts, mais toujours en ligne) et tu continues depuis avec Poésie-Mag, blog qui ouvre ses pages à celles d’auteurs divers. Qu’est-ce qui t’a donné le désir de publier les autres de cette manière ? Quel est ton objectif dans les deux cas ? <em>Je pense qu’en étant auteur, il faut aussi être « passeur », comme l’a été mon ami feu Charles Dobzynski , poète et critique, directeur de la revue Europe et du prix Apollinaire, et Christophe Marchand-Kiss lui-aussi disparu, poète et directeur de collection « L’œil du poète » chez Textuel. Comme aussi maintenant Pierre Kobel, poète et blogueur, « La pierre et le sel », et concepteur d’anthologies chez Bruno Doucey. Mais aussi François Bon, écrivain et donc passeur par son site tierslivre.net et sa chaîne Youtube. Tous ont voulu et veulent promouvoir l’écriture contemporaine, exigeante et en dehors des canons commerciaux</em>. <em>C’est ce que j’essaie de faire avec mes blogs et mes revues.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.5. Peux-tu présenter l’association que tu as créée, pour promouvoir la poésie, provoquer rencontres et événements divers ? <em>L’association Le Capital des Mots prolonge en quelque sorte ma revue/blog éponyme, qui n’est plus active depuis septembre 2020. Elle organise des lectures publiques avec des intermèdes musicaux et des chansons, avec ses cotisants et des invités surprise et elle publie aussi des recueils de poèmes de ses membres. </em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.6. Développant encore ta démarche, pour être partie prenante dans la vie éditoriale, tu as créé récemment une édition. Quel est son axe ? Les critères de choix des auteurs ? Et comment réussir à faire vivre un tel projet, matériellement, financièrement, quand la situation des éditions est si difficile souvent ? <em>L’association Le Capital des Mots touche depuis 2017 des subventions locales, et peut donc publier des livres qui sont auto-distribués par le site lecapitaldesmots.fr et les récitals de poésie qu’elle organise. Nous faisons faire des tirages de 200 exemplaires pour chaque livre, par un imprimeur du sud-ouest, nous faisons les choses correctement, nous avons acheté des ISBN et nous faisons le dépôt légal à la BNF ainsi qu’un contrat à compte d’éditeur, avec, pour l’auteur, la possibilité d’avoir 30 exemplaires gratuits qu’il peut revendre pour avoir ses droits. Mais c’est difficile actuellement de bien vendre des livres de poésie, surtout depuis ces dernières années avec la crise du Covid et le prix du papier qui augmente.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.7. Revenons à ton œuvre personnelle. Tu as beaucoup publié. Quels sont, parmi tes livres, ceux qui ont pour toi le plus d’importance ? As-tu l’impression d’avoir trouvé tes lecteurs, et d’être compris vraiment ? <em>Je dirais « Mais qui lira le dernier poème ? », publié autrefois chez publie.net, et mes ouvrages de poésie chez Unicité. Je dirais que comptent pour moi mes derniers livres de la décennie 2010 et début 2020. J’ai des lecteurs, d’abord ceux de mes livres et des revues où je suis publié, mais aussi ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux et les blogs. </em><em>Suis-je compris ? Je ne sais pas. Je sais que je ne suscite pas l’indifférence, j’ai des fans et des détracteurs.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 8pt;"><img id="media-6422656" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/00/1543148801.jpg" alt="éric dubois,poésie,poètes,écriture,implication,témoignage,éditions,unicité,françois mocaër,entretien" />.8. En dehors de la poésie, tu as abordé le récit (<em>L’homme qui entendait des voix</em>), témoignage important qui correspond à une nécessité intérieure – dire et se dire, casser des tabous – mais livre qui est certainement précieux pour beaucoup d’autres. Qu’est-ce que cette publication a changé dans ta vie ? <em>« L’homme qui entendait des voix » (éditions Unicité, 2019) est un témoignage et peut-être faut-il commencer par ce livre pour aborder mon « œuvre ». C’est le livre que je vends le plus, sujet oblige, la schizophrénie. Je pense que c’est grâce à lui que mon public m’a vraiment découvert. </em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.9. Mais, sortant du témoignage tu t’es mis à écrire des romans. Peux-tu rappeler lesquels, leur thématique, ce qui pouvait passer par eux et pas par les poèmes ? Que signifie-pour toi ce passage de la poésie au roman ? Et en quoi cela peut-il gêner ou enrichir ta pratique de poète ? <em>Mon premier roman « Lunatic « (éditions Le Lys Bleu, 2021 ) a été écrit quand j’avais 27/28 ans , c’est donc un roman de jeunesse, mais il a été remanié en 2012. C’est un livre d’amour, une romance trash, sur ma génération, celle née dans les années 60/70, la génération X, post-soixante-huitarde, avec ses addictions alcool et drogues. Mes nouvelles, « Paris est une histoire d’amour » et « Le complexe de l’écrivain », qui ont été publiées dans un seul volume aux éditions Unicité à la fin de l’année 2022, sont des textes sur la maladie mentale mais aussi sur Paris et la vocation d’écrivain à travers des histoires d’amour atypiques.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.10. Que penses-tu de la presse littéraire (suppléments des quotidiens, revues de poésie, magazines) ? C'est important, pour toi, de publier dans des revues ? Y a-t-il des émissions (radio ou télévision) que tu voudrais signaler ? Toi-même, es-tu intervenu dans l’une ou l’autre ? De quelle manière ? <em>Les revues papier et internet m’ont fait indéniablement connaître, comme des émissions de télévision. Ainsi, sur France 2 , le reportage de Télématin, « Vivre avec la schizophrénie » en mars 2021, mais aussi l’interview que j’ai accordée, « 1 jour avec 1 schizo », à la journaliste Marie-Léty Burny de BDMT.TV, une chaîne télé web en ligne sur la santé mentale en mars 2022, ou bien plus avant, à la radio, l’interview accordée à Carole Clémence sur Vivre.fm en avril 2019 pour l’émission « Bien dans sa tête » . N’oublions pas qu’entre 2010 et 2018 j’ai interviewé des auteurs avec Jean-Claude Caillette dans l’émission « Le lire et le dire » sur Fréquence Paris Plurielle. Cela fait plus de vingt ans que j’interviens dans des radios libres. Enfin n’oublions pas mon interview avec Carole Carcillo Mesrobian dans le premier volet de son émission « L’ire du dire », « Entre les mots, les murs, écrire avec la schizophrénie » en septembre 2021, sur Fréquence Paris Plurielle, et celle avec Christian Saint Paul de Radio Occitanie dans son émission « Les poètes » au printemps 2022. </em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.11. Qu’aurais-tu à dire au sujet des événements littéraires qui rythment l’année (Marché de la Poésie, Salons divers – comme celui de L’Autre livre ou celui de la revue, rencontre de Sète, etc.) ? <em>Je trouve cela bien. Et ces événements m’ont fait connaître et continuent à le faire. Je trouve cela excellent pour la poésie.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.12. Enfin comment verrais-tu une évolution culturelle et sociale qui aide la diffusion de la poésie, mais développe aussi l’exigence, contre la médiocrité ? <em>Je pense que le Net et les récitals de poésie sont les meilleurs moyens de faire connaître le genre.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.13. Poètes et implications diverses. On voit des poètes réagir à des tragédies, comme la guerre en Ukraine ou le soutien porté aux poètes subissant la répression dans des pays totalitaires, en publiant des poèmes pour marquer leur solidarité (Ukraine), en signant des appels, en écrivant des lettres (comme pour Ahsraf Fayad, quand il était prisonnier en Arabie saoudite), et certains autres être indifférents à tout ce qui n’est pas leur autopromotion infiniment répétée… Que penses-tu de cela ? <em>J’ai participé à de nombreuses anthologies thématiques engagées, comme par exemple « Passagers d’exil » aux éditions Bruno Doucey, sur les migrants. Je pense que le poète doit coller à son époque et fuir toute tour d’ivoire. L’histoire de la poésie mondiale le montre depuis Homère.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">LIENS</span>…</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Note Trames nomades sur deux de ses recueils, 28-05-2019</span>… <a href="http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2019/05/28/chaque-pas-est-une-sequence-sur-deux-livres-d-eric-dubois-6154366.html">http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2019/05/28/chaque-pas-est-une-sequence-sur-deux-livres-d-eric-dubois-6154366.html</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Note Trames sur son livre témoignage, 17-07-2019</span>… <a href="http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2019/07/17/l-homme-qui-entendait-des-voix-et-qui-est-lui-une-voix-qui-6164968.html">http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2019/07/17/l-homme-qui-entendait-des-voix-et-qui-est-lui-une-voix-qui-6164968.html</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le livre Langage(s), page de l’édition Unicité (avec présentation de l’auteur)</span>…<a href="https://www.editions-unicite.fr/auteurs/DUBOIS-Eric/langage-s/index.php">https://www.editions-unicite.fr/auteurs/DUBOIS-Eric/langage-s/index.php</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">É. Dubois, Maison des Écrivains</span>… <a href="http://www.m-e-l.fr/eric-dubois,ec,1140">http://www.m-e-l.fr/eric-dubois,ec,1140</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Page sur Printemps des Poètes</span>… <a href="https://www.printempsdespoetes.com/Eric-Dubois">https://www.printempsdespoetes.com/Eric-Dubois</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Capital des mots</span>… <a href="http://lecapitaldesmots.fr">http://lecapitaldesmots.fr</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">PoésieMag</span>… <a href="http://poesiemag.fr">http://poesiemag.fr</a></span></p>
Elisabeth
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DE LA MUSIQUE VITE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-01-28:6425240
2023-01-28T17:39:00+01:00
2023-01-28T17:39:00+01:00
De la musique Vite De beaux sourires Vite...
<p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">De la musique</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Vite</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">De beaux sourires</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Vite</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Pour oublier le pire</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Musique épidermique</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Musique pacifique</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Musique d'Amérique</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Musique bucolique</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Musique pathétique</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Progressive</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Primitive</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Invisible</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Accessible</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Qui enjolive</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Qui lessive</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Qui enroue</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Qui secoue</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Qui éveille</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Qui conseille</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Martelée</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Endiablée.</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><img id="media-6420588" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/3012029958.jpg" alt="poésie,poème,poète,écriture,auteur,texte libre,musique" /></span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><img id="media-6420586" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/02/1821652237.JPG" alt="poésie,poème,poète,écriture,auteur,texte libre,musique" /></span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><img id="media-6420585" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/510756470.JPG" alt="poésie,poème,poète,écriture,auteur,texte libre,musique" /></span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><img id="media-6420583" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/2101681986.JPG" alt="poésie,poème,poète,écriture,auteur,texte libre,musique" /></span></em></span></p><p> </p>
Do
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Avec une pointe de défi
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2023-01-28:6425130
2023-01-28T09:00:00+01:00
2023-01-28T09:00:00+01:00
Marcella était rentrée à Rome depuis un mois mais son esprit était encore à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Marcella était rentrée à Rome depuis un mois mais son esprit était encore à Venise. La silhouette de Tiberio dansait devant ses yeux sans cesse. Elle n’arrivait pas à s’ôter cette vision de la tête. Elle y pensait, quoi qu’elle fasse: en réunion au consulat, dans les transports en commun, lorsqu’elle préparait le dîner… Rien ne pouvait l’empêcher d’y penser. Elle cherchait des explications, essayait de recouper les informations, son esprit tourbillonnant à toute vitesse. Elle savait qu’elle n’avait pas rêvé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Bien sûr elle savait aussi qu’elle ne pouvait en parler à personne. Si elle avait dit qu’elle avait cru voir Tiberio on l’aurait prise pour une folle et - outre lui rire au nez - on lui aurait conseillé de consulter à l’HP. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Puis, à force de ressasser toutes les infos collectées, sa mémoire ramena à la surface des impressions et des sensations qu’elle avait emmagasinées. Elle explora toutes les pistes qui venaient. Rien ne devait lui échapper. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Tiberio lui avait raconté un jour qu’avec ses meilleurs amis, qui faisaient eux aussi partie du Club des 24, ils avaient chacun fait un voeu qu’ils avaient glissé dans une enveloppe. Qu’est-ce que Tiberio avait bien pu écrire? Est-ce que l’enveloppe avait été ouverte alors qu’il était malade? Elle ne connaissait que quelques uns des membres du club et rien n’avait filtré. Parmi eux Pietro mais qui était lui aussi décédé. Elle ne pourrait donc pas l’interroger. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Puis, quelque temps après la mort de Tiberio, elle se rappela avoir reçu un e-mail de Gianni, l’un de ses meilleurs amis. E-mail contenant une photo de maisons et une adresse tronquée, la ville n’étant pas mentionnée. Elle avait trouvé ce courrier électronique étrange, voire farfelu. Elle l’avait jeté. Maintenant qu’elle y pensait, les maisons ressemblaient beaucoup aux maisons vénitiennes, des maisons devant lesquelles elle était déjà passée. Il n’y avait aucun message explicatif dans le courrier: juste une photo et une adresse tronquée. Elle se rappela que Tiberio avait évoqué cet endroit un soir d’été six ou sept ans avant son décès. Ils étaient en train de prendre un rafraîchissement avec des amis et, les yeux brillants, il avait dit qu’il aimerait bien y finir sa vie en regardant Marcella avec une pointe de défi. Elle pensa contacter Gianni mais ne savait pas si c’était une bonne idée. Si longtemps après… Et pouvait-elle lui faire confiance? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Marcella tergiversait. Elle ne savait pas quoi faire. Le dernier samedi de janvier, alors qu’elle prenait son premier café de la journée, elle pensa que la meilleure idée était peut-être de retourner à Venise et d’aller frapper aux portes de ces maisons. Elle devait savoir. Restait à trouver le meilleur moment pour s’y rendre. Flavio ne devait se douter de rien. Il faudrait faire l’aller-retour rapidement. Elle s’arrangerait pour que le petit dorme chez un copain ou chez ses grands-parents.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6420465" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/02/2693547555.jpg" alt="textes originaux,écriture,littérature" /></p>
Alain
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Chardin avec une visière
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-01-27:6424979
2023-01-27T08:56:00+01:00
2023-01-27T08:56:00+01:00
Jean Siméon Chardin : Autoportrait avec une visière, 1775, The...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6420169" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/331874036.jpeg" alt="peinture, écriture, chardin" width="587" height="703" /></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond, serif; color: #3366ff;">Jean Siméon Chardin : Autoportrait avec une visière, 1775, The Art Institute of Chicago</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">« La qualité des œuvres de Chardin impressionnait François. Il se mit à étudier, analyser la technique du peintre. Lentement le doute s’insinua dans son cerveau. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le grand Chardin qui, toute sa vie, avait peint des scènes de genre et des natures mortes à l’huile, s’était mis au pastel tardivement sur les conseils de son ami l’immense pastelliste Maurice Quentin de la Tour. François observa que les traits colorés, proches les uns des autres, formaient une sorte de mosaïque. Avant Seurat et Signac au 19<sup>e</sup>, Chardin utilisait déjà le principe du mélange optique des teintes. La touche hachurée, posée par superposition de couches successives, accrochait la lumière et donnait vie au personnage. Parfois, le pastel était écrasé directement sur le papier par longues traînées de couleurs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Audrey ne reconnaissait plus son mari. Il ne peignait plus. Elle le voyait observer la gravure, l’air triste. Il paraissait hypnotisé par l’autoportrait qui lui souriait constamment, goguenard, avec son nez pointu et ses bésicles en acier. Cet abat-jour enfoncé sur le front, un foulard méticuleusement noué autour du cou, lui donnait une apparence de vieux bourgeois prêt pour la nuit. »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; color: #993366; background: white; font-size: 14pt;">Extrait du recueil « Deux petits tableaux – Si les œuvres parlaient », publié chez BOD au profit des enfants malades de l’association <a style="color: #993366;" href="https://www.reves.fr/">RÊVES</a></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> </span></p>
Do
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Son coeur manqua quelques battements
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2023-01-10:6420387
2023-01-10T06:00:00+01:00
2023-01-10T06:00:00+01:00
Marcella et Flavio venaient tous les ans à Venise depuis la disparition de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Marcella et Flavio venaient tous les ans à Venise depuis la disparition de Tiberio. Ils s’y rendaient hors saison. C’était leur moment à eux, loin de l’agitation de Rome. Flavio était maintenant un bel adolescent, plein de vie, qui fréquentait le lycée Ennio Quirino Visconti, à une distance raisonnable du consulat de France où travaillait Marcella. C’était un garçon facile, joyeux, toujours prêt à rendre service. Il n’avait pas fait de crise d’adolescence comme elle le craignait. C’était le portrait de son père, les mêmes yeux verts. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Cela faisait maintenant dix ans que Tiberio était parti mais Marcella n’avait pas refait sa vie. Après sa mort elle avait été un temps courtisée par Francesco Berghetti. Ils avaient passé ensemble de bons moments, quelques vacances, et ça s’était arrêté là. Elle le considérait comme un ami et Tiberio n’était pas facile à remplacer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Flavio lui avait demandé s’ils pouvaient aller au Musée National d’Archéologie. Elle n’était pas passionnée d’Histoire mais pour faire plaisir au petit elle avait dit oui. Alors qu’ils passaient sous la galerie pour se rendre au musée son coeur manqua quelques battements à hauteur du Caffè Florian. Le temps s’était suspendu un instant. Quelques secondes pendant lesquelles elle avait cru voir Tiberio derrière la vitre. Flavio marchait d’un pas pressé vers le musée. Pas question de s’arrêter, de faire demi-tour. Et quelle explication donner au gamin pour rebrousser chemin… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Son coeur lui disait que c’était lui, que ça ne pouvait être que lui. Ce profil qu’elle connaissait si bien. Ce nez, ces arcades sourcilières, cette petite moue… Peut-être des joues un peu plus pleines qu’avant… Elle était passée trop vite pour apercevoir ces petits naevus qui le caractérisaient tant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">En passant de salle en salle son malaise se fit de plus en plus grand. Elle essayait de se raisonner, de se dire que c’était impossible. Les médecins avaient bien dit que l’issue serait fatale. Elle le revit sur son lit d’hôpital, sans vie. Les images de l’enterrement défilèrent dans sa tête… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Elle se rappela ne pas avoir assisté à la mise en bière. C’avait été au-dessus de ses forces. Mais les parents de Tiberio y étaient, sa soeur également. Ils n’avaient quand même pas menti tous les trois… S’ils s’étaient rendus compte qu’il y avait une erreur, ils l’auraient sûrement signalée. Sûrement… Et s’il n’y avait pas eu de mise en bière? Que le cercueil avait été scellé avant leur arrivée? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Elle savait que Tiberio avait été adopté. Aurait-il eu un jumeau duquel il aurait été séparé? Et pourquoi il ne lui en aurait pas parlé? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Marcella était de plus en plus agitée. Elle n’avait qu’une envie: sortir du musée. Flavio se rendit compte qu’elle était soucieuse. Il lui demanda si elle voulait s’en aller. Elle ne se fit pas prier. Elle espérait que l’air la dégriserait et lui rendrait les idées plus claires. L’air lui fit du bien quelques instants mais d’autres questions vinrent la titiller. Elle avait envie de pleurer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Elle ne ferma pas l’oeil de la nuit. Chaque minute qui passait avait la longueur d’une heure. Sur le matin, alors que le jour pointait derrière le rideau, une dernière question l’assaillit. Et si Tiberio avait voulu disparaître volontairement ? Elle étouffa un cri. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Si tel était le cas, pourquoi? Pour quels desseins? Ils s’étaient toujours très bien entendus tous les deux. Elle n’avait jamais rien remarqué chez lui qui laissât penser qu’il était malheureux avec elle. Aurait-il eu une vie cachée? Une autre femme? D’autres enfants? Aspirait-il à autre chose? A d’autres expériences? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Ou bien la raison d’Etat… Elle n’osait pas imaginer qu’il s’était rapproché d’elle par intérêt et que son pays avait ensuite décidé de l’exfiltrer pour l’envoyer sur une autre mission. Etait-il un espion? Elle repensait à la silhouette derrière la vitre du Caffè Florian et se dit qu'elle avait peut-être vu ce qu’on avait voulu qu’elle voie… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Dans tous les cas si Tiberio s’était montré délibérément elle savait qu’il la retrouverait, ici ou ailleurs. Ca ne pouvait pas être autrement.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6415476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/00/1475091615.jpg" alt="écriture,littérature,textes originaux,challenge littéraire,jeu d'écriture,actu,actualité" /></p>
Alain
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Les Grâces de Rubens
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-01-03:6419707
2023-01-03T08:53:00+01:00
2023-01-03T08:53:00+01:00
EXCELLENTE ANNÉE 2023 ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14pt; color: #ff6600;"><span style="color: #ff6600;">EXCELLENTE ANNÉE 2023</span><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1003969143.jpg" alt="Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="518" height="795" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em>« Rubens ne se châtie pas et il fait bien. En se permettant tout, il vous porte au-delà de la limite qu’atteignent à peine les plus grands peintres ; il vous domine, il vous écrase sous tant de liberté et de hardiesse. » - Eugène Delacroix, 1860</em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Lorsqu’une scientifique émérite mène en parallèle une carrière de peintre, de sculpteur sur pierre et de copiste au Louvre, cela donne ce livre d’enquête de Sigrid Avrillier consacré au thème des trois Grâces, dont l’origine remonte à la mythologie grecque, et à sa représentation picturale par le maître flamand Pierre Paul Rubens. L’image est indispensable lorsque l’on parle de peinture. L’iconographie des Éditions Macenta est à la hauteur du texte.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Rubens, certainement le peintre le plus important de la peinture flamande au 17<sup>e</sup> siècle, était un peintre érudit, parfois ambassadeur, très recherché par les cours européennes. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><img id="media-6413025" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/2896101651.jpg" alt=" Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="351" height="463" /> J’ai souvent admiré ses toiles croisées au Louvre :<span style="background: white;"> une fête de la couleur et des corps dénudés à la chair joyeuse. Eugène Delacroix qui adorait copier les néréides, plantureuses jeunes femmes</span> <span style="background: white;">d'une sensualité débordante, s’en était inspiré</span> en 1822<span style="background: white;"> pour </span>peindre les corps des figures nues au pied de la barque de son « Dante et Virgile aux enfers ».</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">P</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ierre Paul Rubens – Le Débarquement de Marie de Médicis à Marseille, 1623, Louvre, Paris</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Dans diverses visites d’expositions, les Grâces m’apparaissaient parfois : Raphaël au château de Chantilly, Lucas Cranach au Louvre, ou « Le Printemps » de Botticelli.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413034" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/1852458276.jpg" alt="Cranach, trois grâces" width="347" height="452" /></p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: white; text-align: justify;"><span style="color: #0070c0; font-family: Garamond, serif;">Lucas Cranach - Les trois Grâces, 1531, Louvre, Paris </span></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; background-color: white; text-align: justify;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; background-color: white; text-align: justify;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; background-color: white; text-align: justify;"> L’auteure nous invite à découvrir une des toiles « L’Instruction de la reine » qui fait partie des 24 </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; text-align: justify; background: white;">immenses tableaux commandés en 1622 à Rubens par la reine Marie de Médicis,</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; background-color: white; text-align: justify;"> illustrant sa vie comme seconde épouse du roi Henri IV et mère de Louis XIII. Ce cycle des tableaux a été peint par l’artiste de 1622 à 1625 pour être accroché au palais du Luxembourg édifié par la reine. Depuis 1816, la galerie Médicis, dans l’aile Richelieu du Louvre, sous un bel éclairage zénithal, s’enorgueillit aujourd’hui de les posséder. Je conseille fortement la visite de ce lieu magnifique.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413040" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3365556870.jpg" alt="Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="538" height="715" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">P</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ierre Paul Rubens – L’instruction de la reine, 1623, Louvre, Paris</span></p><p style="background: white;" align="center"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Le mythe des trois Grâces apparait dès le 7<sup>e</sup> siècle av. J.-C., dans le culte des « Charites » chez les Grecs. Filles de Zeus, elles sont les divinités de la prospérité et de la croissance, donnant aux mortels comme aux dieux, joie, paix, beauté, fécondité. À partir du 4<sup>e</sup> siècle, elles échangent leurs vêtements pour des voiles puis se dénudent complètement. Très populaire chez les Grecs et Romains, on va les retrouver partout dans des peintures, fresques, mosaïques, monnaies ou décors d’églises. Oubliées au Moyen Âge, elles réapparaissent vers la fin du 15<sup>e</sup> siècle.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413033" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/461004909.jpeg" alt="Charites" width="534" height="466" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0070c0; font-family: Garamond, serif;">Marbre pentélique peint - Relief des Charites, 6e siècle av. J.C., Athènes, musée de l'Acropole</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0070c0; font-family: Garamond, serif;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> L’analyse de l’auteure est lumineuse sur la présence et la place des Grâces dans le tableau.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413044" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3365556870.2.jpg" alt="Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="446" height="632" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">P</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ierre Paul Rubens – L’instruction de la reine, détail des trois Grâces, 1623, Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Rubens voulait représenter les Grâces dans une attitude originale, deux de face et une de trois quarts, à la manière « baroque » en s’affranchissant de la morale chrétienne. Toutefois, il devait satisfaire la reine très catholique. Il fallait également faire l’apologie de celle-ci et redorer sa réputation. La place occupée par la beauté et la grandeur des Grâces dans le tableau ne pouvait que plaire à la reine en soulignant son avenir prometteur : devenir la reine du Royaume de France et assurer la lignée des bourbons en donnant un fils au roi. Louis XIII naissait seulement neuf mois après sa rencontre avec Henri IV. Le contrat était rempli.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Après ce cycle pour Marie de Médicis, présentant des femmes très classiques, sages, « grecques », le maître allait continuer à peindre des Grâces pour d’autres commanditaires. Son mariage en 1630, il a 53 ans, avec la très jeune Hélène Fourment lui permit de retrouver les grâces nues aux formes très rondes qu’il affectionnait. Le tableau actuellement au Prado « Les trois Grâces nues » montre sa femme Hélène représentée trois fois. Le Rubens voluptueux est de retour : les Grâces se frôlent, se caressent, laissent dans les chairs l’empreinte de leurs doigts.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413048" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/1181802821.jpeg" alt="Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="452" height="552" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">P</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ierre Paul Rubens – Les trois Grâces nues, 1638, musée du Prado, Madrid</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Je termine sur la très belle description du travail de copiste effectué durant trois mois dans la galerie Médicis par Sigrid Avrillier sur une toile de format 1,46 x 1,14 m : une belle dextérité dans le rendu des carnations et glacis, avec le fameux « sfumato » cher à Léonard de Vinci dans les contours. La mise en page devait être très respectueuse de l’esprit du cycle et de sa poésie. « J’ai osé, moi aussi, une « interprétation », comme Rubens », dit la copiste.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Ce livre, technique, érudit, demandant un gros travail de recherche, est très riche. J’ai découvert un pan de la mythologie grecque que je connaissais peu et la peinture de Rubens que j’admirais depuis longtemps et qui m’est devenue familière.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p>
Alain
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Marguerite Gachet au piano
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2022-12-16:6417304
2022-12-16T10:52:56+01:00
2022-12-16T10:52:56+01:00
Vincent Van Gogh – Marguerite Gachet au piano, 1890,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6409748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/612439580.jpg" alt=" marguerite Gachet, Van Gogh, " width="578" height="1171" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: Garamond, serif; color: #3366ff;">Vincent Van Gogh – Marguerite Gachet au piano, 1890, Kunstmuseum, Bâle, Suisse</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Georgia',serif;"> <span style="font-size: 14pt;">Furtivement, la jeune fille se tourna vers moi. Ses yeux azur pétillèrent un instant. Elle m’offrit à nouveau son profil. </span></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif;"> Je changeai de brosse pour accentuer la pâleur du visage. Les mains furent allongées. Esquissées à peine, elles paraissaient plus légères sur le clavier. La qualité des mains dans mes portraits était essentielle. « Elles sont aussi importantes que l’ovale du visage ou l’expression d’un regard, elles causent, disais-je souvent à Théo ». </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif;"> Mon travail avançait. Je peignais avec l’entrain d’un Marseillais mangeant de la bouillabaisse. Goulûment… </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif;"> Le pinceau imbibé de laque géranium borda le haut du vêtement, puis rosit ensuite les plis de la robe dans le frais de la couleur blanche. J’en profitai pour accentuer le rouge de la ceinture avec cette laque déposée pure. </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif;"> Chaque détail était important. Je ne cessais de tourner autour de Marguerite. « Arrêtez Vincent, cria-t-elle en riant, vous me donnez mal au cœur ! » </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif;"> Le tableau me satisfaisait. Les contrastes étaient puissants, les couleurs s’équilibraient. Des teintes séparées posées librement sur la robe lui donnaient de la souplesse. </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif;"> Quelques touches finales achevèrent mon travail. </span></p><p> </p><p> </p><p><span style="background-color: #ffffff; color: #993366;"><em><span style="font-size: 10.5pt; font-family: 'Helvetica Neue'; background: #ffffff;">Extrait du roman « Que les blés sont beaux – L’ultime voyage de Vincent Van Gogh », publié sur Bookelis</span></em></span></p><p> </p><p> </p>
Alain
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Des Impressionnistes aux Nabis
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2022-12-07:6415187
2022-12-07T09:56:00+01:00
2022-12-07T09:56:00+01:00
« Pour moi, un tableau doit être une chose aimable,...
<p> </p><p><img id="media-6406670" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/834825409.jpg" alt="Peinture, écriture, impressionnisme, néo-impressionnisme, éditions Macenta, Patrick Godfard" width="585" height="865" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">« Pour moi, un tableau doit être une chose aimable, joyeuse et jolie, oui : jolie. » - Auguste Renoir</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le mot « jolie » dans la citation de Renoir correspond parfaitement au livre de Patrick Godfard publié dans une édition d’art richement illustrée. L’auteur nous présente une dizaine de récits sur quelques-uns des peintres les plus représentatifs de la peinture impressionniste et néo-impressionniste qui révolutionna la peinture académique ambiante à la fin du 19<sup>e</sup> siècle : Manet, Degas, Cézanne, Monet, Renoir, le Douanier Rousseau, Gauguin, Caillebotte, Van Gogh, Sérusier. Ces courts récits, basés sur des faits véridiques de vie et de travail du peintre, sont étayés de tableaux, citations de l’artiste et commentaires de contemporains.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La critique était féroce pour tous ces artistes avant-gardistes qui étaient régulièrement rejetés du Salon officiel. Leur crédo : <span style="background: white;">touche libre, peinture claire, étude en plein air, tons </span><span style="background: white;">purs</span> appliqués par petites touches d’un jet sur la toile, <span style="background: white;">observation </span>de la lumière changeante modifiant les couleurs,<span style="background: white;"> sensations fugitives et éphémère des choses</span>. <span style="background: white;">Les couleurs, juxtaposées, libérées de toute servitude au dessin, s’exaltaient mutuellement.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p align="center"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><img id="media-6406671" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/1933432628.jpg" alt="impressionnisme, " width="619" height="813" /></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #3366ff; font-size: 12pt; background-color: #ffffff;">Édouard Manet – Portrait d’Émile Zola, 1868, Musée d’Orsay, Paris</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Émile Zola, avec Baudelaire, sera l’un des rares à défendre la nouvelle peinture. En 1867, jeune critique d’art, il publiera sur Edouard Manet une longue étude biographique. Il le considérait « comme l’un des maîtres de demain dont la place est au Louvre ». En remerciement, Manet lui offrira son portrait : « Portrait d’Émile Zola ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6406678" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1637724070.2.jpg" alt="néo-impressionnisme" width="695" height="256" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Paul Gauguin – D'où venons-nous ? qui sommes-nous ? où allons-nous ? 1897, Museum of fine arts, Boston</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">PAUL GAUGUIN : « La couleur devient reine. Elle peut défaire la réalité, n’être plus que symbole ». Son long combat contre l’existence et la tyrannie de la couleur se terminera aux Marquises, fatigué et rongé par la syphilis. Avant de mourir, il écrira : « La peinture est comme l’homme, mortel mais vivant toujours en lutte avec la matière. ». Ce jour-là, son voisin s’écriera : « Koké est mort, il n’y a plus d’hommes. »</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6406681" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1108216872.jpg" alt=" néo-impressionnisme" width="593" height="766" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Vincent Van Gogh – L’Église d’Auvers, 1890, musée d’Orsay, Paris</span><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">VINCENT VAN GOGH : Vincent vit son dernier été à Auvers-sur-Oise. Il se sent comme un oiseau en cage dans sa vie et peint désespérément. « Il entend un cri, un cri qui lui semble déchirer la toile. Ce cri des corbeaux s’envolant vers l’horizon ? Ou bien, ce cri, est-ce lui-même ? Le cri de la douleur, le cri de la douleur du monde. » Avant l’acte fatal, Vincent gardera sur lui un brouillon de lettre écrite à Théo : « Mon travail à moi, j’y risque ma vie, et ma raison y a sombré à moitié. »</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6406685" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/3410377502.jpg" alt="impressionnisme," width="548" height="837" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Claude Monet – Cathédrale de Rouen, 1894, faça</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">de ouest, lumière du soleil, National Gallery of Art, Washington</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">CLAUDE MONET : seul dans une chambre face à la cathédrale de Rouen, l’artiste tente de défier la lumière en peignant une série de toiles de l’église. Au fur et à mesure de l’avancement de la journée, il change de toile afin de capter les variations atmosphériques. Il fait des cauchemars : « La cathédrale me tombe dessus : elle me semble ou bleue ou rose ou jaune… ». À sa mort, en 1926, son ami Georges Clémenceau se serait écrié : « Pas de noir pour Monet ! ».</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6406686" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3205987652.jpeg" alt="impressionnisme" width="567" height="742" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Auguste Renoir - La Balanc</span><span style="color: #0070c0;">̧</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">oire, 1876, musée d'Orsay, Paris</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">AUGUSTE RENOIR : Sa peinture est un chatoiement de lumières colorées déposées en flocons par petites touches sur la toile. La lumière se disperse partout animant les objets et les personnages de « La balançoire », qui aurait pu être peinte dans une des allées du Moulin de la Galette et son fameux bal, à Montmartre. Un monde en apesanteur.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6406689" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/4140302968.jpg" alt="néo-impressionnisme" width="649" height="574" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Henri Rousseau - La Charmeuse de serpents, 1907, musée d’Orsay, Paris</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">DOUANIER ROUSSEAU : Un naïf autodidacte qui n’a jamais appris à peindre. Il émeut par ses toiles. Il révèle la primitivité de l’être à travers cette « Charmeuse de serpents » qui charme la nature, annonçant le surréalisme. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p><img id="media-6406694" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1681236811.jpeg" alt="impressionnisme," width="656" height="526" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Paul Cézanne - Nature morte aux pommes et pê</span><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; color: #0070c0;">c</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">hes, 1906, National Gallery of Art, Washington</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">PAUL CÉZANNE : « Sentir pour mieux savoir, savoir pour mieux sentir ». En ce mois d’octobre 1906, Cézanne est sorti peindre lorsqu’un orage le surprend. Il est mal. Il repense à son ami d’école, Émile Zola, à Aix-en-Provence. Il regrette leur amitié flétrie. Comme une pomme… Il se souvient lui avoir dit autrefois : « Avec une pomme, je veux étonner Paris. »</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6406696" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/3639815579.jpeg" alt="impressionnisme," width="607" height="596" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Edgar Degas - Danseuses en bleu, 1899, musée Pouchkine, Moscou</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">EDGAR DEGAS : Pour Degas, le dessin primait sur la couleur.<span style="background: white;"> Son aspiration unique : exprimer un mouvement qui n’efface pas la ligne.</span> Photographe, avec quatre clichés de ses « Danseuses en bleu », il les réunit dans un cercle laissant penser qu’elles ne sont plus qu’une.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6406698" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/3818715117.jpeg" alt="impressionnisme" width="612" height="787" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Paul Sérusier - Le Talisman, 1888, musée d'orsay, Paris</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">PAUL SÉRUSIER : À Pont-Aven, Gauguin, qu’il considère comme un prophète (ou nabi en hébreu), lui dicte la réalisation du « Talisman », son célèbre tableau : « Comment voyez-vous ces arbres ? Ils sont jaunes. Eh bien, mettez du jaune ! Cette ombre, plutôt bleue, peignez-la avec de l’outremer pur ! Ces feuilles rouges ? Mettez du vermillon ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> J’ai lu une excellente introduction, sensible, trop courte à mon goût, à l’histoire de l’art. J’avais déjà beaucoup apprécié en début d’année le livre de Patrick Godfard : « Les fêtes galantes ou les rêveries de Watteau et Verlaine ». J’ai retrouvé avec plaisir ce passionné de peinture : « Enfant, j’adorais faire les puzzles de tableaux célèbres. C’était comme une ivresse : un éparpillement de couleurs sans formes, un magma de pensées, d’émotions. Je devenais Renoir, je devenais Monet, je devenais Gauguin. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
MCSJuan
http://tramesnomades.hautetfort.com/about.html
Qui écrit habite des frontières. (Ma participation au projet Frontières de Jeudi des mots - impulsé par Marilyne Bertonc
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2022-11-22:6413310
2022-11-22T23:31:00+01:00
2022-11-22T23:31:00+01:00
C'est le thème du Printemps des poètes 2023 . Marilyne Bertoncini...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6403855" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/3104403437.jpg" alt="Printemps.jpg" />C'est le thème du <span style="text-decoration: underline;">Printemps des poètes 2023</span>. <span style="text-decoration: underline;">Marilyne Bertoncini</span> (poète et revuiste) l'a saisi pour un projet collectif de <span style="text-decoration: underline;"><em>Jeudi des mots</em></span>, revue en ligne (voir liens, en fin de note)... Partant de mon vécu des frontières j'ai voulu utiliser le concept pour penser l'écriture...</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Qui écrit habite des frontières…</span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em> </em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Je m’en vais d’où je viens</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Et je viens d’où je suis</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Paul Valet, <em>La parole qui me porte</em></span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Née près d’une frontière, ayant vécu sur une autre, et traversé la troisième pour aboutir où je suis, c’est un sujet qui me concerne, vital, intime. C’est peut-être pour cela que je pense la frontière comme un concept fondateur. Pas un mur, mais un bord, un tissage, un réseau de sens, une ouverture. Quand on est au bord on saisit un double espace, on est traversé par ce qu’on traverse, riche de l’avant et de l’après. </span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Et quand on écrit, si on cherche l’authenticité à la racine de notre parole c’est cela qu’il faut retrouver, en prenant le risque de la perte. Accepter d’habiter comme une absence de lieu, fréquenter intérieurement à la fois la force du silence de ce qui s’efface et l’excès du bruissement de ce qui veut être dit. Double flux. Peut-être imprégné de cette <em>inquiétante étrangeté</em> pensée par Freud. Affronter cela et vivre l’expérience d’écrire comme une sorte d’état-limite qui frôle de possibles abîmes. L’essentiel justement. Comme le dit encore Paul Valet (<em>Que pourrais-je vous donner / De plus grand que mon gouffre</em>)… Et malgré cela garder repère de rationalité.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Écrire en étant à la fois le JE (celui des émotions, de la conscience du corps, de la mémoire et de l’oubli) et le IL-ELLE de la distance d’avec soi-même, pour savoir entrer dans le processus de dissolution de l’excès d’ego.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Ne pas avoir peur que l’imaginaire délire un peu, accepter les fantasmagories du rêve, et plonger dans ce qui, au bout du réel le plus réel, peut rencontrer des gouffres.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Là est l’enjeu.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Rester sur la ligne de la frontière, sans basculer, mais en saisir la force.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Écrire en travaillant mentalement et esthétiquement sur les fissures, les failles, la langue sous la langue.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">On glisse d’un lieu intérieur à un autre lieu intérieur, marchant, en acrobate somnambule, sur le fil mental qui les sépare. Le geste d’écrire est différé en permanence, entre le temps de la maturation et la trace sur le papier puis la frappe sur le clavier. Cet espace de temps est celui du risque. Errance intime entre le rien d’une absence et la matière du sens inscrit.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">À la frontière, donc.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Au bord de l’inconnu.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Celui qui écrit, celle qui trace, est un humain, ancré, les pieds sur terre. Mais à la conscience voyageuse cosmique. <em>Poussières d’étoiles</em>, rappellent Hubert Reeves et Trinh Xuan Thuan (qui, dans <em>Le Cosmos et le Lotus</em>, écrit que savoir cette identité stellaire déferait le mur qui nous sépare d’autrui). Et voilà encore ce qu’écrire doit tenter. Tout en abordant les limites, ces frontières que l’inconscient sait, défaire les fausses frontières. Alors on pourra pénétrer en conscience les stratifications du langage, sa matière sonore et graphique, comme pour une chirurgie textuelle permettant d’aller au-delà du sens commun, et accepter de frotter notre rationalité à d’autres rationalités. Lisant le monde et le cosmos comme un texte à déchiffrer, un réel à regarder avec des yeux derrière les yeux, frontière à franchir, encore, subversion de soi à soi. </span><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">D’un côté la genèse infinie, de l’autre l’inachèvement perpétuel. À la frontière, des traces et rien d’autre, donc le livre. Une interminable expérience de la perte, constitutive de l’écriture comme expérience des limites de ce que peut la conscience. Jeu entre la pensée, l’impensé, le non-savoir, l’incertain. Hésitation entre l’état du saint, du sage, ou du fou. Aux bords de l’absolu. Radicalité qui élimine ce qui serait en-deçà d’un certain risque assumé, celui de mettre en jeu tout l’être. </span><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">La conscience de qui écrit devient la zone frontière entre deux sortes d’univers mentaux et perceptifs. Celui d’une langue des concepts communs, celui d’infra-concepts, les franges, les marges. Et c’est au bord du vide que produit la pensée avant d’être pensée qu’est sollicitée l’énergie psychique et physique pour provoquer des ouvertures où se glisser. Pour que le sens ne soit pas clos. Comme une scission à l’interface (cerveau, esprit) d’une sorte d’intertextualité primordiale, dans une marge souterraine de la conscience. </span><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Dans l’acceptation de cette béance ouverte il faut se mettre en état d’aphasie pour pouvoir parler, d’amnésie pour qu’une autre mémoire intervienne et procède à la stimulation d’un nouveau processus combinatoire. Être entre une désappropriation du langage et une recréation privée, celle des interférences possibles entre des espaces séparés. Habiter l’autre de la langue, celui qu’on crée. Vivre un écart, un inconfort, un bilinguisme d’une seule langue, pour interroger les strates les plus obscures, celles de l’insu de soi et de tous. Pour une archéologie qui fait advenir ce qu’un seul peut mettre en mots, en passeur de frontières. </span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Pas d’écriture sans risque. La seule qui vaille. Mais qui déchiffre son texte intérieur ne bascule pas dans l’impossibilité de nommer et tracer. Il reste au bord, en veilleur. </span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Val del Omar (grand poète et cinéaste visionnaire espagnol) le dit, ce risque. Lui qui écrivit que « l’authentique communication poétique humaine naît de »… quien afrontó el peligro yendo con su experiencia hasta la frontera del misterio. (Qui affronta le danger en portant son expérience jusqu’à la frontière du mystère).</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">MC San Juan</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt;">LIENS</span>... </span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Printemps des poètes 2023</span>... </span><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="https://www.printempsdespoetes.com/Edition2023">https://www.printempsdespoetes.com/Edition2023</a></span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Jeudi des mots</span>, page de mon texte (et plus bas trois photographies de <span style="text-decoration: underline;">Jean-Christophe Belleveaux</span>)... <a href="http://jeudidesmots.com/frontieres-2-recits-essais/">http://jeudidesmots.com/frontieres-2-recits-essais/</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Jeudi des mots, le projet Frontières</span>... <a href="http://jeudidesmots.com/les-frontieres/">http://jeudidesmots.com/les-frontieres/</a></span></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Femme au jardin
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2022-11-19:6412578
2022-11-19T09:47:00+01:00
2022-11-19T09:47:00+01:00
Claude Monet – Femme au jardin, 1867, musée de l'Érmitage,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6402855" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/323647740.jpg" alt=" monet" width="703" height="569" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Claude Monet – Femme au jardin, 1867, musée de l'Érmitage, Saint-Pétersbourg</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Ne trouvez-vous pas que cette toile « <em>Femme au jardin »</em> de Claude Monet dégage une luminosité exceptionnelle ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Camille, sa compagne et modèle favori, vient d’accoucher d’un petit Jean.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> À la demande de son père, le peintre s’est installé chez sa tante Lecadre, la sœur de celui-ci, à Sainte-Adresse, près du Havre. Le jardin présente une végétation exubérante et très fleurie qui inspire l’artiste. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Placée devant un écran de verdure, sa jeune et jolie cousine Jeanne-Marguerite Lecadre, paraît petite, de dos sur la gauche, seul personnage de la toile, se promenant devant un grand rosier blanc placé au centre d’un massif de géraniums rouge vif. Vêtue d’une robe et d’un mantelet d’une blancheur éclatante, traversée de mauve dans la partie ombrée, sa tête se détache superbement sur l’écran blanc traversé de soleil d’une ombrelle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Monet reprend le thème des « <em>Femmes au jardin »</em> qu’il a peint l’année précédente dans la maison louée à Sèvres où il vivait avec Camille. Dans cette toile, Camille se démultipliait, changeait de robe comme de personnage. Elle était trois des quatre femmes du tableau, dont la femme assise au centre, éclatante de lumière, vêtue d’une robe et d’une veste blanches ornées d’élégantes broderies en arabesques noires.</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6402860" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/3365903662.jpeg" alt=" monet, Camille" width="630" height="790" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Claude Monet – Femmes au jardin, 1866, musée d’Orsay, Paris</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Quelle est la toile que vous préférez ?</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
PENSEES ET ANECDOTES de COLUCHE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2022-11-17:6412253
2022-11-17T12:00:03+01:00
2022-11-17T12:00:03+01:00
SPELEO : vous savez comment a été creusé le Grand Canyon ? Un car...
<p><span style="font-size: 12pt;">SPELEO : vous savez comment a été creusé le Grand Canyon ? Un car d'Ecossais est passé par là un jour, y en a un qu'a laissé tomber une pièce sans le faire exprès et ils ont tous creusé avec les doigts.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">TRAGEDIE DE RACINE : c'est le dentiste qui dit à son patient :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">-Votre dent est morte, on va lui faire une couronne !</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">ROOM SERVICE : c'est un mec qui demande à sa secrétaire :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Vous êtes libre dimanche soir ?</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- oui</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Eh bien, couchez-vous de bonne heure comme ça au moins vous serez à l'heure lundi !</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">TAGADA SOINS SOINS :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Deux microbes se rencontrent. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">L'un dit à l'autre :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Alors ça va toi ?</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- Mal en ce moment. J'ai les antibiotiques.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">PAS DU RAIL :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">C'est un Belge qu'est sur le quai et qui voit le train arriver et ralentir. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Alors il descend sur la voie et il dit :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- ça passe, ça passe...</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6402414" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/718654440.jpg" alt="humour,coluche,anecdotes,histoires drôles,culture,écriture,livre" /></span></p>