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Notes sur le tag : écriture
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Dernières notes
La conjuration du sablier
La plaine qui n’ondulait jamais était humide et la forêt, tout au bout, mettait brutalement fin à son destin de plaine. Elle dessinait un mur de pins sombres où bataillait du vent, et c’était vers ce mur que je marchais, cependant que le soleil tout pâle glissait sur des plaques de neige éparse. Derrière moi, il n’y avait rien. Que du souffle invisible sur le silence de mon histoire....
Publié le 13/12/2017 dans L'EXIL DES MOTS par Bertrand REDONNET | Lire la suite...
Femme
Toi, femme, origine et avenir de l’univers Ignorée de la force destructrice de l’évolution Assise dans l’éternel repos du cœur En mouvement discret entre les êtres Reliant les uns aux autres avec aménité Emplissant l’âme d’absence rayonnante Comment ne pas te dire, en toute fraîcheur : « En toi, je suis ; par toi j’étais ; avec toi, je serai » Coule-toi dans sa quiétude...
Publié le 13/12/2017 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Bouteilles vertes échappées de l’oubli
Bouteilles vertes échappées de l’oubli Qui dorent leurs liquides au soleil de l’oubli Bienfaisantes, chaudes, dépouillées Vous êtes ce que nous sommes au regard La consistance et la racine de la gaité Vides, ignorées, vous sombrez dans l’oubli De nos corps gorgés et repus © Loup Francart
Publié le 12/12/2017 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Genèse de l'impressionnisme
8. Auguste Renoir – Ma période impressionniste : 1. La Grenouillère Nouvelles inédites en six parties (dont deux rééditions) se rapportant à la la période impressionniste d'Auguste Renoir Je fis connaissance avec la Grenouillère dans les années 1868–1869. Ce fut ma...
Publié le 11/12/2017 dans Si l'art... par Alain | Lire la suite...
Une procession de fourmis
L'avion mangeait peu à peu les passagers et les bagages. Le gros oiseau blanc déglutissait lentement ceux qui arrivaient en haut des marches. Des hommes en gilets fluorescents scrutaient la longue file qui cheminait sur le tarmac. On aurait dit une procession de fourmis qui s'en allaient de leur plein gré vers l'oiseau affamé. Les agents fluorescents s'assuraient qu'aucune...
Publié le 10/12/2017 dans La plume et... par Do | Lire la suite...
QUELQUES CITATIONS
Les Anglais gardent toute leur vie l'air perplexe et pourchassé d'hommes engendrés à la hâte entre les heures de bureau (George MEREDITH). Les Anglais, c'est drôle, quand même, comme dégaine, c'est mi-curé, mi-garçonnet (Louis Ferdinand CELINE, Mort à crédit). ...
Publié le 09/12/2017 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
Souvenirs
Parfois reviennent des bribes de souvenirs Elles sont ténues, orphelines et soumises au vent Elles errent comme les atomes dans l’espace quantique Apparaissent où on ne les attend pas, indiscrètes Et mêlent leur irruption d’un parfum de déjà vu Mais te souviens-tu de leur lieu et du moment Où elles frappèrent de surprise ton attention Jusqu’au bout de tes certitudes et...
Publié le 08/12/2017 dans Regards sur... par galavent | Lire la suite...
Le Cul
Au sud du département des Deux-Sèvres se déroule la forêt de Chizé, peuplée de hêtres et de charmes. Puis, après un intervalle fait de petites plaines légèrement ondulantes, commence celle d’Aulnay, plus sombre, plutôt en chênes celle-ci et déjà sur le département de la Charente- Maritime. Abandonnés en pâture aux paysages, ce sont là deux lambeaux déchiquetés de ce que fut jadis, très loin...
Publié le 07/12/2017 dans L'EXIL DES MOTS par Bertrand REDONNET | Lire la suite...
LA BICYCLETTE BLEUE de Régine DEFORGES (extrait)
Il faisait nuit quand ils arrivèrent dans les faubourgs d'Orléans. Pas une boutique, pas une maison ouverte ; les Orléanais, à leur tour, avaient pris la fuite. Le boulevard de Châteaudun et le faubourg Bannier avaient été bombardés. Un violent orage éclata brusquement, ralentissant encore la marche vers on ne sait où de tous ces gens jetés sur les routes par une peur incontrôlable. Chacun...
Publié le 06/12/2017 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
Le chien
Comme je rentrais à la maison, il est soudain apparu dans le faisceau lumineux des phares et je l’ai tout de suite trouvé sympathique, superbe même, avec ses longues oreilles jaune et noir qui tressautaient au rythme de son petit trot. Ses yeux aussi avaient quelque chose de bon enfant et de bienveillant... Il semblait nous attendre. L’ordure qui l’avait abandonné, le jetant...
Publié le 04/12/2017 dans L'EXIL DES MOTS par Bertrand REDONNET | Lire la suite...
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