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Notes sur le tag : écriture

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Nous sommes des humains, pas des dieux

C. G. Jung pensait que l'amour de la vie, le grand Oui à ce qui est, commençait par l'amour du Moi conscient envers lui même et le souci qu'il a de préserver son intégrité. Les exigence de l'inconscient peuvent être grandes et il risque d'être submergé par la violence des apports extérieurs. Je vous propose cette citation, extraite de la correspondance de Jung (tome IV, p. 216) :...

Publié le 15/05/2007 dans Laboratoire... par Ariaga | Lire la suite...

Mardi pleuvra

F lorine Pré a gribouillé plusieurs pages de Rimbaud le fils . À chaque fois qu'il regardait le P.M.U., c'était la même chose, il devenait comme fou. Vous lui avez tendu votre carte vitale , et alors la carte d'électeur est tombée au sol et s'est perdue dans l'épaisse moquette berbère. Tout de même, un chien à trois têtes, ça se remarque, et un berger sur échasses, avec...

Publié le 15/05/2007 dans ;_ par MuMM | Lire la suite...

Dieu seul me voit

L e bleu de Prusse, comme le bleu roi, colle aux nuages et désempare le moujik . Ce sont de ces chats blancs que le Ciel nous envoie ! Nageant dans le pétrole, il vit un émir. Qui a dit que l'oxymore était devenu le pont-aux-ânes de la critique littéraire estudiantine ? (En même temps, comme dirait l'autre, c'est une redondance.) Le jour où valsait Odilon, c'était du...

Publié le 14/05/2007 dans ;_ par MuMM | Lire la suite...

Novionates (378/20)

Q uelle douceur n'est quelle fureur. Qu'elle est douce, qu'elle est furieuse, la main à charrue qui soudain se repose. Sur la rive, sur la berge, j'ai aperçu un cincle. Il a scintillé en plein soleil, comme la lame de silex quand elle fait des étincelles. De la douceur aussi peut naître une fureur passagère, quand le vent déplie ses vagues. De la berge, de la rive, j'ai...

Publié le 14/05/2007 dans ;_ par MuMM | Lire la suite...

Le blog : assuétude, liens, contributions

Non seulement le blog est un vampire psychique, comme je l'ai déjà écrit, mais c'est aussi une drogue, douce je l'espère. Quelques jours pendant lesquels on s'est fixé comme ligne de conduite une sévère désintoxication et puis on craque presque tout de suite. Des petites visites sur les blogs amis (pour voir comment ils vont, eux!), des excursions sur des territoires inconnus....

Publié le 14/05/2007 dans Laboratoire... par Ariaga | Lire la suite...

Cintio VIVIER (Revue de Littérature mexicana - 1956)

Aucun poème ne peut se comprendre sans le tissu de circonstances dans lequel il naît ; il le sera moins encore si nous tentons de le réduire à ce tissu de circonstances. La poésie est toujours l'effet qui excède à toutes ses causes. En cet excès se situe sa consistance et sa raison d'être.

Publié le 13/05/2007 dans depoésiesenp... par Elisabeth LEROY | Lire la suite...

Dans le réfectoire

L e chocolat au lait amer avait un arrière-goût d'asperge. Celle qui se prénommait Raphaëlle lui avait soudain jeté un verre d'eau à la figure, tant elle était exaspérée par ses facéties, qu'elle prenait pour des piques. Dieu seul me voit quand je mastique. Le petit de l'âne, l'adverbe archaïque qui signifie tout de suite et l'abréviation la plus courante pour désigner,...

Publié le 13/05/2007 dans ;_ par MuMM | Lire la suite...

Texte objet

D éjà l'an dernier il avait cru bon de s'immiscer, de s'inviter, d'être lui aussi de la fête. Il y a quelques semaines, j'avais cherché quelques dizaines d'anagrammes pour son nom complet, mais sans y penser, sans imaginer qu'ils seraient d'une quelconque utilité. Il sera dit que le 13 mai est la date de tous les trucages, des plus minutieuses foirades. Sans savoir...

Publié le 13/05/2007 dans ;_ par MuMM | Lire la suite...

Objet irradié (L')

S i ça se trouve, il n'y a aucune raison pour que la quatrième des Variations de la Sonate pour violon et piano KV 481 soit interprétée en soixante-et-onze secondes (1'11"). (En même temps, on le sait très bien , répétait à qui mieux mieux Romuald-Blaise.) Samuel s'y entend, à nous engluer dans ses filets. ( Mixed metaphors are my forte .) Après plusieurs...

Publié le 13/05/2007 dans ;_ par MuMM | Lire la suite...

Objet flou derrière

S ur ce portrait photographique de 1959, Samuel B. a l'air espiègle, les lèvres pincées et son beau regard chavirant. Il semble pétri de cette terrible drôlerie de la vie que l'on sous-estimera toujours, le lisant. Les hautes instances de Trinity College (où il devient, presque cinquante ans plus tard, si difficile d'envoyer des lecteurs, même parmi les étudiants les...

Publié le 12/05/2007 dans ;_ par MuMM | Lire la suite...

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