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Notes sur le tag : écriture

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Dernières notes

Blogème XXIX

Tu fermes les yeux, t’accroupis sous la fenêtre, tout contre le mur rugueux, et maintenant seule t’importe la sensation de l’astre diurne sur le cou, le visage, cette caresse d'une main sur tes mains; te voici devenu lumière, oscillante chaleur, une paix laissée à son secret dans cette pliure immense... Quels mots ensuite pour dire comment l'expérience a eu lieu?

Publié le 15/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Blogème XXVIII

Prête l’oreille à l’effondrement de ta pensée en toi, n’aie nulle crainte de répéter souvent l’opération, car c’est le plus accablant mais certes aussi le plus profitable des apprentissages. Enroulé dans ce tissu défait, tu prends la forme de Lazare, traverses le linceul grisâtre, comme une suspension du temps aux confins de l’inachevé . Ta pensée te condamnant à retomber en toi-même sans...

Publié le 15/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Ce qu'essentiellement nous sommes

Aujourd’hui, plus pressé que jamais, il n’a pas attendu Ni le jour et son bruit d’ailes, ni les compagnons de toujours Autre chose de loin l’appelait, comme un sommeil, qui sait ? Le temps de traverser un peu de nuit, une eau qui court Plus rapide que nous, plus ombre qu’ombre, cependant Qu’un vent frais noue sa voix aux hymnes des âmes de passage. (1998)

Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Séjour immobile

Mes amis, vers quel monde obscur vous en êtes-vous allés ? Ici, un bruissement de feuilles autour des fûts nouveaux Rappelle vaguement la distance impalpable qui nous sépare À présent, tout nous manque, et l’ombre invente d’autres visages Il y a ce peu d’air qui s’affole, distrait, quelques paroles léguées Comme une offrande pâle à la lisière lumineuse du silence. (1998)

Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Visions d'un paradis

On dit qu’ils ont là-bas les yeux moins lourds Pour voir ce que jadis leurs yeux avaient refusé de voir : Les brumes, et puis l’or rose des pétales sur les étangs Formant sous le ciel encre autant de lettres dormantes Une lune chinoise au-dessus des roseaux griffus Qui participe au temps intime des plantes et des bêtes Enfin, certaine rumeur ou chuchotis parmi les cerisiers Sans...

Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Les méandres du temps

  Voilà comment on se laisse prendre dans les méandres du temps ou plus exactement dans la problématique du calendrier.   Fallait-il mettre en ligne la première partie du troisième épisode de Station-service, alors que la semaine prochaine je vais m’absenter une quinzaine de jours ? Le publier puis laisser en suspens l’histoire un très long moment ou...

Publié le 14/04/2008 dans Sheela par Sheela | Lire la suite...

Retour de cure

 La vie sans tête, j'ai essayé mais, n'en déplaise à Douglas Harding, cela n'a pas marché...      La désintoxication ne devait pas être complète car je sens que la vie dans la tête, la vie imaginaire des blogs, commence à sérieusement me manquer. J'ai pourtant respecté les règles : degré zéro de réflexion, détente, lavage et essorage de cerveau + auto-dérision...

Publié le 14/04/2008 dans Laboratoire... par Ariaga | Lire la suite...

Blogème XXVII

Tes sensations sculptent un monde qui, à l'instant où tu réalises sa présence, a déjà changé d'état. Ta pensée se heurte à une pierre dressée qui n’existe que dans ton imagination. Chaque mouvement que tu effectues pour t'équilibrer te rend à sa toilette froide. Ce n’est pas la peine d’insister sur la valeur de ce qui a pu être enduré ni simplement vécu.

Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Les bulles vivantes

Herbe-à-chat sur les balcons Oseille au sabot des frondaisons Le temps d’un vol de gravelot Point déjà un soleil de bière. Le chat safran scrute à travers persiennes Les confins d’un muret de pierre. Sous le banc des noces ronfle L’époux foudroyé par le pinot. (1989)

Publié le 13/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

Poème retrouvé

Je me suis dépouillé sans détours Pour entendre la richesse de ta voix Mais tu ne dis mot – prise de court Le dieu t’emporte, murmure, à travers bois. (1989)

Publié le 13/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...

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