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Dernières notes
Blogème XXX
Certains ne sont pour ainsi dire que leur révolte. D’autres que leur soif. D’autres encore semblent descendre jour après jour en leurs plus intimes porosités. Et qui accepterait de se resserrer dans la plénitude de son propre éblouissement ?
Publié le 17/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...
À l'automne les roses
Des massifs de roses bariolent ciel et terre Le soleil papillote au-dessus des maisons Longeant d’un pied léger la courbure de l’eau Le temps roule et nous porte et puis creuse son lit. La fleur n’a qu’un printemps pour celer son fourreau Mais nous, nul ne voudrait céder à la froidure Un seul jour ; il faudra bien, pourtant, dire adieu À sa femme, aux amis, à...
Publié le 16/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...
L'autre demi qui commence
Eveil calme serein bien dormi café au lit je suis gâté journée grand soleil dehors salle de bains douche vivifiante Je me regarde dans la glace cheveux poivre et sel surprise je ne pensais pas qu'il y en avait autant aurais je un autre regard aujourd'hui ou a-t-elle déjà fait son oeuvre la nuit de passage dans l'autre demi Descente de la colline pas un souffle mer étale au loin en bas en...
Publié le 16/04/2008 dans Les coins... par Xavier | Lire la suite...
Le dernier rêve de C.G.JUNG
C.G.JUNG, (1875-1961), jusqu'au dernier mois de sa vie, même si son corps était diminué, a "persévéré dans son être" psychique et spirituel avec une grande force. Il a revu les chapitres qu'il avait rédigé pour L'homme et ses symboles et écrit des lettres. Il semble cependant, si on en croit ceux qui étaient présents, qu'il attendait avec une grande sérénité et...
Publié le 16/04/2008 dans Laboratoire... par Ariaga | Lire la suite...
Bornéo, vie portuaire
à Nicolas Bouvier Cri de mouettes, pleurs d’asticot L’ardoise fendue geint sous le poids De la nuit ; sur les gués, la racaille Vend l’aïeule son pesant de coke. Les pourvoyeurs de haschich disputent À qui mieux mieux les prix sur la place. Dans les narines, suints et sueurs. Détrempés, des noctambules veillent Le regard torve, les transactions....
Publié le 16/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...
Blogème XXIX
Tu fermes les yeux, t’accroupis sous la fenêtre, tout contre le mur rugueux, et maintenant seule t’importe la sensation de l’astre diurne sur le cou, le visage, cette caresse d'une main sur tes mains; te voici devenu lumière, oscillante chaleur, une paix laissée à son secret dans cette pliure immense... Quels mots ensuite pour dire comment l'expérience a eu lieu?
Publié le 15/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...
Blogème XXVIII
Prête l’oreille à l’effondrement de ta pensée en toi, n’aie nulle crainte de répéter souvent l’opération, car c’est le plus accablant mais certes aussi le plus profitable des apprentissages. Enroulé dans ce tissu défait, tu prends la forme de Lazare, traverses le linceul grisâtre, comme une suspension du temps aux confins de l’inachevé . Ta pensée te condamnant à retomber en toi-même sans...
Publié le 15/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...
Ce qu'essentiellement nous sommes
Aujourd’hui, plus pressé que jamais, il n’a pas attendu Ni le jour et son bruit d’ailes, ni les compagnons de toujours Autre chose de loin l’appelait, comme un sommeil, qui sait ? Le temps de traverser un peu de nuit, une eau qui court Plus rapide que nous, plus ombre qu’ombre, cependant Qu’un vent frais noue sa voix aux hymnes des âmes de passage. (1998)
Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...
Séjour immobile
Mes amis, vers quel monde obscur vous en êtes-vous allés ? Ici, un bruissement de feuilles autour des fûts nouveaux Rappelle vaguement la distance impalpable qui nous sépare À présent, tout nous manque, et l’ombre invente d’autres visages Il y a ce peu d’air qui s’affole, distrait, quelques paroles léguées Comme une offrande pâle à la lisière lumineuse du silence. (1998)
Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...
Visions d'un paradis
On dit qu’ils ont là-bas les yeux moins lourds Pour voir ce que jadis leurs yeux avaient refusé de voir : Les brumes, et puis l’or rose des pétales sur les étangs Formant sous le ciel encre autant de lettres dormantes Une lune chinoise au-dessus des roseaux griffus Qui participe au temps intime des plantes et des bêtes Enfin, certaine rumeur ou chuchotis parmi les cerisiers Sans...
Publié le 14/04/2008 dans Blogèmes par Ferenc Rákóczy | Lire la suite...
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