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Notes sur le tag : poète
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Dernières notes
IL PLEUT (poème de Francis Carco - 1886 . 1958)
Il pleut À Éliane . Il pleut — c’est merveilleux. Je t’aime. Nous resterons à la maison : Rien ne nous plaît plus que nous-mêmes Par ce temps d’arrière-saison. Il pleut. Les taxis vont et viennent. On voit rouler les autobus Et les remorqueurs sur la Seine Font un bruit... qu’on ne s’entend plus ! C’est merveilleux : il pleut....
Publié il y a 13 jours dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
VOYELLES (Arthur RIMBAUD)
Poète : Arthur Rimbaud (1854-1891) Recueil : Poésies (1870-1871). Sonnet. A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles, Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons...
Publié il y a 21 jours dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
L'HIVER (poème de Victor Hugo)
L’autre mois pourtant, je dois dire Que nous ne fûmes point reçus ; L’église avait cessé de rire ; Un brouillard sombre était dessus ; Plus d’oiseaux, plus de scarabées ; Et par des bourbiers, noirs fossés, Par toutes les feuilles tombées, Par tous les rameaux hérissés, Par l’eau qui détrempait l’argile, Nous trouvâmes barricadé Ce temple...
Publié le 29/10/2025 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
Le POÈTE selon Francis PONGE
Le poète (est un moraliste qui) dissocie les qualités de l'objet puis les recompose, comme le peintre dissocie les couleurs, la lumière et les recompose dans sa toile. Francis PONGE , La rage de l'expression, Mermod, 1952
Publié le 21/10/2025 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...
SCHEVENINGUE, MORTE SAISON (Valéry Larbaud - 1881 - 1957)
Dans le clair petit bar aux meubles bien cirés, Nous avons longuement bu des boissons anglaises ; C’était intime et chaud sous les rideaux tirés. Dehors le vent de mer faisait trembler les chaises. On eût dit un fumoir de navire ou de train : J’avais le cœur serré comme quand on voyage ; J’étais tout attendri, j’étais doux et...
Publié le 15/10/2025 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
TRAVERSEE (poème de Marcel Thiry - 1897-1977)
Et les femmes sont si belles Et leurs noms ensoleillés Sur la mer font brasiller Des promesses si nouvelles Et le navire est si blanc Et les femmes sont si belles Qui doucement s'échevellent Aux tièdes vents émouvants Et la contrée irréelle Nous attend si tendre au bout De ce long voyage si doux Parmi les femmes si belles Et la houle est une tant Bleue et blanche...
Publié le 04/09/2025 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
LE QUART D'HEURE DE BON TEMPS (texte trouvé dans un Almanach de 1861)
L'homme, dont la vie entière Est de quatre-vingt-quinze ans, Dort le tiers de sa carrière, C'est juste trente-deux ans. Ajoutons, pour maladie, Procès, voyages, accidents, Au moins un quart de la vie, C'est encore deux fois douze ans Par jour, deux heures d'études Ou de travaux, font huit...
Publié le 11/08/2025 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
Les POÈTES selon Ewa LIPSKA
Je vous aime bien m'écrit un poète de vingt ans. Charpentier débutant des mots. Sa lettre sent la sciure de bois. Sa muse dort encore dans le bois de rose. Dans la scierie littéraire retentit un bruit ambitieux. Les apprentis recouvrent de placage la langue crédule. Ils taillent de timides contre-plaqués de phrases. Sculptées...
Publié le 17/07/2025 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...
CHALEUR (poème de Charles-Ferdinand Ramuz)
L’ombre du tilleul tourne dans la cour. La fontaine fait un bruit de tambour. Un oiseau s’envole du poirier ; le mur brûle ; sur le toit brun et rouge, La fumée d’un feu de bois bouge contre le ciel tellement bleu qu’il est obscur. On n’entend pas un bruit dans les champs ; personne n’est en vue sur la...
Publié le 03/07/2025 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
POEME DE Paul-Jean TOULET (1867-1920) : TROIS CHATES DE PROVENCE
C'était sur un chemin crayeux Trois châtes de Provence Qui s'en allaient d'un pas qui danse Le soleil dans les yeux. Une enseigne, au bord de la route, - Azur et jaune d'oeuf, - Annonçait : Vin de Châteauneuf, Tonnelles, Casse-croûte. Et, tandis que les suit trois fois Leur ombre violette, Noir pastou, sous la gloriette, Toi, tu t'en fous : tu bois... C'était trois...
Publié le 16/05/2025 dans elisabethleroy par Elisabeth | Lire la suite...
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