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Notes sur le tag : claude chambard
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Dernières notes
Cet être devant soi (extrait 2), de Claude Chambard
Dessin à la plume d'Henri Michaux Le crayon est le chemin par lequel je peux parcourir le monde. Il me faut y arriver vivant. Ce n’est pas une mince affaire. J’ai toujours pensé que, dans le livre, le monde ne pouvait être vu qu’à hauteur d’enfance. L’écriture commence & prend fin dans une classe de cours préparatoire, pour toute la vie & pour tous les livres,...
Publié le 02/02/2013 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
Cet être devant soi (extrait), de Claude Chambard
Nakamura Hôchû, The Korin Album, 1802 Source Un chant d’hiver : les oiseaux au sol picorent les graines tombées de ta main je me gave de la couleur du ciel j’ai piétiné la cage & caressé la hulotte qui niche dans le chêne troué le rouge-gorge est revenu — toujours La lumière est si blanche ce matin que tu ne peux te lever qu’est-ce...
Publié le 01/02/2013 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...
Claude Chambard, Cet être devant soi
J'ignore l'année, j'ignore la saison, je ne sais quand la promesse n'a plus été tenue. Je criais dans le noir, tête bêche dans le lit, étouffé par l'édredon silourd, j'ouvrais les bras en vain. Je n'acceptais pas de vivre dans la terreur. J'ai perdu. C'est ainsi que je suis mort. C'est ainsi que j'ai ramassé mes vêtements & que je suis passé du côté des mortels. C'est ainsi que tu as...
Publié le 07/11/2012 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...
Claude Chambard, La Montée des Couardes
Puisque tout le monde rêve, moi non, moi je ne rêve pas, dis-je à Sigmund, dis-je à Grandpère, dis-je montant péniblement la côte, le chemin blanc des Couardes. Tu dis n'importe quoi, dit Grandpère, Sigmund ne dit rien, c'est à peine si l'on devine un léger énervement à cette crispation du pied gauche dans le cuir souple de la chaussure noire. Pousse, pousse la brouette,...
Publié le 02/07/2012 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...
Claude Chambard, Carnet des morts
Les feuilles sont mortes sur votre tombeau, grand-père que je ne connais, élevé dans la forêt la hache dans les deux poings, Perdu dans les rues des villes, pleurant le départ des enfants, & la femme morte trop jeune. Où serions-nous allés ? Qu’auriez-vous montré à l’infans ? Vous seriez-vous battu avec Grandpère ? Ou de votre...
Publié le 09/04/2011 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...
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