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Notes sur le tag : jean tardieu

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Dernières notes

Jean Pérol, Libre livre, poèmes, Gallimard, 2012, 160 pages, 18 €

Ce jour de grand vent était un bon jour pour lire le dernier livre de poèmes de Jean Pérol car sa poésie a la même énergie que les bourrasques d’automne qui font le ciel d’or et de plomb, d’une montagne à l’autre, et d’un temps à l’autre écrit l’auteur dans son amicale dédicace. Sur une de ces routes de montagne, le jeune Jean Pérol dévale à vélo la côte qui déboule à...

Publié le 23/10/2012 dans LE BLOG... par Christian COTTET-EMARD | Lire la suite...

Jean Tardieu, Jours pétrifiés (1942-1944)

Regina terrae                                               À Albert Camus Comme un souvenir je t'ai rencontrée, personne perdue.   Comme la folie, encore inconnue.   Fidèle fidèle sans voix sans figure tu es toujours là....

Publié le 16/06/2012 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Jean Tardieu, Elle court de branche en branche, dans Margeries

Elle court de branche en branche   Bel ange mon cruel démon je te l'ai dit je le redis tu me fais vivre tu me tues démon de délice, ange d'or, tu me ravis, tu me dévores, tu es la halte et le galop, qui m'emporte jusqu'au délire jusqu'à la fin de mon chemin Feu follet flamme autant que femme tu cours devant moi tu me tires je te vois partout te...

Publié le 04/05/2012 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Jean Tardieu, Nouvelle énigme pour Œdipe, dans Comme ceci comme cela

                    Nouvelle énigme pour Œdipe                             Monologue à deux voix   Est-ce que c'est une chose ? — Non. Est-ce que c'est un être vivant ? — Oui. Est-ce que c'est un végétal ? —Non. Est-ce que c'est un animal ? —...

Publié le 25/02/2012 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

La voix

Il me semble avoir, toute ma vie, entendu une certaine voix, étrangère à moi-même et pourtant très intime, qui me parle par intermittence et ne peut pas ou ne sait pas,  ou ne veut pas me dire tout ce qu’elle sait. Un guide quelquefois, parfois aussi un abîme, un conseil dangereux, mais toujours une vérité revenue de très loin, exigeante et irréfutable, une sorte de démon de la...

Publié le 06/11/2011 dans Certains jours par Frasby | Lire la suite...

Jean Tardieu, Une Voix sans personne

      Contre-point-du-jour     Alors alors encore ? Alors toujours dans le jour mon petit ? Toujours dans le petit jour du dernier du dernier jour du condamné à mort le petit jour ?   Toujours dans le petit jour du condamné à mort je suis j’étais je suis j’étais le grincement de poulie du gosier...

Publié le 17/10/2011 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Jean Tardieu, Da capo, Margeries

La voix   Il me semble avoir, toute ma vie, entendu une certaine voix, étrangère à moi-même et pourtant très intime, qui me parle par intermittence et ne peut pas ou ne sait pas,   ou ne veut pas me dire tout ce qu’elle sait . Un guide quelquefois, parfois aussi un abîme, un conseil dangereux, mais toujours une vérité revenue de très loin, exigeante et...

Publié le 15/06/2011 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Les erreurs, de Jean Tardieu

        (La première voix est posée, polie, maniérée et prétentieuse; l’autre est rauque, méchante et dure.)   Je suis ravi de vous voir bel enfant vêtu de noir. - Je ne suis pas un enfant je suis un gros éléphant. Quelle est cette femme exquise qui savoure des cerises ? - C’est un marchand de charbon qui s’achète du savon. Ah! que...

Publié le 03/05/2011 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...

Jean Tardieu, ”Les bouteilles fondantes”, dans Obscurité du jour

                                                              Les bouteilles fondantes   J’imagine un esprit qui ne se rencontre lui-même et ne...

Publié le 25/04/2011 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Choeur d'enfants, de Jean Tardieu

  Tout ça qui a commencé   il faut bien que ça finisse   la maison zon sous l'orage le bateau dans le naufrage le voyageur chez les sauvages.   Ce qui s'est manifesté il faut que ça disparaisse   feuilles vertes de l'été espoir jeunesse et beauté anciennes vérités.   MORALITÉ...

Publié le 02/03/2011 dans vivelescouleurs par DH | Lire la suite...

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