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Notes sur le tag : raymond alcovère

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Dernières notes

Je me demande comment j'ai pu vivre jusqu'à aujourd'hui

J e me demande comment j'ai pu vivre jusqu'à aujourd'hui. Le temps est long, les instants innombrables, inamovibles, ne s'arrêtent jamais, défilent lentement sur l'échelle des heures. Qu'ai-je fait de ma vie ? Je l'ai  aimée, bien sûr, comme la  seule  chose qui soit. Et encore... Au volant de ma voiture, aujourd'hui, entre chien et loup. L'autoroute est rectiligne,...

Publié le 22/04/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

La même sorte de probabilité qu’un Cézanne existe

Elle se lève tôt le lendemain matin, ouvre la fenêtre. L’air, étonnamment doux, palpite au dessus des toits. L’ombre est grise encore. Une trouée dans le ciel orgeat, derrière Saint-Sauveur, plus ocre et violente au fil des minutes. Des vols de moineaux décrochent des toits avant de plonger dans les rues vides. Sa vie commence. Elle a dix-huit ans, mais avec le calme en plus. Elle ira...

Publié le 15/04/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Lieu de l’impossible, peut-être le dernier, le seul, du réel

Gaétan se sent bien dans cette relation à priori bancale avec Léonore. Beaucoup de gens ont tenté de l’en dissuader. Certains sont rassurés lorsque tout tourne mal, surtout une histoire d’amour. Encore une preuve, ce qui se passe là est important. Lieu de l’impossible, peut-être le dernier, le seul, du réel. Presque par provocation, il n’a qu’une envie, être heureux avec Léonore. Pour aimer...

Publié le 09/04/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

A l’école du regard

Un jour, il y a longtemps, entre Florence et Sienne j’ai eu la plus grande illumination de ma vie. L’harmonie était là, posée dans les paysages, dans un délicat équilibre entre la terre et le ciel, avec les cyprès pour témoins. Il n’y avait pas à la chercher ailleurs, dans je ne sais quel paradis artificiel. Elle était donnée, tout simplement. La Renaissance ne pouvait arriver qu’ici....

Publié le 04/04/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

La peinture est effraction

La peinture est effraction, solitude, dévastation. Pour peindre comme pour écrire, il faut d’abord tout détruire, tout effacer, tout déconstruire. Vouloir tout recommencer, reprendre le fil de la création. La peinture est incarnation et l’incarnation c’est l’éternel retour. Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent", roman en cours d'écriture Peinture de...

Publié le 03/04/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

L'aube a un goût de cerise

  Je suis parti et voilà que le monde s’ouvre à mes yeux. Le vent fait claquer les voiles, le jusant doucement nous éloigne. Les cris des marins se répondent. Les os du bateau craquent, son grand corps de sel et de vent s’ébroue. Le navire s’enfonce. Une femme chante un refrain des îles. J’emporte les bribes de ce rêve. Musique. L’horizon se mire dans la mer, palette, giclées...

Publié le 31/03/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Tenir le monde entre mes doigts de silence

Terre de collines. Ocre et rouge. Achevalé sur ma monture, je parcours les steppes. Les ombres jouent avec les replis de la terre, le gris de la roche avec le bleu des montagnes. Alpha et oméga du monde, rien ne semble avoir été posé ici par hasard. Ni les vallées, ni les lacs, ni les temples. Vallées fumeuses de brume, étagées de rizières. Pays cosmique. Vérité inscrite dans les...

Publié le 27/03/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Les Essais de mon peigne, florilège de calembours

Les Essais de mon peigne", de Raymond Alcovère. est disponible avec le n°46 de Microbe : " Contact : Eric Dejaeger  Quelques extraits : Un seul hêtre vous manque et tout est des peupliers Rire à gorge d'employé Le citoyen lambada La beauté du zeste Chassez le naturiste, il revient au bungalow Etc. plus de 150 autres à découvrir......

Publié le 25/03/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Ciel de pagodes

Blanc de l’aube. Tremblement du temps. Les nuages s’éloignent. Des signes apparaissent, à peine tangibles, un alphabet nouveau, frôlements de mer, odeurs de sauvagine, remuement des vagues. La brume se mêle au soleil. Océan de neige, un grand calme. Je changerai non de vie, mais d’identité. Je bois l’aube. Tremblements, orages, luxuriance. Ordalie de vents. Bégaiement du temps....

Publié le 24/03/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Je vis un moment de temps pur

Je vis un moment de temps pur, je sens autour de moi les ramifications du monde, ses ondes nerveuses, toute cette énergie. La capter, la traduire, la rendre ! La plus grande beauté est éphémère, et pourtant permanente. J’ai trouvé l’angle, l’arme fatale, pour déjouer le complot : le temps ! Quitter celui de la consommation, de la culpabilité, de la haine, du ressentiment. Le...

Publié le 21/03/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

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