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Claude Esteban, « Le travail du visible »

Claude Lorrain, Paysage avec Énée à Délos , 1672,  National Gallery, Londres   « L’image – figurative ou non, considérons que la querelle est close – ne nous restitue pas, formellement ou par analogie, une relation particulière de l’extérieur, un récit du réel, retranscrit et régi par des modèles de l’intelligible ou de l’onirique. L’image nous informe, rêveusement, sur la...

Publié le 30/05/2020 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Claude Esteban, « D’une couleur qui fut donnée à la mer »

DR   « Le poème ne se situe sans doute pas à l’origine du langage, du moins est-il consubstantiel au devenir de la langue, ou plus justement, des langues multiples de la terre, à ces mots qui s’inventent, s’opposent, se concertent, ici et là, sous des ciels dissemblables, par des étendues qui s’ignorent et qui toutes ensemble font notre monde. Mallarmé, ce questionneur tenace de...

Publié le 29/05/2020 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Claude Esteban, 5 pages de « Sur la dernière lande »

DR   « Ce sera le soir, la même heure du soir, les colombes   commenceront à se poser sur les branches, quelqu’un dira, comme   l’herbe est haute, allons nous asseoir, racontons-nous   pour passer le temps une histoire un peu folle, celle d’un roi   qui croyait tout savoir et qui perdit tout, quelqu’un  ...

Publié le 28/05/2020 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Claude Esteban, Trois pages de « L’insomnie, journal »

DR   «  Corridors Qu’on ne ferme pas la porte durant la nuit.   Non, s’il vous plaît. Pas même si le vent caille en pierre fine,   en air irrespirable, en poumon gris.   Non. Il se peut qu’une tête s’approche, le chignon d’une femme, une virtualité.   Laissez-la venir. Qu’elle passe et qu’elle se perde,...

Publié le 26/05/2020 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Jean-Michel Reynard, « L’enfant-P. »

  « “je n’aurai pas aimé…” — où ne s’inscrit jamais, proférant, l’être que d’un pays — espace auquel, matière ou site, couverture rocheuse debout — le désert, appartiennent : mottes, sémaphores ravinés que nous sommes, rongés, des enfants qui s’ébattent, notre loi, l’hystérie modèle d’un talion, l’effondrement des chevaux et, plus que tout, là-bas, l’heure d’un village ocre...

Publié le 13/05/2020 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Constantin Cavafy, « Deux poèmes»

DR   «  Une nuit   La chambre était pauvre, vulgaire, Cachée à l’étage d’une taverne louche. De la fenêtre, on apercevait une ruelle, Étroite, malpropre. De la salle, Montaient les voix de quelques ouvriers Qui jouaient aux cartes et s’amusaient. Là, sur un lit simple, ordinaire, j’avais eu Son corps, le corps même de l’amour, j’avais Eu...

Publié le 25/03/2020 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Claude Esteban, « À rebours, confusément »

DR   « Si je pensais, c’était une falaise à l’horizon, des routes vides, un soleil invisible sur la mer, ce rose dans les roseaux, comme du vent solide, l’air qui devient blanc, c’était une falaise d’ocre avec la main qui l’inventait sur un carré de toile et trois couleurs. ———————————————   Les morts n’ont pas de lieu, pas...

Publié le 22/03/2020 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Jacques Dupin, « Matière du souffle »

DR   « L’ambiguïté de l’empreinte : être le présent d’une image ou d’un signe, la marque brûlante, – et ensemble distance de l’une, absence de l’un, – une vieille histoire racontée marmonnée sans fin, et l’éclat de son futur imminent… Le battement de sa mort suspendue, sa dérogation d’être ici, son sursis, un élargissement de condamné, sa proximité, son éloignement,...

Publié le 10/08/2018 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Antoine Emaz, « En deçà »

© : Régis Nardoux   Pâle « au bout du jour il n’est pas grand-chose à quoi peuvent s’accrocher les doigts dans un silence de chair remuée vive   le plus souvent on s’est tenu à la surface des gens ou des choses avec en dedans un grand désir muet ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– les êtres s’échappent  ...

Publié le 17/04/2017 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

Dionys Mascolo, « À la recherche d’un communisme de pensée »

  Lettre polonaise sur la misère intellectuelle en France   «  Auschwitz Après une heure de visite, extraordinaire fatigue. Ce n’est pas l’émotion, non. C’est plutôt le dégoût, un mélange d’ennui et de dégoût, mais il faudrait parler d’ennui et de dégoût absolus comme on parle d’amour absolu — ennui et dégoût qui font un instant regretter vraiment l’absence de dieu,...

Publié le 16/12/2014 dans Un... par Claude Chambard | Lire la suite...

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