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Notes sur le tag : raymond alcovère

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Dernières notes

Un grand calme

Elle parcourt l’œuvre des modernes. De plus en plus elle aime cette liberté du non figuratif, mouvement, sensation pure, féerie des couleurs, formes, matières en écho, sauts, chutes, ruptures, tensions, harmoniques. La peinture, tout en gardant le stimulant de la vie réelle, pouvait devenir elle-même , a écrit Larionov. Son regard se modifie. Ces couleurs assemblées, dans l’œuvre de Miro...

Publié le 02/12/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

L'éloigner de soi

A près tout pourquoi pas ! Pourquoi pas le désir ! Ce que j’aime avant tout en Elle. Le velouté de sa peau, une étoffe, une seule sur son corps, le visible et  l’invisible, ce qu’à mesure Elle dévoile, ses tressaillements, la légèreté de son corps, soudain, cet abandon qui n’en est  pas un, cette liberté... Tout ce qui s’envole, ces émotions qui disparaissent  à peine...

Publié le 30/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Plaisir âcre, puissant, paisible

Une semaine plus tard, la chair de Léonore bien présente, chez lui. Le feu crépite dans la cheminée. Gaétan contemple son corps endormi pigmenté de rouge par les reflets incandescents. Son regard est si intense, scrutateur, gourmand, qu’il craint de la réveiller. Elle est sublime, dos nu jusqu’aux reins, on devine l’arrondi des hanches. La dénuder complètement, il en a furieusement envie....

Publié le 25/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Il l'est peut-être...

O n n’est jamais plus heureux qu’à deux. Sans témoin. Tout à donner à l’autre, que  personne  n’en sache rien. Mystère des rencontres, de l’intime. Irréductible au qu’en dira-t-on, au regard extérieur qui objective, juge, transforme, colporte, trahit. Rien que le regard  doucement posé de l’autre. Bien sûr ça ne dure qu’un temps, l’autre n’est jamais complètement à soi....

Publié le 24/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Ces rives de l'Italie

A près tout, pourquoi se soucier de ce que je ne connais pas ? Jamais je n’avais eu cette perception, que tout est bien, le monde, le désir, le cercle des jours. Se déroule dans une parfaite harmonie. Les délires baroques de Spaccanapoli, eux aussi, sont là de toute éternité. Ils figurent l’autre côté des choses, la folie, la mort, l’amour fou. Des étendards, balises de l’univers...

Publié le 20/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Sous un micocoulier

S ous un micocoulier, les feuilles vert-pâle se   trémoussent dans un bruit d’orgues puis lampées plus basses, fondantes, andante avec cette rafale ardente, pianissimo vent coulis, trémulement des frondaisons, poussées plus lascives des basses encore par les côtés,   se laisser bercer, musique qui revient et ne s’arrête jamais, roulis de cloches, coulée mauve dans le crépitement...

Publié le 08/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

L'acte de voir

Rien de plus apaisant que les fresques de Piero della Francesca. Comme Cézanne, il a poursuivi un chemin solitaire, sans chercher la gloire ni la protection d’hommes influents, préférant l’œuvre aux intrigues du monde. Reste la plénitude, un sentiment d’éternité. Personne n’a imprimé à ses personnages autant de grâce, de sérénité sur les visages, jamais on n’a pu lire une telle absence...

Publié le 05/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Le désordre des éléments

  J’ai marché plus d’une heure à la frange de la terre et de l’eau, à respirer l’atmosphère du dehors. J’aime ce temps vague, incertain, le désordre des éléments, ce gris lumineux, profond, le tumulte extérieur en harmonie avec l’intérieur. J’avais envie de retourner la voir maintenant, inquiet qu’elle soit partie, tenaillé par une furieuse envie d’être près d’elle, goûter à nouveau...

Publié le 30/10/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Aucune reconnaissance, aucune restitution

J e ne crois pas à une séparation bien nette entre la vie et la mort, entre Lucie et moi, entre ce qui me serait arrivé si Elle n’avait pas été là et... Parfois j’ai cette sensation qu’il n’y a qu’une réalité, la même tout le temps, que rien ne change vraiment. Un flot continu, peut-être sans commencement ni fin et nous sommes ce flot, ni plus ni moins. La joie et la tristesse ne sont que...

Publié le 28/10/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Et cette illusion de bonheur finit par devenir bonheur...

Envie de sortir, de marcher, je suis monté à San Martino. Ce genre de décor somptueux, chargé m’aurait déplu il y a quelques années. Dorures, stuc, marbres polychromes, couleurs fondues, motifs enlacés, anges virevoltants, tout est fait pour dérouter l’âme, qu’elle vacille, l’enlever des griffes du réel, la jeter dans un monde de miroirs corruscants, un crépitement de pierreries, de...

Publié le 12/10/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

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