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Notes sur le tag : fugue baroque
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Ces rives de l'Italie
A près tout, pourquoi se soucier de ce que je ne connais pas ? Jamais je n’avais eu cette perception, que tout est bien, le monde, le désir, le cercle des jours. Se déroule dans une parfaite harmonie. Les délires baroques de Spaccanapoli, eux aussi, sont là de toute éternité. Ils figurent l’autre côté des choses, la folie, la mort, l’amour fou. Des étendards, balises de l’univers...
Publié le 20/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
Sous un micocoulier
S ous un micocoulier, les feuilles vert-pâle se trémoussent dans un bruit d’orgues puis lampées plus basses, fondantes, andante avec cette rafale ardente, pianissimo vent coulis, trémulement des frondaisons, poussées plus lascives des basses encore par les côtés, se laisser bercer, musique qui revient et ne s’arrête jamais, roulis de cloches, coulée mauve dans le crépitement...
Publié le 08/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
Aucune reconnaissance, aucune restitution
J e ne crois pas à une séparation bien nette entre la vie et la mort, entre Lucie et moi, entre ce qui me serait arrivé si Elle n’avait pas été là et... Parfois j’ai cette sensation qu’il n’y a qu’une réalité, la même tout le temps, que rien ne change vraiment. Un flot continu, peut-être sans commencement ni fin et nous sommes ce flot, ni plus ni moins. La joie et la tristesse ne sont que...
Publié le 28/10/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
Gesu Nuovo
Je me suis remis à écrire. Longues journées de soleil ininterrompu. L’automne point. Je suis déjà à jeudi, à cette rencontre. Nuits courtes. J’ai parcouru les églises baroques, Gesu Nuovo, San Gregorio Armeno, ébloui de lumière, saoulé de beauté, ors, arpèges, volutes, arabesques. Jusqu’à ne plus rien voir, ne rien sentir. Je n’ai même plus la force de marcher, j’erre dans les...
Publié le 25/10/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
Et cette illusion de bonheur finit par devenir bonheur...
Envie de sortir, de marcher, je suis monté à San Martino. Ce genre de décor somptueux, chargé m’aurait déplu il y a quelques années. Dorures, stuc, marbres polychromes, couleurs fondues, motifs enlacés, anges virevoltants, tout est fait pour dérouter l’âme, qu’elle vacille, l’enlever des griffes du réel, la jeter dans un monde de miroirs corruscants, un crépitement de pierreries, de...
Publié le 12/10/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
Vivre chaque jour comme si c’était le dernier...
L ’aliscafo bondit sur les flots, vie lumineuse des vagues, envol aérien du bateau cisaillant les reflets de la lune, espadon endiablé, dévorant l’écume. Fraîcheur qui vient du large, nuit peuplée, balises allumées, sémaphores. Au loin la baie ouvre son éventail de feu dominé par le Vésuve et sa corolle de nuages, ange tutélaire. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier......
Publié le 31/03/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
L’instant où tout se concentre
P ulvérisation, éclatement d’images, de mots. Un dragon menaçant scintille dans les eaux basses du port. La Mergellina encore. Naples se donne ici des airs d’ île grecque placide, recroquevillée au milieu de la grande mer. Procida... Envie de courir, jouer, lever les yeux, les bras au ciel. Je suis incapable de rentrer ce soir, j’ai plutôt envie de traverser la...
Publié le 28/03/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
Riviera di Chiaia
Le soleil est brûlant à l’extérieur, avec le bruit vermeil de l’été, les ombres longues qui descendent sur la ville, et ce moutonnement de bruit. Je marche seul, parmi les ombres. Elle est là, souvent, qui me parle dans le dos, guide ma marche. Son souffle léger, comme un murmure de vent, dans un roulis d’étoiles, et ce parfum entêtant. Je sens la douceur de ses mains, suis enveloppé...
Publié le 27/03/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
Et cette illusion de bonheur
Envie de sortir, de marcher, je suis monté à San Martino. Ce genre de décor somptueux, chargé m’aurait déplu il y a quelques années. Dorures, stuc, marbres polychromes, couleurs fondues, motifs enlacés, anges virevoltants, tout est fait pour dérouter l’âme, qu’elle vacille, l’enlever des griffes du réel, la jeter dans un monde de miroirs corruscants, un crépitement de pierreries, de marbres...
Publié le 12/03/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
O’ sangue, O’ sangue
M archant à nouveau dans les ruelles basses de la ville, bordées de pièces sans lumières où vivent des familles entières, je pense à l’extraordinaire dernier chapitre de “Kaputt” de Malaparte. C’est en 1943, après des années de guerre, de famine et de souffrance. Naples a été bombardée, les allemands sont partis, elle est exsangue, paie cher d’être la première ville libérée...
Publié le 11/03/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...
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