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Notes sur le tag : salomé
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Dernières notes
« Hérodiade au clair regard de diamant… » (Mallarmé)
« Dans Hérodiade , œuvre que Mallarmé n’a jamais terminée, (et à laquelle il est revenu beaucoup plus tard, vers la fin de sa vie, espérant l’achever), la pureté, la virginité, la stérilité apparaissent les conditions mêmes de la beauté. Peut-être faut-il voir dans cette alliance d’apparence inhumaine, dans cette sorte de vocation de l’âme à l’état de cristal, l’extrême...
Publié le 04/03/2007 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
« l'or sec de l'écorce » (Valéry)
« La plus belle page de mon œuvre sera celle qui ne contiendra que ce nom divin Hérodiade. Le peu d’inspiration que j’ai eu, je le dois à ce nom, et je crois que si mon héroïne s’était appelée Salomé, j’eusse inventé ce mot sombre, et rouge comme une grenade ouverte, Hérodiade. Du reste, je tiens à en faire un être purement rêvé et absolument indépendant de l’histoire. Vous me...
Publié le 24/02/2007 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
« To the Editor of the Times »
SIR, - My attention has been drawn to a review of Salomé which was published in your columns last week [February 23, 1893]. The opinions of English critics on a French work of mine have, of course, little if any, interest for me. I write simply to ask you to correct a misstatement that appears in the review in question. The fact that the greatest tragic actress of any stage now...
Publié le 09/02/2007 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
« Moi, ça me laisse froide »
« Qu’ils sont étranges, les gens qui croient que c’est arrivé ! Comment peuvent-ils ? Une seule chose dans la vie, le rêve, me paraît assez belle, assez émouvante, pour valoir qu’on se trouble jusqu’au rire, jusqu’aux larmes. J’ai cru trouver la fin de mon indifférence quotidienne ( le lieu et la formule ), un prolongement de mes nuits : l’art. (Ah ! que j’étais donc...
Publié le 30/01/2007 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
Dés-doublements
« Un évangile de Nubie, découvert par Boissière, nous parle d'un jeune philosophe à qui une princesse hébraïque fait hommage du chef d'un apôtre ; le jeune homme répond en souriant : « Ce que je désire, ô mon aimée, c'est ta propre tête. » Et, alors, la danseuse, pâle, s'éloigne et le soir du même jour, sur un plat d'or, un esclave présentait au philosophe la pauvre petite tête de...
Publié le 18/01/2007 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
Mythologie sculptée
Jean-Baptiste sculptural, le doigt presque levé en une pose inspirée du célèbre Da Vinci domine souverainement une des salles du Rodin Museum de Philadelphie. Un baptiste hautain, assuré, homme de tête et va-nu-pied dont la nudité semble faire autorité – virilité du geste et de l'esprit tout autant que du corps. Il faudra au visiteur hésiter un peu avant de sortir du petit pavillon dédié à...
Publié le 05/01/2007 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
Pourquoi nul chien
... ne dévora Salomé Salomé la danseuse n'est pas une sotte évaporée et connaît parfaitement les us et coutumes du système dans lequel elle vit: que ce soit elle ou sa mère Hérodiade qui désire la tête de Jean, là n'est pas aujourd'hui la question, puisque c'est de toute manière celle qui danse qui demande. Point de requête directe ni hors contexte, car Salomé sait fort bien quelles sont...
Publié le 24/11/2006 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
Le sacrifice de Jean-Baptiste
« Voici la loi du sacrifice d'expiation. C'est dans le lieu où l'on égorge l'holocauste que sera égorgée devant l'Eternel la victime pour le sacrifice d'expiation : c'est une chose très sainte. Le sacrificateur qui offrira la victime expiatoire la mangera ; elle sera mangée dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d'assignation. […] Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera : c'est...
Publié le 30/10/2006 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
Osmologie ekphrastique
Les yeux comme embués de songes éthyliques, Salomé à la rousse chevelure de sorcière et de traîtresse (Judas n'est-il pas traditionnellement roux ?) ferme à tous jamais, du bout de ses doigts pailletés de pierreries, les paupières de Jean-Baptiste et, ce faisant, lui refuse un dernier regard, se refuse au mauvais œil. Œil pour œil pourtant, car le seul personnage du tableau qui de...
Publié le 24/10/2006 dans Les voiles... par S. | Lire la suite...
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