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Notes sur le tag : méditations poétiques

Dernières notes

Pensées de l’aube (26)

Pour Damien Du métier des mots. – Les mots te savent, ce matin un peu plus qu’hier et c’est cela, le temps, je crois, ce n’est que cela : c’est ce qu’ils feront de toi ces heures qui viennent, c’est le temps qui t’est imparti et que tu vas travailler, petit paysan de la nuit, les mots sont derrière la porte de ce matin d’hiver et ils attendent de toi que tu les accueilles...

Publié le 17/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l’aube (25)

  Du pays lointain. – Tous ils semblent l’avoir oublié, ou peut-être que non, au fond, puisque tous les matins il t’en revient des voix, et de plus en plus claires on dirait, des voix anciennes, autour des fontaines ou au fond des bois, des voix qui allaient et revenaient, déjà, dans les vallées repliées de la mémoire de tous te rappelant d’autres histoires, et revenant...

Publié le 15/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l’aube (24)

De la destinée . – Elle s’en ira vieille fille, comme on dit, sans qu’on se doute qu’elle fut amoureuse toute sa vie, de nombreux messieurs en secret cela va sans dire, mais aussi de monuments, surtout en Italie, et des enfants de ses parents et amis qui lui ont appris qu’elle-même ne saurait jamais grandir, bonne du moins à border tous les soirs ses poupées en priant le Fiancé de la...

Publié le 13/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l’aube (23)

Des petits souliers . – On dirait qu’il fait nuit depuis toujours dans la neige qui fait une espèce de jour dans la nuit, rien n’a changé depuis qu’il faisait froid dans vos chambres d’enfants, mais alors des voix vous encadraient, comme des voix de bergers autour des troupeaux, et bientôt vous étiez chaussés, de toutes les maisons du quartier s’en allaient les petits souliers ferrés...

Publié le 12/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l'aube (22)

Pour Bona Mangangu De l’ancien feu. – Bien avant votre naissance ils le portaient de maison en maison, le premier levé en portait le brasero par les villages et les hameaux, de foyer en foyer, tous le recevaient, ceux qu’on aimait et ceux qu’on n’aimait pas, la vie passait avec la guerre dans le temps … Du passé . – Tu n’as aucun regret, ce qui te reste de meilleur n’est pas...

Publié le 11/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l’aube (21)

Du renouveau . – Le silence des choses ce matin peut être dit néant ou prière, celui qui ouvre les yeux et parle en décide, mais qui sait si elles sont moins seules d’être nommées par lui ou si c’est lui qui se console ainsi de sa solitude – qu’importe à vrai dire si c’est dit et qu’à l’instant les choses reviennent au jour et que tu dis ce qu’elles ont ce matin à dire d’inouï - tout...

Publié le 09/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l’aube (20)

                     De l’enchaînement. – On n’attend plus rien d’eux que l’efficace et la compétence machinale, et c’est une façon de les tuer, au moins de leur dénier toute présence réelle et tout droit à surprendre, on les a sélectionnés, leur dit-on, pour gagner, et désormais ils seront formés à se formater...

Publié le 08/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l'aube (19)

  De la fantaisie. – Cela danse en toi, on dirait presque : avant toi, comme l’avant-toit de ton abri de cabri, avant que tu ne renfiles tes bottes de sept lieues de géant infime et doublement infirme de l’antenne et du sabot – cela vient te chercher comme à la fête, cela n’a ni queue ni tête mais  dès le saut de carpe du lit cela frétille et sautille à hauteur d’écoutille...

Publié le 06/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l'aube (18)

    De ce qui reste . - Des restes de berceuses nous restent de l’autre côté du sommeil et ce reste d’enfance nous berce aux matins gourds comme les mains d’enfants de l’hiver, et sur nos fronts le reste d’un souvenir de caresse nous reste comme la douce promesse de bien dormir à l’enfant qu’on berce.   Du fil des mots . – Dès le premier jour le sablier...

Publié le 06/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

Pensées de l'aube (17)

De ce qui se cherche. – Les mots sont comme cette lampe de poche le matin dans le bûcher, les mots éclairent les bouts de bois dont on se chauffera, les mots font mieux voir et les mots réchauffent à la fois : voilà ce que je me dis ce matin à l’instant de me mettre à bûcher à la chaude lumière de ces premiers mots… De ce qui ne se dit pas. – On dit tare pour barre et ça en dit plus...

Publié le 03/02/2009 dans Carnets de JLK par JLK | Lire la suite...

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