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Cantoun amaga, la responso
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Coin caché, la réponse Hidden place, the answer Versteckter Ort, die...
<p><strong>Coin caché, la réponse</strong><br /><em>Hidden place, the answer</em><br />Versteckter Ort, die Antwort</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/759725482.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/2163035852.jpg" alt="2163035852.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.vinotage-avignon.fr/" target="_blank" rel="noopener"><strong>Chemin de l'Île-Piôt.</strong></a></p>
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Un 18 de juliet 2020
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Un 18 juillet 2020 On a july 18, 2020...
<p>Un 18 juillet 2020<br /><em>On a july 18, 2020</em></p><p style="text-align: center;"><a title="Pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/1408736272.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/4061523698.jpg" alt="4061523698.jpg" /></a></p><p><a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/disparition-fillette-11-ans-villeneuve-avignon-corps-decouvert-zone-recherche-avignon-1856320.html" target="_blank" rel="noopener">https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/disparition-fillette-11-ans-villeneuve-avignon-corps-decouvert-zone-recherche-avignon-1856320.html</a></p><p><a href="https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/07/23/fillette-disparue-a-avignon-les-plongeurs-arrivent-a-l-ile-plot-pour-la-retrouver" target="_blank" rel="noopener">https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/07/23/fillette-disparue-a-avignon-les-plongeurs-arrivent-a-l-ile-plot-pour-la-retrouver</a></p>
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7en Bataioun dóu Gèni de la Divisioun Aupenco
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7e Bataillon du Génie de la Division Alpine 7th Engineering Battalion of...
<p>7e Bataillon du Génie de la Division Alpine<br /><em>7th Engineering Battalion of the Alpine Division</em></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/3945347305.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/1878933411.jpg" alt="1878933411.jpg" /></a></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/3419030003.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/2461803936.jpg" alt="2461803936.jpg" /></a></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/2002014765.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/4083893344.jpg" alt="4083893344.jpg" /></a></p>
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Lou proumié
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2020-01-07T00:00:00+01:00
2020-01-07T00:00:00+01:00
Le premier The first
<p>Le premier<br /><em>The first</em></p><p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/845542493.jpg" alt="845542493.jpg" /></p>
ITENARASA
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Sa majesté des mouches - William Golding
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2019-03-11:6134232
2019-03-11T14:43:00+01:00
2019-03-11T14:43:00+01:00
L'île aux enfants sans Casimir Un crash, une île, des enfants livrés à...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5962834" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/00/3069794799.jpg" alt="sa majesté des mouches,william golding,enfants,île,robinsonnade glauque,survie,harcèlement,violence,effet de groupe,loi du plus fort" /><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;">L'île aux enfants sans Casimir</span></p><p style="text-align: justify;">Un crash, une île, des enfants livrés à eux-mêmes.<br />Survivre.<br />Des volontés qui s'opposent, l'émergence de clans.<br />Pour le pire.</p><p style="text-align: justify;">Pour la petite histoire, ce roman a atterri dans ma bibliothèque car il était cité dans <em>Méfiez-vous des enfants sages</em>, un roman de Cécile Coulon que j'avais pas mal aimé (et chroniqué au début du blog). Le peu qui en était dit m'avait remis en mémoire que ce roman m'interpellait depuis un bon bout de temps.</p><p style="text-align: justify;"><br /><br />J'avais plus ou moins eu vent du contenu ou sujet abordé. J'étais préparée d'une certaine manière.<br />Malgré tout, j'ai tout de même été étonnée de ressentir autant de tension en avançant dans ma lecture et en sentant l'inexorable arriver.<br />Ce que je veux dire, c'est que j'étais là, avec l'intime conviction que quelque chose de tragique allait arriver, je savais qui allait en faire les frais et en partie pourquoi, mais juste, je ne savais pas quand. Alors je guettais le moment, collectant les indices. C'était malaisant, ça avait quelque chose d'assez insoutenable en fait.<br />Malgré un schéma narratif très prévisible, la tension était bien là.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Alors certes les portraits sont caricaturaux mais ils ne sonnent pas faux. Simplement, rien ne vient les nuancer (ou de manière sporadique). Nous avons le bon, le méchant, le bouc-émissaire typique, et les moutons typiques, un ou deux personnages atypiques aussi. Ceux-là même que l'on peut retrouver dans une cour d'école, dans n'importe quel groupe d'enfants, adolescents et même adultes...<br />(à noter que la couverture de Folio junior est tout aussi caricaturale avec ces 2 gamins qui s'affrontent du regard : l'un bien blanc et blond, l'autre est comme dans le récit son exact antagonisme. Le bien face au mal?)</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Je n'ai pas été étonnée de la cruauté des enfants, parce que je n'ai jamais cru à l'angélisme enfantin. Blamêz-moi si vous voulez, mais je trouve que les gosses ont une certaine propension à la cruauté. Je crois que c'est l'éducation, la raison et le cadre social (et tout un tas d'autres choses) qui permettent de juguler notre "instinct barbare" <span style="font-size: 8pt;"><em>(on peut en discuter si vous n'êtes pas d'accord hein :) )</em></span>.<br />En cela, on peut dire que je rejoins la vision pessimiste de l'auteur sur la nature humaine (ce qui ne veut pas dire que je ne crois pas que l'homme puisse aussi être bon).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">L'histoire montre qu'exercée en groupe, la cruauté a encore moins de limites, allant même jusqu'à trouver d'improbables justifications. Que ceux qui n'ont pas été victimes de harcèlement ou ne l'ont pas eux-mêmes exercé lèvent la main.<br />Il y est aussi question de querelles de pouvoir. Une remise en question à travers l'opposition de la raison et de la force (loi du plus fort qui finit par primer). Il y est question de domination, d'influences, d'omerta (en quelque sorte), de soumission, de folie (individuelle mais aussi de groupe), de solitudeS, de perte de repères et de toute humanité.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">C'est une histoire assez noire et plutôt sordide. Survivre à l'île n'est plus suffisant, il faut survivre à l'autre. En ça, on peut qualifier <strong>Sa majesté des mouches</strong> comme un huis clos oppressant et très réussi.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Je m'interroge sur ce qui a conduit à mettre ce titre en jeunesse. Est-ce parce qu'il s'agit d'un récit mettant en scène des enfants? Est-ce à visée éducative qu'il a été ensuite étudié au collège?<br />Ma version Folio Junior m'a donné le sentiment d'avoir été pas mal édulcorée par rapport à la version originale (et d'après ce que j'ai pu en glaner de ci de là) et le style simplifié... Je serais assez curieuse de la lire pour les confronter.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Voilà ce que j'ai à dire de ce roman, ce qui est peu en définitive.<br />Ce qui est certain c'est que ça interpelle. C'est le genre d'histoire qui me donne envie de débattre autour d'un verre de son sujet et de ses différentes interprétations, notamment de sa fin.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">MERCI à <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #003366;"><a style="color: #003366; text-decoration: underline;" href="http://www.leslecturesdemariejuliet.fr/">MarieJuliet</a></span></span> de m'avoir proposé <strong>Sa majesté des mouches</strong> pour le livra2 du <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #003366;"><a style="color: #003366; text-decoration: underline;" href="https://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?id=31063">LDPA 22</a></span></span> (février, mars, avril) de Livraddict. Sans cela, qui sait jusqu'à quand encore j'en aurais reporté la lecture.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;"><em>"Ils marchaient d'un même pas, mais isolés dans leurs univers d'expériences et de sentiments différents et incapables de communiquer entre eux." </em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;"><em>"C'était un homme. Mais quelquefois, le monstre prend la forme d'un homme, et quelquefois celle d'un animal, un horrible animal. Et quelquefois il ressemble à un petit garçon tout à fait normal."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;"><em>"Il émanait de lui cette horreur qu'inspire le bourreau. "</em></span></p>
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Une île pour parquer les immigrés “indésirables” au Danemark
tag:pdf31.hautetfort.com,2018-12-21:6114768
2018-12-21T09:15:00+01:00
2018-12-21T09:15:00+01:00
Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2018 Eric Martin 21 décembre 2018...
<p style="text-align: left;">Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2018</p><div class="post-meta-author" style="text-align: right;"><a title="Articles par Eric Martin" href="https://www.ndf.fr/author/ericmartin/" rel="author">Eric Martin</a></div><div class="post-meta-date" style="text-align: right;">21 décembre 2018</div><p style="text-align: center;"><img id="media-5929906" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/01/02/2815492920.jpg" alt="danemark,île,immigrés" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’île inhabitée se trouve à une centaine de kilomètres au sud de Copenhague. Le centre de rétention accueillera les premiers clandestins déboutés du droit d’asile ou ayant un casier judiciaire en 2021 :</span></p><div class="post-inner"><div class="post-inner-content"><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;"><iframe width="620" height="390" src="https://www.youtube.com/embed/pS560-fB2OI" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen" data-mce-fragment="1"></iframe></p><p> </p><p>Source : <a href="https://www.ndf.fr/politique/21-12-2018/une-ile-pour-parquer-les-immigres-indesirables-au-danemark/">ndf</a></p><div class="sharedaddy sd-sharing-enabled"> </div></div></div>
Littérature de partout
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Thomas Kling, Échange longue distance
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-04-10:5931295
2017-04-10T06:53:38+02:00
2017-04-10T06:53:38+02:00
...
<p> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5603313" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/1437313469.JPG" alt="thomas kling,Échange longue distance,colonisation,langue,masque,île" /></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> <span style="color: #0000ff;"> Masques</span></span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">1913 en Papouasie-Nouvelle-Guinée depuis longtemps les</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">fleuves et les montagnes sont nommés d’après les Hohenzollern.</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">la tête de l’étranger ronronne et attribue. pour des choses </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">nouvelles lointaines de nouveaux noms et voici les</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">langues qui se mélangent. dans la bouche de l’étranger un goût</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">nouveau comme coprah ou casoar. cela va bien avec le casque, et</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">de nouveaux masques fument des flots marécageux</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">sur la langue solennelle de l’occident. les palais</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">les voiles battent au vent frais d’outremer. berlin — </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">la langue — île fraiche des morts qui s’élève des marais</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">fiévreux de la marche l’île claque et déjà les</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">mots arrivent au loin. les fruits du sud tombent</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">de la ville hors de sa bouche. de ça la nouvelle langue est</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">intarissable quelque peu transformée : tous parlent soudain</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">comme les papous latmul, la langue de cour la bouche comme outre-</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">mer, comme lueur. ainsi se déverse le sepik se jette dans le rhin.</span></p><p style="padding-left: 210px;"> </p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Thomas Kling, <em>Échange longue distance</em>, traduit de l'allemand par Aurélien </span><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Galateau, éditions Unes, 2016, p. 64.</span></p>
MILIQUE
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ÎLE INCONNUE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-03-14:5921232
2017-03-14T10:01:28+01:00
2017-03-14T10:01:28+01:00
ÎLE INCONNUE C'est une île inconnue cependant connue de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5584305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/2407290168.JPG" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>ÎLE INCONNUE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>C'est une île inconnue cependant connue de tous,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mais peu tombent d'accord sur sa géographie réelle,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Tant là où résonne l'amour n'est peut-être qu'utopie.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mon imaginaire ne disposant que d'un horizon restreint,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Sa seule localisation évoquée, aussi peu crédible soit-elle,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ne peut être que maritime, abyssale ou encore céleste,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Selon les croyances intimes conférées au jaillissement.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Est-il vraiment un endroit aussi peu approprié à une île?</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Certains affirment sans ambages l'avoir déjà déterminée.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qu'ils sachent, ces imprudents, que je les plaindrais presque.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Se rendent-ils compte à quel point leur vie va se compliquer</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A force de ne jamais parvenir à joindre la chimère proposée?</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Un probable traumatisme est à venir sur un mode durable</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Si on veut bien considérer que le plus éprouvant avec l'éternité,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Est qu'elle n'envisage jamais de durer autrement que toujours!</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Lizouzou
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”Les aventures de Kimamila : Kimamila à la cantine & Kimamila sur l'île du cyclope” d'Anne Loyer et Nils
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-11-25:5864684
2016-11-25T17:19:02+01:00
2016-11-25T17:19:02+01:00
- Kimamila à la cantine : Il est bientôt midi et Manu a très faim....
<p style="text-align: center;"><img id="media-5486009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/02/2278213647.JPG" alt="aventures,kimamila,cantine,île,cyclope,anne,loyer,nils,nathan" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Kimamila à la cantine</strong> : Il est bientôt midi et Manu a très faim. Mais une fois arrivés à la cantine, Manu et Alorie constatent qu'il n'y a personne. Le cuisinier a disparu. Heureusement, Alorie a l'idée d'appeler à la rescousse Kimamila, le petit lutin vert. Manu va-t-il enfin pouvoir se restaurer ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Kimamila sur l'île du cyclope</strong> : Dans une brocante, Manu et Alorie trouvent une belle maquette de bateau. Mais à peine l'ont-ils touché, qu'ils sont transportés dans une île... l'île au cyclope ! D'ailleurs un cyclope les prend en chasse... Pris au piège, Manu et Alorie appellent Kimamila à l'aide !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Kimamila est de retour sur le blog avec deux nouvelles aventures !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C'est un plaisir de retrouver le trio : Manu, Alorie et Kimamila, le petit lutin vert ! Manu et Alorie ont le don de se retrouver dans de drôles de situations, heureusement le petit lutin vert est toujours là pour veiller sur eux !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La particularité de cette collection, c'est qu'elle propos deux niveau de lecture : je commence à lire (en bleu) et je lis tout seul (en rouge). Ainsi l'enfant peut découvrir ces deux nouvelles histoires avec un adulte ou seul. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, deux petits romans idéal pour les enfants de CP !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.nathan.fr/" target="_blank">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Véronique Massenot
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Souvenirs de Saint-Pierre
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2016-10-05T15:47:00+02:00
2016-10-05T15:47:00+02:00
Il y a un an, j'étais sur « le Caillou » - comme les habitants de...
<p style="text-align: justify;">Il y a un an, j'étais sur « le Caillou » - comme les habitants de Saint-Pierre (et Miquelon) surnomment eux-même tendrement leur archipel. J'en ai déjà parlé <a href="http://correspondances.hautetfort.com/archive/2015/12/10/encore-une-ile-outre-mer-5729294.html" target="_blank"><strong>ici</strong></a>, vous promettant une suite... jamais écrite ! Alors, puisque demain aux aurores je repars en vadrouille, et dans l'autre sens, je crois qu'il est temps de clore le chapitre.</p><p style="text-align: justify;">Le plus simple, c'est peut-être de vous donner à voir un petit reportage TV réalisé pendant l'un de mes ateliers ou l'entretien diffusé en direct sur SPM 1ère. (Bon... j'avoue qu'en revoyant ma tête - avec épi matinal dans les cheveux et poches sous les yeux - je regrette le temps où la radio n'était pas filmée ! ^^)</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x3870of" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x38ampc" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;">J'en profite pour saluer Gladys, l'une des deux professeurs documentalistes du Lycée qui m'a reçue à Saint-Pierre et que l'on aperçoit dans les deux séquences, mais aussi sa collègue Ingrid - qui m'a fait monter à cheval, un exploit ! - et toute l'équipe de l'établissement, avec laquelle ce fut un réel plaisir de travailler.</p><p style="text-align: justify;">Ci-dessous, quelques souvenirs... colorés comme je les aime !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471636" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/00/3627654650.JPG" alt="DSC_0678.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471637" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/00/2797292535.2.JPG" alt="DSC_0704.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Au travail !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471652" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/02/4229824927.JPG" alt="DSC_0777.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471640" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/00/2522845518.JPG" alt="DSC_0686.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471642" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/02/2827215915.JPG" alt="DSC_0692.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471644" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/00/3585056665.JPG" alt="DSC_0730.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471656" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/00/3150639539.JPG" alt="DSC_0865.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471682" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/02/1026165217.JPG" alt="DSC_0744.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Vue du lycée !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471657" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/01/3149822799.JPG" alt="DSC_0774.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Et si on allait sur "la montagne" ?</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471660" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/02/3211292506.JPG" alt="DSC_0780.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471661" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/02/1230280015.JPG" alt="DSC_0791.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/01/3753103038.JPG" alt="DSC_0802.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471679" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/02/1838355118.JPG" alt="DSC_0805.JPG" /></p><p style="text-align: center;">En sortant de l'entretien radio : le lever du soleil !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/01/871546297.JPG" alt="DSC_0849.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471677" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/01/2097927546.JPG" alt="DSC_0852 (2).JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471683" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/00/3776655655.JPG" alt="DSC_0707.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Les maisons multicolores, j'adore !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471684" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/02/388483890.JPG" alt="DSC_0716.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471687" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/00/3591619404.JPG" alt=" saint-pierre-et-miquelon, outre-mer, île, art postal, ateliers d'art postal, rencontres scolaires, voyage" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471692" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/01/2768705314.JPG" alt=" saint-pierre-et-miquelon, outre-mer, île, art postal, ateliers d'art postal, rencontres scolaires, voyage" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471690" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/02/596862348.JPG" alt=" saint-pierre-et-miquelon, outre-mer, île, art postal, ateliers d'art postal, rencontres scolaires, voyage" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471680" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/02/2507627747.JPG" alt="DSC_0719.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471694" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/00/2899546156.JPG" alt=" saint-pierre-et-miquelon, outre-mer, île, art postal, ateliers d'art postal, rencontres scolaires, voyage" /></p><p style="text-align: center;">Et ma vue préférée...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471635" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/00/3600130910.JPG" alt="DSC_0664.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/00/2055893809.JPG" alt="DSC_0747.JPG" /></p><p style="text-align: center;">...dessinée, bien sûr !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5471703" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/02/00/2834955494.jpg" alt=" saint-pierre-et-miquelon, outre-mer, île, art postal, ateliers d'art postal, rencontres scolaires, voyage" /></p><p style="text-align: center;"> ♥</p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ffffff;">*</span></p>
Littérature de partout
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John Taylor, Hublots / Portholes
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-09-17:5846955
2016-09-17T05:00:00+02:00
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...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5453824" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/3487662487.jpg" alt="john-taylorok-300x238.jpg" /></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">through mist à travers la brume</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> the island l’île</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> rising se lève</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> to what à ce qui </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> has risen s’est levé</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> this island cette île</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> or another ou une autre</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">John Taylor, <em>Hublots Portholes</em>, traduction de l'anglais </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">(États-Unis) Françoise </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Daviet, peintures de Caroline </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">François-Rubino, l’œil </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">ébloui, 2016, p. 3.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> </span></p>
Prieto
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Visite du Pape François sur l'île grecque de Lesbos
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-04-16:5789063
2016-04-16T05:15:00+02:00
2016-04-16T05:15:00+02:00
Vidéo KTO et discours mis en ligne dès que disponibles...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><em>Vidéo KTO et discours mis en ligne dès que disponibles</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong>Retransmissions KTO :</strong><br /><br /><strong>09h20 : Cérémonie de bienvenue du Pape François sur l'Île de Lesbos</strong><br /> Arrivée du Pape François à Mytilène. Accueil par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er et l'archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Jérôme II. Visite du Pape François sur l'île de Lesbos.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong>10h14 : Le Pape François visite un camp de réfugiés sur l'île de Lesbos</strong><br /> Visite du Pape François du camp de réfugiés de Moria en compagnie des autres chefs religieux. Discours et signature d'une déclaration commune. Visite du Pape François sur lîle de Lesbos.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong>12h44 : Le Pape rencontre la population de Mytilène et la communauté catholique</strong><br /> Rencontre du Pape François avec la population de Mytilène ainsi que la communauté religieuse pour faire mémoire des victimes des migrations. Après un discours du pape François, chaque leader religieux récitera une brève prière. Une minute de silence sera ensuite observée. Les chefs religieux recevront de trois enfants des couronnes de fleurs qu'ils jetteront à la mer.</span></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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L'ÎLE (4/4)
tag:surduvent.hautetfort.com,2016-03-15:5774754
2016-03-15T21:30:00+01:00
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4, à ma porte Les contours de l'île commencent à ma porte,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5320972" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/2288862222.jpg" alt="île,porte," /></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><em><strong>4, à ma porte</strong></em></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;">Les contours de l'île commencent à ma porte, quand j'aborde aux plages des heures lisses, jusqu'aux nuits sans menace et sous des étoiles dociles ; ou à rebours quand je déserte les flots domestiques, vers une tribulation sans aventure ni péril, seulement hors la salle des habituelles machines, dans l'animalité de bruits étrangers, et la végétation sombre des visages inconnus.</p><p> </p><p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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L'ÎLE (3/4)
tag:surduvent.hautetfort.com,2016-03-11:5772904
2016-03-11T21:30:00+01:00
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3, sirènes et pourceaux Personne masculine mais...
<p style="text-align: right;"><img id="media-5317450" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/01/1298107235.jpg" alt="île,mer,bleu," /></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="padding-left: 120px; text-align: justify;"><em><strong>3, sirènes et pourceaux</strong></em></p><p style="padding-left: 120px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 120px; text-align: justify;">Personne masculine mais troublée d'un <em>e</em> , <em>île</em> serait un double pour Ulysse - et son nom sera Personne -, qui émerge de volcaniques profondeurs, comme lui du songe des océans, bercé par des flux contraires d'espaces et de temps, conscience battue par des vents d'absence, dérivant alangui ou téméraire, de récif en écueil entre sirènes et pourceaux, jusqu'au bois tendre de son lit.</p><p> </p><p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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L'ÎLE (2/4)
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2016-03-08T21:30:00+01:00
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2, dans les limbes Embrumées dans les limbes, deux...
<p style="text-align: right;"><img id="media-5312861" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/00/2403479083.jpg" alt="île,rocher," /></p><p> </p><p style="padding-left: 60px;"><em><strong>2, dans les limbes</strong></em></p><p style="padding-left: 60px;"> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;">Embrumées dans les limbes, deux branches pointent et mettent l'accent sur un palmier unique arborant sa solitude. Cernées de voyelles fluides, ce sont terres grises où arpenter sa peine lourde comme chaîne, l'exil où ruminer son ancien soi, guettant un signal de vapeur, ou le sable d'où extraire fiévreux tout l'or d'une vie rêvée.</p><p style="padding-left: 60px;"> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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L'ÎLE (1/4)
tag:surduvent.hautetfort.com,2016-03-04:5769380
2016-03-04T21:45:00+01:00
2016-03-04T21:45:00+01:00
1, simple tache Pour les masses de l'intérieur,...
<p style="text-align: right;"><img id="media-5311193" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/02/3588711491.jpg" alt="île,vent,sel,goëland," /></p><p> </p><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><em><strong>1, simple tache</strong></em></p><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"> </p><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;">Pour les masses de l'intérieur, simple tache, couleur d'argile ou de paille, projetée sur fonds bleus, pour donner aux rêveurs bonne espérance, désir de Pâques ou de vierges, escales vers un Levant de fortune, tandis que quelques heureux ont fait de beaux voyages, accostant sur ces ailleurs de moins pâles marquises, sous le vent qui redouble le sel à leur visage.</p><p> </p><p> </p>
Véronique Massenot
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Une autre île Outre-Mer ♥
tag:correspondances.hautetfort.com,2015-12-11:5729294
2015-12-11T16:46:00+01:00
2015-12-11T16:46:00+01:00
Je n'en ai pas encore parlé ici mais, cet automne, j'ai eu la chance de...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5238310" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/01/2630665725.png" alt="2015-11-10 16.00.29.png" /></p><p style="text-align: justify;">Je n'en ai pas encore parlé ici mais, cet automne, j'ai eu la chance de partir travailler de l'autre côté de l'Atlantique. En trois étapes, dans trois pays différents, ce voyage fut particulièrement riche en rencontres, professionnelles ou amicales.</p><p style="text-align: justify;">Il faut dire que depuis mon retour, mi-octobre, j'ai enchaîné les salons (Évreux, Montreuil), les rencontres en librairies (Éragny, Auxerre), les rencontres à l'école (Saint-Denis, Les Mureaux) et les expositions (Saint-Ouen-L'Aumône, Cergy) sans jamais trouver le temps de raconter quoi que ce soit.</p><p style="text-align: justify;">Heureusement, la fin de l'année arrive... et surtout le début de la prochaine ! Pour moi, cela veut dire deux mois entiers pendant lesquels je ne vais faire qu'écrire et illustrer, tranquille, au fond de mon terrier - ma "grotte" dirait mon homme. J'assume ce côté "marmotte" de ma personnalité : vive l'hibernation hyperactive !</p><p style="text-align: justify;">Mais déjà, le tourbillon automnal se calme. Je peux commencer de partager avec vous mon aventure américaine - au sens large, continental. Ma première étape fut l'archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon (975). Je vous invite donc à feuilleter l'article que j'ai écrit et illustré "façon carnet de voyage" pour <strong><em>L'Écho des Caps</em></strong>, le journal municipal de Saint-Pierre. Il a justement été publié cette semaine et grâce à lui, vous saurez tout : pourquoi j'y suis allée, ce que j'y ai fait, vu, vécu, appris, découvert...</p><p style="text-align: justify;">Cliquez sur la couverture et retrouvez-moi page 9. Bonne lecture !</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://issuu.com/mairiestpierre/docs/1426_echo_web" target="_blank"><img id="media-5238268" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/01/00/2743892678.jpg" alt="1426 ECHO_Couv.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 14pt; color: #99ccff;">@ suivre !<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ffffff;">*</span></p>
stephanedugast
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DES NOUVELLES DU WEB ROBINSON
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-11-08:5707889
2015-11-08T10:30:00+01:00
2015-11-08T10:30:00+01:00
Que devient le Web Robinson alias Gauthier Toulemonde ? La réponse...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Que devient le Web Robinson alias Gauthier Toulemonde ? La réponse de l’intéressé.</span> </strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1502067873.jpg" id="media-5198319" alt="" /></p><p><img id="media-5198324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2365610923.2.jpg" alt="aventure,expédition,gauthier toulemonde,web robinson,île,géopolitique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« Je vis comme un moine depuis le mois de juillet dernier, affairé à rédiger un ouvrage principalement consacré à la géopolitique mondiale. Il y est notamment question d’îles et du réchauffement climatique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il me tarde de repartir loin, très loin sur une île aussi déserte que mystérieuse. Si tout se passe comme prévu, cette perspective se profile enfin.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-5201858" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2534572122.jpg" alt="aventure,expédition,gauthier toulemonde,web robinson,île,géopolitique" /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">En photo ci-dessus, deux rochers du nom de Liancourt dont il est question dans le livre à paraître en décembre. Il renvoie à La Rochefoucauld, duc de Liancourt (1747-1827). Nul doute que l’auteur des Maximes n’aurait pas imaginé que l’on mentionnerait son nom dans le cadre d’un vif contentieux qui oppose le Japon et la Corée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Volontiers pessimiste, lui qui disait que «<em>nos vertus ne sont que des vices déguisés</em>» aurait été en revanche conforté dans ce qu’il pensait de la nature humaine. Car en mer du Japon ces monticules volcaniques sont hautement disputés. Ce n’est en tout cas pas là où je mettrai les pieds. A bientôt et portez-vous bien »</span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"><span style="font-size: small;">Gauthier Toulemonde</span><br />Dessin © Pierre Albuisson<br />Photographies © Gauthier Toulemonde</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5198325" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1215396160.jpg" alt="aventure,expédition,gauthier toulemonde,web robinson,île,géopolitique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">› BONUS<br /></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Entre octobre et novembre 2013, Gauthier Toulemonde est parti seul sur une île totalement déserte en Indonésie dans le cadre de l’expédition Web Robinson. L’objectif était d’expérimenter le télétravail en totale autarcie énergétique grâce au solaire. Se retrouver seul sur une île était un rêve de gamin, nourri des lectures de Jules Verne et de Stevenson, fortement inspiré par le commandant Cousteau aussi. C’est précisément son «Monde du silence» que le patron de presse a recherché à l’âge adulte. Gauthier Toulemonde aspirait à vivre autrement durant cette expérience sans rejeter pour autant la technologie que ce début du 21<sup>ème</sup> siècle nous offre. Une expédition qui a fait sens.</span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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L'insulaire ou les neuf vies de Napoléon
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-02-28:5560357
2015-02-28T00:00:00+01:00
2015-02-28T00:00:00+01:00
Napoléon naquit dans une île, vécut plusieurs exils dans une île et...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/2794471131.jpg" target="_blank"><img id="media-4908918" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1686559770.jpg" alt="napo.jpg" /></a>Napoléon naquit dans une île, vécut plusieurs exils dans une île et mourut dans une île. Et si l'empereur avait surtout été un insulaire ? Et si, cherchant à fuir cette prédisposition en consacrant sa vie à la conquête d'un continent, il avait immanquablement été ramené dans une île pour y jouer son destin ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Telle est la conviction de David Chanteranne qui prend pour point de départ le 8 juillet 1815, date où Napoléon se réfugie sur l'île d'Aix après la bataille de Waterloo. A partir de là, il nous raconte les neuf îles décisives de la vie de l'empereur : la Corse où il a grandi ; la Sardaigne où il connaît son baptême du feu ; Malte où il transite pour atteindre l'Egypte ; l'île de la Cité où il se fait couronner par le pape ; le radeau de Tilsit où il a signé la première paix avec la Russie ; l'île de Lobau où se dénoue la bataille de Wagram ; l'île d'Elbe où il vit en exil et, bien sûr, Sainte-Hélène.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Un portrait inattendu, intense et flamboyant de la figure dominante du premier XIXe siècle.</span></p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">‡ L'insulaire. Les neuf vies de Napoléon, David Chanteranne, éditions du Cerf, 2015, 272 p. (19 €).</span></strong></span></p></blockquote>
Lizouzou
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”Une île” de Tracey Garvis Graves
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-10-15:5462506
2014-10-15T16:25:56+02:00
2014-10-15T16:25:56+02:00
Anna Emerson a accepté de passer les deux mois...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4717210" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/3525002917.JPG" alt="île,tracey,garvis,graves,milady" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Anna Emerson a accepté de passer les deux mois d'été aux Maldives pour enseigner à T.J un garçon de 17 ans qui a eu un cancer. Ils sont en route pour rejoindre les parents de T.J quand le pilote de l'hydravion meurt subitement d'une crise cardiaque. Anna et T.J se reveille sur une île déserte. A partir de là, leur unique but est de survivre...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Voilà un titre que j'avais découvert chez <a title="Lavinia" href="http://mamantitou.blogspot.fr/" target="_blank">Lavinia</a> et qui me faisait envie depuis fort longtemps. Alors quand je l'ai vu dans la sélection du dernier Masse Critique de Babelio, je l'ai coché et j'ai croisé les doigts ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Déjà commençons par le plus évident : la magnifique couverture paradisiaque ! Il y a de quoi rêver rien qu'en la regardant. Bon après l'histoire parait moins sympathique étant donné le crash de l'avion et le fait de s'échouer sur une île déserte...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Après le crash, Anna et T.J vont devoir survivre sur une petite île qui semble déserte. Dans les premiers temps, ils espèrent qu'un avion va passer au dessus d'eux et les trouvera. Du coup, ils restent sur la plage. Mais la soif et la faim se font sentir, ils doivent du coup s'organiser : trouver une eau potable, de quoi se nourrir et se construire un abri. A partir de là, on pense forcément à l'histoire de Robinson Crusoé et le fait qu'ils soient deux, est en quelque sorte une chance pour les aider à ne pas démoraliser et à survivre. Je ne développerais pas plus leur idées pour continuer à vivre sur ce petit bout d'île, mais je peux vous dire que forcément leur relation va évoluer au fil du temps.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Je dois dire que même si j'ai passé un très bon moment avec ce roman, j'ai néanmoins trouvé plusieurs points qui ne rendent pas forcément crédible cette histoire. Je ne vous dirais pas combien de temps ils sont restés sur l'île, mais pour moi, cela parait impossible ! De plus, leur relation de départ (la prof plus âgée que l'élève) m'a également un peu refroidie, même si à la fin, l'auteure finit par réussir à me convaincre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Les chapitres sont assez courts et donnent la voix à la fois à Anna et à T.J. Le lecteur a donc deux versions de l'histoire et le ressentis des deux personnages principaux. </span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">C'est un livre qui se lit hyper facilement et surtout très rapidement !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">En bref, je dois dire que c'est une chouette romance, mais qu'il ne faut pas non plus trop en attendre, surtout à la crédibilité des faits. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Je remercie B<a title="Babelio" href="http://www.babelio.com" target="_blank">abelio</a> et <a title="Milady" href="http://www.milady.fr/" target="_blank">les éditions Milady</a> !</span></p>
Jacques-Emile Miriel
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Le roman par lettres
tag:jemiriel.hautetfort.com,2014-08-23:5432852
2014-08-23T14:47:00+02:00
2014-08-23T14:47:00+02:00
Il y a dans le roman par lettres une forme de pluralité...
<p style="text-align: left;"><img id="media-4666220" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/01/00/424649492.jpg" alt="nouvelle héloïse.jpg" /></p><p style="text-align: left;"> Il y a dans le roman par lettres une forme de pluralité extrême, surtout lorsque c'est aussi réussi, selon moi, que dans une œuvre comme <em>La Nouvelle Héloïse</em> de Rousseau. Derrida faisait remarquer dans son Séminaire qu'une narration telle que <em>Robinson Crusoé</em> exprimait la faculté d'appropriation du sujet : Robinson veut d'abord se rendre maître de l'île sur laquelle il a échoué, puis, en relatant ses aventures par écrit, s'en rendre possesseur par l'imaginaire. Le point de vue est ici unifié, unique, sans contrepoint. A l'inverse, dans les romans par lettres, les perspectives se chevauchent, le sens n'est jamais donné une fois pour toutes. Les personnages sont comme <em>expropriés d'eux-mêmes</em>. C'est par exemple, dans <em>La Nouvelle Héloïse</em>, ce qui arrive lorsque la mère de Julie découvre la correspondance amoureuse de celle-ci. Les répercussions accidentelles de cet événement seront considérables pour les deux femmes, sans jamais pourtant être <em>avérées</em> à leurs yeux. Ces événements les dépassent. C'est aussi, très subtilement, inscrivant une temporalité et une mémoire dans la dramaturgie du roman, l'épisode où Julie cite à Saint-Preux le passage d'une de ses lettres plus anciennes (cf. 3ème partie, Lettre XVIII). Le récit de Rousseau joue sur la nostalgie du passé comme élément de décomposition. Le lecteur ressent cette impression d'éparpillement, d'altération dans la complexité des caractères. Nous savons que Robinson Crusoé va s'échapper de son île, mais dans <em>La Nouvelle Héloïse</em> nous ignorons tout du destin de Julie avant d'avoir lu la fin de l'histoire. Les multiples voix présentes dans le roman par lettres, quand le procédé du moins est poussé jusqu'au bout, c'est-à-dire orienté vers le réalisme, forment des constellations particulièrement modernes qui parlent à notre sensibilité de manière toujours plus inédite.</p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;">Illustration : gravure pour <em>La Nouvelle Héloïse.</em></span></p>
Atelier des Idées
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LA GUINGUETTE. PUTEAUX. 21 et 22/06/2014.
tag:www.notreputeaux.com,2014-06-23:5396717
2014-06-23T10:43:37+02:00
2014-06-23T10:43:37+02:00
1927. Ramona, j’ai fait un rêve merveilleux… ...
<p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><img id="media-4604555" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.notreputeaux.com/media/00/00/3620650741.JPG" alt="P1000920.JPG" /></span><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">1927. Ramona, j’ai fait un rêve merveilleux… </span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">1930. Parlez-moi d’amour. Redites-moi des choses tendres…</span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">1932. J’aime Paimpol et sa falaise .Son église et son Grand Pardon. J’aime surtout ma Paimpolaise. Qui m’attend au pays breton…</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><img id="media-4604556" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.notreputeaux.com/media/00/01/1548398122.JPG" alt="P1000919.JPG" /></span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">1937. C’est la java bleue. La java la plus belle. Celle qui ensorcelle. Et que l’on danse les yeux dans les yeux. Au rythme joyeux… </span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">1941. C’est la romance de Paris. Au cœur des rues elle fleurit…</span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Chansons illustres du passé, ce dimanche après-midi : tout Puteaux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>occupait l’île, fleurie. </span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">Une fête intergénérationnelle, démocratique, gaie, entre le fleuve et les piscines, sous le soleil.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Des activités pensées, nombreuses, attirantes, accessibles. Une organisation professionnelle.</span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">Une fête plébiscitée pour « vivre ensemble » avec plaisir et sérénité.</span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">Annie Keszey.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-tab-count: 1;"> </span></span></span></p><p> </p>
AR GEDOUR MAG - Le Blog
http://www.ar-gedour-mag.com/about.html
FETE DIEU A OUESSANT
tag:www.ar-gedour-mag.com,2014-06-18:5011380
2014-06-18T01:00:00+02:00
2014-06-18T01:00:00+02:00
Datant du XIVème siècle, la tradition de la Fête Dieu ou fête...
<p style="text-align: center;"><iframe width="450" height="315" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://player.ina.fr/player/embed/RNC9606181811/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/450/315"></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-small;">Datant du XIVème siècle, la tradition de la <a href="http://www.ar-gedour-mag.com/archive/2012/06/07/fete-dieu.html" target="_blank">Fête Dieu ou fête DU SAINT Sacrement</a> (fêtée début juin) est restée très forte sur l'Ile d'Ouessant. Pour la circonstance, les habitants ornent, comme ce le fut partout aupravant, le pas de leur porte et les rues de compositions florales et motifs à base de sciure de bois, etc... Après ces préparatifs, les Ouessantins participent à la procession et à la cérémonie religieuse. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: xx-small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>(trugarez da F.C - rediffusion d'un billet du 30/05/2013)</em></span><br /></span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Vendredi 10 janvier 2014
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-01-10:5267656
2014-01-10T07:19:00+01:00
2014-01-10T07:19:00+01:00
Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #008080;"><span style="color: #990000;"><strong><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2014_01.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></span></p>
stephanedugast
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UN WEBROBINSON #2
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2013-10-29:5207414
2013-10-29T06:17:00+01:00
2013-10-29T06:17:00+01:00
Qui n’a pas rêvé un jour de larguer les amarres, de partir pour un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4304712" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/3741869074.jpg" alt="1393589_10151960102132608_718620586_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Qui n’a pas rêvé un jour de larguer les amarres, de partir pour un paradis insulaire ? Une fascination qui ne date pas d’aujourd’hui avec le Jardin d’Eden au Moyen Age, sans oublier l’énigmatique Atlantide. La littérature s’est emparée du sujet. L’île déserte devient celle aux trésors mais se fait aussi mystérieuse avec Jules Verne, un lieu où l’on survit avec le Robinson de Daniel Defoe. Un Web Robinson, alias Gauthier Toulemonde <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2013/10/22/chroniques-gauthier-toulemonde-web-robinson-5197987.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span> a décidé de vivre cette expérience. Accompagné les premiers jours par Raphaël Domjan, Gauthier a pu ainsi se mettre en scène. Son île a pu être filmée sous toutes les coutures, grâce notamment à un drone. L'opportunité de mieux comprendre le «théâtre d’opérations» de cette robinsonnade des temps modernes.<br /><br /></span></strong></p><p><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://player.vimeo.com/video/77629333?byline=0&portrait=0" frameborder="0" webkitallowfullscreen="webkitallowfullscreen" mozallowfullscreen="mozallowfullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>› EN SAVOIR PLUS<strong><br /></strong>Des images de Raphaël Domjan. Montage et réalisation est signés Alexis Domjan. Une aventure à suivre en direct sur le site <a href="http://www.webrobinson.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Web Robinson</a>.</p><p> </p>
stephanedugast
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UN WEBROBINSON #1
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2013-10-19:5197987
2013-10-19T06:16:00+02:00
2013-10-19T06:16:00+02:00
Gauthier Toulemonde vit seul une expérience de télétravail durant 40...
<p><img id="media-4292375" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3612355018.jpg" alt="gauthier toulemonde,webrobinson,île,expédition" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Gauthier Toulemonde vit seul une expérience de télétravail durant <strong>40 jours sur une île sauvage et déserte de l'archipel de Sumatra dans le Pacifique </strong></strong><span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2013/09/11/gauthier-toulemonde-web-robinson-timbropresse-5162359.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">EN SAVOIR PLUS</a>)</span>.<strong> En robinson des temps modernes, Gauthier partage quotidiennement son expérience sur son blog. Extraits de ses billets en guise de journal de bord pour les lecteurs du blog <em>Embarquements</em>.<br /></strong></span></p><p><img id="media-4290345" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/2511862016.jpg" alt="539663_1425485461000993_1688297360_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">10/10 </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <strong>DES SURPRISES</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>«</strong> Mon voyage a commencé ! Il aura fallu du temps pour rejoindre Jakarta après de multiples escales. Plus de 25 heures sans dormir mais l'île se rapproche enfin. Quelques surprises vous attendent pour les prochains jours qui ne manqueront pas de vous surprendre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>UN CHIEN NOMMÉ GECKO</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J'ai fait ce jeudi la connaissance de Gecko. Son propriétaire me l'a proposé le temps de l'expédition. Cette charmante petite bête devrait me tenir compagnie et aussi impressionner les rats. Pas franchement sensible à son charme, je vais quand même le prendre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il m'a en effet abondamment léché la main sans pour autant me la manger et je me suis laissé convaincre. Gecko, c'est un tendre qui cache bien son jeu. Et puis quand Robinson emmène son vendredi un vendredi...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4290350" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2327303764.jpg" alt="1385110_1425297397686466_274566795_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">11/10</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><br />CINQ NOUVEAUX CHATS</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Belle journée avec une arrivée sous le soleil. L’île est magnifique avec une jungle dense qui abrite un aigle pêcheur. Raphael et moi-même avons monté une bonne partie du camp. Gecko est un super chien et nous sommes déjà amis. Nous avons pris cinq chats et déjà une première naissance juste avant la tombée de la nuit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Leur présence est dissuasive, pas un rat en vue dans l’immédiat. Il va falloir trouver un nom pour le chaton, si vous avez des idées elles sont les bienvenues. Un violent orage vient de s’abattre sur l’île, je vous laisse et à demain pour plus d’infos.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4290348" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/488395578.jpg" alt="1379806_1426711830878356_206004031_n.jpg" /></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">12/10</span><strong><br /></strong></span><strong>LA VIE DES</strong><strong> BÊTES</strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ciel partiellement nuageux, 35° Celsius. Gros orage une bonne partie de la nuit, assez impressionnant au point que Gecko qui dort sous mon hamac m’a réveillé plusieurs fois pour être rassuré. Sous ses airs de bête féroce, c’est un grand sensible mais il n’a qu’un an. Ce matin nous avons découvert quatre chatons au total. Le premier né s’appelle vendredi, c’est le nom que vous avez retenu à une grande majorité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les animaux sont nombreux sur l’île à commencer par ceux que nous avons ramenés : Gecko que l’on présente plus, les chats mais aussi un coq et une poule ! Avec un peu de chance j’aurai des œufs frais. Au départ de Raphaël en début de semaine prochaine, c’en sera fini de la bonne viande séchée de Suisse et du fromage. Des tortues sont venues pondre et des varans de plus d’un mètre ont tenté de prendre les œufs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Enfin, nous avons vu deux serpents sur la plage, l’un vert, de petite taille mais assez agressif et un autre beaucoup plus grand. Je vais essayer de prendre des photos et si vous parvenez à les identifier, cela me sera très utile en cas de morsure. Raphaël a fait du super boulot toute la journée en vérifiant l’installation solaire et les connections Internet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De mon côté après le rangement du camp, j’ai repris la rédaction d’articles. Un simple portable alimenté à l’énergie solaire, une plage déserte, voilà à quoi se résume mon nouveau bureau. Demain nous devrions faire le tour de l’île et vous adresser des photos.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4290346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1839182374.jpg" alt="1375984_1426256134257259_1425402097_n.jpg" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">Ci-contre Raphaël Domjan (à gauche) venu aider les premiers jours Gauthier Toulemonde à s'installer sur son île déserte.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">14/10</span><strong><br />HISTOIRES TIMBRÉES</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les chats sont tous revenus en début de matinée et Vendredi se porte bien. Avec le départ de Raphaël Domjan (NDLR : un ami de Gauthier, <span class="profileLink">fondateur et président</span> de <em><span class="profileLink">SolarPlanet</span></em>), je suis à présent seul sur cette île. Après un bon feu de bois, je vais partir en pleine nuit voir si d'autres tortues viennent pondre. Pas de télévision, pas d'ami à qui parler, je contemple le spectacle vivant de la nature. À demain et portez vous bien.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4290344" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3326546270.jpg" alt="1376484_1425228244360048_910867559_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Toutes les enveloppes de l'expédition souscrites par les lecteurs de Timbres magazine ont été dédicacées. Elles leur seront adressées de Sumatra à mon retour de l'île. Ces enveloppes sont une part de cette aventure, un souvenir de celle ci qui est aussi la vôtre. J'en prépare de nouvelles si cela vous intéresse, j'aurai l'occasion de vous en parler. Les varans sont proches du camp et deux chats manquent è l'appel ce soir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous avons retrouvé Robinson seul et il a été aussitôt confié à l'autre chatte qui l'a accepté comme l'un des siens. J'espère que nous les retrouverons. Raphaël quitte l'île demain' une nouvelle page de l'expédition va s'écrire. Belle soirée à vous.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4292367" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/2435652204.jpg" alt="gauthier toulemonde,webrobinson,île,expédition" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">15/10</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <strong>UN MAXIMUM D’ÉNERGIE</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Rapidos avant l'arrivée d'un énorme orage. Grâce à l’énergie solaire, il est possible de vivre en autarcie et même de continuer de travailler, ce qui est mon cas. Sur cette photo, on peut voir au pied de l’arbre les deux batteries qui servent à recharger le matériel : ordinateur, téléphone, appareils de photo, caméras et lampe frontale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">À l’avant des batteries se trouvent de multiples prises, toutes faciles d’accès : prises traditionnelles, USB et plusieurs accès pour des lampes lorsque je n’utilise pas ma frontale. Des indicateurs renseignent sur le niveau des batteries. Ils permettent de gérer les ressources en électricité. Sachant que je peux m’attendre à trois jours de pluie d’affilé, je veille chaque jour à conserver un maximum d’énergie disponible.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4290352" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/3432256824.jpg" alt="1381739_1426483214234551_1583694832_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">À droite derrière le hamac se trouvent les quatre panneaux solaires reliés aux batteries. Profitant de la lumière de la lune, je suis allé voir hier soir si des tortues étaient venues pondre. Aucune trace, tant pis pour les varans qui s’étaient régalés avec les œufs il y a deux jours. Impossible de les dissuader de faire autrement et leur puissance force le respect.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;">Si l’envie vous prend d’être un temps un Web Robinson, voici quelques conseils que je peux vous donner après une semaine d’expérience. Si vous arrivez très fatigué sur l’île – ce qui est mon cas – n’espérez pas vous refaire une santé rapidement par ce que vous êtes au grand air. Comme on va le voir, mais tout dépend de votre charge de travail, la vie du Robinson est accaparé par la nécessité de se nourrir, d’assurer la logistique du camp et de tenir compte des aléas climatiques. </span></strong></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-4292364" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/3854928377.jpg" alt="gauthier toulemonde,webrobinson,île,expédition" /></p><p>17/10<br /> <strong>UNE JOURNÉE ORDINAIRE<br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /> Lever à 6 heures, il est indispensable de vivre en fonction du soleil, la nuit tout est compliqué. Ayant pas mal d’animaux, il faut les nourrir, s’assurer qu’ils se portent bien. Une petite inspection du camp n’est pas non plus à négliger : panneaux solaires mais aussi éventuelles traces d’animaux. En observant le sable, on voit rapidement qui s’est rendu dans le camp durant la nuit. J’essaye de prendre des déjeuners copieux et j’attaque avec du riz afin d’être bien calé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vers 7 heures ou un peu plus tard, je prends connaissance des mails arrivés la nuit et en profite pour tout de suite répondre. Il ne faut jamais oublier que si le temps se dégrade dans la journée, il sera difficile voire impossible de communiquer par mail. En ce qui me concerne, il faut que je sois dehors face à la mer pour que la connexion satellite s’effectue correctement. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4292380" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/2399098720.jpg" alt="gauthier toulemonde,webrobinson,île,expédition" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vers midi la chaleur est accablante et vous fonctionnez au ralenti. C’est le moment de prendre un second repas et de se reposer. Si le temps le permet, il faut en profiter pour recharger tous vos appareils : ordinateur, téléphone, lampe frontale... L’objectif est de disposer de batteries pleines pour la nuit. Négliger cette routine peut ensuite poser des problèmes. En fonction de l’emploi du temps, reprise vers 14 heures ou avant. Il est 9 heures en France et il est possible de communiquer avec le bureau. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A 16 heures la lumière est belle et j’en profite pour filmer et faire des photos. Après une nouvelle séquence de travail, il faut ensuite préparer le camp pour la nuit, nourrir les animaux, tout vérifier et prendre un semblant de repas si nécessaire. Le jour tombe brutalement à 18 heures 30. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je consulte mes mails à nouveau vers 20 heures, adresse les derniers articles et rédige le blog. Ayant un projet de livre, c’est à ce moment que j’y travaille et dans la tente. Je me couche vers minuit mais tout dépend de la météo. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4292381" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/550045199.png" alt="gauthier toulemonde,webrobinson,île,expédition" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Hier soir à 21 heures, il y a eu un orage redoutable. L’équivalent d’un beau feu d’artifice un 14 juillet et ce durant plusieurs heures. Le vent était particulièrement violent et il a fallu protéger les panneaux solaires. Inutile de dire qu’en pareil cas, il n’y a rien d’autre à faire si ce n’est essayer de dormir. Pour être certain de prendre du poisson, il faut pêcher dans le lagon à marée haute et la nuit. Ici la passe, aspire vers le large. Dangereux avec le risque de ne pas pouvoir revenir sur l’île. Je me contente donc du lagon. La nuit après une journée bien remplie, l’envie d’aller pêcher est faible. Il faut se forcer car ensuite les carences alimentaires surviennent tout comme la fatigue et la baisse du moral. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La météo étant mauvaise, j’en profite pour poster ce blog tôt mais c’est une précaution à prendre. Demain grand repos et découverte de cette île magnifique et tout particulièrement de la jungle. Belle journée à vous<strong> »</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2013/09/11/gauthier-toulemonde-web-robinson-timbropresse-5162359.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Gauthier Toulemonde</a>, le Web Robinson<br /><br /></span></p><div><object id="canal941005" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" data="http://player.canalplus.fr/embed/flash/player.swf" type="application/x-shockwave-flash" width="399" height="225"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="flashvars" value="param=itele_vod&videoId=941005" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="src" value="http://player.canalplus.fr/embed/flash/player.swf" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" />Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo</object></div><div> </div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">› À SUIVRE</span><br /><span style="font-size: small;">Une aventure à suivre sur le blog EMBARQUEMENTS et sur le site web de l’<a href="http://www.webrobinson.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Expédition WebRobinson</a></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p>
Bibliothèque Eclats de Lire
http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/about.html
Ouessantines
tag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2013-09-30:5184865
2013-09-30T18:17:00+02:00
2013-09-30T18:17:00+02:00
Soizic, bretonne presque aussi têtue que sa mère, décide de changer de...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><img id="media-4269464" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/00/02/967207599.gif" alt="bande dessinée,île,mystère" />Soizic, bretonne presque aussi têtue que sa mère, décide de changer de vie, et de s'installer sur l'île d'Ouessant où elle a fait retaper une vieille maison pour ouvrir des chambres d'hôtes. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Le moins qu'on puisse dire est que l'accueil des îliens est très frais. Ils sont excessivement méfiants, et tentent de la décourager de rester sur l'île. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Tous, sauf Marie, heureuse de voir arriver cette jeune femme entreprenante, et qui pourtant<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se suicide quelques jours après. Dans son testament fraîchement refait, Marie lui laisse pour mission de mettre de l'ordre dans ses affaires, provoquant l'ire des vieilles îliennes, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ses amies de toujours…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">La chronologie et le récit sont faciles à suivre, et les portraits de personnages et l'ambiance sont bien rendus. Le dessin est clair, expressif, les couleurs bien réussies, fraîches et pimpantes lorsqu'il fait beau, grisées à souhait sans brouiller le trait lorsqu'il pleut. Par contre, la progression du<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mystère et du suspense ne m'a pas semblé suffisamment construite. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right;" align="right"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Aline</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Ouessantines</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Scénario de Patrick Weber, dessin de Nicoby</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Couleurs Kness</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Vents d'Ouest, mai 2013, 126 p., 18.25€</span></span></p>
stephanedugast
http://stephanedugast.hautetfort.com/about.html
UN WEBROBINSON : SEUL AU MONDE ?
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2013-09-11:5162359
2013-09-11T10:09:00+02:00
2013-09-11T10:09:00+02:00
Vivre en solitaire sur une île déserte du Pacifique pendant 40 jours tout...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Vivre en solitaire sur une île déserte du Pacifique pendant 40 jours tout en restant connecté au «monde moderne», c’est la prochaine expédition de Gauthier Toulemonde. Premier épisode dédié à une expédition bien pensée.</span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3644475125.jpg" id="media-5608824" alt="" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">J’ai rencontré Gauthier Toulemonde suite au grand reportage «<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2008/10/27/inedit-bande-annonce-a-voir.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Dans les pas de Paul-Emile Victor</a>» que j’ai réalisé au Groenland oriental en 2006. Le courant est d’emblée passé entre nous. À défaut de nous voir régulièrement, nous sommes toujours restés en lien. Il y a 10 jours, j’ai revu Gauthier qui m’a expliqué son rêve et son expédition.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #000080;">J’aime sa simplicité et la malice de cet ex-banquier reconverti dans la presse spécialisée. Gauthier Toulemonde est, en effet, le directeur et le rédacteur-en-chef de <em>Timbres magazine</em> et de <em>L’Activité immobilièr</em>e, deux magazines spécialisés.</span></strong><br /></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-4245818" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/965632131.jpg" alt="1238355_1412469478969258_541775202_n.jpg" width="600" height="752" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Si ses activités journalistiques l’ont amené à écrire de nombreux articles dédiés à l’histoire de la Poste et des explorations, Gauthier a réalisé des films documentaires, dont un pour L’Adresse – Musée de La Poste à Paris consacré à l’Afrique et l’Océan Indien.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small; color: #003366;"><span style="color: #000080;"><strong>Qui n'a pas jamais rêvé un jour de larguer les amarres, de partir pour l'aventure et de partir vivre sur une île déserte ? Gauthier Toulemonde va prochainement mettre à exécution ce rêve d'enfant, en vivant </strong></span><strong><span style="color: #000080;">seul et en autarcie sur une île déserte du Pacifique. Direction l’Indonésie sur une île de 700 mètres de long et 500 mètres de large.</span><br /></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Grand voyageur, Gauthier s’est également fait une spécialité, celle d’accompagner de «grandes» expéditions. En 2005, il accompagne <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/12/08/docteur-es-poles.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Jean-Louis Etienne</a> sur l’atoll de <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2010/03/11/un-cliche-une-anecdote-n-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Clipperton</a>, une île française et inhabitée située à plus de 1 200 kilomètres d’Acapulco. Un autre de mes sujets de prédilection.<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-4245820" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2586907144.jpg" alt="1174559_1416175048598701_1229960211_n.jpg" width="600" height="478" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">C’est d’ailleurs sur «ce minuscule anneau de terre flottant» (de son propre aveu) perdu dans l’immensité du Pacifique qu’est né le projet «Web Robinson». Entretemps, Gauthier Toulemonde s’est rendu en 2006 au pôle Nord géographique puis en Amazonie en pirogue en remontant vers le pays amérindien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">En 2010, il a rejoint durant une étape le <em>Planetsolar</em>, le premier bateau à avoir réalisé une circumnavigation autour de la terre avec pour seule moyen de propulsion : l’énergie le soleil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Cette fois, Gauthier a décidé de monter sa propre aventure Objectifs affichés de «L’expédition Web Robinson» ?</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #003366;"><strong>En véritable Robinson du 21<sup>ème</sup> siècle, Gauthier Toulemonde a soigneusement pensé sa quarantaine. Via des panneaux solaires, il demeurera connecté au reste du monde et continuera de diriger sa société à 10 000 kilomètres de distance. </strong></span></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-4246124" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3525573654.jpg" alt="jean-louis etienne,pacifique,robinson,webrobinson,clipeprton,île,insulaire,planetsolar" width="600" height="485" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Celui de répondre à de nombreux questionnements comme le détaille l’intéressé : «<em>J’ai envie de savoir si on éprouve un réel sentiment de solitude lorsque l’on est raccordé au reste du</em> m<em>onde par les seules nouvelles technologies ? Autres questions qui me taraudent, celle de savoir si un citadin peut-il réellement se passer de confort moderne, ou celle de savoir comment je vais organiser mes journées de Robinson du 21<sup>ème</sup>siècle travaillant dans le secteur de la presse car je suis obligé de me tenir informé de l’actualité ? </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"><em>Enfin, je veux savoir quelle sera la perception de la société dont je me serai temporairement et volontairement détaché physiquement ? Et puis quelles seront ses relations avec l’équipe de Timbropresse, société porteuse du projet, dont je suis le directeur ? Autant de question auxquelles je vais bientôt répondre</em>». <br /><br />D’autres questions plus terre vont également faire surface, comme celle de devoir trouver de la nourriture.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-4245825" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2006382468.jpg" alt="1002538_1416846545198218_961061931_n.jpg" width="600" height="454" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Implanté sur une île en Indonésie, Gauthier va également être amené à faire des quarts comme sur un bateau en mer, afin de tenir compte du décalage horaire important. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">« <em>Le soleil ne se couchera jamais véritablement sur cette île volcanique</em> », précise celui qui a finalement décidé d’être accompagné dans son expédition. « <em>Finalement, je ne serai pas seul car un chien va m’accompagner ! Comme le vrai Robinson, j’aurais en quelque sorte mon vendredi </em>». Une aventure à la Jules Verne revisitée, le rêve ? </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Stéphane Dugast<br /></span><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; color: black;">Photographies © Gauthier Toulemonde</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-4245822" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3850338165.jpg" alt="1185147_1416617768554429_636668879_n.jpg" width="600" height="466" /></span></p><p><span style="font-size: x-small; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">› BONUS</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L'entretien de Gauthier Toulemonde sur <a href="http://www.webrobinson.fr/2013/09/10/a-voir-gauthier-toulemonde-sur-direct-8/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Direct 8</a> et sur <a href="http://www.rtl.fr/actualites/info/internet/article/web-robinson-un-chef-d-entreprise-part-s-installer-40-jours-sur-une-ile-deserte-7764444685" target="_blank" rel="noopener noreferrer">RTL</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: x-small;">› À SUIVRE</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Une aventure à suivre sur le blog EMBARQUEMENTS et sur le site web de l’<a href="http://www.webrobinson.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Expédition WebRobinson</a></span></p>
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Reflets d'argent
tag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2013-09-03:5157415
2013-09-03T10:26:00+02:00
2013-09-03T10:26:00+02:00
"Il y avait un homme dans l’eau. Ou du bois flotté ? Des...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">"Il y avait un homme dans l’eau. Ou du bois flotté ? Des algues ? Non, c’était un homme, à n’en pas douter. Qui dérivait, ballotté par les vagues. Il avait les cheveux noirs, la barbe, la peau très pâle. Les yeux ronds comme ceux d'un phoque… Il semblait sourire, en flottant. Puis il leva les bras -les leva au-dessus de lui, joignit les paumes comme pour faire une prière- et jeta en avant ces bras qui fendirent l’eau du bout des doigts, suivis par sa tête et son corps qui formèrent un arc. Il plongea dans la mer et disparut.</span></span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">L’espace d’un instant il n’y eut plus rien.</span></span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">Puis, dans son sillage, il y eut une queue – une immense queue aux reflets d’argent… Et à cet instant, à cet instant précis, alors que la mer s’écrasait sur les galets de Sye, et qu’une mouette se posait sur les rochers tout proches, il entendit très clairement une voix. Ce n’était pas comme s’il y avait quelqu’un à côté de lui ; c’était une voix profonde et douce qui semblait l’environner au point que le fermier se tourna et se retourna.</span></span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">Elle soufflait autour de lui : </span></span></strong></em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">Espère</span></span></strong><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">.</span></span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">La voix venait des falaises. Elle montait des galets. Il regarda mais il n’y avait que l’écume, moussante, et la blanche dentelle des eaux fendues, là où la queue avait surgi….</span></span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080; font-family: Calibri;"> </span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">C’est étrange, comme tous les mythes. C’est une histoire familière aussi, car beaucoup de parents ont chuchoté le conte de l’Homme-poisson à leurs enfants… Il n’a pas d’âge, dit-on, et ne peut mourir. Il vit comme les poissons, dans le calme des profondeurs d’un vert dense, mais fait parfois surface pour jeter un coup d’œil vers la terre. Même de nos jours, il y a un habitant de l’île qui affirme avoir vu l’Homme-poisson -son sourire plein d’amour, ses écailles qui accrochent la lumière quand il plonge. D’autres disent, aussi, que si jamais on se sent réconforté, ou si jamais on entend </span></span></strong></em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">Espère</span></span></strong><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;"> – ou bien encore </span></span></strong></em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">Aie confiance</span></span></strong><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">, ou </span></span></strong></em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">Tu n’es pas seul</span></span></strong><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">- en marchant au bord de la mer, en posant le pied dans un bateau, en observant la bâche secouée par le vent au-dessus du bûcher, en allant tirer les rideaux le soir et en s’arrêtant parce que les dernières lueurs sur l’eau sont superbes, comme de l’or, ou en contemplant les reflets de nos bottes dans le sable mouillé et ferme à marée basse, c’est que l’Homme-poisson passe. Il est près de la côte, regarde l’île. Il connaît notre peine –et souhaite qu’elle cesse.</span></span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080; font-family: Calibri;"> </span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">C’était difficile à croire. Quand j’ai entendu </span></span></strong></em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;">Espère</span></span></strong><em><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-family: Calibri;"> sur le rivage, c’était en moi que les paroles résonnaient et de moi qu’elles émanaient –avec moi seule pour réconfort, m’efforçant de me maintenir à flot. Mais quel mal y a-t-il à croire à de tels contes ? Le plus souvent, je me dis que c’est le mieux à faire."</span></span></strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Sur l’île de Parla, les légendes de la mer sont parfois préférées à la dure réalité. Parmi toutes celles que l’on raconte, la plus belle, ou la plus réconfortante, est celle de l’Homme-poisson. Aussi, lorsqu’un homme inconnu à la barbe noire est<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>retrouvé – amnésique et quasi nu- dans la crique de Sye, les insulaires ont-ils envie de croire qu’il est l’Homme-poisson, venu pour apporter un changement bénéfique sur l’île.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Car depuis 4 ans, où la mer a pris Tom, le plus grand, le plus jeune et le plus joyeux des frères Bundy, l’île est comme figée dans ses habitudes et dans sa tristesse. Marins et éleveurs de moutons triment en solitaires, les femmes se referment sur leur colère ou leur désolation, et on ne parle pas de peur de réveiller la douleur ou la culpabilité.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Susan Fletcher tisse un récit à la fois ancré dans la réalité et inspiré de légende. Elle écrit par vagues qui se recouvrent, entremêlant le quotidien des insulaires, leur fascination pour les contes, l’absence et le deuil. Son style est un peu particulier, et le lecteur « nage » un peu au début, le temps de situer les lieux et les personnages. Il peine à situer la narratrice, glaneuse des marées basses et pêcheuse de homards. Puis, peu à peu se dessine un paysage côtier et une histoire de plus en plus envoûtante.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;"><img id="media-4239952" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/00/02/4274610896.gif" alt="île,mer,deuil,légende" width="132" height="201" />Les reflets d’argent</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Susan Fletcher</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Plon (Feux croisés), 2013, 461 p., 22 €</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Traduit de l’anglais par Stéphane Roques</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: medium;">Du même auteur, les lecteurs ont beaucoup aimé </span><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #0000ff;">Le bûcher sous la neige</span></strong></span></span></span></p>
Faelys
http://www.petitesmadeleines.fr/about.html
L'île des beaux lendemains, de Caroline Vermalle
tag:www.petitesmadeleines.fr,2013-07-23:5125482
2013-07-23T06:23:00+02:00
2013-07-23T06:23:00+02:00
© Editions Belfond mars2013, Caroline Vermalle "Voyages et...
<p style="text-align: center;"><a href="http://petitesmadeleines.hautetfort.com/media/01/01/795607217.jpg" target="_blank"><img id="media-4187801" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://petitesmadeleines.hautetfort.com/media/01/01/1218383727.jpg" alt="coup de coeur, feel good" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: #a7ceff; color: #0b69b9; font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; font-size: x-small;">© </span>Editions Belfond mars2013, Caroline Vermalle</p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">"Voyages et découverte de soi à tous les âges"</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://petitesmadeleines.hautetfort.com/media/02/00/1460675085.gif" alt="coeur_026.gif" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Coup de coeur de juillet, un roman "feel good" qui fait voyager et espérer.</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span class="TxtCourantOuvrageHP" style="font-size: small;">"À soixante-treize ans, Jacqueline découvre que son coeur en a dix-sept et abandonne tout, décidée à remonter le temps vers les promesses de sa jeunesse. Marcel, son époux délaissé, affronte la descente de la Loire et toutes les rivières de l'enfer pour partir à sa recherche. Leurs chemins croisent ceux de Paul, ancien prêtre et amateur astronome, fasciné par une étoile morte à l'aube du monde, et de Nane, aristocrate gouailleuse et rebelle, qui panse les plaies des âmes en peine avec les douceurs de l'Île-d'Yeu. C'est auprès d'elle que Jacqueline fera le plus beau des apprentissages : celui de la liberté. <br /><br /> Ils ont trois cents ans à eux quatre, et leur aventure commence tout juste. Tissée de poésie, d'espoir et de lumière, l'histoire de gens ordinaires qui découvrent qu'il n'est jamais trop tard pour devenir soi-même."</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span class="TxtCourantOuvrageHP" style="font-size: small;">Une histoire qui nous est racontée par des papillons et des vents qui chuchotent, c'est déjà un très beau départ. Quand en plus cette histoire parle de héros qui reprennent leurs rêves en main quand on croirait que tout est déjà écrit pour eux, c'est encore plus beau. Et si on y visite une île magnifique, remue des sentiments enfouis et des secrets étouffés, observe les étoiles, cuisine des crustacés et y adopte des enfants africains, c'est le bonheur! J'ai adoré cette histoire, à la fois simple et riche, parfois grave et aussi pleine de messages positifs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="TxtCourantOuvrageHP" style="font-size: small;">Ce roman m'a rappellé -peut être parce que c'était une lecture d'été aussi, que c'était un vrai coup de coeur, que ça parlait d'île, de sentiments et de courage aussi- <a href="http://petitesmadeleines.hautetfort.com/archive/2009/08/20/le-cercle-litteraire-des-amateurs-d-epluchures-de-patates-de.html" target="_blank">Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates</a>. Dans ce texte de Caroline Vermalle chez <a href="http://www.belfond.fr/site/l_ile_des_beaux_lendemains_&100&9782714454256&12.html" target="_blank">Belfond</a>, les personnages qui semblent faibles au premier regard révèlent finalement entre leurs failles et secrets une grande force et une humanité touchante. Et puis cette couverture, c'est une belle réussite.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="TxtCourantOuvrageHP" style="font-size: small;">L'auteur déclare qu'elle espère que ses lecteurs en tournant la dernière page ressentent "de la joie et l'optimisme là où on ne les attendait plus". Pour moi et bien d'autres (c'est d'ailleurs parmi de nombreux coups de coeur de libraires et blogueurs que j'ai choisi ce titre), ça a fonctionné!! ;) <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="TxtCourantOuvrageHP"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.carolinevermalle.com/fr/home.html" target="_blank">Le site de Caroline Vermalle</a> est à visiter. Une belle présentation par l'auteur elle-même:</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span class="TxtCourantOuvrageHP"><iframe width="481" height="271" src="http://www.youtube.com/embed/rJHwXYkWbYA" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="TxtCourantOuvrageHP"><span style="font-size: small;">Des avis picorés çà et là: <a href="http://missbouquinaix.wordpress.com/2013/04/28/lile-des-beaux-lendemains-caroline-vermalle/" target="_blank">Miss Bouquinaix</a>, <a href="http://milleetunepages.canalblog.com/archives/2013/03/21/26701257.html" target="_blank">Stephie de 1001pages</a>, <a href="http://actualitte.com/blog/sophielit/2013/04/08/lile-des-beaux-lendemains-caroline-vermalle/" target="_blank">Sophielit</a>, <a href="http://legoutdeslivres.canalblog.com/archives/2013/03/19/26687685.html" target="_blank">Aifelle</a>, <a href="http://saxaoul.canalblog.com/archives/2013/03/12/26621470.html" target="_blank">Saxaoul</a>, <a href="http://loiseaulyre.canalblog.com/archives/2013/03/15/26653524.html" target="_blank">Lystig</a>, <a href="http://fibromaman.blogspot.fr/2013/03/caroline-vermalle-lile-des-beaux.html" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/2013/03/19/lile-des-beaux-lendemains-de-caroline-vermalle/" target="_blank">George</a>, <a href="http://enlisantenvoyageant.blogspot.fr/2013/03/lile-des-beaux-lendemains.html" target="_blank">Keisha</a>, ...</span><br /></span></p>
Antigone mosaïque
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Patère mosaïque ” Rendez-vous sur l'île”
tag:antigonemosaique.hautetfort.com,2013-05-30:5084011
2013-05-30T10:16:06+02:00
2013-05-30T10:16:06+02:00
Je viens de terminer de mosaïquer une deuxième patère, sur le thème de la...
<p><span style="font-size: small;">Je viens de terminer de mosaïquer une deuxième patère, sur le thème de la mer cette fois ci.</span></p><p><span style="font-size: small;">J'ai utilisé les pièces à fusing, que j'ai réalisées, pour les bateaux, les fruits du palmier et les fleurs. Ca donne un petit relief bien sympathique</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://antigonemosaique.hautetfort.com/media/00/02/710603635.jpg" target="_blank"><img id="media-4123927" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://antigonemosaique.hautetfort.com/media/00/02/1744862371.jpg" alt="patère mosaîque, patère mosaique 3 crochets, décoration chambre enfant, déco chambre enfant, fusing, émaux de briare" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">en vente sur <a href="http://antigone-mosaique.alittlemarket.com">ma boutique</a></span></p>
Cassiopée
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Shutter Island, de Dennis Lehanne
tag:unpolar.hautetfort.com,2013-05-29:5083107
2013-05-29T10:14:38+02:00
2013-05-29T10:14:38+02:00
Une chronique de Liliba . Ce roman est étrange ! À...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em><strong><img id="media-4122531" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/01/3529943795.jpg" alt="shutter_island.jpg" />Une chronique de </strong></em><a href="http://liliba.canalblog.com/" target="_blank"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>Liliba</strong></em></span></a><span style="text-decoration: underline;">.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ce roman est étrange ! À peine l’a-t-on terminé qu’on a envie de tout reprendre depuis le début, pour ne pas rater les détails, les indices, pour voir l'histoire sous un jour nouveau ! Et pourtant j’avais vu le film à sa sortie au cinéma et donc je savais à peu près de quoi il retournait. À peu près seulement, car si j’avais adoré Shutter Island en film (malgré l’acteur principal que je n’apprécie pas du tout, mais qui pour une fois était vraiment bien dans son rôle), j’avoue ne pas avoir compris grand-chose et être ressortie avec une impression depas fini, et un énorme mal à l’aise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Mal à l’aise ressenti également en lisant le roman, alors que là aussi, j’ai énormément aimé ! Contradictoire ? Non, je m’explique, et ceux et celles qui l’ont déjà lu comprendront sans peine. Posons donc le décor. Une île. Inhospitalière à souhait, sauvage et quasi inhabitée. Mais pas totalement, car elle abrite une vieille citadelle et un phare encore plus vieux. Et aussi un hôpital psychiatrique réservé à des hommes et des femmes qui ont tous commis des meurtres atroces et qui sont particulièrement dangereux, qu’on maintient sous les verrous avec force surveillance, de vrais malades mentaux (ou personnes ayant été cataloguées comme malades mentales…).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le Marshall Teddy Daniels débarque un jour de septembre 1954 sur cette île, appelé à la suite de l’évasion d’une pensionnaire, Rachel Solando, jeune femme internée depuis plusieurs années et vivant dans le déni total alors qu’elle a assassiné ses trois enfants. Il semble qu’elle se soit littéralement volatilisée, ou bien qu’elle ait bénéficié de complices au sein même du personnel médical ou parmi les surveillants. Teddy a l’impression qu’on ne lui dit pas tout, et avec l’aide de son nouveau coéquipier Chuck Aule, il va tenter de percer les mystères de cette ile malsaine et de déjouer la surveillance des médecins et des gardes qui semblent toujours croiser son chemin. Comment Rachel a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? On a retrouvé un indice dans sa chambre (sa cellule, plutôt), une feuille de papier sur laquelle est inscrit un code fait de chiffres et de lettres. Le Marshall a travaillé dans les transmissions pendant la guerre et se fait fort de découvrir le secret de ce code.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Est-ce l’atmosphère de l’ile, la tornade terrible qui s’y abat et ravage tout sur son passage, cette évasion étrange ou le fait qu’on retrouve finalement la femme aussi soudainement qu’elle avait disparu, toujours est-il que Teddy se sent mal, oppressé, angoissé et que de terribles migraines l’assaillent, le laissant épuisé et quasi comateux et l’entrainant dans des cauchemars terribles qui l’anéantissent et le perturbent au plus haut point, car ils lui remémorent sa défunte femme, pourtant décédée depuis plusieurs années, mais qu’il ne peut oublier, et à qui il pense à chaque instant de sa vie. Et le lecteur aussi ressent cette angoisse latente, cette menace qui rode sur l’ile, ou autour du phare. D’ailleurs, que se passe-t-il vraiment, dans ce phare ? Pourquoi est-il si bien gardé ? Est-il possible qu’on y réalise des essais cliniques, des expériences sur les patients ? Car cet hôpital est considéré comme expérimental et adopte des pratiques parallèles pour tenter de soigner ses patients, ou tout du moins de réduire leur mal-être, leur folie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Du fait de la tempête, il est impossible de quitter l’île, mais de plus en plus, Teddy sent le danger se rapprocher, il a l’impression d’être manipulé, une petite marionnette téléguidée par les médecins, les infirmiers, car tous semblent complices dans cette histoire. Lui aurait-on injecté un quelconque médicament ? À moins qu’il ne se soit caché dans les cachets qu’on lui a donnés contre ses migraines ? Ou dans les cigarettes du coin, qui ont vraiment un drôle de goût ? Jamais cet homme n’a eu aussi peur de sa vie, alors qu’il a pourtant affronté la guerre, une guerre terrible où il a tué, beaucoup tué, et où il a découvert l’horreur des camps nazis. Comme si cette île maudite le rapprochait de ses fantômes personnels, de ses failles, de ses peurs… Il sent qu’il lui faut quitter l’île, vite, par n’importe quel moyen.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Et c’est là que le lecteur se retrouvera abasourdi par le talent de l’auteur, qui l’a vraiment « trimballé », emmené où il voulait du début à la fin. Teddy n’est pas le seul dans cette histoire à se faire manipuler, mais nous, nous en sommes au final ravis, même si notre angoisse est montée de plusieurs crans pendant notre lecture ! Quel talent !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">C’était mon premier Lehane, mais je compte bien continuer à lire cet auteur.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times;"><em><strong><a href="http://liliba.canalblog.com/" target="_blank"><span style="color: #5f7183; font-size: small;">Liliba : <span style="text-decoration: underline;">les lectures de Lili...</span></span></a></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times;"><strong><em><span style="font-size: small;">Shutter Island<br />Dennis Lehane<br />Editions Rivages<br />Collection Rivages noir<br />392 pages; 8,14 €</span></em></strong></span></p>
kl loth
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île où elle…
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2013-01-29:4971768
2013-01-29T15:18:00+01:00
2013-01-29T15:18:00+01:00
KL LOTH, "île où elle (Laputa, "sans trop y réfléchir" pour...
<p style="text-align: center;"><a href="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/2499152458.jpg" target="_blank"><img id="media-3946204" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/2412668649.jpg" alt="kl loth,il,elle,île,cARTed,masculin,féminin,genre," /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span id="fbPhotoSnowliftCaption" class="fbPhotosPhotoCaption" style="outline: none; display: inline; width: auto; font-size: 13px; line-height: 18px; color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; text-align: left;"><span class="hasCaption">KL LOTH, "île où elle<br /></span></span><span style="color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; text-align: left;">(Laputa, "sans trop y réfléchir"<br /></span></strong><span style="color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; text-align: left;"><strong>pour cARTed)"</strong><br />21/11/12</span></p><p style="text-align: center;"><span id="fbPhotoSnowliftTagList" class="fbPhotoTagList" style="display: inline; font-size: 13px; line-height: 18px; color: #000000; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; text-align: left;"><span class="fcg">format du fichier original, 1819 × 1287 pixels, 300 ppp</span></span></p><p style="text-align: center;"><span class="fbPhotoTagList" style="display: inline; font-size: x-small; line-height: 18px; color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; text-align: left;"><span class="fcg" style="color: gray;"><span style="color: #333333;">Réalisé pour la publication<br /> <em>1ère rencontre Métagéographique sur l'île volante de Laputa</em>,<br /> Siouville, cARTed, 2012<br />Cf. </span><a style="cursor: pointer; color: #3b5998; text-decoration: initial;" href="http://www.carted.eu/junction/e283/ren283a.htm" rel="nofollow nofollow" target="_blank">http://www.carted.eu/junction/e283/ren283a.htm</a></span></span></p>
Kraly
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La Petite note de Franck... (50)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2013-01-27:4967661
2013-01-27T05:00:00+01:00
2013-01-27T05:00:00+01:00
Comment va le monde ? Je serais tenté de dire « Il va »......
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt 56.0pt 84.0pt 112.0pt 140.0pt 168.0pt 196.0pt 224.0pt 252.0pt 280.0pt 308.0pt 336.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #d3e816;">Comment va le monde ? Je serais tenté de dire « Il va »... Et c’est bien là le problème, il va doucement vers ses agitations que je qualifierais de préoccupantes. Voilà que le Premier ministre anglais veut quitter le navire de L’Europe, j’y vois le côté insulaire des Anglais trop attachés à leur île, ce qui avait fait leur force par le passé. Je vois sur la carte du monde, ce petit bout détaché du reste du continent. Le mot « détaché » a pour moi son importance et dans le dictionnaire voilà ce que l’on dit de ce mot : </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt 56.0pt 84.0pt 112.0pt 140.0pt 168.0pt 196.0pt 224.0pt 252.0pt 280.0pt 308.0pt 336.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #d3e816;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt 56.0pt 84.0pt 112.0pt 140.0pt 168.0pt 196.0pt 224.0pt 252.0pt 280.0pt 308.0pt 336.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #d3e816;">Qui n’est pas attaché. Attention, ce chien est détaché.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt 56.0pt 84.0pt 112.0pt 140.0pt 168.0pt 196.0pt 224.0pt 252.0pt 280.0pt 308.0pt 336.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #d3e816;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 4.0pt; margin-bottom: 4.0pt; margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -36.0pt; line-height: 16.0pt; mso-pagination: none; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: 11.0pt 36.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #d3e816;"><span style="color: #ff0000;"><em>Figuré </em></span>– Qui a ou qui manifeste du détachement, de l’indifférence. Elle est détachée du monde. Son air était désinvolte, son ton détaché.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 4.0pt; margin-bottom: 4.0pt; margin-left: 0cm; text-align: justify; line-height: 16.0pt; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #d3e816;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 4.0pt; margin-bottom: 4.0pt; margin-left: 0cm; text-align: justify; line-height: 16.0pt; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="color: #535353; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><span style="color: #d3e816;">Le sens figuré me plaît bien, et je vois là toute l’ambiguïté des Anglais et surtout de Monsieur Cameron. Mais il faut qu’il sache ce Monsieur qu’il y a quelques années son petit bout d’île fût rattaché à nous et que les plaques tectoniques fracturaient en deux morceaux le continent. Je voudrais dire à monsieur le premier Ministre que ce lien qui nous unissait autrefois était le fait d’être ensemble, de s’unir devant les autres forces économiques du reste du monde. Messieurs les Anglais ce n’est pas bon de vouloir quitter le navire. Décidément, j’ai parfois du mal à vous comprendre, L’Europe a besoin de vous comme vous avez besoin de nous, et ne prenez pas ces airs désinvoltes à l’égard de nous les Français, mais aussi des Européens. Sachez que l’on est plus fort à être ensemble !</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 4.0pt; margin-bottom: 4.0pt; margin-left: 0cm; text-align: justify; line-height: 16.0pt; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="color: #535353; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><span style="color: #d3e816;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 4.0pt; margin-bottom: 4.0pt; margin-left: 0cm; text-align: justify; line-height: 16.0pt; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="color: #535353; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><span style="color: #d3e816;">À bon entendeur, salut !</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><!--[if !supportEmptyParas]--> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Rendez-vous pour une nouvelle... note de Franck)</span></em></span></p>
Ithur Burua
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SANTORIN 2
tag:ithurburua.hautetfort.com,2013-01-11:4952541
2013-01-11T02:04:00+01:00
2013-01-11T02:04:00+01:00
C'etait quand nous faisions du voilier Mais ce n'était pas toujours...
<p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/02/02/2210557761.jpg" target="_blank"><img id="media-3917297" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/02/02/3669221137.jpg" alt="île" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>C'etait quand nous faisions du voilier</strong></p><p style="text-align: center;"><strong>Mais ce n'était pas toujours ydilique</strong></p><p style="text-align: center;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/01/485062642.2.jpg" target="_blank"><img id="media-3917307" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/01/3546765343.2.jpg" alt="île" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/00/1841224624.jpg" target="_blank"><img id="media-3917308" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/00/461887343.jpg" alt="île" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/02/01/3743449692.jpg" target="_blank"><img id="media-3917310" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/02/01/1660672218.jpg" alt="île" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>L'île est un vestige d'une ancienne île partiellement détruite vers 1600 avant j-C</strong></p><p style="text-align: center;"><strong>au cours de l'éruption minoenne</strong></p><p style="text-align: center;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: center;"><strong>A suivre !!!!!!!!!!</strong></p><p style="text-align: center;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: center;"><strong>Nous avons fait la grimpette au monastère</strong><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/00/2371266906.jpg" target="_blank"><img id="media-3917302" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/00/3721094843.jpg" alt="île" /></a></p>
stephanedugast
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LE CAILLOU DE LA RÉPUBLIQUE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2012-08-31:4818929
2012-08-31T14:04:00+02:00
2012-08-31T14:04:00+02:00
Eric Chevreuil est un passionné de l’atoll de Clipperton. Basé aux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: small;">Eric Chevreuil est un passionné de l’atoll de Clipperton. Basé aux Etats-Unis, il est devenu un observateur averti de la vie de ce «caillou de la République» perdu dans l’immensité du Pacifique mais pourtant si convoité. Extrait du compte-rendu de sa récente mission sur place.</span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1350348224.jpg" alt=""/></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« Après être allé à Clipperton avec les «voleurs», dans l’illégalité la plus complète à partir du Mexique, on m’a offert la chance unique d’y retourner avec la «police», à bord d’un navire de «La Royale» en mission de souveraineté et de contrôle des pêches.</span><img id="media-3724854" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2054488939.jpg" alt="400505_336451906444606_808137975_n.jpg" /></p><p><img id="media-3724883" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1204369801.jpg" alt="clipperton dx club,île,outre-mer,pacifique" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333333;"><br /></span><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’étais allé sur cet atoll français perdu à 1 200 kilomètres de la côte mexicaine pour y passer le nouvel an 2012. Au retour, la revue </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://www.clipperton.fr/incagen.html?biblioaccueil.htm~main" target="_blank">Tahiti-Pacifique</a> avait publié deux articles un peu acerbes sur mon voyage, pendant qu’en métropole, blogs et une question à l’Assemblée Nationale propageaient les résultats de mon enquête.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong> <img id="media-3724856" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2786615193.jpg" alt="602657_317617591661371_822399612_n.jpg" /></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">SUR INVITATION</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quelque part, mon nom s’est trouvé associé à Clipperton aussi bien à Tahiti qu’en France et début mai, je recevais l’aimable invitation du Contre- Amiral Régnier, le commandant supérieur des forces en Polynésie française, à accompagner le <em>Prairial </em>dans ses missions au profit de «mon» île.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">(…) Aux vues de la météo, il a été décidé que seule la mission de souveraineté serait effectuée aujourd’hui, c’est-à-dire un débarquement, un tour d’inspection de l’île et la mise en place d’un pavillon neuf. Il va falloir aller sur l’atoll à la nage et ce coup-ci je serais accompagné de 4 plongeurs de bord dont le commandant qui est un ancien plongeur.</span></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-3724857" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3560891777.jpg" alt="575540_273616982728099_575666611_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">DÉBARQUEMENT PROBLÉMATIQUE ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Notre zodiac nous emmène là où les rouleaux se forment et nous apercevons des carottes de corail que nous n’avions pas vu et que la mer dévoile à chaque reflux. Elles me rappellent que l’épave du bulldozer Caterpillar que les américains ont laissé en 1945 et qui n’est visible qu’à marée basse est aussi dans les parages.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333333;">Il faudra éviter tout ça quand les vagues nous rejetterons sur le rivage et j’espère que les restes du «bull» ne seront pas sur notre trajectoire. A l’eau, une vague, apnée, tourbillons, palmer fort, respirer, une vague, essayer de se relever, tomber, une tasse, se relever, ôter les palmes et courir… la terre ferme… tout s’est bien passé en quelques secondes et nous sommes déjà en train de nous changer… chaussures de marche, contrôle radio…Tout est OK.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: center;"><strong> </strong><img id="media-3724859" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/196588341.jpg" alt="428945_332645580158572_957590349_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">GRIS ET TRISTE</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Clipperton n’est pas sous son meilleur jour et tout est gris et triste. Nous progressons dans le sens des aiguilles d’une montre vers le «rocher», en bataille pour couvrir le maximum de terrain, suivi au large par le Prairial qui veille sur nous. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Trouverons-nous des traces du débarquement, de la drogue, une nouvelle épave ? La pluie fouette nos visages et même les crabes se cachent et restent à l’abri. Je savais qu’ils étaient «allergiques» au soleil et fortes températures mais ignorais qu’ils n’aimaient pas la pluie.</span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3724862" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/698980804.jpg" alt="197719_317616458328151_362115074_n.jpg" /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />Autre surprise, les fous sont encore en pleine période de nidification et les œufs sont visibles dans tous les nids. Je compte 11 types d’herbes différentes qui envahissent la couronne et chassent les fous qui ont besoin de zones nues pour décoller, atterrir et faire leurs nids. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans les entrailles du rocher, une petite sterne blanche toute seule et un couple de Phaéton à bec rouge nous accueillent parmi les fous bruns. Scellée sur la roche, une plaque commémorative a survécu en solitaire à la rapacité des visiteurs nombreux de l’île et rappelle le drame de la colonie mexicaine abandonnée le siècle dernier.</span></p><p><img id="media-3724864" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/1532054367.jpg" alt="552683_334353326654464_381145464_n.jpg" /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"><br />VESTIGES & CUISINIÈRE</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le tour de l’île fait près de 12 kilomètres et la progression est parfois difficile sur les morceaux de corail ou le sable fin de certaines plages. Les fous et les frégates nous entourent pendant que nous inspectons les poubelles rejetées par l’océan aux deux extrémités de la couronne. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #333333;">Ici et là, des bouées sonar-GP utilisées pour détecter les bancs de thons cohabitent avec des fûts de 200 litres chinois. La souche d’un palmier nous permet de voir une rate et ses petits à côté de leur mangeoire abritée remplie de carcasses de crabes. Dans le bois Bougainville nous saluons la «cuisinière Etienne» abandonnée en 2005 avant d’aller à la stèle remplacer mes drapeaux français et corse qui ont bien souffert depuis le mois de janvier.</span></strong></p></blockquote><p><img id="media-3724866" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3156441083.jpg" alt="292673_299477403475390_445135568_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La cérémonie des couleurs est sobre et sans fanfare. Sous la pluie en plein vent, sur ce caillou français isolé au fin fond du Pacifique. Elle est quand même émouvante. Après un compte-rendu radio au <em>Prairial</em> que le pavillon français flotte à nouveau sur l’île, c’est la pause ration de combat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">DÉBARQUEMENT RISQUÉ</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il nous faudra encore quelques heures pour terminer le tour de l’île et la côte nord est la plus difficile, et en partie la plus polluée aussi. De retour à l’épave du <em>Dixie</em> Isle, je me charge de sable et de coquillages pour ramener à bord, conscient que ma flottabilité en prend un coup. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3724871" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2988897995.jpg" alt="283726_332645110158619_1775005882_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Allongé sur le platier de corail, c’est l’extraction. Attendre la vague, baisser la tête, se cramponner aux coraux, «ramper» rapidement de quelques mètres, prendre la vague suivante, ramper encore, en prendre encore une et finalement s’élancer à la nage pour passer la suivante avant qu’elle ne se brise dans un rouleau qui pourrai me renvoyer à la case départ avec quelques bleus en souvenir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le fidèle zodiac nous attend au-delà des rouleaux et nous ramène sur le <em>Prairial</em> »</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Eric Chevreuil<span style="font-size: x-small;"><br /> récit & photographies</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3724868" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/835990094.jpg" alt="547739_334999543256509_277596869_n.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: x-small;"><br />> EN SAVOIR PLUS </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: small;">Le site référence de <a href="http://www.clipperton.fr/" target="_blank">Clipperton</a> conçu et alimenté par Christian Jost, géographe et éminent spécialiste de l'île de la Passion (le nom de baptême de Clipperton lors de sa découverte par des marins français un Vendredi Saint, jour de la Passion du Christ).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span lang="EN-GB">Le Facebook <a href="http://www.facebook.com/pages/Clipperton-island-watch/237343443022120" target="_blank"><em>Clipperton Island Watch</em></a> (en anglais) animé par </span><span style="color: black;" lang="EN-GB">Eric Chevreuil<br /> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span lang="EN-GB"> </span></span></p>
papou67
http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/about.html
Un mariage sous un air tropical!! 2ème partie
tag:lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com,2012-08-07:4799734
2012-08-07T14:19:00+02:00
2012-08-07T14:19:00+02:00
Bien le bonjour à toi ami visiteur, Je te propose...
<p> </p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Bien le bonjour à toi ami visiteur,</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Je te propose aujourd’hui <a href="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/archive/2012/08/05/mariage-eclair-fraise-fraises-des-bois-saint-honore-patissie.html">la suite de ce buffet de mariage</a> que j’ai commencé à te présenter dans le billet précédent !</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Lorsque tu viens me voir pour commander un dessert je prends le temps de papoter avec toi de tes envies, de tes désirs, des goûts que tu souhaites et de ceux que tu ne souhaites pas ! C’est selon moi une étape importantes pour que tu puisses avoir pour ton jour THE dessert comme toi tu la rêver !</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Dans le cas présent, il n’y avait pas de thème précis. Si ce n’est qu’en plus <a href="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/archive/2012/02/09/st-valentin-macaron-eclair.html">des éclairs</a> et <a href="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/archive/2012/05/28/saint-honore-fraise-papou-fete-des-meres-2012-dessert-patiss.html">des St Honoré</a>, il y avait encore en plus des macarons et un croquembouche !</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Quelques temps plus tard, le thème m’a été suggéré par le couple de marié : les îles, la plage, les palmiers…..</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Ni une, ni deux, mes méninges sont parties au quart de tour et un dessin préparatoire en ais ressorti !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695909" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/02/01/3131526828.JPG" alt="IMG_2276.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><em>dessins préparatoire du présentoir à macaron</em></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Le couple de jeune mariée ne repassant plus à la boutique, ils me laissèrent carte blanche !!!</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">J’adooooooore avoir carte blanche !!</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Le plus long dans ce genre de décor c’est le travail du pastillage. Mais qu’est-ce que le pastillage me demanderas tu : c’est un mélange de sucre glace et de gélatine, qui permet de réalisé certains décor !!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695910" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/02/00/1748650190.JPG" alt="IMG_2229.JPG" /></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">L’inconvénient c’est que cela demande un temps de séchage une fois le pastillage mis en forme ; une fois sec, il faut le poncer ; et enfin le peindre le cas échéant !!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695911" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/01/01/557190330.JPG" alt="IMG_2236.JPG" /></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">En gros y’en as pour deux semaines ! </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> Bon tu rajoute le travail du polystyrène, le montage, le collage… que tu bonheur !!!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695912" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/02/01/1721136746.JPG" alt="IMG_2235.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/02/00/2073249490.JPG" alt="IMG_2245.JPG" /></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Ah oui petite précision : le pastillage, c’est comme du plâtre mais version pâtissière, et c’est hyper fragile : lorsque ca tombe par terre tu as le même résultat qu’une assiette qui s’éclate sur le sol !!</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Les macarons devaient bien évidement correspondre aux couleurs des mariés : ivoire, vert et chocolat.</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">3 couleurs, pour 3parfums de garnitures différentes.</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">3 garnitures, 3 chocolats : noir, lait, et blanc !!</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Une ganache délicate et fondante qui se marie très bien avec la douceur des macarons !!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695914" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/00/02/3390031383.JPG" alt="socle, polistyrène, macaron, palmier, feuille, vert, ivoire, chocolat, ganache, blanc, lait, noir" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695915" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/00/02/2377104583.JPG" alt="socle, polistyrène, macaron, palmier, feuille, vert, ivoire, chocolat, ganache, blanc, lait, noir" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/02/01/2966394231.JPG" alt="socle, polistyrène, macaron, palmier, feuille, vert, ivoire, chocolat, ganache, blanc, lait, noir" /></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Pour le Croquembouche, le travail a été presque le même que pour le présentoir des macarons : un dessin préparatoire, du pastillage ; le reste est une préparation classique, tout au dernier moment pour une fraicheur maximal : nougatine, pâte à choux, crème pâtissière et caramel… une super cloque sur la main en guise de souvenir lol !!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695928" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/02/02/2277992220.JPG" alt="IMG_2277.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><em>Dessin préparatoire du croquembouche</em></p><p class="MsoNoSpacing"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695918" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/02/00/188468841.JPG" alt="croquembouche, palmier, mer, île, choux montés, tropiques, surf, dessert, mariage, pâte à choux, crème, pâtissière, nougatine, croquant, mariage, baptème, papou, Papou, pâtissier, hoenheim, Strasbourg, 67, Alsace" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695920" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/02/00/1285272761.JPG" alt="croquembouche, palmier, mer, île, choux montés, tropiques, surf, dessert, mariage, pâte à choux, crème, pâtissière, nougatine, croquant, mariage, baptème, papou, Papou, pâtissier, hoenheim, Strasbourg, 67, Alsace" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695921" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/01/00/1328015468.JPG" alt="croquembouche, palmier, mer, île, choux montés, tropiques, surf, dessert, mariage, pâte à choux, crème, pâtissière, nougatine, croquant, mariage, baptème, papou, Papou, pâtissier, hoenheim, Strasbourg, 67, Alsace" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695924" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesmillesfoliesdepapou.hautetfort.com/media/00/01/3227983308.JPG" alt="croquembouche, palmier, mer, île, choux montés, tropiques, surf, dessert, mariage, pâte à choux, crème, pâtissière, nougatine, croquant, mariage, baptème, papou, Papou, pâtissier, hoenheim, Strasbourg, 67, Alsace" /></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">La mer, une île, des palmiers, des planches de surf… j’espère avoir ravi les jeunes mariés…et leurs invités!!!<br /></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Et toi qu’en penses-tu ?</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">A bientôt,</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;" lang="FR">Papou</span></p>
stephanedugast
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LA PLANÈTE CLIPPERTON #3
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2012-07-01:4765473
2012-07-01T23:50:00+02:00
2012-07-01T23:50:00+02:00
C’est au cours de l’enquête pour mon premier film documentaire dédié à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>C’est au cours de l’enquête pour mon premier film documentaire dédié à l’atoll de Clipperton <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/02/22/planete-clipperton-1-l-ile-des-passions.html" target="_blank">Part #1</a> - <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/03/01/planete-clipperton-2-l-ile-des-passions.html">Part #2</a>)</span> que j’ai fait la connaissance de F6BFH, alias Alain Duchauchoy. Un radioamateur qui s’est passionné pour ce «caillou de la république» depuis son premier séjour en 1978 au point d’en être devenu l’un de ses ardents défenseurs.</strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3370548354.jpg" alt=""/></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3651231" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/837038758.jpg" alt="RADIOAMATEUR 3.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>- </em><strong><span style="font-size: medium;">« </span></strong><em>Pourquoi cette passion indéfectible à Clipperton ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Depuis ma participation à l’expédition scientifique et radioamateur de Clipperton en 1978, je me suis passionné pour cet atoll. <br /><br />Depuis je n’ai jamais cessé de faire des recherches dans tous les domaines sur ce petit morceau de France, perdu dans l’immensité du Pacifique nord oriental. <br /><br />Tout ce qui touche Clipperton m’intéresse, dans quelque domaine que ce soit et sous n’importe quelle forme.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3653017" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/3941682473.jpg" alt="alain duchauchoy,clipperton dx club,radio-amateurs,clipperton,île,outre-mer,pacifique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Y êtes-vous retournés depuis ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai eu le plaisir d’y retourner en 2008 en compagnie de Danielle, mon épouse, et d’une équipe de radioamateurs et de scientifiques.<br /> <br />J’assumais la fonction de responsable administratif de l’expédition, et j’avais, entre autre, pour mission de réaffirmer la présence française sur l’île.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3651238" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1431770733.jpg" alt="Clipperton2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Depuis vous avez multiplié les initiatives, pouvez-vous nous en dire plus ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai participé à l’écriture d’un livre* sur Clipperton et son découvreur, qui a été publié en début d’année. Je suis également l’un des membres fondateurs du Clipperton DX Club et de l’association «Clipperton – Projets d’Outre-Mer»**. Clipperton me passionne, c'est sûr...<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3651263" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2639625671.jpg" alt="380419972_5994f0b124_o.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Vous également à l’initiative d’un timbre très spécial ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">En septembre 2010, lors d’une réunion préparatoire du comité scientifique pour l’organisation du colloque «Dubocage de Bléville, Clipperton et la Chine» - auquel je participais comme vice-président de l’association «Clipperton – Projets d’Outre-Mer» - j’ai soumis l’idée de demander la création d’un timbre sur ce quatrième territoire d’Outre-Mer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Aucun timbre officiel n’avait d'ailleurs été émis par la France concernant Clipeprton. En octobre 2010, j’ai présenté un dossier à la Poste en m’appuyant sur le fait que nous fêtions le tricentenaire de la découverte de Clipperton par le navigateur havrais Michel Dubocage et qu’en plus 2011 était l’année des Outre-Mer.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3651240" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2034117720.jpg" alt="tp-clipperton-302492-1.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Vos vœux sont donc exaucés au-delà de vos espérances ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Oui puisqu’en février 2011, j’ai reçu une réponse favorable de La Poste. J’ai alors demandé si ce premier jour pouvait se dérouler dans la ville du Havre. <br /><br />Mes vœux ont été exaucés. En octobre de l’an dernier, un bureau de poste temporaire a ainsi été installé dans les locaux du musée Dubocage de Bléville au Havre. <br /><br />Une manifestation s’est également déroulée pour le vernissage, le premier jour et la vente anticipée de ce timbre.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3651241" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/4101087250.jpg" alt="cropped-01-vue-aérienne-Dugast.jpg" /><br /><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana;">© </span>Stéphane Dugast<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em><br />Au sein de votre association, quelles sont les actions phares que vous souhaitez mettre en place en 2012 ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous allons essayer de sensibiliser les décideurs politiques et en premier lieu le nouveau Ministre de l’Outre-Mer afin de les sensibiliser aux différents intérêts que Clipperton représente pour la France, géopolitique, géostratégique et géoéconomique. Nous mettons en place un site internet****.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3653024" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/1929424356.jpg" alt="alain duchauchoy,clipperton dx club,radio-amateurs,clipperton,île,outre-mer,pacifique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>A titre plus personnel, vous êtes un collectionneur invétéré d’objets se référant à Clipperton. Quelle est / Quelles sont le(s) pièce(s) qui vous font rêver ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les enveloppes datant de 1895 qui ont été envoyées à leur famille par les travailleurs résidant sur Clipperton. <br /><br />Je recherche également les derniers plis qui manquent à ma collection, à ce niveau c’est plus de la marcophilie navale que de la philatélie,comme par exemple les plis des deux bâtiments de la Marine nationale l’Arago et le Prairial passés dernièrement à Clipperton.</span></p><p><img id="media-3651245" style="margin-top: 0.7em; margin-bottom: 0.7em; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1329919261.jpg" alt="NON-TRA_QSL_Clipperton.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>A l’heure où les politiques occupent le devant de la scène médiatiques. Quel(s) message(s) à propos de Clipperton, voulez-vous leur adresser ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Prendre conscience d’une part des intérêts que représentent l’atoll mais également prendre conscience de l’urgence à intervenir pour la protection de la faune et la flore aussi bien terrestre que maritime, à commencer par la pollution engendrée par les déchets de plastique qui proviennent des pays riverains et qui s’échouent sur Clipperton, ce qui met en danger la faune aviaire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il faut également procéder à l’éradication des rats qui modifient complètement la biomasse et la biosphère. Ces rats sont sur l’atoll suite au naufrage d’un chalutier mexicain en 2000.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3651248" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/392513381.jpg" alt="AerHelico.jpg" /><br /><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ansi-language:#0400;mso-fareast-language:#0400;mso-bidi-language:#0400;}</style><![endif]--><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana;">© </span>Christian Jost</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Quel avenir pour Clipperton, «caillou de la République française» perdu dans l’immensité du Pacifique ? *</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La Zone Economique Exclusive (ZEE) de Clipperton est la plus grande réserve de thonidés au monde. Pourquoi les armateurs français ne vont-ils pas y pêcher ? Il serait judicieux de percevoir des taxes de pêche des marines étrangères qui y pêchent illégalement !<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3651267" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1893210560.jpg" alt="Local_ClippertonCoulFrance-040f4.jpg" /><br /><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana;">© </span>Christian Jost</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous y possédons le plus grand champ de nodules polymétalliques, au monde, c’est une des ressources du futur. Il y a également la recherche sur les micros algues, (domaine médicale) et sur les biocarburants, ceux fabriqués à partir des micro algues sont 400 fois moins polluants que les bio carburants utilisés actuellement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Concernant ce futur développement des ressources de Clipperton, c’est le domaine du professeur Christian Jost, grand spécialiste dans ce domaine <span style="font-size: medium;">»<br /><br /></span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: x-small;">Propos recueillis par Stéphane DUGAST</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><img id="media-3651260" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1541653813.jpg" alt="2367098683.jpg" /> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"><img id="media-3651259" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3539730512.jpg" alt="1e de couv Dubocage livre web.jpg" />* : Dubocage de Bléville, Clipperton et la Chine. Contacter le service communication de l’association Clipperton – Projets d’Outre-Mer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">** : Le site web du <a href="http://www.cdxc.org/" target="_blank">Clipperton DX Club</a> <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">*** : Clipperton – Projets d’Outre-Mer - 21 rue de la République - 76420 Bihorel <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">**** : Le site web de <a href="http://www.clipperton.cpom.fr" target="_blank">l’association «Clipperton – Projets d’Outre-Mer»</a> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">› </span>EN SAVOIR +</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le site référence de <a href="http://www.clipperton.fr/" target="_blank">Clipperton</a> conçu et alimenté par Christian Jost, géographe et éminent spécialiste de l’ile de la Passion (le nom de baptême de Clipperton lors de sa découverte par des marins français un Vendredi Saint, jour de la Passion du Christ).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"> </span></p>
Soizic & David
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A planté !
tag:iledequemenes.hautetfort.com,2012-03-29:4657741
2012-03-29T17:00:00+02:00
2012-03-29T17:00:00+02:00
Ca y est, les dés sont jetés et les patates sont plantées ! Et alors...
<p>Ca y est, les dés sont jetés et les patates sont plantées !</p><p>Et alors attention, grâce à Fred, qui est venu nous aider accompagné de son Iphone, voilà une petite vidéo du champs le plus élevé de l'île.</p><p>Respirez un grand coup parce que l'on manque un peu d'oxygène là-haut. Et j'ai mis quelques annotations pour ceux qui auraient du mal à se repérer. Vous me remercierez plus tard.</p><p>On entend même les oiseaux, le vent et le tracteur. On n'entend pas les petites patates qui soupirent de plaisir, mais presque :</p><p><iframe width="400" height="300" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://player.vimeo.com/video/39413144?title=0&byline=0&portrait=0" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen=""></iframe></p><p>Moi aussi je veux un Iphone pour Noël. Et le haut débit.</p><p>J'ai quand même pris quelques photos :</p><p style="text-align: center;"><a href="http://iledequemenes.hautetfort.com/media/02/02/994934273.JPG" target="_blank"><img id="media-3511718" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://iledequemenes.hautetfort.com/media/02/02/2822809308.2.JPG" alt="patates,tracteur,ferme,quemenes,île" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://iledequemenes.hautetfort.com/media/02/01/1264304978.JPG" target="_blank"><img id="media-3511725" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://iledequemenes.hautetfort.com/media/02/01/2009973455.4.JPG" alt="patates,tracteur,ferme,quemenes,île" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://iledequemenes.hautetfort.com/media/02/00/2851380182.JPG" target="_blank"><img id="media-3511730" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://iledequemenes.hautetfort.com/media/02/00/1031658094.2.JPG" alt="patates,tracteur,ferme,quemenes,île" /></a></p><p style="text-align: left;">Grosses bises,</p><p style="text-align: left;">Patate Mother.</p>
stephanedugast
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LA PLANÈTE CLIPPERTON #1
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2012-02-22:4609070
2012-02-22T11:06:00+01:00
2012-02-22T11:06:00+01:00
Tandis que le tricentenaire de la découverte de Clipperton par des...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Tandis que le tricentenaire de la découverte de <a href="http://atolldeclipperton.free.fr/" target="_blank">Clipperton</a> par des marins français est (presque) totalement passé inaperçu dans les médias* l’an dernier, des spécialistes et des passionnés par cet atoll du Pacifique se mobilisent…</span><br /></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3468548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/320958336.jpg" alt="clipperton,île,outre-mer,pacifique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«<em>Le Pacifique redevient le nouveau centre de gravité du monde</em>», concède </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">d'emblée </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Christian Jost, géographe et éminent spécialiste de Clipperton, avant de préciser le fond de sa pensée : «<em> Compte tenu principalement de la montée en puissance des pays asiatiques, et particulièrement de la Chine. Une tendance renforcée par les déclarations du président Obama qui a récemment affirmé sa volonté de développer les coopérations et les échanges avec l’Asie-</em><em>Pacifique</em> ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ainsi, l'unique possession française du Pacifique Nord devient-elle un champ géographique prioritaire aux yeux du scientifique universitaire également président de l'association Clipperton - Projet d'Outre-Mer (CPOM). </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3451769" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/4249790549.jpg" alt="clipperton1 SD.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Autant de bonnes raisons valant désormais à Clipperton, aux yeux du géographe, de gagner un peu plus d’intérêt pour les pays voisins, au premier rang desquels se trouvent le Mexique et les Etats-Unis d’Amérique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Tête d'épingle perdue dans l'immensité du Pacifique, Clipperton devient donc stratégique malgré « <em>une gestion décalée et actuellement inappropriée de ce territoire, tant les visites étrangères clandestines sont à ses yeux fréquentes, et les demandes officielles, même françaises, vouées pour la plupart à un refus </em>» <em>dixit</em> toujours Christian Jost, auteur d'un <a href="http://www.clipperton.fr/" target="_blank">site web</a> dédié à cet atoll du bout du monde faisant référence.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3451779" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2476919983.jpg" alt="Clipperton_Tahiti_situation SD.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Autant d'imbroglios, de soubresauts et de zones d’ombre qu’une enquête - intitulée « Planète Clipperton » - va raconter sur le blog EMBARQUEMENTS.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Objectifs avoués ? Raconter ce « confetti de la République » que ses découvreurs - des marins français du Roy - avaient baptisé un jour de vendredi saint de l'an de grâce 1711 : « l’île de la Passion ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« L’île des Passions » serait-on tenté d’écrire aujourd’hui… (SD)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3451771" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3466393609.jpg" alt="clipperton.jpg" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">Vue satellitaire SPOT de l'atoll de Clipperton</span>.</p><p class="yiv1993414805msonormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="yiv1993414805msonormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">* : </span><span style="font-family: verdana,geneva;">Le tricentenaire de la découverte de l'atoll de Clipperton a fait l'objet d'un colloque en 2011 et d'une publication prochainement présentée sur ce blog.</span><em><em><br /> </em></em></span></p><p class="yiv1993414805msonormal" style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A SUIVRE // </span></p><p class="yiv1993414805msonormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« LES GRANDS DÉBARQUEMENTS</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> », l’avis d’Eric Chevreuil, de retour d’une récente expédition sur l’atoll et l’auteur d’articles parus dans <a href="http://www.tahiti-pacifique.com/" target="_blank">Tahiti Pacifique</a> qui ont « <em>fait grand bruit à Papeete </em>» selon des lecteurs polynésiens…<br /><br /></span></p>
Nuits hirsutes
http://nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com/about.html
La Pays perdu, de Pierre Jourde
tag:nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com,2011-12-30:4047574
2011-12-30T00:40:00+01:00
2011-12-30T00:40:00+01:00
Encore une délicieuse chronique littéraire de Félix libris. Rejoignez...
<p><iframe width="480" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/WnqQgaSsUuQ" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><span style="color: #000000;">Encore une délicieuse chronique littéraire de Félix libris. Rejoignez avec lui la Congrégation des crapules et des fantasques et envoyez-nous des contributions !</span></p>
màsp
http://www.loeilcrie.fr/about.html
T'as du courrier ? [Dialogue de l'oeil n°37]
tag:www.loeilcrie.fr,2011-09-29:3797447
2011-09-29T22:59:00+02:00
2011-09-29T22:59:00+02:00
- T'as du courrier? - J'en ai toujours. - Ça me surprend. Je...
<p><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier; color: #cc9900;"><strong>- T'as du courrier?</strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- J'en ai toujours.</span></strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- Ça me surprend. Je t'ai pas écrit.</span></strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- D'autres l'auront fait.</span></strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- Arrête tes fantasmes, on est seuls sur cette île!</span></strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- Et bien des gens d'ailleurs m’auront écrit.</span></strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- On ne sait même pas si ça existe les gens d'ailleurs. Allez, autant croire en Dieu!</span></strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- Ben non.</span></strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- Pourquoi?</span></strong></span><br /><span style="color: #cc9900;"><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">- Il </span></strong><strong><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">m'écrit pas.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;"><a href="http://www.loeilcrie.fr/media/00/01/1999291751.jpg" target="_blank"><img id="media-3218492" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://www.loeilcrie.fr/media/00/01/3928269342.jpg" alt="île, îlot, photo" width="358" height="235" /></a></span></p><p> </p><p> </p><p> </p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Une ballade à l'Eire libre...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-07-29:3722364
2011-07-29T11:22:00+02:00
2011-07-29T11:22:00+02:00
"Quand le violon, la flûte, et la guitare secouent les pintes de Kilkenny...
<blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>"Quand le violon, la flûte, et la guitare secouent les pintes de Kilkenny et de Guinness, en même temps que le cœur et le corps des hommes ; quand résonne le rire des femmes de ce pays ; quand l'équipe de rugby de Dublin écrase celle de Cork ; que les jurons grommelés entre les dents par de géants barbus roux ou blonds se mêlent aux chants de la mer, de l'amour, des tragédies ou des plaisirs des hommes ; alors, l'Irlande vous conquiert tout entier."</em><br /><br /></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">A ceux qui voudraient cet été fouler la lande irlandaise, nous signalons la parution aux éditions Dualpha d'un ouvrage de <strong>Ghislain Dubois</strong>, intitulé <strong><em>Irlande, une ballade à l'Eire libre</em></strong>, qu'ils pourront utilement glisser dans leurs bagages pour découvrir l'esprit de ce beau pays. <strong>Ghislain D</strong>ubois est avocat au barreau de Liège mais s'est aussi beaucoup investi dans l'action humanitaire, notamment au Liban, pendant la guerre civile. C'est un homme de conviction et de fidélité, comme on peut le constater en visitant <a href="http://www.ghislainduboisavocat.be/accueil/index.html">son site personnel</a>.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3133106" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/1236169550.jpg" alt="Ballade à l'Eire libre.jpg" /></p><table id="text" class="txt" style="width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td><blockquote><div align="justify"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial, Helvetica;">"De la mythologie celte aux légendes gaéliques, en passant par Saint Patrick ; de la fabrication du whisky à la description des paysages de landes et de lacs qui se confondent parfois avec l’océan ; des chants d’amour ou de guerre à la littérature et aux tragédies qui secouèrent l’île ; des passions et luttes de ce peuple de marins, d’ouvriers et de paysans ; ce sont toutes les facettes et l’histoire de l’Irlande, des origines à nos jours, que conte Irlande, ballade à l’Eire libre. Vivant et fouillé, mêlant tour à tour rigueur historique, humour et gravité, l’ouvrage est aussi une belle invitation, pour le lecteur, à la découverte ou à la redécouverte de l’île d’Émeraude." </span></span></div></blockquote></td></tr></tbody></table>
stephanedugast
http://stephanedugast.hautetfort.com/about.html
IVRESSE EXOTIQUE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2011-07-11:3705926
2011-07-11T08:00:00+02:00
2011-07-11T08:00:00+02:00
L’atoll de Clipperton, une tête d’épingle perdue dans l’immensité du...
<p><img id="media-3112136" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3606807189.jpg" alt="CLIP_5.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>L’atoll de Clipperton, une tête d’épingle perdue dans l’immensité du Pacifique. Mon premier grand reportage. Une révélation. <br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">« Dîner improvisé autour du feu. Assommés par la chaleur, nous décidons rapidement de venir à bout du cubi de vin rosé. Les esprits s’échauffent. Les discussions filent bon train tandis que les oiseaux marins et les crabes nous encerclent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">En versant des morceaux de noix de coco dans mon rosé, j’inaugure un nouveau breuvage sous l’œil d’abord interloqué de mes compagnons. Rapidement le « coquetèle Passion » va faire fureur.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2992414" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2313542680.jpg" alt="CLIPPERTONcartepostale.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Assommés par la chaleur diurne, les esprits s’embrument peu à peu à mesure que la nuit tombe. Au loin, le « Latouche-Tréville », illuminé comme une guirlande de Noël, multiplie les passages devant l’atoll. Sa plate-forme hélicoptère est bondée. On y devine une foule bigarrée. «<em>Election de miss Clipperton à bord. Spectacle et amusements garantis !</em>», me précise la voix d’un marin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Compte tenu de la distance à laquelle croise la frégate et les piaillements incessants des oiseaux marins, ne nous parviennent que des échos étouffés de la fête du bord. Je suis pourtant intimement persuadé d’entendre des éclats de voix et de la musique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est finalement couché sur le dos que je décide alors de concentrer mes sens en contemplant la voûte céleste constellée d’étoiles. Je me noie dans le cosmos de longues minutes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-2992420" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1110830632.jpg" alt="LELOCO zerac.jpg" width="110" height="169" /></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Coups d’œil furtifs à mes compagnons, tous engoncés dans leur couchage. Chacun vaque à ses rêveries. Les miennes sont de plus en plus confuses quand une bouteille de whisky apparaît dans mon champ de vision. Foster-le-cameraman avait tout prévu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Gorgées gén</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">éreuses et sourires complices. Je me cale de nouveau dans mon lit picot. Le cosmos tournoie. Tandis que le feu de camp crépite et danse sa farandole, des rangées entières de lumières ovales clignotent au ras du sol. Des centaines de paires d’yeux semblent allumés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Croyant à une nouvelle hallucination, je m’endors. Ivre mais bienheureux...»</span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST<br /></span></p><p align="right"> <span style="font-size: x-small;">Extrait du récit <em>CLIPPERTON, « MON » ILE MYSTERIEUSE </em><br />paru dans l’ouvrage collectif ZERAQ - LA MER SUR LE VIF (l’Elocoquent éditions) </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: xx-small;">Photographies : © SD / François BOUTRON<br /></span></span></p>
stephanedugast
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ITIN'ERRANCES MALGACHES
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2011-07-01:3697568
2011-07-01T11:54:00+02:00
2011-07-01T11:54:00+02:00
On dit que Madagascar montre son vrai visage à ceux qui sont prêts à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3103417" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3285998780.jpg" alt="une005.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On dit que Madagascar montre son vrai visage à ceux qui sont prêts à oublier leur confort et leurs habitudes. Prêts à s'ouvrir à l'aventure. Prêts aux rencontres et à l'imprévu. Ce voyage à Madagascar, nous avons voulu l’effectuer en nous intéressant à ses ports et à ses côtes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une île se définit par la mer. Source de richesses autant que de dangers. Dirigée depuis deux siècles par des régimes successifs qui ont tous choisi le centre pour rayonner sur l'ensemble de la grande île, Madagascar reste une destination de routards plus connue pour ses hauts plateaux que ses côtes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Et pourtant, la mer rythme l'économie et l'Histoire de « l'île rouge ». Guidé par cette approche, je suis parti en 2003 pendant plus de 2 mois, en compagnie de l’illustrateur Arnaud Créachcadec, sillonner le littoral malgache. Un voyage forcément initiatique</span>…</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-size: xx-small; font-family: verdana,geneva;"><br />Illustration Arnaud Créachcadec - Photographies SD<cite></cite></span></p>
Kyral
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Naufragés
tag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-05-27:3586161
2011-05-27T08:00:00+02:00
2011-05-27T08:00:00+02:00
Un couple en voilier fait naufrage. Il nage jusqu'à une île déserte. Les...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un couple en voilier fait naufrage. Il nage jusqu'à une île déserte. Les jours passent. La femme est désespérée. Guettant le ciel et l'horizon à la recherche d'un avion ou d'un bateau, elle pose inlassablement la même question à son mari :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Tu as payé les impôts ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Agacé par cette question saugrenue, inquiet de l'état de sa femme, il reste évasif. Un jour, excédé par son insistance, il finit par lâcher :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Eh bien non, je n'ai pas payé les impôts ! J'ai oublié, voilà tout.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le visage de la femme s'éclaire et elle se jette dans les bras de son mari.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah ! quelle chance, mon amour ! On va nous retrouver !</span></p>
Zed
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Main basse sur une île...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-03-02:3124238
2011-03-02T10:19:00+01:00
2011-03-02T10:19:00+01:00
Vendredi 25 mars, la chaîne Arte diffusait Main basse sur une...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2915507" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/2712156810.jpg" alt="Main basse sur une île.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vendredi 25 mars, la chaîne Arte diffusait <em><strong>Main basse sur une île</strong></em>, un polar d'<strong>Antoine Santana</strong>, avec <strong>François Berléand</strong>, basé sur l'affaire de l'assassinant du préfet Erignac, en 1998. Particulièrement réussi, le film amène à réfléchir sur un éventuel dessous des cartes et sur les véritables bénéficiaires de l'attentat... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le film est visible sur <em><a href="http://www.youtube.com/watch?v=WfB7dQd8-qY">Youtube</a></em> pendant quelques jours. A ne pas manquer...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><object width="539" height="301" data="http://www.youtube.com/v/WfB7dQd8-qY?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/WfB7dQd8-qY?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/WfB7dQd8-qY?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Opapilles
http://opapilles.hautetfort.com/about.html
Le dodo pas si dodu
tag:opapilles.hautetfort.com,2011-03-02:3102181
2011-03-02T05:35:00+01:00
2011-03-02T05:35:00+01:00
Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice...
<p><strong>Le dodo, nommé scientifiquement Raphus cucullatus, oiseau de l'île Maurice disparu</strong> vers la fin du 17e siècle, est l'une des plus célèbres espèces animales exterminée par l'action de l'homme. La plupart des os conservés dans les musées viennent d'un site daté d'environ 4000 ans. Le dodo a certainement été victime des activités humaines. Les marins et colons hollandais ont consommé des dodos en grande quantité. Mais les animaux introduits par l'homme, chiens, porcs, chats, singes, ont joué un rôle important en détruisant aussi les jeunes et les oeufs.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2887912" style="margin: 0.7em 0;" src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/02/4174307963.png" alt="biologie, cnrs, sciences, île, oiseaux, environnement, écologie" width="460" height="240" /></p><p><strong>Cependant, des aspects de sa biologie demeurent incertains</strong>, à commencer par son poids. Beaucoup de représentations artistiques montrent le dodo comme un oiseau très gras dont le poids aurait dépassé les 20kg. Une étude récente du CNRS suggère un poids moins élevé et remet en cause l'idée du dodo dodu.</p><p>Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter <a title="Le dodo pas si dodu" href="http://www.insu.cnrs.fr/a3679,dodo-pas-si-dodu-que-ca.html">le site du CNRS</a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Saint-Valentin : la Toussaint des amoureux ?
tag:cottetemard.hautetfort.com,2011-02-14:3106134
2011-02-14T21:57:00+01:00
2011-02-14T21:57:00+01:00
À lire dans L'Ile perdue de Robinson Crusoë.
<p>À lire dans <a href="http://lileperduederobinsoncrusoe.hautetfort.com/archive/2011/02/14/saint-valentin-la-toussaint-des-amoureux.html">L'Ile perdue de Robinson Crusoë.</a></p><p> </p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Île flottante
tag:certainsjours.hautetfort.com,2011-02-01:3107021
2011-02-01T22:44:00+01:00
2011-02-01T22:44:00+01:00
Etrange ! il glisse des pans du monde à ma gauche et aussi derrière moi (un...
<p><strong>Etrange ! il glisse des pans du monde à ma gauche et aussi derrière moi (un peu en oblique). Au delà de l'aire de mon attention, inutilement braquée sur l'inouï passage, ils dérivent...</strong></p><p><a href="http://mondalire.pagesperso-orange.fr/michaux_fatext.htm" target="_blank">HENRI MICHAUX</a>, extr. "Personnel" in "Face aux verrous", éditions Gallimard, 1992.<strong> </strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/08/29/chanson-au-bord-de-l-eau.html" target="_blank"><img id="media-2893987" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/00/521295988.2.JPG" alt="flotter.JPG" /></a>Je reçois pour la première fois une lettre de votre pays. Je croyais qu'ils m'avaient oublié. Je me sens un peu seul ici. Enfin, je voulais connaître la solitude, un autre pan du monde. Je ne savais pas que c'était à ce point, difficile. Je voulais écrire quelque chose, loin de tout. Un roman, des poèmes, je ne sais pas trop. Il m'importait d'habiter un lieu sans parole, sans acte, sans rien qui justifie le discours des uns ou des autres. Il m'importait que nulle conversation, nul personnage ne viennent jamais embarrasser de conséquences positives ou négatives, cet endroit merveilleux que je me suis choisi pour créer par exemple, une oeuvre. J'aurais voulu écrire un livre, mais je ne sais plus écrire. Et puis, il y a cette chaleur accablante. Ces éléments de la nature, des frétillements, des clapotis, qui ne cessent d'amplifier en moi le souvenir de<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/06/28/la-vie-sur-terre.html" target="_blank"> vos maisons.</a> Ils me ramèneraient sur vos rives, si je ne m'en méfiais pas. Ils me rattacheraient à tout ce que j'ai quitté, me forceraient à réfléchir... Oui, c'est cela, à vivre dans <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/03/fenetres-sur-ciel.html" target="_blank">vos maisons</a>, on ne fait que réfléchir. Je ne veux plus rien savoir, rien jamais qui me tente, ou m'invite à la réflexion, je redouterais trop d'en venir à une certaine confusion d'esprit ou à regretter de ne plus avoir ici de miroir pour trouver encore ce qui lie ma pensée à mon apparence.</p><p style="text-align: justify;">Quand la nuit tombe, je tourne en rond. Il se peut que ces choses qui me sont étrangères se soient mises à parler dans mon dos, des phrases entières, quelques bruits de vos mondes qui reviennent à mes sens, inaudibles. Cette intrusion est semblable au silence qui précède, semblable au silence qui suit. Cela en vient à m'accabler à mesure que l'intensité du son se précise, toute signification des mots se brouille, il n'en reste qu'une trame, un continuum assourdi dont l'austérité pourrait pétrifier la mémoire, à force. J'ignore au juste ce qui m'est arrivé, je reste ici mais il se peut que je sois en train de perdre les amarres qui m'attachaient encore à vous. Cela advient, c'est une menace que je ne peux vous décrire, ni partager, ni garder pour moi seul. Elle est un éclat de roche erratique égarée dans un corridor. L'élément liquide se transforme en cristaux opaques et rigides, on dirait ces dessins d'étoiles que l'on trouve dans vos livres<a href="http://www.journaux.fr/images/collections/M6104-109.jpg" target="_blank"> qui expliquent l'univers aux enfants.</a> Je m'imagine, quelquefois devenir la synthèse du ciel et de l'Océan, cela tiendrait en quelques lignes. Ce serait la fin d'un roman. Ou bien, j'habiterais à l'intérieur d'un coquillage collé à votre oreille. Je ne peux pas vous décrire cela précisément. Je suis un élément perdu, flottant parmi <a href="http://2.bp.blogspot.com/_j7CNFEg2lbY/S8wIe_hw-oI/AAAAAAAAAzI/4fP57p4ENw8/s1600/rouge.JPG" target="_blank">les algues</a>, confondu au milieu d'un système aberrant, le théorème d'une mathématique disparue, un théorème qui ne s'appliquerait à rien, cela donnerait toujours un résultat presque juste, presque faux, avoisinant celui de zéro, peut-être égal à un. Autour se trouveraient des milliards de chiffres auxquels nul ne comprendrait rien.</p><p style="text-align: justify;">Chaque rais de lumière, chaque grain de sable est un hémisphère que j'avale, tout cela m'incorpore au mouvement qui ne peut s'inscrire dans aucun programme. Je suis seul, à présent. J'ai beau l'écrire, à vous, ou à quelqu'un, je ne sais plus comment une telle chose peut se ressentir, si cela m'appartient si cela m'a été appris par quelques uns de vos amis dans ce besoin de compagnie qui comble les trous, les vides et les silences quitte à les remplacer par des trous des vides et des silences mais pleins de bruits. Dois-je ressasser ainsi que je suis seul comme s'il était admis pour vous que je sois conscient de ma déchéance ? Les journées sont de plus en plus trouées. Tout se clive. J'éprouve le mouvement d'un très lent détraquage. C'est le seul sentiment qui me vient. Je pourrais facilement vous le décrire s'il me restait un peu de volonté. Je suis seul et ils sont innombrables. Ils me suivent. Les nuages liraient ils par dessus mon épaule ? Lisent-ils aussi dans nos pensées ? Tout cela pèse un peu. Je crois voir sous leur forme la cachette de mes ennemis. M'auraient-ils suivi jusqu'ici ? Ils transportent dans le ciel toutes sortes d'animaux, ceux des cages, ceux des niches, d'autres plus effrayants se seraient ils enfuis du parc zoologique ? Les loups de vos forêts, les chacals, et plus bas, les troupeaux, nombreux, innoffensifs, des formes oblongues ou rondes et, avec elles, encore cachés, les bontés ou les sacrifices. Ils traversent le ciel, les troupeaux, avec une douceur qui pourrait encore attrister. Rien n'est doux en réalité, nulle forme n'adoucirait tout ce qui dedans gronde, ces choses muettes sans courage, auxquelles je souhaitais échapper, elles vous quittent, me retrouvent, longent les flots, s'y reflètent, filant une trame intrépide, les animaux de partout rassemblés en troupeaux, et ces troupeaux me narguent. Ils vous gardent. Je n'ai pas les capacités de modifier la direction de ces nuages. Longtemps j'ai pu croire qu'en soufflant dessus, mais non... Ils m'emballent avec des histoires de pluie et de beau temps où s'emmêlent les votres mais je crains cet aspect trop affable. Ces nuages si serrés auraient-ils empapilloté les cornes du diable, pour venir ici me les présenter ? C'est coton. Savez vous, qu'ils en sont peut-être capables ? Les nuages cachent peut être des milliers d'entre nous et les autres, tous un jour portés disparus, volatilisés dans les rues, dans les bars, dans des histoires qui finissent mal, les victimes d'accidents d'avion, les soldats inconnus, et tous ces morts sans sépulture... Heureusement ils sont rares. Le ciel bleu, uni, me trouble davantage. Cette monochromie épuise tout. Ce lieu m'aura si patiemment désincarné, que lorsque je reviendrai chez vous, vous me trouverez méconnaissable. Je serai devenu ou trop jeune ou trop vieux. J'inspirerai des conversations à voix basses, des regards embêtés. Je connais déjà l'arsenal, tous les apitoiements et votre âme empressée à tirer son épingle au jeu d'une bonne action qui dissimule des champs de ruines, et toutes sortes de déceptions, vous inviteront à vous réjouir de savoir les autres au moins aussi mal aimés, bien aussi seuls que vous. Mais tout ce que je vous écris là, me semble plus sûrement dicté par un autre qui aura pris possession de ma pensée. Vous savez bien qu'en temps normal, je n'aurais jamais pu vous écrire de telles choses. Je suis pris sous cette forme, sous une autre. Quand je me pince fort comme on le fait pour se savoir en vie, ce pincement, je ne le ressens pas. Je pince l'air et l'air me revient, chaud ou froid. Je regarde : il y a juste deux doigts collés l'un sur l'autre, c'est absurde. Il n'y aurait pas plus que cela. Quand pour m'en assurer, je me griffe jusqu'au sang, rien de ce geste encore qui vous paraîtra brusque, ne laissera la moindre trace sur ma peau, je ne saignerai pas, aucune trace de griffure. Tout désir d'en savoir un peu plus me coucherait sur le bord de la route, je longerai vos mondes, en refusant toute participation, mais ici de route, il n'y a pas, juste une plage à perte de vue que la mer prolonge et entoure, et prolonge, etc...</p><p style="text-align: justify;">Ainsi sans savoir que j'existe, ni me me soucier de vos affaires, je devrais être gai simplement de me trouver ici sur la plus belle île de la terre, celle dont chacun rêve, dans le plus beau désert, dans la plus belle nuit éclairée par le soleil le plus étincellant, suivant un souffle chaud qui ronge et sème au fil de l'eau des diamants venus de l'envers, les danses molles des écailles d'argent des <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/84/Sunfish2.jpg" target="_blank">môles</a> empiffrés de <a href="http://www.aquaportail.com/uploads/newbb/1967_4a1d1e53d4971.jpg" target="_blank">méduses, </a>tout un scintillement qui n'existe pas à l'intérieur de vous ni en moi. Certes, ce scintillement aura peu à peu saturé l'horizon. Il détruit maintenant l'objet de ma contemplation. Ce serait comme si un musicien se mettait un jour à avoir peur de la musique, de sa beauté, de sa révélation. Cette peur me trahit à mesure que je me sens devenir autre. J'ai parfois honte de me plaindre à vous, ainsi sans raison. Souvenez vous, je voulais écrire un journal. Noter tout, le moindre évènement, en consigner chaque détail, puis au retour, vous enticher dans les salons, des récits de mes voyages. Ils vous auraient collé des fourmis dans les pieds, une chair de poule pour chacune de vos émotions, vous m'auriez trouvé magnifique au milieu de mes diapositives de poisson-lune, ma façon de raconter, vous l'auriez trouvée magnifique aussi. Et le coeur à l'ouvrage amplifié de bonnes résolutions, vous m'auriez imité, je crois. Il y aurait eu des coups de foudre la foudre et les métamorphoses après quoi, nous aurions tout tiré vers le haut.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2895003" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/02/1538199070.JPG" alt="île9657.JPG" />Ce manque vous use, vous en crevez, comme j'en crevais jadis quand je vivais chez vous. Je sais qu'il vous manque cette espèce de curiosité, effarante... Elle pourrait favorablement bouleverser le cours de nos existences en décupler le déroulement. Il m'arrive parfois de croire aux métamorphoses Vous m'auriez écouté bouche bée<strong>. </strong>Vous auriez dit <em>"c'est incroyable !"</em>... La pureté de cette fantaisie qui me pare vous aurait paré vous aussi. Le désintéressement de toute chose vous serait venu, comme il me vient ici, dans la gratuité de ce qui se détraque quand tout est trop gratuit. Chacun aurait pu se sentir capable un instant de mettre la main dans cette nouvelle pâte. Qu'un seul montre un chemin, celui là, celui ci, qui n'ait jamais été vécu par aucun autre... Cela irait au delà de l'écriture. Il aurait fallu écrire la réfutation, l'effacer aussi vite. On aurait rasé les bibliothèques sans le moindre état d'âme, l'unité du monde revenue à l'état de parcelles indifférenciées nous aurait peut-être amusés et cet éclatement sans précédent si un seul l'avait convoqué, si un seul d'entre nous en était revenu favorablement transformé, tous les autres auraient pu le suivre, n'est ce pas ?... Du moins c'est ce que je me disais.<strong> </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong> </strong><strong> </strong>Voilà, ce que j'aurais pu écrire sur mes carnets, dans mon journal si la chaleur n'était pas aussi écrasante. Je ne fais rien. Depuis que je suis arrivé, je ne fais rien de mes journées. J'ai dû marcher lontgemps, avant de trouver l'ombre, juste assez pour construire une cabane. Auparavant, il aura fallu que je me débarrasse de la plupart de mes bagages ils étaient lourds, je me voûtais. Mais c'est étrange, plus je m'allège plus mon corps devient lourd. Je me suis démis des objets les plus précieux et leur poids, colle à moi, plus encore qu'au temps où je les portais. Je n'en n'éprouve aucun regret. Je ne fais rien, rien ne m'arrive, rien qui puisse honorer le projet de ce livre pour lequel je m'étais déplacé jusqu'ici. Maintenant, je ne fais que ramasser des coquillages, tous identiques, en général des multivalves qui ont une espèce de coquille articulée sur leur dos, ils se ressemblent tous à quelques nuances près. J'aime la nacre, la blancheur profonde de la nacre un peu boursouflée, forée dans la coquille. Cela constitue mon unique passe-temps. Je ne sais pas si cela vous paraîtra intéressant à lire, mais c'est devenu mon but, il est futile et passionnant. Je ramasse des coquillages toute la journée. J'en ai pour l'instant trois mille cinq cent cinquante huit, tous de taille identique, de couleur identique, je les trie patiemment, trois mille cinq cent cinquante huit sans compter les reflets de nacre dont les nuances imperceptibles sont connues de moi seul. Maintenant que je m'applique à cela, comme le ferait n'importe quel artiste envoûté par des coquillages, je me sens presque indifférent à tout mais toujours un peu seul, j'ai gardé mon harmonica. Je ne l'ai pas encore sorti de son étui. Pourtant je reste un artiste vous le savez, vous à qui j'aimais tant parler de choses qui ne vous intéressaient pas. Dites le à nos amis, s'ils m'oublient. Dites leur que je vais bien, et dites leur surtout qu'ici je suis heureux que je revis.</p><p style="text-align: justify;">Demain, j'irai ramasser d'autres coquillages, je m'impose depuis peu une discipline très stricte, je me lève très tôt le matin, il me faut trouver-cinq cent quarante huit coquillages par jour tous identiques (hormis la nacre, dont les reflets doivent être différents, mais pas trop). A part ça les jours n'en finissent pas. Heureusement, j'agis sur les choses, je suis devenu extrêmement méthodique. Je ne ramasse pas un coquillage sans avoir fait au préalable mille deux cent soixante dix sept pas dont je note le passage dans le sable par une croix à mesure que je marche. J'avance, ensuite j'ai comme la certitude que ces pas ne seront plus à refaire. Je m'arrête après mille deux cent soixante dix huit pas, je me repose, un peu, deux minutes, pas davantage. puis je repars et ainsi de suite jusqu'à la tombée de la nuit. Si je n'étais pas aussi organisé, je crois que je deviendrais complètement fou.</p><p style="text-align: justify;">Photo 1 : Une île flottante au parc de la Tête d'Or, à moins que ce soit la tête d'Or, elle même ! (qui remonte ? (my God !) sachant qu'on ne l'a jamais retrouvée. Photographié près d'un simili point d'eau qui borde une simili plaine sauvage peuplée de vrais flamands roses de vrais toucans, de canards authentiques vivant en parfaite harmonie avec les réels zébus et autres charmants wapitis...</p><p style="text-align: justify;">Photo 2 : Un lac en forme d'Océan pacifique (si on veut) ou indien (à la convenance de chacun) plus près de l'esprit des flots du père Phonse (de Lam') à Saint point<a href="http://www.lamartine.com/" target="_blank"> (ô lac !),</a> vue dans le plus beau parc romantique de toute la galaxie, toujours le même, <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/04/15/venise.html" target="_blank">le Parc de Tête D'Or, </a>à Lyon. Photographié au mois de Janvier de cette année là. © Frb 2011.</p>