Last posts on étudiants2024-03-29T07:42:16+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/étudiants/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlMacron veut mettre les étudiants à la ruetag:creseveur.hautetfort.com,2022-01-21:63616572022-01-21T15:54:12+01:002022-01-21T15:54:12+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6327586" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/00/255905193.jpg" alt="Macron veut soigner les étudiants.jpg" /></p>
Elisabethhttp://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.htmlJE VIENS DE TERMINERtag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2022-01-16:63605912022-01-16T17:04:00+01:002022-01-16T17:04:00+01:00...
<p><a href="https://www.babelio.com/livres/Aron-La-revolution-introuvable-Reflexions-sur-les-even/646482">https://www.babelio.com/livres/Aron-La-revolution-introuvable-Reflexions-sur-les-even/646482</a></p><p><img id="media-6326142" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/2937282182.jpg" alt="livre,auteur,mai 68,culture,raymond aron,révolution,étudiants,universités" /></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlUn livre à lire : des élèves de l’X ou d’HEC se révoltent contre le capitalisme prédateurtag:plunkett.hautetfort.com,2021-10-20:63448922021-10-20T10:49:00+02:002021-10-20T10:49:00+02:00 Ma chronique du mercredi à Radio Présence (Toulouse Midi-Pyrénées) et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6304698" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/585367083.jpg" alt="01-mammon.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ma chronique du mercredi à Radio Présence (Toulouse Midi-Pyrénées) et Radio Fidélité Mayenne : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><< La campagne présidentielle est pour l’instant le produit des médias (et n’a pas l’air d’intéresser beaucoup les Français)… En tout cas il y a un sujet qui, lui, n’intéresse pas la classe politique mais que je trouve passionnant. C’est ce qui est en train de se passer chez les élèves et les jeunes anciens élèves des grandes écoles scientifiques et commerciales. Comprenant qu’ils seront la première génération à subir de plein fouet les effets du dérèglement climatique, une partie d’entre eux se révoltent contre le système économique coupable de ce dérèglement. Ils en parlent dans un livre qui vient de paraître, intitulé précisément </span><em><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><strong>LA RÉVOLTE</strong> </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> et écrit par la journaliste Marine Miller. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">– Ainsi Corentin, 22 ans, élève ingénieur à Polytechnique. Il critique avec force les cours d’économie donnés dans cette école tellement supérieure : on y apprend, dit-il, à réduire les choix économiques à des calculs mathématiques éloignés de toute réalité…<em>“Le modèle, c’est le manuel du bon petit libéral”,</em> explique Corentin. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">– Benoit, polytechnicien, critique aussi l’enseignement donné par l’X. Il donne l’exemple d’une chargée de cours d’économie internationale qui annonce aux élèves :<em> “On va oublier tous les aspects négatifs de la mondialisation et on va se concentrer sur ses aspects positifs…”</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">– À Centrale-Nantes, les étudiants écrivent à leur futur directeur pour demander que ça change : <em>“L’incohérence entre le contenu des formations et l’urgence socio-environnementale, est à l’image de l’aveuglement global. L’humain, aux dépens de sa survie, provoque un dérèglement climatique, exploite les ressources non renouvelables jusqu’à leur épuisement et menace la biodiversité d’une extinction…”</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">– Un groupe de trente jeunes polytechniciens (diplômés ou étudiants) travaillent ensemble sur leur changement d’orientation professionnelle, soit pour se reconvertir, soit pour savoir où ils aideront le mieux face à l’urgence écologique…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Etc ! Les sociologues se mettent à l’écoute de ce phénomène de nouveaux surdiplômés révoltés par les ravages du néocapitalisme. Ces jeunes disent que pour changer la société, il faut d’abord <em>se changer soi. </em>Or c’est exactement ce que dit le pape François dans l’encyclique sociale </span><strong><em><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;">LAUDATO SI’</span></em></strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><strong>,</strong> qui est le guide de l’écologie intégrale chrétienne. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">De la part de jeunes – hommes et femmes – formés en principe pour faire fonctionner le système économique, une pareille prise de conscience est un signe des temps ; il faut les féliciter et les encourager à persévérer ! Quant aux catholiques français, ils ne peuvent que se réjouir de voir un pape en prise directe avec une jeune avant-garde de notre société. C’est encourageant pour l’avenir, n’hésitons pas à le dire – même en ce moment. >> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><br /><br /></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304695" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/2896554631.11.jpg" alt="logo_presence.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304696" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/2089275675.7.png" alt="fidelite_mayenne-9.png" /><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.html30 ans, 30 loistag:www.bla-bla-blog.com,2021-05-01:63129322021-05-01T00:00:00+02:002021-05-01T00:00:00+02:00 Bla Bla Blog a choisi de faire un focus sur le projet "30 ans 30 lois"...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/1916054802.png" id="media-6252924" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Bla Bla Blog a choisi de faire un focus sur le projet <a href="https://www.lirelasociete.com/30-ans-30-lois" target="_blank" rel="noopener">"30 ans 30 lois"</a>, dédié aux étudiants. Il s’agit de la première expérimentation nationale de consultation citoyenne par vote électronique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’opération "30 ans 30 lois" consiste à faire élire par les étudiants français la loi qu’ils jugent la plus marquante de ces 30 dernières années. Les étudiants pourront voter durant la semaine du 25 avril au 9 mai 2021. Les lois les plus marquantes sont détaillées sur le site : <a href="https://www.lirelasociete.com/liste-des-30-lois" target="_blank" rel="noopener">https://www.lirelasociete.com/liste-des-30-lois</a>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Concrètement, ce projet doit mener à l’ouverture de nouvelles réflexions sur la question du vote électronique mais aussi réconcilier les jeunes avec le vote, face à l’abstention grandissante lors des élections nationales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour les organisateurs de <a href="http://www.lirelasociete.fr" target="_blank" rel="noopener">Lire la Société</a>, cette expérimentation d’envergure doit permettre de montrer à la jeunesse qu’elle est écoutée et qu’elle pèse dans le débat public. </span><span style="font-size: 10pt;">Il s’agit d’un projet de dimension inédite grâce à la <a href="https://blockchainfrance.net/decouvrir-la-blockchain/c-est-quoi-la-blockchain/" target="_blank" rel="noopener">blockchain</a>, cette récente technologie de stockage et de transmission d'informations sans organe de contrôle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"30 ans 30 lois" donne également la possibilité aux étudiants qui veulent porter le projet de devenir ambassadeurs de ce projet d’envergure nationale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce projet est organisé dans le cadre de la <a href="https://www.lirelasociete.com/30e-journe-du-livre-politique" target="_blank" rel="noopener">30ème Journée du Livre Politique</a> qui se tiendra à l’Assemblée nationale le 3 juillet prochain, journée présidée par <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/04/30/incorrigible-marine-5938666.html" target="_blank" rel="noopener">Caroline Fourest</a> aux côtés entre autre de Richard Ferrand et de Frédérique Vidal. Selon l’évolution du contexte sanitaire, seront réservées une quinzaine de places pour les étudiants lors de la remise du scrutin à l’Assemblée nationale le 3 juillet prochain. Les participants seront tirés au sort afin de permettre à tous les étudiants d’assister à cette journée de débats et de remise de prix littéraires au sein de l’Assemblée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce projet novateur a été organisé en partenariat avec l’<a href="https://www.assemblee-nationale.fr/" target="_blank" rel="noopener">Assemblée Nationale</a>, l’ONG <a href="https://www.facebook.com/ElectisNGO" target="_blank" rel="noopener">Electis</a>, engagée dans l’amélioration des systèmes démocratiques mais aussi <a href="https://www.vie-publique.fr/" target="_blank" rel="noopener">Vie-publique</a>.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">"30 ans 30 lois", "Lire la Société" </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.lirelasociete.com/30-ans-30-lois" target="_blank" rel="noopener">https://www.lirelasociete.com/30-ans-30-lois</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/10/08/la-politique-quoi%C2%A0-5987272.html" target="_blank" rel="noopener">"La politique… quoi ?"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/762099860.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6252925" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/898947010.png" alt="30 ans 30 lois,politique,lois,législatif,assemblée nationale,lire la société,vote,étudiants,richard ferrand,frédérique vidal,caroline fourest,electis,ong,vie-publique,vote électronique,journée du livre politique" /></a></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlGuérini propose un prêt aux étudiants pour sortir de la mouisetag:creseveur.hautetfort.com,2021-01-26:62934012021-01-26T12:31:54+01:002021-01-26T12:31:54+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6220384" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/1928632694.JPG" alt="Guérini propose un prêt aux étudiants.JPG" /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlVidal répond à la détresse des étudiantstag:creseveur.hautetfort.com,2021-01-18:62916802021-01-18T14:45:36+01:002021-01-18T14:45:36+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6217592" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/960391171.jpg" alt="Vidal propose un chèque santé mentale.jpg" /></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLe difficile Noël des étudiants françaistag:plunkett.hautetfort.com,2020-12-21:62856822020-12-21T10:32:00+01:002020-12-21T10:32:00+01:00 Mon éditorial à RCF ce matin :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6206165" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/1431118803.jpg" alt="B9725362784Z.1_20201130103709_000+GU8H4ODKD.1-0.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Mon éditorial à RCF ce matin : </span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Calibri',sans-serif;"><a href="https://rcf.fr/la-matinale/noel-quand-meme-pour-les-etudiants"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt; color: #808080;"><em>https://rcf.fr/la-matinale/noel-quand-meme-pour-les-etudiants</em></span></a></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Noël arrive dans un moment difficile à vivre pour beaucoup. Un ami professeur d’université reçoit ce mail d’une étudiante atteinte par la covid : <em>« Je n’ai pas fait de "fête étudiante" comme pouvait l’affirmer notre ministre. Les seuls endroits où je me rendais étaient la faculté et mon lieu de travail. Après avoir contracté la covid qui m’a causé beaucoup de retard et de fatigue, et avec l’organisation hasardeuse de la fac pour gérer la situation sanitaire, j’ai fini par être totalement démotivée et par décrocher. »</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Elle témoigne : <em>« Le tiers des étudiants sont en dépression, certains ne peuvent plus se nourrir et d’autres ont perdu leur logement. Les aides de la fac sont très peu faciles à obtenir. Quand j’ai eu la covid, j’ai contacté le service de santé de la faculté : mais comme beaucoup j’ai eu le sentiment que je les dérangeais… » </em>Elle ajoute : <em>« Je tiens à vous dire que vous êtes l’un des seuls qui a su faire attention à ses étudiants en organisant un partiel avec un délai plus long, et je vous en remercie, car malgré de nombreuses pétitions, lettres ou rencontres, nos doyens ne sont pas disposés à nous écouter… » </em>Et l’étudiante termine par cette phrase terrible : <em>« Ce sont encore les plus favorisés qui vont réussir, car ils ont les moyens d’achever correctement leur année lors de cette crise… »</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Que pouvons-nous dire à cette jeune fille ? Et à tous les étudiants de première année qui disent : <em>« Je n’ai pas eu le temps de prendre le rythme avant le reconfinement, c’est trop compliqué à rattraper en distanciel, je suis paumé, j’ai décroché… » ?</em> Et à ceux qui disent :<em> « Je me sens seul, je ne connais personne » ? </em>Ces jeunes font partie des plus angoissés, dans une France déjà angoissée : comment leur souhaiter malgré tout un joyeux Noël et une bonne année ? En leur souhaitant de pouvoir vivre en 2021 ce qu’ils auront manqué en 2020. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Et aux officiels, que dire ? Ce que dira le pape dans son message du 1<sup>er</sup> janvier : <em>« L’université et les autres acteurs importants de l’éducation sont appelés à véhiculer un système de valeurs fondé sur la dignité de chaque personne</em></span><em><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"> <span style="font-size: 14pt;">et les</span> <span style="font-size: 14pt;">droits fondamentaux</span></span></em><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> qui en dérivent. » </span></em></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6206166" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/2915011424.4.png" alt="logo.png" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlJour de juliettag:avignon.hautetfort.com,2020-07-14:62288512020-07-14T00:00:00+02:002020-07-14T00:00:00+02:00 Jour de juillet July day Photo Yvon Provost. AMA 94Fi396....
<p>Jour de juillet<br /><em>July day<br /></em></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/3985430892.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/4062899693.jpg" alt="4062899693.jpg" /></a><br /><em>Photo Yvon Provost.</em></p><p><a title="Lien : AMA 15Fi208. Photo Yvon Provost." href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/190700531.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/477431256.jpg" alt="477431256.jpg" /></a><br />AMA 94Fi396. <em>Photo Maurice Costa.</em></p><p><a title="Lien : AMA 15Fi232. Photo Yvon Provost." href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/1909175488.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/2233473675.jpg" alt="2233473675.jpg" /></a><br />AMA 94Fi394. <em>Photo Maurice Costa.</em></p><p><a title="Lien : AMA 15Fi217. Photo Yvon Provost." href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/3322969645.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/4142354564.jpg" alt="4142354564.jpg" /></a><br />AMA 94Fi392. <em>Photo Maurice Costa.</em></p><p><a title="Lien : AMA 15Fi214. Photo Yvon Provost." href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2638723774.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3166559867.jpg" alt="3166559867.jpg" /></a><br />AMA 15Fi218. <em>Photo Yvon Provost.</em></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlUn numéro vert pour les étudiants en galère...tag:creseveur.hautetfort.com,2019-11-27:61939142019-11-27T17:10:51+01:002019-11-27T17:10:51+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6062128" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/1038768795.jpg" alt="Frédérique Vidal, macron, étudiants, le père noël est une ordure, dessin de presse, caricature" /></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlEntre étudiants et migrants, il faut choisirtag:pdf31.hautetfort.com,2018-10-02:60939162018-10-02T09:44:00+02:002018-10-02T09:44:00+02:00 Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2018 Publié le 1 octobre 2018...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2018</p><p style="text-align: right;"><span class="posted-on">Publié le <a href="https://present.fr/2018/10/01/entre-etudiants-et-migrants-il-faut-choisir/" rel="bookmark"><time class="entry-date published" datetime="2018-10-01T19:47:18+00:00">1 octobre 2018</time></a></span><span class="byline"> par <span class="author vcard"><a class="url fn n" href="https://present.fr/author/adminp/">Présent</a></span></span></p><div id="featured-image"><span style="font-size: 10pt;"><img class="attachment-full size-full wp-post-image" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://present.fr/wp-content/uploads/2018/10/9208-p5-halle-puget.jpg" sizes="(max-width: 500px) 100vw, 500px" srcset="https://present.fr/wp-content/uploads/2018/10/9208-p5-halle-puget.jpg 500w, https://present.fr/wp-content/uploads/2018/10/9208-p5-halle-puget-150x150.jpg 150w, https://present.fr/wp-content/uploads/2018/10/9208-p5-halle-puget-300x300.jpg 300w, https://present.fr/wp-content/uploads/2018/10/9208-p5-halle-puget-100x100.jpg 100w" alt="" width="466" height="467" /></span></div><div class="entry-content"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour la seconde fois en une semaine, les dizaines de migrants qui squattent les arcades de la halle Puget, juste devant la faculté d’économie et de gestion de l’université d’Aix-Marseille, se sont violemment affrontés le 25 septembre, certains d’entre eux étant armés, selon France 3, de « longs couteaux courbés » ressemblant à des sabres. Aussi le rectorat a-il dû confiner les étudiants « absolument paniqués » de la faculté voisine derrière les grilles de l’université. La situation est si inquiétante que, de l’aveu du doyen Pierre Granier, « on a peur de perdre 50 % de nos étudiants sur Marseille l’an prochain » car « plus aucun parent ne voudra inscrire son enfant dans notre faculté ». Pour toute réponse, la préfecture s’est défaussée sur « un groupe de travail constitué de personnel de la ville, de l’université et du département ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="https://present.fr/2018/10/01/entre-etudiants-et-migrants-il-faut-choisir/">present</a></span></p></div>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlDans la pressetag:cottetemard.hautetfort.com,2018-05-26:60546062018-05-26T13:11:20+02:002018-05-26T13:11:20+02:00 La stratégie de l'entrisme. //...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La stratégie de <a href="http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/05/25/31001-20180525ARTFIG00337-la-derive-de-l-unef-un-mouvement-de-fond-qui-touche-une-partie-de-la-gauche.php">l'entrisme.</a></span></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlParcours sup: Blanquer rassure avec l'algorithmetag:creseveur.hautetfort.com,2018-05-23:60537762018-05-23T12:06:12+02:002018-05-23T12:06:12+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5818948" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/01/45649272.JPG" alt="Blanquer dévoile l'algorithme de Parcours sup.JPG" /></p>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.html400 enseignants dénoncent la réforme de l'accès à l'universitétag:e-mosaique.hautetfort.com,2018-04-12:60429592018-04-12T17:35:56+02:002018-04-12T17:35:56+02:00 TRIBUNE. "Une sélection absurde" : plus de 400 enseignants...
<p style="text-align: center;"><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/01/2579735586.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5799680" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/01/969022631.jpg" alt="université.jpg" width="440" height="220" /></a></p><p><span style="color: #ffffff; background-color: #ff0000;">TRIBUNE. "Une sélection absurde" : plus de 400 enseignants dénoncent la réforme de l'accès à l'université Sélection qui ne dit pas son nom, manque de places dans les facs... </span></p><p><em><strong>Des enseignants dénoncent sur franceinfo la réforme de l'université. Lundi 9 avril, certains enseignants de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont reconduit la grève votée jeudi, apportant leur soutien aux étudiants qui bloquent depuis plusieurs jours le site de Tolbiac. Leurs collègues de Lille menacent, quant à eux, de <a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/parcoursup-profs-universite-lille-refusent-examiner-dossiers-lyceens-1449909.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ne pas examiner les candidatures des futurs bacheliers</a> souhaitant intégrer une filière universitaire. Dans une tribune à franceinfo, 425 enseignants dénoncent une "réforme absurde" et expliquent pourquoi ils soutiennent les étudiants contestataires. Ils s'expriment ici librement. </strong></em></p><hr /><p>Nous, enseignants à l'université, soutenons et accompagnons les étudiants dans leur contestation de<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=8AC87FCF903CB7636414A3FB759072F7.tplgfr39s_3?cidTexte=JORFTEXT000036683777&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000036683774"> la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE)</a> et de <a href="https://www.francetvinfo.fr/societe/education/admission-post-bac/parcoursup-que-vaut-la-nouvelle-plateforme-d-orientation-post-bac_2651856.html">Parcoursup</a> depuis le début de leur mouvement.</p><p>Notre prise de position s'explique d'abord par notre rejet de toute forme de sélection à l'entrée de l'université. Or, la nouvelle loi instaure une sélection hypocrite. D'un côté, les responsables gouvernementaux refusent catégoriquement d'utiliser ce mot. Mais, de l'autre, on nous demande de classer les candidatures de sorte qu'un couperet tombera une fois les capacités d'accueil des filières saturées. Parcoursup est en effet conçu de telle façon qu'on ne peut y introduire des ex æquo, sauf à déployer des trésors d'ingéniosité informatique.</p><h2 class="subheader">"Un mode de sélection se substitue à un autre"</h2><p>Le gouvernement défend sa loi en invoquant une politique d'orientation destinée à pallier les échecs en premier cycle. Mais il ne donne aucun moyen pour mettre en place les cours de mise à niveau, dont il annonce unilatéralement la mise en place.</p><p class="ftvi_content_quote"><span class="ftvi_citation_quote">L'affirmation récente de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, qui évoque un milliard d'euros destiné à la refonte du premier cycle est une "fake news" - c'est-à-dire, en réalité et en français, de la propagande.</span><span class="ftvi_citation_author">Des enseignants d'université </span><span class="ftvi_citation_source">à franceinfo</span></p><p>Un milliard d'euros représente 7,5% du budget total 2018 de l'Enseignement supérieur (13,4 milliards d'euros). Une dotation supplémentaire d'un milliard d'euros, rien que pour le premier cycle, devrait être largement visible, ce qui n'est pas le cas. Et, à notre connaissance, aucune loi rectificative du budget n'est annoncée.</p><p>Autre argument utilisé par le gouvernement : rien ne serait pire que l<a href="https://www.francetvinfo.fr/bac/tirage-au-sort-dans-les-facs-la-colere-monte-chez-les-etudiants-sans-affectation-via-admission-post-bac-apb_2234061.html">e tirage au sort pratiqué l'année dernière</a> via le logiciel admission post-bac (APB) pour 1% des bacheliers dans les filières en tension. En réalité, le système APB a révélé l'impossibilité d'accueillir tous les étudiants, faute de place et de moyens. En juillet 2017, le ministère a reconnu que 87 000 demandes d'inscription n'étaient pas satisfaites, soit plus du quart du total des nouveaux entrants à l'université en 2016 ! Le fait qu'un mode de sélection (sur dossier, pour tous les bacheliers) se substitue à un autre a pour objectif presque avoué de différer, sinon d'écarter dans l'immédiat, un certain nombre de candidats.</p><p>Le problème posé par le nombre de candidatures n'a pas disparu. Au contraire, on sait, pour des raisons démographiques, qu'il va se tendre davantage. L'année 2018-2019 correspond au <a href="https://www.francetvinfo.fr/bac/admission-post-bac-le-baby-boom-ne-nous-tombe-pas-dessus-a-l-instant-et-rien-n-a-ete-fait_2284092.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">baby boom de l'an 2000</a> et se traduit par une explosion démographique prévisible depuis longtemps.</p><p class="ftvi_content_quote"><span class="ftvi_citation_quote">Le gouvernement préfère la sélection au financement des universités à la hauteur des besoins.</span></p><p>Or, toute la politique du gouvernement est fondée sur la volonté de ne pas donner davantage de moyens à l'Enseignement supérieur, malgré les difficultés auxquelles il est confronté depuis des années. </p><h2 class="subheader">"Elever le niveau de ceux qui ne l'ont pas encore"</h2><p><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/02/3025812498.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5799681" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/02/814660192.jpg" alt="manifs étudiants.jpg" /></a>Si nous soutenons les étudiants, c'est enfin parce que nous assistons, impuissants, à une inexorable dégradation de l'enseignement supérieur depuis une vingtaine d'années. Les dix dernières années ont été marquées par la réduction drastique des budgets et le gel des créations de postes à l'université.</p><p>N'oublions pas que la <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000824315" target="_blank" rel="noopener noreferrer">loi relative aux libertés et responsabilités des universités</a> (LRU) de 2007 a donné lieu en 2009 à une grève de plusieurs semaines dans l'enseignement supérieur, la plus longue jamais enregistrée. Depuis, la situation n'a cessé d'empirer. </p><p class="ftvi_content_quote"><span class="ftvi_citation_quote">Le service public de l'enseignement supérieur se dégrade autant, sinon plus, que celui du transport ferroviaire ou des hôpitaux.</span><span class="ftvi_citation_author">Des enseignants d'université</span><span class="ftvi_citation_source">à franceinfo</span></p><p>Il serait vain, nous dit-on, d'accueillir davantage d'étudiants à l'université dès lors qu'ils n'ont pas le niveau. Ce serait un gaspillage des deniers publics ! Mais la finalité de l'Education nationale n'est-elle pas d'éduquer et de former ? Ce qui fait la noblesse de notre métier n'est-il pas d'élever le niveau de ceux qui ne l'ont pas, c'est-à-dire pas encore ? Quel serait notre rôle s'il s'agissait seulement de dispenser des cours à ceux qui n'ont aucun problème et qui ont la chance d'avoir le niveau et d'être doués pour les études supérieures ? </p><p class="ftvi_content_quote"><span class="ftvi_citation_quote">Qui prétendrait avoir trouvé son chemin à 16 ans ou 18 ans comme l'imposent Parcoursup et la loi ORE ?</span></p><p>L'université est un formidable révélateur de talents, un lieu où s'expérimente l'autonomie, où se développe l'esprit critique. Bon nombre d'étudiants qui ont fait des études brillantes à l'université n'étaient pas des élèves remarquables dans le secondaire et n'ont pas eu une bonne mention au baccalauréat. Auraient-ils été retenus si la sélection s'était appliquée alors ? Pourquoi devrions-nous abandonner ce vivier et renoncer, par une sélection absurde, à donner leur chance à tous ceux qui ont le degré minimum, à savoir le baccalauréat ? La France est-elle riche à ce point de talents avérés pour que les enseignants renoncent à leur vocation première : former, éduquer et faire progresser vers les meilleurs niveaux ?</p><p> </p><p><strong>Signataires :<em> </em></strong><em>Lyu Abe, Université de Nice Sophia-Antipolis (06), Catherine Adloff, Université Savoie Mont Blanc (74), Thomas Alam, Université de Lille (59), Florence Alazard, Université de Tours (37), Sophie Albert, Université Paris-Sorbonne (75) , Christèle Allès, Université de Nantes (44) Eric Alliez, Université Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis (93) Virginie Althaus, Université de Rouen (76) Charles Alunni, Université Paris 8 (93) / École Normale Supérieure (75) Maxime Amblard, Université de Lorraine (54) Virginie André, Université de Lorraine (54) Armelle Andro, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Saverio Ansaldi, Université de Reims Champagne- Ardenne (51) Dominique Archambault, Université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis (93) Chantal Aspe, Aix-Marseille Université (13) Isabelle Aubert, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Marc Bailly-Bechet, Université Nice Sophia-Antipolis (06) Mohammed Bachir, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Marie-Hélène Bacqué, Université Paris Nanterre (92) Ludivine Bantigny, Université de Rouen (76) Sabine Barles, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Christophe Baticle, Université de Picardie Jules Verne (80) Dominique Batoux, Aix-Marseille Université (13) Jauffrey Berthier, Université de Bordeaux Montaigne (33) Cécile Bianchi, Aix-Marseille Université (13) Hervé Billard , Université Bretagne occidentale (29) Vincent Béal, Université de Strasbourg (67) Véronique Beaulande-Barraud, Université de Reims (51) Eric Beaumatin, Université Paris 3 (75) Emmanuelle Bénicourt, Université Picardie Jules Verne (80) Jocelyn Benoist, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, (75) Christophe Benzitoun, Université de Lorraine (54) Sylvie Bepoix, Université de Franche-Comté (25) Christian Berner, Université Paris Nanterre (92) Sandrine Berroir, Université Paris Diderot (75) Jerôme Berthaut, Université de Bourgogne (21) Christine Bertrand, Sorbonne Université (75) Magali Bessone, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, (75) Bertrand Binoche, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Élodie Blestel, Université Paris 3 (75) Brigitte Blondet, Université Paris Est Créteil (94) Géraldine Bois, Université de Lorraine Nancy (54) Christian Bonnet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, (75) Stéphane Bonnéry, Université Paris 8 (93) Yann Boniface, Université de Lorraine (54) Yannick Bosc, Université de Rouen (76) Martine Boudet, Université Toulouse Jean Jaurés (31) Marion Boudier, Université d’Amiens (80) Antoine Boulangé, Sorbonne Université (75) Joël Boulier, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Nicolas Bourgeois, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Chahira Boutayeb, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Vincent Bonnecase, Science po Bordeaux (33) Corine Bonningue, Université Toulouse 3 (31) Sylvain Bordiec, Université de Bordeaux (33) Anne Bory, Université de Lille (59) Senouci Boucif, Université Haute Normandie (76) Vanina Bouté, Université de Picardie (80) Nicolas Bourgoin, Université de Franche-Comté (25) Raphaëlle Branche, Université de Rouen (76) Jean-Baptiste Brenet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, (75) Serge Bresson, Université Picardie Jules Verne (80) Guillaume Bridet, Université de Bourgogne (21) Olga Bronnikova, Université Grenoble Alpes (38) Cédric Brun, Université Bordeaux-Montaigne (33) Mathieu Brunet, Aix Marseille Université (13) Isabelle Bruno, Université de Lille (59) Fanny Bugeja-Bloch, universelle Paris Nanterre (92) Didier Busca, Université Toulouse Jean Jaurès (31) Marie Buscatto, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (75) Mireille Cabané, Université de Lorraine (54) Florence Cabaret, Université de Rouen (76) Patricia Caillé, Université de Strasbourg (67) Ronan de Calan, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Silvia Capanema, Université Paris 13 (93) Marcel Carbillet, Université de Nice Sophia-Antipolis (06) Mathilde Carrive, Université de Poitiers (86) Florent Castagnino, Université Paris Est Marne-la-Vallée (77) Nicolas Castel, Université de Lorraine (54) Peggy Cénac, Université de Bourgogne (21) Olivia Chambard, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (75) Pierre Chantelot, Université Paris-Est Marne-la-Vallée (77) Cécile Chapon, Aix-Marseille Université (13) Sébastien Charbonnier, Université de Lille (59) Christophe Charle, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (75) Marie-Claude Charpentier, Université de Franche-Comté (25) Marie Charvet, Université de Nantes (44) Rudy Chaulet, Université de Franche-Comté (21) Nathalie Chauvac, Université Toulouse Jean Jaurès (31) Gilda Charrier, Université de Bretagne Occidentale (29) Marie Chenet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Marion Chottin, IHRIM CNRS (69) Verene Chevalier, Université Paris Est Créteil (94) Pierre Clement, Université de Rouen (76) Mickaël Clévenot, Université de Bourgogne-Franche-Comté (21) Robert Coale, Université de Rouen-Normandie (76) Deborah Cohen, Université de Rouen (76) Michèle Cohen-Halimi, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis (93) Beate Collet, Sorbonne Université (75) Jean-Baptiste Comby, Université Paris 2 (75) Hadrien Commenges, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Carlos Conde Romero, Université de Lorraine (54) Laurence Corbel, Université Rennes 2 (35) Paula Cossart, Université de Lille (59) Sandrine Costamagno, Université Toulouse Jean Jaurès (31) Christel Coton, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Marie Cottrell, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Laurent Coudroy de Lille, Université Paris Est Creteil (94) Saskia Cousin, Université Paris Descartes (75) Nathalie Coutinet, Université Paris 13 - Villetaneuse (93) Natacha Coquery, Université Lumière Lyon (69) Geneviève Cresson, Université Lille 1 (59) Hervé Christofol, Université d’Angers (49) Marie Cuillerai, Université Paris 7-Diderot (75) / Université Paris 8 (93) Kim Sang Ong Van Cung, Université Bordeaux Montaigne ( 33) Fanny Darbus, Université de Nantes (44) Bruno Dauvier, Aix-Marseille Université (13) Augustin David, Université Paris 8 (93) Mary David, Université de Nantes (44) Eva Debray, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Estelle Deléage, Université de Caen (14) Christophe Demarque, Aix-Marseille Université (13) Steeves Demazeux, Université de Bordeaux Montaigne (33) Marie-Aude Depuiset, Université de Lille (59) Marie-Laure Déroff, Université de Bretagne Occidentale (29) Elodie Djordjevic, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Université Paris II Panthéon-Assas (75) Laurence de Cock, Université Paris-Diderot (75) Hervé Defalvard, Université Paris Est Marne la Vallée (77) Pierre Deffontaines, Université de Bourgogne Franche-Comté (21) Delphine Dellacherie, Université de Lille SHS (59) Fabien Desage, Université Lille 2 (59) Stéphane Desvignes, Sorbonne Université (75) Catherine Deville Cavellin, Université Paris Est Créteil (94) Estelle d'Halluin, Université de Nantes (44) Petros Diatsentos, Aix-Marseille Université (13) Sophie Didier, Université Paris-Est Marne-la-Vallée (77) Stéphane Douailler, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis (93) Blaise Douglas, Université de Rouen-Normandie (76) Milena Doytcheva, Université Lille SHS (59) Matthias Dressler-Bredsdorff, Sorbonne Université (75) Isabelle Dubost, Université des Antilles (972) Pascale Dubus, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Julien Dufour, Université de Lorraine (54) Stéphane Dufoix, Université Paris Nanterre (92) Delphine Dulong, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Natalie Depraz, Université de Rouen (76) Frédéric Dufaux, Université Paris Nanterre (92) Jean-François Dupeyron, Université de Bordeaux (33) Pascal Dupuy, Université de Rouen (76) Florence Eloy, Université Paris 8 (93) Philippe Enclos, Université de Lille (59) Léo Exibard, Aix-Marseille Université (13) Corine Eyraud, Aix-Marseille Université (13) Jean Fabbri, Universite de Tours (37) Eric Fassin, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis (93) Emmanuel Faye, Université de Rouen Normandie (76) Caroline Fayolle Université de Montpellier (34) Jocelyne Fernandez-Vest, CNRS / Université Sorbonne-Nouvelle - Paris 3 (75) Benjamin Ferron, Université Paris-Est Créteil (94) Etienne Fieux, Université de Toulouse 3 (31) Catherine Filippi-Deswelle, Université de Rouen (76) Jérémie Foa, Université Aix-Marseille (13) Sylvie Fol, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Didier Forcioli, Université de Nice Sophia Antipolis (06) Sabine Fortino, Université de Paris Nanterre (92) Eric Fournier, Université Paris-1 (75) Karine François, Université de Lorraine (54) Jérémy Freixas, Université de Nantes (44) Anne Fretel, Université de Lille 1 (59) Julien Fretel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Frédéric Fruteau de Laclos, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, (75) Muriel Froment-Meurice, Université Paris-Est (94) Christian Gadchaux, Aix-Marseille Université (13) Philippe Gajewski Université Paris 8 (93) Fanny Gallot, Université Paris Est Créteil (94) Cyril Gallut, Sorbonne Université (75) Edith Galy, Université Nice Sophia-Antipolis (06) Aline Garnier, Université Paris Est Créteil (94) Marie Garrau, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) François Gaudin, Université de Rouen (76) Pierre Gautreau, Université Panthéon Sorbonne (75) Marie-Dominique Garnier, Université Paris 8 (93) Nadia Garnoussi, Université de Lille (59) Jean-Luc Gautero, Université de Nice Sophia Antipolis (06) Emmanuèle Gautier-Costard, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (75) Katia Genel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, (75) Julie Gervais, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (75) Laurence Giavarini, Université de Bourgogne (21) Pierre Gilbert, Université Paris 8 (93)  
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCaricature Emmanuel Macrontag:fanzine.hautetfort.com,2018-04-10:60422542018-04-10T11:34:00+02:002018-04-10T11:34:00+02:00 par l'Enigmatique LB
<p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/3609670331.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5798285" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/868748264.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,caricature,emmanuel macron,grève,étudiants,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,énigmatique lb,siné-mensuel" /></a></p><p>par l'Enigmatique LB</p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLes royalistes en Mai 68. Partie 3 : L'Action Française contre les ”obsédés du Vietnam”.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2018-04-01:60398022018-04-01T18:21:00+02:002018-04-01T18:21:00+02:00 La guerre du Vietnam et l'intervention des troupes états-uniennes...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">La guerre du Vietnam et l'intervention des troupes états-uniennes du côté du Sud-Vietnam pro-occidental déclenchent dès 1965 un vent de contestation aux États-Unis mêmes, vent qui souffle bientôt en tempête sur tous les pays du « camp capitaliste » et particulièrement sur les campus, désormais de plus en plus vastes et ouverts aux nouvelles classes montantes des sociétés démocratiques. Le mouvement étudiant SDS (Students for a Democratic Society), à l'origine de la première manifestation américaine contre la politique interventionniste des États-Unis au Vietnam, fait partie de cette nouvelle gauche radicale très portée sur la « théorisation » et capable de fournir à ses militants un instrument dialectique efficace. Sans doute <strong>parce que la jeunesse a besoin de certitudes plus encore que de réalités et de nuances, elle est moins attirée par une Eglise qui doute que par des chapelles qui affirment</strong>... Et les groupuscules marxistes-léninistes, trotskistes et maoïstes, profitent de la réprobation d'une grande partie de l'opinion publique en Europe de l'Ouest (et même du général de Gaulle dont le discours de Phnom-Penh retentit encore douloureusement aux oreilles de l'administration états-unienne...) pour recruter et former des cadres, en Allemagne, en Italie et bien sûr en France, que « l'oncle Ho » connaît bien...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">A Paris, les groupes d'extrême-gauche, même s'ils ne comptent pas beaucoup de membres actifs, font bien du bruit et savent se faire une large publicité par des « opérations » (manifs, chahuts, éventuellement bagarres) qu'ils font « mousser », comme savaient le faire jadis les Camelots du Roi, « première bande révolutionnaire d'Europe » selon un observateur d'avant 1914 : tout est utilisé, et <strong>la guerre du Vietnam est une véritable aubaine</strong>. Autour de ce thème, ils cristallisent tous les mécontentements d'une jeunesse mal à l'aise dans une société de consommation dont le confort ne remplace pas encore le « supplément d'âme » indispensable aux jeunes, cet idéalisme un peu romantique qui fait parler de la jeunesse comme d'une folie passagère, d'une passion incontrôlable...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Dans les rues de Paris apparaissent des vendeurs du <strong><em>Courrier du Vietnam</em></strong> et d'autres publications pro-Vietcong, et à partir de 1966-67, les <strong>accrochages entre militants d'AF et communistes</strong>, qu'ils soient « orthodoxes » ou « révolutionnaires », redeviennent monnaie courante, l'AF dénonçant les atrocités commises par le Nord-Vietnam d'Ho Chi Minh. Désormais la guerre qui embrase le Sud-est asiatique semble, au moins pour un temps, devenir le point de référence (et de fixation) des militants politiques, comme le souligne Ludivine Bantigny dans son récent « <strong>1968. De grands soirs en petits matins</strong> » : « <strong>La guerre du Vietnam obsède et nourrit la colère, en France aussi </strong>», ce que, dès décembre 1967, <strong><em>AF-Université</em></strong> (le mensuel des étudiants monarchistes d'AF) traduit par une couverture représentant un soldat vietnamien brandissant une <strong>kalachnikov</strong> sur fond de carte parisienne, avec ce titre explicite : « <strong>Les obsédés du Vietnam</strong> » qui pourrait avoir inspiré la phrase de Mme Bantigny. Ce thème semble ainsi investir totalement le champ politique étudiant, et même au-delà (mais de façon moindre) : tout le monde doit prendre position.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Pour l'AF, le choix est clair : la lutte anticommuniste reste une priorité. Les premières prises de position du mouvement, ou plutôt de l'hebdomadaire <strong><em>Aspects de la France</em></strong>, ne semblent pas très originales : « <strong>(…) A cause de l'importance grandissante du conflit vietnamien, les Français se tournent à nouveau vers l'Asie du Sud-Est, ou plutôt les journaux leur disent de s'intéresser à la guerre qui s'y déroule. (…)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Ainsi nous assistons à un viol des consciences, ainsi nous voyons par aveuglement ou par opportunisme des hommes rendre peu à peu la subversion sympathique à ceux qui de façon naturelle devraient la détester. Ceux qui se servent du feu sauront-ils le maîtriser ? (…)</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Saluons les soldats qui contiennent la marée rouge au Vietnam pour qu'elle ne vienne pas un jour battre à leur porte – et à la nôtre. </span></strong><span style="font-family: Verdana;">» (1). N'est-ce pas aussi pour l'AF un moyen de montrer son antigaullisme traditionnel quand le général de Gaulle, en 1966, a dénoncé les bombardements américains au Vietnam dans son discours de Phnom Penh ? Si bien que les royalistes maurrassiens s'unissent à d'autres nationalistes pour « faire le coup de poing » contre les meetings « Paix au Vietnam » organisée par la gauche marxiste : c'est le cas à Toulouse le 6 février 1967, ou à Aix-en-Provence, où les militants d'AF sont l'épine dorsale d'un « Front Universitaire anti-communiste » dont le seul but semble être de gêner la propagande marxiste. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">A Rennes, les étudiants royalistes participent à cette campagne en dénonçant l'hypocrisie de la presse de gauche, et en insistant sur l'absence d'équilibre quant aux informations distillées par la grande presse et les journalistes considérés comme trop souvent tendancieux : « <strong>On se scandalise des ponts détruits, de la vie « sous les bombes », de l'escalade américaine, mais la position du « couteau sous la gorge » n'est pas plus confortable. QUI a eu le courage de dénoncer, durant les années passées, la véritable, l'horrible escalade des gorges tranchées, des seins coupées, des membres écartelés, des moissons ravagées, des enterrés vivants et des brûlés vifs par les terroristes Vietcongs ?</strong> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Dans les universités, les lycées ou sur les marchés, militants d'AF et vendeurs du <strong><em>Courrier du Vietnam</em></strong> s'affrontent donc régulièrement, ce que relatent les rubriques d'activités des sections publiées dans <strong><em>A.F.U</em></strong>. durant toute l'année scolaire 1967-68, mais <strong>Patrice Sicard</strong> (l'une des jeunes plumes les plus prometteuses de la nouvelle génération royaliste des années 60) qui observe avec attention l'agitation pro-vietnamienne devenue le véritable point de repère et base du recrutement de l'extrême-gauche, va plus loin dans l'analyse du phénomène, en dépassant la simple lecture politique ou « partisane » : « (…) <strong>Le Vietnam devient un traumatisme à symptômes obsessionnels (…).</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana;">L'engagement « pour le Vietnam » représente chez le lycéen ou l'étudiant français une démarche d'ordre pathologique. Le 17ème parallèle représente d'abord une autre chose, négation radicale du milieu (familial, local, national, confessionnel), où s'est déroulé l'enfance : l'hystérie pro-FNL peut donc servir d'exutoire à un effort d'affranchissement individualiste, ou pulsion sociale. (…)</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Ce défoulement se double d'une persistance manichéenne héritée de la petite enfance : les « gentils » et les « méchants » sont maquillés en Vietcong et Marines. Il s'agit d'une crispation inconsciente sur une explication sommaire du monde (…). C'est une traduction post-marxiste du schéma hitlérien, à ceci près que le Mal au lieu d'être juif, latin ou bolchevique, devient occidental. </span></strong><span style="font-family: Verdana;">» (2). Déjà, il discerne les vraies causes de ce que sera Mai 68 et les motivations profondes des manifestants et émeutiers.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">De plus, il revient, au lendemain du mois de Mai, sur l'importance des « Comités Vietnam », sur le rôle de ceux-ci et sur la stratégie à adopter à leur égard : « <strong>Nous dénonçons depuis quatorze mois les « Comités Vietnam » comme les pilotis d'une nouvelle organisation révolutionnaire dans la jeunesse, distincte du communisme classique et proche de l'Union Nationale des Etudiants de France. Les C.V.N. prenaient prétexte du conflit vietnamien pour créer dans les lycées et les facultés un bouillon de culture favorable au drapeau rouge ; il fallait donc éviter de leur répondre en jouant la carte « Sud-Vietnam », il fallait briser leur schéma de propagande. </strong>» (3). En prônant le nationalisme français plutôt que « l'occidentalisme » de l'extrême-droite « madelinienne » (du nom d'Alain Madelin, qui deviendra par la suite le chantre d'un libéralisme décomplexé, et qui était alors l'un des dirigeants emblématiques du mouvement <strong>Occident</strong>, dont le symbole était la croix celtique), l'Action Française cherche à éviter d'être en « contre-dépendance » de l'extrême-gauche sur un thème que cette dernière maîtrise bien et sur lequel elle veut amener ses adversaires pour mieux se valoriser elle-même. Mais l'AF parvient-elle toujours à contourner ce piège ? Là aussi, <strong>la politique de la « ligne de crête » est délicate et parfois incomprise</strong>, y compris au sein des militants et sympathisants de l'AF...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Mais, ce qui a servi de thème porteur pour nombre de groupes d'extrême-gauche et qui les a nourri depuis de longs mois, n'est pas, pour autant, le déclencheur ni même l'accélérateur de Mai 68... A moins que la question des résidences universitaires et de leur mixité ne soit rien d'autre que l'application de la stratégie « <strong>Créer partout des petits Vietnam </strong>» ? En fait, et Sicard semble l'avoir bien compris, « <strong>la vérité est ailleurs</strong> »...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(à suivre : La question étudiante vue par l'Action Française à la veille de Mai 68)</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Notes : (1) : Gérard Baudin, dans <strong><em>AFU</em></strong>, février 1967, numéro 120.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(2) : Patrice Sicard, dans <strong><em>Aspects de la France</em></strong>, 22 février 1968, numéro 1.013.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(3) : Patrice Sicard, dans <strong><em>AFU</em></strong>, juin 1968, numéro 135.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCaricature manif étudiantstag:fanzine.hautetfort.com,2018-03-23:60370112018-03-23T18:19:00+01:002018-03-23T18:19:00+01:00 La Semaine de Zombi. Vendredi.
<p><strong>La Semaine de Zombi. Vendredi.</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/1745761947.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5789220" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/3519781463.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,mai 68,étudiants,manifestation,blanquer,emmanuel macron,cohn-bendit,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></a></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlQuelle étincelle pour un ”nouveau Mai 68” ?tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2018-03-19:60356832018-03-19T16:22:56+01:002018-03-19T16:22:56+01:00 Cinquante ans après, la grève du 22 mars sera-t-elle à l'origine d'un grand...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Cinquante ans après, la grève du 22 mars sera-t-elle à l'origine d'un grand « soulèvement de la vie » tel que l'évoquait Maurice Clavel à propos de Mai 68 ? Si le choix de la date par les syndicats peut ne pas être entièrement le fruit du hasard et renvoyer au souvenir du comité du même nom qui « inaugura » ce fameux mois de Mai, il est peu probable (même si l'histoire n'est jamais complètement écrite avant de se réaliser) que ce mouvement de jeudi change la donne en France : à écouter « le peuple des comptoirs », je ne sens pas vraiment se lever la tempête. Les lycéens sont calmes et semblent, même, largement indifférents aux événements sociaux et politiques, malgré les tentatives renouvelées depuis fin janvier de mobiliser ces masses scolaires sans lesquelles il n'y a généralement pas de recul gouvernemental (exception faite de la grève de 1995), et les professeurs parlent d'autre chose, sans savoir, pour l'heure, comment considérer exactement les réformes annoncées, de celle de l'entrée en université, de l'organisation du cycle d'études lycéennes et de la nouvelle configuration du baccalauréat : cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'inquiétude ou de mécontentement, mais cela tient plus des conditions locales d'application possible de ce qui est annoncé que d'une contestation globale. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Bien sûr, les revendications des retraités sont sans doute légitimes, et il me semble que l'un des enjeux des décennies prochaines sera l'accueil de ceux-ci dans une société qui semble vouloir de plus en plus les négliger, et cela au-delà des questions financières ; bien sûr, la grogne de certaines catégories de fonctionnaires est compréhensible, tout comme l'est la volonté politique de réformer la Fonction publique ; bien sûr, les cheminots ont beaucoup à perdre, au moins statutairement, au regard de la libéralisation du rail exigée par les directives de l'Union européenne... Mais tout cela ne fait pas une révolution, ne serait-ce que parce que les intérêts des uns et des autres ne s'accordent pas facilement dans une situation de mondialisation et de libéralisation globale, et dans le cadre et contexte d'une société de consommation qui « tient » mieux les populations que les dictatures classiques ne sauraient le faire : Huxley avait déjà saisi, avant même que ce globalitarisme mondial ne soit définitivement en place, les possibilités de celui-ci et la « servitude volontaire » (pour plagier La Boëtie) qu'il suscite et entretient. Ainsi, la « convergence des luttes », ce jeudi 22 mars, ne peut être qu'extrêmement temporaire, et il est peu probable qu'elle débouche sur un mouvement plus général et plus visible ou actif. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Néanmoins, le gouvernement ferait bien de se méfier, car il est un sujet qui pourrait enflammer les lycées et universités et, ainsi, « prendre la rue » au risque d'affaiblir la capacité de l’État et de remettre en cause son autorité : c'est celui du <strong>service national universel</strong> que le président a annoncé et que défendait l'autre jour dans les médias l'ancienne socialiste Juliette Méadel avec la ferveur des nouveaux convertis au macronisme. Bien sûr, pour l'heure, les contours de ce service national universel sont flous : une partie obligatoire devrait s'accompagner d'une partie facultative, et une tranche d'âge (de 16 ou 18 ans à 25 ans) serait d'abord concernée ; ce service pourrait être civique plutôt que militaire, et durer un, trois ou six mois, mais rien n'est sûr... Or, c'est <strong>le caractère obligatoire de ce service qui inquiète une grande part de mes élèves</strong> qui y voit, à tort ou à raison, un obstacle au bon déroulement de leur parcours scolaire après le baccalauréat. Cette inquiétude pourrait vite devenir <strong>la source d'une véritable mobilisation des nouvelles générations contre les projets du gouvernement</strong>... S'il y a un risque de « printemps chaud », c'est bien là qu'il se trouve, ce qui explique la discrétion gouvernementale et présidentielle sur ce sujet, et il est fort possible que ce projet de service national universel ne soit pas présenté tout de suite pour éviter une explosion lycéenne et étudiante qui pourrait tout remettre en cause des réformes en cours d'adoption et d'application. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Etre attentif à ce sujet si peu évoqué aujourd'hui n'est évidemment pas suffisant, et il convient, dès maintenant, de réfléchir sur les projets qui peuvent permettre aux jeunes générations de s'intégrer complètement à une société et de s'y épanouir, dans l'espérance de cet avenir que tout Français conscient et soucieux de la nécessaire pérennité de la nation plurielle française souhaite à son pays, à notre pays...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
Pournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.html1968tag:michelpourny.hautetfort.com,2018-03-12:60335572018-03-12T12:08:37+01:002018-03-12T12:08:37+01:00 P ourquoi s’engage-t-on ? Quelle est la source de...
<p><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /> <span style="font-size: 12pt;"> <span style="font-size: 18pt;">P</span>ourquoi s’engage-t-on ? Quelle est la source de l’engagement ? Pourquoi un jeune homme ou une jeune fille à qui sourit la vie, éduqués et choyés dans une famille paisible, à une époque où la société a presque vaincu la misère, que les citoyens, les partis, les syndicats, les associations disposent des libertés de penser, se réunir, voter, manifester… pourquoi une jeune fille ou un jeune homme décident-ils un jour de tout chambouler comme dans un jeu de quille, de faire la révolution ? On comprend les grands bouleversements de 1789, de 1848, de 1871, de 1917 quand des peuples affamés par les classes possédantes et épuisés par les guerres, n’ayant plus rien à perdre, prenaient d’assaut les bastilles et les palais d’hiver. Ils n’avaient pas besoin de grands orateurs ni de politiciens habiles pour prendre les armes, car la révolution pour eux n’était ni dans les livres ni aux tribunes, elle était vitale, c’était la liberté ou la mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Mais à l’époque qu’on qualifie de « Trente glorieuses » dans cette France heureuse où le temps de la guerre, de l’occupation et des privations était oublié, temps que d’ailleurs la jeune fille et le jeune homme n’avaient pas connu, comment en est-on arrivé à rêver, à imaginer puis à projeter une insurrection ? On dira qu’il y avait encore suffisamment d’inégalités sociales pour justifier la révolte. Je n’y crois pas trop. Comme beaucoup d’étudiants il nous fallait payer nos propres études en travaillant pendant un mois l’été et à mi-temps dans le cours de l’année. Cela nous obligeait à repousser parfois dans la soirée nos obligations universitaires. Les étudiants salariés veillaient tard s’ils voulaient ne pas manquer les travaux pratiques du soir. Mais c’était loin d’être la misère. Ce n’est pas là qu’il faut chercher la source de l’engagement de ces adolescents qui enflammèrent le pays en 1968. D’ailleurs s’il fallait parler de misère, ceux qui étaient loin de tout et de l’université, ces jeunes du nord de la France et de l’est, fils et filles de mineurs, jeunesse perdue au fur et à mesure de la fermeture des mines et des industries, restèrent pour beaucoup à l’écart du soulèvement. Ils n’avaient lu ni Marx ni Marcuse et devaient avoir –comme leurs parents- bien d’autres soucis. J’en ai rencontrés au service militaire en 1971, beaucoup s’étaient engagés dans l’armée, seule institution qui leur proposait un avenir, ils regardaient les intellectuels sursitaires sans méchanceté mais avec des yeux étonnés et quelque peu amusés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Des millions d’êtres humains sont exploités dans le monde sans pour autant devenir des rebelles. On peut le regretter mais la misère - sauf à favoriser ici ou là l’accès d’un tyran aux commandes- n’a jamais été une condition suffisante à l’abolition de l’esclavage ou à l’avènement d’une démocratie. L’engagement exige autant la prise de conscience et le savoir que l’abnégation. Pour refuser l’insupportable pendant l’Occupation, il fallait un courage extraordinaire, courage qui a coûté la vie à nombre de héros.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> En 1968 personne n’a risqué sa vie, en France. Révolte enthousiaste, passionnante, intelligente, imaginative, créatrice. Au risque d’attirer des critiques, je dirai révolte de riches. Quand à six heures du matin nous allions diffuser des tracts appelant à la grève à la porte des usines, certains d’entre nous n’avaient-ils pas au fond d’eux-mêmes mauvaise conscience de lancer des appels à des gens qui « embauchaient » pour nourrir une famille ? Le fossé entre le monde étudiant et celui de la classe ouvrière ne s’est pas comblé même si pendant un mois et demi un ennemi commun fut désigné. Ce qui ne retire rien à la spontanéité des étudiants et à la volonté d’une partie de la jeunesse de changer la vie. Nous assistâmes à un déferlement de l’intelligence tel, que je me demande comment, cinquante ans après avoir clamé à la face du monde et à De Gaulle que nous étions tous des juifs allemands, comment on a pu tomber si bas, laissant se développer le racisme, l’antisémitisme, le port du voile pour les femmes, la négation ou le doute sur la Shoah, le refus de l’enseignement de la théorie de l’évolution, les prières de rues ! Tout ça pour ça !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> L’engagement est une affaire personnelle. Aujourd’hui comme hier rien ne nous y oblige. C’est pourquoi je trouverais normal qu’on rende hommage à ces jeunes qui se sont dressés contre l’ordre établi, même s’ils n’ont pu le faire que pendant deux mois. Voilà. Ils se sont dressés. Oubliant tout, leurs études, parfois le respect pour ceux qui les ont élevés, séchant leurs examens, ne se souciant pas de leur carrière future. Oui, ces gens qui ont aujourd’hui soixante dix ans et plus, je leur rends hommage. Ils couraient, fuyant l’ancien monde, celui de l’exploitation de l’homme par l’homme, de la femme par l’homme, ils avaient su (et comment !) remettre la religion à sa place, celle de l’ignorance et de la bêtise. Ils avaient brisé les préjugés, les dogmes, le chauvinisme et son frère le nationalisme, ils avaient montré que l’origine de la violence et des guerres n’était à rechercher ni chez « l’ennemi » ni dans la psychologie humaine mais chez les marchands de canon. Ils ont commis aussi des erreurs que je dénonce régulièrement ici. Qui n’en commet pas, emporté par l’élan révolutionnaire ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Si pour ma part je me suis engagé, c’est que j’ai cru en la Révolution. J’ai ardemment souhaité voir la France se couvrir de soviets, voir les travailleurs désigner leurs représentants, et sans pour autant être méchant, installer les usines Renault à Neuilly pour permettre à ces gens qui n’ont jamais eu ce plaisir, de travailler. Dans mes bagages, j’avais des philosophes mais leur liste se rétrécissait au fil des campagnes et des combats. En 68 il me restait Marx et Engels, Lénine aussi. Mais la découverte, celle qui donnait la couleur –comme un révélateur fait apparaître l’image latente dans la cuve du photographe- ce fut la lecture de Trotski et la rencontre avec ses partisans. Je compris enfin pourquoi à l’Est après tant d’espoir, deux cent millions d’hommes s’étaient laissés enfermer entre quatre murs. Je lus avec assiduité La révolution trahie, La révolution défigurée, L’histoire de la révolution russe, et je compris, aidé par des intellectuels et des militants trotskistes pourquoi la crise de l’humanité s’expliquait par la crise de la direction révolutionnaire. Il fallait construire une Quatrième internationale, celle de Lénine et des bolcheviks russes, la troisième, ayant succombé sous les coups du stalinisme. Ce fut un combat difficile, car nous avions tout contre nous. La bourgeoisie certes. Mais aussi les faux amis, le parti communiste en tête, plus stalinien et sectaire que jamais, les pro chinois qui approuvaient l’impitoyable, injuste et cruelle révolution culturelle et qui en France, guidés par des intellectuels de la rue d’Ulm prétendaient être les héritiers du marxisme authentique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> A côté et parfois très loin de ce fatras idéologique, il y avait les travailleurs. Qui n’étaient pas tout à fait ceux dont on parlait dans les livres, qui nous écoutaient gentiment dans les réunions de famille ou plus rarement dans les meetings, et dont l’esprit était ailleurs. Ils s’embourgeoisaient. Que les faux amis, parti communiste en tête, aient dépéri n’est pas une consolation. Car le trotskisme aussi est mort, torpillé par les querelles de chapelle, les divisions et les scissions. L’union soviétique s’est effondrée non pas sous les coups d’une classe ouvrière ayant retrouvé l’élan d’Octobre comme l’avait espéré Trotski, mais parce que finalement le retour au capitalisme a ses avantages. Les groupes minuscules qui aujourd’hui se réclament encore du fondateur de la Quatrième internationale partagent une vision du monde assez proche de celle des staliniens des années cinquante, sombrant dans l’antiaméricanisme primaire, l’antisionisme, et font des ronds de jambes à tous ceux qui, islam en tête, dirigent leur critique et leurs armes contre les démocraties occidentales.</span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"> S’il faut rendre hommage à ceux qui ont osé, n’oublions pas ceux qui ont cru au printemps des peuples, à Prague. Comment les étudiants français qui voulaient changer le monde auraient pu rester insensibles à cette révolte populaire ? Oui, l’émancipation des peuples était une affaire mondiale ! Mais un combat difficile. En France les ouvriers dont certaines revendications furent un peu satisfaites reprirent le travail et le bourgeois un moment affolé reprit des couleurs. Des étudiants prirent des vacances, d’autres se mirent courageusement à tirer les leçons de l’échec de la grève générale et se dirent qu’il manquait à la classe ouvrière un parti digne de ce nom pour en finir avec l’exploitation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Dans la nuit du 20 au 21 août 4600 chars et 165000 hommes venant des territoires des « pays frères » entrèrent en Tchécoslovaquie. La résistance populaire était clouée sur place et bien qu’elle fût pacifique, il y eut 90 morts et plusieurs centaines de blessés, pas seulement à Prague. Nous nous sommes rendus cet été à Liberec (dans le nord de la Tchéquie) où 9 personnes ont été tuées, un monument leur est consacré, une chenille de char en bronze avec leurs noms inscrits en tchèque et à l’envers en cyrillique… Mais le bilan bien sûr ne fut pas seulement le nombre des victimes, mais la normalisation soviétique du pays. Des milliers de personnes furent arrêtées, des associations dissoutes et une censure stricte fut imposée. Quand les communistes français considéraient encore que le bilan du communisme à l’est était globalement positif, le 16 janvier 1969 un étudiant de vingt ans s’immola sur la place Jan Hus de Prague pour protester contre l’occupation. Il s’appelait Jan Palach.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Si je rends hommage à ceux qui en 68 ont osé, si je relève régulièrement les conséquences désastreuses de certaines idées développées alors : critique de toute autorité, libération totale des mœurs, interdiction de tout interdit, je n’approuve pas pour autant ceux et celles qui ont fait le dos rond, passant tranquillement leurs examens, pensant avant tout à leur carrière, et surtout, SURTOUT qui se permettraient aujourd’hui de dire, cinquante ans après, qu’ils avaient eu raison de se taire, le mouvement de mai et juin 1968 n’ayant servi à rien. La sagesse n’est pas de se taire, mais de savoir dire non.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: 12pt;">§</span></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlLa Garidello avans e arotag:avignon.hautetfort.com,2017-01-20:60897872017-01-20T00:00:00+01:002017-01-20T00:00:00+01:00 La Garidelle avant et maintenant La Garidelle before and now...
<p>La Garidelle avant et maintenant<br /><em>La Garidelle before and now</em></p><table style="width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 50.73%;"><a title="La Garidello avans e aro" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/783404154.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="width: 337px; margin: 0 1em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/3256390815.jpg" alt="2112227232.jpg" /></a></td><td style="width: 49.26%;"><a title="La Garidello avans e aro" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/783404154.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="width: 337px;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/3180761557.jpg" alt="1486143016.jpg" /></a></td></tr></tbody></table><p>Le pavillon Laënnec devenu La <a href="http://plantun.fr/ficho.php?image=nigellanigellastrum" target="_blank" rel="noopener">Garidello</a>.</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL’Education en échec. Former des élèves créatifstag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-06-29:58203722016-06-29T00:05:00+02:002016-06-29T00:05:00+02:00 L’Education en échec. Former des élèves créatifs Stevan...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5404672" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3221867796.jpg" alt="Pres-75-eleves-scolarises-dans-ecoles-campagne-publiques-sont-inscrits-dans-classe-multiniveau_0_730_400.jpg" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>L’Education en échec. Former des élèves créatifs</strong></span></h1><div class="post-thumbnail" style="text-align: left;"><div id="author-bio"><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span class="author-name"><span class="author vcard"><a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/archives/?invite_meta=36763">Stevan Miljevic</a></span></span></strong></span><div class="author-meta"><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Enseignant</strong></span></div></div><br /><span style="color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.lesobservateurs.ch</span> </span></strong></span></div></header><div class="entry-content"><div id="fb-root" class=" fb_reset" style="text-align: left;"><div style="position: absolute; top: -10000px; height: 0px; width: 0px;"><div><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><iframe width="300" height="150" src="http://staticxx.facebook.com/connect/xd_arbiter.php?version=42#channel=f370b908f4b0d8a&origin=http%3A%2F%2Flesobservateurs.ch" tabindex="-1" title="Facebook Cross Domain Communication Frame" aria-hidden="true" id="fb_xdm_frame_http" scrolling="no" allowfullscreen="allowfullscreen" allowtransparency="true" name="fb_xdm_frame_http" frameborder="0"></iframe><iframe width="300" height="150" src="https://staticxx.facebook.com/connect/xd_arbiter.php?version=42#channel=f370b908f4b0d8a&origin=http%3A%2F%2Flesobservateurs.ch" tabindex="-1" title="Facebook Cross Domain Communication Frame" aria-hidden="true" id="fb_xdm_frame_https" scrolling="no" allowfullscreen="allowfullscreen" allowtransparency="true" name="fb_xdm_frame_https" frameborder="0"></iframe></span></strong></span></div></div><div style="position: absolute; top: -10000px; height: 0px; width: 0px;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></span></div></div><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">On entend souvent dire qu’un prof qui transmet des connaissances n’éveille pas la créativité de ses élèves. Par contraste, permettre à l’élève de tâtonner et découvrir par lui-même serait nettement plus porteur. Chacun a bien entendu le droit d’avoir sa propre opinion sur un sujet. Même si celle-ci ne se fonde sur à peu près rien de sérieux. Personne ne peut vous interdire de croire aux soucoupes volantes. Mais quand ces avis ont un impact sur la vie d’autrui et qu’une tentative de validation empirique est possible, il serait peut-être bon d’approfondir un peu la question et de voir ce que des démarches scientifiques sérieuses peuvent nous apprendre avant de se servir de son prochain comme d’un cobaye.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Etre créatif, c’est être capable d’imaginer ou de mettre en œuvre un concept ou un objet nouveau, de découvrir une solution originale à un problème<a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>. Selon André Tricot, on ne naît pas créatif, mais on le devient. Ce qui semble confirmé par l’intégralité des recherches menées à ce jour sur ce domaine. Attention toutefois de ne pas confondre la créativité consistant comme on vient de le dire à générer de l’innovation avec la qualité de ces créations. On peut être très créatif et ne produire que du très médiocre qualitativement parlant. Tout comme, à l’inverse, on peut n’être que peu innovant mais toucher au génie.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Comment donc l’école peut-elle contribuer à former des gens créatifs quantitativement comme qualitativement ? Comment peut-elle augmenter le potentiel créatif des individus qui la fréquentent ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Etre créatif nécessite de connaitre son sujet</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La première des choses à prendre en considération est le fonctionnement de l’esprit humain. J’ai déjà longuement évoqué sur ce site la manière dont les psychologues cognitivistes abordent la question, à savoir que c’est au sein de la mémoire que se fait le processus de réflexion. Pour faire court, la mémoire à court terme est le lieu de la pensée. Elle n’a qu’une capacité fort limitée (environ 7 éléments en simultané) et ne peut donc traiter qu’un nombre limité d’informations en même temps. Cette limite n’est toutefois plus valide si les informations en question sont déjà connues et stockées de manière cohérente dans la mémoire à long terme.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">En conséquence, plus on connait de choses sur le sujet qui occupe nos pensées, plus on libère de possibilités pour notre esprit d’aborder le problème différemment. Quelqu’un qui ne maîtrise pas sa matière ne peut donc que difficilement être créatif puisqu’avant même d’arriver au stade de la création, il lui faut se représenter la situation et la comprendre. Or, ces deux opérations vont consommer une grande partie des ressources mentales disponibles. En outre, être créatif demande d’<em>aller vers le non-commun</em>, ce qui demande également de grandes ressources cognitives. Si le capital disponible cognitif disponible est épuisé, alors rien ne pourra être effectué, la personne se trouvant en état de surcharge cognitive.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ajoutons à cela que si l’individu ne possède pas suffisamment d’éléments de savoir au sujet de la situation, le risque est grand d’en créer une mauvaise représentation et de rendre ainsi quasi impossible toute action pertinente. On ne peut pas interagir correctement sur un objet qu'on a mal définit et compris.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Comme on le voit, le rôle joué par les connaissances disponibles en mémoire à long terme est primordial. Si capital d’ailleurs qu’il ne s’arrête pas là : un des plus puissants moteurs de la créativité réside dans la capacité de notre esprit à faire des analogies. Etre créatif ce n’est pas générer quelque chose de neuf en partant du néant car tout ce que notre pensée produit est le fait d’analogies réalisées avec des situations déjà rencontrées précédemment. Etre créatif c’est mettre à profit des connaissances existantes dans un domaine pour aborder un phénomène dans un autre domaine. Sans quoi il n’y a pas innovation. L’être humain fait d'ailleurs continuellement des comparaisons entre ce qui lui arrive et ce qu’il a déjà vécu. Sa cognition dépend de l’exploitation continuelles d’expériences passées avec lesquelles il arrive à lier la situation qu’il affronte.<a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> Il le fait d’ailleurs maintes fois par seconde sans en être forcément conscient <a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Notons encore que posséder un grand bagage de connaissances sur un sujet permet également de connaitre ce qui a déjà été dit ou fait en la matière et donc d’éviter de réinventer l’eau chaude à chaque instant.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ainsi qu'une multitude d'autres…</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Plus donc on a de connaissances stockées dans notre mémoire à long terme et plus nous avons la capacité de faire des analogies créatrices, que celles-ci soient volontaires ou non. Plus précisément, plus on connait d’éléments sur divers sujets, plus on a de possibilités de créer des analogies entre ces domaines. Ces analogies peuvent être <em>de surface </em>ou <em>profondes</em>. Une analogie de <em>surface</em> se fait entre deux connaissances simples, dont les traits communs peuvent être aisément identifiés. Par exemple, Einstein a développé une de ses meilleures idées en partant de la ressemblance quasi visuelle existante entre une équation mathématique et une équation physique ! <a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une analogie <em>profonde</em>, en revanche, a trait à la manière dont les concepts et connaissances se lient. Plus on connait les divers éléments constitutifs d’une situation, plus la manière dont ceux-ci interagissent entre eux apparaît. Dès lors, l’analogie peut ne plus porter sur les éléments de <em>surface </em>mais sur la structure de la situation, sur un regard plus abstrait. A ce jour, il semble qu’aucun moyen n’ait été trouvé pour pouvoir enseigner directement ces structures profondes, l’esprit commençant nécessairement par appréhender une situation en surface.<a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a> Ce qui ramène une nouvelle fois à l’impératif d’un bon bagage de connaissances sur une vaste gamme de domaines.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ces divers aspects de la créativité doivent nous amener à penser intelligemment les contenus scolaires. Certains voudraient en effet que l’école ne se focalise que sur ce qui est <em>utile </em>aux élèves directement. Or, et puisque les humains sont capables d’apprendre par eux-mêmes à peu près tout et n’importe quoi à partir du moment où cela fait partie de leur environnement et leur est utile quotidiennement, il est impératif, au contraire, que l’école apprennent aux jeunes des connaissances qui ne correspondent ni à leur environnement immédiat, ni à leur passion. L’école doit s’évader du carcan de l’utilité directe.<a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn6" name="_ftnref6">[6]</a> Une des pierres angulaires de cet impératif réside justement dans la nécessité d’augmenter au maximum le potentiel créatif des élèves. Pour faire des analogies créatrices en nombre, il faut avoir de vastes connaissances dans de multiples domaines autres que ceux dans lesquels on évolue régulièrement que ce soit professionnellement ou socialement.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">N’oublions toutefois pas que si ces connaissances doivent être les plus étendues possibles, il est tout aussi impératif qu’elles soient bien maîtrisées sans quoi elles seront inutilisables.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Des techniques pour générer des idées créatives ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">D'autres affirment que la créativité est une compétence mobilisable dans n’importe quel domaine. Cette idée n’est qu’un mythe. La créativité est inextricablement liée aux connaissances qu’on possède sur un sujet. Mais cela ne suffit pas. Pour pouvoir être créatif, il faut également être capable de prendre du recul par rapport aux connaissances rencontrées et les aborder d’une manière nouvelle.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Connaître certaines techniques permet effectivement de maximiser la capacité de « lâcher prise », de prendre de la distance vis-à-vis du problème qu’on est en train de traiter et de créer ainsi volontairement des analogies créatrices. Par exemple, on peut imaginer enseigner aux élèves des techniques sur la manière de travailler pour générer des solutions créatives à un problème. Le travail de groupe peut avoir pour avantage de laisser autrui exprimer ses pensées et ainsi de détacher l’individu des siennes. Mais pas n’importe quel travail de groupe. Par exemple, contrairement aux idées reçues, le brainstorming est certainement une des plus mauvaises manières d’obtenir des solutions créatives.<a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn7" name="_ftnref7">[7]</a> Mais il existe également bien d’autres techniques individuelles efficaces. Ce n'est certes pas le Saint Graal car les analogies involontaires sont bien plus nombreuses, mais c'est mieux que rien.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">A ce propos, Hattie affirme que l’efficacité des programmes de créativité est fortement liée à la manière de les transmettre. Et de vanter les mérites des pédagogies structurées, explicites, notamment le Direct Instruction pour y parvenir plutôt que les façons de travailler implicites et constructivistes.<a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn8" name="_ftnref8">[8]</a> Il est plus pertinent de considérer ces techniques comme des objectifs à atteindre, des connaissances procédurales à transmettre de la manière la plus claire possible plutôt que de miser sur l’implicite et de les traiter comme des outils mobilisables afin d’acquérir d’autres connaissances.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La passion comme moteur</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Tous les grands scientifiques qui font des découvertes marquantes sont en général des obsédés de leur domaine. S’ils ne l’étaient pas, ils n’auraient jamais pu déceler les analogies demeurées insaisissables jusqu’à eux. En cela, on se rend compte que les poussées créatives vers l’abstraction ne peuvent pas être provoquées à merci. On peut bien évidemment inciter à émettre des idées créatrices sur un sujet, mais celles-ci sont totalement dépendantes du degré de maîtrise du sujet. Or, seuls l’obsession, l’engagement et la persévérance permettent de dépasser le stade de connaisseur expérimenté pour atteindre celui de véritable expert et ainsi ouvrir les portes nécessaires à de véritables innovations.<a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn9" name="_ftnref9">[9]</a></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Tricot avertit : ce statut d’expert n’est pas facile à gérer car bien souvent il interfère avec la capacité à trouver le bonheur dans la vie de tous les jours.<a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/2016/06/28/leducation-echec-former-eleves-creatifs/#_ftn10" name="_ftnref10">[10]</a> L’individu qui veut aller jusqu’au bout de sa passion doit donc être au clair et savoir qu’il lui faudra faire un choix.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Si l’école n’a pas pour rôle de créer de telles passions, en revanche, en valorisant l’effort, en apprenant à vaincre les difficultés sans abaisser le niveau d’exigences, elle apprend aux élèves la ténacité. Ce résultat, on ne l’obtient pas en s’alignant sur les envies des élèves.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">En conclusion : une grave confusion</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L’école du constructivisme et des compétences qui domine aujourd’hui la scène scolaire occidentale est une école qui n’a pas compris ce qu’est la créativité. Par son inefficacité à faire acquérir des connaissances, son incapacité à définir précisément les corpus à transmettre, son acharnement à chercher l’utile et à plaire, elle ne permet pas aux élèves d’acquérir le bagage de connaissances indispensables à toute activité créatrice.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Elle ne leur permet pas non plus de développer au mieux des techniques visant à faire jaillir de la créativité tant elle est obnubilée par l’apprentissage implicite de celles-ci inhérent à toutes les formes de pédagogies qualifiées à tort d’actives.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span sty
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlVoyage apostolique du Pape : Salut aux jeunes du Centro Cultural Padre Félix Varelatag:www.chemindamourverslepere.com,2015-09-21:56878352015-09-21T04:50:00+02:002015-09-21T04:50:00+02:00 Galerie photographique En conclusion de cette journée de...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #008080;"><a href="http://www.photogallery.va/content/photogallery/fr/eventi/cuba-usa-onu2015.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Galerie photographique</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><iframe width="420" height="236" src="https://www.youtube.com/embed/43GlK93HQFc" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">En conclusion de cette journée de dimanche à La Havane, le Pape s'est rendu au Centre Felix Varela, voisin de la cathédrale. Ce Centre qui porte le nom d'un prêtre cubain du XIXe siècle dont le procès en béatification est en cours accueille des jeunes Cubains, de toute sensibilité religieuse. Le recteur de ce Centre, le Père Yosvany Carvajal, a insisté dans son discours sur l'apport des chrétiens pour le bien commun de la société. « L'identité chrétienne est de matrice chrétienne », a-t-il insisté, précisant que les acteurs de ce centre veulent « continuer à travailler pour que dans notre présent soit soignée cette identité culturelle, pas seulement dans le sens des monuments du passé, mais spécialement dans son sens vivant, dynamique et participatif dans lequel personne ne reste exclu. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Rebondissant sur le témoignage d'un jeune, le Pape a insisté sur l'importance d'être capables de rêver. « Plus grande est la capacité de rêver, plus grand sera le chemin de la vie », a-t-il insisté. Il a mis l'accent sur la notion d'amitié sociale, qui doit permettre d'unir les forces de personnes de sensibilités différentes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Les jeunes sont l’espérance d’un peuple », a estimé le Saint-Père, rappelant que l'espérance n'est pas une notion passive, mais consiste au contraire à « savoir souffrir, se sacrifier, pour aller de l’avant dans un projet. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Pape François, visiblement inquiet de la situation italienne qu'il peut observer au quotidien à Rome, a évoqué un « problème très grave en Europe : la quantité de jeunes sans travail », rappelant, sans les nommer, la situation des pays qui comptent 40% voire 50% de jeunes sans travail. « Un peuple qui ne se préoccupe pas du travail des jeunes n’a pas de futur. Les jeunes font partie de cette culture du rejet, on jette les choses, les personnes. On écarte les jeunes, les anciens, car ils ne produisent pas. Il y a des lois d’euthanasie dans certains pays, et dans d’autres, il y a une euthanasie cachée », a-t-il rappelé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il a donc appelé les jeunes Cubains à préserver leur identité culturelle, et à prendre leur destin en main, au nom de « cette douce espérance de la patrie », une expression de l'écrivain José Marti, figure très admirée à Cuba.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a href="http://fr.radiovaticana.va/news/2015/09/21/le_pape_invite_les_jeunes_cubains_%C3%A0_vivre_dans_lesp%C3%A9rance_/1173410" target="_blank"><span style="color: #008080;">Radio Vatican</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte intégral traduit en français ci-dessous.</span></strong></p><p dir="ltr" align="center"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong><em> Salut du Pape François</em></strong><em><strong> <br /> aux étudiants du Centre Culturel P. Félix Varela</strong></em></span></p><p dir="ltr" align="center"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>La Havane<br /> Dimanche 20 septembre 2015</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>Chers amis, </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">J’éprouve une grande joie de pouvoir me retrouver avec vous ici dans ce Centre culturel, si significatif dans l’histoire de Cuba. Je rends grâce à Dieu de m’avoir offert l’occasion de cette rencontre avec tant de jeunes qui, par leur travail, leurs études et leur préparation, rêvent du Cuba de demain et, déjà, en font aussi une réalité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Je remercie Leonardo pour ses paroles de salutation, et spécialement parce que, ayant la possibilité de parler de nombreuses autres choses, certainement importantes et concrètes, telles que les peurs, les doutes – si réels et humains – il nous a parlé d’espérance, de ces rêves et aspirations qui s’ancrent avec force dans le cœur des jeunes cubains, au-delà de leurs différences de formation, de culture, de croyance ou d’idées. Merci Leonardo parce moi aussi, quand je vous vois, la première chose qui me vient à l’esprit et au cœur, c’est le mot espérance. Je ne peux pas concevoir un jeune qui ne bouge pas, qui est paralysé, qui n’a pas de rêves ni d’idéaux, qui n’aspire pas à quelque chose de plus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Mais, quelle est l’espérance d’un jeune cubain à cette époque de l’histoire ? Ni plus ni moins que l’espérance d’un jeune de n’importe quelle autre partie du monde. Car l’espérance nous parle d’une réalité qui est enracinée au plus profond de l’être humain, indépendamment des circonstances concrètes et des conditionnements historiques dans lesquels il vit. Elle nous parle d’une soif, d’une aspiration, d’un désir de plénitude, de vie réussie, d’une volonté de toucher ce qui est grand, ce qui remplit le cœur et élève l’esprit vers les grandes choses, comme la vérité, la bonté et la beauté, la justice et l’amour. Toutefois, cela comporte un risque. Cela demande d’être disposé à ne pas se laisser séduire par ce qui est passager et caduc, par de fausses promesses de bonheur vide, de plaisir immédiat et égoïste, d’une vie médiocre, centrée sur soi-même, et qui laisse derrière soi uniquement tristesse et amertume dans le cœur. Non, l’espérance est audace, elle sait regarder au-delà du confort personnel, des petites sécurités et des compensations qui rétrécissent l’horizon, pour s’ouvrir à de grands idéaux qui rendent la vie plus belle et plus digne. Je demanderais à chacun d’entre vous : qu’est-ce qui donne de l’élan à ta vie ? Qu’il y a-t-il dans ton cœur, en quoi consistent tes aspirations ? Es-tu disposé à toujours prendre des risques pour quelque chose de plus grand ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Peut-être me diriez-vous : ‘‘Oui, Père, l’attrait de ces idéaux est grand. Je sens leur appel, leur beauté, la splendeur de leur lumière dans mon âme. Mais, en même temps, la réalité de ma faiblesse et de mes forces limitées est trop forte pour que je me décide à parcourir le chemin de l’espérance. L’objectif est très haut et mes forces sont limitées. Mieux vaut me contenter de peu, de choses peut-être moins grandes mais plus réalistes, plus à la portée de mes possibilités’’. Je comprends cette réaction, il est normal de sentir le poids de ce qui est ardu et difficile, toutefois, attention à ne pas tomber dans la tentation de la désillusion, qui paralyse l’intelligence et la volonté, et à ne pas nous laisser gagner par la résignation, qui est un pessimisme radical face à toute possibilité d’atteindre ce dont on a rêvé. Ces attitudes, en fin de compte, finissent ou bien en une fuite de la réalité vers des paradis artificiels ou bien dans l’enfermement dans l’égoïsme personnel, dans une espèce de cynisme, qui ne veut pas écouter le cri de la justice, de la vérité et de l’humanité qui se lève autour de nous et en nous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Mais que faire ? Comment trouver des chemins d’espérance dans la situation dans laquelle nous vivons ? Que faire pour que ces rêves de plénitude, de vie authentique, de justice et de vérité soient une réalité dans notre vie personnelle, dans notre pays et dans le monde ? Je pense qu’il y a trois idées qui peuvent être utiles pour maintenir vivante l’espérance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>L’espérance, un chemin fait de mémoire et de discernement</em>. L’espérance est la vertu de celui qui est en chemin et se dirige vers une destination. Elle n’est pas, par conséquent, le simple fait de marcher pour le plaisir de marcher, mais a plutôt une finalité, un but, qui donne sens et illumine le sentier. En même temps, l’espérance s’alimente de la mémoire, elle embrasse de son regard non seulement l’avenir mais aussi le passé et le présent. Pour marcher dans la vie, en plus de savoir où nous voulons aller, il est important de savoir aussi qui nous sommes et d’où nous venons. Une personne ou un peuple qui n’a pas de mémoire et efface son passé court le risque de perdre son identité et de ruiner son avenir. On a besoin, par conséquent, de la mémoire de ce que nous sommes, de ce qui constitue notre patrimoine spirituel et moral. Je crois que c’est cela l’expérience et l’enseignement de ce grand Cubain que fut le Père Félix Varela. Et on a besoin aussi du discernement, parce qu’il est essentiel de s’ouvrir à la réalité et de savoir la lire sans peurs ni préjugés. Les lectures partielles et idéologiques ne sont pas utiles, qui déforment la réalité pour qu’elle rentre dans nos petits schémas préconçus, en provoquant toujours la désillusion et désespoir. Discernement et mémoire, parce que le discernement n’est pas aveugle, mais se réalise sur la base de solides critères éthiques, moraux, qui aident à discerner ce qui est bon et juste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>L’espérance, un chemin d’accompagnement</em>. Un proverbe africain dit : ‘‘Si tu veux aller vite, sois seul ; si tu veux aller loin, sois accompagné’’. L’isolement ou l’enfermement sur soi-même ne génèrent jamais l’espérance ; au contraire, la proximité et la rencontre avec l’autre, oui. Seuls, nous n’arrivons nulle part. Avec l’exclusion, on ne construit non plus un avenir pour personne, même pas pour soi-même. Un chemin d’espérance requiert une culture de la rencontre, du dialogue, qui surmonte les contrastes et l’affrontement stérile. Pour cela, il est fondamental de considérer les différences dans la manière de penser non comme un risque, mais comme une richesse et un facteur de croissance. Le monde a besoin de cette culture de la rencontre, il a besoin de jeunes qui veulent se connaître, qui veulent s’aimer, qui veulent cheminer ensemble et construire un pays comme en rêvait José Martí : « Avec tous et pour le bien de tous ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>L’espérance, un chemin solidaire</em>. La culture de la rencontre doit conduire naturellement à une culture de la solidarité. J’apprécie beaucoup ce qu’a dit Leonardo au début lorsqu’il a parlé de la solidarité comme force qui aide à surmonter tout obstacle. Effectivement, s’il n’y a pas de solidarité, il n’y a d’avenir pour aucun pays. Au-dessus de toute considération ou intérêt, doit se trouver la préoccupation concrète et réelle pour l’être humain, qui peut être mon ami, mon compagnon ou bien aussi quelqu’un qui pense différemment, qui a ses idées, mais qui est autant être humain, autant cubain que moi-même. La simple tolérance ne suffit pas, il faut aller au-delà et passer d’une attitude craintive et défensive à une attitude d’accueil, de collaboration, de service concret et d’aide efficace. N’ayez pas peur de la solidarité, du service, de donner la main à l’autre pour que personne ne soit laissé de côté en chemin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ce chemin de la vie est illuminé par une espérance plus élevée : celle qui nous vient de la foi en Christ. Il s’est fait notre compagnon de route, et non seulement il nous encourage mais aussi il nous accompagne, il est à nos côtés et nous tend sa main d’ami. Lui, le Fils de Dieu, a voulu se faire l’un de nous, pour parcourir aussi notre chemin. La foi en sa présence, son amour et son amitié allument et illuminent toutes nos espérances et aspirations. Avec lui, nous apprenons à discerner la réalité, à vivre la rencontre, à servir les autres et à marcher dans la solidarité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Chers jeunes cubains, si Dieu même est entré dans notre histoire et s’est fait homme en Jésus, s’il a chargé sur ses épaules notre faiblesse et notre péché, n’ayez pas peur de l’espérance, n’ayez pas peur de l’avenir, parce que Dieu compte sur vous, croit en vous, espère en vous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Chers amis, merci pour cette rencontre. Que l’espérance dans le Christ, votre ami, vous guide toujours dans votre vie. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse !</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/september/documents/papa-francesco_20150920_cuba-giovani.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">site internet du Vatican</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte intégral original en espagnol sur le <span style="color: #008080;"><a href="http://w2.vatican.va/content/francesco/es/speeches/2015/september/documents/papa-francesco_20150920_cuba-giovani.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">site internet du Vatican</span></a></span>.</span></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlI'a cinquanto-cinq an li garcoun de l'Escolo Normalotag:avignon.hautetfort.com,2015-06-02:60889982015-06-02T00:00:00+02:002015-06-02T00:00:00+02:00 Il y a cinquante-cinq ans les garçons de l'École Normale Fifty-five years...
<p>Il y a cinquante-cinq ans les garçons de l'École Normale<br /><em>Fifty-five years ago the boys of the Teachers' University</em></p><table style="width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a title="I'a cinquanto-cinq an li garcoun de l'Escolo Normalo (ièr)" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/2926612273.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="width: 337px; margin: 0 1em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/2448676417.jpg" alt="355093538.jpg" /></a><br />Juin 1959, promotion 1958-62,<br />École normale de garçons, 33 rue Louis Pasteur.<br /><em>Photo André Payan-Passeron</em>.</td><td style="text-align: center;"><a title="I'a cinquanto-cinq an li garcoun de l'Escolo Normalo (vuei)" href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/3008663647.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="width: 337px;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/1839512910.jpg" alt="2228747691.jpg" /></a><br />En 2008, 50 ans après,<br />9 des anciens de la promo 1958-62.<br /><em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_normale_primaire#De_1832_.C3.A0_1886.2C_le_d.C3.A9partement_du_Vaucluse_n.27entretient_qu.27une_.C3.A9cole_normale_primaire_de_gar.C3.A7ons_en_Avignon" target="_blank" rel="noopener">Source Wikipedia</a></em>.</td></tr></tbody></table>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlCondoléances du Pape François pour le massacre des étudiants dans le campus de l'Université à Garissa (Kenya)tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-04-03:55965442015-04-03T17:07:15+02:002015-04-03T17:07:15+02:00 Voici le texte du télégramme envoyé - au nom du Saint-Père - par le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Voici le texte du télégramme envoyé - au nom du Saint-Père - par le Cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin au Président de la Conférence épiscopale du Kenya, le Cardinal John Njue, archevêque de Nairobi, pour les victimes du massacre perpétré hier dans le campus de l'Université Garissa, qui a entraîné la mort de 147 étudiants et blessé beaucoup d'autres :</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Télégramme</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Son Éminence le Cardinal John Njue</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Président de la Conférence des évêques catholiques du Kenya</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Nairobi</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Profondément attristé par l'immense et tragique perte de vies causée par la récente attaque de l'Université de Garissa, le Saint-Père envoie l'assurance de ses prières et de sa proximité spirituelle aux familles des victimes et à tous les Kényans en ce moment douloureux. Il confie les âmes des défunts à la miséricorde infinie de Dieu Tout-Puissant, et il prie pour que tous ceux qui les pleurent soient consolés dans leur perte. En union avec tous les hommes de bonne volonté à travers le monde, Sa Sainteté condamne cet acte de brutalité insensée et prie pour une conversion de cœur parmi ses auteurs. Il appelle toutes les autorités à redoubler leurs efforts pour travailler avec tous les hommes et les femmes au Kenya afin de mettre fin à cette violence, et pour accélérer l'aube d'une nouvelle ère de fraternité, de justice et de paix.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Cardinal Pietro Parolin</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Secrétaire d'État</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte original en anglais : <span style="color: #008080;"><a title="Salle de Presse du Saint-Siège" href="http://press.vatican.va/content/salastampa/fr/bollettino/pubblico/2015/04/03/0239/00534.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Salle de Presse du Saint-Siège</span></a></span>.</span></p>
Alcestehttp://www.belgicatho.be/about.htmlKénya : le bilan effroyable de l’attaque contre les étudiants chrétiens : 147 morts !tag:www.belgicatho.be,2015-04-03:55962742015-04-03T11:12:00+02:002015-04-03T11:12:00+02:00 De Daniel Hamiche sur l'Observatoire de la Christianophobie : Il est...
<p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">De Daniel Hamiche <a href="http://www.christianophobie.fr/breves/bilan-effroyable-de-lattaque-contre-les-etudiants-chretiens-au-kenya-147-morts#.VR5YfvmsW-0">sur l'Observatoire de la Christianophobie</a> :</span></em></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Il est désormais clair que l’opération d’envergure menée hier matin, à partir de 5 h/5 h 30, par le groupe islamiste Al-Shabaab contre le Garissa University College, visait à l’extermination des étudiants chrétiens et que les premières victimes furent les participants à un culte chrétien matinal dans l’enceinte du campus. Différents témoignages de rescapés du massacre, confirment que seuls les chrétiens étaient ciblés. Le dernier bilan officiel s’élève au nombre effroyable de 147 morts dont deux policiers kenyans, et environ 80 blessés. Le nombre des morts parmi les agresseurs – dont on ne connaît toujours pas le nombre – n’est pas signalé. Comme l’on estime à 815 le nombre d’étudiants présents sur le campus cette nuit là, qu’environ 500 ont réussi à échapper aux tueurs musulmans mais que plus de 140 furent massacrés, cela veut dire qu’entre 150 et 200 étudiants, filles et garçons, ont été enlevés par Al-Shabaab. Sheik Abdiasis Abu Musab, porte-parole d’Al-Shabaab, a fait à cet égard des déclarations sans ambigüité concernant les jeunes enlevés : « On a trié les gens et relâché les musulmans ». Des chrétiens, filles et garçons, sont donc toujours otages du groupe terroriste musulman. L’affaire était donc bien une action terroriste antichrétienne.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: small;">Source : Morning Star News (2 avril)</span></p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlSTOP! Massacre d'étudiants au Mexiquetag:cuba2013.hautetfort.com,2014-10-08:54639892014-10-08T14:10:00+02:002014-10-08T14:10:00+02:00 Le 26 septembre 2014, la police mexicaine, les groupes paramilitaires...
<p style="text-align: center;"><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/02/1786004779.jpg" target="_blank"><img id="media-4717183" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/02/1469414056.jpg" alt="etudiantsmexique.jpg" /></a></p><p><strong>Le 26 septembre 2014, la police mexicaine, les groupes paramilitaires et les sbires des cartels, se sont livrés à la chasse à l’étudiant, au « normalien ». Ils ont tiré pour tuer, puis ont enlevé des dizaines de normaliens de l’Ecole normale rurale Raul Isidro Burgos, « municipio » de Tixtla (Guerrero). Huit morts et 57 jeunes « disparus » depuis.</strong></p><p>Cela se passe à Iguala, dans l’Etat, aux traditions rebelles, de Guerrero. Après avoir réalisé une collecte publique afin de financer leurs études et manifesté contre la pauvreté des moyens attribués à l’enseignement, les « normaliens » se dirigeaient en bus vers Chilpancingo, capitale de l’Etat du Guerrero. Les témoins racontent des scènes qui rappellent le carnage de Tlatelolco, la Place des trois cultures (Mexico, 1968)<br />Des véhicules policiers, et d’autres banalisés, ont emporté des dizaines de jeunes vers une destination inconnue. Depuis le 26 septembre, 57 « normaliens » ont « disparu ».La disparition a été niée puis étouffée, censurée, minimisée, par tous les « grands » médias « droitsdel’hommiens ». Si elle avait été immédiatement dénoncée... Mais ces gens là ont l’indignation bien trop sélective.</p><p>L’affaire vient de s’aggraver et sans doute de s’éclairer tragiquement. Dans le sud du Mexique, 6 fosses communes avec 28 corps calcinés, certains déchiquetés, viennent d’être découvertes. Les corps vont être soumis à des tests ADN pour identification...Depuis les faits, le maire de Iguala a étrangement disparu, et les autorités de l’Etat, du parti gouvernemental, font le gros dos.Le président « priiste » (du Parti révolutionnaire institutionnel !!), ultralibéral, Peña Nieto (depuis décembre 2012) continue, comme son prédécesseur du PAN, de plonger le pays dans la violence (80 000 morts depuis 2006), la « guerre » contre les « narcos », la corruption et la répression qui cible les syndicalistes, les militants sociaux, les communautés indiennes, les intellectuels progressistes, les élus honnêtes, les paysans, les zapatistes... Où sont les promesses électorales ? PRI-PAN (mêmes fraudes électorales) : le sang des « chingados », de « ceux d’en bas », coule.<br />Cela se passe au Mexique, à Iguala, à une centaine de kilomètres du bronze cul international étoilé d’Acapulco. Pas au Venezuela.</p><p>Jean Ortiz pour l'Humanité : <a href="http://www.humanite.fr/blogs/stop-massacre-detudiants-au-mexique-553866">http://www.humanite.fr/blogs/stop-massacre-detudiants-au-mexique-553866</a></p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlConcert cordes et cuivres au Tétris mercredi 18 juin 2014tag:jevisauhavre.hautetfort.com,2014-06-14:53831122014-06-14T07:00:00+02:002014-06-14T07:00:00+02:00 FORT DE TOURNEVILLE, LE HAVRE, GRATUIT Le Tétris offre un concert de...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;"><img id="media-4580540" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/00/01/1010775689.jpg" alt="téléchargement (41).jpg" />FORT DE TOURNEVILLE, LE HAVRE, GRATUIT</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;">Le Tétris offre un concert de musiques soul, pop et rock, interprétées par des jeunes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Depuis quelques années, un partenariat entre le CEM et le CRD Arthur Honegger permet à des ateliers musiques actuelles de partager la scène avec des sections de cordes et de cuivres. Ce rendez-vous est une riche expérience pour les musiciens et un régal pour le public. Ces grands ensembles constitués d'élèves des deux écoles interprètent de la soul, de la pop et du rock, à travers des arrangements originaux proposant des versions inédites de pépites des musiques actuelles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Rendez-vous au Tétris, mercredi 18 juin, à 20h00</span></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlL’invasion par les « études » : explosion de l’accueil d’étudiants du Tiers-mondetag:pdf31.hautetfort.com,2014-06-10:53877102014-06-10T09:56:53+02:002014-06-10T09:56:53+02:00 Publié par Guy Jovelin La France est devenue le 3 e pays d’accueil...
<div class="meta"><p>Publié par Guy Jovelin</p></div><div class="entry"><div class="ob-section ob-section-html"><p style="text-align: center;"><img style="height: 311px; width: 550px;" src="http://la-feuille-de-chou.fr/wp-content/photos/carte-%C3%A9tudiant-s%C3%A9jour.jpg" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La France est devenue le 3<sup>e</sup> pays d’accueil d’étudiants étrangers, après les États-Unis et le Royaume-Uni. Si ces deux derniers pays profitent largement de l’afflux d’étudiants blancs, ce sont en France très majoritairement des étudiants du tiers-monde qui viennent occuper les bancs des universités. La sous-ministre Geneviève Fioraso s’en est félicitée dans un communiqué, se réjouissant que des «<em> réformes fortes [aient] été engagées pour améliorer l’accueil des étudiants étrangers, et attirer davantage d’étudiants notamment des pays émergents [sic] </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au total, 271.399 étudiants étrangers sont venus s’installer en France en 2012, dont nombre d’entre eux ne finiront pas leurs études et ne repartiront pas chez eux. Ce chiffre est en hausse de 1,2 % rapport à 2011, et de 49 % sur cinq ans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://jeune-nation.com">Source</a></span></p></div></div>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlNon, il n'y a pas deux poids deux mesures selon les manifestants pour la policetag:creseveur.hautetfort.com,2013-11-09:52170832013-11-09T11:45:29+01:002013-11-09T11:45:29+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4320299" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/01/1110296729.JPG" alt="Fermeté policière .JPG" /></p>
Jean-Michel DUCROThttp://insuf-fle.hautetfort.com/about.htmlRentrée universitaire- en FLE aussi, ça coute? - Compréhension oraletag:insuf-fle.hautetfort.com,2013-10-17:51432532013-10-17T05:36:00+02:002013-10-17T05:36:00+02:00 La rentrée des étudiants arrivent et ceux de langues étrangères aussi......
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;"><a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/00/2237081522.jpg" target="_blank"><img id="media-4217871" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/00/1760223864.jpg" alt="rentrée,scolaire,étudiants,université,cout,itele,fle,apprenant,compréhension orale,video,professeur,langue" /></a>La rentrée des étudiants arrivent et ceux de langues étrangères aussi... Il est toujours intéressant de montrer à nos apprenants étrangers que la vie en France n'est pas aussi simple qu'on ne le pense. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Je vous conseille donc d'utiliser cette vidéo, accompagnée de cette fiche de compréhension orale utile pour des apprenants de niveau B1. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Ils devraient pouvoir répondre aux questions posées en deux écoutes, en leur laissant quelques minutes de relecture du questionnaire, entre les deux. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><div><object id="canal918711" width="480" height="270" data="http://player.canalplus.fr/embed/flash/player.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="flashvars" value="param=itele_vod&videoId=918711" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="src" value="http://player.canalplus.fr/embed/flash/player.swf" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" />Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo</object></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Vous trouverez <a id="media-4217879" href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/02/2882806149.pdf">en cliquant ici </a>la transcription du document video, qui vous permettra de vérifier les réponses de vos apprenants. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Voici également la fiche de compréhension orale, imprimable, et directement utilisable en classe: <a id="media-4217895" href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/02/00/3385133218.pdf">Cliquez ici</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Bonne semaine à tous!</span></p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlUn savon contre le paludisme...tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2013-04-23:50516462013-04-23T05:00:00+02:002013-04-23T05:00:00+02:00 Deux étudiants africains viennent d’inventer un savon pour...
<div id="chapo" class="chapo2" style="font-family: 'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; color: #000000; border-collapse: collapse; -webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; line-height: 1.5; font-weight: bold; text-align: justify; padding: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff0000;">Deux étudiants africains viennent d’inventer un <span class="spip_surligne">savon</span> pour lutter <span class="spip_surligne">contre </span>une maladie des plus meurtrières en Afrique : le <span class="spip_surligne">paludisme</span>. Du nom de Faso Soap, ce <span class="spip_surligne">savon</span> de l’espoir est composé de karité, citronnelle et autres herbes tenues secrètes.</span></div><div class="saut3" style="font-family: 'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; color: #000000; border-collapse: collapse; -webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; line-height: 8px; display: block; text-align: justify; padding: 0px; margin: 0px;"> </div><div id="print" class="print1" style="font-family: 'Trebuchet MS', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; color: #000000; border-collapse: collapse; -webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ff00;"><img id="media-4070057" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/01/3342091311.9.jpeg" alt="Unknown.jpeg" />Une maladie dévastatrice et meurtrière. Le <span class="spip_surligne">paludisme</span>, qui se transmet par les piqûres de moustiques, tue, dans le continent noir, un enfant chaque minute et près d’un million de personnes dans le monde chaque année, rapporte<em>Youphil.com</em>. Alors ce <span class="spip_surligne">savon</span>, un remède tant espéré et recherché, pourrait mettre un terme à ce fléau destructeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ff00;">Ce <span class="spip_surligne">savon</span> pour lutter <span class="spip_surligne">contre</span> le <span class="spip_surligne">paludisme</span> a été créé par deux jeunes africains ; Moctar Dembélé, un Burkinabé et Gérard Niyondiko, un Burundais. Tous deux étudiants à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement (2iE) à Ouagadougou ont remporté grâce à cette invention salvatrice, le concours Global Social Venture Competition (GSVC) qui récompense des projets d’entreprise innovants et sociaux de grandes écoles dans le monde, ainsi que la somme totale de 35 000 dollars.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff0000;"><strong>Une importante visée sociale et écologique</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ff00;">Se laver les mains avec Faso Soap, un produit naturel et local, permettrait à la population de se nettoyer et de se protéger des parasites qui deviennent résistants face aux médicaments et soins anti <span class="spip_surligne">paludisme</span>. Il se présente ainsi comme « une solution simple et efficace ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ff00;"><span class="spip_surligne">Savon</span> à composantes secrètes. Vaccins et médicaments n’ont pas réussi à faire reculer le parasite responsable du <span class="spip_surligne">paludisme</span>, le plasmodium. Ses solutions n’ont guère été efficaces. C’est pourquoi les deux étudiants africains tentent d’inverser la tendance. Les ingrédients du <span class="spip_surligne">savon</span> n’ont pas été entièrement révélés. Des composantes naturelles telles que la citronnelle et le karité ont, eux, été mis en avant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ff00;">En essai sur une partie de la population, dans la ville de Ouagadougou, le<span class="spip_surligne">savon</span> a observé des effets positifs non négligeables. La chargée entrepreneuriat chez 2iE, Lisa Barutel, a indiqué que « les moustiques et les larves des moustiques se développent dans les nombreuses eaux stagnantes de la ville. Utiliser le <span class="spip_surligne">savon</span> et le mettre dans les lessives évite la contamination ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff0000;"><strong>Un projet qui doit porter ses fruits</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ff00;">Le projet Faso Soap doit prouver son impact. Des études supplémentaires, en collaboration avec le Centre national de lutte <span class="spip_surligne">contre</span> le <span class="spip_surligne">paludisme</span> du Burkina Faso, seront menées grâce à l’argent gagné par le biais du concours pour déterminer la viabilité du produit et de ses effets secondaires. Souhaitant perfectionner leur <span class="spip_surligne">savon</span> et ouvrir leur propre entreprise, les jeunes étudiants veulent procéder à sa distribution avec l’aide des laboratoires environnants. Un <span class="spip_surligne">savon</span> coûtera 300 francs CFA (soit 46 centimes d’euros), un prix d’un<span class="spip_surligne">savon</span> lambda en Afrique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ff00;">Une prise de contact avec les ONG luttant <span class="spip_surligne">contre</span> le <span class="spip_surligne">paludisme</span> est envisagée pour cibler davantage les personnes les plus enclines à contracter cette maladie. Les deux gagnants du concours savourent leur première victoire qui montre par la même occasion, et ce au-delà de leur résolution à vaincre cette maladie, une « Afrique qui défie les clichés ».</span></p><div style="text-align: justify;"> </div></div>
stephanedugasthttp://stephanedugast.hautetfort.com/about.html4L AFRICAINEStag:stephanedugast.hautetfort.com,2013-02-17:49897652013-02-17T08:00:00+01:002013-02-17T08:00:00+01:00 Le « 4L Trophy » : c’est un raid et le premier rallye européen 100%...
<p><img id="media-3973767" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1248742054.jpg" alt="4L.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><br />Le « 4L Trophy » : c’est un raid et le premier rallye européen 100% étudiant sur les pistes marocaines. Une aventure alliant action, partage et solidarité. En participant à ce raid, les 3 000 « étudiants-pilotes » (2 par 4L) viennent également en aide aux enfants du désert avec l'association Enfants du Désert. Direction le Maroc et ses pistes poussiéreuses…<br /><br /></strong></span></p><p><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xrdat4"></iframe><span style="font-family: verdana,geneva;"><br /><br />> EN SAVOIR PLUS </span><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le site web du <a href="http://www.4ltrophy.com/%20" target="_blank">4L Trophy</a></span><br /><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le site web de l'association <a href="http://www.enfantsdudesert.org/%20" target="_blank">Enfants du Désert</a></span><br /><br /><br /><iframe width="400" height="225" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xtlyh8"></iframe><br /><br /></p>
Françoise GROLEThttp://francoisegrolet.hautetfort.com/about.html« COPINAGE SOCIALISTE : UN CHEQUE EN BLANC D’1,3 MILLIONS ! »tag:francoisegrolet.hautetfort.com,2012-11-09:49019332012-11-09T10:10:00+01:002012-11-09T10:10:00+01:00 Intervention de Françoise Grolet au Conseil régional de Lorraine,...
<div style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><img src="http://francoisegrolet.hautetfort.com/media/00/00/3092549674.JPG" alt="corruption,et trafic d’influence,dans le btp,la ville de metz,doit se contituer,partie civile,non à la dépénalisation,légalisation,du cannabis,député européen,oui la france,circonscription,metz 3,marie-jo zimmermann,ump,fn,françoise grolet,candidate fn,fermeture du p6,législatives 2012,france,lorraine,moselle,metz,centre pompidou-metz,une vraie poltique social,premier parti ouvrier de france,mère de famille,femme,marine le pen,candidate,au service des français,présidentielles 2012,conseil régional de lorraine,plénière,primaires socialistes,le fn c'est le social,wall street journal,les élus umps jouent avec l'angoisse des travailleurs,fermeture du dernier haut fourneau lorrain,arcelor-mittal,groupe sidérurgie,campagne présidentielle,premier meeting,de marine le pen,à metz,foire expo,le 11 décembre 2011,augmentation de la délinquance,cambriolages à la hausse" /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #003366; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Intervention de Françoise Grolet au Conseil régional de Lorraine, le 9 novembre 2012.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><em><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">« Monsieur le Président, chers collègues, </span></em></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><em><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">On prend vraiment les Lorrains pour des C... (ochons de payants) ! Ainsi ce rapport présenté à nos votes montre qu'il est possible pour un Organisme de formation de Travailleurs Sociaux vivant de subventions publiques de prospérer année après année, en creusant tranquillement son déficit, tout en prônant, colloque après colloque, les anti-valeurs de la gauche bobo. (Voir en septembre 2012, le colloque « La sexualité coloniale au regard du genre, de la classe et de la race ».)</span></em></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><em><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Et le Conseil régional vient opportunément chaque année, accorder l'aide « non renouvelable » permettant de subsister jusqu'à la saison nouvelle... Arrive alors un moment gênant, où la situation devient trop voyante, où salariés et étudiants de l'IRTS, inquiets pour leur avenir, descendent dans la rue. Et là, on efface tout et on recommence ! Oublié l'audit qui dénonçait la gestion des années précédentes ! Oublié le passif de 3 millions 500 000 euros ! Oubliée la responsabilité de l'équipe dirigeante, dont seuls deux membres sont remerciés ! L'IRTS est au bord du dépôt de bilan, et c'est à son inamovible président Yvon Schléret que vous vous apprêtez à avancer 1 million 300 000 euros !</span></em></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><em><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Alors non, nous ne sommes pas prêts à signer ce chèque en blanc, pas dans ces conditions. Par respect pour les étudiants, pour les salariés et formateurs, pour nos concitoyens.</span></em></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><em><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Je vous remercie de votre attention. »</span></em></div><div style="text-align: justify;"> </div>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlManifestations au Havre ce jour et jeuditag:jevisauhavre.hautetfort.com,2012-10-09:48598792012-10-09T10:10:00+02:002012-10-09T10:10:00+02:00 Grand Port Maritime du Havre en grève, Journée Européenne d'action pour la...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; line-height: 18.149999618530273px; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Grand Port Maritime du Havre en grève, Journée Européenne d'action pour la défense de l'emploi, manifestation de retraités et des jeunes...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 18.149999618530273px; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/00/01/2084061781.JPG" alt="2084061781.JPG" />Début des manifestations donc ce mardi 9 octobre 2012, avec un défilé intersyndical et interprofessionnel, à partir de 10h30, de la gare à l'Hôtel de Ville.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 18.149999618530273px; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le GPMH (Grand Port Maritime du Havre) fait écho à la manifestation, avec un préavis de grève de 24 heures, déposé par la CGT.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 18.149999618530273px; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jeudi, ce sera au tour des retraités, à l'appel de la CGT, de se retrouver à la Sous-Préfecture à 10h30. Les étudiants seront également présents, sous l'égide le l'Unef, qui met en avant la situation financière catastrophique des Universités, dont celle du Havre.</span></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.html1963 : rintrado à la factag:avignon.hautetfort.com,2012-09-26:60879192012-09-26T00:00:00+02:002012-09-26T00:00:00+02:00 1963 : rentrée à la fac 1963 : back to the university
<p>1963 : rentrée à la fac<br /><em>1963 : back to the university</em></p><p><iframe width="512" height="384" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://www.ina.fr/video/embed/RAF02000087/90655/a9c21e6ad03ae4d3af07f62190f208d2/512/384/0"></iframe></p>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlQUEBEC : LES LIBERAUX BATTUS !tag:e-mosaique.hautetfort.com,2012-09-05:48238702012-09-05T10:33:00+02:002012-09-05T10:33:00+02:00 Les indépendantistes et les libéraux sont presque à égalité en nombre...
<p><span lang="EN"><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/3004569070.jpg" target="_blank"><img id="media-3732291" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/3153624027.jpg" alt="étudiants, privatisation, québec, amir khadir, jean charrest, Pauline Marois" /></a>Les indépendantistes et les libéraux sont presque à égalité en nombre de voix, obtenant entre 31% et 32% des suffrages. </strong></span></p><p><strong>Mais, en raison du système uninominal majoritaire à un tour, le PQ obtient 54 sièges, le Parti libéral du Premier ministre sortant Jean Charest en a 50, et la Coalition Avenir Québec (centre droit) de François Legault 19. </strong></p><p><strong>Pauline Marois (née à Québec le 29 mars 1949 ) du PQ devient nouvelle premier ministre mais avec une majorité relative.</strong></p><p><strong>Les deux sièges restants vont aux animateurs d'un petit parti souverainiste de gauche, Québec solidaire.</strong></p><p><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/01/844239971.jpg" target="_blank"><strong><em><img id="media-3732292" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/01/4070212952.jpg" alt="étudiants, privatisation, québec, amir khadir, jean charrest, Pauline Marois" /></em></strong></a><strong><em>Amir Khadir candidat du parti Québec solidaire, coalition de la gauche progressiste au Québec, rassemblant notamment le Parti communiste Québécois nous parle de ses ambitions et des enjeux de l’élection.</em></strong></p><p><strong><em>Il a été brillament élu député </em>dans sa circonscription de Mercier, qui comprend le Plateau Mont-Royal<em>.</em></strong></p><p><strong><em><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/00/1782492578.jpg" target="_blank"><img id="media-3732335" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/00/2287654456.jpg" alt="étudiants,privatisation,québec,amir khadir,jean charrest,pauline marois" /></a>La deuxième députée de Québec solidaire est </em><em>Mme Françoise David nouvelle élue de la circonscription montréalaise de Gouin, où elle était engagée dans une lutte serrée avec le député sortant péquiste Nicolas Girard.</em><em></em></strong></p><p><strong>Des élections se sont tenues ce 4 septembre au Québec, plus tôt que prévu. Les étudiants québécois ont-ils entrainé ce mouvement dans la population tel que Jean Charrest, le Premier ministre québécois, a été tenu d’organiser de nouvelles élections ?</strong></p><p>Jean Charrest est pris en tenaille entre deux impératifs. L’un, responsable de la tenue un peu plus hâtive d’élections, est la commission d’enquête sur la corruption dans l’administration des contrats publics, attendue depuis deux ans et demi, et que nous avons poussée. Ses travaux ont commencé en mai, et l’essentiel des révélations doivent se produire à partir de la mi-septembre. Ce que voulait faire le gouvernement Charrest, de l’avis de tous les observateurs, c’est déclencher des élections à la fin avril dernier. Le problème, c’est que le mouvement étudiant l’en a empêché.</p><p> Le gouvernement était donc pris en tenailles entre ce mouvement étudiant, et les révélations plus compromettantes de la commission d’enquête à venir à partir de la mi-septembre. Ce qui fait que c’est le mouvement étudiant qui a refermé la fenêtre d’opportunité, la dernière dont disposait le gouvernement Charrest, en avril-mai, le repoussant à septembre.</p><p><strong><em>Une question semble revenir au centre du débat : l’indépendance du Québec. Face à la dette du Canada, face à un gouvernement québécois qui s’est discrédité, les Québécois sont-ils en train de se saisir de leur conscience souverainiste ?</em></strong></p><p>Certains, dans le corps souverainiste, aimeraient que ce genre d’automatisme ou de transfert politique s’opère. Malheureusement, pour nombre d’entre nous, ce n’est pas nécessairement de cette manière là que les gens abordent les élections. Je pense que pour l’instant, l’essentiel de l’élection tourne autour des questions d’intégrité, de transparence, de la bonne gestion des fonds publics.</p><p>D’autres enjeux comme la santé, l’éducation sont des soucis majeurs, permanents d’une élection à l’autre, surgissent avec force. La question de l’indépendance, bien qu’elle soit brandie par le gouvernement Charrest, n’est pas l’objet de l’élection, tout le monde en est conscient. C’est une des raisons pour laquelle la campagne de M. Charrest, qui veut se poser en défenseur de l’unité canadienne, ne fonctionne pas très bien.</p><p>C’est aussi une des raisons qui expliquent la chute constante des libéraux dans les sondages malgré le fait que M. Charrest brandit cette « menace », plusieurs fois par semaine, devant la population disant : si vous élisez le parti québécois, c’est une autre bataille référendaire qui s’engage sur la souveraineté.</p><p>Mais ce n’est pas comme ça que la population le perçoit. Bien qu’à mon avis, avec un gouvernement canadien qui adopte des orientations de plus en plus réactionnaires, en porte-à-faux avec les grands consensus sociaux au Québec, le terrain va devenir plus fertile pour les indépendantistes, c’est certain.</p><p><strong><em>Le taux de chômage est de 7,8% au Québec. Charrest a sorti un plan Grand Nord qui comporte une privatisation des biens publics. Les droits de scolarité devaient être augmentés. A votre avis, la population sent-elle une contradiction entre la politique menée et la situation dans laquelle elle est ?</em></strong></p><p>Jusqu’à un certain point. Les problèmes évoqués se rejoignent. On assiste avec le gouvernement Charrest depuis de nombreuses années, à une volonté marquée de diminuer la charge de l’Etat au profit des entreprises, d’alléger la fiscalité des entreprises, mais surtout de faire surgir une fiscalité de plus en plus grande pour les investissements privés. On assiste ainsi, pour la santé, à une privatisation sournoise qui ne dit pas son nom. Le fait de vouloir endetter davantage les étudiants, c’est d’importants bénéfices et marchés captifs solvables pour les institutions prêteuses : il suffit de regarder la manne que cela représente aux Etats-Unis, la 2ème dans les crédits personnels après les hypothèques sur les maisons.</p><p>Mais comme le Québec est aussi une espèce de paradis pour les industries extractives, notamment en raison d’une vieille loi excessivement favorable aux investisseurs privés que tous les gouvernements ont échoué à réformer, depuis 150 ans, sauf entre 1874 et 1918 par un Premier ministre Honoré Mercier, très nationaliste. Le gouvernement a tablé majoritairement dessus pour ouvrir un boulevard aux investisseurs privés, pour exploiter le grand Nord à grand frais pour le contribuable puisque cela doit coûter au bas mot 25 millions d’investissements payés par le gouvernement du Québec, donc, par nos poches, pour ouvrir les routes, faire parvenir l’électricité dont ont besoin ses investisseurs pour opérer sur le territoire.</p><p>C’est vraiment l’archétype du paradis néolibéral à son mieux ! Autrement dit : un Etat complètement au diapason et au service des fonds publics, des investisseurs privés, pour générer de l’activité économique à profit privé. Jean Charrest est un artisan des politiques néolibérales des plus habiles, car il a réussi à les faire sans les gros sabots d’un Nicolas Sarkozy ou les politiques d’affrontement des autres dirigeants que l’on a connues ces 20 dernières années. C’est un type excessivement habile de ce point de vue.</p><p><strong><em><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/2880467554.jpg" target="_blank"><img id="media-3732336" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: left;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/3040542600.jpg" alt="étudiants,privatisation,québec,amir khadir,jean charrest,pauline marois" /></a>Dans ce cadre, Québec Solidaire progresse mais son ascension est moins forte que ce à quoi on pouvait s’attendre.</em></strong></p><p>Nous sommes victimes du mode de scrutin !</p><p><em><strong>Malgré tout, quels thèmes, parmi ceux que vous défendez, recueillent le plus l’attention de l’opinion publique ?</strong></em></p><p>D’abord, pour plus du quart des Québécois, leur premier ou deuxième choix est quand même Québec Solidaire. Les grands thèmes que nous avons réussis à mettre en avant, tout le monde en débat au Québec : des ressources naturelles, de la nécessité d’une meilleure réappropriation publique de nos ressources… On le doit grandement à Québec Solidaire. C’est un sujet que nous avons évoqué dès notre premier travail à l’Assemblée nationale en janvier 2009. Ce qui fait qu’aujourd’hui comme jamais au cours des 40 dernières années on parle de la nécessité du renvoi de la loi sur les mines et de se réapproprier les ressources naturelles.</p><p>Ensuite, les transports collectifs : l’investissement dans le transport électrique collectif, que nous avons mis en avant et que le PQ [NDLR : Parti Québécois, social démocrate et favori de l’élection] a récupéré sans y associer les budgets nécessaires. Comme c’est improvisé, ça ne tient pas la route dans leurs perspectives budgétaires globales.</p><p>Nous avons mis en avant la nécessité d’un régime de pension universel qui soit adéquat et réponde aux besoins de toutes les personnes en difficulté. Nous avons aussi mis en avant la nécessité au Québec d’un revenu minimum garanti. Ces deux sujets ne se sont toutefois pas imposés dans les débats actuels. Enfin, il y a la question de l’éducation où il y a un clivage entre nous qui proposons la gratuité de l’université et différents partis qui, à différents niveaux veulent les augmenter, ou les indexer. Bref, c’est pour ces raisons que le QS a l’appui des jeunes.</p><p>Entretien publié par<a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank"> l'Humanité</a></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlTémoignage : ce qui se passe à Montréaltag:plunkett.hautetfort.com,2012-06-07:47431092012-06-07T10:55:00+02:002012-06-07T10:55:00+02:00 Un ami québécois du...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-3616654" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/2825870883.jpg" alt="quebec-2012-manifestation-etudiante-01.jpg" /></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="color: #ff0000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> Un ami québécois du blog résume la situation :</strong></span></span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></p><p> </p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">D’abord une mise en contexte : depuis plusieurs années, les frais de scolarité québécois sont les plus faibles en Amérique du Nord. Plusieurs considèrent qu’il est nécessaire de garder les frais à un bas niveau pour ne pas compromettre le rattrapage que le Québec effectue par rapport à ses voisins au niveau de l’éducation supérieure (le taux de diplomation universitaire des Québécois est historiquement beaucoup moins élevé que ceux du reste du Canada, même s’il a beaucoup progressé depuis une cinquantaine d’années). En même temps, les universités québécoises souffrent d’un certain sous-financement ce qui pousse celles-ci à mille et une acrobaties pour rester « compétitives » avec celles du reste du Canada et des États-Unis. Elles ont ainsi tendance à se compétitionner entre elles en sortant de leur territoire naturel en allant installer des campus secondaires à plus de 100, voire plus de 200 km de leur lieu d’origine. Également, pour attirer plus d’étudiants étrangers, certaines universités francophones commencent à offrir des programmes entièrement en anglais (même à Québec). </span> </span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Dans le but d’améliorer la situation financière des CÉGEPS et université du Québec, le gouvernement a donc décrété il y a quelques mois une hausse de 75% des frais sur une courte période de cinq ans ce qui a poussé une partie (minoritaire) des étudiants à déclencher un mouvement de grève au début du mois de février dernier. </span> </span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">C’est peu dire que cette crise a été mal gérée. Le premier ministre (Jean Charest – parti libéral) a refusé de rencontrer les leaders étudiants jusqu’à la semaine dernière. En avril, il s’est même permis de faire des blagues sur une manifestation qui tournait au grabuge alors qu’il s’adressait à des gens d’affaires. Ceci dit, le gouvernement a fait de réels compromis durant cette crise, comme d’étaler la hausse sur une plus longue période, bonifié le régime de prêts et bourses et prévu de moduler le remboursement des dettes en fonction des futurs revenus. Malheureusement, le discours officiel par rapport à l’éducation est qu’il s’agit d’un investissement et que d’aller à l’Université c’est bien, car cela permet de s’enrichir. Toutes choses vraies, mais qui en l’absence d’un discours plus vaste donnent l’impression de faire affaire avec des vendeurs d’automobiles plutôt qu’à des hommes et des femmes d’Etat. Cela est particulièrement ressenti chez les étudiants des sciences sociales et humaines qui représentent la plupart des étudiants en grève. L’impression de certains commentateurs est que le gouvernement ne veut pas obtenir un règlement négocié pour pouvoir exploiter cet enjeu lors de l’élection qui devrait avoir lieu cet automne. Ainsi, le gouvernement a déjà bousillé une entente survenue le mois passé. La ministre de l’Éducation a ainsi eu l’imprudence de donner plusieurs entrevues où elles se vantaient presque ouvertement que le gouvernement avait eu le dessus sur les étudiants (j’exagère à peine). Les étudiants en grève, comme on peut s’en douter, n’ont guère apprécié et ont rejeté l’entente à une forte majorité. </span> </span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Jeudi passé (31 mai), le gouvernement a rompu les négociations qui avaient repris trois jours auparavant alors que la différence entre les positions des deux parties s’était beaucoup réduite. Les étudiants réclamaient un gel des frais de scolarité pour les deux prochaines années tout en acceptant des hausses substantielles (254 $ par cours suivi) à partir de la troisième année. Comme le gouvernement désirait une hausse de 100$ par cours suivi dès la première année, les étudiants ont suggéré que le gouvernement réduise le crédit d’impôt pour frais de scolarité dont bénéficient les étudiants. Ainsi le « gel » pour les deux prochaines années aurait été virtuel, mais les étudiants y tenaient, sans doute parce qu’il aurait été plus facile pour un autre gouvernement de revenir sur la hausse. </span> </span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Malgré les faibles droits de scolarité du Québec, les étudiants québécois ne sont pas particulièrement privilégiés. Ainsi 55 % d’entre eux travaillent contre 25 % il y a 25 ans. Le taux de décrochage scolaire est particulièrement élevé même si plusieurs « décrocheurs » reviennent étudier quelques années plus tard. L’endettement moyen des étudiants québécois à la sortie de leurs études est de 15 000 $. Ceci dit, la position des leaders étudiants n’est pas toujours facile à défendre. Outre l’idée de réduire le crédit d’impôt pour les frais de scolarité, ils ont également proposé de sabrer dans le programme d’épargne étude, deux mesures qui pénaliseraient les étudiants les moins fortunés. </span> </span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">L’intensité du mouvement de protestation tire en grande partie sa source du contexte politique général actuel. Ainsi, un chroniqueur du journal <em>La Presse,</em> qui dit ne pas croire que la hausse des frais de scolarité ait autant d’impact négatif sur la fréquentation des CÉGEPS et des universités, se réjouit néanmoins de la grève, car on exige des étudiants ce qu’on se refuse à faire avec les plus puissants et tout ce qui parle argent dans la société. Le gouvernement dit que les étudiants doivent payer leur juste part. Ce qui lui fait répliquer : <em>« et la juste part des minières ?»</em> Le gouvernement actuel a ainsi annoncé un plan de développement (lire d’exploitation) du Grand Nord québécois qui est fort contestable et contesté. Il a également cédé des droits de prospections aux compagnies gazières et pétrolières pour des redevances franchement ridicules par rapport à ce que d’autres gouvernements au Canada ont pu obtenir. http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/schiste-duplessis-serait-fier-de-nous/4631/. Ajoutez à cela une série de scandales liés à l’industrie de la construction et un taux d’impopularité record du gouvernement en place (et du gouvernement fédéral actuel pour en partie les mêmes raisons) et vous avez les ingrédients de ce qui est le plus grand mouvement de protestation depuis une quarantaine d’années. </span> </span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Il y a trois semaines, le gouvernement a décidé de reporter la suite de la session d’hiver à la fin du mois d’août et de voter une loi spéciale pour encadrer les manifestations. Cette loi a finalement plutôt aidé les étudiants et mis mal à l’aise une partie de ceux qui appuient la hausse. Les dispositions les plus controversées sont les amendes très sévères imposées aux contrevenants, la responsabilité des organisations étudiantes par rapport à d’éventuels gestes illégaux commis par leurs membres lors de manifestations, et l’obligation d’avertir la police et de lui remettre un itinéraire de la manifestation au moins huit heures avant une manifestation de 50 personnes et plus. L’effet immédiat fut que les manifestations ont augmenté en intensité, du moins dans un premier temps, même s’il est possible qu’avec l’arrivée de l’été elles finissent par perdre en ampleur. Au niveau de l’opinion publique, la majorité appuie la hausse décrétée par le gouvernement (tout en critiquant sa gestion du conflit). Chez les moins de 35 ans cependant, un sondage publié quelques jours après l’adoption de la loi spéciale indiquait que les deux tiers s’opposaient à la hausse et jusqu’à 73 % étaient contre la loi spéciale elle-même, et ce, même si la majorité des étudiants ne sont pas en grève. </span> </span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Une dernière réflexion. Plusieurs commentateurs font un parallèle entre le mouvement étudiant actuel et les événements de 1968. Christian Rioux, du journal <em>Le Devoir,</em> considère qu’au-delà de quelques similitudes apparentes les deux mouvements procèdent d’une logique et d’un contexte très différents. Mai 1968 prônait l’individualisme à tout crin et l’absence de contraintes dans un contexte de forte croissance économique. Les étudiants en 2012 veulent plus d’État, plus de « nous », dans un contexte de croissance anémique (et je rajoute, de remise en cause des modalités, voire du principe même de croissance). </span> </span></p><p> </p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Je vous laisse quelques liens pour ceux que le sujet intéresse :</span></span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-style: normal;">Jean-François Lisée du magazine</span><em> L'Actualité, </em><span style="font-style: normal;">plutôt du côté des étudiants :</span></span></span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><em><a href="http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/78-la-loi-vraiment-fondatrice-de-jean-charest/13116">http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/78-la-loi-vraiment-fondatrice-de-jean-charest/13116</a></em></span></span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><em><a href="http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/etudiants-comment-fut-bousillee-la-negociation/12887">http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/etudiants-comment-fut-bousillee-la-negociation/12887</a></em></span></span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-style: normal;">Et Yves Boisvert, chroniqueur à </span><em>La Presse, </em><span style="font-style: normal;">très critique d’un certain jusqu’au-boutisme des associations étudiantes (surtout la plus importante d’entre elles) :</span></span></span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><em><a href="http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/201206/02/01-4531144-le-partage-de-lintransigeance.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_yves-boisvert_3256_section_POS1">http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/201206/02/01-4531144-le-partage-de-lintransigeance.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_yves-boisvert_3256_section_POS1</a></em></span></span></p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%; text-align: justify;" align="RIGHT"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">François S.</span></span></span></p><p> </p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlLE JOURNAL DE PERSONNE: ”LE LIVRE DES LEURRES”tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-05-23:47268112012-05-23T23:15:52+02:002012-05-23T23:15:52+02:00 Femme magnifique à l'intensité hors-norme. Superbe et...
<p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/7hteq_rzHIU" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Femme magnifique à l'intensité hors-norme. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Superbe et talentueuse... </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">A l'écriture riche et précise.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Il est important de ne pas passer à côté!</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">http://www.lejournaldepersonne.com/</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Ou sur sa chaine Youtube: </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><br /></span></p><h2 style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Dictée… à vos plumes camarades !</span></strong></h2><h2 style="text-align: center;"><span style="color: #800000;">“Je m’adresse à vous, à vous tous qui savez jusqu’où peut aller la solitude de l’homme, combien la tristesse d’être peut assombrir la vie et la palpitation de l’individu, et ébranler ce monde. Je m’adresse à vous, moins pour retrouver ce que je vis que pour unir nos solitudes. Frères en désespoir, en tristesse secrète et en larmes retenues, nous sommes tous unis par notre désir fou de fuir la vie, par notre angoisse de vivre et la timidité de notre folie. Nous avons perdu courage par trop de solitude et nous avons oublié de vivre à trop ressasser la vie. Tant de solitudes pour en arriver à la mort, et tant de désillusions, pour aboutir au renoncement ?”</span></h2><h2 style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Cioran. Le livre des leurres.</span></strong></h2>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlFreiner l'émigration française.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2012-02-09:45921182012-02-09T00:01:43+01:002012-02-09T00:01:43+01:00 Dans le cadre de ma « campagne présidentielle », je reprends...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Dans le cadre de ma « campagne présidentielle », je reprends quelques propositions parfois anciennes et d’autres plus récentes, au regard des événements du moment et des questions contemporaines qui intéressent ou simplement concernent nos compatriotes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ainsi sur la question de <strong>la fuite des cerveaux</strong>, aujourd’hui complètement absente, à tort, des débats de la campagne, et qu’il me semble pourtant important d’aborder, en quelques lignes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Il faudrait d'abord <strong>freiner l'émigration française vers les Etats-Unis ou le Royaume-Uni</strong>, par exemple : aujourd'hui, plus d'un tiers des élèves passés par des prépas dans mon lycée vont partir, dès leurs concours obtenus, travailler pour des boîtes étrangères... Véritable fuite des cerveaux très coûteuse et dangereuse pour notre pays ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Coûteuse à au moins deux titres : 1. Les études de ces jeunes sont "à fonds perdus" pour l'Etat et la France puisque la plupart de ces étudiants, une fois « délocalisés » ne paieront pas un centime à l'Etat qui leur a permis et payé leurs études...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>2. Les compétences acquises en France, grâce à un enseignement supérieur qui n'est pas si mauvais que cela (en particulier dans les grandes écoles) vont profiter à d'autres pays que la France, à des pays concurrents, voire adversaires sur le plan économique...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Donc, d'abord freiner l'émigration française, mais pour cela, il est <strong>nécessaire que l’Etat retrouve un véritable rôle d’impulsion des grands projets</strong> et ne se contente pas de « prendre les trains en marche » ou d’être un simple gendarme de l’activité économique… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">(à suivre)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 63.0pt;"> </p>
Elisabethhttp://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.htmlLA PIPE DE Mr MOURAT ( QUATRE FILLES n° 11)tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2012-01-31:45819792012-01-31T19:26:00+01:002012-01-31T19:26:00+01:00 Monsieur MOURAT avait l'habitude d'interrompre ses cours en racontant des...
<p>Monsieur MOURAT avait l'habitude d'interrompre ses cours en racontant des histoires drôles.</p><p>Noémie voyait cela comme une récréation pour lui, il était chercheur à l'Université.</p><p>Un jour, il leur dit que, dans la fac, un pickpocket sévissait. Ce dernier lui avait pris sa pipe.</p><p>Les étudiants riaient en l'écoutant et en redemandaient car l'atmophère semblait déjà plus légère ; ils le trouvaient bien sympathique.</p><p>"Vous vous rendez compte ? Voler une pipe ? Elle était dans mon bureau. Un jour on volera mes lunettes ! Mais que peut bien faire un de mes collègues avec une pipe ? Une vieille pipe en plus ? Je suis certain que c'est un de mes collègues".</p><p>Puis, il reprenait ses notes et son cours.... en s'arrêtant de temps en temps pour raconter une suite à cette histoire.</p><p><img id="media-3414451" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/445454566.jpg" alt="écriture,nouvelles et textes brefs,société,études,fac,étudiants" /></p>
Elisabethhttp://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.htmlUNE BATTANTE (Quatre filles n° 9 )tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2012-01-08:43248252012-01-08T17:21:00+01:002012-01-08T17:21:00+01:00 Pendant qu'Anna digère sa déception sentimentale, Nathalie passe ses...
<p><img id="media-3375438" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/3916318610.jpg" alt="imagesCAQD3GST.jpg" />Pendant qu'Anna digère sa déception sentimentale, Nathalie passe ses soirées au local associatif, au rez-de-chaussée de la fac, sans Judith et sans Noémie. Elle sait que leurs problèmes personnels représentent un frein aux combats qu'elle entend mener avec une poignée de fidèles.</p><p>Elle prépare les tracts pour la prochaine manifestation étudiante. Elle fait partie de cette génération d'étudiants "aux dents longues" et la solidarité reste sa seule arme pour essayer d'obtenir un avenir meilleur. Elle sait qu'elle doit rester attentive aux bouleversements politiques et lutter encore et toujours.</p><p>Elle se tient informée au plus près de l'actualité politique.</p><p>Son agenda serré ne lui laisse que peu de temps pour dormir. Elle aime foncer et elle se démène encore aujourd'hui pour tenter d'améliorer les droits des étudiants, comme elle l'a fait pour ses camarades lycéens, ces 3 dernières années.</p><p>Les vacances de Noël vont lui permettre de récupérer et de revoir sa mère. L'éloignement causé par le divorce de ses parents renforce encore son énergie combative. Les luttes syndicales sont ancrées dans sa famille depuis plusieurs générations.</p><p>Ce soir elle parle de ses projets : elle pense organiser des soirées avec apéritifs géants. Elle souhaite séduire les Grandes Ecoles d'Ingénieurs et de Commerce. Son but est que le syndicat qu'elle anime existe sur tous les campus et dans toutes les filières. Pour cela il faut être écouté et donc séduire.</p><p>Le temps où les étudiants vivaient un purgatoire est terminé. Leur condition actuelle n'a plus rien à voir avec celle des générations d'avant 1968.</p><p>La crise du logement augmente encore leurs difficultés et la précarité s'installe.</p><p>La soirée se poursuit en longues discussions jusqu'à plus de 22 heures.</p><p>Puis tout le monde se quitte en se souhaitant un très bon week end.</p><p>Nathalie rentre chez elle épuisée, mais heureuse....</p><p> </p>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.htmlVANVES TRANSFORME SES RESIDENCES HOTELIERES EN RESIDENCES ETUDIANTEStag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2011-11-30:38877022011-11-30T06:00:00+01:002011-11-30T06:00:00+01:00 La réception organisé lundi soir par le maire de Vanves pour les 400...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a name="OLE_LINK10"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;">La réception organisé lundi soir par le maire de Vanves pour les 400 étudiants installés dans les deux nouvelles résidences Codegim rues J.Bleuzen et R.Marcheron, est tout à fait symptomatique des problèmes de logements en Ile de France qui touche les étudiants. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Vous occcupez des résidences qui font offices de résidences étudiantes alors qu’elles étaient destinées à être hôtelières. Il n’y a pas une chambre de libre</em> » a déclaré </span></strong></a><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK10;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Bernard Gauducheau</strong></span><span style="mso-bookmark: OLE_LINK10;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> au détour d’une phrase en ajoutant bien sûr : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Il y a une telle demande que ce n’est pas si mal qu’elles répondent à cette finalité </em>». </strong></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bookmark: OLE_LINK10;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bookmark: OLE_LINK10;">400 jeunes étudiants se sont donc installés dans ces deux résidences hotelières devenues étudiantes par la force des choses, en attendant l’ouverture des deux résidences étudiantes prévues villa des Matraits et à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron à l’emplacement de la société Rossi à côté du commisariat. Ils avaient été invités à une réception salle La Palestre lundi soir par le maire qui était entouré de plusieurs adjoints, conseillers municipaux, chefs de services et même du manager des ces deux résidences Cogedim… « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Dans cette ville il y a des gens qui peuvent vous rendre service !</em> » a déclaré </span><span style="mso-bookmark: OLE_LINK10;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Bernard Gauducheau</span></span><span style="mso-bookmark: OLE_LINK10;"><span style="font-size: 9pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> en présentant cette ville, en racontant bien sûr l’anedocte sur sa rencontre avec la mére de deux étudiantes venus des Alpes de Haute Provence les installer à Vanves, en vantant les mérites de cette commune de 27 000 habitants, de 150 ha, à très forte densité de populatuion, trés bien desservi par les transports en commun, avec Vélib, bientôt Autolib et Grand Paris Express… Une quarantaine de jeunes s’étaient déplacés, dont trois d’entre eux qui ont déjà pris l’initiative de créer une association réunissant tous ces étudiants pour se réunir, s’entraider, faire la fête.</span> </span></span></span></p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlContrôles de police à l'entrée du restaurant universitairetag:jevisauhavre.hautetfort.com,2011-10-04:38080922011-10-04T21:08:00+02:002011-10-04T21:08:00+02:00 L'Unef s'insurge sur les contrôles de papiers qui ont été réalisés à...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;">L'Unef s'insurge sur les contrôles de papiers qui ont été réalisés à l'entrée du restaurant universitaire hier au Havre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><img id="media-3228614" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/01/00/332434833.jpg" alt="unef,le havre,unef haute normandie,étudiants,union des étudiants de france,police,contrôles de police" />A compter de demain, le syndicat étudiant distribuera un tract (<a id="media-3228603" href="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/01/00/3091053593.pdf" target="_blank">disponible ici</a>), dénonçant "le racisme d'Etat". Voici le Communiqué, reçu ce jour, d'Erwan Lehoux, référent Haute-Normandie de l'Union Nationale des Etudiants de France : "<em>Ce lundi 3 octobre, vers midi, les étudiants havrais qui attendaient pour déjeuner au restaurant universitaire ont eu une grande et mauvaise surprise. En effet, la police effectuait des contrôles d’identité, manifestement orientés au faciès, dans l'objectif manifeste d'arrêter des étudiants sans-papiers. Choqués, des professeurs et des étudiants se sont interposés pour faire cesser cette scène scandaleuse. Si la solidarité a payé car aucun étudiant n’a finalement été interpellé, la police a d'ores et déjà annoncé qu’elle reviendrait.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">L’Unef, le syndicat des étudiants, condamne ces pratiques qui, loin d'être isolées, participent malheureusement d’une politique globale de stigmatisation de certaines catégories de français et de chasse aux sans-papiers. Comme toujours en cas de crise, il s'agit de détourner l’attention des français des vrais problèmes, à savoir une politique d'austérité injuste, qui fait payer la crise à ceux qui la subissent déjà le plus. Détourner l'attention, et même pire : désigner de faux responsables, l'étranger étant toujours le premier accusé en cas de difficultés économiques. Ainsi, en divisant la population, le gouvernement évite une mobilisation large contre les responsables de la crise économique.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Plus fondamentalement, l'Unef se voit contrainte de rappeler qu’il n’existe pas de couleur de peau pour être français. Il est inadmissible que certains citoyens soient plus contrôlés que d’autres et que des travailleurs ou étudiants vivent la peur au ventre du contrôle. Il faut fermement rejeter les manœuvres de « diviser pour mieux régner » du gouvernement, et déconstruire le discours négatif et erroné qui entoure l’immigration.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">En outre, l'Unef rappelle que l’éducation ne doit pas être un privilège mais un droit ; un droit accessible à tous, français ou non, fils de cadre ou d’ouvrier… L’excellence ne passe pas par la sélection mais par une réelle démocratisation de l’enseignement supérieure.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Déjà l’année dernière, des mobilisations de soutient avaient eu lieu contre l’arrestation d’un étudiant sans-papier, faisant ainsi reculer la préfecture. L’Unef réaffirme qu'elle ne tolèrera pas qu'un étudiant soit reconduit à la frontière, cette année pas plus que l'année dernière.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><em>Face à cette politique d'expulsion, l'Unef invite les étudiants sans-papiers à la contacter pour faire un point sur leur situation et les aider dans leurs démarches auprès de la préfecture. Par ailleurs, l'Unef demande à la Présidence de l’Université du Havre de se prononcer clairement et rapidement sur ses évènements qui ne peuvent qu’être condamnés. Comme ce midi, L'Unef en appelle à la solidarité et à la mobilisation de tous les citoyens afin d'éviter toute interpellation de sans-papiers</em>."</span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlOnderwijs of diplomafabriek?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-09-07:37687172011-09-07T16:23:05+02:002011-09-07T16:23:05+02:00 Onderwijs of diplomafabriek? Nikolas Cloet Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3188605" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/4068749298.jpg" alt="universite-1425.jpg" /></p><h1 class="article-intro"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Onderwijs of diplomafabriek?</span></h1><p id="ctl00_CtPH1_articleDetailNew_articleDetail_liDate" class="date"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nikolas Cloet </span></span></strong></p><p class="date"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ex: <a href="http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=2K3EKQAJ"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=2K3EKQAJ</span></a></span></strong></p><div class="article-intro"><span style="font-size: medium; color: #ffcc00;"><em><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Onze studenten zouden zich 'vergissen' van studierichting. Ze zouden te weinig kiezen voor opleidingen die aansluiten bij de arbeidsmarkt. 'Harde' richtingen, zouden meer moeten worden gestimuleerd.</span></strong></em></span></div><div class="article-intro"> </div><div class="article-intro"><span style="font-size: medium; color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">NIKOLAS CLOET heeft twijfels bij dat pleidooi.</span></strong></span></div><div class="article-intro"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Het zijn fundamentele vragen: heeft een student het recht om in volle vrijheid zijn studierichting te kiezen? Mag de overheid (en de onderwijswereld) daarin een sturende rol spelen? Mogen economische overwegingen ons ertoe aanzetten studenten in een richting te duwen die niet hun eerste keuze is?</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><!--para1-->Voor mij staat de keuzevrijheid van de student centraal. En die keuzevrijheid is maar volledig als elke studiekeuze gelijkaardige financiële consequenties heeft, zoals inschrijvingsgelden. Studenten horen hun studiekeuze niet af te stemmen op een tijdelijk economisch fenomeen.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><!--para2-->Als een student vrijwillig kiest voor een 'zachte' opleiding, en er bewust voor kiest om werkzekerheid, een hoog loon en pakweg een bedrijfswagen links te laten liggen, zegt dat dan niet genoeg? Wat levert het op studenten af te leveren met een diploma dat niet bij hun interesses aansluit? Als docent zie ik genoeg hoe belangrijk persoonlijke motivatie is voor de prestaties van een student. Wie zijn studiekeuze louter afstemt op werkzekerheid, zal vroeg of laat zichzelf tegenkomen. Uiteindelijk functioneren mensen maar echt als hun werk ook bij hun persoonlijkheid past.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><!--para3-->Ik gruw van het idee dat wij alleen maar studenten moeten klaarstomen voor het bedrijfsleven. Ik ben docent omdat ik ervan hou om studenten te leren nadenken. Om hun inzichten bij te brengen. Om ze een algemeen kader en een ruime blik mee te geven. Dat laatste staat in het hoger onderwijs al jaren ernstig onder druk.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><!--para4-->Hogescholen, nog meer dan universiteiten misschien, schuiven meer en meer op richting diplomafabriek. Algemeen vormende vakken als godsdienst, filosofie, geschiedenis en sociologie moeten inboeten, omdat zij geen directe economische return opleveren. Nochtans zullen de intellectuelen van morgen mee moeten kunnen redeneren in een steeds complexere samenleving. Wat hebben we aan een land, waarin alle vacatures opgevuld zijn en alle technische systemen functioneren, maar waar niemand heeft geleerd wat kritisch nadenken is, waar niemand heeft stilgestaan bij de achtergrond van de filosofische of religieuze argumenten van personen uit het 'andere kamp'. Wat hebben we aan technocraten die niet meer kunnen lezen, die niet meer kunnen schrijven, die niet meer kunnen denken?</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><!--para5-->Pleiten voor het toeleiden, op welke manier dan ook, van studenten naar knelpuntberoepen is trouwens ook een onderschatting van onze vrije markteconomie. Als onze vrije markteconomie ingenieurs te kort heeft, dan zijn het de marktmechanismen die ervoor moeten zorgen dat er genoeg ingenieurs aangetrokken worden. Een grote vraag (naar diploma's) zal uiteindelijk ook leiden naar een groter aanbod. Maar het kan niet zijn dat ons onderwijssysteem de broek laat zakken voor een voorbijgaand economisch fenomeen. Sjacheren met inschrijvingsgelden om studenten in een bepaalde richting te lokken kan geen optie zijn.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><!--para6-->Toch pleit ik niet voor een strikte scheiding tussen onderwijs en arbeidsmarkt. Er ligt zelfs nog een groot terrein braak waar het (hoger) onderwijs in Vlaanderen schitterende diensten kan bewijzen aan het bedrijfsleven: navormingen voor de al actieve beroepsbevolking. Het is voor een bedrijf immers heel vruchtbaar (en rendabel) te investeren in gespecialiseerde opleidingen van een ervaren werknemer die al een duidelijk beeld heeft van zijn carrière. Voor zulke opleidingen is het wel perfect verantwoord om hogere inschrijvingsgelden te vragen, zodat ook de onderwijsinstellingen erbij winnen.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><!--para7-->Ons hoger onderwijslandschap richt zich nog te veel op studenten en te weinig op actieve professionals. En daar is een fundamentele ommeslag nodig want leren is een levenslang proces geworden. Onze huidige generatie studenten mag verwachten dat zij zullen leren en specialiseren tot hun 67ste. Daarom: laat de studentenjaren nog jaren zijn waar dromen, idealen en persoonlijke vrijheid primeren. De economie zal later snel genoeg de overhand nemen.</span></strong></div>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlÀ Santiago du Chili, le leader des étudiants insurgés est élève ingénieur à la Cathotag:plunkett.hautetfort.com,2011-09-03:37638962011-09-03T17:18:00+02:002011-09-03T17:18:00+02:00 Giorgio Jackson, 24 ans (élève ingénieur à...
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="color: #ff0000;"><img id="media-3183023" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/2717912979.jpg" alt="chili, giorgio jackson, étudiants, université" /></span></span></span></strong></span></p><p style="margin-right: 1.06cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-right: 1.06cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Giorgio Jackson, 24 ans (élève ingénieur à l'université catholique de Santiago), face à</span></span></span></strong><strong></strong><strong><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Sebastián Piñera (président du Chili depuis l'an dernier) ! Ce duel est significatif :</span></span></span></strong><strong></strong></span></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;"> </p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Le milliardaire Piñera est le </span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">premier président de droite au Chili depuis la dictature de Pinochet (1973-1990) : dictature mise en place par les Etats-Unis, et dont le but réel [*] était d'imposer au pays l'ultralibéralisme des </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em>Chicago boys.</em></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ultralibéralisme dont une mesure-phare fut de saborder l'enseignement public : suppression des bourses pour étudiants pauvres, déqualification des universités publiques au profit des privées, d'où renchérissement massif des études... Aujourd'hui les parents s'endettent sur quinze ans pour pouvoir inscrire leurs enfants dans les universités bien cotées. Un fonctionnaire de Santiago explique à la presse internationale : </span></span><em><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">"</span></span></em><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"> </span></span><em><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">L'université coûte l'équivalent de 400 à 600 euros mensuels, qu'elle soit publique ou privée. Je paie 600 euros par mois pour la scolarité de mon fils à l'université Adolfo Iba</span></span></em><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">ñ</span></span></span></strong><em><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">ez. Imaginez lorsque vous avez trois ou quatre enfants à charge pour un salaire moyen de 900 euros. C'est impossible de joindre les deux bouts..."</span></span></em></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">La présidente de gauche Michèle Bachelet (élue en 2006) n'avait rien fait pour réformer ce système. Elle avait dû faire face à une première révolte des étudiants. Aujourd'hui une nouvelle révolte se lève contre le président de droite </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Piñera, encore moins populaire que Mme Bachelet. Par milliers, les étudiants occupent les avenues de la capitale en scandant : "</span></span></span></strong><em><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">¡ Y va a caer, y va a caer, la educación de Pinochet !"</span></span></span></em><strong></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> ("</span></span></span></strong><em><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Et elle va tomber, et elle va tomber, l'éducation Pinochet !</span></span></span></em><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">"). </span></span></span></strong></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Qui est porte-parole du mouvement étudiant ? Au début, c'était une communiste jeune et jolie nommée Camila Vallejo. Mais sa rhétorique datée nuisait à la lutte. Surgit alors un garçon étonnant : Giorgio Jackson. Doué d'une singulière aptitude à </span></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">"débroussailler les problèmes et à les expliquer simplement", </span></em></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">il fait un tabac le 3 juillet à la télévision, face aux journalistes et aux universitaires qui avaient démoli trois semaines plus tôt Camila Vallejo lors de la même émission, </span></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">Tolerancia Zero</span></em></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">. Giorgio, lui, "passe" admirablement. Il cartonne dans tous les débats. Loin d'être un militant de groupuscule, ce jeune bourgeois issu de l'école privée étudie à l'université catholique de Santiago. C'est là qu'il a pris conscience de certaines choses... Notamment du fait que cette université, catholique de nom, fut assujettie aux </span></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">Chicago boys </span></em></span></span></strong><strong></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">après le putsch de 1973. Il témoigne : <em>"</em></span></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">J'ai honte de le dire, mais les gens voient la Catho comme l'université des puissants."</span></em></span></span></strong></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">C'est pour changer ça (entre autres) que Giorgio Jackson a été élu président de la Fédération des étudiants de l'université catholique : <em>"</em></span></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">Ce qui fait de moi un extrémiste de gauche pour les uns, un aristo conservateur pour les autres", </span></em></span></span></strong><strong></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">ironise-t-il devant une journaliste française. Son objectif : que le pays revienne <em>"</em></span></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;"><em>à</em> une éducation qui ne soit pas fondée sur le profit" </span></em></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">; <em>"à </em></span></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">une université publique gratuite et de qualité"</span></em></span></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">. </span></span></span></strong></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: small;">Vu de France, méditons le parcours de Jackson. On peut déjà en dégager deux leçons : </span></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: small;">- les jeunes catholiques ont vocation à marcher avec leur génération en lutte pour l'avenir (non à « défendre » des « bastions » fantasmatiques) ;</span></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: small;">- il est temps d'ouvrir les yeux et de cesser de croire que la droite (et les intérêts de classe) sont l'ADN des catholiques.</span></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><br /><span style="color: #000000;">_________</span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 150%; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: x-small;">[*] outre de s'en mettre personnellement plein les poches par tous les trafics possibles (comme on l'a découvert ensuite).</span></span></p><p style="margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0.2cm; line-height: 150%; text-align: justify;"> </p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlSolidarité avec le mouvement étudiant chilien !tag:lanvert.hautetfort.com,2011-08-09:37376982011-08-09T23:08:00+02:002011-08-09T23:08:00+02:00 Communiqué de France Amérique Latine Depuis plusieurs mois, un mouvement...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Communiqué de France Amérique Latine</span></p><p style="text-align: justify;">Depuis plusieurs mois, un mouvement étudiant d’ampleur historique depuis la fin de la dictature se développe au Chili. Une nouvelle génération de citoyennes et citoyens se mobilise pour exiger des universités publiques et gratuites, tout en questionnant un système éducatif marchandisé et municipalisé, héritage laissé par le régime militaire du Général Pinochet, et jamais remis en cause depuis par les gouvernements élus.</p><p style="text-align: justify;">Ce sont des dizaines de milliers d’étudiants universitaires et du secondaire qui sont en mouvement autour <img style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" src="http://img.over-blog.com/355x230/0/54/47/14/Am-rique/chili-etud.jpg" alt="chili-etud.jpg" />du mot d’ordre « l’éducation est un droit, pas un commerce ! », alors que le gouvernement de Sebastián Piñera refuse d’entendre leurs revendications. 34 élèves du secondaire sont même en grève de la faim depuis deux semaines. Ces derniers jours, Mr Piñera -au plus bas dans les sondages- a choisi la fuite en avant, avec pour seule réponse la criminalisation du mouvement social et la répression massive. Les manifestations des organisations syndicales étudiantes et d’enseignants ont même été interdites par le ministre de l’intérieur à Santiago et plus de 500 personnes arrêtées, le 4 août dernier.</p><p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://www.franceameriquelatine.org/">France Amérique Latine </a></strong>dénonce fermement cette répression, exige la libération des détenus et soutient les revendications étudiantes en faveur d’une profonde réforme démocratique du système éducatif chilien.</p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlEtudiants manuelstag:willemsconsultants.hautetfort.com,2011-07-15:37128472011-07-15T00:44:00+02:002011-07-15T00:44:00+02:00 La loi relative au développement de l'alternance et à la sécurisation des...
<p style="text-align: justify;">La loi relative au développement de l'alternance et à la sécurisation des parcours professionnels (proposition de loi Cherpion), vient d'être votée. Parmi ses dispositions figure la carte d'étudiant des métiers. Cette carte sera délivrée aux apprentis et aux jeunes en contrat de professionnalisation qui suivent une formation diplomante d'une durée d'au moins un an. Pour un même diplôme, les jeunes en alternance auront donc une carte d'étudiants des métiers et les autres étudiants une carte...d'étudiant. Faut-il en conclure qu'ils n'étudient pas de métiers ? que le jeune apprenti qui fait un Master RH ou un CAP de boulangerie étudie un métier mais que le jeune étudiant inscrit dans le même Master en formation initiale ou l'élève de lycée professionnel qui prépare le CAP de boulanger sont des étudiants sans métier ? Pourquoi le mode de préparation d'un diplôme, alternance ou pas, doit-il conduire à distinguer entre les étudiants ?</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3121035" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/1218444212.jpg" alt="main003.jpg" width="385" height="386" /></p><p style="text-align: center;">Robert Mapplethorpe - Illustration pour Une Saison en Enfer</p><p style="text-align: justify;">Les députés soucieux de valoriser l'alternance et les filières professionnelles sont pris la main dans le sac : le choix d'une dénomination particulière singularisant les étudiants "des métiers" par opposition sans doute aux étudiants "de la connaissance", renvoie à une division entre le travail intellectuel et manuel qui date du 19ème siècle (au 18ème siècle on avait pas ces préjugés : le travail indépendant était tenu pour noble, le salariat pour vil et tout vrai professionnel coordonnait sa tête et ses mains, il ne serait d'ailleurs venu à l'esprit de personne de les dissocier).</p><p style="text-align: justify;">Rimbaud écrivait dans Une saison en Enfer : "La main à plume vaut la main à charrue. Quel siècle à mains ! je n'aurai pas ma main".</p><p style="text-align: justify;">Les parlementaires ont sans doute lu Rimbaud...avec la main. Etudiants des métiers, bienvenue dans le 21ème siècle !</p>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlBien préparer ses examenstag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2011-05-17:34534252011-05-17T10:47:00+02:002011-05-17T10:47:00+02:00 Bien préparer ses examens Pas de bonne préparation à un examen...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #ff0000;">Bien préparer ses examens</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Pas de bonne préparation à un examen sans bonne mémorisation des connaissances qu'il s'agira de restituer au mieux le jour <strong>J.</strong> La mémorisation est un processus vital qui occupe une part très importante de l'activité cérébrale. Ce processus repose essentiellement sur la capacité de chaque neurone à établir avec ses semblables des connexions grâce aux milliers de synapses dont il module l'activité selon les besoins. Les réseaux de communication neuronaux ainsi constitués sont autant de traces laissées par les expériences physiques et intellectuelles. En fonction des informations enregistrées, on parle de <strong>mémoire sémantique, lexicale, procédurale, sensorielle</strong> ou encore <strong>autobiographique</strong>. Cette multiplicité des types de mémoires interdit de déterminer une méthode unique pour les améliorer toutes. Néanmoins, grâce aux recherches menées en sciences cognitives et en neurologie, il est possible de renforcer certains aspects de la mémorisation et de réviser à bon escient.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">Le sport un bon moyen de muscler son cervea</span><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">u</span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;">Pour bien apprendre, l'efficacité de la mémoire est certes cruciale, mais de nombreuses études rapportent qu'<strong>on peut aussi aider indirectement notre cerveau en faisant du sport</strong>. En augmentant le débit sanguin cérébral, l'activité physique apporte plus d'oxygène et de nutriments au cerveau et l'aide donc à mieux fonctionner<em>. </em>Les exercices physiques permettent d'<strong>améliorer les performances cognitives</strong> dans la même proportion que les exercices de mémorisation.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Autre effet bénéfique du sport en période de révisions : son <strong>impact sur le stress</strong>. La pratique d'une activité physique fait baisser le taux sanguin de cortisol, la fameuse hormone du stress. Un petit footing suivi d'un peu de repos avant l'examen serait donc très profitable pour réduire le trac.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">En revanche, pour lutter contre ce stress, ne comptez ni sur l'alcool ni sur le cannabis - ce dernier nuit à la synthèse des molécules nécessaires aux connexions cellulaires qui s'établissent lors de la mémorisation. L'alcool, lui, affecte la division et la migration des cellules progénitrices de neurones dans l'hippocampe du cerveau.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">Ne pas tout apprendre d'un seul coup</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">Bases scientifiques</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Siégeant dans le lobe frontal, la mémoire à court terme est efficace quelques dizaines de secondes. Mais elle est indispensable à la mémoire à long terme, car c'est par elle que les informations accèdent au cerveau. Après avoir transité par l'hippocampe, petite structure située en profondeur du lobe temporal, les informations sont stockées de façon diffuse dans différentes aires du cortex ; à la restitution des connaissances, elles font le chemin inverse. Notre mémoire à court terme est capable de traiter sept éléments : c'est l'<strong>empan mnésique</strong>. Quand il est possible de regrouper plusieurs concepts en un seul ou de se répéter mentalement les éléments à mémoriser, l'empan mnésique peut effectivement être égal à sept. Sinon, nous ne sommes capables de mémoriser que 3 à 5 éléments.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">À faire</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Il importe de soulager notre mémoire à court terme du superflu en <strong>établissant des fiches rassemblant les informations essentielles</strong>. Sur les schémas, ôtez les éléments qui ne sont pas à apprendre.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">Utiliser des procédés mnémotechniques</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">Bases scientifiques</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Tout apprentissage consiste à <strong>établir des groupes d'informations solides ou des associations entre concepts afin qu'ils prennent moins de place dans la mémoire à long terme</strong> (laquelle peut conserver des informations toute la vie durant), plus précisément dans l'une de ses composantes : la mémoire sémantique. Mémoire des concepts et des informations abstraites, c'est grâce à elle que l'on se souvient que Buenos Aires est la capitale de l'Argentine ou Victor Hugo l'auteur des <em>Misérables.</em></p><p style="text-align: justify;"><em><br /></em></p><p style="text-align: justify;"><strong>Cette mémoire sémantique est hiérarchique</strong> : chaque concept est rangé dans une catégorie plus large. Par exemple, le concept <em>canari</em> est rangé dans la catégorie <em>oiseaux ; oiseaux</em> étant lui-même rangé dans la catégorie <em>animaux.</em> Cette capacité d'organisation de la mémoire sémantique semble varier d'une personne à l'autre en vertu de son entraînement, de l'étendue de ses connaissances dans un domaine (on range mieux les informations d'une matière maîtrisée et comprise). Enfin, elle n'est pas toujours très logique chez les enfants.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">À faire</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Pour aider notre mémoire sémantique, rien de mieux que de <strong>hiérarchiser l'information dans un plan de rappel</strong> ou une arborescence. Veiller à sa concision évite la surcharge lors des échanges entre la mémoire à court terme et la mémoire sémantique. Une organisation idéale serait un plan en trois grands chapitres (I, II et III) regroupant chacun trois sous-catégories [1,2,3]. Pour se souvenir de ce plan de rappel, il suffit d'inventer une histoire qui relie les différents mots de ce plan. Ce sont les fameux <strong>procédés mnémotechniques</strong>.</p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">Ne pas négliger le "par cœur"</span></p><p> <em></em></p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">Bases scientifiques</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Dans les années 1990, la neurobiologie a compris que les souvenirs forment des traces dans le cerveau. Ces "<strong>traces mnésiques</strong>" se concrétisent par de nouvelles liaisons entre les neurones, établissant ou modifiant des réseaux de neurones. La répétition stabilise ces connexions entre neurones, comme un chemin dans une forêt vierge devient plus praticable s'il est emprunté souvent. Les spécialistes parlent de <strong>consolidation</strong>.</p><p> </p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">À faire</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Apprendre par cœur, "<strong>rabâcher</strong>", c'est très utile, surtout pour la mémoire lexicale, qui relie le "dessin" des mots à leur son. <strong>Pour mémoriser un nom compliqué, rien de mieux que de l'écrire plusieurs fois</strong>. Même chose pour les apprentissages moteurs [conduire, skier, etc.], il faut répéter le même geste des dizaines de fois. Par ailleurs, écrire ses inquiétudes avant l'examen réduit son stress.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">Maîtriser son environnement sonore</span></p><p> <em></em></p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">Bases scientifiques</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Plusieurs chercheurs ont étudié les effets du bruit sur la mémorisation. Des bruits simples, comme ceux de l'aspirateur ou de la circulation, n'empêchent pas la mémorisation. Pas plus que les morceaux instrumentaux. En revanche, <strong>dès qu'il y a des paroles, la capacité de mémorisation peut être réduite de 40 %</strong>. Les mots entendus dans une chanson ou des bruits de conversation entreraient en concurrence avec ceux lus, les deux étant traités par la mémoire sémantique.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">À faire</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Éviter d'écouter la radio en apprenant les cours</strong> et privilégier les endroits calmes, loin des conversations.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">Vérifier ce que l'on sait</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">Bases scientifiques</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Mesurer un objet ne le fait pas changer de taille. Logique. Sauf pour la mémoire ! <strong>Tester sa mémoire est la méthode la plus efficace pour la doper.</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">À faire</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Se remémorer ce qu'on vient d'apprendre garantit un meilleur apprentissage.</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">Privilégier le sommeil</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">Bases scientifiques</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Le sommeil paradoxal s'allonge pendant les phases d'apprentissage chez des rongeurs. Rêve-t-on de ses cours en période de révision ? Les neurones activés durant l'apprentissage chez le rat sont réactivés pendant le sommeil. <strong>Le cerveau réactive, donc consolide, préférentiellement les informations les plus importantes.</strong> En clair, le rat rêve du labyrinthe qu'il a exploré la journée et plus précisément du moment où il a réussi à en sortir. Chez l'homme, c'est l'hippocampe qui a pour rôle de marquer les neurones à réactiver pendant le sommeil. Cette structure cérébrale, plus active lorsque les informations sont jugées importantes, "étiquetterait" les neurones spécifiques à l'apprentissage réalisé.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small; color: #0000ff;">À faire</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Le bon sens populaire est confirmé : <strong>le sommeil permet de consolider ses connaissances</strong>. De courtes siestes entre deux phases de révisions sont également bénéfiques. Et l'apprentissge progressif et régulier est bien plus efficace que le bachotage jour et nuit la semaine qui précède les examens.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small; color: #ff0000;">Des pilules pour apprendre ?</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Mémoboost, Biomag, Oligosol... À l'approche des examens, les devantures des pharmacies vantent les mérites de compléments alimentaires censés doper la mémoire. Mais aucun argument scientifique ne justifie la prise de ces suppléments<em>.</em> Si ce n'est pour obtenir un effet placebo. Au mieux augmentent-ils un peu l'attention, à la manière de la nicotine ou de la caféine difficiles à doser pour obtenir un état de vigilance amélioré et auxquels l'organisme s'accoutume rapidement. Ils n'apportent plus alors que la réduction d'un léger manque.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La tentation reste forte de recourir à une artillerie plus lourde en détournant certains médicaments. La pilule d'Avlocardyl, un médicament destiné à l'origine aux cardiaques, et les symptômes du stress s'envolent. Un comprimé de Modiodal contre la narcolepsie, employé par les militaires pendant la guerre du Golfe pour rester éveillé pendant plusieurs jours, et la fatigue disparaît...<strong> </strong>Une dose de Ritaline, dérivé d'amphétamines destiné<strong> </strong>aux enfants hyperactifs, et l'attention s'améliore…</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Oui, mais les effets indésirables (nervosité, manque, dépression, fatigue, notamment) peuvent <em>in fine</em> compromettre la performance. Au point qu'en 2009, le psychologue australien Vince Cakic s'interrogeait sur la nécessité d'instaurer des tests antidopage dans les universités !</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small;">Source :</span> <em>Science & Vie</em>, mai 2011</p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlComme les étudiants, DSK redoute la période d'orientationtag:creseveur.hautetfort.com,2011-01-20:30732752011-01-20T10:56:13+01:002011-01-20T10:56:13+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-2852747" style="margin: 0.7em 0;" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/01/3724473203.jpg" alt="Orientation.jpg" /></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlPensée catégorielletag:willemsconsultants.hautetfort.com,2010-10-19:29501682010-10-19T00:36:00+02:002010-10-19T00:36:00+02:00 La chanson date de 1935. Ecrite par Jean Nohain, sur une musique de...
<p style="text-align: justify;">La chanson date de 1935. Ecrite par Jean Nohain, sur une musique de Mireille, elle était chantée par Maurice Chevalier. Une autre époque, je ne vous le fais pas dire. Mais faisons le test : est-ce que l'air vous revient à l'esprit lorsque vous lisez "Quant une marquise, rencontre une autre marquise, qu'est-ce qu'elles se disent ? des histoires de marquises". Si la ritournelle a marqué les esprits et traversé le siècle, c'est sans doute qu'elle faisait écho en nous. Rappelons que le refrain de la chanson est : "Chacun sur terre se fout, se fout, des petites affaires de son voisin du dessous ; Nos petites affaires, à nous, à nous, nos petites affaires c'est ce qui passe avant tout". L'idée que l'on agit jamais que dans son propre intérêt semble donc une vérité admise qui conduit parfois à s'étonner, voire à s'indigner, que certains puissent défendre d'autres intérêts que les leurs. Ainsi, ceux là même qui souvent vilipendent les revendications catégorielles s'étonnent aujourd'hui que les lycéens et étudiants participent aux manifestations contre la loi sur la retraite, eux qui ne seront concernés que dans 50 ans, au bas mot. Ceci revient, de fait, à n'admettre que les revendications corporatistes et à ne reconnaître comme légitime que les manifestations décidées par les syndics de la corporation. Difficile donc de critiquer à la fois les étudiants et les revendications catégorielles.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2703532" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/4006644099.jpg" alt="le syndic des drapiers Rembrandt 1662.jpg" width="394" height="267" /></p><p style="text-align: center;">Rembrandt - Le syndic des drapiers - 1662</p><p style="text-align: justify;">On peut également constater qu'après chaque élection, il se trouve toujours une équipe de journalistes pour aller voir pourquoi dans un village rural on a voté pour le Front national alors qu'il n'y a pas d'immigrés dans la commune. Validant ainsi la double stupidité que l'on ne peut voter qu'en fonction de ce qui se passe sur le petit périmètre de son territoire et qu'il est normal de voter Front national en présence d'immigrés.</p><p style="text-align: justify;">S'étonnera-t-on demain de trouver des hommes pour manifester en faveur du droit à l'avortement, des citoyens n'ayant jamais connu la prison pour l'amélioration des conditions de détention, des nationaux en faveur des migrants ? Est-il si choquant qu'un citoyen se sente concerné par tout ce qui fait la vie sociale, culturelle, économique en un mot la vie de la collectivité à laquelle il appartient ? il serait au contraire hautement souhaitable pour le pays que l'on voit des individus se mobiliser pour des causes qui vont au-delà de leurs intérêts personnels. La démocratie politique, et la démocratie sociale, sont censés être fondées sur le désintéressement, c'est-à-dire l'intérêt pour les affaires des autres plutôt que les siennes propres. Peut être serait-il bon d'en revenir à ce principe. Ainsi, l'on pourrait sans être marquis s'intéresser aux histoires de marquises, surtout lorsqu'il s'agit de Luisa Casati, la marquise de l'étrange.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2703559" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/3959977322.jpg" alt="marquise-casati-Bodini.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Giovanni Boldini - La marquise Casati - 1809</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2703572" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/2214809433.jpg" alt="The-Marquise-Casati-by-Man-Ray_-1922.jpg" /></p><p style="text-align: center;">La marquise Casati - Man Ray - 1922</p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlRevèi matintag:avignon.hautetfort.com,2010-10-12:60868072010-10-12T11:37:00+02:002010-10-12T11:37:00+02:00 Réveil matin Morning waking
<p>Réveil matin<br /> <i>Morning waking</i></p> <p><i><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/2107802992.jpg" title="Revèi matin" target="_blank"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="426366920.jpg" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/1092146993.jpg" /></a><a target="_blank" title="Revèi matin" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/1047542276.jpg"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="1263663201.jpg" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/2816220215.jpg" /></a><br /></i></p>