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Creseveur
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Les Pyrénées à feu et à sang pour un ours
tag:creseveur.hautetfort.com,2018-10-06:6094837
2018-10-06T11:20:07+02:00
2018-10-06T11:20:07+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5896251" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/2973778521.jpg" alt="Une ourse introduite dans les Pyrénées.jpg" width="427" height="601" /></p>
Equisetum (prêle)
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Des éleveurs s'organisent...
tag:prele.hautetfort.com,2016-09-29:5853345
2016-09-29T07:10:00+02:00
2016-09-29T07:10:00+02:00
Avec la baisse régulière du prix du lait pour les éleveurs, la...
<p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Avec la baisse régulière du prix du lait pour les éleveurs, la plupart n'arrivent pas à avoir une rémunération décente. Il reste dans notre pays environ 60 000 éleveurs, mais leur situation est très précaire bien qu'ils travaillent près de 65 heures par semaine. Aussi, j'ai appris avec intérêt, le 27/9/2016 au cours de l'émission de Mr Frédéric Lopez sur la deuxième chaîne, ce qu'ont imaginé deux frères installés en Loire Atlantique depuis 2006 avec un beau cheptel de vaches laitières, afin de pérenniser leur exploitation.</font></font></p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Fabrice Hegron et son frère ont eu en effet l'idée de se regrouper avec d'autres éleveurs de la région de Nantes pour transformer et commercialiser leurs produits laitiers. Ils visent la qualité et font en sorte que leur lait soit tracé et garanti sans utilisation d'huile de palme, ni d'OGM. Ils sont en effet soucieux de l'environnement et de la santé des consommateurs. C'est pourquoi, ils nourrissent leurs vaches avec de l'herbe et des aliments naturels.</font></font></p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Cette courageuse entreprise collective leur a pris 5 ans, car il fallait trouver 8 millions d'euros pour réaliser leur projet. Grâce au financement participatif par internet et par les réseaux sociaux, à des aides du département et de la région et surtout à la grosse somme investie par un actionnaire, ils ont montré qu'ils pouvaient se prendre en main et réussir tous ensemble. Mais, par contre, ils ne veulent accepter aucune subvention.</font></font></p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Actuellement, ils en sont à la phase finale, c'est à dire à celle aussi délicate de la commercialisation. Leur lait à la vente n'est pas plus cher que les autres (94 centimes), dans la mesure où ils n'ont plus besoin de passer par des transformateurs et où ils proposent eux-même leurs produits en boutiques et supermarchés. Leur but désormais serait d'arriver à se payer décemment et à inciter d'autres éleveurs, jeunes ou moins jeunes, à faire comme eux. Car conserver dans notre pays nos prairies, nos bocages et nos races bovines ne serait-il pas un gage de préservation de la biodiversité?</font></font></p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Comme quoi, malgré la crise économique, il y a encore moyen de se prendre en charge en tant que citoyen sans attendre autre chose de l'extérieur qu'un élan de solidarité! Bravo aux éleveurs de Loire Atlantique!</font></font></p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Lyliane</font></font></p><p> </p>
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GRIPPE AVIAIRE: LES ”CANARDS EN COLÈRE” SE MOBILISENT
tag:pdf31.hautetfort.com,2016-02-02:5753972
2016-02-02T10:26:00+01:00
2016-02-02T10:26:00+01:00
Publié pâr Guy Jovelin le 2 février 2016 Après plusieurs mois de mesures...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Publié pâr Guy Jovelin le 2 février 2016</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après plusieurs mois de mesures pour ralentir la progression de la grippe aviaire, des éleveurs de canards exaspérés par les nouvelles règles sanitaires qui leur sont demandées, décident d'agir sous le nom de "canards en colère".</span></p><div class="row" style="text-align: justify;"><div class="row-item"><div class="panel-pane pane-block pane-widgets-s-socialmedia-share-default pane-widgets"><span style="font-size: 10pt;"> </span></div></div></div><div class="row"><div class="row-item"><div class="panel-panel left col-xs-12 col-sm-8 col-md-8 col-lg-8"><div class="panel-pane pane-entity-field pane-node-field-images" style="text-align: justify;"><div class="field field-name-field-images field-type-entityreference field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item"><div class="ds-1col node node-image view-mode-default clearfix"><div class="field field-name-field-mise-en-avant-principale field-type-imagefield-crop field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item"><span style="font-size: 10pt;"><img src="http://www.francesoir.fr/sites/francesoir/files/canards-illustration-francesoir_field_mise_en_avant_principale.jpg" alt="" /></span></div></div></div><div class="field field-name-field-cr-dits field-type-text field-label-hidden"><span style="font-size: 10pt;">Dix-huit départements sont touchés par les mesures de lutte contre la grippe aviaire.</span><div class="field-items"><div class="field-item"><span style="font-size: 10pt;">©Iroz Gaizka/AFP</span></div></div></div></div></div></div></div></div><div class="panel-pane pane-block pane-text-resize-0 pane-text-resize" style="text-align: justify;"><div id="text_resize_clear"><span style="font-size: 10pt;"> </span></div></div><div class="panel-pane pane-node-body"><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En détresse, la filière des canards gras (petits producteurs, éleveurs, gaveurs, transformateurs, agriculteurs) prend les devants. Depuis plusieurs mois, cette dernière doit faire face à une épidémie de grippe aviaire, aussi appelée H5N1.<em> "Au total, à ce jour, 69 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles ont été détectés dans 8 départements du Sud-Ouest de la France"</em>, <a href="http://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-actuelle-en-france" target="_blank">précise le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éleveurs concernés n'ont d'autre choix que d'appliquer les consignes sanitaires demandées:<em> "l’abattage et la destruction de toutes les volailles et œufs de l’exploitation, le nettoyage et la désinfection de l’exploitation suivis d’un vide sanitaire de 21 jours, la mise en place de zones de protection (rayon de 3 km) et de surveillance (rayon de 10 km) autour de l’exploitation"</em>. Mais l'épidémie n'est pas circonscrite et le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures de précaution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un arrêté a été publié le 16 janvier <a href="http://www.francesoir.fr/societe-sante/grippe-aviaire-les-elevages-du-sud-ouest-devront-fermer-plusieurs-mois" target="_blank"><em>"pour déterminer des dispositions de lutte complémentaires"</em>.</a> Il est destiné à des<em>"zones de restriction" </em><a href="http://www.francesoir.fr/societe-sante/grippe-aviaire-les-elevages-bientot-vides-dans-18-departements-du-sud-ouest" target="_blank">qui concernent pas moins de 18 départements,</a> des Pyrénées Atlantique à l'Aude jusqu'à la Corrèze. Ces mesures incluent l'interdiction d'accueillir des canetons mais surtout l'obligation de se débarrasser de la volaille et d'appliquer la procédure de vide sanitaire, soit de ne plus produire de canards pendant cinq mois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un manque à gagner considérable pour les éleveurs qui ont décidé de réagir sur Facebook. L'un d'eux a décidé de<a href="https://www.facebook.com/groups/907608312690207/" target="_blank">lancer le groupe "Les canards en colère"</a> qui compte 1780 membres pour mobiliser les éleveurs des régions concernées et interpeller le gouvernement. Le groupe n'a pas voulu attendre les indemnisations promises par un arrêté ministériel et préfère demander l'abrogation des mesures et propose une réunion de tous les acteurs de la filière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les "Canards en colère" <a href="https://www.change.org/p/st%C3%A9phane-le-foll-minist%C3%A8re-de-l-agriculture-sauver-les-producteurs-fran%C3%A7ais-de-canards-stop-d%C3%A9cret-grippe-aviaire?recruiter=55732420&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=share_page&utm_term=des-lg-share_petition-no_msg&fb_ref=Default" target="_blank">ont lancé une pétition sur Change.org</a>, expliquant que <em>"ce que le gouvernement ne dit pas c’est que des centaines d’entreprises dépendantes de la production de canards ne seront pas indemnisées car elles ne font pas officiellement partie de la filière des canards".</em> Cette pétition qui compte 900 soutiens est directement destinée au ministre Stéphane Le Foll. Si l'arrêté n'est pas retiré, le groupe promet <a href="http://www.francesoir.fr/politique-france/crise-du-porc-reunion-sous-tension-au-ministere-de-lagriculture" target="_blank">à l'instar de la filiale porcine</a> "<em>de gros mouvements dans le sud-ouest</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://www.francesoir.fr/">http://www.francesoir.fr/</a></span></p></div></div></div></div></div></div></div>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Sarkozy à l'écoute de lui-même chez les paysans
tag:creseveur.hautetfort.com,2015-08-22:5673593
2015-08-22T10:26:45+02:00
2015-08-22T10:26:45+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5135830" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/00/909110841.jpg" alt="Sarkozy chez les paysans.jpg" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Cochons : Et toujours, la colère qui gronde chez les éleveurs de porcs.
tag:lanvert.hautetfort.com,2015-08-15:5670791
2015-08-15T22:15:00+02:00
2015-08-15T22:15:00+02:00
Dessin de Plantu pour Le Monde
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://plantu.blog.lemonde.fr/files/2015/08/ELEVEUR-dessin-BIS-550.jpg" alt="ELEVEUR-dessin-BIS-550.jpg" width="460" height="514" /></p><p style="text-align: center;">Dessin de Plantu pour Le Monde</p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Beulin et la FNSEA poursuivent la grève pour Sarkozy
tag:creseveur.hautetfort.com,2015-07-23:5661415
2015-07-23T11:57:10+02:00
2015-07-23T11:57:10+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5107727" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/00/2257570306.jpg" alt="Beulin fait de l'agit prop avec les éleveurs.jpg" /></p>
diazd
http://pcfevry.hautetfort.com/about.html
Eleveurs : ”Les annonces gouvernementales ne répondent pas à l'urgence” (PCF)
tag:pcfevry.hautetfort.com,2015-07-22:5661060
2015-07-22T16:58:11+02:00
2015-07-22T16:58:11+02:00
À l'issue du Conseil des Ministres vient d'être annoncé le plan...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/3607338712.jpg" target="_blank"><img id="media-5107286" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/588950025.jpg" alt="eleveur-limousines.jpg" /></a></p><p><strong>À l'issue du Conseil des Ministres vient d'être annoncé le plan destiné aux éleveurs. L'ensemble des mesures, notamment les allégements, reports de charges et cotisations vont être les bienvenus, à la condition qu'en bénéficient les plus fragiles et modestes. Les banques de l'agriculture doivent mettre la main à la poche. </strong></p><p><strong>Ces mesures de situation de crise arrivent tardivement au regard du diagnostic connu : démantèlement des outils de régulation, libéralisation des marchés, concentration de l'agriculture au profit des géants de l'agroalimentaire... Les annonces gouvernementales ne répondent pas aux enjeux et à l'urgence de la situation.</strong></p><p>Faute d'affronter la rémunération du travail paysan en posant fermement la répartition de la plus value entre producteur, transformateur et distributeur, les orientations indiquées ce jour risquent de n'être qu'incantatoires, comme le soulignent les éleveurs.</p><p>Quant à la droite agitée ces dernières heures, c'est elle qui a offert à la grande distribution les coudées franches sur les prix bas et les importations massives. La fuite en avant vers les fermes usines et la libre concurrence vont continuer de favoriser l'élimination des exploitations les plus modestes, aux dépends de la santé publique et du consommateur.</p><p>Nous proposons de reconstruire une production nationale pour répondre au besoin humain. Le droit à une alimentation de qualité pour tous appelle à une vraie politique de gauche. Rémunérer justement les producteurs et mieux répartir la valeur ajoutée dans les filières agricoles.</p><p>Nous proposons de légiférer sur la réduction des marges et pratiques abusives dans la grande distribution. Les prix agricoles doivent faire l'objet de négociations annuelles et pluralistes à travers des conférences des prix. Les filières alimentaires relocalisées doivent être soutenues.</p><p>L'Europe doit reconquérir l'ambition de sa souveraineté alimentaire. Elle doit se doter d'outils de gestion et de planification, tels des stocks régulateurs, des prix indicatifs... Pour que la PAC soit au service de l'intérêt général, il faut faire échec au projet de Traité Transatlantique.</p><p>Nous invitons le monde agricole, salarié, citoyen, à construire des majorités d'idées et de projets sans attendre. L'occasion nous est donnée lors des élections régionales, d'encourager l'agriculture paysanne et la transition écologique en relocalisant notre alimentation. Des solutions émergent : conditionnalités des aides publiques aux entreprises agroalimentaires, circuit court dans la restauration collective, gestion publique du foncier.</p><div><a title="Google-Traduction-Français-en-anglais " onclick="window.open('http://www.google.com/translate?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cen&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Google-Traduction-Français-en-anglais " src="http://i321.photobucket.com/albums/nn397/rodney2006_2008/flag_usa.gif" alt="Google-Translate-English to French " width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en German" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cde&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en German" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/_german_s.png" alt="Traduire français en German" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Google-Translate-English to Italian" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cit&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title=" Traduire français en Italian" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/_italian_s.png" alt=" Traduire français en Italian" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Google-Translate-English to Japanese BETA" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cja&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Japanese BETA" src="http://i187.photobucket.com/albums/x307/Mafishioso/_japanese_s.png" alt="Google-Translate-English to Japanese BETA" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Portuguese" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cpt&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Portuguese" src="http://i18.photobucket.com/albums/b120/pdhinderlie/Web%20Stuff/Flags/flag_pt.gif" alt="Traduire français en Portuguese" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Russian" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cru&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Russian" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Russian_Flag.png" alt="Traduire français en Russian" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Spanish" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Ces&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Spanish" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Spanish_Flag.png" alt="Traduire français en Spanish" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Arabic" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Car&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Arabic" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/Arabic_Flag.png" alt="Traduire français en Arabic" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Danish" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cda&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Danish" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Danish_Flag.png" alt="Traduire français en danish" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Greek" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cel&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Greek" src="http://i18.photobucket.com/albums/b120/pdhinderlie/Web%20Stuff/Flags/flag_gr.gif" alt="Traduire français en Greek" width="24" height="18" border="0" /></a></div>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Crise agricole.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2015-07-22:5660910
2015-07-22T12:11:54+02:00
2015-07-22T12:11:54+02:00
Le monde agricole est à nouveau en crise : en fait, il n'a jamais...
<p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Le monde agricole est à nouveau en crise : en fait, <strong>il n'a jamais cessé de l'être depuis ces dernières décennies</strong>, et la baisse régulière, dramatique en fait mais révélatrice, du nombre d'exploitations agricoles en France (comme en Europe), en administre la preuve la plus visible tout comme la disparition de la présence paysanne dans les campagnes, de plus en plus désertifiées dans celles qui, néanmoins, gardent une vocation d'abord agricole. En même temps, le chômage qui touche les zones rurales entraîne le départ des populations les plus jeunes vers les villes ou leurs périphéries, ce qui accentue encore ce mouvement de désertification. </span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Aujourd'hui, c'est la question des prix de la viande et du lait qui jette les éleveurs dans la rue, ou plutôt sur les routes. Mais, au-delà, c'est <strong>ce sombre désespoir et cette peur de mourir qui animent la colère des éleveurs</strong>, victimes d'un système absurde et mortifère pour les plus faibles, ce système agroalimentaire mondialisé et libéralisé qui privilégie l'argent et la manipulation des cours et des prix plutôt que le labeur et la peine des hommes : <strong>est-il normal que des agriculteurs qui travaillent parfois plus de 70 heures par semaine soient réduits à mendier des subventions et ne puissent pas vivre des produits de leur ferme ? </strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Surprise par la vivacité d'un mouvement qui embrase tout l'Ouest et bien au-delà, le gouvernement de la République cherche d'abord à éteindre l'incendie mais il avoue vite son impuissance devant des règles économiques qui le dépassent et dont il ne peut pas se déprendre, prisonnier d'une Union européenne trop libérale pour être favorable aux travailleurs de la ferme et d'une société de consommation qui privilégie toujours le bas coût et le court terme à la qualité, autant des produits que de la vie des campagnes et de ses bras. <strong>La grande distribution</strong> n'a guère de sentiment quand il s'agit de faire des affaires (à quelques exceptions près, certains directeurs de magasins privilégiant des produits locaux et des producteurs proches), et elle <strong>favorise des méthodes de production indignes de notre civilisation et du nécessaire respect autant de la nature que des hommes</strong> ! </span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Quand j'entends un éditorialiste télévisuel déclarer qu'il faut « moderniser l'agriculture française », je bondis ! Car, après tout, n'est-ce pas ce que l'on a fait depuis les années 1950, pour le meilleur mais aussi (et au final, surtout...) pour le pire ? Et il faudrait continuer sur cette voie d'une agriculture qui, désormais, sacrifie les agriculteurs aux profits de quelques grandes sociétés, et qui ne voit la nature que comme une source de revenus financiers alors qu'elle est d'abord nourricière, vivante mais aussi fragile et digne d'être respectée, aimée et non violée ! </span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Alors, quelles solutions à la crise actuelle ? Certes, des mesures conjoncturelles sont nécessaires, tout d'abord, pour éviter le drame d'une faillite massive d'exploitations agricoles en France et, à terme, le déclassement de l'agriculture française : des aides financières, des hausses de prix agricoles et des remises de dettes et de charges, entre autres. Mais il faut surtout <strong>repenser rapidement et sûrement l'agriculture en France</strong>, pour éviter d'autres crises et redonner à ce secteur du souffle tout en le pérennisant : un <strong>néocolbertisme agricole</strong> est possible en France, pratiqué par <strong>un État qui doit permettre aux agriculteurs de vivre de leur métier tout en produisant en quantité et de bonne qualité pour de multiples marchés</strong> et, d'abord, ceux qui concernent les consommateurs français eux-mêmes. Favoriser au maximum les circuits courts ; aider les producteurs à diversifier leurs sources de revenus en privilégiant, au-delà de leurs grandes spécialités, des formes de polycultures locales ainsi que l'agroforesterie ; mettre en place, avec les producteurs locaux, de véritables aires de production autour des villes, aires qui fournissent les commerces de bouche locaux (y compris de la grande distribution, avec obligation pour celle-ci d'acheter une part significative de la production agricole locale à de bons prix) ; pratiquer une politique de « redéploiement rural » pour accompagner un mouvement plus général de revitalisation agricole et villageoise... Voilà quelques propositions, et c'est une liste bien incomplète assurément (ce ne sont pas les idées qui manquent !), mais rien ne peut se faire de concret et de durable sans une politique d’État qui rappelle celle de <strong>Sully</strong> quand, au sortir des guerres de religion, il fallait reconstruire l'agriculture en France. Une politique sur le long terme, audacieuse et ferme face aux grands acteurs financiers de la mondialisation, aux multinationales de l'agroalimentaire et aux pressions des partisans d'un Libre marché globalisé qui n'est rien d'autre qu'un vaste champ de bataille de tous contre tous... Un État qui soit actif sans être intrusif, qui soit ferme sans être dictatorial, qui soit fédéral sans être dispersé... </span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Il ne s'agit pas de faire de l'étatisme (qui serait aussi dévastateur et vain que le libéralisme sans limites) mais de <strong>promouvoir, de soutenir, d'arbitrer, de protéger l'agriculture française et ses acteurs</strong>, tout en leur laissant « libre voie » pour <strong>s'organiser eux-mêmes</strong> pour mieux s'intégrer (et, cette fois, dans de bonnes et justes conditions) aux circuits économiques contemporains sans en être les esclaves ou les victimes. </span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La République a toujours été ambiguë avec le monde paysan</span></strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> : les amis de Jules Ferry employaient un terme d'origine coloniale, la « <strong>cambrousse</strong> » pour désigner la campagne, tout en faisant les yeux doux aux agriculteurs électeurs pour gagner les élections... Aujourd'hui, cette même République ne sait comment résoudre la « question agricole », par fatalisme, acceptation totale du libéralisme, ou simple impuissance politique. Là encore, la République n'est pas la mieux placée pour préserver l'agriculture française tout en la rendant à ses fonctions et ses qualités premières : <strong>une monarchie qui romprait avec les féodalités financières et l'esprit d'abandon</strong>, qui retrouverait le souffle et la pratique d'un Sully et valoriserait <strong>l'agriculture « à taille humaine » sans négliger les enjeux de l'économie</strong>, serait plus efficace que cette République aux abois qui ne sait que faire des agriculteurs...</span></span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
UN PETIT CROISSANT
tag:lantidote.hautetfort.com,2015-07-22:5644892
2015-07-22T09:00:00+02:00
2015-07-22T09:00:00+02:00
Il faut calmer la colère des agriculteurs, en particulier des éleveurs :...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">Il faut calmer la colère des agriculteurs, en particulier des éleveurs : plus ils travaillent (= plus ils produisent), plus ils s'appauvrissent. Que croyez-vous qu'il faut faire ? Faire en sorte que les conditions de production de viande redeviennent satisfaisantes ? Que les éleveurs puissent vivre de leur métier ? Que nenni ! Pas question ! Vous n'y pensez pas ! Il faut éteindre l'incendie de la colère avant que la grogne sociale ne gagne d'autres secteurs de la société et ne finisse par devenir un problème politique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">François Hollande, Manuel Valls et Stéphane Le Foll sont d'accord : il ne faut surtout pas agir sur la réalité, ni s'attaquer aux causes du problème. Il faut empêcher la colère de s'exprimer. Il faut donc une bonne lance à incendie. Avec quelle eau l'alimenter ? Du liquide ! Ou plutôt des liquidités ! Plein de liquidités ! Hollande va « <span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"><em>débloquer des crédits </em></span>» ! Ensuite, on recommencera à ne pas s'occuper de la situation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">Maintenant, qu'est-ce qu'elle fait, la réalité ? Ne vous en faites pas : elle continue, le moteur ronfle à plein régime ! La situation peut continuer à empirer : Hollande continuera à colmater les brèches dans la coque du navire. Ecopez, les gars ! C'est pas fini !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">************************************************</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;">Photo prise le 19 juin 2015 à 22 heures et 9 minutes.</span><img id="media-5082366" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/3856124732.JPG" alt="004 1.JPG" /></p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Le bétail nuit à M. Valls
tag:plunkett.hautetfort.com,2015-07-21:5660500
2015-07-21T17:30:00+02:00
2015-07-21T17:30:00+02:00
Normandie, ferme-usine des 1000 vaches... Bovins et porcins...
<p style="text-align: center; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"> <img id="media-5106476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/1097244943.jpg" alt="hangarB.jpg" /></p><p style="text-align: center; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><strong><span style="font-size: medium;">Normandie, ferme-usine des 1000 vaches... Bovins et porcins portent malheur à Manuel Valls, le Chef qui ne recule jamais :</span> </strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">Hier 20 juillet , M. Valls rejouait aux Français son personnage d'acier chromé : <em>la République ne recule pas devant la rue, </em>etc. D'abord c'est à moitié faux (elle recule quand les manifestations de rue sont montées par des industriels, cf les bonnets rouges) ; ensuite, c'est le genre de rodomontades sourcils froncés qui risquent d'être démenties très vite. </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">En l'espèce, il n'a pas fallu vingt-quatre heures. </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">Le lundi, M. Valls snobe les paysans qui demandaient à M. Le Foll de venir à Caen faire une table ronde entre éleveurs, industriels et grandes surfaces : <em>ça ne marche pas comme ça,</em> riposte (en gros) Valls, <em>c'est vous qui viendrez à Paris, et pas demain mais plus tard, </em>etc ; M. Le Foll reçoit de Matignon l'ordre de ne pas bouger. Qu'à cela ne tienne, répliquent les paysans : on bloquait déjà Caen et Lisieux, on va bloquer Evreux, Brest, Mayenne, Saint-Malo, le Mont Saint-Michel (en plein été estival), les autoroutes, le pont de Tancarville, le pont de Normandie... </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">Le mardi, on apprend que les éleveurs bloquent également Lascaux 2 en Dordogne et s'attaquent aux camions de Lactalis en Haute-Saône ! Toute la France va y passer. L'Elysée s'alarme alors – une fois de plus – des conséquences des rodomontades de M. Valls. M. Hollande annonce <em>« un plan d'urgence ». </em><span style="font-style: normal;">Il </span>enjoint à son Premier ministre d'annuler sa position de la veille et d'envoyer M. Le Foll à Caen. <em>« Attendons de voir ce qu'il va proposer »,</em> ironise la Coordination rurale... </span><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">M. Valls a donc mangé son chapeau.</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">Il risque de le manger aussi (et M. Le Foll avec lui) dans l'affaire de la ferme-usine des « 1000 vaches » à Drucat, dans la Somme. Alors que Matignon et le ministère de l'Agriculture écrasaient de leur mépris la Confédération paysanne et les associations protestataires, voilà que la préfecture avoue, contrôle fait, que cette ferme-usine contient un nombre d'animaux <em>« très supérieur »</em> (794 unités) au nombre maximum de 500 vaches qui avait été fixé par l'arrêté préfectoral de 2013. La ferme-usine devrait faire l'objet de sanctions administratives avec amendes et astreintes journalières. </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">Bien entendu les gérants des « 1000 vaches » crient à la dictature socialiste, à la persécution par le politiquement-correct et à l'étatisme qui tue la croissance ; sur un ton digne des sites libéraux les plus dogmatiques, il proclame que <em>« l'agriculture française est en danger en raison de ses lourdeurs administratives, qui ont fait perdre à la France sa réactivité par rapport aux voisins ».</em> (Chacun sait que la règle en agriculture est l'accélération <em>« réactive »</em> constante, comme dans les salles de marché...).</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">Mais les clameurs de la ferme-usine contre <em>« l'étatisme »</em> ne trompent personne, sachant la complaisance montrée par le gouvernement Valls envers les « 1000 vaches » - et sa dureté envers leurs opposants. M. Valls et M. Le Foll avaient annoncé, mâchoires serrées, qu'on allait voir ce qu'on allait voir et que les adversaires de la ferme-usine allaient morfler comme des zadistes ; l'arrêté préfectoral vient casser cette ambiance martiale. Peut-on imaginer que l'arrêté sera suivi d'exécution ? C'est à voir.</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">PS 1 - Les syndicats paysans veulent leur table ronde et faire rendre gorge à la grande distribution et aux intermédiaires (abattoirs, transformation) qui, selon eux, profitent seuls de l'augmentation de prix de la viande et du lait décidée récemment.</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">PS 2 - Je sais qu'il y a peu en commun entre les militants de la Confédération paysanne, avant-garde de la lutte contre l'agro-industrie, et les FDSEA normandes coiffées par Xavier "Sofiprotéol" Beulin. Mais cette note ne parle pas de la nature du modèle agricole : elle parle de la nature du Premier ministre.</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.03cm;" align="JUSTIFY"> </p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Les éleveurs de l'Ouest tapent à côté de la grande distribution
tag:creseveur.hautetfort.com,2015-07-21:5660337
2015-07-21T11:27:24+02:00
2015-07-21T11:27:24+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5106185" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/165122114.JPG" alt="Les éleveurs manifestent pour le prix de vente.JPG" /></p>
francois
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.html
Les écolos à contretemps
tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2013-10-23:5203506
2013-10-23T14:34:00+02:00
2013-10-23T14:34:00+02:00
Alors que les éleveurs bretons de porcs et de poulets se battent pour sauver...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Alors que les éleveurs bretons de porcs et de poulets se battent pour sauver leurs exploitations et leurs abattoirs, concurrencés par d’autres pays dont l’Allemagne, on veut leur imposer l’écotaxe qui va pénaliser tous les transports routiers. Le bizarre c’est qu’en France ce sont les transports sur les routes secondaires qui sont soumis à cette taxe et non ceux sur les autoroutes. Le but est pourtant d’encourager les transports ferroviaire et fluvial qui ne peuvent en aucun cas remplacer les routes secondaires.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Alors qu’en France la principale préoccupation est le chômage, on s’interdit de rechercher et d’exploiter le gaz de schiste et on veut démanteler des centrales nucléaires ayant encore dix ans de potentiel. Or la clé d’une reprise de l’industrie est une énergie à bon marché que l’on ne pourra jamais obtenir avec les « énergies renouvelables ». L’Allemagne qui s’y essaye a vu son électricité plus chère de 30% et en plus brule de plus en plus de charbon.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">L’Angleterre pragmatique, encourage l’exploitation du gaz de schiste et vient de commander deux centrales nucléaires à EDF.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La France produit déjà moins de « gaz à effet de serre » que les autres pays développés grâce à l’énergie nucléaire et en tout état de cause ne représente que 1% de la production mondiale. Tout effort de réduction est donc totalement marginal à l’échelle mondiale et aura pour seul effet de faire plaisir aux 2% de Français qui votent écolo.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Pour en revenir à la Bretagne rappelons que les Bretons s’étaient opposés en 1980 à la construction d’une centrale nucléaire à Plogoff et que la Bretagne dépend des autres régions pour son électricité, suggérons aux Bretons de relancer ce projet qui leur donnerait travail et indépendance énergétique.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">A moins qu’ils comptent sur les éoliennes et autres hydroliennes, le précédent de l’usine marémotrice de la Rance montre que cette voie n’est guère rentable.</p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Ayrault fuit la bronca des éleveurs à Rennes
tag:creseveur.hautetfort.com,2013-09-13:5164382
2013-09-13T11:07:31+02:00
2013-09-13T11:07:31+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4248212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/867918775.JPG" alt="Ayrault fuit les éleveurs .JPG" /></p>
Chris PERROT
http://chris-perrot.hautetfort.com/about.html
”Mouton 2.0 - La puce à l'oreille” - Le film
tag:chris-perrot.hautetfort.com,2013-05-02:5060528
2013-05-02T09:56:00+02:00
2013-05-02T09:56:00+02:00
Réalisation : Antoine Costa et Florian Pourchi La modernisation de...
<p>Réalisation : Antoine Costa et Florian Pourchi </p><p style="text-align: justify;">La modernisation de l’agriculture d’après guerre portée au nom de la science et du progrès ne s’est pas imposée sans résistances. L’élevage ovin, jusque là épargné commence à ressentir les premiers soubresauts d’une volonté d’industrialisation. <br /><br />Depuis peu une nouvelle obligation oblige les éleveurs ovins à puçer électroniquement leurs bêtes. Ils doivent désormais mettre une puce RFID, véritable petit mouchard électronique, pour identifier leurs animaux à la place de l’habituel boucle d’oreille ou du tatouage. Derrière la puce RFID, ses ordinateurs et ses machines il y a tout un monde qui se meurt, celui de la paysannerie. <br /><br />Dans le monde machine, l’animal n’est plus qu’une usine à viande et l’éleveur un simple exécutant au service de l’industrie. Pourtant certains d’entre eux s’opposent à tout cela …</p><p class="spip" style="text-align: justify;">Les RFID sont le point de départ du projet de ce film documentaire. Le puçage se généralise autour de nous, les informations se recoupent, la carte d’identité biométrique s’impose. À chaque fois avec de bon prétextes, de bonnes raisons, de bons arguments. Avec la directive européenne concernant le puçage obligatoire des cheptels ovins et caprins, nous assistons à la première obligation d’envergure de puçage du vivant. Une expérimentation grandeur nature dont les industriels se flattent.</p><p class="spip" style="text-align: justify;">La majeure partie du documentaire est consacrée aux paroles d’éleveurs sans commentaires. Un peu à la manière des tribunes libres dans la presse nous écouterons les récits de ceux qui vivent ces transformations et luttent contre les obligations</p><p class="spip" style="text-align: justify;">Une production <a title="Synaps Collectif Audiovisuel" href="http://www.synaps-audiovisuel.fr/" target="_blank">SYNAPS Collectif Audiovisuel</a></p><p class="spip" style="text-align: justify;">Durée : 77 mn</p><p class="spip" style="text-align: center;"><iframe width="320" height="195" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xz6yqf"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xz6yqf_mouton-2-0-la-puce-a-l-oreille_shortfilms" target="_blank">Mouton 2.0 - La puce à l'oreille</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/Synaps-audiovisuel" target="_blank">Synaps-audiovisuel</a></em><br />Creative commons by nc sa 2012</p><p style="text-align: left;">Loin des circuits classique de l’industrie cinématographique le film <strong>Mouton 2.0 La puce à l’oreille</strong> ne demande qu’à vivre librement.</p><p style="text-align: left;"><strong>En savoir plus :</strong></p><p style="text-align: left;">- Infos, projection, soutiens : <a class="link" href="http://www.mouton-lefilm.fr/" target="_blank">www.mouton-lefilm.fr</a></p><p style="text-align: left;">- <a title="Mouton 2-0 - La puce à l'oreille" href="http://synaps-audiovisuel.fr/mouton/wp-content/uploads/2012/02/dossier_presse_mouton.pdf" target="_blank">Dossier de presse</a><strong><br /></strong></p>
Chris PERROT
http://chris-perrot.hautetfort.com/about.html
”Mouton 2.0 - La puce à l'oreille” - bande annonce
tag:chris-perrot.hautetfort.com,2012-05-14:4715964
2012-05-14T18:59:00+02:00
2012-05-14T18:59:00+02:00
Antoine Costa et Florian Pourchi lancent la diffusion du documentaire...
<p style="text-align: justify;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://synaps-audiovisuel.fr/mouton/wp-content/uploads/2012/02/miniature-209x300.jpg" alt="miniature-209x300.jpg" width="111" height="160" />Antoine Costa et Florian Pourchi lancent la diffusion du documentaire <strong>Mouton 2.0 La puce à l'oreille</strong>.</p><p class="spip" style="text-align: justify;">Les RFID sont le point de départ du projet de ce film documentaire. Le puçage se généralise autour de nous, les informations se recoupent, la carte d’identité biométrique s’impose. À chaque fois avec de bon prétextes, de bonnes raisons, de bons arguments. Avec la directive européenne concernant le puçage obligatoire des cheptels ovins et caprins, nous assistons à la première obligation d’envergure de puçage du vivant. Une expérimentation grandeur nature dont les industriels se flattent.</p><p class="spip" style="text-align: justify;">La majeure partie du documentaire est consacrée aux paroles d’éleveurs sans commentaires. Un peu à la manière des tribunes libres dans la presse nous écouterons les récits de ceux qui vivent ces transformations et luttent contre les obligations</p><p class="spip" style="text-align: justify;">Une production <a title="Synaps Collectif Audiovisuel" href="http://www.synaps-audiovisuel.fr/" target="_blank">SYNAPS Collectif Audiovisuel</a></p><p class="spip" style="text-align: justify;">Durée : 77 mn</p><p class="spip" style="text-align: center;"><strong>Bande annonce :</strong></p><p style="text-align: center;"><iframe width="200" height="150" src="http://player.vimeo.com/video/41067826?title=0&byline=0&portrait=0&color=ffffff" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: left;">Loin des circuits classique de l’industrie cinématographique le film <strong>Mouton 2.0 La puce à l’oreille</strong> ne demande qu’à vivre librement.</p><p style="text-align: left;"><strong>En savoir plus :</strong></p><p style="text-align: left;">- <a title="Mouton 2.0" href="http://synaps-audiovisuel.fr/mouton/" target="_blank">Site du film - Synaps Collectif Audiovisuel</a><strong></strong></p><p style="text-align: left;">- <a title="Mouton 2-0 - La puce à l'oreille" href="http://synaps-audiovisuel.fr/mouton/wp-content/uploads/2012/02/dossier_presse_mouton.pdf" target="_blank">Dossier de presse</a><strong><br /></strong></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Producteurs de lait abandonnés...
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2009-09-20:2378438
2009-09-20T00:54:25+02:00
2009-09-20T00:54:25+02:00
Cet été, lors de mes pérégrinations bretonnes, j’avais remarqué ces...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Cet été, lors de mes pérégrinations bretonnes, j’avais remarqué ces panneaux placés sur le bord des routes ou au milieu des champs, et qui annonçaient une « <b>grève</b> <b>du</b> <b>lait</b> » pour le mois de septembre : nous y sommes, et les producteurs laitiers ont commencé il y a une semaine à mettre leur menace à exécution, multipliant dans le même temps les distributions gratuites de lait aux consommateurs mais aussi en détruisant des millions de litres, de désespoir et de rage, voire d’impuissance devant la logique terrible du « <b>libre</b> <b>marché</b> » défendue par la Commission européenne actuelle.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Combien faudra-t-il de suicides d’éleveurs pour que l’Opinion publique s’émeuve et commence à réagir à cette dictature d’une idéologie qui oublie les hommes pour ne voir que la « <b>libre</b> <b>concurrence non faussée</b> », idéologie terrible et homicide qui est en train d’achever notre agriculture nationale et ses derniers particularismes, ceux-là mêmes qui font de notre pays ce royaume du bien-vivre et de la gastronomie ?</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Pour l’heure, les éleveurs sont bien seuls, et il est frappant de voir à quel point la classe politique est, à quelques exceptions près, particulièrement silencieuse : terrible aveu de sa trahison, prisonnière qu’elle est de son millénarisme européiste, cette sorte de « <b>fin de</b> <b>l’histoire</b> » impolitique et fataliste ! Quant à la République officielle, représentée près des agriculteurs par le pâle Le Maire, elle se contente du « programme minimum », cherchant d’abord à éteindre rapidement l’incendie pour, dit-elle, être en position de force dans les prochaines négociations sur la réforme européenne de la Politique Agricole Commune… Si cette stratégie peut se comprendre par temps calme (ce qui ne signifie pas qu’elle soit la meilleure ni la plus juste), elle est particulièrement malvenue en temps de crise, quand les agriculteurs de notre pays se retrouvent en danger au risque, pour les plus faibles, de disparaître purement et simplement.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La crise du lait n’est qu’un des aspects d’une crise plus large et plus profonde du monde et de la vocation agricoles</span></b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> : la réponse n’est pas seulement dans le changement de quelques règles ou l’aménagement d’amortisseurs sociaux, au niveau français ou européen, mais bien dans une politique qui, au-delà des aspects économiques et sociaux, se devra de poser la question même du mode de société, voire de la civilisation, dans laquelle nous voulons vivre, pour nous et nos descendants. Je doute fortement que la République soit en mesure de poser cette question, prisonnière qu’elle est de ses principes et de ses tabous, coincée entre deux élections et en « <b>présidentielle</b> <b>permanente</b> » quand il faudrait inscrire sa politique et sa stratégie dans le long terme, dans un rythme « paysan » qu’elle a oubliée depuis trop longtemps…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>