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Albert Dreslon
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LUCILE SCHMID, UNE EX-ELUE DE VANVES CO-SIGNE UN LIVRE SUR MACRON « A CONTRETEMPS »
tag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2023-05-24:6444461
2023-05-24T04:00:00+02:00
2023-05-24T04:00:00+02:00
Lucile Schmid, ancienne élu municipal EELV de Vanves (entre 2014-2020)...
<p><img src="http://vanvesauquotidien.hautetfort.com/media/02/00/1841978860.jpg" id="media-6449016" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Lucile Schmid, ancienne élu municipal EELV de Vanves (entre 2014-2020) qui habitait Villa Dupont vient de publier un essai, écrit avec Olivier Mongin, éditeur, philosophe, écrivain : «Emmanuel Macron à contretemps», publié chez Bayard.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« <em>Les contretemps auront rythmé le quinquennat d'Emmanuel Macron</em>. <em>Contretemps par rapport au calendrier des réformes qu'il avait programmées ; contretemps par rapport aux attentes d'une société française qui ne veut plus d'un Président solitaire et enchaîne les révoltes, contretemps entre les aspirations progressistes que le jeune Président incarne en Europe et sa politique sécuritaire et migratoire qui braconne sur les terres sur Rassemblement national. Mais Macron est aussi pris à contretemps par la pandémie, l'emballement climatique, l’offensive des « démocratures » en Europe, en Turquie, les errements russes et chinois l’ont pris au dépourvu </em>» expliquent ils dans cet essai. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« <em>Emmanuel Macron a fait face aux événements imprévus qui ont scandé son mandat, il n’a cependant pas su trouver le rythme démocratique nécessaire à l’ouverture d’un nouveau cycle politique et redonner force aux institutions. C’était pourtant la condition nécessaire pour honorer les promesses de sa campagne : prendre le temps d’être entendu, de dialoguer, de s’entourer.</em> <em>Pour celui qui est devenu président par surprise, échapper au contretemps c'est rompre avec lui-même, Sinon il n'aura été que le dernier représentant d'une République à bout de souffle.</em>» ajoutent ils. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cet essai très « grand public » de deux éminents intellectuels illustre l’urgence à remettre les institutions au centre du jeu politique et à retrouver un rythme démocratique où chacun prenne sa part. Occasion de rappeler que Lucile Schmid est aujourd’hui cofondatrice du think tank La Fabrique écologique dont elle est Vice-président, membre de longue date de la rédaction de la revue Esprit, qui a été coprésidente de la fondation verte européenne (Green european Foundation) avec laquelle elle travaille régulièrement. Elle est l’auteure de plusieurs essais portant sur les élites publiques, les enjeux écologiques comme « Le bruit du tic-tac », « le manifeste des écologistes attérés », « La France résiste-t-elle à l’écologie ? » en 2017, et les relations franco-algériennes <span style="color: #666666;">: «</span>La seconde guerre d'Algérie, le quiproquo franco-algérien» (Flammarion 1996).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Elle avait dans Parité Circus (Calmann Levy 2008) raconté un épisode de sa campagne législative de 2002 contre André Santini : « <em>Quand je me suis lancée en 2002, Santini avait été élu maire l'année précédente avec 70% des voix, et Vanves venait de basculer à droite</em> » rappelle Lucile Schmid. Le contexte était atroce.<span style="color: #212121;"> </span>Il n’avait pas hésité à l’attaque sur le théme «<em> Schmid, c’est la cuisine !</em> », A cette époque elle était socialiste, élue conseillère régionale entre 2004 et 2010 de Ile de France. Candidature aux législatives qu’elle avait renouvelé en 2007 toujours avec l’étiquette PS avant de s’engager chez EELV en 2010 et se présenter sous cette étiquette aux cantonales d’Issy les Moulineaux en 2011 contre Paul Subrini (LR). Campagne au cours de laquelle, André Santini avait affirmé à son propos lors d’une réunion publique « elle est complétement givrée » et avait été poursuivi devant le tribunal et condamné pour « injure publique » Enfin, elle s’était présentée aux municipales de Vanves en 2014</span></p>
Archaïon
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In memoriam Vladimir Dimitrijevic
tag:archaion.hautetfort.com,2022-06-28:6062881
2022-06-28T11:21:32+02:00
2022-06-28T11:21:32+02:00
Il y a onze ans disparaissait Vladimir Dimitrijevic, mon...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5835605" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://archaion.hautetfort.com/media/02/00/2267923456.jpg" alt="36231881_1808999609122804_6566185713392418816_n.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 18pt;">Il y a onze ans disparaissait Vladimir Dimitrijevic, mon éditeur, mon ami - un seigneur que je saluais en ces termes dans <em>Quolibets</em> : « </span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 18pt;">Jusqu'à son dernier souffle, jusqu'à cette fin qui lui ressemble - nette, sur la route, au milieu des livres : une mort de combattant - Dimitri aura incarné l'insoumission aux diktats des partis comme aux pressions des coteries. Fugitif du paradis collectiviste, rebelle à toutes les propagandes, y compris les plus doucereuses, il aura sa vie<span class="text_exposed_show"> durant bataillé pour céder la parole à ceux qui étaient bâillonnés, des dissidents aux mystiques. Dimitri ou le grain de sable. Dimitri ou le rebelle à toutes les mises au pas. Et quelle liberté d'esprit! Jamais je n'ai entendu dans sa bouche un mot convenu, le moindre jugement qui ne fût pas le fruit d'une réflexion originale, d'une réelle profondeur et dénuée de toute pose. Fulgurante intelligence que la sienne, qui lui permettait en quelques mots de louer un auteur, de déchiqueter un imposteur ! Quelle intuition face aux livres comme aux hommes! Quel instinct ! Dimitri est sans doute l'homme le moins dupe que j'ai jamais rencontré, et l'un des plus intelligents, devant lequel chacun ne pouvait se sentir que dépassé. </span></span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 18pt;"><span class="text_exposed_show">»</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835607" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://archaion.hautetfort.com/media/02/02/1162220073.jpg" alt="36289871_1808995659123199_4604986913122680832_n.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 18pt;"><span class="text_exposed_show">Voici ce que disait de lui son ami et confrère Pierre-Guillaume de Roux : </span></span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 18pt;">« Mais celui <l’éditeur> sans doute qui m’a le plus marqué et avec qui j’ai eu de nombreux échanges, c’est le regretté Vladimir Dimitrijevic, fondateur et directeur des Editions L’Age d’Homme. Après la mort de mon père, dont il était l’ami, il a été pour moi la grande référence. J’ai été « nourri au lait de L’Age d’Homme » et de la littérature slave. Les conversations que j’ai eues avec lui m’ont beaucoup inspiré et ont été déterminantes. Il incarnait dans ce monde de plus en plus livré à l’argent et à la rentabilité une certaine idée aristocratique de l’édition, au service de la littérature davantage qu’à la recherche d’un succès facile. Ce que j’ai profondément admiré chez lui c’est cette manière de construire un catalogue extraordinairement vivant et incarné, à l’image de ses passions et de sa personnalité. Il ne publiait rien au hasard. »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835608" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://archaion.hautetfort.com/media/02/00/2464081357.jpg" alt="36304321_1808995299123235_5335578150300549120_n.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">En ce jour anniversaire de sa mort, </span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">ayons une pensée et /ou une prière pour Dimitri !</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6368433" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://archaion.hautetfort.com/media/00/02/959510966.jpg" alt="dimitri,éditeur" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt;">Avec Dimitri, au Salon du Livre de Paris (2010)</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 24pt;">*</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 24pt;">**</span></p><h3 id="p1" style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Entretien avec Dimitri, directeur de L'Age d'Homme</span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: center;"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR"><strong>Entretien avec une légende vivante </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR"><strong>du monde de l'édition</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Christopher Gérard: Depuis très longtemps, vous éprouvez pour la Belgique une profonde tendresse, à la fois personnelle et littéraire. Pouvez-vous nous en parler?</span></span></em></p><p align="justify"><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Vladimir Dimitrijevic: En 1954, au moment où j'ai quitté clandestinement la Yougoslavie communiste pour l'Occident, je ne savais quasiment pas où se trouvait ma ville de naissance, étant donné que le passeport - belge - que j'utilisais n'était pas tout à fait le mien: j'étais né à Anvers, j'y habitais Moretuslaan, j'avais 39 ans et les cheveux blonds. En réalité je n'avais que 19 ans … Quant aux cheveux, il faut croire que les blonds mûrissent plus lentement que le noiraud que je suis! J'avais eu le culot de prendre un billet d'avion pour Zürich à l'aéroport de Zagreb, en me disant qu'aucun policier n'imaginerait une fuite pareille, et cela a marché. Donc je suis belge, mon nom est Jacques Booth.</span> <span lang="FR" xml:lang="FR">Depuis trente ans, depuis la première foire du livre de Bruxelles - où je viens tous les ans -, dès que j'ai une interview comme celle-ci, je dis: "Jacques Booth, écrivez-moi! Je voudrais savoir qui vous êtes, vous remercier et m'excuser pour les ennuis que vous avez pu avoir avec la police yougoslave étant donné que votre passeport avait disparu de l'hôtel où vous séjourniez." Appel fraternel est donc lancé à Jacques Booth. La première fois que je suis allé à Anvers, j'ai immédiatement cherché la Moretuslaan, numéro 22, pour voir la maison. Chose extraordinaire: c'était un terrain vague! Je suis donc arrivé ici avec un faux passeport belge, habitant un terrain vague! Cela m'a fait un effet belge. Et voici pourquoi: dans la littérature belge, dans le fantastique belge, les changements de maisons, de rues sont fréquents. On les trouve chez Jean Ray, chez Thomas Owen par exemple. On pourrait ainsi écrire l'histoire de quelqu'un qui cherche celui qui l'a aidé et qui se rend compte que tout est à refaire, que tout est à revivre.</span></span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Muni de ce "faux passeport" - une tradition bien belge - et domicilié avenue Moretus - un lointain confrère des XVII Provinces -, vous pouviez impunément vous intéresser à notre littérature…</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Exactement. J'ai commencé à lire Ghelderode, quelques surréalistes belges et cela m'a plu. Les surréalistes belges sont les seuls vrais, car les surréalistes français, trop cérébraux, arrivent à détruire l'image, le texte ou même le récit. Je les trouve surfaits. C'est une tendance qui aboutit dans la publicité moderne. La télévision est un avatar de ce surréalisme. Dans une certaine mesure, il y a une correspondance entre les littératures slave et belge: elles partent du réel, sont enracinées et surtout, les écrivains sont très différents les uns des autres. Il existe de grandes tendances, bien sûr, mais ils restent des individualités, comme Muno, que j'aimais beaucoup, comme beaucoup d'autres. Parmi eux, je citerai Jacques Henrard, un auteur très particulier, qui lui aussi fait son chemin, je dirais: son souterrain littéraire. Cela me plaît. J'ajouterai ceci: on ne refait pas sa vie, mais si je devais être un éditeur enraciné quelque part, je préférerais être un éditeur belge que français. En Belgique, je me serais senti chez moi, à l'aise, car un éditeur, s'il peut toujours créer des collections, doit avant tout avoir un terreau. Je suis un éditeur établi en Suisse depuis 1966, mais ici, je crois que j'aurais mieux réussi grâce au terreau justement, à tous ces gens curieux, qui me plaisent, qui suivent leur propre chemin. J'espère qu'ils continueront, car on sent aujourd'hui une tendance à l'uniformité. Par mon travail, j'espère donner un peu d'espoir et d'ambition aux écrivains, et leur permettre de durer.</span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Plus de cinquante auteurs belges existent et durent grâce à vous, comme le montre le beau catalogue 2002: La Belgique à l'Age d'Homme. L'Age d'Homme est bien "nach dom", notre maison. Mais, puisque nous parlons de littérature belge, quels en sont pour vous les points forts ?</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">L'indépendance! Comme mon pays natal, la Belgique est un pays-frontière: vous avez les Flandres et la latinité. Surtout, la peinture joue un très grand rôle dans la formation du goût et de la sensibilité en Belgique. Et cette peinture, je ne vais pas dresser de catalogue mais je pense tout de suite à Ensor, eh bien, elle est bonne! Cette peinture est aussi une pensée…</span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Vous nous avez compris! La peinture comme pensée!</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Oui, elle n'est pas qu'un décor, mais bien une pensée. Prenez Hugo Claus, qui est à la fois peintre, dramaturge et romancier: il a cette fougue, ce trait du peintre dans sa poésie, dans sa littérature. C'est très particulier à l'espace belge et il faut que ceux qui cultivent cet héritage pictural comptent ici. Quant à la langue, ce n'est "la langue française", tout comme en Suisse. Des Suisses comme Haldas ou Ramuz sont de grands écrivains français, mais leur génie ne réside pas dans la suavité de l'expression ni dans la rhétorique. Leur langue est une langue arrachée, proche du pays et de ses gens, de leur accent, cela se sent. Pour moi, c'est essentiel: sans ce terreau, la littérature n'existe pas vraiment. En fait, il y a parmi les écrivains, ceux qui sont dedans et ceux qui sont dehors. Ceux qui sont dehors peuvent produire des textes fantastiques, extraordinaires, étincelants, tout ce que vous voudrez, mais ils ne touchent pas. Ils ne sont pas dedans! L'essentiel est de tirer tout le suc d'un pays, sa musique et cela demande un grand travail. Voyez Ramuz, qui a publié jadis Deux Lettres, l'une adressée à son mécène suisse, l'éditeur suisse Mermod, l'autre à Bernard Grasset, sans doute le plus grand éditeur de sa génération. Grasset était attentif à cela: il avait senti que le sort de la littérature française se jouait dans la profondeur, dans…</span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">… dans les marges ?</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">… dans les marges, oui. Enracinée comme chez Poulaille, ou l'œuvre colossale d'un Ramuz, d'un Giono, des écrivains qui ont fait coïncider la langue et la réalité. Chez Ramuz, vous entendez hésiter les personnages; des silences s'installent. Même chose chez Céline, très proche du monde des artisans du Passage Choiseul dont il a le parler dans l'oreille et qu'il transfigure en grande littérature. Tout ce courant était une réaction à une littérature assez conventionnelle, qui avait ses stylistes, mais qui me touche peu. La Belgique, avec un Ghelderode, c'est ma littérature!</span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Parlez-nous des grands écrivains belges que vous avez lus.</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Depuis toujours, j'ai une passion pour Simenon comme pour Tchékhov et Toilstoï. Ce sont des médiums. Le style de Simenon est très personnel: quand vous essayez de le traduire dans une autre langue, vous voyez que ce n'est pas n'importe quoi. J'ai pu le vérifier en lisant des essais en serbe ou en russe, si vous traduisez Simenon mot à mot, ce n'est plus du Simenon. Vous n'avez qu'une histoire, mais vous perdez les silences. Le silence d'un Simenon est particulier, mystérieux même. Le théâtre de Ghelderode m'a beaucoup marqué et j'espère qu'il existe encore des metteurs en scène capables de représenter ce Moyen Age qui entre sans frapper, ce Moyen Age exubérant, que l'on trouve dans la peinture de l'époque. Alors, comment cette exubérance a-t-elle été perdue dans la civilisation européenne, c'est un autre sujet…</span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Vaste problème…</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Oui, vaste problème!</span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Et parmi les écrivains belges que vous avez rencontrés…</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">J'aime beaucoup Jacques Henrard, un homme qui semble sortir des nouvelles de Tchékhov, simple et effacé. Il y a chez lui une compassion qui vous serre le cœur, sans volonté directe d'émouvoir. Pour moi, c'est un auteur très important. Je ne parlerai pas d'autres contemporains, ou alors une autre fois.</span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Et comme éditeur en général, de quoi êtes-vous le plus fier?</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Du catalogue! Vous voyez, quand on me demande de parler de métier, je réponds que je ne sais pas. Quand suis-je devenu éditeur? A treize ans? Au moment où, en classe, dans le dénuement qui était le nôtre au sortir de la guerre, nous étions graves? Graves et pleins d'énergie, parce que, malgré la guerre et les familles décimées, régnait une sorte d'exubérance… Et puis il y avait la censure qui s'est abattue sur ma famille tout d'abord, ensuite sur mes goûts intérieurs. Comment se fait-il que je me suis toujours trouvé à côté des choses admises, sans le vouloir? Voilà une question qui me préoccupe: pourquoi ai-je toujours été à côté de ce qu'"on" attendait de moi? Je ne sais pas. Je ne suis absolument pas marginal, comme certains de mes confrères qui se situent explicitement "dans la marginalité". Je ne suis pas contre, mais ailleurs. Là où je peux réparer les torts, laisser les gens parler quand ils sont brimés. Je me suis intéressé au futurisme italien, à la littérature anglo-saxonne, à Wyndham Lewis, l'un des plus grands écrivains anglais, un homme complet, peintre et inventeur de formes, constamment mis dans les marges. Il n'est pas "marginal", il est mis dans les marges: les journaux ne parlent pas de lui. Même chose pour l'étonnant Caraco, dont j'ai publié plus de vingt livres. Je pense aussi à un autre homme complet, l'un de mes préférés, S. Witkiewicz. Tous ces gens sont autodidactes comme moi. Les formations restreignent la curiosité. Or, pour moi, la connaissance est une sorte de métastase permanente. Tout m'intéresse, même les insectes exotiques…</span></p><p align="justify"><em><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span lang="FR" xml:lang="FR">Ce serait donc le secret de votre métier: une curiosité tous azimuts ?</span></span></em></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Oui, une curiosité tous azimuts, mais pas dispersée. Passionnée. Je ne mélange pas les genres. A un moment donné, se construit dans ma tête la mosaïque du catalogue. Vous voyez, quand je suis invité chez quelqu'un, la première chose que je fais, c'est impératif pour moi, c'est de regarder sa bibliothèque. On a beau me tendre un apéritif, tenter de m'asseoir de force, je regarde les livres. Et je regarde ce qui manque. C'est instinctif. Ainsi, ici à la Foire, je regarde partout et je me dis: "hou, là, il manque…" Ou bien: "ah, il a rempli la case". Cette mosaïque est pour moi essentielle: j'interroge ceux que je rencontre, mes amis, mes auteurs pour savoir où va le théâtre, où va le cinéma, etc. Ce que j'aime, c'est de recevoir un coup, a blow, disent les Anglais. La gifle en pleine figure. Qu'on me dise: mais, mon Dieu, regarde! Rozanov, Caraco, Witkiewiecz me donnent ce genre de choc. De ces chocs naît la mosaïque. Le catalogue. En fait, je suis très attaché à la transmission de la vie.</span></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Je suis un grand pessimiste, mais qui croit à la transmission de la vie.</span></p><p align="justify"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Bruxelles, le 14 février 2004</span></p><p align="justify"> </p><p align="justify"><em><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;" xml:lang="FR">Cet entretien a d’abord paru dans la Revue générale de mars 2004 (Bruxelles).</span></em></p><p align="justify"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6368432" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://archaion.hautetfort.com/media/02/02/1994401516.jpg" alt="dimitri,éditeur" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt;">Pierre-Guillaume de Roux, l'héritier.</span></p></div></div></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, seri
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L’homme aux ailes bleues. Livre collectif d’hommage à l’éditeur François Mocaër, Unicité
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2022-06-21T18:47:00+02:00
2022-06-21T18:47:00+02:00
Pablo Poblete , natif du Chili, poète et directeur d’une collection à...
<p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6367179" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/4214192446.jpg" alt="l'homme aux ailes bleues,françois mocaërpablo poblete,éditions unicité,poésie,écriture,humanisme,édition,éditeur,laurence bouvet,francis coffinet,éric desordre,éric dubois,christiane peugeot,rui prazeres,philippe tancelin,mario urbanet,kitty holley,woytek konarzewski" />Pablo Poblete</span>, natif du Chili, poète et directeur d’une collection à <span style="text-decoration: underline;">Unicité</span>, <span style="text-decoration: underline;"><em>Poètes francophones planétaires</em></span>, y a publié un hommage à l’éditeur, celui qui a créé cette édition il y a une dizaine d’années (en 2010 précisément), <span style="text-decoration: underline;">François Mocaër</span>. Avec un groupe d’amis, auteurs ou artistes, il a initié et réalisé ce projet, qu’il préface pour faire le portrait de celui qu’il estime particulièrement, en insistant sur la passion pour la poésie de celui qui en a écrit aussi (même s’il se consacre totalement maintenant à publier celle des autres). Pablo Poblete note son humanisme et la générosité de son engagement d’éditeur. À lire certains textes on comprend que le projet a été lancé et commencé pour les dix ans de l'édition, le temps qui a suivi correspond à la mise en forme de l'ensemble.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Poésie francophone et pas seulement française, car effectivement dans la liste de ceux qui ont offert un poème pour cette anthologie, on voit apparaître bien des horizons, certains lointains.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em>L’homme aux ailes bleues</em></span>… Pourquoi ce superbe titre ?</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">On le comprend page 48, en lisant le poème de <span style="text-decoration: underline;">Pablo Poblete</span>, dont c’est le titre. Magnifique texte, écrit dans un souffle d’émotion (celle du cœur), on le sent. Mais j’y reviendrai ensuite. Car les textes sont classés en suivant l’ordre alphabétique des noms des auteurs (que des pages présentent après les textes, certains que je connais, d’autres pas du tout).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le titre, donc. Bleues, les ailes, sans doute pour rappeler <em>l’horizon océanique breton originel</em>, dit le poème. Mais on peut y voir plus, en acceptant le symbolisme de cette couleur et les clés qu’en donne Pablo Poblete dans son texte. Les ailes représentent beaucoup aussi. Envol qui élève, valeur spirituelle, espace protecteur de celui qui embrasse, de son regard sur les mots des autres, un large pan de la poésie (on imagine les bras métaphoriques écartés). Et, comme écrit aussi, des <em>ailes-antennes</em> d’intuition qui servent à capter…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">La photographie de couverture, portrait, est de <span style="text-decoration: underline;">Woytek Konarzewski.</span></span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je trouve beau cet hommage à l’éditeur, et beau que quelqu’un, d’abord, suivi par des amis, ait pensé à dire merci (et à le faire ainsi au nom de tous). À travers <span style="text-decoration: underline;">François Mocaër</span> c’est toute une profession qui est honorée aussi. Je pense là particulièrement aux éditeurs de poésie (livres et revues) qui font vivre des entreprises souvent en danger économiquement – et le contexte de crises n’arrange rien (pandémie, confinement, guerre, climat, etc.).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Ce livre collectif est une anthologie, comme la trace de l’histoire de l’édition, son ancrage dans les années, des présences. Les poèmes ne sont pas des lettres à l’éditeur honoré (parfois cependant). Tous les sujets sont abordés, mais certains l’évoquent lui, directement, ou parlant de l’écriture, de la poésie, renvoient à son rôle, à leur rapport avec lui.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je ne peux tout relever, je vais donc faire une sélection subjective, invitant à lire l’ouvrage entier, pour découvrir tous les textes. Et des textes aller aussi vers des livres... </span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mes préférences…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">...</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Antemanha</span>, France-Allemagne</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Son poème, qui ouvre le recueil collectif, colore de lumière l’intention…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je nourris l’écho des étincelles</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">dans un ascenseur de lumière</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Sur la cime dansent des lucioles</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Excitées par l’excès d’ondes sonores</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Claudine Bertrand</span>, Québec, évoque le <em>poète errant</em>, <em>le marcheur</em>, terminant par deux vers avec ce mot, <em>unicité</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le poème seul avance</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">à ce point d’unicité</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Laurence Bouvet</span>. Poète, et directrice d’une collection, <span style="text-decoration: underline;"><em>Le Vrai Lieu</em></span>, a écrit sur le désir. C’est très beau, très pur, subtil, riche d’une conscience des significations profondes de nos élans, de notre façon de donner sens à notre présence (à soi, à l’autre).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le bruit autour est un talisman</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">et nous courons après les signes du ciel</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Une main aveugle rompt le destin </span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">des corps sans les brusquer.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le vide et l’intention sont un seul</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">et même tabernacle plus sûr</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">que la ligne d’horizon.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Orpheline et discrète la main</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(...)</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">elle est cette branche</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">que l'arbre remercie.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Francis Coffinet</span> (qui a repris, en collection, des publications des <span style="text-decoration: underline;"><em>Cahiers bleus</em></span> de <span style="text-decoration: underline;">Dominique Daguet</span>, choix dont je suis heureuse car j’étais très attachée à cette collection qui a tant fait pour <span style="text-decoration: underline;">René-Jean Clot</span>, poète et peintre, lui qui m’est très cher – édition qui avait publié aussi <span style="text-decoration: underline;">Mohamed Grim</span> dont il faudrait retrouver et éditer un jour le texte sur la bonté, publié en revue il y a longtemps). Mais retour à son poème…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Les deux premiers vers pourraient être un mantra pour éditeurs et… poètes.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je trouve aussi qu’ils correspondent bien à ce que je perçois de sa poésie (ayant lu certains de ses livres).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Laisser s’agiter la langue des oiseaux</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans la bouche des hommes.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Marie-Josée Christien</span> élève un C<em>airn</em> <em>pour les éditeurs et les revuistes</em>. Belle image que ce monticule de pierres fait de mots.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Sur le bateau</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">l’éditeur tient la barre</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">veille à l’appareillage</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">en expert de la carte des vents</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">et des courants</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">qui mèneront l’équipage</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">à bon port</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Anne de Commines</span> (qui dirige la collection <span style="text-decoration: underline;"><em>Le Metteur en Signe</em></span>) écrit un poème-lettre.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Tu as classé les illusions fugitives et de la poésie tu as relevé les empreintes.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le temps de la graine atteint sa maturité et tu l’écris d’une encre silencieuse.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Tu trouves là ton envol le plus probable, l’aune de ton méridien.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Conjugue-toi dans le vœu du regard et œuvres aux ardences.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Tu récoltes les hauteurs où te nomme la Beauté.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Éric Desordre</span>, écrit un poème au titre-programme, <em>Parvenir au tranchant des étoiles</em>. De lui j’ai déjà recensé des écrits, et dois sous peu en recenser d’autres qui attendent, auteur dont j'aime particulièrement les photographies (elles correspondent à ce que je conçois de cet art)… </span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Son texte parle de la forge, la vraie, celle des réels forgerons, ouvriers alchimistes (c’est ainsi que je les vois, et c’est ainsi que je les ai perçus en parlant de ce métier avec mon père dont ce fut un des premiers apprentissages…). Mais le lisant je saisis autant une parole sur des êtres et un métier que la métaphore de la démarche poétique, aussi. Et le titre autorise cette lecture. Forge, matière. Forge, alchimie. Forge, poésie. Par le feu symbolique, le rapport aux étoiles, au cosmos. Le feu qui transforme, métamorphose du regard qui passe par le corps, la main.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Un métal dont la main chaude se repaît</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">D’une densité d’atomes alignés</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le feu aidait les nôtres</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">À rendre le saisissement des astres</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Des forges de campagne</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le sentiment du fer remontait à la main</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Se pourrait-il que la fumée nous garde aussi des cohortes ?</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Laurent Desvoux-D’Yrek</span> offre un <em>Estrambot pour François M.</em></span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mais il ne faut pas l’entendre comme sonnet en 17 vers, à la structure volontairement irrégulière, et construite ainsi. Ce n’est pas ce que l’on a sous les yeux. Ni 17 vers, ni un sonnet avec quatrains et tercets dans un ordre inhabituel. Alors on peut garder seulement la connotation du mot espagnol (venant de l’italien) estrambótico. Désordre formel et thématique, voulu. Ainsi il crée des images de mer pour passer de Pablo (Poblete) à François (Mocaër).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…) <em> François l’éditeur</em></span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Homme passionné de spiritualité</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">. Qui rit de lui-même, unies, cités !</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De ne se savoir pas du tout zen ! À méditer !</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et dévoué aux poètes et à leurs projets</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De faire livre sur livre, espérant l’Œuvre !</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"> </p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Suzanne Dracius</span>, Martinique, écrit un texte commençant par des vers et se prolongeant en paragraphe de prose, évoquant aussi la période de confinement et couvre-feu en Martinique, associant douleurs et fêtes, culture locale et poésie, démarche de vie et partage convivial qui réunit tant les êtres d’un lieu que les poètes d’une édition…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Une décennie d’Unicité</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">dans la diversité fêtée</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">en dépit de l’adversité</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En poétique déconfinement, visite autorisée et bienvenue dans le cercle, non pas des poètes disparus, mais des poètes apparus et réunis au mitan de l’univers d’Unicité !</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Éric Dubois</span> (De lui aussi je connais plusieurs des recueils, recensions ici, et lui aussi il sait le partage pour faire lire autrui - en revuiste, éditeur, lecteur)… Il reprend l’image de la bouteille à la mer, pour le poème… Mais le deuxième vers est celui de l’attente de la réponse. <em>Océan</em>, le titre suggère un espace de mots, ou un espace inconscient, celui que le poète va traduire en phrases qui sont des messages tant pour soi que pour les autres, travail de déchiffrement (en soi, de soi), exercice de lucidité, exigence.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L’hydre s’étend dans son manteau d’ombre</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L’océan ne remplira pas d’iode nos larmes désuètes</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le poème dans la bouteille sera avalé par la baleine</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Croisée aux confins des terres australes</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Catherine Jarrett</span> se fait <em>chevalier du poème</em>, parl
Elisabeth
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JE VAIS COMMENCER
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2021-06-05:6320265
2021-06-05T16:10:00+02:00
2021-06-05T16:10:00+02:00
https://www.babelio.com/livres/Vian-Les-Morts-ont-tous-la-meme-peau/1592
<p><a href="https://www.babelio.com/livres/Vian-Les-Morts-ont-tous-la-meme-peau/1592">https://www.babelio.com/livres/Vian-Les-Morts-ont-tous-la-meme-peau/1592</a></p><p><img id="media-6265608" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/00/3006810028.jpg" alt="livre,auteur,écriture,boris vian,culture,éditeur" /></p>
Avignon
http://avignon.hautetfort.com/about.html
Lis Amadou d'Avignoun
tag:avignon.hautetfort.com,2021-04-09:6307667
2021-04-09T00:00:00+02:00
2021-04-09T00:00:00+02:00
Les Amants d'Avignon The Lovers of Avignon Couverture de...
<p>Les Amants d'Avignon<br /><em>The Lovers of Avignon</em></p><table style="border-collapse: collapse;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 347px; vertical-align: top; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/624648798.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/976554966.jpg" alt="976554966.jpg" /></a><table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td>Couverture de l'édition originale<br />de 1943 aux <em>Éditions de Minuit</em>.</td></tr></tbody></table></td><td style="width: 337px; vertical-align: top; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/1549502956.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/522434973.jpg" alt="522434973.jpg" /></a><br /><table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td>Elsa Triolet avec Louis Aragon et Pierre Seghers à Villeneuve-lès-Avignon à la fin de l'été 1941.</td></tr></tbody></table></td></tr><tr><td style="vertical-align: top; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/256006470.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/695462587.jpg" alt="695462587.jpg" /></a><br /><table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td>Portrait de l'auteure par Christian Bérard en frontispice de l'édition de 1945 chez <em>Seghers</em>.</td></tr></tbody></table></td><td style="vertical-align: top; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3656125423.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 0 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/2259640229.jpg" alt="2259640229.jpg" /></a><br /><table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td>Dédicaces à M. Bernard d'Elsa Triolet, de Louis Jouvet et de Christian Bérard, sur le faux-titre de l'édition de 1945 chez <em>Seghers</em>.</td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">Semi-biographique, <em>Les Amants d'Avignon</em> est publié illégalement aux <em>Éditions de Minuit</em> en 1943 sous le pseudonyme de Laurent Daniel, en hommage à Laurent et Danielle Casanova*. Elsa Triolet, qui était alors entrée avec Aragon dans la clandestinité, avait effectué des "missions" à Avignon. Cette nouvelle, réunie avec trois autres sous le titre "Le premier accroc coûte deux cents francs" (phrase qui annonçait le débarquement en Provence) obtint le prix Goncourt 1945 au titre de l'année 1944. Elsa Triolet fut ainsi la première femme à obtenir ce prix littéraire.<br /><br />Juliette, qui travaille pour la Résistance, se rend à Avignon. Elle rencontre Célestin, jeune garçon qui rejoint la Résistance. Ils vont travailler ensemble et jouer, comme elle lui dit : « <em>On va jouer comme si on s’aimait</em> »...</p><p style="line-height: 75%;">* <span style="font-size: 8pt;">Au moment où cette nouvelle a été écrite, Laurent Casanova, évadé d'Allemagne, travaillait dans la Résistance en France et sa femme venait d'être déportée en Silésie, où elle devait périr au camp d'Auschwitz.</span></p>
Bruno Chiron
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Goodbook, le couteau suisse du livre
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-03-21:6304295
2021-03-21T00:00:00+01:00
2021-03-21T00:00:00+01:00
En cette période de crise sanitaire où l’Internet semble être le dernier...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/2003469909.png" id="media-6238717" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En cette période de crise sanitaire où l’Internet semble être le dernier espace où la culture peut s’exprimer, la plateforme <a href="https://goodbook.fr" target="_blank" rel="noopener">Goodbook </a>entend faire entendre sa petite musique, cette fois dans le domaine du livre. Son objectif ? Fédérer les acteurs du livre que sont les auteurs, les éditeurs, les lecteurs, les librairies, les bibliothèques, les festivals ad hoc, les médias ou les blogs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Goodbook se propose de centraliser une somme d’informations en proposant des news sur le livre, des animations éditoriales, des contenus (articles, vidéos, podcasts) et des services d’indexation (des recherches par auteurs, titres, éditeurs, sujets, etc.). En tant que plateforme en ligne, c’est bien évidemment le digital qui est au cœur de sa politique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le lecteur lambda a bien entendu toute sa place. Il peut se créer un compte, établir son profil (genres littéraires, librairies préférées, réseaux sociaux, etc.), alimenter sa PAL (Pile À Lire), sa wishlist, publier ses avis et s’engager, aimer, s’indigner, partager… Tour cela gratuitement. Alors, certes, d’autres sites proposent de tels services, mais Goodbook a vocation à être exhaustif dans son approche du livre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les professionnels ne sont pas oubliés, avec des abonnements spécifiques pour les libraires comme pour les professionnels. La plateforme met en avant un catalogue d’ouvrages pour les éditeurs qui peuvent consulter l’ensemble des contenus liés à leur activité (textes, podcasts, vidéos, événements). Quant aux libraires, ils peuvent publier leur contenu (avis, coups de cœurs, vidéos, etc.), voire communiquer sur leurs événements. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Goodbook s’avère d’ores et déjà comme un vrai couteau suisse pour tous les amoureux et professionnels du livre. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://goodbook.fr" target="_blank" rel="noopener">https://goodbook.fr</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/03/03/le-retour-de-madame-bowary-6301255.html" target="_blank" rel="noopener">"Le retour de Madame Bowary"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2014/09/02/le-livre-moche-a-la-francaise-5438715.html" target="_blank" rel="noopener">"Le livre moche à la française"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="https://goodbook.fr/" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6238718" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/4163531765.png" alt="goodbook,plateforme,livre,éditeur" /></a></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Avignon
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Jan Breton
tag:avignon.hautetfort.com,2020-07-17:6250867
2020-07-17T00:00:00+02:00
2020-07-17T00:00:00+02:00
Jean Breton (Avignon 1930 - Paris 2006) Jean Breton sur le rocher des...
<p>Jean Breton (Avignon 1930 - Paris 2006)</p><p style="text-align: center;"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/3340354387.jpg" alt="3340354387.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Jean Breton sur le rocher des Doms, l'été 1947.<br />Écrivain, poète, directeur de revue de poésie et éditeur, Jean Breton était très lié à <a href="http://avignon.hautetfort.com/archive/2020/07/09/jaque-enri-pons-6250858.html" target="_blank" rel="noopener">Jacques-Henri Pons</a>.</p><p>Liens utiles :<br /><a href="http://www.leshommessansepaules.com/revue-JEAN_BRETON_ou_le_soleil_%C3%A0_hauteur_d_homme-32-1-1-0-1.html" target="_blank" rel="noopener">Les Hommes sans Épaules</a><br /><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Breton" target="_blank" rel="noopener">Wikipedia</a><br /><a href="https://www.babelio.com/auteur/Jean-Breton/129818" target="_blank" rel="noopener">Babelio</a></p>
galavent
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La dernière fois que j’ai rencontré Dieu, de Franz-Olivier Giesbert
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-11-12:6103717
2018-11-12T07:17:00+01:00
2018-11-12T07:17:00+01:00
« Dieu est une chose trop importante pour être confiée aux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">« Dieu est une chose trop importante pour être confiée aux religions », annonce Franz-Olivier Giesbert dans son avant-propos. Mieux même, il énonce que « l’existence de Dieu ne se prouve pas, elle se sent ». Et il renonce à trouver Dieu dans la théologie et même l’intellect. Alors il nous raconte ses tentatives pour rencontrer Dieu : l’eau qui coule et qui emmène loin de soi, le bouillonnement de la vie, l’harmonie des après-midis dans l’infini du monde. « J’ai<img id="media-5912199" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/02/02/33352834.jpg" alt="littérature,publication,éditeur,dieu,nature,monde cosmos" /> retrouvé Dieu au sommet d’un tas de foin qui sentait le caramel cuit ». Mais sa première rencontre avec le Dieu d’amour se fit dans les yeux de sa mère, « le regard maternel l’emmena très loin, dans une danse effrénée jusqu’au bout de l’azur ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Depuis lors, sa conviction est que Dieu c’est la nature. Il comprend l’antispécisme comme une égalité qui lui fait dire que la condition animale, voire celle des plantes, est égale à celle de l’homme. Il fait pour cela appel aux religions orientales, en particulier à l’hindouisme et au bouddhisme. « Le bouddhisme est un panthéisme où Dieu et tout et tout est Dieu, le bien, le mal, le vrai, le faux, l’amour, la haine, la bête, l’homme, la part d’ombre, de lumière, etc. l’hindouisme ne voit pas les choses de la même façon. L’un de ses textes fondateurs, l’Advaita Vedanta de Brahma-Siddhi stipule : le Brahman est tout mais tout n’est pas le Brahman ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">L’auteur, après cinquante pages de poétique vision du monde entre dans sa vision des religions. L’effet sur le lecteur n’est pas le même. Les poètes regretteront sa verve campagnarde. Les philosophes se dotent d'un langage scientifique, les scientifiques manque d’approfondissement. Le livre alors s’ouvre en deux : le visible évalué par la science, la rationalité, l’analyse ; l’invisible discerné par le cœur, les sentiments, la beauté et la bonté. Le pont entre les deux ? Le panthéisme qui unifie le monde et Dieu. Alors, tout au long du livre, il oscille entre les deux approches, par l’intellect et les sentiments. Il nous parle du regard d’une chèvre, Rosette, et explique que « notre moi humain nous a bouché la vue sur le monde. Elle nous a empêchés d’approcher Dieu, de le toucher et d’être en sympathie avec lui, c’est-à-dire vous, nous, tous les autres. Il dévoile des ponts entre les deux : François d’Assise, saint et voyou ; les avancées cosmologiques qui mettent en évidence que nous ne sommes pas au centre du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Mais ne dévoilons pas l’ensemble du livre. Ne retenons qu’un conseil : « Merci est ma prière » (chap. 33), merci la vie, merci le monde, merci la nature. Et pourtant, « notre vieux monde vit sous la dictature de la déploration et de la mélancolie… Tout va mal, même quand tout va mieux… C’est pourquoi il n’est pas de bon ton, aujourd’hui, d’admirer, de célébrer, de dire merci.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Et dans l’épilogue, Franz-Olivier Giesbert ajoute : « Même si j’ai pensé que la mort se rappelait à moi, je suis sûr que j’ai gardé mon sourire con : alors que l’âge venait, elle ne me gâcherait jamais la vie que j’ai passé à mourir de joie en attendant de murmurer, l’instant fatal, ce vers d’Aragon qui résume notre destin ici-bas : Ce serait vivre pour bien peu s’il fallait pour soi que l’on vive… »</span></p>
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LE VOYAGE DANS TOUS SES ÉTATS [BEST-OF]
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-07-27:5959925
2017-07-27T10:11:00+02:00
2017-07-27T10:11:00+02:00
Donner la plume à des auteurs-voyageurs, ayant chacun un sujet de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>Donner la plume à des auteurs-voyageurs, ayant chacun un sujet de prédilection, c’est le pari d'une maison d'éditions spécialisée à l’initiative de la (réussie) collection «Petite philosophie du voyage». Rapide revue de détails. </strong></span></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3323675063.jpg" id="media-5654466" alt="" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="color: #000080;">Vélo, kayak, âne, marche, cheval, train, désert, forêt, îles, steppe, arts martiaux, escalade, photographie, chanson populaire, jazz, opéra, hauts lieux du bouddhisme ou tango… Tous les points de vue du voyage sont abordés dans cette collection de petit précis.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">En véritable artisan et orfèvre du monde de l’édition, Transboréal publie donc à une cadence régulière ces petits livres (en format) au ton résolument littéraire, dans lesquels il est question pour chaque auteur de relater sa façon personnelle d’aborder le monde et de vivre le voyage.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-4086337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1219688941.jpeg" alt="transboréal éditions,philoosphie,petite philosophie du voyage,voyage,albéric d’hardivilliers,écrivain-voyageur,matthieu raffard,grégé de lettres,éditeur,écrivain,médecin,philosophe,aventure" width="600" height="390" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-family: verdana, geneva;">« </span><span style="font-family: verdana, geneva;">Notre collection fétiche actuelle, intitulée “Petite philosophie du voyage” : sans en faire des tonnes, on parle ici de grands voyages, sans se raconter d’histoires </span><span style="font-family: verdana, geneva;">»</span></span></strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-family: verdana, geneva;">La rédaction de</span><span style="font-family: verdana, geneva;"> Trek Magazine</span></span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Qu’il soit agrégé de lettres, éditeur, écrivain, médecin, philosophe ou simple voyageur au long cours, tous se penchent sur le voyage chacun avec sa sensibilité et son « tropisme », l’un s’attardant sur le détail d’un paysage, l’autre célébrant le monde forestier tandis qu’un dernier s’interroge sur l’âpre beauté du désert.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5654477" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/2153945044.jpg" alt="transboréal éditions,philoosphie,petite philosophie du voyage,voyage,albéric d’hardivilliers,écrivain-voyageur,matthieu raffard,grégé de lettres,éditeur,écrivain,médecin,philosophe,aventure" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Une belle collection de livres petits formats pour méditer sur le voyage, le leitmotiv de cette collection foisonnante d’opuscules à la présentation élégante et aux thématiques variées. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Parmi les près de quarante publications, j’ai lu et aimé «L’Écriture de l’ailleurs, Petits propos sur la littérature nomade» d’Albéric d’Hardivilliers, écrivain-voyageur, et «La Soif d’images, Petites révélations sur la lumière et la photographie» de Matthieu Raffard, photographe.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5654478" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/4292251131.jpg" alt="transboréal éditions,philoosphie,petite philosophie du voyage,voyage,albéric d’hardivilliers,écrivain-voyageur,matthieu raffard,grégé de lettres,éditeur,écrivain,médecin,philosophe,aventure" width="600" height="843" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Si le premier témoigne de la fécondité de la lecture et de l’écriture nomades, qui permettent de retrouver ou de restituer la densité des moments vécus, le second éclaire la pratique d’un art qui permet d’immortaliser l’instant de la rencontre et de la découverte, de portraits en paysages, de l’aube au crépuscule.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5654481" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1288214346.jpg" alt="transboréal éditions,philoosphie,petite philosophie du voyage,voyage,albéric d’hardivilliers,écrivain-voyageur,matthieu raffard,grégé de lettres,éditeur,écrivain,médecin,philosophe,aventure" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: 10pt;">Collection «Petite philosophie du voyage». Opuscule broché 11 x 16,6 cm, 96 pages - 8 € (Transboréal éditions).</span><br /></span></p>
stephanedugast
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LES ROMANS DE L’ETE #2 : EN TAXI AUX BOUTS DU MONDE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-06-27:5957425
2017-06-27T08:45:00+02:00
2017-06-27T08:45:00+02:00
En taxi aux bouts du monde : c’est le titre plus qu’évocateur du...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>En taxi aux bouts du monde</em> : c’est le titre plus qu’évocateur du nouvel ouvrage publié par L'Elocoquent éditeur. Un livre collectif signé par treize auteurs qui racontent treize courses folles en taxi. Second des romans de l'été recommandé par le blog <em>Embarquements</em>, l'Aventure autrement.</span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/4183271410.jpg" id="media-5650403" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Ils sont cette fois treize. Treize auteurs à nous raconter un voyage ou une expérience pas comme les autres en taxi. Fiction ou pas, récit ou pas, ces treize nouvelles se dégustent et se picorent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mentions particulières à Alain Louyot («Les taxis passeurs»), Frédéric Tonolli («Jojo le taxi est mort») Amir Bidgoli Rad («A Mach 2 au volant de ma mémoire») et René Bruneau («La boîte à gâteaux»), auteurs chacun d’une nouvelle captivante.<span style="background-color: white;"> </span></span></p><p><img id="media-5650404" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/2207773842.jpg" alt="BK17 TAXISBOUTSDUMONDE 3.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">«100 euros les 100 mètres. Tel était le tarif approximatif des taxis de Beyrouth pour tenter de franchir le "no man's land" séparant les quartiers Est chrétiens et ceux Ouest musulmans de la capitale du pays du cèdre. Le salaire de la peur pour une course à tombeau ouvert »<br /></span></strong></span><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Alain Jouyot, grand reporter</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Une ode à un mode de transport, le taxi qui est «<em>l’allié naturel de tout voyageur</em>», selon Hubert Gevigney l’un des auteurs, complétant son point de vue non sans malice : «<em>ce qu’il y a de bien dans le taxi, c’est que partout dans le monde – sauf à Paris, l’offre est toujours supérieure à la demande, ce qui peut être plus ennuyeux, c’est que partout – même à Paris, il vous emmène le plus souvent où il veut…</em>».</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5650405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/215417138.jpg" alt="BK17 TAXISBOUTSDUMONDE 5.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">«Je reviens de loin, de très loin, et mes passagers de la compagnie G7 ne </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">sauraient</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;"> imaginer mon invraisemblable odyssée. Je reviens de la mort. D'un peloton d'exécution où, en 1979, m'ont conduit les <em>pasdarans</em>, les gardiens de la révolution islamique de l'ayatollah Khomeiny<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">»<br /></span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Amir Bidgoli Rad, chauffeur de taxi</span></span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Si je ne suis pas un adepte des illustrations des ouvrages de cette collection (un point de vue très subjectif), je reconnais tout l’art et tout le talent de son éditrice Elise Dürr à réunir des hommes et des femmes de plume (ou pas) autour de thématiques qui incitent autant au voyage qu’à la réflexion.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5650406" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1266121698.jpg" alt="BK17 TAXISBOUTSDUMONDE 6.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Après les boxeurs, les marins </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: black; font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/05/10/ouvrage-zeraq-la-mer-sur-le-vif-prix-eric-tabarly-2012.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA CHRONIQUE)</a></span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">, les grands reporters, les jazz clubbers, la gastronomie </span><span style="font-size: 8.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2012/10/05/a-table.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">, ou encore les bars du bout du monde et ses passantes, cette étonnante collection d’un éditeur à l’ancienne continue de tracer son sillon. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Les livres chez L’Elocoquent sont, en effet, </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">imprimés, suivant un processus traditionnel, sur les presses typographiques de l’imprimerie S.A.I.G, à l’Haÿ-Les-Roses en région parisienne. Ce procédé, quasiment disparu en France, garantit une facture de grande qualité. Il est assuré par le maître-imprimeur François Huin et l’imprimeur Gilles Hue.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5650407" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/834087042.jpg" alt="BK17 TAXISBOUTSDUMONDE 4.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: #000080;">Nul doute que cet ouvrage ne vous laissera pas indifférent autant sur le fond que sur la forme. 13 nouvelles, 13 courses, 13 visions du taxi. La promesse d’une belle ballade littéraire estivale. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Stéphane DUGAST<br /></span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Illustrations © L’Elocoquent </span></p><p><span style="font-size: 8.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">EN SAVOIR +</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5650765" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3892160633.jpg" alt="En Taxi au bouts du monde.jpg" /></p><p><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">En taxi aux bouts du monde</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;"> (Collectif). 182 pages -22 € (L’élocoquent éditeur). A commander <a href="http://www.elocoquent.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ICI</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;"><span style="font-size: 8pt;">LES 13 AUTEURS</span> René Bruneau, écrivain, Alain Buu, photoreporter, Alain Connan, commandant de la marine marchande, Olivier Ferracci, scénographe, Hubert de Gévigney, officier de marine, Stéphane Huet, écrivain, Endurën Jespers, diplomate, Alain Louyot, grand reporter, Mayar Monshipour Kermani, boxeur, Guy Morandeau marin pêcheur, Sandra Nkaké, chanteuse auteure, et Frédéric Tonolli, grand reporter. </span></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
MES DERNIERS LIVRES
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2015-09-05:5680425
2015-09-05T14:30:00+02:00
2015-09-05T14:30:00+02:00
J'ai terminé l'écriture de mon prochain livre qui bouleversera quelques...
<p><span style="font-size: medium; background-color: #ffffff;"><strong>J'ai terminé l'écriture de mon prochain livre qui bouleversera quelques idées reçues sur notre santé.</strong></span></p><p><span style="color: #008080; font-size: medium; background-color: #ffffff;"><strong>Je prépare actuellement un nouveau recueil de poésies ; mes dessins viendront l'illustrer.</strong></span></p><p><span style="font-size: medium;"><em>Je vous tiendrai au courant de la suite de ces deux projets.</em></span></p><p><span style="font-size: medium;"><em><img id="media-5148813" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/00/1828177484.jpg" alt="livre,auteur,poèmes,poésie,culture,écriture,éditeur" /></em></span></p>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Astuces Feng shui... (56)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2015-05-09:5617166
2015-05-09T05:00:00+02:00
2015-05-09T05:00:00+02:00
La musique engendre du chi yang : Lorsque le bureau est trop...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff0000;">La musique engendre du chi yang :</span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #b0e0e6;"><img id="media-5031244" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/00/1915680420.38.jpeg" alt="feng shui,santé,trépaniez, éditeur,too,écrivain,détente,musique,énergies,confort,bien-être,réflexion,comprendre,savoir,connaître" />Lorsque le bureau est trop silencieux, permettez aux personnes qui y travaillent d'écouter de la musique. En plus d'être une excellente manière de maintenir un bon équilibre taï chi entre le yin et le yang, l'énergie du son active efficacement l'énergie positive. Il faut seulement s'assurer que le niveau des sons reste relativement bas, pour qu'ils ne bloquent pas la créativité et la concentration dans le bureau.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Extrait de "365 astuces feng shui" de Lillian Too -Guy Trédaniel Editeur - 2006)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">à suivre...</span></em></span></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Sciences sociales et protestantisme: passage de témoin à Labor & Fides
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2015-03-10:5579624
2015-03-10T00:02:00+01:00
2015-03-10T00:02:00+01:00
A rebours de ce que quelques "doctes ignorants" imaginent, l'éditeur...
<p><a href="http://protestinfo.ch/201503067341/7341-matthieu-megevand-reprend-les-renes-de-labor-et-fides.html#.VP3eZyh0E0O"><img id="media-4963795" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/3073085961.jpg" alt="Matthieu Mégevand.jpg" /></a>A rebours de ce que quelques "doctes ignorants" imaginent, l'éditeur suisse <span style="background-color: #ffff99;"><strong>Labor et Fides</strong></span> est bien autre chose qu'un éditeur confessionnel protestant spécialisé en théologie. C'est aussi un grand pourvoyeur, depuis des années, d'ouvrages de sciences sociales consacrés à la religion (protestantisme et autre).</p><p>Aussi notera-t-on avec un intérêt particulier le <a href="http://protestinfo.ch/201503067341/7341-matthieu-megevand-reprend-les-renes-de-labor-et-fides.html#.VP3eZyh0E0O">passage de témoin</a> entre <strong>Gabriel de Montmollin</strong>, fidèle timonier de la maison, et <a href="http://protestinfo.ch/201503067341/7341-matthieu-megevand-reprend-les-renes-de-labor-et-fides.html#.VP3eZyh0E0O"><strong>Matthieu Mégevand </strong></a>(ci-contre), qui se propose de vérifier le proverbe selon lequel "la valeur n'attend pas le nombre des années".</p><p>Lien ici pour en savoir plus (<a href="http://protestinfo.ch/201503067341/7341-matthieu-megevand-reprend-les-renes-de-labor-et-fides.html#.VP3eZyh0E0O">lien</a>).</p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Des livres dans des librairies!
tag:www.louispaulfallot.fr,2014-10-17:5470577
2014-10-17T17:36:00+02:00
2014-10-17T17:36:00+02:00
Imaginez une ville sans librairie…C’est...
<p> </p><p><br /><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/172488671.jpg" target="_blank"><img id="media-4727671" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/2580537577.jpg" alt="La Librairie Nicoise-PhotosLP Fallot.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Imaginez une ville sans librairie…C’est pourtant ce qui arrive dans de nombreuses localités. Beaucoup trop de librairies ferment leurs portes! C’est pourquoi nous devons soutenir TOUTES les initiatives qui vont dans le sens du maintien et du développement de cette activité. </span></em></p><p> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #888888; font-size: x-small;"><br /></span></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Une librairie. Feuilleter un livre, le prendre dans ses mains, le sentir dans tous les sens du terme. Le regarder puis le reposer, le reprendre, se dire qu’il n’est pas raisonnable de l’acheter aujourd’hui puis revenir un autre jour ou simplement en noter les références…Penser à la joie de le lire, de l'offrir. S’y promener comme dans une salle d’exposition, passer un bon moment à déambuler, vagabonder au milieu des photos (de couvertures) et des mots (la 4ème…de couverture). Echanger, partager, se renseigner, apprendre ! Avec celles et ceux qui font ce beau métier, libraire. (..) " écrivais-je dans une Note de 2009 au titre semble-il tristement prémonitoire.<a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2009/09/02/1c602ba808afe1346a855b1646de7908.html" target="_blank">La fin des librairies? </a><br /><br />J’ai à Cagnes encore la chance de pouvoir entrer dans une librairie. C’est la seule de toute cette zone géographique et d’ailleurs Nice-Matin titrait "<a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2014/05/23/objectif-artistes-librairie-la-pleiade.html" target="_blank">La Pléiade</a>, une page de résistance de 30 ans". <br />Mais dans les villes voisines, combien de librairie ont disparues ? Et dans l’arrière pays, combien de Maisons de la Presse ? <br /><br />Je ne contente pas de soutenir les librairies en y achetant mes livres et en faisant régulièrement des notes sur ce blogue. Je soutiens toutes les actions et y participe quand je peux : rencontres auteur et dédicaces lors de la sorties de mes deux livres, participation à la journée des éditeurs "<a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2014/04/25/une-rose-et-un-livre-5355034.html" target="_blank">Une rose et un livre</a>", aux salons du livre… <br /><br />De temps en temps, tombe une bonne nouvelle, je la relaie avec grand plaisir comme ce jour, l’annonce l’ouverture du Rayon Livres Régionaux à la Librairie Niçoise. C’est là que s’est tenu une exposition et une rencontre avec les artistes de mon livre "<a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2014/04/10/lancement-de-mon-livre-objectif-artistes-5344207.html">Objectif Artistes</a>" au mois de juin. (photo de haut) </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/4205968089.jpg" target="_blank"><img id="media-4727667" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/2328070885.jpg" alt="Invitation Librairie Niçoise.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Extrait du Communiqué de Presse des<a href="http://www.baiedesanges-editions.com/pages/actualites.html" target="_blank"> éditons Baie des Anges</a>: "La maison d’édition Baie des Anges, membre de l’Association des Editeurs des Alpes-Côte d’Azur (AEACA) vous invite à l’inauguration du Rayon Livres Régionaux à la librairie Niçoise (2 rue Defly à Nice) le samedi 18 octobre à partir de 16h, en présence de Jean-Luc Gag (Conseiller municipal et délégué à la littérature)" .<br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Lien : Le communiqué de presse en PDF de <a href="http://www.clubpresse06.com/wp-content/uploads/2014/10/Com-Presse-lib-nicoise.pdf" target="_blank">l’Association des Editeurs des Alpes-Côte d’Azur</a> (AEACA)</span></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: x-small;"><br /><br />Photographie du haut: Louis-Paul Fallot</span><br /><span style="color: #888888; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: x-small;">A la Librairie Niçoise avec tous les artistes de mon livre</span><br /><span style="color: #888888; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: x-small;">Sur la photo, Daniel Fillod et Patrick Moya</span><br /><span style="color: #888888; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: x-small;"><br /><br /><br /></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
Grignoncourt (88) : un éditeur au Pays de la Saône vosgienne
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-02-09:5284409
2014-02-09T00:00:00+01:00
2014-02-09T00:00:00+01:00
[Vosges Matin]
<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/761461335.jpg" target="_blank"><img id="media-4420536" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/2267190631.jpg" alt="editions lutins.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">[Vosges Matin]</span></p>
stephanedugast
http://stephanedugast.hautetfort.com/about.html
LE VOYAGE DANS TOUS SES ÉTATS
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2013-05-08:5061719
2013-05-08T16:00:00+02:00
2013-05-08T16:00:00+02:00
Donner la plume à des auteurs-voyageurs, ayant chacun un sujet de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Donner la plume à des auteurs-voyageurs, ayant chacun un sujet de prédilection, c’est le pari des éditions Transboréal à l’initiative de la (très réussie) collection «Petite philosophie du voyage». Rapide revue de détails. </strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/3323675063.jpg" id="media-5654460" alt="" /></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;">Vélo, kayak, âne, marche, cheval, train, désert, forêt, îles, steppe, arts martiaux, escalade, photographie, chanson populaire, jazz, opéra, hauts lieux du bouddhisme ou tango… Tous les points de vue du voyage sont abordés dans cette collection de petit précis.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">En véritable artisan et orfèvre du monde de l’édition, Transboréal publie donc à une cadence régulière ces petits livres (en format) au ton résolument littéraire, dans lesquels il est question pour chaque auteur de relater sa façon personnelle d’aborder le monde et de vivre le voyage.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-4086337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1219688941.jpeg" alt="transboréal éditions,philoosphie,petite philosophie du voyage,voyage,albéric d’hardivilliers,écrivain-voyageur,matthieu raffard,grégé de lettres,éditeur,écrivain,médecin,philosophe,aventure" width="600" height="390" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-family: verdana, geneva;">« </span><span style="font-family: verdana, geneva;">Notre collection fétiche actuelle, intitulée “Petite philosophie du voyage” : sans en faire des tonnes, on parle ici de grands voyages, sans se raconter d’histoires </span><span style="font-family: verdana, geneva;">»</span></span></strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-family: verdana, geneva;">La rédaction de</span><span style="font-family: verdana, geneva;"> Trek Magazine</span></span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Qu’il soit agrégé de lettres, éditeur, écrivain, médecin, philosophe ou simple voyageur au long cours, tous se penchent sur le voyage chacun avec sa sensibilité et son « tropisme », l’un s’attardant sur le détail d’un paysage, l’autre célébrant le monde forestier tandis qu’un dernier s’interroge sur l’âpre beauté du désert.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-4086341" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1860911722.jpg" alt="transboréal éditions,philoosphie,petite philosophie du voyage,voyage,albéric d’hardivilliers,écrivain-voyageur,matthieu raffard,grégé de lettres,éditeur,écrivain,médecin,philosophe,aventure" width="600" height="820" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Une belle collection de livres petits formats pour méditer sur le voyage, le leitmotiv de cette collection foisonnante d’opuscules à la présentation élégante et aux thématiques variées. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Parmi les près de quarante publications, j’ai lu et aimé «L’Écriture de l’ailleurs, Petits propos sur la littérature nomade» d’Albéric d’Hardivilliers, écrivain-voyageur, et «La Soif d’images, Petites révélations sur la lumière et la photographie» de Matthieu Raffard, photographe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Si le premier témoigne de la fécondité de la lecture et de l’écriture nomades, qui permettent de retrouver ou de restituer la densité des moments vécus, le second éclaire la pratique d’un art qui permet d’immortaliser l’instant de la rencontre et de la découverte, de portraits en paysages, de l’aube au crépuscule.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-4086343" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/3704331898.jpg" alt="transboréal éditions,philoosphie,petite philosophie du voyage,voyage,albéric d’hardivilliers,écrivain-voyageur,matthieu raffard,grégé de lettres,éditeur,écrivain,médecin,philosophe,aventure" width="600" height="721" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">EN SAVOIR +</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: 10pt;">Collection «Petite philosophie du voyage». Opuscule broché 11 x 16,6 cm, 96 pages - 8 € (Transboréal éditions).</span><br /><br /></span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
MONTPARNASSE, L'ÂGE D'OR: James JOYCE à Montparnasse
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-09-16:4817528
2012-09-16T16:03:00+02:00
2012-09-16T16:03:00+02:00
MONTPARNASSE, L'ÂGE D'OR James JOYCE à Montparnasse...
<p style="text-align: center;"><iframe width="425" height="319" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://www.ina.fr/video/embed/I10361985/1019544/f6d4ef1e5d2a7f5359b350d693da3394/425/319/0"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>MONTPARNASSE, L'ÂGE D'OR</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>James JOYCE à Montparnasse</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong>L'art et les hommes </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong> 18/03/1963 - 09min14s</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Interview de Sylvia BEACH, éditeur et libraire de Shakespeare et Cie, disparue aujourd'hui, qui raconte sa rencontre avec James JOYCE chez Spire. Elle évoque également la première visite du grand écrivain à la librairie du quartier Montparnasse, la parution et l'interdiction aux Etats Unis de l'"Ulysse" de Joyce.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><br /></strong></span></p><h3 class="titre-propre" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong>Production</strong></span></h3><p> </p><fieldset><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><label>producteur ou co-producteur:</label> </strong></span><div><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong> RADIODIFFUSION TELEVISION FRANCAISE </strong></span></div></fieldset><h3 class="titre-propre" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong>Générique</strong></span></h3><p> </p><fieldset><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><label>réalisateur:</label></strong></span><div><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong> Drot, Jean Marie </strong></span></div></fieldset><p> </p><fieldset><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><label>producteur:</label></strong></span><div><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong> Chaboud, Charles </strong></span></div></fieldset><p> </p><fieldset><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><label>participant:</label></strong></span><div><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong> Beach, Sylvia </strong></span></div></fieldset><p> </p><fieldset class="dernier"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><label>présentateur:</label></strong></span><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong> Drot, Jean Marie </strong></span></div></fieldset>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet de ma petite cuisine
tag:cottetemard.hautetfort.com,2012-06-15:4752302
2012-06-15T01:06:00+02:00
2012-06-15T01:06:00+02:00
Du numérique. Je fais partie des 350 auteurs qui ont répondu au...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Du numérique.</em></span><br /><br /><span style="font-size: small;">Je fais partie des 350 auteurs qui ont répondu au questionnaire « Auteurs et numérique » de l’ARALD (Agence Rhône-Alpes pour le Livre et la Documentation), je fais partie des milliers de lecteurs qui ont lu le dossier de Télérama consacré au même sujet et je me demande pourquoi on s’excite tant sur cette question. Qui a peur du numérique ? Malgré tout le bien que je pense du numérique, je ne crois pas que les auteurs pourront en attendre de grands bouleversements. La majorité d’entre eux, celles et ceux qui ne vivent pas de leur plume, continueront de publier comme ils peuvent et d’être mal ou presque pas payés. Pour la minorité des auteurs à gros tirages, le numérique donnera lieu à quelques aménagements de contrats qui permettront aux éditeurs lucides de calmer les ardeurs des quelques fortes têtes éventuellement tentées par l’autoédition (en théorie, le numérique peut permettre de se passer de cet intermédiaire entre l’auteur et le lecteur qu’est l’éditeur). La vraie question pour un auteur me paraît plutôt celle-ci : quel est mon objectif ? Chaque auteur a sans doute sa réponse, la plus commune étant tout simplement d’être gratifié de quelques lecteurs, même peu nombreux, ce qui me paraît suffisant pour être un auteur heureux.</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><em>De l’envoi spontané d’un manuscrit</em>.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Depuis que j’estime avoir atteint un point d’équilibre entre le contenu de mes histoires et le style qui me paraît le plus adapté pour les raconter, je n’ai effectué que très peu d’envois spontanés de manuscrits à des maisons d’édition. Les récentes affaires de plagiat (je parle de plagiat de manuscrits) m’ont inquiété. </span><br /><span style="font-size: small;">Cela ne m’a pas empêché de publier presque tout ce que j’ai écrit dans une forme sinon définitive, du moins arrêtée, jusqu’à aujourd’hui. Parmi les ouvrages que je mets en avant dans ma bibliographie résumée, seul le Grand Variable a été publié à la suite d’un envoi spontané chez Éditinter en 2002. L’éditeur Robert Dadillon (que je n’ai jamais rencontré et avec qui je n’ai jamais parlé au téléphone) m’avait publié en me précisant dans une lettre qu’il m’avait lu dans de petites revues. Pour le Club des pantouflards, j’avais accepté la proposition du regretté Claude-Jean Poignant qui était venu me voir sur le stand d’un salon du livre auquel je participais et qui m’avait expliqué ce qu’il attendait pour la collection Petite Nuit qu’il animait avec France Baron à l'enseigne des éditions Nykta. En ce qui concerne mes chroniques humoristiques publiées dans le défunt Magazine des Livres et dont une sélection a été réunie en volume sous le titre Tu écris toujours ? aux éditions le Pont du Change, le projet m’a été proposé en toute simplicité lors d’une conversation avec Jean-Jacques Nuel qui choisissait les premiers titres de sa maison d’édition, le Pont du Change. Le Pont du Change me publie à nouveau (un recueil de trois nouvelles burlesques dont la sortie est prévue pour septembre/octobre.) Les trois exemples que je viens de citer concernent des ouvrages en prose. </span><br /><span style="font-size: small;">Récemment, quelqu’un qui a trouvé un de mes recueils de poèmes dans une bibliothèque m’a demandé si j’avais cessé d’écrire de la poésie et si tel n’était pas le cas, pourquoi je semblais avoir renoncé à en publier. Je ne m’attendais pas à cette question. Ces dernières années, je me concentre sur mes « chantiers » en prose car les opportunités de publication sont plus nombreuses, même s’il faut faire le tri et ne travailler qu’avec des personnes de confiance. La poésie, c’est un tout autre problème. Au début de cette année, j’ai discuté avec un poète qui publie souvent chez Gallimard. « Cela existe-t-il encore, des gens qui envoient des poèmes par la poste chez Gallimard ? » lui ai-je demandé tandis qu’il me répondait par l’affirmative en ajoutant : « vous savez, les petits éditeurs de poésie, on casse la croûte et on boit un verre avec eux, on fait des soirées, mais après... » J’ai trouvé cette réponse non seulement amusante mais encore assez proche de quelques expériences vécues au début des années 1990 lorsque me tentait encore la publication de poèmes dans de petites revues et maisons d’éditions le plus souvent associatives dont je ne remets globalement pas en cause la qualité et le travail mais au sein desquelles il était fréquent pour un auteur de se trouver confronté à deux problèmes en particulier : un comité de lecture trop nombreux qui finit par sélectionner les manuscrits qui plairont au plus grand nombre, ce qui se traduit souvent par le rejet automatique des textes trop originaux, ou un décideur solitaire qui exclut tout ce qu’il ne juge pas conforme à « ce qu’il attend » , à « ce qu’il recherche » , ainsi qu’il le stipule dans ses lettres de refus. À choisir, personnellement, je préfère encore le deuxième cas de figure (encore que le risque soit grand pour que nombre d’auteurs finissent de ce fait par être tentés de calibrer leurs textes, ainsi qu’on le constate dans des catalogues alignant des poètes qui semblent tous avoir écrit le même livre). Fort de cette constatation et, comme je l’ai précédemment précisé, j’ai privilégié la publication de mes ouvrages en prose, continuant à écrire de la poésie sans déployer d’efforts soutenus pour la publier, à l’exception de quelques plaquettes hors commerce à usage presque privé. </span><br /><span style="font-size: small;">Désormais, les techniques d’impression à la demande, les blogs et le numérique (j’y reviens) ont un peu changé la donne. Tout en reconnaissant, je le répète, la qualité de nombreuses petites revues et structures d’édition ou de microédition encore en activité, je ne me sens plus guère motivé pour effectuer des envois spontanés de poèmes pour lesquels l’éventuelle décision de publication prendra des mois voire des années en raison de la faible périodicité et de la fragilité financière chronique de ces supports. Et je ne parle pas des blogs sur lesquels on peut mettre des textes en lecture tout de suite, avec toutes les illustrations qu’on veut ! Pour ne citer qu’un exemple, j’ai encore en mémoire cette petite revue à laquelle j’avais envoyé un long texte à la fin des années 90 et dont j’ai appris la publication par le plus grand des hasards six mois ou un an après, si je me souviens bien ! </span><br /><span style="font-size: small;">Si nous parlons maintenant de ce qui fâche, c’est-à-dire de diffusion et de vente, il faut bien se résoudre au constat suivant : aujourd’hui, tout poète un peu pragmatique (oui, ça existe !) est en mesure de donner lui-même à ses textes en les autoéditant et en ayant recours à un prestataire bien choisi d’impression à la demande une diffusion égale voire supérieure à ce que peut lui offrir une petite revue ou un micro éditeur, surtout si ce dernier, comme c’est parfois encore le cas (on croit rêver) est allergique à internet. </span><br /><span style="font-size: small;">Quant à moi, n’étant pas encore tenté par l’autoédition de ma poésie parce que j’ai autre chose à faire dans le domaine du roman et de la nouvelle, je reste dans l’expectative et je m’en tiens à ma plus fréquente stratégie dans l'édition comme dans la vie : « dans le doute, abstiens-toi. »</span></p>
Nessie
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Territoire gris en recherche d'éditeur...
tag:eclats-de-textes.hautetfort.com,2012-05-09:4710179
2012-05-09T17:35:00+02:00
2012-05-09T17:35:00+02:00
Enfin, le manuscrit corrigé grâce à mes premiers lecteurs et fans est prêt ;...
<p>Enfin, le manuscrit corrigé grâce à mes premiers lecteurs et fans est prêt ; après le dépôt pour la protection des droits d'auteur, c'est au tour des éditeurs. Cette fois, je cible et n'envoie pas tous azimuts, l'expérience des précédents ouvrages aidant.</p><p>Et maintenant il suffit d'un peu de patience en attendant les réponses...</p>
Ratatosk
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Neue Bücher bei Ares und Antaios
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-11-30:3887414
2011-11-30T00:05:00+01:00
2011-11-30T00:05:00+01:00
Neue Bücher bei Ares und Antaios Antaios -Rundbrief 16 /2011...
<div><h1 id="message_view_subject"><span style="color: #ff6600; font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde;">Neue Bücher bei Ares und Antaios</span></h1></div><p class="yiv493641833MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span class="yiv493641833074015210-25112011">Antaios</span>-Rundbrief <span class="yiv493641833074015210-25112011">16</span>/2011<br /><span class="yiv493641833074015210-25112011">Freitag</span>, 2<span class="yiv493641833074015210-25112011">5</span>. <span class="yiv493641833074015210-25112011">November<br /></span><br /></span></strong></p><p class="yiv493641833MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Liebe Freunde,<br />Liebe Leser,</span></strong></p><p style="line-height: 10.2pt;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">+ <span class="yiv493641833074015210-25112011">Vor einer Woche bereits ist in meinem Verlag neu erschienen: <em>Europa verteidigen. Zehn Texte</em> des norwegischen Bloggers Fjordman. Fjordman ist der Ansicht, daß es mittlerweile für unseren Kontinent nicht bloß um "Mehr oder Weniger" gehe, sondern um "Alles oder Nichts". Er argumentiert islamkritisch, liberalismuskritisch, multikultikritisch und zieht ein ebenso düsteres wie kämpferisches Fazit. Martin Lichtmesz und Manfred Kleine-Hartlage haben den Band zusammengestellt, die Übersetzungen bearbeitet und in Vor- und Nachworten den radikalen Ton Fjordmans erörtert und verteidigt:<br /></span><span class="yiv493641833074015210-25112011">Lesen Sie Fjordman! Mehr Informationen und eine Bestellmöglichkeit <a href="http://www.shop.edition-antaios.de/product_info.php?info=p770_Europa-verteidigen.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">finden Sie hier</span></a>.</span></span></strong></p><p> </p><p style="line-height: 10.2pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><span class="yiv493641833074015210-25112011">+ Um Europa gimg es auch im "Schicksalsjahr 1683": <em>Die Türken vor Wien</em> heißt die historische Arbeit John Stoyes, die jüngst bei Ares erschienen ist. Das Buch gilt als Standardwerk zum Thema und ist nicht nur ins Deutsche, sondern in fünf weitere Sprachen übersetzt worden. Hervorzuheben ist der umfassende Bildteil. Mehr Informationen und eine Bestellmöglichkeit <a href="http://www.shop.edition-antaios.de/product_info.php?info=p792_Die-T-rken-vor-Wien.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">finden Sie hier</span></a>.</span></span></strong></p><p style="line-height: 10.2pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">+ <span class="yiv493641833074015210-25112011">Ausgemustert an der Universität Trier wurde vor einigen Wochen der israelische Militärhistoriker Martin van Creveld: Seine Thesen zu "Frauen und Militär" waren nicht gender-konform genug. Der Ares-Verlag hat nun eines der Standardwerke van Crevelds herausgebracht: <em>Kriegs-Kultur. Warum wir kämpfen</em> ist mehr als empfehlenswert und <a href="http://www.shop.edition-antaios.de/product_info.php?info=p785_Kriegs-Kultur.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">kann hier bestellt werden</span></a>. Lieferbar ist auch noch van Crevelds Klassiker <em>Kampfkraft</em>.</span></span></strong></p><p style="line-height: 10.2pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><span class="yiv493641833074015210-25112011">+ Einen weiteren Kriegstitel hat Ares in seinem Herbstprogramm: Dirk W. Oetting untersucht, warum der Krieg gegen die Sowjetunion "kein Krieg wie im Westen" war. <em>Verbrannte Erde</em> heißt das Buch, das die Kriegsführung, die Ideologie, die Behandlung der Kriegsgefangenen, den Partisanenkrieg und den Umgang damit jeweils für beide Kriegsparteien untersucht und bewertet. Mehr Informationen und eine Bestellmöglichkeit finden Sie <a href="http://www.shop.edition-antaios.de/product_info.php?info=p786_Verbrannte-Erde.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">hier</span></a>.</span></span></strong></p><p style="line-height: 10.2pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">+ <span class="yiv493641833074015210-25112011">Wer vermutet, daß diese ganze Politik nebst Kriegen und Mißverständnissen nicht zuletzt das Werk von Einflüsterern, falschen Beratern und geheimen Gruppen sei, der kann zu Stephan Berndts Werk <em>Hellseher und Astrologen im Dienste der Macht</em> greifen und sich über die geheimen Einflüsse auf Politiker und Herrscher informieren. Mehr über diese "Macht hinter der Macht" <a href="http://www.shop.edition-antaios.de/product_info.php?info=p784_Hellseher-und-Astrologen-im-Dienste-der-Macht-.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">finden Sie hier</span></a>.</span></span></strong></p><p class="yiv493641833MsoNormal"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><span class="yiv493641833074015210-25112011">Wir liefern wie immer ab 75 Euro Bestellwert portofrei. </span>Bestellungen sind auch telefonisch möglich bei Frau Drese (034632-90941).</span></strong></p><p class="yiv493641833MsoNormal"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Es grüßt<br />Götz Kubitschek<br /><span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.antaios.de/" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">www.<span class="yiv493641833074015210-25112011">antaios.de</span></span></a></span></span></strong></p>
Alexandre Cauchois
http://jevisauhavre.hautetfort.com/about.html
Isabelle Letélié publie sa première nouvelle, Sur le seuil
tag:jevisauhavre.hautetfort.com,2011-05-18:3506513
2011-05-18T14:17:00+02:00
2011-05-18T14:17:00+02:00
Après Le Havre - Itinéraires insolites , Isabelle Letélié nous fait entrer...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;">Après <em>Le Havre - Itinéraires insolites</em>, Isabelle Letélié nous fait entrer dans un univers plus personnel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><em><img id="media-3037757" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/01/02/156525485.jpg" alt="Sur le seuil couverture 110328.jpg" />Sur le seuil</em>... C'est la Nouvelle qu'Isabelle a choisi de partager. Nous croyions connaître son écriture à travers ses multiples écrits - nous la trouvons régulièrement dans les magazines de la <em>Ville du Havre</em> et l'excellent <em>Itinéraires de Normandie</em>, entre autres. Dans <em>Le Havre - Itinéraires insolites</em> elle nous a fait arpenter avec une passion débordante notre cité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Mais <em>Sur le seuil</em> est tout autre. Le texte est intimiste, pousse à se lire soi-même autant qu'à être lu. Un morceau de vie sombre, avant qu'un choc ne donne une nouvelle raison de vivre à cet homme, un agriculteur isolé que la quarantaine a happé sans prévenir. Une exploration des sentiments sincère, qui rappelle que même face au drame une réaction positive est possible, qu'elle est salvatrice.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Isabelle Letélié, après être née à Paris et avoir vécu tant d'années dans la jungle urbaine, a rencontré le choc de la terre, lorsqu'elle s'est installée au milieu d'un bois pour y vivre. Ce goût du "vivre dehors", cette "révélation", comme elle dit, transparaît dans ce texte sans dialogue, mais pourtant si profondément humain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;">Un bel ouvrage, à retrouver dès à présent à La Galerne. Sur le seuil, Christophe Chomant Editeur,<img id="media-3037760" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/00/02/1783535413.jpg" alt="isabelle1bis.jpg" /> 14,50€.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Vous pourrez également rencontrer L'auteure <span style="color: #00ccff;">samedi 28 mai 2011 à La Galerne</span>, pour une séance de dédicaces.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;">A venir...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Isabelle Letélié revient dès cet automne dans <em>Le Havre insolite et secret</em>, aux éditions des Falaises. Une découverte des lieux de pouvoir, religieux, souterrains et de multiples curiosités, emplie de multiples photos... Un Havre comme peu de personnes ont eu l'occasion de le découvrir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Et comme il n'y a pas que Le Havre a découvrir, elle vous fera parcourir avec autant d'entrain une ville amie, à travers <em>Fécamp Itinéraires insolites</em>, aux éditions Ysec, dans quelques semaines...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #00ccff;">En savoir plus...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Isabelle Letélié fait également la critique sur son blog, l'Autel du Libre-Echange, <a href="http://autel-du-libre-echange.blogspot.com" target="_blank">à découvrir ici...</a> Une plume très franche, qui vous donne des idées de lecture.</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Photo : Isabelle Letélié, par Kenny Cadet.</span></em></p>
Philippe
http://leblog.hautetfort.com/about.html
Vous, Hautetfort et l'édition de note. Les résultats du sondage et prochaines améliorations.
tag:leblog.hautetfort.com,2011-01-08:3057383
2011-01-08T20:59:00+01:00
2011-01-08T20:59:00+01:00
Le 11 décembre 2010, nous vous avons interrogé sur l'éditeur de...
<p style="text-align: justify;">Le 11 décembre 2010, <a href="http://leblog.hautetfort.com/archive/2010/12/11/vous-hautetfort-et-l-edition-de-notes-votre-avis.html" target="_self">nous vous avons interrogé sur l'éditeur de note</a> qui est l'outil que vous utilisez pour publier vos textes sur vos blogs Hautetfort. C'est dire à quel point celui-ci est important. Je suis heureux de vous présenter les principaux résultats de ce sondage, ainsi que nos actions pour répondre à vos attentes. Merci à tous d'avoir participé à cette enquête qui s'inscrit dans <a href="http://leblog.hautetfort.com/archive/2010/11/23/inventons-ensemble-la-plateforme-de-blogs-dont-nous-revons.html" target="_self">notre démarche de co-innovation</a>. C'est ensemble que nous construirons la plateforme de blogs dont nous rêvons. </p><ul style="text-align: justify;"><li>Nous avons remarqué que certaines fonctions de l'éditeur de notes étaient peu connues, donc peu utilisées. Je vous prépare une vidéo explicative et complète de l'éditeur de notes dès que les nouveaux outils y sont installés.</li></ul><ul style="text-align: justify;"><li>Vous avez eu l'occasion dans cette enquête de noter l'éditeur. Vous êtes 60% à lui donner 4/5, et 33% à lui attribuer 3/5. Nous espérons améliorer encore votre satisfaction avec les modifications à venir.</li></ul><ul style="text-align: justify;"><li>Sur le choix d'un éditeur qui s'étire automatiquement, ou qui présente une barre de défilement, vous êtes très partagés. Nous avons décidé de garder, pour le moment, le fonctionnement actuel qui nous semble satisfaisant en continuant d'y réfléchir et de vous écouter.</li></ul><ul style="text-align: justify;"><li>Parmi les fonctions que vous attendez (% d'intérêts positifs) : <div>Insérer un caractère spécial : 78%</div><div>Couper / Copier / Coller : 73%</div><div>Niveaux de titres : 68%</div><div>Coller au format texte : 59%</div><div>Tableaux : 59%</div><div><strong>Nous partageons votre avis et sommes heureux de vous annoncer que cela va être mis en place dans les prochaines semaines.</strong></div><div><strong><br /></strong></div></li><li>Enfin vous êtes 75% à indiquer accepter participer à d'éventuels tests utilisateurs sur le sujet.</li></ul><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Voici ci dessous en image ce que cela devrait donner (en ajoutant annuler / refaire qui n'y sont pas visibles).</p><p style="text-align: center;"><a href="http://leblog.hautetfort.com/media/00/01/264843126.jpg" target="_blank"><img id="media-2835122" style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblog.hautetfort.com/media/00/01/42940655.jpg" alt="editeurmodifiehautetfort.jpg" /></a></p><p> </p><p>Merci à tous pour votre participation et votre adhésion à cette démarche de co-innovation. Et une nouvelle fois, excellente année 2011 !</p>
Philippe
http://leblog.hautetfort.com/about.html
Vous, Hautetfort et l'édition de notes. Votre avis.
tag:leblog.hautetfort.com,2010-12-11:3023030
2010-12-11T11:34:18+01:00
2010-12-11T11:34:18+01:00
L'éditeur de note est le premier compagnon du blogueur. C'est lui qui vous...
<p style="text-align: justify;">L'éditeur de note est le premier compagnon du blogueur. C'est lui qui vous permet d'écrire vos notes et vos pages, de les mettre en forme le plus simplement possible, d'y ajouter des images, des fichiers ... avant d'enregistrer ou publier. C'est pourquoi il est important pour nous qu'il soit toujours au top et au plus proche de vos besoins et des navigateurs que vous utilisez. </p><p style="text-align: justify;">Afin d'en savoir plus sur votre équipement, votre usage de ses fonctionnalités, et vos attentes nous vous avons préparé ce sondage qui ne vous prendra que quelques minutes. Si cela vous intéresse vous pouvez également nous indiquer si vous êtes disponibles pour aller plus avant et participer prochainement à des tests utilisateur autour de ce sujet.</p><p style="text-align: justify;">Merci à tous par avance pour votre participation, pour construire ensemble la plateforme de blogs dont nous rêvons.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://spreadsheets.google.com/a/blogspirit.com/viewform?formkey=dDd6LU9ra0NBVlZ2R2pYM1Q4RUxmcmc6MQ" target="_blank"> Cliquez ici pour accéder au sondage. </a></p><p style="text-align: justify;">Pour rappel :</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://leblog.hautetfort.com/archive/2010/11/23/inventons-ensemble-la-plateforme-de-blogs-dont-nous-revons.html" target="_blank">Inventons ensemble la plateforme de blogs dont nous rêvons.</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://leblog.hautetfort.com/archive/2010/12/10/vous-hautetfort-et-la-mobilite-les-resultats-du-sondage.html" target="_blank">Vous, Hautetfort et la mobilité. Les résultats du sondage.</a></p><p style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2792599" style="margin: 0.7em 0;" src="http://leblog.hautetfort.com/media/02/01/1997916441.png" alt="editeur.png" /></p></p><p>Source image : L'éditeur de note Hautetfort.</p>
Nicolas Ancion
http://ancion.hautetfort.com/about.html
Combien gagne un éditeur ? Et ses auteurs ?
tag:ancion.hautetfort.com,2010-04-26:2718358
2010-04-26T13:01:00+02:00
2010-04-26T13:01:00+02:00
J'écris plus cette note de blog pour le gag que pour ouvrir un vrai débat...
<p><a href="http://ancion.hautetfort.com/media/00/01/1898155020.jpg" target="_blank"><img src="http://ancion.hautetfort.com/media/00/01/223467254.jpg" id="media-2425694" alt="argentlivre.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2425694" /></a>J'écris plus cette note de blog pour le gag que pour ouvrir un vrai débat mais j'ai été intrigué ce matin par un lien sur un sitez web qui annonçait "Combien gagne un éditeur ?". Info intéressante, sauf qu'il s'agissait d'un éditeur de revues spécialisées, en Flandre, et que, comme ses revenus sont de 3000 euros nets par mois, <a target="_blank" href="http://www.references.be/carriere/combien-gagne-un-%C3%A9diteur?utm_source=lesoir&utm_medium=partnersite&utm_campaign=lesoircontent">on lui demande à quoi il les dépense</a>.</p> <p> </p> <p>À vrai dire, la somme importe peu. La vraie réponse est tout simplement dans la question qu'on ne pose pas : pourquoi les éditeurs sont-ils professionnels alors que les auteurs ne le sont pas (ou très minoritairement) ? Pourquoi, dans l'édition professionnelle, tout le monde est-il payé pour son travail, sauf l'auteur, qui est payé au résultat (18 mois après les ventes, en général) ?</p> <p> </p> <p>De ce point de vue, je préfère les éditeurs amateurs, qui, comme leurs auteurs, consacrent du temps à leur passion et sont ravis quand ça marche. S'ils reçoivent des subventions, elles sont entièrement investies dans la fabrication des livres. Problème, tout de même : comme je vis de l'écriture, tant bien que mal, je dois bosser avec les professionnels de l'édition. Et la question de leur salaire m'intéresse donc car 3000 euros nets par mois, comme auteur, je n'ai jamais eu ça en trois ans de métier, même exceptionnellement !</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Eugen Diederichs et le Cercle ”Sera”
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-12-26:2506791
2009-12-26T00:05:00+01:00
2009-12-26T00:05:00+01:00
Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1999 Eugen...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 32pt; font-family: Police2024; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/485509908.jpg" alt="diederichs-eugen-1896.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-2152529" />Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1999</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 32pt; font-family: Police2024; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Eugen Diederichs et le Cercle «Sera»</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 18pt; font-family: "Helvetica Narrow"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Robert STEUCKERS</span></span></span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"> </span></span></span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR">Analyse</span></span><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR">: Meike G. WERNER, «Bürger im Mittelpunkt der Welt», in <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Der Kulturverleger Eugen Diederichs und seine Anfänge in Jena 1904-1914. Katalogbuch zur Ausstellung im Romantikerhaus Jena 15. September bis 8. Dezember 1996,</i> Diederichs, München, 1996, 104 p. (nombreuses ill., chronologie), ISBN 3-424-01342-0.</span></span></span></span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">- Meike G. WERNER, «Die Erneuerung des Lebens durch ästhetische Praxis. Lebensreform, Jugend und Festkultur im Eugen Diederichs Verlag» &</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">- Friedrich Wilhelm GRAF, «Das Laboratorium der religiösen Moderne. Zur “Verlagsreligion” des Eugen Diederichs Verlags»</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">tous deux in: Gangolf HÜBINGER, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Versammlungsort moderner Geister. Der Eugen Diederichs Verlag - Aufbruch ins Jahrhundert der Extreme,</i> Diederichs, München, 1996, 533 p., ISBN 3-424-01260-2.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">- Rainer FLASCHE, «Vom Deutschen Kaiserreich zum Dritten Reich. Nationalreligiöse Bewegungen in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts in Deutschland», in: <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Zeitschrift für Religionswissenschaft,</i> 2/93, pp. 28-49, Diagonal-Verlag, Marburg, ISSN 0943-8610.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Editeur allemand, qui a fondé sa maison en 1896, Eugen Diederichs se voulait un “réformateur de la vie” <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(Lebensreformer).</i> Tout à la fois pragmatique et romantique, ses intentions étaient de briser l'ennui, la positivité matérialiste, l'étroitesse des esprits, qui pesaient comme une chape de plomb sur les dernières années du XIXième siècle et les premières du XXième. Diederichs a perçu, longtemps à l'avance, que ce positivisme sans élan conduirait à de dangereuses impasses. Avec son regard synoptique, il a mis tous les moyens de sa maison d'édition en œuvre pour promouvoir pensées, sentiments et démarches cherchant à sortir de cet enlisement. Diederichs a ainsi rassemblé, dans les collections qu'il publiait, les auteurs réhabilitant le corps (et la “corporéité”), les adeptes du mouvement des cités-jardins en architecture, les réformateurs de la pédagogie qui avaient beaucoup de peine à faire passer leurs suggestions, les pionniers du mouvement de jeunesse, etc. L'objectif de Diederichs était de donner la parole à tous ceux qui se faisaient l'écho des œuvres de “maîtres à penser” incontestés comme Ruskin, Tolstoï, Herder, Fichte et Schiller. Le noyau rénovateur, dynamique et “énergisant” de leur pensée ou de leurs démarches avait été progressivement refoulé hors de la culture dominante, statique et rigidifiée, pour s'exprimer dans des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">sub-cultures<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></i> marginalisées ou dans des cénacles tâtonnants, critiques à l'endroit des piliers porteurs de la civilisation occidentale, positiviste et matérialiste. Outre l'art, la voie de l'artiste, trois voies s'offraient, selon Diederichs, à ceux qui voulaient sortir des enfermements positivistes: une rénovation de la tradition idéaliste, un néo-romantisme, une nouvelle mystique.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: "Helvetica Narrow"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Esthétique et énergie chez Schiller</span></span></span></strong></span></span></span></span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Deuxième écueil à éviter dans toute démarche anti-positiviste: le repli sur des dogmes étroits, sur des manies stériles coupées de tout, sur des réductionnismes incapacitants, qui empêchent l'émergence d'une nouvelle culture, dynamique, énergique et plurielle, ouverte sur tous les faits de monde. Dogmatisme et rénovation, dogmatisme et vie, sont en effet incompatibles; Diederichs n'a jamais cessé de vouloir mettre cette incompatibilité en exergue, de la clouer au pilori, de montrer à quelles envolées fécondes elle coupait les ailes. Le projet à long terme de Diederichs a été clairement esquissé lors de la célébration du 100ième anniversaire de la mort du poète Schiller, le 9 mai 1905. Poète et penseur du classicisme allemand, Schiller avait aussi mis l'accent sur l'esthétique et l'art, éléments indispensables dans une Cité harmonieuse. Celle-ci ne devait pas exclusivement mobiliser les ressorts de la politique, ou se préoccuper uniquement d'élections et de représentation, mais insuffler en permanence une esthétique, ciment de sa propre durée et de sa propre continuité. Schiller parie sur l'éducation de la personne et sur le culte de la beauté, afin d'avoir des citoyens “harmonieux et éthiques” <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(harmonisch-sittlich),</i> portés par une “liberté intérieure”, autant d'individualités créatrices capables de donner forme à l'histoire.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Comment réaliser l'idéal schillerien du citoyen dans l'Allemagne wilhelminienne, où l'éducation n'oriente nullement les élèves vers l'esthétique, la liberté intérieur ou l'harmonie créatrice? Diederichs, attentif à tout ce qui se passait dans sa ville d'Iéna, découvre en 1908, un groupe d'étudiants rebelles à la positivité pédagogique de la “Belle Epoque”. Cette <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Jenaer Freie Studentenschaft<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></i> s'était créée en mai 1908; un mois plus tard, Diederichs invite ces jeunes gens et filles à participer à une fête solsticiale qu'il finance et organise sur le Hoher Leeden, une hauteur proche de la ville. C'est ainsi que naît le “Cercle Sera”. L'objectif est une réforme anti-autoritaire et anti-positiviste de la pédagogie, de l'éducation, de la vie en général. La volonté des participants et adeptes de ce mouvement culturel étudiant est de forger un style nouveau, qui évitera l'écueil des encroûtements <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(stilbildend).</i> Mais pour rendre une telle démarche possible, il faut sortir l'étudiant et l'intellectuel de leur tour d'ivoire, restaurer une socialité culturelle et festive, où l'on rit, chante, s'amuse et échange des idées. Diederichs a plusieurs modèles en tête quand il envisage la restauration de cette socialité intellectuelle et festive: 1) le panthéisme et le mysticisme de la bohème poétique berlinoise (le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Friedrichshagener Kreis);<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></i> 2) les cercles culturels de la Renaissance italienne (dont il a appris l'existence par le livre de Jacob Burckhardt <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Kultur der Renaissance in Italien);</i> 3) l'accent mis par Nietzsche sur le dionysiaque et sur les chœurs bacchiques en Grèce; 4) les traditions allemandes médiévales des danseurs de la Saint-Jean et de la Saint-Guy <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(Sanct-Johann- und Sanct-Veittänzer);</i> 5) l'esprit des maîtres-chanteurs de Hans Sachs. Cette culture dionysiaque de l'expression et de l'effervescence permet d'expérimenter la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">communitas</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> sacrée, de transcender des normes qui, si elles n'étaient jamais transcendées, deviendraient très vite les étouffoirs de la créativité. En effet, la créativité artistique n'est nullement la répétition rituelle des mêmes gestes conventionnels.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: "Helvetica Narrow"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Pour une pédagogie nouvelle</span></span></span></strong></span></span></span></span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Raison pour laquelle les fêtes solsticiales du Cercle Sera n'ont jamais été pareilles ni répétitives: Diederichs voulait qu'elles soient chaque fois l'occasion d'injecter dans les esprits de nouvelles idées ou de nouvelles formes. Ainsi la chanteuse norvégienne Bokken Lasson, innovatrice dans son art, participe en 1905 au solstice de la Lobedaburg. En 1906, des groupes de danseurs suédois présentent leurs danses traditionnelles mais réactualisées. En 1907, les jeunes de Iéna présentent de nouvelles danses de leur composition, inspirées des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Minnelieder<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></i> médiévaux. Chaque fête de mai ou du 21 juin est l'occasion de découvrir une facette de la littérature ou de la pensée panthéiste européenne (François d'Assise, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Spiele</i> de Hans Sachs, poésies d'Eichendorff ou de Goethe), mais sous des formes toujours actualisées.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">A partir de 1908, l'idéal schillerien, théorisé depuis mai 1905, prend corps et se double de la volonté de promouvoir en Allemagne une pédagogie nouvelle, basée sur la notion d'énergie théorisée par Schiller, sur l'élan vital bergsonien, sur le dionysiaque chanté par Nietzsche, etc. Deux mouvements alimentent en effectifs et en inspirations le Cercle Sera: 1) Les étudiants dissidents de l'Université de Leipzig qui se nommaient les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Finken</i> (les pinsons) ou les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Wilden</i> (les sauvages) ou encore, plus simplement, les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Freie Studenten</i> (Les libres étudiants), dégagés des structures rigides de l'université conventionnelle. 2) Les jeunes du mouvement de jeunesse <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Wandervogel.</i> Le Cercle Sera recrute une élite étudiante et lycéenne, très cultivée, adepte de la mixité (un scandale pour l'époque!), à la recherche de nouvelles formes de vie et d'une éthique nouvelle. Pour Diederichs, ce groupe “semble enfin réaliser les objectifs sur lesquels l'ancienne génération avait écrit et dont elle avait parlé, mais dont elle espérait l'advenance dans un très lointain avenir”. Désormais, à la suite des fêtes solsticiales et sous l'influence des randonnées des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Wandervögel,</i> le groupe pratique les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Vagantenfahrten,</i> les randonnées des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Vagantes,</i> c'est-à-dire les “escholiers pérégrinants” du moyen âge. On se fait tailler des costumes nouveaux aux couleurs vives, inspirés de cette tradition médiévale. Diederichs espère que cette petite phalange de jeunes, garçons et filles, cultivés et non conformistes va entraîner dans son sillage les masses allemandes et les tirer hors de leurs torpeurs et de leurs misères. Il a conscience de forger une “aristocratie de l'esprit” qui sera un “correctif culturel” visant à transformer les principes politiques dominants, à insuffler le sens schillerien de l'énergie et l'élan vital de Bergson dans la pratique quotidienne de la politique. Mais Diederichs est déçu, après une fête qu'il avait organisée le 7 juin 1913, avec beaucoup d'artistes et d'acteurs: trop de participants s'étaient comporté comme des spectateurs, alors que, se plaignait Diederichs, dans une vraie fête traditionnelle ou hellénique-dionysiaque, il n'y a jamais de spectateurs, mais seulement des participants actifs. Diederichs constatait, non sans amertume, que la fête traditionnelle ne semblait pas pouvoir être restaurée, que la modernité avait définitivement cassé quelque chose en l'homme, en l'occurrence la joie spontanée et créatrice, le sens de la fête.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">De toute l'aventure du Cercle Sera, où se sont rencontrés les philosophes Hans Freyer et Rudolf Carnap, émergeront principalement les méthodes pédagogiques d'enseignement aux adultes, avec Alexander Schwab, Walter Fränzel, Hildegard Felisch-Schwab (pédagogie spéciale des orphelins), Elisabeth Czapski-Flitner, Helene Czapski, Hedda Gagliardi-Korsch.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: "Helvetica Narrow"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Les hérétiques sont les seuls esprits créateurs</span></span></span></strong></span></span></span></span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Sur le plan religieux, Diederichs se considérait personnellement comme un grand réformateur, plus exactement comme “l'organisateur du mouvement religieux extra-confessionnel”. Il accusait les théologiens du pouvoir, de l'université et des églises officielles d'avoir bureaucratisé la foi, d'avoir enfoui la flamme de la religion sous les cendres du dogmatisme, des intrigues et du calcul politicien. La religion vivante des traditions et de nos ancêtres s'est muée en “histoire morte”, a été déchiquetée par le scalpel d'un rationalisme sec et infécond. La démarche de Diederichs était dès lors de “revenir aux racines de notre force (= la religion, la foi) la plus profonde”. Le protestantisme, d'où Diederichs est pourtant issu, est grandement responsable, disait-il, de cette crise et de cette catastrophe: il a donné la priorité au discours (le prêche et les commentaires des écritures) plutôt qu'au culte (festif et communautaire), plutôt qu'aux sentiments, à la sensualité ou à l'émotion. Le réel <i style="mso-bidi-font-style: normal;">homo religiosus</i> du début du XXième siècle doit avoir la volonté de rebrousser chemin, de retourner à la foi vive, de tourner le dos à la religion étatisée, au cléricalisme et à l'académisme. Dans cette optique, Diederichs ouvrira les portes de sa maison d'édition à tous ceux que les dogmatiques avaient marginalisés, aux non-conformistes et aux innovateurs qui “osent saisir le religieux de manière explorante et expérimentale”. A plus d'une reprise, il déclare: “Les hérétiques sont les esprits créateurs par excellence dans l'histoire des religions”. Et il citait aussi souvent une phrase de Jakob Grimm: «Savez-vous où Maître Eckehart me touche le plus? [...] Là où il sort de l'étroitesse de la religion pour passer à l'hérésie». En 1901, le théologien totalement hérétique Arthur Bonus (cf. infra), un des auteurs favoris de Diederichs, résumait clairement leur optique: «Les autorités sont là pour être combattues».</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1575316609.jpg" alt="Tanzende_Wanderv%C3%B6gel.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2152533" /></span></span></span></strong></span></div> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Pour répondre au rationalisme de la théologie officielle et au dogmatisme, Diederichs préconise de faire appel à des modes de pensée holistes, vitalistes et existentialistes. C'est le noyau vital des religions qu'il faut saisir, même au prix d'associations étonnantes, de comparaisons audacieuses, où Zarathoustra va voisiner le Christ, Goethe va se retrouver mêlé à Nieztsche, tout comme Marx à Wagner. Des multiples traditions panthéistes, les auteurs de la maison d'édition de Diederichs vont extraire des motifs et des démarches conceptuelles pour façonner un Dieu qui est tantôt source créatrice de tous les phénomènes de la Vie, tantôt “puissance d'ascension déclenchant une créativité absolue”. Toutes les visions de Dieu chez les auteurs de Diederichs impliquaient un Dieu dynamique, décideur, actif, créatif et animé d'une forte volonté d'action.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: "Helvetica Narrow"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Une religion qui dynamise les volontés</span></span></span></strong></span></span></span></span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">En effet, par le terme “religion”, Diederichs n'entendait pas une attitude contemplative, purement intériorisée: son interprétation du phénomène religieux était vitaliste et dynamique, portée par une forte volonté de mener une action dans et sur le monde. Certes, fasciné par la tradition mystique allemande, il n'excluait par l'introspection religieuse, l'importance de l'intériorité et des forces qui y sont tapies, la découverte par la réflexion des profondeurs de la subjectivité, mais ce mouvement de l'esprit vers l'intériorité visait la libération de forces insoupçonnées pour parfaire une action correctrice, esthétisante ou éthique dans le réel extérieur. La religion permet à l'homme d'accroître sa volonté individuelle pour la vie, de rassembler des potentialités pour arraisonner le monde. Dans une brochure commentant ses collections, Diederichs écrivait en 1902: «Une culture religieuse n'est pas tellement dépendante de sa conception de la vie dans l'au-delà [...] Elle veut plutôt réaliser le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">telos</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de cette Terre, qui est de créer dans l'en-deça des individualités de plus en plus fines dans une Règne dominé par l'esprit. Les pures spéculations d'idées sur Dieu, l'immortalité [...] et autres doctrines de l'Eglise cèdent le pas, ne sont plus considérées comme essentielles, et font place à la Vie religieuse, qui correspond aux lois du Cosmos et aux lois de la croissance organique; la religion ne peut dès lors plus être reconnue qu'à ses fruits». En 1903, Diederichs écrit au Pasteur Theodor Christlieb qu'il voulait, avec ses livres, “promouvoir une religion sans regard vers le passé, mais dirigée vers l'avenir”. Pour désigner cette religion “futuriste”, Diederichs parlait de “religion du présent”, “religion de la volonté”, “religion de l'action”, “religion de la personnalité”. Avec le théologien protestant en rupture de banc Friedrich Gogarten (“théologien de la crise”, “théologien dialectique”), Diederichs évoquait “une religion du oui à la Vie, bref, une religion qui dynamise les volontés”.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: "Helvetica Narrow"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Action et création</span></span></span></strong></span></span></span></span></i></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">La religion (au sens où l'entendaient Diederichs et ses auteurs), la “théosophie” (terme que Diederichs abandonnera assez vite) et le néo-romantisme visent “une saisie immédiate de la totalité de la vie”, afin de dépasser les attitudes trop résignées et trop sceptiques, qui empêchent de façonner l'existence et affaiblissent les volontés. «Plus de savoir mort, mais c'est l'art qui devrait transformer l'âme et les sentiments des hommes et les conduire à l'action pratique» (on reconnait là le thème schillerien récurrent dans la démarche de Diederichs). Parmi les auteurs qui allaient expliciter et répandre cette vision holiste de la vie, Arthur Bonus, autre théologien protestant en rupture de banc, sera certainement le plus emblématique. Dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Religion als Schöpfung</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> (1902; = La religion comme création), Bonus présente la religion comme une “conduite de la vie”, où l'homme se plonge dans la vectorialité réelle du monde, qu'il a d'abord saisie par intuition; il entre ainsi en contact avec la puissance divine créatrice du monde et, fortifié par ce contact, se porte en avant dans le monde sous l'impulsion de ses propres actions. Dans ce sens, la religion est une attitude virile et formatrice, elle est pures action et création. Les églises, au contraire, n'avaient eu de cesse de freiner cette activité créatrice forte, de jeter un soupçon sur les âmes fortes en exaltant la faiblesse et la mièvrerie des âmes transies, incapables de donner du neuf à la vie. Mais Bonus, théologien bien écolé, ne réduit pas son apologie de la vie à un naturalisme voire à certaines tendances maladroites du panthéisme qui dévalorisent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> —comme les églises mais au nom d'autres philosophades— <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l'action de l'homme créateur et énergique, sous prétexte qu'elle serait une dérive inhabituelle<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> —et pour cela non fondamentale—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> ou éphémère de la matière ou d'un fond-de-monde posé une fois pour toute comme stable, immuable. Bonus réclame l'avènement d'une religion qui ne refuserait plus le monde et son devenir perpétuel, mais pousserait les hommes à participer à son façonnage, à agir avec passion pour transformer les simples faits objectifs en principes spirituels supérieurs. Telle est la “germanisation du christianisme” qu'il appelle de ses vœux. Bonus, bien qu'argumentant en dehors des sentiers battus de la théologie protestante, a suscité avec ses thèses bien des émois positifs chez ses pairs.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Autre livre qui fit sensation dans le catalogue de Diederichs: l'essai <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rhytmus, Religion, Persönlichkeit</i> (= Rythme, religion, personnalité) de Karl König. Dans la ligne de Bonus, la pensée religieuse de König se résume à ces quelques questions: «Entends-tu dans tout le chaos du présent le rythme secret de la vie? Laisse pénétrer ce rythme dans la profondeur de ton âme. Laisse Dieu travailler ta personne, pour qu'il la modèle et la façonne en toi. Ce n'est que là où l'on trouve un centre de force dans la vie spirituelle et personnelle que quelque chose peut se construire et se développer, qui donnera de la valeur à la vie».</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">L'objectif de Diederichs, en publiant quelques ouvrages paganisants, plus ceux des théologiens qui abjuraient une foi devenue sans relief, sans oublier les grands textes des traditions européennes (surtout mystiques), chinoises, indiennes etc., était d'opposer à la “phalange du logos” (les néo-kantiens, les phénoménologues et les positivistes logiques), la “phalange des défenseurs de la vie”.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"> </span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Robert STEUCKERS.</span></span></span></strong></span></span></span></span></p>
elisamoije
http://www.elisamoije.fr/about.html
Spirale de vie spirale d'amour
tag:www.elisamoije.fr,2009-10-17:4851207
2009-10-17T20:24:00+02:00
2009-10-17T20:24:00+02:00
Un livre avec des mots des idées échangée des points de vues...
<div style="text-align: center"><img src="http://elisamoije.hautetfort.com/media/01/01/222564099.jpg" id="media-173878" alt="P1000011 bis.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /><br /></div> <p> </p> <p>Un livre avec des mots des idées échangée des points de vues je les ai pointés et un éditeur l'a imprimé joli objet je veux partage de joie avec tous ceux qui viennent lire ici joie intense d'un projet enfin réalisé moi élisa je suis reconnue par mes écrits et mes pensées vont être lues.</p> <p>C'est sentiment curieux de savoir que les mots s'envolent et de ne pas connaître les lecteurs de ne pas avoir émotion partagée ensemble.<br /> <br /> Émotion ce livre d'entretien a été source pour moi source de bonheur et je me souviens de chacune des personnes qui ont accepté de partager l'aventure avec moi d'être en face à face avec moi et d'échanger.<br /> <br /> Vous ne pouvez pas imaginer pour moi d'avoir quelqu'un qui pendant deux heures discute avec moi pas avec lq personne qui m'accompagne non avec moi je suis émue je suis envahie de rires.</p> <p>Je sais que certains vont douter de la réalité des écrits mais rien ne peut effacer ma joie ces doutes que je balaye je les rejette dans l'oubli et jouie de ce moment.<br /> <br /> Un de mes projet se concrétise et ça me donne espoir pour les autres en cours.</p> <p>J'ai encore à dire sur ce livre je veux dite merci au père qui a suivi le projet qui m'a consacré du temps beaucoup de son temps et ma soeur qui a jetté le manuscrit au hasard pour trouver l'éditeur et à mes parents qui ont financé le projet espoir que le monde entier pourra lire mon libre je dis le monde entier c'est dire beaucoup de monde joie et merci.</p> <p>Et merci à ceux qui sont avec moi dans le livre car ils livrent aussi une part d'eux dans la discussion.</p> <p>Joie bonheur c'est mots qui résonnent dans ma tête depuis hier soir où j'ai vu le livre arrivé de l'éditeur émotion de ce partage avec futurs lecteurs pas pour tirer gloire ça c'est pas mon idée mais pour que les IMC soient regardésautrement que les mutiques soient entendus et que les personnes handicapées aient leur place au milieu des autres et reçoivent le respect et que leur soit reconnu leur humanité.</p> <p>Le soir arrive mais pour moi le soleil brille et éclaire ma vie et la votre.</p>
Olivier Leguay
http://www.inclassablesmathematiques.fr/about.html
Google Docs possède un éditeur d'équations
tag:www.inclassablesmathematiques.fr,2009-09-19:2377666
2009-09-19T14:35:00+02:00
2009-09-19T14:35:00+02:00
Si vous possédez un compte Google et que vous écrivez des documents sur...
<p style="text-align: justify;">Si vous possédez un compte Google et que vous écrivez des documents sur Google Docs, celui-ci possède un éditeur d'équations avec syntaxe Latex.</p> <p>Il suffit pour cela d'aller dans l'onglet "Insert" et de choisir "Equation"</p> <p><a target="_blank" href="http://googlesystem.blogspot.com/2009/09/google-docs-has-equation-editor.html"><span style="color: #ff6600;">La source de l'info</span></a></p> <p> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://beverycool.hautetfort.com/media/01/02/1528699928.jpg" target="_blank"></a> <div style="text-align: center"><a href="http://beverycool.hautetfort.com/media/02/02/1528699928.jpg" target="_blank"><img src="http://beverycool.hautetfort.com/media/02/02/2059175029.jpg" id="media-1987922" alt="eipi.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1987922" height="302" width="421" /></a></div> <br /></div>
Chun-Liang YEH
http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/about.html
Question : Selon vous, qu'est-ce qui fait un bon éditeur ?
tag:blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com,2008-10-25:1877871
2008-10-25T23:39:00+02:00
2008-10-25T23:39:00+02:00
Réponse de HongFei Cultures : Un bon éditeur est celui qui fait...
<p style="margin-top: 0px; margin-bottom: 0px;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><span><span><strong><a target="_blank" href="http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/media/02/00/1632093846.jpg"></a><span style="color: #000000;"><img name="media-1374274" src="http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/media/01/02/527882556.2.jpg" alt="medias.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1374274" />Réponse de HongFei Cultures :</span></strong> <span style="color: #000000;">Un bon éditeur est celui qui fait tout pour qu’un auteur/illustrateur et un lecteur se rencontrent, pour leur enrichissement mutuel.</span></span></span></span></p> <p style="margin-top: 8px; margin-bottom: 0px;"><span style="font-size: 9pt; color: #000000; font-family: Arial;">Un bon éditeur est difficile à satisfaire : par exemple, concernant l’auteur/artiste, il ne se satisfait pas du " bon ". Il exige que celui-ci se surpasse.</span></p> <p style="margin-top: 8px; margin-bottom: 0px;"><span style="font-size: 9pt; color: #000000; font-family: Arial;">Un bon éditeur a la conscience que l’invention géniale du papier et de l’imprimerie doit être au service d’une création digne d’être imprimée et diffusée.</span></p> <p style="margin-top: 8px; margin-bottom: 0px;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><span style="color: #000000;">Un bon éditeur se réjouit du bonheur du lecteur qui ignore souvent son existence ou la nature exacte de son activité, car son effort passe (et doit passer) inaperçu.</span><a target="_blank" href="http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/media/01/02/1632093846.jpg"></a></span></p> <p><span style="color: #000000;">» extrait de l'interview "</span><a target="_blank" href="http://luciolemasquee.hautetfort.com/archive/2008/10/24/carte-blanche-a-loic-jacob-et-chun-liang-yeh.html" title="Carte Blanche à... HongFei"><span style="color: #000000;">Carte blanche à HongFei Cultures</span></a><span style="color: #000000;">", publiée sur le blog La Luciole Masquée le 25.10.2008</span></p> <p><a target="_blank" href="http://luciolemasquee.hautetfort.com/about.html" title="Le site de La Luciole Masquée"><span style="color: #000000;"><img name="media-1370079" src="http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/media/00/01/1899033011.jpg" alt="logo-Ezra[1].jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1370079" /></span></a><span style="color: #000000;">« cliquer sur l'image pour en savoir plus sur le blog La Luciole Masquée</span></p>
Chun-Liang YEH
http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/about.html
Entretien improvisé avec Cécile BLANCHE
tag:blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com,2008-10-13:1877862
2008-10-13T23:33:00+02:00
2008-10-13T23:33:00+02:00
C'était la première journée du Festival de Mouans-Sartoux (près de...
<p><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><img id="media-1374280" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/media/02/02/527882556.jpg" alt="medias.jpg" />C'était</span> la première journée du Festival de Mouans-Sartoux (près de Cannes). Le brouhaha sympathique des écoliers résonnait dans ma tête, lorsqu'une dame souriante s'est approchée de notre stand. Elle est journaliste, s'appelle Cécile BLANCHE et a connu notre maison d'édition grâce à une association des Français expatriés à Taiwan (merci à Loïc d'avoir propagé la bonne parole jusqu'à l'île lointaine). Le midi du jour même, Cécile et moi sommes installés dans la salle d'attente de la gare SNCF, un coin paisible juste en face de la tente «jeunesse» du salon pleine d'agitation.</span></span></p><p><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><span style="font-size: 9pt; color: #000000; font-family: Arial;">Une interview "sans préavis" et sans répétition : c'est tentant comme partir à l'aventure... Cécile me demande de parler de mon "ancienne" vie, celle d'un Taiwanais. </span></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-bottom: 0px;"><span style="font-size: 9pt; color: #000000; font-family: Arial;">Au fil des questions et des réponses, nous évoquons mon départ de l'île, la culture que j'ai emportée avec moi, et enfin la transmission, par mes parents et dans une pratique quotidienne, d'une sagesse de vie qui nourrit mon existence française : je suis bien obligé de trouver des mots simples pour expliciter des expériences variées et peu familières en France, pourtant en étroite relation avec mon métier d'aujourd'hui : l'édition.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-bottom: 0px;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-top: 0px; margin-bottom: 0px;"><span style="font-size: 9pt; color: #000000; font-family: Arial;">Merci Cécile pour ce voyage extraordinaire au coeur du salon.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-bottom: 0px;"><span style="color: #000000;"> </span><a href="http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/media/00/01/2113182915.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-1370212" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blog-de-hongfei-cultures.hautetfort.com/media/00/01/488640994.jpg" alt="EL_CB_mouanssartoux.jpg" /></span></a></p><p style="margin-top: 0px; margin-bottom: 0px;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">» </span> <span style="color: #3333cc;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"><a style="text-decoration: none;" href="http://www.hongfei-cultures.com/interview_Agora-FM_20081003.mp3" target="_blank"><span style="color: #3333cc;">cliquer ici pour écouter l'interview, diffusé sur www.agorafm.fr et http://blanche-fleche.com</span></a></span></span></p>
Nicolas Ancion
http://ancion.hautetfort.com/about.html
Pourquoi je ne lis plus les manuscrits qu’on m’envoie
tag:ancion.hautetfort.com,2008-09-09:1791181
2008-09-09T09:43:00+02:00
2008-09-09T09:43:00+02:00
Il y a quelques semaines de cela, l’excellent blog de Georges Flipo...
<p><a href="http://ancion.hautetfort.com/media/02/01/677297039.jpg" target="_blank"><img src="http://ancion.hautetfort.com/media/02/01/1496872443.jpg" id="media-1267834" alt="manuscritsbrouillonsprojets.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1267834" /></a>Il y a quelques semaines de cela, l’excellent <a target="_blank" href="http://georges-flipo-auteur.over-blog.com/">blog de Georges Flipo</a> faisait le point sur les différentes méthodes pour faire publier un manuscrit. Dans son inventaire, il citait (et détaillait avec minutie dans un post très intéressant, dont je vous recommande la lecture) la méthode pilotée, terme que j’ignorais jusque là, qui consiste à envoyer son manuscrit non pas à l’éditeur mais une tierce personne, un écrivain la plupart du temps, qui, enthousiaste, recommandera ensuite le texte à un éditeur. Si je ne connaissais pas le nom, je n’ignorais pas la pratique, bien entendu, j’ai suffisamment usé mes fonds de culottes sur les sièges à roulettes de feu les éditions Les Eperonniers, dans les couloirs du Grand Miroir ou dans l'arrière-cuisine des éditions Luc Pire (juste à côté d ela salle de réunion) pour avoir observé le phénomène. Quand j’officiais en tant que directeur littéraire, j’avais l’habitude de recevoir des manuscrits chaudement recommandés (ou mollement, d’ailleurs, ce qui rendait la situation encore plus amusante) par des auteurs de la maison.<br /> <br /> Depuis quelques temps, j’ai l’impression d’être passé de l’autre côté du miroir (qui n'est pas grand, celui-là, c'est un face-à-main tout au plus). Ce sont des auteurs débutants, des amis proches comme des inconnus, qui m’envoient leurs manuscrits ou, plus poliment, m’envoient un message pour me demander si je veux bien lire le texte qu’ils viennent d’achever et dont ils ne savent pas, la plupart du temps, s’il mérite publication ou non.<br /> <br /> J’ai beau être gentil, poli, cordial, je n’ai plus qu’une réponse pour ce genre de demande.<br /> <br /> Je refuse, tout simplement.<br /> <br /> Pourquoi ? Pour des tas de raisons… Elles sont si nombreuses, d’ailleurs, que je ne suis pas certain que cela soit nécessaire de les expliquer ici. Allez si, zut, je me lance.<br /> <br /> <a href="http://ancion.hautetfort.com/media/00/01/1365323253.jpg" target="_blank"><img src="http://ancion.hautetfort.com/media/00/01/1321473055.jpg" id="media-1279938" alt="Manuscrit-de-merde.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-1279938" /></a>D’abord parce qu’on me demande, c’est de remplacer l’éditeur et, en particulier, ce rôle crucial au sein des maisons d’édition qui est celui des lecteurs, payés pour lire les manuscrits (en partie, début milieu fin, puis en détail si ce premier test est concluant) et renvoyer un commentaire à l’auteur. Je ne suis pas responsable de ce que les éditeurs ne remplissent pas tous bien ce rôle. Même plus, rien ne dit que, sous prétexte que je publie et que je connais des éditeurs, je suis un bon lecteur. Non, au contraire, je l’avoue volontiers comme je l’avouais déjà quand j’étais lecteur pour la collection Embarcadère que je dirigeai chez Luc Pire, je suis un mauvais lecteur. Je n’aime pas tout dans la littérature, loin de là (et c’est bien normal), je n’aime surtout que rarement ce qui se vendra bien (et qui intéresse au premier chef les éditeurs), et si je détecte dès les premières lignes les vrais talents d’auteurs c’est tout simplement parce que l’exercice est à la portée de tout lecteur. Il ne faut aucun talent pour se rendre compte en un paragraphe que Perec, Vailland, Baillon, Dantec, Malinconi, Pouy ou Chevillard sont des auteurs à l’écriture hors norme. Tout le monde le voit. C’est beaucoup plus difficile de détecter qu’il y a un potentiel de vente dans un manuscrit de Gavalda, de Lévy ou de Barbéry. Ces auteurs vendent énormément alors qu’ils ont exactement la même écriture que des milliers de manuscrits refusés. Ne me demandez pas d’explication, je n’en ai pas.<br /> <br /> Ensuite, parce que je trouve déjà trop peu de temps pour écrire mes propres textes, que je suis toujours en retard pour tout ce que j’ai promis d’écrire, que j’ai une PAE (pile à écrire) bien plus haute que ma PAL (pile à lire, très haute du côté BD, très plate du côté roman en ce moment), que j’aime faire des siestes, boire et papoter, jouer à <i>Jarnac</i> et à <i>Mr. Jack</i>, regarder <i>Deadwood</i> dans la nuit tiède et que tout ça ne laisse pas beaucoup de temps pour lire les manuscrits des autres.<br /> <br /> <a href="http://ancion.hautetfort.com/media/02/02/205311624.jpg" target="_blank"><img src="http://ancion.hautetfort.com/media/02/02/1069076693.jpg" id="media-1280004" alt="Manuscrit-cancer.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1280004" /></a>Enfin, pour une raison plus profonde, qui est liée aux mauvaises expériences que j’ai eues. Je n'en citerai qu'une mais il y en eut bien d'autres. Une vague connaissance m’avait filé son manuscrit, un bouquin egobiographique où l’auteur confessait dans un même flot ses travers de sexualité égarée et son génie incompris pour la littérature. J’ai lu avec beaucoup d’efforts ce pensum jusqu’au bout, j’ai écrit, avec minutie, quatre pages de commentaires détaillés et bienveillants. Mais je n’ai pas été assez rapide, la lettre attendait de partir à la poste quand j’ai été envahi par un flot d’insultes, jaillis de l’auteur, vexé que je n’aie pas crié plus vite au génie pour son texte illisible, qui me traitait de tous les noms pour n’avoir pas tenu promesse. Je lui en ai fait une que j’ai tenue : j’ai promis de déchirer les quatre pages de commentaires et de ne pas les lui envoyer. J’ai tenu parole. Mais je me demande encore d’où on peut sortir pareil culot : imposer à quelqu’un de lire son texte puis l’insulter parce qu’il ne l’a pas lu… Cette expérience, et quelques autres que je tairai ici, m’ont convaincu qu’un auteur qui envoie son texte pour qu’on lui dise ce qu’on en pense n’attend pas de commentaires ni de critiques (même s’il prétend tout le contraire), il attend juste des louanges et des félicitations. Et c’est bien compréhensible. Qui a envie de donner un texte en lecture pour recevoir en retour une liste de commentaires négatifs, de critiques et de phrases soulignées en ondulé ? Personne, bien sûr.<br /> <br /> Il n’y a que des imbéciles comme moi pour aimer les commentaires détaillés, les critiques pointilleuses et érudites, les lectures expertes, attentives, vicieuses, qui décortiquent les mouches, dépistent les faux-semblants et aident un auteur à amener son texte un pont plus loin, là où l’eau coule de source…<br /> <br /> Je ne lis plus les manuscrits parce que la seule chose que je devrais faire, pour conserver l’amitié ou l’estime de ces auteurs qui me confient leur texte, c’est de ne pas lire leur manuscrit mais les retourner au plus vite (trois jours maximum, après ça, certains s’impatientent déjà) avec une longue lettre standard de félicitations. Je devrais pouvoir écrire ça, une lettre de reconnaissance de talent, emplies de fleurs qu’on lance à la volée.<br /> <br /> C’est une idée, ça, je pourrais même vendre le modèle à quelques éditeurs. On remplacerait la formule habituelle (« bla, bla, ne rentre pas dans le cadre de nos collections, bla, bla ») par une nouvelle, plus valorisante, votre manuscrit est formidable, nous nous en voudrions de gâcher sa commercialisation en le cantonnant à une maison comme la nôtre, il mérite mieux que ça…<br /> <br /> Bon, dès que j’ai un peu de temps, je m’attaque à cette lettre-là.<br /> D’ici-là, plus la peine de m’envoyer de manuscrits, vous connaissez déjà ma réponse…<br /> <br /> Sachez en tout cas que mon refus n’a rien de personnel (et c’est sans doute pour cela qu’il est d’autant plus décevant).</p> <p>PS : La photo qui illustre cette note est tirée du blog de Marc Pautrel et de <a target="_blank" href="http://blog.marcpautrel.com/post/2008/03/10/Ne-menvoyez-pas-de-manuscrits">sa note sur un sujet fort proche (voire identique)</a></p> <p>PPS : les deux magnifiques tampons peuvent être commandés auprès du <a target="_blank" href="http://le-tampographe-sardon.blogspot.com/2008/05/tampons-pour-diteurs.html">tampographe Sardon</a>, son blog vaut le détour, d'ailleurs.</p>
Raymond ALCOVERE
http://raymondalcovere.hautetfort.com/about.html
Un bon éditeur ?
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2008-03-16:1516977
2008-03-16T03:34:24+01:00
2008-03-16T03:34:24+01:00
C'est celui qui médite ! (Geluck)
<p>C'est celui qui médite !</p> <p>(Geluck)</p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
Salon du livre de Toulon, Sous le Charme...
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2007-11-17:1321894
2007-11-17T23:25:00+01:00
2007-11-17T23:25:00+01:00
Magnifique femme, je vous aime... Loin des convenances, vous m'avez touché...
<p><img src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/01/00/8372f69949381165df2581959e70a6e4.jpg" alt="da7ee7a1ad7ad0ff3d1e6786eaf989c7.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" title="Marie, Billetdoux, amour, mort, survie, éditeur , secret, deuil" id="media-670516" />Magnifique femme, je vous aime... Loin des convenances, vous m'avez touché en plein coeur. Vos mots, vos précieux conseils sous une souffrance palpable, légérement contenue, votre décolleté doré, tout m'a émue en vous.</p> <p>Je m'en vais de ce pas lire la beauté de l'amour sous les supplices de la vie...</p> <p> </p>
Yfig
http://yfigexnihilo.hautetfort.com/about.html
Le ton se durçit sur Lulu ..... Vendre des livres rend fou !
tag:yfigexnihilo.hautetfort.com,2007-02-11:876350
2007-02-11T18:00:00+01:00
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Ca s'arrange pas sur Lulu !!!!! J'avais laissé en jachère ce site plein...
<font size="2">Ca s'arrange pas sur Lulu !!!!!<br /> <br /> J'avais laissé en jachère ce site plein de promesses .....<br /> <br /> Voilà ce que j'y ai écrit :<br /> <br /></font><i><font color="#0000FF"><font size="2">Je n'étais pas passé depuis un certain temps .... par manque de temps et par désintérêt puisque le nombre de visites ..... si on ne fait pas une publicité démente .... reste très confidentiel !<br /> C'est un des nombreux concepts de Lulu : faites vos livres, faites vos prix, enegistrez les sur Lulu et n'oubliez pas de faire de la pub pour Lulu si vous voulez qu'on vous visite ....<br /> Bon ! moi je suis pas contre dans la mesure où c'est donnant / donnant - gagnant / gagnant, Lulu nous apporte ses moyens, nous apportons notre littérature et collaborons à l'effort collectif pour nous faire tous connaître.<br /> <br /> Mais j'ai été "choqué" de voir sur quel ton les animatrices ( mais le sexe n'est encore que virtuel ) s'adressent aux auteurs.<br /> Et que je te donne des ordres et que je t'interdits ceci, cela, que je te censure parce que tu as eu l'impudence de parler d'autre chose que de Lulu .....<br /> <br /> Il est où le canadien qui a créé ce site ?<br /> Est-il au courant de la façon dont on parle aux auteurs ? Est-il complice, souhaite-t-il vraiment racoller des brebis prêtes à obéir aux injonctions de ces femelles en rut ?</font> <font size="2"><font color="#119911">(j'ai mis en rut plutôt qu'en chaleur car elles se conduisent en petit chef de service fonctionnaire débutant avec certificat d'étude après rattrapage à l'oral bucal ... marque déposée Saint-Claude !)<br /></font><br /> Alors, je vous le dis, mes biches, changez de ton, faites-vous ce que vous devriez être : de gentilles hôtesses à notre service et à celui de Lulu dans un esprit de collaboration, de partage et de respect mutuel.<br /> <br /> Tant que nous parlerez comme à des bûcherons, je vous répondrai comme un bûcheron !!!!!<br /> <br /> <br /> TIMBER !!!!!</font></font></i> <font size="2"><br /> <br /> <br /> Qui a dit qu'on ne s'amuse pas sur Lulu ?????</font><br /> <br /> <img border="0" src="http://www.ecrits-vains.com/discus/clipart/happy.gif" alt=":-)" /><!--/Text--><br />
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Agent / Argent
tag:cottetemard.hautetfort.com,2006-11-18:744133
2006-11-18T15:34:46+01:00
2006-11-18T15:34:46+01:00
-"Dans le monde littéraire anglo-saxon, si on veut publier un livre, on...
-"Dans le monde littéraire anglo-saxon, si on veut publier un livre, on cherche d'abord un agent." -"En France, pratiquement aucun auteur ne peut gagner sa vie ; toute la chaîne du livre vit du livre, sauf l'écrivain." (Jonathan Littell, extraits de l'entretien dans Le Monde des livres, vendredi 17 novembre 2006)