Last posts on échiquier2024-03-28T22:35:59+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/échiquier/atom.xmlJacques GIMARDhttp://nostaljg.hautetfort.com/about.htmlFINIR À YZEUREtag:nostaljg.hautetfort.com,2023-01-09:64214602023-01-09T21:51:26+01:002023-01-09T21:51:26+01:00 « Tu vas finir à Yzeure ! » Combien de fois, dans ma...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong><em>« Tu vas finir à Yzeure ! »</em> Combien de fois, dans ma jeunesse bourbonnaise, ai-je entendu cet avertissement en guise de boutade ? Eh bien oui, plus de cinquante après, j’ai fini à Yzeure.</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/1518904067.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415394" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/1755567061.2.jpg" alt="Yzeure-Affiche.jpg" /></a>Non point enfermé dans l’hôpital psychiatrique de sinistre réputation. Mais auto-séquestré, le temps d’un week-end de novembre, dans un foyer socio-culturel niché dans un quartier banal de cette morne commune située en lisière de Moulins. Auto-séquestré pour une cause romantique, celle du noble jeu. Autrement dit, inscrit de mon plein gré à un tournoi d’échecs. Histoire de renouer avec l’ambiance d’un vrai tournoi d’échecs <em>« dans la vraie vie »</em>. Histoire de me désintoxiquer de l’addiction échiquéenne sur le web. Histoire de revivre les émotions, euphorisantes ou éprouvantes, que l’échiquier nous inflige comme nul autre pareil, sous l’arbitrage implacable du maître du temps, la fameuse pendule, bourreau électronique aussi sentencieux que silencieux, dépouillé du tic-tac anxiogène de jadis. Mémoire d’un folklore échiquéen que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître.</p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/01/2514747377.jpeg" id="media-6415389" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;"><em><strong><span style="color: #800000;">Silence habité</span></strong></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2307030189.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415401" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2820046362.jpg" alt="Yzeure-Salle.jpg" /></a>Coté accueil, ce <strong><em>Premier Open d’Yzeure Echecs</em></strong> a de quoi ravir le joueur maniaque. La salle est moderne, propre, fort bien éclairée par un soleil d’automne. Nulle promiscuité : un échiquier par table. Les chaises sont confortables : leur dossier souple autorise même le balancement autistique. Les échiquiers sont en marqueterie. Les pièces en buis. Preuve que ce club a le bon goût de bannir les pièces en plastique. L’arbitre est courtois et élégant. Costume sombre, chemise blanche, cravate sobre, veste estampillée par un blason de la FFE (Fédération Française des Échecs). Tout est harmonie. Assez de délicatesse pour donner envie de jouer.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Côté ambiance, le spectacle pourrait paraître étrange au visiteur d’un jour qui découvre les rites échiquéens. Pendant les deux heures que dure une partie, — deux heure trente parfois, selon la cadence choisie par le règlement du tournoi —, règne un silence habité, lourd, sépulcral. Entre concentration et réflexion, entre combinaisons et spéculations, entre l’esprit hypothétique et la gravité de la décision, le joueur fixe son regard sur des pièces de bois. Il s’interroge sur des cases, sur des colonnes, sur des diagonales. Il compte et recompte le nombre de coups qu’appelle sa construction cérébrale. Il pèse et soupèse la pertinence d’un sacrifice matériel ou positionnel. Il sait que la moindre erreur, — approximation, égarement ou négligence —, le précipitera, dès qu’il lâche la pièce, dans les tourments de l’affliction, de la colère, de la désolation, de l’humiliation, du remords. Assez de quoi s’auto-flageller jusqu’à la prochaine partie, là où il faut savoir <em>« passer à autre chose »</em>. C’est pourtant sa faute, sa très grande faute. Comment <em>« se »</em> pardonner ? Comment expier ? Comment oublier ce moment de faiblesse ? Oui, le jeu d’échecs porte bien son nom : angoisse philosophique face à la mort imminente du Roi.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Côté émotions, le noble jeu ne fait pas dans la nuance. La victoire est douce. La partie nulle est frustrante. La défaite est amère. Lieu commun de l’univers ludique. Trop facile, sur l’échiquier, de réduire l’issue d’une partie à l’alternative jouissance/détresse. Tout simplement parce qu’avant de gagner ou de perdre, le brainstorming fait son œuvre aussitôt le premier coup joué. Tempête de cerveau. Tornade de sensations. Rafale d’hormones. Au gré des angoisses et des peurs qui tempèrent notre goût du risque. Posture hérétique, rétorque le Grand Maître Xavier Tartakover : <em><span style="color: #202124;">« Celui qui prend des risques peut perdre, celui qui n'en prend jamais perd toujours. » </span></em> Aux échecs, c’est vrai, l’audace est bonne conseillère. La témérité, un peu moins.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="color: #800000;"><strong>Conscience bousculée</strong></span></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/00/1338477548.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415402" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/00/1236579746.jpeg" alt="Yzeure-Joueurs.jpeg" /></a>Côté sécrétion, l’inconscient fait ce qui lui plaît quand il s’agit de chahuter la conscience éveillée. Devant l’échiquier ou ailleurs, il s’ingénie à mobiliser toutes les hormones avec une efficacité d’autant plus redoutable qu’elles échappent à notre contrôle, jusqu’à ébranler nos choix et jeter le doute sur nos intuitions.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Pour autant, est-il si sournois cet inconscient ? Rien n’est moins sûr. Puisqu’il libère en nous des mécanismes de défense que rythment nos décharges d’hormones, au gré des émotions qui nous assaillent au cours de la partie d’échecs.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>La testostérone</strong>, hormone de la <em>« masculinité »</em>, serait-elle déterminante pour attiser notre envie de gagner ? Il est permis d’en douter, au regard de la combativité qu’une femme déploie, à forces égales, au cours d’une joute échiquéenne.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>L’adrénaline</strong>, elle, aide l’organisme à encaisser le stress, au prix d’effets indésirables. Le rythme cardiaque s’accélère. La respiration devient haletante. La pression artérielle augmente. Face à l’impitoyable zeitnot, — cette fameuse crise de temps que la pendule ourdit pour narguer nos indécisions chroniques —, l’adrénaline nous câline jusqu’à affûter lucidité et réactivité. Alors vive l’adrénaline !</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Le cortisol</strong> agit aussitôt en réconfort. Il livre au cerveau assez d’énergie pour supporter le stress, réguler la tension artérielle, apaiser la fonction cardiovasculaire. Rares, il est vrai, sont les joueurs d’échecs terrassés par une crise cardiaque à l’issue d’une défaite cuisante.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>La vasopressine</strong> apporte sa part, elle aussi, dans la gestion de l’anxiété. Elle régule les fonctions urinaires et la pression sanguine. C’est grâce à elle ou à cause d’elle que le joueur d’échecs va souvent pisser, au fur et à mesure que la partie installe sa dramaturgie.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>La dopamine</strong>, molécule du plaisir et de la récompense, vient enfin calmer la tempête d’hormones dès que la victoire se profile, sans compassion aucune pour la détresse de l’adversaire.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Ainsi va une partie d’échecs, au gré des calculs incessants, des humeurs impétueuses, des secrètes secrétions. Preuve que le joueur d’échecs ne sera jamais un robot. Avec l’assurance que la nature humaine embellira toujours le noble jeu.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Bref, devant l’échiquier, le joueur affronte trois adversaires : le joueur qui lui fait face, la pendule qui le nargue, et l’inconscient qui aime tant prendre l’ascendant.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Tout cela à la charge d’un esprit tout entier absorbé par des pièces de bois enchevêtrées dans un jeu inextricable de combinaisons tour-à-tour insidieuses, mesquines ou meurtrières. Torture cérébrale dans les règles de l’art : sans gémissement, sans hurlement, sans injure, sans protestation, sans aveu. Oui, une véritable histoire de fous, sur case blanche ou sur case noire. Assez de quoi <em>« finir à Yzeure ».</em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;">§§§</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em><span style="color: #800000; font-size: 14pt;"><strong>Rapport d’expertise</strong></span></em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/248091567.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415403" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/376262606.jpeg" alt="Yzeure-Echiquier.jpeg" /></a>Juste pour le plaisir égotiste, — entre masochisme et narcissisme —, je ne résiste pas à l’envie de commenter brièvement les cinq parties que j’ai jouées lors de cet Open d’Yzeure Echecs. Façon comme une autre d’exorciser mes défaites et d’honorer mes victoires. Inventaire lapidaire réservé aux amateurs plus ou moins éclairés du noble jeu.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 1 –</strong> Je joue avec les Blancs face à Émile qui, dès son premier coup, — 1-…e6 — propose de m’aventurer dans une défense française que je m’amuse à rendre hérétique en répondant 2-De2, la variante Tchigorine assez peu explorée par les spécialistes de cette ouverture. Le développement laborieux des pièces noires oblige à céder un Fou pour endiguer la pression constante des Blancs. L’avantage matérielle est de courte durée, depuis que le sacrifice d’une pièce a permis aux Noirs de reprendre l’initiative au profit d’une paire de Cavaliers aux cavalcades assassines. Je ne dois mon salut qu’au zeitnot oppressant, — crise de temps —, que subit mon adversaire. Par étourderie, dans une position à son avantage, il oublie d’appuyer sur le bouton de la pendule. Au 54<sup>e</sup> coup, son crédit de temps est épuisé. La partie est perdue pour lui. Victoire ignominieuse pour moi. J’attends avec impatience la ronde 2 pour ravaler ma honte.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 2 – </strong>Je joue avec les Noirs face à José, dans un début fermé qui m’offre l’opportunité de choisir la Défense Tchigorine, — 1- Cf3 Cf6 2- d4 d5 3- Ff4 Cc6 —. Après mûre réflexion, je sacrifie mon pion a7 pour prendre l’initiative. Et je ne la lâche pas. J’ai comme l’impression de conjuguer précision et célérité. La pendule me met en confiance, avec un crédit de 20 minutes d’avance. Au 23<sup>e</sup> coup, une de mes Tours s’installe dans le camp adverse, préfigurant le soutien imminent de sa consœur. La position devient trop critique pour les Blancs. Mon adversaire abandonne au 28<sup>e</sup> coup. Victoire assez sereine pour expier mon gain honteux de la ronde précédente.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 3 – </strong>Je joue avec les Noirs face à Anthony, dans une défense Petroff refusée. Il préfère installer une solide partie des trois cavaliers, — 1-e2 e4 2- Cf3 Cf6 3- Cc3 Fb4 —, qui me donne l’illusion de pouvoir mener une impétueuse offensive pour la conquête du centre. Dans la fougue de mon attaque, je confonds audace et témérité. Ma ligne offensive ne tarde pas à s’épuiser face aux coups précis de mon adversaire qui trouve la petite faille promettant de créer une grosse brèche dans la défense trop précaire de mon Roi. J’abandonne au 28<sup>e</sup> coup au moment où je réalise que <em>« tout est perdu fors l’honneur »</em>.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 4 – </strong>Je joue avec les Blancs face à Alexis. Il opte pour une Défense Sicilienne qui me permet de mettre en scène ma <em>« marotte échiquéenne »</em>, — 1-e4 c5 2- Fc4 —, le coup d’Andersen, rebaptisé Variante Bowder, dans le registre romantique du XIX<sup>e </sup>siècle. Au 16<sup>e</sup> coup, mon Fou en case blanche conquiert le pion e6 et affirme une position dominante, mais pas assez menaçante pour afficher un clair avantage positionnel. À l’appui d’une solide défense, mon adversaire m’oblige à répéter trois fois la même position au 39<sup>e</sup> coup, avec la partie nulle pour sentence règlementaire. Équité autant qu’égalité.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 5 – </strong>Je joue avec les Noirs face à Christophe, le joueur en tête du tournoi, affichant un sans-faute, avec 4 points sur 4. Dans un début fermé, j’opte à nouveau, et sans complexe, pour <em>« ma »</em> Défense Tchigorine. 1- d4 d4 2- Cf3 Cc6 3- e3, affublée d’un étrange 3- … a6, à la fois solide et timoré. Un de mes cavaliers s’installe en d5 dès le 7<sup>e</sup> coup pour affirmer ma conquête du centre. Cette position, prometteuse en apparence, aiguise la vigilante acuité de mon adversaire qui parvient dès le 24<sup>e</sup> coup à identifier une faiblesse sur mon aile Roi. Il trouve la faille, force l’échange de Dames et introduit une Tour assassine dans mon camp<em>. Ite missa est</em> au 33<sup>e</sup>coup. Perdant je me découvre, mais fier je suis de m’être montré si coriace face à un joueur si brillant.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">À l’issue de ce sympathique tournoi, je ne pense pas avoir fait œuvre d’expertise, <em>« cet art de se tromper selon les règles »,</em> selon le bon mot de Paul Valéry. Je sais simplement que j’ai pris beaucoup de plaisir à renouer avec mes ouvertures favorites dans une tempête d’émotions qui relève plus de l’addiction que de l’épreuve.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Oui, j’assume et je revendique l’effroyable paradoxe de ce jeu <em>« trop ludique pour être sérieux, et trop sérieux pour être ludique »</em>. Tant mieux si je donne raison au sage Félix Mendelsohnn. Et tant pis si je prends le risque de <em>« finir à Yzeure »</em>.</p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">§§§</span></p>
Jacques GIMARDhttp://nostaljg.hautetfort.com/about.htmlOPEN IN LIVE (2/3)tag:nostaljg.hautetfort.com,2019-07-05:61622982019-07-05T13:16:57+02:002019-07-05T13:16:57+02:00 En direct du 16 e Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) — La...
<p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; color: black;">En direct du 16<sup>e </sup>Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) —</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; color: black;">La chronique in live de Jacques GIMARD, <em><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">« pousseur de bois »</span></em> persévérant, en cure de sevrage.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #993300;">« JE PERDS DONC J’APPRENDS »</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/150922895.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010004" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/203292934.png" alt="Open-08.png" /></a>« Dans la vie, je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »</em> Qu’il est bon de convoquer le sage Nelson Mandela au moment d’analyser une partie d’échecs ne laissant derrière elle que des sueurs et des larmes ! Prix Nobel de la Paix, icône totémique de la résistance à l’oppression, Nelson est de bon secours dans les moments sombres du dépit échiquéen.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Oui, je perds, donc j’apprends. Seule cette sentence parvient à me consoler dès que je couche mon Roi sur l’échiquier. Geste rituel pour signifier l’abandon. Hommage implicite pour féliciter mon adversaire, dans la tradition chevaleresque du noble jeu.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Ici comme ailleurs, à l’Open de Villard-de-Lans, — quoi qu’en disent les philosophes esthètes du jeu d’échecs —, seule la victoire est belle. Et la défaite a toujours un goût amer. Alors, sans complexe ni pudeur, osons une petite excursion dans le drame intime qui se noue sur l’échiquier.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Amateurs et grands maîtres sont (presque) égaux devant l’échiquier, du moins dans le rapport à l’adversité. Après avoir joué mon premier coup, je m’accorde une bonne minute pour dresser l’inventaire de mon adversité. Parce que je sais devoir affronter, — pendant plus de quatre heures durant, peut-être —, trois adversaires en une même unité de lieu.</p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/264346349.jpg" id="media-6010014" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Premier adversaire : le joueur en face de moi</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/3966259932.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010006" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/851607579.jpg" alt="Open-10.jpg" /></a>Premier adversaire, le joueur ou joueuse en face de moi. J’essaie de lire sur son visage, dans son regard, dans ses mains, — ne jamais oublier le langage des mains ! —. Selon qu’il est jeune ou âgé, homme ou femme, petit ou grand, rond ou sec, fermé ou souriant, impassible ou nerveux, s’établit une certaine relation implicite, tacite, énigmatique, capable tour-à-tour de me rassurer ou de me désarçonner. Dans le silence habité d’une partie, tout prête à interprétation et conjecture. Lors du tournoi de Villard-de-Lans, par exemple, je sais avoir gagné ou perdu au gré d’une bonne ou mauvaise acuité psychologique. Au-delà de la position de mes pièces, plus ou moins confortable, le geste envoie un message. Pour avancer un pion, dois-je le marteler sur la case ou le pousser du doigt tout en délicatesse ? Question d’ambiance, d’humeur, ou de pugnacité, ouvrant l’éternel débat comportemental. Dans la tempête d’émotions qui s’abat sur l’échiquier, faut-il exprimer ou taire des sentiments ? La victoire se nourrit-elle d’exubérance ou de placidité ? La question revient me hanter chaque fois que je couche mon Roi…</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Deuxième adversaire : la terrible pendule</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/770084124.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010007" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/262318507.jpg" alt="Open-11.jpg" /></a>Deuxième adversaire, la terrible pendule égrenant les minutes de réflexion, dans un temps imparti qui semble, au gré de la tension sur l’échiquier, doucereux ou oppressif, dramatique ou rassurant. Depuis plus de vingt ans, les pendules sont électroniques : insonores, précises et implacables. À mon humble avis, le noble jeu a perdu là une grande part de son romantisme. Douce nostalgie des pendules mécaniques aux aiguilles approximatives et au cliquetis anxiogène ! Aujourd’hui, la torture du temps qui file ne serait-elle pas plus sournoise ? Silencieuse, sentencieuse, vertueuse.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Complice de la victoire pour un joueur rapide ou facteur de détresse pour un joueur lent, le temps se dresse en arbitre froid des émotions mal maîtrisées. Faut-il l’accuser ou le dédouaner ? Faut-il s’en plaindre ou s’en féliciter ? Qu’importe le point de vue rétréci de notre humanité puisque le célèbre adage de l’Antiquité romaine se rappelle à nous : <em>« vulnerant onmes, ultima necat »</em>. Sur l’échiquier comme dans la vie, chaque minute blesse, la dernière tue. Soudain, cette sagesse philosophique ne vient-elle apaiser la douleur intime de la partie perdue ? Pas étonnant alors si aux échecs, le temps a son vocabulaire : <em>« être en zeitnot »</em>, autrement dit <em>« être en besoin de temps »</em>, selon le sens littéral de ce mot germanique. Mais pourquoi ce mot ne vaudrait-il que sur l’échiquier ? Et à bien réfléchir, le temps relève-t-il du besoin ou de la fatalité ? J’ignore, à Villard-de-Lans, combien de joueurs se posent la question. Et si elle se présente là à mon esprit, n’est-ce pas pour chercher un minable alibi à mes défaites ?</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Troisième adversaire : le joueur que je suis</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/3020221213.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/1208144763.jpg" alt="Open-12.jpg" /></a>Troisième adversaire, le plus imprévisible, le plus redoutable, le plus fourbe aussi : soi-même ! À n’en point douter, là réside le charme pervers du jeu d’échecs. Axiome impitoyable du noble jeu : si je perds, c’est parce que j’ai failli, faibli ou omis. Impensable, incongru, indécent de s’en prendre à l’autre. Regret, remords, mépris de soi forment les contours de l’ecchymose-bobo-à-l’âme. Et la blessure narcissique mettra le temps qu’il faut pour cicatriser… Savoir analyser les causes intimes de la défaite, — mal maîtriser ses émotions, avoir trop forte ou trop faible confiance en soi, sous-estimer l’adversaire, — n’est-ce pas déjà faire acte de résilience ? Accepter ses faiblesses pour mieux les surmonter, savoir vivre avec ses <em>« médiocrités passagères »</em>, enfouir ou remuer notre <em>« misérable petits tas de secrets »</em> comme l’ami André (Malraux) : tout cela aussi, c’est <em>« savoir jouer aux échecs »</em>… Car nul jeu ne mérite mieux son nom. Et pour nous qui cherchons parfois une argutie facile pour digérer une défaite affictive et/ou infâmante, l’ami Alfred (Einstein) sera toujours là, en spécialiste de la relativité, pour nous aider à relativiser : <em>« Jouer aux échecs est la façon la plus intelligente de perdre son temps ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Alors résumons-nous. Aux échecs, quand je perds, j’apprends. Et quand j’apprends, je me demande soudain si c’est utile. À Villard-de-Lans aussi, un Open d’échecs est une leçon de vie !</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2022193720.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010011" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/681143268.JPG" alt="Open-03.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/nwJ_V9kt16Y?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p>
Jacques GIMARDhttp://nostaljg.hautetfort.com/about.htmlOPEN IN LIVE (1/3)tag:nostaljg.hautetfort.com,2019-07-04:61620542019-07-04T10:15:00+02:002019-07-04T10:15:00+02:00 En direct du 16 e Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) — La chronique...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">En direct du 16<sup>e</sup>Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) —</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">La chronique in live de Jacques GIMARD, <em>« pousseur de bois »</em> persévérant, en cure de sevrage.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;">§§§</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="color: #993300; font-size: 14pt;"><strong>J’OBSERVE DONC JE SUIS</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/3104237048.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009603" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/368656980.JPG" alt="Open-02.JPG" /></a>Matinée caniculaire, en ce samedi 29 juin de l’an de grâce 2019. Avant l’heure H de la première ronde du 16<sup>e</sup>Open d’échecs, je redécouvre le charme désuet de Villard de Lans, village partenaire des JO Grenoble 1968 qu’une stèle vintage célèbre à la façon d’un <em>« devoir de mémoire »</em>. Ici, l’Isère jalouse le Vercors. À moins que le Vercors ne s’amuse à snober l’Isère.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Promenade badine, pensées vagabondes, lèche-vitrines. Au hasard de propos convenus, la vendeuse d’une chatoyante boutique de décoration me demande si je suis vacancier. Oui, vacancier solitaire, otage consentant d’un tournoi d’échecs. Ou joueur d’échecs en vacances, même si le noble jeu n’apprécie guère la vacance de l’esprit. Pour conclure ce brin de causette, la commerçante ponctue d’un joli sourire : <em>« Alors bonne chance… Ou plutôt bonne expertise ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em>« Bonne expertise ! »</em> Quel génie fulgurant dans cette empathie !</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em>« Bonne expertise ! » </em>Je me promets de m’en servir au moment de saluer mon adversaire devant l’échiquier. C’est tellement plus pertinent, plus classe, plus énigmatique que la courtoise platitude du traditionnel <em>« bonne partie ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Au moment d’entrer dans la salle de la Coupole, — notre arène de gladiateurs —, je m’interroge soudain : l’expertise est-elle au rendez-vous de ce tournoi d’échecs ? (...)</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/150922895.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009596" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/203292934.png" alt="Open-08.png" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">Enfin une belle affiche pour annoncer un Open d'échecs !</span></p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/1646883653.JPG" id="media-6009593" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Fossé générationnel sur l’échiquier ?</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/01/2586272444.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009600" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/01/1646883653.JPG" alt="Open-09.JPG" /></a>Côté expertise de l’accueil, le protocole est minimaliste. Dépouillé, négligé ou sacrifié, je ne sais pas trop. Sans doute l’indice d’un budget étriqué. Une table nue, sans effort esthétique, est dressée dans le hall en guise de stand de pointage. Un brave septuagénaire, — sans doute une mémoire vivante du club organisateur, l’Échiquier Grenoblois —, prend des notes sur une feuille aux allures de brouillon. Son acolyte, un quinquagénaire pointilleux, entasse billets et chèques dans une caisse de fortune, une vieille boîte en bois jadis dévolue à ranger des pièces d’échecs. J’observe. Et aussitôt je comprends. Dans les gestes ordinaires de la vie, nous ne sortons jamais indemnes de notre addiction échéphilopathique — néologisme de mon invention qu’apprécieraient les psy comportementalistes —. Bref, cartésien sans chichi, le pointage. Juste un <em>« boujour-merci »</em> servi aux honorables gladiateurs de l’échiquier, sans autre gratification. Ni carte postale, ni badge, ni stylo-souvenir, ni tee-shirt, ni autre bricole de bienvenue. Juste un sourire. C’est vrai que c’est rassurant un joueur d’échecs souriant.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Côté expertise sociologique, la population du tournoi témoigne d’un profond fossé générationnel : des têtes blanches estampillés senior+ côtoient ados boutonneux et préados fougueux. Toujours aussi masculine, la tribu des <em>« pousseurs de bois »</em>. Huit femmes seulement parmi les quatre-vingts inscrits. Proportion fidèle au clivage sexué du jeu d’échecs, laissant accroire que le mâle serait mieux prédisposé au noble jeu. Ineptie encore tenace dans ce milieu hermétique où exercice cérébral et intelligence sociale ne vont pas toujours de pair. Peu de quadras, peu de quinquas dans le casting du jour. Une génération bouderait-elle l’échiquier ? À croire que la population active déserte le jeu d’échecs ou que le noble jeu est incompatible avec une vie normale.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Dans une étrange communion d’esprit, un dress-code implicite unit les cheveux blonds et les cheveux gris. Sous l’échiquier, jambes noueuses et poil-aux-pattes, le bermuda semble faire l’unanimité. Au-dessus de l’échiquier, les tee-shirt rivalisent d’originalité. Litote courtoise pour taire les fautes de goût. Preuve in concreto que le noble jeu a beaucoup perdu de son élégance proverbiale. Pensée nostalgique qui m’expédie soudain dans la lointaine réserve des vieux mohicans. À propos de coutumes tribales, la mode des tatouages ethniques contamine peu à peu la tribu des joueurs d’échecs. Rien de plus normal à la réflexion. Se tatouer, n’est-ce pas <em>« parler de soi et sur soi »</em> ? Pratique narcissique en parfaite harmonie avec le profil égocentré du joueur d’échecs, intarissable dès qu’il vous inflige l’analyse dithyrambique de sa partie gagnée.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Syndrome métabolique en partage ?</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/3360770490.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009601" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/3709455652.JPG" alt="Open-07.JPG" /></a>Côté expertise anthropologique, l’Open de Villard-de-Lans n’échappe pas au mystère insondable du noble jeu, depuis qu’un Ministre des Sports d’obédience communiste, — Marie-Georges B. pour ne pas la nommer — a cru devoir, en l’an 2000, ériger le jeu d’échecs au rang de sport, en référence rêvée à la Russie de Staline. Alors là aussi j’observe. Et je cherche à comprendre. Les joueurs d’échecs sont-ils vraiment des sportifs comme les autres ? J’avoue être assez perplexe. Ici comme ailleurs, la plupart de nos gladiateurs seniors sont atteints du <em>« syndrome métabolique »</em>. Terme médical assez chaste pour désigner la bedaine, plus ou moins discrète, plus ou moins généreuse, plus ou moins indécente. Comme ma silhouette en porte le symptôme, un doute existentiel m’envahit : est-ce parce que je joue aux échecs que je suis moi-même atteint du syndrome métabolique ? ou faut-il être affublé d’une bedaine pour jouer aux échecs ? Mieux encore, parce que j'apprends à positiver : si je cesse de jouer aux échecs, vais-je enfin perdre mon bide ? À cet instant, un terrible syllogisme gagne mon esprit. Jouer aux échecs nous expose au syndrome métabolique. Or ce syndrome ouvre la voie aux risques cardio-vasculaires. Donc, ce constat atteste que le jeu d’échecs n’est pas un sport. Puisqu’il échappe aux vertus préventives de l’exercice physique. Et quand se rappellent à moi les <em>« leçons d’histoire naturelle »</em>, le doute prend le chemin de la certitude : le cerveau n’est pas un muscle mais un organe. Cessons alors les vaines spéculations. Et acceptons le jeu d’échecs pour ce qu’il nous apporte : récréation cérébrale et jouissance narcissique. Et réconfortons-nous sur le terrain des neurosciences. La pratique du jeu d’échecs participerait à la prévention des maladies dégénératives, ne serait-ce qu’en conjuguant plaisir et réflexion, volonté et concentration. Alors tant mieux pour nous, les <em>« pousseurs de bois »</em> !</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Côté expertise psychologique enfin, grâce à cet état des lieux, je mesure la valeur curative de la pratique narrative. Et je me sens toujours aussi bien sous l’emprise du jeu d’échecs. Pratique addictive qui vient sourire à ma névrose. Pour m’en préserver juste un peu, je médite la sentence apaisante de mon ami Felix (Mendelsshon) : <em>« le jeu d’échecs est trop sérieux pour être ludique, et trop ludique pour être sérieux »</em>. Et je suis ravi, ici à Villard-de-Lans, d’avoir appris le plus beau vœu qui soit, avant de commencer une partie, celui qu’une charmante commerçante m’a souhaité un jour de canicule : <em>« Alors bonne expertise ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em>(à suivre)</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/lM3R1vkb21s?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><em><span style="font-size: 8pt;">L'échiquier en décor de chanson...</span></em></p>
Jacques GIMARDhttp://nostaljg.hautetfort.com/about.htmlP&V n°02tag:nostaljg.hautetfort.com,2017-06-03:59504052017-06-03T01:27:00+02:002017-06-03T01:27:00+02:00 Le jeu d'échecs : ésotérique ou grand public ? Cruelle déception...
<p><em><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; color: #993300;">Le jeu d'échecs : ésotérique ou grand public ?</span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/2129438446.2.jpg" target="_blank"><img id="media-5637889" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/2215004574.2.jpg" alt="PGCT-2017.jpg" /></a>Cruelle déception autour de l’échiquier ! Les amateurs éclairés du noble jeu seront, cette année, privés du <em><strong>PARIS GRAND CHESS TOUR</strong></em>, du moins ceux qui aiment assister in live, — spectateurs en salle —, au <em>« so smart & so exciting »</em> Wimbledon des échecs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">La deuxième édition du PGCT — du 21 au 25 juin — ne sera pas, hélas, ouverte au public. Il sera organisé dans les studios de <em>Canal+</em> à Boulogne-Billancourt pour être diffusé en direct et en intégralité sur <em>Dailymotion</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Qu’importent les raisons commerciales ou matérielles, non publiées à ce jour, qui ont dicté ce choix stupide. Déplorons simplement que le jeu d’échecs peine à se dépêtrer de son maudit paradoxe : prétendre acquérir une dimension grand public et peiner à s’affranchir de sa dimension ésotérique.</span></p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/2032446988.jpeg" id="media-5637874" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><img id="media-5637876" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/2998260318.JPG" alt="PGCT2016-C.JPG" />Nouvelle abdication face à une réalité têtue ? Il faut bien admettre que le spectacle échiquéen est réservé aux seuls initiés puisque, à la différence de l’art, il faut en comprendre les règles pour en savourer les émotions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Curieuse aberration d’une belle ambition avortée ? L’an dernier, à la même date, la 1<sup>ère</sup> édition du PGCT avait osé ériger le jeu d’échecs en <em>« live entertainment »</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">La 2<sup>e</sup> édition se résigne au rétropédalage : le noble jeu redevient un sport cérébral hermétique, mystérieux, obscur, qui préfère l’ombre à la lumière. Fermons le ban. Circulez. Il n’y a rien à voir, ou si peu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Alors oublions vite désolation, déception et frustration. Et juste pour nous consoler, revivons sans plus tarder les indicibles émotions que le <em>« vrai » <strong>PARIS GRAND CHESS TOUR</strong></em> avait éveillées en nous, l’an dernier, à pareille époque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Au fil d’une <strong>nouvelle inédite</strong>, — <em>PARIS GRAND CHESS TOUR : un chef-d’œuvre d’alchimie</em> — en modeste amateur plébéien du noble jeu que je suis, je vous invite à partager les <strong>cinq épisodes</strong> de ce combat homérique à la scénographie impeccable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Assez d’anecdotes, de péripéties et d’humeurs badines pour nous convaincre de l’essentiel : oui, le jeu d’échecs et la Ville Lumière méritent <em><strong>un vrai PARIS GRAND CHESS TOUR</strong></em> !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;">§</span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">PARIS GRAND CHESS TOUR : un chef-d’œuvre d’alchimie</span></em></span></strong></p><p><span style="font-family: Arial;"> </span><span style="font-family: Arial;"><em><strong>ÉPISODE 1 —</strong></em> Folle ambition face à une maudite équation</span><span style="font-family: Arial;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><em><img id="media-5637877" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/3363143998.JPG" alt="PGCT2016-A.JPG" />« Elle est vraiment rassurante cette Maison de la Chimie »</em>. Je ne sais plus pourquoi cette idée baroque est venue soudain me taquiner l’esprit, en arpentant la rue Saint-Dominique en ce jeudi printanier, aux alentours de 13 heures. Le seul jour de la semaine où le soleil se montre généreux. Une aubaine que je sacrifie sans état d’âme pour assister au grand événement échiquéen de l’année : le PARIS GRAND CHESS TOUR. L’équivalent d’un tournoi du Grand Chelem, mutatis mutandis, réunissant l’élite mondial du jeu d’échecs : dix Grands Maîtres Internationaux, champions du monde compris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Oui, quel meilleur endroit pour un tournoi d’excellence que ce « Temple de la science exacte » tout à la gloire de la raideur cartésienne, comme le suggère son intérieur austère, dans la pure tradition soviétique du jeu d’échecs. Vite oubliée cette suspicion d’archaïsme. Grâce aux efforts de sponsors généreux et non moins inspirés, le decorum du tournoi est à la hauteur de l’événement : un vrai plan de communication, une charte graphique sobre et moderne, un bon dispositif d’accueil, une mise en scène intelligente et bien rythmée, une combinaison optimale des technologies modernes. Tous les ingrédients pour exhausser la promotion du « noble jeu » à un niveau rarement atteint en France. Pari réussi pour cette folle ambition, libérant enfin le jeu d’échecs de sa maudite équation : comment rendre médiatique un jeu accessible aux seuls initiés ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Éternel défi que de rendre spectaculaire l’intrigue qui se joue l’échiquier. À l’endroit de la mise en scène, le noble jeu cumule les handicaps, il est vrai. Le geste est lent et monotone : comment pourrait-il être télégénique ? Peu visibles les pièces de bois, minimaliste le decorum : où puiser des émotions esthétiques ? Assez hermétique par ailleurs le scenario d’une partie, puisque seuls les amateurs éclairés peuvent vraiment saisir la subtilité des combinaisons : le suspense ne serait-il pas réservé à une petite élite ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Avec le PARIS GRAND CHESS TOUR, ce concert d’objections perd soudain toute sa pertinence. Mieux encore, les organisateurs ont tiré le meilleur parti de chacune d’elle, pour que le plomb se transforme en or, jusqu’à ce que cette sévère Maison de la Chimie s’érige en éphémère Temple de l’Alchimie… Sans grimoire ni alambic !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">En fait de formule magique, ce Temple a fait œuvre syncrétique en opérant la fusion de trois représentations. Spectacle sur écran géant avec la projection en direct et simultanée des cinq parties en cours. Spectacle sur la scène permettant de traquer les gestes et mimiques des grands maîtres. Spectacle dans la salle avec les spectateurs, — celui-là improvisé et imprévisible —, offrant une troublante immersion ethnologique dans l’étrange tribu des joueurs amateurs. Trois spectacles, trois dimensions, trois ambiances rivalisant de moments cocasses… (à suivre)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;"> §</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;">NB- Si vous êtes impatients de dévorer la suite ce feuilleton, rendez-vous sur le site de notre partenaire exclusif :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.chess-and-strategy.com/2017/05/paris-grand-chess-tour-un-chef-d-oeuvre-d-alchimie.html" target="_blank">Chess & Strategy</a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5637878" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/1626434588.jpg" alt="Chess&Strategie.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4eze3s" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x4eze3s_official-trailer-paris-grand-chess-tour_videogames" target="_blank">Official Trailer - Paris Grand Chess Tour</a> 2016 <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/parisgrandchesstour" target="_blank">parisgrandchesstour</a></em><span style="font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-family: Arial;"> </span></p>
Jacques GIMARDhttp://nostaljg.hautetfort.com/about.htmlACTU ET NOSTALGIE N°28tag:nostaljg.hautetfort.com,2011-12-11:39028942011-12-11T18:25:00+01:002011-12-11T18:25:00+01:00 Parmi les émotions qu’elle s’amuse à éveiller en nous, la nostalgie...
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/02/1631932496.jpg" target="_blank"><img id="media-3336144" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/02/776927514.jpg" alt="jeu d'échecs,passion,échiquier,bobby fischer,arte,film,addiction" /></a>Parmi les émotions qu’elle s’amuse à éveiller en nous, la <em><strong>nostalgie</strong></em> se veut sélective. La chaîne ARTE vient de nous en asséner une belle démonstration en diffusant le film <em>« 64 cases pour un génie »</em> relatant l’irrésistible ascension de Bobby Fischer vers la conquête du titre de champion du monde des échecs, en 1972.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">Mieux qu’un champion, dans la mémoire des échéphiles, Bobby Fischer demeure à jamais l’ambassadeur mondial du noble jeu.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">Celui qui libéra l’univers magique des 64 cases du carcan propagandiste que la dictature soviétique lui assigna trop longtemps.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">Celui qui propulsa à sa manière, fougueuse et indomptable, le jeu d’échecs sur le théâtre d’ombres où se jouait l’affrontement entre les deux blocs.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">Celui qui provoqua un engouement planétaire pour les échecs, plus vif encore que ne le connaît le poker aujourd’hui.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">À ma modeste échelle, n’est-ce pas au cours de l’été 1972 que j’appris les rudiments du jeu, sans deviner alors que je resterai à vie <em>« just a poor wood pusher »</em>…?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;"><img id="media-3336127" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/02/1858253257.jpg" alt="Bobby Fischer 02.jpg" />Le livre qui m’initia, — auquel j’ai déjà consacré une chronique dans ces colonnes — a forgé <em>« ma »</em> légende Bobby Fischer. À partir de ces premières leçons, j’ai voulu explorer les moindres recoins de l’ouverture en vogue grâce à la Fischermania : la variante d’échange de la Défense Espagnole, jouée avec les Blancs. Les experts me comprendront…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3pt; text-align: center;"><span style="font-family: Arial;">Cf. lien ad hoc : <a title="Bobby Fischer" href="http://nostaljg.hautetfort.com/archive/2008/01/19/noble-jeu-et-beau-livre-n-5.html" target="_blank">http://nostaljg.hautetfort.com/archive/2008/01/19/noble-jeu-et-beau-livre-n-5.html</a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">En une soirée sur ARTE, dois-je avouer, le film <em>« Bobby Fischer against the world »</em> — ce titre original en explicite mieux le contenu — suffit à briser le mythe. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">Certes, au fil de documents et de témoignages inédits, jaillit le génie de Bobby dans sa mystérieuse fulgurance. Mais les aspects sombres du personnage viennent vite lézarder la statue que l’on vénérait sous le seul prisme du talent échiquéen.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">Asocial dès son plus jeune âge, en proie au syndrome d’Asperger, il développa à l’âge adulte tous les symptômes d’une schizophrénie paranoïde, expliquant sans doute son renoncement subit à la compétition, son étrange rapport à la religion, entre mysticisme et répulsion, et son antisémitisme monstrueux qui achèvera sa descente aux enfers…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">Si ce film se révèle iconoclaste, au propre sens du terme, il nous ramène à une question essentielle : faut-il caresser l’envie d’être un génie ?... Même sur l’échiquier.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;">Il est permis d’y réfléchir, entre deux parties d’échecs bien sûr !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3336120" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/3656450172.JPG" alt="Bobby_Fischer_before-and-after.JPG" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3pt; text-align: center;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: xx-small;">Bobby champion du monde et Bobby reclus du monde : les deux visages de l’aliénation par le jeu d’échecs…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3336123" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/4095747800.jpg" alt="Fischer-03.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3pt; text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: xx-small;">À (re)découvrir : le film est rediffusé le <strong>19 décembre sur ARTE</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3pt; text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: xx-small;">Vous pouvez aussi revoir le film sur le site ARTE</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3pt; text-align: center;"><a title="Flim Bobby Fischer" href="http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=1292744,day=3,week=51,year=2011.html%20" target="_blank"><span style="font-family: Arial; font-size: xx-small;">http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=1292744,day=3,week=51,year=2011.html</span></a></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><a title="Flim Bobby Fischer" href="http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=1292744,day=3,week=51,year=2011.html%20" target="_blank"><span style="font-family: Arial;"> </span></a></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: Arial;"> </span></p>
Jacques GIMARDhttp://nostaljg.hautetfort.com/about.htmlFIGARO & MATtag:nostaljg.hautetfort.com,2010-07-19:28313402010-07-19T12:35:40+02:002010-07-19T12:35:40+02:00 Comme le noble jeu semble avoir perdu de sa superbe en royaume de France,...
<p><img id="media-2565095" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/856909172.jpg" alt="MANDRAKE 02.jpg" />Comme le noble jeu semble avoir perdu de sa superbe en royaume de France, la presse écrite le boude, et le plonge un peu plus en disgrâce.</p> <p>Ne reste alors plus que la <strong><em>nostalgie</em></strong> pour réveiller en nous le souvenir de chroniques hebdomadaires confiant à de belles plumes le soin d’initier ses fidèles lecteurs aux merveilles insondables de l’échiquier.</p> <p>Avec brio, Le Figaro tente aujourd’hui de renouer avec cette tradition sur le terrain d’une blogosphère où tout reste à défricher…</p> <p>Dans la posture de l’amateur éclairé, avec une fraîcheur du ton qui nous réconcilie avec la glose échiquéenne, <em>Figaro et Mat</em> nous invite à suivre <em>l’actu du jeu d’échecs international.</em></p> <p>Ressurgissent alors les grands canons de la geste chevaleresque sur soixante-quatre cases : un jeune prodige promis au firmament, un style romantique enfin réhabilité, des combinaisons magiques acquises à la gloire de l’audace… Toute la légende du jeu d’échecs qui sait si bien se jouer de notre froide modernité.</p> <p>Une cure de jouvence à découvrir de toute urgence :</p> <p><a title="http://blog.lefigaro.fr/echec/2010/06/carlsen-le-magnifique-revisite-le-style-romantique.html" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/Figaro%20&%20Mat">http://blog.lefigaro.fr/echec/2010/06/carlsen-le-magnifique-revisite-le-style-romantique.html</a></p> <p> </p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2565093" style="margin: 0.7em 0;" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/1064119696.jpg" alt="Figaro & Mat.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlL'échiquier, MAJ très importante !tag:heresie.hautetfort.com,2010-03-02:26327522010-03-02T10:18:00+01:002010-03-02T10:18:00+01:00 Salut à tous les membres de l'Échiquier. Une information très importante :...
<p>Salut à tous les membres de l'Échiquier. Une information très importante : <strong>l'adresse du flux change !</strong> c'est désormais <a href="http://www.google.fr/reader/shared/user/10618186637961354659/label/L'%C3%89chiquier?hl=fr">http://www.google.fr/reader/shared/user/10618186637961354659/label/L'Échiquier?hl=fr</a></p> <p>Conséquemment, le script à ajouter dans l'habillage de votre blogue, pour ceux qui l'utiliseraient est désormais :</p> <p><img src="http://tbn0.google.com/images?q=tbn:FMEKH6nfrHgaeM:http://heresie.hautetfort.com/images/echiquier.jpg" /><br /> <script type="text/javascript" src="http://www.google.fr/reader/ui/publisher-fr.js"></script><br /> <script type="text/javascript" src="http://www.google.fr/reader/public/javascript/user/10618186637961354659/label/L'Échiquier?<span style=">n=5</span>&callback=GRC_p (%7Bc%3A%22black%22%2Ct%3A%22%5C%22L'%5CxC9chiquier%5C%22%20via%20 Heretic%22%2Cs%3A%22false%22%2Cb%3A%22false%22%7D) %3Bnew%20GRC"></script></p> <p>Le flux actuel sera maintenu encore un mois, après quoi, il ne sera plus mis à jour. J'aimerais bien également en finir avec le widget box, trop lourd à afficher sur les blogues. Est-ce que certains d'entre vous y tiennent vraiment.</p> <p>J'en profite également pour vous appeler à bien prendre garde à la charte éthique de l'Échiquier :</p> <p><strong>- respect de la législation française, notamment, pas d'anti-sémitisme, pas de racisme, pas d'homophobie, pas d'appel à la violence (ni contre les étrangers ni contre les patrons) et cetera...</strong></p> <p><strong>- pas de diffamations les uns envers les autres</strong></p> <p><strong>- respect du choix de l'expression (notamment de l'anonymat pour ceux qui désirent user de cette forme afin de s'exprimer plus à leur aise ou à l'abri d'éventuelles pressions de leurs employeurs, par exemple).</strong></p> <p><strong>- affichage du flux sur son blog</strong></p> <p><strong>- qualité de l'écriture (pas de texto, SMS, textes truffés de fautes d'orthographe et/ou de style et de syntaxe)</strong></p> <p><strong>- billets originaux (les blogs participants ne doivent pas se limiter à être de simples relais de l'AFP, de la presse ou des communiqués d'un parti politique)</strong></p> <p>J'ajoute que vos synthèses sont les bienvenues dès lors qu'elles impliquent trois blogues au moins. Désolé, je n'ai pas eu le temps d'en publier de nouvelles depuis un moment, mais je vais essayer de m'y remettre.</p> <p>Et puis bien sûr, s'il y a d'autres candidats à l'adhésion au flux, ils sont les bienvenus dès lors qu'ils s'engagent à en respecter la charte.</p>
Jacques GIMARDhttp://nostaljg.hautetfort.com/about.htmlNOBLE JEU ET BEAU LIVRE N°7tag:nostaljg.hautetfort.com,2010-01-19:25662842010-01-19T16:07:00+01:002010-01-19T16:07:00+01:00 Parce que la nostalgie éprouve une certaine tendresse pour les poètes...
<p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Tartakover-01.jpg" id="media-2225876" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/1081427387.jpg" />Parce que la <strong>nostalgie</strong> éprouve une certaine tendresse pour les poètes maudits, j'ai le plaisir de vous présenter <i>« Tartacover vous parle »</i>, le dernier livre qu'a écrit un de nos prodigieux champions français du jeu d'échecs.</p> <p>À en croire les spécialistes du genre, cet ouvrage est rare. Ce titre a fait l'objet d'une édition unique, en 1953, et fut épuisé avant la fin des années 1950.</p> <p>Au gré des belles parties qu'il nous relate, jouées entre 1914 et 1931, Xavier Tartacover — version francisée de Tartakover Savielly Grigorievich — nous dresse le décor du <i>« noble jeu »</i> dans l'entre-deux guerres. Sur un ton un rien infatué, mêlant ironie et allégresse, il évoque le style de ses grands rivaux de l'époque et leurs contributions respectives aux théories de ce jeu envoûtant...</p> <p>En savourant tour à tour sa virtuosité échiquéenne, l'acuité pédagogique de ses commentaires, son art consommé de l'humour vachard, on ne sait plus vraiment qui était Xavier Tartacover (1887-1956), tant sa vie semble plus tumultueuse encore que son œuvre.</p> <p>Cf en lien, une brève biographie, riche en événements : <a title="Tartaover" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tartakover">http://fr.wikipedia.org/wiki/Tartakover</a></p> <p>Les amateurs d'échecs que nous sommes célèbrent en lui le brillant avocat des <i>« échecs romantiques »</i> qui se plaisait à dépoussiérer le registre trop académique des grands maîtres de son temps. Tout au long de sa carrière, il appliquera sur l'échiquier l'adage du grand Tarrasch : <i>« Ce qui est certain aux échecs, c'est que rien n'est certain... »</i></p> <p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Tartakover-02.jpg" id="media-2225917" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/131415915.jpg" />Avec lui, le coup le plus audacieux n'est jamais <i>« faux »</i>. Il est vrai de spontanéité, d'imagination et d'audace. Assez de quoi désarçonner les adeptes froids du rationalisme soviétique.</p> <p>Avec lui surtout, la joute échiquéenne est plus affaire de tempérament que de science. Pour preuve, — les initiés me comprendront —, il réhabilita avec brio des coups d'un autre âge, à l'exemple du Gambit sicilien (1- e4 c5 2- b4 ?!...), sans jamais céder à la facilité des <i>« variantes apprises par cœur dans les livres »</i>.</p> <p>Elle était encore loin la dictature implacable des logiciels échiquéens. Miroir d'une époque où l'erreur était gentiment humaine, comme nous le rappelle un des aphorismes dont il avait le secret : <i>« Les grosses bourdes sont là, sur l'échiquier, elles attendent d'être commises... »</i> En amateur assez peu éclairé, je ne manque jamais de répondre à l'appel !</p> <p> </p> <p>EXTRAIT —</p> <p>1-b4... Parmi les « <i>débuts de fantaisie »</i>, ce coup d'aspect si bizarre prend une place d'honneur.</p> <p>Plus tard, lors du tournoi de New-York, en 1924, j'ai dénommé cette ouverture <i>« Début d'Orang-Outang »</i>, et cela non seulement parce que je l'y ai appliqué, contre Maroczy, après une consultation préalable d'un jeune orang-outang, lors de notre visite collective au Jardin zoologique de New-York à la veille de la partie en question, mais aussi parce que la manœuvre grimpante b4-b5 fait songer à cet animal inventif. Le nom est resté.</p> <p>Source : Tartacover vous parle - Choix de ses meilleures parties d'échecs annotées par lui - (Paris, Librairie Stock, 1953)</p> <p> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Tartakover-03.jpeg" id="media-2225878" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2015618906.jpeg" /></div> <p style="text-align: center;">Partie Torre v. Tartacover, 5e ronde, Tournoi de Moscou, 15 novembre 1925 (à droite, Tartacover)</p> <p> </p> <p> </p>
Elizabeth PARDONhttp://elizabethpardon.hautetfort.com/about.htmlles voeux de Pierre ...tag:elizabethpardon.hautetfort.com,2010-01-07:25466992010-01-07T15:49:00+01:002010-01-07T15:49:00+01:00 Pierre Pardon vous souhaîte une année 2010 toute de paix, de bonheur, de...
<div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #339966;">Pierre Pardon vous souhaîte une année 2010 toute de paix, de bonheur, de créativité ...</span></span></span></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"><img src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/02/00/1199094588.jpg" alt="le Roi et la Reine.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2202814" /></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #339966;">... d'énergie vigoureuse et de ronde plénitude...</span></span></span></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center">(le Roi et la Reine du Jeu d'Echec, bronze, environ 18 cm de Hauteur)</div> <p> </p> <p> </p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlQuatre nouveaux blogs pour l'Échiquiertag:heresie.hautetfort.com,2009-05-13:21824552009-05-13T12:17:00+02:002009-05-13T12:17:00+02:00 Notre "famille" s'agrandit : quatre nouveaux blogs ont rejoint notre flux....
<p>Notre "famille" s'agrandit : quatre nouveaux blogs ont rejoint notre flux. <a href="http://criticusleblog.blogspot.com/">Criticus</a> que j'ai réussi à convaincre de revenir parmi nous, <a href="http://exigencedemocratique.blogspot.com/">Exigence démocratique</a> que je n'avais pas encore pris le temps de saluer, et <a href="http://detoursatours.blogspot.com/">Détours à Tours</a>, qui se joint à son tour à nous et enfin un blog de la plate-forme lesdemocrates.fr que nous connaissons plutôt bien ici, <a href="http://thalesdemilet.lesdemocrates.fr/">éloge de la liberté de parler</a>.</p> <p>J'en profite pour rappeler la charte de l'Échiquier, très simple.</p> <p><b>- respect de la législation française, notamment, pas d'anti-sémitisme, pas de racisme, pas d'homophobie, pas d'appel à la violence (ni contre les étrangers ni contre les patrons) et cetera...</b></p> <p><b>- pas de diffamations les uns envers les autres</b></p> <p><b>- respect du choix de l'expression (notamment de l'anonymat pour ceux qui désirent user de cette forme afin de s'exprimer plus à leur aise ou à l'abri d'éventuelles pressions de leurs employeurs, par exemple).</b></p> <p><b>- affichage du flux sur son blog</b></p> <p>PS,UMP,MoDem,Nouveau Centre, Radicaux de gauche et de droite, écologistes, communistes, souverainistes, alter-mondialistes, nationalistes, tous peuvent participer, dès lors que chacun s'engage à respecter la règle du jeu, avec l'espoir de mater l'adversaire :-)</p> <p>Diagonale du Fou, coup du Cavalier, Prise en passant, tout est bon pour aboutir à l'Échec et Mat !</p> <p>Il y a donc désormais 23 blogs dans le flux.</p> <p><a class="moz-txt-link-freetext" href="http://aurel.hautetfort.com/">http://aurel.hautetfort.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://crapauddumarais.hautetfort.com/">http://crapauddumarais.hautetfort.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.toreador.fr/">http://www.toreador.fr/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://falconhill.blogspot.com/">http://falconhill.blogspot.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://polluxe.wordpress.com/">http://polluxe.wordpress.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://ataraxosphere.canalblog.com/">http://ataraxosphere.canalblog.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://dansmabesace.blogspirit.com/">http://dansmabesace.blogspirit.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.democratiedurableblog.fr/">http://www.democratiedurableblog.fr/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://lafrancedetoutesnosforces.hautetfort.com/">http://lafrancedetoutesnosforces.hautetfort.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://heresie.hautetfort.com/">http://heresie.hautetfort.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://rakotoarison.over-blog.com/">http://rakotoarison.over-blog.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://lespagespolitiquesdemirabelle.over-blog.fr/">http://lespagespolitiquesdemirabelle.over-blog.fr/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.quindiblog.eu/">http://www.quindiblog.eu/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://serge-briere.over-blog.com/">http://serge-briere.over-blog.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://disparitus.blogspot.com/">http://disparitus.blogspot.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://maximemangeot.wordpress.com/">http://maximemangeot.wordpress.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://skeptikos.hautetfort.com/">http://skeptikos.hautetfort.com/</a><br /> <a class="moz-txt-link-freetext" href="http://skeptikos.dremm.net/">http://skeptikos.dremm.net/</a><br /> <a href="http://exigencedemocratique.blogspot.com/">http://exigencedemocratique.blogspot.com/</a><br /> <a href="http://detoursatours.blogspot.com/">http://detoursatours.blogspot.com/</a><br /> <a href="http://criticusleblog.blogspot.com/">http://criticusleblog.blogspot.com/</a><br /> <a href="http://blog.vaches-a-la-une.fr/">http://blog.vaches-a-la-une.fr/</a><br /> <a href="http://thalesdemilet.lesdemocrates.fr/">http://thalesdemilet.lesdemocrates.fr/</a></p> <p>Pour afficher le flux sans widget (c'est moins lourd) voici le code :</p> <p>[EDIT] Je fais une nouvelle mise à jour pour l'Échiquier aujourd'hui 12 mai 2009. Voici le code html/javascript, moins lourd que le code widget. Mais popur <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/11/19/widget-box-l-echiquier-pret.html">ceux qui préfèrent le widget, c'est ici</a>[/EDIT]</p> <p><img src="http://tbn0.google.com/images?q=tbn:FMEKH6nfrHgaeM:http://www.prix-strategie.eu/uploads/media/visuel%2520echiquier.jpg"><br /> <script type="text/javascript" src="http://www.google.fr/reader/ui/publisher-fr.js"></script><br /> <script type="text/javascript" src="http://www.google.fr/reader/public/javascript/user/17390787627019178077/label/L'Échiquier?<span style="background-color: #ff9900;">n=5</span>&callback=GRC_p(%7Bc%3A%22black%22%2Ct%3A%22%5C%22L'%5CxC9chiquier%5C%22%20via%20Heretic%22%2Cs%3A%22false%22%2Cb%3A%22false%22%7D)%3Bnew%20GRC"></script></p> <p>Regardez bien ce qui est surligné en orange : c'est ça qui vous permet de fixer le nombre d'articles que vous voulez faire apparaître. Si vous remplacez par exemple n=5 par n=10 vous aurez 10 titres au lieu de 5.</p> <p>Tant que j'y suis : certaines plate-formes (google,wordpress) permettent d'afficher directement le flux. En voici l'adresse :</p> <p>http://www.google.com/reader/public/atom/user%2F17390787627019178077%2Flabel%2FL%27%C3%89chiquier</p> <p>Le code pour le widget est là (plus lourd à afficher) :</p> <p><object classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000" codebase="http://fpdownload.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=9,0,0,0" type="application/x-shockwave-flash" width="170px" height="423px" id="InsertWidget_c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" align="middle"><param name="movie" value="http://widgetserver.com/syndication/flash/wrapper/InsertWidget.swf"/><param name="quality" value="high" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="menu" value="false" /><param name="flashvars" value="r=2&appId=c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" /> <embed src="http://widgetserver.com/syndication/flash/wrapper/InsertWidget.swf" name="InsertWidget_c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" width="170px" height="423px" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" align="middle" flashvars="r=2&appId=c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" /></object></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlWidget Box L'Échiquier prêttag:heresie.hautetfort.com,2008-11-24:19061012008-11-24T16:09:00+01:002008-11-24T16:09:00+01:00 Pour ceux qui préfèrent un widget, pour l'Échiquier, je viens d'en...
<p>Pour ceux qui préfèrent un widget, pour l'Échiquier, je viens d'en finaliser un. Voici le code, en principe adaptable à tous les blogs :</p> <p><object classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000" codebase="http://fpdownload.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=9,0,0,0" type="application/x-shockwave-flash" width="170px" height="423px" id="InsertWidget_c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" align="middle"><param name="movie" value="http://widgetserver.com/syndication/flash/wrapper/InsertWidget.swf"/><param name="quality" value="high" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="menu" value="false" /><param name="flashvars" value="r=2&appId=c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" /> <embed src="http://widgetserver.com/syndication/flash/wrapper/InsertWidget.swf" name="InsertWidget_c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" width="170px" height="423px" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" align="middle" flashvars="r=2&appId=c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" /></object></p> <p><span style="color: #800000;">EDIT du 24 novembre : voici le code pour wordpress !</span></p> <p><span style="color: #800000;"><object classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000" codebase="http://fpdownload.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=9,0,0,0" type="application/x-shockwave-flash" width="170px" height="423px" id="InsertWidget_c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" align="middle"><param name="movie" value="http://widgetserver.com/syndication/flash/wrapper/InsertWidget.swf"/><param name="quality" value="high" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="menu" value="false" /><param name="flashvars" value="r=2&appId=c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" /> <embed src="http://widgetserver.com/syndication/flash/wrapper/InsertWidget.swf" name="InsertWidget_c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" width="170px" height="423px" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" align="middle" flashvars="r=2&appId=c9ff46fd-fc8d-4329-880a-0d163ee0e80b" /></object></span></p> <p> </p> <p>Il y a d'autres possibilités en javascript ou en flash pour ceux qui le préfèrent. Et puis il y a aussi des codes spécifiques à certains blogs. Contactez-moi ou spécifiez-moi ce dont vous avez besoin en commentaire.</p> <p>Je rappelle ce qu'est l'Échiquier :</p> <p><a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/11/17/blogosphere-politique-l-echiquier.html">http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/11/17/blogosphere-politique-l-echiquier.html</a></p> <p>En résumé, un flux où toutes les tendances politiques peuvent être présentes à condition de respecter la loi française, ainsi que l'anonymat des blogueurs qui le désirent.</p>