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Bruno Chiron
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Les échecs en manga, une réussite
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-12-14:6472827
2023-12-14T00:00:00+01:00
2023-12-14T00:00:00+01:00
Quelle bonne idée d’avoir fait des échecs le sujet d’un manga ! L’idée...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/907310201.jpg" id="media-6492646" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quelle bonne idée d’avoir fait des échecs le sujet d’un manga ! L’idée vient du Français Cédric Biscay et la mise en page de Daitaro Nishihara. Que la série soit le fruit de Monaco et du Japon est singulière. Moins surprenant, <a href="https://blitz.fan/fr" target="_blank" rel="noopener"><em>Blitz</em></a>, publié chez <a href="https://www.shibuya-productions.com/fr/iwa.html,75" target="_blank" rel="noopener">Iwa</a>, a eu la bénédiction du Maître international Garry Kasparov, qui apparaît d’ailleurs la série, dès les deux premiers volumes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans le campus de Shibuya, Tom est un étudiant peu réputé pour son assiduité et son sérieux. Mais il rencontre Harmony, son exact opposée, brillante et amoureuse des échecs. Pour espérer passer du temps avec elle (voire plus si affinités), le garçon peut compter sur le club d’échecs qu’elle suit dans leur école. Elle s’y débrouille très bien, alors que Tom n’y connaît rien. Mais l’étudiant est combatif et déterminé. Il se plonge dans les parties de grands maîtres, dont Kasparov. Évidemment, c’est insuffisant pour briller aux yeux d’Harmony, jusqu’à la découverte par Tom d’un casque de réalité virtuelle puis le déclenchement d’un orage aux conséquences inattendues.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pas besoin d’être un ou une experte du célèbre jeu de stratégie pour se plonger avec délice dans les aventures ludico-amoureuses de Tom, Harmony, Laurent, Riko ou Karl. Les personnages de cette saga sont suffisamment bien campés pour susciter l’adhésion générale.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;">Une saga qui a reçu l’aval de Garry Kasparov</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La romance annoncée entre Tom et Harmony, si mal assortis au départ, est le prétexte d’une saga qui a reçu l’aval de Garry Kasparov.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il ne faut surtout pas rater les pages de postface à la fin de chaque volumes qui éclairent l’histoire : définitions, explication des pièces et des mouvements, focus sur des concepts et analyses de parties. Le lecteur apprend d’ailleurs que les personnages de <em>Blitz</em> jouent de réelles parties, preuve que les auteurs n’ont pas lésiné sur la crédibilité des mangas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Évidemment, les amateurs de mangas retrouveront ce qui fait le charme de ce genre : actions, importance de la romance et une large place laissée au fantastique. De vrais atouts pour vulgariser un jeu souvent et injustement taxé d'élitiste. Une vraie réussite que ces échecs en BD. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Cédric Biscay, Tsukasa Mori et Daitaro Nishihara, </span></strong><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Blitz, </em></span></strong><strong><span style="font-size: 10pt;">éd. Iwa, 10 volumes depuis 2020</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://blitz.fan/fr" target="_blank" rel="noopener">https://blitz.fan</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.shibuya-productions.com/fr/iwa.html,75" target="_blank" rel="noopener">https://www.shibuya-productions.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/04/25/les-gouttes-de-dieu-serie-critique-avis-6439567.html" target="_blank" rel="noopener">"Sans modération"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/11/23/tokyo-kaido-avis-critique-6469619.html" target="_blank" rel="noopener">"Folles, bizarres, normaux et autres monstres"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/u53h7JAcvt4?si=xCBsmuTaDILcFBmx" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Le go et le mahjong de la géopolitique
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-09-09:6460602
2023-09-09T20:32:59+02:00
2023-09-09T20:32:59+02:00
Le go et le mahjong de la géopolitique Leonid Savin...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6473912" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/628855497.jpeg" alt="mahjong.jpeg" width="607" height="455" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Le go et le mahjong de la géopolitique</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Leonid Savin</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.geopolitika.ru/article/go-i-madzhong-geopolitiki</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'utilisation de la terminologie des échecs en géopolitique est devenue une évidence. Le livre de Zbigniew Brzezinski, <em>The Grand Chessboard : America's Primacy and its Geostrategic Imperatives</em> (Le grand échiquier : la primauté de l'Amérique et ses impératifs géostratégiques), y a partiellement contribué. L'appel aux échecs en tant que jeu intellectuel connu du monde entier a été interprété dans l'ouvrage de Brzezinski sous l'angle de l'hégémonie américaine et de la nécessité de la préserver. Mais il faut se poser la question suivante : est-il suffisant de parler d'échecs lorsque nous parlons d'un monde complexe et global, aux relations multiples et variées, avec les intérêts et les contradictions d'un grand nombre de parties ? Dans le monde bipolaire, qui a pris fin avec l'effondrement de l'URSS, il était encore possible de parler d'un duel entre Blancs et Noirs, mais depuis 1991, nous vivons un moment unipolaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une réponse probable à la question de savoir pourquoi Brzezinski a choisi une telle allégorie se trouve dans les mémoires d'Alexandre Douguine sur sa rencontre avec Brzezinski à Washington. Lorsqu'on lui a demandé s'il se rendait compte que les échecs sont toujours un jeu à deux acteurs (<em>Sea</em> <em>Power </em>et <em>Land Power</em> en tant qu'agents principaux de la géopolitique), Brzezinski a répondu qu'il n'y avait pas pensé. Probablement parce qu'il voyait la bataille sur l'échiquier comme la bataille finale où l'atlantisme lève tous les obstacles à sa domination sur le monde. Une domination qui passe par le contrôle du cœur de l'Eurasie, c'est-à-dire par la victoire finale sur la Russie.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/472813814.jpg" alt="fbb1c6639add1f020801288c26bd48e9.jpg" width="436" height="706" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il s'agit d'une bataille, et non d'une guerre, car une partie d'échecs n'est que le reflet d'une bataille.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Oui, une réflexion stratégique est nécessaire. Mais il s'agit toujours d'une bataille entre deux camps. Ce qui n'est pas le cas du prototype du jeu d'échecs, le chaturanga, où le terrain comporte des pièces pour quatre joueurs et où les pièces elles-mêmes symbolisent les quatre branches de l'armée sous le contrôle d'un commandant.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473914" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2056880161.jpg" alt="f862f45d2b65be1b63a2cdcd8a3ba8d3.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473915" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1987714482.jpg" alt="IMG_20211010_174929.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La transformation en un jeu pour deux symbolise également le dualisme caractéristique de la culture et de la métaphysique occidentales. Il est intéressant à cet égard de rapprocher la transformation du jeu d'échecs du concept de politique de Carl Schmitt, qui divise en amis et en ennemis (il n'est d'ailleurs pas question de forces neutres), et qui s'inscrit également de manière organique dans la tradition politique occidentale, dont les racines (à savoir l'opposition marquée du bien et du mal) se trouvent toutefois en Orient, dans le zoroastrisme.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, si le Chaturanga a changé ses fonctions et ses règles, il existe en Orient d'autres jeux stratégiques qui ont conservé leur forme originelle. Ils n'en sont pas moins intellectuels. Il s'agit du go et du mahjong. Bien que le go se joue à deux, il est de nature plus géopolitique. Tout d'abord, il ne s'agit pas d'une bataille unique, mais d'une guerre, avec de multiples combinaisons de batailles qui se déroulent sur le terrain. Deuxièmement, il ne s'agit pas d'une chasse à la tête d'un roi (leader politique, gouvernement ou commandant en chef) entouré de ses gardes du corps aux capacités différentes, mais plutôt de la conquête d'un territoire. Le go est plus complexe dans ses règles et reflète davantage la réalité politique du monde moderne - vous devez penser à une variété de combinaisons dans une variété d'endroits.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2034660575.jpg" alt="586471daaa6cf5718375594dcd617460--divertissement.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4074798438.jpg" alt="Go_game.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est probable que le succès des actions de politique étrangère de la Chine réside en partie dans la pratique du jeu de Go, qui crée un état d'esprit multicouche et non linéaire pouvant être appliqué aux relations internationales.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le jeu de mahjong est tout aussi intéressant : il requiert des qualités telles que l'expérience, la mémoire et l'observation, qui sont également nécessaires dans les arts politiques. Mais il y a aussi un facteur aléatoire (on peut l'appeler la main invisible de Jupiter, pour reprendre la formule d'Adam Smith) qui, selon les règles (il existe différentes variantes du jeu), peut être insignifiant ou décisif. Parmi les quatre joueurs, celui qui réunit la combinaison de dés la plus précieuse l'emporte. Cela rappelle à nouveau la politique étrangère de la Chine : s'emparer habilement du marché des métaux rares, dépasser l'Occident dans de nombreux domaines, de l'économie à la technologie, obtenir des ressources énergétiques de la Russie à des prix abordables, s'engager avec d'autres pays dans le cadre d'une stratégie gagnant-gagnant, et l'initiative "la Ceinture et la Route" elle-même - tout cela montre que la Chine est un excellent joueur de mahjong sur la carte du monde et qu'elle rassemble les meilleurs dés pour elle-même.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie doit également apprendre à agir efficacement sur plusieurs fronts et dans plusieurs dimensions simultanément. La nature eurasienne de la Russie appelle à une complexité croissante des vecteurs géopolitiques. L'OTN est une bonne épreuve de force à plusieurs égards, mais pour construire un pôle véritablement souverain dans un monde multipolaire, il est nécessaire non pas de reporter un certain nombre de décisions à des "temps meilleurs", en les justifiant par le fait que ce n'est pas le bon moment, mais dès à présent de procéder à une réorganisation profonde. Et, avant tout, il est obligatoire d'intégrer les décisions pertinentes dans la stratégie de politique étrangère et de créer des mécanismes pour leur mise en œuvre.</span></strong></span></p>
Jacques GIMARD
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FINIR À YZEURE
tag:nostaljg.hautetfort.com,2023-01-09:6421460
2023-01-09T21:51:26+01:00
2023-01-09T21:51:26+01:00
« Tu vas finir à Yzeure ! » Combien de fois, dans ma...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong><em>« Tu vas finir à Yzeure ! »</em> Combien de fois, dans ma jeunesse bourbonnaise, ai-je entendu cet avertissement en guise de boutade ? Eh bien oui, plus de cinquante après, j’ai fini à Yzeure.</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/1518904067.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415394" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/1755567061.2.jpg" alt="Yzeure-Affiche.jpg" /></a>Non point enfermé dans l’hôpital psychiatrique de sinistre réputation. Mais auto-séquestré, le temps d’un week-end de novembre, dans un foyer socio-culturel niché dans un quartier banal de cette morne commune située en lisière de Moulins. Auto-séquestré pour une cause romantique, celle du noble jeu. Autrement dit, inscrit de mon plein gré à un tournoi d’échecs. Histoire de renouer avec l’ambiance d’un vrai tournoi d’échecs <em>« dans la vraie vie »</em>. Histoire de me désintoxiquer de l’addiction échiquéenne sur le web. Histoire de revivre les émotions, euphorisantes ou éprouvantes, que l’échiquier nous inflige comme nul autre pareil, sous l’arbitrage implacable du maître du temps, la fameuse pendule, bourreau électronique aussi sentencieux que silencieux, dépouillé du tic-tac anxiogène de jadis. Mémoire d’un folklore échiquéen que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître.</p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/01/2514747377.jpeg" id="media-6415389" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;"><em><strong><span style="color: #800000;">Silence habité</span></strong></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2307030189.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415401" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2820046362.jpg" alt="Yzeure-Salle.jpg" /></a>Coté accueil, ce <strong><em>Premier Open d’Yzeure Echecs</em></strong> a de quoi ravir le joueur maniaque. La salle est moderne, propre, fort bien éclairée par un soleil d’automne. Nulle promiscuité : un échiquier par table. Les chaises sont confortables : leur dossier souple autorise même le balancement autistique. Les échiquiers sont en marqueterie. Les pièces en buis. Preuve que ce club a le bon goût de bannir les pièces en plastique. L’arbitre est courtois et élégant. Costume sombre, chemise blanche, cravate sobre, veste estampillée par un blason de la FFE (Fédération Française des Échecs). Tout est harmonie. Assez de délicatesse pour donner envie de jouer.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Côté ambiance, le spectacle pourrait paraître étrange au visiteur d’un jour qui découvre les rites échiquéens. Pendant les deux heures que dure une partie, — deux heure trente parfois, selon la cadence choisie par le règlement du tournoi —, règne un silence habité, lourd, sépulcral. Entre concentration et réflexion, entre combinaisons et spéculations, entre l’esprit hypothétique et la gravité de la décision, le joueur fixe son regard sur des pièces de bois. Il s’interroge sur des cases, sur des colonnes, sur des diagonales. Il compte et recompte le nombre de coups qu’appelle sa construction cérébrale. Il pèse et soupèse la pertinence d’un sacrifice matériel ou positionnel. Il sait que la moindre erreur, — approximation, égarement ou négligence —, le précipitera, dès qu’il lâche la pièce, dans les tourments de l’affliction, de la colère, de la désolation, de l’humiliation, du remords. Assez de quoi s’auto-flageller jusqu’à la prochaine partie, là où il faut savoir <em>« passer à autre chose »</em>. C’est pourtant sa faute, sa très grande faute. Comment <em>« se »</em> pardonner ? Comment expier ? Comment oublier ce moment de faiblesse ? Oui, le jeu d’échecs porte bien son nom : angoisse philosophique face à la mort imminente du Roi.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Côté émotions, le noble jeu ne fait pas dans la nuance. La victoire est douce. La partie nulle est frustrante. La défaite est amère. Lieu commun de l’univers ludique. Trop facile, sur l’échiquier, de réduire l’issue d’une partie à l’alternative jouissance/détresse. Tout simplement parce qu’avant de gagner ou de perdre, le brainstorming fait son œuvre aussitôt le premier coup joué. Tempête de cerveau. Tornade de sensations. Rafale d’hormones. Au gré des angoisses et des peurs qui tempèrent notre goût du risque. Posture hérétique, rétorque le Grand Maître Xavier Tartakover : <em><span style="color: #202124;">« Celui qui prend des risques peut perdre, celui qui n'en prend jamais perd toujours. » </span></em> Aux échecs, c’est vrai, l’audace est bonne conseillère. La témérité, un peu moins.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="color: #800000;"><strong>Conscience bousculée</strong></span></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/00/1338477548.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415402" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/00/1236579746.jpeg" alt="Yzeure-Joueurs.jpeg" /></a>Côté sécrétion, l’inconscient fait ce qui lui plaît quand il s’agit de chahuter la conscience éveillée. Devant l’échiquier ou ailleurs, il s’ingénie à mobiliser toutes les hormones avec une efficacité d’autant plus redoutable qu’elles échappent à notre contrôle, jusqu’à ébranler nos choix et jeter le doute sur nos intuitions.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Pour autant, est-il si sournois cet inconscient ? Rien n’est moins sûr. Puisqu’il libère en nous des mécanismes de défense que rythment nos décharges d’hormones, au gré des émotions qui nous assaillent au cours de la partie d’échecs.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>La testostérone</strong>, hormone de la <em>« masculinité »</em>, serait-elle déterminante pour attiser notre envie de gagner ? Il est permis d’en douter, au regard de la combativité qu’une femme déploie, à forces égales, au cours d’une joute échiquéenne.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>L’adrénaline</strong>, elle, aide l’organisme à encaisser le stress, au prix d’effets indésirables. Le rythme cardiaque s’accélère. La respiration devient haletante. La pression artérielle augmente. Face à l’impitoyable zeitnot, — cette fameuse crise de temps que la pendule ourdit pour narguer nos indécisions chroniques —, l’adrénaline nous câline jusqu’à affûter lucidité et réactivité. Alors vive l’adrénaline !</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Le cortisol</strong> agit aussitôt en réconfort. Il livre au cerveau assez d’énergie pour supporter le stress, réguler la tension artérielle, apaiser la fonction cardiovasculaire. Rares, il est vrai, sont les joueurs d’échecs terrassés par une crise cardiaque à l’issue d’une défaite cuisante.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>La vasopressine</strong> apporte sa part, elle aussi, dans la gestion de l’anxiété. Elle régule les fonctions urinaires et la pression sanguine. C’est grâce à elle ou à cause d’elle que le joueur d’échecs va souvent pisser, au fur et à mesure que la partie installe sa dramaturgie.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>La dopamine</strong>, molécule du plaisir et de la récompense, vient enfin calmer la tempête d’hormones dès que la victoire se profile, sans compassion aucune pour la détresse de l’adversaire.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Ainsi va une partie d’échecs, au gré des calculs incessants, des humeurs impétueuses, des secrètes secrétions. Preuve que le joueur d’échecs ne sera jamais un robot. Avec l’assurance que la nature humaine embellira toujours le noble jeu.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Bref, devant l’échiquier, le joueur affronte trois adversaires : le joueur qui lui fait face, la pendule qui le nargue, et l’inconscient qui aime tant prendre l’ascendant.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Tout cela à la charge d’un esprit tout entier absorbé par des pièces de bois enchevêtrées dans un jeu inextricable de combinaisons tour-à-tour insidieuses, mesquines ou meurtrières. Torture cérébrale dans les règles de l’art : sans gémissement, sans hurlement, sans injure, sans protestation, sans aveu. Oui, une véritable histoire de fous, sur case blanche ou sur case noire. Assez de quoi <em>« finir à Yzeure ».</em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;">§§§</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em><span style="color: #800000; font-size: 14pt;"><strong>Rapport d’expertise</strong></span></em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/248091567.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415403" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/376262606.jpeg" alt="Yzeure-Echiquier.jpeg" /></a>Juste pour le plaisir égotiste, — entre masochisme et narcissisme —, je ne résiste pas à l’envie de commenter brièvement les cinq parties que j’ai jouées lors de cet Open d’Yzeure Echecs. Façon comme une autre d’exorciser mes défaites et d’honorer mes victoires. Inventaire lapidaire réservé aux amateurs plus ou moins éclairés du noble jeu.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 1 –</strong> Je joue avec les Blancs face à Émile qui, dès son premier coup, — 1-…e6 — propose de m’aventurer dans une défense française que je m’amuse à rendre hérétique en répondant 2-De2, la variante Tchigorine assez peu explorée par les spécialistes de cette ouverture. Le développement laborieux des pièces noires oblige à céder un Fou pour endiguer la pression constante des Blancs. L’avantage matérielle est de courte durée, depuis que le sacrifice d’une pièce a permis aux Noirs de reprendre l’initiative au profit d’une paire de Cavaliers aux cavalcades assassines. Je ne dois mon salut qu’au zeitnot oppressant, — crise de temps —, que subit mon adversaire. Par étourderie, dans une position à son avantage, il oublie d’appuyer sur le bouton de la pendule. Au 54<sup>e</sup> coup, son crédit de temps est épuisé. La partie est perdue pour lui. Victoire ignominieuse pour moi. J’attends avec impatience la ronde 2 pour ravaler ma honte.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 2 – </strong>Je joue avec les Noirs face à José, dans un début fermé qui m’offre l’opportunité de choisir la Défense Tchigorine, — 1- Cf3 Cf6 2- d4 d5 3- Ff4 Cc6 —. Après mûre réflexion, je sacrifie mon pion a7 pour prendre l’initiative. Et je ne la lâche pas. J’ai comme l’impression de conjuguer précision et célérité. La pendule me met en confiance, avec un crédit de 20 minutes d’avance. Au 23<sup>e</sup> coup, une de mes Tours s’installe dans le camp adverse, préfigurant le soutien imminent de sa consœur. La position devient trop critique pour les Blancs. Mon adversaire abandonne au 28<sup>e</sup> coup. Victoire assez sereine pour expier mon gain honteux de la ronde précédente.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 3 – </strong>Je joue avec les Noirs face à Anthony, dans une défense Petroff refusée. Il préfère installer une solide partie des trois cavaliers, — 1-e2 e4 2- Cf3 Cf6 3- Cc3 Fb4 —, qui me donne l’illusion de pouvoir mener une impétueuse offensive pour la conquête du centre. Dans la fougue de mon attaque, je confonds audace et témérité. Ma ligne offensive ne tarde pas à s’épuiser face aux coups précis de mon adversaire qui trouve la petite faille promettant de créer une grosse brèche dans la défense trop précaire de mon Roi. J’abandonne au 28<sup>e</sup> coup au moment où je réalise que <em>« tout est perdu fors l’honneur »</em>.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 4 – </strong>Je joue avec les Blancs face à Alexis. Il opte pour une Défense Sicilienne qui me permet de mettre en scène ma <em>« marotte échiquéenne »</em>, — 1-e4 c5 2- Fc4 —, le coup d’Andersen, rebaptisé Variante Bowder, dans le registre romantique du XIX<sup>e </sup>siècle. Au 16<sup>e</sup> coup, mon Fou en case blanche conquiert le pion e6 et affirme une position dominante, mais pas assez menaçante pour afficher un clair avantage positionnel. À l’appui d’une solide défense, mon adversaire m’oblige à répéter trois fois la même position au 39<sup>e</sup> coup, avec la partie nulle pour sentence règlementaire. Équité autant qu’égalité.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong>Ronde 5 – </strong>Je joue avec les Noirs face à Christophe, le joueur en tête du tournoi, affichant un sans-faute, avec 4 points sur 4. Dans un début fermé, j’opte à nouveau, et sans complexe, pour <em>« ma »</em> Défense Tchigorine. 1- d4 d4 2- Cf3 Cc6 3- e3, affublée d’un étrange 3- … a6, à la fois solide et timoré. Un de mes cavaliers s’installe en d5 dès le 7<sup>e</sup> coup pour affirmer ma conquête du centre. Cette position, prometteuse en apparence, aiguise la vigilante acuité de mon adversaire qui parvient dès le 24<sup>e</sup> coup à identifier une faiblesse sur mon aile Roi. Il trouve la faille, force l’échange de Dames et introduit une Tour assassine dans mon camp<em>. Ite missa est</em> au 33<sup>e</sup>coup. Perdant je me découvre, mais fier je suis de m’être montré si coriace face à un joueur si brillant.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">À l’issue de ce sympathique tournoi, je ne pense pas avoir fait œuvre d’expertise, <em>« cet art de se tromper selon les règles »,</em> selon le bon mot de Paul Valéry. Je sais simplement que j’ai pris beaucoup de plaisir à renouer avec mes ouvertures favorites dans une tempête d’émotions qui relève plus de l’addiction que de l’épreuve.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Oui, j’assume et je revendique l’effroyable paradoxe de ce jeu <em>« trop ludique pour être sérieux, et trop sérieux pour être ludique »</em>. Tant mieux si je donne raison au sage Félix Mendelsohnn. Et tant pis si je prends le risque de <em>« finir à Yzeure »</em>.</p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">§§§</span></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
La Route 66 des échecs
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-04-02:6306622
2021-04-02T00:00:00+02:00
2021-04-02T00:00:00+02:00
Le succès de la série de Netflix Le Jeu de la Dame a non seulement...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1026257563.jpg" id="media-6242842" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le succès de la série de Netflix <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/01/04/d-echecs-en-echecs-6288469.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Le Jeu de la Dame</em></a> a non seulement mis à l’honneur les échecs mais aussi donné un sacré éclairage à ce jeu – ou sport (choisissez le mot qui vous conviendra).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est dans ce contexte qu’est sorti en début d’année la revue trimestrielle <a href="https://www.route64-lemag.fr" target="_blank" rel="noopener"><em>Route 64</em></a>, "ainsi dénommée en hommage à la mythique Route 66 et aux 64 cases du jeu d’échecs", comme l’explique l’éditorial. Le numéro 1 est toujours en vente, par abonnement. Voilà qui devrait ravir les joueurs francophones, réguliers ou profanes, qui ne trouvaient plus de magazine dédié à leur passion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Revue née en Vendée, à La Roche-sur-Yon, <em>Route 64</em> a été conçu comme un magazine hétéroclite, décortiquant tous les aspects de l’univers échiquéens. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le menu du 1er numéro de janvier-avril 2021 mérite que l’on s’y arrête. Un premier dossier s’arrête sur les plateformes web dédiées aux échecs (<a href="https://chess24.com/fr" target="_blank" rel="noopener">Chess24</a>, <a href="https://www.chess.com/" target="_blank" rel="noopener">Chess.com</a> ou <a href="https://www.twitch.tv/blitzstream" target="_blank" rel="noopener">Blitzstream</a>). Elles sont en pleine guerre pour la conquête de nouveaux territoires (l'internet) mais aussi un nouveau public. Un focus particulier est fait sur un tournoi qui fait polémique, <a href="https://www.pogchampschess.com/" target="_blank" rel="noopener">PogChamps </a>: "la “Ferme Célébrités’’, le fond du trou de la téléréalité trash !", s’indigne le Maître International <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_L%C3%B6ffler" target="_blank" rel="noopener">Stefan Löffler</a>. Pour autant, force est de constater que "les échecs s’exportent parfaitement en ligne". D’ailleurs, est-il encore dit, "ces derniers mois, le confinement lié à la crise sanitaire a participé à l’essor des échecs en ligne en France et dans le monde."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Autre enquête, aussi pointue qu’étonnante : celle sur le <a href="https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/12/08/thomas-cazeneuve-le-roi-francais-du-chessboxing-un-sport-qui-mele-echecs-et-boxe_6022132_4500055.html" target="_blank" rel="noopener">chessboxing</a>, une singulière épreuve sportive mêlant boxe et échecs. La pratique reste encore confidentielle (400 pratiquants en France), même si elle a été mise sur les fonds-baptismaux rien moins que grâce à <a href="http://bilal.enki.free.fr/" target="_blank" rel="noopener">Enki Bilal</a>. L’auteur de BD avait été le premier à imaginer ce sport en 1991, pour son album <em>Froid Équateur</em>.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Le chessboxing, une singulière épreuve sportive mêlant boxe et échecs</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Outre une explication du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_Elo" target="_blank" rel="noopener">classement Elo</a>, le magazine spécialisé s’offre une interview de <a href="http://www.bernardwerber.com/" target="_blank" rel="noopener">Bernard Werber</a>, joueur amateur mais passionné qui raconte, entre autres, la partie qu’il a joué contre le maître <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatoli_Karpov" target="_blank" rel="noopener">Anatoly Karpov</a>. Le rapport entre la littérature et ce jeu millénaire ? "La construction d’un roman est très échiquéenne, si on regarde bien", confie l'écrivain, non sans malice.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un autre dossier est consacré aux passionné·e·s d’échecs qui en ont fait leur métier. Une niche, certes, mais une réalité qui touche environ 1 000 personnes en France – joueurs professionnels, arbitres, animateurs ou consultants pour des sites web spécialisés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans un pays comme le nôtre, complètement converti aux mangas, <em>Route 64 </em>présente la bande dessinée <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Blitz_(manga)" target="_blank" rel="noopener"><em>Blitz</em></a>. "Deux tomes de Blitz sont déjà parus, le troisième est prévu en février 2021", explique l'un des auteurs. Ce manga, dont l’intrigue tourne autour du fameux plateaux aux 64 cases, a été créé par Cédric Biscay, co-scénarisé par Tsukasa Mori et mis en image par le mangaka Daitarô Nishihara. <em>Blitz </em>raconte la manière dont Tom, un jeune collégien, décide de conquérir une jeune fille, Harmony, grâce aux échecs. L’objectif, dit Cédric Biscay, est "de sortir 3 tomes en une année, il va être respecté, et nous comptons sortir au moins 5 mangas sur <em>Blitz</em>, ce qui permettrait d’ensuite créer une saison d’animation." Une belle ambition, et un projet soutenu par <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2014/09/13/machines-1-humains-0-5447029.html" target="_blank" rel="noopener">Garry Kasparov</a>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Plus réservée aux spécialistes, une table ronde est consacrée à la figure du champion du monde des échecs. Quel est l’avenir des échecs professionnels dans les prochaines années ? Outre la Chine et l’Inde, Jérôme Maufras estime que "sans préjuger du futur, on peut supposer que l’Afrique qui va devenir un géant démographique, va produire des champions d’échecs."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le trimestriel est riche de rencontres. Il y a celle du Grand Maître français Fabien Libiszewski et surtout un long entretien avec Maxime "Rikiki" Lagarde, champion de France en titre, "personnage timide dans la vie, mais redoutablement féroce et agressif dans le jeu". Un champion qui ne mâche pas non plus ses mots lorsqu’il parle du développement de ce jeu dans notre pays : "la FFE [<a href="http://www.echecs.asso.fr/" target="_blank" rel="noopener">Fédération Française des Échecs</a>] ne fait aucun effort pour les jeunes de notre niveau, il y a même eu cette année une baisse des primes avec l’équipe de France".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le lecteur pourra également trouver un an article sur un maître-verrier installé sur la côte vendéenne,<a href="https://nivyne.com/" target="_blank" rel="noopener"> Wilfried Allyn</a>, le seul artisan français à fabriquer des pièces d’échecs en verre. Il s'arrêtera également sur ces parties jouées en plein air, et même les pieds dans l’eau. Signalons aussi qu'un portfolio de créations graphiques d’<a href="https://www.instagram.com/adelefugere/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">Adèle Fugère</a> est proposé dans le trimestriel, tout comme une incontournable page d’histoire sur le Café de La Régence, Temple parisien des échecs durant deux siècles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et, évidemment, <em>Route 64 </em>ne pouvait pas ne pas évoquer la série de <em>Netflix, Le Jeu de la Dame.</em> Le magazine fait le focus sur cette magistrale création télé à travers un article sur la défaite. Tout un programme. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Route 64</em>, janvier-avril 2021, 128 pages, 25 €</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">59, rue des Robretières, 85000 La Roche-sur-Yon</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.route64-lemag.fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.route64-lemag.fr</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/01/04/d-echecs-en-echecs-6288469.html" target="_blank" rel="noopener"> "D’échecs en échecs"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2014/09/13/machines-1-humains-0-5447029.html" target="_blank" rel="noopener">"Machines : 1 – Humains : 0"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="314" style="border: none; overflow: hidden;" src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?height=314&href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FChessR64%2Fvideos%2F743447419599837%2F&show_text=false&width=560" scrolling="no" frameborder="0" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
centrifuge
http://eklektik.hautetfort.com/about.html
The Queen's Gambit
tag:eklektik.hautetfort.com,2020-11-19:6277837
2020-11-19T17:35:00+01:00
2020-11-19T17:35:00+01:00
L'histoire, fictive (inspirée du roman éponyme de Walter Tevis, publié en...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6195045" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/00/4074900525.jpg" alt="netflix,échecs,chess,the queen's gambit" />L'histoire, fictive (inspirée du roman éponyme de Walter Tevis, publié en 1983), suit le parcours de Beth Harmon (de 8 à 22 ans, années 1950-1960), une surdouée des échec en quête de devenir la meilleure joueuse au monde. Ce n'est ni la structure narrative (un biopic classique) ni le scénario (un génie dans ce qu'il fait mais qui en même temps a des problèmes d'addiction à l'alcool et aux tranquilisants, couplés à des troubles émotionnels, schéma ô combien de fois déja vu) qui sont les plus intéressants mais le côté fable féministe couplée à un jeu d'échecs à la fois exclusivement masculin (tous les vainqueurs du championnat du monde d'échecs sont des hommes...) et difficile à porter à l'écran en raison de son côté peu glamour. A cela, il faut ajouter un réalisme situationnel et psychologique impeccable (sans fioritures, sans fan service...), une reconstitution des sixties tout aussi parfaite, une réflexion édifiante sur l'égo de ces pratiquants d'un sport qui les consume, et la performance captivante de la principale protagoniste. Suffisant pour faire du "jeu de la dame" une des meilleures séries produite par le premier générateur de binge-watching. <strong>J N</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>The Queen's Gambit</strong></p><p style="text-align: justify;">(7 épisodes de 45-60 min diffusés le 23 octobre 2020)</p><p>Production : Netflix</p><p>Créateurs : Scott Frank, Allan Scott</p><p>Cast : Anya Taylor-Joy, Bill Camp, Moses Ingram, Thomas Brodie-Sangster, Harry Melling, Isla Johnston</p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Méditation - confiance...
tag:www.chemindamourverslepere.com,2020-01-29:6208388
2020-01-29T05:05:00+01:00
2020-01-29T05:05:00+01:00
« Si tu avais vraiment la foi, tu ne chercherais pas à savoir où Je te...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Si tu avais vraiment la foi, tu ne chercherais pas à savoir où Je te conduis et comment Je te mène. Tu te laisserais faire, ou plutôt tu adhérerais d'avance à tout ce que J'ai rêvé pour toi.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et tu t'apercevras un jour que c'est infiniment plus beau que tu ne pouvais l'imaginer.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Si tu avais vraiment la foi, tu ne pourrais plus te passer de Moi. Tu oublierais plus facilement ce que tu es, pour penser à ce que Je suis. Je deviendrais davantage le centre de tes préoccupations. Tu pourrais dire en toute vérité : "Les intérêts de Jésus, voilà ma vie ; la croissance de son amour dans les cœurs, voilà ce qui me touche et me fait vibrer..."</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Si tu avais vraiment la foi, tu ne t'inquiéterais ni du passé ou de l'avenir, ni de ta santé ou de ta maladie, ni de tes succès ou de tes échecs, tu Me laisserais te guider à ma guise selon mon plan sur toi au service de tes frères. La seule chose qui t'inquiéterait, c'est ce que Moi Je pense, ce que Moi Je veux de toi. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>P. Gaston Courtois</strong> (1897-1970), <em>Cœur à cœur avec Jésus</em>, 3ème série, Fleurus, Paris, 1955.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6083865" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/1793726126.jpg" alt="Gaston Courtois,foi,confiance,Jésus,santé,maladie,échecs,succès" /></span></p>
Jacques GIMARD
http://nostaljg.hautetfort.com/about.html
OPEN IN LIVE (3/3)
tag:nostaljg.hautetfort.com,2019-07-10:6163185
2019-07-10T09:03:00+02:00
2019-07-10T09:03:00+02:00
En épilogue du 16 e Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) — La...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">En épilogue du 16<sup>e </sup>Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) —</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">La chronique in live de Jacques GIMARD, <em>« pousseur de bois »</em> persévérant, en cure de sevrage.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="color: #993300; font-size: 14pt;"><strong>« JE PERSISTE DONC JE SIGNE »</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/01/2022193720.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6011687" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/01/681143268.JPG" alt="Open-03.JPG" /></a>Au lendemain d’un tournoi d’échecs, le miroir nous appelle, comme un besoin irrépressible de <em>« se regarder dans la glace »</em>, au double sens de l’expression. L’humeur est parfois à la gueule de bois. Rien de plus normal, à vrai dire, pour un pousseur de bois. Bon gré mal gré, il faut reprendre goût à une <em>« vie normale »</em> — hors de l’échiquier — tout en regagnant l’estime de soi, sans trop ruminer les fameuses, et non moins infâmantes, parties-perdues-dans-une-position-gagnante. Ce 16<sup>e</sup>Open de Villard-de-Lans, comme tout autre joute échiquéenne, réveille le sempiternel serment du pousseur de bois : mieux s’entraîner, mieux s’affûter, mieux s’exercer pour la prochaine fois. Car il y a toujours une prochaine fois pour un classement ELO cabossé ! Ainsi se nourrit la <em>chess-addiction </em>: le plus beau tournoi d’échecs, n’est-ce pas le prochain, celui où nous nous promettons de mieux jouer ? Alors moi aussi, je persiste donc je signe. Oui, dès la rentrée, je promets de jouer plus et mieux pour me préparer au 17<sup>e</sup>Open de Villard-de-Lans. Bonne résolution sans langue de bois. Quand bien même le bois est partout présent dans la posture épistémologique du pousseur de bois...</p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/02/1373987921.JPG" id="media-6011710" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em><strong>Faire feu de tout bois</strong></em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2960797092.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6011699" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2962416562.png" alt="Open-13.png" /></a>Côté ambition, le pousseur de bois doit puiser les meilleures ressources de son tempérament. Oublier craintes et rétentions. <em>« Montrer de quel bois il se chauffe »</em> : garder ou prendre l’initiative, et ne rien lâcher. <em>« Faire feu de tout bois » </em>: saisir l’opportunité qu’offrent colonnes ou diagonales ouvertes, cases délaissées ou faibles, pièces inactives et pions isolés. Patient, persévérant, vigilant, le joueur d’échecs ne doit jamais oublier que <em>« le bois tordu fait le feu droit »</em> : des moyens détournés, au fil d’une combinaison savamment dissimulée, peuvent construire une victoire bien mieux que l’acharnement périlleux à vouloir <em>« forcer le gain à tout prix »</em>. Pour le cas où l’inspiration viendrait soudain à manquer, sachons qu’il est vain et un rien pathétique de <em>« toucher du bois »</em>. Inutile de caresser gris-gris ou porte-bonheur : à quoi bon vouloir conjurer le mauvais sort dans un jeu où le hasard n’a pas sa place ? Abordons alors le noble jeu à la mesure de son exigence. <span style="font-size: 12pt;">Acceptons de ne nous en prendr</span>e qu’à nous-mêmes face aux défaillances ou contre-performances : <span style="color: black;">ne <em>« jamais casser du bois sur le dos de quelqu’un »</em>, avec la décence de ne point nous avouer <em>« malheureux comme le bois dont on fait le gibet ». </em></span><span style="font-size: 12pt;">Osons alors <em><span style="color: black;">« m</span></em><span style="font-family: Arial, sans-serif; color: black;"><em>ettre le doigt entre l'arbre et l'écorce »</em>, et laissons notre esprit s’aventurer sur l’espace complexe de l’échiquier où pièces blanches et pièces noires rivalisent de ruse humaine…</span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em><strong>Faire coin du même bois</strong></em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial, sans-serif; color: black;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/02/81631391.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6011700" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/02/3179443643.jpg" alt="Open-16.jpg" /></a></span>Côté prévention, le pousseur de bois doit rester fidèle à sa réputation : <em>« avoir une tête de bois »</em>, plus persévérante que têtue, plus déterminée qu’obstinée, pour savoir laisser place à l’analyse froide et sereine, dénuée de fougue et de passion. Inconcevable alors de s’inscrire à un tournoi comme si <em>« on va au bois sans cognée » </em>: impossible d’espérer un bon résultat sans se donner les moyens d’y parvenir. Aux échecs comme ailleurs, pas de résultat sans travail. Et pas de bon travail sans plaisir de jouer ! Transposons alors sur l’échiquier <em>« l’art poétique »</em> de l’ami Nicolas (Boileau) : ce qui se conçoit bien se joue clairement, et les coups arrivent aisément. Et n’oublions jamais la consigne limpide du génial Paul (Morphy) : <em>« aide tes pièces, et tes pièces t’aideront ! » </em>Le coup prématuré, imprécis, inutile, voilà l’ennemi. Et pour s’en prémunir, une seule question à se poser : en quoi mon coup est-il utile ? Pour améliorer ma position ou pour détériorer celle de mon adversaire. Bref, oublions les coups dénués d’efficacité. Parce que jouer un coup faible, c’est comme <em>« poser un cautère sur une jambe de bois » </em>! L’analyse des parties perdues, — ô combien plus instructive que celle de parties gagnées — nous apprend à identifier nos faiblesses, à ajuster notre répertoire d’ouvertures, à ne pas reproduire les mêmes erreurs. Parce qu’un vrai pousseur de bois doit savoir <em>« faire coin du même bois » </em>: réparer ou améliorer ce que nous avons déjà plus ou moins bien façonné.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong><em>Ne jamais juger du bois par l’écorce</em></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/194558996.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6011701" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/1820675553.JPG" alt="Open-15.JPG" /></a>Côté recommandation, rappelons la conduite à tenir, en toutes circonstances, au cours d’une partie : <em>« ne jamais juger du bois par l’écorce »</em>, — ne pas jauger l’adversaire sur sa mine ou selon ses mimiques —. Sage précaution pour <em>« ne pas recevoir une volée de bois vert »</em>, celle que préfigure bien souvent une défaite méritée. Qu’importe, à dire vrai, l’issue d’une partie d’échecs. Gagnant ou perdant, un vrai joueur d’échecs, gentleman du noble jeu, est <em>« du bois dont on fait les flûtes »</em> : intransigeant avec lui-même, bienveillant à l’endroit de son adversaire. Seule supplique qui ne souffre nulle exception : un vrai pousseur de bois joue aux échecs avec des pièces en bois. Sacrilège serait de lui imposer des pièces en plastique <em>made in China</em>. Parce que le noble de jeu est avant tout une névrose de xylophile. Tout y est bois… En action comme en dictons. Une histoire de bois entre pousseurs de bois. BRAVO et MERCI à l’Open de Villard-de-Lans de faire honneur au vrai jeu d’échecs, avec pièces en bois ! Voilà pourquoi, en proclamation de ce bon goût, oui, je persiste donc je signe.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;">FIN</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/-RZtnzQ6LYo?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Jacques GIMARD
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OPEN IN LIVE (2/3)
tag:nostaljg.hautetfort.com,2019-07-05:6162298
2019-07-05T13:16:57+02:00
2019-07-05T13:16:57+02:00
En direct du 16 e Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) — La...
<p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; color: black;">En direct du 16<sup>e </sup>Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) —</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; color: black;">La chronique in live de Jacques GIMARD, <em><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">« pousseur de bois »</span></em> persévérant, en cure de sevrage.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #993300;">« JE PERDS DONC J’APPRENDS »</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/150922895.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010004" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/203292934.png" alt="Open-08.png" /></a>« Dans la vie, je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »</em> Qu’il est bon de convoquer le sage Nelson Mandela au moment d’analyser une partie d’échecs ne laissant derrière elle que des sueurs et des larmes ! Prix Nobel de la Paix, icône totémique de la résistance à l’oppression, Nelson est de bon secours dans les moments sombres du dépit échiquéen.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Oui, je perds, donc j’apprends. Seule cette sentence parvient à me consoler dès que je couche mon Roi sur l’échiquier. Geste rituel pour signifier l’abandon. Hommage implicite pour féliciter mon adversaire, dans la tradition chevaleresque du noble jeu.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Ici comme ailleurs, à l’Open de Villard-de-Lans, — quoi qu’en disent les philosophes esthètes du jeu d’échecs —, seule la victoire est belle. Et la défaite a toujours un goût amer. Alors, sans complexe ni pudeur, osons une petite excursion dans le drame intime qui se noue sur l’échiquier.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Amateurs et grands maîtres sont (presque) égaux devant l’échiquier, du moins dans le rapport à l’adversité. Après avoir joué mon premier coup, je m’accorde une bonne minute pour dresser l’inventaire de mon adversité. Parce que je sais devoir affronter, — pendant plus de quatre heures durant, peut-être —, trois adversaires en une même unité de lieu.</p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/264346349.jpg" id="media-6010014" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Premier adversaire : le joueur en face de moi</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/3966259932.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010006" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/851607579.jpg" alt="Open-10.jpg" /></a>Premier adversaire, le joueur ou joueuse en face de moi. J’essaie de lire sur son visage, dans son regard, dans ses mains, — ne jamais oublier le langage des mains ! —. Selon qu’il est jeune ou âgé, homme ou femme, petit ou grand, rond ou sec, fermé ou souriant, impassible ou nerveux, s’établit une certaine relation implicite, tacite, énigmatique, capable tour-à-tour de me rassurer ou de me désarçonner. Dans le silence habité d’une partie, tout prête à interprétation et conjecture. Lors du tournoi de Villard-de-Lans, par exemple, je sais avoir gagné ou perdu au gré d’une bonne ou mauvaise acuité psychologique. Au-delà de la position de mes pièces, plus ou moins confortable, le geste envoie un message. Pour avancer un pion, dois-je le marteler sur la case ou le pousser du doigt tout en délicatesse ? Question d’ambiance, d’humeur, ou de pugnacité, ouvrant l’éternel débat comportemental. Dans la tempête d’émotions qui s’abat sur l’échiquier, faut-il exprimer ou taire des sentiments ? La victoire se nourrit-elle d’exubérance ou de placidité ? La question revient me hanter chaque fois que je couche mon Roi…</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Deuxième adversaire : la terrible pendule</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/770084124.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010007" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/262318507.jpg" alt="Open-11.jpg" /></a>Deuxième adversaire, la terrible pendule égrenant les minutes de réflexion, dans un temps imparti qui semble, au gré de la tension sur l’échiquier, doucereux ou oppressif, dramatique ou rassurant. Depuis plus de vingt ans, les pendules sont électroniques : insonores, précises et implacables. À mon humble avis, le noble jeu a perdu là une grande part de son romantisme. Douce nostalgie des pendules mécaniques aux aiguilles approximatives et au cliquetis anxiogène ! Aujourd’hui, la torture du temps qui file ne serait-elle pas plus sournoise ? Silencieuse, sentencieuse, vertueuse.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Complice de la victoire pour un joueur rapide ou facteur de détresse pour un joueur lent, le temps se dresse en arbitre froid des émotions mal maîtrisées. Faut-il l’accuser ou le dédouaner ? Faut-il s’en plaindre ou s’en féliciter ? Qu’importe le point de vue rétréci de notre humanité puisque le célèbre adage de l’Antiquité romaine se rappelle à nous : <em>« vulnerant onmes, ultima necat »</em>. Sur l’échiquier comme dans la vie, chaque minute blesse, la dernière tue. Soudain, cette sagesse philosophique ne vient-elle apaiser la douleur intime de la partie perdue ? Pas étonnant alors si aux échecs, le temps a son vocabulaire : <em>« être en zeitnot »</em>, autrement dit <em>« être en besoin de temps »</em>, selon le sens littéral de ce mot germanique. Mais pourquoi ce mot ne vaudrait-il que sur l’échiquier ? Et à bien réfléchir, le temps relève-t-il du besoin ou de la fatalité ? J’ignore, à Villard-de-Lans, combien de joueurs se posent la question. Et si elle se présente là à mon esprit, n’est-ce pas pour chercher un minable alibi à mes défaites ?</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Troisième adversaire : le joueur que je suis</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/3020221213.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/1208144763.jpg" alt="Open-12.jpg" /></a>Troisième adversaire, le plus imprévisible, le plus redoutable, le plus fourbe aussi : soi-même ! À n’en point douter, là réside le charme pervers du jeu d’échecs. Axiome impitoyable du noble jeu : si je perds, c’est parce que j’ai failli, faibli ou omis. Impensable, incongru, indécent de s’en prendre à l’autre. Regret, remords, mépris de soi forment les contours de l’ecchymose-bobo-à-l’âme. Et la blessure narcissique mettra le temps qu’il faut pour cicatriser… Savoir analyser les causes intimes de la défaite, — mal maîtriser ses émotions, avoir trop forte ou trop faible confiance en soi, sous-estimer l’adversaire, — n’est-ce pas déjà faire acte de résilience ? Accepter ses faiblesses pour mieux les surmonter, savoir vivre avec ses <em>« médiocrités passagères »</em>, enfouir ou remuer notre <em>« misérable petits tas de secrets »</em> comme l’ami André (Malraux) : tout cela aussi, c’est <em>« savoir jouer aux échecs »</em>… Car nul jeu ne mérite mieux son nom. Et pour nous qui cherchons parfois une argutie facile pour digérer une défaite affictive et/ou infâmante, l’ami Alfred (Einstein) sera toujours là, en spécialiste de la relativité, pour nous aider à relativiser : <em>« Jouer aux échecs est la façon la plus intelligente de perdre son temps ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Alors résumons-nous. Aux échecs, quand je perds, j’apprends. Et quand j’apprends, je me demande soudain si c’est utile. À Villard-de-Lans aussi, un Open d’échecs est une leçon de vie !</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2022193720.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010011" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/681143268.JPG" alt="Open-03.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/nwJ_V9kt16Y?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p>
Jacques GIMARD
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2019-07-04T10:15:00+02:00
2019-07-04T10:15:00+02:00
En direct du 16 e Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) — La chronique...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">En direct du 16<sup>e</sup>Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) —</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">La chronique in live de Jacques GIMARD, <em>« pousseur de bois »</em> persévérant, en cure de sevrage.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;">§§§</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="color: #993300; font-size: 14pt;"><strong>J’OBSERVE DONC JE SUIS</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/3104237048.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009603" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/368656980.JPG" alt="Open-02.JPG" /></a>Matinée caniculaire, en ce samedi 29 juin de l’an de grâce 2019. Avant l’heure H de la première ronde du 16<sup>e</sup>Open d’échecs, je redécouvre le charme désuet de Villard de Lans, village partenaire des JO Grenoble 1968 qu’une stèle vintage célèbre à la façon d’un <em>« devoir de mémoire »</em>. Ici, l’Isère jalouse le Vercors. À moins que le Vercors ne s’amuse à snober l’Isère.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Promenade badine, pensées vagabondes, lèche-vitrines. Au hasard de propos convenus, la vendeuse d’une chatoyante boutique de décoration me demande si je suis vacancier. Oui, vacancier solitaire, otage consentant d’un tournoi d’échecs. Ou joueur d’échecs en vacances, même si le noble jeu n’apprécie guère la vacance de l’esprit. Pour conclure ce brin de causette, la commerçante ponctue d’un joli sourire : <em>« Alors bonne chance… Ou plutôt bonne expertise ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em>« Bonne expertise ! »</em> Quel génie fulgurant dans cette empathie !</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em>« Bonne expertise ! » </em>Je me promets de m’en servir au moment de saluer mon adversaire devant l’échiquier. C’est tellement plus pertinent, plus classe, plus énigmatique que la courtoise platitude du traditionnel <em>« bonne partie ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Au moment d’entrer dans la salle de la Coupole, — notre arène de gladiateurs —, je m’interroge soudain : l’expertise est-elle au rendez-vous de ce tournoi d’échecs ? (...)</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/150922895.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009596" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/203292934.png" alt="Open-08.png" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">Enfin une belle affiche pour annoncer un Open d'échecs !</span></p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/1646883653.JPG" id="media-6009593" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Fossé générationnel sur l’échiquier ?</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/01/2586272444.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009600" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/01/1646883653.JPG" alt="Open-09.JPG" /></a>Côté expertise de l’accueil, le protocole est minimaliste. Dépouillé, négligé ou sacrifié, je ne sais pas trop. Sans doute l’indice d’un budget étriqué. Une table nue, sans effort esthétique, est dressée dans le hall en guise de stand de pointage. Un brave septuagénaire, — sans doute une mémoire vivante du club organisateur, l’Échiquier Grenoblois —, prend des notes sur une feuille aux allures de brouillon. Son acolyte, un quinquagénaire pointilleux, entasse billets et chèques dans une caisse de fortune, une vieille boîte en bois jadis dévolue à ranger des pièces d’échecs. J’observe. Et aussitôt je comprends. Dans les gestes ordinaires de la vie, nous ne sortons jamais indemnes de notre addiction échéphilopathique — néologisme de mon invention qu’apprécieraient les psy comportementalistes —. Bref, cartésien sans chichi, le pointage. Juste un <em>« boujour-merci »</em> servi aux honorables gladiateurs de l’échiquier, sans autre gratification. Ni carte postale, ni badge, ni stylo-souvenir, ni tee-shirt, ni autre bricole de bienvenue. Juste un sourire. C’est vrai que c’est rassurant un joueur d’échecs souriant.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Côté expertise sociologique, la population du tournoi témoigne d’un profond fossé générationnel : des têtes blanches estampillés senior+ côtoient ados boutonneux et préados fougueux. Toujours aussi masculine, la tribu des <em>« pousseurs de bois »</em>. Huit femmes seulement parmi les quatre-vingts inscrits. Proportion fidèle au clivage sexué du jeu d’échecs, laissant accroire que le mâle serait mieux prédisposé au noble jeu. Ineptie encore tenace dans ce milieu hermétique où exercice cérébral et intelligence sociale ne vont pas toujours de pair. Peu de quadras, peu de quinquas dans le casting du jour. Une génération bouderait-elle l’échiquier ? À croire que la population active déserte le jeu d’échecs ou que le noble jeu est incompatible avec une vie normale.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Dans une étrange communion d’esprit, un dress-code implicite unit les cheveux blonds et les cheveux gris. Sous l’échiquier, jambes noueuses et poil-aux-pattes, le bermuda semble faire l’unanimité. Au-dessus de l’échiquier, les tee-shirt rivalisent d’originalité. Litote courtoise pour taire les fautes de goût. Preuve in concreto que le noble jeu a beaucoup perdu de son élégance proverbiale. Pensée nostalgique qui m’expédie soudain dans la lointaine réserve des vieux mohicans. À propos de coutumes tribales, la mode des tatouages ethniques contamine peu à peu la tribu des joueurs d’échecs. Rien de plus normal à la réflexion. Se tatouer, n’est-ce pas <em>« parler de soi et sur soi »</em> ? Pratique narcissique en parfaite harmonie avec le profil égocentré du joueur d’échecs, intarissable dès qu’il vous inflige l’analyse dithyrambique de sa partie gagnée.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Syndrome métabolique en partage ?</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/3360770490.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009601" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/3709455652.JPG" alt="Open-07.JPG" /></a>Côté expertise anthropologique, l’Open de Villard-de-Lans n’échappe pas au mystère insondable du noble jeu, depuis qu’un Ministre des Sports d’obédience communiste, — Marie-Georges B. pour ne pas la nommer — a cru devoir, en l’an 2000, ériger le jeu d’échecs au rang de sport, en référence rêvée à la Russie de Staline. Alors là aussi j’observe. Et je cherche à comprendre. Les joueurs d’échecs sont-ils vraiment des sportifs comme les autres ? J’avoue être assez perplexe. Ici comme ailleurs, la plupart de nos gladiateurs seniors sont atteints du <em>« syndrome métabolique »</em>. Terme médical assez chaste pour désigner la bedaine, plus ou moins discrète, plus ou moins généreuse, plus ou moins indécente. Comme ma silhouette en porte le symptôme, un doute existentiel m’envahit : est-ce parce que je joue aux échecs que je suis moi-même atteint du syndrome métabolique ? ou faut-il être affublé d’une bedaine pour jouer aux échecs ? Mieux encore, parce que j'apprends à positiver : si je cesse de jouer aux échecs, vais-je enfin perdre mon bide ? À cet instant, un terrible syllogisme gagne mon esprit. Jouer aux échecs nous expose au syndrome métabolique. Or ce syndrome ouvre la voie aux risques cardio-vasculaires. Donc, ce constat atteste que le jeu d’échecs n’est pas un sport. Puisqu’il échappe aux vertus préventives de l’exercice physique. Et quand se rappellent à moi les <em>« leçons d’histoire naturelle »</em>, le doute prend le chemin de la certitude : le cerveau n’est pas un muscle mais un organe. Cessons alors les vaines spéculations. Et acceptons le jeu d’échecs pour ce qu’il nous apporte : récréation cérébrale et jouissance narcissique. Et réconfortons-nous sur le terrain des neurosciences. La pratique du jeu d’échecs participerait à la prévention des maladies dégénératives, ne serait-ce qu’en conjuguant plaisir et réflexion, volonté et concentration. Alors tant mieux pour nous, les <em>« pousseurs de bois »</em> !</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Côté expertise psychologique enfin, grâce à cet état des lieux, je mesure la valeur curative de la pratique narrative. Et je me sens toujours aussi bien sous l’emprise du jeu d’échecs. Pratique addictive qui vient sourire à ma névrose. Pour m’en préserver juste un peu, je médite la sentence apaisante de mon ami Felix (Mendelsshon) : <em>« le jeu d’échecs est trop sérieux pour être ludique, et trop ludique pour être sérieux »</em>. Et je suis ravi, ici à Villard-de-Lans, d’avoir appris le plus beau vœu qui soit, avant de commencer une partie, celui qu’une charmante commerçante m’a souhaité un jour de canicule : <em>« Alors bonne expertise ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em>(à suivre)</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/lM3R1vkb21s?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><em><span style="font-size: 8pt;">L'échiquier en décor de chanson...</span></em></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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ÉCHECS
tag:surduvent.hautetfort.com,2018-05-08:6047695
2018-05-08T21:30:00+02:00
2018-05-08T21:30:00+02:00
obsession du jeu d'échecs qui gagne perd une...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5808084" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/00/594266690.jpg" alt="diagonale," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">obsession </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">du jeu d'échecs</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">qui gagne perd</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">une vie</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">toute de diagonale</span></p><p> </p><p> </p>
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La championne en titre d'échecs boycotte les championnats du monde en Arabie Saoudite
tag:pdf31.hautetfort.com,2017-12-27:6011736
2017-12-27T09:00:00+01:00
2017-12-27T09:00:00+01:00
Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017 ...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017</p><header class="header"><div class="row"> </div><div class="relative main-figure"><figure class="figure relative modulx6 xs-modulx2-5-inside-bloc sm-modulx4 bg-color-0 blocx2 main-figure"><span style="font-size: 10pt;"><img class="article-img absolute-t-r img-responsive-l image-link" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://img.bfmtv.com/c/1256/708/1ad/63332731a971684e38dc92c0a9c35.jpeg" alt="Anna Muzychuk, et ses deux médailles d'or lors des championnats du monde 2016" width="468" height="264" /></span><div class="row absolute-b-r no-margin content_full_size"><div class="row absolute-b-r no-margin content_full_size"><div class="col-md-1000-8 col-xs-9"><span style="font-size: 10pt;"> </span></div></div></div></figure></div></header><div class="row relative"><div class="col-md-1000-7 decroche-art bg-color-1 art-spacing col-xs-7"><h2 class="title-large padding-bottomx2 blocx3" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La championne du monde d'échec, l'Ukrainienne Anna Muzychuk, ne défendra pas son titre. En cause? Le fait que l'édition 2017 soit organisée en Arabie Saoudite</span></h2><div class="padding-bottomx2 article-body-main blocx2 border-b-s "><div class="links-color bloc"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Anna Muzychuk, championne du monde d’échecs de partie rapide, ne défendra pas son titre. L’Ukrainienne a annoncé <a href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1664122026982156&set=a.865322663528767.1073741825.100001531258987&type=3&theater">sur Facebook</a>, qu’elle refusait de se rendre aux championnats du monde qui débutent ce mardi en Arabie Saoudite: J'ai décidé de ne pas aller en Arabie saoudite, (...) de ne pas porter une abaya, de ne pas devoir sortir accompagnée et de ne pas me sentir comme une créature inférieure", a-t-elle assuré dans un message publié sur Facebook, le 23 décembre, <a href="https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/une-championne-d-echec-ukrainienne-refuse-de-participer-aux-championnats-du-monde-en-arabie-saoudite_2532113.html">et repéré par France Info.</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le 14 novembre, la fédération internationale des échecs, la FIDE, <a href="https://www.fide.com/component/content/article/1-fide-news/10507-king-salman-rapid-a-blitz-2017-historic-agreement.html">avait annoncé sur son site</a> le dress-code pour la compétition. Aux femmes, il est demandé de porter un tailleur bleu foncé ou noir, ainsi qu’une blouse blanche masquant le col. La fédération a également précisé qu’il n’était pas obligatoire de porter un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hijab">hijab</a> ou une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Abaya">abaya</a>, pendant la compétition, se félicitant de cette décision, "une première pour une compétition organisée dans le pays".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"C’est très embêtant mais ce qui me contrarie le plus, c’est que tout le monde s’en moque 2012", a ajouté Anna Muzychuk, qui perdra ses deux titres mondiaux.</span></p><div class="bloc border-s no-padding art-bloc " style="text-align: justify;"><div class="row no-margin art-c"><figure class="xs-modulx1-5 modulx1-5 col-md-1000-5 col-md-4 no-padding col-xs-4"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://redir.ownpage.fr/v1/clients/158cb9cdc51b4677/redir/bloc?q=eyJ1ciI6Imh0dHA6Ly93d3cuYmZtdHYuY29tL2ludGVybmF0aW9uYWwvdW4tbWV1cnRyaWVyLWNoaW5vaXMtc2UtbXVyZS1kYW5zLWxlLXNpbGVuY2UtcGVuZGFudC0xMi1hbnMtZXQtcGVyZC1sYS1wYXJvbGUtMTMzNTk5Ny5odG1sIiwiYXIiOjQ3NTc2NjgsInUiOiJjb29raWVfYzRjMjk3ZWJmZmMwMWEyZiIsImFoIjoiZWE4ZWE3MGVjNjA1YzM0MjZkMTdjNTcxZWMxMzYyZWQiLCJhaF92YXIiOiJzdHJhdGVneT11c2VyX2NlbnRyaWMsc3RyYXRlZ3lfaW1hZ2U9c3RhbmRhcmQiLCJjIjoiYzRjMjk3ZWJmZmMwMWEyZiIsInVoaXRzIjowLCJiIjoxMH0="><img class="lazy article-img img-responsive-ht" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://img.bfmtv.com/i/0/0/d0cac/e5a278758cd81c90d1452433b5e.jpeg" width="500" height="281" data-original="//img.bfmtv.com/i/0/0/d0cac/e5a278758cd81c90d1452433b5e.jpeg" data-mobile="//img.bfmtv.com/i/0/0/d0cac/e5a278758cd81c90d1452433b5e.jpeg" /></a></span></figure><div class="col-md-1000-7 col-xs-8 col-md-8"> </div></div></div><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pas de visas pour les athlètes israéliens</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’Arabie Saoudite avait également refusé d’accorder des visas aux joueurs du Qatar, iraniens et israéliens. Si les deux premiers ont finalement obtenu l’autorisation de se rendre en Arabie Saoudite, les sept joueurs israéliens ont été privés de tournoi. La fédération Israélienne a réclamé mardi des compensations financières à la FIDE suite à cette décision.</span></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;">"Ce genre d’événement ne peut et ne devrait pas avoir lieu dans un pays qui ne garantit pas l’entrée à toutes les délégations de l’ensemble des fédérations, et qui possède des lois discriminatoires à l’égard des femmes et en fonction de la religion", avait notamment déclaré <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hikaru_Nakamura">le grand maître international Hikaru Nakamura</a>.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le régime saoudien, ultra-conservateur, n’entretient aucune relation diplomatique avec Israël. Si la situation des femmes s'améliore à petit pas, elles restent des citoyennes de seconde zone, obligées de porter une abaya, un carré de tissu noir masquant presque tout le corps. Elles ne peuvent ouvrir de compte en banque et sont placées sous la tutelle d’un homme. Ces restrictions drastiques imposées aux femmes, n’empêcheront pas l’Arabie Saoudite d’intégrer "la Commission de la condition de la femme des Nations Unies" en 2018.</span></p><div class="bloc" style="text-align: justify;" data-force-click="true"><iframe width="500" height="708" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fanna.muzychuk.9%2Fposts%2F1664124963648529&width=500" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true" data-mce-fragment="1"></iframe></div><div class="bloc" style="text-align: justify;" data-force-click="true"> </div><div class="bloc" style="text-align: justify;" data-force-click="true"> </div><div class="bloc" style="text-align: justify;" data-force-click="true">Source : <a href="http://www.bfmtv.com/international/la-championne-en-titre-d-echecs-boycotte-les-championnats-du-monde-en-arabie-saoudite-1335793.html#page/contribution/index">bfmtv</a></div></div></div></div></div>
Jacques GIMARD
http://nostaljg.hautetfort.com/about.html
P&V n°05
tag:nostaljg.hautetfort.com,2017-08-03:5968600
2017-08-03T20:32:00+02:00
2017-08-03T20:32:00+02:00
Focus sur la secte Takèlélo À l’approche du championnat de...
<p><span style="font-family: Arial; color: #993300; font-size: 14pt;"><strong><em><span style="font-family: Arial;">Focus sur la secte Takèlélo</span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/595384093.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5668421" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/1790123679.png" alt="affiche-finale.png" /></a>À l’approche du championnat de France d’échecs qui se disputera dans quelques jours à Agen, osons une approche ethnologique de l’étrange tribu des passionnés du jeu d’échecs dont les plus acharnés sont, à n’en pont douter, membres actifs de la <em>« secte Takèlélo »</em>, tout à la gloire de performances homériques — et non moins narcissiques — permettant de grappiller quelques points de plus pour leur ELO, le fameux classement international permettant de hiérarchiser les talents… et d’intimider son prochain adversaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Lors du PARIS GRAND CHESS TOUR 2016, il suffisait de tendre l’oreille et d’ouvrir les yeux pour identifier, parmi le public des aficionados du noble jeu, quelques specimen assez rares de cette secte incroyable. <strong>L’épisode 4</strong> de notre feuilleton s’en tient à quelques portraits authentiques et d’autant plus savoureux…</span></p><p><span style="font-family: Arial;"> </span></p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/2462751481.jpg" id="media-5668423" alt="" /></p><p><span style="font-size: 14pt;"><em><strong><span style="font-family: Arial; color: #993300;">PARIS GRAND CHESS TOUR : un chef-d’œuvre d’alchimie</span></strong></em></span></p><p><span style="font-family: Arial;"> </span><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;"><strong>ÉPISODE 4</strong> — Une tribu bizarre</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/1089916217.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5668422" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/2947199817.jpg" alt="PGCT-2016-B.jpg" /></a>Dans la salle, un autre spectacle se joue : l’étrange ballet, tantôt inerte, tantôt alerte, des spectateurs chevronnés. Une tribu bizarre qui mériterait une longue immersion pour en tirer un amusant traité ethnologique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">La majorité des aficionados présents — il faudra bien un jour inventer un mot pour qualifier ces passionné(e)s du « noble jeu » — sont assez jeunes, moins de trente ans probablement. Apparence juvénile plutôt qu’allure jeune : visages boutonneux, chevelures brouillonnes, tee-shirt à la gloire du jeu d’échecs, débit rapide de paroles lapidaires, langage abscons feignant la parfaite maîtrise du jeu, lunettes plus ou moins tendance, plus ou moins petites, plus ou moins propres… Quatre spectateurs sur cinq portent des prothèses oculaires : quelle plus belle cible marketing pour les opticiens !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">En marge de cette joyeuse « d’jeunitude », une population assez spéciale mérite une mention toute particulière, celle des vaillants sexagénaires volubiles communiant au port de la caquette et du sac-à-dos. Là aussi, une mission ethnologique s’impose : chercher à comprendre pourquoi cette tribu de têtes blanches éprouve le besoin d’exhiber leurs jambes blanches et noueuses sous un bermuda désinvolte…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Dans cette scénographie où la spontanéité s’affranchit de tout scénario, tout ce petit monde rivalise de sketches insolites. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Un élégant praticien du droit, costume sans cravate, confesse à un ami sa dérobade judicaire : <em>« J’ai obtenu le report de l’audience de cet après-midi pour pouvoir assister à ce tournoi. »</em> Comme quoi la passion du noble jeu sait s’accommoder de la conscience professionnelle…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Un fringant quinquagénaire souriant, jean propre, chemise blanche, veste claire, — profil fonctionnaire de l’Éducation nationale en goguette —, se livre à de savants commentaires en prenant soin de plier son journal <em>Libération</em>. Signature gestuelle d’une opinion assumée, celle de la gauche bien-pensante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Oui, le spectacle est dans la salle. Et le jeu d’échecs y participe de près ou de loin. À voix basse, un homme révèle un trésor de patience pour expliquer à son épouse le pourquoi du comment d’une combinaison que vient de jouer un grand maître. Un enfant pointe du doigt un diagramme pour chuchoter une combinaison que son père n’avait pas vue. Un spectateur senior tripote de ses mains graciles ses jumelles de théâtre : échéphile passionné scrutant les parties en cours projetées sur l’écran ou observant la psychomorphologie des joueurs d’échecs ? Au cours d’une ronde, un téléphone sonne dans la salle — grave entorse aux prescriptions arbitrales —. Regard noir du grand maître Nakamura en direction de l’anonyme importun. L’obscurité se joue du psychodrame. Moins de trois secondes et l’incident est clos.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Oui, le spectacle est dans la salle. Et la passion du jeu d’échecs malmène quelque peu les règles élémentaires du savoir-vivre. Un maladroit, regagnant son fauteuil, écrase le pied de son voisin : cri de douleur et noms d’oiseau. Un jeune homme à l’allure de gros bébé, assis devant moi, dégage une odeur nauséabonde : grève de douche depuis plusieurs semaines ? Encore un livre à écrire sur les approximations récurrentes que certains joueurs d’échecs trop inhibés concèdent à l’hygiène… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Oui, le spectacle est dans la salle, et le jeu d’échecs sourit à la magie d’un instant. Tombé du ciel ou de nulle part, un petit morceau de feuille aluminium, tel un confetti brillant, vient choir sur la scène, sous le regard amusé du grand maître Giri : déconcentration-récréation imputable à un « fait extérieur »… La Providence aussi se joue du règlement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Oui, le spectacle est dans la salle. Il joue aussi les prolongations dans le hall d’entrée, au moment des entractes — vingt à trente minutes — qui ponctuent la transition d’une ronde à l’autre. Dès que tombe le verdict du dernier échiquier encore en lice, salve d’applaudissements, sourde clameur et brouhaha libérateur balaient la torpeur apparente de la salle. Les jambes sont engourdies, les esprits endoloris parfois. Une dame distinguée à l’accent so british avoue à sa voisine s’être endormie sur son fauteuil… D’un même élan libérateur, tout le monde se lève dans le fracas feutré des sièges qui se plient. Chacun y va de son commentaire à chaud ou de sa sentence à froid. Certains admettent ne pas avoir saisi les fines subtilités de combinaisons épiques. D’autres s’accordent le génie infatué d’avoir tout compris. Dans la salle des pas perdus, un ballet bien rôdé met en scène diverses options récréatives. Des badauds tendent l’oreille aux interviews que les champions accordent aux journalistes-chroniqueurs et vont rôder à l’entrée du plateau Dailymotion-TV. D’autres s’excitent face à un grand écran tactile permettant de revisiter les parties jouées à l’instant par les grands-maîtres, « juste pour tester une combinaison qui paraissait peut-être jouable », dixit un grand dadais qui se la joue « amateur devient maître ». Les gourmands se précipitent à la cafétéria où les attendent biscuits, café et jus de fruits. Dans le salon VIP, le champagne pétille et les amuse-gueule sourient. Les toilettes sont prises d’assaut après ce court épisode d’émotions gustatives et de bavardages futiles. La tribu disciplinée regagne la salle de spectacle pour assister à la prochaine ronde. Chacun retrouve son fauteuil et son voisin de compagnie. Un rustre refuse de céder la place qu’il vient de subtiliser, après l’entracte, à un jeune homme l’implorant poliment : <em>« Ici, cela se passe comme ça, pas de place réservée ! »</em>, avec l’aplomb du goujat dans toute sa splendeur. Encore un livre à écrire sur les rapports tumultueux que certains joueurs d’échecs entretiennent avec la civilité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Qu’il soit révélateur ou non de l’addiction échiquéenne, cet assaut d’impolitesse n’est point anodin. N’exprime-t-il pas le tropisme, l’égoïsme, l’égocentrisme du passionné du « noble jeu », prêt à toutes les incartades, — même les plus minables —, pour jouir sans entrave, <em>hic et nunc</em>, de sa passion dévorante. (à suivre)</span></p><p><span style="font-family: Arial;">NB- Pour celles et ceux qui seraient impatients de dévorer la suite ce feuilleton, rendez-vous sur le site de notre partenaire exclusif — <a title="www.chess-and-strategy.com" href="http://www.chess-and-strategy.com/2017/05/paris-grand-chess-tour-un-chef-d-oeuvre-d-alchimie.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">www.chess-and-strategy.com</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"> </span></p>
Jacques GIMARD
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P&V n°04
tag:nostaljg.hautetfort.com,2017-06-26:5957711
2017-06-26T15:26:00+02:00
2017-06-26T15:26:00+02:00
Joue-la comme Magnus Au lendemain de la deuxième édition...
<p><span style="color: #993300; font-size: 14pt;"><strong><em><span style="font-family: Arial;">Joue-la comme Magnus </span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/2129438446.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5650861" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/2215004574.jpg" alt="PGCT-2017.jpg" /></a>Au lendemain de la deuxième édition du <strong><em>PARIS GRAND CHESS TOUR</em></strong>, brillamment remportée par Magnus Carlsen, champion du monde en titre, — au terme d’un match épique de départage face à notre meilleur Grand Maître International français, Maxime Vachier-Lagrave —, assumons notre fierté patriotique en savourant l’épisode 3 de notre feuilleton — <em>PARIS GRAND CHESS TOUR : un chef-d’œuvre d’alchimie</em> —, là où l’échiquier proclame son quartier de noblesse en adoptant un dress-code qui fait honneur au roi des jeux.</span></p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/1801682717.jpeg" id="media-5650876" alt="" /></p><p><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #993300;"><em><span style="font-family: Arial;">PARIS GRAND CHESS TOUR : un chef-d’œuvre d’alchimie</span></em></span></strong></span></p><p><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;"><strong><em>ÉPISODE 3 —</em></strong> Casting de rêve et dress-code</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Configuration de la scène oblige, nos dix grands maîtres empruntent, sans doute malgré eux, une silhouette théâtrale. Chacun son style, son allure, sa posture. Chacun son tempérament, sa génération, son lien au sol et au sang. Un casting sur mesure, comme le noble jeu en a le secret. J’ignore si je suis dans le vrai. Mais, comme tout spectateur, j’ai ma propre perception de leur personnalité, au fil d’affinités imaginaires et de préjugés plus ou moins tenaces.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">À tout seigneur tout honneur, Magnus (Carlsen), le champion du monde en titre, me semble en tout point fidèle à mes impressions premières : une démarche chaloupée d’ado dégingandé. Un air juvénile dissimulant une maturité accomplie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Son assurance, non feinte, démontre qu’il n’est point intimidé par ses deux aînés ex-champions du monde. Veselin (Topalov), visage sage et docte, a le port du grand maître bulgare jailli du XIX<sup>e</sup> siècle. Vladimir (Kramnik) a la carrure du grand-frère protecteur, à l’autorité morale incontestée, tel le Commandeur d’un ordre chevaleresque. Les autres, moins connus du grand public, laissent paraître un caractère en belle harmonie avec la consonance de leur patronyme. Levon (Arnonian), sourire avenant et mimiques espiègles, semble être au noble jeu ce que Charles Aznavour est à la chanson française : un artiste inoxydable. Fabiano (Caruana), placide, timide peut-être, un rien engoncé, semble avoir perdu l’exubérance latine de ses racines. Anish (Giri), jeune néerlandais natif de Russie, a la maigreur ascétique de l’étudiant surdoué, dévoué à son art et insouciant du reste. Hikaru (Nakamura) et Wesley (So), deux américains de sang asiatique, projettent sur l’échiquier tous les mystères de l’Orient : visage impénétrable et sourire énigmatique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Plus patriotique que chauvin, mon admiration devient sélective à l’endroit de nos deux grands maîtres Français. Laurent (Fressinet) a tout du brillant élève, un de ces matheux froids et austères comme le jeu d’échecs les adule. Pensée fugace et cocasse : son profil me suggère qu’il est un fils naturel de Jean-François Copé, l’homme politique auto-proclamé surdoué, lui aussi joueur d’échecs. À bien réfléchir, elle n’est pas très gentille cette comparaison loufoque. Parce que Laurent affiche à tout instant l’aimable simplicité que son père putatif n’a pas. Taillé dans le même bois, celui des garçons sages, Maxime (Vachier-Lagrave) emprunte la mise abstraite du philosophe tourmenté en proie à ses folles conjectures échiquéennes, un philosophe des Lumières proposant une nouvelle lecture du Discours de la Méthode.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Cools ou guindés, maigrelets ou costauds, jeunes ou moins jeunes, tous adoptent de bonne grâce l’étiquette vestimentaire de ce tournoi de prestige. Dress-code minimaliste pour la circonstance : chaque grand-maître arbore une veste bleue estampillée sur la pochette du logo-type de l’événement. Au cours des neuf rondes qui rythment la journée, — chaque joueur dispose d’un crédit de vingt-cinq minutes à chaque partie —, seuls Anish, Laurent et Vladimir ne quitteront pas leur veste. Les autres grands maîtres s’en dépossèdent à leur guise, en début de partie. Seul Magnus ose la transgression. À aucun moment, il ne se pare de la seyante veste, préférant son dress-code à lui, jean délavé et chemise blanche. Façon élégante de se démarquer de ses concurrents ou de conjurer une superstition inavouable ? Toutes les interprétations sont permises au royaume des soixante-quatre cases. <strong>(à suivre)</strong></span></p><p><span style="font-family: Arial;">NB- Pour celles et ceux qui seraient impatients de dévorer la suite ce feuilleton, rendez-vous sur le <strong>site de notre partenaire exclusif —</strong> <a title="Chess & Strategy" href="http://www.chess-and-strategy.com/2017/05/paris-grand-chess-tour-un-chef-d-oeuvre-d-alchimie.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.chess-and-strategy.com/2017/05/paris-grand-chess-tour-un-chef-d-oeuvre-d-alchimie.html</a></span></p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x5ru1v4" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x5ru1v4_paris-grand-chess-tour-2017-live-en-blitz-rounds-1-9_videogames" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Paris Grand Chess Tour 2017 - Live EN Blitz...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/parisgrandchesstour" target="_blank" rel="noopener noreferrer">parisgrandchesstour</a></em></p>
Jacques GIMARD
http://nostaljg.hautetfort.com/about.html
P&V n°02
tag:nostaljg.hautetfort.com,2017-06-03:5950405
2017-06-03T01:27:00+02:00
2017-06-03T01:27:00+02:00
Le jeu d'échecs : ésotérique ou grand public ? Cruelle déception...
<p><em><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt; color: #993300;">Le jeu d'échecs : ésotérique ou grand public ?</span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/2129438446.2.jpg" target="_blank"><img id="media-5637889" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/2215004574.2.jpg" alt="PGCT-2017.jpg" /></a>Cruelle déception autour de l’échiquier ! Les amateurs éclairés du noble jeu seront, cette année, privés du <em><strong>PARIS GRAND CHESS TOUR</strong></em>, du moins ceux qui aiment assister in live, — spectateurs en salle —, au <em>« so smart & so exciting »</em> Wimbledon des échecs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">La deuxième édition du PGCT — du 21 au 25 juin — ne sera pas, hélas, ouverte au public. Il sera organisé dans les studios de <em>Canal+</em> à Boulogne-Billancourt pour être diffusé en direct et en intégralité sur <em>Dailymotion</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Qu’importent les raisons commerciales ou matérielles, non publiées à ce jour, qui ont dicté ce choix stupide. Déplorons simplement que le jeu d’échecs peine à se dépêtrer de son maudit paradoxe : prétendre acquérir une dimension grand public et peiner à s’affranchir de sa dimension ésotérique.</span></p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/2032446988.jpeg" id="media-5637874" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><img id="media-5637876" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/2998260318.JPG" alt="PGCT2016-C.JPG" />Nouvelle abdication face à une réalité têtue ? Il faut bien admettre que le spectacle échiquéen est réservé aux seuls initiés puisque, à la différence de l’art, il faut en comprendre les règles pour en savourer les émotions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Curieuse aberration d’une belle ambition avortée ? L’an dernier, à la même date, la 1<sup>ère</sup> édition du PGCT avait osé ériger le jeu d’échecs en <em>« live entertainment »</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">La 2<sup>e</sup> édition se résigne au rétropédalage : le noble jeu redevient un sport cérébral hermétique, mystérieux, obscur, qui préfère l’ombre à la lumière. Fermons le ban. Circulez. Il n’y a rien à voir, ou si peu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Alors oublions vite désolation, déception et frustration. Et juste pour nous consoler, revivons sans plus tarder les indicibles émotions que le <em>« vrai » <strong>PARIS GRAND CHESS TOUR</strong></em> avait éveillées en nous, l’an dernier, à pareille époque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Au fil d’une <strong>nouvelle inédite</strong>, — <em>PARIS GRAND CHESS TOUR : un chef-d’œuvre d’alchimie</em> — en modeste amateur plébéien du noble jeu que je suis, je vous invite à partager les <strong>cinq épisodes</strong> de ce combat homérique à la scénographie impeccable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Assez d’anecdotes, de péripéties et d’humeurs badines pour nous convaincre de l’essentiel : oui, le jeu d’échecs et la Ville Lumière méritent <em><strong>un vrai PARIS GRAND CHESS TOUR</strong></em> !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;">§</span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: 14pt;">PARIS GRAND CHESS TOUR : un chef-d’œuvre d’alchimie</span></em></span></strong></p><p><span style="font-family: Arial;"> </span><span style="font-family: Arial;"><em><strong>ÉPISODE 1 —</strong></em> Folle ambition face à une maudite équation</span><span style="font-family: Arial;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><em><img id="media-5637877" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/3363143998.JPG" alt="PGCT2016-A.JPG" />« Elle est vraiment rassurante cette Maison de la Chimie »</em>. Je ne sais plus pourquoi cette idée baroque est venue soudain me taquiner l’esprit, en arpentant la rue Saint-Dominique en ce jeudi printanier, aux alentours de 13 heures. Le seul jour de la semaine où le soleil se montre généreux. Une aubaine que je sacrifie sans état d’âme pour assister au grand événement échiquéen de l’année : le PARIS GRAND CHESS TOUR. L’équivalent d’un tournoi du Grand Chelem, mutatis mutandis, réunissant l’élite mondial du jeu d’échecs : dix Grands Maîtres Internationaux, champions du monde compris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Oui, quel meilleur endroit pour un tournoi d’excellence que ce « Temple de la science exacte » tout à la gloire de la raideur cartésienne, comme le suggère son intérieur austère, dans la pure tradition soviétique du jeu d’échecs. Vite oubliée cette suspicion d’archaïsme. Grâce aux efforts de sponsors généreux et non moins inspirés, le decorum du tournoi est à la hauteur de l’événement : un vrai plan de communication, une charte graphique sobre et moderne, un bon dispositif d’accueil, une mise en scène intelligente et bien rythmée, une combinaison optimale des technologies modernes. Tous les ingrédients pour exhausser la promotion du « noble jeu » à un niveau rarement atteint en France. Pari réussi pour cette folle ambition, libérant enfin le jeu d’échecs de sa maudite équation : comment rendre médiatique un jeu accessible aux seuls initiés ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Éternel défi que de rendre spectaculaire l’intrigue qui se joue l’échiquier. À l’endroit de la mise en scène, le noble jeu cumule les handicaps, il est vrai. Le geste est lent et monotone : comment pourrait-il être télégénique ? Peu visibles les pièces de bois, minimaliste le decorum : où puiser des émotions esthétiques ? Assez hermétique par ailleurs le scenario d’une partie, puisque seuls les amateurs éclairés peuvent vraiment saisir la subtilité des combinaisons : le suspense ne serait-il pas réservé à une petite élite ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Avec le PARIS GRAND CHESS TOUR, ce concert d’objections perd soudain toute sa pertinence. Mieux encore, les organisateurs ont tiré le meilleur parti de chacune d’elle, pour que le plomb se transforme en or, jusqu’à ce que cette sévère Maison de la Chimie s’érige en éphémère Temple de l’Alchimie… Sans grimoire ni alambic !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">En fait de formule magique, ce Temple a fait œuvre syncrétique en opérant la fusion de trois représentations. Spectacle sur écran géant avec la projection en direct et simultanée des cinq parties en cours. Spectacle sur la scène permettant de traquer les gestes et mimiques des grands maîtres. Spectacle dans la salle avec les spectateurs, — celui-là improvisé et imprévisible —, offrant une troublante immersion ethnologique dans l’étrange tribu des joueurs amateurs. Trois spectacles, trois dimensions, trois ambiances rivalisant de moments cocasses… (à suivre)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;"> §</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;">NB- Si vous êtes impatients de dévorer la suite ce feuilleton, rendez-vous sur le site de notre partenaire exclusif :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.chess-and-strategy.com/2017/05/paris-grand-chess-tour-un-chef-d-oeuvre-d-alchimie.html" target="_blank">Chess & Strategy</a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5637878" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/1626434588.jpg" alt="Chess&Strategie.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4eze3s" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x4eze3s_official-trailer-paris-grand-chess-tour_videogames" target="_blank">Official Trailer - Paris Grand Chess Tour</a> 2016 <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/parisgrandchesstour" target="_blank">parisgrandchesstour</a></em><span style="font-family: Arial;"> </span></p><p><span style="font-family: Arial;"> </span></p>
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Le Grand Mufti de l’Arabie saoudite condamne le jeu d’échecs
tag:pdf31.hautetfort.com,2016-01-24:5749369
2016-01-24T09:17:00+01:00
2016-01-24T09:17:00+01:00
Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2016 Le Grand Mufti de l’Arabie...
<p>Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2016</p><div id="beacon_37d806dabc"><p><img class="alignnone size-full wp-image-47861" src="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2016/01/arabes-jouant-aux-%C3%A9checs.jpg" sizes="(max-width: 550px) 100vw, 550px" srcset="http://www.medias-presse.info/wp-content/uploads/2016/01/arabes-jouant-aux-échecs-300x216.jpg 300w, http://www.medias-presse.info/wp-content/uploads/2016/01/arabes-jouant-aux-échecs.jpg 550w" alt="arabes jouant aux échecs" width="550" height="396" /></p></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le Grand Mufti de l’Arabie saoudite, Abdulaziz Al Cheikh, a décrété une interdiction de la pratique du jeu d’échecs dans le pays au motif qu’il est un gaspillage de temps et d’argent et entretient la haine entre les joueurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le mufti a annoncé ce précepte religieux au cours d’un programme de télévision en réponse aux demandes d’un spectateur. L’ecclésiastique a jugé que « les échecs sont une œuvre de Satan.».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La condamnation du Grand Mufti ne signifie pas pour autant l’interdiction du jeu d’échecs dans le royaume arabe, mais les associations pratiquant cette discipline ont exprimé leur inquiétude face à ces déclarations qui ont eu lieu juste avant un tournoi majeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le grand maître d’échecs britannique Nigel Short, a déploré la «<em>situation délicate dans laquelle se trouvent les associations saoudiennes</em> » après cette fatwa. « <em>Même (le grand ayatollah iranien) Khomeiny avait fait marche arrière après avoir voulu interdire les échecs en Iran</em>« , a-t-il rappelé. Le président de la commission juridique de l’Association saoudienne des Echecs, Musa Bin Thaily, a déclaré que les échecs n’ont absolument rien à voir avec un jeu de profit, et a expliqué que son association organise plus de 70 tournois dans le pays arabe avec l’assistance de hauts responsables du gouvernement. Il a même fait remarquer sur son compte Twitter, qu’en Arabie Saoudite, la pièce du roi n’est pas surmontée d’une croix, mais du croissant de l’Islam.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://www.medias-presse.info/">http://www.medias-presse.info/</a></span></p>
Jacques-Emile Miriel
http://jemiriel.hautetfort.com/about.html
Refus d'agir
tag:jemiriel.hautetfort.com,2014-11-04:5482825
2014-11-04T16:33:00+01:00
2014-11-04T16:33:00+01:00
Je joue parfois aux échecs en ligne, c'est-à-dire contre une...
<p style="text-align: left;"><img id="media-4748123" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/02/01/2489731435.gif" alt="échecs.gif" /></p><p style="text-align: left;"> Je joue parfois aux échecs en ligne, c'est-à-dire contre une intelligence artificielle. Chaque fois, je suis étonné d'être confronté à un adversaire redoutable et particulièrement coriace. Lorsque je choisis le niveau le plus fort, j'ai en face de moi quelque chose de féroce et de cynique à la fois, qui ne laisse rien passer, inhumain jusqu'à me paraître <em>monstrueux</em>. Dans <em>2001, l'Odyssée de l'espace</em>, Stanley Kubrick avait bien montré toute cette perversité intrinsèque du robot, qui portait à un stade ultime une sorte de machiavélisme sadique. C'est d'ailleurs sans doute, dans l'avenir, ce qui nous pend magnifiquement au nez. Par esprit de contradiction, j'ai parfois tenté l'expérience suivante, lors de parties en ligne : au lieu de jouer des coups véritablement offensifs, pour tenter de gagner, je me suis contenté de faire du surplace, par exemple en avançant et reculant alternativement une pièce comme la tour ou le cavalier. Au début, cet immobilisme systématique a dérouté quelque peu l'ordinateur. Mais il a vite compris l'astuce ! Il s'est mis à redoubler d'agressivité, et m'a fait échec et mat à une vitesse fulgurante. Outre d'avoir été battu à plate couture, j'en ai tiré une leçon générale assez déprimante : dans ce monde ici-bas, tout est fait et organisé pour l'action efficace, rien pour l'abstention. C'est vrai pour la partie d'échecs programmée, ce l'est encore plus pour la vie elle-même dans sa globalité. L'inertie est hors jeu, la non-participation interdite sous peine de fin de partie instantanée. Pascal, inventeur comme on sait de la "machine arithmétique", l'avait lui-même parfaitement compris, qui écrivait par exemple dans sa Pensée n° 129 : "Notre nature est dans le mouvement ; le repos entier est la mort." Si la civilisation de l'ordinateur a réussi à s'imposer avec autant de succès parmi nous, c'est, je crois, parce que l'intelligence artificielle réalise presque parfaitement cet idéal d'élan vital qu'une nature probablement dévoyée a créé en l'homme. Le malheureux qui chercherait le repos dans la non-action apprend bien vite que, ce faisant, il se condamne <em>hic et nunc</em>. </p>
Kurgan
http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/about.html
Mini-retraite devant Lugansk
tag:fierteseuropeennes.hautetfort.com,2014-10-29:5478878
2014-10-29T16:39:00+01:00
2014-10-29T16:39:00+01:00
Ukraine/Novorossia : La mini-retraite devant Lugansk ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;"><span style="font-size: medium;"><strong>Ukraine/Novorossia :</strong></span> </span><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana;">La mini-retraite devant Lugansk </span></strong></span><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana;">n’est pas de bon augure pour Kiev...</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="font-size: 11px;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial; color: #080000; font-weight: normal;">Un quatrième convoi humanitaire russe est en route pour le Donbass, 100 camions pour 1.000 tonnes de fret, alors que Kiev accroît la pression contre ses propres populations et prépare un assaut. Dans le Donbass, la défense continue de s’organiser : plusieurs convois motorisés et mécanisés des FAN ont été aperçus aujourd’hui entre Lugansk et Donetsk. Et le commandement militaire des FAN cherche à optimiser la logistique au sein des unités, notamment en matière de ravitaillement en nourriture. Loin du tumulte "démocratique" kievien, le Donbass s’apprête à se défendre âprement.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4741474" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/media/02/01/3887929873.jpg" alt="157a090c49b5711104232483b1ed9ac5.jpg" width="493" height="350" /></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 11.1999998092651px; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">Colonne de T-72BV des FAN aperçue près de Donetsk, sur la route en provenance de Lugansk.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 11.1999998092651px; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">--------------------------------------------------------------</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 11.1999998092651px; text-align: left;"><strong style="text-align: justify; font-size: 11px;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana; color: #080000;">Retrait précipité au nord-ouest de Lugansk</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;">L’importante reconnaissance offensive d’un groupe tactique ukrainien à l’ouest de Shchastye au-delà de la rivière, il y a quelques jours, a échoué. Le point de contrôle n°32 au sud-ouest de Smeloe sur la T1303 a dû être finalement abandonné, les troupes ukrainiennes prises au piège se sont repliées vers le point de contrôle n°31 près de Frunze, en abandonnant presque toutes leurs armes et leurs équipements. Ce n’étaient pas 50 mais environ 150 combattants que cette position contenait, des soldats des forces régulières ukrainiennes (paras du 80e régiment de Lviv) et des gardes nationaux du "bataillon" de Vinnitsa. Ce groupe de combat kievien présentait de très nombreux blessés. Pendant plusieurs semaines, ils ont manqué de munitions, de nourriture et d’eau. Beaucoup ont pris froid et nécessitent une aide médicale. Une situation qui a été confirmée en matinée par la télévision ukrainienne. Tout s’est décidé cette nuit, après qu’un véhicule blindé qui tentait de sortir de l’encerclement ait heurté une mine. Dans la soirée, il y avait déjà eu une autre tentative de sortie de ce chaudron : 6 BTR-4 et 1 BTR-80 (ou celui-là capturé selon les sources) avaient été détruits.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;">Désormais, avec ce retrait précipité, la zone de Smeloe est devenue une sorte de saillant à seulement quelques kilomètres à l’ouest de Shchastye.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;">(...)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;"><!--[if !supportEmptyParas]--></span><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;">La fraude massive électorale est "conforme aux normes démocratiques" (</span><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial; color: #080000;">sic</span><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;">), a déclaré Kent Harstedt, le chef de la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant les législatives qui viennent de se dérouler en Ukraine. Voilà qui en dit long sur l’état d’esprit de cette organisation et qui ne nous étonne guère. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;">L’Union européenne, pour sa part, s’apprête à payer une partie des dettes abyssales de Kiev. Voilà où va nous mener le coup d’Etat du Maïdan de l’hiver dernier : payer toujours tant et plus pour une pays qui n’a plus aucune cohésion nationale, identitaire, territoriale, politique, sociale et économique. <strong>Autant dire que nous n’avons pas fini de raquer…</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;"><!--[if !supportEmptyParas]--></span><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;"><strong>Jacques Frère</strong>, pour <strong><span style="color: #3366ff;">NationsPresse.info</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Lire la suite/l’intégralité de l’article > </span><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana; color: #3366ff;"><a href="http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-mini-retraite-devant-lugansk-nest-pas-de-bon-augure-pour-kiev"><span style="color: #3366ff;">http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-mini-retraite-devant-lugansk-nest-pas-de-bon-augure-pour-kiev</span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;"><!--[if !supportEmptyParas]--></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">--------------------------</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Poker menteur</span></strong></span><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">v/s</span></strong><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: Verdana; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"> </span></strong></span></span><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">échecs ...</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><!--[if !supportEmptyParas]--></span><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">L’ambassadeur français aux USA Gérard Aro, prenant la parole lors d’un déjeuner de presse organisé par Bloomberg à Washington DC, concernant les événements d’Ukraine a déclaré que le Président Poutine a imposé à l’Occident de jouer à une partie de poker. Selon le diplomate, l’Occident a perdu parce qu’il avait peur de tout miser (</span><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;"><a href="http://reseauinternational.net/lambassadeur-francais-aux-etats-unis-en-ukraine-vladimir-poutine-impose-partie-poker/"><strong><span style="color: #026ad9; text-decoration: none; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">source</span></strong></a></span><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">). Encore un qui n’a rien compris : quand l’Occident joue au poker menteur, Poutine, lui, joue aux échecs. C’est là toute la différence.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">Lire la suite/l’intégralité de l’article > </span><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana; color: #3366ff;"><a href="http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-lassaut-de-kiev-est-attendu-de-pied-ferme"><span style="color: #3366ff;">http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-lassaut-de-kiev-est-attendu-de-pied-ferme</span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;" href="http://www.nationspresse.info/"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;"><!--[if !supportEmptyParas]--></span><span style="color: #3366ff;"><span style="color: #3366ff;">http://www.nationspresse.info/</span></span></a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4741484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/media/02/00/1831369581.jpg" alt="width_650.height_300.mode_FillAreaWithCrop.pos_Default.color_White.jpg" width="500" height="280" /></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Machines : 1 – Humains : 0
tag:www.bla-bla-blog.com,2014-09-13:5447029
2014-09-13T23:39:00+02:00
2014-09-13T23:39:00+02:00
Pour George Steiner , les deux faits historiques les plus importants du...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/258362426.jpeg" id="media-6086964" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Steiner" target="_blank" rel="noopener">George Steiner</a>, les deux faits historiques les plus importants du XXème siècle, ceux que les historiens du futur retiendront, ne seront sans doute pas les guerres ou les crises qui ont traversé cette époque mais deux événements exceptionnels: la conquête de la lune en 1969 et la défaite aux échecs de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Garry_Kasparov" target="_blank" rel="noopener">Gary Kasparov</a> contre une machine en mai 1997.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette réflexion du philosophe franco-américain n'est pas à prendre comme une boutade, ni une provocation ni comme un combat d'arrière-garde contre l'informatique. Celui qui est considéré comme un des plus grands intellectuels européens, considérait d'ailleurs en 2011 que "<em>les machines sont déjà interactives avec le cerveau : </em>"<em>L'ordinateur et le genre humain travaillent ensemble.</em>" Steiner considère pourtant comme lourd de sens </span><span style="font-size: small;">la défaite du champion du monde et surdoué contre une vulgaire "</span><em style="font-size: small;">boîte de métal</em><span style="font-size: small;">".</span><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La première grande défaite de Kasparov contre un ordinateur, Chess Genius 2.0, s'est déroulée il y a vingt ans, le 31 août 1994. À l'époque, comme le rappelle Pierre Barthélémy dans <em>Le Monde</em>, des ordinateurs ont déjà battu des joueurs d'échecs, dont Kasparov lui-même. Mais il s'agissait de parties rapides, jouées en cinq minutes (les blitz). Pour autant, il paraissait inconcevable que le cerveau exceptionnel d'un grand maître des échecs puisse être battu par une vulgaire machine lors d'une partie classique de plusieurs heures. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C'était sans compter <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chess_Genius" target="_blank" rel="noopener">Chess Genius</a> en 1994 mais surtout <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Deep_Blue" target="_blank" rel="noopener">Deep Blue</a> (ou Deeper Blue) en 1996 et 1997. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cet ordinateur monstrueux, conçu par des équipes d'IBM, était capable de calculer plusieurs milliards de positions par minutes grâce à des millions d'informations et de paramètres emmagasinés dans sa mémoire. Sa base de données phénoménale et sa puissance de travail faisaient de lui un redoutable adversaire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En 1996 et 1997, une série de plusieurs matchs médiatisés voient la confrontation de l'Ogre de Bakou contre Deep Blue. Au terme du dernier match, joué le 12 mai 1997 à New York, le public stupéfait assiste à la défaite de l'homme contre la machine lors d'une partie restée dans les annales. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Kasparov a choisi, lors de cette partie mémorable, de jouer des coups inédits (une tactique <em>"antiordinateur"</em> comme le dit Pierre Barthélémy) que l'ordinateur n'a donc pas en mémoire. Or, le sacrifice d'une pièce par Deep Blue perturbe le champion humain. Déstabilisé, ce dernier est mis échec et mat, déjoué par une stratégie que l'ordinateur semble avoir "imaginée"... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cet événement exceptionnel a été commenté à maintes reprises. Commenté et relativisé aussi. Ainsi, en octobre 2012, <a href="http://www.slate.fr/lien/62567/kasparov-deep-blue-bug-informatique" target="_blank" rel="noopener">un journaliste du <em>New York Times</em></a></span><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">attribue le mouvement sophistiqué de Deep Blue à... un bug informatique, bug qui a fait perdre les pédales à Gary Kasparov</span><span style="font-size: small;">. Cette explication ne cache cependant pas l'enjeu de ce match historique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vingt ans plus tard, les ordinateurs ont confirmé leurs capacités de calcul. Plus que des adversaires de jeux, ils sont devenus des outils – pour ne pas dire des compagnons et coachs – de tout joueur d'échecs qui se respecte. L'organisation de matchs hommes-machines auraient-ils un sens aujourd'hui ? Il semble que non, répondent plusieurs spécialistes : l'homme n'en gagnerait aucun !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cet échec et mat de 1997, que George Steiner commente comme un événement historique de première importance, est aussi une défaite de l'intelligence humaine. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au soir de son match perdu de mai 1997, fait remarquer le philosophe, Gary Kasparov notait ceci: "<em>La machine n'a pas calculé, elle a pensé</em>". </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: small;"><a href="http://www.lemonde.fr/jeux-d-esprit/article/2014/09/11/l-espece-humaine-echec-et-mat_4486139_1616889.html" target="_blank" rel="noopener">"L'espèce humaine, échec et mat", <em>Le Monde</em>, 13 septembre 2014<br /></a></span><span style="font-size: small;"><a href="http://www.telerama.fr/idees/george-steiner-l-europe-est-en-train-de-sacrifier-ses-jeunes,75871.php" target="_blank" rel="noopener">Interview de George Steiner, <em>Télérama</em>, le 12 décembre 2011<br /></a></span><a href="http://www.les-echecs.com/machine-forte-lhomme-aux-echecs/" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: small;">"La machine est-elle plus forte que l'homme ?</span><span style="font-size: small;">", Les-echecs.com</span></a></strong></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Photo : Markus Spiske temporausch.com - Pexels</em></span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://player.ina.fr/player/embed/CAB96007057/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/1/148db8"></iframe></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Roger Laporte, Fugue, biographie
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-07-04:5401261
2014-07-04T05:00:00+02:00
2014-07-04T05:00:00+02:00
[...] Lorsque je me relis en vue d'écrire, je ne vois pas le texte tel...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4611988" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/3104501574.2.jpg" alt="laporte-roger.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">[...] Lorsque je me relis en vue d'écrire, je ne vois pas le texte tel qu'il est, dans ce qu'il dit, mais j'essaie plutôt de repérer les éléments qui s'ouvrent sur un texte à écrire. Encore qu'une telle lecture appartienne quelque peu à la divination, elle ne possède point le pouvoir magique d'animer tout le texte déjà écrit d'un mouvement irrésistible qui m'entraînerait à écrire avec facilité la suite de l'ouvrage, et en effet la liaison de la lecture, de l'écrit et du texte à écrire s'accomplit de manière très inégale. Dire : « je me relis », ou : « je relis mon propre texte » : autant d'expressions imprudentes, car force m'est parfois de constater que certaines partie du texte me sont devenues si étrangères qu'elles n'ont plus aucun avenir. On ne peut jouer aux échecs pour la première fois de sa vie et en même temps, par le jeu même, rédiger le Traité du jeu : j'ai pourtant cru qu'une telle opération était possible en littérature ! Par la pensée je raye donc ce rêve fou, mais je sais bien qu'ainsi je n'anéantis pas ce<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>que j'ai écrit, que je continue d'entretenir avec ce passé un rapport d'exclusion incapable de s'accomplir même si j'en viens s à écrire à l'encontre de pensées ou de projets dont j'avais fait ma demeure.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;mso-ansi-language:EN-GB;mso-fareast-language:EN-US;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Roger Laporte, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Fugue, biographie</em>, "Le Chemin", Gallimard, 1970, . 44-45. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"><span style="color: #ff0000;">© Photo Olivier Roller</span></span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Méditation : du dépouillement vers l'humilité
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-11-04:5212579
2013-11-04T07:27:00+01:00
2013-11-04T07:27:00+01:00
« [...] Le second dépouillement, la seconde mort à soi-même, est la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« [...] Le second dépouillement, la seconde mort à soi-même, est la mortification de la vanité, du désir de paraître, d'être préféré, distingué, privilégié.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> C'est une mort lente. Il faut longtemps frapper sur le buisson d'épines pour découvrir sous les ronces les maîtresses tiges, et s'écorcher, se piquer les doigts pour y arriver, les couper. Veiller aux vêtements, à l'attitude, à la douceur envers les autres et soi-même ; aux emplois, soit par rapport à l'emploi lui-même, soit par rapport à la façon de le remplir. Accepter les échecs, demi-échecs, les réprimandes, les reproches (même excessifs ou injustifiés), les absences de compliments attendus, les oublis d'égards venant des parents, enfants, collègues, obligés, etc. Se reprendre, se perfectionner ; se plier à l'expérience. Veiller aux relations... ne pas trop choisir dans une vie de communauté ; ne rejeter personne ; ne pas s'imposer, reprendre à tout propos ; savoir se taire quelquefois (même quand on pourrait rectifier) ; accepter d'ignorer et d'apprendre ; ne pas chercher à donner l'impression qu'on domine les questions, être égal, se plier aux gens... Accepter, aimer, prôner les succès des autres, leur part, reconnaître leur collaboration, les consulter, etc. Ne pas prétendre à l'exclusivité, à la préférence, au "priori consensui".</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <em>Discite a me quia mitis sum et humilis corde et invenietis requiem animabus vestris.</em> (1) »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> (1) <em>"Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes." (Mt XI,29)</em></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>P. Léonce de Grandmaison</strong> S.J., <em>Écrits spirituels II. Retraites</em> (Retraite de 1916, 2ème jour), Beauchesne, Paris, 1934.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4313398" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/114819343.jpg" alt="sacre_coeur_24a.jpg" /></span></p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Depardieu donne des leçons de géopolitique et promeut Poutine
tag:creseveur.hautetfort.com,2013-01-21:4963821
2013-01-21T11:59:00+01:00
2013-01-21T11:59:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-3934305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/780279894.JPG" alt="Depardieu géopoliticien .JPG" /></p>
Xavier JASSU
http://lapinos.hautetfort.com/about.html
Sur Obama
tag:lapinos.hautetfort.com,2012-12-29:4941204
2012-12-29T23:13:15+01:00
2012-12-29T23:13:15+01:00
C'est amusant comme la politique ressemble aux échecs, et devrait porter le...
<p style="text-align: justify;">C'est amusant comme la politique ressemble aux échecs, et devrait porter le même nom, plutôt que brandir les couleurs de l'avenir, la démocratie, ou le diable sait quelle autre utopie attractive pour le peuple, comme la cape rouge du toréro pour le taureau.</p><p style="text-align: justify;">Hop, le cavalier noir Obama à la blanche vertu a pris la place du cavalier blanc Bush au noir dessein... et la partie continue. Les nations politiques sont des nations chinoises. Le cavalier dit mieux que le roi le niveau éthique où la politique, désormais, se joue. <em>"Politique d'abord !"</em> : n'est-ce pas le cri du mandarin nostalgique qui a perdu le sens du jeu - un fou ? L'homme du peuple est comme un pion : la seule pièce qui ne peut pas reculer. Son seul espoir ? Aller jusqu'au bout de la piste, et se métamorphoser ainsi en reine (l'ascenseur social). Bien souvent cette sorte d'homme dame le pion à toutes les autres pièces : on pourrait presque croire qu'il échappe à la règle inexorable du destin. Barack Obama n'est pas tout à fait du peuple, mais il en a l'air. La démocratie est la science qui manque le plus de preuves : Obama l'apporte.</p><p style="text-align: justify;">Rassurez-vous, je suis comme un enfant : je ne prends pas plus que ça le jeu au sérieux. Une partie d'échecs, quelle recherche du temps perdu ! Seul l'adulte est capable de prendre vraiment la vie ou la politique au sérieux. Il joue à s'en faire mal, et trouve encore le moyen de sourire. Souvent, un tel adulte n'a pas connu le sérieux de l'enfance, son mépris de l'amour et du hasard : on la lui a volée. Plié à la règle dès le début, il a été. Les femmes jouent à l'amour, comme les hommes jouent à la guerre, avec le même entrain ; je veux dire, je ne connais pas d'homme qui ne prenne l'amour comme une corvée - ça va bien cinq minutes. Tandis que la guerre ! Regardez notre Bernard national : tout d'un coup il est au front, à la tête de quelques soudards sanguinaires, et ce n'est plus le même homme ! On dirait Drieu La Rochelle, en beaucoup plus tenace. A la limite, l'amour ne vaut, pour les hommes, que comme prétexte à la guerre. Coupez l'excitation que procure la guerre aux hommes, et il n'y a plus que des jeux lesbiens.</p><p style="text-align: justify;">C'est pour ça que le suicide est une grande idée, la plus géniale de toutes les idées humaines : foutre l'échiquier en l'air. Ne croyez pas que le diable veut ça : au contraire, il est bien emmerdé. <em>"Qu'avez-vous fait de la foi de vos ancêtres !?"</em> Si le diable n'avait pas le sens de l'équilibre ou de la vertu, personne ne l'aurait. N'en déplaise aux nitchéens, la copie de Platon mérite une meilleure note. Nitche : 10/20 ; Platon : 15/20 ; Léopardi : 18/20 ; Darwin : 2/20.</p><p style="text-align: justify;">Le désespoir, chez l'homme, intimement lié au rire, est le signe de son intelligence. L'évolutionnisme n'explique ni le rire, ni le désespoir, mais seulement le masque ou la grimace sociale. L'évolutionnisme est un crétinisme. Il n'y a pas d'auteur comique intelligent dont l'art ne repose sur le désespoir, c'est-à-dire sur le sens de l'observation, et non celui du jeu.</p><p style="text-align: justify;">L'humour est la cuirasse de Shakespeare : il n'est pas nu sur le champ de bataille, comme tous ces connards à qui l'admiration d'Obama, Père Noël de couleur, à été injectée.</p><p style="text-align: justify;"> </p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
La pensée et l'action !...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-06-01:3646453
2011-06-01T10:51:00+02:00
2011-06-01T10:51:00+02:00
Connaissez vous la boxe-échecs ou chessboxing ? C'est un sport inventé...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3055684" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/854968305.jpg" alt="chessboxing bilal.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Connaissez vous la boxe-échecs ou chessboxing ? C'est un sport inventé par le dessinateur et scénariste <strong>Enki Bilal</strong> dans sa bande-dessinée futuriste <em><strong>Froid Equateur</strong></em>(Les Humanoïdes associés, 1992),<em><strong> </strong></em> troisième volet de la trilogie Nikopol (dont les deux premiers tomes sont <em><strong>La foire aux immortels </strong></em>(Dargaud, 1980) et <em><strong>La femme piège </strong>(Dargaud, 1986)</em>). Le chessboxing voit les deux adversaires s'affronter alternativement sur l'échiquier et sur le ring.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un admirateur de <strong>Bilal</strong>, l'artiste performeur <strong>Iepe Rubingh</strong> décide d'organiser un premier combat en 2003. la formule connait un réel succés et des fédérations de chessboxing apparaissent en Allemagne, en Angleterre et en Russie, notamment.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><iframe width="480" height="360" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xb2n3k" frameborder="0"></iframe></span><br /><span style="font-size: small;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/xb2n3k_chess-boxing-combat-au-104-paris_creation" target="_blank">CHESS-BOXING ::: Combat au 104 - Paris</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/Gonzai_mag" target="_blank">Gonzai_mag</a></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le combat se déroule en onze rounds : 6 d'échecs (6 tranches d'une partie en blitz de 2x12 mn) et 5 round de boxe alternés. La victoire peut s'obtenir aussi bien sur l'échiquier que sur le ring. La partie commence évidemment par un round d'échecs et l'accés à ce type de compétition est réservé à des personnes possédant un niveau de bon joueur de club (1800 ELO).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><object width="463" height="276" data="http://www.youtube.com/v/fWUuQhX6rHY?version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/fWUuQhX6rHY?version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><object width="464" height="263" data="http://www.youtube.com/v/B7oZS_T-mgQ?version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/B7oZS_T-mgQ?version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce sport extrême, où il faut "se battre sur le ring et faire la guerre sur l'échiquier" connaît maintenant des compétitions internationales , championnats d'Europe et championnat du monde...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><object width="466" height="253" data="http://www.youtube.com/v/iPVNJPUsTk8?version=3" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/iPVNJPUsTk8?version=3" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Olivier Leguay
http://www.inclassablesmathematiques.fr/about.html
Les mathématiciens sont-ils en danger?
tag:www.inclassablesmathematiques.fr,2011-02-18:3111029
2011-02-18T16:51:00+01:00
2011-02-18T16:51:00+01:00
En anglais "en danger" se dit "Jeopardy". Et "Jeopardy" c'est un jeu...
<p style="text-align: justify;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://rjlipton.files.wordpress.com/2011/02/220px-watsons_avatar.jpg?w=130" alt="220px-watsons_avatar.jpg?w=130" /><span style="font-size: small;">En anglais "en danger" se dit "Jeopardy". Et "Jeopardy" c'est un jeu télévisé dans lequel il faut retrouver la question à partir de la réponse donnée par le présentateur. Il y a peu de temps ce jeu a été gagné par un certain Watson face aux deux meilleurs concurrents du jeu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Elémentaire mon cher Watson! (<em>désolé je ne pouvais pas ne pas la faire... et si vous ne connaissez pas la bande son de Sherlock Holmes de Hans Zimmer, peut-être pouvez-vous faire un petit tour sur <a href="http://www.deezer.com/music/various/sherlock-holmes-original-motion-picture-soundtrack-455148?provider=website" target="_blank">Deezer</a> , personnellement j'ai adoré)<br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qu'il est important de préciser c'est que <a href="http://www.youtube.com/watch?v=lI-M7O_bRNg" target="_blank">Watson</a> est en fait un ordinateur développé par IBM...</span></p><p><span style="font-size: small;">Peut-être pouvons nous reprendre une chronologie de l'histoire et peut-être émettre quelques hypothèses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>10 février 1996</strong>: <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Deep_Blue" target="_blank">Deep Blue</a>, un ordinateur développé par IBM bat Garry Kasparov aux échecs. La première manche est remportée par Kasparov et la seconde par Deep Blue en 1997, Kasparov, fatigué, abandonna la dernière partie en 19 coups.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>26 mai 2010:</strong> Une version stable de <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Rybka" target="_blank">Ribka</a> est commercialisée. C'est un jeu d'échec qui tourne sur un ordinateur de bureau. Il est classé <a href="http://www.iechecs.com/classement.htm" target="_blank">Elo</a> à 3110 points alors que <a href="http://ratings.fide.com/top.phtml?list=men" target="_blank">le classement des meilleurs humains</a> est autour de 2800.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>16 février 2011:</strong> Watson, un ordinateur développé par IBM, bat les deux meilleurs joueurs du jeu Jeopardy! faisant intervenir le langage naturel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>23 octobre 2015: </strong>Un logiciel baptisé Omni répond à toutes les questions de culture générale posées en langage courant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>30 décembre 2015:</strong> Le recours à Doc, un logiciel médical, est généralisé pour réaliser des diagnostics complexes.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>10 janvier 2026:</strong> Cosx, un ordinateur développé par IBM parvient à résoudre <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_Riemann" target="_blank">la conjecture de Riemann</a> en publiant la démonstration sur une centaine de pages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>10 ans plus tard...</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: small;">Plus sur Watson: </span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/informatique/d/watson-lordinateur-a-gagne-a-jeopardy-un-jeu-televise_28130/" target="_blank">L'article de Futura-Sciences</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.theglobeandmail.com/news/world/americas/for-watson-jeopardy-victory-was-elementary/article1910735/" target="_blank">For Watson Jeopardy! Victory was elementary</a><br /></span></p>
Jacques GIMARD
http://nostaljg.hautetfort.com/about.html
NOBLE JEU ET BEAU LIVRE N°7
tag:nostaljg.hautetfort.com,2010-01-19:2566284
2010-01-19T16:07:00+01:00
2010-01-19T16:07:00+01:00
Parce que la nostalgie éprouve une certaine tendresse pour les poètes...
<p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Tartakover-01.jpg" id="media-2225876" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/1081427387.jpg" />Parce que la <strong>nostalgie</strong> éprouve une certaine tendresse pour les poètes maudits, j'ai le plaisir de vous présenter <i>« Tartacover vous parle »</i>, le dernier livre qu'a écrit un de nos prodigieux champions français du jeu d'échecs.</p> <p>À en croire les spécialistes du genre, cet ouvrage est rare. Ce titre a fait l'objet d'une édition unique, en 1953, et fut épuisé avant la fin des années 1950.</p> <p>Au gré des belles parties qu'il nous relate, jouées entre 1914 et 1931, Xavier Tartacover — version francisée de Tartakover Savielly Grigorievich — nous dresse le décor du <i>« noble jeu »</i> dans l'entre-deux guerres. Sur un ton un rien infatué, mêlant ironie et allégresse, il évoque le style de ses grands rivaux de l'époque et leurs contributions respectives aux théories de ce jeu envoûtant...</p> <p>En savourant tour à tour sa virtuosité échiquéenne, l'acuité pédagogique de ses commentaires, son art consommé de l'humour vachard, on ne sait plus vraiment qui était Xavier Tartacover (1887-1956), tant sa vie semble plus tumultueuse encore que son œuvre.</p> <p>Cf en lien, une brève biographie, riche en événements : <a title="Tartaover" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tartakover">http://fr.wikipedia.org/wiki/Tartakover</a></p> <p>Les amateurs d'échecs que nous sommes célèbrent en lui le brillant avocat des <i>« échecs romantiques »</i> qui se plaisait à dépoussiérer le registre trop académique des grands maîtres de son temps. Tout au long de sa carrière, il appliquera sur l'échiquier l'adage du grand Tarrasch : <i>« Ce qui est certain aux échecs, c'est que rien n'est certain... »</i></p> <p><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Tartakover-02.jpg" id="media-2225917" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/131415915.jpg" />Avec lui, le coup le plus audacieux n'est jamais <i>« faux »</i>. Il est vrai de spontanéité, d'imagination et d'audace. Assez de quoi désarçonner les adeptes froids du rationalisme soviétique.</p> <p>Avec lui surtout, la joute échiquéenne est plus affaire de tempérament que de science. Pour preuve, — les initiés me comprendront —, il réhabilita avec brio des coups d'un autre âge, à l'exemple du Gambit sicilien (1- e4 c5 2- b4 ?!...), sans jamais céder à la facilité des <i>« variantes apprises par cœur dans les livres »</i>.</p> <p>Elle était encore loin la dictature implacable des logiciels échiquéens. Miroir d'une époque où l'erreur était gentiment humaine, comme nous le rappelle un des aphorismes dont il avait le secret : <i>« Les grosses bourdes sont là, sur l'échiquier, elles attendent d'être commises... »</i> En amateur assez peu éclairé, je ne manque jamais de répondre à l'appel !</p> <p> </p> <p>EXTRAIT —</p> <p>1-b4... Parmi les « <i>débuts de fantaisie »</i>, ce coup d'aspect si bizarre prend une place d'honneur.</p> <p>Plus tard, lors du tournoi de New-York, en 1924, j'ai dénommé cette ouverture <i>« Début d'Orang-Outang »</i>, et cela non seulement parce que je l'y ai appliqué, contre Maroczy, après une consultation préalable d'un jeune orang-outang, lors de notre visite collective au Jardin zoologique de New-York à la veille de la partie en question, mais aussi parce que la manœuvre grimpante b4-b5 fait songer à cet animal inventif. Le nom est resté.</p> <p>Source : Tartacover vous parle - Choix de ses meilleures parties d'échecs annotées par lui - (Paris, Librairie Stock, 1953)</p> <p> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Tartakover-03.jpeg" id="media-2225878" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2015618906.jpeg" /></div> <p style="text-align: center;">Partie Torre v. Tartacover, 5e ronde, Tournoi de Moscou, 15 novembre 1925 (à droite, Tartacover)</p> <p> </p> <p> </p>
A.M-G
http://notrequartierlesgraviers.hautetfort.com/about.html
Les R.V. du 17 mai
tag:notrequartierlesgraviers.hautetfort.com,2009-04-10:2141252
2009-04-10T18:25:00+02:00
2009-04-10T18:25:00+02:00
Deux événements le 17 mai prochain : un concours d'échecs organisé par...
<p><img src="http://notrequartierlesgraviers.hautetfort.com/media/00/02/756674822.jpg" id="media-1690791" alt="échecs vign.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" width="89" height="154" />Deux événements le 17 mai prochain :<br /> un <b>concours d'échecs</b> organisé par deux commerçants de la place de l'Union Européenne, Europtique et Le Living<br /> et la <b>course des enfants</b> autour du mail Vilmorin organisée par l'A.M-G, VIE et l'O.M.S.</p> <p><a href="http://notrequartierlesgraviers.hautetfort.com/media/00/00/1003346133.doc" id="media-1690793" name="media-1690793"></a></p>
Jacques GIMARD
http://nostaljg.hautetfort.com/about.html
NOBLE JEU ET BEAU LIVRE N° 6
tag:nostaljg.hautetfort.com,2008-09-10:1793525
2008-09-10T19:14:00+02:00
2008-09-10T19:14:00+02:00
La nostalgie embellit le « noble jeu » lorsqu’on prend...
<p><!--StartFragment--></p> <p class="MsoNormal"><span><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Livre Assiac.jpg" id="media-1270809" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/820355257.jpg" />La <strong>nostalgie</strong> embellit le <em>« noble jeu »</em> lorsqu’on prend plaisir à s’immerger dans un vieux manuel d’échecs. <strong><em>« Plaisir des échecs »</em></strong>, c’est justement le titre du sympathique livre que j’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui.</span></p> <p class="MsoNormal"><span>Il s’adresse aux amateurs éclairés, penserait-on de prime abord, parce que son ambition est plus de distraire que d’enseigner, et surtout de mettre à l’épreuve notre perspicacité tactique. Mais le plus humble <em>« pousseur de bois »</em> puisera là l’envie d’apprendre et de progresser au fil des petites merveilles combinatoires qui, pour ajouter à notre bonheur, sont souvent illustrées d’anecdotes savoureuses. Miroir d’une époque où les livres d’échecs savaient aussi nous amuser, loin des démonstrations arides, - aussi cartésiennes que rébarbatives<span> </span> - dont se satisfont hélas les Grands Maîtres d’aujourd’hui.</span></p> <p class="MsoNormal"><span> Source : ASSIAC – Plaisir des échecs (Paris, Payot, 1958, 12 sur 18,5 cm, 238 pages)</span></p> <p class="MsoNormal"><span> </span></p> <p class="MsoNormal"><span>EXTRAIT-</span></p> <p class="MsoNormal"><span>"L’élément de chance n’intervient aux échecs que dans la mesure où il est toujours possible à votre adversaire d’être victime d’une crise soudaine de <em>« cécité échiquéenne »</em>. Il peut fort bien arriver, d’ailleurs, que les deux adversaires souffrent simultanément du même mal. Pour être joueur d’échecs on n’en est pas moins homme ; lequel de nous ne garde pas le triste souvenir de quelque cas où, après avoir étudié à fond une combinaison complexe jusqu’au sixième ou septième coup, nous avons laissé une pièce en prise, ou même n’avons pas vu un mat en un coup ?</span></p> <p class="MsoNormal"><span> Un cas typique de cette <em>« cécité double »</em> se produisit dans la partie Fairhurst-Reshevsky à Hastings, en 1937. Dans la position du diagramme ci-dessous, Reshevsky joue…h6 et quand Fairhurst répondit Dh5, Reshevsky para la menace par…Tf8. À ce moment, et, qui plus est, pendant les trois coups suivants, ni l’un ni l’autre des maîtres ne s’aperçut que les Noirs avaient un gain immédiat, forcé, et de plus très joli."</span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center;"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Diagramme échecs.jpg" id="media-1270815" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2018149288.jpg" /></div> <p>Les Noirs jouent et font mat en cinq coups.</p> <p>NB- Les experts qui nous communiqueront la combinaison gagnante - dans la rubrique « commentaires » - auront droit à une citation honorifique sur ce blog de très haute tenue culturelle !</p> <p> </p> <div style="text-align: center;"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Position échiquier.jpg" id="media-1270821" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/1260217002.jpg" /></div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center;"> <div style="text-align: center;"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Partie échecs 03.jpg" id="media-1270827" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/1738892440.jpg" /></div> </div> <p> </p> <p> </p> <p class="MsoNormal"><span> </span></p> <!--EndFragment--> <p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Il simbolismo degli scacchi
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-08-10:1715305
2008-08-10T00:10:00+02:00
2008-08-10T00:10:00+02:00
Il simbolismo degli scacchi di Titus Burckhardt Il simbolismo...
<div style="text-align: center"> <h1><img name="media-1134050" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/835875426.jpg" alt="86402c_english_set.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1134050" /></h1> <h1>Il simbolismo degli scacchi</h1> </div> <h3 align="center">di Titus Burckhardt</h3> <strong><br /> Il simbolismo degli scacchi<br /> <br /> Il gioco degli scacchi, come è noto, è originario dell’India. L’Occidente medievale lo ha conosciuto grazie alla mediazione dei Persiani e degli Arabi, come testimonia fra l’altro l’espressione “scacco matto” (in tedesco: Schachmatt) derivante dal persiano shah (re) e dall’arabo mat (è morto). Nel Rinascimento furono cambiate alcune regole del gioco: la regina e i due alfieri (erano in origine elefanti che trasportavano una torre fortificata) acquistarono maggiore mobilità; il gioco divenne più astratto e matematico, e si allontanò dal suo modello concreto (la strategia) senza comunque perdere i tratti essenziali del suo simbolismo.<br /> <br /> <br /> Nella posizione iniziale dei pezzi, l’antico modello strategico resta evidente; vi si riconoscono le due armate disposte nell’ordine di battaglia in uso presso gli eserciti dell’antico Oriente: le truppe leggere, rappresentate dai pedoni, formano la prima linea, mentre il grosso dell’armata è costituito dalle truppe pesanti, i carri da guerra (le torri), i cavalieri (i cavalli) e gli elefanti da combattimento (gli alfieri); il re e la sua dama - o il suo “consigliere” - si tengono al centro delle truppe. La forma della scacchiera corrisponde al tipo “classico” del Vastu-mandala, il diagramma che costituisce anche il tracciato fondamentale di un tempio o di una città. Tale diagramma è simbolo dell’esistenza, concepita come un “campo d’azione” delle potenze divine. Il combattimento rappresentato dal gioco degli scacchi è dunque figura, nel suo significato più universale, del combattimento dei devas con gli asuras, degli “dei” con i “titani”, o degli “angeli” (i devas della mitologia indù sono infatti analoghi agli angeli delle tradizioni monoteiste) coi “demoni”: tutti gli altri significati del gioco derivano da questo.<br /> <br /> <br /> La più antica descrizione del gioco degli scacchi che sia giunta fino a noi si trova nelle “Praterie d’Oro” dello storico arabo al-Mas’udi, vissuto a Baghdad nel IX secolo. Al-Mas’udi attribuisce l’invenzione, o la codificazione, del gioco ad un re indù chiamato “Balhit”, discendente di “Barahman”. Vi è qui una confusione evidente fra una casta, quella dei Brahmani, ed una dinastia; ma l’origine brahmanica del gioco degli scacchi è dimostrata dal carattere eminentemente sacerdotale del diagramma a 8 x 8 quadrati (ashtapada). D’altronde, il simbolismo guerriero del gioco si rivolge agli Kshatriyas, la casta dei principi e dei nobili, come del resto è indicato da al-Mas’udi quando egli scrive che gli Indù consideravano il gioco degli scacchi (shatranj) come una “scuola di governo e di difesa”. Il re Balhit avrebbe scritto un libro su questo gioco, di cui “fece una sorta di allegoria dei corpi celesti, come i pianeti e i dodici segni zodiacali, dedicando ogni pedina ad un astro.”. Notiamo che gli Indù contano otto pianeti: il sole, la luna, i cinque pianeti visibili ad occhio nudo e Rahu, l’”astro oscuro” delle eclissi; ognuno di questi “pianeti” domina una delle otto direzioni dello spazio. Continua al-Mas’udi: “Gli Indiani attribuiscono un misterioso significato alla progressione geometrica effettuata sulle caselle della scacchiera; essi stabiliscono un rapporto fra la causa prima, che domina tutte le sfere ed a cui tutto fa capo, e la somma del quadrato delle caselle della scacchiera.”. Qui, l’autore confonde probabilmente il simbolismo ciclico implicito nell’ashtapada con la famosa leggenda secondo la quale l’inventore del gioco chiese al monarca di riempire le caselle della sua scacchiera con dei chicchi di grano, ponendo un solo chicco sulla prima casella, due sulla casella successiva, quattro sulla terza e così via, fino alla 64° casella, ottenendo così un totale di 18446744073709551616 chicchi. Il simbolismo ciclico della scacchiera consiste nel fatto che essa esprime lo sviluppo dello spazio secondo il quaternario e l’ottonario delle direzioni principali (4×4x4=8×8), e che sintetizza, sotto forma “cristallina”, i due grandi cicli complementari del sole e della luna: il duodenario dello Zodiaco e le 28 case lunari; d’altra parte, il numero 64, somma delle caselle della scacchiera, è un sottomultiplo del numero ciclico fondamentale 25920, che misura la processione degli equinozi. Abbiamo visto che ciascuna fase di un ciclo, “fissata” nello schema di 8×8 quadrati, è dominata da un astro e simboleggia al contempo un aspetto divino personificato da un deva (certi testi buddhisti descrivono l’universo come una tavola di 8×8 riquadri, fissati per mezzo di corde d’oro; questi riquadri corrispondono ai 64 kalpas del Buddhismo. Nel Ramayana, la città inespugnabile degli dei, Ayodhya, è descritta come un quadrante avente otto comparti su ciascun lato. Nelle Tradizione cinese, i 64 segni derivanti dagli 8 trigrammi commentati nell’I-King. Questi 64 segni sono generalmente disposti in maniera tale che corrispondono alle otto regioni dello spazio). In tal modo questo mandala rappresenta contemporaneamente il cosmo visibile, il mondo dello Spirito e la Divinità nei suoi molteplici aspetti.<br /> <br /> <br /> Al-Mas’udi afferma dunque con ragione che gli Indiani spiegano “con dei calcoli” basati sulla scacchiera “il cammino del tempo ed i cicli, le influenze superiori che agiscono su questo mondo ed i legami che le collegano con l’anima umana.”. Il simbolismo ciclico della scacchiera era noto ad Alfonso il Saggio, il celebre trovatore di Castiglia che compose nel 1283 i suoi Libros de Acedrex, opera che s’ispira in gran parte alle fonti orientali. Alfonso il Saggio descrive anche un’antichissima variante del gioco degli scacchi (il “gioco delle quattro stagioni”) che richiede quattro giocatori, così che le pedine, disposte ai quattro angoli della scacchiera, avanzino in un senso rotatorio analogo al movimento del sole. Le 4×8 pedine devono essere di colore verde, rosso, nero e bianco; esse corrispondono ai quattro elementi: aria, fuoco, terra ed acqua, ed ai quattro “umori” organici. Il movimento dei quattro gruppi simboleggia la trasformazione ciclica.<br /> <br /> <br /> Questo gioco, che richiama stranamente certi riti e certe danze “solari” degli Indiani dell’America settentrionale, mette in evidenza il principio fondamentale della scacchiera. La scacchiera può essere considerata come uno sviluppo di uno schema composto da quattro quadrati alternativamente neri e bianchi, e costituisce di per sé un mandala di Shiva, Dio nel suo aspetto di “trasformatore”: il ritmo quaternario, di cui questo mandala è come la “cristallizzazione” spaziale, esprime il principio del tempo. I quattro quadrati, disposti intorno ad un centro non manifestato, simboleggiano le fasi cardinali di ogni ciclo. L’alternanza delle caselle bianche e nere, in questo schema elementare della scacchiera, ne evidenzia il significato ciclico e ne fa l’equivalente rettangolare del simbolo estremo orientale del yin-yang; essa è un’immagine del mondo visto sotto l’aspetto del suo dualismo intrinseco. Se il mondo sensibile, nel suo dispiegamento integrale, risulta in qualche modo dalla moltiplicazione delle qualità inerenti allo spazio e di quelle del tempo , il Vastu-mandala, dal canto suo, deriva dalla divisione del tempo secondo lo spazio: ricordiamo a questo proposito la genesi del Vastu-mandala a partire dal ciclo celeste indefinito, ciclo diviso dagli assi cardinali e poi “cristallizzato” in una forma rettangolare. Il mandala è dunque il riflesso inverso della sintesi principale dello spazio e del tempo, ed è in ciò che risiede la sua portata ontologica.<br /> <br /> <br /> D’altra parte, il mondo è “intessuto” delle tre qualità fondamentali o gunas, e il mandala rappresenta questa “tessitura” in modo schematico, conformemente alle direzioni cardinali dello spazio. L’analogia tra il Vastu-mandala e la tessitura è evidenziata dall’alternanza dei colori, che ricorda un tessuto il cui ordito e la cui trama sono alternativamente apparenti o nascosti. L’alternanza del bianco e del nero corrisponde d’altro canto ai due aspetti, in linea di principio complementari ma in pratica opposti, del mandala: questo è da una parte un Purusha-mandala, cioè un simbolo dello Spirito universale (Purusha) in quanto sintesi immutabile e trascendente del cosmo; d’altra parte, esso è un simbolo dell’esistenza (Vastu) considerata come il supporto passivo delle manifestazioni divine. La qualità geometrica del simbolo esprime lo Spirito; la sua estensione puramente quantitativa esprime l’esistenza. Del pari, la sua immutabilità ideale è “spirito”, la sua fissazione limitativa è “esistenza” o materia; nella polarità considerata, quest’ultima non è la materia prima, vergine e generosa, ma la materia secunda tenebrosa e caotica, radice del dualismo esistenziale. Ricordiamo a questo proposito il mito secondo cui il Vastu-mandala rappresenterebbe un asura, personificazione dell’esistenza bruta: i devas hanno sconfitto questo demone, stabilendo le loro “dimore” sul corpo disteso della loro vittima; essi gli imprimono così la loro “forma”, ma è lui che li manifesta (il mandala di 8×8 quadrati è anche detto Manduka, la “rana”, per allusione alla Grande Rana che sostiene tutto l’universo ed è il simbolo della materia indifferenziata e oscura).<br /> <br /> <br /> Questo doppio senso che caratterizza il Vastu-Purusha-mandala, e che si ritrova, d’altronde, in modo più o meno esplicito, in ogni simbolo, verrà per così dire “attualizzato” dal combattimento che il gioco degli scacchi rappresenta. Questo combattimento, dicevamo, è essenzialmente il conflitto fra devas e asuras, che si disputano la scacchiera del mondo. E’ qui che il simbolismo del bianco e del nero, già contenuto nell’alternanza delle caselle della scacchiera, acquista tutto il suo valore: l’armata bianca è quella della Luce, l’armata nera è quella delle tenebre. Da un punto di vista relativo, la battaglia raffigurata sulla scacchiera rappresenta sia quella di due veri e propri eserciti terreni, ciascuno dei quali combatte in nome di un principio, sia quella dello spirito e delle tenebre nell’uomo (in una guerra santa, è possibile che ciascuno dei due avversari possa legittimamente considerarsi il protagonista della lotta della Luce contro le tenebre. E’ questa un’altra conseguenza del duplice senso di ogni simbolo: quello che per l’uno è espressione dello Spirito, può essere l’immagine della materia tenebrosa agli occhi dell’altro). Sono, queste, le due “guerre sante”: la “piccola guerra santa” e la “grande guerra santa”, secondo un’espressione del Profeta. E’ da notare l’affinità fra il simbolismo del gioco degli scacchi ed il tema della Bhagavad-Gita, il libro parimenti rivolto agli Kshatriyas. Se si traspone il significato dei diversi pezzi del gioco nell’ordine spirituale, il re sarà il cuore o lo spirito e le altre figure saranno le diverse facoltà dell’anima. Le loro mosse corrispondono d’altronde a differenti modalità di realizzazione delle possibilità cosmiche rappresentate dalla scacchiera: vi è il movimento assiale delle “torri” o carri da guerra, il movimento diagonale degli “alfieri” o elefanti, che si spostano su caselle di uno stesso colore, ed il complesso movimento dei cavalieri. Il movimento assiale, che “taglia” attraverso i diversi “colori”, è logico e virile, mentre il movimento diagonale corrisponde ad una continuità “esistenziale”, perciò femminile. Il salto dei cavalieri corrisponde all’intuizione.<br /> <br /> <br /> Ciò che più affascina l’uomo di casta nobile e guerriera, è la relazione fra volontà e destino. Ora, il gioco degli scacchi illustra proprio questa relazione, in quanto i suoi concatenamenti restano sempre intelligibili senza essere limitati nella loro varietà. Alfonso il Saggio, nel suo libro sul gioco degli scacchi, racconta che un re dell’India volle sapere se il mondo obbedisce all’intelligenza o al caso. Due saggi, suoi consiglieri, fornirono risposte contrastanti e, per provare le rispettive tesi, uno di loro prese come esempio il gioco degli scacchi, in cui l’intelligenza prevale sul caso, mentre l’altro portò dei dadi, immagine della fatalità. Del pari, al Mas’udi scrive che il re “Balhit”, il quale avrebbe codificato il gioco degli scacchi, preferì quest’ultimo al nerd, un gioco d’azzardo, poiché nel primo “l’intelligenza trionfa sempre sull’ignoranza”. Ad ogni fase del gioco, il giocatore è libero di scegliere fra varie possibilità; ma ogni mossa comporterà una serie di conseguenze ineluttabili: la necessità delimiterà vieppiù la libera scelta, facendo sì che il termine del gioco non rappresenti il frutto del caso, bensì il risultato di leggi rigorose. E’ qui che si rivela non soltanto la relazione fra volontà e destino, ma anche fra libertà e conoscenza: prescindendo da eventuali inaccortezze dell’avversario, il giocatore manterrà la propria libertà d’azione nella misura in cui le sue dimensioni coincideranno con la natura stessa del gioco, ovvero con le possibilità che questo implica. In altri termini, la libertà d’azione va in questo caso di pari passo con la preveggenza e con la conoscenza delle possibilità; l’impulso cieco, di contro, per quanto possa apparire libero e spontaneo in un primo momento, si rivela a conti fatti come una non-libertà. L’ “arte regia” sta nel governare il mondo (esteriore o interiore) in conformità con le leggi che gli sono proprie. Questa arte presuppone la sapienza, che è conoscenza delle possibilità; ora, tutte le possibilità sono contenute in sintesi nello Spirito universale e divino. La vera sapienza è l’identificazione più o meno perfetta con lo Spirito (Purusha), simboleggiato dalla qualità geometrica della scacchiera (lo Spirito o il Verbo è la “forma delle forme”, vale a dire il principio formale dell’universo), “sigillo” dell’unità essenziale delle possibilità cosmiche. Lo Spirito è la Verità: nella Verità l’uomo è libero, fuori di essa è schiavo del destino. Questo è l’insegnamento del gioco degli scacchi. Lo Kshatriya che ad esso si dedica non vi trova solo un passatempo, un modo di sublimare la sua passione guerriera e la sua sete d’avventura, ma anche (in proporzione alla sua capacità intellettuale) un supporto speculativo, una via che dall’azione porta verso la contemplazione.<br /> <br /> Titus Burckhardt<br /> <br /></strong>
absolu
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Le joueur d'échecs
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2007-05-18T10:05:00+02:00
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Quatre personnages passionnés du jeu d'échecs se croisent sur un...
<p align="justify"><img src="http://www.listesratures.fr/images/thumb_410Y8T5CTFL_SS500_.jpg" alt="medium_410Y8T5CTFL_SS500_.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />Quatre personnages passionnés du jeu d'échecs se croisent sur un bateau au cours d'une croisière. Le défi : gagner contre le champion du monde d'échec Czentovic présent sur le paquebot.</p> <p align="justify">Un merveilleux roman, qui vaut d'être lu aussi bien pour la philosophie du jeu d'échecs, que pour la profondeur psychologique de ces personnages. Stephan Zweig signe ici un petit chef d'oeuvre.</p> <p align="justify"><strong><u>Extrait:</u></strong></p> <p align="justify">"Alors se produisit un fait nouveau, inattendu : Czentovic leva les yeux et il examina nos rangs. Il cherchait manifestement à savoir qui lui opposait tout à coup une si énergique résistance.</p> <p align="justify">Dès ce moment, notre excitation ne connut plus de bornes. S i nous avions été jusque-là sans espoir, la pensée de briser la froide arrogance de Czentovic nous brûlaît maintenant le sang. Déjà notre nouvel ami avait décidé du coup suivant. Mes doigts tremblaient quand je saisis la cuiller pour rappeler Czentovic en frappant sur le verre. Nous conçumes alors notre premier triomphe. Le champion qui avait toujours joué debout, hésita...hésita, et finit par s'asseoir."</p> <p align="justify"> <strong>AGENT BEN.</strong></p>
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1er Championnat de Paris Jeunes des Échecs
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2007-01-10T20:00:00+01:00
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C'est du 3 au 6 janvier 2007, dans le Gymnase Auguste Renoir, 75014, et...
<p class="MsoNormal" style="margin-right: 7.5pt" align="justify"><font color="#000000" face="Verdana" size="2"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Verdana","sans-serif"; color: black">C'est du 3 au 6 janvier 2007, dans le Gymnase Auguste Renoir, 75014, et malgré d’immenses difficultés de mise en place, que s'est déroulé le 1er Championnat de Paris Jeunes des Échecs.</span></font></p> <div align="justify"></div> <p class="MsoNormal" style="margin-right: 7.5pt" align="justify"><font color="#000000" face="Verdana" size="2"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Verdana","sans-serif"; color: black">Passé ce handicap, les conditions de jeu offertes aux jeunes compétiteurs se sont avérées excellentes en tous points : arbitrage, organisation et logistique.</span></font></p>
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Championnat de Paris Jeunes des Échecs
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2007-01-03T07:00:00+01:00
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Le « 1er Championnat de Paris Jeunes des Échecs » a lieu du 3 au 6...
<div align="justify"><font color="#000000">Le « <b>1er Championnat de Paris Jeunes des Échecs</b> » a lieu du 3 au 6 janvier 2007 inclus, au Gymnase Auguste Renoir - 2, square Auguste Renoir - 75014 Paris.<br /> <br /> Les neuf rondes (c’est ainsi que l’on appelle les « matchs » aux Échecs) commenceront chaque jour à 14h et 16h30. La dernière, samedi 6, à 13 heures.<br /> <br /> Ce Championnat regroupe plus de 100 participants de 6 à 18 ans, dont 75 parisiens parmi lesquels environ 35 jeunes échéphiles du 14ème arrondissement. La compétition, homologuée par la FFÉ (Fédération Française des Échecs), est organisée conjointement par le « R2C2 » (Royal Rouvier Chess Club) et le « Comité Départemental Parisien des Échecs».</font></div> <div align="justify"><font color="#000000"><br /> Messieurs François Denis (Président de l’Office du Mouvement Sportif du 14ème arrondissement) et Jean-Claude Moingt (Président de la Fédération Française des Échecs) seront au nombre des personnalités présentes pour la cérémonie de remise des récompenses et trophées aux participants. Cette cérémonie est prévue à la fin du Championnat, le samedi 6 janvier entre 15h et 15h30.<br /> <br /> Nous vous invitons vivement à venir sur le terrain voir à l’œuvre les jeunes participants ainsi qu’à contribuer aux applaudissements lors de la proclamation des résultats : ils le valent bien !<br /> <br /> échéphilement et cordialement</font></div> <div align="justify"><font color="#000000"> </font></div> <div align="justify"><font color="#000000"> Dominique BENOISTE<br /> Président R2C2<br /> <br /> r2c2@wanadoo.fr<br /> <br /> http://www.club-r2c2.org/<br /> <br /></font></div>
Christian COTTET-EMARD
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2006-12-16T00:55:05+01:00
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"Certaines anxiétés peuvent être utiles à la littérature. Je pense qu'un...
"Certaines anxiétés peuvent être utiles à la littérature. Je pense qu'un écrivain doit savoir se réjouir de ses échecs. Les échecs produisent de la bonne littérature. Le triomphe dans la vie, non." - Adolfo Bioy Casares -