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Souvenirs : Vu et vécu en MAI 68: Henri Weber - Toute l'Histoire
tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2020-08-23:6233582
2020-08-23T14:30:00+02:00
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Mai 68 a 50 ans. Un phénomène de société qui a bouleversé la France et...
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/_vhKCPbxx6w" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">Mai 68 a 50 ans. Un phénomène de société qui a bouleversé la France et le monde. Personnalités et inconnus du grand public ont accepté de se confier à Gérard Miller. Qu’ils aient été ouvrier, chanteur, acteur, animateur de l’ORTF, policier, étudiant, une seule question se pose : Comment l’ont-ils vécu ? A travers ces témoignages intenses et personnels, découvrons une nouvelle face de mai 68. </span></p>
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Libé - Henri Weber, cheville ouvrière de la social-démocratie Par Laurent Joffrin, directeur de «Libération»
tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2020-04-28:6233576
2020-04-28T00:10:00+02:00
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L'ancien militant trotskiste soixante-huitard, devenu une figure du PS...
<p class="article-standfirst read-left-padding">L'ancien militant trotskiste soixante-huitard, devenu une figure du PS proche de Laurent Fabius, est mort à 75 ans.</p><div class="article-body read-left-padding" style="height: auto !important;"><p>D’abord, avant tout, il avait cette qualité qui manque souvent aux militants comme aux importants : l’humour, le sens de la drôlerie, de l’incongru, du dérisoire, l’humour, le vrai, celui qui consiste à exercer son esprit, non au détriment des autres, mais envers soi-même. Engagé, convaincu, fidèle à une vie tout entière <a href="https://www.liberation.fr/debats/2018/05/09/mai-68-ou-la-saga-de-baby-boomers_1648960" target="_blank" rel="noopener">consacrée à la gauche,</a> il avait toujours gardé cette distance souriante, cette élégance du cœur, ce regard amusé qu’il jetait sur les solennités de la politique ou sur les malheurs de l’existence, qui l’avaient frappé plus qu’à son tour, se hâtant d’en rire pour ne pas s’en affliger.</p><p><strong>#HenriWeber #PartiSocialiste</strong></p><p><a href="https://www.liberation.fr/france/2020/04/27/henri-weber-cheville-ouvriere-de-la-sociale-democratie_1786555"><strong>Lire la suite</strong></a><br />________________<br />________________</p><p><a href="https://www.nouvelobs.com/politique/20200427.OBS28036/quand-henri-weber-analysait-notre-societe-de-defiance-et-de-confiance.html"><strong>L'Obs - Quand Henri Weber analysait notre « société de défiance et de confiance »</strong></a></p><p>Henri Weber s’est éteint à 75 ans des suites du Covid-19. Ex-sénateur et infatigable observateur de la société, voici la dernière tribune qu’il avait publiée dans « l’Obs ».</p><p><em>Il était une figure du Parti socialiste français. <a href="https://www.nouvelobs.com/politique/20200427.OBS28031/henri-weber-figure-de-mai-68-et-du-ps-est-mort-du-covid-19.html">Henri Weber est mort à 75 ans</a> des suites du Covid-19. Expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, ancien sénateur et ex-député européen, il s’exprimait régulièrement sur la vie politique française, les institutions, les mouvements sociaux. Nous republions ici la dernière tribune qu’il ait écrite pour « l’Obs », que nous avions mise en ligne le 12 mars dernier.</em></p></div>
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Fondation Jean Jaurès - Quatre mois avant les élections européennes : la social-démocratie est-elle morte ?
tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2019-02-16:6127182
2019-02-16T09:30:00+01:00
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À quatre mois des élections européennes, quelle est la situation des...
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/z7tlJX-vQ3I" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe>À quatre mois des élections européennes, quelle est la situation des partis sociaux-démocrates en Europe ? Comment ont-ils évolué au cours des dernières années ? Se sont-ils adaptés aux mutations de la structure des clivages en Europe ? La Fondation Jean-Jaurès en débat avec :</p><p>- Fabien Escalona, docteur en science politique, auteur de "La reconversion partisane de la social-démocratie européenne. Du régime social-démocrate keynésien au régime social-démocrate de marché" (Éditions Dalloz, 2018),</p><p>- Henri Weber, ancien sénateur, ancien député européen, responsable pour la Fondation Jean-Jaurès d’un rapport sur « la nouvelle forme partisane », lors d’une rencontre publique animée par Nicolas Leron, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, chercheur associé au Cevipof, Sciences Po.</p>
France Catholique
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Mai-68 fut une manipulation et une “révolution juive” avant tout?
tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2018-06-20:6061132
2018-06-20T19:53:17+02:00
2018-06-20T19:53:17+02:00
Le 12 juillet 1988 le grand quotidien vespéral Le...
<p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,ms pゴシック,ms pgothic,돋움,dotum,helvetica,sans-serif;"><span style="font-weight: bold;"> </span></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,ms pゴシック,ms pgothic,돋움,dotum,helvetica,sans-serif;"><span style="font-weight: bold;"><span class="wixGuard"></span></span></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le 12 juillet 1988 le grand quotidien vespéral Le Monde, journal officiel de la République bananière, publiait un article au titre insolite (ou incongru c’est selon) en posant la question « Le mouvement de Mai-68 fut-il une “révolution juive ? ». Poser la question c’est y répondre penserons certains. Laissons-leur la responsabilité d’un jugement que d’aucuns jugeront hâtif. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le chapô de l’article en question précisait que “Mai-68 fut un appel messianique, écho du messianisme juif” précisant que telle est la thèse qu’ont développée les participants au colloque organisé par la revue Passages, le jeudi 7 juillet [1988] à Paris, sur le thème « Mai-68, une révolution juive ? </strong>». On peut imaginer aisément qu’une telle question n’a été posée ni gratuitement ni au hasard. On peut lire, à propos, de la surreprésentation (un euphémisme pour désigner une présence écrasante) de jeunes militants juifs parmi les meneurs d’un mouvement qui n’a jamais — oh grand jamais — été un banal chahut d’étudiants ayant rapidement pris un évident caractère insurrectionnel « que le phénomène s’était déjà produit dans l’histoire, par référence à la composition du bureau politique du parti bolchevik en 1917 [ce pourquoi, horresco referens, l’on parle mezzo voce et à mots couverts, de pouvoir judéo-bolchevique], M. Henri Weber a expliqué que Mai-68 avait été une grande poussée à trois dimensions : “démocratique et libertaire”, “hédoniste, contre l’ordre moral et la rationalité capitaliste”, enfin “romantique et messianique”. C’est cette troisième dimension qui permet d’expliquer l’implication des jeunes juifs dans la direction du mouvement et les organisations d’extrême gauche. Plus jeunes, ils ont reçu une “éducation juive laïque”, porteuse d’un certain messianisme et qui faisait que les jeunes juifs étaient plus réceptifs au discours révolutionnaire ». </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Plus réceptifs ? Comprenons, que, sous l’écorce des mots, l’esprit révolutionnaire trotskiste, marxiste-léniniste et tutti quanti, est fondamentalement, essentiellement, messianique sous un athéisme de façade. Et que cette eschatologie cache l’inextinguible soif de pouvoir et de jouissance de quelques illuminés, sûrs d’eux-mêmes et dominateurs se croyant appelés à devenir l’hypercaste sacerdotale d’une République universelle en gestation. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ajoutons qu’en 1998, un universitaire israélien, Yaïr Auron, publiait, un indigeste pavé de 336 pages entièrement résumé par son titre : Les Juifs d’extrême gauche en Mai-68 : une génération révolutionnaire marquée par la Shoah. L’idée directrice de l’opus étant que les juifs ayant toujours été persécutés (gratuitement) tout au long de l’histoire, cela devait les prédisposer (les prédestiner) à se vouer à l’émancipation universelle par l’action révolutionnaire. Nonobstant, la violence étant la grande accoucheuse de l’histoire, force est de déduire de ce postulat qu’il fait ipso facto des jeunes ressortissants français juifs de Mai-68 des adeptes d’une détestable violence a priori très peu justifiée (de quoi pouvaient en effet se plaindre ces jeunes bourgeois élevés au pis de la République vache à lait ?)… En outre, Yaïr Auron en faisant de la shoah l’alpha et l’oméga de Mai-68, avance une explication (et une excuse absolutoire pour tous les excès et débordements commis au cours de ces journées échevelées) passablement vaseuse voire abusive. Il est désormais établi par les historiens qu’en 1917 la proportion de juifs chez les révolutionnaires bolcheviques était largement supérieure à une hypothétique normale statistique. Or, en 1917, les déportations de la Seconde Guerre Mondiale n’avaient pas encore eu lieu ! Or celles-ci, c’est triste à dire, ont pu, à un certain degré, trouver leur source dans l’épouvante d’une révolution à ce point sanglante qu’elle fut aussitôt ensevelie dans un linceul de silence et de mensonges.</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Reprenons notre citation du Monde datée de juillet 1988, soit vingt ans après ces tragiques événements… parce que <strong>Mai-68, quoi qu’on en dise, fut une désespérante tragédie civilisationnelle : une rupture de champ épistémologique dont aujourd’hui, cinquante ans après, les suites et les conséquences n’en finissent pas de nous frapper de plein fouet. </strong></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Un exemple ! Le 8 juin 2018 une enquête relative aux addictions des préadolescents — à l’alcool, au tabac, au cannabis, aux jeux vidéo et à la pornographie — a été rendue publique ! Celle-ci a été conduite par la Fondation pour l’innovation politique, le Fonds actions addictions et la fondation Gabriel-Péri, l’étude porte sur les dépendances pathologiques, non maîtrisables, susceptibles d’entraîner des désordres physiques et psychiques majeurs. Le Parisien du 7 juin 2018 dresse le sinistre tableau de cette dérive des mœurs : <strong>« Chez les 14-15 ans, 8 % regardent du porno plusieurs fois par jour, dont 5 % de filles.</strong> Ils font leur apprentissage de la sexualité dans les pires conditions ». Certes, dit le rapport avec indulgence, « il ne s’agit pas de jouer les pères la pudeur, de faire paniquer les parents ou culpabiliser les ados qui consultent ces sites ponctuellement », mais d’alerter à propos d’un fait de société inquiétant, sachant que « des millions de contenus sont aujourd’hui à disposition de façon permanente, sans restriction d’âge et sans aucune forme de contrôle. Plus grave encore : on assiste à une escalade dans la diffusion de pratiques de plus en plus extrêmes ». Entendez sadomasochistes hyper violentes et dégradantes ! </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour ceux qui oseraient dire qu’il n’existe pas de liens entre le cloaque idéologique dont les vannes ont été ouvertes en 1968 et l’actuelle affligeante décomposition des mœurs (ou bien encore que cela est la faute à la liberté du cyberespace et à nul autre), faut-il vraiment faire la charité d’une réponse ? Bien entendu la Toile n’a aucune responsabilité quant à ce que l’on y déverse et à ce qu’elle charrie. Elle est comme la langue d’Ésope, en un mot, ce que l’on en fait et surtout ce que nos gouvernants décident ou acceptent d’en laisser faire. Or dans l’espace dématérialisé, tout se vend et tout s’achète, y compris l’innocence. Ajoutons qu’en ces temps de pornographie débridée et précoce, l’ivrognerie et le vagabondage sexuel de quelques-uns, a fait le lit d’une immense misère affective comme en témoignent le succès foudroyant des sites de rencontres et la consommation nationale explosive de neuroleptiques.</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Retour à l’article du Monde : « Cette éducation [juive, laïque] leur a inculqué l’image d’une société “absolument mauvaise” [en 1968 ? On se demande bien pourquoi et en quoi ?] qu’on ne peut améliorer et qu’il fallait subvertir : “L’histoire est un long périple qui va d’un âge d’or (le communisme primitif) à un autre âge d’or (la société sans classe), à travers une vallée de larmes (la lutte de classes)”. Il fallait donc se battre pour “une société nouvelle d’où le Mal était extirpé”. Cette perception de la société et du changement social, donnée par le père, se structure de la même façon que la pensée messianique religieuse ». </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Henri Weber, l’auteur de ces citations, est né le 24 juin 1944 à Leninabad au Tadjikistan. Il est, nous dit sobrement Wikipédia, « un homme politique français, membre du Parti socialiste, sénateur de la Seine-Maritime avant que d’être député européen ». Weber concluait son intervention à ce colloque du 7 juillet 1988, par ces mots : « Nous étions des juifs glorieux plutôt que des juifs honteux ! ». Glorieux, il l’a en effet été par une carrière que beaucoup pourraient lui envier : sous les pavés des barricades, l’or et les lambris des Palais nationaux ! Un parcours qui commence en Pologne que ses parents quittent pour “se réfugier” en Union soviétique et qui tout naturellement purent ensuite émigrer en France, apparemment sans la moindre difficulté. Le Rideau de fer était de toute évidence édifié en carton pâte et ses miradors en papier mâché et pour ce qui est des frontières françaises, elles se montraient déjà fort accueillantes à la pègre subversive qui allait vingt ans plus tard ronger le pays de l’intérieur. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tout jeune, <strong>Weber</strong> — le messianisme révolutionnaire se tète au berceau — adhère au mouvement sioniste Hachomer Hatzaïr, puis à l’Union des étudiant communistes du Parti communiste dit français. Il en est exclu en 1965 avec son comparse, Alain Krivine. Les deux hommes fondent alors la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) et en mai 1968, il cofonde avec Krivine et Alain Bensaïd, la Ligue communiste révolutionnaire. De 1968 à 1976 il sera directeur de l’hebdomadaire Rouge. Au commencement des années 1970, il siège à la Commission très spéciale (CTS) de la Ligue communiste, chargée des « opérations spéciales » (?)… Tout un programme ! Cela, sous l’œil bienveillant du ministère de l’Intérieur assurément chargé de couver les œufs du serpent. Arrêtons-nous ici. Cela est suffisant pour voir et comprendre d’où sortent nos élites et qui sont les Français de noble extraction qui tracent les voies conduisant aux gouffres qui nous cernent.</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le 29 avril 2008, Le Monde publie, cinquante ans après 68, sous la plume de Jean Birnbaum, une analyse tirée du même tonneau, ayant cette fois pour thème « Le gauchisme français est aussi [surtout] une histoire juive »</strong>. Et avec cette foi-ci pour chapô : « De la lutte des classes à la guerre des anges. Depuis 1968, ils sont passés de Mao à Moïse, à Mahomet, ou à saint Paul. Retour sur l’itinéraire d’une génération militante, entre engagement politique et quête spirituelle ». Le temps aidant, les casseurs seraient devenus de purs esprits détachés de toute contingence terrestre. On croit rêver (ou cauchemarder).</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Plantons le décor… « nous sommes rue des Ecoles, à Paris, en plein Quartier latin. Comme dans toute réunion gauchiste digne de ce nom, la tribune est recouverte d’un tissu rouge et surmontée d’une sono crachotante. Toujours selon l’usage, l’orateur se fait attendre. Lorsqu’il paraît enfin, avec ses immenses lunettes, son gilet à rayures et son pantalon de velours, chacun retient son souffle, le regard calé sur ces longues mains juvéniles, qui n’en finissent plus de caresser le texte à proférer » [en plus le rédacteur du Monde a des progrès à faire dans le bon usage des mots. Et ces gens — c’est à signaler — sont toujours décrits comme de délicats esthètes, la quintessence de l’humanité, le sel de la Terre !]. Reprenons. Cependant « la scène ne se déroule pas en mai 1968, mais en décembre 2007, et l’homme du jour s’appelle <strong>Jean-Claude Milner</strong>, 66 ans, brillant linguiste, auteur d’essais au style implacable et ravageur, dont le dernier en date s’intitule “Le Juif de savoir” (2006). Il y a quarante ans, ce théoricien glacial intimidait ses camarades de la Gauche prolétarienne (GP), principale organisation maoïste en France dans l’après-68. Désormais, il s’exprime devant les fidèles de l’Institut d’études levinassiennes, créé en 2000 autour de son ami Benny Lévy [né au Caire en 1945, mort à Jérusalem en 2003 où il dirigeait une yeshiva ; cet ex-secrétaire de Jean-Paul Sartre fut cofondateur de cet Institut en compagnie d’<strong>Alain Finkielkraut</strong> et de<strong> Bernard-Henri Lévy</strong>. Notons ici que les classements entre penseurs de droite et de gauche n’ont guère de sens et ne sont en réalité que des leurres], ancien chef de la GP. Le silence est impeccable quand, d’une voix souveraine et pincée, le grammairien énonce son sujet : Sur les ruses de l’universel, études de cas : Mai-68 et le gauchisme ».</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">« Une heure durant, Milner [va] examiner la “rencontre” entre Mai-68 et le gauchisme français. D’un côté, Mai-68 pose la question du présent : “Mai-68 dit : la révolution, c’est pas pour les autres, pour plus tard. C’est pour nous, ici, maintenant”. D’un autre côté, poursuit-il, le gauchisme redécouvre la question de “l’Histoire absolue”. À l’intersection des deux, il y a la Gauche prolétarienne, qui tente de conjuguer l’esprit de Mai et la “révolution en soi” en inventant une politique de l’absolu. Or, il n’y a nul hasard, conclut l’orateur, si cette épopée se confond avec les noms de Benny Lévy, de Robert Linhart, ou encore de Pierre Goldman [frère du chanteur Jean-Jacques Goldman, il fut le chef du service d’ordre de l’Union des étudiants communistes de la Sorbonne occupée], insoumis et gangster assassiné en 1979 [l’auteur de l’article omet pudiquement de mentionner que<strong> P. Goldman a été condamné à la perpétuité par une cour d’assise en décembre 1974 pour le meurtre de deux pharmaciennes (décembre 1969) et qu’il sortira deux ans après le verdit sous la pression de l’ultra bien-pensance de gauche… parce qu’il était, évidemment, “une victime symbolique de la mauvaise France, celle de Pétain qui perdure sous la carapace démocratique et républicaine”.</strong> Ah mais ! On ne saurait mieux dire]. Moyennant la Gauche prolétarienne, tranche Milner, <span style="font-size: 14pt;"><strong>“le gauchisme français est aussi [surtout] une histoire juive” ». C’est dit ! </strong></span></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">« Est-ce une blague ? Dans l’assistance, en tout cas, personne ne rit. Au contraire, Jean-Claude Milner peut contempler la mine exaltée de ses auditeurs, dont certains portent la kippa. Parmi eux, seule une poignée a connu l’époque des manifs et des batailles rangées, avant de vivre les lendemains qui déchantent, les petits matins glauques [tous parvenus au sommet du cursus honorum et de la classe dirigeante, dans la politique, les lettres (certains à L’Académie française), l’université, les médias, l’audiovisuels, ces gens sont effectivement fort à plaindre. On comprend leur déprime et l’on compatit]. Mais tous savent l’essentiel : quand l’espérance radicale s’effondre, seul demeure le désir d’infini ; dès lors que l’histoire manque à ses promesses, l’absolu se cherche un autre nom ». C’est beau, non ?</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">« Mai 1968 — mai 2008, de la politique à la spiritualité : dans la grande famille des maoïstes français, ils sont un certain nombre à avoir emprunté ce chemin. Qu’ils soient religieux ou qu’ils continuent de se dire athées, beaucoup sont passés d’une scène marxiste, où le mot qui compte est “révolution”, à une scène métaphysique… À l’arrivée, c’est le credo monothéiste qui constitue l’horizon vrai de la radicalité… “de Moïse à Moïse en passant par Mao”, comme le précisait Benny Lévy, qui aura incarné ce grand passage d’un absolu à l’autre [un absolu pétri pour Mao dans la chair et le sang de millions de martyrs !]. “Tôt — disait-il — je rencontrai le Tout-Puissant. Dans le texte de Lénine, qui fut l’objet de ma première année à l’Ecole normale supérieure : je mettais en fiches les 36 tomes des Œuvres [de Lénine] de Moscou” [sans doute faut-il chercher avec une puissante loupe binoculaire la présence divine dans l’œuvre démiurgique du monstre Lénine !]. « Leader charismatique de la Gauche prolétarienne, Benny Lévy devient ensuite le secrétaire personnel de Sartre et se tourne avec lui vers l’étude des textes juifs, au milieu des années 1970, délaissant les 36 tomes de Lénine pour les 20 volumes du Talmud. “Sous les pavés,
Café philosophique de Montargis
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Compte-rendu de la séance ”La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence ?”
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2017-12-03T11:30:00+01:00
2017-12-03T11:30:00+01:00
Le café philosophique de Montargis se réunissait le 20 octobre 2017 au café...
<p><span style="font-size: 10pt;">Le café philosophique de Montargis se réunissait le 20 octobre 2017 au café Le Belman, un nouveau lieu de rendre-vous, pour une séance qui portait sur cette question : "<em>La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence ?</em>" Pour cette occasion, les organisateurs du café philo invitaient Vincent Roussel, militant de longue date pour la non-violence <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/debat-l-education-a-la-non-violence/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">et qui était déjà intervenu au café philo en mars 2010 pour un sujet sur l’éducation à la non-violence</a>.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Pour initier la soirée sur le sujet, les participants diffusent <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2017/10/20/minoui-des-passeurs-de-livres-contre-la-violence-en-syrie-5990966.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">une vidéo éloquente</a> sur la présentation d’un livre de Delphine Minoui, Les Passeurs de Livres de Daraya (éd. Seuil), et qui raconte l’histoire en Syrie de résistants qui ont choisi de créer une bibliothèque clandestine.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Vincent Roussel évoque <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2017/10/20/comment-peut-on-developper-une-culture-de-la-non-violence-et-5991343.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">son engagement dans la Coordination pour la Décennie</a>. En 1998, l’ONU a décrété la première décennie du troisième millénaire serait une décennie de promotion d’une culture de la non-violence et de la paix. Cela avait été précédé en 1997 par un appel des Prix Nobel de la Paix encore vivants qui avaient souhaité cette opération. En 1997, l’ONU avait également décrété que l’année 2000 serait une année de la culture de la paix. Pour Vincent Roussel, la culture ne se réduit pas aux arts, aux lettres ou aux sciences. D’un point de vue philosophique, la culture est souvent opposé à la nature. Par là, une première question se pose : la violence est-elle une chose innée ou acquise ? Une autre définition de la culture développée par l’UNESCO, et qui est plus sociologique: la culture est ce qui rassemble, ce qui a de commun avec un groupe de population et ce qui les cimente. Ce sont des valeurs, des comportements, des attitudes et des modes de vie. Est-ce que nous, en France, nous sommes dans une culture de la violence ou de la paix ?</span></p><p><img src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/01/01/1425081437.jpg" id="media-5735641" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La culture évolue, que ce soit en art ou dans l’éducation. En France, la Coordination de la Décennie a fait un appel au gouvernement de l’école pour que l’éducation à la non-violence soit partie intégrante des enseignements destinés aux enfants, à raison d’une heure par semaine et par classe, de la maternelle à la Troisième. Un programme a été rédigé par la Coordination, devenue en 2010 la Coordination pour l’Éducation à la non-violence et à la paix. Un ouvrage a été rédigé par la suite, en plus d’un site Internet (<a href="http://education-nvp.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://education-nvp.org</a>). Un travail de lobbying a été fait auprès des sénateurs à majorité socialiste et Verts. Au moment de l’établissement d’une loi pour la refondation de l’école, un amendement a été introduit en 2013 : parmi les fonctions des ISP, qui est un organisme de formation des enseignants, ceux-ci doivent apprendre à gérer la "<em>résolution non-violente des conflits</em>." Dans le socle commun de connaissances et de culture, les élèves doivent apprendre à résoudre de manière pacifique les conflits, notamment par le dialogue. Et pendant une heure par semaine et par classe, l’enseignement moral et civique a été mis en place avec la perspective des comportements relationnels pour un bien-vivre ensemble. Le problème est la manière dont on peut former les enseignants dans la non-violence. Le milieu association, dont la Coordination, ont travaillé sur des programmes pour les ISP. Vincent Roussel, s’interroge : en France, est-on dans une culture de la violence ? Et que recouvre la culture ? Et de quelle violence parle-t-on ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une première participante parle des violences : à l’école, à la maison, au travail, ou chez les femmes. Et une culture peut à chaque fois essayer de dépasser ces violences. Vincent Roussel souligne que cette violence est à considérer suivant le point de vue dans lequel on se place. Il y a d’abord le législateur qui codifie précisément ce que l’on appelle violence. Il y a ensuite le point des vue des services de santé. L’OMS a ainsi décrété que la violence était un problème de santé publique et ils ont été amené à définir ce que l’on appelait violence. Il y a trois grands domaines de violences : la violence auto-infligée et que l’on tourne contre soi (suicides, scarifications, etc.), les violences institutionnelles (au travail, dans les maisons de retraite, les maltraitances, etc.) et les violences interpersonnelles. Par ailleurs, il y a cinq types de violences : les violences physiques, les violences verbales, les violences psychologiques, les violences sexuelles et les violences par négligence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/01/01/2646027134.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5735642" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/01/01/805579976.jpg" alt="Rousseau,hobbes,weber,gillian,cancian,tronto,crépon,leiris" /></a>À la question de ce soir "<em>La culture serait-elle une meilleure réponse à la violence ?</em>", une première citation nous vient à l’esprit, celle de Dostoïevski : "<em>L’art sauvera le monde</em>", à l’origine d’ailleurs du sujet du café philo de ce soir. Or, cette phrase a été tronquée, car la citation exacte, tirée de <em>L’Idiot,</em> est en réalité une question beaucoup plus cynique : "<em>Est-il vrai, prince, que vous avez dit un jour que la ‘beauté’ sauverait le monde ? Messieurs… le prince prétend que la beauté sauvera le monde. Et moi je prétends que, s’il a des idées aussi folâtres, c’est qu’il est amoureux… Ne rougissez pas, prince ! Vous me feriez pitié. Quelle beauté sauvera le monde ?</em>" Cette phrase emblématique a été détournée puisque l’écrivain russe parle de beauté et non d’art ou de culture. Par contre, cette citation qu’on lui prête,"<em>La beauté sauvera le monde</em>", est reprise comme une antienne, notamment par Soljenitsyne : "<em>Alors, la remarque de Dostoïevski "La beauté sauvera le monde" ne serait plus une phrase en l’air, mais une prophétie. Après tout, il est vrai qu’il eut des illuminations fantastiques. Et, dans ce cas, l’art, la littérature peuvent vraiment contribuer à sauver notre monde… Et dès que [par l’art] le mensonge sera confondu, la violence apparaîtra dans sa nudité et dans sa laideur. Et la violence, alors, s’effondrera.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La culture serait donc une meilleure réponse à la violence et quels autres remèdes pourrait-on y trouver ?</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Des historiens ont réfléchi au XIXe siècle sur cette violence. La violence viendrait des États. L’homme est un être social (Rousseau) et cette violence recouvre tous les espaces et tous les temps, avec notamment ces guerres et des moyens de plus en plus sophistiqués pour tuer, blesser et torturer. Elle vient d’où cette violence ? Comment se reproduit-elle ? L’ONU paraît avoir failli dans son rôle, mais l‘école aussi malgré les discours d’éducation civique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le non-accès de la culture aggraverait-il l’exclusion sociale et la précarité ? est-il demandé. Et par-là, la violence est une sorte de réponse. L’État, ce Léviathan tout puissant comme le disait Hobbes, nous laisserait choir. Pire, pour Max Weber, l’État a ce monopole de la violence légitime. La culture, commune a tout le monde, est-elle perdue par une partie de la population ? La culture ne pourrait-elle pas jouer un rôle de réinsertion ?</span><br /><span style="font-size: 10pt;">L’éducation et la culture, dit une intervenante, passent par la possibilité de s’exprimer, de parler et de comprendre. Les violences sont connues et répétées, mais sans recul nécessaire le piège de la réponse par la violence nous attend au tournant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans la non-violence, réagit un autre participant, il y a une notion d’espoir dans un monde emplit de violences, avec des exemples édifiants. Il est vrai que la violence commence tôt, dit une autre intervenante, et même dès la naissance. Il est question <em>d’"élevage"</em> d’enfants au lieu <em>d’"éducations."</em> L’entraide est rejetée très jeune au profit de la compétition. Le remède à cette violence, grâce à la culture, devrait donc se faire très jeune. Aux États-Unis, il y a cette philosophie du Care (Carol Gillian, Francesca Cancian ou Joan Tronto) qui mériterait sans doute d’être développée dans d’autres pays, dont en France.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/02/02/1058230964.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5735643" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/02/02/2585945292.jpg" alt="Rousseau,hobbes,weber,gillian,cancian,tronto,crépon,leiris" /></a>La violence ne viendrait-elle pas d’un sentiment de peur ? La peur que l’autre vienne nous prendre quelque-chose. Les mouvements de violences sont basés sur cette peur et sur une non-culture et sur une forme d’ignorance. C’est la cohésion sociale qui empêche la violence et non pas "<em>le gros flingue.</em>" Pour une intervenante, la société française est violente du fait d’un esprit de compétition et de réussite pour avoir un pouvoir, au détriment du partage et de la responsabilité de chacun : être responsable de soi pour ensuite être responsable des autres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La culture permettrait d’accéder à une compréhension de l’autre : "<em>Ni lire, ni pleurer mais comprendre</em>" disait Spinoza. Derrière la violence, il y a des biais détournés (une politique du chaos) qui permet à des gens de pouvoir cyniques d’arriver à leur fin. La violence culturelle pourrait bien être gérée par des idéologies, auxquelles le citoyen doit répondre par la raison. C’est aussi se battre, dit Vincent Roussel, contre la fatalité de la violence. Pour lui, "l’exception de la violence" dans telle ou telle circonstance, ne serait être recevable. La culture de la paix passe par la prévention, le dialogue, le rapport de force et la compréhension. Pour lui, l’ONU a eu des acquis et des résultats. Le XXe siècle a été le siècle de Hitler, Staline et Mao, mais aussi celui de <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2017/10/18/ghandi-un-texte-fondateur-sur-la-non-violence-5990531.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Gandhi</a>, Mandela et Martin Luther King. Pour lui, la non-violence est beaucoup plus puissante et pérenne que la violence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une participante insiste sur la notion de respect, ce vivre ensemble, souvent bien plus présent en France que dans d’autres pays. Des cultures dominantes sont intrinsèquement violentes, y compris dans notre pays. Notre société est aussi un ensemble de cultures, avec des violences légitimées, mais aussi des cultures qui se voisinent et qui s’acceptent. À la campagne, pour une intervenante, peut-être se méconnaît-on moins : nous serions moins mélangés, sans cette mixité et l’ouverture vers ces autres cultures. Il est évoqué justement cette manière dont on rassemble les gens dans des banlieues (étymologiquement une "<em>mise au ban</em>"), dans une violence qui ne dit pas son nom : rejeter vers l’extérieur des personnes défavorisées dans des immeubles c’est aussi se protéger d’une violence sous-jacente et protéger des quartiers plus huppés (les centre-villes).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sommes-nous dans une société violente ? est-il demandé. Les exemples sont nombreux : les actualités à la télévision,<a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2017/10/19/de-baecque-la-violence-cinematographique-5990766.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> le cinéma</a> (<em><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2017/10/18/pulp-fiction-5990530.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pulp Fiction</a></em>, <em>Game of Thrones</em>, etc.) ou les jeux-vidéos. Le livre peut aussi être un terrain fertile pour l’ouverture vers les autres, vers d’autres mondes. Pour une participante, les modèles proposés aux autres sont violents, par exemple dans les clips de rap. Il est également rappelé que les critiques faits sur le rap aujourd’hui sont les mêmes que l’on faisait sur le rock il y a plus de soixante ans. Ne rend-on pas les gens insensibles à l’ultra-violence ? Les images propagées sont d’une violence insidieuses. Il est fait référence au film <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Revenant" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>The Revenant</em></a>, salué par la critique et par les spectateurs et pourtant d’une violence parfois insupportable. N’y a-t-il pas aujourd’hui une accoutumance à la violence telle qu’elle est montrée ? Or, la violence peut être justifiée, avec un second degré et un discours intelligent (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Breaking_Bad" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Breaking Bad</em></a>). L’art est un miroir de la société, dit une autre intervenante. La culture, a priori violente (en musique, dans les jeux-vidéos par exemple), ne serait pas un indice d’une société violente mais plutôt un exutoire chez les adolescents (<a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2017/10/18/leiris-la-puissance-de-la-culture-5990537.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>voir ce texte de Leiris</em></a>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/02/00/218088084.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5735644" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/02/00/2587290102.jpg" alt="Rousseau,hobbes,weber,gillian,cancian,tronto,crépon,leiris" /></a>En France, la bienveillance ou l’instruction font de notre pays un pays a priori assez protégé. Par contre, la violence économique et sociale est bien une réalité comme le prouvent les suicides d’agriculteurs ou les burn-out dans les entreprises. Les ouvriers utilisent la violence pour défendre leurs intérêts. Et dans certaines écoles, les enfants peuvent s’attaquer physiquement à leur professeur. Est-ce compréhensible ou défendable ? Dom Hélder Câmara mettait en avant l’origine sociale et l’injustice qui engendre la violence. Cette violence conduit à la répression violente en retour. Il y a ensuite une spirale infernale. Un mécanisme se met en place difficile à enrayer et qui conduit à l’oubli de l’origine de cette violence. Les choses peuvent vite dégénérer et il convient d’y mettre fin très vite. Ne rien faire n’est pas non plus la solution. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour un autre participant, la violence nous éclate au visage et la non-violence culturelle ne semble pas être de réponse viable, dans un monde cynique. La meilleure réponse à la violence paraît être le rapport de force, quoiqu’on en dise. La culture de la violence paraîtrait être une réalité avec la vente d’armes, le libéralisme sans foi ni loi et les guerres. Pour Vincent Roussel, la non-violence est un choix rationnel. Cela ne va pas sans heurt et sans problème. Ce choix passe par l’information sur la non-violence et les conflits sont inévitables, certes. La non-violence permet de calmer la colère qui monte, de communiquer et d’être attentif à l’autre. Les révoltes contre les violences sont saines. <a href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/02/23/le-consentement-meurtrier-de-marc-crepon_1647160_3260.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marc Crépon</a> écrit dans le <em>Consentement meurtrier</em> que l’indignation est un premier pas contre la violence. Par ailleurs, il s’est inquiété du recul du refus de la violence et de cette idée que le pacifisme relève du doux rêve ("<em>Les missiles sont à l’est, les pacifistes sont à l’ouest</em>" disait François Mitterrand). Or, la dénucléarisation a bien été un choix dans les années 80 en fin de Guerre Froide, après la période de l’équilibre de la terreur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour Vincent Roussel, la violence et la guerre ne sont pas une fatalité. C'est ce qu'a aussi déclaré l’UNESCO après un travail de recherches et de débats. Vincent Roussel ajoute également que cette année l’ONU a déclaré l’arme atomique comme illégale, tout comme les armes chimiques et bactériologiques. Sauf qu’aucun des neuf pays possédant l’arme nucléaire n’a signé cette déclaration – pour le moment ? La culture de la non-violence avancerait pas à pas depuis 1945, quoiqu’on en dise. Une intervenante rappelle également que la peine de mort a disparu d’un grand nombre d’États dans le monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À partir du moment où on désespère de la jeunesse, on fait le lit de la violence, réagit Vincent Roussel. Il se montre optimiste sur notre société, moins violente qu’on ne veut bien le dire. La non-violence n’est pas autant dénigrée qu’on ne veut bien le dire, y compris et surtout dans les écoles. Il y a cependant une grande difficulté à passer à une culture de la non-violence, par manque de personnes y croyant réellement. Éthiquement, la violence est inacceptable : "<em>Essayez la non-violence !</em>" Elle est une solution pour rendre heureux et pour donner sens à l’existence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour clore la soirée de ce café philo, trois sujets étaient proposés pour le débat du 15 décembre prochain, toujours au café Le Belman : "<em>Écoles : est-ce que le niveau baisse ?</em>", "<em>Violences animales : sommes-nous bêtes ?</em>" et "<em>Ma liberté est-elle en danger ?</em>"C’est ce dernier sujet qui est choisi par la majorité des participants.</span></p>
Elle et Lui
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Carton rouge pour le travail des enfants
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2016-07-04T09:38:00+02:00
2016-07-04T09:38:00+02:00
Copyright © 2016 bleu citron prod. All rights reserved La période...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5409065" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://briot-cohenaknin.hautetfort.com/media/02/02/2904925356.jpg" alt="droits des enfants,auditorium pharo à marseille,bach,mozart,pablo casals,vangelis,weber,corette,cassado,goltermann,chantal darietto latil,maestro antonio mosca,suzuki,genevieve briot,bleu citron prod" /></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><em><span style="font-family: Times;">Copyright © 2016 bleu citron prod. All rights reserved</span></em></span></p><p>La période est centrée sur l'Euro de football qui rassemble les foules de supporters, qui suscite l'enthousiasme ou la déception. Le sport est à l'honneur et il est fédérateur. D'autres événements pourtant se vivent, plus discrets et non moins importants. Le 12 juin 2016 était célébrée <strong>La journée mondiale contre le travail des enfants.</strong></p><p style="text-align: justify;">À cette occasion a eu lieu à Marseille à l'Auditorium du Pharo un grand concert d'enfants : 200 enfants choristes et violoncellistes de la région de Marseille, de Lyon et de Turin en Italie. Ils ont interprété des œuvres de Bach, Mozart, Vangelis, Weber, Pablo Casals, Corette, Cassado, Goltermann, des chansons du compositeur Daniel Beaume sur le thème du droit des enfants. Des images d'enfants au travail dans le monde étaient projetées, tandis que des textes étaient lus et donnaient le sens de cette manifestation. Les jeunes artistes sous la direction de <strong>Chantal Darietto-Latil</strong> et <strong>Maestro Antonio Mosca</strong> des <strong>Instituts Suzuki</strong> ont enchanté le public par leur talent et aussi par le témoignage qu'ils donnaient du pouvoir de l'éducation qui les ouvrait à la joie et à la créativité. Touchée par cette prestation, j'ai écrit le poème qui suit : <strong>Envol des enfants</strong></p><p>Deux cents enfants <br />sur une scène de théâtre<br />visages lumineux<br />ensemble ils chantent<br />jouent du violoncelle<br />offrent leur joie de vivre<br /><br />Deux cents millions<br />d'enfants dans le monde<br />Visages éteints<br />ils fabriquent des briques<br />ils cassent des cailloux<br />portent de lourdes charges<br /><br />Deux cents enfants de Marseille<br />de Lyon de Turin<br />filles et garçons écoliers<br />ils jouent Bach Mozart<br />Vangelis Pablo Casals<br />ils ont trois ans huit ans douze ans<br /><br />Deux cents millions d'enfants <br />filles vendues garçons à la dérive<br />enfants soldats<br />Dans les décharges<br />ils trient des matériaux toxiques<br />ils ont trois ans huit ans douze ans<br /><br />Deux cents millions d'enfants <br />au travail. Harassés<br />ils n'ont pas le temps de jouer<br />de rêver de sourire<br />ils ne vont pas à l'école<br />ils aimeraient lire et écrire<br /><br />Aujourd'hui deux cents enfants <br />chantent à pleine voix<br />leurs doigts vibrent sur les cordes <br />pour que tous soient des oiseaux<br />ivres de ciel bleu<br />riches de couleurs et de rires<br /><br />Ces enfants voudraient <br />que leurs mots et leurs notes <br />réveillent le monde <br />pour que vivent les droits des enfants <br />Leurs voix leurs musiques lancent un appel<br />L'entendez-vous ?</p><p><em>Geneviève</em></p><p> </p>
Café philosophique de Montargis
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Weber : fonctionnaires, raison d’état et responsabilité
tag:cafephilosophique-montargis.hautetfort.com,2015-09-07:5681442
2015-09-07T20:52:00+02:00
2015-09-07T20:52:00+02:00
"Le véritable fonctionnaire - et cette remarque est décisive pour juger...
<blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/00/01/1049548110.jpg" target="_blank"><img id="media-5150827" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/00/01/3565584145.jpg" alt="weber.jpg" /></a>"Le véritable fonctionnaire - et cette remarque est décisive pour juger notre ancien régime - ne doit pas faire de politique, justement en vertu de sa vocation : il doit administrer, avant tout de façon non partisane. Cet impératif vaut également pour les soi-disant fonctionnaires <em>"politiques",</em> du moins officiellement, dans la mesure où la "<em>raison d'État</em>", c'est-à-dire les intérêts vitaux de l'ordre établi, n'est pas en jeu. Il doit s'acquitter de sa tâche <em>sine ira et studio</em>, "<em>sans ressentiment et sans parti pris</em>". Par conséquent il ne doit pas faire ce que l'homme politique, aussi bien le chef que ses partisans, est contraint de faire sans cesse et nécessairement, à savoir combattre. En effet prendre parti, lutter, se passionner - <em>ira et studium</em> - sont les caractéristiques de l'homme politique. Et avant tout du chef politique. L'activité de ce dernier est subordonnée à un principe de responsabilité totalement étranger, voire même opposé, à celui du fonctionnaire. L'honneur du fonctionnaire consiste dans son habileté à exécuter consciencieusement un ordre sous la responsabilité de l'autorité supérieure, même si - au mépris de son propre avis - elle s'obstine à suivre une fausse voie. Il doit plutôt exécuter cet ordre comme s'il répondait à ses propres convictions. Sans cette discipline morale, dans le sens le plus élevé du terme, et sans cette abnégation, tout l'appareil s'écroulerait. L'honneur du chef politique par contre, celui de l'homme d'État dirigeant, consiste justement dans la responsabilité personnelle exclusive pour tout ce qu'il fait, responsabilité qu'il ne peut ni ne doit répudier ou rejeter sur un autre."</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Weber" target="_blank">Max Weber</a>, <em>Le Métier et la Vocation d'Homme politique</em> (1919)</span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Le livre du voyage...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2015-05-02:5612547
2015-05-02T05:00:00+02:00
2015-05-02T05:00:00+02:00
<p><iframe width="640" height="480" src="https://www.youtube.com/embed/nVHQHgEsBXg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
ylepape
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Aujourd’hui à partir de 11h, suivez en direct la présentation des argumentaires « 74 questions et réponses pour réorient
tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2014-04-24:5354218
2014-04-24T07:31:00+02:00
2014-04-24T07:31:00+02:00
Aujourd’hui à partir de 11h, suivez en direct la présentation des...
<p><a style="margin: 0 0 30px 0;" href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/b7ab9878bbfcf8b204063a64e0941521?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank"><img style="margin: 0 0 30px 0;" src="http://campagne.parti-socialiste.fr/20130822-direct-pleniere-ouverture-ue2013/images/psdirect.png" alt="" border="0" /></a></p><div class="moz-text-html" lang="x-unicode"><div style="background: #f1f1f1; margin: 0px; padding: 20px 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="background: #ffffff; margin: 0 auto; padding: 60px 40px 20px 40px; max-width: 600px;"><h2 style="margin: 0px 0px 24px 0px!important; padding: 0px!important; font-family: Arial, Verdana, sans-serif; font-size: 20px !important; line-height: 20px; color: #563d49!important;"><a style="font-family: Arial, Verdana, sans-serif; font-size: 20px !important; font-weight: bold; text-decoration: none !important; color: #e20040 !important; padding: 0 80px 0 0;" href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/f4176870526cd4d82777d808fddb7dee?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank">Aujourd’hui à partir de 11h, suivez en direct la présentation des argumentaires « 74 questions et réponses <br />pour réorienter l'Europe ».</a></h2><p style="margin: 0px 0px 36px 0px!important; padding: 0px!important; font-family: Arial, Verdana, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 20px; color: #563d49!important; text-align: center!important;"><strong>Jean-Christophe Cambadélis</strong>, Premier secrétaire du Parti socialiste, <br />et<br /> <strong>Henri Weber</strong>, député européen, directeur des études auprès du Premier secrétaire<br /> en charge des études européennes,<br /> présenteront les argumentaires de la campagne des européennes, <br /><a style="text-decoration: none; font-weight: bold;" href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/f2398adfb658db5c80e57961cd9e6148?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank">« 74 questions et réponses pour réorienter l'Europe » </a><br />ce jeudi 24 avril à 11 heures.</p><p style="margin: 0px 0px 36px 0px!important; padding: 0px!important; font-family: Arial, Verdana, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 20px; color: #563d49!important;">Suivez le live tweet et posez vos questions sur Twitter avec les hashtags <a style="margin: 0; padding: 0; font-weight: bold; text-decoration: none; color: #0088b2;" href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/add7034e73f50b651c34d44b40a93f10?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank">#DirectPS</a> et <a style="margin: 0; padding: 0; font-weight: bold; text-decoration: none; color: #0088b2;" href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/9d26fe6d1063e2e99c52997cf51f68e8?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank">#NotreEurope</a>.</p><p style="margin: 0px 0px 36px 0px!important; padding: 0px!important; text-align: center !important; font-family: Arial, Verdana, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 20px; color: #563d49!important;"><a href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/b7ab9878bbfcf8b204063a64e0941521?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank"><img style="margin: 0 0 30px 0;" src="http://campagne.parti-socialiste.fr/20140423-direct-74-questions-reponses/images/direct-ouverture.png" alt="" border="0" /></a></p><div style="border-top: 1px solid #eee; padding: 20px 0 0 0;"><a style="width: 131px; margin: 0 78px 15px 0; display: inline-block;" href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/5b3e127c2b74ea13fea46486e4bec99d?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank"><img style="display: block;" src="http://campagne.parti-socialiste.fr/20130822-direct-pleniere-ouverture-ue2013/images/interface/picto-facebook.png" alt="" width="195" height="30" border="0" /></a> <a style="width: 121px; margin: 0 78px 15px 0; display: inline-block;" href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/848f319935a99e871866b02eac51103e?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank"><img style="display: block;" src="http://campagne.parti-socialiste.fr/20130822-direct-pleniere-ouverture-ue2013/images/interface/picto-twitter.png" alt="" width="195" height="30" border="0" /></a> <a style="width: 103px; margin: 0 78px 15px 0; display: inline-block;" href="https://secure.parti-socialiste.fr/tracker/link/5357dd2521968/faa8ab2c62863364e7f6360bc59f79a1?uid=0183720EC37B4D557F9B" target="_blank"><img style="display: block;" src="http://campagne.parti-socialiste.fr/20130822-direct-pleniere-ouverture-ue2013/images/interface/picto-mobile.png" alt="" width="195" height="30" border="0" /></a></div></div></div></div><p> </p>
coursincitoyen
http://coursin-iledefrance.hautetfort.com/about.html
Triste nouvelle : Jacques Weber, un grand humaniste, est décédé.
tag:coursin-iledefrance.hautetfort.com,2014-03-09:5317606
2014-03-09T12:29:00+01:00
2014-03-09T12:29:00+01:00
J'adresse mes sincères condoléances à sa famille. C'est une grande perte...
<p>J'adresse mes sincères condoléances à sa famille. C'est une grande perte pour la liste "Montigny à venir", Montigny et le monde.</p><p>Je laisse la parole au ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie :</p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000080;">Philippe MARTIN, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a appris avec une très grande émotion le décès de Jacques WEBER. Économiste et anthropologue, directeur de recherche du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), Jacques WEBER a très tôt joué un rôle clé dans la recherche sur la biodiversité en France. Ses recherches ont porté sur deux types de préoccupations.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000080;">La première, relative à la gestion des ressources renouvelables (forêts naturelles, faune, flore, pêcheries…), notamment au Cameroun, son pays de naissance, au Sénégal puis en France. Ses travaux s’inscrivent dans le courant des recherches sur le « développement durable » (ou de l'écodéveloppement, comme il avait coutume de l'appeler) avec un intérêt particulier pour les modes d'appropriation et les processus de décision.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000080;">La seconde préoccupation porte sur la façon dont des sociétés différentes confèrent à des biens donnés un statut de « richesse », puis les font circuler. Son intérêt pour les modes de constitution et d’usage des richesses l’a amené à étudier les sociétés à édifices monumentaux, comme l’Égypte pharaonique, ainsi que les modes de création de la pauvreté par les sociétés dites "développées".</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000080;">Brillant scientifique, expert de haut niveau pour de nombreux organismes français et internationaux, Jacques WEBER est aussi un créateur. En 1983, il intègre l’Ifremer (Institut de recherche sur la mer) au sein duquel il crée le département d’économie. En 1993, c'est au Cirad qu'il monte une unité de recherche sur la gestion des ressources renouvelables et de l’environnement (Green) et enfin, fin 1998, il constitue le département « Expertise et Valorisation » de l'IRD. En février 2002, il prend la direction de l’Institut français de la biodiversité, groupement d’intérêt scientifique devenu aujourd'hui la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB).</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000080;">Il était membre de plusieurs comités scientifiques nationaux et internationaux, dont le Conseil économique du développement durable (CEDD), le Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité (CSPNB). Il était également vice président du comité français du programme « L’homme et la biosphère » de l’Unesco, correspondant de l'Académie d'agriculture et vice-président de l'Association française des petits débrouillards.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><a href="http://www.terraeco.net/Jacques-Weber-Il-faut-taxer-toutes,10408.html" target="_blank"><span style="color: #000080;">Un entretien avecJacques Weber.</span></a></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000000;">Il rejoint un autre grand monsieur dans un autre domaine tout aussi criant et fondamental de nos jours, <a href="http://www.marianne.net/Le-testament-de-Maurice-Allais_a198475.html" target="_blank"><span style="color: #000000;">Maurice Allais</span></a>, prix Nobel d'économie.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000000;">Et je permets de citer Bertrand Russell, prix Nobel de littérature, extrait d'"Essais sceptiques, 1933 p 11.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000080;">"Les politiciens ne trouvent pas intéressante une opinion qui ne se prête pas à des déclamations de parti, et le commun des mortels préfère des opinions qui attribuent son malheur aux machinations de ses ennemis. par conséquent, les hommes luttent pour ou contre des mesures tout à fait inapplicables, tout en se gardant bien d 'écouter les quelques hommes dont l'opinion est rationnelle mais qui ne flattent les passions de personne."</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000000;">Dans une société qui valorise l'argent et les "experts" qui connaissent tout sur rien, saluons ces hommes qui allient l'Intelligence avec le Coeur, des humanistes.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"><span style="color: #000000;">Adieu Jacques Weber ! </span></p><p style="margin: 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; font-family: arial, helvetica, verdana, sans-serif; vertical-align: baseline; color: #454545; font-size: 13px;"> </p>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Les Eveilleurs de conscience... (par delà le monde)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2014-01-14:5270891
2014-01-14T05:00:00+01:00
2014-01-14T05:00:00+01:00
<p><iframe width="853" height="480" src="http://www.youtube.com/embed/8mrvtOYlO4s" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Carl Maria von Weber (1786-1826) : Concerto pour clarinette n°1 en fa mineur, op. 73 J. 114 (1811)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-03-12:5013112
2013-03-12T09:45:52+01:00
2013-03-12T09:45:52+01:00
Orchestre Philarmonique de Berlin, dir. Rafael Kubelik - Karl Leister,...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/Y9kL5hNs-R4?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Orchestre Philarmonique de Berlin, dir. Rafael Kubelik - Karl Leister, clarinette</span></p>
Le Blog de Chevreuse
http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/about.html
Allo, Allo y'a de la m...e dans le tuyau
tag:leblogdechevreuse.hautetfort.com,2011-05-27:3586704
2011-05-27T16:46:00+02:00
2011-05-27T16:46:00+02:00
Comme vous le savez, les Yvelines et le PNR en particulier sont riches en...
<p>Comme vous le savez, les Yvelines et le PNR en particulier sont riches en gaz/huiles de schistes. Le nouveau trésor tant convoité dans notre sous sol. Des permis sont en cours instruction, aboutiront ils avant les élections présidentielles?</p><p><a href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/01/01/2198898205.jpg" target="_blank"><img id="media-3050823" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/02/02/113051688.JPG" alt="gasland,fox,weber,canal,librairie,manifestation,gaz,schiste" width="148" height="168" /></a><br />Pour tout savoir sur le sujet, Ciné 7 et <a title="PLOUF, Le Pavé dans la Mare" href="http://www.pave.fr/infosprat.php" target="_blank">la librairie du Pavé dans la Mare</a> projette un documentaire américain, réalisé pendant 18 mois par John Fox sur la réalité de ces forages aux Etats Unis : </p><p style="text-align: center;"><strong><em>“<span style="font-size: small;">GASLAND</span>”.</em></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><em><strong>Vendredi 27 mai 2011 à 20 H à Elancourt</strong><br /></em></strong></p><p>Pour ceux qui ne l'ont encore vu, ne ratez pas l'occasion. Ce film est une bombe, un documentaire d’utilité publique à ne pas manquer.</p><p><span style="font-size: small;"><em>TOUS devant le Sénat.</em></span> Envie de pousser un cri, alors rendez-vous <a id="media-3050763" href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/02/00/1297371601.pdf">mercredi 1er juin de 11 heures à 17 heures</a> devant le Sénat. C'est le Gégé qui va être content!</p><p>. <strong><em> Le Blog de Chevreuse pour les nappes phréatiques du Parc</em></strong></p><p><strong><em>. Déja en détresse à cause de la secheresse, c'est de la faute à Pec....... <br /></em></strong></p><p> <a href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/02/01/2074691267.JPG" target="_blank"><img id="media-3050779" style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/02/01/3420175614.JPG" alt="gasland,fox,weber,canal,librairie,manifestation,shiste" width="165" height="234" /></a></p><p><strong><em>La Note du Blog :</em></strong> Je suivais de très loin cette affaire des gaz de schiste et puis, j'ai eu l'occasion de visionner GASLAND. C'est à gerber.<br /><br />Des milieux naturels autrefois préservés se sont retrouvés insidieusement pollués et condamnés pour le "bien" de quelques grosses fortunes et lobbies. Dick Cheney et sa société Halliburton sont montrés du doigt comme les instigateurs de cette vaste pollution. Quand le Pouvoir et les affaires se rejoignent, on peut craindre le pire. Du travail pour les foreurs ,les destructeurs. Du pain béni aussi pour nos compagnies 'environnementales' de traitement et de revente de l'eau, compagnies mondiales et françaises, MONsieur, qui vont pouvoir nous saigner jusqu'à plus soif. <br /><br />Merci à John FOX, qui prend maintenant pour moi le visage du jeune libérateur américain débarqué des States comme nos grands parents ont pu en admirer autrefois. Il a fait ce reportage, nous dit-il, pour alerter le vieux continent et éviter que les erreurs faites chez nos cousins se renouvellent.</p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Il y a toujours un ennemi !...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-05-23:3567731
2011-05-23T10:03:00+02:00
2011-05-23T10:03:00+02:00
Après une semaine largement consacrée à l'affaire Strauss-Kahn, revenons...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Après une semaine largement consacrée à l'affaire Strauss-Kahn, revenons aux fondamentaux avec ce texte d'<strong>Alain de Benoist</strong>, consacré à la pensée de <strong>Carl Schmitt</strong>, paru en 1978 dans le Figaro magazine...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3042892" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/954796389.jpg" alt="spartiate.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><blockquote><p align="justify"><span style="font-size: medium;"><strong>Il y aura toujours un ennemi</strong></span></p><p align="justify"><strong><span style="font-size: small;">La pensée de Carl Schmitt</span></strong></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Peu de juristes et de politologues contemporains ont fait l'objet d'autant de jugements contradictoires que l'Allemand Carl Schmitt, disciple de Hobbes, de Max Weber et de Donoso Cortès, mais aussi grand lecteur de Proudhon et de Bakounine, qui fut en relations avec Jacques Maritain et René Capitant, et dont la <em>Revue européenne des sciences sociales</em> vient de saluer le 90<sup>e</sup> anniversaire – il est né le 11 juillet 1888 – avec un numéro spécial contenant une remarquable présentation de Julien Freund, professeur à l'Université de Strasbourg, et une érudite documentation rassemblée par le professeur Piet Tommissen, de Bruxelles.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Tandis qu'en France son œuvre n'est encore guère connue que par des hommes comme Julien Freund (qui lui consacre de longs développements dans <em>L’essence du politique</em>, Sirey, 1965) ou Raymond Aron (qui a publié en 1972, dans la collection qu’il dirige chez Calmann-Lévy, deux de ses œuvres, <em>La notion de politique</em> et <em>Théorie du partisan</em>), Carl Schmitt n'en exerce pas moins aujourd’hui dans le monde entier une grande influence, que les critiques souvent absurdes qui lui ont été adressées n'ont jamais pu sérieusement entamer. (Tout récemment encore, Jean-William Lapierre, dans <em>Vivre sans Etat ?</em>, Seuil, 1977, allait jusqu’à le présenter comme un « ancien ministre de Hitler » !).</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Schmitt est d'abord celui qui a établi, de façon aussi définitive que possible, la réalité de l'autonomie du politique. Dans <em>La notion de politique</em>, texte datant de 1927, il montre que le politique ne saurait s’identifier ou être rabattue sur sur l’économie, l’esthétique ou la morale. L'État lui-même n’est pas synonyme de politique : « Le concept d'État présuppose le concept de politique ». Toute société humaine est en effet nécessairement dotée d'une dimension politique. L'homme est un être qui doit faire des choix collectifs pour trancher entre des aspirations et des projets différents. La politique est inévitable parce qu'il faut faire des choix. Certes, l’Etat représente l'<em>instance</em> du politique la plus courante, mais la <em>substance</em> de ce dernier est ailleurs. Si l'État vient à disparaître ou à démissionner de son rôle politique, la substance du politique devient en quelque sorte « flottante ». Elle est la proie des groupes de pression, tandis que les domaines précédemment réputés « neutres » cessent de l'être. Ces domaines « métapolitiques » (culture, art, religion, éducation, etc.) peuvent alors devenir autant de champs d'action de la politique réelle.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Cela pose évidemment le problème de l'« essence » du politique. Pour Carl Schmitt, le critère d'identification de toute dynamique proprement politique n'est autre que l'aptitude à distinguer l'ami de l'ennemi (<em>Freund-Feind Theorie</em>). Cette distinction caractérise spécifiquement l'ordre politique, de même que la distinction entre le bien et le mal caractérise l'ordre de la moralité<span style="font-family: Lucida Grande;"> </span>; celle entre le beau et le laid, l'ordre esthétique, etc. Le critère politique par excellence, c'est la <em>possibilité </em>pour une opposition quelconque d'évoluer vers un conflit susceptible de « monter aux extrêmes ». Est politique l'action qui implique, même indirectement, une telle distinction : « Dire d'une chose qu'elle est politique, c'est dire qu'elle est polémique » (Julien Freund). Corrélativement, toute politique implique l'exercice d'une puissance. Agir politiquement, c'est exercer l’autorité nécessaire aux conditions de formation de la puissance. La politique n'est pas un rapport d'intelligence, c'est un rapport de forces.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Dès lors, l'acte politique fondamental devient la désignation de l'ennemi. Un État qui, par « pensée de ruse » ou par simple naïveté, croit pouvoir ignorer ses ennemis, a toutes chances de succomber à l'action organisée de ceux qui, eux, n'ignorent pas qu'il est le leur. Un tel État, qui se refuse à manifester de la puissance pour devenir, par exemple, un simple lieu de concertation ou une instance d'arbitrage à l'image d'un tribunal civil, cesse d'être politique. Et du même coup, la politique passe ailleurs. « En politique, écrit encore Julien Freund, on ne saurait échapper à la décision, sous peine de tomber dans l'irrésolution du libéralisme classique qui refuse tout choix ».</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">De là, une théorie nouvelle de la souveraineté. « Est souverain, écrit Carl Schmitt, celui qui décide sur le cas d’exception (ou en cas de situation exceptionnelle) – c'est-à-dire celui qui, lorsqu’éclate une situation de crise rendant obsolètes les règles antérieures, peut effectivement instaurer ou rétablir l'ordre et la sécurité. Ce « souverain » n'est pas nécessairement l'État.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Carl Schmitt a toujours combattu les théories juridiques normativistes, qui tendent à universaliser ou absolutiser certaines règles formelles. Sa position tend plutôt vers le décisionnisme d'un Hobbes : <em>Auctoritas, non veritas, facit legem</em> (« l'autorité, non la vérité, fait la loi »). Mais il tempère cette position en développant aussi une théorie de l'ordre concret, dont l'idée principale est que l'ordre ne se définit pas par une norme ou une somme de règles, mais que la règle n'est qu'un des moyens de maintenir un ordre historique global dans lequel la pensée juridique peut se développer pleinement. C'est seulement en effet par rapport à cet « ordre concret » global que les normes ont un sens et que l'on peut distinguer entre ce qui est juste et ce qui est arbitraire.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Critiquant sur le fond tout totalitarisme, Carl Schmitt souligne que la loi ne s'identifie pas à la force. Il y a une autonomie du droit par rapport à la puissance, tout comme il y a une autonomie du politique par rapport au droit. Le droit appartient à la sphère des normes, la force à celle de la volonté. L'État garantit le droit, mais il ne le fonde pas. Ce qui permet de répondre à la question : quand peut-on dire d'une décision de justice qu'elle est juste ? Carl Schmitt récuse l'interprétation légaliste du positivisme juridique, selon laquelle une sentence juste est simplement une sentence conforme à la loi (auquel cas la <em>légitimité</em> se confondrait avec la <em>légalité</em>). Il recherche un critère interne à la pratique juridique : « Seule est juste la décision qui est explicable par la pratique juridique en tant qu'elle est une activité autonome ».</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Il faut souligner que la distinction entre « ami » (public) et « ennemi » (public), distinction dynamique s'il en est, et donc liée aux circonstances, n'implique aucune détestation particulière. L'« ennemi » n'est pas nécessairement mauvais dans l'ordre de la moralité, nuisible ou concurrent sur le plan économique, ou spécialement laid du point de vue esthétique. Il suffit, pour définir sa nature, qu'il soit <em>autre</em> de façon telle qu'un conflit avec lui puisse devenir possible. Mais en même temps, dans ses travaux sur le droit international, Schmitt dénonce avec force le fait qu'aujourd'hui, les guerres idéologiques ayant pris le relais des guerres de religions, la « moralisation » de la guerre aboutit en réalité à des cruautés jamais vues : dans une perspective « morale », pour combattre un adversaire, il faut que celui-ci devienne l'incarnation même du Mal ; en ce cas, tous les moyens sont bons pour le détruire. D’où son refus de criminaliser l’ennemi, qui, chez lui, n’est jamais une figure du Mal, mais bien plutôt un adversaire qui peut un jour se transformer en allié.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">L'État est aujourd'hui contesté parce que déclaré « envahissant ». Une lecture attentive de Carl Schmitt permet de comprendre qu'il n'est envahissant que dans la mesure où, s'occupant de tout, il abandonne sa spécificité propre, qui est l'action strictement politique. Et que la meilleure façon de le remettre à sa place n'est pas de le détruire, mais de recréer les conditions dans lesquelles il pourra se réapproprier pleinement la substance du politique.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;"><strong> Alain de Benoist</strong> (<em>Le Figaro magazine</em>, 29-30 juillet 1978</span>) </p></blockquote>
JCJ
http://acaja.hautetfort.com/about.html
On a lu ... sur Internet le 20 mai 2010
tag:acaja.hautetfort.com,2010-05-22:2756405
2010-05-22T20:52:00+02:00
2010-05-22T20:52:00+02:00
On a lu ... N° 4 Sortie de crise...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #ff0000;">On a lu ... N° 4</span></span></strong></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #ff0000;"><img src="http://acaja.hautetfort.com/media/01/00/1075456551.2.png" alt="Joseph LEDDET.png" id="media-2473459" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> </span></span></strong></span><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #ff0000;">Sortie de crise</span></span></strong></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #ff0000;">(acte III)</span></span></strong></span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #ff0000;">(les Allemands ne veulent rien entendre ...)</span></span></strong></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">Ce papier fait suite aux deux précédents billets, datés respectivement du lundi 10 et du mercredi 12 mai, rédigés au lendemain de l'annonce du grand plan de sauvetage européen.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-size: medium;">Des craintes qui se révèlent fondées</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">En conclusion de notre deuxième note, nous écrivions qu'il ne faudrait pas que (<em>cette remarquable avancée</em>) soit par la suite tuée dans l'oeuf par une attitude doctrinaire restrictive et contraire à l'intérêt général. C'est malheureusement ce qui semble se passer dès à présent, avec la position très carrée de l'Allemagne, qui insiste sur la nécessité de mesures d'accompagnement draconiennes, voire irréalistes, et qui vient de demander l'interdiction de vente à découvert des titres d'Etats européens (ce qui risque de geler le marché). Par ailleurs, M. Weber, président de la Bundesbank et futur président de la BCE, aurait récemment déclaré que, lorsqu'il serait titulaire du poste, il stopperait le rachat d'obligations d'Etat par la Banque (ce qui renforcera automatiquement la méfiance sur la zone "euro").</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">En tout cas, le résultat est là, et ces derniers jours, les marchés boursiers sont retombés illico en capilotade ...</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;"><strong>La Banque Centrale Européenne n'est ni indépendante ni au service de l'Europe</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">L'indépendance de la BCE, instituée par le traité de Maastricht et confirmée par la Constitution européenne, est une excellente chose dans son principe; mais en pratique, elle s'avère plus un inconvénient qu'un avantage, et ce à un double titre ; la Banque n'est pas indépendante dans les faits, et elle n'est pas au service de l'Europe.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">D'une part en effet la BCE n'est pas indépendante: elle n'est en réalité que le prolongement naturel de la Bundesbank, et son vrai patron n'est pas M. Trichet, mais M. Weber : ce fait apparaît clair comme de l'eau de roche à la lumière des péripéties de la crise grecque ; et même si grâce à l'action énergique de M. Sarkozy soutenu par</span></span></span></span> <span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">M.Obama, elle a laché récemment un peu de lest, ses atavismes traditionnels reprennent vite le dessus (cf.supra).</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">D'autre part, et c'est dans la même logique, la BCE n'est pas au service de l'Europe ni de la zone "euro", car elle se veut avant tout la gardienne d'une doctrine périmée, éculée, consistant à affirmer le primat de la lutte contre l'inflation et du retour aux stricts équilibres budgétaires. Or, en période de crise de confiance des agents économiques et financiers, et de pénurie de liquidités, une telle attitude est proprement suicidaire.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;"><strong>Pour une réforme des institutions</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">Que faire donc? Tout simplement profiter de ce moment de crise intense pour proposer, au plus haut niveau des instances européennes, une révision des Traités, dans le sens suivant :</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">- la BCE est désormais placée sous la tutelle du pouvoir politique communautaire, à savoir le Conseil européen (réunion des chefs d'Etat et du président de la Commission européenne):</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">- sa mission première est de contribuer au développement économique harmonieux de la zone "euro".</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">Ainsi, pourquoi donc la FED dépend-elle de l'Etat américain, de même que la Banque du Japon relève de l'Etat japonnais et la Banque d'Angleterre de l'Etat britannique, alors que la BCE, elle, ne dépend officiellement de personne ? C'est une totale aberration !</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">Par ailleurs, cette lubie de lutter contre l'inflation fait penser au combat pathétique de Don Quichotte contre les moulins à vent ; disons-le une bonne fois pour toutes : avec les grosses devises comme le dollar, l'euro ou le yen (qui représentent les trois quarts de la masse monétaire mondiale) et la mondialisation toujours plus poussée des économies, l'inflation a aujourd'hui définitivement disparu. Il importe donc que la Banque se donne de nouveaux objectifs, à la hauteur de son extrême puissance ; à cet égard, le soutien des économies de la zone "euro" au besoin par l'arrosage systématique des agents économiques et des Etats en monnaie sonnante et trébuchante, nous apparaît comme un objectif digne de ce nom, qui de plus réconciliera l'Europe politique avec ses concitoyens.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;"><strong>Conclusion</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">M.Sarkozy a joué un rôle très positif et très efficace lors du week-end crucial du 8/9 mai ; mais ce n'était là qu'une première étape. Il lui faut à présent transformer l'essai, en ramenant dans le rang, et ce avec l'appui des autres Etats de bonne volonté, la Banque centrale pour la remettre au service de l'Europe ; ce n'est sans doute pas là une mince affaire, mais c'est par contre un challenge véritablement essentiel.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">Joseph Leddet</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;">le 20 mai 2010</span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="color: #ffff00;">Le groupement associatif des commerçants du quartier des Epinettes Paris 17 vous demande d'avoir l'amabilité de faire tourner le billet de Joseph Leddet.</span></em></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="color: #ffff00;">Merci</span></em></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="color: #ffff00;">Jean-Claude Janan</span></em></span></span></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="color: #c0c0c0;">Google:sortie de crise (acte III) ACAJA</span></em></span></span></span></span></p>
Fodio
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Les cabots !
tag:fodio.hautetfort.com,2009-12-04:2499522
2009-12-04T18:56:00+01:00
2009-12-04T18:56:00+01:00
Lorsqu'un type comme Jacques Weber ajoute qu'il ne veut pas...
<p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Lorsqu'un type comme Jacques Weber ajoute qu'il ne veut pas « museler ses émotions » quand il dit aimer Diams ou Joey Star, on sait que le théâtre n'apporte rien à la bêtise, il se contente de l'héberger sur scène. Le problème des acteurs c'est qu'ils ne sont pas toujours à la hauteur des personnages question esprit. La somme de ceux qu'ils incarnent est loin d'être mathématique. Ça forme au contraire un ensemble difforme. Ça difforme comme dit le grand rabbin. Certains ne comprennent même pas que leur engeance ait pu être rejetée par l'église. Quand ils le savent ! âmes égarées...</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Citer une beurette à la margarine et une espèce de mulâtre franchouillard à gueule de bouledogue anglais pour dire ainsi qu'il prend des risques est aussi infect pour les intéressés que pour Jacques Weber. Mais ni lui ni eux n'auront l'heur de le savoir et je gage qu'ils se toucheraient volontiers la paluche, entre esclaves aristo-agnostico-athéo-laïc parvenus de gauche, si ce n'est déjà fait...Ouais môssieur, les pourris de droite et leurs flics on les en... ! Avec sa gueule de rottweiler, le mâtin Weber file même la métaphore canine comme une maquerelle file son tapin. Je ne suis pas cabot dit-il ! avec, je lui suppose, un aboiement discret (ouarf) et le coup d'œil en coulisse pour la connivence.</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Ces gars-là me font marrer quand j'y pense. Moins quand je les vois. J'ai dû voir Weber dans un petit théâtre à coté de la plus vieille abbaye de France ET de Navarre. Cluny, mille ans d'histoire pour en arriver à regarder un singe en imitant un autre. Weber faisait Flaubert, seul en scène. (*)</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Le Joey star, l'ai vu à la télé comme tout le monde, enfin ses dents surtout. Ce qu'il susurre à travers ses ratiches en jonc, je vois bien que c'est du cynique dans le meilleur des cas. Ha la police ! -- Pourtant, monsieur Etoile, il y avait moins de flic du temps des rois. C'est prouvé. Ha, l'amour d'un peuple pour son Roi ! Les peuples sont très femmes voyez-vous ; tenez, les Russes avec Staline ! mais c'est pas comparable avec l'amour de l'esclave pour un maitre sorte d'hydre à mille tête et sa police antiémeute, l'Etat, à qui vous refilez une partie du blé que vous volez aux couillons qui achètent vos disques, ce me semble. (j'enfile prestement mon protège-coup-de-boule anti chacal)</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Oserais-je lui dire que c'est l'amour d'une femme pour LES hommes, l'amour de la chair ! L'autre était un amour fondé sur des principes de bon sens. Un amour plus viril certes et moins vociférateur au fond. Et d'abord le sens de l'obéissance qui est si difficile à faire entrer dans le cerveau des innocents et des femmes. Qui les font piailler quand les conséquences de leurs actes les trainent à la caisse ! L'innocence se paye très cher, c'est bien pour ça qu'on la protège tant, et si bien, au point de l'élever en culte. Pour que des chacals déguisés en curé déguisés en chacals déguisés en curés ad numeram puissent en exprimer le doux nectar, et le transformer en nombre à sept chiffres sur un compte en banque ?</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Autant parler à mes chats.</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Je dirais bien un autre truc sur Soulage mais quelque chose me dit...</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Allez, un peu de retenue ne peut pas faire de mal en l'occurrence. Oui, enfin, je crois.</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">* ici git une parenthèse interminable induite par l'évocation de ce souvenir vieux de dix ou quinze ans. Et de la femme qui l'orne comme un diamant sur la photo ! Dès lors je comprends pourquoi les collectionneurs. C'est pour se désencombrer l'âme qu'ils la répandent avec minutie sur les objets. Ce qu'il en reste de comptable, de cette âme, les rangent et les ordonnent. Et de me croire le maître de mon âme ainsi rangée. (comme Hitler et ses collections de petits soldats bien alignés ?) Mais fique de ces fantaisies, il faut œuvrer à la gloire de Dieu et laisser à ce dernier le délicat pouvoir de trier parmi nos immondices accumulés.</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">La littérature du souvenir est abominablement femelle. Mon Dieu, délivrez-moi de la tentation.</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Et puis j'ai des lectures importantes à faire dont je suppute qu'elles vont me démuseler les émotions comme dirait l'autre.</span></span></p> <p> </p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"><br /></span></span></p>
Blop
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La lune des mutins
tag:impromptu.hautetfort.com,2009-07-09:2228847
2009-07-09T13:57:00+02:00
2009-07-09T13:57:00+02:00
David Weber, outre sa saga sur Honor Harrington , a livré de nombreux...
<p><img id="media-1802399" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://impromptu.hautetfort.com/media/02/00/200782437.jpg" alt="lune des mutins.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #666699;"><span style="font-size: small;">David Weber, outre sa saga sur <a title="Billet Honor Harrington sur Impromptu" href="http://impromptu.hautetfort.com/archive/2009/03/24/mission-basilic-honor-harrington-tome-1.html" target="_self">Honor Harrington</a>, a livré de nombreux romans, pour la plupart des space opera.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #666699;"><span style="font-size: small;"><em>La lune des mutins</em> raconte l'histoire de Colin Mac-Intyre, capitaine à la NASA. En mission d'entraînement autour de la lune, il est attiré par une force inconnue à l'intérieur de l'astre. Il y rencontre Dahak, intelligence artificelle commandant un vaisseau spatial très particulier ; commence alors une aventure surprenante, qui remet en cause tout ce que Colin sait - ou croit savoir - sur l'histoire de l'humanité.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #666699;"><span style="font-size: small;">Weber raconte bien, c'est là son moindre défaut. On peut lui reprocher ici de ne guère soigner la psychologie de ses personnages, mais l'idée de départ est bonne et plutôt bien exploitée.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #666699;"><span style="font-size: small;">Bref, un roman de détente, agréable et divertissant.</span></span></p><p> </p><p>L' Atalante, 2004</p>