Last posts on wandervogel2024-03-29T01:14:11+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/wandervogel/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWandervogel: révolte contre l'esprit bourgeoistag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-01-04:62026652020-01-04T11:47:04+01:002020-01-04T11:47:04+01:00 Révolte contre l'esprit bourgeois Karl Höffkes ; Robert...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6074934" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2248618429.jpg" alt="KH-couv1.jpg" width="430" height="610" /></p><h1><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Révolte contre l'esprit bourgeois</span></strong></span></h1><p class="auteurs"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000534461&titre_livre=R%C3%A9volte_contre_l%27esprit_bourgeois">Karl Höffkes</a> ; <a style="color: #999999;" href="https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000534461&titre_livre=R%C3%A9volte_contre_l%27esprit_bourgeois">Robert Steuckers</a></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Éditeur : <span style="color: #99cc00;"><a style="color: #99cc00;" href="https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000534461&titre_livre=R%C3%A9volte_contre_l%27esprit_bourgeois">les Amis de la Culture Européenne</a></span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Titre original : Träumer, Streiter, Bürgerschreck. Aus der Geschichte der deutschen Jugendbewegung</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nouvelle édition</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Prix de vente au public (TTC) : 14,50 €</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">128 pages ; 19 x 13,5 cm ; broché</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">ISBN 978-2-914157-24-7</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">EAN 9782914157247</span></strong></p><div class="pasCoupe"><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Résumé :</span> <span id="resume">L’histoire étonnante du réveil au début du siècle dernier de toute une jeunesse allemande éprise de liberté. Le monde bourgeois des instituteurs et des parents devra être proscrit et ne vaudra pas les grandes randonnées entre jeunes à travers tout le Reich.</span></span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLumière allemande : sur le peintre symboliste Fidus, cofondateur du mouvement de « réforme de la vie »tag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-12-20:61146012018-12-20T16:01:01+01:002018-12-20T16:01:01+01:00 Lumière allemande : sur le peintre symboliste Fidus, cofondateur...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5929553" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4116437085.jpg" alt="fiduslichtgebet.jpg" width="508" height="736" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Lumière allemande : sur le peintre symboliste Fidus, cofondateur du mouvement de « réforme de la vie »</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Par Thomas Wyrwoll</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En créant son œuvre intitulée « Prière à la Lumière », Fidus a donné au mouvement de jeunesse allemand l’image par excellence à laquelle celui-ci s’identifiait. Fidus était, en son temps, un illustrateur de livres parmi les plus connus.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De son vrai nom Hugo Höppener, ce peintre et ce réformateur de la vie, est né le 8 octobre 1869 à Lübeck. A l’âge de seize ans, ses parents l’envoient suivre les cours préliminaires de l’Académie de Munich. Il n’y resta pas longtemps. Après seulement trois mois, le futur Fidus rejoint Karl Wilhelm Diefenbach, peintre de son état et père fondateur du mouvement de « réforme de la vie ». Diefenbach venait de quitter la capitale bavaroise pour s’installer à Höllriegelskreuth. Dans cette petite localité bavaroise, il cherchait à échapper à l’étroitesse étouffante de la ville et à fonder une « communauté ». Les Munichois se moquaient de lui et le surnommaient « l’apôtre du chou-rave » (Kohlrabi-Apostel). Il prêchait le végétarisme et une vie proche de la nature, la culture nudiste et un rejet des rigidités exigées par les églises et la société. Höppener devint son principal disciple. Après avoir purgé une brève peine de prison pour nudité sur la voie publique, à la place de son maître-à-penser, celui-ci lui décerna le titre honorifique de « Fidus », le Fidèle.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5929556" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4185426337.jpg" alt="fidusportrait.jpg" />En 1889, Fidus reprend les cours réguliers qu’il s’était promis de suivre à Munich. Il y fait la connaissance de Wilhelm Hübbe-Schleiden, originaire, lui aussi, d’Allemagne du Nord, converti à la théosophie de l’occultiste Madame Blavatsky et partisan d’une politique coloniale allemande. Ce nati de Hambourg était un ami intime de Madame Blavatsky et de son adepte américain Henry Steel Olcott, qui avait fondé aux Etats-Unis une secte théosophique. La religiosité théosophique de Steel Olcott était un mélange obscur de bribes hétéroclites tirées des religions d’Asie et de trucs de prestigiditateur, qui avait pourtant acquis une notoriété internationale. Il faut aussi rappeler que ce cher Henry travaillait accessoirement pour le gouvernement américain. Pour rassembler leurs adeptes allemands, Hübbe-Schleiden édita une revue mensuelle, intitulée <em>Sphinx,</em> dont le graphiste principal fut évidemment le jeune Fidus. Cette collaboration dura trois ans. Influencé par les idées glanées dans la revue, Fidus fit siennes celles d’un « cercle de vie » et d’une « thérapie par la lumière ».</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5929554" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/121291067.jpg" alt="diefenbach.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il ne cessa d’entretenir des relations avec son vieux maître Diefenbach, pour lequel il élabora une frise monumentale « Per Aspera ad Astra », musique pour enfants. Cette grande œuvre enthousiasma les critiques à Vienne, suite à une exposition des travaux de Diefenbach, mais le grand public se montra beaucoup plus réticent. Diefenbach était quasi ruiné et s’enfuit en Egypte avant de revenir en 1897 à Vienne pour y fonder la communauté d’artistes « Humanitas » à Himmelhof.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5929560" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3496202829.jpg" alt="Fidusjugend.jpg" />Fidus, lui, quitta Munich pour Berlin, où il travailla pour des revues telles <em>Jugend, Pan</em> et <em>Simplicissimus.</em> Plus tard, il collabora à <em>Kraft und Schönheit </em>et à <em>Die Schönheit.</em> Le regard de Fidus sur la beauté naturelle du corps humain et son style « Art Nouveau », quelque peu édulcoré, firent de lui le graphiste le plus connu d’Allemagne au tournant du siècle.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans les premières années du 20<sup>ème</sup> siècle, Fidus crée son œuvre picturale la plus connue, « la prière à la Lumière », dont l’artiste élabora, successivement, plus de dix versions différentes ainsi que de nombreuses œuvres connexes.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La peinture nous présente un homme jeune, très abstrait, debout sur un sommet de montagne, devant un ciel de lumière, tendant les bras, euphoriquement, vers le Soleil. Le motif devint immensément populaire après la « Fête de la jeunesse » tenue sur le mont Hoher Meissner en 1913. Ce fut l’image à laquelle le mouvement de jeunesse s’identifia spontanément. Le personnage de la peinture adopte, de fait, une posture spéciale, ressemblant -et ce n’est pas un hasard- à la rune Algiz ou Ehlaz, que l’écrivain viennois Guido « von » List, un ésotériste de la veine folciste (völkische) considérait, au début du 20<sup>ème</sup> siècle, comme la « rune de la vie ».</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le jeune homme, joyeux et plein de vie, qui se tourne vers la lumière, a fait vibrer l’époque : un nombre incalculable de reproductions de cette œuvre ont été imprimées, depuis la petite carte postale jusqu’aux impressions de qualité et de grand format.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans les années 1920, l’art de présenter les corps, propre à Fidus, devient quelque peu répétitif : sa créativité en souffre, son aura d’artiste en pâtit. Une partie de son œuvre sera interdite d’exposition par Hitler. Plus tard, les Soviétiques ne l’apprécieront pas davantage, même s’il peignit quelques portraits de Staline, pour survivre. Dans l’Allemagne en ruine de 1948, il est frappé d’une thrombose. Son œuvre sombra alors dans l’oubli pour longtemps.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Thomas Wyrwoll.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(article tiré de « zur Zeit », Vienne, n°45/2018, <a style="color: #999999;" href="http://www.zurzeit.at">http://www.zurzeit.at</a> ).</span></strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes avatars du juvélinisme allemand 1896-1945...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-12-21:57324812015-12-21T16:00:00+01:002015-12-21T16:00:00+01:00 Les Presses Sorbonne nouvelle viennent de publier un essai de Gilbert Krebs...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les Presses Sorbonne nouvelle viennent de publier un essai de Gilbert Krebs intitulé <em><strong>Les avatars du juvélinisme allemand 1896-1945</strong></em>. Professeur à l'université Sorbonne nouvelle, Gilbert Krebs a dirigé plusieurs ouvrages collectifs consacré à l'Allemagne de la première moitié du siècle comme <em><strong>Exil et résistance au national-socialisme 1933-1945</strong></em> (Sorbonne nouvelle, 1998) ou <em><strong>État et société en Allemagne sous le IIIe Reich</strong></em> (Sorbonne nouvelle, 1997).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5243191" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/1245034268.jpg" alt="Juvélinisme allemand.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" Le juvénilisme fut avec le féminisme un facteur important du changement social au XXe siècle. Il a permis à la jeunesse, catégorie sociale émergente dans le cadre des sociétés industrielles naissantes, d’affirmer sa spécificité et de trouver sa place. Comme tout mouvement social, le juvénilisme a présenté des visages différents selon les sociétés et selon les moments.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le présent ouvrage retrace son histoire en Allemagne, entre le début du XXe siècle et la fin de la Seconde Guerre mondiale, et montre que les avatars du mouvement, depuis ses débuts néoromantiques, jusqu’à la débâcle de 1945, reflètent les bouleversements qui ont secoué l’Allemagne durant ce demi-siècle et changé progressivement les rapports entre la société et la jeunesse. Considérée par certains comme un possible recours contre la catastrophe qui menaçait l’Allemagne à la fin des années 1920, la jeune génération porteuse du message juvéniliste ne sut pas répondre à cette attente et eut aussi, par son utopisme, sa part de responsabilité dans l’arrivée au pouvoir du national-socialisme et dans le désastre final. "</span></p></blockquote><p> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa Compagnie de la Grande Ourse...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-12-16:52466792013-12-16T16:00:00+01:002013-12-16T16:00:00+01:00 Les Amis du Livre européen viennent de publier La Compagnie de la Grande...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les Amis du Livre européen viennent de publier <strong><em>La Compagnie de la Grande Ourse</em></strong>, un roman de <strong>Saint-Jall</strong>. Historien et aventurier, l'auteur nous propose un grand roman pour adolescents dans lequel souffle l'esprit du <em>Wandervogel</em>, celui de la révolte, de la jeunesse et de l'identité...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le livre peut être commandé directement sur le site : <a href="http://www.lesamisdulivreeuropeen.eu/?p=305"><em>Les amis du livre européen</em></a>.<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4365734" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/1800401192.jpg" alt="Compagnie de la grande ourse.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Année de la Pierre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Dans une société qui vole en éclats, minée par tous les renoncements, des jeunes gens choisissent de se lever, portés par la volonté et l’espoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ils brûlent de connaître une fraternité plus grande, ils rêvent d'un monde sensible à leurs chants. Ils arpentent des sentiers oubliés et découvrent le pouvoir étonnant de la poésie et de la beauté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les Compagnons de la Grande Ourse, partis porter la révolte dans le Grand Pays, parviendront-ils à faire entendre leur cri de révolte et de fierté ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans cette fresque d'un proche avenir, Saint-Jall lance un appel aux destins particuliers qui ont déserté notre époque, refusant d'être le triste contemplateur d'une ère de décadence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ainsi rejoint-il le philosophe, pour qui l'important n'est pas la description des événements mais la mise en lumière de leur signification par delà le temps. "</span></p></blockquote>
IndianSamouraihttp://www.indiandacoit.com/about.htmlWhy in India we can see the Nazi cross everywhere?tag:www.indiandacoit.com,2013-10-24:51839562013-10-24T08:00:00+02:002013-10-24T08:00:00+02:00 The immediate answer here (with a bit of pride because many Indians...
<p><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">The immediate answer here (with a bit of pride because many Indians greatly admire the leadership skills of the dictator </span><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 191; mso-style-textfill-fill-color: #17375E; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%;">–</span><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN"> see <a title="here" href="http://www.indiandacoit.com/archive/2013/08/13/titre-de-la-note-5140167.html" target="_blank">here</a>): Hitler copied the Hindu <em>swastika</em> and changed the sense of the branches...</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">In fact, it is a little more complicated than that!</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN"><a href="http://www.indiandacoit.com/media/02/00/1279215403.jpg" target="_blank"><img id="media-4267730" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.indiandacoit.com/media/02/00/1358247468.jpg" alt="india,swastika,sauvastika,hitler,racism,anti-semitism,wandervogel,mein kampf,flag,germany,napoleon,first world war,second world war,free india government,chandra bose,german federal empire,hakenkreuze,indo-european,aryan,jews,symbol" /></a>This cross (<em>swastika</em>), is a symbol of good fortune and well-being that has been used for over 3,000 years, in many cultures (it is the <em>wan</em> in China, the <em>fylfot</em> in England, the <em>tetraskelion</em> in Greece, the <em>swastika</em> in India and it is also present in the Amerindian, Japanese cultures etc). It was even sewn on the crests of the 45<sup>th</sup> American division during the first world war!</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">And in Germany, Hitler was not even the first one to claim ownership of the symbol...</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">In the 1870s, a German archaeologist, Heinrich Schliemann, found pieces of craftsmanship with <em>swastikas</em> on the alleged site of the ancient Troy in North Turkey. And since he had found similar pieces in Germany, he declared the <em>swastika</em> an ancient German symbol. The art of appropriation...</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">It was matching well the theories at the time according to which the Aryan people would be originating from Northern Europe and would have colonized almost everywhere, carrying their cross with them...</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">Let us draw the (unstable) context of the time where there was no real German identity. Indeed, it was only in 1871, after 70 years of conquest and formation of empires of the countries surrounding Germany, with Napoleon at the head of the procession, that the German Federal Empire was formed. In response to these disturbances, the German nationalist sentiment grew, with at its core a common hatred directed against Napoleon, his system and France. </span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">It is in this context of the emergence of a national consciousness that Friedrich Schlegel, a <a href="http://www.indiandacoit.com/media/00/01/1694782120.jpg" target="_blank"><img id="media-4267736" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.indiandacoit.com/media/00/01/3805669948.jpg" alt="india,swastika,sauvastika,hitler,racism,anti-semitism,wandervogel,mein kampf,flag,germany,napoleon,first world war,second world war,free india government,chandra bose,german federal empire,hakenkreuze,indo-european,aryan,jews,symbol" /></a>German scholar precursor and specialist of Indo-Europeanism, turned to the past and developed an interest in the origins of the Germans. He found links between indo-Iranians and German words: between “<em style="mso-bidi-font-style: normal;">arya”</em> (which refers to the Indo-Iranian people in their language) and “<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Ehre</em>” (which means honor in German). He advanced the theory that in their language, the Indo-Europeans called themselves the “honorable people” (in Sanskrit Arya qualifies a noble man), and “Aryan” became synonymous with “Indo-European”. Through languages (and not ethnicity) were established ancestral links between Indians and Europeans. Schlegel placed the Aryan birthplace in India but gradually, scientists suggested different origins of the Aryan people (Central Asia, the Caspian Sea, then Southwest Europe). Finally it was decided that the Aryans had the physiotype of Northern Europeans. Quite far from history that places the ancient Indo-Iranian, Indo-European peoples in what is today Iran, Afghanistan and India. The Aryan had become the original man, of superior race. And he looked like the Germans! *</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">To get back to the <em>hakenkreuze</em>, at the beginning of the 20<sup>th</sup> century it symbolized German nationalism: for example the Wandervogel, a German youth movement around 1895 used it. Then finally Hitler described the new Nazi flag in <span style="text-decoration: underline;">Mein Kampf</span>: “In red we see the social idea of the movement, in white the nationalistic idea, in the swastika the mission of the struggle for the victory of the Aryan man, and, by the same token, the victory of the idea of creative work, which as such always has been and always will be anti-Semitic.”</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">About the orientation of the branches, the two crosses have existed for thousands of years. The one that rotates clockwise (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">swastika</em>) is a symbol that imitates the daily path of the sun. And the one that rotates the other way (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">sauvastika</em>) generally represents night and black magic.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.indiandacoit.com/media/01/00/2377226475.jpg" target="_blank"><img id="media-4267727" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.indiandacoit.com/media/01/00/1838489500.jpg" alt="india,swastika,sauvastika,hitler,racism,anti-semitism,wandervogel,mein kampf,flag,germany,napoleon,first world war,second world war,free india government,chandra bose,german federal empire,hakenkreuze,indo-european,aryan,jews,symbol" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">On top of this, maybe it is only me who has a vision problem but it looks that both the Hindu <em>swastika</em> and the Nazi <em style="mso-bidi-font-style: normal;">swastika</em> rotate in the same direction (the difference being a rotation of 45 degrees)...</span></span> </p><p style="text-align: center;"> <a href="http://www.indiandacoit.com/media/00/02/341049066.jpg" target="_blank"><img id="media-4267729" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.indiandacoit.com/media/00/02/708142412.jpg" alt="india,swastika,sauvastika,hitler,racism,anti-semitism,wandervogel,mein kampf,flag,germany,napoleon,first world war,second world war,free india government,chandra bose,german federal empire,hakenkreuze,indo-european,aryan,jews,symbol" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">In conclusion, Hitler has never set foot in India. I don’t think he really cared about it either.</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">Even if he has supported the “Free India Government” (or <em>Azad Hind</em>) formed by Indian nationalists in exile, with the help of Japan, whose aim was to kick the British out of India. In my opinion Hitler’s only interest here was to piss off his British enemies. He thus allowed Chandra Bose to recruit an army in his camps where at the time tens of thousands of Indians arrested by Rommel in North Africa were kept – 3,000 soldiers lent allegiance in 1942. But Bose had lost faith in the help of the Germany and left to the Japan (alone) and his soldiers ended up in the regular German army before being sent back to India at the end of the war.</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">* NB: The ideal of Hitler was not a Jew-free world but a world dominated by superior races. Which would naturally happen if he could eliminate inferior races and make the superior races reproduce (this is the theory of eugenics). He got people sterilized or simply got rid of them: the mentally challenged, the disabled, the blinds, and those suffering from genetic diseases. Then various races and peoples were included in the group: the old and sick, the deaf and the dumb, the “monkeys” (non-European breeds), the gypsies, the blacks. While the SS would spread their blessed seeds in special breeding farms where beautiful young blond girls were waiting for them.</span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">Hitler also used the theory of evolution as a weapon against religion </span><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 191; mso-style-textfill-fill-color: #17375E; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%;">–</span><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN"> which he hated. The moral virtues of religions (compassion, mercy, humility, love) didn’t really sticked well with his idea of a "merciless Aryan warrior." </span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #17375e; font-size: 9pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN">In this context, it didn't take much to get the Jews under his radar, which he seemed to have a grudge against since his childhood. He also blamed them for the defeat of the First World War and the economic crisis which followed the stock market crash of 1929. He saw socialism, that he abhorred, as a Jewish conspiracy, since many socialist leaders in Germany and elsewhere were Jewish (Rosa Luxemburg, Leon Trotsky, Karl Marx etc.). And it wouldn’t arm his government to get funds to finance his delirium from the wealth of the Jews (see the fortunes of the Rothschild, or Bamberger who co-founded the Deutsche Bank, etc.). </span><span style="mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 7pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="FR"><a href="http://www.cauchemardelamecreance.com/pages/2_4.php">h</a></span><span style="font-size: 7pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="FR"><span style="color: blue; mso-ansi-language: EN;" lang="EN"><span style="font-family: Arial;"><a>ttp://www.cauchemardelamecreance.com/pages/2_4.php</a></span></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 7pt; mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="FR"><a href="http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=fr&to=en&a=http%3A%2F%2Fwww.annefrank.org%2Ffr%2FEducation%2FPortail-des-enseignants%2FQuestions-des-eleves%2FPourquoi-Hitler-haissait-il-les-Juifs%2F" target="_top"><span style="color: blue; mso-ansi-language: EN;" lang="EN"><span style="font-family: Arial;">http://www.annefrank.org/fr/education/portail-des-enseignants/questions-des-eleves/Pourquoi-Hitler-haissait-IL-Les-juifs/</span></span></a></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 7pt; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-hansi-font-family: Arial; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-language: EN-IN;" lang="EN"><a href="http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=fr&to=en&a=http%3A%2F%2Fhistory1900s.about.com%2Fcs%2Fswastika%2Fa%2Fswastikahistory.htm" target="_top"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: blue; mso-ansi-language: EN-IN;" lang="EN-IN">http://history1900s.about.com/cs/swastika/a/swastikahistory.htm</span></span></a><a href="http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=fr&to=en&a=http%3A%2F%2Fflagstamps.blogspot.in%2F2013%2F08%2Fthe-ancient-symbol-of-swastika-its-uses_5258.html" target="_top"><span style="font-family: Arial;"><span style="color: blue; mso-ansi-language: EN-IN;" lang="EN-IN">http://flagstamps.blogspot.in/2013/08/the-ancient-symbol-of-swastika-its-uses_5258.html</span></span></a><a href="http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=fr&to=en&a=http%3A%2F%2Fwww.freedomisknowle
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDie Artamanenbewegung als Beispiel alternativer Lebensgestaltungtag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-01-16:44144212012-01-16T00:05:00+01:002012-01-16T00:05:00+01:00 Ex: http://www.hier-und-jetzt-magazin.de/ Rückkehr Die...
<div class="title"><h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"><span class="author">Ex: http://www.hier-und-jetzt-magazin.de/</span><span class="clock"><br /></span> </span></h2></div><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Rückkehr</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Die Artamanenbewegung als Beispiel alternativer Lebensgestaltung</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">von Stephan Jurisch</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3381850" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3148404303.jpg" alt="dieartamanen.jpg" />Wer träumt nicht davon, wieder Herr auf eigener Scholle zu sein und anstelle eines „jobs“ in der Dienstleistungsgesellschaft seiner Berufung nach einem ehrlichen Handwerk nachzugehen? Auch das Bewußtsein, sich nicht nur gesund ernähren, sondern selbst ernähren zu wollen, aus eigener Ernte, steigt. Wenn auch noch unmerklich, so schwindet doch die Identifikation lebensbewußter Menschen mit dem entwertenden Begriff Verbraucher. Alle sind heute nur noch Verbraucher, Verbraucher zunehmend nebulös produzierter Erzeugnisse. Lebensmittel sind zum anonymen Verbrauchsgut anonymer Verbraucher verkommen, denn es ist schwer geworden zu beurteilen, was wir essen und woher es kommt. Die Unkontrollierbarkeit des globalen Warenverschleppungssystems wird immer Lebensmittelskandale provozieren, insofern sie überhaupt öffentlich werden. Für diejenigen, die dies als befremdend und als eine nicht unumstößliche Gegebenheit empfinden, ist der eigene Garten je nach Größe längst zu einer partiellen Alternative geworden. Wer dort nicht stehen bleiben will, lebt in Hofgemeinschaften in der Landwirtschaft. Dafür müssen diese Stätten aber ein Hort der Arbeit und nicht nur der gemeinsamen Freizeitgestaltung sein. Auf der Grundlage der gestaltgebenden und schöpferischen Kraft einer gemeinsamen Weltanschauung wären Gemeinschaften möglich, die es auch und gerade im Heute zu einer alternativen Lebensführung und Lebensform schaffen können, deren Leistungen über die eigene Versorgung mit Lebensmitteln hinausgehen. Es geht um den Gedanken der Siedlung.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Siedeln, das ist weniger Romantik als vielmehr harte Arbeit und Existenzkampf. Doch es ist Arbeit für die Gemeinschaft, die dieser und der eigenen Seele Freiheit verleihen. Vor allem aber ist es die Tat um einer Sache selbst wegen, der es heute – neben dem Geschwätz stets besser Wissender, neben dem wehleidigen Beklagen – der Armut an Luxusgütern mangelt. Mag sein, daß erst echte Armut wieder den Blick für die Selbstlosigkeit und die unmittelbare Notwendigkeit zu dieser freizumachen vermag. In den Notzeiten der Weimarer Republik finden wir das Beispiel der deutschen Jugendbewegung und hier genauer der Artamanenbewegung. Denn wenn es um Jugend, Landwirtschaft und Siedlung geht, können wir diese einmalige geschichtliche Erscheinung einer aus Idealismus arbeitenden Tatgemeinschaft nicht außer Acht lassen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die Abkehr vom Bürgertum</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die deutsche Jugendbewegung als geistig-kulturelle Erneuerungsbestrebung entwickelte sich maßgeblich im ersten Drittel des zwanzigsten Jahrhunderts und empfand sich als geistige Avantgarde der Gesellschaft. Ihre Mitstreiter sahen sich als einen Teil einer Bewegung und fanden in ihr eine tiefere und weitergehende Bindung als wir sie in heutigen Jugendorganisationen – oder besser gesagt Zusammenrottungen – antreffen. Naturerleben in ausgedehnten Fahrten abseits städtischen Lärms und moderner Zivilisation, Brauchtumspflege und starke Belebung von Volkstanz, -lied und Laienspiel standen in der Erlebniswelt der Jugendbewegten im Vordergrund, die sich gesellschaftskritisch als Jugendgemeinschaft konträr der Massengesellschaft der Erwachsenenwelt verstanden. Die in einer Vielzahl entstandenen Bünde gaben ihnen neue Bindungen, eine neue soziale Heimat außerhalb der Familie. Der Jugendbund war der selbstgeschaffene Ort der Gemeinschaft und Verbundenheit und unterschied sich strukturell völlig von den Gebundenheiten der bürgerlichen Gesellschaft. Um ihrer Haltung gerecht zu werden und zu bezeugen, daß ihre Vorstellungen auch Gestaltungskraft besaßen, genügte sich die Jugendbewegung nicht mit einer Protesthaltung und mahnenden Zeigefingern. Aus dem Strom der sich vom Bürgertum Abgewandten sollten Schaffende werden. Die Durchführung von Bildungs- und Arbeitslagern, die Gründung eigener Landheime und schließlich eigener Siedlungen charakterisierte das nach innen gerichtete soziale Anliegen der Bünde. Erste Siedlungsunternehmungen, die aus der Ideenwelt der Jugendbewegung heraus geboren waren, sind schon mit der Jahrhundertwende zum zwanzigsten Jahrhundert mit der „Vegetarischen Obstbaukolonie Eden“ in Oranienburg oder der Siedlung Klingenberg zu benennen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die Republik der Nachkriegszeit des ersten Weltkrieges verstrickte sich in außen- und innenpolitische Verwirrungen, die Bürgerkrieg, brennende Grenzen, anhaltende Inflation und Hunger hervorbrachte. Das Rettende in der alle Lebensbereiche umflutenden Gefahr aber wuchs im Gedanken der Siedlung, dessen Umsetzung in die Tat eine große Anziehungskraft in der Jugendbewegung zu entfalten vermochte. Ein mannigfaches Bild von Einrichtungen, Stätten, Siedlungen, Höfen und Klausen schaffte sich Raum aus diesem Gedanken, dem es zum Bestehen in der wirtschaftlichen Krisenzeit der Weimarer Republik jedoch noch an der gestalt- und richtungsweisenden Form einer Siedlungsbewegung mangelte. Die Isolierung von der Gesellschaft und vor allem die Isolierung untereinander führten bald schon zum Scheitern des Großteils der vorwiegend allein romantisch-idealisierten Unternehmungen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die Artamanenbewegung</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Der im Dezember 1915 entstandene Greifenbund und spätere Jungdeutsche Bund hatte sich bereits die Sammlung Siedlungswilliger aus der Jugendbewegung auf die Fahne geschrieben. Dünn besiedelte Gebiete in Ostdeutschland zu beleben und in diesem Zuge die polnischen Erntehelfer zu verdrängen, sollten die Aufgaben des Bundes sein, der jedoch nach nur kurzem Bestand zerfiel, nachdem dessen Führer Ottger Gräf 1918 gefallen war. Die Zielsetzungen aber überdauerten und fanden sich 1923/24 in zwei Aufrufen zur Bildung von Artamanenschaften wieder, für die sich vor allem Bruno Tanzmann, Wilhelm Kotzde und Dr. Willibald Hentschel verantwortlich zeichneten und die heute als das Gründungsmoment der Artamanenbewegung gelten.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Bruno Tanzmann und die völkische Bewegung in Dresden</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ein besonderes Augenmerk soll an dieser Stelle Bruno Tanzmann gelten, ohne dabei seine geschichtliche Rolle überbetonen oder den Rang der anderen Gründungsväter der Artamanen schmälern zu wollen. Interessant sind nicht nur seine vielseitigen Verbindungen, sondern vor allem wird anschaulich, welche Impulse für die völkische Bewegung dereinst von Dresden ausgingen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nicht nur die theoretische Konzeption und Publikation allein, auch die konkrete Umsetzung der Artamanen-Idee kam dem in der Gartenstadt Hellerau eifrig schaffenden Bruno Tanzmann zu. Der im November 1878 bei Zittau geborene Tanzmann ist gelernter Landwirt. 1910 zieht es ihn in die ein Jahr zuvor von Lebensreformern gegründete Gartenstadtsiedlung Hellerau von wo aus er zunächst einen völkischen Lesering und die Wanderschriften-Zentrale gründet, die völkischen Jugendbewegten zugedacht war. Seine vorwiegend publizistische Arbeit führt ihn bald mit Ernst Emanuel Krauss alias Georg Stammler zusammen. Der Buchhändler und Schriftsteller siedelte ebenfalls in Hellerau. Wesentlich beeinflußt wurde Tanzmann von dem völkischen Literaturhistoriker Adolf Bartels aus Weimar.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Zu Tanzmanns Bekanntenkreis zählten ferner der Mühlhäuser Verleger Erich Röth, Kurt Gerlach, Heinrich Pudor als auch der Dresdner Expressionist und Autor des allseits bekannten Romans „Widukind“ Heinar Schilling. 1917 erscheint Tanzmanns „Denkschrift zur Begründung einer deutschen Volkshochschule“. Durch diese bedeutende Proklamation der völkischen Bildungsbewegung, die in seiner Wanderschriften-Zentrale erschien, gilt er bis heute als Vorkämpfer der Volkshochschul- und vor allem Bauern-Volkshochschulbewegung, aus welcher letztlich sechs Bauernhochschulen in Deutschland hervorgingen, die für völkische Jugendbewegte politisch und kulturell eine essentielle Prägung zu entwickeln vermochten. Schließlich erscheinen auch die Aufrufe zur Bildung von Artamanenschaften in der von ihm verlegten Zeitschrift „Deutsche Bauernhochschule – Zeitschrift für das geistige Bauerntum und die Volkshochschulbewegung“.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Im November 1923 veröffentlichte Willibald Hentschel den Aufruf „Was soll nun aus uns werden?“ Und so, wie ihn Hentschel formulierte, stand der Satz fragend vor den Gesichtern der Jugendbünde. So, als hätte diese Frage noch nicht den Raum im Bewußtsein der Agrarromantiker und ausgesprochenen Feinde des von Menschenhand geschaffenen Stadtmolochs eingenommen, den sie zur Überwindung der vorherrschenden Kritikhaltung gegenüber Wirtschaft und Gesellschaft hin zur eigenen Tat benötigte. Hentschels Antwort war der Aufruf an die „ehrliebende Jugend“. Er erteilte dem politischen Hader und den Barrikadenkämpfen seiner Zeit eine klare Absage und forderte die Jugend statt dessen zur Bildung von freiwilligen Werkgemeinschaften, zum Aufbau von Artamanengruppen auf: „Es kommt heute wahrlich nicht mehr auf kleines politisches Gezänk an und auf Soldatenspielerei – mögen es die anderen unter sich und gegen uns fortsetzen! – und mögen sie sehen, wie weit sie damit kommen – wir haben anderes zu tun. Es geht jetzt auch nicht mehr um Reparationskosten und ähnliche Bagatellen. (…) Es geht um Sein oder Nichtsein, nicht um Sanktionen, sondern um die endliche Heiligung des Lebens. Abermals soll ein Heer aufgestellt werden, aber nicht gegen Frankreich oder England, sondern gegen die Hölle die uns bedroht: Raff- und Genußgier, Mammonismus und geheimes Behagen.“ Auf den riesigen Gütern des Ostens wurden in zunehmendem Ausmaß polnische Schnitterkolonnen beschäftigt, die in der Folge mehr und mehr in der Lage waren, ganze Siedlungen für Deutschland strittig und zum Gegenstand polnischer Expansionsgelüste zu machen. Auf den Gütern der preußischen Ostprovinzen, den „Einfallstoren der Fremden“, wie Hentschel sie nannte, sollten alle laufenden landwirtschaftlichen und technischen Arbeiten, die auch noch so schlecht bezahlt wurden, fortan von Artamanen übernommen werden.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Selbiger Gedanken beseelt, warb Tanzmann zusammen mit Wilhelm Kotzde, dem Bundesführer der „Adler und Falken“, in einem erneuten Aufruf, gerichtet an „die gesamte völkische Jugendbewegung“, für die Artamanen-Idee. Der bereits offene Türen aufstoßende Appell hieß den sich aus den Jugend- und Wehrbünden meldenden Artamanen, eine Bewegung zu schaffen. Eine Bewegung, die aus gereiften Thesen- und Theoriepapieren unter dem drängenden Zwang der Notwendigkeiten nun mit praktischen Lösungen in die rauhe Wirklichkeit der Weimarer Verhältnisse trat. In Dresden, einem dazumal bedeutsamen Zentrum völkischer Avantgardisten und einer Heimstätte des sittlich-kulturellen Aufschwungs des Bauerntums, gingen, von Bruno Tanzmanns Verlag in Hellerau aus organisiert, die ersten Artamanenschaften zur Tat über. Nicht wenige von ihnen kamen aus den ehemaligen Grenzschutzformationen und Freikorps, die sich aus den Wirren des deutschen Nachkriegs erhoben hatten und im März 1920 unter dem Druck der Reichsregierung offiziell aufgelöst und bis 1923 endgültig entwaffnet werden mußten. Es kamen Tatmenschen, Freiwillige. Über 30.000 Artamanen soll es im Laufe des Bestehens der Bewegung gegeben haben. Die Lebensform der Artamanenbewegung wurde im Wesentlichen von den Angehörigen der Jugendbewegung bestimmt, die den Befehl ihres Gewissens vor jegliches militärische Kommando stellten. Die Verschiedenheit und Vielzahl der Bünde, aus denen sich die Artamanen zusammensetzten, schuf mit der Artamanenbewegung einen überbündischen Bund. Die Artamanen, die Hüter der Scholle, setzten sich zum Ziel: die Zurückdrängung der polnischen Wanderarbeiter und das Ausfüllen der leeren Räume der Grenzprovinzen, die Einleitung der notwendigen Umschaltung der Menschenmassen der Stadt aufs Land, Hebung der Nahrungsmittelproduktion und schließlich die Einleitung einer Siedlungsbewegung, die Schaffung eines Grenzlandbauerntums mit Hilfe besitzlosen süd- und westdeutschen Bauerntums.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die Artamanenschaften und ihr Aufbauwerk im Osten</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Vielgestaltig war auch die Herkunft der Artamanen, denn unter ihnen waren Jungbauern, Arbeiter, Angestellte und Studenten bis hin zu Adelssöhnen zu finden. Ein zu damaliger Zeit neues Lebensgefühl der Überwindung von Klassenschranken entstand. Fast die Hälfte hatte einen kaufmännischen Beruf erlernt und nur jeder Fünfte war gelernter Landwirt oder Ingenieur. Die „Ferienartamanen“, also Studenten und Oberschüler, arbeiteten dem Namen nach ausschließlich während ihrer Ferienzeit und waren die einzigen Artamanen ohne eine abgeschlossene Berufsausbildung. In einer Ausgabe der Leipziger Neuesten Nachrichten vom Juli 1926 heißt es: „Unter den Artamanen finden sich Menschen im Alter von 18 bis 26 Jahren aus allen Volksschichten und Berufen. Vorwiegend sind heute – der wirtschaftlichen Lage entsprechend – Studenten, Junglehrer und Handwerker und nicht zuletzt Bauernsöhne vertreten.“ Die meisten Artamanen stammten aus der Stadt. In den einzelnen Gruppen bestand darum ein ziemlich hoher Bedarf an Artamanen mit landwirtschaftlichen Vorkenntnissen. Sie kamen aus nahezu dem gesamten deutschen Sprachraum, arbeiteten ihrer Ausrichtung nach aber verstärkt in den preußischen Provinzen, deren Güter zuvor von vielen polnischen Saisonarbeitern bewirtschaftet wurden.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">„Junge, gut veranlagte Menschen fallen der Irreführung und Verhetzung gewisser Kreise zum Opfer. In den Jahren, die zur Berufsausbildung dienen müssen, arbeiten sie im Sommerhalbjahr bei den Großgrundbesitzern und fallen im Winterhalbjahr der Verelendung anheim“, verlästerten 1926 die Sozialdemokraten, nicht ohne Neid, jedoch mit unhaltbaren Vorwürfen, den Idealismus der Jugend, den sie offenbar nicht im Stande waren zu begreifen. Aus der Not, der von der SPD wesentlich mitzuverantwortenden Jugendarbeitslosigkeit in der Weimarer Republik, machten die Artamanen eine Tugend, nämlich nicht zuletzt die, ihren Landsleuten zu verdeutlichen, daß es unwürdig und bedenklich ist, eine notwendige, aber schwere und geringgeachtete Arbeit lieber „Gastarbeitern“ zu überlassen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ebenso wichtig waren den Artamanen das Gemeinschaftsleben und ihr kultureller Auftrag. Nach Tanzmann bildet „jede Schar eine geschlossene Gemeinschaft und stellt sich in den Dienst des ganzen Volkes. Dadurch hat die Schar die Freiheit, ihr eigenes geistiges Leben zu führen. In ihrer Freizeit kann sie der Verstädterung des Landlebens durch Volkslied, Volkstanz, Laienspiel, Leseabende, Kleidung und gute Sitte entgegenarbeiten und sich selbst ein stolzes Erobererglück verschaffen.“ Die Volksgutpflege, die die kulturelle Eigenständigkeit des ländlichen Raumes zu stärken und zu erhalten suchte, ging mit dem Gemeinschaftsleben der Artamanen einher, denn das bäuerliche Kulturgut wirkt stärker gemeinschafts- und bewußtseinsbildend als beispielsweise die Tanz- und Musikkultur von heute.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Von Seiten des Staates erhielten die Artamanen keine Unterstützung oder Zuwendungen. Finanzielle Hilfe, insbesondere für die landwirtschaftlichen Schulungen des Bundes, brachte die 1926 gegründete Gesellschaft der Freunde der Artamanenbewegung e. V. mittels Spendengeldern. Die Schulungen fanden vorrangig im Winterhalbjahr statt, wo die Artamanen Landwirtschaftsschulen besuchten und auf Universitätsgütern eine Spezialausbildung in Ackerbau und Pflanzenzucht, Tierzucht und Landarbeitslehre absolvierten. Zwischen 1924 und 1929 entstanden insgesamt über 700 Artamanenschaften mit mehr als 6.000 Artamanen, die in der Landarbeit auf einem Gebiet verteilt schafften, das weitaus größer war als die Republik, die heute auf deutschem Boden existiert. Ihre Haupteinsatzgebiete lagen in Ostpreußen, Brandenburg, Provinz und Freistaat Sachsen und in Mecklenburg. 1928 trennte sich der zwei Jahre zuvor eingetragene Verein Bund A
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWandervögel: révolte contre l'esprit bourgeoistag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-04-20:31810322011-04-20T00:05:00+02:002011-04-20T00:05:00+02:00 Wandervögel, révolte contre l’esprit bourgeois Ex:...
<p><a title="Lien permanent vers Wandervögels, révolte contre l’esprit bourgeois" href="http://tpalsace.wordpress.com/2010/12/01/wandervogels-revolte-contre-lesprit-bourgeois/" rel="bookmark"><strong><span style="font-size: large; color: #36769c; font-family: Trebuchet MS;"><img id="media-2977179" style="display: block; margin: 0.2em auto 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2449169217.jpg" alt="wandervoegel_frueher.jpg" /><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Wandervögel, révolte contre l’esprit bourgeois</span></span></strong></a></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">Ex: <a href="http://tpalsace.wordpress.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://tpalsace.wordpress.com/</span></a></span></p><div class="entry"><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #ffff00; font-family: trebuchet ms,geneva;">«<strong> C’est que le bivouac dérange l’état car il est manière de ne jamais être là où celui-ci nous attend » </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Sylvain Tesson</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Voila un sujet tellement vaste que nous ne savions par quel bout l’aborder. Nous oublierons donc la liste des nombreux protagonistes, instigateurs de l’aventure Wandervögel, et les différents courants de ce mouvement pour nous intéresser principalement à son éthique. Libre au lecteur de peaufiner le sujet en consultant les quelques livres ou sites internet qui lui sont consacrés.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le mouvement Wandervögel, qui signifie « Les Oiseaux Migrateurs », est né en 1896 dans la banlieue berlinoise d’une révolte générale de jeunes étudiants contre les effets sociaux et esthétiques de l’industrialisation outrancière qui eut lieu en Europe à la fin du XIXème siècle. Ils avaient pour leitmotiv la volonté de redonner la priorité aux choses de l’esprit, à l’âme simple des gens du peuple, refusant l’esprit marchand et industriel et les calculs de la bourgeoisie. Partant du principe que la jeunesse ne peut pas rester prisonnière des cités enfumées de l’ère industrielle, le mouvement Wandervögel va, au fur et à mesure, prendre son essor dans toute l’Allemagne, faire sortir la jeunesse de sa cangue en l’emmenant en randonnée.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Même si les débuts de ce mouvement connurent une résistance de la part des autorités scolaires contre les excursions proposées, cette dernière fut vite balayée par les parents et des pédagogues moins classiques, conscients, grâce à leur lecture de Nietzsche et de Langbehn, que l’éducation doit quitter le trop théorique pour prendre la vie et le réel à bras le corps.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Très vite, les petites randonnées se transforment en véritables excursions de plusieurs semaines à travers l’Allemagne wilhelmienne et cette pédagogie non conventionnelle, ces expéditions, deviennent les symboles d’une révolte générale contre l’ordre établi (école, industrie, administration, etc.) Peu à peu, une discipline plus militaire s’instaure et des excursions plus aventureuses s’organisent, le mouvement commence également à critiquer l’ordre établi au nom d’une éthique de l’austérité (anti-consumériste) et veut renouer avec la tradition médiévale des « escholiers pérégrinant ».</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Au programme des activités Wandervögels : soirées autour de feux de camp, visite de châteaux en ruines et de vestiges médiévaux, fêtes solsticiales, randonnées en montagne dans un esprit de romantisme, d’ enracinement dans l’histoire nationale et de culte des Lansquenets. Ces grandes idées ont été véhiculées par tous les mouvements de jeunesse idéalistes jusqu’à nos jours, y compris en France (cf Europe Jeunesse).</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dès lors, le mouvement va se diffuser dans toute l’Allemagne puis dans les Sudètes, à Prague et à Vienne et devient l’expression d’une jeunesse joyeuse, allègre, aimant la musique et créant ses propres chansons et mélodies (le chansonnier du mouvement, le Zupfgeigerhansl, créé par Hans Breuer, est toujours d’actualité.) En 1906, les premières sections féminines (Mädchenwandern) sont mises sur pied. Désormais, deux modes cohabiteront : la mixité et la masculinité exclusive.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Mais comment un mouvement, au départ groupusculaire et très localisé, a-t-il pu ainsi se propager et enflammer toute une jeunesse ? La raison est à la fois culturelle et métapolitique, déviant de la culture alternative qui se répandait en Allemagne à la même époque avec, en point d’orgue, les objectifs suivants : donner priorité à la vie et au dynamisme, recourir aux patrimoines germaniques (Edda), redécouvrir le romantisme en littérature; revaloriser les liens légués par le sang et le passé, penser écologisme (avant la lettre !), forger un socialisme dynamique, anti-bourgeois, éthique, susciter sans relâche la créativité chez les adolescents (des artistes et musiciens viennent ainsi animer les débats), enfin la notion de communauté (communauté de travail, de combat, d’étude, de survie, de loisirs…) est opposée à l’individualisme et au collectivisme.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’apogée de l’aventure Wandervögel sera le grand rassemblement de la jeunesse allemande, tous groupes confondus, sur le sommet du Hoher Meissner en 1913. A partir de ce rassemblement, de nombreuses initiatives locales, étudiantes, lycéennes ou ouvrières se regroupent dans une structure souple et informelle qui reçoit le nom de Freideutsche Jugend.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">En 1914, la jeunesse se porte volontaire en masse pour la Grande Randonnée (Die Große Fahrt) c’est-à-dire la Grande Guerre, qui se terminera tragiquement pour la plupart: des 12 000 Wandervögel d’avant-guerre, 7000 ne reviendront jamais des champs de bataille. Trois valeurs éthiques fondamentales animaient alors ces jeunes volontaires: l’absence d’intérêts (matériels et personnels), l’altruisme et la camaraderie. Mais après 1918, le mouvement connaît des scissions : il y a une incompréhension entre les jeunes soldats revenus du front, pleins de désillusions, d’amertume et de lassitude face aux discours trop idéalistes, et l’esprit de la nouvelle génération qui n’a pas eu le temps de connaître le front et l’idéalise outrancièrement et hors de propos.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les différents leaders qui s’ensuivront après la Grande Guerre n’auront de cesse de préserver les valeurs et l’esprit du mouvement initial et maintiendront l’effectif de 10 000 à 12 000 membres, (dont les trois quarts avaient moins de 18 ans), au sein de différents courants.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le mouvement Wandervögel sera finalement interdit par le régime hitlérien en 1933, jugé trop marginal et trop autonome. Il renaîtra péniblement après la Seconde Guerre mondiale, pour essaimer ensuite, lentement, dans différents pays dont la France (il existe en effet une ramification Wandervögel en Normandie).</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’Allemagne abrite aujourd’hui encore la branche la plus importante en nombre de membres du mouvement (environ 5 000) dont le devise demeure « devenir mûr et rester pur ». Ces jeunes ont pour impératif la redécouverte du terroir régional/national et le ré-enracinement, bel objectif quand on sait que, de nos jours, la majorité d’entre eux aspire uniquement à faire de l’argent, se vautrer dans un confort petit bourgeois tout en se noyant dans la masse par l’uniformisation tant vestimentaire que du mode de pensée. L’instruction ? Très peu pour la nouvelle jeunesse qui est par contre experte dans l’art de manier le joystick et ne rêve que de voyages de masse où tout est prémâché (vive le Club Me(r)d !). … O Tempora, O Mores…</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #ff6600;">Source </span>: Robert Steuckers – Synergies Européennes – 1998 & Wikipédia</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Pour en savoir plus, nous vous recommandons la lecture de :</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">« Wandervögel, Révolte contre l’Esprit Bourgeois » de Karl Hoffkes, paru aux éditions ACE en 2001</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">« Pèlerin entre deux Mondes » de Walter Flex, également aux éditions ACE</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">« Une Histoire des Mouvements de Jeunesse Allemands (1896-1933) : du Wandervögel à la Dissolution des Ligues par le Régime National-Socialiste » de Michel Froissart</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">« Une Fille qui voulait Vivre Autrement » de Norgard Kohlhagen, aux éditions ACE</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">« Croyez-en mon expérience, vous trouverez quelque chose de plus au milieu des bois que dans les livres. Les arbres et les rochers vous enseigneront ce que vous ne pourrez apprendre d’aucun maître » </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Bernard de Clairvaux</span></strong></span></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlHommage à Peter Schmitztag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-09-07:17510532008-09-07T00:05:00+02:002008-09-07T00:05:00+02:00 Archives/Jeunes d'Europe: Texte de 1996 ...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3738843.jpg" alt="ArtamFahrt.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1216030" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Archives/Jeunes d'Europe: Texte de 1996</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">Hommage à Peter Schmitz</span></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><em>Peter Schmitz était un garçon formidable, calme et doux, déterminé et sûr de son engagement. Quiétude et détermination, voilà les deux qualités que Schmitz reflétait d'emblée. Il nous avait rendu visite deux fois lors de séminaires du comité de rédaction de Vouloir et Orientations, qui se tenaient chaque année en Flandre, avant que nous ne joignions nos efforts à ceux de la FACE, pour organiser nos universités d'été estivales. Thierry Mudry, Christiane Pigacé, nos camarades marseillais de Libération païenne et plus tard de l'équipe de Muninn, Ralf Van den Haute du magazine Europe-Nouvelles, Eric Van den Broele, Rein Staveaux, les jeunes du mouvement “De Vrijbuiter”, les Burschenschafter viennois, Alessandra Colla, Marco Battarra et moi-même conservons un souvenir ému de celui qui avait rendu justice au mouvement des Artamanen en leur consacrant une thèse de doctorat. C'est en son souvenir, notamment, que nous voudrions activer l'initiative “Jeune d'Europe”. La responsable allemande de ce projet, Beate-Sophie Grunske, rend ici à Peter Schmitz l'hommage qu'il mérite et nous reproduisons la recension qu'avait consacré à son livre l'historien Jan Creve, créateur du mouvement de jeunesse libertaire, régionaliste et écologiste flamand “De Vrijbuiter” (Robert Steuckers).</em></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Il y a un an environ, notre ami Peter Schmitz est mort inopinément dans un accident d'auto. Beaucoup d'entre nous l'avaient connu sous son nom de randonneur, “Wieland”. Dans tout le mouvement de jeunesse allemand, Peter Schmitz avait acquis une popularité bien partagée grâce à son livre Die Artamanen, Landarbeit und Siedlung bündischer Jugend in Deutschland 1924-1935.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>C'est en 1985 que sa thèse sur le mouvement des Artamanen est publiée sous forme de livre. Quand Schmitz a abordé cette thématique, une véritable mutation s'est emparée de sa personne, a modifié la trajectoire de sa vie. Mais, indépendemment de cette sorte de transfiguration personnelle, sa thèse est très importante car elle constitue une contribution à l'histoire du mouvement de jeunesse allemand à équidistance entre la rigueur scientifique, la distance que cellle-ci implique et l'intérêt et l'enthousiasme que cette thématique peut susciter chez le chercheur.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les Artamanen constituaient en effet un courant particulier au sein du mouvement de jeunesse allemand de l'époque de Weimar, dont la pensée et les idées motrices étaient pour une bonne part dérivées de la matrice dite “völkisch” (folciste). “Folciste”, cela signifiait pour une ligue comme celle des Artamanen, focalisée comme l'indique le titre du livre de Schmitz sur le travail rural et sur la colonisation de terres en friche, un péhnomène typiquement urbain, dans des villes où l'on cultive justement la nostalgie de la vie à la campagne et des rythmes immuables de l'existence paysanne. Les jeunes citadins, en cette époque de crise, constataient qu'ils ne devaient plus espérer une embauche dans l'industrie ou dans le secteur tertiaire, en dépit des aptitudes professionnelles qu'ils avaient acquises; une fraction d'entre eux a donc décidé de se consacrer entièrement à l'agriculture, non pas dans l'espoir de faire fortune, mais justement pour vivre en conformité avec leurs idéaux folcistes.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>L'intention des Artamanen était aussi nationaliste et anti-capitaliste: les associations de propriétaires terriens faisaient venir des travailleurs agricoles et saisonniers polonais dans les provinces orientales de l'Allemagne (Poméranie, Brandebourg, Silésie), ce qui donnait à ses Polonais le droit de revendiquer le sol qu'ils cultivaient. Dans leur logique folciste, les Polonais et les Artamanen disaient: le sol appartient à celui qui le cultive. Ensuite, à l'instar de tout le mouvement de jeunesse de l'époque, les Artamanen souhaitaient lancer un pont entre, d'une part, les citadins aliénés, ignorant l'essentiel que sont le travail et la production agricoles pour la vie d'une nation, et, d'autre part, les populations rurales qui conservaient tout naturellement les linéaments d'une culture paysanne germanique pluri-séculaire, des coutumes fondamentales dans le patrimoine de la nation et surtout les réflexes communautaires de la vie villageoise.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Dans leur majeure partie, les travaux agricoles entrepris par les Artamanen étaient ponctuels et temporaires: ils exécutaient des tâches saisonnières de mars à décembre. A une époque où le chômage était omniprésent et où l'Etat n'assurait pas le minimum vital parce qu'il ne le pouvait plus, l'Artambund devenait automatiquement le lieu où la jeunesse idéaliste se retrouvait, où ces jeunes condamnés au chômage recevaient une aide en échange d'une activité productive: ils bénéficiaient d'un logement et de la nourriture et/ou d'un salaire modeste correspondant à celui des travailleurs saisonniers polonais. L'égalité de traitement entre les Artamanen, aux mobiles idéalistes, et les travailleurs polonais a conduit à des conflits avec les propriétaires terriens car ceux-ci refusaient les revendications des Artamanen qui exigeaient un minimum de partenariat social. Résultat de ce conflit: les Artamanen établissent leurs propres communautés agricoles, où ils pouvaient pleinement vivre l'idéal du “Nous” communautaire, le fameux Wir-Gefühl, typique du mouvement de jeunesse.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Comme toutes les autres ligues de jeunesse, l'Artambund a été dissous après la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes. Ses idées sont récupérées et reprises dans le cadre du “Service Rural” de la Hitlerjugend. Après 1945, les Artamanen ne ressuscitent pas, car la jeunesse prend malheureusement une toute autre attitude face à des valeurs telles l'altruisme, le sens du service et de la camaraderie; ensuite, les conditions de la vie agricole sont complètement bouleversées. Les régions où se trouvaient avant-guerre les latifundia allemandes sont sous administration polonaise.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Au début des années 80, Peter Schmitz, fils d'un médecin de Duisburg dans la Ruhr, commence à s'intéresser à ce mouvement et en fait l'objet de son travail de fin d'études. C'est donc en rédigeant une thèse sur les Artamanen qu'il termine son cycle d'ingénieur agricole à la Haute Ecole de Kassel. La rédaction de cette thèse a été pour lui un tournant important dans son existence: il a eu l'occasion, au cours de son enquête, de rencontrer d'anciens Artamanen ainsi que tous ceux qui les avaient côtoyés. Peter Schmitz a pu ressentir tout l'enthousiasme qui les avait animés lors de leur engagement dans les années 20. Il reste quelque chose de cet enthousiasme dans les ligues de jeunesse actuelles, ce qui a décidé Schmitz à s'engager à son tour et à participer à cette longue aventure.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Via un ami de son père, Peter Schmitz prend connaissance du «Wandervogel Deutscher Bund» et, dès la fin de ses études, au milieu des années 80, il s'engage dans le mouvement de jeunesse, à un âge où la plupart des Wandervögel mettent un terme à leur vie de randonneurs, fondent une famille et amorcent une carrière professionnelle. Avec Holger Hölting, «Chancelier» de la Ligue, il co-dirige le mouvement «DeutschWandervogel». Très vite, les deux hommes font une excellente équipe. Schmitz préférait rester à l'arrière-plan, s'occuper des questions logistiques et des tâches de rédaction, tandis que Hölting prenait en charge la direction concrète du mouvement. Cela ne signifie pas que Schmitz restait confiné dans son bureau et que la vie du mouvement se déroulait sans lui. Schmitz, pourtant un garçon très calme, aimait les imprévus et les fantaisies qui émaillent la vie de tout mouvement de jeunesse. C'est ainsi qu'une expédition prévue pour le Sud-Tyrol n'est jamais arrivée à son lieu de destination mais... dans un camp du mouvement français «Europe Jeunesse» près de Lyon!</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Très souvent, Schmitz aiguillait les expéditions vers les camps des groupes amis à l'étranger, notamment ceux du mouvement “Vrijbuiter” en Flandre ou d'Europe Jeunesse en France. C'est au cours d'un de ces camps que Schmitz a rencontré l'amour, en la charmante personne d'une jeune Flamande, Anne. Au printemps 1990, le couple se marie et s'installe à proximité de Kassel, où Schmitz travaille dans le domaine de la protection du patrimoine hydrographique, pour le Land de Hesse. La vie professionnelle commençait, mais Schmitz n'abandonnait pas ses idéaux: on pense qu'il continuait à conceptualiser une forme nouvelle de colonisation communautaire, parfaitement réalisable dans les conditions actuelles. Il en avait déjà parlé dans son livre, mais trop vaguement. Schmitz, à la veille de sa mort, était devenu un ingénieur agronome expérimenté, fort d'un double savoir: il connaissait l'arrière-plan idéologique du rêve néo-paysan des ligues de jeunesse et il connaissait les paramètres scientifiques et écologiques de l'agriculture. Cependant, les projets écologiques du Land de Hesse ne lui convenaient pas. Il décida, avec la complicité d'un entrepreneur privé, de travailler dans un projet de recyclage que quelques communes voulaient lancer en guise d'alternative au système dit du “point vert”.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Avant que Peter Schmitz n'ait pu se donner entièrement à ce projet nouveau, un accident d'auto met fin à ses jours, au printemps 1995. Anne lui donne une fille quelques mois plus tard.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Son livre sur les Artamanen est devenu un véritable manuel pour comprendre toutes les questions relatives à cette colonisation agricole intérieure, telle que l'a pratiquée le mouvement de jeunesse allemand. Voilà pourquoi Peter Schmitz restera vivant dans le souvenir de ses amis et camarades, de tous ceux qui ont le bonheur et l'honneur de le connaître.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Beate-Sophie GRUNSKE.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p>