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« Les Légionnaires wallons du Front de l’Est ? Des criminels de guerre ! C’est historique ! »
tag:lederniercarre.hautetfort.com,2019-11-30:6194775
2019-11-30T07:11:00+01:00
2019-11-30T07:11:00+01:00
L’art de la calomnie selon la RTBF et le CEGESOMA ...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="color: red;">L’art de la calomnie selon la RTBF et le CEGESOMA</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>N</strong>ous avons évoqué naguère la probabilité, ou plutôt la certitude, que la célébration de la « Libération » de la Belgique à l’occasion de son 75<sup>e</sup> anniversaire signifierait le silence absolu sur la bestialité des crimes qui l’accompagnèrent sous la dénomination euphémique « épuration » (voir ce blog au 6 juillet 2019).</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>M</strong>ais c’était encore mal connaître l’inextinguible haine des vainqueurs prétendument démocrates contre ceux qui ont malheureusement failli dans l’ultime tentative de nous en libérer. Et pourtant, nous ne savons que trop bien que pour eux, il n’y aura jamais de fin. Ils ont déjà protégé le mensonge qui fonde leur société mortifère par les lois les plus invraisemblablement iniques et jamais ils ne s’arrêteront. Regardez comment ils détruisent l’Europe en favorisant son invasion par les migrants de n’importe quel horizon, en détruisant la famille traditionnelle par l’exaltation de toutes les perversions dissimulées sous toutes les lettres de l’alphabet, en travestissant l’assassinat de fœtus parfaitement constitués en secours à la détresse psychologique des femmes, en ruinant l’économie et l’agriculture locales au nom de la mondialisation sorosienne, etc.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>P</strong>ar la déculturation aussi : revenons donc vite à notre sujet. Cela fait longtemps que nos élites de l’université, des écoles, de la presse ont entrepris de réécrire l’histoire ; aujourd’hui, c’est aux héros du Front de l’Est qu’ils ont décidé de s’en prendre (c'est maintenant plus facile : ils ne se défendront plus puisqu'ils ont quasiment tous disparu !), en les présentant pour ce qu’ils voudraient qu’ils soient : des criminels de guerre, des génocidaires, des coupables de crimes contre l’humanité.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>U</strong>n premier pas vient d’être franchi par la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF) au détour de la présentation d’une séquence du journal télévisé vespéral, « <strong><em>Mon père était un SS wallon</em></strong> » (26 novembre 2019).</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/648301625.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6063812" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/783703567.png" alt="Annotation 2019-12-02 172747.png" width="529" height="280" /></a></p><p style="background: white; text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;">La préposée au JT de 19h30 : « Les Légionnaires wallons au Front de l’Est ont massacré des juifs. C’est un fait historique. »</span></strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: red;">Des preuves du massacre de juifs par des Légionnaires wallons à Palmnicken ?</span></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>L</strong>a speakerine de service présente le reportage comme une évidence formellement établie: « <em>Place à présent à une enquête inédite dans ce journal. <strong>Sur les traces de combattants wallons pendant la Seconde Guerre mondiale, des hommes qui se sont engagés aux côtés des forces nazies et qui ont, avec elles, perpétré au moins un massacre. C’est un fait historique</strong>. Pourtant aucun Wallon n’a jamais dû répondre de pareil crime devant la justice. L’enquête menée par Gérald Vandenberghe commence avec une rencontre et, attention, le récit est dur, très dur</em>. »</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>L</strong>e reportage montre « Antoine », se présentant comme le fils d’un Légionnaire wallon et s’interrogeant sur le passé de son père : « <em>Je voudrais savoir si à un moment ou un autre, il aurait pu commettre des crimes de guerre</em>. » Or, justement, un « historien flamand qui s’est intéressé à la collaboration militaire flamande sur le Front de l’Est » raconte au journaliste qu’en « <em>Janvier 1945. […] A Stutthof, les gardiens SS du camp de concentration ont reçu l’ordre d’éliminer les 6000 femmes juives qui y sont détenues. Ils partent à pied vers la ville de Königsberg, une centaine de kilomètres plus loin. Puis vers le village de Palmnicken, sur la mer Baltique. C’est une marche de la mort</em>. » Et l’historien d’ajouter : « <em>Oui, mais attendez, il n’y a pas que des Flamands, il y a aussi évidemment des Wallons</em>. »</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>P</strong>our l’aider à trouver des réponses à ses interrogations angoissantes, « <em>Antoine a fait le voyage en Russie avec nous. Les Wallons qui ont commis un crime contre l’humanité à Palmnicken ont le même parcours que son père. Ils lui ressemblent. Aurait-il été capable de faire la même chose ?</em> » C’est ainsi qu’ils rencontrent un providentiel journaliste russe qui enquête sur ce massacre depuis 20 ans : « <em>Il va nous remettre un document crucial pour notre enquête. Un dossier de 1600 pages rédigées par des juges allemands dans les années soixante. <strong>Il confirme la présence de tueurs wallons</strong></em>. »</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« “<em>Des enquêteurs ont interrogé des survivantes en Israël après la guerre. Elles ont dit que ceux qui ont tiré parlaient allemand, russe, lituanien, mais aussi français et flamand. Pour nous, c’était incroyable. <strong>Il était bien indiqué dans ces documents officiels que des Belges, des Wallons, ont participé au massacre</strong>.” A la fin de l’interview, nous nous plongeons dans le rapport de la justice allemande sur le massacre de Palmnicken. Les témoignages sont précis, nombreux. Il y a ceux des survivants, mais aussi des meurtriers. Voici un des endroits où le mot “Wallon” apparaît. Et pourtant, malgré ces témoignages écrasants et l’ampleur du massacre, personne n’a été puni</em>. »</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <strong><em>Pour la première fois, nous avons réussi à prouver que des Wallons ont commis un crime contre l’humanité ici sur cette plage</em></strong>. »</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Rien que l'expression « nous avons réussi à prouver » montre l'intention de nuire du journaliste: s'il cherchait honnêtement à retracer l'histoire des Volontaires au Front de l'Est, il eût dit « nous avons bien dû constater »... </span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/648301625.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6063816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/783703567.png" alt="Annotation 2019-12-02 172747.png" width="583" height="298" /></a></p><p style="background: white; text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Procédé emblématique des pratiques validées par le politiquement correct : incriminer un mot sans absolument rien dire de son contexte ! Ou l’ « Histoire <em>par</em> les Nuls »…</span></strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: red;">Ces allégations concernent-elles vraiment la Légion Wallonie ?...</span></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>P</strong>our le téléspectateur lambda, c’est désormais un fait établi : les Légionnaires wallons sont bien des tueurs génocidaires, coupables de l’extermination d’au moins 6000 femmes juives !</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Q</strong>ue personne n’ait jamais entendu parler de cela, qu’aucun Légionnaire ayant laissé des mémoires (et il y en a des dizaines) n’ait jamais évoqué Palmnicken (ni même Königsberg), qu’aucun Légionnaire (pas même Léon Degrelle cependant condamné à mort par la Belgique pour avoir combattu la Russie bolchevique) n’ait jamais figuré sur les listes soviétiques (pourtant formidablement étoffées) des criminels de guerre, la RTBF va se charger, non de nous en expliquer le pourquoi et le comment, mais de nous enfumer d’importance. Une émission d’appoint suivait bien à propos ce fameux JT, <em>CQFD</em>, acronyme signifiant pour l’occasion « Ce Qui Fait Débat » mais que tout le monde comprend naturellement comme « Ce Qu’il Fallait Démontrer », c’est-à-dire ce que le téléspectateur doit désormais croire au terme de la démonstration à laquelle il va assister…</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>E</strong>n fait de « débat », comme d’habitude, les dés étaient pipés puisqu’on n’a fait que ronronner entre menteurs de la même secte politiquement correcte.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>S</strong>auf qu’il y eut cet <strong>incroyable aveu</strong>, tout à fait perdu au milieu de bavardages fallacieusement tarabiscotés, aveu qui constituait pourtant la seule chose –essentielle– à retenir de toute l’émission. Et qui eût dû être souligné, mis en exergue afin de servir de conclusion à toute cette non-information.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>L</strong>e présentateur, qui multiplia pourtant les amalgames et les insinuations tout au long de l’émission, dut en effet constater : « <strong><em>Vous n’avez pas, dans votre enquête, pu faire un lien définitivement avéré entre cette Légion Wallonie et ce massacre de Palmnicken. Ils n’étaient pas loin mais ce n’est pas certain qu’il y ait un lien à faire entre les deux.</em></strong> »</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>E</strong>t le « journaliste » de ne pouvoir que confirmer : « <strong><em>On sait qu’à ce moment-là, la division SS Wallonie n’est pas dans ce quartier-là de la Prusse orientale. Elle est un peu plus au sud</em></strong>. »</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>C</strong>et aveu est capital ! Mais, comme par hasard, on n’en parla à aucun moment au cours de la séquence diffusée au Journal télévisé !!!</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/648301625.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6063817" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/783703567.png" alt="Annotation 2019-12-02 172747.png" width="571" height="302" /></a></p><p style="background: white; text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;">La Légion Wallonie n’était pas présente sur les lieux du crime ? Et alors ? ça n’empêche pas de faire <span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« </span>comme si<span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> »</span>, notamment par le défilé d’images de la Légion sur les écrans du plateau de télévision, suggérant sa présence et donc son implication dans le massacre de Palmnicken (de face, le responsable de l’émission <em>CQFD</em>, Arnaud Ruyssen ; de dos, le générateur de scoops de la RTBF, Gérald Vandenberghe).</span></strong></span></p><p style="background: white; text-align: center;"> </p></blockquote><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"><strong>L</strong>e pire, c’est que le « journaliste » à l’origine du prétendu scoop, Gérald Vandenberghe, savait dès le début qu’il allait inventer des carabistouilles pour raconter son histoire qui n’avait certes pas besoin des Légionnaires wallons pour être déjà épouvantable.</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"><strong>C</strong>’est ainsi qu’il raconte au début de l’émission comment il est arrivé à traquer le Volontaire wallon au Front de l’Est : il est tombé sur « <em>un livre de Frank Seberechts qui est un historien flamand qui s’est intéressé à la collaboration militaire flamande sur le Front de l’Est</em> ». A propos du massacre de Palmnicken, cet historien qu’il voulut rencontrer lui aurait dit que « <em>c’était des soldats flamands</em> », ajoutant : « <em>Oui, mais attendez, il n’y a pas que des Flamands, il y a aussi évidemment des Wallons</em> » !</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"><strong><img id="media-6171911" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/00/2183989787.jpeg" alt="massacre,palmnicken,wallonie,cqfd,arnaud ruyssen,gérald vandenberghe,rtbf,cegesoma,chantal kesteloot" />L</strong>e livre de Frank Seberechts s’intitule <em>Drang naar het Oosten</em> (« Marche vers l’Est », d’après le mouvement de colonisation germanique qui essaima vers les pays slaves à partir du XIIIe siècle, <em>Drang nach Osten</em>). Il prétend retracer l’histoire des « <em>Soldats et colons flamands au Front de l’Est</em> » pendant la Seconde Guerre mondiale (merci à notre ami et fidèle correspondant flamand de nous l'avoir envoyé !).</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"><strong>E</strong>t que pouvons-nous lire dans ce livre à propos de la <em>Légion Wallonie,</em> ou de la <em>Sturmbrigade Wallonie</em>, ou de la <em>Division Wallonie</em> ? Rien. Strictement rien. Les différents noms de l'unité wallonne ne sont même jamais évoqués dans le bouquin, à l’inverse de celui de Léon Degrelle ou de Rex à propos de l’envoi éventuel de colons à l’Est.</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Et en ce qui concerne le massacre de Palmnicken ?</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"><strong>O</strong>n n’y évoque qu’un seul Wallon, membre de l’Organisation Todt qui gardait le camp des prisonnières juives polonaises, dont on ne rapporte aucune brutalité envers les détenues et qui ne tira aucun coup de feu puisque selon le témoignage d'un autre membre de l'O.T., il se fit voler son arme par un collègue flamand plus intraitable sur le règlement :</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">« <em>Van Ceulebroeck aurait même arraché la carabine de l’épaule de son pote wallon de l’Organisation Todt Joseph Wingel pour tirer sur des Juifs qui essayaient de s’enfuir</em>. » (p. 192)</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"><strong>R</strong>ien donc qui puisse impliquer, de près ou de loin, quelque soldat de la <em>Wallonie</em>.</span></p><p style="background: white;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: red;">…Non, mais on va s’arranger <span style="font-size: 12pt;">pour</span> faire comme si !!!</span></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Georgia, serif;">ç</span></strong></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">a, Gérald Vandenberghe le sait parfaitement. Il sait en effet très bien qui sont les responsables de la tuerie qu’il essaie d’imputer à la Légion et le bafouille</span>, certes, dans un véritable galimatias, mais qui exonère clairement la Légion Wallonie : « <em>Ce qui est certain, c’est que c’étaient des gardiens de l’organisation Todt, donc une organisation qui était chargée, entre guillemets, de construire tout ce qui pouvait servir à l’armée allemande. Ça allait aussi bien du Mur de l’Atlantique qu’aux camps de concentration et il y avait un service de garde, entre guillemets, de toutes ces infrastructures, gardes aussi qui servaient à pas mal de prisonniers juifs et compagnie, qui travaillaient dans des entreprises voisines de ces camps de concentration. Donc ils assuraient la garde de ces prisonniers qui travaillaient dans ces entreprise
Ratatosk
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L’abbé Wallez, l’éminence noire de Degrelle et Hergé
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-12-30:6116861
2018-12-30T14:57:22+01:00
2018-12-30T14:57:22+01:00
L’abbé Wallez, l’éminence noire de Degrelle et Hergé par...
<header id="cb-standard-featured"><div id="cb-fis-wrap" class="cb-entry-header cb-fis cb-style-standard"><p style="text-align: center;"><img id="media-5932850" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2833205864.jpg" alt="WallezWilmetcouv.jpg" width="567" height="819" /></p><h1 class="entry-title cb-entry-title cb-single-title"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>L’abbé Wallez, l’éminence noire de Degrelle et Hergé</strong></span></h1><div class="cb-byline cb-font-header"><div class="cb-author cb-byline-element"><span style="font-size: 18pt; color: #999999;"><strong><a style="color: #999999;" href="http://eurolibertes.com/author/lionel-baland/">par Lionel Baland</a></strong></span></div><div class="cb-author cb-byline-element"><span style="font-size: 18pt; color: #999999;"><strong> </strong></span></div><div class="cb-author cb-byline-element"><span style="font-size: 18pt; color: #999999;"><strong>Ex: http://www.eurolibertes.com</strong></span></div></div><div class="cb-byline cb-font-header"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></div><div class="cb-byline cb-font-header"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’abbé Norbert Wallez (1882-1952) est durant la Ire Guerre mondiale un des écrivains du nationalisme belge, aux côtés de Fernand Neuray, de Maurice des Ombiaux et de Pierre Nothomb. Après le conflit, il œuvre au sein du quotidien catholique conservateur <em>Le XXe siècle</em> et recrute, en tant que directeur de cet organe de presse, deux jeunes hommes qui deviennent bientôt célèbres : Léon Degrelle, qui dirigera le mouvement politique Rex, et Hergé, qui dessinera les aventures de Tintin.<span id="more-11901"></span></span></strong></span></div></div></header><section class="cb-entry-content entry-content clearfix"><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Marcel Wilmet, écrivain et ancien journaliste, publie un ouvrage consacré à ce personnage et intitulé : <span style="color: #ccffcc;"><em>L’abbé Wallez, l’éminence noire de Degrelle et Hergé.</em></span></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce livre, qui émane d’un spécialiste de Tintin et de la bande dessinée, s’adresse également aux personnes qui s’intéressent au nationalisme belge et à son histoire. En effet, les deux pères du héros à la houppe – l’abbé Wallez et Hergé –, ainsi que Léon Degrelle, évoluent, pendant l’entre-deux-guerres, au sein du milieu qui véhicule ces idées politiques. Durant la IIe Guerre mondiale, ils appartiendront à la minorité des nationalistes belges qui navigueront dans les eaux de la Collaboration.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sous la coupe de l’abbé Wallez</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’auteur décrit l’abbé : « <em>Avec son mètre quatre-vingt-dix et ses plus de cent kilos, le nouveau patron du </em>XXe Siècle<em> en imposait et il en était parfaitement conscient. Dans sa soutane noire, Norbert Wallez, à l’époque âgé de 45 ans, déboulait dans les couloirs du journal, sa voix tonitruante résonnant dans l’ensemble du bâtiment situé au numéro 11 du boulevard Bischoffheim, près du jardin botanique à Bruxelles </em>».</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5932860" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3986551904.jpg" alt="petit20journal.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« <em>D’emblée, Hergé peut aussi faire montre de sa maîtrise de la calligraphie lorsque Wallez lui demande de créer un nouveau logo pour le journal. Sous sa plume, </em>Le XXe Siècle<em> devient alors </em>Le Vingtième Siècle<em>, écrit en toutes lettres, titre nettement plus gracieux et dynamique </em>».</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-5932861" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3379623052.jpg" alt="petit20.jpg" />« <em>Les premières années de sa carrière de dessinateur, Hergé doit tout à son patron, sauf son talent bien entendu. Le directeur Wallez lui offrit des opportunités et le mentor Wallez lui prodigua de précieux conseils et d’indispensables encouragements. L’abbé le prit sous son aile et lui apprit qu’il devait être plus exigeant envers lui-même, qu’il devait davantage travailler à son développement spirituel, tenter de répondre à des normes morales toujours plus rigoureuses, mettre la barre toujours plus haut. C’est lui qui incita Hergé à inventer lui-même une histoire et à ne plus illustrer les idées des autres. Il l’encouragea à créer un petit personnage qui serait un exemple pour les jeunes lecteurs du journal. On peut dire que Wallez a été, avec Hergé, à l’origine de Tintin. Il est de notoriété publique que c’est lui, et non le dessinateur, qui a décidé d’envoyer le sympathique petit reporter successivement au pays des Soviets et au Congo, tout d’abord pour mettre les jeunes en garde contre les dangers du bolchévisme et ensuite pour leur montrer le formidable travail accompli par les missionnaires belges dans la colonie. Mais Wallez fit encore bien plus. Il fut le premier “agent littéraire” de Hergé et parvint à vendre les aventures de Tintin à l’étranger, plus précisément à l’hebdomadaire</em> <em>français</em> Cœurs Vaillants <em>dirigé par l’abbé Gaston Courtois, avec qui il était lié d’amitié et partageait les mêmes opinions conservatrices </em>».</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-5932852" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3493770962.jpg" alt="WallezPqpas.jpg" />Le jeune Léon Degrelle publie des articles au sein du <em>Vingtième Siècle</em> sur les taudis, puis sur la situation des Cristeros, les paysans catholiques mexicains se soulevant contre le gouvernement anticatholique. Degrelle est appelé ensuite à exercer des fonctions ailleurs.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Wallez, ayant dénoncé des affaires qui touchent des membres de la mouvance politique catholique, est évincé de l’organe de presse qui appartient à ce milieu politique. Il devient prêtre à Aulne, un petit village, et ne fait plus parler de lui.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La germanité des Wallons</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si l’ouvrage a le mérite de réunir des connaissances accumulées sur la vie de Norbert Wallez, il présente aussi l’intérêt d’apporter un éclaircissement sur l’influence exercée par ce dernier sur le concept de germanité des Wallons, idée éminemment importante pendant la IIe Guerre mondiale au cours de laquelle la Belgique est occupée par un régime qui prône la supériorité des Germains. (Notons par ailleurs que la question de la germanité des Wallons sous-entend que les Wallons sont un peuple et que la Wallonie existe, ce qui est discutable).</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Marcel Wilmet soumet au sein du livre l’hypothèse que l’abbé Wallez a insufflé l’idée de la germanité des Wallons à Léon Degrelle, qui l’a utilisée à des fins politiques en vue de séduire les dirigeants nationaux-socialistes. Il explique aussi comment l’abbé Wallez a influencé l’attaché culturel au sein de l’administration militaire allemande pour la Belgique occupée et le nord de la France, Franz Petri, auteur, avant-guerre, de l’ouvrage <em>Germanisches Volkserbe in Wallonien u. Nord- frankreich</em> (Patrimoine ethnique germanique en Wallonie et dans le nord de la France) (1), lu par Adolf Hitler le 5 mai 1942 (2).</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Wilmet écrit que, durant la guerre, l’abbé Wallez revient sur le devant de la scène en prenant part en tant qu’orateur à cinq conférences sous l’égide de la Communauté Culturelle Wallonne (CCW), une organisation dont l’objectif est de resserrer les liens culturels entre la Wallonie et l’Allemagne :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« <em>Le lundi 30 mars 1942, Norbert Wallez se retrouve sous les feux de la rampe à Liège où il est le dernier conférencier à prendre la parole lors du congrès de trois jours organisé par la Communauté Culturelle Wallonne (CCW), une organisation nationaliste ayant pour but de resserrer les liens culturels entre la Wallonie et l’Allemagne. La CCW avait été fondée par la Propaganda Abteilung allemande et était contrôlée par Franz Petri, un des principaux responsables de la politique culturelle allemande dans notre pays. Il reçut le nom de “pape culturel” du national-socialisme en Belgique. Lors du congrès, ce professeur allemand et officier siégeant au conseil de guerre de la Militärvervaltung (l’administration militaire) fit un exposé fort remarqué, avançant notamment que si la Belgique avait, entre le nord et le sud, une frontière linguistique précise, elle ne possédait pas “une frontière raciale clairement circonscrite”, en tout cas pas selon les dernières études raciales pas encore confirmées. Deux jours plus tard, sur le même podium, l’abbé Wallez bravera sans vergogne la prudence de Petri en déclarant sans détour « […] Wallons et Flamands ont des origines ethniques communes : ils sont, les uns et les autres, de race germanique ».</em></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Le curé d’Aulne clôture ainsi les journées culturelles wallonnes de Liège par un sérieux coup de théâtre. Les Allemands dans la salle n’en croient pas leurs oreilles, le reste de l’auditoire est abasourdi. Wallez est néanmoins longuement et chaleureusement ovationné par le millier de personnes présent dans la salle. Ce jour-là, il déclenche quelque chose qui sera lourd de conséquences au sein de la collaboration wallonne. Quelle mouche l’a donc piqué ? </em>».</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-5932853" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3171561372.jpg" alt="petri.jpg" />Le professeur Petri (photo), qui a assisté au discours de l’abbé Wallez, attend ce dernier à la sortie de la salle et le félicite pour « <em>[…] son élévation, sa vigueur et la nouveauté de plusieurs de ses aperçus</em> ».</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après Liège, l’abbé Wallez prend la parole à Namur, Charleroi, Bruxelles et La Louvière.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Emprisonné à la fin de la guerre</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À la Libération, Norbert Wallez passe seize mois en prison puis est libéré pour raison de santé. Il séjourne dans une maison de repos. Son procès débute le 28 mai 1947. Il lui est reproché d’avoir pris part aux conférences et d’avoir frayé avec des rexistes.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« <em>Le vendredi 13 juin 1947, le conseil de guerre de Tournai condamne, en vertu de l’article 118 bis du Code pénal, Norbert Wallez à quatre ans de prison et une amende de 200 000 francs pour collaboration politique (propagande en faveur de l’ennemi). Pour avoir commis ce crime contre la sécurité extérieure de l’État, il est également déchu à vie de ses droits civiques et politiques. La cour précise avoir toutefois tenu compte des circonstances atténuantes – il n’a pas agi par appât du gain – et de son comportement méritoire durant la Première Guerre mondiale. L’abbé n’est pas non plus poursuivi pour le cas présumé de délation </em>».</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-5932854" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2429533948.jpg" alt="petrilivre.jpg" />Le 28 février 1948, Wallez comparaît en appel. La peine est alourdie d’un an de prison supplémentaire. Il retourne à la maison de repos. Le dimanche 25 avril, il y est arrêté et ensuite emprisonné. Il est finalement relâché pour raison de santé, admis dans un hôpital et opéré.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« <em>Mais l’abbé est tellement affaibli qu’il ne pourra retourner chez les sœurs de Charité du Beau-Vallon qu’en septembre 1948. Il y séjournera encore un peu plus de trois ans, mais assigné à résidence, avec interdiction d’aller se promener au-delà des murs du jardin de la maison de repos. Heureusement pour lui, l’abbé y recevra régulièrement la visite du couple Remi, toujours aussi prévenant envers leur ancien directeur</em> ».</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ffcc99;"><em><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ci-contre, une édition récente d'un ouvrage de Petri sur la frontière linguistique romano-germanique. Aujourd'hui, l'ex-Communauté française, devenue "Communauté Wallonie-Bruxelles, accepte les thèses de Petri (et, partant, de Wallez) dans un ouvrage de référence, très fouillé, sur l'histoire de la langue française en Wallonie.</span></strong></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« <em>L’abbé ne profita pas longtemps de sa liberté retrouvée. Ses plus beaux moments de l’année 1952, il les passa à Céroux-Mousty, un petit village du Brabant wallon, où Georges et Germaine Remi venaient d’acheter une villa spacieuse, entourée d’un grand jardin. Le couple l’invita à séjourner chez eux et le vieux mentor accepta avec grande joie l’hospitalité de ses anciens protégés. Mais après environ trois mois, l’abbé se vit obligé de retourner au Beau-Vallon car il avait besoin de soins médicaux intensifs. Les dernières lettres qu’il envoya par la suite à Georges et Germaine – missives signées “votre vieux parrain” – témoignèrent de son immense gratitude et de l’affection qu’il ressentait pour ce couple.</em></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Le mercredi 24 septembre, l’abbé Wallez décédera à l’âge de 70 ans à la maison de repos de Beau-Vallon près de Namur, au terme d’une longe maladie. Quelques jours plus tard, il fut enterré dans son village natal de Hacquegnies près de Tournai. Les rues étaient désertes, seuls des membres de sa famille l’accompagnaient, un étranger toutefois tint à aider les employés des pompes funèbres à porter le cercueil, c’était le père de Tintin et Milou</em> » (Citation du témoignage écrit de Georges Mariage, ami de Norbert Wallez, qui, lui aussi, aida à porter le cercueil de l’abbé).</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-5932859" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/882144350.jpg" alt="ugeux.jpg" />Hergé, recyclé par la Résistance</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au sein des notes de fin de chapitre, Marcel Wilmet met en avant le rôle joué par les frères Ugueux dans le recyclage de Hergé après la guerre (3) : <em>« En fait, le père spirituel de Tintin avait bel et bien deux bonnes connaissances – si pas amis – qui n’avaient pas trempé dans la collaboration : les deux frères Ugeux ! William, le dernier directeur du </em>Vingtième Siècle<em> que nous avons déjà souvent cité dans cet ouvrage, et son frère Pierre, qui, lui aussi, avait travaillé à la rédaction de ce quotidien et plus particulièrement dans l’équipe du </em>Petit “Vingtième”.<em> Les deux hommes avaient sympathisé avec Hergé et lui étaient restés très attachés, même lorsqu’il avait choisi de dessiner pour </em>Le Soir<em> volé, alors qu’eux avaient décidé de rejoindre la Résistance. Après la libération, William Ugeux fut nommé secrétaire général du tout nouveau ministère de l’Information. Sa tâche consistait à faire en sorte que la presse belge puisse redémarrer comme avant la guerre et que tous ceux qui avaient mis leur plume au service de l’occupant ne fassent plus partie des nouvelles rédactions. C’était donc un homme de grande influence dans le monde de la presse et il eut accès au dossier judiciaire que la Sécurité de l’État avait constitué contre les journalistes du </em>Soir<em> volé et contre Hergé. En ce qui concernait ce dernier, Ugeux déclara après lecture du dossier “Rien de grave”. Cet avis favorable suivi de sa recommandation en faveur de Georges Remi auprès de son ancien grand patron à Londres, Walter Ganshof Van der Meersch, l’auditeur général à la Cour militaire, et auprès du bras droit de ce dernier, le substitut Vinçotte (également un copain de Londres), qui était en charge du dossier </em>Le Soir<em>, </em><em>fut sans aucun doute à l’origine du classement sans suite du dossier Hergé. William Ugeux ne s’en est d’ailleurs pas caché. Des années plus tard il déclara qu’il était intervenu personnelleme
Nature25
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La surdensité de sangliers menace la vipère péliade
tag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2018-10-03:6094135
2018-10-03T08:42:00+02:00
2018-10-03T08:42:00+02:00
La surdensité de sangliers menace la vipère péliade ...
<article class="article full clearfix text-center news-full"><h1 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; color: #ff0000;">La surdensité de sangliers menace la vipère péliade</span></h1><p> </p><div class="content"><div class="row"><div class="col-md-10 col-md-offset-1 spacer-medium"><div class="field field--name-field-image field--type-image field--label-hidden field--item" style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5894955" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/02/1954944422.jpg" alt="Natagora_vipère péliade_Hubert Baltus-450.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="color: #0000ff;">Cliché © Hubert Balthus</span></em></span></p></div></div><div class="col-md-12 spacer-medium"><div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field--item"><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">À ce jour, <strong>peu d’études ont mis en évidence l’impact des sangliers sur la biodiversité en Wallonie</strong>. Publiés dans la prestigieuse revue "<strong><span style="color: #ff0000;"><em>Animal conservation</em></span></strong>", <strong>les résultats de la récente étude de <a href="http://www.natagora.be">Natagora</a> sur la disparition de la vipère péliade démontrent concrètement l'ampleur du problème</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000;">Une étude de longue haleine sur un reptile menacé</span></h2><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Un suivi intensif, réalisé durant 12 ans sur la majorité des populations wallonnes de ce serpent, révèle que <strong>sur tous les sites où les densités de sangliers ont augmenté, les populations de serpents ont rapidement disparu ou sont proches de l’extinction</strong>. À l’inverse, sur les rares sites où les sangliers ne sont pas ou peu présents, le nombre de serpents est stable.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Eric Graitson, herpétologue chez Natagora et auteur de l’étude : <em>“Actuellement, <strong>la surdensité de sangliers est une des causes importantes de régression de nombreuses espèces</strong>, dont la plupart des reptiles et d’autres espèces sensibles comme les oiseaux nicheurs au sol. Les espèces les plus rares sont souvent les plus impactées.”</em> et il ajoute <em>“Les sangliers impactent les reptiles de plusieurs façons : par prédation directe, par compétition pour les proies, mais aussi en détruisant les micro-habitats utilisés comme refuge ou site de reproduction. <strong>Étant des organismes à mobilité réduite, les reptiles sont directement dépendants des conditions locales et sont particulièrement sensibles aux impacts causés par les sangliers en nombre trop élevé.</strong>”</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000;">L’essor du sanglier</span></h2><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'augmentation des densités d’ongulés sauvages depuis plusieurs décennies, en Wallonie et ailleurs en Europe, a indéniablement un impact considérable sur l’espace rural. Outre leurs impacts sur l’activité agricole et la régénération forestière, <strong>les impacts environnementaux causés par les surdensités de sangliers sont nombreux : ils perturbent les sols, mangent et détruisent une grande variété de plantes et d’animaux</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Si cette augmentation trouve en partie sa source dans les hivers plus cléments et le vieillissement de la forêt, <strong>il faut bien constater que la surdensité du sanglier arrange bien certaines sociétés de chasse qui tirent profit de cette activité particulièrement lucrative</strong>. Il n’est dès lors pas surprenant que que ces acteurs aient tout intérêt à accroître le problème avec les pratiques de nourrissage, ou en donnant des consignes de tir visant à épargner les laies.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000;">Un impact jusque dans les aires protégées</span></h2><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L’étude met en évidence que <strong>les populations de serpents situées dans les espaces protégés comme les réserves naturelles sont encore plus impactées que les autres</strong> car ce sont des zones refuges pour les espèces protégées, comme le veut la législation. Elles bénéficient également d’une réelle quiétude, ce qui les rend, contre toute volonté, très attractives pour les sangliers, particulièrement en période de chasse.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Afin de se prémunir contre les dégâts, <strong>Natagora est de plus en plus souvent contrainte de mettre en place des solutions : </strong>installation de coûteuses clôtures anti-sangliers afin d’éviter leurs incursions depuis les espaces forestiers, opérations de destruction, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000;">Une autre gestion doit être envisagée</span></h2><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Pour Natagora, il convient de réguler drastiquement et durablement les populations de sangliers impliquant notamment la gestion des "points noirs". À cette fin,<strong> l’étude précise qu’il est urgent de prendre des mesures comme l’interdiction du nourrissage et le ciblage des tirs sur les laies afin de réguler les surpopulations de sangliers. Ces deux mesures doivent toutefois s’inscrire dans un plan d’action “Sangliers”</strong> définissant des objectifs clairs, mesurables et mesurés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p></div><div class="more-link" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><a href="https://gallery.mailchimp.com/a1811fcb2ef0e9da65b4fd9f7/files/811c98b8-ccc5-4bde-a253-a37712bd5628/Catasrrophic_impact_of_wild_boars.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Consultez l'étude complète (en anglais)</a></span></div><div class="field field--name-field-tags field--type-entity-reference field--label-hidden field--items" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span class="field--item"><a href="https://www.natagora.be/projets/suivi-biologique-des-reserves" hreflang="fr">Suivi biologique des réserves</a> , </span> <span class="field--item"><a href="https://www.natagora.be/sujet/herpetofaune" hreflang="fr">Herpétofaune</a> , </span> <span class="field--item"><a href="https://www.natagora.be/sujet/reserves-naturelles" hreflang="fr">Réserves Naturelles</a> </span></span></div><span style="font-size: 12pt;"><a class="more" href="https://www.natagora.be/news">Voir toutes les news</a></span></div></div></div></article>
Ratatosk
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Quelques textes à lire impériativement du Professeur Roland Hubert
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-05-30:5949237
2017-05-30T17:50:43+02:00
2017-05-30T17:50:43+02:00
Maurice Maeterlinck Synergies européennes - Ecole des Cadres...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5635610" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2820814984.jpg" alt="maeterlinck.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #ffcc99;"><em><strong>Maurice Maeterlinck</strong></em></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Synergies européennes - Ecole des Cadres (Wallonie)</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Quelques textes à lire impériativement du Professeur Roland Hubert (F.N.R.S. & Université Catholique de Louvain)</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ces textes expriment de manière approfondie le tropisme nouveau vers la littérature vernaculaire des provinces belges, afin de dégager le pays de la cangue que lui impose Paris et les marottes républicaines, répétées à satiété dans les médias dominants. Ce vaste mouvement a généré un travail remarquable, où se profile, en filigrane, la nostalgie de l'Allemagne, évincée de l'horizon culturel, surtout en Wallonie, depuis l'année fatidique de 1914. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cliquez pour lire <span style="color: #ccffcc;">le texte</span> dans son intégralité:</span></strong></p><ul class="summary"><li class="textes"><div class="title"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><a lang="fr" style="color: #ccffcc;" xml:lang="fr" href="https://textyles.revues.org/699" hreflang="fr">Âme belge, « entre-deux » et microcosme : d’une fin de siècle à l’autre</a></span> <span class="fullText">[Texte intégral]</span></span></strong></div><div class="subtitle"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En guise d’introduction</span></strong></div><div class="in"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Paru dans <em>Textyles</em>, <a style="color: #999999;" href="https://textyles.revues.org/651">24 | 2004</a></span></strong></div></li><li class="textes"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><a lang="fr" style="color: #ccffcc;" xml:lang="fr" href="https://textyles.revues.org/1519" hreflang="fr"><span lang="fr" xml:lang="fr">Maeterlinck et les pays de langue allemande</span></a> </span><span class="fullText">[Texte intégral]</span></span></strong></li><li class="textes"><div class="in"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Paru dans <em>Textyles</em>, <a style="color: #999999;" href="https://textyles.revues.org/75">41 | 2012</a></span></strong></div></li><li class="textes"><div class="title"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><a lang="fr" style="color: #ccffcc;" xml:lang="fr" href="https://textyles.revues.org/2138" hreflang="fr">La diffusion de l’œuvre de Georges Eekhoud en Allemagne</a></span> <span class="fullText">[Texte intégral]</span></span></strong></div><div class="in"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Paru dans <em>Textyles</em>, <a style="color: #999999;" href="https://textyles.revues.org/2113">13 | 1996</a></span></strong></div></li><li class="textes"><div class="title"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><a lang="fr" style="color: #ccffcc;" xml:lang="fr" href="https://textyles.revues.org/912" hreflang="fr"><span lang="fr" xml:lang="fr">Paul Colin et la réception de l’expressionnisme en Belgique francophone dans l’entre-deux-guerres</span></a></span> <span class="fullText">[Texte intégral]</span></span></strong></div><div class="in"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Paru dans <em>Textyles</em>, <a style="color: #999999;" href="https://textyles.revues.org/880">20 | 2001</a></span></strong></div></li><li class="textes"><div class="title"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><a lang="fr" style="color: #ccffcc;" xml:lang="fr" href="https://textyles.revues.org/299" hreflang="fr"><span lang="fr" xml:lang="fr">La réception de la littérature de guerre en Belgique</span></a></span> <span class="fullText">[Texte intégral]</span></span></strong></div><div class="subtitle"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un fragile élan de réconciliation ?</span></strong></div><div class="in"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Paru dans <em>Textyles</em>, <a style="color: #999999;" href="https://textyles.revues.org/276">32-33 | 2007</a></span></strong></div></li><li class="textes"><div class="title"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><a lang="fr" style="color: #ccffcc;" xml:lang="fr" href="https://textyles.revues.org/624" hreflang="fr"><span lang="fr" xml:lang="fr">Propagande et universités : la <em>Westforschung</em> et la Belgique (1933-1945)</span></a></span> <span class="fullText">[Texte intégral]</span></span></strong></div><div class="in"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Paru dans <em>Textyles</em>, <a style="color: #999999;" href="https://textyles.revues.org/447">26-27 | 2005</a></span></strong></div></li><li class="textes"><div class="title"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><a lang="fr" style="color: #ccffcc;" xml:lang="fr" href="https://textyles.revues.org/904" hreflang="fr"><span lang="fr" xml:lang="fr">Conscience de la réalité et affinités entre le réalisme magique belge francophone et le <em>Magischer Realismus</em></span></a> </span><span class="fullText">[Texte intégral]</span></span></strong></div><div class="in"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Paru dans <em>Textyles</em>, <a style="color: #999999;" href="https://textyles.revues.org/878">21 | 2002</a></span></strong></div></li></ul><h2 id="compterendu" class="section"><span style="color: #ff6600;"><strong><span class="text" style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Compte-rendu</span></strong></span></h2><ul class="summary"><li class="textes"><div class="title"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><a lang="fr" style="color: #ccffcc;" xml:lang="fr" href="https://textyles.revues.org/1231" hreflang="fr"><span lang="fr" xml:lang="fr">Mirande Lucien, <em>Eekhoud le rauque</em></span></a></span> <span class="fullText">[Texte intégral]</span></span></strong></div><div class="subtitle"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Villeneuve d’Ascq (Nord), Presses Universitaires du Septentrion, 1999, ISBN 2-85939-572-5.</span></strong></div><div class="in"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Paru dans <em>Textyles</em>, <a style="color: #999999;" href="https://textyles.revues.org/1098">16 | 1999</a></span></strong></div></li></ul>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
CETA etc : l'exemple du sérieux wallon devrait faire honte aux élus du reste de l'Union européenne
tag:plunkett.hautetfort.com,2016-10-26:5865990
2016-10-26T17:36:00+02:00
2016-10-26T17:36:00+02:00
Seuls les élus de Wallonie ont épluché les 2344 pages du traité :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5488433" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/1030835343.jpg" alt="1140727.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #808080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Seuls les élus de Wallonie ont épluché les 2344 pages du traité :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">.<span style="color: #000000;">..alors que ceux du reste de l'Europe s'apprêtaient à l'adopter les yeux fermés ! Ce qui ne les a pas empêchés - ainsi que plusieurs journaux de référence - </span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> d'ironiser hargneusement </span><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">sur<em> "les Belges"</em>. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La désinvolture de nos élus est d'autant plus condamnable que la position wallonne est modérée, comme le constate Matthieu Croissandeau dans <em>L'Obs</em> :</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;">"Les griefs des pourfendeurs du traité interpellent. Car Magnette et les siens ne sont opposés ni à l’Europe ni même à la mondialisation. Ils réclament simplement davantage de garanties pour préserver les services publics, l’environnement ou l’agriculture d’une compétition débridée dont on mesure chaque jour les dégâts sur l’emploi ou l’industrie européenne. Bref, une véritable régulation ! C’est en ce sens que leur démarche répond à un problème de fond..."</span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">En fait les élus wallons n'élèvent que la protestation minimum : ils disent, seuls en Europe, ce qu'auraient pu et dû dire tous les élus européens s'ils avaient daigné étudier le contenu du traité. Mais ils n'ont pas daigné. Certains se sont peut-être laissé convaincre que le CETA allait <em>"heureusement"</em> donner les mêmes résultats que le TAFTA-TTIP, trop controversé désormais pour passer sans encombre... Résultats trop fortement escomptés par les multinationales pour ne pas séduire aussi une partie de la classe politique, qui ne cache plus ses liens incestueux avec le <em>big business</em>. Même s'il s'agit de consacrer la suprématie des groupes privés transatlantiques sur les gouvernements et les lois nationales...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les autres peuples d'Europe peuvent donc dire merci aux Wallons, seuls à faire ce que tous les autres auraient pu et dû faire. Comme l'écrit Croissandeau :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">"</span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">L’avenir dira si nos voisins wallons auront raison de ce projet qui les effraie tant ou s’ils finiront par céder à la pression. Après tout, ce ne serait pas la première fois dans l’histoire de la construction européenne… On refit bien voter les Irlandais après leur non au traité de Lisbonne, comme on finit bien par s’asseoir sur celui des Français au référendum sur le traité constitutionnel de 2005. C’est la deuxième leçon qu’il faut tirer de cet acte de résistance. L’<a style="color: #000000;" href="http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/europe">Europe</a> ne peut plus continuer à fonctionner dans cette opacité et ce vide démocratique abyssal. Notons, à ce sujet, que le Ceta ne faisait qu’aggraver les choses puisqu’un alinéa prévoyait de pouvoir appliquer par anticipation certaines mesures du texte avant même sa ratification par les différents Parlements nationaux… Autant de bonnes raisons de remercier les Wallons d’avoir tiré le signal d’alarme !"</span><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-5488435" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/2942070565.jpg" alt="019.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"> La gaillarde, second emblème de la Wallonie.<br /></span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Equisetum (prêle)
http://prele.hautetfort.com/about.html
Soutien par pétition au ministre-président de Wallonie qui a refusé l'accord CETA pour son pays...
tag:prele.hautetfort.com,2016-10-26:5865454
2016-10-26T08:43:00+02:00
2016-10-26T08:43:00+02:00
Avez-vous entendu parlé de Paul Magnette ? C'est...
<p> </p><table class="m_-6020560013716459283responsive-full-width" border="0" width="480" cellspacing="0" cellpadding="0" align="center"><tbody><tr><td class="m_-6020560013716459283body-wrap" bgcolor="#f9f9fb"><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="center"><tbody><tr><td><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td align="left"><div class="m_-6020560013716459283narrative-content"><p>Avez-vous entendu parlé de Paul Magnette ? C'est le ministre-président de la Wallonie, une région du sud de la Belgique. I<strong>l vient de faire ce qu'aucun homme politique européen n'avait osé faire.</strong></p><p>Il y a quelques jours, Paul Magnette a refusé de signer l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, stoppant les négociations en cours. Ce traité appelé "CETA" compte de nombreux détracteurs qui estiment qu’il <strong>menace l'agriculture, les services publics et les politiques favorables à la santé et à l'environnement.</strong></p><p>Parmi ceux qui pensent que ce traité est dangereux se trouve Emmanuel. Il a lancé une <strong><a href="http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h0/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcfJwyJkroRTNZZKquvEmtTChcigxdzdhYCjlBbmt9VXPjTZCEGOOXEhjy-2F-2Bc-2BOvqTn5NdmM9KXdbOX8j4i8aPsUJYEI9fqd-2FgqkdS79bOUyt28zdD-2FIRKuUxYwCyEnNDMAvYv8dsx52y7wYkQZzb5yf5qwpNyZz4HeflFWJuufcMOja4gHatY1IvVxBpRuHDBm-2FdzMMfq0X-2FZD0Wy94XCg-3D" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h0/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcfJwyJkroRTNZZKquvEmtTChcigxdzdhYCjlBbmt9VXPjTZCEGOOXEhjy-2F-2Bc-2BOvqTn5NdmM9KXdbOX8j4i8aPsUJYEI9fqd-2FgqkdS79bOUyt28zdD-2FIRKuUxYwCyEnNDMAvYv8dsx52y7wYkQZzb5yf5qwpNyZz4HeflFWJuufcMOja4gHatY1IvVxBpRuHDBm-2FdzMMfq0X-2FZD0Wy94XCg-3D&source=gmail&ust=1477482112093000&usg=AFQjCNEp5LfuFYw8I6oZUY994H49g7kp2w">pétition pour soutenir la décision de Paul Magnette</a> et l'encourager à "tenir bon, malgré les pressions de l'Europe"</strong>. En effet, le ministre a dit avoir reçu de nombreux appels des responsables politiques européens à signer cet accord.</p><p>Plus de 26 000 personnes ont signé la pétition d'Emmanuel en moins de 3 jours. <strong><a href="http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h1/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcfJwyJkroRTNZZKquvEmtTChcigxdzdhYCjlBbmt9VXPjTZCEGOOXEhjy-2F-2Bc-2BOvqTn5NdmM9KXdbOX8j4i8aPsUJYEI9fqd-2FgqkdS79bOUyt28zdD-2FIRKuUxYwCyEnNDMAvYv8dsx52y7wYkQZzb5yf5qwpNyZz4HeflFWJuufcMOja4gHatY1IvVxBpRuHDBm-2FdzMMfq0X-2FZD0Wy94XCg-3D" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h1/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcfJwyJkroRTNZZKquvEmtTChcigxdzdhYCjlBbmt9VXPjTZCEGOOXEhjy-2F-2Bc-2BOvqTn5NdmM9KXdbOX8j4i8aPsUJYEI9fqd-2FgqkdS79bOUyt28zdD-2FIRKuUxYwCyEnNDMAvYv8dsx52y7wYkQZzb5yf5qwpNyZz4HeflFWJuufcMOja4gHatY1IvVxBpRuHDBm-2FdzMMfq0X-2FZD0Wy94XCg-3D&source=gmail&ust=1477482112093000&usg=AFQjCNFS6mawCxdBkLArUaPXBbd-nGp2Nw">Pour les rejoindre, c'est ici.</a></strong></p><p> </p></div></td></tr></tbody></table></td></tr><tr><td class="m_-6020560013716459283spacer"><img class="m_-6020560013716459283spacer CToWUd" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="20" /></td></tr><tr><td><table class="m_-6020560013716459283letter-canvas m_-6020560013716459283responsive-content-width" border="0" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="15" bgcolor="#FFFFFF"><tbody><tr><td align="center"><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width-inside" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="center" bgcolor="#FFFFFF"><tbody><tr><td colspan="3"><table class="m_-6020560013716459283featured-image" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="center"><tbody><tr><td align="center"><a href="http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h2/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcZwX6X7tUcZsUnt7pJzp8kv8IHzi5tmapPU810Y4-2FzDmV4elLHndsHLh9xg0pHH4WD4IhlXvhUoXeIFWSY-2FxcxlbJGvwsgG-2BqE1aez9I4NP0PgsF-2FBZuueXAmEM1ybXDX-2FFrW2Is1xvqMi7uBzj1DLP7mKJDpVrxGNmuxYJxpoUEypPdmza5ZDzEewG-2BhjD4tH2Z864Z6iOx4nqwQCFJsY-3D" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h2/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcZwX6X7tUcZsUnt7pJzp8kv8IHzi5tmapPU810Y4-2FzDmV4elLHndsHLh9xg0pHH4WD4IhlXvhUoXeIFWSY-2FxcxlbJGvwsgG-2BqE1aez9I4NP0PgsF-2FBZuueXAmEM1ybXDX-2FFrW2Is1xvqMi7uBzj1DLP7mKJDpVrxGNmuxYJxpoUEypPdmza5ZDzEewG-2BhjD4tH2Z864Z6iOx4nqwQCFJsY-3D&source=gmail&ust=1477482112093000&usg=AFQjCNGvhdBn6W76RML_UBZ53NWqQlDwZg"><img class="m_-6020560013716459283block CToWUd" src="https://ci3.googleusercontent.com/proxy/aTLL_TsTEM1CvM4Y1q22dle1gDSoX5bOyAvm__8jshck5JEwHosblyYQxupFhrA2WeQVF-tYB6OKbrnr1DL5XBHTZY8-2cUQ7Zkl6zehPuTj4yssb-YTynXUNOCX5ytv-bLCXo3lPRWWZpeL0g=s0-d-e1-ft#https://assets.change.org/photos/3/yk/vq/hYyKvqnPBlyqTwD-556x313-cropped.jpg?1477068139" width="450" height="253" /></a></td></tr></tbody></table><table><tbody><tr><td class="m_-6020560013716459283spacer"><img class="m_-6020560013716459283spacer CToWUd" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="10" /></td></tr></tbody></table><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width-inside" border="0" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td align="left"><h1><a href="http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h3/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcZwX6X7tUcZsUnt7pJzp8kv8IHzi5tmapPU810Y4-2FzDmV4elLHndsHLh9xg0pHH4WD4IhlXvhUoXeIFWSY-2FxcxlbJGvwsgG-2BqE1aez9I4NP0PgsF-2FBZuueXAmEM1ybXDX-2FFrW2Is1xvqMi7uBzj1DLP7mKJDpVrxGNmuxYJxpoUEypPdmza5ZDzEewG-2BhjD4tH2Z864Z6iOx4nqwQCFJsY-3D" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h3/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcZwX6X7tUcZsUnt7pJzp8kv8IHzi5tmapPU810Y4-2FzDmV4elLHndsHLh9xg0pHH4WD4IhlXvhUoXeIFWSY-2FxcxlbJGvwsgG-2BqE1aez9I4NP0PgsF-2FBZuueXAmEM1ybXDX-2FFrW2Is1xvqMi7uBzj1DLP7mKJDpVrxGNmuxYJxpoUEypPdmza5ZDzEewG-2BhjD4tH2Z864Z6iOx4nqwQCFJsY-3D&source=gmail&ust=1477482112093000&usg=AFQjCNHvRBw3asSwzijuWWC95pRpvbbJeg">Soutien à Paul Magnette contre le #CETA et par extension contre #TAFTA</a></h1></td></tr></tbody></table><table><tbody><tr><td class="m_-6020560013716459283spacer"><img class="m_-6020560013716459283spacer CToWUd" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="15" /></td></tr></tbody></table><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width-inside" border="0" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td align="left" width="35"><img class="m_-6020560013716459283block m_-6020560013716459283starter-image CToWUd" src="https://ci3.googleusercontent.com/proxy/TdrqKfF7tT-QoMXozt-bZkJCEOKxfPcoaIHBzP1lhL_I2mwVMu52VunSE4azQFexbGOPMuO3yquJpZD7HNYM_Xyvymu3TypcIl-bDgDNN4HGiRZP5BnAMzmqT81rcA6Kt_kcSzYYfbHujAx3AQ=s0-d-e1-ft#https://assets.change.org/photos/4/dc/xk/MMDCxKXIrgbbTKV-172x172-cropped.jpg?1444118828" width="35" /></td><td width="10"> Change.org</td><td align="left"><table border="0" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td><br /><span class="m_-6020560013716459283type-small m_-6020560013716459283type-muted">France</span></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table><table width="100%"><tbody><tr><td class="m_-6020560013716459283spacer"><img class="m_-6020560013716459283spacer CToWUd" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="25" /></td></tr></tbody></table><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width-inside" border="0" width="100%" cellspacing="0" cellpadding="0" align="center"><tbody><tr><td class="m_-6020560013716459283button-line m_-6020560013716459283responsive-hide" width="20%"><table><tbody><tr><td class="m_-6020560013716459283spacer"><img class="m_-6020560013716459283spacer CToWUd" 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align="center"><tbody><tr><td align="center" bgcolor="#EC3025"><div class="m_-6020560013716459283button" align="center"><a href="http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h4/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcZwX6X7tUcZsUnt7pJzp8kv8IHzi5tmapPU810Y4-2FzDmV4elLHndsHLh9xg0pHH4WD4IhlXvhUoXeIFWSY-2FxcxlbJGvwsgG-2BqE1aez9I4NP0PgsF-2FBZuueXAmEM1ybXDX-2FFrW2Is1xvqMi7uBzj1DLP7mKJDpVrxGNmuxYJxpoUEypPdmza5ZDzEewG-2BhjD4tH2Z864Z6iOx4nqwQCFJsY-3D" target="_blank" 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class="m_-6020560013716459283spacer CToWUd" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="20" /></td></tr></tbody></table></td></tr><tr><td class="m_-6020560013716459283narrative-content" align="left" bgcolor="#FFFFFF"><p>Aujourd'hui, par son refus de se compromettre avec un accord intolérable, que ce soit pour la Wallonie ou pour l'ensemble de l'Europe et même du Canada, Paul Magnette a tenu en échec tous les lobbies et politiciens favorables au traité de libre-échange entre le Canada et l'Europe.</p><p>Traité qui limite les droits des peuples à être souverains y compris contre les entreprises multinationales.</p><p>Par cette pétition, nous soutenons Paul Magnette et l'encourageons à tenir bon, malgré les pressions de l'Europe menée par M. Juncker.</p></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table><table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td class="m_-6020560013716459283letter-appendix" align="center"><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width" width="100%"><tbody><tr><td class="m_-6020560013716459283spacer"><img class="m_-6020560013716459283spacer CToWUd" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="30" /></td></tr></tbody></table><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width m_-6020560013716459283secondary-button" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="center"><tbody><tr><td align="center"><div class="m_-6020560013716459283secondary-button"><a href="http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h5/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391vR9QqcmB-2FGG9BsGQSpCXUdKTm-2BTym9StpJfQJbmWblHgkTbw1-2FkWAuV-2B9hblq388knqTlxavCiccj2BYSsWvEArwPtL6z1cKn6q7bU8Gef0R-2BlhZ08YAGBP7LW-2BJeJqOcZwX6X7tUcZsUnt7pJzp8kv8IHzi5tmapPU810Y4-2FzDmV4elLHndsHLh9xg0pHH4WD4IhlXvhUoXeIFWSY-2FxcxlbJGvwsgG-2BqE1aez9I4NP0PgsF-2FBZuueXAmEM1ybXDX-2FFrW2Is1xvqMi7uBzj1DLP7mKJDpVrxGNmuxYJxpoUEypPdmza5ZDzEewG-2BhjD4tH2Z864Z6iOx4nqwQCFJsY-3D" target="_blank" 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src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="40" /></td></tr><tr><td class="m_-6020560013716459283rule m_-6020560013716459283responsive-content-width" align="left" bgcolor="#E6E6E6" width="100%" height="1"><img class="m_-6020560013716459283rule m_-6020560013716459283block CToWUd" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="1" /></td></tr><tr><td class="m_-6020560013716459283spacer"><img class="m_-6020560013716459283spacer CToWUd" src="https://ci6.googleusercontent.com/proxy/8Ridbm6fGE-pFmk6LCdn05Dtu_C-R7xcMrnbgknKa_IN3X5lccZALkndohusrMPI5upYyolc4a_yrGUuKGn9p7gawY7kK3lddZiyvWZuYo-4K4dRr6EYVI3YGGJS-vG_sm8=s0-d-e1-ft#http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/email/Templates/spacer1.gif" width="1" height="10" /></td></tr><tr><td class="m_-6020560013716459283footer"><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="center"><tbody><tr><td align="center"><table class="m_-6020560013716459283responsive-content-width m_-6020560013716459283type-tiny m_-6020560013716459283type-muted" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td align="left"><p class="m_-6020560013716459283large m_-6020560013716459283type-face-din" align="center">Voulez-vous faire changer les choses ?<br /><a href="http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h6/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391lFZOM2o6mwKLsFgNpt25eVOALw-2Fr9OmvNpO4tdXPT6UnBPpzCPCPF-2FhOwB-2FGz1vqjpwnw39jvmM6edsEGm4It0l1tW4x1jwKysYODUQjWdu5aih1QxymFJRGCExXPzKmS14YXrUJ667jUMSDqDvMmilRuItqzvaBTZUWfnzn3py-2F-2FYq7wFcORGVbszZxazJPPxJH9kNrXtYgCrH0mrjMPTv9EKeqgicFGa5pkYefgy9m8yC107q5TcQRx20OWWUx-2B3dbZx0jUc1CqsUcnRhl78-3D" target="_blank" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://email.change.org/mpss/c/_wA/3CE/t.21q/Sh8UdW8pSeqxXZVgXPcLSw/h6/KLcqj6mm2DNwtPZFTP391lFZOM2o6mwKLsFgNpt25eVOALw-2Fr9OmvNpO4tdXPT6UnBPpzCPCPF-2FhOwB-2FGz1vqjpwnw39jvmM6edsEGm4It0l1tW4x1jwKysYODUQjWdu5aih1QxymFJRGCExXPzKmS14YXrUJ667jUMSDqDvMmilRuItqzvaBTZUWfnzn3py-2F-2FYq7wFcORGVbszZxazJPPxJH9kNrXtYgCrH0mrjMPTv9EKeqgicFGa5pkYefgy9m8yC107q5TcQRx20OWWUx-2B3dbZx0jUc1CqsUcnRhl78-3D&source=gmail&ust=1477482112093000&usg=AFQjCNHZmHnH8hwR3gkr6YQlyLgh1w6m1A">Lancez une pétition</a>.</p><hr /><p class="m_-6020560013716459283small">La personne (ou l'organisation) qui a lancé cette pétition n'est pas liée à
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Refus du Ceta: la liberté guide le Wallon (ou le contraire!)
tag:creseveur.hautetfort.com,2016-10-24:5864962
2016-10-24T11:24:04+02:00
2016-10-24T11:24:04+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5486425" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/3139332748.JPG" alt="Les Wallons refusent le Ceta 2.JPG" /></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
EU gaat Waals verzet ‘breken’ en schadelijk CETA verdrag ratificeren
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-10-24:5864736
2016-10-24T00:05:00+02:00
2016-10-24T00:05:00+02:00
EU gaat Waals verzet ‘breken’ en schadelijk CETA verdrag ratificeren...
<div class="title" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5486119" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1587814708.jpg" alt="ttpiceta.jpg" /></p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>EU gaat Waals verzet ‘breken’ en schadelijk CETA verdrag ratificeren</strong></span></div><div class="title" style="text-align: left;"> </div><div class="contentinfo" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://xanderneiuws.punt.nl</span> </span></strong></span></div><div class="introtext" style="text-align: left;"><p><span style="font-size: 14pt; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>CDU Europarlementariër noemt België een ‘failed state’ </em></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 14pt; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Fascistisch en bizar: Details van het verdrag worden pas ná ondertekening bekend gemaakt</em></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 14pt; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Nationale parlementen hebben al sinds 2009 geen echte macht meer</em></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Wallonië blijkt het laatste bastion dat zich met hand en tand verzet tegen het CETA vrijhandelsverdrag tussen de EU en Canada. De sociaaldemocratische kanselier van Oostenrijk, Christian Kern, was één van de weinige publieke figuren die de waarheid over dit verdrag durfde te zeggen: ‘Onder dekmantel van vrijheid is dit in werkelijkheid een massale machtsverschuiving ten gunste van de wereldwijd opererende concerns, en ten nadele van de democratische medezeggenschap en democratische politiek. Dat is een fundamentele constructiefout.’ (4) Maar niet in de ogen van de meeste politici, die in tegenstelling tot de gewone Europeaan wèl zullen profiteren van deze zoveelste fascistische* stap naar een Europese Superstaat.</span></strong></p></div><div class="normaltext"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Ondanks het ‘nee’ van Wallonië houden zowel de EU als Canada eraan vast het verdrag komende week te ondertekenen. De Duitse president van het Europese Parlement Martin Schulz zei dat alleen de Europese Commissie de uitdrukkelijke macht heeft om te onderhandelen over CETA, en niet het parlement. Dat mag traditioneel enkel jaknikken op wat de Commissie besluit.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">CETA, opmaat naar TTIP, maakt einde aan welvaart</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">De Duitse Europarlementariër Elmar Brok (CDU), beschouwd als spreekbuis van kanselier Angela Merkel, noemde België dan ook een ‘failed state’, en verweet de Waalse premier Magnette aan een ‘egotrip’ bezig te zijn. ‘Hij houdt Europa op, en dat is onverantwoordelijk.’ (5)</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Magnette eist garanties voor het beschermen van de eigen landbouw, en vindt dat de multinationals teveel macht krijgen (1) – precies hetgeen waar de Oostenrijkse bondskanselier voor waarschuwde. Mogelijk speelt ook mee dat het Amerikaanse Caterpillar in september besloot zijn fabriek bij Charleroi te sluiten, waardoor 2000 mensen op straat komen te staan (3).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">CETA geldt weliswaar enkel Canada, maar wordt algemeen gezien als de opmaat naar ondertekening van het vergelijkbare en nog meer omstreden TTIP met de Verenigde Staten, wat volgens onafhankelijke analyses Europa miljoenen banen en op den duur ons huidige welvaartsniveau zal kosten.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">CETA & TTIP: Dreigende Amerikaanse plundertocht</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Grootste bezwaren tegen de ‘vrijhandels’akkoorden CETA & TTIP zijn volgens tal van critici dat de nationale wetten van een land, en daarmee dus het parlement en het volk, bij handelsconflicten buitenspel kunnen worden gezet, en private ‘scheidsrechters’ het laatste woord zullen krijgen. Hierdoor kan een concern in theorie een land aanklagen dat weigert om akkoord te gaan met lonen die (ver) onder het minimum liggen. (6)</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Het behoeft geen uitleg dat de arbeidsvoorwaarden voor Europese werknemers, die beter worden beschermd dan hun Canadese en Amerikaanse collega’s, hierdoor fors dreigen te verslechteren, en ook de sociale zekerheid zal worden ondermijnd. De veel geprezen ‘vrijhandel’ zal dan al snel kunnen eindigen in een Amerikaanse (en Canadese) economische plundertocht van Europa, wat volgens sommigen altijd al de achterliggende bedoeling van Washington is geweest.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Het is juist om deze redenen dat de details van het CETA vrijhandelsakkoord pas ná ondertekening bekend worden gemaakt. Het is alsof een bedrijf u vraagt een blanco cheque te ondertekenen als u iets wilt kopen, en dat pas ná aankoop zelf het bedrag dat ú moet betalen, invult.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Parlementen hebben al sinds 2009 geen echte macht meer</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">‘Onze’ politici beweren weliswaar dat de parlementen nog enige zeggenschap hebben, maar in werkelijkheid is die instemming al sinds 2009 niet meer noodzakelijk. In het in 2005 gesloten Verdrag van Lissabon –een andere naam voor de door Nederland en Frankrijk afgewezen Europese Grondwet- werd de Europese Commissie namelijk de macht gegeven om desnoods zonder parlementaire instemming handelsverdragen af te sluiten (2).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">De vraag rijst dan waarom nu zo ‘moeilijk’ wordt gedaan over het verzet van Wallonië. De reden is dat indien de Commissie het verdrag ondanks dit duidelijke Waalse ‘nee’ toch ratificeert, de anti-democratische regeringsvorm van Brussel voor (te) veel Europeanen zichtbaar zal worden, wat extra voer zal zijn voor de door de eurocraten zo gehate vrijheidspartijen. Daarom wordt nu uit alle macht geprobeerd de Walen ‘om’ te krijgen, zodat de burgers de illusie kan worden geboden dat de nationale parlementen nog iets te zeggen hebben over hun eigen landen en landsdelen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">We kunnen er daarom vanuit gaan dat de Walen op het laatste moment toch zullen instemmen, zeker omdat premier Magnette inderdaad bekend staat als een politieke egotripper en rassocialist, die enkel zijn Vlaams sprekende collega’s wil dwarszitten. Zijn ‘ja’ zal als een overwinning voor Europa en de Europese democratie worden neergezet, terwijl het in realiteit exact het tegendeel betekent. Overigens zal de volgende stap, het TTIP met de VS, de Europeanen pas écht veel –en permanent- pijn gaan doen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Xander</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><em>* Beslist niet overdreven. ‘Fascisme’ volgens de ‘Dikke van Dale’: ‘Politiek systeem berustend op ultranationalistische </em>(in dit geval ultra-eurocratische)<em>, corporatistische, autoritaire </em>(alle macht naar de EC) <em>en onverdraagzame </em>(volken en landen die weigeren voor Brussel te buigen worden nu al bedreigd en tegengewerkt)<em> beginselen.</em></span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> (1) <a style="color: #999999;" href="http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2016/10/22/eu-und-kanada-wollen-ceta-kommende-woche-unterzeichnen/">Deutsche Wirtschafts Nachrichten</a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> (2) <a style="color: #999999;" href="http://staatsstreich.at/ist-der-lissabon-oktroi-am-ende.html">Staatsstreich</a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> (3) <a style="color: #999999;" href="http://www.zeit.de/news/2016-09/02/belgien-caterpillar-schliesst-werk-in-belgien-und-entlaesst-2000-mitarbeiter-02151804">Zeit</a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> (4) <a style="color: #999999;" href="http://www.geolitico.de/2016/10/22/schulz-fleht-auf-knien-um-ceta/">Geolitico</a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> (5) <a style="color: #999999;" href="http://www.mmnews.de/index.php/politik/86322-brok-bezeichnet-belgien-als-failed-state">MM News</a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> (6) <a style="color: #999999;" href="http://de.reuters.com/article/deutschland-ceta-urteil-idDEKCN12D0TF">Reuters</a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Zie ook o.a.:</span></strong></span><br /> <br /><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> 13-05: <a style="color: #ffcc99;" href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2016/05/TTIP-op-mislukken-VS-eist-einde-sociale-zekerheid-in-Europa">TTIP op mislukken? VS eist einde sociale zekerheid in Europa</a> (/ Amerikaanse economisch imperialisme: ‘Met TTIP pakt VS de rechtsorde en rechtspraak van soevereine landen af’ – Vrijhandelsverdrag gaat minimaal 1 tot 2 miljoen banen kosten)</span></strong></span><br /><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> 26-04: <a style="color: #ffcc99;" href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2016/04/London-School-of-Economics-velt-vernietigend-oordeel-over-TTIP">London School of Economics velt vernietigend oordeel over TTIP</a> (/ Vrijhandelsverdrag met Amerika gaat Europese belastingbetalers miljarden kosten )</span></strong></span><br /><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> 25-04: <a style="color: #ffcc99;" href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2016/04/Britse-reactie-op-Obamas-pleidooi-voor-EU-en-TTIP-Waarom-luisteren-naar-president-die-wereld-in-chaos-stortte">Britse reactie op Obama’s pleidooi voor EU en TTIP: Waarom luisteren naar president die wereld in chaos stortte?</a></span></strong></span></p></div>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Pas facile pour l'UE de presser la Wallonie de voter le CETA
tag:creseveur.hautetfort.com,2016-10-20:5863282
2016-10-20T12:49:00+02:00
2016-10-20T12:49:00+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5483459" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/973483811.JPG" alt="La Wallonie refuse de voter le CETA .JPG" /></p>
Ratatosk
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Wallonië. Li pantaln trawé d'Walonreye.. de grenzen van de Belgische multicultuur
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-06-21:5816909
2016-06-21T00:05:00+02:00
2016-06-21T00:05:00+02:00
Wallonië. Li pantaln trawé d'Walonreye.. de grenzen van de Belgische...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5398520" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3136138967.jpg" alt="RepOutremeuse.jpg" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Wallonië. Li pantaln trawé d'Walonreye.. de grenzen van de Belgische multicultuur</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://www.meervoud.org/auteur.php?id=kede">Kevin De Laet</a></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.meervoud.org</span> </span></strong></span></p><div class="whitecontainer"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><em>Weinig Vlamingen weten dat vandaag, en men zou de indruk kunnen krijgen dat er ook maar weinig Franstalige Belgen het nog (willen) weten, maar er bestaat zoiets als een Waalse taal. Niet het "Belgisch Frans" maar een echte aparte taal die zich van het Frans onderscheid als meer dan alleen maar een dialect. Li lingaedje Walon, zoals het in Waals heet, waarvan de sprekers dus echte Wallonofonen zijn, of waloncåzants. Deze taal behoort weliswaar tot dezelfde familie van de Langues d'Oil als het Frans van Parijs en omgeving, maar kent toch een andere geschiedenis en ontwikkeling. Over de grens tussen taal en dialect valt uiteraard veel te discussiëren maar in de taalkunde wordt Waals wel doorgaans als een aparte "zustertaal" van het Frans gezien. Ooit de volkstaal van een gebied van Lidje (Luik) tot net voorbij Tchålerwè (Charleroi dus). Vakkundig uitgeroeid door een Belgische staat, die naar goed Frans voorbeeld een zeer jacobijns taalbeleid wilde voeren. La Belgique sera latine, gaat een befaamd gezegde... zelfs dat niet, want de eigen Romaanse taal van zuidelijk België mocht geen plaats krijgen in dat ideale, Latijnse België van 1830.</em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Vandaag blijft er niet veel meer over van de Waalse volkstaal. De verfransingspolitiek die op Brussel na in Vlaanderen mislukte, lukte in Wallonië wel. Het "patois" is inmiddels gereduceerd tot een minderheidstaal, van hooguit een half miljoen sprekers. Daarmee zit het Waals demografisch gezien wel nog in dezelfde categorie van ordegrootte als bijvoorbeeld Fries, Welsh en Bretoens. Maar het Fries en het Welsh hebben inmiddels een bescheiden plaats weten te verwerven als officiële bestuurlijke taal, voor het Waals is dat in het geheel niet het geval. De taal heeft geen enkele rol in de Belgische staatsstructuren, ook niet die van Wallonië. Net zo min trouwens als andere streektalen zoals het Luxemburgs, Picardisch of Platdiets. En net daaruit blijken de grenzen van de zo geprezen Belgische verdraagzaamheid, meertaligheid en multicultuur.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Met een half miljoen sprekers zou het Waals in principe een sterke aanspraak kunnen maken op een officieel statuut als minderheidstaal en een reeks faciliteiten opeisen. Per slot van rekening doen een handvol Franstalige inwijkelingen in de Vlaamse rand dat al jaar en dag. Maar de verdraagzaamheid en de rechten die de francofonie opeist buiten haar grondgebied, weigert ze te verlenen aan anderen op het eigen grondgebied. Slechts schoorvoetend en in de marge willen officiële instanties en reguliere media in Wallonië wel eens het Waals opvoeren, maar dan vooral als folkloreverschijnsel, zeker niet als echte, levende, maatschappelijk relevante taal. De Waalse taalbeweging, die inderdaad nog steeds bestaat maar uiteraard op geen enkele steun uit de culturele elite moet rekenen, ijvert voor een ratificering van de Europese verdragen over minderheden en hun talen, zonder succes. Met dat verdrag hopen ze een officieel statuut voor hun taal af te kunnen dwingen. Het verdrag wordt trouwens door Vlaanderen tegen gehouden, omdat Vlaanderen (misschien terecht) vreest dat het verdrag als politiek wapen zal gebruikt worden door de Franstaligen in en rond Brussel. Wallonofonen zijn daar boos om: niet zozeer omdat ze de zaak van de Franstaligen in Vlaanderen zo genegen zijn, maar omdat naar hun mening daardoor ook de erkenning van het Waals tegen gehouden wordt. Een onterecht verwijt: een eventuele erkenning en toepassing van het Waals is immers een zaak van de bevoegde gemeenschap, in casu de Franstalige Gemeenschap. En die is, ook al noemt ze zichzelf tegenwoordig de federatieWallonie-Bruxelles, in wezen nog steeds antiwaals. Het is niet zozeer Vlaanderen dat een officieel statuut voor Waals tegen houdt, maar wel de Waalse politieke elite zelf.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Heel merkwaardig is dan ook de houding van de Belgischgezinde milieus in de kwestie. Zo ze het al aandurven te erkennen dat er in Wallonië ook iets anders bestaat dan het Frans, is hun houding tegenover dat "patois" overwegend negatief. Als folkloreverschijnsel is het Waals nog amusant, maar overwegen om de taal een officiële plaats te geven binnen het verdraagzame en meertalige België is toch een serieuze stap te ver. Zowat alle Bel gischgezinde retoriek over verdraagzaamheid en tegen het taalnationalisme is gericht op Vlaamse "onverdraagzaamheid" tegen Franstaligen. Onverdraagzaamheid in omgekeerde richting wordt veel minder aangeklaagd, zoals we weten. Onverdraagzaamheid vanwege de francofonie tegenover de eigen minderheden, daar spreekt men simpelweg nièt over. De Waalse taal komt nergens aan bod in de communicatie van de Belgicistische kringen, ook niet wanneer ze het meertalige België prijzen. De Belgische meertaligheid en verdraagzaamheid blijft dus toch vooral een kwestie van overal Frans te mogen bezigen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5398523" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/733502237.jpg" alt="cheval1.jpg" />Zoals gezegd speelt het Waals geen rol van betekenis meer in de Waalse maatschappij, toch niet de 'officiële'. De verfransing is volledig gelukt en dat is ook te merken aan de Waalse Beweging, die de eigen volkstaal grotendeels heeft laten vallen. Rattachisme is er springlevend, zo niet staatkundig dan wel cultureel. In zekere zin heeft het Waals de strijd dus verloren en mogen we deze taal over een aantal decennia tot de uitgestorven talen rekenen. Hoewel, niet noodzakelijk na tuurlijk. Er zijn heel wat voorbeelden van taalbewegingen in Europa die tegen alle verwachtingen in zijn opgestaan en terugvochten om hun bestaansrecht te verwerven. Zoals gezegd, zit het Waals momenteel nog steeds in de categorie van minderheidstalen van de ordegrootte van (naar schatting) een half miljoen mensen met 'actieve kennis', op dezelfde hoogte ongeveer als Welsh, Fries, Bretoens en Baskisch, die allen tussen een half en één miljoen schommelen. Een aantal daarvan hebben al aangetoond dat er wel degelijk mogelijkheden zijn voor een sterke taalbeweging om een en ander gedaan te krijgen. Daarvoor moet natuurlijk wel de hele natie of volksgemeenschap mee willen, en net dat ligt moeilijk in Wallonië. Want er is niet alleen een neerkijken op de eigen taal, maar op de Waalse identiteit in z'n geheel, gevoed door een zeer Belgisch-Franstalige culturele elite en bovendien een enorm vijandelijke Vlaamse Beweging die het onderscheid tussen Waals en Franstalig-Belgisch niet maakt. De teloorgang van het Waals als volkstaal is dan ook symbolisch voor een veel diepere teloorgang van Wallonië, gedirigeerd vanuit Franstalige elites in Brussel, of anders gezegd, het verdwijnen van de Waalse taal is een treffend bewijs voor de politieke en economische analyses die Antoon Roossens eerder al over Wallonië maakte.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Er is een bekend Waals gedicht, getiteld Li Pantalon Trawé, ofte de gescheurde broek, dat de Waalse worsteling met de eigen identiteit wel mooi weergeeft. Het gaat over een soldaat (jawel, met gescheurde broek) die achtereenvolgens diende in het leger van Napoleon, van Nederland en van België, en zich keer op keer bedrogen voelt. De laatste strofe gaat zo (meteen als illustratiefragment voor wie de taal eens wil proeven):</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dji m' a batou, come on bon påtriyote (Ik heb me verweerd als een goede patriot)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dj' a stu blessî, dj' a må tos mes ohês. (ik ben gewond geraakt, heb pijn aan mijn rug)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dji n' dimande rin et n' pou dj' ni l' hay ni l' trote, (ik vraag niets en ik doe geen beroep op u)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ca l' diâle todi tcheye sol pu gros hopê. (want het geluk is voor zij die het al hebben*)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Vozôtes, messieus, k' on-st avou totes les plèces, (u heren, die de goede plaatsen (jobs) bezetten)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Vos k' so nosse dos, nos avans fêt monter, (u die op onze schouders stond om te klimmen)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ni rouvîz måy ki vos dvez vos ritchesses (vergeet niet dat u uw rijkdom te danken hebt)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Å vî såro, å pantalon trawé. (2 cops) (aan de oude vest, de gescheurde broek)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">* Letterlijk: want de duivel schijt altijd op de grootste stapel. Waals kent nog heel veel van deze kleurrijke gezegdes.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Kevin DE LAET</span></strong></p><p> </p></div>
Zed
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Chez Léon...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2016-03-07:5769730
2016-03-07T16:00:00+01:00
2016-03-07T16:00:00+01:00
Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection <em>Qui suis-je</em>, une biographie de <strong>Francis Bergeron</strong> consacrée au flamboyant, sulfureux et truculent<strong><em> Léon Degrelle</em></strong>, et à son aventure politique et guerrière. Journaliste, Francis Bergeron est déjà l'auteur, dans la même collection, de biographies de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2010/05/13/marc-augier-dit-saint-loup.html"><em><strong>Saint-Loup</strong></em></a> , de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/06/14/herge-tintin-haddock-milou-et-les-autres.html"><strong><em>Hergé</em></strong></a> et de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/02/05/bardeche-l-impenitent.html"><em><strong>Maurice Bardèche</strong></em></a> , ainsi que d'une géopolitique de Tintin intitulée <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2015/08/29/geopolitique-et-voyages-de-tintin-5677060.html"><em><strong>Hergé, le voyageur immobile</strong></em></a> (Fol'Fer, 2015).<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5311833" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/2279612516.jpg" alt="Degrelle.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" Léon Degrelle (1906-1994): <em>« Seule compte la foi, la confiance brûlante, l'absence complète d'égoïsme et d'individualisme, la tension de tout l'être vers le service, si ingrat soit-il, n'importe où, n'importe comment, d'une cause qui dépasse l'homme, lui demandant tout, ne lui promettant rien. »</em> (1944.) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Degrelle a été un vrai héros de roman à la Alexandre Dumas, un personnage fascinant, digne des plus grandes épopées, avec sa part de faconde, de farce, de grandiloquence, d'autojustifications, d'aveuglement, d'échecs, mais aussi d'héroïsme, de grandeur, de tragédie. Écrivain précoce, curieux de tout, Léon Degrelle a effectué son premier reportage au Mexique à 23 ans. Puis, ce militant catholique, ami d'Hergé, polémiste dans l'âme, s'est lancé bruyamment dans la politique en faisant de Rex, journal et maison d'édition de l'Action catholique belge, un parti qui obtiendra vingt et un députés et onze sénateurs en mai 1936. Député de Bruxelles en avril 1939, son immunité parlementaire est bafouée par une arrestation arbitraire en mai 1940. Méprisé par les autorités allemandes d'occupation de la Belgique, il prendra sa revanche sur le front de l'Est : engagé comme simple soldat sous uniforme allemand, en août 1941, il terminera la guerre, à 38 ans, avec le titre de commandeur de la division SS Wallonie. Par sa force de conviction, sa lecture de l'Histoire et son talent d'écrivain (<em>La Campagne de Russie 1941-1945</em>), il s'efforcera de nous convaincre que la croisade antibolchevique était une guerre juste, faite d'esprit de sacrifice et de don de soi. Ce <em>«Qui suis-je?» Degrelle</em> retrace la vie tumultueuse de cet ancien militant de la jeunesse catholique belge, personnage à multiples facettes et au destin exceptionnel, qui, après 1945, de son exil en Espagne, se fera le metteur en scène de sa propre gloire. "<br /></span></p></blockquote>
Ratatosk
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Risques financiers, sociaux & radicalisation
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-06-03:5620175
2015-06-03T00:05:00+02:00
2015-06-03T00:05:00+02:00
«Risques financiers, sociaux & radicalisation» Conférence de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5036513" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/4047008902.png" alt="Piero_Lige_2015-v3-S.png" /></p><h2><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>«Risques financiers, sociaux & radicalisation»</strong></span></h2><h2><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Conférence de Piero San Giorgio à Liège </span></strong></span></h2><h2><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Le 20 juin 2015</span></strong></span></h2><h5><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Samedi 20 juin 2015 aura lieu la deuxième conférence de Piero San Giorgio à Liège: « Risques financiers, sociaux & radicalisation »</span></strong></h5><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;">Le lendemain, dimanche 21, un stage d'initiation aux premiers soins tactiques sera organisé en présence de Piero San Giorgio.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Programme :</span></strong></span><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="text-decoration: underline;">Samedi 20 juin</span> :</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;">- 16h séance de dédicaces (2 rue des guillemins à Liège)</span></strong><br /><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- 19h conférence (Liège, lieu communiqué à la réservation) prix : 12€<br /><span style="text-decoration: underline;">Dimanche 21 juin</span> :</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;">- 9h stage d'initiation aux premiers soins tactiques en présence de Piero</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;">(Liège, lieu communiqué à la réservation) </span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;">Prix : 150€ (+2 places de conférence offertes!)<br /><span style="color: #99cc00; font-size: large;"><a dir="ltr" href="http://www.t-tactical.eu/index.php/contact" target="_blank"><span style="color: #99cc00;">Informations et inscriptions.</span></a></span></span></strong><br /><span style="color: #99cc00; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a dir="ltr" href="http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/actu-site-et-amis-du-site/1228-conference-de-piero-san-giorgio-a-liege" target="_blank"><span style="color: #99cc00;">Revoir la conférence de décembre 2013.</span></a></span></strong></span></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Guy de Brès, un réformateur en Belgique
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2014-07-01:5395659
2014-07-01T00:00:00+02:00
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Guy de Brès (1522-1567) est une des figures les plus emblématiques du...
<p><strong><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/465084656.jpg" target="_blank"><img id="media-4602520" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/3921109696.jpg" alt="livre,belgique,réforme,réformés,calvinisme,protestantisme,francophonie protestante,guy de brès,mons,wallonie,confession belgica,emile braekman" /></a><a href="http://www.epub6030.be/index.php?option=com_content&view=article&id=565:guy-dde-bres-montois-reformateur&catid=11:grands-protestants&Itemid=17">Guy de Brès (1522-1567)</a></strong> est une des figures les plus emblématiques du protestantisme belge (à l'époque où la Belgique n'était pas encore la Belgique). Originaire de Mons, ce pasteur et théologien, auteur de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Confessio_Belgica"><em><strong>Confessio Belgica</strong></em></a>, a vécu 10 vies en une, avant de mourir pendu en public à Valenciennes, après avoir été accusé d'avoir célébré la Sainte Cène. </p><p>L'historien <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2013/09/15/emile-braekman-1924-2013-historien-du-protestantisme-belge-5.html"><strong>Emile M. Braekman (1924-2013)</strong></a> lui avait consacré, il a des années, plusieurs travaux. Bonne nouvelle, son ouvrage posthume, paru cette année aux éditions du <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/465084656.jpg"><strong>Cercle Archéologique de Mons (2014)</strong></a> nous fait revivre le personnage, éclairé par l'Histoire.</p>
Marie-Paule DARCHICOURT
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.html
Belgique: un site internet rénové pour le Mouvement Nation !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2014-03-28:5334311
2014-03-28T16:04:00+01:00
2014-03-28T16:04:00+01:00
Nos amis et camarades wallons de Nation - le mouvement identitaire de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4500527" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/02/946672680.JPG" alt="poingnation.JPG" width="390" height="202" /></p><p>Nos amis et camarades wallons de Nation - le mouvement identitaire de Belgique francophone - viennent de changer la présentation de l'excellent blog militant qu'ils animent depuis maintenant cinq années : une fort agréable conception nouvelle pour un site toujours aussi combatif au service de la Résistance identitaire européenne. Bonne continuation camarades ! </p><p><a href="http://www.nation.be/en/" target="_self">site de Nation</a></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Mozart : Concerto pour violon N°3 en Sol majeur, K. 216 - I. Allegro
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-02-03:5288450
2014-02-03T07:50:13+01:00
2014-02-03T07:50:13+01:00
Orchestre de Chambre Royal de Wallonie - Dir. Paul Goodwin Antal...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/bjQMd_GlZpY?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Orchestre de Chambre Royal de Wallonie - Dir. Paul Goodwin<br />Antal Zalai, violon</strong></span></span></p>
Marie-Paule DARCHICOURT
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Europe: l'identité contre le mondialisme !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2014-01-21:5277352
2014-01-21T10:10:40+01:00
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par Jean-Pierre Demol porte-parole de "Nation": mouvement identitaire et...
<p><strong><em><img id="media-4410530" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/02/1257059876.png" alt="europe,wallonie,mondialisme,identité,solidarisme,résistance" />par Jean-Pierre Demol porte-parole de "Nation": mouvement identitaire et solidariste de Belgique francophone</em></strong></p><p> Le rêve des bobos et autres bien-pensants auto-proclamés « humanistes », c’est l’égalité des cultures.</p><p style="text-align: justify;">Ce que ces utopistes ne comprennent pas, c’est que cette égalité ne pourra exister que lorsque toute la planète « Terre » sera conquise par l’industrie culturelle et que chacun sera directement téléguidé mentalement par les nécessités du marché. La promotion de ce monde utopique, où toutes les cultures seraient mélangées, est largement diffusée via des films, des chansons et les nombreuses désinformations d’une presse servile au système politico-économique. »(inspiré d’un texte de Jacques-Yves Rossignol)</p><p style="text-align: justify;">Nous , les solidaristes et identitaires du Mouvement NATION, refusons cette culture mondialiste-capitaliste, ainsi que l’impérialisme, qu’il soit des USA ou d’ailleurs. Nous refusons d’être dressés par des lois liberticides qui dénaturent notre société.</p><p style="text-align: justify;">Nous refusons d’être dirigés par des gens qui propagent la crétinisation ! Nous ne serons pas les zombies du mondialisme, ni les larbins des décideurs économiques !</p><p style="text-align: justify;">Au Mouvement NATION, nous luttons pour un monde où les différences de chaque peuple seraient respectées sur leur propre sol, et non mélangées en un immonde milkshake qui nous transformerait tous en une seule et même chose : des esclaves sans âme, sans identité ! Car l’identité d’un peule, c’est son âme !</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.nation.be/web/" target="_self">source</a></p><p> </p>
Marie-Paule DARCHICOURT
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Wallonie: Roland Hélie et Serge Ayoub invités du Mouvement Nation!
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2013-12-04:5237853
2013-12-04T11:39:00+01:00
2013-12-04T11:39:00+01:00
Un communiqué du mouvement NATION (Bruxelles) : Samedi 7 décembre, à...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><img id="media-4353066" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/02/2996578594.png" alt="europe,france,wallonie,mouvement nation,synthèse nationale,solidarisme" />Un communiqué du mouvement NATION (Bruxelles) :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Samedi 7 décembre, à partir de 14 h 00, le mouvement NATION reçoit dans son local bruxellois, Serge Ayoub et Roland Hélie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ils nous viendront spécialement de Paris :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">• Serge Ayoub pour présenter son livre intitulé "L'affaire Clément Meric, du fait divers au scandale politique" qu’il dédicacera à ceux qui le désirent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">• Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, pour nous expliquer la situation en France, tant au niveau de la répression que du très fort ressentiment populaire contre Hollande.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Pour les intéressés qui ne connaissent pas l'adresse de notre local à Bruxelles, prière de nous contacter au <a class="clickToCallPhoneNumber" name="clickToCallLink"></a>0470 69 52 43 (0032(0)470 69 52 43 pour nos amis français).</span></p>
Marie-Paule DARCHICOURT
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”Reporters” : l'odieux visuel dans toute sa splendeur !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2013-11-26:5230311
2013-11-26T12:10:00+01:00
2013-11-26T12:10:00+01:00
Nos camarades et amis wallons du mouvement identitaire et solidariste...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-4342264" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/00/1108109629.jpg" alt="europe,wallonie,mouvement nation,identité,solidarisme,médias" />Nos camarades et amis wallons du mouvement identitaire et solidariste "Nation" ont tenu à réagir à la suite de la diffusion sur RTL-TVI d'un "reportage" sur la "montée de l'extrême droite radicale en Europe" qui, comme il fallait s'y attendre de la part de besogneux médiacrates aux ordres du nouvel ordre mondial, n'a été que désinformation et bourrage de crâne. L'odieux visuel dans toute sa splendeur !</p><p style="text-align: justify;"><em>Communiqué du Mouvement Nation</em> : Suite à l’émission « Reporters » diffusée le 22 novembre dernier sur RTL-TVI, le mouvement NATION tient à préciser les choses suivantes :</p><ul style="text-align: justify;"><li>NATION n’a AUCUN lien avec le groupe hongrois montré en parallèle dans le reportage. Groupe qui tient manifestement du folklore, de la psychiatrie ou de la provocation. Et peut être même des 3 en même temps.</li><li>NATION n’a AUCUN lien avec l’English Defense League (EDL) qui est montrée également en parallèle dans le reportage. Rappelons aussi que depuis ce reportage, le leader de ce groupe s’est soudainement déclaré «anti-raciste». Il était plus probablement un agent provocateur à la solde du gouvernement.</li><li>Les poursuites judiciaires et les activités reprochées à notre secrétaire politique Hervé Van Laethem, datent de près de 25 ans (!) et impliquaient une toute autre organisation que NATION. Et ceci dans un contexte où l’extrême-gauche recherchait sans cesse la confrontation violente. Hervé Van Laethem a toujours assumé ces faits sans complexe puisque ils sont survenus dans un cadre militant. Quand à son engagement de l’époque, il s’en expliquera dès que les politiciens traditionnels, anciens des milieux staliniens, trotskistes ou anarchistes, s’expliqueront eux-mêmes sur leurs engagements passés.</li></ul><p style="text-align: justify;">NATION a noté la peine évidente du présentateur du reportage qui semblait bien triste que l’on ne puisse interdire des mouvement politiques en Belgique… au nom de la démocratie bien sûr !</p><p style="text-align: justify;">Quoi qu’il en soit, l’important est que les téléspectateurs aient pu voir l’image de ce qu’est NATION : le parti des petits Belges qui ne baissent pas les yeux.</p><p><a href="http://www.nation.be/web/wp-content/uploads/2013/05/11.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-6328" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.nation.be/web/wp-content/uploads/2013/05/11-300x279.jpg" alt="1" width="300" height="279" /></a></p>
Marie-Paule DARCHICOURT
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Solidarité avec Esteban : en Wallonie aussi !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2013-06-24:5105770
2013-06-24T16:06:54+02:00
2013-06-24T16:06:54+02:00
Un communiqué de nos amis et camarades de Nation, le mouvement identitaire...
<p style="text-align: justify;">Un communiqué de nos amis et camarades de Nation, le mouvement identitaire et solidariste de la Belgique francophone:</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4157811" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/01/4052494543.jpg" alt="manif-devant-lambassade-de-France-23-06-2013-025_GF-300x225.jpg" />Le <a href="http://www.nation.be/web/" target="_blank">Mouvement Nation</a> est solidaire avec les patriotes français et les opposants à la politique de Hollande.Le Mouvement NATION comptait organiser un rassemblement devant l’ambassade de France à Bruxelles ce dimanche 23 juin 2013. Le thème du rassemblement était : « Voltaire, réveille-toi, ils sont devenus fous » et visait à dénoncer :</p><ul style="text-align: justify;"><li>La politique française en Syrie</li><li>La répression contre les manifestants pacifiques du mariage pour tous</li><li>La volonté d’interdire certaines organisations politiques</li></ul><p style="text-align: justify;"><strong>Ce rassemblement n’a pas été autorisé par les autorités, sans doute histoire de nous rappeler qu’en Belgique aussi, nous sommes en liberté surveillée</strong>.<img id="media-4157813" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/01/3907261727.jpg" alt="994770_10201102557028075_2102380263_n_GF-300x225.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Mais peu importe, comme d’habitude, nous nous sommes un peu imposés. C’est ainsi qu’une quarantaine de nos militants ont bravé l’interdit et se sont quand même rassemblés devant l’ambassade de France, en plein centre de Bruxelles. Ils y ont déployé des calicots et lancé des slogans anti-impérialistes »Bachar avec nous, les djihadistes au trou ! »mais aussi pour la liberté d’expression comme : « Hollande, ta loi, ils n’en veulent pas ! » – « Libérez nos camarades », etc…Nos militants ont tenu une demi-heure avant qu’un important déploiement de forces de police ne les poussent à se retirer. Il n’y a eu aucune arrestation !Un nouveau succès militant pour NATION !</p><p> </p>
Marie-Paule DARCHICOURT
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.html
Les wallons à Paris contre le mondialisme !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2013-02-04:4977611
2013-02-04T13:47:51+01:00
2013-02-04T13:47:51+01:00
Nos voisins, amis et camarades wallons du mouvement...
<p><br /><img id="media-3954563" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/01/1461250790.jpg" alt="europe,walonnie,identité,mondialisme,impérialisme,résistance" />Nos voisins, amis et camarades wallons du mouvement identitaire Nation ont fait samedi dernier 02 février le déplacement à Paris pour - en une bonne septantaine - participer activement à la manifestation unitaire contre le mondialisme et l'impérialisme.</p><p>Une belle illustration de la solidarité identitaire des peuples d'Europe dans le combat vital contre le mondialisme.</p><p>Reportage sur le site de <a href="http://www.nation.be/web/">Nation </a></p><p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Recension: le livre de cécile Vanderpelen-Diagre sur la littérature catholique belge dans l’entre-deux-guerres
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-06-12:4742938
2012-06-12T00:06:00+02:00
2012-06-12T00:06:00+02:00
Recension: le livre de cécile Vanderpelen-Diagre sur la littérature...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Recension: le livre de cécile Vanderpelen-Diagre sur la littérature catholique belge dans l’entre-deux-guerres</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-large; color: #99cc00; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Script du présentation de l’ouvrage dans les Cercles de Bruxelles, Liège, Louvain, Metz, Lille et Genève<br /><br /></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><a href="http://www.nrt.be/fr/%C3%89crire-en-Belgique-sous-le-regard-de-Dieu.-La-litt%C3%A9rature-catholique-belge-dans-l'entre-deux-guerres-recension-6408" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Recension</span></a> : Cécile Vanderpelen-Diagre, <span style="color: #ffcc99;"><a href="http://books.google.fr/books?id=PrB1-0-8ueYC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false" target="_blank"><span style="color: #ffcc99;"><em>Écrire en Belgique sous le regard de Dieu</em></span></a>,</span> éd. Complexe / CEGES, Bruxelles, 2004.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><a href="http://assr.revues.org/3237" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" src="http://i46.servimg.com/u/f46/11/16/57/47/89714410.jpg" alt="89714410.jpg" /></span></a>Dans son <a href="http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_2005_num_83_2_4932_t1_0515_0000_2" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">ouvrage majeur</span></a>, qui dévoile à la communauté scientifique les thèmes principaux de la littérature catholique belge de l’entre-deux-guerres, <a href="http://www.ulb.ac.be/recherche/portraits-chercheurs/chercheur_27385.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Cécile Vanderpelen-Diagre</span></a> aborde un continent jusqu’ici ignoré des historiens, plutôt refoulé depuis l’immédiat après-guerre, quand le monde catholique n’aimait plus se souvenir de son exigence d’éthique, dans le sillage du Cardinal Mercier ni surtout de ses liens, forts ou ténus, avec le rexisme qui avait choisi le camp des vaincus pendant la Seconde Guerre mondiale.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Pendant plusieurs décennies, la <a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2011/07/11/belgique.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Belgique</span></a> a vécu dans l’ignorance de ses propres productions littéraires et idéologiques, n’en a plus réactivé le contenu sous des formes actualisées et a, dès lors, sombré dans l’anomie totale et dans la déchéance politique : celle que nous vivons aujourd’hui. Plus aucune éthique ne structure l’action dans la Cité.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Le travail de C. Vanderpelen-Diagre pourrait s’envisager comme l’amorce d’une renaissance, comme une tentative de faire le tri, de rappeler des traditions culturelles oubliées ou refoulées, mais il nous semble qu’aucun optimisme ne soit de mise : le ressort est cassé, le peuple est avachi dans toutes ses composantes (à commencer par la tête...). Son travail risque bien de s’apparenter à celui de Schliemann : n’être qu’une belle œuvre d’archéologue. L’avenir nous dira si son livre réactivera la “virtù” politique, au sens que lui donnaient les Romains de l’antiquité ou celui qui entendait la réactiver, Nicolas Machiavel.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #ff6600; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>“Une littérature qui a déserté la mémoire collective”</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Dès les premiers paragraphes de son livre, C. Vanderpelen-Diagre soulève le problème majeur : si la littérature catholique, qui exigeait un sens élevé de l’éthique entre 1890 et 1945, a cessé de mobiliser les volontés, c’est que ses thèmes “ont déserté la mémoire collective”. Le monde catholique belge (et surtout francophone) d’aujourd’hui s’est réduit comme une peau de chagrin et ce qu’il en reste se vautre dans la fange innommable d’un avatar lointain et dévoyé du maritainisme, d’un festivisme abject et d’un soixante-huitardisme d’une veulerie époustouflante. Aucun citoyen honnête, possédant un “trognon” éthique solide, ne peut se reconnaître dans ce pandémonium. Nous n’échappons pas à la règle : né au sein du pilier catholique parce que nos racines paysannes ne sont pas très loin et plongent, d’une part, dans le sol hesbignon-limbourgeois, et, d’autre part, dans ce bourg d’Aalter à cheval sur la Flandre occidentale et orientale et dans la région d’Ypres, comme d’autres naissent en Belgique dans le pilier socialiste, nous n’avons pas pu adhérer (un vrai “<a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/abc-lettres/proverbe-latin/non-possumus.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">non possumus</span></a>”), à l’adolescence, aux formes résiduaires et dévoyées du catholicisme des années 70 : c’est sans nul doute pourquoi, en quelque sorte orphelins, nous avons préféré le filon, alors en gestation, de la “<a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2011/10/27/nd.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">nouvelle droite</span></a>”. </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>L’époque de gloire du catholicisme belge (francophone) est oubliée, totalement oubliée, au profit du bric-à-brac gauchiste et pseudo-contestataire ou de parisianismes de diverses moutures (dont la “nouvelle droite” procédait, elle aussi, de son côté, nous devons bien en convenir, surtout quand elle a fini par se réduire à son seul gourou parisien et depuis que ses antennes intéressantes en dehors de la capitale française ont été normalisées, ignorées, marginalisées ou exclues). Cet oubli frappe essentiellement une “éthique” solide, reposant certes sur le thomisme, mais un thomisme ouvert à des innovations comme la doctrine de l’action de Maurice Blondel, le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Personnalisme" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">personnalisme</span></a> dans ses aspects les plus positifs (avant les <em>aggiornamenti</em> de Maritain et Mounier), l’idéal de communauté. Cette “éthique” n’a plus pu ressusciter, malgré les efforts d’un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_De_Corte" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Marcel De Corte</span></a>, dans l’ambiance matérialiste, moderniste et américanisée des années 50, sous les assauts délétères du soixante-huitardisme des années 60 et 70 et, <em>a fortiori</em>, sous les coups du relativisme postmoderne et du néolibéralisme.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>L’exigence éthique, pierre angulaire du pilier catholique de 1884 à 1945, n’a donc connu aucune résurgence. On ne la trouvait plus qu’en filigrane dans l’œuvre de Hergé, dans ses <em>graphic novels</em>, dans ses “romans graphiques” comme disent aujourd’hui les Anglais. Ce qui explique sans doute la rage des dévoyés sans éthique — viscéralement hostiles à toute forme d’exigence éthique — pour extirper les idéaux discrètement véhiculés par Tintin.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Les imitations serviles de modèles parisiens (ou anglo-saxons) ne sont finalement d’aucune utilité pour remodeler notre société malade. C. Vanderpelen-Diagre, qui fait œuvre d’historienne et non pas de guide spirituelle, a amorcé un véritable travail de bénédictin. Que nous allons immanquablement devoir poursuivre dans notre créneau, non pour jouer aux historiens mais pour appeler à la restauration d’une éthique, fût-elle inspirée d’autres sources (Mircea Eliade, <a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2012/04/07/nasr.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Seyyed Hossein Nasr</span></a>, Walter Otto, Karl Kerenyi, etc.). Il s’agit désormais d’analyser le contenu intellectuel des revues parues en nos provinces entre 1884 et 1945 au sein de toutes les familles politiques, de décortiquer la complexité idéologique qu’elles recèlent, de trouver en elles les joyaux, aussi modestes fussent-ils, qui relèvent de l’immortalité, de l’impassable, avec lesquels une “reconstruction” lente et tâtonnante sera possible au beau milieu des ruines (dirait <a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2010/12/03/evola.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Evola</span></a>), en plein désert axiologique, où qui conforteront l’homme différencié (Evola) ou l’anarque (<a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2007/05/26/3dej.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Jünger</span></a>) pour (sur)vivre au milieu de l’horreur, dans le <em>Château</em> de Kafka, ou dans labyrinthe de son <em>Procès</em>.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Les travaux de <a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2012/04/13/sternhell.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Zeev Sternhell</span></a> sur la France, surtout son <em>Ni gauche, ni droite</em>, nous induisaient à ne pas juger la complexité idéologique de cette période selon un schéma gauche/droite trop rigide et par là même inopérant. Dans le cadre de la Belgique, et à la suite de C. Vanderpelen-Diagre et de son homologue flamande Eva Schandervyl (cf. <em>infra</em>), c’est un mode de travail à appliquer : il donnera de bons résultats et contribuera à remettre en lumière ce qui, dans ce pays, a été refoulé pendant de trop nombreuses décennies.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #ff6600; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>La “Jeune Droite” d’Henry Carton de Wiart</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><a href="http://www.ars-moriendi.be/CARTON_DE_WIART_H_FR.HTM" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" src="http://i46.servimg.com/u/f46/11/16/57/47/de_wia10.jpg" alt="de_wia10.jpg" width="270" /></span></a>Pour C. Vanderpelen-Diagre, les origines de la “révolution conservatrice” belge-francophone, essentiellement catholique, plus catholique que ses homologues dans la France républicaine, plus catholique que l’Action Française trop classiciste et pas assez baroque, se trouvent dans la <em>Jeune Droite</em> d’<a href="http://www.arllfb.be/composition/membres/cartondewiart.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Henry Carton de Wiart</span></a> (1869-1951), assisté de Paul Renkin et de l’historien arlonnais germanophile Godefroid Kurth, animateur du <em>Deutscher Verein</em> avant 1914 (le déclenchement de la Première Guerre mondiale et le viol de la neutralité belge l’ont forcé, dira-t-il, de « brûler ce qu’il a adoré » ; pour un historien qui s’est penché sur la figure de Clovis, cette parole a du poids...). La date de fondation de la <em>Jeune Droite</em> est 1891, 2 ans avant l’encyclique <em>Rerum Novarum</em>. La <em>Jeune Droite</em> n’est nullement un mouvement réactionnaire sur le plan social : il fait partie intégrante de la <em>Ligue démocratique chrétienne</em>. Il publie 2 revues : <em>L’Avenir social</em> et <em>La Justice sociale</em>. Les 2 publications s’opposent à la politique libéraliste extrême, prélude au <a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2009/11/17/global.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">néo-libéralisme</span></a> actuel, préconisée par le ministre catholique Charles Woeste. Elles soutiennent aussi les revendications de l’Abbé Adolf Daens, héros d’un film belge homonyme qui a obtenu de nombreux prix et où l’Abbé, défenseur des pauvres, est incarné par le célèbre acteur flamand Jan Decleir.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Henry Carton de Wiart, alors jeune avocat, réclame une amélioration des conditions de travail, le repos dominical pour les ouvriers, s’insurge contre le travail des enfants, entend imposer une législation contre les accidents de travail. Il préconise également d’imiter les programmes sociaux post-bismarckiens, en versant des allocations familiales et défend l’existence des unions professionnelles. Très social, son programme n’est pourtant pas assimilable à celui des socialistes qui lui sont contemporains : Carton de Wiart ne réclame pas le suffrage universel pur et simple, et lui substitue la notion d’un suffrage proportionnel à partir de 25 ans, dans un système de représentation également proportionnelle.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>En parallèle, Henry Carton de Wiart s’associe à d’autres figures oubliées de notre patrimoine littéraire et idéologique, Firmin Van den Bosch (1864-1949) et Maurice Dullaert (1865-1940). Le trio s’intéresse aux avant-gardes et réclame l’avènement, en Belgique, d’une littérature ouverte à la modernité. Deux autres revues serviront pour promouvoir cette politique littéraire : d’abord, en 1884, la jeune équipe tente de coloniser <em>Le Magasin littéraire et artistique</em>, ensuite, en 1894, 3 ans après la fondation de la <em>Jeune Droite</em> et un an après la proclamation de l’encyclique <em>Rerum Novarum</em>, nos 3 hommes fondent la revue <em>Durandal</em> qui paraîtra pendant 20 ans (jusqu’en 1914). Comme nous le verrons, le nom même de la revue fera date dans l’histoire du “mouvement éthique” (appellons-le ainsi...). Parmi les animateurs de cette nouvelle publication, citons, outre Henry Carton de Wiart lui-même, Pol Demade, médecin spécialisé en médecine sociale, et l’Abbé Henri Moeller (1852-1918). Ils seront vite rejoints par une solide équipe de talents : Firmin Van den Bosch, Pierre Nothomb (stagiaire auprès du cabinet d’avocat de Carton de Wiart), Victor Kinon (1873-1953), Maurice Dullaert, Georges Virrès (1869-1946), Arnold Goffin (1863-1934), Franz Ansel (1874-1937), Thomas Braun (1876-1961) et Adolphe Hardy (1868-1954).</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #ff6600; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Spiritualité et justice sociale</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Leur but est de créer un “art pour Dieu” et leurs sources d’inspiration sont les auteurs et les artistes s’inspirant du “symbolisme wagnérien”, à l’instar des Français <a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2010/09/24/bloy1.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Léon Bloy</span></a>, Villiers de l’Isle-Adam, Francis Jammes et Joris Karl Huysmans. Pour cette équipe, comme aussi pour Bloy, les catholiques sont une “minorité souffrante”, surtout en France à l’époque où sont édictées et appliquées les lois du “petit Père Combes”. Autres références françaises : les œuvres d’Ernest Psichari et de Paul Claudel. Le wagnérisme et le catholicisme doivent, en fusionnant dans les œuvres, générer une spiritualité offensive qui s’opposera au “matérialisme bourgeois” (dont celui de Woeste). La spiritualité et l’idée de justice sociale doivent donc marcher de concert. Le contexte belge est toutefois différent de celui de la France : les catholiques belges avaient gagné la bataille métapolitique, ils avaient engrangé une victoire électorale en 1884, à l’époque où Firmin Van den Bosch tentait de noyauter <em>Le Magasin littéraire et artistique</em>. Dans la guerre scolaire, les catholiques enregistrent également des victoires partielles : face aux libéraux, aux libéraux de gauche (alliés implicites des socialistes) et aux socialistes, il s’agit, pour la jeune équipe autour de Carton de Wiart et pour la rédaction de <em>Durandal</em>, de « gagner la bataille de la modernité ». À l’avant-garde socialiste (prestigieuse avec un architecte “Art Nouveau” comme Horta), il faut opposer une avant-garde catholique. La modernité ne doit pas être un apanage exclusif des libéraux et des socialistes. La différence entre ces catholiques qui se veulent modernistes (sûrement avec l’appui du Cardinal) et leurs homologues laïques, c’est qu’ils soutiennent la politique coloniale lancée par Léopold II en Afrique centrale. Le Congo est une terre de mission, une aire géographique où l’héroïsme pionnier ou missionnaire pourra donner le meilleur de lui-même.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Quelles valeurs va dès lors défendre <em>Durandal</em> ? Elle va essentiellement défendre ce que ses rédacteurs nommeront le “sentiment patrial”, présent au sein du peuple, toutes classes confondues. On retrouve cette idée dans le principal roman d’Henry Carton de Wiart, <em>La Cité ardente</em>, œuvre épique consacrée à la ville de Liège. La notion de “sentiment patrial”, nous la retrouvons surtout dans les textes annonciateurs de la “révolution conservatrice” dus à la plume de <a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2011/09/08/hofmannstahl.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Hugo von Hofmannsthal</span></a>, où l’écrivain allemand déplore la disparition des “liens” humains sous les assauts de la modernité et du libéralisme, qui brisent les communautés, forcent à l’exode rural, laissent l’individu totalement esseulé dans les nouveaux quartiers et faubourgs des grandes villes industrielles et engendrent des réflexes individualistes délétères dans la société, où les plaisirs hédonistes, furtifs ou constants selon la fortune matérielle, tiennent lieu d’<em>Ersätze </em>à la spiritualité et à la charité. Cette déchéance sociale appelle une “restauration créatrice”. Le sentiment d’Hofmannsthal sera partagé, <em>mutatis mutandis,</em> par des hommes comme Arthur Moeller van den Bruck et <a href="http://vouloir.hautetfort.com/archive/2011/11/03/boehm.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Max Hildebert Boehm</span></a>. </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>L’idée “patriale” s’inscrit dans le projet du Chanoine Halflants, issu d’une famille tirlemontoise qui ava
Marie-Paule DARCHICOURT
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.html
Belgique : le mouvement Nation étend son maillage militant !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2012-05-31:4735242
2012-05-31T14:08:01+02:00
2012-05-31T14:08:01+02:00
Nos camarades et amis wallons du Mouvement Nation - mouvement identitaire...
<p><img id="media-3606056" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/02/01/2276713853.jpg" alt="europe,france,belgique,wallonie,identité,europe des peuples" />Nos camarades et amis wallons du <a href="http://www.nation.be">Mouvement Nation</a> - mouvement identitaire de Belgique francophone - poursuivent le développement de leur implantation locale.</p><p>Ils viennent ainsi de lancer deux blogs spécifiques pour Evere et Forest, deux communes de la Région Bruxelles-Capitale et un troisième pour la commune de Charleroi en Hainaut. Des sites consacrés au mouvement Nation en général mais aussi et même surtout aux informations, aux préoccupations et aux problèmes locaux auxquels des réponses pourront être apportées dans l'optique de l'idéologie et du programme de Nation.</p><p>Nous souhaitons bon vent à ces nouveaux sites du combat identitaire des peuples et des nations:</p><p> </p><div><a title="http://charleroiidentitaire.wordpress.com" href="http://charleroiidentitaire.wordpress.com">http://charleroiidentitaire.wordpress.com</a></div><div><a title="http://forestidentitaire.wordpress.com" href="http://forestidentitaire.wordpress.com">http://forestidentitaire.wordpress.com</a></div><div><a title="http://evereidentitaire.wordpress.com/" href="http://evereidentitaire.wordpress.com/">http://evereidentitaire.wordpress.com/</a></div><div> </div><div>Les militants de Nation étaient venus en nombre participer activement à la grande manifestation unitaire contre le mondialisme du 13 mai dernier à Paris.</div><p> </p>
Marie-Paule DARCHICOURT
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.html
Contre le mondialisme : solidarité européenne
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2012-05-15:4716926
2012-05-15T13:26:43+02:00
2012-05-15T13:26:43+02:00
Nos camarades et amis wallons du mouvement identitaire de...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3583145" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/01/2737274333.jpg" alt="1.jpg" /></p><p>Nos camarades et amis wallons du mouvement identitaire de Belgique francophone <em><strong>Nation</strong></em> avaient en nombre fait le déplacement jusqu'à Paris ce dernier dimanche pour participer à la grande manifestation unitaire contre le mondialisme. Une preuve supplémentaire de la marche en avant de l'Europe des peuples et des nations !</p><p>Nation : <a href="http://www.nation.be/web/">cliquez ici</a></p><p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La Wallonie et l’Allemagne
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-04-06:4664535
2012-04-06T00:05:00+02:00
2012-04-06T00:05:00+02:00
“Picard” / “’t Pallieterke” (Anvers): La Wallonie et l’Allemagne...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3520620" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2666247176.gif" alt="wall-carte.gif" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">“Picard” / “’t Pallieterke” (Anvers):</span></span><br /><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">La Wallonie et l’Allemagne</span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans un très beau livre, intitulé “Une histoire culturelle de la Wallonie” et édité par Bruno Demoulin, nous avons trouvé une contribution très intéressante due à la plume de l’historien liégeois Francis Balace sur les relations entre la Wallonie et l’Allemagne. Cette analyse historique mérite bien plus d’attention qu’une simple évocation.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans l’historiographie conventionnelle, on met trop souvent l’accent sur les “bonnes” relations qu’entretiendrait la Wallonie avec la “mère patrie” française, alors que les liens économiques, politiques et culturels avec le grand voisin de l’Est sont tout aussi importants. C’est surtout dû à la proximité géographique entre Liège et l’Allemagne. La “Cité ardente” (= Liège) prend une place dominante dans l’histoire culturelle wallonne au sens le plus large du terme. Il ne faut pas négliger ni sous-estimer le fait que la principauté épiscopale de Liège et aussi les régions romanes du Luxembourg et même du Hainaut ont pendant de nombreux siècles fait partie intégrante du Saint-Empire Romain de la Nation Germanique. Pendant cette longue période, les relations économiques avec les régions germanophones de l’Empire étaient très étroites.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’analyse de Balace met surtout l’accent sur les deux derniers siècles. Elle prend pour point de départ l’occupation de Liège par les troupes prussiennes après l’effondrement de l’empire napoléonien. Après le Congrès de Vienne, la principauté de Liège est incluse dans le Royaume-Uni des Pays-Bas. Les territoires que l’on appelle aujourd’hui les “cantons de l’Est”, eux, sont réunis à la Prusse rhénane, y compris les communes wallonnes (donc romanophones) autour de Malmédy. Pendant longtemps, on a craint à Liège une annexion prussienne mais, au fil des années, une certaine germanophilie émerge. Cette germanophilie nait en fait à l’Université d’Etat de Liège, créée en 1817 par le Roi Guillaume des Pays-Bas. Ce dernier souhaitait limiter l’influence française dans le monde universitaire; il décide dès lors d’inviter un certain nombre de professeur allemands à dispenser des cours dans cette nouvelle université destinée aux provinces romanes. Après 1830, année de l’indépendance de la Belgique, l’intérêt pour la culture et les sciences allemandes ne cesse de croître.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Lorsqu’éclate la guerre franco-allemande de 1870, la société wallonne est partagée: la presse catholique est unanime pour soutenir la France contre la Prusse, puissance protestante et anti-cléricale, tandis que les libéraux optent pour une position contraire, pro-allemande. Pour ces derniers, la nation prussienne est plus développée sur le plan technique et plus moderne dans son administration; de plus, elle est hostile au catholicisme. Mais cette dichotomie dans l’opinion wallonne change au cours des décennies suivantes; au début du 20ème siècle, les libéraux se montrent de plus en plus critiques à l’endroit du militarisme allemand, poussé en avant par le nouvel empereur Guillaume II. La Wallonie catholique, elle, se méfie profondément de la Troisième République athée et prend des positions de plus en plus pro-allemandes. En règle générale toutefois, et en dépit de ce clivage entre catholiques et libéraux, l’admiration pour le grand voisin allemand est grande avant 1914. Lors de l’exposition universelle de Liège en 1905, tous sont subjugués par l’Allemagne, nation moderne et industrielle, qui a le vent en poupe. Les sujets allemands qui travaillent dans la région liégeoise y fondent leurs propres écoles et l’élite wallonne y envoie ses enfants. A cette époque, l’allemand était la deuxième langue enseignée dans les écoles de Wallonie. Face à cette germanophilie généralisée, un mouvement wallingant pro-français se développe dès les premières années du 20ème siècle, afin de faire contrepoids à la germanophilie ambiante dans les milieux économiques et culturels. A Liège surtout, où l’on repère à coup sûr un mouvement intellectuel francophile, les deux groupes s’affrontent. C’est l’époque où le grand historien et médiéviste wallon Godefroid Kurth fonde le “Deutscher Verein”, une organisation culturelle pro-allemande qui recrute de nombreux membres dans les régions où l’on parle encore un dialecte germanique (notamment dans l’arrondissement de Verviers). </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La première guerre mondiale provoque une rupture avec l’Allemagne. Durant l’été 1914, Godefroid Kurth écrit: “Je me vois contraint de brûler ce que j’admire”. Depuis lors, le sentiment germanophobe domine en Wallonie. Après la guerre, on regarde de travers les germanophones disséminés en Wallonie. La France devient le grand modèle de l’entre-deux-guerres. La politique de neutralité en Belgique renforce ce sentiment francophile car bon nombre de wallingants du pays liégeois craignent que la “Cité ardente” ne soit abandonnée par les armées belges en cas de conflit, tandis qu’une alliance militaire franco-belge, telle qu’elle existait avant le retour à la politique de neutralité, pourrait barrer la route à une nouvelle invasion. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Sur les plans culturel et historique, les liens sont également rompus. On se met à critiquer sévèrement toutes les études scientifiques sur les racines germaniques de la langue et du folklore en Wallonie. La fameuse étude du Prof. Franz Petri, “Germanisches Volkserbe in Wallonien und Nordfrankreich” de 1937 (= “Héritage ethnique germanique en Wallonie et dans le Nord de la France”), qui prouve que l’influence germanique en Wallonie a été très importante, suscite d’âpres débats en milieux académiques. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pendant la seconde guerre mondiale, le sentiment anti-allemand se renforce encore en Wallonie. Léon Degrelle et ses adeptes ne forment qu’une minorité, que l’on a certes sous-estimée jusqu’ici. Liège devient une ville ultra-francophile. Tant en 1950, lors de la “Question royale”, qu’en 1960, avec les grèves contre la “Loi unique”, on a parlé ouvertement à Liège d’une annexion à la France. En 1955, l’Allemagne s’oppose à ce que le siège principal de la CECA s’installe à Liège, parce que la ville cultive “une tradition anti-allemande”. Mais les relations ont fini par se normaliser entre Liège et sa grande voisine. Aujourd’hui, les diverses structures économiques de coopération transfrontalière ont à nouveau rapproché, fort étroitement, la Wallonie de l’Allemagne. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">“Picard” / “’t Pallieterke”.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">(article paru dans “ ’t Pallieterke”, Anvers, 28 mars 2012).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3520595" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/954963621.jpg" alt="wall-hist-cult.jpg" /></span></strong></p><h3><span style="font-size: x-large; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Histoire culturelle de la Wallonie</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Sous la direction de Bruno Demoulin, <a href="http://www.mercatorfonds.be/#/fr/histoire-culturelle/histoire-culturelle-de-la-wallonie/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Histoire culturelle de la Wallonie</em></span></a> présente au lecteur une vision complète à la fois historique et thématique de la culture en Wallonie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Elle explore notamment la question brûlante de l’identité culturelle de la Wallonie au fil des siècles, à travers les nombreuses expressions artistiques, musicales, littéraires et autres d’un sentiment wallon.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> L'ouvrage, richement illustré, a bénéficié d'une iconographie issue, entre autres, des collections des Archives et Musée de la Littérature.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="font-size: large; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <a href="http://archives.aml-cfwb.be/docs/previews/dossierpresse_wallonie_fr.pdf" target="_blank"><span style="color: #99cc00;">Dossier de presse</span></a></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="font-size: large; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em>Histoire culturelle de la Wallonie</em></span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Sous la direction de Benoît Demoulin</span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Bruxelles, Fonds Mercator, 2012</span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> 400 p., 400 illustrations en couleurs, 29,5 x 25 cm</span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> ISBN 978-90-6153-660-4</span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> 49,95€</span></strong></span><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Ouvrage également disponible en néerlandais et en anglais.</span></strong></p><p> </p>
Ratatosk
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Belgique: les sinistres collabos du secteur énergétique
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-04-05:4664518
2012-04-05T00:12:00+02:00
2012-04-05T00:12:00+02:00
Angélique VANDERSTRAETEN: Belgique: les sinistres collabos du secteur...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">Angélique VANDERSTRAETEN:</span></span><br /><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Belgique: les sinistres collabos du secteur énergétique</span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3520574" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/524778087.jpg" alt="tous_plumes_electrabel_grenpeace-050ec.jpg" />L’histoire commence par un petit coup de téléphone venu de Paris pour atteindre un poste à Bruxelles: au bout du fil, Constance Giscard d’Estaing, fille de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing; elle est la directrice d’un bureau de communication réputé et elle demande à un journaliste de “L’Echo”, le quotidien francophone de la bourse de Bruxelles, s’il n’est pas prêt à interviewer Jean-François Cirelli, numéro deux du géant énergétique français GDF/Suez. Cirelli va en outre être nommé administrateur délégué de la filiale Electrabel. La rédaction du quotidien de la bourse de Bruxelles tire immédiatement les conclusions implicites, qu’il convient de tirer après ce coup de fil: Sophie Dutordoir, la principale responsable flamande auprès d’Electrabel et l’administrateur délégué Dirk Beeuwsaert se voient déjà tous deux flanqués d’un “beau-père” qui ne fera que renforcer la main-mise française sur Electrabel. L’inquiétude est à son maximum en Belgique car Electrabel n’est quasiment plus une entreprise ancrée dans le pays. La main de la France pèse de plus en plus lourd sur notre secteur énergétique.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Aussitôt la guerre des communiqués éclate. Le numéro un de GDF/Suez, le Français Gérard Mestrallet, déclare que Cirelli ne deviendra pas le directeur d’Electrabel. Mestrallet et Cirelli sont à couteaux tirés, ce sont des ennemis irréductibles. Mestrallet ne veut surtout pas donner l’impression que GDF/Suez va s’emparer d’Electrabel. C’est bien sûr une question de “perception”, car Electrabel est depuis longtemps déjà la “vache à lait” de la maison-mère française. Grâce au quasi monopole dont bénéficie Electrabel sur le marché énergétique belge (une part du marché équivalant à 60%), le géant énergétique peut maintenir élevés les prix de l’énergie. Les bénéfices sont immédiatement détournés vers la France pour y combler toutes sortes de déficits ou de tonneaux des Danaïdes. Sur le plan de l’énergie, la Belgique toute entière est depuis longtemps une colonie d’exploitation de la France. Mestrallet essaie par tous les moyens de nuancer cette vision. Donc, pour lui, aucun Français ne peut aller se placer à la tête d’Electrabel. Le directeur de GDF/Suez espère ainsi ne pas trop vicier ses rapports avec le gouvernement belge car celui-ci viserait à créer la concurrence sur le marché de l’énergie afin d’affaiblir la position d’Electrabel et de faire ainsi chuter les prix. En effet, aujourd’hui, la pression se fait forte sur le gouvernement Di Rupo I pour faire effectivement baisser le prix de l’énergie. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans son dernier rapport sur la Belgique, le FMI souligne que le manque de concurrence sur le marché de l’électricité constitue un sérieux problème. Le gouvernement veut-il vraiment agir sur ce plan? Officiellement, Di Rupo dit “oui”. En attendant que des mesures importantes soient prises pour libéraliser le marché de l’énergie, les prix sont gelés. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3520578" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3899341836.jpg" alt="electrabel.jpg" />Mais les milieux politiques belges sont-ils satisfaits de cette timide mesure? Le monde politicien profite bien de la situation. Via GDF/Suez, Electrabel est dans une large mesure une entreprise d’Etat. Pour le PS, ce n’est pas un problème sur le plan idéologique. Pour le MR, qui est un parti libéral francophile, ce n’est pas gênant de voir le marché de l’électricité en des mains françaises. Les partis flamands sont amorphes, se cachent derrière des allumettes, ne réagissent pas. Les liens solides entre Electrabel et le monde politicien saute aux yeux quand on regarde les faits sans lorgnons déformants: la directrice générale Sophie Dutordoir a été la porte-paroles de l’ancien premier ministre Wilfried Martens et la chefesse des communications, Florence Coppenolle, est une féale servante d’Elio Di Rupo. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Deuxième élément important: le gouvernement tire profit de la situation financière qui règne actuellement sur le marché de l’énergie. Un part importante de la facture énergétique des ménages est constituée d’impôts. Seuls 40% de la facture d’électricité constituent le prix réel du courant réellement consommé. Si les prix sont gelés, cela signifie moins de taxes énergétiques pour les pouvoirs publics. Les communes et les intercommunales picorent également quelques graines (ou tout un sac de graines?) dans ce pactole; elles ne sont donc pas heureuses de ce gel des prix. En fait, toutes ces instances préfèreraient que les prix, et les taxes y afférentes, demeurent élevés. C’est ainsi que les intérêts du gros monopole de l’énergie et du monde politicien concordent. Les personnalités qui nous fabriquent notre politique boiteuse et le consortium Electrabel/GDF/Suez sont donc complices. Et vu que le marché monopoliste de l’énergie draine à grande échelle l’argent de nos concitoyens et de nos entreprises vers la France, nous pouvons bel et bien parler de “sinistres collabos du secteur énergétique”.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ce terme n’est nullement une exagération. Nous ne rappelerons jamais assez que la soi-disant “libéralisation” du marché de l’électricité a échoué à cause de la gestion aberrante des gouvernements belges successifs. Personne ne s’étonnera que ce sont surtout les gouvernements socialistes/libéraux, les majorités violettes, qui ont aggravé la situation. Didier Reynders y a joué un rôle particulièrement perfide en tant “qu’homme de la France à Bruxelles”. Le socialiste flamand Johan vande Lanotte a, lui aussi, joué un bien mauvais rôle dans les accords forgés avec Electrabel. Le monde des politiciens a bel et bien vendu le secteur énergétique belge à la France, sans que cela ne lui ait posé un véritable problème. Nous avons affaires à des “collabos” du secteur énergétique. Des “collabos” qui persistent et signent. Le gouvernement pourrait parfaitement agir pour faire baisser le prix de l’électricité en permettant davantage de concurrence, en diminuant les frais de distribution et en limitant la pression fiscale. Mais rien ne se passe. De concert, Electrabel et les pouvoirs publics continuent à traire la vache à lait qu’est pour eux notre peuple.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Angélique VANDERSTRAETEN.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">(article paru dans “’t Pallieterke”, Anvers, 28 mars 2012).</span></strong><br /><br /><span style="color: #ffcc99; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">NOTE DE LA REDACTION:</span></strong></span><br /><span style="color: #ffcc99; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pour tous ceux qui en ont marre de payer trop cher leurs factures énergétiques: consultez les site flamand: www.dewakkerevlaming.be . </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3520581" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2879632114.jpg" alt="ELECTRABEL 2.jpg" /></span></strong></p>
Ratatosk
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Sur l'identité wallonne
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-03-07:4625757
2012-03-07T00:05:00+01:00
2012-03-07T00:05:00+01:00
Intervention de Jean-Luc Gascard à la journée identitaire du Château...
<p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #ffcc99;"><strong>Intervention de Jean-Luc Gascard à la journée identitaire du Château Coloma (3 mars 2012)</strong></span></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Sur l'identité wallonne</span></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00; font-size: medium;"><em><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Quel est la place de la culture et de la langue wallonne au sein des peuples européens ?</span></strong></em></span></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3471837" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3390837455.jpg" alt="jpg_redp1000256.jpg" />Le wallon a toute sa place dans l’histoire des peuples d’Europe. Wallon vient de Wahl, un vieux mot germanique utilisé par les Germains pour désigner les populations celtophones et romanes. La langue wallonne est très ancienne et comme le picard, le champenois ou encore le normand, elle est une langue d’Oïl qui fait partie du groupe des langues gallo-romanes. Bon nombre des évolutions que l’on considère comme typique du wallon sont apparues entre le 8° et le 12° siècle et vers 1200, la langue wallonne était nettement individualisée. Le wallon n’est donc pas un français abâtardi ou incorrect, c’est une langue en soi qui n’a simplement pas aussi bien réussi que le patois français et nombre des belgicismes découlent directement du wallon. Je rappelle que les peuples wallons n’ont jamais fait partie de la France, sauf quand ils ont été occupés, mais faisaient partie du SERG et particulièrement la Principauté de Liège. La place des wallons de l’Est étaient certainement d’être à l’époque un pont entre les mondes germaniques et romans. Il paraît qu’il y aurait 15 à 20 % des mots wallons qui seraient d’origine germanique et c’est sûrement dans le dialecte du wallon oriental, celui de Liège et d’Ardenne, que cela se retrouve le plus et qui rend notre dialecte si particulier. Je vais me permettre de vous lire comme exemple quelques courtes phrases :</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dji’m rapinse qui s’a lèyî prinde a s’badjawe = je me rappelle qu’il s’est laissé prendre à son bagout</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Fareût veûy kimint qu’i s’sètche foû di spèheûr = il faudrait voir comment il va se débrouiller</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Moussî ainsi, i ravisse on spâwta = habillé ainsi, il ressemble à un épouvantail (les Blancs Moussî de Stavelot sont donc simplement ceux qui sont habillés de blanc, pour la Laetare, le carnaval local, qui aura lieu dans 15 jours !)</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dja’n hête a m’deût = j’ai une écharde à mon doigt</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En entendant cela, vous comprenez bien… que vous n’y comprenez rien du tout(pas plus d’ailleurs que la majorité des jeunes liégeois et ardennais actuels), ce qui prouve bien tout simplement que le wallon n’est pas du français. J’ai encore vu quand j’étais gamin des anciens à qui il fallait traduire en wallon, parce qu’ils ne comprenaient pas le français. Heureusement, même s’il est en nette perte de vitesse, le wallon est encore parlé et compris par une petite minorité de wallons de souche (la preuve !). Par contre, le wallon est forcément ignoré de la masse exotique… et est donc une langue identitaire par excellence. Et, heureusement, on trouve encore des jeunes qui s’impliquent dans le théâtre dialectal et qui sont parfaitement conscients de l’aspect identitaire de leur dialecte.</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En ce qui concerne la culture (les industries, mœurs, habitudes culinaires, folklore, architecture,…), on perd souvent de vue, à force de « vivre dedans », qu’elle existe bel et bien. Elle n’a rien à envier à ses voisines. Si tout le monde connaît l’importance de la peinture flamande et la richesse des villes de Flandre au MA, beaucoup moins nombreux sont ceux qui connaissent l’importance de l’art mosan à l’époque ottonienne, son orfèvrerie, ses églises imposantes, son « école liégeoise » et encore moins savent que les marchands de la vallée mosane allaient vendre leurs produits dans toute la Germanie, jusqu’à Vienne et Prague et en Italie sur les marchés de Ligurie. Et je suppose que je ne dois pas vous parler de l’importance des industries minières et métallurgiques chez nous, sans parler de l’industrie du verre et de la laine, qui ont fait de la Wallonie au 19° siècle une des économies les plus prospères du monde.</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Donc, quand j’entends certains en Flandre qui essaient de nous faire passer pour des barakî à moitié inculte, des nawe (fainéant) et des accros depuis 1830 aux subsides de la vache à lait flamande, mon sang wallon bouillonne d’indignation. On n’est peut-être plus ce que l’on a été, mais nous ne sommes pas les ratés pour lesquels on veut nous faire passer. Nous avons toujours notre place parmi les peuples d’Europe.</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Si le monde politique le désirait réellement, le wallon serait un excellent facteur de cohésion identitaire, tant au niveau local que régional. Mais, pour les raisons idéologiques que nous ne connaissons que trop bien, les autorités n’apportent aucun soutien à la langue wallonne, ou si peu. Sa survivance au niveau populaire démontre donc une réelle volonté de certains Wallons de rester eux-mêmes, bien au-delà des chimères idéologiques universalistes et égalitaristes.</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Un pouvoir politique identitaire, soucieux de valoriser toutes les identités enracinées d’Europe, trouverait dans la défense du wallon et de la culture wallonne un important objectif politique (cohésion identitaire ethnique). On peut toujours rêver !</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><em><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dans le cas ou la Wallonie obtiendrait son autonomie, en cas d'éclatement de la Belgique, quel en serait le bénéfice pour la culture wallonne ?</span></strong></span></em></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En l’état des choses, le bénéfice serait minime, parce que, malheureusement, il n’y a plus concordance entre la Wallonie et les wallons. </span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Je m’explique : comme je vous l’ai dit tout à l’heure, le wallon est parlé par ses populations depuis bien longtemps. Mais depuis bien longtemps, les élites wallonnes ont adopté le français, et cela avant bien des contrées de l’actuelle France. Et comme en Flandre, ces élites ont tenté d’imposer la francisation généralisée à notre population. Le terme fransquillon servait aux wallons du peuple, déjà pendant l’occupation française, pour décrire ces pédants qui ne jurait que par le français. Mais alors qu’en Flandre, le mouvement flamand se battait depuis 1840 pour l’usage de la langue flamande et sa culture, le mouvement dit wallon lui n’entendait défendre que l’usage du français.</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">"<em>Le mouvement wallon naissant s'inscrit donc dans une perspective belge telle qu'ont été défini les contours et surtout l'identité linguistique de cet État en 1830. Il considère l'acquisition de la langue française comme une forme d'adhésion à la Belgique et aux grands principes de liberté dans la Constitution</em></span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On peut donc bien dire que l’unitarisme belge s’est fait d’abord et avant tout au détriment de la langue, et donc de la culture, wallonne puisque le flamand, lui, a survécu. </span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans ma propre famille, tous les gens de la génération de mes grands-parents en Ardenne parlaient wallon, mais on a dénigré à l’école le wallon auprès de la génération de ma mère. Ainsi, il y a quelques années, alors que je parlais avec une de mes tantes de l’intérêt de continuer à parler notre langue, elle me répondit : « <em><span style="text-decoration: underline;">arrête avou soula, c’est sale, c’è s’t one langue po les biesses</span></em> (arrête avec ça, c’est sale, c’est une langue pour les bêtes[càd les cons, les demeurés mais les animaux aussi]) ! ». C’est pourtant la langue de ses parents, mes grands-parents ! </span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Etonnez-vous après cela que le wallon tend à disparaître parmi tous mes cousins et cousines et tous les gens de ma génération. Le pire, c’est qu’avec l’abandon de la langue wallonne se perd aussi le lien avec notre histoire et notre culture wallonne. Et je ne vous parle même pas des générations qui suivent. En fait, ils sont devenus des Francophones, c’est-à-dire des gens indifférenciés, sans véritables racines. Et quand on n’a pas de racines, on est voué à flotter aux vents de toutes les modes et opportunismes. Par exemple quand un grand défenseur des francophones comme Maingain est disposé à faire apprendre aux enfants des écoles de sa commune l’arabe, pour mieux accepter leur présence. Qui s’intègre à qui, je vous le demande ?</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">C’est ce hiatus entre Wallonie et wallons qui fait notre perte. On appelle encore trop souvent wallons les gens qui vivent en Wallonie, alors qu’ils ne sont souvent plus que des Francophones. C’est si vrai que, récemment, un homme politique a appelé à créer une « patrie francophone ». Une patrie francophone ! <em><span style="text-decoration: underline;">Fâ s’ti ko arradjî (</span></em><em><span style="text-decoration: underline;">intraduisible = +ou- c’est pas croyable</span></em><em><span style="text-decoration: underline;">), qu’es que c’est coula por une arrêdje</span></em> ? <em><span style="text-decoration: underline;">éco one saqwê qu’a tchoukî foû dol tiesse d’one biesse libéral</span></em> (qu’est-ce que c’est que cela pour une affaire ? Encore une chose qui a poussé hors de la tête d’un bête libéral)! Evidemment, cela est fort utile pour noyer les populations autochtones, nous les wallons, dans le magma des allogènes de toutes sortes qui viennent nous envahir et aussi pour garder un lien avec Bruxelles. Ou pire, nous intégrer à la France. Ca, jamais ! Je préfère encore demander l’asile politique en Flandre. Qui sait, ils pourraient peut-être nous accorder…des facilités ?</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mais il ne faut bien sûr pas perdre espoir. Il y aurait comme un frémissement d’intérêt. Il n’est que de voir l’intérêt porté à des émissions comme Ma Terre ou celle sur les Wallons du Wisconsin. Ou même le théâtre wallon à la télé. Et aussi l’existence de nombreux groupes de musique traditionnelle.</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Et que l’on ne vienne pas me dire que c’est trop difficile de garder ou même d’apprendre notre langue autochtone. Elle n’est sûrement pas plus difficile pour nous que le chinois, le russe ou l’arabe. Ou même le flamand. Le jour où j’ai commencé à parler wallon à l’école, mes collègues ont rigolé malade, se demandant d’un air ahuri ce que ça pouvait être et ce qui pouvait bien encore passer par la tête de ce grand original. Maintenant ils n’y font même plus attention et comprennent souvent ce que je dis. Qui sait, encore un peu et je pourrais vous convertir au Liégeois ? Ce n’est qu’une question de volonté. Les Luxembourgeois, les Gallois préservent bien leur langue, pourquoi pas nous ? </span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3471840" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1098347006.png" alt="109px-Blason_ville_be_Chatelet.svg.png" />Pour résumer, pour retirer un bénéfice quelconque d’une autonomie, ce qu’il nous faut, c’est faire la différence entre Wallons et Francophones. Le wallon est celui qui a ses racines, c’est-à-dire ses ancêtres, en Wallonie et aussi qui parle, qui vit wallon. Et par-dessus tout, ce qu’il nous faut, c’est garder notre fierté. J’entendais à la fin d’un concert d’un groupe acadien ce cri du coeur : soyez toujours fiers de qui vous êtes, et les dieux savent si les Acadiens ont failli perdre leur identité et souffrent encore pour la garder. C’est la fierté qui les sauvent et qui nous sauvera. Tout le reste, programmes, subsides, etc… en dépend.</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Je vous dis donc pour terminer : je suis wallon, pas francophone, et dji su fir de mè p’tite patreye (je suis toujours fier de ma petite patrie) « amon nos’aut »(entre nous, entre gens de chez nous).</span></strong></p><p class="yiv708248809MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: 11pt; font-family: 'sans-serif'; color: #1f497d;"> <br /></span></p>
Ratatosk
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La Belgique a un gouvernement!
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-01-08:4278313
2012-01-08T00:20:00+01:00
2012-01-08T00:20:00+01:00
La Belgique a un gouvernement! Entretien avec Paul Barbain,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3372830" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1919378505.jpg" alt="dirupo.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong><span lang="NL">La Belgique a un gouvernement!</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><em><strong><span lang="NL">Entretien avec Paul Barbain, animateur du “Mouvement Identitaire Démocratique” (Namur), sur les problèmes de la Belgique actuelle</span></strong></em></span></p><p class="MsoBodyText"><span style="color: #ff6600;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small;" lang="NL">Q.: Monsieur Barbain, votre pays, la Belgique, a enfin réussi à se doter d’un gouvernement au bout de plus de 540 jours de crise politique! Que doit-on en penser, ici en l’Hexagone, où personne ne comprend guère ce qui se passe chez vous?</span></strong></span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">PB: Oui. La Belgique a un gouvernement mais il a fallu la menace d’une sanction de la part de la Commission Européenne pour qu’une tripartite soit vaille que vaille mise sur pied avant le 15 décembre. Les tripartites, composées de socialistes, de démocrates-chrétiens et de libéraux, sont, en règle générale, de piètres expédients qui présentent de nombreuses faiblesses. D’abord, comment concilier les visions socio-économiques des socialistes et des libéraux? Par des compromis qui ne satisferont jamais personne: ipso facto une telle tripartite équivaut à une absence de gouvernement réel, à un vide politique. Une tripartite de partis, considérés en Belgique comme “traditionnels”, est par définition hostile à toute nouveauté, donc à toute audace dans la gestion des problèmes qui, pourtant, s’accumulent. La nouveauté, on le sait depuis 2007 et encore davantage depuis les élections de juin 2010, a été l’irruption sur le théâtre politique belge d’un néo-nationalisme flamand porté par la NVA (= “Nouvelle Alliance Flamande”) de Bart De Wever. Cette formation réclamait une réforme fondamentale de l’Etat dans le sens de plus d’autonomie aux régions et communautés composant le royaume, c’est-à-dire une réforme allant dans le sens des seuls intérêts flamands et négligeant tous les autres grands problèmes qui affectent la société. Les partis francophones n’étaient pas demandeurs d’une telle réforme. Le résultat de ces interminables négociations, qui se sont étalées sur plus de dix-huit mois, a été d’isoler dans l’opposition le parti nettement majoritaire de la Flandre. Celui-ci est exclu de l’échelon fédéral, tout comme le petit parti francophone de Bruxelles, le FDF d’Olivier (alias “Olibrius”) Maingain, exclu de toutes mangeoires et prébendes pour dorer la pillule aux Flamands: l’opposition à l’une des revendications majeures des Flamands, soit la scission de l’arrondissement électoral et judiciaire de “Bruxelles/Hal/Vilvorde” était éliminée, de même que la voix qui réclamait à tue-tête un élargissement démesuré et déraisonnable de Bruxelles par inclusion de nombreuses communes flamandes de la grande périphérie mais aussi de communes wallonnes comme Waterloo, Braine-l’Alleud, Ohain, etc. Comme si toutes ces communes idylliques, où il fait bon vivre, étaient mues par le désir irrépressible de faire partie du “Bruxellistan” en ébullition constante, en voie d’islamisation, où on ne trouvera bientôt plus un saucisson pur porc dans les rayons des magasins, sans même parler du jambon de Parme. En bout de course, cela signifie que le gouvernement hissé aux affaires début décembre 2011 n’a pas de majorité parmi les députés flamands au Parlement fédéral belge. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">On peut dire dorénavant que le “cordon sanitaire” imposé au Vlaams Belang, c’est-à-dire à la formation nationaliste qui avait jadis défrayé les chroniques et alarmé les bonnes consciences, s’est considérablement élargi: cette fois, il s’applique désormais à tous les électeurs de la NVA, soit à 30% de l’électorat flamand. Ce qui doit, en toute bonne logique, nous amener à dire que ce fameux “cordon sanitaire” n’avait pas été établi, en fait, pour combattre le racisme réel ou imaginaire des dirigeants et des militants du Vlaams Belang (ex Vlaams Blok). Le “racisme” ici n’avait été qu’un bon prétexte car, rappellons-le une fois pour toutes, il est vrai, et bien vrai, que les réactions négatives à l’égard de certaines catégories d’immigrés sont bien partagées en Belgique: elles ne sont pas seulement virulentes chez les militants du Vlaams Blok ou chez les seuls Flamands car j’entends régulièrement, depuis un an ou deux, en terre wallonne ou chez des Wallons qui travaillent au “Bruxellistan”, tous ex-petits gauchistes bien-pensants ou syndicalistes FGTB voire mèmères démocrates-chrétiennes, proférer des horreurs racistes à qui mieux mieux, en un langage plus fleuri que celui des Flamands plus prudes et plus réservés. Le pamphlet le plus corrosif, et le mieux construit, contre les débordements de la population immigrée au “Bruxellistan” n’est d’ailleurs pas l’oeuvre d’un sectataire du Vlaams Belang mais d’un député vert flamand de la capitale, Lucas Van der Taelen. Le “cordon sanitaire” a servi et continue à servir à endiguer toute volonté de réformer l’Etat dans un sens plus fédéraliste: isoler une frange très conséquente de l’électorat flamand en déclarant que c’est essentiellement pour ce motif politique-là, pour cette option constitutionnelle précise, aurait révélé en plein jour les velléités anti-démocratiques de l’établissement belge; en revanche, décrier les contrevenants comme “racistes” permettait de parader avec bonne conscience dans les allées de l’eurocratie du Quartier Léopold ou de Strasbourg, en criant bien haut que la Belgique était un exemple à suivre dans la lutte interplanétaire voire intergallactique contre l’hydre hideuse du racisme qu’avançait un noir complot d’indécrottables et pervers nazillons </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">Le recours au croquemitaine du “racisme” était ridicule, bouffon, aussi stupide que l’idéologie républicaine hexagonale dont l’anti-racisme militant actuel procède, depuis que Mitterrand avait hissé sur les pavois médiatiques un certain Harlem Désir. Mais finalement, si on y réfléchit un peu, un “racisme” qui aurait été toléré avec condescendance —c’est-à-dire, entendons-nous, aurait équivalu à une liberté démocratique de critiquer les débordements de l’immigration incontrôlée— aurait généré moins de dangerosité pour le système belge dans son ensemble, tares comprises, que l’application de la stratégie du “cordon sanitaire” élargi dans le contexte actuel. En effet, c’est désormais plus de 40% de l’électorat flamand qui est condamné à la marginalité politique et à demeurer une vaste frange de citoyens de seconde zone. Il devient difficile d’accuser 40% de la population de “racisme” ou de velléités extrême-droitistes. On ne le fait donc pas —ce serait trop gros— mais on manoeuvre habilement pour que cet électorat soit exclu de toute représentation, comme s’il était effectivement raciste. Il en résulte une sourde colère dans près de la moitié des chaumières flamandes: pire, quand on organise, en guise de sondage, des “élections” fictives mais significatives dans les collèges et écoles flamandes pour les élèves entre 16 et 18 ans (les futurs électeurs), on constate, comme très récemment en Campine, que les scores unis de la NVA et du Vlaams Belang atteignent 72%! Les partis de la tripartite au pouvoir ne recueillent que des miettes car les Verts flamands et quelques petits partis gauchistes (dont les maoïstes du PvdA) emportent parfois plus de voix juvéniles que les socialistes du SP.A!</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">Nous sommes donc plongés dans une situation où 45 à 48% de l’électorat flamand n’a pas la possiblité d’exercer un impact quelconque sur la gestion des affaires. Etat fédéral à deux composantes majeures, la Belgique est forcément instable car un Etat fédéral idéal, c’est-à-dire idéalement équilibré, compte généralement un nombre impair de composantes, car cela permet d’absorber les déséquilibres ou les différences existant entre l’électorat d’une entité sub-étatique A (qui générerait un vote atypique) et ceux des entités sub-étatiques B, C, D et E (qui génèreraient des comportements autres voire plus conventionnels). Avec deux entités seulement, tout déséquilibre, tel celui que nous connaissons aujourd’hui en Belgique, réduit la fédéralisation à une pure fiction ou à une impossibilité pratique. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">On me rétorquera que la Belgique compte trois régions (Wallonie, Flandre et Bruxelles-Capitale) et trois communautés (francophone, flamande et germanophone). La communauté germanophone est excentrée territorialement et numériquement très réduite. Quant à Bruxelles, elle est une région exclusivement urbaine, réduite à dix-neuf communes; elle est dépendante financièrement des deux autres régions (surtout la Flandre). Bruxelles accumule, qui plus est, une masse de problèmes inconnus dans les deux autres entités sub-étatiques. La vie économique bruxelloise s’est considérablement réduite au fil des dernières décennies: bon nombre d’activités industrielles, de services de qualité dont les performances ne sont pas niables, ont émigré vers une périphérie flamande, vers des zones d’activités comme celles de Zellik, Zaventem ou Diegem. Fiscalement, le départ de ces entreprises est un désastre pour la capitale belge, devenue dortoir pour les eurocrates, qui ne paient pas un sou d’impôt et constituent une masse mouvante non ancrée dans le tissu historique de la ville. Ensuite, l’immigration débridée et non assimilée, dénoncée par le député vert Van der Taelen, ne paie pas davantage d’impôts et génére des coûts exorbitants que la ville-région, fiscalement exsangue, ne peut plus financer. L’ironie veut qu’à peine mis en selle, le gouvernement a dû faire face à deux semaines d’émeutes violentes, fomentées par les partisans d’un obscur candidat malchanceux à la présidence congolaise, dont la majorité des Belges n’avaient jamais entendu parler et ne peuvent ni retenir ni prononcer le nom (un certain Tchisekedi, paraît-il...). Sous le prétexte que des malversations auraient été commises dans le comptage des voix quelque part dans le vaste Congo, des bandes de furieux, escortés par des pillards flairant l’aubaine, ont saccagé le haut de la ville, les commerces jadis prestigieux de la Chaussée d’Ixelles qui jouxte, pour son malheur, le quartier dit de “Matongé”, devenu le lieu de séjour de la minorité congolaise à Bruxelles, en apparence majoritairement partisane de ce Tchisekedi. Avec les manifestations multiples de paysans ou de syndicalistes européens qui se succèdent dans le quartier Schuman contre l’eurocratie, avec les débordements de la communauté marocaine (maroxelloise...) et maintenant avec les fureurs de Congolais marris, le budget de la capitale, pour le maintien de l’ordre, est solidement entamé et ne pourra jamais être bouclé sans apports venus des deux autres régions, qui, elles, ont besoin de leurs fonds pour des projets valables en Flandre et en Wallonie. Pourra-t-on gérer encore à l’avenir de telles joyeusetés nocturnes à la lueur des cocktails Molotov? Et pourra-t-on un jour rendre à la ville sa convivialité d’antan, qui formait la trame charnelle et émouvante des nostalgies d’un Jacques Brel? </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">Si des élections nouvelles devaient se dérouler demain, les résultats seraient exactement les mêmes voire encore plus substantiels pour la NVA (les sondages avancent le chiffre de 38%). Les problèmes réels de la société et surtout la crise bancaire (Dexia, Fortis) ne seraient pas résolus (et ne le seraient pas davantage par les exclus de la NVA ou du Vlaams Belang, ne nous leurrons pas...). Pire: en fait, la tripartite en place depuis début décembre ne se compose que des vaincus des deux scrutins fédéraux précédents, celui de 2007 et celui de 2010, ce qui est contraire à toute saine gouvernance démocratique: il n’y a pas eu de rénovation du personnel, alors que l’électorat l’exigeait, surtout en Flandre; si quelques clowns ont disparu du sinistre théâtre de la politique fédérale belge, bon nombre d’autres clowns et surtout de clownesses —de véritables calamités— sont demeuré(e)s en piste. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><img id="media-3372845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2626703528.jpg" alt="gouvDiRupo.jpg" /></span></strong></span></p><p class="MsoBodyText"><span style="color: #ff6600;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small;" lang="NL">Q.: Vous venez de nous parler de la crise politique belge, mais celle-ci se déploie tout de même sur fond de crise générale, votre pays étant, comme le Portugal ou l’Espagne, dans le collimateur des agences de notation? Qu’avez-vous à nous dire sur la crise financière et économique que traverse votre pays dans la zone euro?</span></strong></span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">PB: La crise financière est pour moi une expression particulière (et pas si nouvelle...) des guerres indirectes menées contre tout ce qui pourrait contrarier ou ralentir le capitalisme anglo-saxon en Europe ou ailleurs dans le monde: la nouvelle offensive de cette guerre de “quatrième dimension” a commencé à l’automne 2008, sans que le personnel politique n’ait formulé la moindre réponse, ni en Wallonie où le déclin industriel est une histoire ancienne, ni en Flandre, où les délocalisations et le chômage commencent à exercer leurs ravages, en dépit des ports de mer d’Anvers et de Zeebruges qui permettent à la Flandre d’attirer plus facilement les investisseurs. La crise financière, outre la défense et la consolidation les intérêts géopolitiques et géoéconomiques des nouvelles classes et de la finance internationale, vise le démantèlement de toutes les structures politiques (au sens noble, celui que lui ont donné Carl Schmitt et Julien Freund) qui subsistent, même à l’état résiduaire, dans le monde. Les crises grecque et italienne ont amené au pouvoir, à Athènes et à Rome, des gouvernements directements inféodés au système bancaire international, conduits par des anciens employés de Lehman & Brothers ou d’autres machins ploutocratiques, qui n’ont évidemment aucune légitimité démocratique. L’objectif final de la conjuration néo-libérale aujourd’hui triomphante est de démolir définitivement l’Etat populaire, de lui donner le coup de grâce après l’avoir fait mourir à petit feu pendant une trentaine d’années. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">En Belgique, le nouveau paradoxe, qui surgit dans ce contexte global d’offensive néo-libérale et ploutocratique, est le suivant: Elio Di Rupo, qui est, électoralement parlant, tributaire d’un vaste mouvement syndical socialiste, a bien sûr promis une politique sociale fort généreuse, basée pour l’essentiel sur la perpétuation du système belge <em>ad vitam aeternam,</em> où un bon paquet d’allocataires sociaux, légitimes ou illégitimes, perçoivent des allocations ou des revenus de substitution jusqu’à la fin de leurs jours, sans qu’il ne leur soit demandé aucun compte ni aucun effort d’insertion réel, a fortiori s’ils appartiennent à la catégorie désormais dûment privilégiée des immigrés du Bruxellistan. Je ne raisonne pas comme les libéraux donc je ne dis pas que c’est une mauvaise idée d’aider des faibles ou des précarisés sur le long terme —et même sur le très long terme— mais pour perpétuer une telle générosité et une telle solidarité, il faut produire, sans jamais fléchir la cadence, des biens agro-alimentaires ou industriels selon des rythmes de croissance continue et soutenue, comme en connaissent aujourd’hui des pays comme la Chine ou la Turquie. Il faut de grandes entreprises performantes, privées si ça marche ou nationalisées s’il le faut, et un bon tissu de petites entreprises familiales, bien soustraites à la perspective de la faillite grâce à toute une série de filets protecteurs, notamment contre toute ingérence indue des banques. Il faut mettre un terme à la pratique néfaste des délocalisations (qui frappe toute l’Europe) et éviter que les privatisations (les “consolidations” selon l’euphémisme chéri de Di Rupo il y a quelques années) ne conduisent à des démantèlements, des déménagements ou des délocalisations. Remarque complémentaire: l’idéologie festiviste, dénoncée en termes philosophiques et esthétiques par le regretté Philippe Muray, ou l’idéologie du “non-travail”, analysée par un Guillaume Faye au début des années 80, servent à désindustrialiser l’Europe, à générer un esprit de <em>farniente</em> qui avantage les autres grands blocs géoéconomiques de la planète. L’Europe, comme s’inquiétait déjà le penseur gaulliste Claude Debbasch dans les années 60, a connu l’inflation d’un secteur tertiaire tentaculaire et improductif, générateur d’emplois peu utiles, surtout quand on songe à une ineptie belge déjà ancienne, je veux parler du fameux “Plan Spitaels”, consistant à lutter contre le chômage en créant, pour les ouvriers jetés hors de leurs usines, des postes administratifs dans la fonction publique! On a ainsi décrédibilisé le statut de fonctionnaire et apporté de l’eau au moulin du discours néo-libéral, posant dogmatiquement tout fonctionnaire comme “inutile”. Avec des dizaines de milliers de fonctionnaires-bidons, la critique était aisée, même si elle était fondamentalement fausse quant au fond. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;" lang="NL">Un gouvernement fédéral belge, où les socialistes wallons constituent l’inco
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Quelle place pour les Vosges dans la Grande Région ?
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-01-07:4107862
2012-01-07T00:02:00+01:00
2012-01-07T00:02:00+01:00
[Vosges Matin]
<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/3057282231.jpg" target="_blank"><img id="media-3353764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/2153149096.jpg" alt="grande region.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">[Vosges Matin]</p>
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Orval, le Val d'Or depuis la nuit des temps
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-01-03:4098060
2012-01-03T00:00:00+01:00
2012-01-03T00:00:00+01:00
Depuis la nuit des temps, de lointains ancêtres se sont établis au bord...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1025640660.jpg" target="_blank"><img id="media-3353383" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1647342690.jpg" alt="orval.jpg" /></a>Depuis la nuit des temps, de lointains ancêtres se sont établis au bord d'un vallon marécageux où jaillit une source d'une limpidité exceptionnelle dont ils ont fait leur divinité tutélaire. C'est l'eau qui a fait Orval, dans le pays Gaumais.</p><p style="text-align: justify;">Après avoir embrassé la foi chrétienne, ils ont transmis le flambeau à quelques bénédictins venus d'Italie. La célèbre comtesse Mathilde passant en ces lieux, laissa choir sa bague dans cette fontaine. Après l'avoir recouvrée, elle s'écria "Désormais et pour toujours, je voudrais qu'on l'appelle Val d'Or."</p><p style="text-align: justify;">Les cisterciens venus de Trois-Fontaines ont pris la relève en 1132. Ils ont appelé Orval leur abbaye et le vallon qu'ils ont entouré d'un grand mur.</p><p style="text-align: justify;">A travers heurs et malheurs, cette abbaye a rayonné jusqu'à la Révolution. En 1926, après un siècle d'abandon, la vie cistercienne a repris dans le Val d'Or où l'abbaye est un haut lieu spirituel belge, à deux pas de la Lorraine, dont la haute tour émergeant de la brume matinale est le symbole bien vivant.</p><p style="text-align: justify;">L'auteur, le père Paul-Christian Grégoire, qui fut moine cistercien à Orval, nous conte l'histoire par le détail de cette grande fondation religieuse en s'appuyant sur les sources les plus sûres.</p><p> </p><blockquote><p><strong><span style="color: #0000ff;">‡ Orval. Le Val d'Or depuis la nuit des temps, Paul-Christian Grégoire, éditions Serpenoise, 325 p., ill. (28 €).</span></strong></p></blockquote>
Marie-Paule DARCHICOURT
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.html
Synthèse Nationale : Nation y était aussi !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-11-18:3873793
2011-11-18T16:32:29+01:00
2011-11-18T16:32:29+01:00
Nos voisins, amis et camarades du Mouvement Nation ont tenu à faire le...
<p><br /><img id="media-3299376" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/01/2645496523.JPG" alt="france,belgique,wallonie,identité,synthèse nationale,mouvement Nation" />Nos voisins, amis et camarades du <strong>Mouvement Nation</strong> ont tenu à faire le déplacement jusqu'à Paris vendredi dernier 11 novembre pour participer à la 5e Journée de Synthèse Nationale.</p><p>Une participation fort active que celle de la délégation wallone avec un stand particulièrement apprécié des nombreux visiteurs et une intervention remarquée de <em><strong>Pascal Cornet</strong></em> - secrétaire national du <em>mouvement identitaire de Belgique francophone </em>sur le thème de l'action sociale au cours d'une table ronde <em>européenne</em> -animée par Robert Spieler- qui réunissait outre le représentant de Nation, Sebastien Magnificat (un délégué romain de la Casa Pound), Gabriele Adinolfi (Polaris), Serge Ayoub (3e Voie) et André Gandillon (Militant)</p><p>Une belle illustration de la solidarité militante des mouvements politiques qui oeuvrent partout en Europe à la défense des identités provinciales, nationales et européenne.</p><p>Mouvement Nation : <a href="http://www.nation.be/web/nation-en-deplacement/">cliquez ici </a></p>
Marie-Paule DARCHICOURT
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.html
Manifestation unitaire de Lille : communiqué du Mouvement Nation
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-10-09:3814977
2011-10-09T16:54:50+02:00
2011-10-09T16:54:50+02:00
Gros succès de la manifestation solidariste ! Cette manifestation...
<p style="text-align: left;"><img id="media-3235499" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/00/3796040037.jpg" alt="europe,france,belgique,wallonie,mouvement nation,résistance" />Gros succès de la manifestation solidariste !</p><p style="text-align: left;">Cette manifestation unitaire, co-organisée par NATION avec plusieurs groupes français, a rencontré un succès inespéré puisque ce sont plus de 800 militants qui se sont rassemblés et ont défilé dans les rues de Lille.</p><p>Autre succès, le fait que ce cortège très médiatisé s’est déroulé sans incidents. Alors que la contre-manifestation d’extrême-gauche a terminé par des incidents avec la police.</p><p>Ce grand succès, suivie par une grande « fête du cochon », ne sera pas une victoire sans lendemain. La dynamique lancée le 8 mai dernier à Paris a débouché sur cette journée du 8 octobre et va continuer et se renforcer.</p><p>Bientôt, plus de détails, de photos et de vidéos sur ce site mais encore plus sur <a href="http://activitesnation.wordpress.com/"><strong><span style="color: #000000;">activitesnation.wordpress.com</span></strong></a></p>
Ratatosk
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La musique du Doudou (Mons, Hainaut)
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-08-11:3731861
2011-08-11T00:05:00+02:00
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La musique du Doudou (Mons, Hainaut) Doudou 2010 - Le...
<p><iframe width="425" height="349" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/2kQ39TBya3E" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #ff6600;">La musique du Doudou (Mons, Hainaut)</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/RXLI81Pka_g" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Doudou 2010 - Le combat</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/OOjFyUWZV7k" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Combat du lumeçon</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Ratatosk
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M.I.D.: Belgique, situationde plus en plus figée
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-07-12:3709437
2011-07-12T00:20:00+02:00
2011-07-12T00:20:00+02:00
Communiqué du "Mouvement Identitaire Démocratique" - Namur - 11...
<p> <img src="http://users.dxadsl.be/spb34472/Rien.a.declarer.jpg" alt="" width="602" height="806" border="3" /></p><p><span style="font-size: medium; color: #ffcc00; font-family: arial black,avant garde;">Communiqué du "Mouvement Identitaire Démocratique" - Namur - 11 juillet 2011</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Belgique : situation toujours plus figée</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong></strong> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le lundi 20 juin, coup de théâtre dans le petit monde de la politique politicienne belge : après quelques timides tentatives de négociations entre la NVA de Bart de Wever et les libéraux de Charles Michel (le fils de l’autre), voilà que l’inénarrable Olivier Maingain se met allègrement à torpiller ce rapprochement, en refusant de participer à tout gouvernement ou même à tous pourparlers en vue d’un former un, s’il faut composer avec De Wever, pourtant incontournable en Flandre. Les propos de Maingain ont bien entendu été reproduits par l’organe très politiquement correct de Bruxelles, le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Soir,</em> que l’on peut considérer comme la seule et véritable tumeur cancéreuse de la Belgique, celle qui, si elle se développe et sévit encore, occira à coup sûr le patient. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Soir</em> prétend sauver le royaume de la flamandisation, du fascisme, de la myxomatose et du phylloxéra mais voilà tout d’un coup qu’il torpille les seules négociations qui pouvaient vaille que vaille aboutir à un accord boiteux, pour lui donner encore une petite bouffée d’air vivifiant. Cette foucade du compère Maingain survient dans le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Soir</em> peu de temps après la démission de la rédactrice en chef Delvaux, surnommée la « femme delvaux » (avec une minuscule dépréciative) ; cette figure de bas bleu, moquée dans le microcosme journalistique bruxellois parce qu’un peu souillon, a été, pendant de trop nombreuses années, l’organisatrice en chef du formatage des esprits selon les injonctions et les directives du <em style="mso-bidi-font-style: normal;">soft power</em> social-démocrate, soixante-huitard (qui confond permissivité et liberté) et néo-philosophique (Saint Bazar Henri Lévy et votre relais ULBiste Haarscher, priez pour nous, pauvres pécheurs fascistoïdes). Or tout cerveau lucide et dûment informé sait que ces ingrédients idéologiques et pseudo-philosophiques servent à disloquer les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« alien countries »,</em> les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« alien audiences »,</em> pour les maintenir dans un état de faiblesse permanent, rendant toute renaissance nationale, étatique ou impériale impossible. On ne m’ôtera pas de la tête l’idée que l’actuelle crise belge, envenimée par le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Soir,</em> sert d’expérimentation pour les disciples de Sun Tzu, installés dans les « services » : comment entretenir une crise sans recourir à la dictature et en escamotant ou en contournant le fonctionnement démocratique ? Comment trouver un nouveau moyen de neutraliser un pays européen sans faire usage des expédients appliqués jadis en Amérique latine ou, aujourd’hui encore, en Afrique ? L’avenir nous dira si cette hypothèse est plausible ou non. Il existe bien entendu des façons différentes de procéder à la dislocation des Etats européens, en maniant ces ingrédients de l’idéologie dominante et établie : en France, on vous dira que tout sérieux politique, tout esprit de décision, est « ringard », fors le menu officiel, seul autorisé ; avec une nuance bien subtile, car en France, la mentalité révolutionnaire banalisée par le discours dominant depuis 1789 —par le grand récit révolutionnaire— veut que l’on conteste derechef la machine étatique, même en ses aspects les moins contestables. L’Etat va donc chaque fois s’adapter aux « ingrédients », énoncés en marge de la machine qu’il constitue, pour satisfaire ce révolutionisme banalisé : ce fut le cas successif du giscardisme et du sarközisme. Sous Giscard, l’Etat s’adaptait en incluant dans son fonctionnement (ou plutôt son dysfonctionnement) des revendications soixante-huitardes, par crainte de ne pas « être dans le vent » ou de provoquer un nouveau mai 68. C’est à cette capitulation permanente des droites post-gaulliennes au pouvoir qu’a voulu remédier un mouvement comme la nouvelle droite métapolitique, tant dans ses cénacles propres que dans ses opérations d’entrisme dans la presse (par exemple le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Figaro Magazine</em> de Louis Pauwels). Sarközy, lui, inclut le néolibéralisme, le retour à l’OTAN dans une ambiance générale de décadence et d’amnésie, tissée de festivisme narcissique permanent, en dépit des promesses de « kärchériser » certaines banlieues. En Allemagne, on continue à faire jouer les ressorts de la fameuse « Vergangenheitsbewältigung », où l’on va systématiquement diaboliser le passé, trouver, de la protohistoire au moyen âge et de celui-ci à l’ère Biedermeier, les racines de la peste brune en tablant sur un sentiment de culpabilité bien ancré dans le protestantisme. En Italie, on procèdera par une neutralisation générale de tous les discours politiques alternatifs, parce que la culpabilité joue un rôle moindre dans les pays catholiques : c’est une fibre qu’on ne peut pas aussi aisément faire vibrer qu’en terres réformées. En Russie, Soljénitsyne a parfaitement expliqué à ses lecteurs comment fonctionnaient la russophobie, distillée par les « pluralistes », et la fameuse « idéologie de la convergence » qui ne voyait de salut qu’en une économie homogénéisée à l’échelle planétaire et entendait, dans la foulée, liquider tous les atavismes (toutes les racines, chez un Bazar-Henri Lévy). </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ffcc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le spaakisme confisque toute autonomie en politique internationale</span></em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #ffcc00;"> </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans ce concert européen, la Belgique, parce qu’elle ne représentait pas grand chose, est devenue le centre de l’UE, de l’OTAN et du SHAPE. En acceptant ces instances sur son territoire, elle acceptait ipso facto que sa sphère politique devait demeurer molle. Pour la mollifier définitivement, on avait fait en sorte que le pouvoir royal, après l’élimination de Léopold III, soit réduit au minimum ou du moins craigne en permanence de s’opposer aux camarillas politiciennes. Sur cette sphère politique rendue ainsi molle, s’est imposé le « spaakisme », soit l’inféodation à l’OTAN et aux Etats-Unis. Le « spaakisme » doit son nom au social-démocrate Paul-Henri Spaak, premier secrétaire général de l’OTAN. Malgré la résistance des démocrates chrétiens sous Pierre Harmel, le spaakisme est passé de la social-démocratie à la démocratie chrétienne : De Crem, actuel ministre de la défense dans le gouvernement démissionnaire chargé des affaires courantes, est le<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>prototype du démocrate chrétien spaakiste, bien soucieux et zélé de plaire aux chefs militaires du Pentagone. Au moment où le spaakisme s’imposait dans les années 50 au détriment de toute autonomie nationale sur le plan de la politique internationale, la Belgique était encore une puissance industrielle, forte de ses colonies africaines : aujourd’hui, les ravages du néolibéralisme et des délocalisations qu’il entraine ont fait leurs effets, comme en beaucoup de régions européennes, mais, cette fois sans le ballast moral et financier du colonialisme, les seuls atouts qui restent de ce passé sont les balances commerciales positives face à ses deux plus grands voisins, l’Allemagne surtout et la France dans une moindre mesure. Toute diminution de la dette allemande envers la Belgique donc toute diminution du flux financier venu de l’Est risque de fragiliser les finances du pays, d’éliminer ou d’entamer sérieusement une plus-value utile au maintien de la machine en son état actuel, ce qui risque de faire disparaître, dans l’amertume de ses bénéficiaires, un système corrompu et onéreux, qui bétonne les adhésions bien plus sûrement que tous les discours idéologiques (surtout en Wallonie). C’est ainsi qu’on pourrait voir apparaître le chaos du dissensus. Espoir : l’Allemagne investit en Russie et le royaume d’Albert II, malgré la crise politique qui le tenaille, profite de cette dynamique eurasienne. Le pays est bel et bien un « carrefour », tous en sont conscients, mais ce statut de « carrefour » implique une nécessaire faiblesse politique, assortie d’un tropisme vers tout étranger qui importe biens et services.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ffcc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le fonctionnement démocratique remplacé par un « rien » </span></em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En fait, l’implosion politique ne date pas des élections du 13 juin 2010. Elle est antérieure. Dès les élections de 2007, le royaume a été virtuellement dépourvu de direction politique élue, clairement profilée. De surcroît, la crise de l’automne 2008 a démontré que ce pouvoir, ridicule et pantelant, capitulait devant les banques et investissait dans leur faillite des sommes qui auraient pu s’avérer plus bénéfiques en d’autres domaines. Le gouvernement des affaires courantes fonctionne vaille que vaille, mais sans prendre de décisions nouvelles de grande portée. Seule entorse au fonctionnement normal des règles de la démocratie belge : le budget a été voté en début d’année pour satisfaire les exigences de l’UE (pour qui les Etats n’existent plus que pour voter un budget annuel ; ils ne semblent plus avoir d’autres fonctions). Avant 1940, quand les partitocraties, dites « démocratiques », cessaient de bien fonctionner ou engendraient le chaos politique, on recourait à la dictature salvatrice de type romain (dont Carl Schmitt avait brillamment analysé l’origine et le fonctionnement, tout en en dressant la typologie) ; aujourd’hui, dans le cas belge, on n’a recours à un beau « rien », astuce commode qui permet d’éviter un autre type de dictature, comme celui qu’on a parfois imposé en Amérique latine ou en Afrique, c’est-à-dire la forme de dictature qui a pour mission de maintenir aussi longtemps que possible un état de faiblesse au bon gré des instances mondialistes, qui en profitent.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Si les commandes allemandes diminuent, si aucune décision importante n’est prise et si la dette publique demeure trop élevée, la Belgique est évidemment candidate à la faillite étatique, au cas où certains groupes, dans les milieux ploutocratiques américains, auraient tout d’un coup l’idée de spéculer à ses dépens comme ce fut le cas pour la Grèce, le Portugal ou l’Irlande. Pour ces groupes, qui visent l’affaiblissement de l’Europe et de la zone euro dans son ensemble, ce serait une belle aubaine car ils ne frapperaient plus à la périphérie de l’Union cette fois, mais en son centre. On peut énoncer dès lors l’hypothèse que la mondialisation voulue par Roosevelt, son épouse et les cartels américains des années 30 et 40 permet certes la paix, une <em style="mso-bidi-font-style: normal;">pax americana,</em> mais quelle paix ? Une paix où divers « soft powers » peuvent neutraliser n’importe quel pays de la planète sans recours à la chose militaire. Nombreux sont donc ceux qui ont intérêt à perpétuer le blocage des institutions belges. Ainsi, chaque fois que l’on peut entrevoir des accords pointer à l’horizon, tout à coup, hop, l’un ou l’autre greluchon politicien soulève une nouvelle polémique et enraye à nouveau la machine. Olivier Maingain appartient à cette catégorie de politiciens bateleurs et irresponsables : nous avions déjà eu l’occasion de souligner l’incongruité de sa personne et celle de son parti. Dans le cas présent, depuis ses foucades dans le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Soir</em> des 20 et 22 juin 2011, il prend le deuxième parti francophone du royaume en otage. Au sein de l’architecture politique belge, les libéraux, avec qui Maingain et son FDF (« Front des Francophones ») forment un cartel à Bruxelles, font toujours face à un impératif majeur pour contrer les majorités absolues que détiennent les socialistes (alliés au CdH démocrate-chrétien dans le cadre du pôle de l’Olivier) : dégager une minorité suffisamment forte et chalengeuse dans le cadre de l’ex-Communauté française (et nouvelle Communauté Wallonie-Bruxelles).<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Sinon, ils sont condamnés à une opposition stérile et de longue durée. L’apport en voix du FDF est donc nécessaire pour que le bloc libéral puisse faire face, en Wallonie et à Bruxelles, au puissant bloc socialiste ou au « pôle de l’Olivier ». La NVA de Bart de Wever est incontournable en Flandre : les libéraux, depuis la foucade de Maingain, sont dans l’impossibilité désormais de négocier avec la NVA et de contourner ainsi la majorité socialiste à Bruxelles et en Wallonie, en formant une majorité fédérale sans les socialistes. Et si de nouvelles élections avaient lieu, nous aurions grosso modo les mêmes scores pour la NVA en Flandre ou alors une légère baisse mais au profit des radicaux du Vlaams Belang, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">personae non gratae</em> dans les hémicycles en vertu du fameux « cordon sanitaire » qui leur a été imposé depuis leurs premières percées électorales des années 90 du siècle dernier. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ffff99;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(Nouvelle donne depuis la rédaction de cet article : après l’échec des pourparlers entre De Wever, maître du jeu, et les libéraux de Charles Michel, suite au sabotage de Maingain, les négociations avec Elio di Rupo, chef de file des socialistes wallons ont à leur tour capoté, les 7 et 8 juillet 2011 : on ne pourra former ni une majorité de centre-droit ni une majorité de centre-gauche. En attendant, en Flandre, De Wever atteint 40% des intentions de vote dans les sondages).</span></em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ffcc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Un Bruxelles islamo-socialiste ?</span></em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’incident déclenché par Maingain aux dépens du Président Charles Michel du MR libéral, que prouve-t-il ? 1) qu’un blocage surgira toujours en cours de négociations, pour faire capoter celle-ci parce que, quelque part, il y aura à l’œuvre des forces étrangères et/ou occultes qui voudront maintenir cet échec qui arrange leurs calculs ; 2) que le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Soir </em>est bel et bien l’instance métapolitique qui orchestre toutes les faiblesses qui affectent le royaume et que son anti-flamandisme (quasi pathologique comme le dénonce la presse flamande) sert plusieurs maîtres extérieurs, dont le citoyen lambda ne soupçonne pas l’existence, car on ne l’a jamais éclairé : a) d’abord les instances américaines, téléguidées par de très efficaces services secrets faisant usage de toutes les roueries imaginées par le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">soft power,</em> et prêtes à faire feu de tout bois pour affaiblir l’Europe, pourquoi pas en frappant le pays qui abrite ses principales institutions. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Soir,</em> rappelons-le, est le principal porte-voix en Belgique de la russophobie, de l’hostilité à l’Autriche ou à Poutine, du lobby pro-tchétchène, alors que nos approvisionnements énergétiques dépendent actuellement du bon fonctionnement du tandem gazier germano-russe, qui hérisse les atlantistes donc préoccupe les services spéciaux américains ; b) certains rêveurs parisiens, souverainistes ou autres, qui veulent avancer leurs pions imaginaires en direction de la Meuse et de la
Ratatosk
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De uitweg: een nieuw Confederaal Diets Imperium
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-05-19:3447656
2011-05-19T00:05:00+02:00
2011-05-19T00:05:00+02:00
De uitweg: een nieuw Confederaal Diets Imperium Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3034793" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2958322254.jpg" alt="3795.jpg" /></p><h2><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>De uitweg: een nieuw Confederaal Diets Imperium</strong></span></h2><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://www.kasper-gent.org/"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.kasper-gent.org/</span></a></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">In 2007 gaf Prof. Dr. Wim Couwenberg aan dat het een interessant alternatief zou kunnen zijn om de Benelux op termijn om te vormen tot een confederaal samenwerkingsverband tussen Nederland, Vlaanderen, Wallonië, Brussel en Luxemburg<a href="file:///C:/Users/Thomas%20Braeckman/Desktop/Op%20weg%20naar%20de%20Bourgondische%20Confederatie.docx#_ftn1"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #e78d24;">[1]</span></span></a>. Zulk een confederatie zou het einde van België impliceren, iets wat volgens Couwenberg ook zonder een dergelijke confederatie een reële optie is geworden.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dit voorstel vormt het vertrekpunt van onderstaand opiniestuk. Nu het einde van België steeds reëler is geworden, niet in het minst door de voortschrijdende communautaire spanningen en crisissen in België, komt steeds meer de vraag naar voor wat nu juist het alternatief dient te zijn. De ene wil een Vlaamse staat, de andere wil een unitair België, een derde wil Groot-Nederland terwijl nog een andere Heel-Nederland wil. En wellicht vergeten we hierbij nog enkele andere meningen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De Gentse studentenvereniging KASPER is Heel-Nederlands, zonder hierbij standpunt in te nemen over de concrete vorm. Zowel unitarisme, federalisme, confederalisme, provincialisme, etc. kunnen een concrete veruiterlijking van het Heel-Nederlandse streven impliceren. In wat volgt zal gepleit worden voor een nieuw Confederaal Diets Imperium als concrete invulling van het Heel-Nederlandse streven. De invalshoek van deze tekst is voornamelijk economisch, vanuit een post-EU kader. Vele andere argumentaties zijn ook mogelijk.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">1. Historische context voor Heel-Nederland</span></strong></span></h2><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De geschiedenis zal zichzelf nooit op exact dezelfde manier herhalen. Tevens dienen hedendaagse problemen niet door geschiedenis opgelost te worden. Oplossingen dienen aangereikt te worden die vertrekken vanuit de actualiteit en de hedendaagse maatschappij. Het is dan ook van groot belang dat bestaande politieke, culturele, sociologische, economische, identitaire en geopolitieke realiteiten aanvaard worden om vanuit deze realiteit een concrete toekomstvisie te ontwikkelen. Aan dit soort van probleemoplossend denken ontbreekt het wel eens bij romantische Vlaamse bewegers of Belgisch unitaristen. Een actueel staatkundig probleem willen oplossen door een kaart uit de 17e eeuw boven te halen, dat is inderdaad kinkklare onzin.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Desondanks mag de geschiedenis geen onrecht aangedaan worden. Historische feiten dienen niet vervormd of vergeten te worden omdat het niet zou passen in de hedendaagse analyse. De geschiedenis kan zelfs een belangrijk aanknopingspunt vormen om actuele oplossingen voor te stellen, zonder hierbij nostalgisch terug te willen grijpen naar een exacte kopie. Zo is een exacte restauratie van de 17 Provinciën van 1543 – 1581 een nogal romantisch denkbeeld. Hoe dan ook: geschiedenis is en blijft belangrijk en kan inspiratie bieden voor de toekomst. Daarom blijven we (zeer) kort even stilstaan bij de Heel-Nederlandse geschiedenis vanaf de 12e eeuw.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Van 1384 tot 1482 waren grote delen van de Lage Landen verenigd in de zogenaamde Bourgondische Nederlanden. De hertogen van Bourgondië regeerden over de verschillende gebieden die verenigd worden door een personele unie. In 1463 werd door Filips De Goede een Staten-Generaal opgericht, een bijeenkomst van vertegenwoordigers van de verschillende Provinciën. Dit zorgde voor meer coördinatie en centralisatie, wat op termijn ook een supranationaal samenhorigheidsgevoel deed ontstaan bij elite en bevolking. Boven bijvoorbeeld de Brabantse vaderlandsliefde kwam het Bourgondisch samenhorigheidsgevoel te staan. Na een machtswissel met de Habsburgers waren de Nederlanden van 1482 tot 1581/1795 gekend als de Habsburgse Nederlanden. Na enkele uitbreidings- en annexatierondes onder Karel V vormden de Nederlanden in 1543 een min of meer aaneengesloten geheel. De periode 1543 tot 1581 staat dan ook gekend als de periode van de 17 Provinciën. In 1581 scheidde het Noorden zich af met de Acte van Verlatinghe, met de Vrede van Münster (1648) internationaal erkend. De resterende deel van de Nederlanden bleef nog twee eeuwen verder bestaan, tot het in 1795 door de Napoleontische expansie geïncorporeerd werd in Frankrijk. Zowel de Republiek der Zeven Verenigde Nederlanden als de Zuidelijke Nederlanden zijn slechts in beperkte mate vergelijkbaar met het hedendaagse België en Nederlanden. Ofschoon er vrij grote overlapping bestaat lagen de grenzen toch nog anders, bijvoorbeeld voor wat betreft Limburg en de Landen van Overmaas, Frans-Vlaanderen, … .</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">In de periode 1815-1830 werd de voorlopig laatste hereniging der Nederlanden gerealiseerd door het Verenigd Koninkrijk der Nederlanden (heden: België + Nederland), onder leiding van Willem I. Het Groothertogdom Luxemburg werd door een personele unie verbonden met het Koninkrijk. Willem I wou een complete hereniging naar Bourgondisch voorbeeld, maar tijdens het Congres van Wenen werd echter beslist dat Frans-Vlaanderen bij Frankrijk zou blijven behoren. Voor het eerst in de geschiedenis zouden de Nederlanden ook centralistisch verbonden. Dit zou de jammerlijke Belgische revolutie van 1830 deels kunnen verklaren, samen met andere factoren waar we hier niet verder op ingaan. Tijdens het Verenigd Koninkrijk der Nederlanden waren er twee bestuurlijke centra (Brussel en Den Haag) waartussen men jaarlijks wisselde. Ook economisch en financieel ging het de nieuwe staat voor de wind dankzij de synergetische effecten van de eenmaking. Dit is iets wat vandaag weer mogelijk zou kunnen zijn indien de Nederlanden herenigd zouden worden!</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">2. Een onafhankelijk Vlaanderen?</span></strong></span></h2><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De populairste oplossing voor de Belgische crisis lijkt heden de Vlaamse onafhankelijkheid. Een grote meerderheid van de Vlaamse publieke opinie is voorstander van meer Vlaamse autonomie, eventueel zelfs van onafhankelijkheid. Ook de sociologische context is langsheen de taalgrens bipolair geëvolueerd sinds het federaliseren van België. De economische situatie in het Noorden en het Zuiden van België zijn verschillend en beiden vergen een andere aanpak. De publieke opinie in Vlaanderen is centrum-rechts, in Wallonië centrum-links. En zo kan men nog honderden verschilpunten aanhalen. Wie deze sociologische en economische bipolaire context ontkent, die ontkent de realiteit en leeft in een droomwereld.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Rekening houdend met de (summier) geschetste context lijkt een onafhankelijk Vlaanderen op het eerste zicht een logische oplossing. Op vlak van relatieve homogeniteit van de publieke opinie scoort Vlaanderen goed en zal het perfect zelfstandig kunnen overleven. Men spreekt in Vlaanderen dezelfde taal en de verschillen die de relatie Vlaanderen-Wallonië kenmerken zijn grotendeels afwezig binnen Vlaanderen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De situatie verandert echter als we er twee cruciale elementen voor het overleven van een staat en een volk bijhalen: economie en geopolitiek. Vlaanderen zal als kleine en exportgerichte Europese regio economisch alleen maar kunnen overleven onder de paraplu van een liberaal-kapitalistische Europese Unie. De liberalen in de Vlaamse beweging hebben dit natuurlijk ook door en men kiest niet voor niets voor slogans als ‘Vlaanderen, Staat in Europa’, en men gaat niet voor niets verkiezingsspeeches geven voor de achtergrond van een Europese vlag. Dit wekt natuurlijk geen verbazing op als we de verkiezingsprogramma’s van pakweg de N-VA of het VB gaan bekijken: op economisch vlak zijn het kampioenen van het rechts-liberalisme en kan zelfs Open VLD er nog een puntje aan zuigen. Wij kunnen liberale Vlaams-nationalisten dan ook moeilijk verwijten dat ze een onafhankelijk Vlaanderen willen. We kunnen ons misschien wel afvragen waarom ze als nationalisten hun soevereiniteit willen afstaan aan een supranationaal Europees ding, maar dat is een andere vraag. Dit Eurregionalistische discours kent trouwens aanmoediging vanuit Europa zelf. Niet dat dit verbazing opwekt: hoe meer macht kleine en onbeduidende regio’s krijgen binnen de EU krijgen ten opzichte van (grote) lidstaten, hoe meer macht de EU natuurlijk zelf naar zich kan toetrekken. Al dat regionaal en provinciaal nationalisme dat de kop opsteekt in Europa is dan ook geen enkel probleem voor Barosso, Van Rompuy en hun eurofiele vrienden.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Vanuit een nationale en solidaristische economische visie valt dit alles natuurlijk nog maar moeilijk te kaderen. Indien men pleit o.a. voor strategische verankering van sectoren van nationaal belang, hoge importtarieven voor producten uit sectoren die sterk aanwezig zijn in eigen land, taksen op internationale kapitaalsstromen, nieuw-corporatisme, aan banden leggen van multinationals, herinvoering van de nationale munt, … moet de EU als liberaal-kapitalistische machine natuurlijk verdwijnen. Indien men deze economische visie dan ook nog eens gaat combineren met een nationalistische visie op de maatschappij, dan zou men nog meer overtuigd moeten zijn van de noodzaak van het opdoeken van de EU. Twee grondslagen voor euroscepticisme zijn dan immers aanwezig, de noodzakelijke conclusie volgt vanzelf.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De vraag die zich vanuit de solidaristische visie stelt is duidelijk: kan een onafhankelijk Vlaanderen overleven zonder de liberaal-kapitalistische paraplu van de EU? Het antwoord is niet ondubbelzinnig ja of nee. Maar laten we nu even de post-EU economische realiteit beschouwen. Gekneld tussen twee Europese economische grootmachten (Frankrijk en Duitsland), die elk perfect autarkisch en protectionistisch kunnen overleven, zal een onafhankelijke regio ter grote van een Frans departement of een Duits Länder het heel erg moeilijk krijgen. Bovendien krijgen deze twee grootmachten het dan wel zeer makkelijk om alle kleine tussenliggende staten tegen elkaar uit te spelen. Twee plaatsnamen zeggen vermoedelijk voldoende: Antwerpen en Rotterdam. Beide havens zal men maar al te graag tegen elkaar uitspelen. Een verstandig lezer heeft geen verdere illustratie nodig en zal beseffen dat een onafhankelijk Vlaanderen in een post-EU en (nationaal-)solidaristische logica geen enkele degelijke kans maakt op economisch ook maar enige rol van betekenis te gaan spelen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Op geopolitiek vlak zijn de post-EU conclusies hetzelfde. Daar waar Vlaanderen, en België bij uitbreiding, zich nu quasi continu vasthaakt aan de EU (op buitenlands beleid is dit doorgaans het compromis van de Frans-Duitse as) en geen enkel substantieel eigen geopolitiek beleid (kan) ontwikkelen, zal dit er in een post-EU scenario al helemaal niet op verbeteren.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De fundamentele vraag is duidelijk: wat is dan wel leefbaar? Hoe moeten we de regionalistische tendens overstijgen om te komen tot een groot en groots staatsideaal om de welvaart en het overleven van ons volk veilig te stellen? Het antwoord is reeds terug te vinden in de geschiedenis en biedt ook vandaag een reële uitweg uit de chaos en de wanorde: een hereniging der Nederlanden. Een Unie van alle territorialiteit aan de Noordzee die gekneld zit tussen Frankrijk en Duitsland: een nieuw Diets Imperium. De potentiële synergetische effecten hiervan op economie en politiek vallen allerminst te ontkennen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">3. Groot- of Heel-Nederland?</span></strong></span></h2><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.kasper-gent.org/wp-content/uploads/2010/10/800px-Heel-Nederland_in_Europa.png"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="alignleft size-medium wp-image-2458" style="float: right;" title="800px-Heel-Nederland_in_Europa" src="http://www.kasper-gent.org/wp-content/uploads/2010/10/800px-Heel-Nederland_in_Europa-300x196.png" alt="" width="300" height="196" /></span></a>Gelukkig zijn er ook Vlaams-nationalisten die dit inzien. Vanuit Vlaanderen en de bipolaire Belgische situatie zijn er dan ook heel wat pleitbezorgers voor een Groot-Nederlandse hereniging (dit is uiteraard niet alleen gebaseerd op bovenstaande redenering, maar ook bijvoorbeeld op cultuur, identiteit, taal, historie, …).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Een Groot-Nederlandse hereniging is natuurlijk al een goed begin. Het laat echter twee autonoom onleefbare regio’s over: Wallonië en Luxemburg. Men zegt dan maar snel dat zij maar moeten aansluiten bij Frankrijk, of dat ze ook zelfstandig kunnen overleven (dit laatste is alweer een liberale pro-EU denkwijze, aangezien dit dan dezelfde economische en geopolitieke kritieken opwerpt als hierboven beschreven).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Laten we nu echter even enkele objectief vaststaande feiten in beschouwing nemen. Ten eerste, historisch gezien zijn de Walen ook Nederlanders. Nooit hebben de gebieden die heden Wallonië en Luxemburg uitmaken toebehoord tot Frankrijk, tenzij enkele jaren tijdens Napoleontische bezetting. Waarom zouden wij plots beslissen om een deel van ons eigen volk en grondgebied vrijwillig af te staan? Ten tweede, het Waals, een met uitsterven bedreigde taal, is een Nederlands dialect net zoals het Fries er een is. Het feit dat Wallonië heden compleet verfranst is doet hier geen afbreuk aan. Ten derde, zal Duitsland het accepteren dat Frankrijk zijn grondgebied zal uitbreiden? Ik dacht het niet. Ten vierde, zijn er nog niet genoeg gebieden van de historische Nederlanden geannexeerd en geïncorporeerd door Frankrijk? De jubelzang van de Vlaamse beweging tegenover Frans-Vlaanderen ten spijt, demoniseren ze tegelijkertijd een streek die ze ook Franse eigenschappen toeschrijven. Niet echt consequent, maar dat we zulks niet mogen verwachten van het overgrote deel de Vlaamse beweging wisten we al wel langer.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De situatie is bijgevolg eenvoudig: als de Walen niet willen toetreden tot de hernieuwde Nederlandse Unie, dan zullen <span style="text-decoration: underline;">zij</span> de separatisten zijn. En dan zullen zij daar de consequenties van moeten dragen, én daar ook mee moeten leren leven. Indien zij beslissen dat ze liever zelfstandig doorgaan, zal de politieke en socio-economische situatie hun er snel genoeg toe nopen contact te zoeken met de Nederlanden. Indien zij liever tot Frankrijk behoren en dit probleemloos kan verlopen, dan zou dat jammer zijn, maar kunnen wij ze niet tegenhouden en zal de Groot-Nederlandse hereniging het maximaal bereikbare worden. Het is echter zo dat, indien zij willen toetreden tot het hernieuwde Dietse Imperium, tot de nieuwe Gouden Delta aan de Noordzee, zij dit moeten kunnen. De Walen behoren immers tot dezelfde volksstam als de rest van de Dietsers, zoveel is historisch wel duidelijk.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De conclusie: Heel-Nederland als het kan, Groot-Nederland als het moet.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">4. Confederaal Diets Imperium</span></strong></span></h2><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Vooraleer de doorwinterde Vlaamse beweger begint te huiveren van deze stellingname dient er wat nuance aangebracht te worden. De titel van dit opiniestuk geeft immers aan dat er gepleit zal worden voor een nieuw Confederaal Diets Imperium. Dit impliceert allereerst een breuk met het bij Vlaams-nationalisten sterk aanwezige centralistische denken over de staat. Een confederatie heeft niet één, maar meerdere machtscentra. De centralistische staat (naar Frans model) dient bijgevolg afgezworen te worden.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.kasper-gent.org/wp-content/uploads/2010/04/leo_belgicus.jpg"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="alignleft size-medium wp-image-1466" style="float: left;" title="leo belgicus" src="http://www.kasper-gent.org/wp-content/uploads/2010/04/leo_belgicus-300x292.jpg" alt="" width="300" height="292" /></span></a>Waarom nu pleiten voor een Confederatie en een Imperium? De redenen hi
Marie-Paule DARCHICOURT
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Manifestation unitaire du 8 mai : les wallons contre le mondialisme !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-05-10:3355576
2011-05-10T11:59:00+02:00
2011-05-10T11:59:00+02:00
Nos camarades wallons du " Mouvement Nation " ont...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3024164" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/01/1354626132.jpg" alt="europe,france,belgique,wallonie,identité,résistance" /></p><p>Nos camarades wallons du " <em><strong>Mouvement</strong></em> <em><strong>Nation</strong></em> " ont envoyé une forte délégation à la manifestation unitaire contre le mondialisme, témoignant ainsi de la volonté commune des peuples d'Europe de se rassembler pour résister à l'oligarchie mondialiste et défendre les identités régionales, nationales et europenne.</p><p>Le site du Mouvement Nation consacre une page à cette journée de résistance : cliquez <a href="http://www.nation.be/2011/">ICI</a> avec, notamment, une fort belle vidéo ( <a href="http://www.youtube.com/watch?v=wrXgirreG40">ICI</a> )</p><p>Les forces européennes de résistance sont en marche !</p><p> </p>
Marie-Paule DARCHICOURT
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Wallonie : Nation privé de 1er Mai par un bourgmestre ”démocrate et humaniste” !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-05-03:3313708
2011-05-03T17:22:22+02:00
2011-05-03T17:22:22+02:00
Pour le 1er Mai, nos voisins, camarades et amis wallons du Mouvement...
<p><img id="media-3014008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/01/2996578594.png" alt="belgique,wallonie,identité,mouvement nation,résistance,premier mai" />Pour le 1er Mai, nos voisins, camarades et amis wallons du <strong>Mouvement Nation </strong>avaient souhaité honorer la mémoire des 24 ouvriers de Liège et de Charleroi tués en mars 1886 par la Garde Civique lors de la révolte de la misère violemment réprimée par le pouvoir en place sur ordre du patronat.</p><p>C'était sans compter sur Jean-Jacques Viseur, membre du Centre Démocrate Humaniste, le bourgmestre de Charleroi qui a fait interdire le défilé et le fleurissement du monument commémoratif au prétexte ahurissant que le mouvement national et identitaire Nation serait considéré comme <em>dangereux</em> parce que dénigrant les <em>partis politiques démocratiques </em>! Il fallait oser aller jusque là dans le fallacieux...mais comme Michel Audiard l'a fort bien dit " les cons çà ose tout, c'est même à çà qu'on les reconnait " !</p><p>Les militants de Nation ont eu beau jeu de dénoncer vigoureusement le <em>grand démocrate </em>qui interdit virilement les cortèges du souvenir et reste volontairement impuissant face aux bandes de racailles qui terrorisent la commune. Le Mouvement Nation a bien la ferme volonté de continuer ses actions de <em>résistance asymétrique </em>face au Système et de lutter pour l'identité, la justice sociale et la sécurité qui est la première des libertés <a href="http://www.nation.be/web/la-resistance-asymetrique-continue/">( cliquez ICI )</a> </p><p>Bon courage et bon vent ! <em><strong>YD</strong></em></p><p> </p>
Ratatosk
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Le Chant des Chasseurs Ardennais
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-04-26:3170483
2011-04-26T00:05:00+02:00
2011-04-26T00:05:00+02:00
Le Chant des Chasseurs Ardennais Oxygeno
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Le Chant des Chasseurs Ardennais</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Oxygeno</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe title="YouTube video player" src="http://www.youtube.com/embed/GaY03WsA5D4" frameborder="0" width="480" height="390" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
Marie-Paule DARCHICOURT
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Résistance identitaire en Wallonie : agenda du Mouvement Nation
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-04-02:3171533
2011-04-02T17:38:00+02:00
2011-04-02T17:38:00+02:00
Nos voisins, camarades et amis de Nation , le mouvement...
<p><img id="media-2967663" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/02/00/2276713853.jpg" alt="Nation drapeaux.jpg" />Nos voisins, camarades et amis de <strong>Nation</strong>, le <em>mouvement identitaire de Belgique francophone </em>multiplient leurs activités militantes pour la défenses de nos identités régionales, nationales et européenne : formation, activisme et convivialité festive !</p><p>Sur l'agenda de Nation : 16 avril soirée festive jeune militant / 23&24 avril formation "jeune nation" / 1er Mai identitaire et social wallon / 8 mai participation à la manifestation parisienne unitaire contre la mondialisation.</p><p>L' Europe des Peuples et des Nations est en marche !</p><p>Renseignements et contact : sur le site de Nation ( cliquez <a href="http://www.nation.be/web/">ICI</a> )</p>
Ratatosk
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Années 20 et 30: la droite de l'établissement francophone en Belgique, la littérature flamande et le ”nationalisme de co
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-03-30:3164176
2011-03-30T00:05:00+02:00
2011-03-30T00:05:00+02:00
Robert STEUCKERS : Années 20 et 30 : la...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="FR"><span>Robert STEUCKERS : </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR">Années 20 et 30 : la droite de l’établissement francophone en Belgique, la littérature flamande et le « nationalisme de complémentarité »</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR">Le blocage politique actuel des institutions fédérales belges est l’aboutissement ultime d’une mécompréhension profonde entre les deux communautés linguistiques. En écrivant cela, nous avons bien conscience d’énoncer un lieu commun. Pourtant les lieux communs, jugés inintéressants parce que répétés à satiété, ont des racines comme tout autre phénomène social ou politique. Dans la Belgique du 19<sup>ème</sup> siècle et de la première moitié du 20<sup>ème</sup>, l’établissement se veut « sérieux » donc branché sur la langue française, perçue comme un excellent véhicule d’universalité et comme un bon instrument pour sortir de tout enlisement dans le vernaculaire, qui risquerait de rendre la Belgique « incompréhensible » au-delà de ses propres frontières exigües. Certes, les grands ténors de la littérature francophone belge de la fin du 19<sup>ème</sup> siècle, comme Charles De Coster et Camille Lemonnier, avaient plaidé pour l’inclusion d’éléments « raciques » dans la littérature romane de Belgique : De Coster « médiévalisait » et germanisait à dessein la langue romane de son « Tijl Uilenspiegel » et Lemonnier entendait peindre une réalité sociale avec l’acuité plastique de la peinture flamande (comme aussi, de son côté, Eugène Demolder) et truffait ses romans de mots et de tournures issus des parlers wallons ou borains pour se démarquer du parisianisme, au même titre que les Félibriges provençaux qui, eux, réhabilitaient l’héritage linguistique occitan. Ces concessions au vernaculaire seront le propre d’une époque révolue : celle d’une Belgique d’avant 1914, finalement plus tournée vers l’Allemagne que vers la France. La défaite de Guillaume II en 1918 implique tout à la fois une alliance militaire franco-belge, une imitation des modèles littéraires parisiens, l’expurgation de toute trace de vernaculaire (donc de wallon <em style="mso-bidi-font-style: normal;">et</em> de flamand) et une subordination de la littérature néerlandaise de Flandre à des canons « classiques », inspirés du Grand Siècle français (le 17<sup>ème</sup>) et détachés de tous les filons romantiques ou pseudo-romantiques d’inspiration plus germanique. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR">Le théoricien et l’historien le plus avisé du « style classique » sera Adrien de Meeüs, auteur d’un livre remarquablement bien écrit sur la question : « Le coup de force de 1660 » (Nouvelles Société d’éditions, Bruxelles, 1935). Cet ouvrage est un survol de la littérature française depuis 1660, année où, sous l’impulsion de Louis XIV, le pouvoir royal capétien décide de soutenir la littérature, le théâtre et la poésie et de lui conférer un style inégalé, qu’on appelle à imiter. La droite littéraire de l’établissement francophone belge va adopter, comme image de marque, ce « classicisme » qu’Adrien de Meeüs théorisera en 1935. Par voie de conséquence, pour les classicistes, seule la langue française exprime sans détours ce style issu du « Grand Siècle » et de la Cour de Louis XIV. Mais que faire de la littérature flamande, qui puisse aussi à d’autres sources, quand on est tout à la fois « classiciste » et partisan de l’unité nationale ? On va tenter de sauver la Flandre de l’emprise des esprits qui ne sont pas « classiques ». Antoine Fobe (1903-1987) et Charles d’Ydewalle (1901-1985) vont fonder à Gand des revues comme « Les Ailes qui s’ouvrent » et « L’Envolée », afin de défendre un certain classicisme (moins accentué que celui que préconisera de Meeüs) et les valeurs morales catholiques contre les dadaïstes flamands, campés comme appartenant à un « école de loustics et de déséquilibrés ».<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Outre ces foucades contre une avant-garde, généralement « progressiste » sur le plan politique, les milieux francophones de Flandre, défenseurs de droite d’une unité belge de plus en plus contestée, ne s’intéressent en aucune façon à la production littéraire néerlandaise : comme si de hautes figures comme Herman Teirlinck ou le Hollandais « Multatuli » ne méritaient aucune attention. On évoque quelque fois une Flandre idéale ou pittoresque mais on ne lit jamais à fond les productions littéraires nouvelles de l’espace néerlandais, de haute gamme. La Flandre francophone et belgicaine pratique le « refoulement » de sa propre part flamande, écrit la philologue Cécile Vanderpelen-Diagre, dans une étude remarquable qui nous permet enfin de faire le tri dans une littérature catholique, de droite, francophone, qui a tenu en haleine nos compatriotes dans les années 20 et 30 mais a été « oubliée » depuis, vu les réflexes autoritaires, royalistes, nationalistes et parfois pré-rexistes ou carrément rexistes qu’elle recelait.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"><img id="media-2959616" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1309694028.jpg" alt="davignon120.jpg" />Or le contexte a rapidement changé après le Traité de Versailles, dont la Belgique sort largement dupée par les quatre grandes puissances (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie), comme l’écrivait clairement Henri Davignon (photo ci-contre), dans son ouvrage « La première tourmente », consacré à ses activités diplomatiques en Angleterre pendant la première guerre mondiale. Après Versailles, nous avons Locarno (1925), qui éveille les espoirs d’une réconciliation généralisée en Europe. Ensuite, les accords militaires franco-belges sont de plus en plus contestés par les socialistes et les forces du mouvement flamand, puis, dans un deuxième temps, par le Roi et son état-major (qui critiquent l’immobilisme de la stratégie française marquée par Maginot) et, enfin, par les catholiques inquiets de la progression politique des gauches françaises. Tout cela suscite le désir de se redonner une originalité intellectuelle et littéraire marquée de « belgicismes », donc de « vernacularités » wallonne et flamande. L’univers littéraire de la droite catholique francophone va donc simultanément s’ouvrir, dès la fin des années 20, à la Flandre en tant que Flandre flamande et à la Wallonie dans toutes ses dimensions vernaculaires. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR">C’est Henri Davignon, l’homme installé come diplomate à Londres pendant la guerre de 1914-18, qui ouvrira la brèche : il est en effet le premier à vouloir faire glisser cette littérature francophone de Flandre et de Belgique d’un anti-flamandisme exaspéré au lendemain de la première guerre mondiale à une défense de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">toutes</em> les identités collectives et régionales du royaume. Pour Davignon, que cite Cécile Vanderpelen-Diagre, il faut, en littérature, substituer au nationalisme unitaire —qui veut régenter les goûts au départ d’un seul éventail de critères esthétiques ou veut aligner les différences inhérentes aux régions du pays sur un et un seul modèle unificateur—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>un nationalisme fait de complémentarités (les complémentarités propres aux particularismes raciques « germanique/flamand » et « roman/wallon », qu’ils soient généraux ou locaux). Dans ce cas, pour Davignon, les particularismes raciques ne seraient plus centrifuges mais centripètes. « La vigueur de la nation ne procède pas de l’unification des idiomes, des coutumes et des tempéraments » ; au contraire, « cette vigueur se renouvelle au contact de leurs diversités », écrit Davignon tout en ajoutant ce qu’il faut bien considérer comme une restriction qui nous ramène finalement à la case de départ : « quand une haute tradition et une pensée constructive président à leur adoption ». Quelle est-elle cette « haute tradition » ? Et cette « pensée constructive » ? Il est clair que cette haute tradition, dans le chef de Davignon, n’existe que dans l’usage de la langue française et dans l’imitation de certains modèles français. Et que la « pensée constructive » correspond à tous les efforts visant à maintenir l’unité nationale/étatique belge. Cependant, en dépit du contexte belge des années 20 et 30 du 20<sup>ème</sup> siècle, Henri Davignon énonce une vérité littéraire, très générale, extensible à la planète entière : l’intérêt pour le vernaculaire, toujours pluriel au sein d’un cadre national, quel qu’il soit, que ce soit en Allemagne ou en France (avec les Félibriges qui fascinaient tant les Flamands que les Francophones), ne saurait être un but en soi. Mais les vérités universelles —qui se profilent derrière tout vernaculaire, se cachent en ses recoins, en ses plis, et le justifient pour la pérennité—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ne sauraient exclusivement s’exprimer en une seule langue, a fortiori dans les zones d’intersection linguistique, et ne doivent jamais dépendre d’un projet politique somme toute rigide et toujours incapable d’assumer une diversité trop bigarrée. La « haute tradition » pourrait être finalement beaucoup de choses : un catholicisme audacieux (Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy, Ernest Psichari, G. K. Chesterton, Carl Schmitt, Giovanni Papini, etc.), s’exprimant en français, en anglais, en allemand, en espagnol ou en italien ; une adhésion à la Tradition (Guénon, Evola, Coomaraswamy, Schuon, etc.) ;<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>une « transcendement » volontaire du cadre national trop étroit dans un mythe bourguignon (le « Grand Héritage » selon Luc Hommel) ou impérial ou, plus simplement, dans un idéal européen (chez un Drion du Chapois, où il se concentre dans une vaste zone médiane, lotharingienne et danubienne,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>c’est-à-dire en Belgique, en Lorraine, en Rhénanie, en Suisse, dans le Bade-Wurtemberg, en Bavière et dans tout l’espace austro-hongrois, Italie du Nord comprise). Ces cadres, transcendant l’étroitesse d’une nation ressentie comme trop petite, permettent tout autant l’éclosion d’une « pensée constructive ». </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR">Henri Davignon en reste là. C’était son point de vue, partagé par bien d’autres auteurs francophones restant en marge des événements littéraires néerlandais de Flandre ou des Pays-Bas. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"><img id="media-2959618" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2208357309.jpg" alt="pitj01.jpg" />L’aristocrate gantois Roger Kervyn de Marcke ten Driessche (né en 1896 - photo ci-contre) franchit un pas de plus dans ce glissement vers la reconnaissance de la diversité littéraire belge, issue de la diversité dialectale et linguistique du pays. Kervyn se veut « passeur » : l’élite belge, et donc son aristocratie, doit viser le bilinguisme parfait pour conserver son rôle dans la société à venir, souligne Cécile Vanderpelen-Diagre. Kervyn assume dès lors le rôle de « passeur » donc de traducteur ; il passera toutes les années 30 à traduire articles, essais et livres flamands pour la « Revue Belge » et pour les Editions Rex. On finit par considérer, dans la foulée de cette action individuelle d’un Gantois francophone, que le « monolinguisme est trahison ». Le terme est fort, bien sûr, mais, même si l’on fait abstraction du cadre étatique belge, avec ses institutions à l’époque très centralisées (le fédéralisme ne sera réalisé définitivement qu’au début des années 90 du 20<sup>ème</sup> siècle), peut-on saisir les dynamiques à l’œuvre dans l’espace entre Somme et Rhin, peut-on sonder les mentalités, en ne maniant qu’une et une seule panoplie d’outils linguistiques ? Non, bien évidemment. Néerlandais, français et allemand, avec toutes leurs variantes dialectales, s’avèrent nécessaires. Pour Cécile Vanderpelen-Diagre, le bel ouvrage de Charles d’Ydewalle, « Enfances en Flandre » (1935) ne décrit que les sentiments et les mœurs des francophones de Flandre, essentiellement de Bruges et de Gand. A ce titre, il ne participe pas du mouvement que Kervyn a voulu impulser. C’est exact. Et les humbles du menu peuple sont les grands absents du livre de d’Ydewalle, de même que les représentants de l’élite alternative qui se dressait dans les collèges catholiques et dans les cures rurales (Cyriel Verschaeve !). Il n’empêche qu’une bonne lecture d’ « Enfances en Flandre » de d’Ydewalle permettrait à des auteurs flamands, et surtout à des créateurs cinématographiques, de mieux camper bourgeois et francophones de Flandre dans leurs oeuvres. Ensuite, les notes de d’Ydewalle sur le passé de la terre flamande de César aux « Communiers », et sur le dialecte ouest-flamand qu’il défend avec chaleur, méritent amplement le détour.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR">La démarche de Roger Kervyn et les réflexions générales d’Henri Davignon, sur la variété linguistique de l’espace Somme/Rhin nous forcent à analyser œuvres et auteurs où le télescopage entre réflexes flamands et wallons, flamands et rhénans, ardennais et « Eifeler » sont bien présents : songeons aux poèmes de Maurice Gauchez sur la Flandre occidentale, à ceux du Condrusien Gaston Compère sur le littoral flamand, au culte de l’espace Ardenne/Eifel chez le Pierre Nothomb d’après-guerre, à l’ouverture progressive du germanophobe maurassien Norbert Wallez à l’esprit rhénan et à la synthèse austro-habsbourgeoise (via les « Cahiers bleus » de Maeterlinck ?), à la présence allemande ou de thèmes allemands/rhénans/mosellans dans certains romans de Gaston Compère, ou, plus récemment, à la fascination exercée par Gottfried Benn sur un ponte de la littérature belge actuelle, Pierre Mertens ? Ou, côté allemand, à l’influence exercée par certains Liégeois sur l’éclosion du Cercle de Stefan George ? Côté flamand, la porosité est plus nette : ni la France ni l’Allemagne ne sont absentes, a fortiori ni les Pays-Bas ni la Scandinavie ni les Iles Britanniques. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR">Pour cerner la diversité littéraire de nos lieux, sans vouloir la surplomber d’un quelconque corset étatique qui finirait toujours par paraître artificiel, il faut plaider pour l’avènement d’une littérature comparée, spécifique de notre éventail d’espaces d’intersection, pour la multiplication des « passeurs » à la Kervyn, au-delà des criailleries politiciennes, au-delà d’une crise qui perdure, au-delà des cadres étatiques ou sub-étatiques qui, esthétiquement, ne signifient rien. Car, empressons-nous de l’ajouter, cela ne reviendrait pas à fabriquer du « fusionnisme » stérile mais à se démarquer des universalismes planétaires et médiatiques qui pétrifient notre pensée, nous arrachent à notre réel et font de nous de véritables « chiens de Pavlov », condamnés à répéter des slogans préfabriqués ou à aboyer des vociférations vengeresses, dès qu’un de ces dogmes ou un autre se verrait écorner par le simple principe de réalité. La France fait pareil : tandis
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
La fin de la Belgique ?...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-03-07:3128224
2011-03-07T16:55:00+01:00
2011-03-07T16:55:00+01:00
Patrick Péhèle , Lucien Valdes , Grégoire Gambier et...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><strong>Patrick Péhèle</strong>,<strong> Lucien Valdes</strong>,<strong> Grégoire Gambier </strong>et<strong> Philippe Christèle</strong>, </span>les animateurs des <em>Chroniques de la Vieille Europe</em>, recevront dans leur émission du mardi 8 mars 2011, diffusée à 21 heures 30 sur <em><a href="http://www.radiocourtoisie.net/tempo/">Radio Courtoisie</a></em>, <strong>Luc Pauwels</strong>, fondateur de la revue d'idées flamande <em>Tekos</em>, à propos de la crise politique en belgique.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Luc Pauwels a donné un entretien passionnant, mesuré et particulièrement clair, à la revue <em><a href="http://www.revue-elements.com/elements-La-politique-de-la-misere.html">Eléments</a></em>, publié dans son dernier numéro.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2923977" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/4006726799.jpg" alt="banniere-belgique.jpg" width="401" height="272" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><blockquote><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;">Entretien avec <strong>Luc Pauwels</strong>, à propos de la crise qui traverse la Belgique depuis plus de 260 jours sans gouvernement. Va-t-on vers une scission de la Belgique ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Luc Pauwels</strong> (Ecole Supérieure de Sciences Economiques Charlemagne, Anvers), maîtrise d’histoire (Université Catholique de Louvain) est le fondateur, en 1979, de <em>Tekos</em>, revue d’idées en langue néerlandaise, proche de la nouvelle droite. Il en a été le rédacteur en chef pendant 34 ans avant de passer la main à Peter Van Windekens. Aujourd’hui à la retraite, il a été PDG d’une société commerciale multinationale, et a écrit plusieurs livres d’histoire et de marketing.</span></p></blockquote>
Marie-Paule DARCHICOURT
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.html
Laxisme judiciaire : en Belgique aussi !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-02-27:3122034
2011-02-27T11:50:49+01:00
2011-02-27T11:50:49+01:00
Communiqué de Nation : mouvement identitaire de Belgique francophone...
<p><img id="media-2912426" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/00/494449360.jpg" alt="magistrat peinard.jpg" />Communiqué de <a href="http://www.nation.be/web/">Nation</a> : mouvement identitaire de Belgique francophone</p><p>Belgique : paradis des truands !</p><p>Incroyable ! Après la libération de Younesse Zekri, inculpé pour meurtre pour avoir tué un jeune homme de 22 ans dans la commune de Forest (Bxl), c’est au tour de trois truands d’Anderlecht d’être relâchés à cause d’un vice de procédure .</p><p>Mejdoubi, Laroub et Zabak étaient inculpés pour : organisation criminelle, trafic international de stupéfiants, blanchiment d’argent, etc … Leur arrestation avait occasionné l’intervention de plus de cent policiers et 7 autres personnes avaient été mises sous mandat d’arrêt.(source, la DH) Tout ce ram-dam et déploiement de force pour rien puisque les avocats de ces truands ont réussi à annuler les actes judiciaires pour manque de respect des procédures. </p><p>Mais où va-t-on ? Nous sommes habitués aujourd’hui au laxisme des politiques au niveau de la justice, mais si en plus le système judiciaire lui-même sombre dans l’incompétence, la Belgique<br />devient petit à petit, le paradis des truands !</p><p>Cette justice, comme tout ce qui est géré par ce système , doit être radicalement changée ! <strong>NATION</strong>, la seule alternative, l’unique opposition !</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
De tijd voor de unie is nu
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-02-25:3117368
2011-02-25T00:11:00+01:00
2011-02-25T00:11:00+01:00
De prof heeft gelijk: de tijd voor de unie is nu Thierry Vanroy...
<p><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>De prof heeft gelijk: de tijd voor de unie is nu</strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small;">Thierry Vanroy</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small;">Ex: <a href="http://n-sa.be/">http://n-sa.be/</a></span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-2906632" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4039552675.png" alt="320px-Languages_Benelux.png" />Na 249 dagen tegen dezelfde nieuwscarrousel aan te moeten kijken, ontwikkelt een mens zo onderhand een filter om zin van onzin te scheiden. Zo waren er de afgelopen week twee berichten die door mijn persoonlijke crisisfilter raakten:</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110215_026" target="_blank">BENELUX-landen gaan samen voor IMF en G20</a></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110217_088" target="_blank">'Belgische Unie met vier deelstaten'</a></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De twee artikels gecombineerd leggen een eigenaardige paradox bloot: kleine landen beginnen enerzijds de krachten te bundelen in unies, anderzijds zich te versplinteren... in unies. Want is dat niet hetgeen wat Van de Lanotte nu eigenlijk voorstelt met zijn Belgische Unie? Een unie is iets anders dan een federale staat, dat moet mijnheer de professor staatsrecht ook weten. Het is in de eerste plaats een praktische staatsvorm, gebaseerd op een agenda (doorgaans vastgelegd in een of ander charter), waar romantisch patriottisme weinig bij te zoeken heeft. En dat laatste is handig bekeken, want het maakt dat vermaledijde woord 'België' een stuk minder beladen in de ogen van het publiek.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De liberale euro-regionalisten van de N-VA lachen het voorstel van de professor ongetwijfeld weg. Het is voor hen immers zo duidelijk als wat dat de Belgische deelstaten gewoon Europese deelstaten moeten worden. Wat Van de Lanotte daar op tegen heeft? Kerntaken van zijn Belgische Unie moeten onder meer worden: "defensie, buitenlands beleid en ontwikkelingssamenwerking, migratie en asiel en de financiering van de sociale zekerheid" (DS). Kwestie van solidariteit, maar ook een kwestie van de zaken praktisch te bekijken. De rest moet 'homogeniseren à la Belgique'.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">En om dan maar meteen op de reactie van de N-VA te anticiperen: Waarom homogeniseer je niet met Europa? We homogeniseren toch binnen de EU? En die kerntaken kunnen toch naar de EU worden overgedragen mettertijd, zelfs als de sociale zekerheid daardoor afgebroken wordt (wat de N-VA toch wil)?</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Van de Lanotte zijn visie is dat het neutrale vehikel van een unie de deelstaten toestaat om de gezamenlijke belangen te vrijwaren op basis van een gezamenlijke agenda. Voor de N-VA is de EU echter het vehikel bij uitstek, omdat deze net zo ultraliberaal is als zij zelf. Waarom je dan beperken tot België?</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">En daar zit het hem dan ook. Nu stelt Reynders dat Van de Lanotte zijn voorstel reeds in zijn eigen top secret nota stond. De N-VA is niet akkoord, het net sluit zich zodoende: een onduidelijk Belgisch alternatief of een al even onduidelijke Europese toekomst? En hier volgt het leuke: of we nu de linksliberale Belgische Unie krijgen of de rechtsliberale Europese Unie, de sociale verworvenheden zullen hoe dan ook verloren gaan. Wegens intern, resp. extern onhoudbaar liberalisme. Over de weg moet je geen 249 dagen zeuren wanneer de bestemming al bekend is.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Na 249 dagen weten we een ding nu wel zeker: de Unie België of de EU-regio Vlaanderen, het nationale proletariaat is hoe dan ook de klos. Wie nu denkt in de trad van 'Vlaanderen onafhankelijk en de grenzen toe' zal even realistisch moeten blijven. Wij kunnen geen volledig onafhankelijk Vlaanderen oprichten en ons niets aantrekken van de globale context. En vooral dan omwille van een hele resem economische factoren. Er zijn belangen te verdedigen in de wereld die het nationale overstijgen. Er valt wat te zeggen voor de synergie van economische kernsectoren (zoals de Belgische en Nederlandse waterwegen). Je moet wat gewicht in de schaal kunnen leggen om over eigen loon- en prijszetting te mogen beslissen. Je mag niet gechanteerd worden door buurlanden als je besluit te hernationaliseren. En ga zo maar verder.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Hoe dus de paradox tussen versplinteren en krachten bundelen overstijgen ten dienste van het volk? Veel van de sociale belangen die Van de Lanotte voor het Vlaamse volk ziet, gelden inderdaad ook voor het Waalse volk. Maar ook voor de omliggende regio's, zoals Nederland en het Duitse Noordrijn-Westfalen. Wij zijn allemaal sociale volkeren met een vergelijkbare West-Europese economie en een lange geschiedenis van vergelijkbare sociale verworvendheden. Ze gelden voor ons, jazeker, maar ze gelden niet voor half het continent. Ofschoon, ze zullen niet beschermd worden door het halve continent te verenigen,zoals de N-VA wil</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Een voorspelling die wij bij het N-SA nu al jaren maken, is dat wereldwijd de komende decennia gekenmerkt zullen worden door een toenemende herverkaveling van landen en machtsverhoudingen. Met de PIGSI-crisis en de steeds creatievere toetredingsnormen voor aspirant-lidstaten in het voormalige Oostblok (<a href="http://nos.nl/artikel/196849-visumplicht-eu-afgeschaft-voor-albanezen-en-bosniers.html" target="_blank">Visumplicht EU afgeschaft voor Albanezen en Bosniërs</a>), is de toekomst van de Europese Unie nog nooit zo onzeker geweest. De Belgische loonindexering behouden, en van ons mag die zelfs uitgebreid worden, is ipso facto een dreigement om uit de Euro te treden, die na 9 jaar nog nooit zo ver van haar doel heeft gestaan als vandaag (<a href="http://trends.rnews.be/nl/economie/opinie/columns/trends-opinie/onkelinx-wil-belgie-uit-de-euro/opinie-1194952713736.htm" target="_blank">Onkelinx wil België uit de Euro</a>). Sinds 2008 stelt men openlijk het Wallstreet-kapitalisme in vraag en komt de zon op in het Oosten (<a href="http://www.depers.nl/buitenland/539245/Vaarwel-Amerika.html" target="_blank">Vaarwel Amerika</a>).</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Tekenen aan de wand, maar hoe in zo'n toekomst de Vlaamse sociale republiek voorbereiden en vrijwaren? Gezien deze onzekerheden, gaan keuzes gemaakt moeten worden, gebaseerd op nuchtere economische en politieke belangen. Zo zullen landen die geo-economische belangen delen elkander moeten vinden, zoals Vlaanderen en de omliggende continentale Noordwest-Europese regio's, ingesloten tussen de centralistische Duitse en Franse grootmachten. En dat is inclusief de randregio's van die grootmachten, die hoe langer hoe meer uit de boot van Berlijn en Parijs vallen. Er is in die zin dan zowel nood aan integratie alsook homogenisering van relevante sectoren. Ja, Wallonië heeft ook mee te doen als ze daar weten wat goed voor hen is.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Het antwoord is niet in de oude tegenstellingen van Belgisch, Vlaams, Waals of Europees te denken, maar in de nieuwe zin van unies, meer bepaald: de tegenunie. Op basis van economische en politieke compatibiliteit. En liefst net zo min beladen zoals de professor zijn Belgische Unie (en minder mag), we moeten Belgisch frietnationalisme niet inruilen voor een al even romantisch kroketnationalisme.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Waar het hier om gaat is geen eng staatsnationalistisch imperialisme, we zullen onze kleinzerigheid op dat vlak moeten bijschaven. We moeten ons openstellen voor het concept van de tegenunie. Vrije volksstaten, die uit wederzijds belang in tijden van onzekerheid de krachten bundelen om sterk te staan binnen grotere gehelen. Wij kunnen morgen een Noordwest-Europese Unie met een gezamenlijk BNP van minstens een biljoen EUR op de kaart zetten. Het is zo simpel als een papiertje in te vullen waarin men akkoord gaat voortaan samen te spannen. Dat geeft ons meteen een toegangskaartje tot de meeste grote internationale instituten en laat ons toe een eigen weg uit te stippelen binnen de EU en de wereld, zoals nu ook Duitsland en Frankrijk doen (<a href="http://www.n-sa.be/index.php?option=com_content&view=article&id=680:baas-in-eigen-land--baas-over-eigen-sociaal-model-&catid=37:blog&Itemid=69" target="_blank">en zij doen dit ten koste van zowel ons als hun randregio's, overigens</a>).</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Terugverwijzend naar het artikel over de BENELUX, dat world governance instituten zoals het IMF en de G20 een gevaar op zich stellen, houdt niets tegen. Wel integendeel, sloganesk het einde van de EU, de NAVO etc. wensen is leuk, maar dat zijn problemen die zichzelf uiteindelijk zullen oplossen, zoals hierboven geschetst. Het is de zaak van randgebieden zoals Noordwest-Europa, niet bekaaid achter te blijven wanneer het zover is.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De Belgische institutionele crisis kan met wat goede wil binnen het jaar gestroomlijnd worden met een institutionele uitbreiding met de randregio's. Wij kunnen zo niet alleen de spot van de planeet worden vanwege een wereldrecord, wij kunnen de wereld versteld doen staan met een ongezien precedent. België opsplitsen, daar zal men niet meer van opkijken, maar stel je nu eens voor dat hier een Noordwest-Europese grootmacht uit groeit volgens een geheel nieuw concept? Tegelijk met het concept België, het concept Europa failliet verklaren. Het zou andere landen wel eens op ideeën kunnen brengen.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Nu is de tijd aangebroken van de nieuwe unies, om gezamenlijk de problemen in een ontregelde toekomst het hoofd te bieden. Laat ons dan ook in deze globaliserende wereld staan als grootse, sterke unie met grootse, sterke volksrepublieken. Laat ons bekwaam en zelfzeker de uitdagingen van de toekomst met geheven hoofd aangaan. Laat ons de Belgische komedie en de Europese tragedie overstijgen. Daar is geen nieuwe vlag, lied of diet voor nodig, een motto volstaat om de hoofden in dezelfde richting te draaien:</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>When the going gets tough, the tough get going.</em></span></strong></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Paradigmawisseling in Belgische context
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-02-14:3102444
2011-02-14T00:20:00+01:00
2011-02-14T00:20:00+01:00
Paradigmawisseling in Belgische context Julien BORREMANS Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2888265" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2341121121.jpg" alt="regions_belgique.jpg" /></p><p><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Paradigmawisseling in Belgische context</strong></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Julien BORREMANS</strong></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Ex: <a href="http://vlaamserepubliek.wordpress.com/">http://vlaamserepubliek.wordpress.com/</a></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De federatie is in ontbinding. Andermaal wordt een poging ondernomen om de</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">trein weer op de rails te krijgen, maar niemand die er nog in gelooft. Zowel</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">bij de PS als bij de N-VA besef men heel goed dat de Belgische constructie</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">is uitgeleefd. Een alternatief ligt niet onmiddellijk in het verschiet.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Daarvoor liggen de meningen mijlenver uit elkaar. </span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">We zijn getuige van een paradigmawisseling. Het Belgicisme sterft af en de</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Vlaamse natievorming komt tot wasdom. Het is een niet te stuiten</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">ontwikkeling, die het best begrepen wordt door het werk van Thomas Kuhn, The</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Structure of Scientific Revolutions (1962).</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De wetenschapsfilosoof beschreef de kennisopbouw binnen de wetenschap in de</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">vorm van paradigma’s. De wetenschap zorgt ervoor dat steeds nieuwe</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">waarnemingen een bestaand wetenschappelijk model onder spanning zet.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Gedurende enige tijd is het mogelijk om mits kleine aanpassingen het model</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">te laten overleven. Maar weldra ontstaat een nieuwe theorie waarrond</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">wetenschappers zich verzamelen. Wetenschappers van de oude theorie</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">ontwikkelen weerstand tegen deze veranderingen. Wanneer de nieuwe theorie</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">succesvol blijkt, en steeds meer aanhang krijgt, spreekt men van een</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">paradigmaverschuiving. Dit kan leiden tot een dramatisch ander beeld van de</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">werkelijkheid.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Tijdens een paradigmawissel of wetenschappelijke revolutie is er geen</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">redelijke discussie tussen de oude en de nieuwe paradigma’s mogelijk. Zo</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">moest de klassieke Newtoniaanse benadering veld ruimen voor de algemene</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">relativiteitstheorie van Einstein. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Een paradigmawissel verloopt via een pad vol rupturen en conflicten. Tot</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">slot zal het nieuwe paradigma het halen omdat het nieuwe situaties en</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">voorvallen beter kan verklaren en op oude problemen een meer bevredigend</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">antwoord kan geven. Het oude paradigma sterft een gewisse dood en het nieuwe</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">triomfeert. </span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Uiteraard verloopt deze wissel niet altijd volgens dit scenario. Oude</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">paradigma’s blijven soms bestaan, omdat ze een brede machtsbasis hebben en</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">verworden zijn tot een starre geloofsleer. Deze ontwikkeling omschrijf ik</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">als een paradogma. De geloofsovertuiging is onbuigzaam en rationele</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">argumenten zijn ver zoek. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Khuns gedachtegang laat zich uitstekend lenen om de politieke ontwikkelingen</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">van de laatste jaren te interpreteren. België gold lang als model waar</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">conflicten tussen de verschillende volksgemeenschappen op een rationele en</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">vredevolle wijze werden beslecht. Maar het overlegmodel werkt niet meer. De</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Belgische federatie zal weldra niet meer in staat zijn om haar eigen</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">kerntaken naar behoren uit te voeren. Enkele voorbeelden uit De Standaard</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">kunnen deze ontwikkeling illustreren: Het paradigma van het Belgicisme en</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">het multiculturalisme wordt ongeldig verklaard (DS 29 december). Onder de</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">kop ‘Vlaanderen splijt langzaam’ berichtte De Standaard eind oktober dat de</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">kloof tussen de midden- en de onderklasse alsmaar breder wordt. Jongeren met</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">ten hoogste een diploma lager secundair onderwijs stijgt weer. Op 5 januari</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">lazen we in dezelfde krant: “Inwijking vreemdelingen in Rand gaat gestaag</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">voort.” ‘Inburgering verloopt niet vlot.’</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De jongste twintig jaar stijgen de huizenprijzen in ons land sneller dan</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">waar ook in het Westen. De lonen gingen niet eens half zo snel omhoog.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Gezinnen waarvoor wonen onbetaalbaar wordt: Vlaanderen (6,5%), Wallonië</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">(10%) en Brussel bijna 25%. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Het oude paradigma – met de nadruk op het Belgisch centralisme – werkt niet</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">meer, maar heeft nog steeds een sterke machtsbasis. De staatsdragende</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">partijen zoals PS, SP, MR, Open VLD, CD&V, CDH, Groen! en Ecolo beschikken</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">samen over een tweederde meerderheid maar slagen er niet in om het tij te</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">doen keren. Hun paradigma verliest veld. Aanhangers van het nieuwe paradigma</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">worden denigrerend als ‘separatisten’ omschreven, een geuzennaam.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Haaks daarop staat de wording van een nieuw paradigma dat vooral nadruk legt</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">op een vergaande bestuurlijke en sociaaleconomische ontvoogding. De motor</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">daarvan is ongetwijfeld de N-VA, maar kent enkel in Vlaanderen een</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">machtsbasis. Kritiek wordt moeilijk aanvaard en wordt ervaren als</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">volksverraad. De belangen en de denkkaders liggen heel ver uit elkaar en een</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">compromis ligt absoluut niet voor de hand. Integendeel!</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De paradigmawissel verloopt stroef en stram. Het oude paradigma verstart en</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">verwordt tot een paradogma met zijn ‘gezwollen symbolen, historisch</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">verroeste denkkaders en verstikkende vetomechanismen’ (Carl Devos 11 januari</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De Standaard). Rationele argumenten zijn ver zoek.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Door deze verstarring zal het nieuwe paradigma verder radicaliseren. De</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">vraag naar nog meer autonomie klinkt harder. Het geloof om de Belgische</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">structuren via de klassieke staatshervormingen te veranderen, neemt af. Het</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">pessimisme neemt toe. ‘Wat echt nodig is, is een fundamenteel andere aanpak</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">en nieuwe kijk op België… Maar misschien mogen we zelfs niet verwachten dat</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">het er ooit van komt.’ (Carl Devos 11 januari De Standaard). Als het</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">paradogma niet wijkt, wordt een Vlaamse staats onvermijdelijk. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Alsof het nog niet moeilijk genoeg is, ontwikkelt er zich een derde</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">paradigma: een groeiend kosmopolitisme (transnationale cummunities, elkaar</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">overlappende en wisselende identiteiten, hybride culturen) met het Engels</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">als lingua franca. Dit paradigma wordt gedragen door de instroom van</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">duizenden EU-burgers en allochtonen, die aan de klassieke communautaire</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">discussie weinig boodschap hebben. Dat dit een weerslag heeft op het sociale</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">weefsel, is in de grootsteden en Vlaams-Brabant duidelijk te zien. Uiteraard</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">versterkt dit in Vlaanderen de nood aan identitaire geborgenheid en</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">gemeenschapsgevoel. </span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">België wordt een fragiele staat. De strijd tussen diverse paradigma’s</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">verlamt de federatie. Het oude Belgische paradogma zal sterven en moet</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">plaats maken voor nieuwe paradigma’s, zoals de Vlaamse staatsvorming en een</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">groeiend internationalisme. ‘Sire, il n’y a pas de Belges.’ Er is geen</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">‘België-gevoel’ meer. Vlaamse partijen, het wordt tijd voor wat politieke</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">moed.</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Julien Borremans</span></strong></span><br /><br /><br /></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
De scheiding
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-02-11:3100688
2011-02-11T00:18:00+01:00
2011-02-11T00:18:00+01:00
De scheiding In een bijdrage die oorspronkelijk verscheen in The...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2886131" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/32488592.jpg" alt="Belgique%20difficile%20partage%20site.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>De scheiding</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ffff00; font-size: medium;"><strong>In een bijdrage die oorspronkelijk verscheen in The New Yorker en die hij</strong></span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ffff00; font-size: medium;"><strong>voor De Morgen heeft bewerkt, duidt de vermaarde Nederlands-Britse</strong></span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ffff00; font-size: medium;"><strong>opiniemaker Ian Buruma de verdeeldheid onder de Belgen als een typisch</strong></span><br /><span style="color: #ffff00;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Europees verhaal. Buruma was daarvoor eind vorig jaar een week op bezoek in </strong></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>ons land. Hij doorkruiste Brussel van de Europese wijk tot Kuregem, spoorde </strong></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>naar Charleroi en bezocht Vilvoorde, en sprak met tientallen politici,</strong></span></span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ffff00; font-size: medium;"><strong>professoren, schrijvers, journalisten en burgers. Dit is Brussel door de</strong></span><br /><span style="color: #ffff00;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>ogen van Buruma: hoofdstad van een land en een Unie, tussen eenwording en </strong></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>versplintering. </strong></span></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">door Ian Buruma </span></strong></span></p><p><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Bart De Wever is een uniek figuur onder de rechtse Europese populisten. Hij</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">staat niet vijandig tegenover de Europese Unie, en is net zo min</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">geïnteresseerd in de zogenaamde dreiging van de islam voor de Westerse</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">beschaving. Hij is integendeel vooral bezig met de toekomstige dood van</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">België. "Ik denk dat België traag zal uitdoven", vertelde hij me in oktober.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">"Traagjes, zoals een kaars, en amper iemand zal het merken."</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">We zagen elkaar op het hoofdkwartier van de Nieuw-Vlaamse Alliantie in</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Brussel. Zoals de EU vertoeft Brussel in een permanente identiteitscrisis:</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">het is tegelijk de hoofdstad van België, en de hoofdstad van Vlaanderen, ook</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">al heeft minder dan een tiende van de inwoners het Nederlands als</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">moedertaal. De Wevers hoofdkwartier in Brussel lijkt met zijn kale muren en</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">simpele meubilair op een geïmproviseerd campagnekantoor in een district waar</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">de N-VA waarschijnlijk nooit zal winnen, een beetje misplaatst in de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">majestueuze Koningsstraat.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">De Wever staat bekend om zijn voorliefde voor frieten, en is zwaar</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">aangekomen sinds hij in 2004 als parlementslid zijn intrede deed in de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">politiek. In combinatie met zijn roze wangen, zijn slordige, donkere kuif en</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">zijn openstaande hemd, geeft hij de indruk van een enthousiaste, wat mollige</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">schooljongen, de beste in de klas. De Wever betreurde de dood van België</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">niet. De opkomst van zijn partij toont aan dat de altijd al brokkelige</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">identiteit van België op het punt staat om te slaan in een zuivere breuk.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Meestal komen de winnende partijen van Vlaanderen en Wallonië na uitgebreid</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">vergaderen en dineren, wel tot een akkoord.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Niet deze keer. Nogal wat Belgen luiden de alarmbel. België, in de woorden</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">van Eric Van Rompuy, een Vlaams Parlementslid, "ligt in coma". Brussel, zo</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">vertelde een Vlaamse schrijver me, "is een kruitvat dat op het punt staat te</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">ontploffen". Een Amerikaan die al lang in Brussel woont, vertelde me zelfs</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">dat hij de mogelijkheid van geweld niet uitsluit.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Het probleem van België is dat de burgers nog zo weinig gemeen hebben met</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">elkaar. Ongeveer 60 procent van zijn 10,8 miljoen inwoners spreekt</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nederlands en woont vooral in Vlaanderen, terwijl 40 procent Frans spreekt</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">en vooral in Wallonië woont. En dan is er nog de kleine Duitssprekende</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">gemeenschap in het oosten. De Vlamingen en Walen hebben hun eigen politieke</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">partijen, kranten, tv-zenders, schrijvers en popsterren. Maar de kwesties</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">die hen verdelen, zijn niet louter cultureel of linguïstisch. Wallonië wordt</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">gecontroleerd door de Franstalige socialistische partij, die het oude</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">industriegebied beheert als een baronie en elk idee van scheiding verwerpt,</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">gedeeltelijk omdat ze voor haar overleven aangewezen is op grote transfers</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">van federale fondsen. Zoals de rechtse kiezers in Noord-Italië, die geen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">belastinggeld veil hebben voor het armere zuiden, houden de Vlaamse kiezers</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">van De Wever hun geld liever voor zichzelf. De meesten willen weliswaar</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">(nog) geen scheiding van Wallonië, maar ze willen wel uit elkaar gaan, met</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Brussel als kind waarvoor gevochten wordt.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">De Vlaamse schrijver Pascal Verbeken vergeleek de twee grote gewesten van</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">België met een Siamese tweeling met maar één hart: scheidt ze van elkaar en</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">eentje gaat gegarandeerd dood. Wordt Brussel een onderdeel van Vlaanderen?</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Van Wallonië? Van de Europese Unie? Of een stadsstaat misschien? De Wever</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">knikte ernstig toen ik de kwestie opwierp. "Ja, zonder Brussel was het al</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">gebeurd", zei hij. "Je moet weten: Brussel is het kind van België. Het is</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">België, noch Waals, noch Vlaams, maar Belgisch. Brussel vecht om België in</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">stand te houden. Maar in Wallonië zijn de mensen even negatief over Brussel</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">als in Vlaanderen." De Vlamingen voelen zich er niet thuis, legde hij uit,</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">omdat Brussel, "gedeculturaliseerd" is, een van oorsprong Vlaamse stad, die</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">in de negentiende eeuw verfranste omdat Frans nu eenmaal de taal was van de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">hoge cultuur en de maatschappelijk mobiliteit. En de Walen haten Brussel</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">omdat het altijd de stad was van de rijke bourgeoisie, die geld verdiende</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">met de mijnen en de zware industrie in het zuiden, het zwarte land, le pays</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">noir.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Je kunt Brussel weliswaar omschrijven als het kind van België, in zekere zin</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">is het er ook de ouder van. De onafhankelijke staat België was een creatie</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">van de Brusselse elite, die in 1830 besliste dat ze niet meer geregeerd</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">wilde worden door de Nederlandse koning. Franstalige Vlamingen en Walen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">scheurden zich met de steun van de katholieke kerk af van het voornamelijk</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">protestantse Nederland en voerden hun eigen koning in, die, zoals de meeste</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Europese koningen, uit Duitsland kwam. Het Vlaams Gewest was in die tijd</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">vooral arm en landelijk. Alle welvaart kwam van het industriële zuiden. Tot</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">halverwege de twintigste eeuw werden de meeste treinen in Europa vervaardigd</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">met staal uit het zwarte land. Toen de mijnen en staalfabrieken de deuren</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">begonnen te sluiten in de jaren zestig bleven voormalige explosief groeiende</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">steden zoals Charleroi en La Louvière verwaarloosd achter en ging Brussel</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">gewoon verder de Europese toer op.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nu Vlaanderen het rijke gewest is geworden en hoogopgeleide Nederlandstalige</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vlamingen zoals De Wever zich eerder richten naar de Angelsaksische wereld</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">dan naar Frankrijk, blijft er in Brussel geen elite meer over om de natie</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">samen te houden. De Vlaamse en Waalse politieke leiders kennen elkaar nog</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">amper. Toen De Wever Elio Di Rupo wilde feliciteren met zijn</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">verkiezingsoverwinning in Wallonië, vond hij zelfs zijn gsm-nummer niet. En</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">dat zijn de mannen die samen een regering moeten vormen.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dat dit plaatsgrijpt in het centrum van Europa heeft en dat is het minste</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">wat je kunt zeggen symbolisch belang. Zoals De Wever het stelde: "De paradox</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">van vandaag is dat terwijl Europa naar elkaar toe groeit de natiestaat uit</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">elkaar valt." Dat is een overdrijving, maar de notie van nationale</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">soevereiniteit en vertrouwen in de oude politieke elite is overal verzwakt</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">door de economische globalisering en door de overdracht van macht van</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">nationale naar Europese instellingen, waarnaar vaak en zelden positief</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">verwezen wordt als 'Brussel'. Overal in Europa eisen alsmaar meer mensen met</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">hun versie van de Tea Partymantra hun land weer op van 'Brussel', van de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">"linkse elites", of van immigranten.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">De verdeeldheid onder de Belgen is in dat opzicht een typisch Europees</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">verhaal. En De Wever is een typisch Europees populist, in die zin dat hij</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">zich afkeert van de oude Belgische elite en meer macht opeist voor een jonge</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">staat, een Vlaamse staat. Populisten in de VS zetten zich graag af tegen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">elke vorm van staatsbemoeienis. Op de vraag of hij zich kon vinden in het</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">angelsaksische neoliberalisme, antwoordde hij dat hij zich thuis voelde in</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">het continentale Europa.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Collaboratie</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">De verdeeldheid in Europa was natuurlijk nooit de bedoeling geweest. Toen de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">eerste stappen richting Europese eenmaking werden gezet in de jaren vijftig</span></strong><br /><strong><span styl
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
2030: Moslims in Brussel en Antwerpen
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-02-01:3084487
2011-02-01T00:25:00+01:00
2011-02-01T00:25:00+01:00
Ex:...
<div id="mailContent"><div id="message245964873" class="undoreset clearfix"><div id="yiv43532687"><div class="yiv43532687WordSection1"><span style="font-family: Arial; color: #1f497d; font-size: x-small;"><span style="font-family: 'sans-serif'; color: #1f497d; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2866587" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/787553092.jpg" alt="mosqBXL.jpg" /></p><span style="font-family: 'sans-serif'; color: #1f497d; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000;"><span style="font-family: 'sans-serif'; color: #1f497d; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000;"><span style="font-family: Arial; color: #1f497d; font-size: x-small;"><span style="font-family: 'sans-serif'; color: #1f497d; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000;"><span style="font-family: 'sans-serif'; color: #1f497d; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000;"><span style="font-family: 'sans-serif'; color: #1f497d; font-size: 10pt;"><font face="Verdana" color="#000000"><p class="yiv43532687MsoNormal"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Ex: </span></strong></p></font><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/" target="_blank">http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/</a> </span></strong></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><p class="yiv43532687MsoNormal"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">BuG 139 - Bericht uit het Gewisse 28-01-2011 <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims.htm" target="_blank">Printversie (5 p)</a> </span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;">In 2030 wonen 29,7% moslims in Brussel en 27,0% in Antwerpen</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;"> </span></span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;">Aandeel Europese moslims constant op 2,7% de komende 20 jaar </span><br /> <br />Evolutie % moslims in de wereld: 19,9% in 1990, 23,4% in 2010, 26,4% in 2030.<br />Komende 20 jaar is er een afremming van hun beperkte groei op wereldvlak.<br />Forse daling geboorten per vrouw in moslimlanden en bij Belgische moslims.<br />Voor België voorspelt PEW groei moslims op 20 jaar tot 10.2% van bevolking.<br />De update van npdata voorziet in een groei van 5,8% in 2010 tot 9,3% in 2030.<br />Brussel zal nooit een moslimmeerderheid kennen: 22% in 2010, 29,7% in 2030.<br />Niet alleen daling geboorten, maar ook moslims sterven als ze oud worden.</span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="color: #ff6600;">Documentatie </span><br /><br />Moslims in België per gemeente en nationaliteit: <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Vreemdelingen/Vreemde-afkomst/1990-2008/Moslims-in-Belgie-2010-nl-gesloten-fix.xls" target="_blank">Moslims per gemeente 2010(excel)</a> <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Vreemdelingen/Vreemde-afkomst/1990-2008/Moslims-in-Belgie-2030-nl-gesloten.xls" target="_blank">Moslims per gemeente 2030 (excel)</a> - <em><span style="font-style: italic;">Langs de +-jes krijg je een groter detail per gemeente (rijen) en nationaliteiten (kolommen)</span></em></span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal" style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Vreemdelingen/Vreemde-afkomst/1990-2008/Moslims-in-Belgie-2010-nl-gesloten-fix.xls" target="_blank"><span style="text-decoration: none;"><img id="yiv43532687Afbeelding_x0020_4" src="http://f295.mail.yahoo.com/ya/download?mid=1%5f4553890%5fAJu97k0AAGA2TUPnzg5zg1DonXU&pid=2&fid=Inbox&inline=1" border="0" alt="Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2010-klein.jpg" width="120" height="58" /></span></a> <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Vreemdelingen/Vreemde-afkomst/1990-2008/Moslims-in-Belgie-2030-nl-gesloten.xls" target="_blank"><span style="text-decoration: none;"><img id="yiv43532687Afbeelding_x0020_3" src="http://f295.mail.yahoo.com/ya/download?mid=1%5f4553890%5fAJu97k0AAGA2TUPnzg5zg1DonXU&pid=3&fid=Inbox&inline=1" border="0" alt="Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2030-klein.jpg" width="120" height="59" /></span></a><br /><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Vreemdelingen/Vreemde-afkomst/1990-2008/Moslims-in-Belgie-2010-nl-gesloten-fix.xls" target="_blank">Aantal moslims 2010</a> <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Vreemdelingen/Vreemde-afkomst/1990-2008/Moslims-in-Belgie-2030-nl-gesloten.xls" target="_blank">Aantal moslims 2030</a><br />%-ges op 2de blad </span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="color: #ff6600;">Pewforum</span>: <a rel="nofollow" href="http://pewforum.org/The-Future-of-the-Global-Muslim-Population.aspx" target="_blank">Artikel aantal moslims 2030 met kaart en tabel</a> <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/PEW/Pew-Muslimpopulation-2009.pdf" target="_blank">Rapport 2030 (11MB)</a> <a rel="nofollow" href="http://pewresearch.org/assets/pewforum-muslim-project/weighted-map.htm" target="_blank">Gewogen wereldkaart moslims 2009</a> <a rel="nofollow" href="http://pewforum.org/Muslim/Muslim-Networks-and-Movements-in-Western-Europe.aspx" target="_blank">Artikel georganiseerdheid fundamentalisme</a> <br />Duits onderzoek 2008: <a rel="nofollow" href="http://www.bamf.de/cln_092/nn_442016/SharedDocs/Anlagen/DE/Migration/Publikationen/Forschung/Forschungsberichte/fb6-muslimisches-leben.html" target="_blank">Site B</a><span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.bamf.de/cln_092/nn_442016/SharedDocs/Anlagen/DE/Migration/Publikationen/Forschung/Forschungsberichte/fb6-muslimisches-leben.html" target="_blank">undesambt fur Migration und Fluchtlinge</a></span> <span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Duitsland/Bundesambt-2009-MLD-Vollversion.pdf" target="_blank">Volledig Duits onderzoek (10MB)</a></span> - <span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Duitsland/fb6-muslimisches-leben.pdf" target="_blank">Samenvatting in het Duits (6MB)</a></span> - <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Duitsland/fb6-muslimisches-leben-englisch.pdf" target="_blank">Samenvatting in het Engels (6MB)</a> <br />Nederlands onderzoek 2006: <span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Le-Soir/Etude-Pays-Bas-2006.pdf" target="_blank">Rapport Nederlands onderzoek (0,2MB)</a></span> <br />Articles/Artikels Le Soir (pdf): <span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Le-Soir/SOIR_20101117_BRUX_UNE_1.pdf" target="_blank">17-11-2010/1</a></span>(onderzoek) <span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Le-Soir/SOIR_20101117_BRUX_UNE_7.pdf" target="_blank">17-11-2010/2</a></span> (onderzoek) <span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Le-Soir/SOIR_20101118_BRUX_FORUM_15.pdf" target="_blank">18-11-2010</a></span> (forum krant)<span style="text-decoration: underline;"> <a rel="nofollow" href="http://www.lesoir.eu/actualite/belgique/2010-11-17/la-belgique-compte-623780-musulmans-803817.php" target="_blank">Ricardo Gutiérrez antwoordt op vragen</a></span> <br /> <br /> <br /><span style="color: #ff6600;">Inleiding</span><br /><br />De recente publicatie van het PEW-forum over het aantal moslims in de wereld en de berekening van hun aantal binnen 20 jaar, in 2030, rekening houdend met vruchtbaarheid, migratie en andere factoren , geeft stof tot nadenken en tot bijstellen van een aantal (voor)oordelen. <em><span style="font-style: italic;">Mediadoc</span></em> titelt bv: "<em><span style="font-style: italic;">Islam nefast voor overbevolkingsspiraal; geloof in een buitenaards superwezen en lid zijn van een bepaalde godsdienst kan nefast zijn voor planeet aarde</span></em>". Vraag is maar of dit soort ideeën niet nefaster zijn voor de aarde en de mensen dan de Islam of het geloof in een god, zeker als men nalaat om het onderzoek zelf eens ter hand te nemen.</span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal" style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><img id="yiv43532687Afbeelding_x0020_2" src="http://f295.mail.yahoo.com/ya/download?mid=1%5f4553890%5fAJu97k0AAGA2TUPnzg5zg1DonXU&pid=4&fid=Inbox&inline=1" border="0" alt="Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/MDII-graphics-webready-05.png" width="560" height="481" /></span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Het <em><span style="font-style: italic;">PEW forum on religion & public life</span></em> maakt in ieder geval een oefening op een hoog niveau en daagt in feite alle demografen en wetenschappelijke godsdienstwatchers uit in universiteiten en studiediensten in dit land om eens met hun eigen materiaal te komen. Npdata speelt hierin maar als reserve, bij ontstentenis aan een alternatief, om toch een minimaal idee te geven van aantal moslims en evolutie van hun aantal in het kader van wat Mark Eyskens de 'allochtonisering van België' noemt, een voor hem onontkoombaar en waardevol gegeven in deze veranderende wereld. Best is toch evoluties in te schatten, de impact te voorzien en het potentieel te vatten. Zeker als de wetenschap er eerder op staat om anderen de mond te snoeren dan zelf kennis en visie te ontwikkelen, is deze BuG ook een uitnodiging tot debat. In deze BuG hernemen we de publicatie van het aantal moslims zoals door npdata in Le Soir van 17/11/2010 al is gepubliceerd samen met Ricardo Guiterez, (zie linken in de documentatie hierboven) en situeren we deze resultaten ook tegen de achtergrond van de PEW-studie.<br /><br />Dubbel zo sterk groeien en toch maar beperkte groei van 3% op 20 jaar.<br /><br />“<em><span style="font-style: italic;">Moslimbevolking groeit dubbel zo sterk als niet-moslims</span></em>” geeft de indruk dat zij dubbel zo veel kinderen krijgen of dat hun aandeel binnen de kortste keren verdubbelt, niets is minder waar. Als de niet-moslimvrouw gemiddeld 2,2 kinderen krijgt in haar levensloop en de moslimvrouw 2,4 dan is de aangroei van moslims als gevolg van geboorten dubbel zo hoog bij moslimvrouwen als bij niet-moslimvrouwen ook al is er hier maar een verschil van 0,2 geboorten op een levensloop, juist omdat de ‘aangroei’ van een bevolking maar gebeurt na het 2de kind. Zelfs met die dubbele groeisterkte zal het aandeel van moslims in de wereld op 20 jaar maar met 3% groeien, nl van 23,4% tot 26,4% in 2030. Zo blijft het aandeel van moslims in europa gedurende de komende twee decennia gelijk op 2,7% van alle moslims op wereldvlak. De moeite om de PEW-cfijers zelf eens te exploreren op hun site en er een demografisch bad te nemen met een gans assortiment begeleidende zeepjes en accessoires, zie <a rel="nofollow" href="http://pewforum.org/The-Future-of-the-Global-Muslim-Population.aspx" target="_blank">PEW artikel aantal moslims 2030</a>.<br /> <br /><span style="color: #ff6600;">Welk is de referentie van de PEW-studie: 6,0% moslims in België in 2010</span><br /><br />In de voorliggende PEW-studie wordt verwezen naar de update van de berekening van het aantal moslims in alle landen van de wereld met <a rel="nofollow" href="http://pewforum.org/future-of-the-global-muslim-population-appendix-b.aspx" target="_blank">opgave van de bronnen per land</a>. Voor België is dit de 'volkstelling van 2001, met projecties voor 2010, 2020 and 2030' uitgevoerd door het <em><span style="font-style: italic;">International Institute for Applied Systems Analysis</span></em>. In de <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/moslimpopulatie-2009/Muslimpopulation.pdf" target="_blank">Pew-publicatie van 2009</a> werd nog het cijfer aangehaald van 281.000 moslims, of 2,6 %, hierbij voortgaande op de surveyonderzoeken van het Eyripean Social Survey, 2006, waarvan de opmakers (KUL) zelf aanhalen dat deze survey tekort schiet om het aantal moslims in te schatten. Bij de publicatie van het PEW-rapport 2009 heeft npdata haar onderzoeksresultaten dan ook aan het PEW gesignaleerd: in <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/BuG/100/100.htm" target="_blank">BuG 100</a> worden 628.751 moslims of 6,0% van de Belgische bevolking geteld, en het is ditzelfde % waar het IASA ook op uitkomt en dat door het PEW-forum no voor 2010 wordt verrekend. Dat is een knap staaltje van het IASA, of moeten we zeggen van npdata :-). Alleszins wordt hiermee een appèl gericht naar het centrum van demografie van de VUB en Pascal Deboosere die de gegevens van de volkstelling 2001 beheren, zij zullen allicht op de hoogte zijn van het werk van de IASA op basis van hun cijfers.<br /><br /><span style="color: #ff6600;">Update voor 2010 van de npdata-berekening aantal moslims in België</span><br /><br />Zoals Nederland in 2006 en Duitsland in 2008, heeft npdata in 2010 een update gemaakt van haar berekening van aantal moslims in België. In Nederland werd in 2006 de vraag naar godsdienstbeleving eenmalig opgenomen in de huishoudenquête en dit bracht een bijstelling mee van aantal moslims naar onder. In de PEW studie wordt er naar verwezen met een aanpassing van 5,7% naar 5,5%. In Duitsland werd voor het eerst door het <a rel="nofollow" href="http://www.bamf.de/cln_092/nn_442016/SharedDocs/Anlagen/DE/Migration/Publikationen/Forschung/Forschungsberichte/fb6-muslimisches-leben.html" target="_blank">B</a><span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.bamf.de/cln_092/nn_442016/SharedDocs/Anlagen/DE/Migration/Publikationen/Forschung/Forschungsberichte/fb6-muslimisches-leben.html" target="_blank">undesambt fur Migration und Fluchtlinge</a></span> een enquête op grote schaal gehouden (6.000 eenheden) naar het aantal moslims in de diverse nationaliteitsgroepen/landen met moslimachtergrond. Tot dan toe gingen zij, zoals npdata, voort op de CIA-% percentages moslims in de landen van herkomst. Hierdoor werd in feite geen rekening gehouden met de 'laïcisering' van moslims, dwz het zich niet meer bekennen tot de islam wanneer daarnaar de vraag gesteld wordt. <br /> <br /><span style="color: #ff6600;">Laïciseringproces van moslims in het westen</span><br /><br />Voortgaande op het moslimpercentage in het gastland voor Marokko en Turkije komt de oude berekeningsmethode neer op 99% als men van Marokkaanse of turkse afkomst is. Als de vraag gesteld naar toebehoren tot een godsdienst zoals in Duitsland, geeft 88% van de Marokkaanse en Turkse vreemdelingen de islam op (een uitval van 12%) en 74% van de Duits geworden Marokkanen en Turken refereren naar de islam, of een vermindering met 14% tot 3/4 van de populatie. In feite is er, mede door het verblijf in een 'westers' land en doorheen de opvolging van generaties sprake van een 'laïcisering'. 82% van de Algerijnse en Tunesische vreemdelingen bekennen zich tot de islam, en 64% van de Duits geworden Algerijnen en Tunesiërs, Algerijnen en Tunesiërs behoren tot een oudere migratie dan turken en Marokkanen.<br /><br />Vraag is of de resultaten van deze Duitse enquête kunnen toegepast worden op de Belgische situatie. Bij gebrek aan beter maar ook omdat de 'westerse' context in Duitsland, België of Nederland gelijklopend is, lijkt ons de overname van deze resultaten gerechtvaardigd. In het <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Le-Soir/SOIR_20101118_BRUX_FORUM_15.pdf" target="_blank">Forum van Le Soir</a> wordt dat door Professor Jacobs betwist, evenwel zonder dat hij het Duitse onderzoek al geraadpleegd had. De resultaten uit de Nederlandse huishoudenquête <span style="text-decoration: underline;"><a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Godsdienst/Le-Soir/Etude-Pays-Bas-2006.pdf" target="_blank">Nederlandse huishoudenquete 2006</a></span> gaan trouwens in dezelfde zin. <br /><br /><span style="color: #ff6600;">Gebruikte methode voor de berekening van aantal moslims in België</span><br /> <br />De berekening van aantal moslims in België naar gemeente en nationaliteit gaat voort op twee nieuwe beschikbare gegevens:<br /> <br />1. Berekening van het aantal inwoners van vreemde afkomst per gemeente en nationaliteit zoals uitgewerkt in <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/BuG/125-Vreemde-afkomst/BuG-125-Vreemde-afkomst.htm" target="_blank">BuG 125</a>. . Hierin begrepen zijn de vreemdelingen, de Belg geworden vreemdeling en het natuurlijk- en migratiesaldo van deze Belg-geworden vreemdelingen na hun Belgwording. Om een zo accuraat mogelijk beeld te geven van de huidige situatie werden de bevolkingsgegevens van 2008 geëxtrapoleerd naar 2010, voortgaande op de gemiddelde evolutie tussen 2003 en 2008. Een <a rel="nofollow" href="http://opinie.deredactie.be/category/marc-eyskens/" target="_blank">opmerkelijke en merkwaardige opinie van Mark Eyskens</a>, onze prof economie in 1969, zet deze 'allochtonisering van België', in het hart van z'n betoog.<br />2. Resultaten van de Duitse enquête met de vraag "<em><span style="font-style: italic;">tot welke goddienst behoor je</span></em>", waarop een aantal godsdiensten genoemd werden. Door de identificatievariabelen kon het onderscheid gemaakt worden tussen vreemdelingen en Duits-geworden vreemdelingen en nageslacht. Voor methodologie en uitwerking, zie link naar deze studie onder documentatie hierboven. De studie werd door de Duitse overheidsinstantie, bevoegd voor migratie en vluchtelingen, uitgevoerd, daar moet men in België nog niet aan denken. Voor enkele nationaliteiten (Nederland, Frankrijk, ...) geeft de Duitse enquête geen info. Hiervoor gebruiken we nog CIA-gegevens maar enkel voor de vreemdelingen. We gaan er van uit dat een Frans geworden Marokkaan bv die naar België verhuist niet meer de Belgische nationaliteit zal aanvragen. Ook voor de meeste Oost-Europese landen is het aantal moslims niet gekend en moeilijk in te schatten in een evolutie tot 2030. Het betreft hier echter kleine aantallen die slechts een geringe impact hebben op het totale beeld. <br /> <br /><span style="color: #ff6600;">Tabel met aantal moslims per gemeente en nationaliteit 01/01/2010</span><br /> <br />Door het % moslims toe te passen op het aantal inwoners van vreemde afkomst per nationaliteit in de verschillende gemeenten kan het beeld geschetst worden van aantal en % moslims in elke gemeente van België. Bijgaande tabel <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Vreemdelingen/Vreemde-afkomst/1990-2008/Moslims-in-Belgie-2010-nl-gesloten-fix.xls" target="_blank">Aantal moslims 2010 naar gemeente en nationaliteit in België</a> is ingeplooid zodat langs de +jes aan de zijkant (tot op het niveau gemeente, arrondissement, provincie, gewest) en vanboven (tot op het niveau van de nationaliteit) de informatie naar het gewenste detail kan open geplooid worden. </span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal" style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> <img id="yiv43532687Afbeelding_x0020_1" src="http://f295.mail.yahoo.com/ya/download?mid=1%5f4553890%5fAJu97k0AAGA2TUPnzg5zg1DonXU&pid=5&fid=Inbox&inline=1" border="0" alt="Beschrijving: http://www.npdata.be/BuG/139-aantal-moslims/moslims-2010.jpg" width="640" height="333" /></span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> <br />Als het 2de plusje bovenaan links wordt aangeklikt komt het % van vreemde afkomst in beeld en het % moslims op het aantal van vreemde afkomst, dwz hoeveel van de inwoners van vreemde afkomst in een gemeente er moslims zijn Dit geeft dan een goed beeld van het aantal moslims binnen het aantal inwoners van vreemde afkomst in een gemeente.</span></strong></p><p class="yiv43532687MsoNormal"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">In België worden dus 623.486 moslims berekend of 5,8% van de bevolking, en dat is een lichte aanpassing naar onder gezien de methodologische verfijning. Iedereen kan deze gegevens exploreren, er zijn gedachten of (voor)oordelen op bijstellen of er zijn verbeelding door laten aanspreken. <br /><br /><span style="color: #ff6600;">Wat zegt PEW-forum over 2030</span><br /><br />Een toch wel indrukwekkende oefening legt het PEW-forum aan de lezers en geïnteresseerden voor. Voor België gaan zij bv uit van gemiddeld 2,7 kinderen bij de moslimvrouwen in de ganse levensloop, berekend in 2010. Dat aantal zou dalen tot 2,2 in 2030 tegenover 1,7 kinderen bij de niet-moslims zowel in 2010 als in 2030. In 2030 zou er dus (maar) een verschil zijn van 0,5 kind zijn tussen een moslim en niet-moslim vrouw in België. Dat betekent dus een langzame doch een alsmaar verminderende stijging van het aantal moslims langs het aantal geboorten. Het 'natuurlijk saldo' (geboorten - overlijdens) zal bij moslims evenwel hoger liggen omdat er in verhouding met oude Belgen en de oudere migratie de komende decennia minder overlijdens zijn. Maar tegen 2030 zullen naast het verminderend aantal geboorten, het aantal overlijdens stijgen en zal ook de laïcisering zich verder doorzetten. Het PEW-forum houdt ook rekening met de migratie die zij voor België inschatten op gemiddeld 14.000 moslims per jaar, hetgeen overeen zou komen met 30,8% van de immigratie. <br /><br />Samen met nog enkele andere factoren die kunnen nageslagen worden in de <a rel="nofollow" href="http://pewforum.org/The-Future-of-the-Global-Muslim-Population.aspx" target="_blank">excellente weergave op de PEW-site</a> met het rapport, de grafische voorstelling en de tabel met alle 223 landen, komt het PEW-forum voor België uit op 1.194.000 moslims in België in 2030, of 10,2% van de bevolking, tegenover 638.000 of 6,0% van de bevolking in 2010 in hun berekening.<br /><br />Wat zegt npdata over 2030.<br /><br />De berekende cijfers van 2030 liggen al enkele maanden in de schuif van npdata. Een 'simpele' berekening, voortgaande op de cijfers van 2008 waarbij de gemiddelde bevolkingsevolutie tussen 2003 en 2008 <em><span style="font-style: italic;">all in </span></em>(migratie, natuurlijk saldo, asiel, regularisatie) wordt doorgetrokken, zonder rekening te houden met een verdere 'laïcisering', geven de resultaten voor 2020 en 2030. Zo komt npdata, vertrekkende van 5,8% of 623.486 moslims in 2010, tot een vooruitzicht van 7,8% of 892.677 moslims in 2020 en 9,3% of 1.116.505 in 2030. In aantal liggen de npdata cijfers dus dicht bij de 1.194.000 van de PEW. De lagere 9,3% voor npdata tegenover 10,2% van de PEW in 2030 komt voort uit de hogere inschatting van de totale bevolkingsevolutie, waarin wij de algemene Belgische prognose volgen, hierdoor verhoogt de noemer en daalt het %. In tegenstelling tot de PEW wordt de migratiedynamiek sterker maar ook meer gedifferentieerd verrekend door npdata, dus met een grotere instroom van niet-moslims. Dat komt allicht omdat de PEW voortgaat op de volkstelling van 2001 en npdata op de effectieve gemiddelde evolutie van 2003 tot 2008, de laatst gekende gegevens voor België. <br /> <br />Brussel zal nooit een 'moslimstad' worden (en dan nog).<br /> <br />De doorberekening naar 2030 is voor <a rel="nofollow" href="http://www.npdata.be/Data/Vreemdelingen/Vreemde-afkomst/1990-2008/Moslims-in-Belgie-2030-nl-gesloten.xls" target="_blank">alle gemeenten en nationaliteiten in België</a> beschikbaar. Daaruit blijkt dat in Brussel er in 2030 29,7% moslims zouden zijn, nog ver van een meerderheid waar nogal wat observatoren, Glenn Audenaert van de federale recherche in Brussel voorop, van uitgaan. Het was <a rel="nofollow" href="http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2010/06/07/lijdt-audenaert-aan-islamobsessie" target="_blank">Glenn Audenaert die bij Phara op 4 juni 2010</a> uit de losse pols verklaarde dat "<em><span style="font-style: italic;">Binnen vijf tot acht jaren, afhankelijk van het onderzoek, er in Brussel een moslimmeerderheid zal zijn</span></em>". Later gevraagd naar de onderzoeken waarop hij zich baseerde verwees Audenaert naar het onderzoek van npdata van enkele jaren geleden. We dragen deze BuG dan ook aan hem op. <br /> <br />Met de grootste wil van de wereld slagen wij er daarbij niet in een meerderheid van moslims in Brussel op langere termijn te berekenen, dus ook niet voor 2040, 2050 of later, we komen hoogstens uit op 35%. Ook moslims gaan dood als ze oud worden. Dat Brussel niet in meerderheid uit moslims zal bestaan is ook logisch te begrijpen. Momenteel is 71,6% van de bevolking in Brussel van vreemde afkomst en 22% van de bevolking is moslim. Om binnen de overblijvende 28,4% van niet-vreemde afkomst een demografische dynamiek te krijgen die volledig door moslims opgevuld wordt is uitgesloten zodat zij de 50% bereiken is uitgesloten. <br /> <br /><span style="color: #ff6600;">Antwerpen blijft met 32,1% 'Vlaams' verankerd in 2030, 27% van de bevolking is dan moslim</span><br /><br />Ook voor Antwerpen is dat geen realistisch scenario: in 2010 was 42,8% in Antwerpen van vreemde afkomst en 16,8% moslim. In 2030 zou dit 67,9% inwoners van vreemde afkomst zijn in Antwerpen met 27% moslims. De eventuele toekomstig burgemeester van antwerpen, Bart de Wever hoeft dus niet te vrezen dat z'n stad, die toch nog voor 32,1% 'Vlaams' verankerd is in 2030, een moslimmeerderheid zal kennen. <br /><br />Jan Hertogen, socioloog</span></strong></p></div></div></div></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Duitsland: een model voor België?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-20:3069433
2011-01-20T00:25:00+01:00
2011-01-20T00:25:00+01:00
Ex:...
<div class="plainMail"><p style="text-align: center;"><img id="media-2848361" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1689574871.jpg" alt="CarteFrontaloupe.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://opinie.deredactie.be/2011/01/14/duitsland-een-model-voor-belgie/" target="_blank">http://opinie.deredactie.be/2011/01/14/duitsland-een-model-voor-belgie/</a> </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Dirk ROCHTUS:</span></strong></span></div><div class="plainMail"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Duitsland een model voor België?</strong></span></div><div class="plainMail"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De geschiedenis van Duitsland is er een van kleine staten die onder een zwakke koepel, eerst van een Rijk, later van een Duitse Bond, met elkaar wedijveren. Federalisme avant la lettre als het ware. Na de ineenstorting van het centralistisch bestuurde Derde Rijk in 1945 was er overeenstemming tussen de geallieerden en de Duitse politieke klasse om weer aan te knopen bij de oude traditie van zichzelf besturende staten die met elkaar verbonden waren.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Grondwet</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Tijdens de besprekingen in 1948 voor een nieuwe Duitse grondwet verdedigde Beieren, een gewezen koninkrijk overigens, een verregaande scheiding tussen zo een ‘Bond’ en ‘Länder’ (deelstaten) om voldoende zelfstandigheid te behouden. De Parlementaire Raad, voorloper van de Bondsdag (het parlement van de in 1949 gestichte Bondsrepubliek) verkoos een federale staat waarin de federale overheid – der Bund – ruimere bevoegdheden zou genieten, ook om in de moeilijke naoorlogse periode meer samenhang tot stand te brengen op sociaal en economisch vlak.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Die ‘strijd’ leeft vandaag nog altijd voort. De grondwet legt het nastreven van ‘gelijkwaardigheid van levensomstandigheden’ vast; een Zuid-Duitse deelstaat als Beieren hamert regelmatig op meer zelfstandigheid. Het toeval wil nu dat Beieren net zoals zijn buur Baden-Württemberg een rijke deelstaat is. Wanneer het vraagtekens plaatst bij de financiële transfers die kenmerkend zijn voor een federale staat, wekt het dus de indruk dat zijn verlangen naar meer ‘macht’ ingegeven is door financieel eigenbelang. Geld is natuurlijk een belangrijk motief, maar dat is ook de drang om zich te onderscheiden, concreet bijvoorbeeld om zijn sterk onderwijssysteem te kunnen behouden.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Solidariteit</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Wat wij in België solidariteit noemen, heet in Duitsland dus ‘gelijkwaardigheid van levensomstandigheden’. Er mogen geen al te grote verschillen bestaan tussen de deelstaten. De zwakke broertjes onder de Länder moeten opgetild worden tot een niveau waarbij hun financiële kracht het gemiddelde van alle deelstaten, tussen 97% en 98 %, bereikt.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dat gebeurt door een verdeling van de inkomsten uit de BTW, toewijzingen door de federale overheid, en door de zogeheten ‘Länderfinanzausgleich’, waarbij de rijke deelstaten een gedeelte van hun inkomsten afstaan aan de armere.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">In de oude Bondsrepubliek (van voor 1990) waren het al een klein aantal deelstaten die de last van de ‘Länderfinanzausgleich’ moesten dragen (West-Berlijn kreeg direct steun van de federale overheid); met de eenmaking vervoegden vijf arme Oost-Duitse deelstaten en Berlijn – nu een deelstaat zoals alle andere – het rijtje van de ‘Nehmerländer’ of ontvangers. Tussen de Duitse deelstaten wordt 6,9 miljard € herverdeeld. Daarvan neemt Beieren bijna de helft voor zijn rekening, een bedrag dat overeenkomt met meer dan 10 % van de belastinginkomsten van de Beierse staatskas. Zoals Guy Tegenbos in De Standaard van 12 januari 2011 aantoont, is de solidariteit van Vlaanderen naar Wallonië relatief gezien wel anderhalve maal zwaarder dan die tussen de rijke en arme Duitse deelstaten.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dynamiek</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De bedoeling is dat de deelstaten qua financiële kracht naar elkaar toegroeien in het kader van een sterk uitgeruste bondsstaat. De institutionele prijs die ze daarvoor betalen, is die van een beperkte zelfstandigheid met veel gemengde en weinig exclusieve bevoegdheden (bijvoorbeeld onderwijs). Dat wordt daardoor gecompenseerd dat ze een stem in het kapittel hebben via een vaste vertegenwoordiging in de Bondsraad, de deelstatenkamer van het parlement.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Naargelang van hun grootte hebben de deelstaten elk drie tot zes van de in totaal 69 zetels in de Bondsraad. Die heeft inspraakrecht in de federale wetgeving waar deze de belangen van de deelstaten raakt. De politieke consequenties kunnen heel groot zijn. Duitsland kent geen samenvallende verkiezingen. De Länder worden vaak door andere meerderheden geregeerd dan de federale staat.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De partijen die in de Bondsdag in de oppositie zitten, halen vaak hun slag thuis doordat ze daar gestemde wetten kunnen blokkeren in de Bondsraad. De federale regering vindt dat uiteraard niet leuk. Het kan verlammend werken, maar ook een grote dynamiek verlenen. De debatcultuur is erg uitgesproken, er zijn tegengewichten en er ontstaat zo ook veel ruimte voor experimenteren.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Al van in de jaren ’90 dringt Beieren op een hervorming van het federale systeem met het oog op meer ‘Wettbewerb’ of innovatie versterkende concurrentie tussen de deelstaten. Het prijst zichzelf graag als voorbeeld aan onder het motto ‘Laptop und Lederhose’, als regio die traditie en technologische innovatie aan elkaar koppelt. Het klopt dat we vroeger ook steun genoten (van 1950 tot 1986), zeggen de Beieren, maar die is tenminste niet in een bodemloos vat gevloeid: we hebben ons als enige ontvanger opgewerkt tot gever.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Klacht</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Nu denken Beieren, Baden-Württemberg en Hessen eraan een klacht tegen het systeem in te spannen bij het Grondwettelijk Hof indien er geen onderhandelde oplossing met de ontvangers uit de bus komt. De rijke Länder vinden dat de ‘Länderfinanzausgleich’ de arme ‘vadsig’ maakt en te weinig aanspoort tot sparen.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Volgens het grondwettelijk vastgelegde principe van de schuldenafremming mogen de Länder vanaf 2020 geen nieuwe schulden meer maken. Hoe moet dat lukken met de begrotingstekorten in de arme Länder? Zelf zeggen de politici van de rijke Länder het niet uitgelegd te krijgen aan de burgers dat hun universiteiten inschrijvingsgeld vragen van de studenten terwijl het onderwijs in sommige arme Länder gratis is.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Staatsbedreigend?</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De discussie in Duitsland is echter minder ‘staatsbedreigend’ dan in België omdat een eventuele spanning niet geaccentueerd wordt door het toebehoren van de verschillende blokken tot een andere cultuur- of taalgemeenschap. Regionale verschillen wegen niet zwaar genoeg door om het homogene karakter van Duitsland op de helling te zetten.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Zelfs als de “Länderfinanzausgleich’ grondig hervormd wordt, zullen de inwoners van de verschillende deelstaten zich nog altijd als Duits staatsburger voelen. Zelfs een verandering van de grenzen van de deelstaten of het samenvoegen van deelstaten zou – als ze met succes bekroond werd – ietwat wrok te weeg kunnen brengen, maar aan de overkoepelende identiteit van de mensen als Duitser verandert er niets.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ook in Duitsland bestaat er geen federale kieskring. Als remedie kan het niet eens van pas komen. Maar de Duitsers hebben wel unitaire partijen voor heel het land, met uitzondering van Beieren dat een eigen christendemocratische partij heeft. Misschien geen toeval dat net vanuit Beieren signalen uitgezonden worden om het federale systeem aan te passen?</span></strong><br /><br /><em><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dirk Rochtus doceert Duitse geschiedenis en internationale politiek aan Lessius Antwerpen.</span></strong></span></em><br /><br /></div>
Marie-Paule DARCHICOURT
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Par delà les frontières : rassemblement - résistance - reconquête en Europe !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-01-13:3063960
2011-01-13T17:27:00+01:00
2011-01-13T17:27:00+01:00
Nos voisins, camarades et amis wallons du mouvement identitaire ...
<p><img id="media-2842555" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/00/2774521104.jpg" alt="3723879662.jpg" />Nos voisins, camarades et amis wallons du mouvement identitaire <strong>Nation</strong> ont publié sur leur blog un entretien fort intéressant avec <em><strong>Roland Hélie</strong></em>, directeur de la revue politique, culturelle, nationale et identitaire "<strong>Synthèse Nationale</strong>", et par ailleurs, membre du Bureau National de la <strong>Nouvelle Droite Populaire.</strong></p><p>Une initiative qui augure bien de la mise en oeuvre d'une commune résistance pour la défense de nos identités régionales, nationales et européenne à l' échelle de notre continent.</p><p>entretien à découvrir <a href="http://www.nation.be/web/interview-de-roland-helie-de-la-revue-synthese-nationale/">ICI</a></p>
Marie-Paule DARCHICOURT
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Belgique : le PS cancer des Peuples !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-01-13:3063694
2011-01-13T13:23:55+01:00
2011-01-13T13:23:55+01:00
Un communiqué de Nation : le mouvement identitaire de la Belgique...
<p><em><strong>Un communiqué de Nation : le mouvement identitaire de la Belgique francophone</strong></em></p><p><img id="media-2842176" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/00/70856068.jpg" alt="aff_onkelinckx-300x211.jpg" />Invitée sur Bel RTL, Laurette Onkelinx vice premier ministre (PS) a dit : » Le nationalisme est le cancer de notre pays » ! Dans un interview du Vif L’Express, elle dit aussi à propos des nationalistes du nord du pays : » Les flamands sont obnubilés, fascinés par un homme . Il y a des moments de l’histoire comme ça . Et parfois, ce sont des histoires qui se terminent de façon dramatique « Si ce n’est pas la un amalgame avec un « certain » passé …</p><p>Madame Onkelinx a une fâcheuse tendance à oublier que son parti , le PS , est le fossoyeur de la Wallonie : en 60 ans de pouvoir à tous les niveaux, le PS a transformé la région wallonne en quart monde.</p><p>Elle oublie aussi que son parti qu’elle défend si bien, bat tous les records d’affaires judiciaires de malversations diverses et même de moeurs ou de meurtre (André Cools).</p><p>Elle omet aussi de parler des affaires de népotisme au sein de son parti et au sein de l’administration fédérale et wallonne, sujet qu’elle connait pourtant bien !</p><p>Elle « oublie » aussi ses propres erreurs politiques, et que dans tous les ministères ou elle a sévi, elle n’a pas laissé de très bons souvenirs. Ministère de la Justice, échec ! Ministère de l’éducation, échec ! Sa prétendue compétence est à la mesure de son masque orné d’un faux sourire trompeur !</p><p>Le cancer, c’est bien son parti et son idéologie ! Et pas que dans ce pays !</p><p>blog de Nation :<a href="http://www.nation.be/web/"> ICI</a></p>
Zed
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Un petit tour chez Léon...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-12-31:3045948
2010-12-31T18:10:00+01:00
2010-12-31T18:10:00+01:00
L'excellente revue Axe & Alliés dans son dernier numéro hors série...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'excellente revue <em>Axe & Alliés</em> dans son dernier numéro hors série vient éclairer le parcours atypique de <strong>Léon Degrelle</strong>, personnage excessif, ambitieux et truculent, successivement dirigeant des étudiants catholiques, journaliste et ami d'Hergé, chef du mouvement rexiste, combattant courageux de la légion Wallonie, figure de proue de la propagande nazie, puis, déchu de sa nationalité belge à la fin de la guerre, oracle du fascisme international jusqu'à sa mort dans son exil espagnol en 1994.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2821228" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/280719970.jpg" alt="Axe et alliés HS n°10.jpg" /></p><blockquote><h3><span style="font-size: small;">La légion Wallonie et Léon Degrelle</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’épopée des volontaires belges au sein de l’armée allemande : du corps-franc Wallonie au 28. SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Wallonien</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Formée sous l’impulsion du chef rexiste Léon Degrelle, la légion Wallonie rassemblera environ 4 000 volontaires venus de Belgique. Engagée uniquement sur le front de l’Est, elle fait preuve de grandes qualités combatives à Tcherkassy, fin 1943, où elle est pratiquement anéantie. Sa notoriété tient aussi à la personnalité de son chef, le « beau Léon », figure charismatique que la propagande nazie met largement en avant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce hors série exceptionnel d’Axe & Alliés revient sur les conditions de la formation des « Wallons », l’historique du mouvement rexiste, les terribles combats sur le front de l’Est et le parcours hors du commun de Léon Degrelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un hors-série rédigé par Eddy De Bruyne, qui a rassemblé ici une somme de photos et de témoignages totalement inédits.</span></p></blockquote>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Het onomkeerbare einde
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-12-31:3043614
2010-12-31T00:15:00+01:00
2010-12-31T00:15:00+01:00
Ex: http://opinie.deredactie.be/2010/12/23/het-onomkeerbare-einde/...
<p><a href="http://opinie.deredactie.be/2010/12/23/het-onomkeerbare-einde/" target="_blank"><p style="text-align: center;"><img id="media-2818242" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/455350695.2.jpg" alt="belgique.jpg" /></p></a></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Ex: http://opinie.deredactie.be/2010/12/23/het-onomkeerbare-einde/</span></strong></p><p> <br /><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>Het onomkeerbare einde</strong></span></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Marc PLATEL</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Goed een half jaar “onderhandelen” en nog altijd geen nieuwe regering. Geen probleem, in Irak duurde het nog langer voordat de Irakezen eindelijk hun nieuwe regering kregen! Geduld dus. </span></strong></em></span><br /><br /><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Het feitelijke overlijden van België</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Zo simpel is het natuurlijk niet. Tweehonderd dagen en het resultaat is zo</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">goed als niets. Men moet nog beginnen met het palaver over mekaars</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">boodschappenlijstje. Intussen blijven de kranten het bericht van het</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">feitelijke Belgische overlijden maar herhalen. Elke dag met andere woorden</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">en vanuit een andere gezichtshoek maar de grond van de journalistieke</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">mededeling blijft dezelfde: het Belgische overlegsysteem is eens en voorgoed</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">vastgelopen.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">In een zeldzaam moment van historische helderziendheid, trok Yves Leterme in</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">een vorig leven een zelfde conclusie uit zijn mislukken:”We zijn toen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">gebotst op de grenzen van het federale overlegmodel. Dat betekent dat de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">gemeenschappen en de gewesten volwaardig mee de leiding moeten nemen.” (1)</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">De voorbije zes maanden kregen we precies hetzelfde scenario voorgeschoteld</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">als na de vorige keer: er is in de Brusselse Wetstraat nog nooit zoveel</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">geïnformeerd, geconsulteerd en zelfs geclarifieerd. Met als enig resultaat:</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">de boodschap dat men er na de eindejaarsdrukte toch eens moet aan beginnen.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Jules Destrée</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dat het met hun wereldberoemde arrangeurkunde ooit verkeerd zou gaan, kon</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">iedereen verwachten. In het begin van de vorige eeuw werd dat vastlopen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">trouwens al aangekondigd door de Waalse socialist Jules Destrée. In een</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">brief aan zijn toenmalig koninklijk staatshoofd liet hij weten dat er in dit</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">land geen Belgen leefden, alleen maar Vlamingen en Walen, dat gewoon verder</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">samenleven van die niet Belgische Vlamingen en Walen niet langer mogelijk</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">was. Een echtscheiding leek hem toen al vanzelfsprekend. (2) Deze boude taal</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">belette de man niet om later Belgisch minister te worden. Misschien nog eens</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Leterme in herinnering brengen die net niet een eeuw later met andere</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">woorden precies dezelfde vaststelling deed. Zoals Destrée werd ook hij</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Belgisch minister.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Intussen zijn we honderd jaar verder. Het zo vaak vermaledijde Belgische</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">systeem overleefde politieke tornado’s en bedwong economische en sociale</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">tsunami’s. De Belgische vindingrijkheid in het vinden van Belgische</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">oplossingen leek tot voor kort zo goed als grenzeloos. Dat voor die</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">oplossingen à la Belge vaak stevige prijskaartjes betaald werden, vond men</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">vanzelfsprekend. Als het eindresultaat maar dusdanig was dat alle bij de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">zaak betrokken partijen konden zeggen “dat zij gewonnen hadden.”</span></strong><br /><br /><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Belgische arrangementen</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Een kleine greep uit die overvolle mand met Belgische arrangementen.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Goed dertig jaar lang maakten we begin de vorige eeuw binnen en buiten het</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">parlement ruzie over de vernederlandsing van de Gentse universiteit. August</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vermeylen die binnen de muren van het parlement tegen die vernederlandsing</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">stemde, voelde zich meer dan vereerd toen hij als eerste rector van die</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vlaamse universiteit op de foto mocht staan van het nieuwe professorencorps.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nog eens veertig jaar later was Leuven het toneel van het dagelijks gevecht</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">om de vernederlandsing van de Leuvense Alma Mater. De Leuvense Franstaligen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">kregen in ruil een gloednieuwe universiteit. Het prijskaartje was voor de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Belgische belastingbetaler. Over Voeren hadden weinig Belgen ooit horen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">spreken tot ene José Happart er zich mee bemoeide. Met als resultaat:</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">krijgshaftige Vlaamse wandelingen langsheen die Voerense landwegen die</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">daarmee het wereldnieuws haalden. Belgische excellenties braken hun</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">politieke nek over het Voerense egeltje. Tot de Parti Socialiste zo</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">vriendelijk was om kwelduivel Happart uit Voeren weg te kopen, hij werd als</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">burgemeester van een wettelijk Vlaamse gemeente Waals minister en</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">parlementsvoorzitter. Voeren was geen nieuws meer.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Niet alleen taalkwesties bezorgden de Brusselse Wetstraat extra kopzorgen.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Men moest daar ook een uitweg vinden voor de koningskwestie. Een ruzie die</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">volle vijf jaar aansleepte en zelfs mensenlevens heeft gekost. Tot men “de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">mensen” aan het woord liet. De Vlaamse “mensen”’ wilden Leopold III terug,</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">hun Waalse buren dreigden er mee om het land in vuur en vlam te zetten. De</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Belgische oplossing: Vlaanderen kreeg Leopold III terug op eigen Belgische</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">bodem te zien, maar Wallonië kon er genoegen mee nemen dat diezelfde Leopold</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">III als koning wilde opstappen.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Schoolstrijd</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Pas was de heisa rond Leopold III gaan liggen of het aan de macht komen van</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">een paarse regering zorgde voor een bijzonder bitsige schoolstrijd. Vier</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">jaar straatgeweld, er kwamen zelfs oproepen tot burgerlijke ongehoorzaamheid</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">aan te pas – men vroeg de katholieke “mensen” hun spaargeld van de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">rekeningen te halen – tot de heren politici een discrete afspraak maakten</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">ten huizen van Gaston Eyskens in Leuven en daar het historische schoolpact</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">bedisselden, een historisch ideologisch vredesverdrag maar dan wel</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">onbetaalbaar duur.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Diezelfde Eyskens kreeg het later wel erg moeilijk toen hij zijn Eenheidswet</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">door het parlement wilde loodsen. Een meer dan ingrijpend besparingspakket</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">waar vooral het socialistisch Waalse zuiden van het land niet van wou weten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">De wet werd uiteindelijk goedgekeurd, de regeringsleider werd wel vervangen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">door zijn partijgenoot Théo Lefèvre die volle vier jaar zou regeren samen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">met diezelfde Waalse socialisten. Hand in hand zorgden ze voor de uitvoering</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">van de wet die zoveel onrust veroorzaakt had.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Diezelfde Lefèvre slaagde er later in zijn Vlaamse partijgenoten naar het</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Brusselse Hertoginnedal te lokken en daar de wereldberoemde Vlaamse</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">faciliteitengemeenten rond Brussel te doen slikken. Dezelfde Vlaamse</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">gemeenten die ze binnen de parlementaire muren niet wilden afgeven.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Geven en nemen, een beetje duwen en desnoods ook wat trekken. En dan koopjes</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">sluiten maar de rekening doorschuiven naar hen die nadien kwamen. Het</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Belgisch systeem van weleer in twee zinnen samengevat. Dat was het België</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">dat vandaag niet meer is, het België dat naar het woord van Leterme op zijn</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">grenzen is gestoten.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Geen Belgen meer!</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Ook in dat België van weleer werden regeringen in elkaar geknutseld door</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">politici uit Vlaanderen, Wallonië en Brussel. Rond de onderhandelingstafel</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">werkten ze mee aan een oplossing die uiteraard dienstig was voor hun gewest,</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">maar binnen het Belgische kader. Ze stapten uiteindelijk samen in een</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Belgische regering. Die tijd is definitief voorbij. Voor zover die er ooit</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">waren, zijn er vandaag geen Belgische politieke partijen meer. En dus ook</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">geen Belgische politici meer. Een federale kieskring zou dat kunnen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">verhelpen. Zo zeggen sommigen.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Zij vergeten dat we vandaag alleen nog maar Vlaamse partijen zien met</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vlaamse politici die zien dat de Vlaamse kiezer niet zinnens is om op zijn</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">vorige Vlaamse keuze terug te komen. Volgens de beroepspeilers komt er</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">straks een regering met slechts 1 Vlaamse en 1 Waalse partij met elk nog een</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">klein broertje of zusje dat mag meedoen. Om de boodschappen te doen. Zoals</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">er in het Vlaamse Vlaanderen politici zijn die Vlaamse politici willen zijn,</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">is er ook in het Waalse zuiden vandaag een politieke klasse voor wie het</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Waal zijn geen terughoudendheid meer kost. Dat is het niet meer terug te</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">schroeven resultaat van decennia staatshervormingen. Die zorgden er</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">overigens voor dat nog een derde soort Belgen het levenslicht zag, de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Brusselaar met zijn of haar Brussel/Bruxelles.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Die nieuwe Walen, Vlamingen en Brusselaars voelen zich best thuis in hun</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">eigen keizerrijkje, waarvoor het aloude België liefst zoveel mogelijk de</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">rekeningen mag betalen, maar zich voor het overige zich niet al te veel mee</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">moet bemoeien. We zitten rond de versleten Belgische tafel met drie soorten</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">politici die van drie soorten kiezers elk hun huiswerk kregen. Drie soorten</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">kiezers die elkaar niet meer (willen) kennen. Drie soorten kiezers met ieder</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">hun eigen kerktoren.</span></strong><br /><br /><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Doodgebloed</span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Intussen is de aloude Belgische politieke ruilhandel – traditie definitief</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">doodgebloed. Leuven Vlaams in ruil voor Louvain la Neuve, kan nooit meer. Er</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">valt gewoon niets meer te ruilen. Al jaren herhalen onze Franstalige buren</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">dat zij geen vragende partij meer zijn, het België van vandaag mag wat hen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">betreft blijven zoals het vandaag is. Hun Vlaamse noorderburen willen het</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">anders en moeten dus op zoek naar centen om koopjes te kunnen voorstellen,</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">geld dat er niet meer is.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Leterme had het ooit over een “Historisch Kantelmoment” (met hoofdletters!).</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dat is intussen lang geleden. Politiek Brussel doet er goed aan te willen</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">aanvaarden dat hun kiezers met die idee intussen leerden leven, dat zij zich</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">in hun Vlaanderen, hun Brussel en hun Wallonië best thuis voelen.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Marc Platel</span></strong><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">(Marc Platel is oud-journalist en voormalig stafmedewerker van Volksunie en</span></strong></em></span><br /><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">N-VA)</span></strong></em></span><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">(1)Marc Platel, België op zijn kop, 2008, DF. Leuven</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">(2)Jules Destrée, Lettre au Roi sur la Séparation de la Wallonie et de la</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Flandre, 1912, Brussel.</span></strong><br /><br /></p>