Last posts on vénézuéla2024-03-29T00:54:06+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/vénézuéla/atom.xmllaserlaserhttp://bijou-noir.hautetfort.com/about.htmlVénézuéla en crisetag:bijou-noir.hautetfort.com,2019-02-13:61283922019-02-13T04:15:00+01:002019-02-13T04:15:00+01:00 " Aujourd’hui le Venezuela est divisé entre deux légitimités, celle du...
<p>"<span style="color: #ff00ff;">Aujourd’hui le Venezuela est divisé entre deux légitimités, celle du président constitutionnel Nicolas Maduro et celle du président de l’Assemblée nationale, Juan Guaidó.</span></p><p>Ce dernier s’est autoproclamé président par intérim prétendument en vertu des articles 223 et 233 de la Constitution. <span style="color: #00ffff;">Il suffit de lire ces articles pour constater qu’ils ne s’appliquent aucunement à son cas et qu’il ne peut en tirer de légitimité pour la fonction à laquelle il prétend.</span> Il est toutefois reconnu en cette fonction usurpée, par les États-Unis, le Groupe de Lima et une partie de l’Union européenne.</p><p>Certains soutiens de Nicolas Maduro assurent que Washington reproduit le renversement d’un gouvernement de gauche sur le modèle de ce qu’il fit contre Salvador Allende, en 1973, à l’époque du président Richard Nixon.</p><p>D’autres, réagissant aux révélations de Max Blumenthal et Dan Cohen sur le parcours de Juan Guaidó [<a id="nh1" href="https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Venezuela-et-ses-voisins-peuvent-ils-survivre-a-la-guerre-qui-s-annonce-53790.html#nb1">1</a>], pensent au contraire qu’il s’agit d’une révolution colorée comme on en a vu sous la présidence de George W. Bush."<a href="https://www.voltairenet.org/article205089.html"> source</a></p><p> </p><p>L'analyse de <strong><span style="color: #ff00ff;">Michel Collon</span></strong> sur la situation vénézuélienne avec l'alignement servile des médias français (et européens) sur les USA.</p><p>(le pétrole, Chavez, Maduro, Macron, rôle des USA , etc...)</p><p><iframe width="635" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/uVYWnFqyQPg" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlLe Venezuela bolivarien affronte une dangereuse campagne de déstabilisationtag:cuba2013.hautetfort.com,2013-09-28:51830352013-09-28T10:20:00+02:002013-09-28T10:20:00+02:00 Les chroniques vénézuéliennes, par Jean Ortiz publiées dans l'Humanité...
<p><strong style="color: #990000;"><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/02/00/451728852.jpg" target="_blank"><img id="media-4266279" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/02/00/3266737212.jpg" alt="Etats-Unis, hugo chavez, jean ortiz, vénézuéla, nicolas maduro" /></a>Les chroniques vénézuéliennes, par Jean Ortiz publiées <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">dans l'Humanité</a>. </strong><strong>Depuis la mort de Hugo Chavez, l'opposition vénézuélienne et les Etats-Unis considèrent que "le Venezuela est à prendre".</strong></p><p>Une vaste campagne de déstabilisation économique et politique est engagée, assez semblable à celle que connut le Chili de Salvador Allende: sabotages électriques, économiques, violences de rue, organisation de pénuries de produits de base, d'une spéculation tous azimuts... L'objectif de l'opposition est de créer un climat de chaos qui permette à la fois de gagner les prochaines élections municipales, de défigurer l'image extérieure d'un pays qui serait devenu "dangereux", "incertain", "liberticide". Le grand parti de l'opposition: Fedecamaras, l'équivalent du Medef, flanqué de la droite, de l'extrême droite et de trois partis affiliés à l'ex Internationale socialiste, compte sur cette stratégie pour susciter à terme et si nécessaire, une intervention des Etats-Unis, pas forcément armée.</p><p>L'autre axe de cette stratégie "à la chilienne" est l'élimination physique du nouveau président Nicolas Maduro, qui a acquis un poids et une dimension qui inquiètent "l'empire". Washington et ses satellites considéraient ce "vulgaire chauffeur de bus", ce "syndicaliste primaire", comme incapable de prendre la relève de Chavez. Il est vrai que le défi était et reste énorme, mais Nicolas Maduro s'avère compétent, lucide, énergique et innovateur. Il a mis en place "le gouvernement de rue" et s'attaque enfin concrètement à l'insécurité, la corruption...Il est donc l'homme à abattre pour liquider la révolution.</p><p>L'affaire de l'AIRBUS 319 CJ, acheté en 2002 à Airbus, s'avère très troublante. L'avion présidentiel est resté récemment cinq mois en France pour révision. Il est revenu au Venezuela avec une fuite de carburant et "un problème sur une aile". Des anomalies (sabotages?) détectées par la Sécurité et les techniciens vénézuéliens. Un porte-parole d'Airbus a répondu à Caracas que l'avion avait été effectivement révisé en France mais qu'Airbus "ne s'occupe pas de la maintenance". Alors qui? Réponse peu satisfaisante... Chacun connaît la compétence du personnel d'Airbus et son niveau d'exigence. Que s'est-il donc passé? La direction d'Airbus doit s'expliquer en tant que telle, à visage découvert, sinon elle pourrait être accusée de complicité de sabotage et de tentative d'homicide sur la personne du président vénézuélien, et se retrouverait dans de sales draps...<br />Cette nouvelle affaire d'avion présidentiel vénézuélien, après celle de l'avion du président bolivien Evo Morales, doit susciter une solidarité redoublée des démocrates français avec ces pays et ces peuples engagés dans la construction, dans un cadre démocratique, pluraliste, pacifique, d'un "socialisme d'aujourd'hui".</p><ul><li>Retrouvez toutes <a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/chroniques-venezueliennes">les chroniques de Jean Ortiz</a></li></ul><p class="author">Jean Ortiz, universitaire</p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlCoopération ? L’exemple vient de Cuba et du Venezuelatag:cuba2013.hautetfort.com,2013-08-02:51177262013-08-02T09:15:01+02:002013-08-02T09:15:01+02:00 C'est un monde, la chronique de José Fort . Deux informations donnent...
<p><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/1761357275.jpg" target="_blank"><img id="media-4176146" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/3479451087.jpg" alt="haïti, pétrole, cuba, vénézuéla, c'est un monde, josé fort" /></a><a href="http://www.humanite.fr/monde/mot-cle/cest-un-monde" target="_blank">C'est un monde, la chronique de José Fort</a>.</p><p><strong>Deux informations donnent à réfléchir sur ce que devrait être une véritable coopération internationale. La première vient de La Havane. Dix mille médecins obtiendront cette année leur diplôme dans la Grande Ile. 5.683 Cubains, 4.843 étrangers, la Bolivie arrivant en tête avec 855 médecins diplômés.</strong></p><p>Suivent l'Équateur (718), le Mexique (444), l'Argentine (387), le Salvador (386), la Guyana (280), Timor-Leste (194), l'Angola (118) et la Chine (101). Des milliers de médecins cubains travaillent actuellement dans plusieurs pays d’Amérique du Sud et dans les Caraïbes notamment en Haïti.</p><p>La deuxième information arrive de Port au Prince grâce à Radio France Internationale (RFI). <strong>Un accord vient d’être signé entre le Venezuela et Haïti portant sur un échange de nourriture contre du pétrole</strong>.</p><p>Depuis 2008, Haïti achète à crédit le pétrole du Venezuela au travers du programme Petrocaribe, entraînant une dette qui s'élève aujourd'hui à un milliard de dollars, indique Amélie Baron de RFI. Elle poursuit en précisant que Caracas a décidé de ne pas réclamer cette somme.</p><p>En échange, Haïti va lui vendre à tarif préférentiel des denrées alimentaires. Un soutien inespéré à l'agriculture haïtienne selon le Premier ministre Laurent Lamothe qui veut rompre avec le libéralisme de ses prédécesseurs. « Les gouvernements précédents ont appliqué une politique ultra-libérale, estime Laurent Lamothe. Ils ont cassé toutes les taxes, les tarifs douaniers et tous les produits ont envahi notre pays. Notre production nationale est tombée à zéro. »</p><p>Pour le Premier ministre haïtien, la dette contractée auprès du Venezuela n'est pas un handicap mais une aubaine. Pour lui, la logique de Caracas est simple : « Ne payez pas cash, mais envoyez nous plutôt de la nourriture. » Cet accord, conclut Amélie Baron, permettrait à Haïti de relancer son agriculture et de sortir de la misère.</p><p>Ces deux exemples sont à l’opposé de la prétendue « coopération internationale » menée par les grandes puissances capitalistes, les Etats-Unis et l’Union Européenne très particulièrement.</p><p>En Egypte, les Etats-Unis coopèrent avec l’armée en distribuant chaque année des sommes folles mais pas un dollar ne va au développement du pays.</p><p>Au Mali, les pays dits « donateurs » ont signé un gros chèque. Une partie de l’argent a été détournée, le solde servant à régler les notes des entreprises et des importations étrangères. Rien pour le coton, les infrastructures, l’électricité ou l’eau. La « coopération internationale », la véritable, celle qui va aux populations est menée par des ONG, comme le Secours populaire Français. Pas par les Etats et encore moins par la Banque mondiale et le FMI.</p><p>Publié par <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">l'Humanité</a></p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlAffaire Snowden: l'offense faite par la France, l'Italie et le Portugal à Evo Moralestag:cuba2013.hautetfort.com,2013-07-03:51134562013-07-03T10:41:00+02:002013-07-03T10:41:00+02:00 Les chancelleries d'Amérique latine sont ce mercredi matin scandalisées...
<p><strong><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/01/3875658581.jpg" target="_blank"><img id="media-4169224" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/01/1093027785.jpg" alt="italie, portugal, bolivie, evo morales, vénézuéla, edward snowden, système prism, prism" /></a>Les chancelleries d'Amérique latine sont ce mercredi matin scandalisées par l'attitude de la France, l'Italie et le Portugal, qui ont fermé leur espace aérien à l'avion d'Evo Morales, après de vagues rumeurs sur le fait que Edward Snowden se trouvait à bord de l'avion présidentiel bolivien, ce qui a été démenti par La Paz.</strong></p><p>En provenance de Moscou où il avait participé à une réunion des pays producteurs de gaz naturel, Evo Morales a été forcé de faire escale mardi soir à l'aéroport de Vienne et passer la nuit dans un hôtel de la capitale autrichienne, avant de repartir pour La Paz tôt ce mercredi matin, lorsque les trois Etats européens ont donné leur feu vert pour le survol de leur espace aérien</p><p>Le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca a critiqué lors d'une conférence de presse à La Paz "les rumeurs infondées sur la présence de M. Snowden dans cet avion, nous ne savons pas qui a inventé cet énorme mensonge", a-t-il ajouté. "Nous voulons exprimer notre mécontentement, car la vie du Président a été mise en danger." Il a ajouté que "des explications seraient exigées à Lisbonne et Paris et que "les lois du trafic aérien avaient été violées".</p><p><strong>"Offense au président Morales"</strong></p><p>Les péripéties du président Morales ont indigné ses alliés dans la région. "C'est un attentat contre la vie du président Morales", a déclaré le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua, dont le pays est l'un des principaux alliés de la Bolivie. En déplacement à Minsk, en Biélorussie, où il accompagne le président Nicolas Maduro en visite officielle, le ministre a également fustigé sur la chaîne publique vénézuélienne VTV "une agression grossière, brutale, impropre et non civilisée" de la part "de gouvernements d'Europe et des Etats-Unis" qui "mettent en danger la vie d'un président".</p><p>Le ministre des Affaires étrangères de l'Equateur, Ricardo Patiño, pays où le jeune Américain a également envisagé de se réfugier, a estimé que "cela semble une terrible offense au président Morales", lors d'une conférence de presse à Quito. "Il n'est pas possible qu'ils aient osé refuser à un président sud-américain le passage par leur espace aérien (parce qu'ils) suspectaient que dans l'avion du président Morales pouvait se trouver M. Snowden. Ca me semble une énorme offense, pour le moins", a ajouté le ministre, évoquant "la paranoïa" de certains pays après les révélations de l'ancien consultant pour le renseignement américain.</p><p><strong>Manifestations à La Paz</strong></p><p>A La Paz, quelques dizaines de personnes ont manifesté mardi soir devant l'ambassade de France pour protester contre le refus initial de Paris d'ouvrir son espace aérien au président Morales. "Vive la Bolivie, vive le président Evo" ont crié les manifestants, agitant des drapeaux boliviens. Par ailleurs des communautés indigènes proches de Morales ont annoncé de prochaines manifestations devant les ambassades des Etats-Unis, de France, du Portugal et d'Italie, taxées d'hostilité envers la Bolivie.</p><p><a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">Article publié par l'Humanité</a></p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlLe président vénézuélien Nicolas Maduro en visite à Paristag:cuba2013.hautetfort.com,2013-06-19:51017792013-06-19T17:55:00+02:002013-06-19T17:55:00+02:00 Le président vénézuélien a rencontré son homologue français....
<p><strong><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/2081624288.jpg" target="_blank"><img id="media-4151345" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/500457027.jpg" alt="portugal,austérité,fao,françois hollande,vénézuéla,pedro passos coelho,nicolas maduro,anibal cavaco silva" /></a>Le président vénézuélien a rencontré son homologue français. Auparavant, il s’est rendu en Italie et au Portugal avec à la clé de nouveaux partenariats économiques.</strong></p><p>Le président de la République bolivarienne du <a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/venezuela" target="_blank">Venezuela </a> a été reçu à l’Élysée par son homologue, François Hollande. La dernière visite officielle en France d’un président vénézuélien remonte à 2008. Il s’agit de la troisième étape de la tournée régionale en Europe de<a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/nicolas-maduro" target="_blank"> Nicolas Maduro</a> en tant que chef d’État depuis son élection le 14 avril.</p><p>Lundi, il s’est rendu au Saint-Siège, au Vatican, où il s’est entretenu avec le pape François du processus de paix en Colombie, du problème de la pauvreté, ou encore de la lutte contre la criminalité et le trafic de drogue. À cette occasion, Nicolas Maduro a promu l’idée d’un plan Amérique latine contre la faim en direction de plusieurs pays de la région. La veille, au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui présentait son rapport annuel, Caracas a été salué par l’organisme pour ses politiques d’éradication de la malnutrition qui était de 21% en 1998, contre 6% aujourd’hui. Nicolas Maduro a, quant à lui, demandé à la FAO de créer une surveillance du marché des aliments afin de « contre-arrêter la spéculation et les blocus sur les produits alimentaires » à l’image des pénuries orchestrées par le patronat privé dans son pays en vue de conforter l’opposition de droite dans ses diatribes antigouvernementales.</p><p><strong>Capitalisme sauvage</strong></p><p>Lors d’une rencontre avec des organisations sociales, le président vénézuélien a fait valoir les transformations à l’œuvre depuis l’avènement de gouvernements de gauche à l’aune des années 2000. « La plus grande richesse du socialisme latino-américain du XXIe siècle est sa diversité dans la recherche d’une société véritablement humaine», a-t-il déclaré. À l’heure où les cures d’austérité paupérisent une partie grandissante des populations européennes, Nicolas Maduro a rappelé que « la révolution de la nouvelle indépendance (continentale) est avant tout anti-néolibérale. Il s’agit d’une réponse des peuples au pillage du capitalisme sauvage », a-t-il ajouté.</p><p>Mardi, au Portugal, la délégation vénézuélienne a rencontré le président, Anibal Cavaco Silva, et le premier ministre, Pedro Passos Coelho, afin de sceller des accords dans les domaines de l’assemblage électronique, l’énergie, la production pharmaceutique, ou encore la construction civile et navale. Les échanges commerciaux entre les deux pays n’ont cessé de croître ces cinq dernières années, les exportations portugaises en direction du Venezuela passant de 80 millions de dollars en 2008 à 417 millions de dollars actuellement.</p><p>Publié <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">dans l'Humanité</a></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlÉlection de Maduro : ”C'est la victoire d'un peuple” (Pierre Laurent)tag:pcfevry.hautetfort.com,2013-04-15:50461242013-04-15T19:13:00+02:002013-04-15T19:13:00+02:00 Je salue très chaleureusement l'élection de Nicolas Maduro et du Pôle...
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/4109842193.jpg" target="_blank"><img id="media-4061991" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: right;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/3431840908.jpg" alt="vénézuéla, henrique capriles, nicolas maduro, l'après chavez" /></a>Je salue très chaleureusement l'élection de Nicolas Maduro et du Pôle patriotique au Venezuela.</strong><br /><strong>C'est la victoire d'un peuple qui a voulu garantir la poursuite du processus de transformations progressistes initié par Hugo Chavez.</strong></p><p>Le candidat de l'opposition, Henrique Capriles, est battu après avoir mené une campagne haineuse, focalisée sur les problèmes d'insécurité, et soutenue par les classes dominantes partisanes du retour aux politiques néolibérales de privatisations et ajustements structurels qui ont, par le passé, causé tant de dégâts et d'injustices.</p><p>Le PCF réaffirme toute sa solidarité avec le peuple et les forces progressistes vénézuéliennes. L'élection de Nicolas Maduro sera aussi un atout pour le renforcement de l'union des peuples d'Amérique latine.</p><p><strong>Pierre Laurent, secrétaire national du PCF</strong></p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlVenezuela : Nicolas Maduro succède à Hugo Chaveztag:cuba2013.hautetfort.com,2013-04-15:50455712013-04-15T09:01:00+02:002013-04-15T09:01:00+02:00 Nicolas Maduro, dauphin d'Hugo Chavez, a remporté de peu l'élection...
<p><strong><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/00/71797655.jpg" target="_blank"><img id="media-4061258" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: right;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/00/4110146239.jpg" alt="hugo chavez, vénézuéla, henrique capriles, simon bolivar, nicolas maduro, l'après chavez" /></a>Nicolas Maduro, dauphin d'Hugo Chavez, a remporté de peu l'élection présidentielle de dimanche, avec 50,66% des voix, soit 7 505 338 suffrages, contre 49,07%, soit 7 270 403 suffrages à son rival de l'opposition, Henrique Capriles, selon le résultat officiel proclamé par la commission électorale nationale.</strong></p><p>La commission, déclarant que 99% des bulletins de vote avaient été dépouillés et que le résultat était "irréversible", a appelé les Vénézuéliens à respecter le verdict des urnes et à ne pas descendre dans les rues manifester. <a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/nicolas-maduro">Nicolas Maduro</a> a quant à lui dit appelé au calme et indiqué qu'il demandait à la commission électorale d'effectuer un audit du résultat. "Nous ne voulons pas la violence, nous souhaitons la paix", a dit Nicolas Maduro dans une allocution à la nation. Ils souhaitent un audit, nous y sommes favorables. <strong>Je demande officiellement à la Commission électorale nationale d'effectuer un audit".</strong> n"Je suis ici pour assumer mes responsabilités avec courage(...). La lutte continue!", a clamé Maduro devant la foule de ses partisans.</p><p>Le camp Maduro a aussitôt fêté la victoire de son champion, tirant des feux d'artifice dans le ciel de Caracas. Du côté de l'opposition, les militants ont au contraire protesté contre le résultat en frappant des casseroles. Ce score représente une victoire plus serrée que prévue de la part de celui que <a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/hugo-chavez">Hugo Chavez</a>, décédé le 5 mars d'un cancer, avait présenté comme son dauphin et qui avait dominé les sondages durant la campagne. Mais il semble que Henrique Capriles, 40 ans, ait réussi à refaire une bonne partie de son retard dans les derniers jours de campagne.</p><p>Lors de la présidentielle d'octobre dernier, que Hugo Chavez avait remportée, <a title="La droite rêve d’une épreuve de force" href="http://www.humanite.fr/monde/la-droite-reve-d-une-epreuve-de-force-519757">Henrique Capriles</a>, un centriste qui est gouverneur de l'Etat de Miranda, avait recueilli un peu plus de 44% des voix. Quelques heures avant l'annonce du résultat, dimanche soir, Henrique Capriles avait fait état d'un plan consistant à truquer le scrutin de dimanche. "Nous alertons le pays et la communauté internationale de l'intention de certains de modifier la volonté exprimée par le peuple", avait-il affirmé dans un message du Twitter. Les autorités avaient jugé ce message "irresponsable".</p><p>Nicolas Maduro devra relever de vastes défis à la tête du pays, comme celui de garder le contrôle d'une coalition chaviste hétérogène qui rassemble idéologues de gauche, hommes d'affaires, officiers de l'armée et miliciens armés regroupés au sein des 'colectivos'.</p><p>Publié par <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">l'Humanité</a></p><p><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/xUXXNpp5F50" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlTeleSur et la lutte contre ”le latifundium médiatique”tag:cuba2013.hautetfort.com,2013-04-03:50351982013-04-03T18:50:00+02:002013-04-03T18:50:00+02:00 Chronique du festival latino-américain, CulturAmerica, par Jean Ortiz....
<p><strong><strong style="color: #990000;"><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/02/00/2332636459.jpg" target="_blank"><img id="media-4045363" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/02/00/3436674395.jpg" alt="festival, hugo chavez, télévision, cuba, jean ortiz, vénézuéla, caracas, culturAmerica, eduardo rothe galo, " width="220" height="410" /></a>Chronique du festival latino-américain, CulturAmerica, par Jean Ortiz.</strong><strong> </strong></strong></p><p><strong>Barbe et cheveux grisonnants, les "archives du temps" d'un vieux lutteur ("j'ai commencé par la Jeunesse communiste, comme tous ceux de ma génération")-le Vénézuélien Eduardo Rothe Galo est co-fondateur de la chaîne de télévision alternative "TeleSUR", "un multimédia libre, latino-américain". Et les droites enragent. </strong></p><p>Elles nous accusent de "soutien au terrorisme", d'anti-américanisme", elles qui dominent tous les médias et sont la voix de l'empire". "CNN est une télé de propagande"<br /> L'amphithéâtre de la présidence de l'Université de Pau est bien rempli malgré le match Katar-Barcelone. Au même moment, plusieurs films latinos sont programmés au cinéma Le Méliès, partenaire historique du Festival. Cinéma, forums, expos, théâtre... ne se font finalement pas concurrence.<br /> Le pionnier de TeleSUR explique au forum ce soir la genèse de cet "enfant de la révolution"...</p><p>TeleSur fut créée le 24 juillet 2005, jour anniversaire de la naissance de Bolivar, sous l'impulsion du président Chavez, avec l'aide de Cuba, de l'Argentine, de l'Uruguay, de l'Equateur... <strong>"Chavez, le grand communicateur, est le père de TeleSUR". </strong></p><p>Elle se définit comme "une télé généraliste internationale publique". Il fallait absolument combattre le "latifundium médiatique" des classes dominantes, des grands groupes économiques, la "censure politique et culturelle, la colonisation des esprits, l'hégémonie de "l'information libérale", et mener le bataille des idées dans des conditions très défavorables; travailler à la construction "d'un nouvel ordre journalistique". "Sans TeleSUR, qui rendrait compte honnêtement des processus d'émancipation en cours?". Caricaturés, stigmatisés, calomniés.<br /> "Il fallait à tout prix commencer à lutter concrètement contre le modèle culturel, les standards, les légitimations, que les Etats-Unis nous imposent, néocoloniaux, et qui ne correspondent pas à nos réalités. TeleSur décolonise, défend les valeurs, les cultures des peuples du continent, et participe ainsi au mouvement d'intégration en cours". Mieux se connaître pour s'émanciper ensemble.<br /> TeleSur s'impose un "code éthique", <strong>considère que "l'info est un droit humain"</strong>, et "donne même la parole à l'opposition". L'inverse se pratique peu.<br /> Basée à Caracas, elle emploie 750 personnes , techniciens, journalistes, issues de tous les pays du continent.</p><p><br /> A TeleSUR, pas de publicité, et les journalistes , les présentateurs(trices) sont "de toutes les couleurs. Pas de poupées plastiques souriantes, malléables, aseptisées. On émet en espagnol et en portugais, en direction des cinq continents, avec un audimat moyen de "300 millions". La transmission en anglais est à l'étude.<br /> "Ni mercenaire ni martyre", explique Eduardo Rothe Galo, mais "un média fait par des journalistes qui décident de la ligne éditoriale en toute indépendance". TeleSUR a joué un rôle déterminant notamment pour "couvrir" et dénoncer le coup d'Etat au Honduras, malgré tous les dangers, le harcèlement de ses journalistes, la répression... "Au Chili, au Mexique, ils nous verrouillent. Il nous est encore difficile de "rentrer"<br /> "Le danger qui nous guette est d'éviter la télé de propagande, la langue de bois. Ce n'est pas facile d'être le plus professionnel possible, mais nous progressons. Nos revues de presse, nos tables-rondes économiques, sont de qualité".</p><p><br /> Informer autrement serait donc possible. Sans "chiens de garde" aux ordres du marché, sans pensée unique "libérale". Avec primauté à la pensée critique, au pluralisme d'opinions, à la confrontation des points de vue... En toute honnêteté. Vaste Chantier.</p><p>Article publié <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">par l'Humanité</a></p><p>PS - Basée au <a title="Venezuela" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Venezuela">Venezuela</a>, Tele Sur a été lancée le dimanche <a title="24 juillet" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/24_juillet">24</a> <a title="Juillet 2005" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Juillet_2005">juillet</a> <a title="2005 à la télévision" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2005_%C3%A0_la_t%C3%A9l%C3%A9vision">2005</a>, jour anniversaire de la naissance de <a title="Simón Bolívar" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sim%C3%B3n_Bol%C3%ADvar">Simón Bolívar</a>, à l'initiative du président vénézuélien <a title="Hugo Chávez" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_Ch%C3%A1vez">Hugo Chávez</a>, conjointement par le <a title="Venezuela" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Venezuela">Venezuela</a>, l'<a title="Argentine" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine">Argentine</a>, l'<a title="Uruguay" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Uruguay">Uruguay</a> et <a title="Cuba" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cuba">Cuba</a>, avec comme objectif de permettre aux habitants de l'<a title="Amérique latine" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9rique_latine">Amérique latine</a> d'avoir, selon les statuts de la chaîne, un média défendant <em>« leurs propres valeurs, divulguant leur propre image, débattant de leurs idées et diffusant leurs propres programmes, de façon libre et égale »</em>.</p>
diazdhttp://emediacom.hautetfort.com/about.htmlMEDIAS VENEZUELA : LE MONDE-L’HUMANITE : QUI MENT ?tag:emediacom.hautetfort.com,2013-03-10:50111212013-03-10T12:33:00+01:002013-03-10T12:33:00+01:00 Pratiquement le même jour deux articles ont été publié sur les médias au...
<p><strong><a href="http://emediacom.hautetfort.com/media/02/02/3532782058.jpg" target="_blank"><img id="media-4008067" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://emediacom.hautetfort.com/media/02/02/2827022026.jpg" alt="hugo chavez,vénézuéla,médias" /></a>Pratiquement le même jour deux articles ont été publié sur les médias au Vénézuela par le Monde et l’Humanité aux conclusions totalement différentes. Le journal le Monde reprend pratiquement mot pour mot la totalité de l’argumentation <a title="chavez" href="http://www.hrw.org/fr/news/2013/03/05/venezuela-la-derive-autoritaire-leguee-par-hugo-chavez" target="_blank">de l’association américaine Human Rights Watch (HRW)</a> financée par les USA et dont les campagnes menées dans le monde sont partout très controversées tellement elles sont calquées sur la politique internationale des Etats Unis et justifie de manière systématique cette politique.</strong></p><p><strong>Le Monde oublie dans son article de préciser que Hugo Chavez et son gouvernement avait la quasi-totalité de la presse contre lui, 79 chaines de télévision sur 81, 706 radios sur 709, et la quasi-totalité de la Presse écrite. Petit oubli qui en dit long sur l’objectivité de ce journal qui depuis des années mène une véritable croisade, comme la quasi-totalité de la presse française, les partis politiques de droite, les Etats Unis, contre Hugo Chavez et sa politique.</strong></p><p><strong>La conclusion donnons là à Fidel Castro qui a déclaré : « Si vous voulez savoir qui était Chavez, regardez qui pleure sa disparition, et regardez qui s’en réjouissent, là vous aurez votre réponse ».</strong></p><p> A vous de juger</p><p><strong>LE MONDE</strong></p><p><strong>Comment Chavez a utilisé les médias pendant sa présidence</strong></p><p>Trois mois sans un mot, sans une apparition. La disparition publique du président venezuélien, Hugo Chavez, depuis le 8 décembre, constituait à elle seule un mauvais présage, qu'est venu confirmer l'annonce, mardi 5 mars, de la mort du "Comandante", dont les quatorze années à la tête du Vénézuela ont été vantées par une médiatisation sans commune mesure. Orateur hors pair, ayant un vrai sens du spectacle, le président Chavez a mis les médias au service du culte de sa personne.</p><p>L'Etat dispose de sept chaînes de télévision et de trois radios nationales que Chavez a mobilisées pour rallier le peuple venezuélien à sa "révolution bolivarienne" ou orchestrer un véritable show autour de sa santé, dès sa première hospitalisation en juin 2011. Lors de la campagne électorale pour sa réélection en 2012, après une absence due à son cancer de la zone pelvienne, le président Chavez a opéré un véritable matraquage médiatique, déjouant la régulation sur le temps d'antenne autorisé à chaque candidat en parlant en qualité de chef d'Etat.</p><p>MATRAQUAGE MÉDIATIQUE</p><p>Dans un rapport publié en août 2012, Reporters sans frontières critiquait ainsi la "confiscation de la parole publique, la perturbation volontaire de la programmation audiovisuelle" et une "forme de censure" représentées par les discours du président – les "cadenas" ("chaînes") imposées à l'ensemble des antennes, à tout moment et sans limite de durée. Entre son investiture en 1999 et le 3 février 2010, on enregistre 2 000 interventions de ce type, pour une durée équivalente à deux mois pleins sans interruption, sans compter le programme dominical Aló Presidente ("Allo Président") qu'animait M. Chavez.</p><p>Depuis la création de Alo Presidente, en mai 1999, le président Chavez a animé ce show hebdomadaire à rallonge au gré de ses humeurs, racontant des histoires, chantant des chansons, moquant ses ennemis ou annonçant des décisions politiques, comme la nationalisation de grandes compagnies. Ces monologues interminables, pouvant durer jusque six ou sept heures, ont donné leur lot de "moments-culte". "Tu es un âne, mister Danger", avait-il ainsi invectivé le président américain George W. Bush dans son émission du 19 mars 2006.</p><p>DES MÉDIAS MIS AU PAS</p><p>Amendes contre la chaîne Globovision pour avoir "suscité l'angoisse au sein de la population", fermeture de la plus ancienne chaîne privée, RCTV, réduction de la publicité privée : Hugo Chavez a mis les médias au pas. "Sous le régime Chavez, le gouvernement a étendu de manière spectaculaire ses moyens de contrôle des informations diffusées par les médias audiovisuels et la presse écrite du pays", pointe ainsi l'organisation Human Rights Watch (HRW).</p><p>L'organisation cite ainsi les lois qu'il a faites adopter pour élargir et durcir les sanctions pour la diffusion de propos "offensants" à l'égard des responsables du gouvernement, pour interdire la diffusion de messages susceptibles de "susciter l'anxiété au sein de la population" et permettre la suspension arbitraire de chaînes de télévision, de stations de radio et de sites Internet. Par cette politique, présentée comme nécessaire pour "démocratiser" les ondes dans le pays, "le gouvernement a abusé de sa compétence réglementaire pour intimider et censurer ses détracteurs", commente HRW.</p><p>Les chaînes de télévision gouvernementales sont passées de une à six, tandis que les chaînes privées critiques à l'égard du gouvernement étaient menacées. "Les sanctions et la censure imposées aux médias privés sous le régime Chavez ont eu un fort impact sur les organismes de radio ou de télévision et les journalistes (...) La crainte de représailles gouvernementales a fait de l'autocensure un grave problème", indique encore HRW.</p><p>DEUX CAS D'ÉCOLE : RCTV ET GLOBOVISION</p><p>La plus ancienne chaîne de télévision privée vénézuélienne, RCTV, en a fait les frais. Après avoir diffusé en novembre 2006 une séquence vidéo où le ministre de l'énergie vénézuélien disait aux employés de la compagnie pétrolière nationale que, s'ils ne soutenaient pas le président, ils devaient quitter leur travail, Chavez a prévenu publiquement RCTV et d'autres chaînes qu'elles pourraient perdre leur licence. Un mois plus tard, le président a décidé unilatéralement que RCTV ne serait plus "tolérée" sur les fréquences publiques dès l'année suivante. En mai 2007, RCTV a cessé d'émettre sur les fréquences ouvertes mais a continué sa diffusion sur le câble. Trois ans plus tard, il a également exclu RCTV du réseau câblé, en forçant les opérateurs de ce réseau à cesser de transmettre ses programmes.</p><p>Devenue la seule chaîne de télévision nationale critique à l'égard des politiques du régime, Globovision s'est dès lors retrouvée dans le viseur du régime. Sa couverture, en juin 2011, d'une émeute dans une prison, où des familles de détenus accusaient les forces de sécurité de les tuer, a été vilipendée par le président vénézuélien comme une tentative de "mettre le feu au pays... dans le seul but de renverser ce gouvernement".</p><p>Les pouvoirs publics ont rapidement lancé une enquête administrative sur le traitement de la violence par Globovision et, en octobre, ont décidé que la chaîne avait "encouragé à la haine pour des raisons politiques et engendré l'angoisse dans la population", exigeant une amende de 2,1 millions de dollars, soit 7,5% des revenus de la société en 2010. Actuellement, Globovision fait l'objet de sept autres enquêtes administratives.</p><p> </p><p><strong>L’HUMANITE</strong></p><p><strong>L’armada médiatique de la droite</strong></p><p><strong>Il avait contre lui la quasi-totalité des chaînes de télé, des radios, des journaux, et pourtant…</strong></p><p>Hugo Chavez est parti. La maladie a eu raison d’un dirigeant que les médias, tant occidentaux que vénézuéliens, ont critiqué, raillé, moqué et accusé de tous les maux.</p><p>Au Venezuela, il avait contre lui la quasi-totalité des médias audiovisuels et de la presse écrite. Sur les 81 chaînes de télévision du pays, 79 sont privées et majoritairement aux mains de l’opposition.</p><p>Quatre d’entre elles, RCTV qui diffuse par le câble et par satellite, Globovision, Televen et Venevision, contrôlent pratiquement l’espace médiatique. Pire, ces médias télévisés avaient soutenu le putsch militaire du 11 avril 2002 contre Hugo Chavez.</p><p>Mieux, le patron de RCTV, Marcel Garnier, qui possède en plus 40 chaînes de télévision locales, et qui avait ouvertement soutenu le coup d’État, n’a pas été emprisonné : il est resté libre et a poursuivi son activité. Or, dans n’importe quel pays démocratique, il aurait été poursuivi en justice et condamné.</p><p>Poursuivons : sur les 709 radios du pays, 706 sont privées et majoritairement aux mains des opposants à Chavez. Enfin, tous les journaux sont privés, et les grands titres de la presse du pays El Universal et El Nacional, lesquels avaient également soutenu le coup d’État d’avril 2002 (sans être poursuivis), ainsi que la majorité des titres privés ont continué de tirer à boulets rouges contre le leader vénézuélien.</p><p>Malgré cette armada médiatique et en dépit de sa maladie, Chavez l’avait emporté en octobre dernier avec plus de 54 % des suffrages face à son rival de droite Henrique Capriles Radonski.</p><p>Enfant de la grande bourgeoisie vénézuélienne, encensé par les médias occidentaux, Capriles avait pourtant un passé de putschiste : en 2002, lors du coup d’État avorté contre Chavez, il s’était illustré en attaquant l’ambassade de Cuba et avait été condamné à cent dix-neuf jours de prison. C’est moins qu’un loubard de la banlieue parisienne.</p><p>Hassane Zerrouky</p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlEducation, logement, économie : le bilan positif de Chaveztag:cuba2013.hautetfort.com,2013-03-09:50106112013-03-09T17:50:00+01:002013-03-09T17:50:00+01:00 L'Humanité a dressé le bilan en quatre thèmes de 13 ans de pouvoir...
<p style="text-align: center;"><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/730469337.jpg" target="_blank"><img id="media-4007229" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/632433804.jpg" alt="Logement, education, pauvreté, hugo chavez, amérique latine, vénézuéla, caracas" /></a></p><p><strong><a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">L'Humanité</a> a dressé le bilan en quatre thèmes de 13 ans de pouvoir d'Hugo Chavez. Réduction impressionnante de la pauvreté, la fin de l'analphabétisme au Venezuela, création de l'université gratuite bolivarienne, lancement d'un plan de construction de 3 millions de logement...</strong></p><p> </p><ul><li><strong>Education : La conquête de ce droit universel a été une véritable révolution</strong></li></ul><p>En moins de treize ans, le Venezuela est passé de la misère éducative à une véritable révolution. Chavez a fait sienne la visée de Simon Bolivar : il n’est pas possible de changer de modèle social, politique, économique, et de transformer une société entière sans changer l’éducation. Celle-ci est devenue un droit universel. Il est inscrit dans la Constitution bolivarienne. Une frénésie éducative s’est emparée du pays, déclaré officiellement depuis la fin 2005 « territoire libre d’analphabétisme ». Une prouesse qui, au terme d’une campagne de deux ans, a permis à environ 2,5 millions de personnes d’apprendre à lire et écrire. Enthousiaste, le chercheur argentin Atilio Boron avait alors déclaré que ce programme allait fabriquer des « millions de chavistes pour dix générations ». L’école vénézuélienne d’avant Chavez était considérée par l’Unesco comme « un désastre ». Elle a incorporé depuis des millions d’élèves issus de familles pauvres qui jusqu’ici en étaient exclus.</p><p>Les plans éducatifs commencent pour les plus petits dès l’âge d’un an. Les écoles bolivariennes sont entièrement gratuites. Les enfants sont assurés de prendre au moins un repas par jour et d’avoir un suivi médical. La culture et le sport sont dispensés dans cette « école intégrale » servant en même temps de lieu d’accomplissement des tâches communales. L’université bolivarienne (UBV) est également conçue comme une institution nationale, avec des politiques d’admission destinées à inverser la tendance à l’exclusion sociale. Les chiffres sont là : 780 000 étudiants étaient inscrits à l’université en 1998 contre 2 500 000 actuellement à travers un tissu universitaire couvrant tout le pays. Différentes missions sociales (comme Robinson, Ribas, Sucre) permettent à tous les Vénézuéliens d’accéder à tout moment de leur vie à l’éducation, représentant des millions d’étudiants en puissance. Ce dispositif est complété par l’octroi de centaines de milliers de bourses aux inscrits, chômeurs ou soutiens de familles. En 2010, cet effort exceptionnel en rupture avec l’ancien modèle élitiste mis en place par l’oligarchie au pouvoir a été loué par l’Unesco, le Venezuela jouant désormais dans la cour des grands pays de la planète en matière d’éducation.</p><ul><li><strong>Logement : Objectif, un logement digne pour tous</strong></li></ul><p>Pour tenter de résorber les bidonvilles hérités de l’exode rural, dangereux et vulnérables aux catastrophes naturelles, le gouvernement du président Hugo Chavez lançait, en 2010, une grande mission logement avec, à la clé, l’objectif de créer 3 millions de logements d’ici à 2017. Le programme donne la priorité aux handicapés, aux personnes du troisième âge et aux mères célibataires. « Pour la première fois de notre histoire, nous affrontons le problème du logement de manière intégrale », se réjouissait, en mai 2011, Ricardo Melendez, le vice-président chargé de l’économie productive. Auparavant, durant des décennies, les gouvernements successifs ont acheté la paix sociale à coups de sacs de ciment et de briques, légalisant de fait les constructions anarchiques.</p><p>« Le problème du logement n’a pas de solution dans le contexte du capitalisme qui transforme l’habitat en marchandise. En changeant la terre en marchandise, le logement est soumis à la spéculation », prévenait, en 2011, le ministre de l’Énergie et du Pétrole, Rafael Ramirez. Un avertissement qu’a fait sien le Mouvement des pobladores qui regroupe plusieurs organisations engagées en faveur d’une « révolution urbaine : réquisition de terres et d’immeubles à l’abandon, autoconstruction et autogestion de l’habitat ». Pour Mariela, militante de ce front, la construction de 3 millions d’appartements correspond à un plan d’urgence nécessaire, mais qui « doit s’accompagner d’une intégration effective des personnes dans une communauté de voisinage. Ces logements ne doivent pas devenir un négoce pour les nouveaux locataires ». Cette crainte rejoint les réserves d’experts (architectes, urbanistes, sociologues) sur la construction de villes nouvelles dépourvues, pour l’instant, de services publics et surtout d’emplois. « Pour résoudre le problème du logement, il faut éviter de prendre une loupe, considère l’architecte Fruto Vivas. Il faut regarder intégralement les conditions de vie : la santé, l’éducation, les transports et la productivité, qu’elle soit personnelle, associative ou coopérative. »</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/ch2.jpg" rel="lightbox"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/ch2.jpg" alt="" /></a></p><ul><li><strong>Economie : Une dépendance au pétrole</strong></li></ul><p>Le Venezuela, pays pétrolier, possède les réserves les plus importantes du monde dans la bande de l’Orénoque. En 2003, le gouvernement a pu reprendre le contrôle de l’entreprise d’État Petroleos de Venezuela SA (PDVSA), alors aux mains de l’oligarchie affairiste (qui a tenté d’imposer un lock-out et de saboter les infrastructures), ainsi que des ressources énergétiques du pays en nationalisant les hydrocarbures. Le pétrole fournit plus de 90 % des recettes en devises du pays. Grâce à l’or noir, Hugo Chavez a largement financé les programmes sociaux, notamment dans l’éducation, la santé mais aussi dans l’alimentation. Le Venezuela, pétro-dépendant, ne parvient que partiellement à s’émanciper de sa mono-industrie. Mais il est bon de souligner que la croissance élevée de l’économie depuis 2004 est principalement due au secteur non pétrolier.</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/cha2.jpg" rel="lightbox"><img style="float: right;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/cha2.jpg" alt="" /></a>Le Venezuela a profité de ce boom et a procédé à l’augmentation des recettes pétrolières pour réduire sa dette publique, en particulier extérieure. En 2009, le pays a pu amortir la crise mondiale et continué à financer les programmes sociaux. Le problème structurel demeure toutefois, incitant le gouvernement à opérer un tournant dans sa politique économique, avec pour point d’appui une mesure de dévaluation de la monnaie. L’objectif était d’en finir avec les taux de change parallèles créant une inflation à deux chiffres, mais surtout de créer une véritable économie productive. C’est ainsi qu’est née la corporation des marchés socialistes (Comerso), chargée d’organiser la production par le secteur public de biens de consommation, nourriture, voitures, vêtements à des prix accessibles aux classes populaires. Un grand programme d’investissements a été également lancé pour financer le développement des productions nationales non pétrolières et mettre ainsi un frein aux importations. Sous Chavez, 1 600 entreprises sont passées sous le contrôle de l’État. Dans le domaine agricole, le gouvernement a procédé à une réforme agraire, en récupérant des terres pour les remettre à des familles paysannes. Réforme difficile à mettre en œuvre et aux résultats mitigés, si l’on considère que le Venezuela importe aujourd’hui les deux tiers de ce qu’il consomme.</p><ul><li><strong>Réduction de la pauvreté : Missions accomplies pour le professeur d’arithmétique</strong></li></ul><p>«Dieu parle au travers des mathématiques», aimait à dire Hugo Chavez, le président qui enfilait régulièrement les habits du professeur d’arithmétique pour présenter les résultats et les objectifs de ses politiques sociales. Au terme d’« objectifs », il préférait d’ailleurs celui de « missions » pour évoquer la question de la réduction de la pauvreté dans un pays héritier d’une colossale fracture sociale imposée par le colonialisme, les gouvernements néolibéraux, les injonctions du FMI ou les grandes compagnies privées.</p><p>En 1996, deux ans avant son arrivée au pouvoir, la tâche est immense : 70,8 % de la population est touchée par la pauvreté. Il est à cet égard intéressant de noter que pour définir la pauvreté, le pays n’utilise pas seulement des critères de revenus mais une série de références telles que l’accès à l’éducation, à l’eau potable, au logement... Selon un rapport de la Cepal, l’organisme des Nations unies chargé de mesurer le développement économique et social en Amérique latine, le Venezuela comptait 26,8 % d’indigents en 2010 malgré un nouveau pic à 54 % en 2003 du fait du coup d’État militaire et du lock-out des gérants pétroliers, l’année précédente.</p><p>Fin 2006, l’Institut national des statistiques jugeait qu’avec moins de 10 % de pauvreté extrême, le Venezuela serait le premier pays à atteindre les objectifs du millénaire des Nations unies visant à réduire de moitié la proportion de personnes vivant avec moins d’un dollar par jour à l’horizon 2015. Pour y parvenir, l’investissement social par rapport aux recettes fiscales passe de 36,6 % à 60,6 % et nombre de programmes se construisent sur la base de l’universalité des droits, notamment en termes de santé pour des populations jusqu’alors négligées comme les Indiens.</p><p>Autres pivots de la politique de réduction de la pauvreté : la construction de logements publics et d’éradication de l’habitat insalubre, l’alphabétisation, l’alimentation et le versement d’allocations aux chômeurs en formation. Enfin, en septembre dernier, Caracas a augmenté le salaire minimum de 17,25 % pour projeter ses ouvriers au rang des mieux payés du sous-continent.</p><p><iframe width="411" height="235" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xy0aj0?theme=harris&foreground=%23FF0099&highlight=%23C9A1FF&background=%23052880"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xy0aj0_france-24-interview-de-vincent-lapierre-sur-le-bilan-economique-d-hugo-chavez_news" target="_blank">France 24 : Interview de Vincent Lapierre sur...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/librepenseur007" target="_blank">librepenseur007</a></em></p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlHugo Chavez, un phare s'est éteinttag:cuba2013.hautetfort.com,2013-03-06:50073172013-03-06T10:33:00+01:002013-03-06T10:33:00+01:00 Les chroniques vénézuéliennes, par Jean Ortiz. Hugo Chavez est...
<p><strong style="color: #990000;"><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/01/1738278788.jpg" target="_blank"><img id="media-4002422" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/01/995937187.jpg" alt="chavez_1.jpg" /></a>Les chroniques vénézuéliennes, par Jean Ortiz.</strong><strong><em> </em></strong></p><p><strong>Hugo Chavez est mort ce mardi à l'âge de 58 ans des suites de complications respiratoires. Chroniqueur de l'actualité vénézuélienne pour l'Humanité.fr, l'universitaire Jean Ortiz revient sur la vie du président de la république bolivarienne du Venezuela.</strong></p><p>Un phare s'est éteint. Comme Bolivar lors de son serment de Rome, à 20 ans, dès le départ, Chavez s'est engagé à consacrer sa vie à améliorer le sort de ses concitoyens. Il se réclamait de lui, et était l'une des consciences de l'Amérique des peuples. Je me souviens que, lors de sa première visite à Cuba, en décembre 1994, il avait déclaré à l'université : "Un jour, nous espérons venir à Cuba les bras ouverts, et pour construire ensemble un projet révolutionnaire latino-américain". Il annonçait une "ère d'éveils". Soldat rebelle, il avait créé le Mouvement bolivarien avec une vision à long terme pour rompre avec le bipartisme répressif et corrompu, inféodé aux Etats-Unis, de la IV République. Chavez avait une obsession : que le Venezuela soit désormais une vraie patrie, une nation souveraine, indépendante.</p><p><strong>Socialisme endogène</strong></p><p>Depuis sa première élection en 1998, il s'est "radicalisé", et a, par contrecoup, contribué à politiser profondément un peuple combattif, avançant un projet anticapitaliste, sans doute le plus radical au monde depuis la chute du Mur de Berlin. Le chavisme ne relève pas du culte de la personnalité, mais bien d'une création collective permanente, pour sortir du néolibéralisme par la voie électorale, démocratique, pacifique, et aller vers un socialisme endogène, participatif, un pouvoir populaire: des "communes socialistes", des Conseils communaux...</p><p>Chavez était le fédérateur, le moteur, le centre de gravité d'un mouvement populaire pluriel, traversé de différents courants progressistes. Le peuple l'aimait parce qu'il avait changé la vie de millions de parias, parce qu'il avait du panache et du courage. Lors de la rébellion militaire de 1992, dont il fut l'instigateur, il alla au bout de la démarche. Emprisonné, il mit au point une stratégie de rassemblement qui cette fois-ci réussirait. C'est le peuple des "ranchitos" (bidonvilles) qui descendit sur Caracas pour faire échec au coup d'Etat de 2002, et sauver son président.</p><p><strong>Exemple possible</strong></p><p>Chavez a fait du Venezuela un pays central pour toutes les gauches latino-américaines, et un exemple d'alternatives possibles pour les gauches du monde entier. Il eut l'audace de réhabiliter dès 2004-2005 le mot et le concept de "socialisme". Un lien émotionnel, affectif, très fort, unissait Hugo Chavez et les Vénézuéliens "d'en bas". Il était comme eux. Le petit vendeur des rues, devenu président, tenait ses promesses, lui, le "zambo" de Sabaneta, le métis de Noir et d'Indien, qui aimait chanter des chansons de son "llano" (plaine). J'ai pu mesurer dans les beaux quartiers, la haine de classe et de race que lui vouait la bourgeoisie. S'il se réclamait de Bolivar, ce n'était pas par opportunisme; il donnait un sens nouveau au message bolivarien, à la doctrine politique du Libertador.</p><p><strong>Populisme</strong></p><p>On l'accusait intentionnellement de "populisme", ce concept crapuleux et attrape-tout destiné à discréditer la révolution bolivarienne. Une analyse sérieuse du bilan de Chavez, des rapports sociaux, de sa pratique, des changements concrets, contredit cette allégation malveillante. Chavez était l'homme de l'intégration continentale, son fer de lance. Pour la première fois depuis les Indépendances, l'Amérique du Sud vit une véritable communauté de valeurs, dans un monde à présent multipolaire. Chavez en a été le principal artisan. De 1999 à 2008, il multiplia par 3 les dépenses publiques par habitants, fit reculer de 50% la pauvreté, instaura la santé et l'éducation gratuites, créa l'ALBA contre les accords de libre-échange, contribua à la naissance de la CELAC, sans les Etats-Unis, isolés désormais à l'échelle continentale. Voilà pourquoi cet homme d'une grande stature, d'une profonde humanité, fut l'un des plus haïs, diabolisés par l'ensemble des médias internationaux, par toutes les bourgeoisies, et les fausses gauches.</p><p><strong>Marx et Jésus</strong></p><p>Chavez croyait en Marx et en Jésus, authentiquement. Grâce à lui, les Vénézuéliens ont bénéficié de nombreuses "missions sociales". L'une d'elles consiste à opérer gratuitement de la cataracte, elle s'appelle "Mission Miracle". Le miracle de Chavez, c'est d'être devenu un Chavez collectif, un "Chavez-peuple". Il y a des morts qui ne meurent jamais.</p><p>Chronique de l'universitaire Jean Ortiz publié<a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank"> par l'Humanité</a></p><p><iframe width="427" height="221" src="http://www.youtube.com/embed/ElCkAgUx7og" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>Document exceptionnel. Trois ans après avoir été démocratiquement élu Hugo Chavez est déstitué par un coup d'Etat institué par les USA. Le peuple le délivre.....</p>