Last posts on vercingétorix2024-03-29T16:45:49+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/vercingétorix/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlL'Education Nationale et les chantiers de Blanquertag:creseveur.hautetfort.com,2021-10-22:63453052021-10-22T10:50:38+02:002021-10-22T10:50:38+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6305231" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/01/1928248535.jpg" alt="Les chantiers de Blanquer.jpg" /></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlLire Astérixtag:www.bla-bla-blog.com,2020-05-24:62408672020-05-24T00:05:00+02:002020-05-24T00:05:00+02:00 C’est une bonne idée que propose le magazine Lire de ce mois avec son...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/2505544192.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6136942" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/1410185288.jpg" alt="astérix,uderzo,gosciny,lire,hors-série" /></a>C’est une bonne idée que propose le magazine <em>Lire</em> de ce mois avec son hors-série en hommage à Albert Uderzo, décédé il y a quelques semaines. Pour élaborer en un temps record ce numéro spécial <em>Astérix</em>, la rédaction a choisi de mettre à jour une version "<em>allégée</em>" d’un précédent hors-série sorti en 2004. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les fans d’Astérix peuvent y trouver en ouverture une chronologie, qui commence en 50 avant J.-C., lorsque "<em>toute la Gaule est occupée par les Romains… Toutes ? Non !</em>" Mais vous connaissez la suite... Il est également rappelé que le premier tome de la plus célèbre saga de la BD française est sorti en 1961 à 6 000 exemplaires seulement, bien loin donc des 2 millions du dernier en date,<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/10/22/asterix-et-la-fille-de-vercingetorix-6184581.html" target="_blank" rel="noopener"><em> La Fille de Vercingétorix</em></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Disparu en pleine pandémie – mais pas du coronavirus – Uderzo laisse derrière lui une immense tristesse mais aussi un héritage incommensurable, qu’il a accepté, au contraire d'Hergé pour Tintin, de voir survivre après sa mort. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La question de la pérennité d’<em>Astérix</em> est du reste évoquée par le dessinateur lui-même lors d’une interview à François Busnel en 2004, interview reproduite dans ce hors-série.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="color: #00ccff;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Le succès du <em>Grand Fossé</em> permet à Astérix de survivre au décès du scénariste</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il y évoque la mort de son ami et scénariste René Goscinny en 1977, l’autre papa du célèbre Gaulois. À l’époque, l’album <em>Astérix chez les Belges</em> est terminé mais pas encore sorti. Lorsqu’il évoque cette période, le dessinateur ne manque pas d’envoyer quelques scuds bien sentis en direction de Dargaud, leur éditeur d’origine. Goscinny, le scénariste génial disparu, c'est Uderzo qui doit reprendre seul leur saga, à la fois pour les dessins et pour le texte, "<em>ce qui me terrorisait</em>" confia Albert Uderzo près de trente ans plus tard. Le succès du <em>Grand Fossé</em> (1980), le premier qu’il créé de A à Z, permet à Astérix de survivre au décès du scénariste qui l’a imaginé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Goscinny justement n’est pas oublié par le magazine <em>Lire</em>, qui reproduit un article du légendaire scénariste. ce dernier revient sur "<em>le phénomène Astérix.</em>" Il y parle de la genèse de la saga, du succès comme sur de ses relations autant professionnelle qu’amicale avec Uderzo. Non sans malice, le co-créateur raconte dans une conférence faite en mai 1967, que le plus difficile pour eux avec le succès de leur saga était d’être invités à des soirées privées au cours desquels on leur servait du sanglier… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le lecteur s’arrêtera avec le plus grand intérêt sur une série de zooms consacrés aux plus importants albums d’Astérix, dont <em>La Serpe d’Or, Astérix et les Goths </em>ou <em>Le Domaine des Dieux.</em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et maintenant ? Outre le parc d'attraction et les adaptations cinéma qui ont encore de beaux jours devant eux, la vie d’Astérix a été confiée, depuis 2013 et <em>Astérix ches les Pictes,</em> au duo Jean-Yves Ferri pour le scénario et Didier Conrad pour le dessin, avec la bénédiction d’Uderzo lui-même, et après d’exigeants tests. La destinée du plus célèbre des Gaulois méritais bien cela.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">"<em>L’histoire secrète d’Astérix</em>", hors-série <em>Lire</em>, mai-juin 2020<br /><a href="https://www.lire.fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.lire.fr</a><br /><a href="https://www.asterix.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.asterix.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/03/25/la-bnf-rend-hommage-a-albert-uderzo-6223541.html" target="_blank" rel="noopener"> "La BnF rend hommage à Albert Uderzo"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/klnu4ps7C8w" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlAmbor le loup...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2020-05-19:62385372020-05-19T16:00:00+02:002020-05-19T16:00:00+02:00 Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de J.-H. Rosny aîné...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de <strong>J.-H. Rosny aîné</strong> intitulé <em><strong>Ambor le loup</strong></em>. Ecrivain d'origine belge, J.-H. Rosny aîné est considéré comme un des auteurs fondateurs de la science-fiction moderne. Il est resté célèbre pour son roman des temps préhistoriques, <em><strong>La Guerre du feu</strong></em> (1911).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6133157" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/930559075.png" alt="Rosny_Ambor le loup.png" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" 52 avant notre ère. César et ses légions romaines marchent vers la Gaule. La résistance s’organise dans les camps gaulois, portée par Vercingétorix. Parmi les chefs de la Gaule, il en est un qui, malgré sa fidélité au jeune chef arverne, ne croit pas à sa stratégie: Ambor, le chef des Loups Noirs. Menant une guerre de partisans, il triomphe à chaque fois des légionnaires romains, et même de César en personne.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">« Hommes de la Forêt Sanglante, vous savez qu’une guerre nouvelle est engagée ; toute la terre des chênes, des hêtres et des sapins se lève. Esus la protège ; Taran frappera l’ennemi de la foudre, et le grand Teutatès l’aveuglera ! »</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Et si c’était à nous et à nos enfants que ce discours s’adressait ? "</span></p></blockquote>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlAstérix et la fille de Vercingétorixtag:www.bla-bla-blog.com,2019-10-23:61845812019-10-23T00:00:00+02:002019-10-23T00:00:00+02:00 Nous l’annoncions sur Bla Bla Blog : Astérix est de retour cette année...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/1627644112.jpg" id="media-6047207" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.hautetfort.com/admin/posts/Prochain%20Astérix en octobre 2019" target="_blank" rel="noopener">Nous l’annoncions sur Bla Bla Blog</a> : Astérix est de retour cette année pour un 38e album scénarisé et dessiné pour la quatrième fois par Jean-Yves Ferri et Didier Conrad. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après le voyage en Italie du précédent opus (<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/10/21/maillot-rose-pour-obelix-5991534.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Astérix et la Transitalique</em></a>), nous retrouvons Astérix, Obélix, Idéfix et consorts en Armorique pour une aventure autant qu’une rencontre avec la fille de Vercingétorix. Le rejeton du célèbre chef gaulois, traquée par les Romains, trouve refuge dans le village des irréductibles gaulois, seul endroit dans la Gaule occupée à pouvoir assurer sa protection. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la présence de cette ado pas comme les autres va provoquer moults bouleversements intergénérationnels… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Même si Uderzo a laissé la main, les créateurs de ce nouvel opus entendent respecter l’esprit des aventures du petit Gaulois, d’autant plus que l’histoire s’inscrit au cœur du village breton, résistant toujours à l’envahisseur des troupes de César grâce à leur potion magique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour <em>La Fille de Vercingétorix</em> (éd. Albert René), les lecteurs auront droit à une invitée de marque, puisqu’il ne s’agira ni plus ni moins que la fille du vainqueur d’Alésia. Ce personnage fictif, véritable people avant l’heure, est avant tout une jeune fille confrontée aux problématiques classiques de l’adolescence et le parfois douloureux passage à l’âge adulte. Si son illustre père n’apparaît qu’à l’occasion d’une case dans toute la série, la jeune adolescente porte l’album comme sans doute aucun personnage féminin ne l’avait fait jusque-là dans la série. Elle est la force motrice qui, par ses décisions, conduit l’action de bout en bout, allant jusqu’à épuiser parfois Astérix et Obélix dont la mission consiste à la suivre… En ce sens, elle est donc la première véritable aventurière de la série, l’histoire de cette 38e aventure reposant entièrement sur elle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais que ferait une adolescente esseulée dans un petit village Gaulois, à part "s’ennuyer à mourir" et surfer sur sa tablette en pierre ? Dans un élan de grande bonté, les auteurs lui ont concocté une petite surprise : la création de tout un tas de copains ! Jusque-là dans l’ombre de leurs parents, les jeunes du village n’ont jamais occupé la place qu’ils méritaient dans la série. Justice leur soit rendue, grâce à l’imagination débordante de Jean-Yves Ferri et au coup de pinceau de Didier Conrad. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Jean-Yves Ferri et Didier Conrad,<em> La Fille de Vercingétorix</em>, éd. Albert René, 48 p., 2019</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://asterix38.com" target="_blank" rel="noopener">https://asterix38.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="https://www.hautetfort.com/admin/posts/Prochain%20Astérix en octobre 2019" target="_blank" rel="noopener">"Prochain Astérix en octobre 2019"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BkCCGNDfFrc" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Soutenez Bla Bla Blog et tenez-vous informés des derniers blablas</span></span></strong><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">en vous abonnant gratuitement à notre newsletter</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlProchain Astérix en octobre 2019tag:www.bla-bla-blog.com,2019-04-23:61450662019-04-23T00:00:00+02:002019-04-23T00:00:00+02:00 Saviez-vous que Vercingétorix avait une fille ? Nous non plus. Elle fera...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/742175902.jpg" id="media-6043598" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Saviez-vous que Vercingétorix avait une fille ? Nous non plus. Elle fera en tout cas l’objet du prochain et 38e album d’Astérix, <em>La Fille de Vercingétorix</em>, qui sortir le 24 octobre 2019.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">60 ans après sa première apparition dans les pages du magazine <em>Pilote</em>, le héros créé par les deux génies du 9e art, René Goscinny et Albert Uderzo, est de retour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Si Astérix et Obélix pensaient se remettre de leur précédent voyage dans la péninsule italienne (<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/10/21/maillot-rose-pour-obelix-5991534.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Astérix en Trasatlantique</em></a>) dans la quiétude de leur belle Armorique, c’est raté !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Escortée par deux chefs arvernes, une mystérieuse adolescente vient d’arriver au village. César et ses légionnaires la recherchent, et pour cause : au village, on murmure que le père de la visiteuse </span><span style="font-size: 10pt;">ne serait autre que le grand Vercingétorix lui-même, jadis vaincu à Alésia.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette nouvelle aventure du petit Gaulois a été imaginée par le tandem Jean-Yves Ferri et Didier Conrad. Les créateurs disent ceci au sujet de cette découverte digne d’un <em>Lutèce-Match</em> de l'époque romaine : "<em>À ce que l’on sait c’est une ado en révolte. Normal, c’est pas facile tous les jours de s’appeler Vercingétorix !… Nous avons pas mal enquêté sur elle pour l’album : son apparence, son nom, son caractère... Comme vous savez, Vercingétorix était très discret sur sa vie privée, et les sources historiques sont rares. Mais, vous verrez, nous avons réussi à collecter de nombreux scoops</em> !"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce nouvel album sera tiré à plus de 5 millions d’exemplaires et traduit dans plus de 20 langues dès la fin 2019.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, <em>La Fille de Vercingétorix</em>, éd. Albert René, 2019</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.asterix.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.asterix.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/10/21/maillot-rose-pour-obelix-5991534.html" target="_blank" rel="noopener">"Maillot rose pour Obélix"</a></span></em></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/877866031.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6136525" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/1918439188.jpg" alt="astérix,obélix,vercingétorix,adolescente,gaulois,césar,alésia,pilote" width="557" height="14" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/9Zu1l8UkPTY" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlD’ASTÉRIX AU MONT LINGEtag:lantidote.hautetfort.com,2017-03-23:59242422017-03-23T09:00:00+01:002017-03-23T09:00:00+01:00 Après Saint-Simon, voici un autre grand amoureux de la France et de sa...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Après Saint-Simon, voici un autre grand amoureux de la France et de sa langue, à laquelle il n’a cessé d’édifier un monument digne d’elle. « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">En son honneur</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> » ou « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">à sa mémoire</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> », dira-t-on selon qu’on la regarde aujourd'hui ou dans le rétroviseur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">L’œuvre tout entière d’Alexandre Vialatte est un chef d’œuvre, c’est entendu. Les « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Chroniques </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">» que divers journaux et périodiques ont publiées sont en général considérées comme le chef de son chef d’œuvre (chef au carré, donc). Mais parmi les Chroniques, et bien qu’on ait souvent l’embarras du choix parmi les raisons de s’exalter, quelques-unes se révèlent tout à fait propres à exercer les fonctions de chef du chef du chef (chef au cube) de l’œuvre. J’en ai signalé une dernièrement, datée d’avril 1965 (voir ici au 5 mars), où il propose un résumé ethnologique et ontologique de la femme de ce temps-là, aussi plein d’exactitude que d’imagination poétique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Dans les (larges) extraits de la longue chronique que je propose aujourd’hui, Vialatte part des Gaulois pour arriver au triste mont Linge et ses innombrables morts de 1915, après avoir célébré Astérix et s’être longuement attardé sur les Auvergnats, au portrait ethnographique desquels il ne cessera d’ailleurs jamais d’apporter de nouvelles touches, dans un nombre considérable (mais pas tant que ça) de ses chroniques. Sautons à pieds joints par-dessus les Gaulois du petit village imaginé par Goscinny et Uderzo, pour en venir au grand Gaulois blond qui a laissé son empreinte dans les manuels d’histoire quand ils s’appelaient Malet-Isaac.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">« </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Mais qui était Vercingétorix ? Un petit garçon l’a raconté dans une "composition française" :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">"Vercingétorix, y dit-il, avait une ceinture de cuir où il attachait toutes ses affaires, des bracelets d’or et une culotte qui lui tapait sur les souliers. Une lance qu’il tenait droite en l’air. Fièrement. Le jour qu’il est venu se rendre, César, le menton dans la main, le regardait de travers. Personne ne faisait de bruit après que les armes furent jetées ; rien que le cheval blanc qui tirait sur sa bride. Vercingétorix a dit : "J’ai pris les armes pour la liberté de tous", et s’est mis sur sa statue de la place de Jaude </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">[à Clermont-Ferrand]</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">. C’était un Auvergnat. Il voulait être libre."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Quel Auvergnat ne voudrait être libre ? Et quel homme libre ne rêverait d’être Auvergnat ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"><img id="media-5592007" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/2962767435.png" alt="littérature,littérature française,alexandre vialatte,chronique de la montagne,le spectacle de l'homme et du monde,nos ancêtres les gaulois,vercingétorix,goscinny uderzo,astérix,mont linge,guerre 14-18,grande guerre,guerre des tranchées,auvergne,saint-simon,malet-isaac,astérix le bouclier arverne,pensées de pascal,puy-de-dôme,la tour d'auvergne" />[Suit le récit du pince-fesses organisé au restaurant Le Bougnat pour le lancement<img id="media-5591800" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/2240678659.jpg" alt="littérature,littérature française,alexandre vialatte,chronique de la montagne,le spectacle de l'homme et du monde,nos ancêtres les gaulois,vercingétorix,goscinny uderzo,astérix,mont linge,guerre 14-18,grande guerre,guerre des tranchées,auvergne,saint-simon,malet-isaac,astérix le bouclier arverne,pensées de pascal,puy-de-dôme,la tour d'auvergne" /> d’un épisode des aventures d’Astérix, probablement Le Bouclier arverne. Ci-contre à gauche, la maison Comborieu en 1909, "Bois, Charbons, Vins"]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Huit jours après, l’établissement flamba.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Quinze jours après il était reconstitué.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Tous les Arvernes s’y étaient mis. Ils arrivaient des quartiers lointains. Ils sortaient de leurs trous comme des rats. Il paraît qu’ils sont 600 000.</span> <span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Rien qu’à Paris. Sans compter les femmes et les enfants. Ou alors peut-être qu’on les compte, mais, dans ce cas, il faudrait dire plus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Pourquoi donc ne les voit-on pas ? C’est qu’ils habitent dans des sous-sols. Dallés de tomettes hexagonales de couleur brique. Il faut descendre par deux marches. Ils se tiennent là derrière un comptoir, un litre dans une main et un torchon dans l’autre. Le torchon sert à faire briller, et le litre à verser à boire. Ils ont de grandes grosses moustaches et un tablier bleu. Du moins les choses étaient-elles ainsi à la grande époque. Ils s’exprimaient par épiphonèmes et par raclements du gosier. Ou alors par de longs silences. On les voyait penser quand même : quand ils pensaient, ça leur plissait le front. Ils y avaient, épinglée au mur, une carte postale illustrée qui représentait le viaduc des Fades, le plus haut viaduc de l’Europe. Et on voyait dans la cuisine leur femme portant un enfant sur le bras. De la main gauche, elle le serrait contre son sein ; de la main droit, avec une longue cuillère, elle imprimait un mouvement de rotation à des choses molles qui étaient dans une marmite : du lard, des choux, qui formaient un fond de teint. Elle y ajoutait ce qui lui tombait sous la main : des bouillies, de la purée, des poireaux vinaigrette, un squelette de sardine, une tête de hareng saur. Des yeux dorés s’ouvraient alors sur le bouillon jaune. Il en naissait une soupe extrêmement consistante qui tenait bien chaud à l’estomac. On serait étonné si je disais tout ce qui sortait de cette marmite miraculeuse, tous les lapins qu’engendrait ce gibier : des hôtels entiers, des palaces, dont on dotait chacun des fils pour son mariage : avec des plantes vertes partout, de la moquette rouge et des portiers galonnés d’or ; et des palmiers dans les vestibules. Voilà pourtant ce qui naissait de ces marmites.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Aussi, au bout de cinquante-cinq ans, le patron sortait de sa taupinière. Il émergeait la tête la première de son trou sombre, étonné du ciel de Paris qu’il n’avait pas encore pu voir. S’il était extrêmement curieux, il s’accordait quarante-huit heures pour découvrir la tour Eiffel, ou alors le génie de la Bastille. Ensuite, il rentrait au pays. Il devenait maire de sa commune. On lui donnait la croix d’honneur, il se faisait faire une salle de bains avec des parements en céramique, et après il ne cessait d’enfler, à cause de sa maladie de foie. Ensuite il désenflait, il devenait squelettique et on ne voyait plus que ses moustaches. Ensuite, on l’enterrait sous un monument de marbre. Ou alors il fondait Deauville ou quelque autre cité illustre. Ou alors il était ministre (parce que nous ne sommes qu’en république : à l’époque des Romains, on le faisait empereur). Tel était le temps des grandes mœurs auvergnates. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">J’ai été pris de la tentation, dans ma jeunesse, d’aller voir le pays de ces hommes noirs ; la patrie de ces hommes laconiques, velus, patients et souterrains, dont les dents blanches et les yeux charbonneux brillent dans les caves de la nuit parisienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Le train hésite au pied de leurs montagnes. Il y monte des femmes vêtues de sombre et des hommes à grand chapeau noir qui vivent dans la terreur de perdre leur parapluie et qui le serrent, une fois assis, entre leurs cuisses, pour être bien sûrs qu’il ne s’échappera pas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Les volcans se dressaient dans un ciel ténébreux que tourmentaient les vents de la Semaine sainte. Des muezzins, juchés au sommet des églises, chantaient des psaumes dans des trompes de trois mètres, en se tournant successivement vers les quatre points cardinaux. A l’horizon, sur une route plate, un vicaire à vélo luttait contre le vent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">[Suivent de graves considérations respectueuses sur la religion du livret de Caisse d’épargne en Auvergne, puis sur les diverses inventions que nous devons à l’Auvergne, du caoutchouc aux Pensées de Pascal, en passant par les « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">mœurs locales </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">», dont le paragraphe s’achève comme ci-dessous.]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Aussi, dans les grandes occasions, se réunissent-ils volonotiers au théâtre pour voir danser les Parisiens, qui viennent leur apprendre la bourrée, le costume du pays, les chansons régionales, bref, la vraie façon d’être Auvergnat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Le reste du temps, ils mènent quotidiennement leur vie grandiose et folklorique. Le jour, ils tournent, chez Michelin, le noir caoutchouc dans des marmites fumantes, avec de grandes cuillères en bois, et la nuit, ils déplacent les bornes du voisin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Tels furent du mons les farouches Auvergnats. Le temps a passé sur toutes ces choses, et on ne peut plus distinguer aujourd’hui l’Auvergnat d’un autre étranger. Aussi le trouve-t-on un peu partout sans s’en douter : à Paris, à Londres, à Belleville, à Suez, et même à Aurillac. D’où vient-il ? Du Puy-de-Dôme. Où va-t-il ? On ne sait pas. Probablement à l’Economie. C’est un renseignement que je tiens d’un hôtelier de La Tour d’Auvergne. Que cherche l’homme ? me disait-il ? l’Economie. C’est le bon sens même. Encore faut-il, de son grand-père, avoir appris les raccourcis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Dans mon enfance, c’était plus simple ; on savait où allait l’Auvergnat. Il venait de permission de détente et il allait à Is-sur-Tille. Parce que c’était "la régulatrice". Et que, de là, on montait au front. L’Auvergnat était francophile. Je partageais avec lui le tabac et le quart de vin. Et le sommeil dans les salles d’attente. Il était jeune ; il avait l’œil noir, de grandes joues plates, un béret bleu orné d’un cor jaune, et il riait avec les copains. Où est-il passé ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;"><img id="media-5590947" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/00/2044282951.JPG" alt="CIMETIERE CHASSEURS.JPG" />Un jour, en Alsace, je vis une grande pierre grise. Un cor de chasse y était gravé. De l’autre côté de la route, et dévalant la pente aussi loin que l’œil pouvait voir, on n’apercevait que des tombes. J’étais au Linge, le cimetière des chasseurs. Les sapins noirs sentaient la frontière germanique. Le vent poussait devant lui le brouillard, qui s’en allait en hautes colonnes, pareil à un troupeau de fantômes dont la tête se perdait dans le ciel. En s’en allant, il révélait encore des tombes. Tant et tant de tombes. On se demandait comment la France avait pu produire tant de chasseurs. Voilà donc où allait l’Auvergnat. Il allait au cimetière du Linge …</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Auvergne, Auvergne, prodigue Auvergne, que n’allais-tu à l’Economie !</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">N'oublions pas le mont Linge, avec ses deux tranchées ennemies distantes de 70 cm., ses poilus des deux camps, en 1915, en pleine bataille, s'échangeant de la main à la main cigarettes et conserves, et dont les chefs faisaient "tourner" les régiments à toute vitesse, pour crime de fraternisation. N'oublions jamais le mont Linge. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Voilà Vialatte, ou comment être tour à tour, dans un même écrit, désinvolte à l'égard de nos ancêtres les Gaulois (M. Sénèque, patriote de Martinique, déplorait l'abandon des provinces canadiennes par Louis XV), amusé à propos d’un héros de bandes dessinées humoristiques, vigilant sur l’histoire de France, fraternel envers les Auvergnats (particulièrement ceux installés à Paris) et poignant, mais sobre et sans pathos, quand il aborde l’hécatombe de 1914-1918. Et l’on pourra se demander longtemps comment ça marche. Parce que le plus fort, c'est que ça marche !</span></p><script>// <![CDATA[window.post_1490187581428_6 = function(win,msg){ win.postMessage(msg,"*");}// ]]></script><script>// <![CDATA[window.post_1490187584348_17 = function(win,msg){ win.postMessage(msg,"*");}// ]]></script>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlDis, papa...tag:fanzine.hautetfort.com,2016-03-25:57797312016-03-25T17:08:52+01:002016-03-25T17:08:52+01:00 Strip de GAB (aussi dans Zélium n°7 )
<p><strong>Strip de <a title="Gab dans Zébra" href="http://fanzine.hautetfort.com/archive/2016/02/13/gab-dans-zebra.html" target="_blank">GAB</a> (aussi dans <a title="Site journal satirique Zélium" href="http://www.zelium.info/" target="_blank">Zélium n°7</a>)</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/1921484753.jpg" target="_blank"><img id="media-5330122" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/612464768.jpg" alt="dis papa 8 light.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p>
Elizabeth PARDONhttp://elizabethpardon.hautetfort.com/about.htmlDes moustaches de Vercingétorix à la cuirasse de Jeannetag:elizabethpardon.hautetfort.com,2013-11-24:52295842013-11-24T22:55:00+01:002013-11-24T22:55:00+01:00 Novembre, encore: Je voudrais revenir sur le petit monument aux...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: x-large; color: #003366;">Novembre, encore:</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><img id="media-4340011" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/01/02/2580699186.jpg" alt="Vercingétorix et le Poilu.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">Je voudrais revenir sur le petit monument aux morts de Vallica: le soldat mourant étreint dans un dernier geste de fidélité patriotique le drapeau tricolore tandis qu'un prêtre-soldat lui promet, avec sa bénédiction, une place au paradis. De part et d'autre de cette scène, un Poilu, héros anonyme, et Vercingétorix, parangon de l'héroïsme national gaulois.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><img id="media-4340078" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/01/01/2944060281.jpg" alt="drapeaux français et casque.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">Sous cette scène, deux drapeaux français entrecroisés autour du casque du Poilu et de sa croix de guerre, largement méritée.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><img id="media-4340008" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/02/01/461709683.3.jpg" alt="Vallica monument aux morts.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">Le tout sous la protection victorieuse et sonore du coq gaulois,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><img id="media-4340062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/02/02/1308841399.jpg" alt="coq gaulois.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">triomphant,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">grâce au sacrifice des héros de Vallica,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><img id="media-4340071" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/00/00/1040465710.jpg" alt="morts pour la France.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">morts pour la France.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">Sous cet arc triomphal, la Vierge serre son enfant endormi sur son coeur, et avec lui tous les enfants sacrifiés de Vallica, et tenant son coeur saignant à la main, s'adresse dans un lamentu véhément à son Fils mort sur la Croix. Là-haut, deux anges attendent les Poilus avec les palmes du martyre . Pour compléter le discours, deux pots-à-feu évoquent la flamme éternelle du souvenir...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">Je ne sais rien de la commande ni de la date de ce petit monument aux morts dressé dans l'église paroissiale de VALLICA. En revanche Bernard Mondet (merci à lui!) m'a transmis ces photos de monuments aux morts très proches dans leur esprit:</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><img id="media-4340118" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/00/02/2018634352.jpeg" alt="Bourg Lastic (63).jpeg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">celui de Bourg-Lastic (Auvergne)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><img id="media-4340128" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/01/02/769246414.jpeg" alt="Néré (17) (1).jpeg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">et celui de Néré (Charente Maritime)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">En ce qui concerne les monuments aux morts de Corse, je vous invite vivement à lire le remarquable article publié en 2010 dans les Cahiers de la Méditerranée par <strong style="font-style: inherit; font-weight: bold;">Jean-Paul<span class="Apple-converted-space"> </span><span class="familyName">Pellegrinetti</span><span class="Apple-converted-space"> </span>et Georges<span class="Apple-converted-space"> </span><span class="familyName">Ravis-Giordani,</span></strong> les auteurs de "Du deuil à la mémoire", publié chez Albiana,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">article passionnant que vous pourrez retrouver sur ce site:</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: x-large; color: #993366;"><a href="http://cdlm.revues.org/5594"><span style="color: #993366;">http://cdlm.revues.org/5594.</span></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">On y apprend qu'au lendemain de la guerre, l'attachement à la France reste profond, en témoignent ces monuments aux "morts pour la France". Dans le même esprit l'on voit apparaître dans les églises le pendant féminin du patriotisme français, je veux parler de Jeanne, la bonne Pucelle, l'héroïne incontestée dont on voit tant de statues dans nombre de paroisses corses - ce qui ne manque pas d' intriguer grandement les visiteurs continentaux!</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><img id="media-4340172" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/00/00/753244679.jpg" alt="Jeanne d'Arc Occhiatana.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">(derrière Jeanne, Ste Lucie)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">Ici le sculpteur Damaso Maestracci a emprunté les traits de sa fille (du moins il me semble) pour donner vie à Jeanne la Lorraine, Lorraine récupérée avec l'Alsace sur l'Allemagne après la Grande Guerre ...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993366;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">" Souviens-toi, Jeanne, souviens-toi de l'attente des envahis (...)</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993366;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Leurs pères ne croyaient plus en ton Dieu, mais ta légende leur faisait croire encore en la France, en sa vocation singulière de consolatrice et de libératrice parmi les nations, - vocation féminine dont tu as imprégné pour toujours la masse profonde de notre peuple, au moment où une grande pitié pencha ton coeur sur ce gisant, livré au mépris de techniciens superbes, envahi de honte et de désespoir."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">(Louis Massignon, Parole donnée- 10/18)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">Il faudra attendre les monuments aux morts beaucoup plus tardifs pour voir apparaître en Corse d'autres symboles :</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4340435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/01/01/1726407448.jpg" alt="Pietra di Verde monument aux morts.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">Comme ici à Pietra di Verde,</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4340450" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/00/02/2789021679.jpg" alt="Pietra di Verde le coq.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">où le coq gaulois<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4340451" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://elizabethpardon.hautetfort.com/media/01/02/2285685860.jpg" alt="Pietra di Verde tête de maure.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">partage" le deuil et la mémoire" pour parler comme G.Ravis-Giordani<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"> avec la tête de Maure</span> ...</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><br /><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #993366;"><span style="font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 18px; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; background-color: #ffffff; display: inline ! important; float: none;">"Ainsi dans ce discours d’inauguration prononcé par le maire de la commune de Pietricaggio, en 1920 : « Dormez en paix, vous qui avez tant sacrifié pour notre salut, vous les héros de Cyrnos, vous les dignes fils de Sambucucciu, Sampiero, Paoli et du grand Napoléon »</span>. </span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #993366;">" </span></em><span style="color: #003366;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">( tiré de l'article</span><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> cité plus haut </span></span><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;">des Cahiers de la Méditerranée de <strong style="font-style: inherit; font-weight: bold;">Jean-Paul<span class="Apple-converted-space"> </span><span class="familyName">Pellegrinetti</span><span class="Apple-converted-space"> </span>et Georges<span class="Apple-converted-space"> </span><span class="familyName">Ravis-Giordani)</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #993366;"> <br /></span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #003366;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlCelui qui fit trembler César...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-06-29:51087902013-06-29T16:07:00+02:002013-06-29T16:07:00+02:00 Les éditions Ellipses viennent de publier Vercingétorix - Celui qui fit...
<p><span style="font-size: small;">Les éditions Ellipses viennent de publier <em><strong>Vercingétorix - Celui qui fit trembler César</strong></em>, un ouvrage de <strong>Danielle Porte</strong>, dans leur collection Biographies et mythes historiques. Professeur d'histoire et de civilisation romaine à la Sorbonne, Danielle Porte est l'auteur de nombreuses études historiques et est aussi une ardente défenseur d'une localisation jurassienne d'Alésia.<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4162298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/1455102494.jpg" alt="Vercingétorix.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"</span> <span style="font-size: small;">Alésia, 52 av. J.-C. Un pays se soulève à l’appel d’un jeune homme. Moins de dix mois de lutte. La réussite, si proche… et la célèbre reddition du vaincu.</span><br /><span style="font-size: small;"> Les études sur Vercingétorix et César sont nombreuses. Pourtant la controverse actuelle sur l’emplacement d’Alésia pourrait remettre en cause bon nombre d’idées reçues sur le jeune Arverne. Entre les tenants de l’Alésia bourguignonne (Alise-Sainte-Reine) et les défenseurs d’une Alésia jurassienne, une âpre guerre s’est déclenchée.</span><br /><span style="font-size: small;"> Il ne s’agit pas là d’une simple affaire de spécialistes car l’appréciation que l’on peut porter sur Vercingétorix est intimement, absolument, irrévocablement liée à la question de l’emplacement d’Alésia. Dès lors qu’il n’est plus gibier mais chasseur, Vercingétorix acquiert une autre envergure, ses desseins une autre profondeur, sa lutte juvénile et généreuse une plus grave autorité. Et ce nouveau personnage mérite la découverte.</span><br /><span style="font-size: small;"> Dans un style alerte et savoureux, l’auteur examine une à une les pièces du dossier, en commençant par une relecture attentive de la Guerre des Gaules confrontée à des observations géographiques, archéologiques et stratégiques. Elle nous livre la biographie d’un Vercingétorix audacieux, énergique et fin stratège, qui aurait pu vaincre Rome.</span> <span style="font-size: small;">"</span></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlDroites radicales ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-09-01:48191902012-09-01T16:00:00+02:002012-09-01T16:00:00+02:00 La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 62, septembre -...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em><strong>La Nouvelle Revue d'Histoire</strong></em> est en kiosque (n° 62, septembre - octobre 2012). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le dossier central est consacré <strong>aux droites radicales en Europe entre 1900 et 1960</strong>. On peut y lire, notamment, des articles d' <strong>Alain de Benoist </strong>("L'Action française avant 1914"), de <strong>Jean-Claude Valla</strong> ("Ledesma Ramos et José Antonio"), de <strong>Jean-Joël Brégeon</strong> ("Quand Churchill admirait Mussolini"), d'<strong>Olivier Dard</strong> ("Les écrivains français et la tentation fasciste), de <strong>Charles Vaugeois</strong> ("Codreanu et la Garde de Fer"), d'<strong>Antoine Baudoin</strong> ("L'extrême droite dans la résistance") et de <strong>Dominique Venner</strong> ("Ernst von Salomon, le soir du réprouvé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Hors dossier, on pourra lire, en particulier, des entretiens avec l'historien <strong>Reynald Secher </strong>("La riposte de la Vendée"), avec l'arabiste espagnol <strong>Serafin Fanjul </strong>("Le mythe d'al-Andalus") et avec l'historien Jean-Louis Voisin ("Alésia, César et Vercingétorix"), des articles de <strong>Anne Bernet </strong>("Rome : quand les légions faisaient les empereurs") et de <strong>Pierre de Meuse </strong>("Rousseau sans illusion") et la chronique de <strong>Péroncel-Hugoz</strong>.</span></p><p> <img id="media-3725429" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/4196319985.jpg" alt="NRH 62.jpg" /></p><p> </p><p> </p>
Kurganhttp://fierteseuropeennes.hautetfort.com/about.htmlL’union n’est pas l’uniformité !tag:fierteseuropeennes.hautetfort.com,2012-06-15:47528832012-06-15T15:01:00+02:002012-06-15T15:01:00+02:00 « - Crois-tu, dit le Grec, que si vous aviez gagné cette guerre, vous...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-3628425" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/media/01/01/3041951894.jpg" alt="cécile guignard-vanuxem,vercingétorix,druides,citoyens,celtes,kelts,histoire,poilitique" width="130" height="162" />« - Crois-tu, dit le Grec, que si vous aviez gagné cette guerre, vous auriez fondé un véritable État, comme Rome ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; widows: 2; margin: 0cm 0cm 0pt; orphans: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Mais le druide s’esclaffe.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; widows: 2; margin: 0cm 0cm 0pt; orphans: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">- Un État ? Comme Rome ? Quelle abomination ! Oh non, quelle épouvantable chose qu’un État ! Ce n’est pas du tout de cela que je te parle ! As-tu rencontré un seul Celte capable d’être</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;"> </span></span><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">un citoyen</span></em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> ? C’est bon pour les Grecs et les Romains, cette chose abstraite et grégaire, cette chose petite et sans couleur ! Un</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;"> </span></span><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">citoyen</span></em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> ! Cette outre pleine de vent, et toute pareille aux autres ! Un Celte qui perdrait sa couleur et sa liberté perdrait la vie ! Un pouvoir, d’accord, tant que l’on peut mettre à mort le roi qui s’en rend indigne ! Un Empire, d’accord, tant que l’on peut y dénombrer des tribus toutes différentes, avec pour chacune ses petits chefs ! Mais un État… une organisation étatique… quelle absurdité insupportable pour des hommes libres ! Quelle contrainte vide et déracinée ! Pourrions nous devenir comme les légionnaires de Rome, des fourmis toutes identiques, des fourmis serviles qui ne savent plus bien pour qui ni pourquoi elles meurent ? Sans tribu, sans roi, sans fief ? De qui est-on l’obligé quand on n’a plus de roi ? Peut-on vivre et mourir pour l’un de ces démagogues, l’un de ses fantoches en toge que l’opinion publique mène comme des marionnettes, et qui se gargarisent de leur civisme ? Et puis ce serait trahir les lois de la nature, la nature si imaginative qui a fait en sorte que personne ne marche au même pas… Donnerais-tu la même nourriture et la même loi à l’aigle, à l’ours, au loup, au cochon sauvage ? Donne à manger des glands au loup, il en mourra ! Oblige un aigle à courir dans les fourrés et ses ailes se briseront, ses serres deviendront des moignons, il ne sera plus un aigle ! L’État… Quel crime contre nature est-ce là ? Et quand on déciderait de commettre ce crime, sur quel animal ajusterait-on la conduite de tous les autres ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; widows: 2; margin: 0cm 0cm 0pt; orphans: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Non, mon ami, le prodige dont je te parle, c’est l’aigle, l’ours, le loup, le cochon, la forêt entière s’armant contre l’intrus qui la mutile et qui la broie ! Un Cadurque et un Breton combattant côte à côte, voilà la merveille ! Voila la vraie force conforme aux lois sacrées de la nature ! Mais par quelle logique absurde l’ours chercherait-il à être chien ? Mais par quelle logique absurde le Cadurque chercherait-il à être Breton ? L’union n’est pas l’uniformité ! Est-il nécessaire d’être tous identiques pour défendre la même cause, et pour combattre ensemble, de manger le même foin aux mêmes heures ? »</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; widows: 2; margin: 0cm 0cm 0pt; orphans: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Cécile Guignard-Vanuxem</strong> : « </span><em><span style="font-style: normal; font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Vercingétorix, le défi des druides. »</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Editions Cheminements.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Note empruntée à : <a href="http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/">http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/</a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><iframe width="502" height="274" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/fIlG8Sjlv-w?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlSarkozy, oligarque plutôt que monarque...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-10-21:29549822010-10-21T23:38:03+02:002010-10-21T23:38:03+02:00 J’étais en début de semaine en Auvergne pour accompagner des classes de...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">J’étais en début de semaine en Auvergne pour accompagner des classes de Première en sortie « géologie », au cœur des volcans et non loin, le premier jour, de la colline de Gergovie, ancienne capitale des Arvernes, surplombant la ville de Clermont-Ferrand. Bien sûr, la figure de Vercingétorix hante les lieux, et sa défaite finale, honorable mais cruelle, mérite sans doute quelques remarques : d’abord, n’a-t-il pas été victime, avant toute autre chose, d’une certaine trahison des élites gauloises, plus enclines à défendre leurs intérêts propres que ceux de leurs propres compatriotes, et à chercher dans le ralliement à l’Empire romain une sécurité menacée par des peuples gaulois prêts à donner leur consentement à un chef capable d’incarner « <strong>l’unité</strong> » et de diminuer le pouvoir des aristocrates maîtres des assemblées ? En somme, n’est-ce pas là <strong>le vieux combat qui court tout le long de l’histoire de France entre les « oligarques » et le « monarque »</strong> ? Le combat entre les nobles de « la Fronde » et l’Etat royal, la lutte entre les partisans du régime parlementaire et un de Gaulle partisan d’un Etat libre au-dessus des partis ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Vercingétorix a perdu et César, lui aussi, sera confronté à la même animosité des aristocrates républicains de son camp, jusqu’aux coups de poignard des ides de mars 44 avant J.-C., coups mortels portés par son propre fils adoptif Brutus, qui mettront un terme à ses ambitions mais ouvriront, au grand dam de ses assassins, la voie à l’Empire d’Auguste, son autre fils adoptif… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Mais le « <strong>pouvoir d’un seul</strong> » est-il toujours une Monarchie telle que le vieux royaliste que je suis l’entend ? Sans doute, non ! L’actuelle monocratie sarkozienne est bien plutôt, malgré l’apparente personnalisation du Pouvoir en place, un régime qui sert une classe d’oligarques mondialisés, une cour d’économistes conformistes et de journalistes bien-pensants… Sarkozy n’est ni Vercingétorix ni de Gaulle, encore moins Louis XIV ! Quand la légitimité d’un roi capétien repose sur la nécessité de « <strong>faire bonne justice</strong> », celle d’un Sarkozy, indéniablement électorale, n’est pas vraiment assurée… </span></p>
______http://www.parisxiv.com/about.htmlLecture musicale au centre vercingétorixtag:www.parisxiv.com,2007-02-09:8721982007-02-09T07:00:00+01:002007-02-09T07:00:00+01:00 Dimanche 11 février à 15h30, le centre vercingétorix vous convie à...
<p align="justify"><font color="#000000"> <br /> Dimanche 11 février à 15h30, le centre vercingétorix vous convie à un sepctacle mis en voix par Marie-Do Fréval, sur les <b><i>Lettres à Lou</i></b> que Guillaume Appolinaire écrivit lors de la grande guerre à son amie Louise de Chatillon-coligny. </font></p> <p align="justify"><font color="#000000"> </font></p> <div style="text-align: center"><img src="http://www.parisxiv.com/images/medium_lettre_lou_theatre.JPG" alt="medium_lettre_lou_theatre.JPG" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" height="193" width="256" /></div> <br /> <br /> <div align="justify"><font color="#000000"><br /> voix : Nicolas Granger -- piano : Philippe Bas<br /> <br /> Un grand amour !<br /> De la confiance et de l’enthousiasme jusqu’à l’abattement<br /> Une naïveté enfantine traversée d’une lucidité grave<br /> Une sentimentalité fleur bleue allié à une sensualité rabelaisienne<br /> Voila ce que sont ces lettres adressées à Lou pendant la guerre de 14.<br /> Un grand amour !<br /> <br /> <br /> <i>Centre d'Animation Vercingétorix<br /> 181-183 rue Vercingétorix<br /> 75014 Paris<br /> 01 56 53 53 53<br /> <br /> www.vercin.net -</i><br /> <br /> Entrée: <b>participation libre</b> et rencontre avec les artistes après la lecture</font></div>