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Le décalogue britannique de la stratégie impériale
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-12-29:6477809
2023-12-29T20:09:56+01:00
2023-12-29T20:09:56+01:00
Le décalogue britannique de la stratégie impériale Par...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6500486" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/488161986.jpg" alt="40f9587b20a1b3e25567d58703730cbd.jpg" width="469" height="591" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Le décalogue britannique de la stratégie impériale</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Par Horacio Ricciardelli (1944-2023), officier militaire de l'armée de l'air argentine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://jornalpurosangue.net/2023/12/25/o-decalogo-britanico-da-estrategia-imperial/</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #99cc00;"><em><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Connaissez votre ennemi, connaissez-vous vous-même et vous serez invincible".</span></strong></em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">-Sun Tzu.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Avons-nous envoyé des anthropologues en Grande-Bretagne pour y étudier les indigènes comme ils le font pour nous ? Soyons humbles, ne tombons pas dans l'arrogance qui renforce l'ennemi. Reconnaissons combien nous avons à apprendre d'eux, de l'avantage qu'ils ont sur nous.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous avons dit que l'empire britannique était l'héritier de la puissance navale de Venise. L'oligarchie vénitienne ne s'est pas contentée de la Méditerranée et a réalisé le plus grand mouvement de capitaux de l'histoire, qui a permis la création de la plus grande flotte et, par conséquent, le plus grand investissement en capital à ce jour.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'<em>Intelligence Service</em> vénitien (Conseil des Dix ou <em>Consiglio dei X)</em> fut le modèle sur lequel Sir James Walsingham fonda le <em>Secret Service,</em> l'actuel MI6, en 1580, tant dans son concept géopolitique que dans sa subversion interne, développée dans les guerres de religion d'Allemagne et en réponse à la Ligue de Cambrai de 1509; à cela s'ajoutent l'utilisation de l'Université de Padoue comme ressource de renseignement, la finance comme finalité économique, la doctrine vénitienne du libre-échange et le malthusianisme comme doctrine anticipée par Gianmaria Ortes.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6500487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/827347840.jpg" alt="venedig-konstantinopel-100~_v-gseagaleriexl.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Même la capacité de charge de la planète est restée inchangée à ce jour, ni par le groupe de réflexion du Club de Rome, ni par sa conséquence, le plan de génocide planétaire: le <em>National Security Study Memorandum 200, </em>signé par le secrétaire d'État "Sir" Henry Kissinger, le Parlement sur le modèle du <em>Grand Consiglio </em>ou le rôle symbolique de la monarchie en tant que Doge non élu, tout cela et bien d'autres choses encore.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'Empire britannique est l'héritier de Venise, à commencer par ses banquiers et son système de renseignement.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous sommes ignorants et devons faire face à une oligarchie impériale qui a des siècles d'expérience.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'Empire britannique a hérité de Venise un "Décalogue d'action" qui est devenu la base et les principes de la stratégie impériale :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">1) Diviser pour régner.</span> Ne jamais attaquer sans provoquer au préalable une division interne chez l'ennemi. Régner en encourageant les faux choix et en dirigeant les deux parties du conflit. Créez et dirigez autant de camps que possible dans le conflit: "droite" et "gauche", militaires et "guérilleros" et, s'il y a beaucoup de Juifs, créez des organisations "nazies". Utilisez toutes sortes de cinquièmes colonnes pour toutes les tâches possibles.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">2) Les marchés, pas les pays.</span> Ce qui est important, c'est le pouvoir économique et financier. Tout pouvoir économique et financier finit par se transformer en pouvoir politique, culturel et militaire. Il ne faut pas qu'il y ait de nationalisme sur le marché, car sinon celui-ci pourrait être perdu.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">3) Incitez à la victoire.</span> Désinformez l'ennemi et, par l'intermédiaire de vos propres agents, incitez-le à attaquer lorsqu'il se trouve dans une situation stratégiquement désavantageuse.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">4) La puissance ne se montre pas. </span>A l'intérieur, il agit par l'intermédiaire des "indigènes" qui font le "sale boulot". A l'extérieur, elle agit par l'intermédiaire de "pays tiers" ou de natifs de ces pays. En cas d'échec, c'est l'"agent extérieur" qui est tenu pour responsable.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">5) Soutenir l'ennemi faible contre l'ennemi fort.</span> Maintenir une position isolée pendant que les deux s'anéantissent l'un l'autre. Si possible, faire la guerre par l'intermédiaire de tiers.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">6) La guerre est la politique ultime.</span> La meilleure politique consiste à affaiblir et à corrompre l'ennemi de l'intérieur. C'est la technique de la "tunique de Nessus". La guerre militaire doit être précédée d'une guerre politique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">7) Il n'y a pas d'amis ou d'ennemis permanents, seulement des intérêts permanents.</span> Les loyautés religieuses ou idéologiques sont laissées au hasard. Le soutien est accordé à celui qui offre le plus de bénéfices. Si l'autre offre quelque chose de mieux, l'alliance est modifiée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">8) Celui qui contrôle la mer contrôle le commerce et celui qui contrôle le commerce contrôle le monde. </span>Le centre du pouvoir ne doit pas rester sur la terre ferme, à l'intérieur du continent. Le pouvoir s'exerce depuis le port jusqu'à l'intérieur du continent.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">9) L'important n'est pas de perdre des batailles, mais de gagner des guerres.</span> Dans une stratégie totale, la puissance commerciale, financière, politique, religieuse, raciale et culturelle de l'empire tout entier est impliquée. Une bataille militaire n'est pas une guerre impériale totale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">10) Stratégie sans temps. </span>Il n'y a pas de délais, seulement des objectifs. N'agissez pas tant que vous n'êtes pas certain de la victoire. Le but n'est pas de porter à l'ennemi un coup léger dont il se remettra rapidement, mais un coup sévère dont il ne se remettra jamais, à moins qu'il ne convienne à l'empire qu'il se relève pour l'utiliser contre un autre ennemi qui surgit.</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"La guerre est la politique ultime".</span></strong></em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- Général von Schlieffen.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il s'agit d'un autre corollaire de Clausewitz, mais peut-être celui qui se rapproche le plus de Sun Tzu et de la tradition britannique. En fait, il faut le lire comme suit:</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"La guerre (militaire) est la dernière des politiques (guerres)".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La guerre ne se réduit plus à un acte de force. Elle est précédée d'une série de politiques perfides qui permettent de connaître l'ennemi, de le désorienter, de le manipuler, de le diviser, de l'affaiblir, de l'isoler de ses amis, de le laisser entouré d'ennemis et, le cas échéant, d'employer le poison de l'agent ou le poignard de l'assassin. Ne voyons pas la "Perfide Albion" comme un noble guerrier du Moyen-Âge, mais comme un courtisan de la Renaissance qui n'hésite pas à utiliser le mensonge, l'intrigue, le poison ou les talons aiguilles. Des éléments qui ont été élevés au rang d'art et qui ont causé la ruine de nombreux royaumes.</span></strong></span></p>
Raymond ALCOVERE
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Dali à Venise, 1947
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2023-12-11:6475122
2023-12-11T09:46:45+01:00
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<p><img id="media-6496494" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/01/02/1205892671.jpg" alt="Dali à Venise.jpg" /></p>
ivre de livres
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Venise n'est pas à vendre - Petra Reski
tag:asautsetagambades.hautetfort.com,2023-06-05:6445880
2023-06-05T04:47:00+02:00
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Venise aujourd’hui Etes-vous des amoureux(ses) de Venise...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451580" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/02/00/781624966.jpg" alt="venise" /></p><p class="Style1" style="line-height: 115%; text-align: center;"><span style="color: #cf2222; font-size: 10pt;">Venise aujourd’hui</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Etes-vous des amoureux(ses) de <span style="color: #cf2222;"><strong>Venise</strong></span> ?</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Je suis allée trois fois à Venise, la dernière fois date déjà de quelques années, mais je n’ai jamais cessé de lire sur Venise. <br /></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Une ville qui, dit <span style="color: #cf2222;"><strong>Petra Reski,</strong></span> « <em>subit l’amour de plus de <span style="color: #cf2222;">trente millions</span> de personnes par an </em>»</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Elle ajoute « <em>Aujourd’hui pour ses habitants, vivre à Venise signifie surtout observer sa ville <span style="color: #cf2222;">en train de mourir.</span></em> »<br /></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Un livre choc car on a beau savoir que tout n’est pas rose à Venise, lire ce livre c’est un peu passer du <span style="color: #cf2222;"><strong>rose au noir </strong></span>hélas.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/00/01/2373608541.jpg" alt="venise" width="220" height="165" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #cf2222;"><strong>Petra Reski </strong></span>est journaliste pour des journaux de langue allemande, depuis trente ans elle vit à Venise. Elle est mariée à un vénitien pure souche.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451583" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/02/00/755444778.jpg" alt="venise" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Depuis qu’elle est capable de piloter sa <span style="color: #cf2222;"><strong>Topetta,</strong></span> elle est devenue une vénitienne à part entière et c’est comme vénitienne qu’elle nous parle et nous fait entendre une vraie déclaration d’amour pour sa ville.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">J’ai aimé les pages où elle nous livre ses souvenirs intimes, autour de lieux disparus ou transformés en machine à sous.<br /></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">De façon surprenante le confinement lié au Covid a représenté une <span style="color: #cf2222;"><strong>parenthèse enchantée </strong></span>car il rendu Venise à ses habitants.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451584" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/00/01/300653488.jpg" alt="venise" /></p><p class="Style1" style="line-height: 115%; text-align: center;"><span style="color: #cf2222; font-size: 10pt;">Venise par temps de Covid</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Son livre devient polémique, mais peut-ont lui en vouloir quand elle dit que pendant le carnaval la ville est en état de siège, que ce sont <span style="color: #cf2222;"><strong>150 000 touristes </strong></span>qui font bloc face à …50 000 vénitiens !!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451585" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/02/02/3566495610.jpg" alt="venise" /></p><p class="Style1" style="line-height: 115%; text-align: center;"><span style="color: #cf2222; font-size: 10pt;">Par temps de Carnaval</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Les maires qui se sont succédés, ont transformé la ville en une <span style="color: #cf2222;"><strong>machine à sous </strong></span>en plein air, transformer les fêtes historiques en promotion commerciale.<br />Laisser les bateaux de croisière <span style="color: #cf2222;"><strong>géants</strong></span> parcourir le Grand Canal avec tous les risques afférents.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451586" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/02/02/171465890.jpg" alt="venise" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Voilà ce qui dit <span style="color: #cf2222;"><strong>Luigi Brugnaro</strong></span> un maire entrepreneur (ben oui c’est possible) <em>« Ceux qui n’aiment pas la foule et n’ont pas envie de s’amuser n’ont qu’à aller se retirer à la campagne et n’ont pas à vivre à <span style="color: #cf2222;">Rialto</span> ou dans le centre de Venise. »</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Finalement le dernier obstacle ce sont les vénitiens eux-mêmes, pour qui il ne reste que deux options : soit quitter Venise, soit rester chez soi enfermés comme les habitants du quartier de <span style="color: #cf2222;"><strong>Cannaregio </strong></span>devenus otages des touristes lors des fêtes vénitiennes.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Les lois électorales ont dénaturé les décisions, à Venise <span style="color: #cf2222;"><strong>50 000 habitants</strong></span> le maire de Venise n’est pas élu par les vénitiens mais par les habitants du continent, les communes peuplées elles de 178 000 habitants, <span style="color: #cf2222;"><strong>le découpage électoral </strong></span>donne donc les vénitiens perdants à tout coup.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/00/01/367549484.jpg" alt="venise" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Venise est devenue la poule aux œufs d’or pour les propriétaires de logement : vive <span style="color: #cf2222;"><strong>Airbnb </strong></span>!!! et pour les maires qui se succèdent et qui se laissent prendre dans les filets des compagnies de <span style="color: #cf2222;"><strong>croisières</strong></span> et autres attractions sonnantes et trébuchantes.<br />« <em>Aujourd’hui pour ses habitants, vivre à Venise signifie surtout observer sa ville en train de <span style="color: #cf2222;">mourir</span>.</em> »</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451588" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/00/00/2044745176.jpg" alt="venise" /></p><p class="Style1" style="line-height: 115%; text-align: center;"><span style="color: #cf2222; font-size: 10pt;">Projet Moïse</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">C’est un livre écrit sous le coup de la <span style="color: #cf2222;"><strong>colère</strong></span> et de l’inquiétude et qui m’a fortement touché d’autant qu’aux risques liés au tourisme s’ajoute les risques de <span style="color: #cf2222;"><strong>submersion dévastatrice</strong></span>.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Le creusement des canaux fait que l’érosion de la lagune s’est accentuée et que cela augmente le mouvement des vagues.<br /></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Le projet<span style="color: #cf2222;"><strong> Moïse</strong></span> ne fonctionne pas et rend même le risque de submersion très prégnant.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451589" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/00/01/2265006665.jpg" alt="venise" /></p><p class="Style1" style="line-height: 115%; text-align: center;"><span style="color: #cf2222; font-size: 10pt;">Les touristes</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Qui peut accepter une ville ou depuis 10 ans une moyenne de <span style="color: #cf2222;"><strong>100 nouveaux bars, restaurants</strong></span> s’ouvrent chaque année ? A San Marco il y a 173 bars pour …3590 habitants : A la vôtre !!!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451590" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/00/00/3857478970.jpg" alt="venise" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Petra Reski, vit à Venise depuis <span style="color: #cf2222;"><strong>1991</strong></span> et nous adresse une déclaration passionnée d’amour et de résistance, une lecture indispensable pour tous les amoureux de cette ville.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451592" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://asautsetagambades.hautetfort.com/media/01/01/1451817801.jpg" alt="venise" width="229" height="329" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #cf2222;"><strong>Le livre</strong></span> : Venise n’est pas à vendre – Petra Reski – Traduit par G Zimmermann - Editions Arthaud</span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Sollers sur les Zattere
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2023-05-06T12:03:00+02:00
2023-05-06T12:03:00+02:00
Inconfort et splendeur sont le lot des écrivains et des chats en...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6444989" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/3084507497.jpg" alt="livre,venise,l'italie promise,christian cottet-emard,orage-lagune-express,zattere,hommage,littérature,sollers,blog littéraire de christian cottet-emard,philippe sollers,chat,italie" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Inconfort et splendeur sont le lot des écrivains et des chats en goguette. Les uns et les autres arpentent Venise, splendeur née de l’inconfort. Cette année-là, de mon hôtel à Dorsoduro, je marchais un moment jusqu’aux Zattere où je rencontrais tous les matins un chat splendide mais au pelage marqué par une vie d’errance et d’épreuves. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les premières fois, je ne lui prêtais guère attention mais je finis tout de même par lui parler : <em>encore toi ?</em> Il cligna des yeux. Je décidai de l’appeler Sollers en raison de son air matois. <em>Tout à l’heure, j’ai rendez-vous avec Sollers</em>, dis-je un jour au réceptionniste en déposant ma clef. <em>Très bien , merci. Et vous, ça va ?</em> me répondit-il d’un ton enjoué. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le dernier jour, assis sur une passerelle mobile installée en prévision de l’acqua alta, j’écoutais le clapotis contre le quai lorsque je sentis un frôlement dans mon dos. C’était Sollers. Il s’immobilisa à côté de moi en clignant des yeux. En cette fin d’automne, le moment était venu de faire mes adieux à Sollers. Le jour de Noël, mon épouse et ma fille m’offrirent le <em>Dictionnaire amoureux de Venise</em>. À la lettre Z, Sollers écrit à propos des Zattere : Un voyageur un peu expérimenté sait que c’est le plus bel endroit de l’univers.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">(Extrait de <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2023/05/03/vient-de-paraitre-6441450.html"><em>L'Italie promise</em></a> qui vient de paraître.)</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6444990" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1261603640.jpg" alt="livre,venise,l'italie promise,christian cottet-emard,orage-lagune-express,zattere,hommage,littérature,sollers,blog littéraire de christian cottet-emard,philippe sollers,chat,italie" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Do
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A chaque fois plus triste
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2023-02-12T19:00:00+01:00
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Marcella s’était rendue plusieurs fois à Venise dans l’espoir de trouver...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Marcella s’était rendue plusieurs fois à Venise dans l’espoir de trouver Tiberio. Entreprise insensée. S’il avait vraiment voulu qu’elle le retrouve il lui aurait envoyé des indices, aurait semé des petits cailloux ici et là, l’aurait mise sur la voie. Elle n’avait que le souvenir des maisons sur la photo que Gianni lui avait transmise. Elle essaya de se rappeler où elles pouvaient se situer dans le quartier que Tiberio avait évoqué un soir d’été. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La première fois que Marcella était retournée seule à Venise, elle n’avait pas su par où commencer. Elle avait donc décidé de s’imprégner de l’ambiance du quartier, de noter dans sa tête les boutiques qui y étaient installées. Elle avait scruté les visages des passants qu’elle croisait, avait ausculté chaque silhouette dans l’espoir de reconnaître un corps familier. Puis, elle avait trouvé l’endroit dont Tiberio avait parlé. Quatre immeubles le long du Rio dei Bareteri. Elle n’avait pas osé trop s’attarder devant, craignant le regard des habitants. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Elle ne voulait rien précipiter non plus car elle sentait au fond d’elle un peu de colère et que la colère est toujours mauvaise conseillère. Elle avait le sentiment que Tiberio l’avait abandonnée. Avait-elle dit ou fait quelque chose qui l’aurait poussé à disparaître? Cette question tournait en boucle dans sa tête. Il n’avait en tout cas rien laissé paraître. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La deuxième fois qu’elle s’était rendue à Venise, elle s’était attardée devant les quatre bâtiments. Elle avait regardé le nom sur les boîtes à lettres mais aucun nom ne correspondait à celui de Tiberio. Au n°6 il n’y avait même pas de noms, simplement le numéro des étages inscrit sur chaque boîte. Il n’y avait pas de sonnette non plus. Sur la boîte du rez-de-chaussée était également inscrit “Etage 0” en plus de l’acronyme “RDC”. Qui pouvait confondre le rez-de-chaussée avec le premier étage? En Angleterre cela aurait été possible, mais pas en Italie. Marcella trouva cela inapproprié. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le temps était maussade le jour où elle y était allée. Elle était un peu plus apaisée mais elle n’avait pas vraiment avancé. Le temps lui manquait pour chercher. Elle avait confié Flavio à ses grands-parents et avait promis qu’elle serait de retour rapidement. Elle avait dû se résoudre à renoncer. Il fallait rentrer. Sur le chemin du retour une vague de tristesse l’avait submergée. Elle avait pleuré. Être si près du but et ne pouvoir le toucher… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La troisième fois qu’elle s’y était rendue, la journée était splendide. Le ciel était d’une rare beauté et l’eau de la lagune avait des teintes bleu irisé. Elle n’avait pas rejoint le quartier tout de suite, préférant flâner un peu le long du Grand Canal. Puis, à nouveau, elle s’était dirigée vers les quatre immeubles repérés. Elle les avait contournés pour arriver cette fois-ci de l’autre côté. Mais pas de miracle, rien n’avait changé. Aucun indice supplémentaire. Aucune silhouette familière. Elle ne l’avait pas trouvé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Marcella était rentrée à Rome encore plus triste que la fois précédente et se demanda si elle ne devait pas faire une croix sur la cité des Doges, renoncer définitivement à y aller. Ou bien devait-elle simplement éviter ce quartier? Savoir que Tiberio pouvait s’y balader était douloureux rien que d’y penser. Savoir qu’il était vivant et qu’elle ne pouvait pas lui parler… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Se sentant diminué Tiberio avait-il voulu la protéger, la laisser vivre sa vie sans soucis? Ou bien ne supportait-il pas qu’elle le voit affaibli, les traits tirés par la maladie? Elle aurait aimé lui dire que la maladie et la mort font partie de la vie, qu’ils se seraient battus ensemble, qu’il y aurait eu des moments de répit. Ils se seraient tenu lieu de tout et auraient compté pour rien le reste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Une autre hypothèse avait cependant germé depuis peu dans son esprit. Marcella trouvait que Tiberio ressemblait beaucoup à un de ses oncles mort accidentellement pendant la guerre d’Algérie. Elle avait trouvé quelques photos de lui dans un vieil album chez ses parents. C’était en fait un demi-frère de son père. On lui en avait peu parlé. Il n’y avait que sa grand-mère qui l’évoquait avec des gens qu’elle connaissait. Lorsque le corps avait été rapatrié en France le cercueil était scellé. Et si cet oncle n’avait pas été tué? S’il avait changé d’identité? S’il avait eu des enfants? </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6424675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/01/2422986380.jpg" alt="textes originaux,écriture,littérature,actu,actualité,venise,italie" /></p>
Ratatosk
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La ”Patrie sans mer”: entretien avec Marco Valle
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-05-20:6382931
2022-05-20T15:25:14+02:00
2022-05-20T15:25:14+02:00
La "Patrie sans mer": entretien avec Marco Valle Propos...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6359044" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1719850394.jpg" alt="marco-valle-resize.jpg" width="461" height="670" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>La "Patrie sans mer": entretien avec Marco Valle</strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Propos recueillis par Gianluca Kamal</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Source: https://domus-europa.eu/2022/05/19/la-patria-senza-mare-intervista-a-marco-valle-a-cura-di-gianluca-kamal/</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il a traversé de nombreuses mers. Les mers tumultueuses de la lutte politique (à la tête du <em>Fronte della Gioventù </em>de Milan dans les années 80) ; les mers plus douces mais tout aussi vivantes de la recherche et des études historiques menées au fil des ans avec passion et perspicacité ; les mers inconstantes du journalisme et des institutions (il fut porte-parole du ministre de la Défense). Mais surtout, l'esprit typiquement triestin d'un chercheur agité et d'un voyageur curieux, peut-être les seules qualités suffisantes pour faire d'une vie un véritable vécu. La mer comme horizon, comme motif de curiosité, comme motif d'investigation. Voici donc "Patria senza mare", un ouvrage novateur dans lequel Marco Valle, l'auteur et "l'homme mystérieux" décrit jusqu'ici, raconte avec précision et dans un style brillant les succès et les difficultés de l'Italie maritime, indiquant dans la redécouverte de la mer, et de la Méditerranée en particulier, le signe d'un nouveau (et très ancien) destin tout italien.</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Entretien</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après Braudel, le temps semble enfin venu de se réoccuper de la mer, et de la Méditerranée en particulier. Si l'œuvre fondamentale de l'historien français a marqué un "tournant" dans la manière de concevoir et de périodiser l'histoire, votre volume (à paraître les 25/26 mai 2022) rompt un long silence incompréhensible de la part des éditeurs italiens à l'égard des écrivains et des choses de la mer. Pourtant, les auteurs et les volumes de valeur n'avaient certainement pas manqué avant vous.....</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"La <em>maritimité </em>est (ou, plutôt, devrait être) une priorité de notre récit national. Qu'on le veuille ou non, en Méditerranée, comme le rappelait Braudel, "l'Italie a toujours trouvé le signe de sa propre destinée puisqu'elle en constitue l'axe médian et qu'il lui est donc naturel de rêver et d'avoir la possibilité de dominer cette mer dans toute son extension" et c'est précisément dans le "continent liquide" que résident les principaux éléments politiques, économiques et militaires sur lesquels repose tout le système des nations. Malheureusement, malgré trois mers et 7551 kilomètres de côtes, les Italiens ne sont pas ce "peuple de navigateurs" invoqué par Benito Mussolini dans son célèbre discours du 2 octobre 1935. Ou, du moins, ils l'ont été par le passé, mais toujours de manière intermittente, discontinue et locale. L'eau salée peut amuser (en été...) mais elle n'intéresse pas, elle n'excite pas. Parfois, elle fait peur. La <em>réfractarité </em>paradoxale de la classe politique actuelle et d'une grande partie de la classe entrepreneuriale vis-à-vis de la mer reflète l'esprit terrien et terrestre de la majorité de nos compatriotes. Paradigmatique est l'attitude du monde des sciences humaines qui, aujourd'hui encore, fuit, sous-estime ou même ignore la dimension maritime. Relançant une provocation d'Egidio Ivetic, la recherche historique, à part les brillantes exceptions que j'ai largement utilisées dans ce travail, continue: "Regarder la Méditerranée passivement sans inclure les différentes parties de la Méditerranée dans le récit historique de l'Italie dans une clé comparative. Dans les <em>Annali tematici</em> (Annales thématiques) de la <em>Storia d'Italia </em>d'Einaudi, une série de 27 gros volumes, on trouve tout sauf un volume consacré à la mer. En bref, il y a des études et des universitaires, mais il y a un manque de systématicité historiographique, un manque de visions et d'interprétations". En bref, il persiste un manque d'intérêt marqué et constant de la part de l'industrie éditoriale italienne envers toute suggestion de la mer et envers les écrivains sur les choses de la mer. En raison d'un provincialisme embarrassant, tout semble se terminer dans le "Bréviaire méditerranéen" du peut-être surestimé Predag Matevejevic, de Croatie, ou dans les œuvres de David Abulafia ou John Julius Norwich, tous deux d'Angleterre. Les Italiens ne sont pas ou peu considérés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Certaines lectures biaisées nous parlent de la Méditerranée comme d'un grand champ de bataille au cours des siècles entre différentes cultures et civilisations. Mais l'histoire semble plutôt nous parler de "rencontres/chocs" (F. Cardini) qui ont fait de cette mer un immense carrefour de riches contaminations. Parlez-nous de ce passage historique particulier.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les catégories étroites du "choc des civilisations", sans parler des récits vétérano-occidentaux, ne m'ont jamais convaincu. De plus, la Méditerranée, comme nous l'enseigne Franco Cardini, n'est pas simplement un espace étroit entre deux océans et trois continents, mais reste, dans une succession de contaminations et de contrastes, de commerces et de guerres, une forge de civilisations, cette "<em>méditerranéité</em>" polyphonique que nous trouvons encore aujourd'hui sur tous les rivages de la mer intérieure. La relation historique entre Venise et l'Empire ottoman est emblématique à cet égard: économiquement liés, le <em>dogato </em>et <em>La Porta,</em> ils sont devenus, pour citer une fois de plus Braudel, deux "ennemis complémentaires", un couple malheureux mais indissoluble. C'était une relation insaisissable, discontinue mais finalement profitable, bien loin du récit rhétorique de nombreux spectateurs européens, d'Etienne de la Boètie à Montesquieu, qui voyaient dans la République l'incarnation de Judith, la liberté, et dans l'Empire turc celle d'Holopherne, la tyrannie. Malgré les guerres et les pertes territoriales douloureuses au Levant, les relations commerciales vénitiennes avec le système ottoman sont toujours restées avantageuses, à tel point qu'en 1574, l'exécutif du doge accorde aux marchands musulmans l'ouverture de leur propre bureau dans la ville, le <em>Fondaco dei Turchi.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6359048" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3643897794.png" alt="500px-Repubblica_di_Venezia.png" width="572" height="364" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">A l'ère de la grande transformation, ou <em>Chaoslandia </em>comme vous l'appelez dans le livre, quelles devraient être les lignes directrices à travers lesquelles faire avancer la réflexion sur le présent et le futur de l'Italie et de l'Europe au niveau géopolitique ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"La Méditerranée, débarrassée de la rhétorique pro-européenne - cette "tension lotharingienne" que Camillo Benso di Cavour reprochait à ses collègues du gouvernement très provincial - reste pour l'Italie une opportunité, une perspective forte et, peut-être, la seule viable ; si nous voulons rester une "puissance moyenne à vocation mondiale", ce n'est que sur la mer et par la mer que nous pourrons défendre notre vocation mercantile et relancer une projection d'influence géopolitique autonome. Pour citer Lucio Caracciolo: "Il ne s'agit pas de fuir la Méditerranée, mais d'en assumer la cogestion avec les principaux partenaires européens, nord-africains et levantins, en tant qu'avant-garde géographique et en partant de nos intérêts".</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au moment où le monde s'oriente vers un modèle d'économie "verte" et "bleue", l'Italie, qui a supprimé le ministère de la marine marchande en 1993, semble totalement mal préparée et arriérée pour faire face aux énormes défis qui viennent également de la mer. D'où peuvent venir les lueurs d'espoir d'un renouveau national dans ce sens ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Malgré les criticités structurelles et l'absence d'un ministère de la mer, quelque chose commence à bouger. Je pense à l'Université de Gênes, l'une des meilleures universités au monde sur les questions maritimes ; en 2019, elle a créé un "Centre de la mer" spécial qui rassemble les compétences de plus de 400 enseignants et chercheurs, avec cinq cursus de trois ans (design de produits et nautique, économie d'entreprise maritime, logistique du transport, ingénierie nautique et navale, sciences et technologies maritimes) et huit masters (biologie et écologie marines, design naval, nautique et de yachts, économie, océanographie, logistique, environnement). Il s'agit d'un laboratoire de très haut niveau dans lequel on peut étudier et expérimenter la mer sous ses différentes facettes : environnementale, productive, récréative et sociale. Le centre universitaire a son pendant naturel dans le splendide <em>Galata Museo del Mare,</em> le plus grand musée maritime de la Méditerranée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En outre, l'année dernière, dans le cadre du fonds de relance, un "projet intégré des ports italiens" a été prévu avec 1,22 milliard d'euros destinés à la durabilité environnementale, principalement pour l'électrification des quais avec le système de "repassage à froid". Un premier pas vers les nombreux "ports verts" espérés, grâce à l'engagement de l'Autorité du système portuaire de Trieste, dirigée par son dynamique président Zeno D'Agostino. Depuis 2020, l'escale julienne est le chef de file d'un projet environnemental européen, <em>Susport Sustainable Ports.</em> Un plan stratégique impliquant toutes les autorités portuaires de l'Adriatique. En plus de Trieste, Venise, Ravenne, Ancône, Bari, Porto Nogaro et les ports croates de Rijeka, Zadar, Split, Ploce et Dubrovnik y participent. L'objectif est d'améliorer les performances environnementales et l'efficacité énergétique, en transformant les ports de simples lieux de déchargement et de chargement de marchandises en hubs énergétiques, des structures capables de produire de l'énergie propre.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un autre signal important pour un possible renversement de tendance et l'annonce (nous l'espérons) d'une vision maritime innovante provient des efforts de la revue "Limes" qui, à partir de 2006, a consacré de nombreux numéros au sujet et a organisé en 2020 et 2021 - au plus fort de l'urgence pandémique - <em>"Le giornate del mare"</em> (journées de la mer), une série de rencontres de haut niveau au cours desquelles des professeurs, des opérateurs, des chefs des Forces armées et des politiciens (quelques-uns) ont abordé le problème de la récupération de la dimension maritime "naturelle" de l'Italie avec des clés interprétatives originales.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le sentimentalisme hypocrite et l'idéologisme aveugle ont conduit à considérer la mer Méditerranée presque exclusivement, en raison des naufrages tragiques de migrants, comme une "mer de larmes". Comment cette vision s'est-elle concrétisée ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"La Méditerranée doit aujourd'hui être considérée comme l'Océan du Milieu, comme la connexion entre l'Océan Indo-Pacifique (l'espace du contraste sino-américain) et l'Océan Atlantique, l'océan canonique de la projection américaine vers l'Europe, avec en son centre le détroit de Sicile, une réalité stratégique à laquelle nous ne semblons pas nous intéresser particulièrement. Et pourtant, c'est ici que se joue la partie décisive de notre présent et de notre avenir, face à une "pression désintégrative" immédiate à notre frontière, déterminée par l'écart démographique toujours plus grand entre l'Italie et les pays africains, un écart destiné à s'accroître et à conditionner ainsi les relations dans toute la zone. Nous devons donc prendre conscience du défi géopolitique et de la centralité de la Méditerranée. Et il faut sortir du généralisme des politiques-politiciens, des polémiques inutiles, du moralisme facile déguisé en solidarité ou des logiques d'urgence à souffle court, très court".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6359049" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1984470926.jpg" alt="280-453e0e0ec641.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La montagne est verticale, avec son sommet pointant vers le ciel, elle semble presque essayer de toucher Dieu. La mer... Vous nous dites l'image de la mer.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Je suis le fils, le petit-fils et l'arrière-petit-fils de marins d'Istrie-Vénétie. Enfant, mon terrain de jeu était le Vieux Port de Trieste où j'attendais ou saluais les bateaux de mon père. Ce n'est pas un hasard si je me suis retrouvé dans les pages de Giovanni Comisso, dans ses descriptions de l'Adriatique, de la mer d'Istrie et de la Dalmatie. Dans ses livres, les voix des protagonistes, capitaines, maîtres d'équipage et matelots, sont entrecoupées et entremêlées - comme les stases du chœur d'Eschyle - avec les soupirs, les pensées et les cris des épouses et des petites amies qui attendent, parfois pendant des mois, de voir les navires de retour réapparaître à l'horizon. Mais le véritable protagoniste est toujours la mer. Avec ses couleurs, ses reflets, son obscurité inextricable, le reflet de la lune, les vents, les tempêtes et le calme des amarres."</span></strong></span></p>
Houdaer
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Flow
tag:houdaer.hautetfort.com,2022-01-06:6358906
2022-01-06T17:36:00+01:00
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You have to flow with the river. There is no other way. ...
<div class="kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">You have to flow with the river.</span></em></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">There is no other way. </span></em></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alan Watts </span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/2835831681.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6323597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/1874114644.jpg" alt="gary cooper 53-venice-archival-10.fit-880w.jpg" /></a></p></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Citation piquée <a href="http://ostidecalvaire.blogspot.com/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #ff0000;">ici</span></span></a></span></div><div dir="auto"> </div></div>
Elle et Lui
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Rendez-vous au Casino Venier
tag:briot-cohenaknin.hautetfort.com,2021-12-06:6353492
2021-12-06T16:50:00+01:00
2021-12-06T16:50:00+01:00
Mon article sur Casino Venier Venise , un livre écrit sous la...
<p><span style="font-size: 12pt;">Mon article sur <span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #ff2600;"><em>Casino Venier Venise</em></span></strong></span>, </span><span style="font-size: 12pt;">un livre écrit sous la direction de Marie-Christine Jamet, chez Serge Safran éditeur, 2021</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">est paru dans la revue <span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #0000ff;">QUINZAINES </span></strong></span><span style="color: #0000ff;">(Lettres, Arts et idées)</span><strong>,</strong> n° 1240, de novembre 2021</span></p><div><span style="font-size: 12pt;"><em>Le livre est beau, d'un noir secret. Sur la couverture, un cercle éclairé, comme si nous regardions à travers un judas : décor, masques, chapeau, éventail suggèrent le XVIIIème à Venise. Glissons un œil dans ce judas pour y surprendre ce qui se cache là…</em></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt;">André</span></div>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
À propos de Charmes :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-06-09:6320872
2021-06-09T00:01:16+02:00
2021-06-09T00:01:16+02:00
Un article de Jean-Jacques Nuel. ...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://nuel.hautetfort.com/archive/2021/06/08/charmes-de-christian-cottet-emard-6320724.html?fbclid=IwAR3_uOHcsT0S4aM-XkAZMQ8mD8-6tmcZfbQP7T4OnR_KqZtm3UbGg9tGzaE"><img id="media-6266656" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1130775708.jpg" alt="charmes, roman, éditions orage lagune express, christian cottet-emard, littérature, musique, oyonnax, nantua, lyon, venise, lisbonne, barcelone, haut bugey, rhône alpes, france, italie, espagne, portugal,paris,jean-jacques nuel,blog l'annexe" />Un article</a> de Jean-Jacques Nuel.</span></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Charmes
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-06-05:6320188
2021-06-05T01:05:42+02:00
2021-06-05T01:05:42+02:00
À lire au milieu des coquelicots (si vous n'avez pas de coquelicots sous...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://youtu.be/e14-Jx7ltwU"><img id="media-6265485" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/1130775708.jpg" alt="charmes,roman,éditions orage lagune express,christian cottet-emard,littérature,musique,oyonnax,nantua,lyon,venise,lisbonne,barcelone,haut bugey,rhône alpes,france,italie,espagne,portugal" />À lire au milieu des coquelicots</a> (si vous n'avez pas de coquelicots sous la main, un fauteuil, un bain de soleil, un hamac, une planche à clous ou un tapis volant feront l'affaire...)</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p><a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1622847776&s=books&sr=1-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet vénitien
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-02-19:6298520
2021-02-19T01:06:35+01:00
2021-02-19T01:06:35+01:00
De l'utilité des photos ratées en général et des mauvais chargements de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6228982" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/2660458863.jpg" alt="carnet,photo,souvenir,années 80,voyage,venise,italie,vénétie,photographie,superposition,photo noir et blanc,christian cottet-emard,image,mémoire,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet vénitien,promenade vénitienne" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">De l'utilité des photos ratées en général et des mauvais chargements de pellicule en particulier (pas d'appareils numériques à l'époque).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong>Photo /</strong> Un de mes premiers séjours à Venise dans les années 80.</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Frédéric Tison
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Venise
tag:leslettresblanches.hautetfort.com,2020-11-30:6280659
2020-11-30T06:34:00+01:00
2020-11-30T06:34:00+01:00
Joseph Mallord William Turner...
<p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/01/00/1189824336.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6198346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/01/00/2647732674.JPG" alt="SAM_9165b.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><em>Joseph Mallord William Turner (1775-1851), </em>Venise : vue sur la lagune au coucher du soleil <em>(1840), </em></span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><em>à l'exposition "Turner, peintures et aquarelles ; collections de la Tate",</em></span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><em>au musée Jacquemart-André, à Paris VIII,</em></span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><em>photographie : juillet 2020.</em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Aujourd'hui, l'Assomption
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-08-15:6257631
2020-08-15T01:11:00+02:00
2020-08-15T01:11:00+02:00
Titien : Assomption de la Vierge (Basilique Santa Maria Gloriosa dei...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6161730" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2603257949.jpg" alt="assomption de la vierge marie,assomption du titien,venise,Frari,basilique,vêpres de la vierge,monteverdi,ambronay,fête chrétienne,blog littéraire de christian cottet-emard,15 août,culture chrétienne,occident" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Titien : <em>Assomption de la Vierge</em> (Basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari, Venise).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Et en musique : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=EBrfBd4i7gE"><em>extrait des Vêpres de la Vierge</em> de Claudio Monteverdi</a> (Ambronay 2013).</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Haïkus et amuse-gueules
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-03-30:6225350
2020-03-30T18:49:00+02:00
2020-03-30T18:49:00+02:00
J’essaie parfois de lire des haïkus mais mes tentatives sont brèves car...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6110379" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/4029191022.3.jpg" alt="haïku,littérature,esprit occidental,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,note,journal,venise,cuisine,amuse-gueule,sandwiches,grappa,bar,hôtel,voyage,italie,christian cottet-emard" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’essaie parfois de lire des haïkus mais mes tentatives sont brèves car malgré l’indéniable beauté que l’on peut rencontrer dans cette forme, mon esprit cent pour cent occidental s’adapte décidément mal à cette lecture. Et je ne parle pas des querelles byzantines entre les gardiens sourcilleux de la tradition de composition et ceux qui préfèrent s’en inspirer pour l’adapter librement.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une brassée de haïkus me fait le même effet qu’un apéritif dinatoire raffiné ou la nouvelle cuisine : après ces amuse-gueules, quand est-ce qu’on passe à table ? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le haïku ne me nourrit pas. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cela me rappelle cette soirée commencée dans un restaurant vénitien certes excellent mais dont l’expertise en cuisine légère ne risquait pas de faire culpabiliser les convives soucieux de leur ligne et de leur poids. Sur le chemin du retour à l’hôtel, dans les rues désertes de Venise, j’ai dû imposer à mes compagnons de table navrés quelques détours vers les rares estaminets en train d’éteindre leurs néons où des employés fatigués mais compatissants acceptèrent de me vendre le restant de sandwiches thon-artichaut-oeufs-mayonnaise d’allure un peu flagada mais pas mauvais quand même.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une fois à l’hôtel, bien après vingt-trois heures, jugeant imprudent d’aborder la nuit sans diluer tout ce pain de mie, je trouvai par bonheur le bar encore ouvert. Mon irruption fit sursauter le barman somnolent en veste blanche et à la cravate noire légèrement de travers. Il me gratifia d’un sourire reconnaissant lorsqu’il constata qu’ayant à peine grignoté de vieilles chips et vidé mon verre de grappa, je n’avais pas l’intention d’en commander deux ou trois autres en lui racontant ma vie.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quel rapport avec les haïkus ? Lointain, je l’admets.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Paola Pigani
http://paolapigani.hautetfort.com/about.html
Entre les eaux de Venise, de Charente et nos rues
tag:paolapigani.hautetfort.com,2020-03-16:6221881
2020-03-16T11:10:00+01:00
2020-03-16T11:10:00+01:00
Les italiens chantent " Bocca Corona" con la mascherina A Venise, ils...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Les italiens chantent " Bocca Corona" con la mascherina</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">A Venise, ils redécouvrent des poissons dans les eaux clarifiées de la lagune .</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Dans ma ville endormie, un chibanis traverse la rue un sac de galettes à la main, hâte le pas en diagonale, jusqu'au ras de mon vélo. Sur le trottoir, des gars cognent leur canette de bière et trinquent. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">L'un d'eux semble attendre la mariée du jour, un énorme bouquet de fleurs blanches sur son sac à dos.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Ils parlent peut-être de cette bienvenue- malvenue qui va faire les rues désertes et les oboles impossibles. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Antoine Gallardo m'envoie une photo de Charente où j'étais en février entre Blanzac et Barbezieux .</span></p><p> </p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Je vous souhaite un printemps inexorable.</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Pablo Neruda</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6104400" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://paolapigani.hautetfort.com/media/00/02/1840214442.jpg" alt="la charente par Antoine Gallardo.jpg" /></p><p style="text-align: center;">©antoinegallardo </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>A Blanzac la rivière Né s'écoule entre les pierres </em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Sous le toit du vieux lavoir</em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Les araignées ne tissent plus de rêves fous </em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Au sommeil des lavandières</em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Leur dentelle froide dans la lumière de février</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / En lisant Un sacré gueuleton de Jim Harrison (éditions J’ai lu)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-01-19:6206292
2020-01-19T02:49:00+01:00
2020-01-19T02:49:00+01:00
Pour me distraire de la nostalgie de Noël et du premier de l’an toujours...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6080271" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/1425650907.jpg" alt="carnet,note,journal,autobiographie,blog littéraire de christian cottet-emard,littérature,jim harrison,un sacré gueuleton,éditions j'ai lu,venise,italie,filets de saint-pierre à la casanova,gastronomie,big jim,minceur et gloutonnerie,christian cottet-emard,voyage" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour me distraire de la nostalgie de Noël et du premier de l’an toujours passés trop vite à mes yeux, je me concentre sur le bien-être que me procure l’absence de neige et sur le bonheur de lire Jim Harrison. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il s’agit cette fois d’un fort recueil d’articles dans lesquels Big Jim tresse en couronnes écriture et gastronomie, le genre de livre qui me donne faim, encore plus faim que d’habitude serais-je tenté d'ajouter. N’est-ce d’ailleurs pas ceci la bonne littérature, ce qui ouvre l’appétit, tous les appétits ? </span><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">En somme, de quoi vous éviter le robinet d’eau tiède de la littérature française actuelle qui vous envoie dans le nez des relents de pisse-mémé chaque fois que vous ouvrez une de ses nouveautés calibrées par des bien-pensants distillateurs de jus de chaussette. Au secours, Big Jim ! </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Et je lis justement page 95 : <em>Je peux dire que mon cœur et ma langue sont purs, ou relativement purs, du moins pour un membre de la tribu des écrivains, cette race singulière composée de junkies, d’alcoolos, de goujats, de pleurnicheurs, de gynécologues amateurs et d’anges de la désolation.</em> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je n’en écrirai pas plus pour le moment sur ce <em>Sacré gueuleton</em> car je vais le savourer doucement. Cette roborative lecture me remet en mémoire un épisode vécu lors d’un de mes premiers voyages à Venise, dans la décennie de mes vingt ans lorsque je réussissais le prodige de concilier sans problème minceur et gloutonnerie. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À la table d'un restaurant renommé où l'on pouvait goûter aux spécialités de la gastronomie vénitienne, j'attendais mes filets de Saint-Pierre Casanova dans leur sauce au vin blanc avec petits fruits de mer. Survint alors un jeune couple aux manières des plus affectées. Les malheureux qui les servirent durent endurer sans broncher mille hésitations. Quant au sommelier, il avait dû embrasser, dans une vie antérieure, une carrière dans le corps diplomatique tant il avait supporté, impassible, les mines de connaisseur du jeune homme et les soupirs blasés de sa compagne. Pour finir, après une très théâtrale étude de la carte, ils avalèrent à toute vitesse ce qu'on leur avait spécialement préparé pour les satisfaire parce que ce n’était pas au menu d’un établissement de cette classe : deux steaks-frites bien saignants - ô barbares ! -</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Une leçon de Venise
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-12-05:6195935
2019-12-05T22:13:00+01:00
2019-12-05T22:13:00+01:00
Venise est bien sûr la ville de ce que j’appelle des moments à poèmes ,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6064873" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1008887990.JPG" alt="carnet,note,journal,voyage,venise,italie,tourisme,italie promise,vénétie,blog littéraire de christian cottet-emard,vaporetto,christian cottet-emard,station vaporetto,arrêt vaporetto,canal,attente,atelier de fabrique,usine,clapot,moment à poème,épiphanies,année 80,vingtième siècle,souvenir,photo souvenir" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Venise est bien sûr la ville de ce que j’appelle des <em>moments à poèmes</em>, ces étranges épiphanies somme toute assez rares dans une vie et qui surviennent aussi dans les endroits les plus inattendus. L’une d’elles a saisi le jeune homme flottant dans un imperméable gris à la mode des années 80 que j’étais ce soir-là dans un arrêt de vaporetto. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À l’intérieur de ces petites stations flottantes reliées au quai par une passerelle, règne à cette heure tardive une atmosphère d’atelier où l’on a oublié d’éteindre les néons.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C’est pourtant bien à l’éclairage jaunâtre des ateliers d’usine de ma bourgade d’origine, Oyonnax, que je pensais malgré moi avant d’entendre le moteur du vaporetto et le clapot sur sa coque. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je ne sais pas précisément pourquoi cette pensée m’a rempli d’une joie aussi intense dans cet abri bercé par l’onde du canal et dont les vitres exposées aux embruns me renvoyaient le pâle reflet d’un jeune touriste insignifiant qui se prenait pour un roi du monde au seul prétexte qu’il était à Venise au lieu de croupir dans son lycée vétuste puis dans les locaux blafards de l’industrie où risquaient de déboucher des études trop tôt interrompues. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je suis au moins certain qu’en ce qui me concerne, mon obsession de Venise n’est pas pour rien dans la chance qui m’a permis d’éviter ce funeste destin. Il ne s’agissait pourtant que de monter dans le dernier vaporetto du soir, celui qui, cependant, ne risque pas de vous emmener là où vous ne voulez pas aller.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 8pt;">Extrait de Carnet vénitien © Club et éditions Orage-Lagune-Express 2014.</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;"><strong>Photo :</strong> Venise, années 80, en attendant le dernier vaporetto du soir. <span style="font-size: 8pt;">(photo M.)</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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Ludovic JANVIER à VENISE
tag:surduvent.hautetfort.com,2019-11-27:6193427
2019-11-27T21:30:00+01:00
2019-11-27T21:30:00+01:00
... et Venise ! c'est tous les jours ma fête à Venise où...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6061405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/1232438175.jpg" alt="fenêtre,dentelle,alençon," /></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">...</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">et Venise ! c'est tous les jours ma fête à Venise</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">où tous les ponts mènent à revoir</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">la danse aux moires aux ocres aux brouillards</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">et ces dentelles où penser glisse en barque</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">...</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #333333;"><strong>Ludovic JANVIER</strong></span>, Doucement avec l'ange, L'arbalète Gallimard, 2001.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000;"> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet vénitien
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-11-26:6193366
2019-11-26T00:10:00+01:00
2019-11-26T00:10:00+01:00
Je voulais parler ce soir de Peggy Guggenheim après avoir vu à la...
<div style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je voulais parler ce soir de Peggy</span> <span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Guggenheim après avoir vu à la télévision un documentaire consacré à cette femme que j'admire. En effectuant sur internet quelques recherches complémentaires à son sujet, je suis tombé sur un très ancien billet de mon blog que je remets donc en ligne avant de donner dans les prochains jours un texte récent évoquant cette personnalité d'exception.</span> </em> </div><div><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/images/medium_chirico.3.jpg" target="_blank" rel="noopener"><br /><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://cottetemard.hautetfort.com/images/medium_chirico.3.jpg" alt="medium_chirico.3.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">Pages d'un de mes anciens carnets</span></em></div><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je vais encore m'attirer des ennemis parmi les connaisseurs. Mais c'est chez moi une seconde nature et, il me faut l'avouer, un plaisir délicat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Eh bien oui, dans la débauche des palais qui, au temps de leur splendeur, se disputèrent le luxe et la hauteur le long du grand canal, deux ont ma préférence : l'Aldramin et le Venier dei Leoni. (J'entends déjà grincer quelques dentiers).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ma première visite au palazzo Venier dei Leoni qui abrite depuis 1949 au 701 Dorsoduro la collection de Peggy Guggenheim, fut dédiée, n'en déplaise aux empêcheurs d'admirer en rond, au peintre Giorgio de Chirico. Mon cœur battait un peu plus vite en franchissant le délirant portail d'entrée signé en 1961 par Claire Falkenstein car j'allais m'approcher « pour de vrai » de trois tableaux où quelques-uns de mes songes d'adolescent les plus tenaces ont élu domicile depuis ma rencontre avec l'oeuvre de Chirico : <em>Le rêve du poète</em> nommé aussi <em>La nostalgie du poète</em> sur certaines reproductions (huile et fusain sur toile, 89,5 x 40,5 cm), <em>La tour rouge</em> (huile sur toile, 73,5 x 100,5 cm) et <em>L'après-midi délicat</em> (huile sur toile, 65 x 58 cm).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ce que quelqu'un ressent devant un tableau reste un secret. Je ne parle pas des études critiques très pertinentes et très sérieuses qui sont publiées ici et là mais de cet instant qui naît, qui s'évanouit ou qui se perpétue par la seule grâce de la rencontre entre la toile et le regard. Cet instant est pour moi <em>l'or du temps</em> (<em>Je cherche l’or du temps</em>, écrivait André Breton) et j'en dois bien quelques pépites à ce palais inachevé que les vénitiens appellent <em>il palazzo non compiuto</em>. Ces connaisseurs, dont je me plais ici à défier le bon goût, estiment que l'inachèvement des travaux du palais Venier (commencé en 1749) est une chance si l'on se réfère à l'unique réalisation vénitienne de son architecte, Lorenzo Boschetti, l'église San Barnaba à la façade jugée « lourdement classique » . Querelles de puristes, sans doute les mêmes qui se considèrent comme suffisamment compétents pour décider à votre place de ce que vous devez aimer ou dédaigner... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">« Et en plus vous aimez Chirico ! » Certes, et je me souviens non sans délectation d'une interview retransmise à la télévision dans le cadre d'un programme intitulé <em>Archives du vingtième siècle</em>. Le vieux peintre, un rien distant et pince-sans-rire, s'ingéniait avec malice à répondre à côté des questions qui tombaient en rafales pour tenter de pallier son laconisme. De temps en temps, son regard ébauchait un sourire à la fois confus et goguenard qui cherchait à se dérober au malaise mêlé d'enfantine vanité que suscitent presque toujours caméras et projecteurs. Peut-on sérieusement penser que de tels appareillages puissent prétendre débusquer, dans leur aveuglante lumière, l'obscurité du geste créateur ? En revanche, plus que la qualité et la précision des questions, plus que l'image du peintre sur le qui-vive, c'était bien le décalage entre lui et son interlocuteur qui révélait en filigrane l'intérêt du documentaire : les tentatives de fuite de l'artiste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Et le mystérieux palazzo Aldramin dans tout cela ? Le plan de Venise le plus précis ne vous sera d'aucun secours pour le trouver. Ouvrez plutôt <em>La vie vénitienne</em> du cher vieil Henri de Régnier (Mercure de France) qui avoue avoir inventé cette demeure tout entière dédiée à la cause romanesque dans un livre au titre redoutable : <em>La peur de l'amour</em> !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un palais vénitien inachevé, un autre qui n'existe pas, un peintre et un écrivain passés de mode, serais-je perdu pour l'art et le bon goût ? Si l'on me pose ainsi la question, je l'espère bien.</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 8pt;">© Orage-Lagune-Express, 2006. Tous droits réservés.</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6061293" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2433629499.jpg" alt="carnet,note,journal,autobiographie,blog littéraire de christian cottet-emard,italie promise,venise,italie,vénétie,christian cottet-emard,voyage,visite,tourisme,europe,occident,de chirico,peinture,orage-lagune-express,henri de régnier,andré breton,peggy guggenheim" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">À Venise, en juin 2003.</span></em></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Bruno Chiron
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Clio, la fille en fusion
tag:www.bla-bla-blog.com,2019-11-09:6189055
2019-11-09T10:17:00+01:00
2019-11-09T10:17:00+01:00
Avec Clio, de retour avec son deuxième album Déjà Venise , c’est la...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1295025444.jpg" id="media-6054701" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avec Clio, de retour avec son deuxième album <em>Déjà Venise</em>, c’est la fusion parfaite entre chanson et électro. Les textes sensibles d’une fille, dont on sent la lave bouillonner, battent dans un rythme syncopé, à l’instar du premier titre, <em>T’as vu</em>, qui est le récit du retour d’une femme après, l’imagine-t-on, une grave crise de couple : "<em>Allez ça va / Je suis là / J’ai fait des tours autour de la maison / Fumer beaucoup / Mouiller mes joues / toucher le fond / J’ai shooté dans tous les cailloux des horizons / Et je suis rentré à la maison.</em>" Ce récit teintée d’amertume et de mélancolie est aussi l’histoire d’une réconciliation autant que l’aveu d’un amour inconditionnel malgré tout : "<em>Plus jamais ça / Mais t’as crois quoi ? / Q’j’allais pas rentrer ? / Q’j’allais me barrer ? / Q’j’en allais en allumer un mieux dans la rue d’à côté ? / Mais non t’inquiète pas / Y’a pas mieux que toi.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’ouverture de <em>Déjà Venise</em> porte l’empreinte d’un opus romantique et sensible (<em>Nous perdre au Louvre</em>), mais sans concession. Clio revendique être une femme amoureuse, à la couleur guimauve et au cœur d’artichaut : "<em>Je tombe amoureuse tous les trois jours / Je crois que j’ai des facultés pour / Il doit y avoir par là-dedans des récepteurs assez puissants / Je tombe amoureuse tous les mardis / Et malheureuse le mercredi / Qu’est-ce que je deviens qu’est-ce que je deviens / Moi si j’ai plus de chagrin demain.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Musicalement, Clio digère, pour son album très personnel, des influences électros (<em>T’as vu</em>), urbaines (<em>Sur les horodateurs</em>), mais aussi… cinématographiques (<em>Les Horodateurs, Romy S.</em>). Ne pourrait-on d’ailleurs pas parler de touche rhomérienne dans l’écriture du titre <em>Au bar de l’oubli</em> ? L’utilisation, au service de textes mélancoliques, de sons synthétiques et de boîtes à rythme ne sont pas sans rappeler les influences de Dominique A et surtout de <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/02/25/une-session-avec-francoiz-breut-6131651.html" target="_blank" rel="noopener">Françoiz Breut</a> (<em>Des pas dans la neige</em>). L’album de Clio, à la beauté incandescente, est d’abord une déambulation romanesque aux arabesques envoûtantes, à l’exemple de <em>Tristan</em>, dont le choix acoustique à la sombre mélancolie renvoie à <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/02/06/la-vie-a-deux-avec-maud-lubeck-6126978.html" target="_blank" rel="noopener">Maud Lübeck</a> : "<em>Toi tu m’as plu / Tu m’as bien plus / Bien moins que lui / C’est évident / Mais bien longtemps que lui…</em>"</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>"<em>Dans mon histoire d’amour je serais Romy Schneider</em>"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est un périple amoureux que propose Clio, ou plutôt des allers-retours dans lequel la chanteuse confie ses incertitudes et ses valses hésitations : Partir ou rester ? Retenir l’autre si c’est encore possible ? Se réconcilier ? "<em>Mais elle est faite ta valise / Dans ta tête c’est déjà Venise /Mais elle est faite ta valise / Il y a les cintres / Plus les chemises / J’aurais dû y penser avant / Laisse-moi partir devant</em>" (<em>Déjà Venise</em>). Pour cette chanson, qui donne le tire album, Clio parle dans un parlé-chanté gainsbourien, de réconciliations : Venise peut autant être le point de fuite d’un amour moribond qu’un nouveau voyage sentimental. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voyage sentimental, donc, mais aussi musical, tant Clio apporte vraiment quelque chose de plus dans le paysage de la chanson française : on peut parler de vraie d’audace pour cet opus qui n’aurait pu être qu’un simple album personnel. La chanteuse apporte un grand vent de fraîcheur, à l’instar de son adaptation française de <em>Porque te vas</em>, qui fait vraiment sens : peu d’artistes auraient pu être autant légitimes dans la reprise de ce tube de 1976 qui vient se fondre complètement dans <em>Déjà Venise</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Clio, artiste en fusion dans les deux sens du terme, croque à la sanguine les petites et les grandes aventures amoureuses, les rencontres ordinaires et fondamentales comme les douloureux états d’âmes, sur une rythmique nerveuse. Le rêve amoureux, les retrouvailles et les nouvelles passions sont toujours possibles, nous dit en substance Clio : "<em>Dans mon histoire d’amour je serais Romy Schneider.</em>"</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Clio, <em>Déjà Venise</em>, 2019, uGo&Play Label / Un Plan Simple, 2019<br /><a href="https://www.facebook.com/cliofficiel" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/cliofficiel</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Le 15 novembre : Le Ponant, Pacé</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Le 15 et le 22 novembre : Le Scénacle, Besançon</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Le 4 décembre : Centre Culturel, Le Haillan</span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/02/25/une-session-avec-francoiz-breut-6131651.html" target="_blank" rel="noopener">"Une session avec Françoiz Breut"</a><br /><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/02/06/la-vie-a-deux-avec-maud-lubeck-6126978.html" target="_blank" rel="noopener">"La vie à deux avec Maud Lübeck"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/H0lbHMlM0CU" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Soutenez Bla Bla Blog et tenez-vous informés des derniers blablas</span></span></strong><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">en vous abonnant gratuitement à notre newsletter</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Christian Jougla
http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html
”LA CREATION DES ANIMAUX” PAR LE TINTORET
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2019-11-08:4799200
2019-11-08T17:51:13+01:00
2019-11-08T17:51:13+01:00
Le Tintoret, peintre italien du XVI e siècle, réalisa toute son œuvre à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Le Tintoret, peintre italien du XVI<sup>e</sup> siècle, réalisa toute son œuvre à Venise. Il était admirateur de Michel-Ange et fut élève de Titien. Il jouait avec virtuosité de l'ombre et de la lumière afin de créer une vision impétueuse, comme dans <em>la Création des animaux</em> où le Créateur, les oiseaux, poissons et animaux terrestres se précipitent dans la même direction, poussés par un furieux instinct de vie.<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Les toiles du Tintoret sont proches du maniérisme et annonciatrices du baroque.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Dans <em>la Création des animaux,</em> "le nombre des poissons et l'attention particulière avec laquelle ils sont peints peuvent s'expliquer par l'origine du tableau. Il a été exécuté pour la <em>Scuola della Trinità</em> à Venise, édifiée sur la rive même de la lagune au débouché du Grand Canal".</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">(Bibliographie : <em>La Nature et ses Symboles</em> par Lucia Impelluso. Éditions Hazan, 2004).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3721916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/00/01/1311457314.jpg" alt="la création des animaux,tintoret,maniérisme,scuola della trinità,venise" /></p><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;"> </span></span> <span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> <em> La Création des animaux</em> (1550-1553) par le Tintoret.<br /></span></span></span></p>
Raymond ALCOVERE
http://raymondalcovere.hautetfort.com/about.html
à l'intuition, à l'instinct, au goût
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2019-08-20:6171033
2019-08-20T19:47:00+02:00
2019-08-20T19:47:00+02:00
« Tout cela se passe sans raisonnements superflus, à...
<p><span style="font-size: 14pt; color: #999999;"><img id="media-6023640" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/00/02/3464638446.jpg" alt="C6a6CIKXEAkwxeI.jpg" /></span></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt; color: #999999;">« Tout cela se passe sans raisonnements superflus, à l'intuition, à l'instinct, au goût. »</span><br /><span style="font-size: 14pt; color: #999999;">Philippe Sollers, Trésor d'amour</span></p>
nauher
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La dérision vénitienne
tag:off-shore.hautetfort.com,2019-07-31:2580084
2019-07-31T16:04:28+02:00
2019-07-31T16:04:28+02:00
Venise fut un phare de l'Occident (en même temps qu'elle était une...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Venise fut un phare de l'Occident (en même temps qu'elle était une porte sur l'Orient, comme en témoigne, entre autres, la colonne syriaque placée à côté de la Basilique Saint-Marc). Elle fut la Sérénissime et ce que nous envoyons désormais, dans le lustre déclinant de palais préservés dans une ville qui se dépeuple lentement, n'est rien au regard de ce qu'elle a été. Ce n'est pas le simulacre contemporain du carnaval qui peut encore faire illusion. Divertissement dispendieux pour un monde ayant oublié le sens ancien et profond d'une telle fête. Peut-être en a-t-il toujours été ainsi dans l'histoire des grandes Cités et le pauvre du Bellay, en composant ses <em>Antiquités</em>, doublait son ennui personnel du désarroi d'une rencontre avec une ville pour lui déjà disparue, la même qui, pourtant aujourd'hui, nous donne envie d'y vivre, <em>éternellement</em>. Ainsi écrit-il :</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Nouveau venu, qui cherches Rome</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Et rien de Rome en Rome n'aperçois</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Venise, ne serait-ce pas un peu cela ? Mais on fait la visite, malgré tout, et sans doute, parfois, comme au musée des horreurs. La mort de Venise a-t-elle seulement commencé dans ce qu'on appelle la modernité (voire la postmodernité, quand au palais Grassi, on aperçoit de l'autre bord du Grand Canal les baudruches clinquantes de Jeff Koons comme étendard de l'art comptant pour rien (1)) ? On voudrait le penser mais le mal est plus ancien.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La modernité, c'est l'effondrement du Campanile en 1902 et sa reconstruction à l'identique, reconstruction commencée dès 1903, avec inauguration le 25 avril 1912, jour de la Saint Marc. Maurice Barrès, de retour d'un voyage en Italie, écrit déjà ce que l'on peut remarquer près d'un siècle plus tard : « <em>Je n'avais pas vu Venise depuis le Campanile de la place Saint-Marc reconstruit. Son aspect de neuf lui donne l'air d'un intrus. L'air d'un géant qui serait venu de l'étranger demander en mariage la basilique et demeurerait là gauche et figé, en costume trop neuf... </em>». Propre, neuf, caricatural.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La modernité, c'est encore la résurrection de la Fenice en 2003, détruite par la main criminelle de deux électriciens voulant masquer le retard pris sur le chantier. Là encore, application stricte du <em>com'era, dov'era</em> (où il était, comme il était).</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Oui, le mal est plus ancien. Car cette doctrine de l'immobilité, de la muséification a commencé au XIXe siècle, quand ce même théâtre subit déjà les flammes et que l'on décida que le Phénix renaîtrait vraiment de ses cendres. C'était en 1836.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Je ne suis jamais entré à la Fenice. Je n'ai jamais cherché à y entrer. Je préfère les ruelles silencieuses et modestes de Santa Helena ou les habitats collectifs du Ghetto.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il est certes bien des endroits dans cette ville où les réfections, les reprises et les collages ont cherché à soutenir la pierre et les ornements face à la rigueur du temps. Mais, en eux, parce qu'ils sont des replâtrages avoués, rien n'égale la mort que porte cette obstination à l'éternité vaine. Venise a décliné depuis longtemps. Elle a perdu sa puissance économique, son attrait intellectuel, son <em>aura</em>. Et plus que la boue de la lagune dans laquelle elle s'enfonce, ce sont les hommes qui l'ont condamné à n'être plus qu'une ombre, parce qu'eux-mêmes n'étaient plus que des ombres, à croire que tout pouvait rester en l'état. La Fenice et le Campanile, <em>sans cesse recommencés</em>, et non plus <em>encore une fois réinventés</em>, sont les symboles d'un abandon de l'âme au profit du prestige, le triomphe de l'ankylose et le renoncement à être soi, en pensant la ville pour les seuls étrangers. Les Anglais avaient déjà entamé le Grand Tour. L'Occident faisait entrer la peinture dans les musées. On allait s'émerveiller de tout.<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La Fenice et le Campanile, c'est déjà Las Vegas : l'histoire du même, <em>mais en plus neuf</em>, la célébration du <em>poli</em> (2). L'oubli que la pourriture et les décombres font aussi partie de la vie et qu'elle s'en nourrit.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">(1) Façon de parler, on le sait bien, puisque c'est essentiellement un art de spéculation.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">(2) Et l'on peut y voir un jeu de mots...</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Bruno Chiron
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Premiers fantômes
tag:www.bla-bla-blog.com,2019-02-24:6131171
2019-02-24T10:33:00+01:00
2019-02-24T10:33:00+01:00
Avec le recul, et au regard du parcours de Tatiana de Rosnay, il y a une...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/4246260929.jpeg" id="media-6290082" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avec le recul, et au regard du parcours de Tatiana de Rosnay, il y a une certaine excitation à se pencher sur le tout premier livre de l’auteure franco-britannique, <em>L’Appartement témoin </em>(éd. Livre de Poche).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous sommes en 1992 et le public découvre le roman d’une certaine Tatiana de Rosnay : un nom qui n’est pas inconnu et qui renvoie à son oncle <a href="http://www.arnaudderosnay.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Arnaud de Rosnay</a>, figure légendaire de la planche à voile disparu en mer à l’âge de 38 ans, à l’épouse de ce dernier, <a href="http://www.jennaderosnay.com/index.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Jenna de Rosnay</a>, championne de planche à voile mais également mannequin, et surtout à <a href="https://www.carrefour-du-futur.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Joël de Rosnay</a>, scientifique et chroniqueur radio. Voilà donc la petite dernière, Tatiana de Rosnay, émergeant dans le milieu des lettres. Son premier roman contient en germe l’essentiel des thèmes que développera l’auteure par la suite :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/11/25/elle-s-appelait-anna-6108107.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> la mémoire des lieux</a>, les disparus, la famille et ses secrets. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>L’Appartement témoin</em> suit, dans des chapitres alternant le "<em>il</em>" et le "<em>je</em>", un homme approchant de la soixantaine. Divorcé et père de Camille, une jeune fille sur le point de s’émanciper, il porte un regard amer sur ses échecs passés et sur un avenir peu reluisant. Il choisit de déménager dans le lieu le plus impersonnel qui soit : un appartement témoin. "<em>Il semblait fait sur mesure pour ceux qui vivent seuls, par choix, par nécessité ou destinée, et qui ne comptent qu’une brosse à dents au-dessus du lavabo.</em>"</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un récit qui n’est pas tant celui d’une chasse aux fantômes que d'une reconstruction de soi</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est pourtant dans cet endroit, a priori sans passé, que le nouveau locataire voir surgir à plusieurs reprises deux fantômes : une jeune femme jouant du piano et une fillette à ses pieds. Abasourdi puis curieux, l’homme entreprend des recherches et découvre qu’à l’emplacement de son immeuble, une bâtisse plus ancienne abritait une pianiste, une certaine Adrienne Duval, disparue depuis. Par contre, sa fille pourrait bien être toujours vivante. Il découvre son prénom, Pamina – comme la personnage de <em>La Flûte enchantée de Mozart</em>. Une première piste conduit le locataire de l’appartement témoin jusqu’à New York, puis à Venise. L’homme décide de poursuivre son enquête, certain qu’elle changera sa vie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Est-il possible que des morts puissent vous donner des clés pour vivre ? Tatiana de Rosnay répond par l’affirmatif dans un récit qui n’est pas tant celui d’une chasse aux fantômes que d’une découverte de secrets enfouis et d’une reconstruction de soi. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette reconstruction passe dans le roman par des rencontres inattendues, dont la sculpturale Iris Gapine, l’influente rédactrice en chef new-yorkaise Sharon Elizabeth Gardiner, l’ancienne mannequin Jessica Parker, Adrian Hunter, le fils de Pamina, la gouvernante Véronique Barbey, mais aussi Camille, la propre fille du locataire de l’appartement témoin qu'il semble redécouvrir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous parlions de l’importance des lieux. Outre cet appartement, l’enquête menée par notre homme le conduit dans des lieux que Tatiana de Rosnay prend plaisir à nous faire découvrir en nous prenant par la main : Paris, New York et surtout Venise. Car c’est dans cette cité italienne que s’achève cette quête improbable. Une quête complètement folle, faite de découvertes - dont celle de Mozart, qui n’est pas la plus anodine.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Tatiana de Rosnay, <em>L’Appartement témoin</em>, éd. Livre de Poche, éd. Fayard, 1992, 313 p.</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.tatianaderosnay.com" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.tatianaderosnay.com</a></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/07/tatiana-de-rosnay-ses-oeuvres-6082996.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Tatiana de Rosnay, son œuvre"</a></em></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><em><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/11/25/elle-s-appelait-anna-6108107.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Elle s’appelait Anna"</a></em></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/CqY0o6Zo__Y" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Pour ne plus penser à la neige, envie de :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-02-04:6126172
2019-02-04T02:19:00+01:00
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Prendre le tram Envie de m'asseoir sur ce banc...
<p><img id="media-5948133" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/3653852946.JPG" alt="P1140067.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5948131" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/2730214304.JPG" alt="674567736.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Prendre le tram</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5661659" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/4067860018.JPG" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Envie de m'asseoir sur ce banc</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5661660" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/406549724.JPG" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Envie de conduire une vieille Vauxhall</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5661661" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/2880757755.JPG" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Envie de monter dans le métro aérien</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5661662" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2199149623.jpg" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Envie de naviguer dans le vaporetto</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">Photos © Christian Cottet-Emard (Lisbonne, Porto, Venise)<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Envie de etc, etc...</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Tinou
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La Sérénissime -2-
tag:tinouaujourlejour.hautetfort.com,2019-01-28:6124431
2019-01-28T17:03:21+01:00
2019-01-28T17:03:21+01:00
J e quitte Venise en début d'après-midi, aussi je profite de la matinée...
<p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">J</span><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">e quitte Venise en début d'après-midi, aussi je profite de la matinée pour faire une dernière balade et visiter la maison de Peggy Guggenheim qui contient une intéressante collection d'œuvres d'art contemporain.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5945521" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/00/1278419078.jpg" alt="Itali2e 074a.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Ses cendres reposent dans le jardin, à côté de celles de ses chiens.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5945522" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/00/2416056384.jpg" alt="Itali2e 070b.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">De retour au bateau, je m'installe dans un transat sur le pont principal. Soudain le soleil s'obscurcit et je vois apparaître devant moi tout un immeuble où des gens au balcon nous observent avec des jumelles.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5945523" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/00/02/4054674513.JPG" alt="Itali2e 092.JPG" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">C'est bien un immeuble, mais flottant puisqu'il s'agit du paquebot Nieuw Amsterdam qui remonte lentement le grand canal avec sa flopée de passagers agglutinés à l'avant ! Combien sont-ils sur ce bateau ? 4000 ? 5000 ? Plus ? </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5945526" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/00/3612379262.jpg" alt="Itali2e 095a.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5945527" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/01/1538007307.jpg" alt="Itali2e 094b.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Mais voici mon taxi. Au revoir Venise, je reviendrai probablement une autre fois.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Pour en savoir davantage :</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #800080;"><em><a style="color: #800080;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Peggy_Guggenheim">Peggy Guggenheim</a></em></span></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/T_k5kdzOB4c" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Tinou
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La Sérénissime -1-
tag:tinouaujourlejour.hautetfort.com,2019-01-27:6124004
2019-01-27T09:55:53+01:00
2019-01-27T09:55:53+01:00
C'est en juin 2015 que je suis allée à Venise. Le trajet se fit en...
<p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">C'est en juin 2015 que je suis allée à Venise. Le trajet se fit en plusieurs étapes : tout d'abord en train de Tours à Paris, puis de nouveau le train pour rejoindre l'aéroport Saint Exupéry à Lyon.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Arrivée à Venise, j'ai enfin pris un taxi qui m'a conduite jusqu'au bateau amarré le long du grand canal.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5944614" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/02/00/1766806873.jpg" alt="italie, venise" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Sur la place Saint-Marc, les musiciens s'installent à la terrasse du café Florian.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5944615" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/02/00/1141054730.2.jpg" alt="italie, venise" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Et les masques sont là pour nous rappeler qu'ici le Carnaval est toujours bien présent ! </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5944616" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/01/3968859029.jpg" alt="italie, venise" /></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Je vous laisse découvrir la première partie :</span></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/NsRwYyTi4mo" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
frenchbooklover
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Concours pour le paradis de Clélia Renucci
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2018-11-07:6103315
2018-11-07T23:12:00+01:00
2018-11-07T23:12:00+01:00
Concours pour le paradis de Clélia Renucci " 20 décembre 1577...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">Concours pour le paradis</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">Clélia Renucci</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5911718" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/1086859438.jpg" alt="concours pour le paradis,clélia renucci,albin michel,mrl18,rakuten,venise,peinture,fresque,le paradis,priceminister,roman sur l'art,roman français,rentrée littéraire 2018,premier roman,véronèse,le tintoret,bassano,palais des doges" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">"<em>20 décembre 1577</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"><em>Benedetto alerta son frère aussitôt qu'il apprit la nouvelle. Véronèse, enroulé dans ses draps de lin, ouvrit un œil méfiant.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"><em>-Le palais des Doges brûle? Comme tous les cinq ans! Pourquoi viens-tu me déranger pour si peu? Tiens, en parlant de feu, si tu pouvais ajouter quelques bûches dans la cheminée, je ne t'en voudrais pas..."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">En ce 20 décembre 1577, le palais des Doges est ravagé par un incroyable incendie qui détruit notamment <em>le Paradis</em>, l'immense toile qui ornait la salle du Grand Conseil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Dès 1578, une commission décide de commander un nouveau <em>Paradis</em>. Un concours est organisé entre le peintres vénitiens les plus célèbres. S'affrontent ainsi Véronèse, le Tintoret et Bassano. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Pendant quelques quatorze années, cette toile va occuper tout un pan de leur création. Création qui va susciter chez eux bien des joies et des drames.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5911719" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/02/3841856371.jpg" alt="concours pour le paradis,clélia renucci,albin michel,mrl18,rakuten,venise,peinture,fresque,le paradis,priceminister,roman sur l'art,roman français,rentrée littéraire 2018,premier roman,véronèse,le tintoret,bassano,palais des doges" /></p><p style="text-align: center;"><em>Le Paradis</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Ce roman de Clélia Renucci, je l'avais repéré dès sa sortie. Aussi, j'ai été ravie quand j'ai pu le recevoir grâce aux Matchs de la Rentrée littéraire, une opération organisée par Rakuten.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">L'autrice nous plonge dans la Venise de la fin du 16ème siècle. Une Venise qui peine à garder sa suprématie militaire et maritime face aux Ottomans. Et qui subit la loi de l'Inquisition. Cependant, malgré ces menaces politiques et le poids de la religion, l'art occupe toujours une place de choix chez les gouvernants. En effet, suite à l'incendie de 1577, les Doges qui se succèdent entendent faire retrouver sa splendeur d'antan à la salle du Grand Conseil et font appel aux artistes de la Sérénissime les plus côtés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">L'occasion pour le lecteur d'entrer dans l'intimité de ces maîtres. A la suite des membres de la Commission, nous pénétrons dans l'atelier de Véronèse, du Tintoret et de Bassano. Trois hommes aux caractères, aux existences et aux styles bien différents. Véronèse, c'est la flamboyance, l'exubérance, un sens de la vie chevillé au corps. Le Tintoret, le génie calme. Bassano, l'envie de se faire un nom, au point que tout échec pourrait lui être fatal. Tous les trois représentent autant de facettes de l'artiste. Et la possibilité, par conséquent, pour Clélia Renucci de nous faire comprendre tout ce qui est à l’œuvre dans le processus créatif. C'est passionnant de voir les coulisses, d'assister à l'émergence de leurs créations et de comprendre les relations qu'ils entretiennent avec leurs mécènes et les dirigeants. De même, j'ai été très intéressée par tous les procédés techniques: les choix de couleurs, les fabrications du vernis...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Sans oublier les réflexions sur la toile elle-même. Car <em>le Paradis</em> occupe toutes les pensées, autant celles des peintres que celles des politiques, des familles et de nous lecteurs. Les rebondissements autour de ce tableau sont multiples: copies de croquis, choix abandonnés, esquisses remodelées, figures gommées ou retouchées. Au fil des pages, c'est comme si <em>le Paradis</em> prenait vie sous nos yeux ébahis. Au prix de nombreux efforts et de nombreux sacrifices. Au prix aussi du sang.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Un des autres atouts de ce roman réside également dans la description de la Venise du 16ème siècle. Chapitre après chapitre, les canaux, les ponts et les rues nous livrent tous leurs secrets. J'ai particulièrement apprécié les scènes de carnaval. Et cette séquence de fête avec Véronèse et Marco, un des fils du Tintoret, qui bien imprudemment se lie avec le rival de son père.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Les pages se tournent toutes seules, on remonte avec plaisir le temps et on en ressort avec une furieuse envie d'admirer des toiles de Véronèse, de Bassano et du Tintoret et bien entendu, de partir à Venise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Néanmoins, je dois avouer que j'ai été un peu moins convaincue par certains personnages. Notamment ceux de la fille du doge et de l'inconnue du couvent. Je comprends leur intérêt par rapport à la narration mais j'aurais préféré qu'elles soient un peu plus creusées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Bref, vous l'aurez compris: si vous aimez l'art et les romans autour de la création, <em>Concours pour le paradis</em> est fait pour vous! Plongez vous sans tarder dans cette fresque foisonnante!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Un grand merci à Priceminister pour cet envoi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Albin Michel, 2018, 267 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Frédéric Tison
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Vision de Venise
tag:leslettresblanches.hautetfort.com,2018-10-22:6097236
2018-10-22T05:32:00+02:00
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Anders Zorn (1860-1920), Dans...
<p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5900431" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/02/02/3451933570.jpg" alt="AZ3.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><em>Anders Zorn (1860-1920), </em>Dans ma gondole<em> (1894), huile sur toile, <br />à l'exposition "Anders Zorn, le maître de la peinture suédoise",<br />au Petit Palais, musée des beaux-arts de la ville de Paris, <br />photographie : décembre 2017.</em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Raymond ALCOVERE
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Gianni Berengo Gardin Venice. Riva degli Schiavoni, 1962
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2018-09-04:6077238
2018-09-04T02:29:34+02:00
2018-09-04T02:29:34+02:00
<p><img id="media-5860241" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/01/01/3282529891.jpg" alt="Gianni Berengo Gardin Venice. Riva degli Schiavoni, 1962.jpg" /></p>
Houdaer
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Retour d'Italie...
tag:houdaer.hautetfort.com,2018-04-19:6044826
2018-04-19T09:16:00+02:00
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On pourra parler d'un "atterrissage un peu rude"... Enfin,...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/3681361457.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5802691" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/1237159805.jpg" alt="30716213_10156373769163872_7297862072609157720_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"><span id="fbPhotoSnowliftCaption" class="fbPhotosPhotoCaption" style="font-size: 14pt;" tabindex="0" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="hasCaption">On pourra parler d'un "atterrissage un peu rude"... Enfin, l'essentiel n'est-il pas d'être correctement outillé ?</span></span><span id="fbPhotoSnowliftTagList" class="fbPhotoTagList hidden_elem"></span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaer
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V.
tag:houdaer.hautetfort.com,2018-04-14:6043409
2018-04-14T06:29:27+02:00
2018-04-14T06:29:27+02:00
- Pourquoi t'es à Venise ? - Pour apprendre à perdre mon sens de...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/2170427240.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5800488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/2713369726.jpg" alt="30657082_10156363836463872_8108023459156821513_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"><span id="fbPhotoSnowliftCaption" class="fbPhotosPhotoCaption" style="font-size: 14pt;" tabindex="0" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="hasCaption">- Pourquoi t'es à Venise ?<br />- Pour apprendre à perdre mon sens de l'orientation.<br />- Et ça marche ?<br /> - C'est un stage intensif.</span></span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaer
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”In fondo...”
tag:houdaer.hautetfort.com,2018-04-13:6043408
2018-04-13T06:21:00+02:00
2018-04-13T06:21:00+02:00
" In fondo, è solo un trucco " Jep Gambardella (in "La grande...
<p><iframe width="560" height="315" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" src="https://www.youtube.com/embed/ZFjfa_RB6Pc"></iframe></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 18pt;">" In fondo, è solo un trucco "</span> </span></p><p><br /><span style="font-size: 14pt;"> Jep Gambardella (in "La grande bellezza)</span></p><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet de voyage / Novello
tag:cottetemard.hautetfort.com,2017-11-16:5999938
2017-11-16T18:05:18+01:00
2017-11-16T18:05:18+01:00
L’élégance italienne pétille jusque dans le vin. En France, nous avons le...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5723903" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1419847785.jpg" alt="carnet de voyage,italie,venise,vin nouveau,novello,beaujolais,billa,zattere,lagune vénitienne,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,bar à vin,cicchetti,voyage en italie,carnet,note,journal,christian cottet-emard,élégance italienne,philippe sollers,éditions orage-lagune-express,navire le berlin,quai,automne à venise,novembre à venise" />L’élégance italienne pétille jusque dans le vin. En France, nous avons le vin prolétaire ou bourgeois, rarement aristocratique. En Italie, c’est la convivialité qui prévaut et qui réunit le plus souvent autour d’un seul verre les trois adjectifs que je viens d’enchaîner à propos de la dégustation à la française. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’en veux pour exemple ces bars à vin dont les italiens ont le secret, notamment ceux de Venise où mon séjour d’automne 2004 s’était prolongé peu après la date à bien des égards fatidique du beaujolais nouveau. Une journée de promenade, avec un seul arrêt <em>panini</em> dans un minuscule café familial à deux pas de la librairie française, ne pouvait annoncer une soirée au régime sec, surtout dans une ville où la conduite en état d’ivresse est impossible à moins de piloter un bateau.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5723905" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2842424030.jpg" alt="carnet de voyage,italie,venise,vin nouveau,novello,beaujolais,billa,zattere,lagune vénitienne,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,bar à vin,cicchetti,voyage en italie,carnet,note,journal,christian cottet-emard,élégance italienne,philippe sollers,éditions orage-lagune-express,navire le berlin,quai,automne à venise,novembre à venise" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Parti le matin des Zattere (<em>un voyageur un peu expérimenté sait que c’est le plus bel endroit de l’univers</em>, écrit Philippe Sollers dans son Dictionnaire amoureux de Venise), je me retrouvai maintenant, à la nuit tombée, à mon point de départ, avec derrière moi, un arbre incongru et un grand navire à quai, <em>le Berlin</em>, et un peu plus loin à ma gauche l’entrée baignée d’un halo de néon du <em>Billa</em> local, les vénitiens ayant besoin comme vous et moi d’une supérette où s’approvisionner, même au coeur du délire architectural des palais et des clochers, en conserves, fruits et légumes, huile, vinaigre, pâtes et autres denrées quotidiennes et ustensiles divers aussi indispensables à la vie humaine que la poésie et les arts. Au rayon des boissons, je trouvai même du beaujolais nouveau auquel je choisis de préférer le primeur italien laconiquement étiqueté <em>Novello</em>. (J’ai séché les bouteilles à peine revenu dans mes montagnes et je garde un bon souvenir de ce petit nouveau dont le flacon ne cherchait en aucune façon à se prévaloir de bien étranges accointances avec je ne sais quelles framboises ou bananes).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je passai déposer mes emplettes à mon hôtel tout proche pour repartir aussi sec, c’est bien le mot, à l’abordage de ces petits vaisseaux naviguant dans la joyeuse soirée vénitienne que sont les bars à vin où les risques de tangage ne concernent pas le navire mais les passagers. Une fois franchie l’écluse des premiers gorgeons accompagnés de <em>cicchetti</em>, on se souviendra sans en faire une obsession des quais et des ponts vers lesquels refluent presque toujours une ou deux vaguelettes de buveurs naturellement portés, le verre à la main, à l’extérieur du très exigu théâtre des opérations de bonne bouche.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5723906" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/107546410.jpg" alt="carnet de voyage,italie,venise,vin nouveau,novello,beaujolais,billa,zattere,lagune vénitienne,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,bar à vin,cicchetti,voyage en italie,carnet,note,journal,christian cottet-emard,élégance italienne,philippe sollers,éditions orage-lagune-express,navire le berlin,quai,automne à venise,novembre à venise" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il serait en effet dommage, après avoir commencé en beauté en s’hydratant les intérieurs de finir tout mouillé à l’extérieur à cause d’un malencontreux plongeon dans le canal, ce qui soit dit en passant, signe le touriste en goguette ou pire encore, le goulu qui ne sait pas boire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">(Extrait de mon carnet de voyage en Italie, © Éditions Orage-Lagune-Express)</span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong>Photos :</strong> image verre et bouteille empruntée <span style="font-size: 12pt;"><a href="https://www.winepoint.it/blog/vino-novello-produzione-e-abbinamenti">ici</a>.</span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Navire le Berlin à quai sur les zattere ce beau soir de novembre 2004 <span style="font-size: 8pt;">(photo Christian Cottet-Emard)</span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Léger tangage sur un petit pont vénitien assez près d'un bar <span style="font-size: 8pt;">(photo Christian Cottet-Emard)</span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet-photo / Demi-songes de l'insomnie
tag:cottetemard.hautetfort.com,2017-07-19:5964319
2017-07-19T02:13:00+02:00
2017-07-19T02:13:00+02:00
Envie de prendre le tram Envie de m'asseoir sur ce banc...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5661657" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/674567736.JPG" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Envie de prendre le tram</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5661659" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/4067860018.JPG" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Envie de m'asseoir sur ce banc</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5661660" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/406549724.JPG" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Envie de conduire une vieille Vauxhall</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5661661" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/2880757755.JPG" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Envie de monter dans le métro aérien</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5661662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2199149623.jpg" alt="photo,carnet-photo,voyage,demi-songes,insomnie,envies,promenades,porto,lisbonne,venise,portugal,italie,blog littéraire de christian cottet-emard,métro aérien,wauxhall,tramway,vaporetto" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Envie de naviguer dans le vaporetto</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Photos © Christian Cottet-Emard (Lisbonne, Porto, Venise)<br /></span></em></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Envie de etc, etc...</span></em></span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Houdaer
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Tonton Ernest
tag:houdaer.hautetfort.com,2017-07-04:5951092
2017-07-04T07:41:00+02:00
2017-07-04T07:41:00+02:00
" Il faut être un dur pour qu'on vous aime dans cette ville, pensa le...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/2371462130.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5642618" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/4104779946.jpg" alt="hemingway.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">" <em>Il faut être un dur pour qu'on vous aime dans cette ville, pensa le colonel. (...) Et qu'est-ce qu'un dur ? Tu te sers de ce mot si librement que tu devrais pouvoir le définir. Ce doit être un homme qui invente son jeu et le joue jusqu'au bout. Ou simplement un gars qui s'engage à fond dans ce qu'il joue. Et ce n'est pas au théâtre que je pense. Si beau que soit le théâtre.</em> "</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
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Ils voulaient voir le chaos londonien à Venise
tag:pdf31.hautetfort.com,2017-03-31:5927588
2017-03-31T09:22:00+02:00
2017-03-31T09:22:00+02:00
Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2017 Trois hommes soupçonnés de...
<p>Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2017</p><div class="story_head"><div class="story_titles"><h3>Trois hommes soupçonnés de préparer un attentat à Venise ont été arrêtés. Ils avaient «exulté» après celui de Londres.</h3></div><div class="story_media"><img src="http://www.20min.ch/dyim/998a7d/M600,1000/images/content/2/5/2/25235755/6/topelement.jpg" alt="storybild" width="552" height="364" /><p>Photo d'illustration de la police à Venise. (Photo: Keystone)</p></div></div><div class="story_content "><div class="thematic_box"><div class="proofreading" style="text-align: justify;"><div class="fault-bubble">La police italienne a annoncé jeudi l'arrestation à Venise de trois personnes originaires du Kosovo: elles sont soupçonnées de vouloir commettre un attentat sur le célèbre pont du Rialto dans la cité des Doges.</div></div></div><div class="story_text"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après avoir établi «la radicalisation religieuse» des suspects, les forces de l'ordre ont réuni suffisamment d'éléments sur leurs activités pour arrêter trois personnes et interpeller un mineur, «tous originaires du Kosovo», a expliqué la police dans un communiqué. Lors d'une conférence de presse, le procureur Adelchi d'Ippolito, en charge de l'enquête, a précisé que le groupe envisageait un attentat sur le célèbre pont du Rialto à Venise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">«Avec Venise, tu gagnes tout de suite le paradis, vu le nombre de mécréants qu'il y a, à mettre une bombe au Rialto», a déclaré l'un des hommes, le suspect mineur identifié par ses seules initiales, dans une conversation téléphonique enregistrée par les enquêteurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Serveurs à Venise</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">«Si je prête serment demain» à l'organisation Etat islamique (EI) «et qu'ils me donnent l'ordre, je suis obligé» de tuer les «mécréants», a insisté Babaj Arian, considéré comme le chef du groupe, dans une autre conversation enregistrée le 22 mars, après l'attentat de Londres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les enquêteurs qui les avaient placés sur écoute depuis plusieurs mois les ont d'ailleurs entendus «exulter» au téléphone après l'attentat qui a fait quatre morts près du Parlement de Westminster. L'EI a revendiqué l'attaque, mais la police britannique a dit n'avoir trouvé aucun lien entre son auteur et des groupes djihadistes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les suspects, dont deux travaillaient comme serveurs à Venise, s'entraînaient en regardant des vidéos de propagande de l'EI et simulaient la fabrication d'engins explosifs. Certains d'entre eux avaient aussi exprimé leur volonté d'aller combattre en Syrie avec les milices islamistes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Des unités d'élite des forces de l'ordre ont participé en pleine nuit à l'arrestation des personnes suspectes dans le centre historique de Venise et mené douze perquisitions.</span></p><p class="autor" style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;">(nxp/ats)</span></p><p class="autor" style="text-align: right;"> </p><p class="autor" style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Ils-voulaient-voir-le-chaos-londonien-a-Venise-25235755">20min</a></span></p></div></div>
Raymond ALCOVERE
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Nuit à Venise
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2017-03-09:5919612
2017-03-09T19:51:03+01:00
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<p><img id="media-5581224" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/00/01/3464638446.jpg" alt="C6a6CIKXEAkwxeI.jpg" /></p>
Raymond ALCOVERE
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Gothard Schuh ; Venise
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2016-11-09:5872148
2016-11-09T20:38:47+01:00
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<p><img id="media-5498324" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/01/01/3808713000.jpg" alt="Cw1_ndWUoAAbDuf.jpg" /></p>
galavent
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Nouvelles vénitiennes, de Dominique Paravel
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2016-10-25:5865271
2016-10-25T07:47:00+02:00
2016-10-25T07:47:00+02:00
Venise, la sérénissime, racontée dans sept nouvelles. Eh bien, non. Venise...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Venise, la sérénissime, racontée dans sept nouvelles. Eh bien, non. Venise ne peut être racontée. On ne peut qu’en deviner le mystère, sans jamais le saisir dans sa totalité. De même se demande-t-on, s’agit-il réellement de nouvelles ? Elles ne possèdent pas cette chute indispensable au genre. Elles ouvrent sur la brume, la mer, les ruelles et les ponts. Les personnages aussi sont réels, mais emplis du mystère de l’être englué dans un décor impossible qui le fait dériver et se débattre sans conclusion. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Véronica est engluée au fond de la lagune, dans la cale du temps. La chaleur de l’été est là, tenace, épaisse, les canaux puent la vase, les corps suent grassement. Dans le quartier de San Giovanni Crisostomo, un lacis de ruelles derrière le Rialto, les habitants se tournent et se retournent sur les lits, étouffés par l’air humide, enragés d’insomnie.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Dans ces récits, la ville et ses habitants se confondent, pleins de fierté sauvage, de pulsions mortelles, de désirs bruts. Le dernier récit, <em>Mondo Novo</em>, donne le sens de l’ensemble du recueil. Un photographe cherche une Venise secrète, mais <em>Venise ne cache rien, elle se laisse pénétrer dans ses recoins les plus secrets comme si elle y attendait depuis toujours l’intrus, docile et absente, une prison d’images vues et revues</em></span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Les façades de marbre blanc<br />La brume bleutée<br />Le grain friable des briques rouges<br />Les reflets au fond des canaux<br />Les ruelles tortueuses<br />La mosaïque mouvante de pierre, d’eau et d’hommes<br />Découvrir ce qui est caché dans l’image, ce qui la hante, est impossible.<br /></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Vous l’avez trouvée ? demande Viola au photographe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Non, il n’a rien trouvé, il n’y a pas d’autre Venise. Venise n’est qu’une illusion. Elle l’écoutait avec patience, comme si elle était prête à lui donner tout le temps dont il avait besoin sans le savoir. Puis elle s’est penchée vers lui.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Venise est une utopie nécessaire du monde. Vous pensez qu’on peut photographier ça ?</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Le mouvement de ses seins dans l’échancrure du pull-over noir, sa voix profonde, son regard pénétrant, il hésitait entre le désir et le désarroi.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Qu’est-ce que vous voulez dire ?</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Un lieu invisible, à l’intérieur du monde et de nous-mêmes. Un lieu impossible qui les contient tous. </span></em></span></p>
Raymond ALCOVERE
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Une horloge où toutes les heures sont égales
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2016-07-24:5829542
2016-07-24T02:56:57+02:00
2016-07-24T02:56:57+02:00
« La désorientation est constante, ponctuelle, courbée, systématique, mais...
<p><span style="font-size: 14pt; color: #999999;"><img id="media-5420768" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/02/01/759947414.jpg" alt="Venise, Philippe Sollers" />« La désorientation est constante, ponctuelle, courbée, systématique, mais n’engendre aucun désordre, au contraire. L’espace est simplement doublé et organisé en reflet, comme un échiquier. Les canaux, les piquets, les ruelles, les quais, les bateaux, les places, les ponts, les puits, le dallage même, orchestrent cette mise en scène géométrique. Le temps, lui, ne peut être, à chaque instant, que vertical, étagé, feuilleté, poudroyant, ouvert. Venise est un entrelacement de chemins qui ne mènent nulle part et qui se suffisent à eux-mêmes ; une horloge où toutes les heures sont égales » : Philippe Sollers, Eloge de l’infini</span><br /><span style="font-size: 14pt; color: #999999;">Photo de Michael Kena</span></p>
Christian Jougla
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”CAPRICE” DE CANALETTO
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2016-07-14:4802162
2016-07-14T10:23:30+02:00
2016-07-14T10:23:30+02:00
Imaginaire et réalité. Parmi les œuvres de Canaletto, né à Venise en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Imaginaire et réalité.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #ff9900; font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Parmi les œuvres de Canaletto, né à Venise en 1697, un tableau de jeunesse me plaît tout particulièrement : <em>Caprice</em> (1723). Il se trouve à Milan, dans une collection privée. D'autres toiles de Canaletto intitulées <em>Caprice</em> sont à Venise, Collection Cini.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #ff9900; font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Un paysage imaginaire, parsemé d'éléments réels, hésite entre charme et désolation. Au premier plan, des personnages vêtus de haillons, semblent regarder une barque aux voiles lamentablement déchirées, qui sert probablement d'habitation. D'autres personnes sont assises sur le bord de "l'embarcadère", ou au pied d'une arcade soutenue tant bien que mal par des colonnes en ruine où grimpe une végétation sauvage. Une minuscule pyramide voisine aussi avec des arcades.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="color: #ff9900; font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Je ne saurais définir pourquoi ce spectacle, qui devrait être affligeant, dégage une telle douceur, un tel charme. Peut-être parce que la part réservée à l'imaginaire laisse très peu de place à la réalité...</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="color: #ff9900; font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Canaletto, paysagiste, se fixe pour mission de glorifier sa ville natale, Venise de pierre et d'eau, habitée par des êtres sans visage, que rien ne peut distraire de leur rêverie. Ses toiles ont un côté intemporel, un aspect d'éternité...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff9900; font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">(Bibliographie : <em>Tout l'œuvre peint de Canaletto</em> par Pierre Rosenberg et Lionello Puppi. Flammarion, 1975).<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Voici un extrait d'un poème de Théophile Gautier :<br /><br /> "Sur les Lagunes<br /><br />Avec ses palais, ses gondoles,<br />Ses mascarades sur la mer,<br />Ses doux chagrins, ses gaîtés folles,<br />Tout Venise vit dans cet air.<br /><br />Une frêle corde qui vibre<br />Refait sur un pizzicato,<br />Comme autrefois joyeuse et libre,<br />La ville de Canaletto."</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3720516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/02/01/3211263925.jpg" alt="caprice,caprice romain,canaletto,paysage imaginaire,colonnes en ruine,arcades,barque,peintre paysagiste,venise" /></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #00ff00;"><br /></span></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff00ff; font-size: small;">Une autre œuvre de Canaletto : <em>Caprice romain</em>.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Xavier JASSU
http://lapinos.hautetfort.com/about.html
Le Juif Shylock
tag:lapinos.hautetfort.com,2016-07-07:5822654
2016-07-07T13:38:58+02:00
2016-07-07T13:38:58+02:00
Une fois n'est pas coutume, avant de rédiger ce billet j'ai consulté la...
<p style="text-align: justify;">Une fois n'est pas coutume, avant de rédiger ce billet j'ai consulté la notice Wikipédia consacrée au personnage de Shylock dans <em>"Le Marchand de Venise"</em>. C'est un concentré de remarques stupides, comme chaque fois que cette encyclopédie ne se contente pas de mentionner les faits et détails.</p><p style="text-align: justify;">En deux mots, disons pourquoi Wikipédia est scientifiquement nul : parce que Wikipédia, ses "modérateurs", tentent de donner, sur tel ou tel sujet, un avis balancé ; or, la moyenne ou la médiocrité, qui du point de vue politique représente le point de vue raisonnable, ne vaut rien en matière de science. Cette contamination de l'esprit critique scientifique par la raison politique est typique des temps modernes... depuis le moyen-âge.</p><p style="text-align: justify;">Refermons cette parenthèse, qui n'en est pas tout à fait une, car Shakespeare, en faisant table rase de la culture médiévale, fournit le remède à la culture moderne, qui accorde une très large part à la spéculation dans tous les domaines : religieux, scientifique et politique.</p><p style="text-align: center;">*</p><p style="text-align: justify;">Pourquoi l'odieux usurier Shylock est-il Juif ? Cela traduit-il le préjugé antisémite de Shakespeare ? On peut répondre catégoriquement non, car les fables de Shakespeare n'ont pas d'abord une valeur éthique ou une signification politique (contrairement à <em>"La Divine Comédie"</em> de Dante par exemple). Or l'antisémitisme, qu'il soit populiste (Hitler), ou plus raffiné (Nietzsche, Maurras, S. Freud), a une fonction éthique et politique. Il en va de même de l'antiracisme, antidote supposé de l'antisémitisme ; il est tout aussi vain de chercher à faire de Shakespeare un tragédien humaniste antiraciste.</p><p style="text-align: justify;">Le but de Shakespeare, après Homère ou Moïse, est de fournir une explication du monde, en particulier du monde moderne qui semble en proie à une aliénation excessive. Ce diagnostic de la folie moderne par Shakespeare pourquoi il a eu des lecteurs aussi différents que Marx et Nietzsche : sur la bêtise et la férocité propres aux temps modernes, Shakespeare semble en effet en savoir plus long que quiconque.</p><p style="text-align: justify;">Il fallait que Shylock soit Juif à cause de l'argent et du veau d'or. Exactement comme est catholique ce cardinal, fils de boucher, Th. Wolsey, cardinal-conseiller du roi Henri VIII, alors même que Jésus-Christ maudit quiconque servira un autre maître que dieu, son père, tout en se disant "chrétien".</p><p style="text-align: justify;">D'antisémitisme il n'y a pas, sauf chez le lecteur qui ne voit pas que le "traitement" réservé par Shakespeare à certains soi-disant chrétiens est le même que le traitement réservé au Juif Shylock : ils sont peints comme des monstres ou des possédés.</p><p style="text-align: justify;">Ce que Shakespeare met en scène, c'est la contradiction radicale incarnée par le Juif usurier, ou bien par le catholique-conseiller d'un prince de ce monde. Ce que Shakespeare nous montre, contrairement à beaucoup d'artistes qui s'emploient à le dissimuler, c'est le faciès satanique de Richelieu, pour prendre un exemple français.</p><p style="text-align: justify;">Ces types parfaitement contradictoires sont la clef pour comprendre le monde moderne et de la domination occidentale sur le reste du monde. On note que ces "types" sont nombreux chez Shakespeare, non seulement Shylock ou Th. Wolsey, mais aussi Th. More, Ophélie, Polonius, etc.</p><p style="text-align: justify;">L'antisémitisme de S. Freud est facile à comprendre : c'est un bourgeois allemand qui vitupère Moïse et les Hébreux, représentatifs à ses yeux du désordre et de l'anarchie (menace pour la propriété). Quant à Nietzsche, sa thèse antisémite et antichrétienne selon laquelle judaïsme et christianisme ont engendré une société de sous-hommes, n'est pas corroborée par Shakespeare, mais seulement par une lecture superficielle de Shakespeare, lui ôtant arbitrairement sa dimension métaphysique.</p><p style="text-align: justify;">L'aliénation excessive des temps modernes, leur éloignement tragique de la vérité, incarnés par des personnages tel que Shylock, n'est autre que la manifestation de l'Antéchrist, prophétisée par les apôtres.</p><p style="text-align: justify;">La mythologie de Shakespeare épouse les explications de l'apôtre Paul de Tarse à propos de l'Antéchrist de la fin des temps.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Lizouzou
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”Movie Star. Saison 2 : Venise” d'Alex Cartier
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-05-09:5795527
2016-05-09T15:11:28+02:00
2016-05-09T15:11:28+02:00
Attention spoiler !!! Nous retrouvons Ophélie peu après sa...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5359155" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/1227320767.JPG" alt="movie,star,saison 2,alex,cartier,venise,belfond" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Attention spoiler !!!</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Nous retrouvons Ophélie peu après sa décision de quitter son petit ami Christophe. En effet, le bel acteur Michael Brown lui a proposé de passer quelques jours en croisière sur son bateau avec lui. Elle a dit oui et a proposé également à Laure de venir avec elle. De son côté Michael a également invité son demi-frère Charlie. Laure jette son dévolu sur ce dernier mais celui-ci ne semble pas particulièrement intéressé. Mais la question n'est pas là, combien de temps pourra durer l'histoire d'Ophélie et Michael ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Il y a quelques temps, je vous présentais <a href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/archive/2016/03/07/movie-star-saison-1-d-alex-cartier-5770779.html" target="_blank">le premier tome </a>de cette érotico-romance. L'auteur parvient à nous captiver dès les premières lignes, il me tardait donc de découvrir la suite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Même si j'ai eu un peu de mal avec le final du tome 1, qui me semblait peu réaliste, la suite m'a paru plus convaincante. Bon évidemment, mon côté "féministe" n'apprécie pas toujours certains choix que prend Ophélie mais comme le dicton le dit si bien : l'amour rend aveugle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">J'ai apprécié que les personnages secondaires (autre qu'Ophélie et Michael) prennent un peu plus de place. Il y a notamment l'arrivée de Charlie, le demi-frère de Michael, que j'ai apprécié dès le début. Bien évidemment, on sent que ce dernier personnage va compter dans la suite et j'ai hâte de la découvrir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Encore une fois, je suis bluffée par le fait qu'un auteur homme arrive à se mettre si bien dans la peau d'une nana. De plus, l'écriture et le rythme rend la lecture addictive et je dois dire que j'ai lu ce second tome en deux jours à peine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, une bonne suite ! Rendez-vous en juin pour la saison 3 : Hollywood !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.belfond.fr/" target="_blank">les éditions Belfond</a> !</span></p>
Raymond ALCOVERE
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Appétit
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2016-04-30:5795664
2016-04-30T20:04:15+02:00
2016-04-30T20:04:15+02:00
"Pour l'enfant amoureux de cartes et d'estampes, l'univers est égal à son...
<p><span style="font-size: 14pt; color: #999999;"><img id="media-5359292" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/02/00/4196207018.jpg" alt="baudelaire, Venise" />"Pour l'enfant amoureux de cartes et d'estampes, l'univers est égal à son vaste appétit."</span><br /><span style="font-size: 14pt; color: #999999;">Baudelaire</span><br /><span style="font-size: 14pt; color: #999999;">Venezia</span></p>
Raymond ALCOVERE
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Venise 1955
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2016-04-05:5784706
2016-04-05T23:09:24+02:00
2016-04-05T23:09:24+02:00
Photo de Inge Morath
<p><span style="color: #999999;"><img id="media-5339512" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/00/01/2188281569.jpg" alt="Inge Morath, Venise" />Photo de Inge Morath</span></p>
frenchbooklover
http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.html
Le Souffleur de rêves de Bernard Villiot & Thibault Prugne
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2016-02-04:5755433
2016-02-04T23:06:00+01:00
2016-02-04T23:06:00+01:00
Le Souffleur de rêves un album de Bernard Villiot illustré par...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: times new roman,times,serif;">Le Souffleur de rêves</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: times new roman,times,serif;">un album de Bernard Villiot</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: times new roman,times,serif;">illustré par Thibault Prugne</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5285303" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/00/4275642006.jpg" alt="le souffleur de rêves,bernard villiot,thibault prugne,gautier-languereau,album jeunesse,coup de coeur,venise" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>"Au Nord de Venise, cernée par la lagune, s'étendait l'île de Murano. On ne comptait plus ses somptueux palais bordés de jardins dans lesquels la bonne société aimait se promener, grisés par les parfums du jasmin et des bosquets d'orangers. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Les gens venaient aussi du monde entier, car on y soufflait le verre."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Parmi les apprentis souffleurs de verre, se trouve Zorzi Ballari qui ne ménage pas sa peine et dispose tous les soirs <em>"d'une simple paillasse pour dormir".</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>"Pour dormir et pour rêver, car les années passant, Zorzi avait nourri l'espoir de devenir souffleur."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Malheureusement, un accident brise son rêve et le laisse boiteux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Les années passent et Zorzi n'a pas oublié son ambition. Tous les soirs, il se glisse dans les ateliers déserts pour apprendre à maîtriser son art.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>"Et à force de persévérance, son souffle [devient] si délicat et si précis qu'il s'[étire] comme un soupir."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un soupir capable de se transformer en bulle de rêve...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Des rêves bleus, des rêves roses, des rêves extraordinaires qui accompagnent les petits Vénitiens dans leur sommeil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Mais son grand talent fait des jaloux....Et, bien vite, des obstacles se dressent devant lui.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5285304" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/01/1883262715.jpg" alt="le souffleur de rêves,bernard villiot,thibault prugne,gautier-languereau,album jeunesse,coup de coeur,venise" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">J'ai immédiatement été attirée par la couverture de ce très bel album et par ce titre à la fois intrigant et poétique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dès la première page, débute le voyage. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Ligne après ligne, image après image, Bernard Villiot et Thibault Prugne nous entraînent dans une Venise magnifiée sur les traces des souffleurs de verre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un métier capable de générer tant de beauté/Un métier cruel aussi où la concurrence se fait rude et où le moindre faux pas n'est pas toléré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Notre héros va en faire l'amère expérience, lui qui voit ses ambitions ruinées par la chute d'un pain de verre sur son pied.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Récit d'apprentissage donc...Cruel apprentissage même...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Récit d'obstination également...Celle d'un héros déterminé à aller au bout de ses rêves et qui, à force de persévérance, fabrique des bulles si fines qu'elles deviennent des songes enfantins.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Que j'ai aimé cette idée! Si poétique! Des songes qui s'envolent et circulent dans les rues et sur la lagune de Venise. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Et puis, le talent du héros fait des jaloux. A lui de franchir ou non ces nouvelles épreuves.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">On suit avec plaisir toutes les étapes de ce conte onirique, à la fois tendre, sensible et plein de rebondissements.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> A la plume tout en légèreté de Bernard Villiot répond à merveille le pinceau de Thibault Prugne. Grâce à son talent, on a l'impression de se promener dans les rues de Venise, aux eaux étincelantes et miroitantes, aux rues colorées. Et on est emportés dans ce rêve d'histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Bref, vous l'aurez compris: j'ai beaucoup apprécié cet album et je vous en recommande fortement la lecture. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Gautier-Languereau, 2015</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
SAGESSES AVENTUREUSES
tag:surduvent.hautetfort.com,2016-01-19:5746801
2016-01-19T21:30:00+01:00
2016-01-19T21:30:00+01:00
Serpente le trouble des eaux lentes, au talon de palais lumineux...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5270917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/02/4176738483.jpg" alt="eau,canal," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;">Serpente le trouble des eaux lentes, au talon de palais lumineux et hardis</p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;">de même s'insinue le blanc de la page, entre les idées les plus fines</p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;">comme aussi depuis Venise, les pages impriment leur labyrinthe, de vide et d'encre noire, pour que circulent les sagesses aventureuses</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Paysages d'automne
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2015-12-28:5735994
2015-12-28T05:00:00+01:00
2015-12-28T05:00:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5250342" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/2445412606.jpg" alt="DSC_0063.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5250343" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/00/921448049.jpg" alt="DSC_0032.JPG.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5250344" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/1029421187.jpg" alt="DSC_0001.jpg" /></p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Multidimensionnel
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2015-11-11:5714361
2015-11-11T11:18:00+01:00
2015-11-11T11:18:00+01:00
Avec l'art contemporain, on a parfois l'impression de redécouvrir...
<p style="text-align: justify;">Avec l'art contemporain, on a parfois l'impression de redécouvrir l'évidence, mais comme ce qui est évident est souvent ce qui est perdu de vue, ce n'est pas plus mal. A l'entrée de la Biennale de Venise, un panneau expose le récit d'une expérimentation réalisée avec la Clinique de San Diego (Etats-Unis comme son nom l'indique). Des adolescents ont été initiés, lors d'un camp d'été, à la chirurgie robotisée. A la fin du camp, la plupart étaient capables de piloter une hystérectomie, une cystostomie ou de réparer une valve artérielle. Deux sont parvenus à pratiquer une revascularisation cardiaque. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5210210" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/932803464.jpg" alt="IMG_8680.jpg" width="422" height="259" /></p><p style="text-align: justify;">Voici donc des robots, construits après de longues années d'études, qui mettent à disposition d'enfants des gestes professionnels normalement acquis après de longues années d'études. On en conclura une certaine déprofessionnalisation des chirurgiens, non pas "sèche" comme disent les sociologues mais s'accompagnant d'un déplacement de la professionnalité : maîtrise de nouveaux outils, participation à l'invention de ces nouveaux outils, imagination de nouvelles applications, etc. Bref, la redécouverte que depuis que l'homme s'est saisi d'un caillou pour en faire un marteau, il interagit avec la technique pour aller vers de nouvelles inventions. Sauf, comme disait Marcuse dans l'homme unidimensionnel, s'il est totalement soumis à la technique, dominé par elle et dans l'incapacité de toute interaction. Surgit dans ce cas l'homme dissocié replongé dans la caverne de Platon. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5210216" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/3068209652.jpg" alt="IMG_8710.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">On pourrait transposer le constat à la différence entre la capacité à faire (maîtrise de la duplication) et la compétence (capacité à comprendre ce que l'on fait, à le mettre à oeuvre, à le corriger éventuellement, à le faire évoluer). Bref toute la différence entre être dominé par la technique ou la dominer. A ceux qui seraient surpris par ce langage guerrier, soulignons qu'il n'est pas le fruit du hasard : c'est bien d'un combat qu'il s'agit. Et comme nous voici armés par la réflexion, on peut se mettre en route vers le futur. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5210221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/3216232168.jpg" alt="IMG_8667.jpg" width="378" height="234" /></p><p style="text-align: center;"> </p>