Last posts on usines2024-03-29T08:20:15+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/usines/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlPannier-Runacher invite à travailler à la chaîne ”pour la magie”tag:creseveur.hautetfort.com,2021-10-12:63430492021-10-12T14:52:00+02:002021-10-12T14:52:00+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6302275" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/01/547328098.jpg" alt="Panniere Runacher et la magie de l'usine.jpg" /></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLa CGT et le MEDEF contre la solidarité française.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2020-05-12:62380372020-05-12T22:33:00+02:002020-05-12T22:33:00+02:00 En cette période particulière, quelques efforts sont demandés à chacun...
<p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">En cette période particulière, quelques efforts sont demandés à chacun d’entre nous, et cela dans tous les métiers et dans toutes les catégories sociales, ce qui n’est pas, au regard des enjeux, choquant en soi-même. D’autant plus que le temps du confinement, désormais dépassé, pourrait bien entraîner, si l’on ne s’en préserve, une véritable catastrophe économique et, au-delà, sociale : <strong>la crise est devant nous</strong>, affirment nombre d’acteurs et d’observateurs de la scène publique française, et le plus compliqué reste à venir. Et <strong>c’est la capacité de la « nation productrice » à aborder les temps qui viennent qui sera déterminante</strong> : résilience, bonne volonté et esprit de service devront prévaloir, et cela fait sens dans une société qui n’est pas qu’un agrégat d’individus interchangeables. Justement, le vieux pays qu’est et que reste la France fait sens, et elle incarne cette durée et cette possibilité, à échelle humaine et historique, de « l’éternité renouvelée ». Sur ces fondations-là, la crise peut, sinon être évitée, du moins être amortie et quelques mauvais coups déviés. Le fait de naître français, de le devenir, de l’être engage : l’oublier ou simplement le négliger aux heures sombres peut être, civiquement parlant (au sens athénien de la cité, de la « polis »), une forme de trahison qu’il s’agit, non de dénoncer, mais de combattre et de dépasser pour en éviter les sinistres conséquences.</span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Or, deux faits récents montrent que le bien commun n’est pas toujours envisagé par ceux-là mêmes dont ce serait le rôle de le défendre et de le promouvoir. Ils sont révélateurs de certaines maladies qui minent l’entente sociale nécessaire à la vie et à la prospérité raisonnée que chacun doit espérer, tout en y travaillant, pour sa communauté d’ensemble nationale, ce « <strong>plus vaste cercle communautaire qui soit, au temporel, solide et complet</strong> » et qui garantit la liberté et la survie de tous les autres. Le premier, c’est la politique d’obstruction du syndicat CGT à la reprise de la production dans l’usine automobile Renault de Sandouville (site de production de véhicules utilitaires), politique qui a abouti à l’arrêt complet de celle-ci, pourtant en cours de redémarrage la semaine dernière. Les raisons de cette obstruction, liée aux conditions de sécurité sanitaire au sein de l’usine ou, plutôt, aux procédures de convocation de la commission de santé et sécurité de l’établissement, sont, à bien regarder l’affaire, sans lien véritable avec la préservation de la santé des ouvriers, l’usine étant considérée comme l’une des plus exemplaires sur ce sujet sensible. Non, il s’agit juste d’une manœuvre assez indigne d’un syndicat qui, dans cette affaire, ne l’est pas moins et qui n’a agi que selon des considérations fort peu sociales, au risque de menacer l’existence même de nombreux emplois de Renault ! Après un tel mauvais coup, qui prive les salariés d’une reprise complète de l’activité sur le site prévue initialement pour cette semaine et désormais repoussée à quelques dizaines de jours, la CGT se retrouve isolée et décrédibilisée, au moment même où un syndicalisme fort et responsable serait absolument nécessaire pour participer au mouvement de redressement productif qu’il s’agit de favoriser et d’amplifier : avec une telle obstruction, « <strong>les clients ne risquent-ils pas de se tourner vers la concurrence si on ne peut plus produire ?</strong> », s’inquiète avec raison le délégué local de la CFE-CGC de l’entreprise. La CGT se comporte là en bien mauvais défenseur du monde ouvrier ! Là où il faudrait serrer les rangs (façon de parler, évidemment, en période de distanciation physique…) et se retrousser les manches, comme l’avaient commandé les prédécesseurs de M. Martinez aux ouvriers de 1945, cette centrale syndicale appelle à la démobilisation ou au blocage : Thorez et Frachon (secrétaire général de la CGT en 1945 et auteur du livre « La bataille de la production » que devraient utilement relire les cégétistes d’aujourd’hui...) doivent se retourner dans la tombe !</span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Les autres syndicats de l’usine de Sandouville avaient participé à un cycle de négociations entre la direction et les représentants des salariés, au niveau du groupe d’abord, de la France puis de chaque site de l’entreprise, dans le cadre d’un dialogue social largement apaisé au regard des circonstances particulières de la pandémie, un dialogue qu’il faut sans doute renforcer mais qui, pour le coup, était plutôt équilibré. <strong>Mieux vaut la conciliation sociale que l’antagonisme des acteurs de l’entreprise entre eux</strong>, sachant que, le plus souvent, le rapport de forces n’est pas favorable aux salariés, surtout dans le cadre d’une mondialisation qui valorise plus les « avantages comparatifs » que le « progrès social ». <strong>Mieux vaut l’unité de l’entreprise face à l’adversité concurrentielle que le rapport de forces permanent et destructeur de la justice sociale autant que de l’entreprise elle-même !</strong> Avec cette obstruction totalement inappropriée, la CGT, au lieu de servir les salariés, risque bien d’accélérer le déclin de l’emploi dans les usines automobiles françaises : beau gâchis ! En l’espèce, la fameuse formule de Maurras, « <strong>la politique du pire est la pire des politiques</strong> », s’avère bien définir l’attitude funeste de la CGT locale…</span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Le deuxième fait que je qualifierai, là aussi, d’antisocial est le discours du MEDEF et de ses alliés d’experts libéraux qui ne raisonnent qu’en termes de croissance économique quand il faudrait, d’abord, penser en termes de <strong>prospérité, celle qui ne peut exister que si le social n’est pas négligé par l’économique</strong>. La croissance n’est pas toujours la prospérité, et la prospérité n’est pas qu’affaire de croissance : l’enjeu de l’avenir sera sans doute, justement, de penser « <strong>la prospérité sans la croissance</strong> », et de l’appliquer à ce monde, en procédant à un retournement de système (par la sortie de la société de consommation et de sa logique fordo-franklinienne). Ce qui est certain, c’est que le discours du « travailler plus d’heures et plus de jours dans l’année », et vouloir l’inscrire dans la loi, est plus que maladroit, c’est une faute sociale autant que stratégique : d’abord parce qu’il n’est pas utile de l’imposer par le biais législatif (ce qui paraît d’ailleurs contradictoire avec le libéralisme prôné qui, a priori, valorise plutôt la liberté que la contrainte…), les salariés, les indépendants et les chefs d’entreprise sachant bien que des efforts seront, évidemment, nécessaires pour sauver leur propre emploi et leur revenu ; d’autre part, pourquoi évoquer cela au moment où le confinement forcé et obligatoire pour nombre de travailleurs a été vécu, déjà, comme une contrainte plutôt que comme des vacances reposantes ? Bien sûr, les situations sont différentes d’un secteur d’activité à l’autre, mais <strong>le discours brutal du MEDEF a tendance à bloquer les bonnes volontés plutôt qu’à les susciter et à les soutenir</strong>. De plus, <strong>la réticence de ce même MEDEF à accepter quelques efforts financiers</strong>, en particulier par le moindre versement de dividendes aux grands actionnaires, <strong>et le chantage au départ fiscal de ceux qui pourraient être soumis à un ISF rénové, semblent prouver un comportement bien peu patriotique</strong>, au moment où l’État injecte tant d’argent, celui des contribuables (et pas des seuls actionnaires), dans l’économie réelle pour en éviter le collapsus. Dernier point : <strong>les chefs d’entreprise des grandes sociétés et les actionnaires les plus aisés</strong> (tous ne le sont pas, et le retraité qui compte sur quelques dividendes annuels pour améliorer un peu sa retraite ne peut être confondu avec les grands spéculateurs aux comportements de prédateurs) <strong>ne peuvent s’abstraire de leurs devoirs sociaux</strong>, au risque de ne plus être considérés que comme des profiteurs sans légitimité et s’attirer les foudres de l’opinion publique, à raison dans ce cas-là. <strong>La solidarité</strong> ne doit pas être un vain mot ou ne s’exprimer que dans le cadre de sa classe sociale d’appartenance : elle <strong>doit irriguer toute la société et ses catégories diverses, dans l’équité et la péréquation sociales</strong>.</span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Sans justice sociale, une société ne peut que se déchirer et compromettre son rétablissement économique</span></strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">. L’oublier, que l’on soit syndicaliste CGT à Sandouville ou libéral de l’Institut Montaigne ou du MEDEF, c’est manquer à ses obligations de solidarité française, celle qui permet de traverser les tempêtes sans briser le navire ni jeter ses passagers par-dessus bord…</span></span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlDes robots mieux que des salariés, pour des patrons heureuxtag:creseveur.hautetfort.com,2013-05-24:50788532013-05-24T10:57:43+02:002013-05-24T10:57:43+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4115416" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/1975028711.JPG" alt="Patrons aux robots .JPG" /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlCandia va licencier 180 personnes au Lude dans la Sarthetag:creseveur.hautetfort.com,2012-11-10:48929862012-11-10T12:30:48+01:002012-11-10T12:30:48+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-3831060" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/1996082227.JPG" alt="Candia ferme 3 usines .JPG" /></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlMondialisation et automobiles françaises.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2012-09-30:48494832012-09-30T15:20:32+02:002012-09-30T15:20:32+02:00 Le Mondial de l’automobile est une occasion pour les constructeurs...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;">Le Mondial de l’automobile est une occasion pour les constructeurs de présenter leurs nouveaux modèles et leurs projets, et d’évoquer les tendances et les perspectives du secteur, leurs difficultés et leurs objectifs, parfois leur stratégie. Avec le marché chinois qui annonce <strong>entre 15 et 18 millions de véhicules vendus annuellement dans ce pays</strong>, mais aussi les autres marchés émergents d’Amérique du Sud, les enjeux sont énormes, d’autant plus que <strong>le marché des pays européens apparaît en voie de saturation</strong> et, même, en régression possible dans les années prochaines, ne serait-ce que par le simple effet de la crise qui dévalue le pouvoir d’achat des populations européennes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;">Pour les constructeurs français, l’heure est visiblement au <strong>désengagement productif en France</strong>, préférant produire dans des pays aux normes sociales plus « souples », c’est-à-dire moins « favorables » aux ouvriers qu’elles ne le sont chez nous : cela confirme <strong>mon idée</strong> (certains parleraient peut-être de préjugé, mais c’est en fait une prise de conscience de certaines réalités sociales, prise de conscience acquise lors de recherches sur le sujet et d’entretiens avec des travailleurs de l’automobile…) <strong>qu’il n’y a pas, aujourd’hui, de croissance possible sans l’exploitation d’une population productrice</strong> (les ouvriers, principalement « spécialisés », c’est-à-dire les « O.S. ») <strong>aux marges de la pauvreté, voire complètement pauvre</strong> et à laquelle on fait croire à <strong>une fatalité de leur condition présente et à la possibilité future et éventuelle d’un meilleur sort pour la génération suivante </strong>(celle de leurs enfants), au moins dans les puissances émergentes ou émergées comme le Chine ou le Brésil… C’est d’ailleurs ce qui s’est concrètement passé lors des révolutions industrielles du XIXe et XXe siècles dans les pays occidentaux, dont la France ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;">Du coup, <strong>la France pourrait bien ne plus avoir d’usines d’automobiles de marque française sur son territoire d’ici quelques années</strong>, et les menaces de délocalisations futures émises par le patron de Renault, M. Carlos Ghosn (le patron le mieux payé de France…), sont inquiétantes tout comme elles révèlent, ou plutôt confirment l’avidité de quelques chefs d’entreprise et de leurs actionnaires pour qui seuls les dividendes et la rentabilité (à leur profit…) importent vraiment. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;">En fait, c’est aussi par ce thème que l’on peut constater <strong>les effets pervers d’une mondialisation qui n’est pas heureuse pour tout le monde</strong> : en lisant les déclarations des patrons automobiles demandant plus de flexibilité du travail (en fait, des travailleurs eux-mêmes…) et des coûts moins élevés de ce même travail (c’est-à-dire moins de charges patronales, ce qui peut parfois se défendre, mais aussi des salaires moins « élevés » pour les ouvriers, ce qui apparaît comme une régression sociale certaine…), on mesure combien <strong>la mondialisation est une véritable mise en concurrence des salariés du monde entier entre eux pour « favoriser » ceux qui coûteront le moins cher</strong> aux entreprises et, donc, permettront de plus grands profits aux actionnaires… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;">Pourtant, est-il impossible de produire utilement pour les entreprises comme pour les salariés de l’automobile en France, au bénéfice de chacun et non de quelques uns ? Bien sûr que non ! La meilleure preuve c’est… <strong>Toyota</strong> ! Aujourd’hui, c’est <strong>la seule grande marque automobile qui a obtenu le label Origine France Garantie</strong> et qui, en plus de produire des voitures en France, va exporter des Yaris fabriquées ici vers les Etats-Unis ! Comme quoi, <strong>il est tout à fait possible de fabriquer français et de vendre à des prix abordables en France sans délocaliser en Roumanie ou en Chine !</strong> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: medium;"> </span></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlPeugeot casse autotag:creseveur.hautetfort.com,2012-07-13:47797892012-07-13T11:17:12+02:002012-07-13T11:17:12+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-3667398" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/01/1453141597.jpg" alt="Peugeot casse-auto.jpg" /></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa France sans ses usines...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-11-05:38533862011-11-05T16:32:00+01:002011-11-05T16:32:00+01:00 Les éditions Fayard viennent de publier La France sans ses usines , un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Fayard viennent de publier <strong><em>La France sans ses usines</em></strong>, un essai de <strong>Patrick Artus</strong> et de <strong>Marie-Paul Virard</strong> consacré à la désindustrialisation de la France. Partisans d'une réindustrialisation volontariste, basée sur le renforcement du tissu des petites et moyennes entreprises, les auteurs, qui avaient déjà écrit ensemble l'essai intitulé <em><strong>Le capitalisme est en train de s'autodétruire</strong></em> (La découverte, 2007), proposent notamment de s'inspirer des politiques menées dans ce domaine par la Suède et le Canada. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un thème de réflexion essentiel à l'orée de la la campagne des élections présidentielles de 2012.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3275874" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/3111135768.jpg" alt="Désindustrialisation.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: small;">"La France perd ses usines et ses ouvriers. Pendant longtemps, hommes politiques et beaux esprits ont voulu nous faire croire que le modèle économique idéal pour la France était d’abandonner l’industrie aux pays émergents et de se spécialiser dans les services et les nouvelles technologies. On mesure aujourd’hui les ravages de cette illusion : désertification industrielle régionale, baisse du niveau des emplois et des salaires, déficit extérieur et dette en croissance exponentielle. </span><br /><span style="font-size: small;">Il n’y a donc rien d’étonnant si la désindustrialisation est en passe de s’imposer comme un des thèmes majeurs de la campagne présidentielle. Sauf que nous en connaissons très mal l’ampleur, les conséquences et les origines. C’est tout le mérite de Patrick Artus et Marie-Paule Virard que de démonter idées reçues, erreurs de politique économique et choix hasardeux. Mais leur livre est aussi un plaidoyer pour la réindustrialisation, autour de quelques réformes structurelles ici exposées avec une clarté qui emporte l’adhésion. Car il y va de nos emplois et de l’avenir de nos enfants…"</span></p></blockquote>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlAngoissetag:cottetemard.hautetfort.com,2011-02-28:31228852011-02-28T00:53:00+01:002011-02-28T00:53:00+01:00 Je vois le soleil se lever sur une immensité de laideur. Habitat...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-2913913" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/1441320892.jpg" alt="le grand variable,éditions éditinter,christian cottet-emard,zones industrielles,laideur,france moche,usines,publicité,habitat pavillonnaire,enseignes,télérama" />Je vois le soleil se lever sur une immensité de laideur. Habitat pavillonnaire et zones industrielles.<br />Un monstrueux cargo accoste. Il décharge des usines entières, « clefs en main » . Elles dégorgent à leur tour un fleuve de trains de marchandises et de camions. La chaleur des moteurs tremble dans l’objectif de la lunette de l’enseigne de vaisseau Mhorn et le petit matin sent le gazole.<br />Je voudrais joindre ma voix à celle des veilleurs qui donnent l’alerte mais ceux-là même qui souffrent chaque jour de cette laideur et de cette puanteur nous accusent de cracher dans la soupe et nous traitent de traîtres.<br />Au secours !<br />Ce cauchemar-là, je le fais chaque fois que, par mélancolie, je mange trop et trop lourd le soir.<br />Mais suis-je vraiment endormi ?</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"><em><strong>(Extrait de : Le Grand variable, éditions Éditinter, 2002.)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"><em><strong>Illustration :</strong> Halte à la France moche, couverture de Télérama du 13 au 19 février 2010.</em></span></p>