Last posts on tibéri2024-03-29T06:51:37+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/tibéri/atom.xmlL'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlTibéri & cotag:heresie.hautetfort.com,2009-02-02:20272682009-02-02T11:05:00+01:002009-02-02T11:05:00+01:00 J'attends avec impatience le verdict de l'affaire des faux électeurs du...
<p>J'attends avec impatience le verdict de l'affaire des faux électeurs du cinquième arrondissement. Il se trouve que j'ai vécu et voté dans cet arrondissement à l'époque des faits. J'ai en effet voté là-bas pour les municipales de 1995, et je n'aime pas que l'on se f... de mon vote ni de ma g... d'autant que je n'avais précisément pas voté pour lui...</p> <p>J'ajoute que s'il y a eu des faux, c'est extrêmement grave. On ne peut pas faire pire que traffiquer un vote en démocratie. Si les Tibéri sont coupables, ils doivent être sévèrement punis : interdits d'exercer une mandature à vie, interdits de vote à vie. Si l'on vivait dans l'ancienne Rome, ils auraient été déchus de leur citoyenneté par les Censeurs. Je suis partisan de délivrer une nota censoria aux tricheurs, et à al mesure de l'indignité commise. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le rôle des Censeurs à Rome, <a href="http://remacle.org/bloodwolf/institutions/censeur.htm">c'est ici</a>...</p> <p>La pratique qui consiste à maquiller les votes caractérise les dictatures, les régimes totalitaires et les pouvoirs déliquescents et corrompus en général. La République ne doit avoir aucune compassion, aucune pitié envers les menteurs et les voleurs de voix. Tricher à des élections, c'est s'en prendre au corps même de la République. C'est détruire le corps électoral lui-même.</p> <p>De toutes les fautes et de tous les crimes que peut accomplir un homme politique, celui-là est le pire, digne d'un état maffieux et d'individus habitués aux pratiques maffieuses. J'attends du pouvoir judiciaire, si la culpabilité est retenue, une punition exemplaire qui marquera les esprits pour longtemps.</p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlParis 5ème : plus de 6% de procurations !tag:heresie.hautetfort.com,2008-03-08:15036172008-03-08T10:26:00+01:002008-03-08T10:26:00+01:00 Dans le 5ème arrondissement de Paris, où sont en lice Philippe Meyer pour...
<p>Dans le 5ème arrondissement de Paris, où sont en lice Philippe Meyer pour le MoDem, Jean Tibéri pour l'UMp et Lyne Choen-Solal pour le PS, le taux de procuration croît significativement.</p> <p>Aux dernières nouvelles, <a href="http://www.liberation.fr/actualite/politiques/314457.FR.php">selon le journal Libération</a>, <u><b>il serait de l'ordre de <font color="#800000">6%</font></b></u> !!! C'est à dire deux à trois fois plus qu'ailleurs !</p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlParis 5ème : l'erreur de casting de Lyne Cohen-Solaltag:heresie.hautetfort.com,2008-02-22:14688182008-02-22T06:55:00+01:002008-02-22T06:55:00+01:00 Le saviez-vous ? En 2001, Lyne Cohen-Solal qualifia d'« erreur de...
<p> Le saviez-vous ? En 2001, Lyne Cohen-Solal qualifia d'« erreur de casting» la candidature de Betrand Delanoë, lui préférant Jack Lang, ce grand opposant à Nicolas Sarkozy, par les temps qui courent...Il ne manque pas une occasion pour lui adresser ses félicitations. A vrai dire, disposant d'un bureau de conseillère au Ministère de l'Education Nationale dont Jack Lang était le ministre à l'époque, cela n'a pas grand chose d'étonnant...Et compte-tenu de ses responsabilités à la FCPE, je trouve choquant qu'elle ait eu une telle fonction près de Jack Lang. Mélange des genres fâcheux.</p> <p>Il faut dire qu'en ce moment, on se balance les mises en examen et les ennuis judiciaires à la tronche, entre Tibéri et Cohen-Solal : l'un voit l'affaire des faux électeurs exhumée à point nommé, tandis que l'autre s'est vue soudainement rappeler à la mémoire une histoire d'emploi fictif à la mairie de Lille.Pour cette dernière accusation, les faits sont de toute façon prescrit, ce qui fait qu'un jugement inopportun ne risque pas de tomber...</p> <p>En tout cas, tout cela n'est vraiment pas fameux, et pour ma part, cela me donnerait des raisons supplémentaires de choisir <a href="http://meyerpourle5eme.fr/blog/index.php?">Philippe Meyer</a>, si j'habitais encore le 5ème arrondissement.</p> <p>Dans l'affaire Tibéri, j'ai en tout cas trouvé que <a href="http://meyerpourle5eme.fr/blog/index.php?post/2008/02/13/Que-les-juges-respectent-les-electeurs">sa réaction</a> avait beaucoup de classe. Meyer est vraiment...le meilleur ! (désolé, jeux de mots trop tentant...) </p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlEnjeux économiques à Paristag:heresie.hautetfort.com,2008-01-07:13934302008-01-07T08:00:00+01:002008-01-07T08:00:00+01:00 J'ai jusqu'ici publié les analyses du groupe de réflexion de Valérie...
<p><img src="http://heresie.hautetfort.com/media/01/01/d7dea23958930d6b6e31fb2228a798bc.jpg" id="media-754616" title="Lionel Corre" alt="1acd6499b959163de7281fa140e999e6.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-754616" /><font color="#999999"><b>J'ai jusqu'ici publié les analyses du groupe de réflexion de <font color="#000000">Valérie Sachs</font>, mais, au sein de l'UDF-MoDem, un second groupe a réfléchi sur des thèmes voisins : <font color="#000000">Lionel Corre</font> dont je publie ici une analyse a été durant toute l'année 2007 le coordinateur de ce dernier. </b></font></p> <p><font color="#999999"><b>Ingénieur financier de profession, il réfléchit, dans cette note, après avoir établi un bilan décevant de la mandature Delanoë, mais également de l'ère chiraco-tibériste, à ce que pourrait être les enjeux d'un <font color="#000000">projet économique ambitieux pour Paris</font>. Bien évidemment, on observe de nombreuses convergences avec les premières propositions de <a href="http://www.marielledesarnezpourparis.fr/">Marielle de Sarnez</a>. </b></font></p> <p><font color="#999999"> </font></p> <p>Force est de constater que la politique économique, cela n’a pas été la priorité des majorités successives aux commandes à Paris. Après une absence quasi-complète de politique municipale en la matière pendant les ères Chirac et Tiberi, l’équipe de l’actuel maire a affiché sa volonté de faire quelque-chose. Mais malgré quelques initiatives heureuses, cette action a manqué à la fois de cohérence et de moyens.<br /> Car <b>bâtir une politique économique à l’échelle de la ville reste un exercice difficile. Tout d’abord parce que la plupart des compétences en la matière sont régionales et nationales</b>. Mais aussi parce que <b>l’action économique apparaît souvent peu rentable au plan politique à court terme</b> et beaucoup <b>moins visible que la construction d’un tramway, l’ensablement des voies sur berge l’été ou des happenings artistiques nocturnes chaque année</b>.<br /> C’est pourtant une <b>urgence pour Paris</b>. Depuis 2001, le chômage a décroché de la moyenne parisienne et son taux de 8,3 % à mi-2007 reste supérieur aux chiffres national (8,0 %) et surtout régional (7,5 %). Si les créations d’entreprises sont plus dynamiques qu’ailleurs (près de 2 créations sur 5 en Île-de-France ont eu lieu à Paris en 2007), les défaillances aussi et les départs vers des banlieues plus attractives, mais surtout aujourd’hui vers la province et l’étranger , se poursuivent – Paris a encore perdu près de 1000 entreprises en 2006 . <b>Le secteur financier, crucial pour l’économie de la capitale, se restructure en permanence, en détruisant beaucoup plus d’emplois qu’à Londres</b> par exemple, qui reste de très loin la place de référence en Europe.<br /> Or mener une politique économique à l’échelle de la ville, c’est possible, et cela a sa pertinence. Toutes les grandes réussites économiques récentes autour de Paris ne sont pas le fruit du hasard mais de politiques déterminées en la matière. Car <b>l’échelle municipale permet une cohérence de l’action et une proximité avec les acteurs qui n’existe pas pour les échelons supérieurs</b>, même mieux armés.<br /> Une action économique efficace au niveau de Paris, cela suppose tout d’abord une vision claire et un projet d’ensemble cohérent. Les villes qui réussissent ont généralement un positionnement assumé et intelligible pour les acteurs économiques. <b>À Paris, cela ne peut se résumer à faire le choix d’un secteur-cible</b>, comme le font des communes de taille moyenne. Paris, locomotive et emblème de l’agglomération, ne peut pas se permettre de fragiliser son économie en la faisant reposer sur un trop petit nombre de secteurs. Son projet doit être <b>un projet de diversité</b>, pourtant menacée par l’évolution naturelle du tissu industriel local. Une diversité qui passe notamment par un soutien à l’offre commerciale et artisanale, en particulier dans les quartiers aujourd’hui les moins attractifs, par une nouvelle place donnée aux professions libérales et aux travailleurs indépendants, ou encore par <b>une attention portée aux entrepreneurs <u>qui dépasse le seul cadre de la création</u></b>.<br /> La nécessaire <b>diversité du tissu entrepreneurial</b> parisien ne doit pas faire obstacle à <b>une politique simultanée d’excellence</b>. Paris, terre d’investissements étrangers, jouit d’une excellente image, qui nourrit notamment le luxe et le tourisme. Cette image, ce label « Paris », ce peut être la clef d’un positionnement clair pour promouvoir le développement et l’innovation de tous les secteurs présents sur Paris, du textile à la finance. Plus que privilégier certains secteurs au détriment des autres, il apparaît fructueux de privilégier des directions, des stratégies de développement pour l’avenir.<br /> La seconde exigence pour une politique efficace, c’est évidemment de s’en donner les moyens. Avec moins de 1 % des investissements consacrés à l’économie dans le budget de Paris, il n’est pas étonnant que l’action reste anecdotique malgré la bonne volonté affichée par Christian Sautter, l’adjoint au maire en charge des questions de développement économique. Et au-delà des moyens financiers, ce sont les outils utilisés qui sont aussi à revoir. <b>Paris</b>, qui dispose non seulement des moyens de la ville mais aussi de ceux du département, <b>peut mener une action d’ampleur, à condition d’innover</b>. <u>Sur un dossier pourtant aussi emblématique que l’emploi, quel gâchis que d’allouer l’essentiel des moyens à une politique qui fait double-emploi avec celle de la région</u> ! Alors que des complémentarités sont possibles, à l’instar de ce que font d’autres départements. S’il était certainement judicieux de ne pas se priver du pouvoir de préemption de la ville en matière de locaux commerciaux, pourquoi se limiter à cet outil et réduire cette action à l’épouvantail de la « monoactivité » ? Sans réel projet alternatif là où la question se pose, ni d’analyse des vrais problèmes pour la plupart des quartiers – car les enjeux pour le commerce sont le plus souvent ailleurs – tout cela ne mène nulle part.</p> <p>Se doter, enfin, d’une réelle politique économique, ambitieuse, assumée et innovante, tel est précisément le projet démocrate de Marielle de Sarnez pour Paris. Une telle action, nécessairement difficile, et dont les fruits ne sont vraiment visibles qu’à moyen et long termes, cela nécessite de pouvoir dépasser les clivages partisans et trop souvent démagogiques. C’est bien lorsque tous les acteurs se sentent impliqués qu’on peut mener une aventure à bien. Et l’aventure n’est pas des moindres lorsqu’il s’agit de bâtir l’avenir de Paris.</p>