Last posts on théologie
2024-03-29T09:25:16+01:00
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Le Photon
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C'était le 1er mars...
tag:lephoton.hautetfort.com,2024-03-01:1494231
2024-03-01T14:40:00+01:00
2024-03-01T14:40:00+01:00
492. Gélase Ier est élu pape. Né en Afrique du Nord (il était d'origine...
<p>492.<br />Gélase Ier est élu pape. Né en Afrique du Nord (il était d'origine kabyle), il réaffirma la primauté du spirituel sur le temporel, combattit les pélagiens et présida le concile de Rome qui distingua pour la première fois les textes canoniques des apocryphes. Il interdit définitivement la fête païenne des Lupercales et lui substitua celle de la Chandeleur. L'Église le reconnaît comme saint sans l'avoir jamais canonisé.</p><p>1671.<br />Manuel Guerra-Ribera, docteur en théologie, professeur à l'université de Salamanque et prédicateur du roi, s'adresse aux inquisiteurs d'Aragon : "Lorsqu'il y a délit relevant de l'Inquisition, il ne faut pas avoir égard ni à la qualité de père ni à celle de frère".</p><p>1692.<br />Ouverture à Salem Village (aujourd'hui Danvers, dans le Massachusetts) du procès des "sorcières de Salem". À son terme, 141 suspects seront reconnus coupables de "sorcellerie" par les autorités puritaines. Quatorze femmes et six hommes seront pendus, une autre lynchée à mort.</p><p>1808.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/00/37674678.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/00/1001796560.png" alt="Napoléon Ier par David.png" /></a>Création par Napoléon Ier de l'ordre de la Noblesse impériale. Jusqu'au terme des Cent Jours, une quarantaine de titres princiers et ducaux seront distribués, auxquels s'ajouteront 500 comtes, 1550 barons et presque autant de chevaliers.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>1810.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/588324247.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/915831233.jpg" alt="Chopin par Delacroix.jpg" /></a>Naissance à Zelazowa Wola (Duché de Varsovie) du pianiste et compositeur romantique Frédéric Chopin.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>1811.<br />En Égypte, alors sous domination ottomane, Méhemet Ali fait massacrer les janissaires.</p><p>1843.<br />Dans un discours prononcé à la Chambre, François Guizot, ministre de Louis-Philippe, lance sa célèbre apostrophe : "Enrichissez-vous !" La bourgeoisie se hâtera de mettre ce conseil en pratique.</p><p>1871.<br />À Paris, l'Assemblée nationale ratifie par 546 voix contre 107 la cession de l'Alsace à l'Empire allemand, "à perpétuité, en toute souveraineté et propriété".</p><p>1921.<br />Les marins de Cronstadt, constitués en soviet, se soulèvent contre le pouvoir central qui, disent-ils, "n'exprime pas la volonté des ouvriers et des paysans". La répression commence le 4 mars, sous la direction du maréchal Toukhatchevski. Trotski lance un ultimatum aux mutins. Le 18 mars, après 15 jours de siège et de combats, la révolte est écrasée par l'Armée rouge. Les insurgés qui n'ont pas été tués sont envoyés dans les bagnes du Turkestan.</p><p>1954.<br />Expiration du délai accordé par les autorités de Rome aux prêtres-ouvriers pour se retirer des chantiers ou des usines dans lesquels ils étaient entrés à partir de 1941 afin de se lier avec la classe ouvrière.</p><p>1958.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/01/969833448.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/01/1556298132.JPG" alt="Giacomo Balla.JPG" /></a>Mort à Rome du peintre italien Giacomo Balla. Influencé par son ami Filippo Tommaso Marinetti, il publia en 1910 le <em>Manifeste de la peinture futuriste</em>, également signé par Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Gino Severini et Luigi Russolo.</p>
Le Photon
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C'était le 6 février...
tag:lephoton.hautetfort.com,2024-02-06:2034428
2024-02-06T22:00:00+01:00
2024-02-06T22:00:00+01:00
464. Après avoir combattu les Vandales, le patrice Flavius Ricimer,...
<p>464.<br />Après avoir combattu les Vandales, le patrice Flavius Ricimer, commandant une troupe romaine, bat les Alains qui avaient envahi l'Italie dans la région de Bergame. Il était lui-même le fils d'un chef suève et d'une fille du roi wisigoth Wallia.</p><p>1748.<br />Naissance à Ingolstadt, en Bavière, du théologien et philosophe allemand Adam Weishaupt. Ancien élève des jésuites, il fut le fondateur en mai 1776 de l'ordre des Illuminés de Bavière, une société secrète interdite dès 1785 par les autorités bavaroises, et qui inspira par la suite de nombreuses théories conspirationnistes.</p><p>1879.<br />Naissance à Saint-Denis du dessinateur, affichiste et goguetier français Francisque Poulbot. Son nom passera dans le langage courant pour désigner les gamins pauvres de la butte Montmartre, pour lesquels il ouvrit un dispensaire rue Lepic en 1923.</p><p>1922.<br />En Union soviétique, la Tcheka est remplacée par la Guépéou (Gasudarstyennoe Polititcheskoe Upravlenye : Direction politique pour la Sûreté de l'État).</p><p>1934.<br />Place de la Concorde, à Paris, les mouvements nationaux manifestent contre la "République des voleurs". La police ouvre le feu. On relève 16 morts et 655 blessés. Le mouvement restera sans lendemain, du fait de l'indécision des chefs de ligues. Le 15 février, le gouvernement obtiendra la confiance de la Chambre, par 402 voix contre 125.</p><p>1943.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/1889035972.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/282649174.jpg" alt="Joseph Turmel.jpg" /></a>Mort de l'ex-abbé Joseph Turmel, ancien professeur au séminaire de Rennes, ville où il naquit et finit ses jours. Auteur d'une monumentale <em>Histoire des dogmes</em> rédigée entre 1931 et 1936, il avait été excommunié dès 1930.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br />1945.<br />L'écrivain français Robert Brasillach est fusillé au fort de Montrouge. Plusieurs intellectuels avaient signé, sans succès, une pétition pour demander sa grâce.</p><p>1948.<br />Otto von Stülpnagel, ancien chef des forces d'occupation allemandes en France, se donne la mort dans sa cellule de la prison du Cherche-Midi. Il avait dès janvier 1942 demandé à être relevé de ses fonctions en raison de son opposition aux mesures de représailles décrétées par l'état-major de la Wehrmacht.</p><p>1985.<br />Mort en Suisse, à Corseaux-sur-Vevey, de l'écrivain anglais René Lodge Brabazon Raymond, dit James Hadley Chase (<em>Pas d'orchidées pour Miss Blandish</em>, 1939).</p><p>2000.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/00/393822800.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/00/1841999151.jpg" alt="Claude Autant-Lara.jpg" /></a>Mort à Antibes du cinéaste français Claude Autant-Lara, auteur notamment du <em>Mariage de chiffon</em> (1942), <em>Douce</em> (1943), <em>Le Diable au corps</em> (1947), <em>La Traversée de Paris</em> (1956) et <em>La Jument verte</em> (1959).</p>
Le Photon
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C'était le 17 novembre...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-11-17:1901385
2023-11-17T23:40:00+01:00
2023-11-17T23:40:00+01:00
1582. Mort à Schlettstadt (Sélestat, en Alsace) de l'humaniste et...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">1582.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/418472986.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2753226" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/2123869900.jpg" alt="Jakob Wimpfeling et ses étudiants en polémique avec Thomas Murner .jpg" /></a>Mort à Schlettstadt (Sélestat, en Alsace) de l'humaniste et théologien allemand Jakob Wimpfeling. Ancien professeur à Heidelberg, une part de ses travaux, basés sur le <em>Germania</em> de Tacite, sont à la source du nationalisme allemand.</span></span></p><p><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">1587.<br /></span></span><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Naissance à Cologne, dans une famille de réfugiés originaires d'Anvers, du plus grand poète néerlandais, Joost van den Vondel. Il passa la plus grande partie de sa vie à Amsterdam, où il subit l'influence durable du poète protestant Guillaume de Saluste, seigneur du Bartas, qu'il appela "la gloire de la France" et "l'immortel Gascon". Auteur de nombreuses tragédies (<em>Gisbert d'Amstel</em>, <em>Adam exilé</em>, <em>Jephté</em>) et de plusieurs monuments littéraires (<em>Obsèques et élégie de Henri le Grand</em>), il porta à la perfection la maîtrise de l'alexandrin. Le Hollandais Jean Stals fut au XXe siècle son principal introducteur en France. Une mise en scène de l'une de ses œuvres, <em>Joseph vendu à ses frères</em>, due à Jean Giono, fut représentée au Théâtre romain d'Orange en 1952.</span></span></p><p><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">1624.<br />Mort à Görlitz, dans l'électorat de Saxe, du mystique allemand, théosophe et philosophe de la nature Jakob Böhme. De confession luthérienne, il était cordonnier de son état. Son influence sur Hegel et sur les romantiques fut considérable.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">1</span><span style="font-family: Arial; font-size: small;">749.</span><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br />Naissance à Châlons-en-Champagne de Nicolas Appert, inventeur d'un procédé de stérilisation permettant de conserver les substances alimentaires dans une boîte hermétiquement close, la célèbre "boîte de conserve". Ayant omis de déposer un brevet, il mourra dans la misère en 1841, les Anglais et les Américains ayant pillé sans vergogne son invention.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">1870.<br />Après la chute du Second Empire, le gouvernement de la Défense nationale réintègre Ernest Renan dans sa chaire du Collège de France, dont il avait été démis suite à une campagne de calomnies orchestrée par le parti dévot.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br />1875.<br />Première citoyenne russe à avoir obtenu la nationalité américaine, Helena Petrovna Blavatsky fonde à New York la Société théosophique.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">1922.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">En Italie, la Chambre des députés, qui ne compte que 35 députés fascistes, accorde sa confiance au gouvernement Mussolini par 306 voix contre 116.<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">1929.<br />Le Comité central du Parti communiste soviétique décide d'accélérer la collectivisation agricole en Ukraine. Trois ans plus tard, la famine régnera dans tout le pays.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">1941.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/287712158.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2752880" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/220838263.jpg" alt="Joseph Staline.jpg" /></a>À Moscou, Staline ordonne par décret que « tous les lieux d’habitation où se trouvent des troupes allemandes soient incendiés et détruits, et cela jusqu’à 60 km de la ligne de front principale ». Le texte précise que les incendies devront être allumés par des membres des commandos de chasse soviétiques « habillés d’uniformes de la Wehrmacht et de la Waffen-SS prélevés sur des stocks pris à l’ennemi » et que « le bruit doit être répandu dans la population que les Allemands ont incendié ces villages et lieux d’habitation pour punir les partisans ».<br />En France, le gouvernement de Vichy décide la création de la Fondation française pour l'étude des problèmes humains, dont la régence est confiée à Alexis Carrel, prix Nobel de médecine.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">1952.<br /></span><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Au théâtre des Arts de Paris, la représentation d'une pièce de Brasillach, <em>Bérénice</em>, provoque de violentes manifestations de la part de mouvements de gauche, qui en réclament l'interdiction.</span></p>
A lire
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Néopentecôtisme en République Démocratique du Congo
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2023-09-25:6463136
2023-09-25T18:11:00+02:00
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C'est assez rare pour être signalé : un ouvrage en anglais, signé par le...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/224232633.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6477880" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/3758387100.png" alt="Capture d’écran 2023-09-26 à 18.06.15.png" /></a>C'est assez rare pour être signalé : un ouvrage en anglais, signé par le théologien Nelson Kalombo Ngoy, a été publié en 2019 autour de la question du <a href="https://wipfandstock.com/9781532664687/neo-pentecostalism/"><em><strong>néopentecôtisme au Congo RDC au miroir de l'Evangile de prospérité</strong></em></a> (P<em>rosperity Gospel</em>). </p><p> </p><p>On notera cependant que cet ouvrage édité chez <a href="https://wipfandstock.com/9781532664687/neo-pentecostalism/">Wipf et Stock</a>, par son déficit de matériaux empiriques, vaut davantage par le riche regard orienté qu'il porte (confortant au passage une certaine approche états-unienne piétisante), que par les recherches de terrain (fort clairsemées) qu'il présente. </p><p> </p><p><a href="https://wipfandstock.com/9781532664687/neo-pentecostalism/"><strong>Lien</strong></a></p>
Le Photon
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C'était le 12 juillet...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-07-12:1702051
2023-07-12T22:35:00+02:00
2023-07-12T22:35:00+02:00
-100. Naissance à Rome de Jules César. 1397. Création de l'Union de Kalmar,...
<p>-100.<br />Naissance à Rome de Jules César.</p><p>1397.<br />Création de l'Union de Kalmar, qui réunit sous une même couronne la Suède, la Norvège et le Danemark. Elle se maintiendra jusqu'en 1523.</p><p>1536.<br />Mort à Bâle de l'humaniste et théologien Erasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus). Il consacra une grande partie de sa vie à la traduction et à l'édition des textes de l'Antiquité. Conseiller du jeune Charles-Quint, il affirma dans son essai sur <em>L'Éducation du prince chrétien</em>, que l'Église n'a pas autorité sur l'État et que c'est seulement au prince que doit revenir le soin de veiller au bien commun.</p><p>1562.<br />Futur évêque du Yucatán, le moine franciscain Diego de Landa Calderón ordonne que soient livrés au feu tous les anciens manuscrits des Mayas et tous les objets sacrés trouvés en leur possession. 27 codex, 13 autels de grande taille, 22 pierres, 197 vases peints et 5 000 "idoles de différentes tailles et formes" sont brûlés à Maní au cours d'un autodafé.</p><p>1789.<br />Paris apprend que Louis XVI vient d'exiler Necker. Des groupes se forment pour commenter la nouvelle. Au Palais-Royal, un jeune homme déclare que la décision du roi annonce une "Saint-Barthélémy des patriotes". Galvanisés par ces paroles, les assistants arrachent des feuilles de marronniers pour s'en faire des cocardes et se répandent dans les rues. La manifestation se heurte bientôt à un détachement de dragons, mais un régiment des gardes françaises se joint aux émeutiers. Le soir, le pouvoir royal a capitulé. Le jeune homme exulte. Il s'appelle Camille Desmoulins. </p><p>1799.<br />Le Directoire rétablit la loi des otages dans l'ouest de la France : les parents dont les enfants se trouvent dans les rangs des insurgés peuvent désormais être arrêtés et incarcérés. Godet de Châtillon, Cadoudal, Mercier-la-Vendée reprennent aussitôt la lutte. Début de la résistance bretonne à Bonaparte.</p><p>1868.<br />Naissance à Büdesheim, près de Bingen (Rhénanie-Palatinat), du poète allemand Stefan George.</p><p>1874.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/1474244868.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/1514467501.jpg" alt="Fritz Reuter.jpg" /></a>Mort à Eisenach (Thuringe, Allemagne) de l'écrivain et poète Fritz Reuter, auteur de nombreux romans rédigés en bas-allemand, dont l'humour et le caractère lyrique l'ont souvent fait comparer à Dickens.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br />1880.<br />Adoption à Paris d'un décret portant amnistie complète des condamnés de la Commune.</p><p>1917.<br />Naissance à Chadd's Ford, en Pennsylvanie, du peintre Andrew Wyeth, principal représentant de l'école "régionaliste" américaine. Il mit son art du paysage rural au service d'une réflexion mélancolique sur le temps qui passe (<em>Christina's World</em>, 1948). En 1976, il fut élu membre de l'Académie des Beaux-Arts de Paris.</p><p>1938.<br />Rudolph Klément, l'un des secrétaires administratifs de la IVe Internationale (trotskyste), disparaît de son domicile parisien. Enlevé par un commando du Guépéou, il ne sera plus jamais revu vivant.</p><p>1941. <br />Signature d'un traité d'alliance militaire entre la Grande-Bretagne et l'Union soviétique. L'invasion anglo-soviétique de l'Iran commence un mois plus tard. Elle aboutira le 16 septembre à l'abdication forcée du chah Reza Pahlavi, suspecté de progermanisme.</p>
Le Photon
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C'était le 19 mai...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-05-19:1623796
2023-05-19T15:45:00+02:00
2023-05-19T15:45:00+02:00
804. Mort à Tours de l'érudit franc d'origine anglo-saxonne Alcuin. Né vers...
<p>804.<br />Mort à Tours de l'érudit franc d'origine anglo-saxonne Alcuin. Né vers 732 dans le Yorkshire, il fut savant, poète, théologien, conseiller de Charlemagne et l'un des principaux initiateurs de la renaissance carolingienne. Nommé en 796 abbé de Saint-Martin de Tours, il écrivit de nombreux ouvrages, dont les <em>Libri Carolini.</em></p><p>1051.<br />Veuf de Mathilde de Frise, le roi de France Henri Ier, petit-fils de Hugues Capet, épouse en la cathédrale de Reims Anne de Kiev, fille du grand-prince Iaroslav le Sage. Le père de ce dernier, le prince Vladimir, un descendant des Varègues, porte dans les bylines (chansons de geste russes) le surnom de Vladimir le Soleil Ardent (ou Soleil Rouge).</p><p>1798.<br />Bonaparte quitte Toulon pour l'Égypte, avec l'intention de contrecarrer les intérêts britanniques en Orient. Le corps expéditionnaire comprend 300 navires, 16000 marins et 38000 soldats. Débarqués le 1er juillet à Alexandrie, ces derniers marchent aussitôt sur Le Caire.</p><p>1848.<br />Vaincu par les États-Unis après deux ans de batailles, qui ont vu de nombreux crimes de guerre (notamment le massacre de Cerro Azul, dont les habitants furent brûlés vifs dans leur église par les soldats du général Taylor aux cris de "Mort aux bronzés !"), le Mexique renonce au Texas, contre une compensation dérisoire de 15 millions de dollars.</p><p>1891.<br />Naissance à Gudow, dans le Schleswig-Holstein, de l'écrivain allemand de tendance <em>völkisch</em> Ernst Behrends. Ancien membre du Mouvement de jeunesse, il fut interné, après avoir été gravement blessé, dans les prisons françaises durant la Première Guerre mondiale. Il adhéra dès 1925 à la NSDAP, mais fut durement censuré sous le IIIe Reich. Son œuvre littéraire fut interdite en 1942. Après la guerre, il fit paraître une grande histoire des Allemands de Russie en six volumes.</p><p>1898.<br />Naissance à Rome du philosophe italien Julius Evola.</p><p>1919.<br />Instauration en Belgique du suffrage universel masculin. Chez les femmes, seules les veuves de guerre, les mères de soldats tombés sur le front et les résistantes sont autorisées à voter.</p><p>1928.<br />Mort à Francfort-sur-le-Main du philosophe allemand Max Scheler.</p><p>1931.<br />Création chez Louis Jouvet de <em>L'Eau fraîche</em>, première pièce de théâtre écrite par Drieu La Rochelle. C'est un demi-succès : cinquante-deux représentations. Deux mois plus tard, Drieu refuse la Légion d'honneur : "La conception extrêmement libre que je me fais de l'art m'interdit de rechercher et aussi d'accepter tout honneur officiel".</p><p>1940.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/1522347054.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/1781446137.jpg" alt="Léon Blum.jpg" /></a>La Wehrmacht poursuit en France son irrésistible avancée. Les Anglais, en vingt-quatre heures, ont perdu 248 avions. Dans <em>Le Populaire</em>, Léon Blum écrit néanmoins : "Alors que nous appréhendions surtout notre infériorité aérienne, c'est l'aviation alliée, spécialement l'admirable aviation anglaise, qui conquiert la maîtrise de l'air".</p><p>1945.<br />Le socialiste Daniel Mayer écrit dans <em>Le Populaire</em> : "Je m'opposerai toujours aux paroles disant que le parti communiste est aux ordres de Moscou. Ces propos sont injurieux, calomnieux et aucun socialiste ne songerait à les faire siens".</p><p>1971.<br />Le président de la République française Georges Pompidou déclare au <em>Soir</em> de Bruxelles : "Si demain, l'Angleterre étant entrée dans le Marché commun, il arrivait que le français ne reste pas ce qu'il est actuellement, la première langue de travail de l'Europe, alors l'Europe ne sera jamais tout à fait européenne. Car l'anglais est avant tout, pour le monde entier, la langue de l'Amérique."</p>
Ratatosk
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La malédiction de l'Occident et le salut de la Russie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-01-31:6425859
2023-01-31T23:55:00+01:00
2023-01-31T23:55:00+01:00
La malédiction de l'Occident et le salut de la Russie...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6421483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2496768725.jpg" alt="2fb34d6154dff24792f1f524677b61b5.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>La malédiction de l'Occident et le salut de la Russie</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Alexandre Douguine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.geopolitika.ru/it/article/la-maledizione-delloccidente-e-la-salvezza-della-russia</strong></span></p><p><em><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans la dernière partie de son étude, le philosophe russe Alexandre Douguine tire des conclusions pessimistes sur l'état de la société moderne en Occident et sur les chances de salut de la Russie en se fondant sur une analyse de fond de la nature humaine.</span></strong></span></em></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La modernité à travers les yeux de la tradition</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Passons maintenant à une partie absolument différente de l'anthropologie : la manière dont la philosophie et la science de l'Occident moderne présentent l'homme, son essence, sa nature. Nous commençons presque toujours par des notions modernes, que nous tenons pour acquises ("le progrès est obligatoire"), et à travers leur prisme, nous nous tournons vers d'autres notions, par exemple pré-modernes. Avec un certain degré d'indulgence.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si tel était le cas, toute anthropologie religieuse, et en particulier sa section eschatologique, apparaîtrait comme une généralisation naïve et arbitraire. Or voici ce qui est intéressant. Si nous regardons de l'autre côté et essayons d'évaluer les théories anthropologiques de la modernité à travers les yeux d'un homme de la Tradition, une image choquante s'ouvrira devant nous.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si l'histoire est le processus de division de l'humanité en moutons et en boucs, c'est-à-dire l'actualisation finale, à travers quelques étapes successives, de la liberté des hommes à choisir soit en faveur des enfants de la lumière soit en faveur des enfants des ténèbres, alors les derniers siècles de la civilisation de l'Europe occidentale, qui se positionne de plus en plus en retrait de Dieu, de la religion, de la foi, du christianisme et de l'éternité, apparaîtront comme un processus continu et croissant de glissement vers l'abîme, un glissement massif vers le côté <em>Denitsa</em>, un vecteur conscient et structurellement vérifié de lutte directe contre Dieu.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La modernité européenne est la "voie des boucs", c'est-à-dire l'invitation compulsive faite aux sociétés et aux peuples à devenir des boucs émissaires lors du Jugement dernier. La civilisation européenne occidentale de la modernité s'est construite dès le départ sur le rejet de la religion: d'abord par la relativisation de ses enseignements (le déisme), puis par un athéisme dogmatique pur et simple.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'homme est désormais pensé comme un phénomène matériel/psychique indépendant, porteur de rationalité. Dieu apparaît comme une hypothèse abstraite. Dans la culture <em>New Age,</em> ce n'est pas Dieu qui crée l'homme, mais l'homme s'invente un "Dieu", dans la quête naïve d'expliquer l'origine du monde. Avec cette approche, ni les mondes spirituels ni les anges n'ont de place dans l'existence, toute la spiritualité est réduite à l'esprit humain.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En même temps, l'acte même de la création et l'éternité créée sont rejetés; par conséquent, l'idée de la structure du temps et de l'histoire change: le Paradis et le Jugement dernier sont présentés comme des "mythes naïfs" ne méritant aucune considération sérieuse. L'apparition de l'homme est décrite comme une étape dans l'évolution des espèces animales et l'histoire de l'humanité comme un progrès social graduel menant à des formes d'organisation sociale considérées toujours plus parfaites, avec des niveaux de confort et de développement technologique toujours plus élevés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette image du monde et de l'homme nous est si familière que nous réfléchissons rarement à ses origines ou aux hypothèses sur lesquelles elle repose, mais si nous nous y intéressons quand même, nous voyons qu'il s'agit d'un rejet radical de l'ontologie du salut, d'une volonté d'interdire catégoriquement à l'homme de créer son être dans les domaines propres aux moutons de l'eschatologie. Le paradigme de la modernité tourne le dos à Dieu et au ciel et, par conséquent, se dirige vers l'intérieur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans la topologie religieuse, c'est un choix sans équivoque en faveur de l'enfer, un glissement dans l'abîme d'Avaddon. Dans l'ordre mondial formellement athée et laïc, l'image de l'ange déchu devient de plus en plus claire. Le diable a attiré l'humanité à lui à travers toutes les phases de l'histoire sainte, en commençant par le paradis terrestre. Mais ce n'est qu'à l'époque moderne qu'il parvient à prendre le pouvoir sur l'humanité et à devenir le véritable "prince de ce monde" et le "dieu de ce temps".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6421485" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3326875666.jpg" alt="9a3e434c5e812dad368f027e3d335b17.jpg" width="449" height="674" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Postmodernité : le retour du diable</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La transformation de l'anthropologie dans un sens ouvertement satanique est particulièrement évidente dans ses dernières étapes, dans ce que l'on appelle communément le Postmoderne. Ici, l'optimisme de la modernité est remplacé par le pessimisme et l'humanisme est totalement écarté.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si la modernité (l'ère moderne) s'est rebellés contre Dieu, la religion et le sacré, le postmodernisme va plus loin encore et appelle à l'élimination de l'homme (de tout anthropocentrisme), à la rationalité scientifique et à la destruction ultime des institutions sociales - États, familles - en passant par le rejet du genre (politique du genre) et le passage au transhumanisme (transfert de l'initiative à l'intelligence artificielle, création de chimères et de cyborgs par génie génétique, etc.)</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si dans la Modernité, le mouvement menant à la civilisation du diable était planifié et s'exprimait par le démantèlement de la société traditionnelle, la Postmodernité, elle, pousse cette tendance jusqu'à sa conclusion logique en mettant directement en œuvre un programme d'abolition définitive de l'humanité.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce programme, en tant que triomphe du matérialisme, est présenté de manière particulièrement vivante dans l'orientation moderne de la philosophie occidentale - le réalisme critique, ou ontologie orientée objet (OO).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il proclame ouvertement le démantèlement de la subjectivité et l'appel à l'Absolu extérieur (C. Meillas) comme fondement ultime de la réalité. En outre, de nombreux philosophes de cette tendance identifient directement la figure de l'Absolu extérieur à Satan ou à ses homologues dans d'autres religions - en particulier, à l'<em>Ahriman </em>zoroastrien (voir Reza Negarestani à ce sujet).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ainsi, ensemble, la modernité et la postmodernité représentent une seule et même tendance qui vise à mettre l'humanité sur la voie de la victime rejetée, du bouc émissaire, et au moment du Jugement dernier, lequel est nié, à la plonger dans l'abîme de la damnation irréversible.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le déni de l'anthropologie religieuse et de son apothéose eschatologique contiennent déjà un programme de désignation de boucs émissaires, et à mesure que la culture séculière s'enracine, se développe et s'explicite, notamment dans le postmodernisme et le transhumanisme, ce programme devient explicite et transparent. Nous pouvons dire, en simplifiant, que d'abord l'âge moderne se moque de l'existence de Dieu et du diable, rejetant l'existence de la verticalité comme axe de la création, puis, dans la Postmodernité, le diable et la moitié inférieure de la verticale reviennent et se font pleinement connaître.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, il n'y a plus de Dieu (Dieu est mort, s'exclame Nietzsche, nous l'avons tué) qui puisse aider l'humanité. Le divin est écarté à un stade antérieur et, partant, ce rejet du divin reste un thème indiscutable du postmodernisme. Il n'y a que le diable qui conduit l'humanité sur le large chemin de la damnation, cyniquement (Satan aime plaisanter) appelé "progrès".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6421486" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/233791767.jpg" alt="011e63a72d9661d3d814f7e42e39e993.jpg" width="422" height="847" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'Armageddon de nos cœurs</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si nous combinons maintenant ces deux perspectives, l'anthropologie eschatologique et les conceptions de l'homme dans la modernité et surtout dans la postmodernité, nous obtenons un tableau assez vaste. Il apparaîtra clairement que nous sommes dans la phase finale de la fin des temps, à proximité immédiate du moment du Jugement dernier. Il n'y a rien d'arbitraire ou de spéculatif dans cette déclaration. Sur le plan vertical du monde, l'humanité se trouve dans cette position à chaque moment de son histoire: le Jugement dernier et la résurrection des morts sont toujours proches de Dieu et sont présents à chaque instant et dans chaque lieu de vie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans l'ensemble, cependant, en ce qui concerne l'humanité, cet événement se produit une fois pour toutes: lorsque les deux dimensions, la verticale et l'horizontale, se rencontrent de la manière la plus complète et la plus pure. Si, lors du grand jugement, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas du tout préparés à cela, qui ont même été élevés avec l'idée que rien de tel ne peut se produire, parce que seule la matière et ses dérivés existent, ils peuvent se retrouver parmi ceux qui seront envoyés à l'abîme.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Surtout ceux qui, en succombant à l'hypnose du progrès, iront si loin sur la voie de la déshumanisation qu'ils perdront complètement contact avec leur propre nature humaine, et donc avec la possibilité de choisir le bon côté, ce qui est toujours possible lorsqu'on a affaire à des humains - aussi difficile que ce choix puisse être dans certaines circonstances. Mais lorsque le projet transhumaniste sera pleinement réalisé et que l'humanité aura irréversiblement migré dans la zone de la post-humanité (ce que les futurologues modernes appellent le moment de la singularité), en coupant les liens avec sa nature, la paix et l'histoire prendront fin, car un témoin sera retiré du centre de la réalité.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce ne sera pas le vide, mais le déploiement de la création éternelle et de la verticale angélique dans son intégralité: ce sera le temps de la seconde venue, de la résurrection des morts et du jugement dernier. En attendant que ce moment arrive, la division de l'humanité en moutons et en boucs prend une expression dramatique, particulièrement intense. De plus en plus de personnes deviennent des "enfants des ténèbres" et se détournent de la foi en la vraie lumière de Dieu. En face d'eux se trouvent les "enfants de lumière" qui, malgré tout, restent fidèles à Dieu, au Sauveur, à la verticale...</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les deux catégories, consciemment ou inconsciemment, bien que la figure de l'ange ait depuis longtemps disparu de l'image holistique du monde, se retrouvent tout près des pôles angéliques, séparés de l'éternité et de la fin du monde aussi loin que possible. Pour les boucs, cela signifie qu'ils deviennent littéralement possédées par le diable, se transformant en son instrument impuissant et perdant toute autonomie.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6421487" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/949030997.jpg" alt="ddf809adbcc7ccb9419c29b322a506dd.jpg" width="389" height="671" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C'est cela que signifie devenir des "enfants des ténèbres", des boucs émissaires, un sacrifice rejeté par Dieu. Mais il est également extrêmement difficile de rester fidèle au ciel et à la lumière dans une situation aussi extrême, et cette position désespérée du "petit troupeau" nécessite le soutien et la protection spéciale de Dieu et des anges dévoués. À un certain moment, la bataille des anges éternellement justes coïncide avec la dernière guerre de l'humanité, dans laquelle les "enfants de la lumière" s'opposent directement aux "enfants des ténèbres" dans l'imminence du Jugement dernier. C'est exactement ce que la Bible décrit comme la bataille d'Armageddon. Il est impossible de la décrire en termes rationnels purement terrestres, car elle comprend les expressions ultimes du contenu théologique, métaphysique et ontologique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">VO, soit l'ontologie vraie, l'ontologie orientée vers la vérité, a la relation la plus directe avec l'anthropologie eschatologique. Personne ne connaît son moment exact, notamment parce qu'il ne s'agit pas d'un événement situé dans le temps, mais de cet état du monde difficile à imaginer dans lequel le temps entre directement en collision avec l'éternité et, par conséquent, l'éternité cesse d'être le temps qu'elle était auparavant. Ici commence un "âge futur" qui fait face à la verticale de l'existence. Tout cela s'est déjà produit et se produit maintenant, mais sera pleinement révélé au cours de l'Apocalypse, qui signifie en grec "révélation", "découverte".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le caché devient manifeste. C'est ainsi que le mystère de la dualité de l'homme est résolu, et que chaque homme en devient un participant direct - car la ligne de front ne passe pas seulement par la géographie terrestre, mais strictement par notre cœur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Partie I - Le problème anthropologique en eschatologie</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Partie II - Le dualisme du monde spirituel</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Partie III - La division finale entre les Fils de la Lumière et les Fils des Ténèbres</span></strong></span></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Jean-Marcel Vincent (1945-2022)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2023-01-03:6420091
2023-01-03T00:00:00+01:00
2023-01-03T00:00:00+01:00
Né à Paris, le professeur et théologien protestant baptiste français...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/3905709146.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415406" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/1254197488.jpg" alt="jean-marcel vincent,protestantisme,baptisme,églises baptistes,fédération baptiste,théologie,allemagne,edouard reuss,shdbf,ipt,faculté libre de théologie protestante de paris,bshpf,etr,notice nécrologique" /></a>Né à Paris, le professeur et théologien protestant baptiste français Jean-Marcel Vincent a tiré sa révérence à Bochum (Allemagne), le 17 décembre 2022, à l'âge de 77 ans.</p><p>Il est issu de la "dynastie" baptiste des Vincent, qui a constitué, à certains égards, la colonne vertébrale de la Fédération Baptiste (FEEBF) durant plusieurs décennies.</p><p>Croisant théologie, recherche, pastorat, enseignement, il a tracé un itinéraire singulier et laissé un héritage savant, se jouant des catégories confortables.</p><p>Jean-Marcel Vincent a notamment été le pasteur des Eglises baptistes de Lens (Pas-de-Calais) et de Béthune de juillet 1974 à juillet 1980.</p><p> </p><p><strong><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/549505810.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6415408" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/1192271089.jpg" alt="jean-marcel vincent,protestantisme,baptisme,églises baptistes,fédération baptiste,théologie,allemagne,edouard reuss,shdbf,ipt,faculté libre de théologie protestante de paris,bshpf,etr,notice nécrologique" /></a>Doctorat sur Edouard Reuss</strong></p><p>Passeur de frontières, il a aussi enseigné à Bangui (République Centrafricaine), effectué de nombreuses conférences en France et à l'étranger (jusqu'au Rwanda). Jusqu'à sa retraite académique, il a été professeur de sciences bibliques (Ancien Testament) à la Faculté Libre de Théologie Protestante de Paris, Bd Arago.</p><p>Titulaire d'un doctorat et d'une habilitation de la Ruhr-Universität (Bochum, Allemagne), ses recherches universitaires les plus significatives portent sur le théologien français Édouard Reuss (1804-1891), sur lequel il publie la monographie <em>Leben und Werk des frühen</em> Eduard Reuss (1990), à partir de sa thèse de doctorat en théologie soutenue à l’université de Bochum (Allemagne).</p><p>Il se penche sur la jeunesse et la formation d’Édouard Reuss jusqu’en 1842, année où Reuss publie son premier ouvrage marquant, <em>Geschichte der heiligen Schriften Neuen Testaments</em>. Jean-Marcel Vincent décortique les influences philosophiques, politiques et théologiques qui ont façonné la pensée du théologien strasbourgeois, tout en pointant aussi son originalité.</p><p>Féru, à ses heures, d'histoire du protestantisme et des Eglises baptistes en particulier, il fut, entre autres engagements, un soutien fidèle de la <a href="http://shdbf.hautetfort.com/">Société d'Histoire et de Documentation Baptistes de France (SHDBF) </a>créée en 2000, dont il a été un des membres du conseil d'administration.</p><p> </p><p><img id="media-6415409" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/4252154166.png" alt="jean-marcel vincent,protestantisme,baptisme,églises baptistes,fédération baptiste,théologie,allemagne,edouard reuss,shdbf,ipt,faculté libre de théologie protestante de paris,bshpf,etr,notice nécrologique" />Jean-Marcel Vincent nous a laissé de nombreuses publications de référence. </p><p>Sur l'éthique et l'exégèse biblique, on retiendra notamment les articles suivants :</p><p>-"La cohérence du livre de Michée et de son discours sur l’autorité", <em>Hokhma</em>, n°72, mai 2004,</p><p>-« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » ? Lv 19,18b dans son contexte", <em>Études Théologiques et Religieuses</em> <a href="https://www.cairn.info/revue-etudes-theologiques-et-religieuses-2006-1.htm">,</a> tome 81, 2006/1,</p><p>-"L’impact de la chute de Jérusalem sur la littérature biblique. Quelques éléments de réflexion", <em>Hokhma</em> n°90, juin 2006,</p><p>-"Une confession singulière : «le Seigneur est Un», <em>Études Théologiques et Religieuses</em>, tome 88, 2013/2,</p><p>-et un numéro spécial Hors Série 2022 de la revue <em>Etudes Théologiques et Religieuses</em> intitulé : "Un combat pour le progrès des sciences bibliques en France. La correspondance Michel Nicolas – Édouard Reuss (1834-1886)".</p><p>Le catalogue de la revue savante <em>ETR</em> ne compte pas moins de onze contributions signées Jean-Marcel Vincent. </p><p> </p><p><img id="media-6415411" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/752511104.jpg" alt="jean-marcel vincent,protestantisme,baptisme,églises baptistes,fédération baptiste,théologie,allemagne,edouard reuss,shdbf,ipt,faculté libre de théologie protestante de paris,bshpf,etr,notice nécrologique" />Ne dédaignant pas l'histoire, il nous a également laissé les trois articles suivants :</p><p>-"Un forage dans l’histoire de «l’Égypte noire» : l’œuvre baptiste à Lens en 1885",<em> Bulletin de la SHDBF</em>, n°2, dossier Visages du baptisme, 2014,</p><p>-"L'influence de l'«École de Paris» sur le pasteur baptiste Philémon Vincent (1860-1929)", <em>Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français</em>, Vol. 160 (Avril-Mai-Juin 2014), pp. 633-664, et </p><p>-"Les premiers missionnaires de la FEEBF (1920-1930)" , <em>Bulletin de la SHDBF</em>, n°7, dossier Baptisme et mission, juin 2022.</p><p>D'autres contributions et enseignements mériteraient d'être catalogués (Revue Biblique, <em>Etudes Renaniennes, Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuse</em> etc.).</p><p> </p><p>Celles et ceux qui ont eu le privilège de le connaître se souviennent d'un homme d'une élégance intellectuelle rare, alliant qualité d'écoute, profondeur, érudition, bienveillance et (grande) modestie.</p><p>Aux réflexes de fermeture qui hantent parfois certaines chapelles, il préférait la recherche, le dialogue et la liberté.</p><p>Merci Jean-Marcel.</p><p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Alexandre Douguine: Ordre katéchonique
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-01-01:6419845
2023-01-01T20:05:54+01:00
2023-01-01T20:05:54+01:00
Ordre katéchonique Alexandre Douguine Source:...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6413354" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/332871027.jpg" alt="d1924fcf5fe7b18776833ffe05bb2d84.jpg" width="472" height="661" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ordre katéchonique</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Alexandre Douguine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://www.geopolitika.ru/article/katehonicheskiy-poryadok</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie dans une bataille avec une civilisation du chaos</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si nous considérons le problème du chaos dans une perspective philosophique et historique, il devient tout à fait clair que l'Opération militaire spéciale (OMS) relève de la lutte de la Russie contre la civilisation du chaos, qui est, en fait, la "nouvelle démocratie", représentée par l'Occident collectif et sa proxy-structure enragée (l'Ukraine). Les paramètres de cette civilisation, son profil historique et culturel, son idéologie en général sont assez faciles à identifier. Nous pouvons reconnaître le mouvement vers le chaos dès la première rébellion contre l'orbitalité, la hiérarchie, le volume pyramidal ontologique qui incarnait l'ordre de la civilisation traditionnelle. En outre, le désir d'horizontalité et d'égalitarisme dans tous les domaines n'a fait qu'augmenter. Enfin, la "nouvelle démocratie" et le globalisme représentent le triomphe de systèmes chaotiques que l'Occident peine encore à contrôler, mais qui prennent de plus en plus le dessus et imposent leurs propres algorithmes chaotiques à l'humanité. L'histoire de l'Occident à l'époque moderne et jusqu'à ce moment est une histoire de la croissance du chaos - sa puissance, son intensité et sa radicalité. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie - peut-être pas sur la base d'un choix clair et conscient - s'est retrouvée en opposition à la civilisation du chaos. Et ceci est devenu un fait irréversible et indiscutable immédiatement après le début de l'OMS. Le profil métaphysique de l'adversaire est généralement clair. Mais la question de savoir ce qui constitue la Russie elle-même dans ce conflit, et comment elle peut vaincre le chaos, compte tenu de ses fondements ontologiques fondamentaux, est loin d'être simple. </span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quelque chose de bien plus sérieux que le réalisme </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous avons vu que formellement, du point de vue de la théorie des relations internationales, il s'agit d'une confrontation entre deux types d'ordre: l'unipolaire (l'Occident) et le multipolaire (la Russie et ses alliés prudents et souvent hésitants). Une analyse plus approfondie révèle que l'unipolarité est un triomphe de la "nouvelle démocratie" et donc du chaos, tandis que la multipolarité, fondée sur le principe des civilisations souveraines, tout en étant un ordre, ne révèle rien sur l'essence de l'ordre proposé. En outre, la notion classique de souveraineté, telle qu'elle est comprise par l'école réaliste des relations internationales, présuppose elle-même le chaos entre les États, ce qui sape le fondement philosophique si nous considérons la confrontation avec l'unipolarité et le mondialisme comme une lutte précisément pour l'ordre et contre le chaos.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Évidemment, en première approximation, la Russie n'attend rien d'autre que la reconnaissance de sa souveraineté en tant qu'État-nation et la protection de ses intérêts nationaux, et le fait qu'elle ait dû affronter le chaos modéré du mondialisme pour y parvenir a été en quelque sorte une surprise pour Moscou, qui a entamé l'OMS avec des objectifs beaucoup plus concrets et pragmatiques. L'intention des dirigeants russes était uniquement de contrer le réalisme dans les relations internationales par le libéralisme, et les dirigeants russes ne s'attendaient pas ou même ne soupçonnaient pas une confrontation sérieuse avec l'institution du chaos - surtout sous sa forme aggravée. Et pourtant, nous nous trouvons dans cette même situation. La Russie est en guerre contre le chaos dans tous les sens de ce phénomène aux multiples facettes, ce qui signifie que toute cette lutte revêt une nature métaphysique. Si nous voulons gagner, nous devons vaincre le chaos. Et cela signifie également que nous nous positionnons dès le départ comme l'antithèse du chaos, c'est-à-dire comme le commencement qui en est l'opposé.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C'est le bon moment pour revoir les définitions fondamentales du chaos. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413356" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/772613136.jpg" alt="d7cd95e3641028e886907dc59f26bd0f.jpg" width="428" height="633" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les limites du chaos</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">Premièrement,</span> dans l'interprétation grecque originale, le chaos était un vide, un territoire où l'ordre n'a pas encore été établi. Bien sûr, ce n'est pas à cela que ressemble le chaos moderne de la civilisation occidentale - ce n'est pas un vide, au contraire, c'est une explosion de matérialité omniprésente; mais face à un véritable ordre ontologique, il n'est, en effet, rien, sa signification et son contenu spirituel tendent vers zéro.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">Deuxièmement,</span> le chaos est un mélange, et ce mélange est basé sur la disharmonie, les conflits désordonnés et les affrontements agressifs. Dans les systèmes chaotiques, l'imprévisibilité prévaut, car tous les éléments ne sont pas à leur place. La dé-centricité, l'excentricité devient le moteur de tous les processus. Les choses du monde se rebellent contre l'ordre et tendent à renverser toute construction ou structure logique. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">Troisièmement,</span> l'histoire de la civilisation ouest-européenne révèle une inflation constante d'un degré de chaos, c'est-à-dire une accumulation progressive de chaos - comme un vide, une agression par mélange et fractionnement de particules de plus en plus petites. Et ceci est accepté comme le vecteur moral du développement de la civilisation et de la culture. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413357" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3647365682.jpg" alt="c116cd1b7381bb63fa2ecb468a0e302d.jpg" width="454" height="638" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le mondialisme est le stade final de ce processus, où toutes ces tendances atteignent leur plus haut degré de saturation et d'intensité. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le grand vide nécessite un grand ordre.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie dans l'OMS remet en question l'ensemble de ce processus - métaphysique et historique. Par conséquent, dans tous les sens, il parle au nom d'une alternative au chaos.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cela signifie que la Russie doit proposer un modèle capable de combler ce vide croissant. De plus, le volume du vide est corrélé à la force et à la puissance intérieure de l'ordre qui prétend le remplacer. Un grand vide nécessite un grand ordre. En fait, elle correspond à l'acte de naissance d'Eros ou de Psyché entre le Ciel et la Terre. Ou le phénomène de l'homme comme médiateur entre les principaux pôles ontologiques. Nous avons affaire à une nouvelle création, à une affirmation de l'ordre là où il n'existe plus, là où il a été renversé.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour établir l'ordre dans une telle situation, il est nécessaire de soumettre les éléments libérés de la matérialité. C'est-à-dire faire face aux torrents d'un pouvoir fragmenté et fracturé, vaincre les résultats d'un égalitarisme porté à sa limite logique. Par conséquent, la Russie doit être inspirée par un principe céleste supérieur qui est seul capable de soumettre la rébellion chtonique. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et cette mission métaphysique fondamentale doit être accomplie dans une confrontation directe avec la civilisation occidentale, qui est la somme historique de l'escalade du chaos. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour vaincre les puissances titanesques de la Terre, il est nécessaire d'être des représentants du Ciel, d'avoir une quantité critique de son soutien de leur côté.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est clair que la Russie moderne en tant qu'État et société ne peut prétendre être déjà l'incarnation d'un tel élément comique organisateur. Elle est elle-même imprégnée d'influences occidentales et tente de défendre uniquement sa souveraineté sans remettre en question la théorie du progrès, les fondements matérialistes des sciences naturelles du Nouvel Âge, les inventions techniques, le capitalisme ou le modèle occidental de démocratie libérale. Mais comme l'Occident mondialiste moderne refuse à la Russie toute souveraineté, même relative, il l'oblige à faire monter les enchères sans cesse. Elle se retrouve ainsi dans la position d'une société en rébellion contre le monde moderne, contre le chaos égalitaire, contre la croissance rapide du vide et l'accélération de la dissipation. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">N'étant pas encore vraiment un ordre, la Russie a affronté le chaos dans une bataille mortelle. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413358" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1301895149.jpg" alt="6e81802878ebf988246cef2ff175d6bf.jpg" width="412" height="644" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Katechon - la troisième Rome</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans une telle situation, la Russie n'a tout simplement pas d'autre choix que de devenir ce qu'elle n'est pas en ce moment, mais doit en conséquence prendre une position qu'elle est bien forcée de prendre par le hasard même des circonstances. La plate-forme pour une telle confrontation, dans les racines de l'histoire et de la culture russes, existe certainement. C'est avant tout l'orthodoxie, les valeurs sacrées et l'idéal élevé d'un Empire doté d'une fonction katéchonique, qui doivent être considérés comme un rempart contre le chaos [1]. Dans une mesure résiduelle, la société a conservé les concepts d'harmonie, de justice et de préservation des institutions traditionnelles - famille, communauté, moralité, qui ont survécu à plusieurs siècles de modernisation et d'occidentalisation, et surtout à la dernière époque athée et matérialiste. Toutefois, cela est loin d'être suffisant. Pour résister à la puissance du chaos de manière vraiment efficace, il faut un réveil spirituel à grande échelle, une transformation profonde et un renouveau des fondements, principes et priorités spirituels de l'ordre sacré.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie doit rapidement affirmer en son sein les prémices de l'ordre katéchonique sacré, qui s'est établi au 15ème siècle dans la continuité de l'héritage byzantin, et dans la proclamation de Moscou comme la Troisième Rome. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Seule une Rome éternelle peut s'opposer au flux tout à fait destructeur du temps libéré. Mais pour cela, elle doit elle-même être une projection terrestre de la verticale céleste.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413359" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1366403040.JPG" alt="GHR20A08_220.JPG" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Etymasia</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans l'art ecclésiastique, il existe un thème appelé "Trône préparé" -- en grec <em>Etymasia</em>, ἑτοιμασία. Cette iconographie nous montre un trône vide flanqué d'anges, de saints ou de souverains. Cette image symbolise le trône de Jésus-Christ, sur lequel il s'assiéra pour juger les nations lors de la seconde venue. Pour l'instant - jusqu'à la seconde venue - le trône est vide. Pas entièrement. La Croix est placée dessus.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette image fait référence à la pratique byzantine et romaine plus ancienne consistant à placer une lance ou une épée sur le trône au moment où l'empereur quitte la capitale, par exemple pour une guerre. L'arme montre que le trône n'est pas vide. L'Empereur n'est pas là, mais sa présence l'est. Et personne ne peut empiéter sur le pouvoir suprême en toute impunité.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans la tradition chrétienne, cela a été réinterprété dans le contexte du royaume des cieux et donc du trône de Dieu lui-même. Après l'Ascension, le Christ s'est retiré au ciel, mais cela ne signifie pas qu'il n'existe pas. Il est, et Il est le seul à être vraiment. Et son royaume "n'a pas de fin". Elle est dans l'éternité - pas dans le temps. C'est pourquoi les Vieux Croyants ont tant insisté sur l'ancienne version du Credo en russe - "Son Royaume n'a pas de fin", et non "il n'y aura pas de fin". Le Christ habite sur son trône pour toujours. Mais pour nous, mortels, terrestres, dans une certaine période historique - entre la Première et la Seconde Venue - elle devient imperceptible. Et comme un rappel de la principale figure absente (pour nous, l'humanité), la Croix est placée sur le trône. En contemplant la Croix, nous voyons le Crucifié. En pensant au Crucifié, nous connaissons le Ressuscité. En tournant nos cœurs vers le Ressuscité, nous le voyons se lever, revenir. "Le Trône préparé" est Son royaume, Sa puissance. Tant lorsqu'Il y est présent que lorsqu'Il s'en retire. Il reviendra. Car tout ceci est un mouvement au sein de l'éternité... En dernière analyse, Son règne n'a jamais été interrompu. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413360" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/170645704.jpg" alt="19625cc26cda4918fe0a21092d915e0c.jpg" width="478" height="636" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie, qui entre aujourd'hui dans la bataille finale contre le chaos, se trouve dans la position de celle qui combat l'anti-Christ lui-même. Mais combien nous sommes loin de ce haut idéal, que la radicalité de la bataille finale exige. Et pourtant... la Russie est le "trône préparé". Il peut sembler de l'extérieur qu'il est vide. Mais ce n'est pas le cas. Le peuple russe et l'État russe portent les catéchumènes. C'est à nous aujourd'hui que s'appliquent les mots de la liturgie "Comme le Tsar qui élève tout". Avec un effort extraordinaire de volonté et d'esprit, nous nous chargeons du fardeau du Titulaire. Et cette action de notre part ne sera jamais vaine. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Contre le chaos, nous n'avons pas seulement besoin de notre ordre, nous avons besoin de Son ordre, de Son autorité, de Son royaume. Nous, les Russes, portons sur nous le "Trône des Préparés". Et dans l'histoire de l'humanité, il n'y a pas de mission plus sacrée, plus élevée, plus sacrificielle, que d'élever le Christ, le Roi des rois, sur nos épaules. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais tant qu'il y a une Croix sur le trône. Il s'agit de la Croix russe. La Russie y est crucifiée. Elle saigne avec ses fils et ses filles. Et tout cela pour une raison... Nous sommes sur le droit chemin de la résurrection des morts. Et nous jouerons un rôle essentiel dans ce mystère mondial. Car nous sommes les gardiens du trône. Les soldats du Katechon. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">Note:</span> </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">[1] Douguine A.G. Genèse et Empire. MOSCOU : AST, 2022.</span></strong></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Katechon et Antikeimenos, la bataille géopolitique et spirituelle
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-02-26:6368396
2022-02-26T19:32:40+01:00
2022-02-26T19:32:40+01:00
Katechon et Antikeimenos, la bataille géopolitique et spirituelle...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6337870" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/44083588.png" alt="Francesco-Cozza-1605-†-1682-saint-Michel-combattant-le-diable-circa-1650-musée-de-la-Ville-de-Rome.png" width="444" height="669" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Katechon et Antikeimenos, la bataille géopolitique et spirituelle</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Lorenzo Maria Pacini</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;">Source: https://www.geopolitica.ru/it/article/katechon-e-antikeimenos-la-battaglia-geopolitica-dello-spirito</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il ne s'agit pas d'une guerre qui a commencé en Ukraine il y a quelques heures, ni d'une vicissitude parmi d'autres vicissitudes entre deux nations qui sont déjà en conflit depuis des années. Nous assistons à un affrontement plus général entre deux visions du monde: <span style="color: #ff6600;">d'une part,</span> la vision postmoderne, techno-fluide, de l'empire matériel, de la démocratie importée à coup de bombes, des droits de l'homme et des révolutions de couleur qui se révèlent tyrannie, de big tech et de big pharma, de la destruction des identités et de l'assujettissement des masses aux élites du pouvoir oligarchique, soit le Great Reset ; <span style="color: #ff6600;">d'autre part,</span> la vision qui affirme l'autodétermination, la liberté, les identités de chaque peuple, la Tradition, les droits fondés sur l'ontologie, l'indépendance financière et la politique visant le bien commun, le Grand Réveil. Il s'agit d'un affrontement apocalyptique, intrinsèquement eschatologique, et ne pas comprendre la portée métaphysique de cette bataille revient à ignorer le cœur de ce qui est là, devant nous, en train de se passer.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il ne s'agit pas, répétons-le, d'une guerre de simples intérêts, avec d'un côté l'Occident atlantiste qui tente, comme il l'a toujours fait, d'étendre son empire et d'écraser les peuples libres, actuellement représentés par la Russie en tant que leader d'un petit reste dans le monde ; nous ne sommes pas non plus simplement confrontés à deux visions politiques, l'une de la tyrannie libérale et l'autre du national-socialisme démocratique ; nous nous trouvons à un carrefour évolutif pour l'ensemble de l'humanité, une étape qui marque déjà une prise de position et un profond discernement entre ceux qui soutiennent et alimentent l'involution de la grande réinitialisation mondialiste et ceux qui, au contraire, sont les pionniers d'un monde nouveau qui jaillira de l'éveil global des consciences.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6337868" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/117993292.jpg" alt="mecc81phistophecc81lecc80s.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La confusion méphistophélique avec laquelle on communique sur ce qui se passe est si grande qu'elle laisse désorienté, mais cela aussi est utile, car seuls les esprits les plus fins parviennent à passer à travers les mailles de ce filet qui sépare l'ivraie du bon grain. C'est plutôt avec le cœur qu'il faut décider quel côté prendre, car ce n'est qu'à travers le cœur que le monde peut changer.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6337869" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4177780950.jpeg" alt="sacre_coeur_jesus-810x562.jpeg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Russie est actuellement le rempart contre l'hégémonie de l'Occident perverti, qui a trahi ses origines, sa Foi, qui a subjugué la majorité du monde par la violence, les guerres ouvertes et secrètes, la colonisation culturelle et militaire. Avec les autres États qui n'ont plié devant aucun maître politique et qui ont préservé leur identité et leur tradition, il existe une lumière venue d'Orient qui, dans l'effondrement de la dualité de ce monde, agit comme un contrepoids dans l'histoire et nous demande de choisir un camp. <em>Ex oriente lux,</em> disaient les anciens, et c'est précisément ce salut préconçu que nous pouvons reconnaître allégoriquement dans ce moment tragique.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Soyons clairs : la guerre n'est pas le moyen de faire la paix. Pas de guerre, d'aucune sorte. La guerre est un acte qui ne peut engendrer autre chose que la guerre, avant ou après, appelant la vengeance dans le sang même des peuples qui la font et qui la subissent. Ce n'est pas en alimentant davantage cette gigantesque monstruosité que le monde changera, quel que soit le camp dans lequel on décide de se placer. Ce que nous nourrissons vit, donc si nous continuons à nous faire la guerre, le monde ne peut être que guerre.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Or, c'est précisément par le biais de conflits à l'échelle mondiale que, selon les récits eschatologiques des différentes religions, s'établit d'abord le règne du Mal, puis triomphe le règne du Bien ; ce n'est que par l'effondrement total de ce monde tel que nous l'avons construit qu'il sera possible d'en bâtir un nouveau.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Tout ce qui a été prédit doit s'accomplir, c'est pourquoi nous sommes au milieu d'un conflit d'époque, inévitable pour le passage entre deux époques et deux mondes comme celui que nous traversons. C'est la bataille des Katechon contre les Antikeimenos (leurs adversaires qui s'exaltent et se révèlent "accélérationnistes" et eschtologistes, ndt), et les destins sont déjà écrits dans l'un ou l'autre camp.</span></strong></p>
Ratatosk
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Tyrannie technologique et caractère démoniaque du monde moderne; un rappel de monseigneur Gaume
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-12-01:6352474
2021-12-01T11:18:20+01:00
2021-12-01T11:18:20+01:00
Tyrannie technologique et caractère démoniaque du monde moderne;...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6315222" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3458387695.jpg" alt="MGR-GAUME-portrait-736x1024.jpg" width="496" height="691" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Tyrannie technologique et caractère démoniaque du monde moderne; un rappel de monseigneur Gaume</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Nicolas Bonnal</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Gaume évoque les caractères des démons dans son <em>Traité du Saint-Esprit :</em> intelligence, agilité (vitesse, puissance ; toutes qualités que nous développons à foison avec les techniques de transport et la technologie de communication ; ces forces magiques transforment les humains en agents ou cibles démoniaques ; de là ce goût pour la bêtise, la dictature, le contrôle, la manipulation, l’hypnose, la lubricité, la passivité <em>(pigritia) </em>que nous avons vu se développer chez tous les hommes et les femmes modernes, y compris en nous-mêmes. Le satanisme est devenu industriel, et cette dictature ubiquitaire est son couronnement. Un petit rappel pour comprendre comment nous avons créé un monde fourmillant de démons. Pensons aussi au visionnaire biblique John Milton et voyez en lien notre texte sur le caractère hypermoderne et industriel du lexique du Paradis perdu.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6315223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1825880604.jpg" alt="41WDK-FBBXL._SX357_BO1,204,203,200_.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">On a beaucoup parlé des victimes du vaccin. En fait comme dit Bloy leur petit nombre tempère notre joie. La vraie cible du vaccin c’est l’âme soit par l’altération de l’ADN (Adonaï) remplacé par l’Arn (Aaron grand prêtre et magicien), soit par la création d’un réflexe d’obéissance, de passivité et de soumission qui prélude à la grande extermination voulue par les élites bureaucratiques et milliardaires mondialistes. On est entouré des âmes mortes de Gogol, mais au sens propre. C’est le monde moderne automatisé dont ont parlé tous les grands esprits depuis deux siècles. Voyez nos textes sur Poe, Baudelaire, Dostoïevski, Drumont, Bernanos, Céline et les autres.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous allons citer Gaume. Pas pour faire une leçon de catéchisme (il n’y a plus assez de bons chrétiens pour ça) mais pour établir une analogie éclairante :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Monseigneur Gaume écrit donc dans son <em>Traité </em>à propos du démon :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Tuer le corps ne lui suffit pas. C'est par l'âme surtout que l'homme est l'image du Verbe incarné, et c'est à l'âme principalement qu'en veut le grand homicide. Son existence n'est qu'une chasse aux âmes : et quel carnage il en fait! Des millions de chasseurs et des millions de bourreaux sont à ses ordres. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Belle expression, la boucherie d’âmes :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Qu'est-ce que l'idolâtrie qui a régné et qui règne encore sur la plus grande partie du globe, sinon une immense boucherie d'âmes? Qui en est la cause consommante? Le grand homicide, caché sous mille noms et sous mille formes différentes. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Puis il définit le démon. Avant de ricaner, penser aux camps australiens, aux amendes autrichiennes, à votre code QR ou à votre condition de paria (et non de rebelle) ; pensez aussi à ce qui va suivre, à la famine – et au dépeuplement.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Il est appelé Démon, <em>Doemon.</em> Pour désigner Lucifer, les oracles sacrés disent le Démon, c’est-à-dire le démon le plus redoutable, le Roi des démons. Sa science effrayante des choses naturelles, sa science non moins effrayante de l'homme et de chaque homme, de son caractère, de ses penchants, de ses habitudes, de son tempérament, en un mot de ses dispositions momies, lui ont fait donner ce nom, qui signifie : intelligent, savant, voyant. »</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6315224" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1114080615.jpg" alt="satan-in-paradise-lost-illustrated-by-gustave.jpg" width="428" height="665" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Plus que des boucs émissaires, les non vaccinés et les insoumis sont des calomniés. Et Gaume de rappeler :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Il est appelé Diable ou plutôt le Diable, <em>Diabolus.</em> Odieux entre tous, ce nom signifie calomniateur. Deux choses constituent la calomnie : le mensonge et l'outrage. A ce double point de vue, Lucifer est le calomniateur par excellence".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">J’ai évoqué dans un texte très lu le caractère maçonnique de ces masques, gestes-barrière, de ce lexique monstrueux et de la hiérarchie initiatique qui en découle. Gaume rappelle :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Veut-on savoir ce qu'il y a de profonde philosophie dans les paroles de l'illustre disciple de saint Jean Chrysostome? qu'on se rappelle ce qu'était le monde païen à la naissance du christianisme. Par une foule de pratiques ténébreuses : consultations, évocations, oracles, initiations, sacrifices, le genre humain s'était mis en rapport habituel avec les dieux, c'est-à-dire avec les démons. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tout passe par les ondes et les vagues. Gaume :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Notre lutte est contre les puissances du mal qui habitent l’Air… »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rappelons le propos de notre ami Lucien Cerise : on ne saurait pas qu’il y a épidémie sans les médias. Les médias nous ont rendu esclaves des infos et promptes à tous les délires et toutes les dictatures. La vraie bête dont a parlé Macron c’est eux. J’en reviens au bon musulman de Candide ou à la cuisinière de Flaubert qui ne veulent rien savoir.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Enfin Gaume évoque les qualités des démons :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Les prérogatives sont, entre autres : l'intelligence, l'agilité, la puissance d'agir sur les créatures matérielles et sur l'homme, par mille moyens divers et jusqu'à des limites inconnues : le tout mis au service d'une haine implacable. Un mot sur chacune de ces terribles réalités. "</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le caractère de l’intelligence moderne est éminemment démoniaque :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« L'intelligence. — Les démons étant de purs esprits, leur intelligence est déiforme. Dès qu'ils perçoivent un principe, ils en appréhendent toutes les conséquences spéculatives et pratiques. Ainsi, sur le monde matériel et ses lois, sur les éléments et leurs combinaisons, sur toutes les vérités de l'ordre purement moral ; en astronomie, en physique, en géographie, en histoire, en médecine, en aucune science ils ne peuvent se tromper : pour eux il n'y a d'erreur possible que dans les choses de l'ordre surnaturel. »</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6315225" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/406367156.jpg" alt="-ill_paint_the_town_red-_political_cartoon_1885.jpg" width="390" height="611" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Grimés en experts les démons adorent lire l’avenir (cf. Attali et trois mille autres) :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Quant à l'avenir, leur connaissance surpasse beaucoup la nôtre. S'agit-il des futurs nécessaires? Les démons les connaissent dans leurs causes avec certitude. S'agit-il des futurs contingents qui se réalisent le plus souvent? Ils les connaissent par conjecture : comme le médecin connaît la mort ou le rétablissement du malade. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces qualités étranges (comme disait Tolkien) sont donc au nombre de trois. On a ensuite l’agilité :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« L'agilité des démons ne les rend pas moins redoutables que leur intelligence. Pour se transporter d'un lieu dans un autre, il faut à l'homme un temps relativement assez long : des minutes, des heures, des jours et des semaines. Souvent les moyens de transport lui manquent; d'autres fois la maladie ou la vieillesse l'empêchent de se mouvoir. Pas plus que les bons anges, les démons ne connaissent aucun de ces obstacles. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">On retrouve la fameuse citation de Job sur Satan baladeur, qui sera reprise par Goethe dans son Faust (mythologie comme on sait liée aux imprimeurs) :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« En un clin d'œil, ils se trouvent, à volonté, présents aux points les plus opposés de l'espace. De là, cette réponse de Satan, rapportée dans le livre de Job : D'où viens-tu, lui demande le Seigneur? » Satan répond : Je viens de faire le tour du monde : <em>Circuivi terram. »</em> Comme il n'y a pas de distance pour les démons, ce qui se passe actuellement au fond de l'Asie, ils peuvent le dire au fond de l'Europe, et réciproquement. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est étonnant que la Vulgate donne le mot de circuit. Et il est clair pour Gaume que l’électricité est liée aussi à ces étranges phénomènes (pensez à Tesla…) :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Notre époque matérialiste s'est permis 'de nier les êtres spirituels et leurs propriétés. Pour la confondre, Dieu lui a réservé la découverte de l'électricité. Grâce à ce mystérieux véhicule, l'homme peut se rendre présent, non-seulement par la pensée, mais par la parole, à tous les points du globe, dans un temps imperceptible. A la vue d'un pareil résultat, comment nier l'agilité des Esprits ? »</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6315226" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3339226962.jpg" alt="main_lastjudge_gettyimages-533794106_3x4.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Gaume évoque ensuite le venin de Lucifer :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Essentiellement bienfaisante dans les bons anges, cette puissance est essentiellement malfaisante dans les démons. En s'assujettissant par le péché le roi de la création, Lucifer s'est assujetti la création tout entière. A l'homme et au monde il fait sentir sa tyrannie, inocule son venin, communique ses souillures, et, les détournant de leur fin, les change en instruments de guerre contre le Verbe incarné. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce venin distille la bêtise. Sur cette affaire retrouvez mon texte sur Villiers de l’Isle-Adam et la crétinisation technologie (années 1880, toujours quand apparaît la grippe partout, et que se multiplient les cas de cancer) :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« De toutes ces grandes réalités, vous n'avez qu'une connaissance vague, confuse, sèche et stérile. Vous avez des yeux, et vous ne voyez pas ; des oreilles, et vous n'entendez pas; une volonté, et vous ne voulez pas. Fruit du don d'entendement, le sens chrétien, ce sixième sens de l'homme baptisé, vous manque.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il manque à la plupart des hommes d'aujourd'hui et à un trop grand de nombre de femmes. Il manque aux familles, il manque à la société, il manque aux gouvernants et aux gouvernés, il manque au monde actuel. »</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6315227" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3119441519.jpg" alt="9f798fdd3c6ece10d1d2c1f2094acb7f.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La bêtise a aussi été vue par Flaubert (Bouvard et Pécuchet) et elle est venue avec le progrès, comme le racisme, l’impérialisme, l’humanitarisme, l’économisme – le crédit a remplacé le credo, comme dit Marx dans le capital (Livre sur l’accumulation primitive). Monseigneur Gaume :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Monde de prétendues lumière et de prétendu progrès, il ne reste pour toi qu'un dernier vœu à former, c'est que l'Esprit d'intelligence te soit donné de nouveau et te montre à nu l'abîme inévitable, vers lequel te conduit à grands pas l'Esprit de ténèbres, redevenu, en punition de ton orgueil, ton guide et ton maître. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et l’homme comme chez Tocqueville devient le troupeau :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Politique des éleveurs de bestiaux ! qui ne comprend plus que l'homme ne vit pas seulement de pain, et qu'on ne régénère pas un peuple en l'engraissant. Politique des aveuglés ! qui conduit le monde à une répétition de Ninive avec Sardanapale, de Babylone avec Balthazar, de Rome avec Héliogabale. »</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Citons un autre prophète chrétien pour la peine alors, un nommé Tocqueville :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sut leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Trouble de penser c’est fait. La peine de vivre ça arrive.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sources :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Monseigneur Gaume – Traité du Saint-Esprit, I, chapitre XIII et XIV.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Monseigneur Gaume – Traité du Saint-Esprit, II, chapitre XXXII</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tocqueville – Démocratie, tome II, p. 421.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="https://www.dedefensa.org/article/le-pokemon-et-la-cretinisation-technologique-en-1880">https://www.dedefensa.org/article/le-pokemon-et-la-cretinisation-technologique-en-1880</a></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><s
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
André Suarès, une vision paraclétique
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-04-29:6234125
2020-04-29T11:11:24+02:00
2020-04-29T11:11:24+02:00
Luc-Olivier d’Algange: André Suarès, une vision paraclétique...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6125723" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3772143858.jpg" alt="Photo_d'André_Suarès.jpg" width="558" height="853" /></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Luc-Olivier d’Algange:</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>André Suarès, une vision paraclétique </strong></span></p><p style="text-align: right;" align="center"><span style="color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>« Lucere et ardere, perfectum est. »</em><em> </em></span></strong></span></p><p style="text-align: right;" align="center"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Saint-Bernard </span></strong></p><p style="text-align: right;" align="center"><span style="color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>« Ils m'ont tant méconnu, qu'enfin je me connais.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: right;" align="center"><span style="color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Ils m'ont tant dépeuplé que j'ai créé dans le désir un monde.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: right;" align="center"><span style="color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Ils m'ont fait si solitaire que j'ai passé tous les déserts sans encombre: j'ai été d'oasis en oasis jusqu'à la source délicieuse, de flamme fraîche et d'ombre blonde »</em><em> </em></span></strong></span></p><p style="text-align: right;" align="center"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">André Suarès</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Nul ne fut plus artiste qu'André Suarès; nul mieux que lui n'osa concevoir le sens de l'Art comme une question de vie ou de mort. Pour André Suarès, voir le monde en artiste, ou en poète, ce n'est pas seulement opposer la vie à la mort, vouloir le triomphe de la vie sur la mort, c'est aussi discerner ce qu'il y de mort chez les vivants, et les en vouloir délivrer; et pressentir dans la mort, dès lors que nous cessons de la craindre, pour l'avoir défiée, la possibilité inépuisable d'une <em>renaissance immortalisante</em>. On a parlé, à propos d'André Suarès d'une « mystique de l'Art », qui précéderait celle de Malraux. Toutefois l’Art, selon André Suarès, ou la poésie, ne se substituent pas exactement à la Religion mais s'en trouvent être la manifestation précellence et l'expression essentielle. Il serait ainsi plus exact d'évoquer une <em>métaphysique de l'Art</em>. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si la nature symbolise avec l'Art, l'Art lui-même symbolise avec une réalité qui lui est supérieure sans en être distincte ni lui être antérieure. L'Art témoigne mais ce dont il témoigne se tient tout entier dans le témoignage. Lorsque l'homme, conquis par sa plus haute exigence, laisse derrière lui le monde tel que le conçoivent les utilitaires et les « « sots moralisateurs », il s'empare des mots, des sons, des lignes, des couleurs, autrement dit des formes et des idées (au sens grec, l'<em>idéa</em> n'est autre que la forme) et s'achemine, à travers les œuvres qu'il suscite, vers une gloire qui n'est plus de ce monde. Il témoigne alors d'une autre réalité qui n'est point antérieure ni séparée mais qui se trouve être <em>au cœur,</em> son propre cœur bruissant, flamboyant: ce buisson ardent de l'herméneutique spirituelle <em>en attente du Paraclet</em>, qui laisse aux visages, aux paysages et aux Cités une chance d'être en concordance avec ce qui les dépasse et dont ils procèdent. Cette chance cependant n'est point donnée mais conquise, ou, plus exactement, donnée, elle doit encore être reconquise contre tout ce qui, en ce monde, conspire à nous faire méconnaître ce don, à nous l'obscurcir, à nous en tenir éloignés. Mieux que d'autres en son temps, André Suarès nous avertit que l'Art est <em>un combat contre son temps</em>, contre cet insensé rabougrissement de l'imagination et de l'entendement que les « progressistes » nous proposent comme une « libération » ou un accomplissement final de l'<em>humanitas</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6125725" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/4136016361.jpg" alt="51a6zLEF2LL.jpg" /> « <em>Tout est voile en plein ciel. Rien n'est allégorie et tout est Symbole »</em>. Là se précise la métaphysique d'André Suarès dont l'œuvre toute entière semble destinée à nous délivrer de la fadaise allégorique et à laisser resplendir en nous la beauté et la vérité du Symbole. Alors que l'allégorie s'abolit dans ce qu'elle allégorise, qu'elle n'est qu'une formulation provisoire, vouée à périr dans l'abstraction qu'elle désigne, le Symbole <em>sauvegarde le visible dans l'invisible et l'invisible dans le visible</em>. La part visible du Symbole est inséparable de sa part invisible; elle demeure dans le mystère ingénu de sa forme, de sa vocation; et de ne point s'étioler dans l'invisible auquel elle se rapporte, lorsque nous l'atteignons, elle acquiert, ici-bas, comme pour la première fois, la splendeur de la beauté dont elle est le nom et l'épiphanie. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Loin de se laisser traduire d'un langage à l'autre, comme l'allégorie, de se laisser convertir du concret à l'abstrait, le Symbole demeure dans sa vérité de part et d'autre de l'orée qui distingue et unit le sensible et l'intelligible. Cette « <em>voile en plein ciel »</em> est notre songe et notre ivresse. Elle est aussi le voile qui révèle en revoilant. Ce monde où tout est Symbole nous lance dans les Hauteurs car tout Symbole symbolise lui-même avec un autre Symbole: telle est la clef de la grandeur, de la vastitude. Toute chose symbolise, et sans doute n'y a-t-il que l'espace qui ne symbolise avec rien d'autre qu'avec lui-même. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Le métaphysicien le plus aigu, l'herméneute spirituel le plus audacieux, se trouvent ainsi, dans leur méditation du Symbole, plus proches de la simple croyance, de la naïve et lumineuse ferveur, que de la Théologie rationnelle qui change les Symboles en allégories et finit par ne voir en celles-ci que des ombres inutiles de quelque « morale citoyenne ». Si la procession liturgique, l'Ange et toute la splendeur architecturale et musicale de la Religion sont, en effet, des Symboles d'une réalité plus haute, leur réalité ici-bas n'en est que plus réelle, leur « acte d'être », offert à nos sens, n'en est que plus intense et plus adorable. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Prenons, mais nullement au hasard, pour exemple, les récits de la légende arthurienne et de la Quête du Graal. Le cheminement, les combats, le Graal lui-même symbolisent avec une réalité supérieure, mais est-ce à dire qu'ils s'abolissent pour autant en celle-ci, qu'ils disparaissent dans la réalité qui les suscite ? Si le Graal est la vérité ultime, la « <em>rejuvénation</em> » du monde et de l'âme, celles-ci n'en demeurent pas moins le Graal. L'herméneutique spirituelle des Symboles se fonde ainsi sur la reconnaissance d'un <em>surnaturel concret</em>, d'une vérité qui est réelle et d'une réalité qui est vraie et non point sur une simple résorption du sensible dans l'intelligible. Si Dieu est bien « <em>ce trésor caché qui aspire à être connu</em> », les formes qui le manifestent sont aussi indispensables à cette aspiration que l'Intellect qui, par l'intuition lumineuse, le rejoint. Telle serait <em>la mission paraclétique de l'œuvre d'Art</em>. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> <img id="media-6125726" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1014607440.jpg" alt="suares.jpg" /> Les ultimes pages écrites par André Suarès, réunies sous le titre <em>Le Paraclet</em> (et que nous devons lire exactement, selon la formule consacrée, comme son « testament spirituel ») ressaisissent en un seul geste les préoccupations esthétiques, métaphysiques, religieuses et morales de l'auteur. Elles sont à la fois son <em>Ecce homo</em> et un viatique pour ses successeurs. Elles récapitulent non moins qu'elles annoncent. Le dernier mot est toujours un avant-dire. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Le ressouvenir de ces grands intercesseurs, que furent pour André Suarès les écrivains et les artistes qu'il aima, s'accomplit, en ces pages frontalières (voiles dans le ciel !) dans le pressentiment de l'accomplissement prophétique. Ces formes de la beauté qui frémissent et brûlent, ces « <em>ombres blondes »</em>, ces « <em>sources de flamme fraîche » »</em>, cette terre paradisiaque qui ondoie dans le piano de Ravel ou les orchestrations de Debussy, sont <em>annonciatrices</em>. Elles ne se résolvent point dans leurs mécanismes; elles ne renvoient point seulement à elles-mêmes; elles ne s'éteignent point dans les objets qu'elles inventent: elles préfigurent l'advenue d'un Règne, et ce Règne est celui du Saint-Esprit, du Paraclet, qu'annonce l'Evangile de Jean.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Avant d'être cet « esthète », cet amoureux exclusif du Beau à quoi l'on s'obstine à le réduire, André Suarès fut le héraut d'une métaphysique radicale de l'Art. Qu'est-ce que la Beauté, si elle ne symbolise, sinon une catégorie, par surcroît relative, du sentiment, à la merci des époques, des modes, ou d'autres capricieuses variations d'humeur ? Vaudrait-elle ce combat, ces héros et ces martyrs dont André Suarès récita la geste ? Ne serait-elle point alors un banal épiphénomène de l'entendement; et destinée, alors, à rendre ses armes, toutes ses armes étincelantes de jeunesse, de courage, de légèreté et de rêve, à ces hommes sérieux, ces Messieurs Homais qui planifient le monde et entendent objectivement le « gérer », selon ce mot ignoble qui souille désormais toutes les bouches.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Le parti-pris de laideur, d'insignifiance, de vulgarité (qui se veut « dérision ») d'une certaine production « artistique » moderne abonde en cette hypothèse qui procède elle-même d'une volonté idéologique d'éradiquer, dans l'Art comme dans la vie, toute survivance métaphysique ainsi que toute attente eschatologique. Je ne vois, pour ma part, rien de plus pompier que ces « installations » qui ravissent les « gogos du vieil art moderne », et rien de plus fastidieusement allégorique que les commentaires spécialisés qui les accompagnent, ces modes d'emploi pour demeurés, qui conjuguent un jargon digne des bulletins officiels de l'Education nationale avec la fumisterie éventée. Quelle tristesse ! Ce nihilisme de pacotille ne cesse d'apporter la démonstration massive que l'informe est au principe des pires conformismes. Observons, en passant, comment ces cléricatures se défendent contre ceux qui osent les contester: ces gens-là, qui s'affichent « contestataires » manient l'excommunication et le lynchage avec la même diligence dont ils usent, en général, à mettre la main sur les subventions de l'Etat. Il existe bien un « art officiel » de ces dernières décennies et il se trouve être aussi bourgeois et pompier, mais avec le savoir-faire artisanal en moins, que « l'art officiel » du dix-neuvième siècle. Cet « art » qui se vante de n'avoir pas de sens, qui s'édifie, et de la façon la plus bonhomesquement édifiante, sur la négation du Sens, ne s'en oriente pas moins vers les poubelles de l'Histoire. Il n'en restera pas davantage que des scènes mythologiques léchées ou les portraits empesés des notaires de province que les critiques préféraient naguère à Monet ou à Cézanne. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> <img id="media-6125731" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3814323979.jpg" alt="2bbd241f62129dde0fb4bfe764e365bc.jpg" /> Ne nous leurrons pas davantage: <em>l'Art sera paraclétique ou ne sera pas</em>. Tout Art est sacré par définition, c'est-à-dire par provenance et par destination. L'Art profane fut une utopie fallacieuse qui finit comme nous la voyons: en calembredaines publicitaires. Le grand Art moderne fut une reconquête du sacré contre les bondieuseries et les saintsulpiceries « réalistes ». Le retour aux ibères et aux étrusques de Picasso, le catholicisme mystique de Cézanne (dont il conviendrait de relire les écrits), les subtiles épiphanies de Vuillard qui irisent et approfondissent le réel, qui dévoilent ce réel qui est vrai et cette vérité qui est réelle, offrent au regard ce qu'il faut bien considérer comme les étapes d'un cheminement, les moments d'un combat qui ne sauraient se résoudre en une théologie rationnelle. « <em>Paraclet, Paraclet, Saint-Esprit, sois l'hôte: reçois et sois reçu ». </em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Le traité du Paraclet d'André Suarès se distribue en trois livres: Livre I, <em>La Voie</em>, livre II, <em>Le Seuil</em>, livre III, <em>Le Règne</em>. Ces trois moments procèdent de cet appel premier, de cette métaphysique de l'être à l'impératif qui est aussi une éthique de l'hospitalité. « <em>Le monde, </em>écrit Hugues de Saint-Victor,<em> est la grammaire de Dieu »</em>. Tout le mystère de l'Esprit se joue, en effet, dans ce dépassement du substantif et de l'infinitif et dans la brusque surrection de l'impératif. « <em>Par Saint-Esprit, j'entends l'intuition pure, le miracle intérieur, la lumière sans méthode, sans étude et sans règle, éclairant tout d'un coup la pensée, pliant les mœurs et la conduite. Intuition: vue du fond par le dedans: quel que puisse être le sens rationnel par où l'on doive conclure ».</em> Le Dieu dont le Paraclet est l'intercesseur ne saurait donc être un « étant suprême », un potentat auquel on pourrait se contenter d'obéir, une « entité » plus puissante, mais semblable à d'autres qui peuplent le monde: c'est assez dire qu'il n'est pas un substantif. Il n'est pas davantage l'être, à l'infinitif, dont nous parle l'ontologie, de Parménide à Heidegger, qui repose dans son « éclaircie ». Il est l'être à l'impératif, <em>esto !</em>, l'Un dans le chacun, c'est-à-dire l'hôte, au double sens du mot: celui qui reçoit et celui est reçu. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Cette métaphysique de l'être à l'impératif éclaire la morale d'André Suarès toute entière dévouée à s'arracher à la nature, à l'infantilisme et à la bestialité. L'Art est ainsi non plus « l'Art pour l'Art » (encore que l'Art pour l'Art soit aux yeux d'André Suarès infiniment préférable à l'Art au service d'un grégarisme) mais l'Art pour l'au-delà de la vie et de la mort: « <em>Humble superbe, quasi divine superbe divinité qui s'humilie. On s'élève dans l'ordre de l'esprit, le seul qui compte. On se fait soi-même un être neuf et grand au long parcours. On se crée enfin, car tel quel l'homme n'est pas créé: il est encore à naître. Qu'est-ce qu'une vie qui ne s'est pas dépassée ? »</em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> L'Art, comme métaphysique de l'être à l'impératif, tient ainsi ensembles dans son geste, la morale, l'esthétique et le sacré. La morale qui correspond à cette métaphysique ne saurait être qu'une morale héroïque, au sens exact, chevaleresque, c'est-à-dire une morale, non de bourgeois, mais de Noble Voyageur. Dans cette hiérarchie des « actes d'être » qui vont du plus épais au plus subtil, du plus lourd au plus léger, du moins intense au plus intense, l'Art apparaît à André Suarès comme une trans-ascendance guerroyant: « <em>On entre alors dans une lutte sans merci. La lutte est la somme de l'être et de l'homme. La lutte est ouverte contre tous les anges et tous les démons: ils sont postés sur toutes les routes pour perdre l'homme: ils font le guet pour le noyer comme un chat dans son destin. La nature n'aime pas l'homme: ils sont ennemis. La ruine propre de l'homme engage la ruine de la pensée et du monde ».</em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6125734" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1898694654.png" alt="1403863863589277.png" /> C'est assez pour comprendre que le Paraclet est à la fois au principe d'une Quête chevaleresque et d'une attente eschatologique. Toutefois cette attente ne sera point passive: elle ne sera pas ce consentement au destin que les matérialistes nomment déterminisme et que certains dévots veulent faire passer, en la profanant odieusement, pour un assentiment à la divine Providence. Pour André Suarès, le Règne n'advient que pour autant que nous le fassions advenir. L'attente n'est point soumise, elle est ardente: elle est cette attention ardente qui est le sens et la vertu même de la poésie, de l'acte d'être à l'impératif de celui qui crée dans le péril, dans l'attente extrême
Ratatosk
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Effondrement civilisationnel et Katechon
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2019-02-15:6128690
2019-02-15T00:34:00+01:00
2019-02-15T00:34:00+01:00
Effondrement civilisationnel et Katechon par Antonin Campana...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5952777" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/130078910.JPG" alt="dragon.JPG" width="564" height="505" /></p><h1 class="post-title title"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Effondrement civilisationnel et Katechon</strong></span></h1><p class="meta"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Antonin Campana </span></strong></span></p><p class="meta"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;">Ex: http://www.autochtonisme.com</span> </span></strong></span></p><div class="entry"><div class="ob-sections"><div class="ob-section ob-section-html"><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous avons fait remarquer ailleurs dans ce blog que le monde était en voie d’entropisation. Pour comprendre les notions d’entropie et de néguentropie (ce qui s’oppose à l’entropie), on peut s’imaginer un jardinier aux prises avec la nature environnante. Généralement, le jardinier commence par humaniser un coin de cette nature, traçant une frontière entre le monde ordonné de son jardin et le monde extérieur, désordonné. Puis dans ce monde ordonné, son potager par exemple, il trace de nouvelles frontières : des allées, des parcelles pour les différentes variétés, un lieu pour le compost, etc. Imaginons que le jardinier décède ou soit malade. Immédiatement, les mauvaises herbes vont affluer, les ronces de l’extérieur vont pénétrer le jardin, les différentes variétés vont se mélanger ou disparaître, des nuisibles vont proliférer, etc. Bref le potager va retourner à l’état de nature. Dans notre schéma, ce processus de retour au désordre, au chaos, au mélange, à la confusion, ce processus de déstructuration et d’abolition des séparations, s’appelle l’entropie. Le jardinier, quant à lui, qui lutte pour conserver un ordre fondé sur des distinctions et qui s’oppose donc à ce processus de dissolution peut être considéré comme une force néguentropique.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les cosmogonies de toutes les religions imaginent un dieu ou des dieux, voire des forces, qui au début des temps entrent en jeu pour ordonner le chaos (ou le Rien qui est le summum du chaos), et ainsi créer l’Univers, le monde et la vie. Ces forces ne procèdent pas autrement que notre jardinier : elles séparent les différents éléments (dans la cosmogonie biblique Dieu sépare le ciel de la terre, la lumière des ténèbres, les végétaux de la terre, la femme de l’homme….), elles distinguent et créent un ordre harmonieux que seule une force contraire et négative (Satan) cherche à contrecarrer. L’objectif de Satan est que le monde retourne au chaos originel, à la confusion et au désordre. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A l’évidence, Satan représente l’entropie et les forces à l’origine de monde représentent la néguentropie. Ici, les religions paraissent diverger sur la manière de contrecarrer l’entropie. Imaginons une maison. Laissée à l’abandon celle-ci va subir le processus d’entropie : les tapisseries vont se décoller, les meubles vont pourrir, le toit va s’effondrer, les murs vont s’écrouler… quelques décennies plus tard, la maison n’est plus qu’un tas informe de gravats où tout se mélange dans l’indistinction : meubles, murs, toiture, matériaux… bref, la maison est devenue un chaos. Toutes les religions disent que la maison ne doit pas devenir chaos, mais elles ne le disent pas de la même façon. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le judaïsme et l’islam contrecarrent l’entropie par des commandements. Le propriétaire de la maison ne doit pas réfléchir à leur bien fondé, il n’est même pas utile qu’il croit en leur utilité : il doit simplement les exécuter de manière immédiate et passive. Sous peine de punition il devra refaire tous les dix ans les tapisseries et les peintures, il devra laver tous les jours les sols, il devra visiter tous les ans la toiture et tous les mois il devra racler les mousses qui s’accrochent à la façade (etc.).</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le christianisme contrecarre l’entropie par la foi dans les œuvres. Jésus ne commande pas, il ne révoque pas l’ancienne loi vétéro-testamentaire (les anciens commandements) mais il s’attend à que chacun, convaincu de l’utilité d’entretenir sa maison, le fasse naturellement et sans contrainte légale.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le paganisme européen, quant à lui, contrecarre l’entropie par l’esthétique. Il tient en substance ce discours : « de toute manière, quoi que tu fasses, ta maison ressemblera tôt ou tard à un monticule de gravats. Maintenant, tu as deux solutions : soit vivre dans un taudis, soit entretenir ta maison. La mort nous attend tous, mais on peut être autre chose qu’une larve vivant dans de la crasse ».</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En fait, les païens avaient raison : l’entropie finira par l’emporter. Quoi que fasse le jardinier, son potager bien ordonné retournera tôt ou tard à l’état de nature désordonné. C’est ainsi. Mais les païens disent aussi que la victoire de l’entropie est temporaire car sitôt victorieuse un nouveau cycle néguentropique s’annonce. L’histoire est sans fin. Elle est faite de recommencements, comme les saisons.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le christianisme dit presque la même chose. Il annonce la venue de l’Antéchrist, c’est-à-dire, en langage non théologique, la victoire de l’entropie. Il annonce aussi, après l’Antéchrist, la venue du Christ, c’est-à-dire la victoire définitive de la néguentropie. Au contraire de l’Histoire cyclique et sans fin des païens, l’Histoire chrétienne est linéaire, avec un début et une fin : paradis originel et règne de l’ordre néguentropique / arrivée du Serpent et chute dans un monde où règne l’entropie : c’est le début de l’Histoire / première venue du Christ : l’entropie est contrecarrée / arrivée de l’Antéchrist et victoire de l’entropie / retour du Christ et retour au paradis originel : c’est le règne définitif des forces néguentropiques, c’est aussi la fin de l’Histoire.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C’est dans cette histoire linéaire chrétienne que s’insère le concept de « Katechon » (prononcer Katékone). Dans le Nouveau Testament, le terme apparaît dans la seconde lettre aux Thessaloniciens (<a style="color: #999999;" href="https://www.biblegateway.com/passage/?search=2+Thessaloniciens+2%3A6-7&version=LSG" target="_blank" rel="noopener noreferrer">2 Thessaloniciens 2.6-7</a>). Il signifie, en grec, « ce qui le retient » ou « celui qui le retient ». Saint Paul explique ici que l’Antéchrist ne pourra venir qu’après la suppression de « ce qui le retient ». Toutefois, il n’explique pas ce qu’est ce « quelque chose » ou ce « quelqu’un » qui empêche la venue de l’Antéchrist. Paul tient cependant pour acquis que les Thessaloniciens le « savent » : « Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps ». La tradition chrétienne a pensé trouver une indication dans l’Epître aux Romains (13.1-7) : « celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi ». Autrement dit, l’Empire et l’empereur romains seraient le Katechon. Celui qui leur résisterait, résisterait à l’ordre établi par Dieu pour contrecarrer le désordre entropique. Mais de ce point de vue, l’Eglise et l’ordre chrétien peuvent également être vus comme le Katechon, ainsi que plus tard l’empire carolingien, le Saint Empire romain germanique, ou les monarchies européennes de droit divin.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans son Journal, à la date du 19 décembre 1947, Carl Schmitt, juriste et penseur politique allemand (1885-1988) écrit : «<em>Je crois au katechon (…) Il faut pouvoir nommer le katechon pour chaque époque des 1948 dernières années. Le lieu n'a jamais été vide, sinon nous n'existerions plus</em>.". Pour Carl Schmitt, le Katechon (<em>Théologie politique</em>, 1922) peut être une nation, un peuple, un Etat, un homme ou un groupe d’hommes. Par son action, l’exemple qu’il donne ou la résistance dont il fait preuve face au déclin des valeurs morales, religieuses et civiques, face à la destruction de l’ordre social, face à la déstructuration des sociétés comme des individus (anomie), le Katechon freine la satanisation du monde, l’installation du chaos et l’arrivée de l’Antéchrist.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Carl Schmitt pointe d’une part ceux qui sont les serviteurs de l’Antéchrist (ceux qui œuvrent à l’entropie du monde et à la dissolution des sociétés) et ceux qui freinent l’arrivée du « fils de la perdition » (les forces katechoniques). Pour le philosophe catholique il ne fait aucun doute : il faut s’opposer à l’Antéchrist, il faut faire partie du Katechon ! Pour d’autres catholiques au contraire, il faut laisser faire, car il faut passer par l’Antéchrist pour retrouver le Christ. On se demande, de ce point de vue, si Vatican II n’a pas pris, par calcul diabolique, le parti des forces dissolvantes, de l’Antéchrist, pour hâter, peut-être, le retour du Christ !</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour illustrer l’action des forces entropiques et la résistance des forces katechoniques, prenons l’exemple de l’institution du mariage. Le mariage est un des piliers de l’ordre social. Abattre ce pilier mettra en danger tout l’édifice. Le mariage a été institué pour que la femme puisse mettre au monde et élever ses enfants avec l’assurance qu’elle ne sera pas abandonnée mais au contraire qu’elle sera protégée par son époux. Le mariage institue un lien sacré devant Dieu. Il est énergiquement néguentropique. Néanmoins, l’entropie démoniaque va fortement et prioritairement s’attaquer à lui. La révolution “française“ va transformer le lien sacré devant Dieu en contrat devant Monsieur le Maire. Puis la République va décider que ce contrat est révocable, même pour « simple incompatibilité d’humeur ». Ensuite, la République va décider que ce contrat révocable qui unit traditionnellement un homme et une femme, peut unir aussi, au nom de l’Amour, deux hommes ou deux femmes. Nous n’en resterons sans doute pas là et, entropie (et islam) aidant, il est probable que le mariage pourra unir un jour davantage que deux individus (trois, quatre, cinq ?). Encore un cran plus bas et nous pouvons imaginer que le mariage puisse unir des hommes à des animaux. Si j’aime ma chienne d’un amour réciproque, pourquoi ne pourrais-je pas me marier avec elle et en faire mon unique héritière ? Et pourquoi ne pourrait-on pas adjoindre à ce couple merveilleux ma voisine (déjà mariée à mon voisin) et son poney, puisque nous nous aimons tous ? Croire que l’entropie s’arrête en chemin est une illusion. L’entropie va toujours au bout de sa logique, et cette logique suppose à terme le chaos total. Nous n’avons encore rien vu !</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Donc, l’épisode du mariage pour tous à mis face à face d’une part des serviteurs de l’entropie (gouvernement, lobby LGBT, journalistes…) et d’autre part des gens qui ont tenté de retenir le plus longtemps possible les forces du déclin et de la déstructuration. Ces gens, ceux qui ont freiné l’adoption de la loi, ceux qui ont « retenu » l’Antéchrist, ont été le Katechon.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Carl Schmitt dit que le Katechon s’est manifesté à chaque époque et que si tel n’avait pas été le cas l’humanité aurait disparu. Mais qui aujourd’hui retient ce Système qui dissout les peuples, déstructure les Etats, désintègre l’ordre sociétal, anéantit les cultures, mélange les lignées, standardise l’humain, éradique les religions, dévalorise les valeurs spirituelles, amoindrit les appartenances, transgresse les frontières et sème le chaos partout où il s’installe, dans les pays comme dans les esprits ? A l’évidence, face aux Etats-Unis-Système, face à l’Europe-Système, la Russie est aujourd’hui le Katechon. Seul cet Etat est encore debout sur le rempart, défendant ouvertement des valeurs katechonique qui sont aux antipodes des valeurs entropiques du Système. L’Eglise, quant à elle, semble s’être définitivement soumises aux forces dissolvantes. Elle se tait, quand elle ne pactise pas.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais la Russie n’est pas seule. Tous ceux qui d’une manière ou d’une autre retiennent la progression de l’entropie-Antéchrist font partie du Katechon. Tous ceux qui défendent pied à pied les valeurs spirituelles et l’ordre social autochtone traditionnels sont le Katechon. Les serviteurs-Système de l’Antéchrist ne s’y trompent pas. La guerre est totale. Et cette guerre est moins politique qu’eschatologique : mieux vaut en être conscient pour comprendre les enjeux surhumain de cette lutte absolue.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour tous les hommes, le choix est donc simple : faire partie du Katechon ou servir l’entropie. Certes, démonter, casser, détruire est beaucoup plus facile qu’entretenir, conserver et rebâtir. Néanmoins, notre honneur ne se trouve pas dans la facilité, mais dans le courage de se tenir droit. Droit sur le rempart, face au mal absolu.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Antonin Campana</span></strong></span></p></div></div></div>
galavent
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Recherche philosophique de Dieu
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-11-08:6103046
2018-11-08T07:25:00+01:00
2018-11-08T07:25:00+01:00
Ambiguïté de la recherche philosophique de Dieu : atteindre le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Ambiguïté de la recherche philosophique de Dieu : atteindre le principe premier qui est à la fois la cause, l’exemplaire et la fin de tout ce qui est. Le principe s’appelle Dieu. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Elle y parvient par une exigence d’intelligibilité. Mais elle veut alors appliquer à Dieu la méthode qui l’a conduite à lui, elle le veut aussi intelligible. C’est alors qu’elle le perd. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Dieu est l’intelligible par lequel tout le reste est intelligible. Mais lui-même n’est pas intelligible par la raison. Seul le soi, hors du moi, ouvre l’homme à la compréhension de Dieu. Mais il reste toujours un brouillard à explorer et à perdre à chaque instant.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Xavier JASSU
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Apologétique
tag:lapinos.hautetfort.com,2018-06-08:6057979
2018-06-08T10:33:00+02:00
2018-06-08T10:33:00+02:00
La théologie chrétienne est la pire de toutes les théologies. Au fil...
<p style="text-align: justify;"><strong>La théologie chrétienne est la pire de toutes les théologies. Au fil du temps, elle ressemble à un <em>patchwork</em> de théories mal cousues ensemble, un vrai dédale. En comparaison, les disputes des païens pour savoir quel est l'élément primordial, de l'eau, de l'air ou du feu, paraissent faciles à démêler.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les théologiens chrétiens ne sont pas seulement multiples et variés, ils se contredisent souvent, comme Luther et le pape, les jésuites et les jansénistes, ou plus radicalement encore Shakespeare et Dante Alighieri. Je mentionne ici Shakespeare à l'attention de ceux qui ignorent (ils sont nombreux en France), qu'il y a une mythologie chrétienne, comme il y a une mythologie juive, grecque ou égyptienne.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>On peut déduire de cet assemblage de théories contradictoires que le christianisme est la religion la plus mensongère, ou au contraire qu'elle est la plus véridique.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Pour établir qu'elle est la plus mensongère, il faut établir que le biais ou l'erreur n'est pas dans l'Homme. Même sur ce sujet, qui relève de la psychologie, les théologiens chrétiens ne sont pas d'accord ! Augustin d'Hippone diffère radicalement sur ce point de Lamennais. Selon ce dernier, la vérité est un astre aussi difficile à regarder en face pour l'Homme que le soleil.</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Il faut confronter ici la théologie chrétienne à la science, à la manière de Francis Bacon, rénovateur de la science au début du XVIIe siècle, qui ne manque pas de rapprocher ces deux formes d'"aspiration à la vérité".</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>On comprend aisément que la science doit affronter l'obstacle, pour l'heure invaincu, de l'ignorance et de la bêtise humaines. Il est probable que n'importe quel savant, y compris de faible envergure, s'est déjà heurté à cet obstacle ; seule une science qui serait aussi une religion d'Etat progresserait sans contradiction ni erreur.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les errements et contradictions des savants ne suffisent pas à proclamer l'inutilité et la vanité de la science. La condamnation par Montaigne de la science est au nom du bonheur ; ce philosophe ne fait que répéter ce que l'on sait déjà depuis plus de deux millénaires, à savoir que la quête du bonheur et la quête de vérité sont deux voies distinctes.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Il est bon de rappeler que </strong><strong>Jésus-Christ propose un raccourci à travers le dédale des théologies, dont beaucoup ne sont que des impasses, et ce raccourci c'est la charité, très difficile à définir avec des mots humains.</strong></p>
A lire
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James H. Cone (1936-2018)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2018-05-01:6047733
2018-05-01T00:00:00+02:00
2018-05-01T00:00:00+02:00
Père de la Black Liberation Theology , longtemps professeur au Union...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/658207123.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5808172" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/510987920.jpg" alt="JamesCone.jpg" /></a>Père de la <em>Black Liberation Theology</em>, longtemps professeur au <em>Union Theological Seminary</em> de New York, près de Harlem (Etats-Unis), le théologien américain <strong>James H. Cone</strong> s’est éteint le 28 avril 2018 à l’âge de 81 ans.</p><p>Son influence intellectuelle a largement dépassé la sphère nord-américaine. Il est notamment étudié dans de nombreuses facultés de théologie francophones.</p><p> </p><p>Lire la suite sur le <a href="https://regardsprotestants.com/francophonie/james-cone-1936-2018-et-la-liberation-des-noirs/"><strong>Fil-info Francophonie</strong></a>, <a href="https://regardsprotestants.com/francophonie/james-cone-1936-2018-et-la-liberation-des-noirs/">Regardsprotestants.com</a> (<a href="https://regardsprotestants.com/francophonie/james-cone-1936-2018-et-la-liberation-des-noirs/">lien</a>).</p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Serviteur de Dieu et de l'humanité : la biographie officielle du pape émérite Benoît XVI
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2017-06-22:5951412
2017-06-22T00:00:00+02:00
2017-06-22T00:00:00+02:00
Benoît XVI partage son histoire pour la première fois depuis sa...
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/2571501674.jpg" id="media-5639756" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Benoît XVI partage son histoire pour la première fois depuis sa renonciation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Joseph Ratzinger est largement reconnu comme l'un des plus brillants théologien et dirigeant spirituel de notre époque. Il est né en Allemagne en 1929 et la montée du nazisme et de la guerre ont profondément marqué sa vie. Joseph Ratzinger a été élu pape en 2005, prenant le nom de Benoît XVI. Il a ouvert un chemin de purification pour l'Église catholique romaine à un moment où elle a été secouée par des scandales financiers et des scandales liés à la pédophilie. Il a répété à plusieurs reprises que l'Europe devait retrouver ses racines chrétiennes et construire un nouvel humanisme pour le XXIe siècle. Il est à l'origine du renouveau de la liturgie latine dans l'Eglise universelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Benoît XVI a été mal compris par beaucoup et, en 2013, il a étonné le monde en démissionnant de la papauté. Beaucoup ont vu dans ce geste comme un signe du déclin du catholicisme, mais c'était tout le contraire : c'était une graine nécessaire pour ouvrir l'Église à une dimension vraiment universelle et au renouvellement entrepris par son successeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Ce livre est préfacé par Sa Sainteté le pape François et contient la première interview de Benoît XVI depuis la fin de sa papauté</span>.</p><blockquote><p> </p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">‡ Serviteur de Dieu et de l'humanité. La biographie de Benoît XVI, Elio Guerriero, éditions Mame, 2017, 655 p., préface de SS. le pape François (25 €).</span></strong></span></p></blockquote>
Xavier JASSU
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Lettre à Flora
tag:lapinos.hautetfort.com,2017-05-31:5938954
2017-05-31T01:25:00+02:00
2017-05-31T01:25:00+02:00
J'ai recopié ci-dessous (éd. Gallimard-Pléiade) une leçon de théologie d'un...
<p style="text-align: justify;"><em>J'ai recopié ci-dessous (éd. Gallimard-Pléiade) une leçon de théologie d'un certain Ptolémée, adressée à sa "soeur" Flora (au sens chrétien du terme) et rédigée dans la première moitié du IIe siècle.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>Ptolémée fournit à Flora des explications sur la Loi de Moïse, compte tenu du bouleversement dans la compréhension des écritures saintes dû à l'avènement de Jésus-Christ.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>- Deux petites remarques sur cette édition (2016) ; d'abord son titre générique </em>"Premiers écrits chrétiens"<em> n'est pas exact, car le volume englobe quelques écrits païens et juifs antichrétiens.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>- Secundo, le qualificatif de "gnostique" appliqué par l'auteur de la note à ce Ptolémée est récusable, puisque l'adjectif "gnostique" n'a plus ou n'a pas de signification précise. Son usage polémique par l'Eglise romaine a fait que la signification de "fausse science" du terme "gnose" est devenu son sens courant. Mais on pourrait considérer comme "gnostiques" des ouvrages réputés catholiques, de moines ou de poètes, mélangeant les références chrétiennes et la philosophie païenne de Platon (Dante Alighieri est un exemple célèbre de ce syncrétisme "gnostique").</em></p><p style="text-align: justify;"><em>L'intérêt du propos de Ptolémée tient dans la manière rigoureuse, analogue à celle de l'apôtre Paul, dont il s'appuie sur les écritures saintes pour étayer sa démonstration. Avec Paul ce Ptolémée a aussi en commun d'expliquer pourquoi le nouveau testament est plus lumineux que l'ancienne loi de Moïse.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>(J'introduirai ultérieurement des commentaires en gras dans cette longue missive qui provoque la réflexion)</em></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ptolémée à Flora</strong></p><p style="text-align: justify;">La loi instituée par Moïse, belle Flora, ma soeur, n'a pas été comprise jusqu'ici par beaucoup de gens, car ils ne connaissent avec précision ni son auteur ni ses prescriptions : tu le verras bien, je pense, quand tu sauras quels avis divergents sont émis à son propos.</p><p style="text-align: justify;">I-LA LOI EST L'OEUVRE D'UN DIEU JUSTE</p><p style="text-align: justify;">Selon les uns, la Loi a été instituée par Dieu le Père ; les autres, au contraire, affirment qu'elle l'a été par l'Adversaire, le diable corrupteur, à qui, de même, ils attribuent la création du monde et qu'ils appellent "le père et le créateur de cet univers".</p><p style="text-align: justify;">Ils se trompent : les uns comme les autres, se contredisant réciproquement, sont passés à côté de la vérité sur ce sujet.</p><p style="text-align: justify;">Car, à ce qu'il semble, la Loi n'a pas été instituée par Dieu le Père, qui est parfait (elle est, de fait, postérieure), puisqu'elle est imparfaite et a besoin d'être achevée par un autre et qu'elle comporte des prescriptions inadaptées à la nature et au dessein d'un tel Dieu. A l'inverse, on ne peut non plus lier la Loi à l'injustice de l'Adversaire, puisqu'elle interdit l'injustice. Et au vu de ce qui suit, cette idée et celles de gens qui n'ont pas bien entendu les paroles de Sauveur : <em>"Une maison ou une ville divisée contre elle-même ne peut rester debout"</em>, a déclaré en effet notre Sauveur.</p><p style="text-align: justify;">En outre, en disant que la création du monde est son oeuvre - puisque par lui tout a été fait et que sans lui rien n'a été fait -, l'Apôtre réduit d'avance à néant la sagesse creuse de ces menteurs : la création n'est pas celle d'un dieu corrupteur, mais celle d'un dieu qui est juste et qui hait le mal. C'est là l'idée d'hommes imprudents, qui ne tiennent pas compte de la providence du démiurge et dont l'oeil, non seulement de l'âme, mais aussi du corps, est aveuglé.</p><p style="text-align: justify;">Qu'ils sont passés du côté de la vérité, ce que je dis là te le montre. Chacun des deux partis le fait à sa manière : les uns par ignorance du Dieu de justice, les autres par ignorance du Père de toutes choses, que seul a révélé lors de sa venue celui qui seul le connaît.</p><p style="text-align: justify;">Il nous reste, à nous qui avons été jugés dignes de la connaissance de l'un et de l'autre, à t'exposer avec précision la Loi elle-même, sa provenance et celui par qui elle a été instituée - son législateur. Ce que nous allons dire, nous en fournirons la preuve par les paroles de notre Sauveur, les seules qui permettent de conduire sans faux pas à la compréhension de ce qui est.</p><p style="text-align: justify;">PREMIERE TRIPARTITION DE LA LOI : DIEU, MOïSE, LES ANCIENS</p><p style="text-align: justify;"> Il faut donc savoir, en premier lieu, que l'ensemble de cette Loi, contenue dans le Pentateuque de Moïse, n'a pas été institué par un seul, je veux dire par Dieu seul, mais que certaines de ses prescriptions l'ont été par des hommes. Et cette Loi, les paroles du Sauveur nous apprennent qu'elle se divise en trois.</p><p style="text-align: justify;">En effet elle se divise selon qu'elle se rapporte à Dieu lui-même et à son institution de la Loi, puis à Moïse (non en ce que Dieu a institué par son intermédiaire, mais en ce que Moïse a institué sous l'impulsion de sa propre pensée), et enfin aux anciens du peuple, puisqu'il se trouve que ce sont eux d'abord qui ont introduit des préceptes venant d'eux-mêmes.</p><p style="text-align: justify;">Comment donc les paroles du Sauveur montrent-elles qu'il en est ainsi ? Tu vas l'apprendre dès à présent. Alors que le Sauveur discutait avec ceux qui l'interrogeaient au sujet du divorce qui était permis par la Loi, il leur dit : <em>"C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a autorisés à répudier vos femmes ; car au commencement, il n'en était pas ainsi." </em>Car c'est Dieu, dit-il, qui a joint cette union conjugale, et<em> "ce que le Seigneur a joint, que l'homme, dit-il, ne le sépare pas."</em></p><p style="text-align: justify;">Il montre ici qu'une loi, celle de Dieu, défend à la femme d'être séparée de son mari, et qu'une autre, celle de Moïse, a autorisé à séparer, à cause de la dureté du coeur, ce qui était uni par le lien conjugal.</p><p style="text-align: justify;">A cet égard, la Loi instituée par Moïse est contraire à celle de Dieu ; en effet, maintenir le lien conjugal est le contraire de ne pas maintenir le lien conjugal. Mais si nous examinons le dessein de Moïse qui lui a fait légiférer ainsi, on trouvera qu'il ne l'a pas fait selon sa volonté propre, mais selon la nécessité, à cause de la faiblesse des personnes soumises à la Loi.</p><p style="text-align: justify;">En effet, ceux-là ne pouvaient garder le dessein de Dieu leur interdisant de chasser leurs femmes, avec lesquelles il était désagréable à certains de vivre, et, pour cette raison, ils risquaient de passer davantage du côté de l'injustice et, par là, d'aller à leur perte. Moïse voulut donc leur épargner ce désagrément, à cause duquel ils risquaient d'aller à leur perte, et préférant, en la circonstance, un moindre mal, leur donna de lui-même une seconde loi, celle du divorce : de la sorte, s'ils ne pouvaient garder la première, ils garderaient du moins la seconde et ne passeraient pas du côté de l'injustice et du mal, ce qui aurait entraîné leur perte complète.</p><p style="text-align: justify;">Voilà dans quel dessein Moïse s'est trouvé instituer une loi contraire à Dieu. Au reste, que la Loi de Moïse lui-même est autre que celle qui vient de Dieu, nous l'avons démontré ici de façon incontestable, bien que nous ne l'ayons fait pour l'instant que par un seul argument.</p><p style="text-align: justify;">Il y a aussi des traditions des anciens qui ont été mêlées à la Loi. Cela aussi, le Sauveur le rend évident quand il déclare : <em>"Car Dieu a dit : "Honore ton père et ta mère, afin d'être heureux."</em> Mais vous, dit-il en s'adressant aux anciens, vous avez dit : <em>"Il est à Dieu, le don que tu aurais reçu de moi"</em>, et vous avez invalidé la Loi de Dieu par la traditions de vos anciens. Isaïe l'avait clamé haut et fort : <em>"Ce peuple m'honore des lèvres, mais leur coeur est loin de moi. En vain ils me révèrent, car leurs préceptes sont enseignements d'hommes."</em></p><p style="text-align: justify;">Il a donc été clairement démontré que l'ensemble de la Loi se divise en trois : nous y trouvons, en effet, une législation de Moïse lui-même, une des anciens et une de Dieu lui-même. Ainsi établie par nous, la division de l'ensemble de cette Loi a donc dévoilé ce qu'il y a de vrai en elle.</p><p style="text-align: justify;"><strong>[Comme l'apôtre des Gentils en ses épîtres, ledit Ptolémée (IIe siècle) explique pourquoi et comment le Messie Jésus est venu remplacer les lois instituées par Moïse afin de mener le peuple hors d'Egypte.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Comment : en abolissant ce qui n'était pas pur dans la loi de Moïse.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Pourquoi : afin de préparer l'entrée dans la Jérusalem céleste/Terre promise (figuration symbolique de la réunion de l'homme avec Dieu, le père du Sauveur Jésus).</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ptolémée souligne, citant le prophète Isaïe, que l'impureté des lois juives résulte de ce qu'elles sont, pour partie, des solutions humaines.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Le lecteur moderne sera surpris par la théologie de Ptolémée tant l'époque moderne est marquée par des catégories philosophiques (monothéisme/polythéisme) impropres à rendre compte de l'esprit des écritures saintes juives et chrétiennes ; la philosophie est elle aussi un "enseignement d'homme", à l'instar de ceux fustigés par le prophète Isaïe.]</strong></p><p style="text-align: justify;"> DEUXIEME TRIPARTITION : LOI PURE/MÊLEE AU MAL/SYMBOLIQUE</p><p style="text-align: justify;">A son tour, la première partie -la Loi de Dieu même- se divise en trois : la législation pure, sans mélange avec le mal - celle que l'on appelle Loi au sens propre et que le Sauveur n'est pas venu abolir mais accomplir (car il n'était pas étranger à celle qu'il a accomplie ; et celle-ci avait besoin d'être accomplie) ; puis celle qui est mêlée au mal et à l'injustice et que le Sauveur a supprimée parce qu'elle était inappropriée à sa propre nature. La dernière division concerne ce qui est figuré et symbolique, institué à l'image des réalités spirituelles et transcendantes : c'est ce que le Sauveur a fait passer du sensible et de l'apparent au spirituel et à l'invisible.</p><p style="text-align: justify;">La Loi de Dieu, pure et sans mélange avec le mal, c'est le décalogue, ces dix paroles divisées en deux tables, qui visent à proscrire ce qu'il faut éviter et à ordonner ce qu'il faut faire ; bien que leur législation fût pure, comme il leur manquait la perfection, elles avaient besoin de leur accomplissement par le Sauveur.</p><p style="text-align: justify;">La Loi mêlée à l'injustice, c'est celle du talion et de la compensation des injustices déjà commises, qui ordonne d'arracher "oeil pour oeil et dent pour dent", et de rendre meurtre pour meurtre. Car il ne commet pas moins l'injustice, celui qui la commet en second : l'ordre seul change, l'acte et le même.</p><p style="text-align: justify;">Cette prescription était et est juste par ailleurs ; c'est en raison de la faiblesse des personnes soumises à la Loi qu'elle a été instituée en transgression de la Loi pure, mais elle est inappropriée à la nature et à la bonté du Père de toutes choses. Elle était peut-être adaptée mais, plus encore, elle était le jouet de la nécessité ; car celui qui ne veut pas qu'il y ait un seul meurtre lorsqu'il dit : "Tu ne tueras pas", dès lors qu'il commande de punir le meurtrier par le meurtre, en instituant une seconde loi et en présidant à deux meurtres alors qu'il y en ait un seul, sans s'en apercevoir a été joué par la nécessité.</p><p style="text-align: justify;">Voilà pourquoi le Fils, venu de sa part, a supprimé contre partie de la Loi, tout en reconnaissant qu'elle aussi était de Dieu. Il est en accord avec l'ancienne observance, notamment quand il dit : <em>"Dieu dit : "Celui qui maudit son père ou sa mère est passible de mort."</em></p><p style="text-align: justify;">Enfin, il y a la partie figurative, qui est à l'image des réalités spirituelles et transcendantes, j'entends par là la législation sur les offrandes, la circoncision, le sabbat, le jeûne, la Pâque, les pains sans levain, etc. Toutes ces prescriptions en tant qu'images et symboles, ont été modifiées depuis que la Vérité a été révélée : ce qu'elles ont de spirituel a été élevé ; les noms sont restés les mêmes, mais les réalités ont changé. Par exemple, le Sauveur nous a commandé de présenter des offrandes, non pas en sacrifiant des animaux ou des victimes, mais par des louanges, des glorifications, des actions de grâces spirituelles et par le partage avec nos prochains et la bienfaisance à leur égard. Quant à la circoncision, il veut que nous ayons non celle du prépuce de notre corps, mais celle, spirituelle, du coeur. De même l'observance du sabbat : il veut en effet que nous cessions de faire des oeuvres mauvaises.</p><p style="text-align: justify;">Le jeûne aussi : il veut que le trône soit non pas corporel, mais spirituel, dans l'abstinence de tout ce qui est mal. Cependant, le jeûne visible est observé chez nous également, puisque, pratiqué avec raison, il peut profiter à l'âme quand il n'est fait ni pour imiter certains, ni par habitude, ni parce que c'est le jour fixé pour le faire.</p><p style="text-align: justify;">Aussi bien on le pratique pour rappeler le jeûne véritable, afin que le jeûne visible rappelle ce jeûne-là à ceux qui ne veulent pas encore le pratiquer.</p><p style="text-align: justify;">De même pour la Pâque et les pains sans levain, l'apôtre Paul montre que c'étaient des images : <em>"Notre Pâque, dit-il, a été immolée : le Christ"</em> et <em>"pour que vous soyez</em>, ajoute-t-il, <em>des pains sans levain, ne vous mêlez pas au levain (par "levain" en réalité il veut dire le mal), mais soyez une nouvelle pâte."</em></p><p style="text-align: justify;">CE QUI A ETE ACCOMPLI, SUPPRIME OU MODIFIE</p><p style="text-align: justify;">Ainsi donc la Loi reconnue comme divine se divise elle-même en trois. D'abord, ce qui a été accompli par le Sauveur : <em>"Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d'adultère, tu ne feras pas de parjure"</em> se comprennent, en effet, comme l'abstention de la colère, de la convoitise ou du jurement. Ensuite, ce qui a été complètement supprimé : <em>"oeil pour oeil et dent pour dent"</em>, dans la mesure où cela se mêlait à l'injustice et constituait en soi un acte d'injustice, a été supprimé par le Sauveur qui a commandé le contraire ; or deux éléments contraires s'annulent : <em>"Car moi je vous dis de ne pas vous opposer du tout à qui vous fait du mal, mais si quelqu'un te frappe, tends-lui l'autre joue."</em> Enfin, une partie allégorique a trait à ce qui a été modifié et changé du corporel au spirituel : c'est la Loi symbolique, instituée à l'image des réalités transcendantes. Car les images et les symboles, qui représentent d'autres réalités, étaient valables avant que ne paraisse la Vérité ; mais depuis que la Vérité est apparue, il faut agir selon la Vérité, non selon l'image.</p><p style="text-align: justify;">Ces trois parties, ses disciples les ont évoquées, de même que l'apôtre Paul : celle des images, ainsi que nous l'avons déjà dit, à travers la Pâque immolée pour nous et les pains sans levain ; la Loi mêlée à l'injustice, quand Paul dit : <em>"La Loi des commandements a été invalidée dans les enseignements"</em> ; celle sans mélange avec le mal, quand il dit : <em>"La Loi est sainte, le commandement est saint, juste et bon."</em></p><p style="text-align: justify;">TROISIEME TRIPARTITION : LE PERE, LE DEMIURGE ET SATAN</p><p style="text-align: justify;">Pour<em> </em>résumer -s'il est possible-, je pense t'avoir suffisamment montré qu'une partie de la loi vient des hommes et que la loi même de Dieu se divise en trois.</p><p style="text-align: justify;">Il nous reste à dire quel est ce Dieu qui a institué la Loi ; mais je crois te l'avoir montré par ce que j'ai déjà dit, si tu as bien écouté. Car si cette Loi, comme nous l'avons enseigné, n'a été instituée ni par le Dieu parfait, ni par le diable, ce qu'il n'est même pas permis de dire, c'est donc un autre qui a institué la Loi, et celui-là est le démiurge et le créateur de cet univers et de ce qui est en lui ; comme il est différent des autres par la substance et qu'il se situe entre les deux, on pourrait à juste titre lui donner le nom d'Intermédiaire. Si le Dieu parfait est bon par sa propre nature - et il l'est (car il n'y a qu'un Dieu bon : notre Sauveur a affirmé que c'est son Père, qu'il a lui-même révélé) -, et si l'Adversaire est par nature mauvais et méchant et se caractérise par l'injustice, celui qui se situe entre les deux, sans être bon, ni vraiment mauvais, ni injuste, pourrait plus spécifiquement être appelé juste, puisqu'il préside à la justice, qui se fait selon lui.</p><p style="text-align: justify;">Ce Dieu sera au-dessous du Dieu parfait et inférieur à sa justice, parce qu'il est engendré et non pas inengendré (car seul le Père est inengendré, lui de qui vient toute chose et de qui dépend toute chose spécifiquement), mais il sera plus grand et plus fort que l'Adversaire, son essence et sa nature étant différentes de l'essence de deux autres. En effet, l'essence de l'Adversaire est corruption et ténèbres (car il est matériel et divisé en maintes parties), et l'essence de l'Inengendré, Père de toutes choses, est incorruptibilité et lumière en soi, simple et de forme unique, tandis que l'essence du Démiurge a produit une double puissance - mais il est lui-même une image du Dieu supérieur.</p><p style="text-align: justify;">Ne va pas, à présent, te soucier de savoir comment l'unique principe de toutes choses -celui que notre foi reconnaît pour tel, celui qui est inengendré, incorruptible et bon-, se sont constituées ces natures, celle de la corruption et celle de l'intermédiaire, qui ne sont pas consubstantielles, alors que par nature ce qui est bon engendre et produit des êtres qui lui sont semblables et consubstantiels. Car tu apprendras par la suite, si Dieu le veut, leur principe et leur origine, lorsque tu seras jugée digne de la tradition apostolique que nous avons reçue nous aussi par succession, et cela, une fois que nous aurons étayé tous ces propos par l'enseignement de notre Sauveur.</p><p style="text-align: justify;">Voilà, ma soeur Flora, ce que je n'ai pas eu de peine à te dire en quelques mots. J'ai écrit là de façon résumée et, en même temps, j'ai suffisamment développé le sujet.</p><p style="text-align: justify;">Par la suite, cela te sera très utile, si, comme une belle et bonne terre qui a reçu de fécondes semences, tu fais pousser le fruit qui vient d'elles.</p>
Ratatosk
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Théopolitique et Katechon
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-04-24:5936436
2017-04-24T19:11:13+02:00
2017-04-24T19:11:13+02:00
Théopolitique et Katechon lesnonalignes...
<div id="watch-header" class="yt-card yt-card-has-padding"><div id="watch7-headline" class="clearfix"><div id="watch-headline-title"><p style="text-align: center;"><img id="media-5611957" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1891112985.jpg" alt="saint-michelrrre.jpg" /></p><h1 class="watch-title-container"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" title="Théopolitique et Katechon">Théopolitique et Katechon</span></strong></span></h1></div></div><div id="watch7-user-header" class=" spf-link "><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="yt-user-photo g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/user/lesnonalignes" data-sessionlink="itct=CDEQ4TkiEwjfm-vuyb3TAhUSmFUKHSFmAQAo-B0" data-ytid="UCCzXLEXV-m8kUP5h8dRu8Yg"><span class="video-thumb yt-thumb yt-thumb-48 g-hovercard" data-ytid="UCCzXLEXV-m8kUP5h8dRu8Yg"><span class="yt-thumb-square"><span class="yt-thumb-clip"><img src="https://yt3.ggpht.com/-oboyO0xraco/AAAAAAAAAAI/AAAAAAAAAAA/TkygjTwsN24/s88-c-k-no-mo-rj-c0xffffff/photo.jpg" alt="lesnonalignes" width="48" height="48" data-ytimg="1" /> </span></span></span></a></span></strong></span><div class="yt-user-info"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UCCzXLEXV-m8kUP5h8dRu8Yg" data-sessionlink="itct=CDEQ4TkiEwjfm-vuyb3TAhUSmFUKHSFmAQAo-B0" data-ytid="UCCzXLEXV-m8kUP5h8dRu8Yg">lesnonalignes</a></span></strong></span></div></div></div><div id="action-panel-details" class="action-panel-content yt-uix-expander yt-card yt-card-has-padding" tabindex="0"><div id="watch-description" class="yt-uix-button-panel"><div id="watch-description-content"><div id="watch-description-clip"><div id="watch-description-text" class=""><p id="eow-description" class=""><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous nous entretenons ici avec Maître Viguier des notions de théologie politique et de celle du "Katechon". Notion théopolitique complexe liée avec l'idée de fin des temps.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Katehon – Katechon – est un concept que le juriste et philosophe Carl Schmitt utilise dans sa théologie politique afin de désigner une figure théopolitique qui aurait pour effet de « freiner » (ce que désigne le terme grec « katechon ») l’universelle dissolution propre à la modernité et aux anti-valeurs héritées des lumières. Carl Schmitt reprend ce terme de la deuxième lettre aux Thessaloniciens de Saint Paul, où l’apôtre explique que le retour du Christ n’adviendra qu’une fois l’Antéchrist régnant sur la terre. Mais pour qu’il advienne, il faut d’abord que ce mystérieux Katechon – celui qui freine ou retient la venue de l’Antéchrist – soit vaincu. Classiquement les pères de l’Eglise successifs ont identifié cette figure avec l’Empire romain. On peut considérer comme Katechon, l’Etat qui assume la charge de défendre la Chrétienté – et plus généralement le monde – de l’anomie et de la soumission aux forces de subversion. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Voir ici : <a class="yt-uix-servicelink " style="color: #999999;" href="http://www.les-non-alignes.fr/le-katechon-russe-face-au-globalisme/" target="_blank" rel="nofollow noopener" data-servicelink="CC8Q6TgYACITCN-b6-7JvdMCFRKYVQodIWYBACj4HQ" data-target-new-window="True" data-url="http://www.les-non-alignes.fr/le-katechon-russe-face-au-globalisme/">http://www.les-non-alignes.fr/le-kate...</a></span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Maître Viguier est spécialisé en droit pénal international. Diplômé de criminologie et sciences criminelles en 1987, il fréquente depuis 1989 l'œuvre du grand juriste allemand Carl SCHMITT (1888-1985) et suit en 1990 un DEA de droit pénal, puis l'année suivante un DEA Droits de l'homme. Il conseille et assiste depuis 2010 de nombreux opposants politiques persécutés en France pour leurs idées. Il intervient depuis 2013 pour la défense de civils syriens victimes de la politique étrangère de la France, et depuis 2015 au sujet de la crise du Donbass.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous vous conseillons aussi en introduction de revoir notre première interview de Damien Viguier, qui faisait suite à sa conférence organisée par l'association Culture Populaire (cultpop.fr). </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="yt-uix-sessionlink " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/watch?v=5bnEnxQ5ydI&list=PL3g9WUGjRolW3ZzR4Kwo_e5cm7lVlhGsZ&index=2&nbsp;" data-sessionlink="itct=CC8Q6TgYACITCN-b6-7JvdMCFRKYVQodIWYBACj4HQ" data-url="https://www.youtube.com/watch?v=5bnEnxQ5ydI&list=PL3g9WUGjRolW3ZzR4Kwo_e5cm7lVlhGsZ&index=2&nbsp;">https://www.youtube.com/watch?v=5bnEn...</a></span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C'est en partant de cette vidéo que nous avons eu l'idée de produire nos deux autres discussions sur les mêmes thématiques.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Entretiens menés et réalisés par Pierre-Antoine Plaquevent, journaliste indépendant, fondateur et animateur du site les-non-alignes.fr</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="yt-uix-servicelink " style="color: #999999;" href="http://www.les-non-alignes.fr/" target="_blank" rel="nofollow noopener" data-servicelink="CC8Q6TgYACITCN-b6-7JvdMCFRKYVQodIWYBACj4HQ" data-target-new-window="True" data-url="http://www.les-non-alignes.fr/">http://www.les-non-alignes.fr/</a></span></strong></p><p class=""><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/SLn_TTGoRJo" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></strong></p></div></div></div></div></div>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Al Mowafaqa, ”Faire de la théologie au Maroc”
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2017-04-07:5930221
2017-04-07T00:53:00+02:00
2017-04-07T00:53:00+02:00
Loin des images chocs qui donnent parfois le sentiment que le monde...
<p>Loin des images chocs qui donnent parfois le sentiment que le monde arabo-musulman s'enlise, des dynamiques de fond travaillent lentement ces sociétés dans le sens d'une ouverture et d'une tolérance auxquels les nouvelles générations aspirent.</p><p>Au <strong>Maroc</strong>, l'installation tranquille et forte de l'institut de théologie <a href="https://www.almowafaqa.com/"><strong>Al Mowafaqa</strong></a> dans le paysage culturel et religieux en constitue un signe majeur, depuis 2012/2014. Objet d'un article dans Jeune Afrique (<a href="https://www.pressreader.com/france/jeune-afrique/20170212/283038349290233">lien</a>), cet institut propose de "faire de la théologie à Rabat et au Maroc", comme l'indique le visuel ci-dessous.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5601322" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/1561031555.jpg" alt="AFFICHE EUROPE EMAIL.jpg" /></p><p> </p><p> </p>
Ratatosk
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Politische Theologie der jetzigen Demokratie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-03-09:5919675
2017-03-09T22:43:54+01:00
2017-03-09T22:43:54+01:00
Politische Theologie der jetzigen Demokratie VON CARLOS...
<header class="entry-header cf"><div class="title-wrap"><p style="text-align: center;"><img id="media-5581327" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1080812712.jpg" alt="Padre Eterno.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Politische Theologie der jetzigen Demokratie</strong></span></h1></div><div class="entry-meta cf"><div class="meta-columnone"><div class="entry-author"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">VON <a style="color: #999999;" title="Alle Beiträge von Carlos Wefers Verástegui" href="http://www.blauenarzisse.de/author/carlos/">CARLOS WEFERS VERÁSTEGUI</a></span></strong></span></div><div class="entry-author"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.blauenarzisse.de </span></strong></span></div></div></div></header><div class="contentwrap"><div id="socialicons-sticky"><div id="entry-content" class="entry-content"><p class="intro"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Eine dieser Fragen, auf die es selbst in der Demokratie keine endgültige Antwort gibt, lautet so: Wozu und, besonders, für <em>wen</em>, sind Recht und Staat eigentlich da?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span class="dropcap">D</span>ie Forderung der Demokratie lautet bekanntlich „gleiches Recht für alle“. Ursprünglich war diese Forderung polemisch gemeint im Gegensatz zu „ungleiches Recht“, d.h. <em>Privileg</em> für einige wenige – der Kampf gegen das Privileg hat die demokratische Revolution von Anfang an begleitet. Er ist eine logische Konsequenz des demokratischen Gerechtigkeitsempfindens, welches Gleichheit mit Gerechtigkeit in eins setzt.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Und tatsächlich hält noch heute der radikale Demokrat Gleichheit für den Gipfel der Gerechtigkeit, <em>Ungleichheit</em> dagegen für die Verletzung eines Menschenrechts, z.B. der <em>Menschenwürde</em>. Die Idee der Verletzung ist hierbei keine Bagatelle, sondern bezeichnet tatsächlich eine der physischen Leidzufügung und Schindung genau entsprechende moralische Schädigung des Menschen. Wird letztere aufgrund ihrer Schwere als „Schändung“ bezeichnet, wird ersichtlich: Hier handelt es sich eher um die Beleidigung eines religiösen als eines moralischen Empfindens. Die Verletzung eines Menschenrechts ist Gotteslästerung innerhalb einer theokratischen Weltsicht, in der der Mensch nicht mehr bloß Herr der Schöpfung, sondern selbst Gott ist.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Problematik der Menschenrechtsverletzung und Dogmatik der „Priester“</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Das Problem der Verletzung eines Menschenrechts bestünde nun nicht, wenn der Gott Mensch sich als Gott selbst verletzte, sich tatsächlich selbst lästerte. Die allgemeine Theokratie des Menschen – im weitesten Sinne „Herrschaft“, zu der auch Naturbeherrschung gehört –, die sich im Menschenreich in einer Priesterherrschaft, genauer: in einer „Ideokratie“ bestehend aus Intellektuellen und Juristen ausdrückt, hat aber nur solange bestand, wie das Problem selbst besteht.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dass das Problem als solches aufrechterhalten wird, dafür sorgt die vom Priesterstand der Juristen und Intellektuellen eigens besorgte Dogmatik: Gott, der Mensch, kann sich an seinen eigenen Rechten nicht vergreifen, die <em>Menschenrechte</em> sind genauso unantastbar für den Menschen wie seine nur ihm zukommende Würde, <em>Gott lästert nicht sich selbst</em>. Diese dogmatische Lösung bringt dabei unausweichlich die Konsequenz einer Aufsplitterung mit sich: <em>entweder</em> die Aufsplitterung des Menschentums selbst in zwei Menschengattungen, <em>oder</em> aber die Aufsplitterung des Menschenreiches in zwei Menschenreiche. Ersteres führt zur Unterscheidung zwischen gottfernen, d.h. <em>unmenschlichen</em> Menschen und einem gottnahen, also „menschlichen“ und, von daher, „richtigen“ Menschen. „Menschlichkeit“ gilt dann als Ausweis der eigenen Göttlichkeit. Zweites führt zur Unterscheidung zwischen einem menschlichen Gottesreich („Reich des Guten“) sowie einem <em>unmenschlichen</em>Teufelsreich („Reich des Bösen“).</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Zwischen Verteufelung und machtloser Göttlichkeit</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Empirische Beispiele für beide Unterscheidungsformen bieten jeweils die USA und die europäischen Staaten: Während in den USA ein Terrorist seine grundsätzlichen Menschenrechte verwirkt hat – der Terrorist ist drüben ganz folgerichtig „des Teufels“, wenn nicht der Teufel selbst – werden in Europa den Terroristen mehr oder minder penibel, trotz allem, was sie angerichtet haben können, Menschenrechte zuerkannt.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Während in den USA der Menschenrechtsverletzer durch die Selbstverletzung, die eine Versündigung an der eigenen Gattung – ein wahrhaft luziferinischer Abfall! – darstellt, seine Rechte nicht nur verliert, sondern sogar selbst zum Teufel herabsinkt, sinkt er in Europa gegenüber der unangreifbaren Majestät sowie der eigenen Göttlichkeit der Menschenrechte ideell zur Machtlosigkeit herab: egal, was er auch tut, gegenüber seinen eigenen Menschenrechten ist er machtlos. Egal wie schlimm seine Gräueltaten auch sein mögen, sie tun dabei seiner eigenen Göttlichkeit nicht den geringsten Abbruch. Schlimmstenfalls kommt dabei ein „machtloser Gott“ – immerhin ein Gott – raus, der seinen sich gegen sich selbst versündigten Menschen gerade im „Reich des Bösen“ geparkt bzw. für immer abgestellt hat.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Aufgrund dieser theologischen Voraussetzung der real existierenden Demokratie kommt es in Europa immer wieder zu Spannungsverhältnissen gegenüber dem Staatsbetrieb. Dieser ist im Gegensatz zu den USA viel nüchterner, eben <em>human</em>-„untheologisch“ und, darum, <em>unmenschlich</em>. Der Staat in Europa verfährt grundsätzlich eben nicht nach demokratischem Stand-, sondern rein nach pragmatischem Gesichtspunkt, ohne darum ins Fadenkreuz radikal demokratisch gesinnter Intellektueller zu geraten.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5581331" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/104915224.jpg" alt="justitia-8a71.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Gerechtigkeit und gültiges Recht, Volk und Staat fallen auseinander in Europa</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Demokratisches Rechtsempfinden – d.h. die aus dem Grundsatz der Gleichheit sich ergebende Notwendigkeit von Vergeltung und Widervergeltung – steht in Europa gegen kodifiziertes Recht – ein Gegensatz, der <em>so</em> in den USA eher selten vorkommt. Man drehe und wende es, wie man wolle, innerhalb der Regierungspraxis eines europäischen Staates ist das technisch umgesetzte Recht keineswegs ein „gleiches Recht für alle“.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Das wäre bestenfalls noch hinzunehmen, wenn wenigstens der Geltungsgrund des Rechts noch in der theologischen Voraussetzung der Demokratie, die geschichtlich zum Begriff der Volkssouveränität geführt hat, läge. Tatsächlich aber liegt der echte, nicht der <em>fiktive</em> Geltungsgrund des Rechts in Sacherfordernissen begründet, die sämtlich auf das einfache, voraussetzungslose <em>Faktum</em>, nicht aber auf das <em>Juridicum</em>, von Regierung hinweisen. Lincolns berühmte Formel „Demokratie ist die Regierung des Volkes durch das Volk und für das Volk“ wird in Europa nicht einmal ansatzweise erfüllt. Das liegt nicht etwas daran, weil Lincolns Volksbegriff problematisch wäre – das ist er beileibe nicht –, sondern weil die Demokratie in Europa recht frühzeitig in die Hände von eigenständigen Priesterkollegien („Ideokratie“: Juristen und Intellektuelle) gelangt ist, die die effektive Machtausübung an eine aus Berufspolitikern, Bürokraten und bestimmten Journalisten bestehende Dienerschaft delegieren.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5581333" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3835771941.jpg" alt="advocate-who-is-evidently-fully-convinced.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Die Herrschaft der Juristen</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Zuweilen machen sich diese Diener gegenüber ihren Herren selbständig, doch wollen sie im Sattel bleiben, müssen sie immer wieder auf sie zurückkommen. Der alte Gerechtigkeitsgrundsatz, der auch in der amerikanischen Demokratie weitgehend verwirklicht ist, dass Recht und Staat schlechthin für auf sie passende Menschen da sind, liegt in Europa offensichtlich außer kraft, ohne dass darum gefährliche Konsequenzen für die Stabilität der Staaten zu befürchten wären. Ihre Stabilität gibt ihr nämlich nicht das „Volk“ – weswegen das „Volk“ gut Nebensache sein kann – sondern sie kommt von ebenbesagten Kollegien und Dienerschaften her. Praktisch umgesetzt wäre die demokratische Forderung eines „gleichen Rechts für alle“ damit eine Gegensetzung zu gültigem Recht. Gerechtigkeit – darunter wird in der Demokratie immer nur verstanden der Grundsatz der Gleichheit – und Recht fallen auseinander in Europa.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">In der Wirklichkeit ergeben sich rechtliche Normierungen nur aus faktischer Machthabe. Die Probe aufs Exempel machen dabei die Juristen selbst: Wenn sie auch nicht selbst am Ruder sitzen, ist es doch mehr als nur ausreichend für sie, dem faktischen Machthaber unentbehrlich zu sein. Und so sehen wir sie überall in der neueren Staatengeschichte: mal vor, mal neben, mal hinter dem jeweiligen Machthaber, der noch dazu ein x-Beliebiger sein kann, nur in den allerseltensten Fällen, und auch dann nur zufällig, mit ihm selbst identisch.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Anarchistische Intellektuelle finden die Ideokratie erträglich</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Heinrich Leo zufolge ist jede Ideokratie nur an der Erhaltung ihres Systems, nicht aber an der Befolgung ethischer Normen – und dazu gehört trotz seiner Sonderbarkeit auch der demokratische Grundsatz der Gleichheit – interessiert. Zur Ideokratie gehört immer die Privilegierung eines bestimmten Priesterstands, so Leo. Warum nun gerade radikale Demokraten und Apostel der Gleichheit, wie z.B. der Ideokratie fern, dahingegen dem Anarchismus nahe stehende Intellektuelle, sich trotzdem für unsere europäischen Demokratien, die allesamt solche von Leo dargestellten Ideokratien sind, erwärmen, ist schnell gesagt: der Wille zur Macht vermag hier eben mehr auszurichten als die herkömmliche Logik oder einfach nur Redlichkeit.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Auch sind die meisten Intellektuellen, die von der einen grenzenlosen Menschheit träumen und schon von Berufs wegen für Gleichheit schwärmen, selbst privilegierte Nutznießer verschiedenster Rahmen, von denen sie in ihren unrealisierbaren Sozialutopien geflissentlich abgesehen haben: akademischer Rahmen, staatlicher Rahmen, nationaler Rahmen, <em>westlicher Kulturkreis</em> – auch ein Rahmen, wenn auch ein runder –, ja, sogar der von den meisten verteufelte „Kapitalismus“ ist ein solcher Rahmen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Auch die Tatsache, dass die Ideokratie auf die verschiedenen Rahmen nicht allzu viel Rücksicht nimmt, macht sie, wenn nicht attraktiv, so doch erträglich für radikaldemokratische Gleichheitsapostel. Da wird dann auf einmal die demokratische Moral beiseite gelassen und, im Gegenzug dazu, dem Opportunismus gehuldigt. Der Zweck heiligt die Mittel. Alles Weitere ist durch die gute Absicht gerechtfertigt. Diese Intellektuellenmoral und -logik zeigt sich hier überaus konsequent: der Weg zum (menschlichen) Himmelreich auf Erden ist mit den guten Absichten der Intellektuellen gepflastert. Wer´ s glaubt, wird selig – selig sind aber immer noch die Armen im Geiste.</span></strong></p></div></div></div>
Ratatosk
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Jornadas Schmitt - Teología y secularización
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-02-21:5913493
2017-02-21T15:25:16+01:00
2017-02-21T15:25:16+01:00
Jornadas Schmitt - Teología y secularización...
<div id="watch-header" class="yt-card yt-card-has-padding"><div id="watch7-headline" class="clearfix"><div id="watch-headline-title"><p style="text-align: center;"><img id="media-5570626" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1082930219.jpg" alt="levbeh.jpg" /></p><h1 class="watch-title-container"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" title="Jornadas Schmitt - Teología y secularización">Jornadas Schmitt - Teología y secularización</span></strong></span></h1></div></div><div id="watch7-user-header" class=" spf-link "><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="yt-user-photo g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UCYyCTfXouqafBzrzMHuTulQ" data-ytid="UCYyCTfXouqafBzrzMHuTulQ" data-sessionlink="itct=CCwQ4TkiEwiXvczKsKHSAhWMtVUKHflGA9oo-B0"><span class="video-thumb yt-thumb yt-thumb-48 g-hovercard" data-ytid="UCYyCTfXouqafBzrzMHuTulQ"><span class="yt-thumb-square"><span class="yt-thumb-clip"><img src="https://yt3.ggpht.com/-B4CnpNGCUdI/AAAAAAAAAAI/AAAAAAAAAAA/0TKKQjzwAEU/s88-c-k-no-mo-rj-c0xffffff/photo.jpg" alt="Jornadas Actualidad de Carl Schmitt" width="48" height="48" data-ytimg="1" /> </span></span></span></a></span></strong></span><div class="yt-user-info"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UCYyCTfXouqafBzrzMHuTulQ" data-ytid="UCYyCTfXouqafBzrzMHuTulQ" data-sessionlink="itct=CCwQ4TkiEwiXvczKsKHSAhWMtVUKHflGA9oo-B0">Jornadas Actualidad de Carl Schmitt</a></span></strong></span></div></div></div><div id="action-panel-details" class="action-panel-content yt-uix-expander yt-card yt-card-has-padding" tabindex="0"><div id="watch-description" class="yt-uix-button-panel"><div id="watch-description-content"><div id="watch-description-clip"><div id="watch-description-text" class=""><p id="eow-description" class=""><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Jornadas Actualidad de Carl Schmitt a 30 años de su muerte.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Universidad de Buenos Aires, 18 a 20 de noviembre de 2015.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Panel Teología y secularización</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">19 de noviembre de 2015.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Borovinsky, Tomás (IIGG/FSOC, UBA) </span></strong></p><p class=""><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Schmitt: secularización, crítica y crisis.</span></strong></span></p><p class=""><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ludueña, Fabián (IIGG/FSOC, UBA) </span></strong></p><p class=""><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">El problema de la arché. Una arqueología teológica del decisionismo schmittiano.</span></strong></span></p><p class=""><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Naishtat, Francisco (IIGG/FSOC, UBA) </span></strong></p><p class=""><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Teología y secularización en Schmitt y Benjamin: las lecturas de Taubes, Agamben y Cohen-Lévinas.</span></strong></span></p><p class=""><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Taub, Emmanuel (IIGG/FSOC, UBA) </span></strong></p><p class=""><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tierra y Mar. La reflexión sobre la cuestión bíblica en Schmitt.</span></strong></span></p><p class=""><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Coordina: Agustín Volco (IIGG/FSOC, UBA).</span></strong></p><p class=""><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GH9yRuKx8Uw" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></div></div></div></div></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
CARL SCHMITT AND POLITICAL THEOLOGY WITH RICHARD SUBWORTH
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-12-01:5881746
2016-12-01T21:55:53+01:00
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CARL SCHMITT AND POLITICAL THEOLOGY WITH RICHARD SUBWORTH...
<div id="watch7-headline" class="clearfix"><div id="watch-headline-title"><p style="text-align: center;"><img id="media-5515302" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/80060428.jpg" alt="Theologie_politique_Carl_Schmitt (1).jpg" /></p><h1 class="watch-title-container"><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;" title="CARL SCHMITT AND POLITICAL THEOLOGY WITH RICHARD SUBWORTH">CARL SCHMITT AND POLITICAL THEOLOGY WITH RICHARD SUBWORTH</span></h1></div></div><div id="watch7-user-header" class=" spf-link "><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><a class="yt-uix-sessionlink yt-user-photo g-hovercard spf-link " style="color: #ff6600;" href="https://www.youtube.com/user/StJohnsNottingham" data-ytid="UCf6tMd_iJlCfV0kra1yhURQ" data-sessionlink="itct=CDAQ4TkiEwjiiZmK79PQAhXSg1UKHXA0DhAo-B0"><span class="video-thumb yt-thumb yt-thumb-48 g-hovercard" data-ytid="UCf6tMd_iJlCfV0kra1yhURQ"><span class="yt-thumb-square"><span class="yt-thumb-clip"><img src="https://yt3.ggpht.com/-ZkjjBrN22Rg/AAAAAAAAAAI/AAAAAAAAAAA/YH4UjnsaE88/s88-c-k-no-mo-rj-c0xffffff/photo.jpg" alt="StJohnsNottingham" width="48" height="48" data-ytimg="1" /> </span></span></span></a></span><div class="yt-user-info"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #999999;"><a class="g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UCf6tMd_iJlCfV0kra1yhURQ" data-ytid="UCf6tMd_iJlCfV0kra1yhURQ" data-sessionlink="itct=CDAQ4TkiEwjiiZmK79PQAhXSg1UKHXA0DhAo-B0">StJohnsNottingham</a></span></div><div class="yt-user-info"> </div><div class="yt-user-info"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/LzSxocM7mTM" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div></div>
Ratatosk
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Gérard Conio: théologie de la provocation
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-05-03:5796539
2016-05-03T00:05:00+02:00
2016-05-03T00:05:00+02:00
Gérard CONIO. Présentation d'ouvrage : Théologie de la provocation...
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/22PdQABf1eQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5361000" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1841092673.jpg" alt="conio8dGXsBL._SX307_BO1,204,203,200_.jpg" /></p><h1 class="yt watch-title-container" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title " dir="ltr" style="font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;" title="Gérard CONIO. Présentation d'ouvrage : Théologie de la provocation"><span style="font-size: 18pt;">Gérard CONIO. Présentation d'ouvrage : Théologie de la provocation</span> </span></h1><p> </p>
Espérance Nouvelle
http://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.html
À propos de la réception des documents du Magistère et du désaccord public
tag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2016-04-09:5786323
2016-04-09T16:30:00+02:00
2016-04-09T16:30:00+02:00
Article de Mgr Tarcisio Bertone, secrétaire de la Congrégation...
<p><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p align="center"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;">Article de Mgr Tarcisio Bertone, secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la foi (*)</span></strong></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 10pt;"><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(*) Texte original italien dans </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">l’Osservatore Romano </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">du 20 décembre 1996. Traduction de </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">la Documentation Catholique </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(DC). Dans ce texte, toutes les références à </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">la documentation catholique </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">sont de notre rédaction.</font></span></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">Si l’on considère, parmi les Documents du Magistère récemment publiés, les Encycliques </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic"><a href="http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_06081993_veritatis-splendor.html">Veritatis splendor</a> </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(</font><a href="https://web.archive.org/web/20130202050248/http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_06081993_veritatis-splendor_fr.html"><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">DC </font></em></a><font face="CenturyOldstyleBT-Roman"><a href="https://web.archive.org/web/20130202050248/http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_06081993_veritatis-splendor_fr.html">1993, n° 2081, p. 901-944</a>) et </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic"><a href="http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_06081993_veritatis-splendor.html">Evangelium vitae</a> </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(</font><a href="https://web.archive.org/web/20130202044956/http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031995_evangelium-vitae_fr.html"><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">DC </font></em></a><font face="CenturyOldstyleBT-Roman"><a href="https://web.archive.org/web/20130202044956/http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031995_evangelium-vitae_fr.html">1995, n° 2114, p. 351-405</a>)</font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">, </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">la <a href="https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/apost_letters/1994/documents/hf_jp-ii_apl_19940522_ordinatio-sacerdotalis.html">Lettre apostolique </a></font><a href="https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/apost_letters/1994/documents/hf_jp-ii_apl_19940522_ordinatio-sacerdotalis.html"><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Ordinatio sacerdotalis </font></em></a><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(</font><a href="https://web.archive.org/web/20120208183723/http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/apost_letters/documents/hf_jp-ii_apl_22051994_ordinatio-sacerdotalis_fr.html"><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">DC </font></em></a><font face="CenturyOldstyleBT-Roman"><a href="https://web.archive.org/web/20120208183723/http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/apost_letters/documents/hf_jp-ii_apl_22051994_ordinatio-sacerdotalis_fr.html">1994, n° 2096, p. 551-552</a>) et le </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic"><a href="http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19951028_dubium-ordinatio-sac_fr.html">Responsum ad dubium</a> </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(</font><a href="https://web.archive.org/web/20160331224252/http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19951028_dubium-ordinatio-sac_fr.html"><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">DC </font></em></a><font face="CenturyOldstyleBT-Roman"><a href="https://web.archive.org/web/20160331224252/http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19951028_dubium-ordinatio-sac_fr.html">1995, n° 2128, p. 1079-1080</a>) de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur la doctrine d’</font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Ordinatio sacerdotalis, </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">ainsi que la <a href="http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19940914_rec-holy-comm-by-divorced_fr.html">Lettre</a> de cette même Congrégation aux évêques de l’Église catholique </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic"><a href="http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19940914_rec-holy-comm-by-divorced_fr.html">sur la réception de la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés</a> </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(</font><a href="https://web.archive.org/web/20160331224127/http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19940914_rec-holy-comm-by-divorced_fr.html"><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">DC </font></em></a><font face="CenturyOldstyleBT-Roman"><a href="https://web.archive.org/web/20160331224127/http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19940914_rec-holy-comm-by-divorced_fr.html">1995, n° 2103, p. 931-932</a>), on se rend compte tout d’abord que ces Documents ont trouvé un très large écho qui fut même, par certains aspects, parfois retentissant dans de nombreux milieux ecclésiaux ou relevant de la société civile.</font></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">En ce qui concerne les milieux ecclésiaux et ecclésiastiques, on a pu constater des manifestations de total assentiment et de grande appréciation pour la publication de ces Documents, que ce soit de la part de nombreux cardinaux et Prélats, comme aussi de Conférences épiscopales, et même de nombreux prêtres et fidèles laïcs réagissant en leur nom personnel, qui se sont exprimés par écrit, adressant soit au Saint-Père soit à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, leur adhésion et leur consentement à la doctrine proposée par l’enseignement du Magistère dans ces Documents. Il faut souligner en outre que l’initiative de présenter au préalable les Documents pontificaux – dans le cas des deux Encycliques comme dans celui de la Lettre apostolique </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Ordinatio sacerdotalis </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">– aux présidents des Conférences épiscopales principalement intéressées, au cours d’une réunion auprès du Saint-Siège, a été appréciée et a donné de bons résultats en ce qui concerne l’approfondissement du lien de communion entre le Siège apostolique, les évêques pris individuellement et les Conférences épiscopales, dans le but également de parvenir à de meilleurs résultats quant à la diffusion et l’accueil des Documents magistériels.</font></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;">Par ailleurs, des voix dissonnantes ou exprimant un désaccord se sont également fait entendre, venant de théologiens, d’associations et de groupes ecclésiastiques, qui ont mis en doute soit le contenu et le fondement théologique des enseignements de ces <font face="CenturyOldstyleBT-Roman">Documents, soit leur valeur doctrinale et leur force contraignante, contestant que l’on puisse qualifier ces doctrines de </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">définitives </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">ou même comme </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">proposées de manière infaillible </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">par le Magistère. Il semble donc que l’on doive réfléchir sur les principales difficultés formulées en ce qui concerne la valeur et le degré d’autorité de ces interventions magistérielles.</font></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font size="4">I</font>.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;">Sous l’angle doctrinal, et à la lumière de l’ensemble des réactions et des principales critiques faites à ces Documents magistériels susdits, il semble qu’il faille tout spécialement souligner certains aspects essentiels qui, dans le climat théologique et ecclésial d’aujourd’hui, sont source de confusion et d’ambiguïté, et sont la source en pratique de conséquences négatives dans l’enseignement de la théologie et le comportement de certains milieux ecclésiastiques.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font face="EJBZZZ+CenturyOldstyleBT-Bold"><strong>1. </strong></font><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">En premier lieu, on doit signaler la tendance à tout mesurer selon le paramètre de la distinction entre " Magistère infaillible " et " Magistère faillible ". L’infaillibilité devient alors la mesure dominante de tous les problèmes d’autorité, au point de remplacer de fait le concept d’autorité par celui d’infaillibilité. De plus, on confond souvent la question de l’infaillibilité du Magistère et la question de la vérité de la doctrine, en supposant que l’infaillibilité est la préqualification de la vérité et du caractère irréformable d’une doctrine, et en faisant dépendre la vérité et le caractère définitif d’une doctrine de l’infaillibilité ou non de la déclaration magistérielle. En réalité, <strong>la vérité et le caractère irréformable d’une doctrine dépendent du </strong></font><strong><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">depositum fidei, </font></em></strong><font face="CenturyOldstyleBT-Roman"><strong>transmis par l’Écriture et la Tradition, alors que l’infaillibilité ne se réfère qu’au degré de certitude de l’acte d’enseignement magistériel</strong>. Dans les diverses attitudes critiques qui se sont manifestées à l’égard des récents Documents du Magistère, on oublie de plus que le caractère infaillible de l’enseignement, et le caractère définitif et irrévocable de l’assentiment qui lui est dû, ne sont pas une prérogative qui appartient seulement à ce qui a été " défini " solennellement par le Pontife romain ou le Concile œcuménique. Quand les évêques dispersés dans leurs diocèses respectifs, en communion avec le Successeur de Pierre, enseignent qu’une doctrine doit être tenue d’une manière définitive (cf. </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Lumen gentium, </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">25 § 2), ils jouissent de la même infaillibilité que celle du Magistère du Pape s’exprimant " </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">ex cathedra "</font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman"> ou du Concile.</font></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">Il faut donc réaffirmer que, dans ses Encycliques </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Veritatis splendor</font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">, </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Evangelium vitae, </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">et dans la Lettre apostolique </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Ordinatio sacerdotalis, </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">le Pontife romain a voulu – même si ce n’est pas sous une forme solennelle – confirmer et réaffirmer des doctrines qui appartiennent à l’enseignement du Magistère ordinaire et universel, et que l’on doit donc tenir d’une manière définitive et irrévocable.</font></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;">De plus, on doit aussi se souvenir que si l’autorité des enseignements du Magistère connaît des degrés différents entre eux, cela ne signifie pas que l’autorité exercée à un degré mineur puisse être considérée comme une opinion théologique, ou bien que, en dehors du cadre de l’infaillibilité, seule l’argumentation compterait et qu’alors une certitude commune de l’Église en matière doctrinale s’avérerait impossible.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font face="EJBZZZ+CenturyOldstyleBT-Bold"><strong>2. </strong></font><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">En second lieu, <strong>ces considérations apparaissent très importantes en ce qui concerne l’adhésion à l’enseignement de </strong></font><strong><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Veritatis splendor </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">et d’</font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Evangelium vitæ, </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">d’</font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Ordinatio sacerdotalis </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">et aussi du </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Responsum </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">et de la <a href="https://web.archive.org/web/20160331224127/http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19940914_rec-holy-comm-by-divorced_fr.html">Lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur la réception de la communion eucharistique par les fidèles divorcés remariés</a> : s’agissant d’enseignements proposés ou confirmés par le Magistère sans recourir au " mode définitoire " (jugement solennel), l’idée s’est répandue que ces enseignements peuvent être révisés ou réformés par la suite, peut-être sous un autre pontificat. Cette idée est totalement privée de fondement et manifeste une compréhension erronée de la doctrine de l’Église catholique sur le Magistère.</font></strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">En effet, considérant </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">l’acte </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">de l’enseignement, le Magistère peut enseigner une doctrine comme </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">définitive </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">soit par un </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">acte définitoire </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">soit par un </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">acte non définitoire. </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">Tout d’abord, le Magistère peut proclamer une doctrine comme </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">définitive, </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">et donc à croire de foi divine ou à tenir d’une manière définitive, par une déclaration solennelle du Pape " </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">ex cathedra "</font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">, ou d’un Concile œcuménique. Mais le Magistère pontifical ordinaire peut enseigner comme </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">définitive </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">une doctrine en tant qu’elle est constamment conservée et tenue par la Tradition et transmise par le Magistère ordinaire et universel. En l’espèce, l’exercice du charisme de l’infaillibilité ne se présente pas comme un acte définitoire du Pape, mais concerne le Magistère ordinaire et universel, que le Pape reprend par sa déclaration formelle de </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">confirmation </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">et de </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">réaffirmation </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(généralement dans une Encyclique ou une Lettre apostolique). Si l’on soutenait que le Pape doit intervenir nécessairement par une définition " </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">ex cathedra "</font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman"> chaque fois qu’il entend déclarer comme définitive une doctrine en tant qu’elle appartient au dépôt de la foi, cela entraînerait implicitement une dévaluation du Magistère ordinaire et universel, et l’infaillibilité ne serait réservée qu’aux définitions solennelles du Pape ou d’un Concile, donc dans une perspective autre que celle donnée par l’enseignement de Vatican I et de Vatican II, qui attribuent un caractère infaillible également aux enseignements du Magistère ordinaire et universel.</font></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">En ce qui concerne la </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">nature </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">particulière d’un enseignement du Magistère pontifical qui entend simplement confirmer ou réaffirmer une certitude de foi déjà vécue de manière consciente par l’Église ou affirmée par l’enseignement universel de tout le Corps épiscopal, on peut la voir, non pas en soi dans l’enseignement de la doctrine elle-même, mais dans le fait que le Pontife romain déclare formellement qu’il s’agit d’une doctrine qui appartient déjà à la foi de l’Église et est enseignée infailliblement par le Magistère ordinaire et universel comme divinement révélée ou qui doit être tenue d’une manière définitive.</font></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">À la lumière de ces considérations, il semble que ce soit un faux problème que de se demander si tel acte pontifical de </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">confirmation </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">de l’enseignement du Magistère ordinaire et universel est infaillible ou non. En effet, tout en n’étant pas par elle-même une </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">définition dogmatique </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">(comme le dogme trinitaire de Nicée, ou le dogme christologique de Chalcédoine, ou les dogmes marials), la déclaration pontificale de </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">confirmation </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">jouit de la même infaillibilité dont jouit l’enseignement du Magistère ordinaire et universel, qui inclut le Pape non pas comme simple évêque mais comme Chef du Collège épiscopal. À cet égard, il est important de préciser que le </font><em><font face="CenturyOldstyleBT-Italic">Responsum ad dubium </font></em><font face="CenturyOldstyleBT-Roman">de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur la doctri
Ratatosk
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Die geistig Toten
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-03-10:5770785
2016-03-10T00:05:00+01:00
2016-03-10T00:05:00+01:00
Die geistig Toten von Carlos Wefers Verástegui...
<div class="itemHeader"><img id="media-5313867" class="itemTitle" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2401840434.jpg" alt="juan-donoso-cortes--644x362.jpg" /></div><div class="itemHeader"> </div><div class="itemHeader"><h2 class="itemTitle"><span style="font-size: 36pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Die geistig Toten</strong></span></h2><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span class="itemAuthor"><span class="itemAuthor"><span class="itemAuthor"><span class="itemAuthor">von Carlos Wefers Verástegui</span></span></span></span></span></strong></span></div><div class="itemHeader"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span class="itemAuthor" style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.blauenarzisse.de</span> </span></span></strong></span></div><div class="itemBody"><div class="itemIntroText"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Der spanische Reaktionär Juan Donoso Cortés (<span class="numbers">1809</span>−<span class="numbers">1853</span>) bemerkte im Zeitalter der Revolutionen wie der Verfall des Glaubens zum Verfall der Wahrheit führt.</span></strong></span></p></div><div class="itemFullText"><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span class="letter">D</span>em Aufbegehren gegen Gott entspricht der Verstandeshochmut, die Emanzipation der Menschheit von Gott bestätigt diese in ihrem eigenen Schöpfertum. Das wiederum erzeugt in ihr den Glauben an sich selbst, an ihre eigene Göttlichkeit. Der Irrtum, nicht nur in Metaphysik und Glauben, wird so mit Notwendigkeit zum ständigen Begleiter einer jeden unabhängigen Vernunft. Die Wahrheit haben die einmal unabhängig, selbständig und hochmütig gewordenen Verstände der Menschen unwiederbringlich verloren und damit einen geistigen Tod herbeigeführt.</span></span></strong></p><h1 style="text-align: left; visibility: visible;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Aufklärung führt zu Agnostizismus und geistigem Tod</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die (geistig) Toten sind jedoch nicht mit den Ungebildeten und Idioten gleichzusetzen. Es ist nämlich eine bestimmte Bildungsrichtung, die das geistige Totsein unserer Zeitgenossen verbürgt: die aufklärerische. Diese Bildung gibt sich gern fortschrittlich und kritisch und will zu Mündigkeit und Toleranz erziehen. Gegen den christlichen Glauben ist sie nur vordergründig neutral. Allein die Neutralität gegen den Glauben aber würde von sich aus schon ausreichen, diesen herunterzusetzen und zu zersetzen.</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Bei der Neutralität bleibt es niemals. Erklärtes Ziel ist nämlich, den Zweifel, ohne nach seiner Vernunft oder Berechtigung zu fragen, in aller Herzen zu säen. Diese Bildung, die viel eher <em>Verbildung </em>heißen müsste, bringt den Agnostizismus hervor. Mit der Fähigkeit zum Glauben fällt aber auch die Fähigkeit zur Wahrheit überhaupt. Juan Donoso Cortés hat das so dargestellt: „Die Verminderung des Glaubens, die die Verminderung der Wahrheit herbeiführt, führt nicht zwangsläufig zur Verminderung, sondern zur Abirrung des menschlichen Verstandes. Gnädig und zur selben Zeit gerecht, hält Gott den schuldigen Verständen die Wahrheit vor, das Leben [d.h. das <em>physische Leben</em>; C.W.V.] aber hält er ihnen nicht vor. Er verurteilt sie zum Irrtum, zum Tode jedoch verurteilt er sie nicht.“</span></span></strong></p><h1 style="text-align: left; visibility: visible;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-5313862" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/4293821656.jpg" alt="juan782204097987.jpg" /><span style="color: #ff6600;">Der Tote irrt grundsätzlich</span></span></span></strong></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Der (geistig) Tote ist also einem verhängnisvollen Irrtum erlegen, ohne auch nur das Geringste davon zu ahnen. Das springt bei einem Gespräch mit ihm sofort ins Auge: der Tote gibt sich interessiert und beteiligt. Er scheint auf sein Gegenüber einzugehen. Tatsächlich liegt ihm jedoch nichts an alledem. Er will nur sich selbst wiederfinden und dazu noch gut unterhalten sein. Anstatt einer fordernden Aufgabe will er Bestätigung. Aus diesem Grund lässt sich nichts Vernünftiges anfangen mit ihm. Man kann nichts von ihm fordern, nichts von ihm verlangen, man kann ihn nicht in die Pflicht nehmen. Der Tote kann dabei über ein außerordentliches Wissen verfügen und sogar intelligent sein; an zwei entscheidenden Dingen fehlt es ihm jedoch: an der notwendigen Einsicht sowie an der Fähigkeit zur Selbsterkenntnis.</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Der Tote ist und bleibt Skeptiker, nicht nur in religiösen Fragen. Fichte hat das wunderbar in seinen „Grundzügen des gegenwärtigen Zeitalters“ dargestellt. Diesem „Zeitalter der vollendeten Sündhaftigkeit“ wird es Fichte zufolge „der Gipfel der Klugheit sein, an allem zu zweifeln und bei keinem Dinge über das Für oder das Wider Partei zu nehmen: in diese Neutralität, diese unbestechbare Gleichgültigkeit für alle Wahrheit wird es die echte und vollkommene Weltweisheit setzen“. Die unerkannte Wahrheit des Skeptizismus ist daher seine Gleichgültigkeit und Selbstgefälligkeit. Beide haben das Privileg, sich allen und allem überlegen dünken zu dürfen. Die gleichgültige, einer geistigen Leichenstarre entsprechenden Störrigkeit und kecke Aufmüpfigkeit wird dabei allzu gern als Unerschütterlichkeit ausgegeben.</span></span></strong></p><h1 style="text-align: left; visibility: visible;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Statt Vernunft gibt’s in Wahrheit nur Gefühlspantheismus</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Damit auch kein Zweifel darüber besteht, dass der Tote auch wirklich geistig vollkommen hinüber und mausetot ist, ergeht er sich in allerlei Inkonsequenzen. Die wichtigste Inkonsequenz besteht darin, trotz der Skepsis Wahrheiten anzunehmen. Statt Wahrheit gibt es allerdings nur Gefühlsanwandlungen: Gemütszustände, Neigungen, Empfindungen wie Wohlwollen, Beifall, Fürsprache, aber auch ein Organ für all das, was einem „gegen den Strich“ geht. Anstatt Vernunft gibt es beim Toten Gefühlspantheismus. Allein, dass es sich hierbei um Pantheismus handelt, ist wichtig festzuhalten. Der Pantheismus reflektiert nämlich, wie der Philosoph Paul Yorck von Wartenburg unterstrich, keine Gottes-, sondern eine Weltauffassung. Gefühlsmäßig und somit unvernünftig wird das Ganze dadurch, dass der Gott der Welt – der Mensch, seine Gesellschaft und Geschichte – wesentlich unerkennbar ist. Im Gefühl, nicht in der Ratio, geben sich dann die Hand der Pantheismus und der Agnostizismus. Das Menschenbild ist damit von Grund auf gefälscht und unrichtig.</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Wer genau wissen will, ob er es mit einem Toten zu tun hat, braucht nicht erst darauf zu warten, dass dieser ihn zur Weißglut bringt. Er reicht vollkommen aus, sein Verständnis von Wahrheit zu prüfen. Auch ist es sehr ratsam, seine Redlichkeit auf die Probe zu stellen. Zuallerletzt wird dann sein Ehrgefühl unter die Lupe genommen. Jeder, der bei dieser Untersuchung durchfällt, hat für geistig tot zu gelten. Schon bei der Wahrheitsfindung kommt heraus: Niemals kommt der Tote über die Frage des Pilatus hinaus „Was ist Wahrheit?“ Das ist nur natürlich, denn, wer sind sie, die Toten, eigentlich, um über die Wahrheit oder Unwahrheit zu entscheiden?</span></span></strong></p><h1 style="text-align: left; visibility: visible;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Schlechte Schauspieler, die den Sokrates spielen</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Würden sich die Toten darauf beschränken, nur sich selbst dieser Entscheidung, was Wahrheit ist und was nicht, zu entheben, wären sie weniger lästig. Nun stellen aber die Toten ihrerseits die Forderung: „Du musst es genauso machen wie ich. Wer bist du, der du dich anmaßt, die Wahrheit zu kennen?“ Gegen diese Frage – es ist keine Dummheit, sondern Absurdität! –, die bei allem mitschwingt, was die Toten so von sich geben, kommen selbst Götter nicht an. Zu sehr gefallen sie sich nämlich in der Rolle des sokratischen Fragers.</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dabei halten sie dazu noch die Köstlichkeit ihres Selbsterlebnisses für den Beweis ihrer eigenen Göttlichkeit. Dass sie nur eine Rolle spielen, noch dazu schlecht, ansonsten aber keine kompetenten Jünger von Sokrates sind, zeigt ihr Unmut: werden sie selbst hinterfragt, kommen die üblichen, großen und kleinen Gemeinheiten, die Unkenrufe und die Kindereien. Zum platonischen Dialog als einem Musterbeispiel für eine rationale Erörterung, selbst verschiedenster Argumente und sogar von Gegenpositionen, taugen sie nicht. Auch ist er ihnen verhasst, denn der platonische Dialog soll nicht unterhalten, er dient der Wahrheitsfindung.</span></span></strong></p><h1 style="text-align: left; visibility: visible;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-5313864" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/983256389.jpg" alt="juansello_donoso-cortes.jpg" /><span style="color: #ff6600;">Die Wahrheit ist verhasst und muss unmöglich gemacht werden</span></span></span></strong></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die Verhasstheit der Wahrheit ist der Grund, warum tote Menschen sie auf verschiedene Weise unmöglich machen. Dazu bieten sich drei Kunstgriffe an: Verbot, sterile Diskussion und Verneinung. Das interessanteste Wahrheitsvergütungsmittel ist bei weitem die sterile Diskussion: Wird der Toten darauf hingewiesen, wie unzulänglich er selbst und, mit ihm, seine Argumente sind, reagiert er auf eigentümliche Weise: er tut so, als hörte er nicht oder nur sehr schlecht. Das Überhören, Weghören, Durcheinander– und Falschhören ist der Toten täglich Brot.</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Eine andere Möglichkeit der Abwehr in der Diskussion ist die von den Toten geübte, besondere Verstehenskunst: das bald gepflegt, bald wild auftretende Missverständnis. Sagt einer z.B. „hüh“, versteht der Tote grundsätzlich „hott“. Wer sich einem Toten gegenüber traut, Allgemeines über die Wahrheit zu sagen, muss in Kauf nehmen, dass dieser kontert: „Das ist deine persönliche Meinung“ bzw. „Das ist deine persönliche Sichtweise“. Will jemand die Unanfechtbarkeit logischer Sätze beweisen, platzt der Tote aus sich heraus: „Das ist Behauptung!“ und „Das muss nicht immer so sein!“ Wer dem Toten gegenüber ausführt: „Dinge, die die Moral und das Zusammenleben betreffen, können nicht von jedermann begriffen werden. Es ist besser, sie der breiten Masse als Dogma vorzuschreiben“, erntet für gewöhnlich Geschrei und Gekeife: der Tote schreit empört Zetermordio – ob der vom autoritären Bösewicht gemeuchelten Demokratie.</span></span></strong></p><h1 style="text-align: left; visibility: visible;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Der Rationalismus hat die Leute unfähig für die Wahrheit und somit tot gemacht</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Unerreicht in ihrer Klassizität ist die Darstellung von Donoso Cortés in seinem berühmten <em>Essay über den Katholizismus, den Liberalismus und den Sozialismus</em>, in dem er sich mit der pathologischen Unfähigkeit zur Wahrheit des vom Rationalismus verwirrten Menschen beschäftigt. Der in einem fatalen Irrtum gefangene Mensch, dessen Kopf unumkehrbar verworren und verkehrt ist, ist keine philosophisch-theologische Hypothese, er ist wirklich. Der geistige Tod, aus dem niemand mehr zurückkehrt, ist unlängst Realität von Millionen von Mitmenschen.</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die Gefahr, die von diesen Toten ausgeht, ist nicht zu unterschätzen. Gerade weil die Toten den wenigen wirklich Lebendigen zahlenmäßig überlegen sind, und noch dazu die politischen und Bildungseliten stellen, ist der Katastrophenfall permanent: es ist der Normalfall. Die alte Frage, ob die Welt nicht zum Irrenhaus geworden ist, ist mit „Ja“ zu beantworten. Aber mehr noch als ein Irrenhaus ist es ein Totenreich.</span></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-5313866" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3496486464.jpg" alt="juan-donoso-cortes-191233cit.jpg" /></span></span></strong></p></div></div>
A lire
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Raphaël Picon (1968-2016)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-01-22:5748804
2016-01-22T20:21:00+01:00
2016-01-22T20:21:00+01:00
C'est avec une grande douleur que j'ai appris le décès précoce, hier (21...
<p><img id="media-5274361" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/456226904.jpg" alt="Raphaël Picon 002 fc-1.jpg" width="138" height="178" />C'est avec une grande douleur que j'ai appris le décès précoce, hier (21 janvier) de Raphaël Picon. Ma dernière rencontre avec lui remonte à un an. Il se disait malade... Désormais, il ne souffre plus.</p><p><strong>Pasteur protestant, théologien, auteur d'une dizaine de livres</strong> (dont un fort remarquable ouvrage sur <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2015/03/14/magistral-essai-sur-emerson-et-le-sublime-ordinaire-r-picon.html"><span style="background-color: #ffff99;">Emerson</span>, signalé dans ce blog</a>), c'était aussi un <strong>enseignant</strong> très apprécié. Maître de conférences à l'IPT Paris, il a contribué avec finesse et profondeur à nourrir le débat et la spiritualité du protestantisme réformé auquel il appartenait. Co-directeur durant dix ans d'<a href="http://www.evangile-et-liberte.net/"><em>Evangile et Liberté</em></a>, cette figure de proue du libéralisme protestant français contemporain laisse un grand vide. </p><p><em><strong>La Croix</strong></em> (<a href="http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Carnet/Mort-du-theologien-protestant-Raphael-Picon-2016-01-22-1200733272">lien</a>) et <em><strong>Réforme</strong></em> (<a href="http://regardsprotestants.com/quest-ce-quetre-protestant/">lien</a>) lui ont rendu hommage. </p>
Jacques-Emile Miriel
http://jemiriel.hautetfort.com/about.html
Maître Eckhart, l'étoile du matin
tag:jemiriel.hautetfort.com,2015-10-29:5707851
2015-10-29T11:32:00+01:00
2015-10-29T11:32:00+01:00
Je ne crois pas que l'on dispose de portrait avéré de...
<p style="text-align: left;"><img id="media-5198259" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/01/00/4286245706.jpg" alt="cy twombly eckhart 2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Je ne crois pas que l'on dispose de portrait avéré de Maître Eckhart, qui a vécu entre la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe (ses dates de vie et de mort sont sujettes à caution). Certaines de ses œuvres ont été perdues. On sait qu'il fut un haut responsable dominicain, auteur de nombreux livres de théologie qui tendaient à la mystique. Une bulle du pape Jean XXII l'accusa d'hérésie le 27 mars 1329, Eckhart étant probablement déjà mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Il faut distinguer chez Maître Eckhart une double inspiration, entre ses ouvrages écrits en latin et ceux en allemand. Les sermons et les traités font partie de cette deuxième catégorie ; ils s'adressaient au tout-venant. Le latin était réservé aux travaux universitaires, à la recherche proprement dite. Je connaissais jusqu'à présent principalement l'œuvre en allemand. J'avais lu, il y a quelques années, l'excellent volume des "Sermons et Traités" traduit par Paul Petit en 1942, et réédité dans la collection "Tel" de Gallimard. Dans ces textes, Eckhart faisait montre d'une belle inventivité intellectuelle, que l'allemand plus que le latin lui permettait. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Le <em>Commentaire du Livre de la Sagesse</em>, qui vient d'être traduit en français, appartient aux œuvres en latin. D'emblée, on y sent donc une discipline plus systématique, mais néanmoins d'une grande séduction théorique. Le Livre de la Sagesse est commenté extrait par extrait, de manière d'ailleurs non exhaustive. Dans son introduction, Marie-Anne Vannier nous dit à ce propos cette chose intéressante : "À sa manière, Eckhart anticipe une méthode qui sera reprise ensuite [...] et qui est actuelle. Cette méthode n'est pas sans être influencée par Maïmonide, qui préconisait une lecture rationnelle de l'Écriture pour aider les intellectuels qui restaient perplexes après avoir vainement cherché une conciliation entre le sens littéral de l'Écriture et les vérités rationnelles."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Le texte biblique est ainsi passé au crible méticuleux des commentaires. Eckhart s'appuie aussi bien sur Aristote, le "Philosophe", qui lui permet une construction ontologique, d'ailleurs promise à un bel avenir en philosophie : "il faut remarquer, écrit par exemple Eckhart au quinzième chapitre, que toute puissance reçoit son être, qu'elle est tout entière par son essence, de l'acte pour lequel elle existe". Heidegger a été influencé par de tels passages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Maître Eckhart, surtout, est véritablement un grand professeur de lecture, dont la méthode herméneutique pour comprendre un texte biblique est grandiose. Tous les éléments, me semble-t-il, se réunissent sous sa plume, et c'est ce qui le distinguera à jamais, pour diriger l'analyse vers une perspective mystique, proche et lointaine à la fois, dont il garde soigneusement la maîtrise. Il est très difficile de ne pas y être sensible, — même dans cette œuvre en latin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Maître Eckhart, <em>Commentaire du Livre de la Sagesse. </em>Traduction de Jean-Claude Lagarrigue et Jean Devriendt. Introduction et commentaires de Marie-Anne Vannier. Éd. Les Belles Lettres, coll. "Sagesses médiévales", 35 €.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: x-small;">Illustration : Cy Twombly</span></p>
Xavier JASSU
http://lapinos.hautetfort.com/about.html
L'arnaque ”Laudato si”
tag:lapinos.hautetfort.com,2015-10-27:5705296
2015-10-27T16:41:25+01:00
2015-10-27T16:41:25+01:00
Je lis sur un site "altermondialiste" à propos de l'encyclique écolo...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">Je lis sur un site "altermondialiste" à propos de l'encyclique écolo <em>"Laudato si"</em> la phrase suivante (Martin Brésis) :</span></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">"L'encyclique publiée le 18 juin marque un engagement fort de l'Eglise sur l'écologie. Pour l'écrire, le pape s'est inspiré de la théologie de la Libération, un courant né dans les années 1960 en Amérique latine. Il place les pauvres au coeur de la religion."</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">Il s'agit manifestement d'un commentaire superficiel de journaliste, mais attardons-nous sur la dernière proposition : "La théologie de la Libération place les pauvres au coeur de la religion."</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">Cette phrase est doublement fausse : d'abord parce que la pauvreté est INDISPENSABLE pour être chrétien selon les Evangiles (les béatitudes, la parabole du jeune homme riche) ; ensuite parce que les évangiles ne parlent pas de pauvreté au sens politique ou éthique où on l'entend communément.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">La pauvreté, dans le christianisme, est conçue comme une force, un remède volontaire contre la faiblesse de la chair. Autrement dit, la pauvreté dans le langage chrétien, n'est ni un fléau, ni la misère, encore moins la base d'un régime économique. Si on prend la peine de lire la Bible, on verra que les prophètes sont parfaitement indifférents aux questions économiques et sociales.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">On retrouve dans l'Antiquité un éloge similaire de la pauvreté volontaire chez certains sages païens (sous l'influence du judaïsme ?) ; ainsi Démocrite fait l'éloge de la pauvreté, faisant valoir que la richesse place l'homme riche dans un état d'insatisfaction similaire à celui que connaît l'homme dans la misère. Démocrite fait ainsi le diagnostic, avec plusieurs millénaires d'avance, de la misère spirituelle des nations occidentales modernes.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">Pour ce qui est de l'arnaque écologiste, elle est plus facile à détecter puisque l'écologie est une idéologie inventée par les riches pour remédier à des problèmes causés par des nations riches. L'écologie devrait donc s'adresser aux riches et seulement à eux. Après tout ne sont-ils pas les premiers intéressés aux revenus, au rendement et à l'exploitation de la terre ? Qui pense en termes de "générations futures", si ce ne sont les nantis ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">Le problème auquel les élites nanties se heurtent, en termes d'écologie, c'est un problème d'équilibre politique : autrement dit le gaspillage et la société de consommation ne sont pas seulement un mode de vie, ils sont un mode d'oppression, d'asservissement aux élites politiques.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Oswald, sans-serif; font-size: 19.2px; font-weight: bold; line-height: 28.8px; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: normal; line-height: normal; text-align: start;">Le chrétien, lui, ne fait pas partie de ce monde. En lui est tranché le lien (et la pauvreté y contribue), qui lie les mondains à la terre et au tombeau, suivant une détermination qui est un nombre d'hommes, le nombre 666.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Le théologien francophone Alfred Kuen prend sa retraite.... à 94 ans
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2015-10-19:5702294
2015-10-19T00:21:00+02:00
2015-10-19T00:21:00+02:00
En sport, on dirait de lui que c'est une "légende vivante". Mais...
<p style="text-align: center;"><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/2538876659.jpg" target="_blank"><img id="media-5188234" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/724483183.jpg" alt="Alfred KUEN visual.jpg" /></a></p><p>En sport, on dirait de lui que c'est une "légende vivante". Mais gageons que l'intéressé, en bon chrétien, n'aimera pas du tout l'expression pour le qualifier. Il reste que le théologien alsacien <a href="http://www.evangeliques.info/articles/2015/10/16/theologie-alfred-kuen-prend-sa-retraite-a-94-ans-13349.html"><strong>Alfred Kuen</strong></a> marque les annales du protestantisme francophone par une oeuvre phénoménale.</p><p>A <strong>94 ans</strong>, après avoir enseigné à des milliers d'étudiants et signé environ 90 ouvrages portant principalement sur la doctrine chrétienne et la Bible, il vient de prendre sa <a href="http://www.evangeliques.info/articles/2015/10/16/theologie-alfred-kuen-prend-sa-retraite-a-94-ans-13349.html">retraite de l'<strong>Institut Biblique et Missionnaire Emmaüs</strong> (Suisse)</a>, un des grands "hubs" de <span style="background-color: #ffff99;">formation protestante évangélique en Europe francophone</span>. Mais au sein des retraités tardifs, et toujours actifs, il reste le cadet de l'évangéliste<strong> Billy Graham</strong>, 97 ans, dont l'organisation vient de sortir un nouveau film d'évangélisation (<a href="http://www.evangeliques.info/articles/2015/10/08/cinema-billy-graham-sort-un-nouveau-film-a-l-occasion-de-son-97eme-anniversaire-13309.html">lien</a>).</p><p><strong>Saint Augustin</strong> disait, "Quand tu dis ASSEZ, c'est que tu es déjà mort"...</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Islamism, Violence, & Global Theocracy
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-10-11:5697265
2015-10-11T00:05:00+02:00
2015-10-11T00:05:00+02:00
Islamism, Violence, & Global Theocracy By Donald Thoresen...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5178931" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1906914444.jpg" alt="5908891500_c789f9a249_z.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Islamism, Violence, & Global Theocracy</strong></span></h1><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span class="entry-date" style="color: #c0c0c0;"> By <cite>Donald Thoresen</cite> </span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span class="entry-date" style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: large;">Ex: http://www.counter-currents.com</span> </span></strong></span></p><div class="entry-content"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5178933" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3597105118.gif" alt="k9067.gif" /><span style="font-size: medium;">Roxanne L. Euben and Muhammad Qasim Zaman, eds.</span></span></strong><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <em><span style="color: #99cc00;"><a href="http://www.amazon.com/gp/product/0691135886/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0691135886&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=QWOVADBH7BCEBHHZ" rel="external"><span style="color: #99cc00;">Princeton Readings in Islamist Thought: Texts and Contexts from al-Banna to Bin Laden</span></a></span> <sup>[2]</sup><img style="border: none !important; margin: 0px !important;" src="http://ir-na.amazon-adsystem.com/e/ir?t=thesavdevarc-20&l=as2&o=1&a=0691135886" alt="" width="1" height="1" border="0" /></em></span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Princeton: Princeton University Press, 2009</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">There is a tendency among people concerned one way or another with Islam to resort to various cherry-picked Quranic teachings and quotes in order to demonstrate that Islam is either “good” or “bad.” But just as the Bible cannot provide a complete picture of what the Catholic Church practices today and why it does so, the Quran cannot provide a complete picture of the contemporary practice of Islam. For this we need to turn to the writings and teachings of more recent serious Islamic thinkers, in particular those of the Islamist variety.[1] It is they who have set the political philosophical tone of contemporary Islam. Upon familiarizing oneself with this body of literature, one realizes that the problem of Muslims in white societies is far greater than most people even realize.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">As more and more Muslims invade the West, there is a greater need to understand them <em>as they are now</em>. A knowledge of early Islamic history is necessary and valuable but it cannot serve as one’s main source of critique. Nor, for that matter, can footage of brown hordes rampaging across white lands provide us with anything deeper than visceral disgust, however justified and strategically animating that feeling may be. Knowing that Muhammad was a pedophile and watching the latest videos of “refugees” angrily tossing away non-halal food donations and complaining about bad internet connections still leaves a vast historical middle ground of highly relevant and often untapped knowledge. Within this historical space, the 20th century is the most important focal point because it is during this time that Islam became the highly politicized force with which we are currently dealing.[2]</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Understanding Islamism is not, in fact, particularly hard. There has only been a relatively small number of influential Islamist intellectuals and they, more often than not, simply stole their ideas from European philosophers and placed them in an Islamic context. However, these few intellectuals have been so influential in the past century or so within the ever-encroaching Islamic world that it is well worth becoming acquainted with them. An excellent way to do this is with the book <em>Princeton Readings in Islamist Thought</em>, a collection of various Islamist texts, edited and with introductions by Roxanne Euben, a political scientist at Wellesley College, and Muhammad Qasim Zaman, a professor of Near Eastern studies at Princeton University.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The book begins with an introduction that is typical of modern academic writing on any controversial subject. It gives the reader an impression of the current intellectual climate as much as it does of the subject matter itself. For example, the editors attempt to “situate” Islamism (p.5). When an academic proclaims his desire to “situate” anything, the critical reader should be especially alert because it usually means that the author is about to whitewash his subject, drowning it in contemporary dogma and intellectual fashion. Unsurprisingly, Drs. Euben and Zaman do just that. For example, they state at one point in a section entitled “Islamism and Violence,” that the “fact that some Islamist thinkers sanctify violent struggle . . . does not mean, of course, that all those who advocate or engage in jihad endorse violence” (p. 45). This is followed by: “. . . for true believers, jihad is no less than an enactment of a divine imperative to remake the foundations of collective life. In this respect, Islamist views of jihad can be seen as part of a long-standing association between violence and political foundings upon which no particular culture or historical epoch has a monopoly” (pp. 45-46). Such a condescendingly childish qualification would not need to be made in a university press publication on most other subjects. Even so, one must question their logic. If “true believers” associate <em>jihad</em> with the violence of “political foundings” does that not mean that Islamism is, at its very core, violent? Wouldn’t an Islamist who explicitly opposed all violent <em>jihad</em> (if one could be found) then cease to be an Islamist? Despite such efforts at careerist diplomacy, the texts that make up the bulk of the book make quite clear that violent <em>jihad</em> is not only a major concern of Islamist thought generally but that it is the <em>central</em> political concern. To be sure, the editorial content is not without merit but, for our purposes, the value of this book is in the Islamist texts themselves.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>Princeton Readings in Islamist Thought</em> is organized into five parts. The first part, entitled “Islamism: An Emergent Worldview,” deals with early Islamist thinkers who rose to prominence during the various anti-colonial struggles across the Muslim world in the early to mid-20th century: Hasan al-Banna (1906-1949), an Egyptian who formed the Muslim Brotherhood; Sayyid Abu’l-a’la Mawdudi (1903-1979), an Indian/Pakistani Muslim who founded the Jam’at-i Islami; Sayyid Abu’l-Hasan ‘Ali Nadwi (1914-1999), an Indian Muslim member of the Tablighi Jama’at; and Sayyid Qutb (1906-1966), an Egyptian member of the Muslim Brotherhood who has since been referred to by Jewish journalist Paul Berman as “The Philosopher of Islamic Terror” (p. 129).[3] The work of these men has had a tremendous impact on the Muslim world, setting in place what would be common themes within Islamist thought in the years to follow. The most important conceptual development common to these early Islamists, one that essentially frames all others, is the idea of Islam as a world system, a complete and perfect global theocracy. This is the key to understanding all that follows and to realizing the true extent of the Muslim threat.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Traditionally, the <em>ulama</em> (Muslim religious scholars) tended to separate religion from politics. Under colonial rule, this became an increasingly unsatisfactory position for many Muslims, and new politically-oriented Islamist thinkers began to gain prominence in the Muslim world. It seemed obvious to them that the political was inseparable from the religious. Indeed, as the political is an inescapable phenomenon of any human community, Muslims were duty-bound to steer politics in an Islamic direction. Thus the Quran became not only a religious text but a political program for the colonial and post-colonial Muslim world. In the words of Mr. Banna: “No regime in the world will supply the renascent nation with what it requires in the way of institutions, principles, objectives, and sensibilities to the same extent that Islam supplies every one of its renascent nations” (pp. 59-60). Mr. Qutb goes even further when he states that Muslims must “assume the leadership of humankind” (p. 138). This is, quite obviously, distinctly political language. The notions of an Islamic “regime” and Muslim “leadership” were exciting and appealingly modern to disaffected Muslims, who were, in this period, often torn between the obvious material benefits of white modernity, the anti-imperialism of Marxism, and the somewhat old-fashioned and tame, but deeply ingrained and comfortable, Islam of the <em>ulama</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">By the late colonial period of the 20th century, not only was the West physically dominating Muslim lands but, certainly in the eyes of the Islamists, it was also culturally dominating them. Much has been written about the psychological effects of colonialism on the colonized — the retreat into fantasies of past glory, the tension between the longing for Western material success and the desire for cultural sovereignty among the subordinated autochthonous populations — but nowhere is this more clear than in the Muslim world at this time. The reconciliation of the stagnation of Islamic civilization with the obvious technological, scientific, and economic superiority of the West was of utmost importance to those trying to build an Islamic global empire. If Islam was correct in all ways — as it <em>had</em> to be for believers — then why were Muslim lands under foreign rule and why were Muslims being outpaced in every single measure of material and organizational success? There were two possible answers: “bad Muslims” or the notion that the West was lacking some spiritual truth that only Islam could provide.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In order to begin the process of realizing the Islamic world system, a newly energized and committed Muslim had to be created. This was the primary project of Mr. Mawdudi, who perhaps more than any other, made a compelling case for this new breed. A learned man, deeply knowledgeable of Islam as well as European philosophy, he devoted his life to promulgating a radical Islamic faith through personal spiritual transformation, which would, he believed, necessarily lead to political activism. The future required first a revamping of the individual’s relation to his faith. The degraded state of the Islamic world was at root the result of what he perceived as a collective historical drift away from Islamic truth. He explained Muslim cultural degeneration in terms familiar to post-colonialists: “Political slavery gave birth to an inferiority complex, and the resultant intellectual serfdom eventually swept the entire Muslim world off its feet. . . The ultimate consequence of this evil situation was that when Muslims woke up again to the call of progress, they were incapable of looking at things except through the colored glasses of Western thought” (pp. 86-87). This inferiority complex caused them to doubt their own value, leading them to gradually succumb to the insidiousness of foreign cultural norms, a phenomenon that crossed class and educational barriers. Indeed, for Mr. Mawdudi, the Muslim elites, especially the <em>ulama</em>, were largely to blame and remained a special target for him throughout his life. They had failed to tend to their flock, failed to live by and enforce <em>shari’a</em> law, and for this the entire Muslim world was now suffering.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mr. Qutb tended to emphasize what he saw as the spiritual bankruptcy of the West in his efforts to counter its painfully clear material dominance. For him, the West was superior only in superficial areas of human existence. In his last book <em>Signposts Along the Road</em>, published in 1964 and excerpted in this reader, he wrote: “It is not easy to disregard such achievements and blame those who invented them, especially as the so-called Islamic world is almost devoid of such accomplishments. Yet in spite of all these considerations, it is still essential to “revive” Islam” (p. 138). He goes on to say:</span></strong></p><p style="padding-left: 30px;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">. . . we must clearly understand — in exact terms — this umma’s [the greater Muslim community] qualifications for the leadership of humankind. The Muslim community now is not capable — nor required — to present evidence of extraordinary material achievements in order for humankind to bow down before its supremacy and appoint it to world leadership . . . To assume the leadership of humankind, then, it is essential to have a quality other than material creativity. This is none other than the “faith” and “way of life,” which both enable humanity to preserve the fruits of material progress and fulfill the needs of human nature. This faith and program must then be actualized in a human collectivity — that is, a Muslim society (p. 138).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The qualifications possessed by the Muslim community, according to Islamists, are simply the complete acceptance of, and obedience to, the divine law contained in the Quran, the necessarily perfect plan for the entirety of humanity.[4]</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">For Islamists, anything that is not explicitly Islamic is, to use Mr. Mawdudi’s term, “un-Islam.” They believe that all who deviate from their interpretation of the basic tenets of Islam, including other Muslims, are enemies. Islam is the word of God and the word of God cannot be challenged except by evil men. In a Hegelian sense, Islam is the end of history — a state of perfection for which no antithesis can rationally exist. The enemies of Islam are the enemies of man, of history, of the universe itself. Indeed, to hold this rigid position and <em>not</em> believe in the validity of violent <em>jihad</em> would require conceptual contortions and obfuscations the likes of which are usually absent outside of the Judaized world.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">It is true that <em>jihad</em> is not <em>necessarily</em> violent. The word only means “struggle.” And the word “struggle” connotes as many things for Muslims as it does for anyone else. However, in the context of the larger Islamist worldview and, crucially, in the words of the Islamists themselves it is quite clear that opinions on the use of violence range only from “acceptable in certain situations” to “required.” We see this train of thought developing in early Islamist writings. It is again worth quoting the “philosopher of terror,” Mr. Qutb, at length:</span></strong></p><p style="padding-left: 30px;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Jihad is essential for the Islamic message if it is to be taken seriously as a declaration of the liberation of man, because it cannot confine itself to theoretical and philosophical arguments. It must confront existing situations with effective means, whether the land of Islam is secure or under threat from neighboring powers. As Islam works for peace, it is not satisfied with a cheap peace that applies only to the area where people of the Muslim faith happen to live. Islam aims to achieve the sort of peace that ensures that all submission is made to God, and none of them take others for their lord (p. 150).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">And here is Mr. Nadwi on <em>jihad</em>:</span></strong></p><p style="padding-left: 30px;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">There can be nothing more noble for a Muslim than the earning of God’s pleasure through complete submission to His will. For this, a long and sustained inner struggle is required against the false deities that may lay claim to his spiritual allegiance, as well as against all those whims and desires that may try to lure him away from goodness and piety. When this has been attained, it becomes his moral responsibility to exert himself for the improvement of his fellow beings and the establishment of Divine sovereignty over the world around him (pp. 112-13).</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5178937" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2438168273.jpg" alt="london-islamists.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The concept of <em>jihad</em> as an amalgamation of personal internal struggle and collective <em>political</em> struggle was a marked shift in understanding. This shift was to be further refined by the next generation of Islamists.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The second part of the book, “Remaking the Islamic State,” deals with this second generation: Ayatollah Ruhollah Khomeini (1902-1989), the very well-known leader of the Iranian Revolution; Muhammad Baqir al-Sadr (1934-1980), the Iraqi Shi’i leader who was executed by Saddam Hussein and whose name will forever remain etched in the minds of many in the name of Sadr City, the infamous Shi’a slum in Baghdad; Hasan al-Turabi (1932- ), the Sudanese religious leader; and Yusuf al-Qaradwi (1926- ), an Egyptian with close ties to the Muslim Brotherhood. By the time these men appeared on the scene, the basic Islamist positions — “revivalist” spiritual reform and collective political struggle towards an Islamic empire — had been set. It was now up to them to continue the work towards Islamic global dominance and doing this required a bit of
Ratatosk
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Ernst Jünger, Katholik
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2015-10-09T00:05:00+02:00
2015-10-09T00:05:00+02:00
Ernst Jünger, Katholik von Alexander Pschera Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5176765" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3311750950.jpg" alt="ej405259.jpg" /></p><p><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Ernst Jünger, Katholik</span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">von Alexander Pschera</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: large;">Ex: https://erstezone.wordpress.com</span> </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ernst Jünger konvertierte kurz vor seinem Tod zur katholischen Kirche. Die Bücher seines Spätwerks weisen den Weg dahin. Sie lassen sich als eine T<em>heologia in Nuce </em>lesen. Allen voran der Essay <em>Die Schere</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Als Ernst Jünger am 26. September 1996 zum katholischen Glauben konvertierte, zeigten sich viele Zeitgenossen überrascht – und zwar, weil man gerade von Jünger annahm, er habe die traditionelle Religion mit einer „neuen Theologie“ überwunden. Diese neue Theologie trat auf als ein mythologisches Denken großen Maßstabs. Jüngers mythischem Denken traute man zu, die Verwerfungen und Umbrüche der Moderne wenn nicht begrifflich, so doch zumindest bildhaft klären und an die ewigen Kräfte der Erde rückbinden zu können. Jünger galt als homo mythologicus, weniger als homo religiosus. Die Konversion schreckte daher auf. Sie erschien als Rückschritt, als eine Aufgabe desjenigen Postens, den Jünger nie verließ, als Abflachung eines plastischen Bilderuniversums. Warum dieser Regressus ad Romam? <span id="more-600"></span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Liselotte Jünger bekannte, ihr Mann habe den Wunsch geäußert, so beerdigt zu werden „wie alle hier“ – mit „hier“ ist die Dorfgemeinschaft des oberschwäbischen Wilflingen gemeint, in dem Jünger die zweite Hälfte seines Lebens verbrachte. Kaum einer der Exegeten gab sich mit solch einer Erklärung zufrieden. So wurde das Werk Jüngers auf katholische Spuren hin abgeklopft mit dem Ziel, die Konversion als den letzten Schritt eines Prozesses darzustellen. Bei dieser Suche nach religiösen Motiven wurde man fündig. Zwar enthalten die Bücher, die auf die Erfahrung des ersten Weltkriegs zurückgehen, allen voran die Stahlgewitter, höchstens para-religiöse Momente. Aber im zweiten Weltkrieg, so bezeugen es Jüngers Tagebücher <em>Strahlungen</em>, vollzieht sich eine Wendung hin zum Christentum. Diese Tagebücher belegen eine zweimalige Bibellektüre, eine Zuwendung zu den Kirchenvätern und zu Léon Bloy, den Jünger durch Carl Schmitt kennenlernte. Jüngers Schrift <em>Der Friede</em>, die in der Endphase des zweiten Weltkriegs im Kreis des Widerstands zirkulierte, beruft sich auf den 73. Psalm – der auch bei der Konversionsfeier eine Rolle spielte – und konstatiert, daß die „humanitäre“ Wandlung, die nach dem Krieg erforderlich ist, von einer „theologischen“ zu begleiten sei. Und auch im Alterswerk, vor allem in der Serie der Tagebücher <em>Siebzig verweht</em>, stößt man immer wieder auf Notate, die eine christliche Haltung bezeugen: Das Gebet „gibt dem Menschen, vor allem in unseren nördlichen Breiten, die einzige Pforte zur Wahrheit, zur letzten und rücksichtslosen Ehrlichkeit“ (<em>Siebzig verweht II</em>). Auch positiv besetzte Figuren wie der naturgelehrte und zum Martyrium bereite Pater Lampros vom Kloster Maria Lunaris aus dem Roman <em>Die Marmorklippen</em> (1939) wurden zitiert, um Jüngers Respekt vor der katholischen Welt zu unterstreichen – und sie wurden einer blassen Figur wie dem Superintendenten Quarisch aus dem Roman <em>Die Zwille</em> (1973) gegenüberstellt, um zu zeigen, wie weit sich Jünger von der entmythologisierten protestantischen Kirche seiner Zeit entfernt hatte. Kurz: Jüngers Konversion zum Katholizismus erschien vor dem Hintergrund seines vielschichtigen Lebensprogramms als logischer Schritt hin zu einer umfassenden, universellen Religion, ja es erschien als roter Faden, als sinnstiftende Einheit in der Vielfalt dieses Lebens.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5176767" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1999940408.jpg" alt="mariabeeld_halle.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Richtig ist, daß Jünger in den Jahren des zweiten Weltkrieges, die er in Paris und an der Ostfront erlebte, angesichts der Kriegsgräuel tatsächlich eine christliche Wende vollzog. Doch schon bald zeigte er auch ein reges Interesse an der Gnosis. In den fünfziger Jahren heißt es in einem Brief an seinen Sekretär Armin Mohler, daß der Autor sich „von theologischen Neigungen freihalten [müsse]. Sie sind Belege, Fundstellen für ihn“ (2.4.1959). In der Tat sammelt Jüngers Werk denn auch Belege für alle möglichen Formen der Transzendenz, ohne daß der Autor sein Denken einem religiösen System anvertraut. Griechische Mythologie, Buddhismus, Taoismus, pantheistische Strömungen, chassidische Lehren, orientalische Weisheiten, die Kirchenväter, immer wieder auch biblische, vor allem alttestamentarische Motive, aber auch literarische Quellen, die, wie Hölderlin, in den Rang von Mythenspendern erhoben werden, macht Jünger für die Interpretation unseres Weltzeitalters nutzbar. Dabei entwickelt er den Kampf zwischen den Titanen – Chiffre für die alles beherrschende Welt der Technik – und den zurückgezogenen Göttern als Leitmotiv. Gerade das Motiv des Rückzugs der Götter, ihre Abwesenheit, zeigt, wie Jünger sammelt und arbeitet. Dieses Motiv wird von ihm mit Léon Bloys vielzitierter – aber nicht wörtlich nachgewiesener – Rede vom „zurückgezogenen Gott“ und auch mit Hölderlins Versen („Zwar leben die Götter / Aber über dem Haupt droben in anderer Welt“) parallelisiert. Ob „Gott“ oder „Götter“ ist dabei sekundär. Entscheidend ist der Rückzug der göttlichen Substanz. Dieser Rückzug der göttlichen Substanz hinterläßt ein mit sich selbst beschäftigtes, materialistisches und durchorganisiertes Diesseits, in dem nur noch der Mensch für sich selbst und für Ordnung unter seinesgleichen sorgt: „Inzwischen haben wir eine Station erreicht, in der auch die Physik Gleichnisse anbietet. Das hängt damit zusammen, daß sie in die Lücke eindringt, die der Rückzug der Götter hinterlassen hat“ (<em>Die Schere</em>, 18). Doch gibt es im mythologischen Bezugssystem Jüngers auch Hoffnung auf die Wiederkehr des Göttlichen, die sich vor allem in Gestalt der Mutter Erde konkretisiert.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Diese Form der mythologischen Belegentnahme ist eine Spielart postmodernen, postmythischen Denkens. Jünger wurde vor allem mit seinen Büchern <em>An der Zeitmauer</em> (1959) und <em>Über die Linie</em> (1950) zu einem Vorläufer dessen, was später als Diskurs der Postmoderne bekannt wurde. Wäre Jünger ein systematischer Denker, so hätten sich seine Mythenkollektionen zu einem widerspruchslosen System verhärtet. Doch zum Glück war Jünger kein Systematiker. Jüngers Reflexionen entspringen einem vorrationalen, vorbegrifflichen Bezirk. Seine Begriffe entwachsen einem bildlichen Ursprung und tragen bei aller Prägnanz die Mehrdeutigkeiten und Widersprüche des Metaphorischen in sich. Dies läßt sich am Begriff der Zeitmauer zeigen. Er meint nicht, daß vor der Mauer die Zeit und die Geschichte existierten und hinter ihr etwas anderes, aber eben nicht mehr „Zeit“ und „Geschichte“ in unserem jenseitigen Verständnis: „Man kann die Außenwand der Zeitmauer auch als Brunnenrand sehen. (…). Moos und Efeu, die oben am Brunnenrand wuchern, verbreiten sich im Kreise; der Fortschritt kehrt wie die Schlange, die sich in den Schwanz beißt, in sich zurück. In die Tiefe des Brunnens dringen Wurzeln, doch keine Blicke ein“ (<em>Die Schere</em>, 174).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Hier nähert man sich dem Katholischen in Jüngers späteren Werken an. Die Annäherung führt immer aus dem empirischen Bereich in einen anderen Bezirk, für den Jünger zahlreiche bildhafte Umschreibungen fand: „andere Seite“, „Welt, die außerhalb unserer Erfahrung liegt“, Ziel der Wanderung, Bezirk jenseits der Kerkerwand und des zerreißenden Vorhangs. Die Zeit, die „dort drüben“ gilt, nennt er „Schicksalszeit“ im Unterschied zur „meßbaren Zeit“ der Erfahrungswelt. Die Überwindung der meßbaren Zeit geschieht im „Zeitsprung“, das heißt in einem aus der Ordnung und aus der Meßbarkeit fallenden Vollzug. Nennungen der anderen Seite sind stets an Akte des Sehens gebunden. So faßt er die Hoffnung auf die Auferstehung als einen „Ausblick durch die Kerkerwand“ (<em>Die Schere</em>, 18), die prophetische Vorschau und das zweite Gesicht als ein „Spähen durch ein Schlüsselloch“ (35). Mitunter fällt der Blick auf bedeutsam Nebensächliches, auf „Nebendinge wie ein umgestoßenes Tintenfaß“, die eine Störung im Getriebe der Zeit sind und uns aufschrecken lassen. Die Welt der Erfahrung wird dann als ganze zu einem Verweis auf die Welt des Jenseits.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Jünger legt großen Wert auf die Unterscheidung zwischen dem unsichtbar Vorhandenen und dem überhaupt nicht Vorhandenen: „Wir unterscheiden (…) zwischen dem Sichtbaren, dem Unsichtbaren und dem Nicht-Vorhandenen“ (<em>Die Schere</em>, 49). Nicht alles, was unsichtbar ist, ist demnach nicht vorhanden. Gleichzeitig ist aber auch nicht alles, was unsichtbar ist, immer auch vorhanden. Doch wie läßt sich zwischen Wahrheit, daß heißt Vorhandenheit, und Unwahrheit, daß heißt Nicht-Vorhandenheit, unterscheiden? Diese Frage führt hinein in eine mystische Schau einer Wahrheit, die den „Göttern“ ursächlich vorgelagert ist und Gott meint. Der Weg leitet dabei von der „Annäherung“ als einer originär dichterischen und künstlerischen Aufgabe über verschiedene Zwischenstufen zur Epiphanie – wobei zugleich deutlich wird, daß Jünger den Dichter als privilegierten Seher in der Tradition des poeta vates interpretiert.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die erste Stufe dieser Hierarchie des Erkennens bildet das „zweite Gesicht“. Jünger bezeichnet damit einen Zustand der Entrückung, der im alltäglichen Erleben angesiedelt ist und in dem zukünftiges Erleben erschaut wird, bei dem jedoch Erhabenes noch keine Rolle spielt. Die „Vorschau“ macht dann schon deutlicher, daß es sich bei diesen Wahrnehmungen nicht bloß um subjektive Fiktionen handelt: „In der Vorschau hat ein Zeitsprung stattgefunden; eine Vorhut wurde vorausgeschickt. Insofern wird in der Schau nicht Zukünftiges, sondern Vergangenes gesehen. Der Vorschauer hat die Gegenwart überholt. So kam es zur verblüffenden Identität des Geschauten und seiner Wiederholung in der Zeit“ (30). Die Vorschau – von Jünger dann auch als „Prognose“ bezeichnet – ist eine „Vorbeurteilung von Entwicklungen“, die „sich auf Tatsachen“ stützt. Die Gewißheit, mit der eine solche Fakultät der Vorausschau als existierend angenommen wird, muß davon ausgehen, daß das Sein auf einem festen Fundament ruht. Es geht Jünger hier nicht um Determinismus, sondern um die Annahme einer vorgegebenen sinnhaften Ordnung, um einen der Schöpfung zugrundeliegenden Logos. Jünger faßt das auf seine Weise, wenn es in Auseinandersetzung mit Kant heißt: „Die Existenz der Dinge ist also vorgezeichnet, wie in einem Prägstock, dessen Figur, in Wachs gedrückt, mehr oder minder deutlich ‚erscheint’. Eben war es noch möglich, während es nun existiert (‚nun’ ist hier besser als ‚jetzt’). Wir dürfen daraus schließen, daß das ‚Hiersein’ nur eine der möglichen Qualitäten des ‚Daseins’ ist“ (85).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In Jüngers Theorie der „Vorschau“ wird also in der Privatsprache des mythologisch denkenden Mystikers ein poetisches Modell christlicher Seins-Gewißheit entwickelt, daß sich darin neutestamentarisch gibt, indem es sich von den Propheten des Alten Testaments deutlich abgrenzt. Denn im Unterschied zur Vorschau gründet sich die Prophetie „weniger auf Tatsachen als auf Eingebung und Erscheinungen“ (41). Der Wahrheitscharakter der Prognose beruht mithin auf ihrer Fundierung durch eine Wirklichkeit, eben durch den fleischgewordenen Logos, den die Propheten nur „prophezeien“ konnten. Erst dieser macht das möglich, was Jünger einen „Zeitsprung“ nennt (und zwar deswegen, weil diese Fleischwerdung Gottes selbst ein solcher „Zeitsprung“ war). Nun ist der Mensch frei, über das Mögliche, gleichwohl noch Unsichtbare, als etwas Wirklichem gedanklich zu verfügen und über dieses unsichtbar Mögliche als über etwas Vergangenes zu sprechen. Denn alles Mögliche muß von nun an verstanden werden als bereits bei Gott existierend und damit eben als unsichtbar vorhanden.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Es ist mehr als ein Deutungsansatz, wenn man Jüngers Theorie der Prognose strukturell als Beschreibung einer christlichen Seinsschau interpretiert. Denn in der <em>Schere</em> läßt Jünger die Reihe der Erkenntniszustände in der Epiphanie gipfeln. Als Zeuge tritt nun nur noch Paulus auf: „’Daher, König Agrippa, war ich der himmlischen Erscheinungen nicht ungläubig’. So Paulus – das war behutsam gesprochen, denn er stand vor Gericht. Er konnte sich auch auf Zeugen berufen, die mit ihm auf dem Weg nach Damaskus das Licht, ‚’heller denn der Sonne Glanz’, gesehen, wenngleich sie die Stimme nicht gehört hatten“ (146). In der Epiphanie gipfelt die Schau der anderen Seite insofern, als sie eine auf Erscheinungen des Göttlichen ausgerichtete Vorschau ist. Und indem Jünger in diesem Zusammenhang auf das Verhältnis von Epiphanie und Zeit zu sprechen kommt, hebt sich unvermutet und nur ganz kurz der Mythen-durchwebte Vorhang, der dem Jünger-Leser Bilder aller Zeiten und Räume vorgaukelt, um ihn an der Vielheit der Erscheinungen des Göttlichen teilhaben zu lassen, und gibt den Blick auf den Logos frei: „Die Schöpfung ist Zeit schaffend. Die Götter sind Zeit setzend, die Titanen Zeit kürzend und dehnend (…)“ (146). Am Ursprung der Zeit sieht Jünger also nicht die Götter, sondern Gott. Die Götter selbst sind, wie es an anderer Stelle heißt, eben auch nur „Gleichnisse“ und Bilder, die an das Unsichtbare heranführen. Sie sind historisch bedingte Erkenntnismuster der religiösen Vernunft. Die Schöpfung aber, die in ihrer wunderbaren Vielfalt Jüngers bevorzugten Zugang zum Ursprung des Seins darstellt, ist historisch nicht bedingt, sondern bedingend. Damit nun ist Gott gemeint.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Man muß darüber streiten, warum Jünger hier und anderer Stelle nicht von Gott spricht, wenn er ihn, was aus dem Kontext deutlich wird, meint. In seiner letzten Schrift <em>Gestaltwandel</em> heißt es hierzu: „’Gott’ genießt, auch wenn der Name nicht genannt wird oder die Sprache sich mehr oder minder überzeugend um ihn herumwindet, noch einen gewissen Respekt. Daß die Rechnung mit unserem Jetzt und Hier nicht aufgeht, wird instinktiv gefühlt und auf jeder geistigen Stufe erkannt. Entsprechend formt sich das Gebet“. Doch das ist keine Antwort. Die Stelle belegt nur, daß Jünger sich des eigenen „Herumwindens“ durchaus bewußt ist. Einen Schritt weiter geht Jünger, wenn er dieses Herumwinden auch bei Nietzsche festmacht und eine epochale Situation anruft: „Nietzsches ‚Gott ist tot’ kann nur bedeuten, daß der epochale Stand der Erkenntnis nicht genügt“ (<em>Gestaltwandel</em>). Ist es also tatsächlich die historische Erkenntnissituation des, wie es bei Jünger heißt, „Interims“, die es nicht zuläßt, von Gott zu reden? „Im Interim sind Götter selbst in der Dichtung unzeitgemäß; am besten wird ihr Name neutralisiert“ (ebd.). Jüngers Argumentation ist hier schwer zu folgen, schon allein deswegen, weil er fordert, die Namen der Götter zu neutralisieren, während sich, wie er selbst sagt, die Sprache um den Namen Gottes nur mühsam herumwinden kann. Wäre Jünger ein Systematiker, auf dessen Begriffe und terminologische Abgrenzungen Verlaß wäre, so könnte man in dieser Unterscheidung einen Hinweis auf die stärkere Seinskraft Gottes sehen, die durch Erkenntnis und Sprache gleichsam hindurchdrängt. Doch Jünger ist eben kein Denker, sondern ein Dichter. Daher bleibt auch diese Differenzierung dunkel.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5176772" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2019110214.JPG" alt="théologie,catholicisme,ernst jünger,révolution conservatrice,littérature,littérature allemande,allemagne,lettres,lettres allemandes" /></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Und deswegen bietet sich eine andere, weitergehende Hypothese an. Könnte es sein, daß Jünger die Klarheit des mit dem Namen Gottes verbundenen Logos meidet, der für alle nur denkbaren Bilder immer auch die Auflösung, den Schlüssel bereithält, und auf die „Schöpfung“ rekurriert, weil es ihm darum geht, seine dichterische Existenz, die in der Erschaffung von unaufgelösten Bildwelten besteht, zu schützen? Diese Vermutung gewinnt an Beweiskraft, wenn man betrachtet, welche Rolle dem Dichter angesichts der Gewißheit zukommt, daß es das unsichtbar Vorhandene als Mögliches gibt und daß der Mensch Gewißheit darüber hat. „Das Mögliche, besser noch das Vermögende, ist unbegreiflich; die Vorstellung ist von ihm wie durch eine Mauer getrennt. Es kann nur duch Dinge, die innerhalb der Erfahrung liegen, der Anschauung nähergebracht werden – also durch Gleichnisse“ (<em>Die Schere</em>, 86). Gleichnisse und Bilder sind Sichtbarmachungen des Unsichtbaren. Der Dichter ist es, der diese Bilder findet. „Wo Bilder fallen, müssen sie durch Bilder ersetzt werden, sonst droht Verlust“, heißt es zu Beginn der Schere (1). Bilder fallen immer dann, wenn Religionen, die Jünger als „mehr oder minder gelungene Kunstwerke“ (ebd.) betrachtet, untergehen. Genau dies ist im Zeitalter der Titanen geschehen. Die Bilderwelten der Religionen, die eine Ahnung des Transzendenten vermitteln, sind untergegangen – und daran hatte Luther keinen geringen Anteil („Es scheint, daß die Begegnungen schwächer werden, wenn man Linien wie Moses-Paulus-Luther bedenkt“, 77). Nur die Gleichnisse des Dichters können diesen Bildverlust ausgleichen, indem sie anstelle der Epiphanien und Begegnungen mit dem Überirdischen wenigstens poetisch an der Sichtbarmachung des Unsichtbaren arbeiten. Man gelangt in Jüngers Spätwerk also an einen Punkt, an dem sowohl die offene als au
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Université Protestante au Congo (UPC) : des doctorants motivés
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L' Université Protestante au Congo (UPC) est tout simplement la plus...
<p><a id="media-5158314" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/3115607866.jpg"><img id="media-5158312" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/3115607866.jpg" alt="afrique,congo rdc,kinshasa,francophonie protestante,université protestante au congo,upc,théologie,sciences des religions,protestantisme" /></a><br />L'<a href="http://www.upcrdc.org/"><strong>Université Protestante au Congo (UPC)</strong></a> est tout simplement la plus grande université francophone protestante du monde pour le nombre d'étudiants (environ 8000). Elle comptait 250 étudiants en 1986, à l'époque tous en Théologie....</p><p>Enrichie, depuis, du <strong>Droit</strong>, de l'<strong>Economie</strong> et de la <strong>Médecine</strong>, cette faculté continue à former des docteurs en théologie et sciences des religions, dont ces étudiants motivés et réactifs rencontrés avant-hier (ci-contre) pour un échange portant principalement sur la <span style="background-color: #ffff99;">méthodologie de la recherche</span> en sciences sociales.</p>
galavent
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Signification de la Pâque
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2015-04-05T07:43:00+02:00
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<p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><img src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/02/02/3878537176.gif" alt="" width="593" height="949" /></span></p>
Ratatosk
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Teología y geopolítica. La tentación de la serpiente
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2014-12-15T00:09:00+01:00
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Teología y geopolítica. La tentación de la serpiente. por...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4789731" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2941557950.jpg" alt="Ormuz-source-de-tension-entre-l-Iran-et-les-Etats-Unis_article_main.jpg" /></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Teología y geopolítica. </strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>La tentación de la serpiente.</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">por Francisco Javier Díaz de Otazú</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.arbil.org </span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium; color: #99cc00;">Cuando se pergeña otro posible conflicto entre Israel e Irán es interesante conocer algo sobre las creencias persas que le diferencian de otros países musulmanes</span><br /> </em></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> El estrecho de Ormuz (en persa : تنگه هرمز, <em>Tangeh-ye Hormoz</em>; en árabe: مضيق هرمز, <em>Maḍīq Hurmuz</em>) es un estrecho angosto entre el golfo de Omán, localizado al sudeste, y el golfo Pérsico, al sudoeste. En la costa norte se localiza Irán y en la costa sur Omán. Fue guarida de piratas desde el siglo VII a. C. hasta el XIX. Comparte su nombre con una pequeña isla en la que están los restos de un castillo portugués, testigo ibero de otro tiempo en el que Occidente también penetró en el Oriente siempre misterioso y peligroso. Por aquel entonces, el petróleo eran las especias. Como sabrán los lectores, actualmente tiene gran importancia estratégica debido a que se encuentra en la salida del golfo Pérsico, que es rico en petróleo. Se estima que aproximadamente el 40% de la producción petrolífera mundial es exportada por este canal. Su anchura en el cabo es de 60 kilómetros. Se considera la clave para el control del petróleo mundial. Ahora, en vez de redundar en las crecientes informaciones sobre fragatas y navíos que suelen ser la actual versión de los viejos tambores de guerra, siempre más emocionantes que la CNN y Al-Yazira, por cierto esta cadena árabe puede traducirse y es otra evocación peligrosa en segundo escalón para España, como Algeciras. Significa “la isla” o “la península”, pues para los árabes del. S VII, eran lo mismo, y a la vez ambas cosas eran la península arábiga y la ibérica. Pero antes de los árabes y el Islam, los que por allí mandaban eran los persas, de cuya religión quedan muy pocos residuos directos. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En Irán les llaman los “magos”, son tolerados por pocos e inofensivos, a modo de una reserva india, y tienen como sagrados algunos fuegos donde el petróleo afloraba espontáneamente al suelo. Y no andaban muy despistados, pues, desde luego, el petróleo sigue siendo sagrado, al menos por el tiempo que le quede. Parece claro que el título de los “Reyes Magos”, procede de esa procedencia geográfica y de sus notables conocimientos astronómicos, comunes a todos los herederos de los caldeos. Otra pervivencia, más vigorosa, es el dualismo. El libro sagrado de los persas era el <em> Avesta< </em>, atribuido a Zoroastro, un filósofo medo que vivió en el siglo VI a. C. Nietzsche le llamó “Zaratustra”, y es cosa seria por que el desequilibrado filósofo era un gran filólogo y escribía muy bien. El asunto es que esa doctrina reconoce un Ser Supremo, que es eterno, infinito, fuente de toda belleza, generador de la equidad y de la justicia, sin iguales, existente por sí mismo o incausado y hacedor de todas las cosas. Hasta aquí bien, y nos entendemos todos. Del núcleo de su persona salieron Ormuz y Arimán, principios de todo lo bueno y de todo lo malo, respectivamente. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ambos produjeron una multitud de genios buenos y malos, en todo acordes con su naturaleza. Y así, el mundo quedó dividido bajo el influjo de estos dos grupos de espíritus divididos y bien diferenciados. Esto es lo que explica la lucha en el orden físico y moral, en el universo. El alma es inmortal y más allá de esta vida, le está reservada la obtención de un premio o de un castigo. La carne es pecaminosa e impura. La antropología de Platón está emparentada con esta línea, y ni el San Agustín ni Lutero se escapan a ella, influidos el primero por el maniqueismo, y el segundo por el contrapeso Gracia&pesimismo antropológico. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Lo que podemos simplificar como antropología católica nuclear está más bien en la línea unitiva, vinculada a Aristóteles y al principio de Encarnación. Pero sigamos con el dualismo. La inclinación hacia el mal tiene su origen en el pecado con el que se contaminó el primer hombre. Esta denodada lucha entre Ormuz y Arimán, tan equilibrada como la del día y la noche, ha de tener un desenlace final, y el triunfo debe ser de Ormuz, el principio del bien. El dualismo del bien y del mal es paralelo, aunque no coincidente, con el del espíritu y la carne. El maniqueísmo se ha presentado en diversas formas antiguas y modernas. No hay que confundir su acepción específica, los seguidores de Manes, otro persa, del s. III, que sumó al zoroastrismo elementos gnósticos, ocultistas, algo no tan demodé como pudiera pensarse, dado que eso que de hay unos <em>elegidos</em>, en el secreto de la<em> Luz</em>, y otros <em>oyentes</em>, enterados de lo que los primeros suministran, es invento suyo. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En un sentido amplio se utiliza como sinónimo de dualismo. Y este término en cuanto completa simetría o paridad, puesto que el Bien y el Mal es claro que se enfrentan sin necesidad de tanta palabrería, por ej. en cualquier western o cuento infantil. Pero si entramos en profundidad, reparando en el mensaje y no en que se trate o no de ficción, Saruman del Tolkien, Lucifer en el<em> Génesis</em>, o por descargar densidad el Caballero Negro, de una mesa artúrica, no rigen como principio propio, como Mal Absoluto autónomo del todo y en paridad con el Bien, si no que son originarios de ese mismo Bien que por algún misterio, asociado a que el bien moral exige libertad, la soberbia hace que algunos, así sean el ángel más bello, opten por el mal. Retomemos el libro sagrado <em>Avesta,</em> donde se encuentran vestigios de diversas creencias primitivas: los dogmas de la unidad divina, de la creación, de la inmortalidad del alma, de premios y castigos en una vida futura. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Es de señalar que en esta lucha entre los genios malos y buenos, hay un paralelismo con la concepción bíblica, (mejor que decir judeocristiana, pues es concepto delicado, además que puede usarse para enfrentarlo al Islam, y, al menos en esto, no corresponde), de la lucha entre los ángeles sumisos al Creador y los que contra él se revelaron. Pero la diferencia grande está en que para Dios, dicho al modo “monista”, unitario, sea o no trino, Él es la fuente de todo. Descartando el pulso entre iguales, como no son parejas la luz y la oscuridad; la oscuridad no tiene otra definición que la falta de luz, o el frío, el de la falta de calor, por mucho que sepamos de dinámica de moléculas. Pues lo mismo para con el mal, en cuanto ausencia de bien. No es tan absoluto. Como “la esperanza es lo último que se pierde”, ¿quién sabe si al final el diablo no se arrepiente?. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4789734" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3870897066.jpg" alt="aaaOrm.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dejemos ese misterio para la magnanimidad del único Creador, y pasemos ya de tejas para abajo. Ya sabemos que Irán es una potencia regional, que está en vías de desarrollo nuclear, y que Israel sostiene una doctrina de la guerra preventiva que, justificada o no, explicaría un trato similar al recibido ya por el Irak de Sadam. EEUU suele hacer el papel de guardaespaldas de Israel, y de sus encuestas y elecciones presidenciales depende más que de la justicia de sus bombardeos su próxima actuación. Nosotros dependemos del petróleo totalmente, repartido a la sazón la mar de maniqueamente por Alá, y somos de la OTAN. Nunca mejor dicho, el asunto está “crudo”. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">El mundo árabe-mediterráneo también está caliente, y Siria está al caer, con gran disgusto de Rusia. El gas nos llega mitad de Rusia, mitad de Argelia. En fin, que quede claro que está crudo por una biológica lucha por la supervivencia entre poderes, intereses y estados, como mañana podrá ser por el agua dulce, y no por la del bien y del mal, viejo cuento donde el mal es el otro, siempre. El Bien es la Paz y la Justicia, entre nosotros, la posible dentro de lo posible, el Mal, la soberbia, la prepotencia. El querer hacer un gobierno mundial a partir del consenso de los poderosos, y no de una ley natural previa. Es la tentación de la serpiente. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">·- ·-· -······-·</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Francisco Javier Díaz de Otazú</span></strong></p>
Ratatosk
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L’écologie selon Hildegarde
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-07-27:5415739
2014-07-27T00:05:00+02:00
2014-07-27T00:05:00+02:00
L’écologie selon Hildegarde Ex: http://fortune.fdesouche.com...
<h1 class="entry-title"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large;">L’écologie selon Hildegarde</span></h1><div class="entry-meta"><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Ex: <a href="http://fortune.fdesouche.com"><span style="color: #c0c0c0;">http://fortune.fdesouche.com</span></a> </span></div><div class="entry-meta"> </div><div class="entry-meta"><span style="color: #99cc00; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) a été proclamée en 2012 Docteur de l’Eglise par Benoît XVI, faisant d’elle la quatrième femme Docteur de l’Église après Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux. Cette reconnaissance est la plus haute de l’Eglise catholique, affirmant par là même l’exemplarité de la vie mais aussi des écrits d’Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques. Retour sur une pensée non sans rapport avec l’écologie.</strong></span></div><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><a href="http://zupimages.net/viewer.php?id=14/29/o0vk.jpg"><img class="aligncenter" src="http://zupimages.net/up/14/29/o0vk.jpg" alt="" width="580" height="780" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Écologie. Vous avez dit écologie…</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La mode est à l’écologie. Soigner son environnement, protéger sa planète s’impose comme une obligation morale, surtout depuis qu’on interdit aux religions de prononcer ce gros mot. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Parler de planète, ce n’est pas la même chose que parler de monde ; parler de la nature ne dit pas ce qu’est cette nature, dans sa… nature profonde, même lorsqu’on l’écrit avec un « N » majuscule. Les anciens vivaient dans un monde ; nous, nous vivons sur une planète, perdus dans une immensité sans frontières…</span></strong></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Sainte Hildegarde appartient au passé, non parce qu’elle aurait aujourd’hui 916 ans ou parce qu’elle ne connaît rien à l’économie, mais parce qu’elle nous parle d’un monde qui ne ressemble plus du tout au nôtre. Tandis que nous construisons des mondes nouveaux, des cieux nouveaux, que nous sautons de progrès en découvertes, elle nous révèle ingénument les secrets d’un univers où les cieux peuplés de créatures chantent la gloire de Dieu, où la terre glorifie le Créateur dans toutes ses fibres, des plantes aux anges, en passant par les astres, le sexe, la vie, la souffrance…</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span id="more-348343" style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">C’est à peine si nous reconnaissons la nature qu’elle nous décrit dans ses visions et dans ses chants, tant le visage qu’elle en montre a changé depuis lors ! Comme si ses visions nous transportaient de l’autre côté de la toile, nous faisant découvrir avec stupeur qu’il y a un envers à ce que nous voyons, et que cet envers est en réalité l’endroit des choses. Nous qui croyions invinciblement et définitivement voir les choses à l’endroit, nous apprenons que cette perception a quelque chose d’illusoire. Elle ne dit pas que nos sens nous trompent, comme le pense M. Descartes, mais qu’ils ne nous disent pas tout, tant s’en faut, que ce qu’ils disent est plutôt vrai, mais à l’envers.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce défaut de perception, placé à la racine même de l’homme depuis la chute d’Adam, ne dit lui-même pas tout de l’homme : celui qui en dit tout, c’est le Verbe incarné, nouvel Adam, homme restauré dans sa dignité première, parfaitement à l’endroit, lui. En Lui, le microcosme est renouvelé, et sa vision du macrocosme peut enfin retrouver son vrai sens.</span></strong></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">En effet, chez notre visionnaire – comme chez tous les Pères de l’Église d’ailleurs -, l’homme ressemble à l’univers parce qu’il en rassemble tous les règnes : corps, âme et esprit, d’où le terme de microcosme, c’est-à-dire petit-monde. Ainsi, le grand-monde trouve-t-il son sens dans le Verbe fait chair, et l’homme sa vraie place dans ce monde per ipsum et cum ipso et in ipso, par Lui, avec Lui et en Lui. Le Verbe est la clef de lecture du monde.</span></strong></p></blockquote><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le statut ontologique de l’homme fait que tout ce qu’il accomplit sur terre concerne aussi les cieux, qu’il aime, qu’il mange, qu’il dorme ou qu’il marche. S’il ne doit pas faire n’importe quoi, c’est que d’une certaine manière ses actes résonnent dans tout l’univers. Sa conscience est une conscience d’abord religieuse, une conscience qui le relie, via le Verbe, à l’univers créé et au Créateur, la conscience morale n’étant que le reliquat de cette conscience plus vaste.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le monde hildegardien est un monde de nature symbolique, où ce qui est en bas ressemble à ce qui est en haut, où le supérieur fonde l’inférieur, où les êtres circulent. Et la musique d’Hildegarde ressemble à ce monde, avec ses effets de miroir, ses ascensions fulgurantes, ses résonances multiples. La grâce et la beauté y sont la parure de toutes choses, Marie le miroir où partout se reflète le verbe créateur : «<em> C’est pourquoi tu as été couronnée de la Sagesse de Dieu qui t’a établie comme son miroir</em> ». Chez Hildegarde, nous regardons la nature et c’est Dieu qui paraît, nous tournons nos regards vers Marie, et c’est le Verbe qui se montre…</span></strong></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Si notre monde moderne consentait à regarder sa planète comme un miroir, qui sait, peut-être y verrait-il Dieu ?</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://blog.lanef.net/index.php?post/L%E2%80%99%C3%A9cologie-selon-Hildegarde" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #aa190d;">La Nef</span></span></a></span></strong></p></div>
galavent
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Celui qui Est, transcendant, immanent et personnifiant
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2014-04-20:5346529
2014-04-20T07:42:00+02:00
2014-04-20T07:42:00+02:00
Qui est Dieu pour moi ? Quelle question ! Cela relève...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Qui est Dieu pour moi ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Quelle question ! Cela relève tellement de la conviction intime que l’on ne peut échanger sur ce sujet. Mais comme personne n’a de réponse à cette question, peut-être faut-il se contenter de questions qui permettront de faire progresser notre connaissance ou notre expérience de Dieu au-delà des réponses des religions quelles qu’elles soient.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">C’est à l’expérience que je veux faire appel et non pas à un savoir sur Dieu. Cette expérience s’appuie sur trois constats et une conclusion (non expérimentale pour moi) :</span></span></p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Dieu est transcendant</span></span></strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">. C’est le Dieu dont commence à parler la science, l’initiateur du Bigbang. On ne sait rien de lui. Est-ce un être avec une volonté qui sait ce qu’il fait ? C’est probable. Mais certains parlent de hasard ou de nécessité. Quelle nécessité de créer l’univers à partir du néant ? Même cette idée suppose la volonté de créer. De plus, le néant peut-il engendrer ? S’il le fait, c’est qu’il n’est pas néant.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Dieu est immanent</span></span></strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">. Il vit en toutes choses. Il est l’univers en même temps qu’il est hors de l’univers. C’est pourquoi l’univers est beau et nous tire des larmes de joie. C’est aussi pourquoi chaque être est unique, homme, animal, plante, voire planète et constellation. Mais pour le voir, il faut s’éduquer par expérience personnelle, retirer ses lunettes et se laisser réjouir par la vie.</span></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">"Prendre conscience de notre être véritable, c'est réaliser le sens de notre vie en relation avec le cosmos tout entier, c'est nous identifier à la divinité qui pénètre toute vie, qui est derrière chaque pensée que nous avons, chaque forme que nous voyons, chaque fleur que nous rencontrons."</span></p><p style="text-align: right;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ma Anandamayi</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Dieu est personnifiant</span></span></strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">. Il nous entraîne à chercher toujours plus en nous, à nous personnifier. Il facilite ainsi le passage d’une idée abstraite de la nature humaine (l’homme est matière et pense par hasard) à l’idée de la personne humaine tendant à devenir personne divine (l’homme est esprit avec un corps matériel). Mieux, Saint Irénée n’affirme-t-il pas que Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu ? Cette personnalisation est l’œuvre de la vie d’un homme, chacun à sa manière. C’est ce que les orientaux appelle la réalisation de soi, bien que l’on ne se réalise jamais complètement, sauf peut-être (qui sait ?) au moment ultime de la mort. Mais seuls ceux qui sont de l’autre côté peuvent le savoir.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Dieu est celui qui est, plus nous-même que nous</span></span></strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">. Enfin, certains entrent en relation avec Dieu et font l’expérience de Dieu en tant que personne. Comment ? Seuls ceux qui en ont fait l’expérience le savent et peuvent le dire. </span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">" Lorsque l'âme est libérée du temps et de l'espace, le Père envoie son Fils dans l'âme."</span></p><p style="text-align: right;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Maître Eckhart</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 63.8pt; text-align: justify; tab-stops: 92.7pt 128.7pt 164.7pt 200.7pt 236.7pt 272.7pt 308.7pt 344.7pt 380.7pt 416.7pt 452.7pt 488.7pt 524.7pt;"><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">"On atteint la perfection de la connaissance lorsqu'on voit Dieu en chaque homme."</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right;" align="right"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ramakrisna</span></strong></p><p style="padding-left: 90px;"><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">"Qui est Dieu ? Je ne puis penser à une réponse meilleure que; celui qui est. </span><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB">Rien n'est plus approprié à l'éternité</span><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> qu'est</span><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dieu</span><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB">."</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 63.8pt; text-align: right; tab-stops: 92.7pt 128.7pt 164.7pt 200.7pt 236.7pt 272.7pt 308.7pt 344.7pt 380.7pt 416.7pt 452.7pt 488.7pt 524.7pt;" align="right"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Bookman','serif'; font-size: 11pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="EN-GB">Saint Bernard</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt 63.8pt; text-align: justify; tab-stops: 92.7pt 128.7pt 164.7pt 200.7pt 236.7pt 272.7pt 308.7pt 344.7pt 380.7pt 416.7pt 452.7pt 488.7pt 524.7pt;" align="right"> </p>
galavent
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L'infini
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2014-01-01:5254487
2014-01-01T07:44:00+01:00
2014-01-01T07:44:00+01:00
Quel paradoxe : nous parler de l’infini un premier janvier,...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Quel paradoxe : nous parler de l’infini un premier janvier, jour de finitude, marqué du sceau des mathématiques. Mais le premier janvier est réservé à la méditation : les idées ont-elles une existence ?</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; tab-stops: 96.3pt;" align="right"><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; tab-stops: 96.3pt;" align="right"><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="color: #333333; font-family: times new roman,times;">« Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine ; </span><br /><span style="color: #333333; font-family: times new roman,times;">mais en ce qui concerne l’univers, </span><br /><span style="color: #333333; font-family: times new roman,times;">je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »</span><br /><span style="color: #333333; font-family: times new roman,times;">Albert EINSTEIN</span><br /></span></p><p><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><img id="media-4385314" style="margin: 0.7em auto; width: 117px; height: 54px; display: block;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/00/1261941433.jpg" alt="poésie,méditation,poème,science,théologie,religion" width="239" height="132" /><br /></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 150px;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Un hélicoptère s’enfonce dans le ciel</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Toujours plus loin. </span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Hélice tournoyante, il devient point</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Puis rien, ou tout</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 150px;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Le zéro et l’infini sont frères</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Plus je divise un chiffre </span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Par une valeur proche de zéro</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Plus le quotient tend vers l’infini</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Et si je divise le fini par le zéro</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">J’obtiens l’infini </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 150px;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">« …ces extrémités se touchent et se réunissent </span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">à force de s'être éloignées, </span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Elles se retrouvent en Dieu et en Dieu seulement »</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Oui, Pascal était théologien autant que physicien</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 150px;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Parce qu’Achille court avec célérité</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">On peut distinguer l’infini en acte</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">De l’infini potentiel qui n’est pas réalisable</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">L’infini serait-il un principe inapplicable </span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Ou une réalité tangible qui dépasse l’homme ?</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 150px;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">L’infini, c’est tout ce qui n’est pas fini</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Première approche…</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Mais le temps est-il fini ou non ?</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Et comme il est lié à l’espace</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Celui-ci est-il fini ou non ?</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Le temps et l’espace n’existe que par la matière</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Un grain de sable et l’on fabrique l’univers</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Sans lui rien n’existe, ni le temps, ni l’espace</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Sans existence, plus rien… ou tout…</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 150px;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Pourtant il y a de nombreuses existences</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Qui n’ont pas de réalité physique</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Un concept a-t-il une existence ?</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Oui… et non…</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Il est réel et fictif</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Du domaine de l’imagination</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Mais celle-ci donne accès à la fois</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">A une réalité existentielle </span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Et à une réalité non essentielle </span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Les idées existent-elles ou non</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Ont-elles valeur d’existence ?</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Sans essence peut-on concevoir</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">L’existence non essentielle ?</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 150px;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Mais Dieu existe-t-il hors du grain de sable ?</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Dieu est-il le grain de sable</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Sur lequel tout s’appuie ?</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Est-il en dehors de l’essence</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Ou est-il lui-même l’essence ?</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 150px;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">L’infini est cette interrogation permanente</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">De l’homme devant la grandeur</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">De l’action et de la pensée</span><br /><span style="color: #0000ff; font-size: small;">Dieu joue-t-il à cache-cache ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">© Loup Francart</span><br /></span></p>
galavent
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Dieu n’est pas un objet de pensée
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-12-09:5239414
2013-12-09T07:01:00+01:00
2013-12-09T07:01:00+01:00
« La difficulté majeure, c’est que l’homme pense Dieu ; Dieu...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;">« <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La difficulté majeure, c’est que l’homme pense Dieu ; Dieu n’est pas un objet de pensée</em>. »</span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> (M.M. Davy, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Un itinéraire, à la découverte de l’intériorité</em>, EPI, Paris, 1977)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;"> Marie-Magdeleine Davy, reprend la question de Socrate : « Qui es-tu toi qui sais ? ». Comment faire pour répondre sans s’adresser au savoir ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;"> C’est pourquoi, dans la tradition d’un certain nombre de mystiques, elle distingue Dieu que l’homme met à son service pour justifier son comportement et la Déité, au-delà de l’être et de la personne. Dieu fait partie de la croyance encrée par l’éducation. Il existe en fonction de l’homme. Au-delà, se trouve le vrai mystère, inaccessible, mais vivant dans la réalité de la profondeur de l’homme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;"> Avec Dieu, l’homme bavarde. La déité est silence : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Tais-toi, ne me parle pas. Si tu parles de moi ou si tu me parles, c’est parce que tu me considères en dehors de toi</em>. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;"> Démêler ce qui vient de nous, c’est-à-dire de l’humain au sens pluriel, de ce qui est. Mais ce n’est pas pour autant que l’on saisit la Déité. C’est la différence entre la théologie et la mystique. L’une parle de Dieu en langage humain, l’autre le vit sans parler.</span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Congrès international à Rome sur le thème : « Gabrielle Bossis, une femme éprise du Christ »
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-11-21:5226762
2013-11-21T08:12:44+01:00
2013-11-21T08:12:44+01:00
La faculté de théologie de l’université pontificale Regina Apostolorum de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">La faculté de théologie de l’université pontificale Regina Apostolorum de Rome accueille ce 21 novembre un congrès international sur le thème : « Gabrielle Bossis, une femme éprise du Christ ».</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #008080;"> <a title="Gabrielle Bossis (1874-1950)" href="http://gabriellebossis.net/" target="_blank"><span style="color: #008080;">Gabrielle Bossis</span></a></span> (1874-1950) est une mystique française, auteur d’un dialogue avec le Christ intitulé « Lui et moi ».</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Le P. Patrick de Laubier, grand connaisseur de cette mystique y parlera du « Christ mon frère dans les écrits de Gabrielle ». Le P. Cesare Truqui parlera de la vie de prière. Chantal Campay, directrice de la Fondation Gabrielle Bossis en France, parlera des résultats de la recherche sur les écrits de Gabrielle. Le P. Pedro Barrajón LC, professeur en théologie dogmatique de cette université et organisateur du congrès, présentera le thème de l’amitié avec Jésus-Christ. Le cardinal Giovanni Battista Re présidera la célébration eucharistique de clôture du congrès.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Texte extrait de "Lui et moi" proposés sur ce blog : voir au </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><a title="Gabrielle Bossis, extrait de "Lui et moi"" href="http://www.chemindamourverslepere.com/archive/2013/05/16/meditation-parler-de-dieu.html" target="_blank">16 mai 2013</a></span></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Matière et esprit
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-10-20:5200652
2013-10-20T07:28:00+02:00
2013-10-20T07:28:00+02:00
Est-il possible que nos scientifiques ne prennent comme objet d’étude que...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Est-il possible que nos scientifiques ne prennent comme objet d’étude que la matière ? Ignorent-ils que la pensée existe ? Surement pas ! Pourtant, pour eux, seule la matière est réelle. L’esprit ou l’âme, ou le moi et le soi, n’existent pas. L’intelligence ? Peut-être. Un simple assemblage de cellules qui, par le hasard ou la nécessité, est devenu un objet capable de produire de la pensée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Mais qu’est-ce que la pensée ? Une activité psychique (et non physique) ou une représentation psychique permettant de concevoir le monde (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">pensare</em> : peser), c’est-à-dire se le représenter et s’en faire une idée. La pensée, nous dit Platon, est le « discours que l'âme se tient à elle-même sur les objets qu'elle examine ». Elle établit, grâce aux informations fournies par nos sens, une sorte de miroir face au réel qui lui permet d’émettre un jugement et de prendre des décisions. Peut-on dire que toute cette merveilleuse machine qui permet la connaissance n’existe pas ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Theillard de Chardin donne, à la suite d’autres philosophes (et maintenant, imperceptiblement, de quelques scientifiques), une explication : chaque parcelle de matière est faite d’un extérieur (perceptible par nos sens et étudié par la science) et d’un intérieur, qui échappe à l’étude de l’extérieur. Il y aurait donc un psychisme de la matière comme elle a un physique : chaque particule de matière dispose d’une psyché. Ce n’est que récemment que l’homme s’est rendu compte que non seulement les animaux, mais également les plantes pensaient et même agissaient. La mécanique quantique décrit la structure et l'évolution dans le temps et l'espace des phénomènes physiques à l'échelle de l'atome. Elle montre que « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">les électrons ne sont ni vraiment des ondes ni vraiment des particules. (…) Le monde quantique est étrange, le flou probabiliste y règne et au fond, il indique une structure sous-jacente aux phénomènes qui est au-delà de l'espace et du temps</em> » (<a href="http://www.futura-sciences.com/"><span style="color: #78b749;">www.futura-sciences.com</span></a>). Cela expliquerait le principe de superposition dans lequel un système physique peut se trouver dans un état et dans un autre (le chat de Schrodinger). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Mais n’entrons pas dans ces considérations trop compliquées pour nous et contentons-nous d’une réflexion d’hommes ordinaires. Certes, la science (mais laquelle ?) prend bien en compte le psychisme en tant que données d’étude permettant à la médecine et la psychologie d’établir des règles et de définir des principes. Mais inversement, la pensée en soi est exclue de l’étude de l’univers en tant qu’élément important pour le comprendre. On sait maintenant que la compréhension, c’est-à-dire toute vision de l’univers, dépend de la position de l’observateur (donc de son point de vue). Il y a ainsi une imbrication étroite entre l’univers physique, dit réel, et un univers psychique ou plutôt entre une vision de l’univers extérieur et une vision intérieure. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Oui, nous avons besoin de commencer à rapprocher philosophie et science, métaphysique et physique. C’est un des plus grands défis posé à nos chercheurs : agrandir la vision de ce qu’ils ont à chercher.</span></p>
Ratatosk
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Romano Guardini
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-10-12:5191227
2013-10-12T00:05:00+02:00
2013-10-12T00:05:00+02:00
Romano Guardini (Text aus dem Band Vordenker [2] des...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Romano Guardini </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">(Text aus dem Band <a href="http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/staatspolitisches-handbuch/33/staatspolitisches-handbuch-band-3-vordenker" rel="external"><span style="color: #c0c0c0;">Vordenker</span></a> <sup>[2]</sup> des <em>Staatspolitischen Handbuchs</em>, Schnellroda 2012.)</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.sezession.de</span></strong></span></p><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">von Harald Seubert</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4279340" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3574645405.jpg" alt="older-guardini.jpg" />Guardini wurde als Sohn einer aus Südtirol stammenden Mutter und eines italienischen Geflügelgroßhändlers geboren. 1886 übersiedelte die Familie nach Mainz, wo Guardini das humanistische Gymnasium absolviert.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nach Studien der Chemie und Nationalökonomie entschied er sich, zusammen mit dem Jugendfreund Karl Neundörfer, Theologie zu studieren. Romano Guardinis lebenslanger Freund, Josef Weiger, gehörte mit in den Tübinger Freundschaftskreis, der gleichermaßen von einer Neuaneignung des großen katholischen Erbes und den geistigen und ästhetischen Gärungen und Bewegungen der Zeit vor dem Ersten Weltkrieg bestimmt war.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">1915 promovierte Guardini über Bonaventura, 1922 habilitierte er sich über denselben Kirchenlehrer. In den nächsten Jahren war Guardini an maßgeblicher Stelle in der katholischen Jugendbewegung tätig, vor allem im Quickborn mit dem Zentrum der Burg Rothfels. Neben einer Neugestaltung der gesamten Lebensführung bildete die Reform der Liturgie, wobei dem Logos ein verstärktes Gewicht gewidmet sein sollte, einen Schwerpunkt der Neuorientierung. Bis 1939 suchte Guardini die Burg Rothfels als eine Gegenwelt zu bewahren, auch wenn er seit 1934 bespitzelt wurde. Er wollte sie zu einer christlichen Akademie formen, was bis zu der erzwungenen Schließung auch weitgehend gelingen sollte.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bereits 1923 erhielt Guardini den neuerrichteten Lehrstuhl für Christliche Weltanschauung an der Berliner Friedrich-Wilhelms-Universität. Die Titulatur, die auch seinen späteren Münchener Lehrstuhl prägen sollte, war Programm: Inmitten des protestantisch geprägten Berlin solltendie Grundphänomene und Kräfte der eigenen Zeit aus christlicher Perspektive gedeutet werden, im Sinn einer freien, auch ästhetisch hochgebildeten Katholizität, die die großen Traditionen neu aneignete. Der Weltanschauungsbegriff folgte dabei den geistigen und methodischen Vorgaben der hermeneutischen Schule von Dilthey bis Troeltsch. Die Einlösung zeigte sich in den morphologisch souveränen Deutungen Guardinis, die von der Patristik, von Augustinus zu Platon zurückreichen, wobei er aber die thomistische Tradition nicht verleugnete. Ein polyphones Wahrheitsverständnis, das zugleich auf den absoluten Grund gerichtet ist, bildet gleichsam die Mittelachse aller Arbeiten.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Schon in den frühen dreißiger Jahren kritisierte Guardini den innerweltlichen Messianismus des NS-Regimes; er verwies auf den unlösbaren Nexus zwischen jüdischer Religion und christlichem Glauben, der sich schon aus der Existenz Jesu ergebe. In den beiden letzten Kriegsjahren lebte Guardini zurückgezogen in Mooshausen, dem Pfarrort seines Freundes Weiger. Erst nach 1945 konnte er seine öffentliche Wirksamkeit wieder aufnehmen, zunächst in Tübingen und drei Jahre später mit der Berufung auf das persönliche Ordinariat in München. Von hier aus entfaltete Guardini in den nächsten Jahren eine große Wirksamkeit. Sein virtuoser und zugleich zurückgenommener Vortragsstil wirkte weit in das Bürgertum hinein. In großen Zyklen, die sich stets der existentiellen Dimension des Denkens aussetzten, interpretierte er Platon, Augustinus, Dante, Pascal, Kierkegaard, Dostojewski und Hölderlin. Im Zentrum eines langjährigen Vorlesungszyklus stand aber die Ethik, bei Guardini verstanden als umfassende Lehre von der Kunst der Lebensgestaltung. Ergänzend dazu wirkte er als überzeugender, auf die Stunde hörender Prediger und Liturg in der St.-Ludwigs-Kirche bei den Münchener Universitätsgottesdiensten.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">1950 erschien die gleichermaßen essayistisch prägnante und <a href="http://www.sezession.de/3323/neues-mittelalter.html/3" rel="external"><span style="color: #c0c0c0;">wegweisende Studie</span></a> <sup>[3]</sup> <em>Das Ende der Neuzeit</em>. Guardini sieht die antike und mittelalterliche Weltsicht durch eine grundsätzliche Geschlossenheit und Ordnung, nicht zuletzt durch eine Harmonie gekennzeichnet, von der sich die Neuzeit ablöst. Diese Trennung vom Göttlichen und Hypostase des Endlichen berge immense Gefahren. Man hat dies als Ablehnung der Neuzeit mißverstanden. Deren Ressourcen sieht Guardini in der Tat an ihr Ende gelangt. Er eröffnet aber zugleich eine künftige Perspektive: auf den Glauben, der in der Moderne seine Selbstverständlichkeit verloren hat und damit ein neues eschatologisches Bewußtsein ermöglicht.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Insgesamt ist Guardini nur zu verstehen, wenn man seinen janusköpfigen Blick, zurück in die Vergangenheit und in die offene nach-neuzeitliche Zukunft voraus, würdigt. Grundlegend für Guardinis philosophische Morphologien und Phänomenologien ist seine Gegensatzlehre (u. a. 1925 und 1955 in verschiedenen Fassungen vorgelegt). <em>Der Gegensatz</em> verweist auf das unverfügbare Gesetz der Polarität und unterscheidet sich damit ebenso von der spekulativen Dialektik Hegels wie auch von der Dialektik der Paradoxalität bei Kierkegaard und in der Existenzphilosophie. Vom einzelnen Phänomen sucht Guardini in einem gleitenden Übergang auf das umgreifende Ganze zu gelangen und umgekehrt. Gegensätzlichkeit ist ihm zufolge »unableitbar«, weil ihre Pole nicht auseinander zu deduzieren und auch nicht aufeinander zurückzuführen sind. Überdies bedarf der Begriff der Anschauung und umgekehrt. Guardini sah sich selbst bewußt eher am Rande der akademischen Welt (es wird berichtet, daß er das Hörsaalgebäude, als Ausdruck von Distanz und Respekt gleichermaßen, vor jeder Vorlesung umrundete). So übte er eine legendäre Strahlkraft auf unterschiedliche Geister, von Hannah Arendt bis Viktor von Weizsäcker, aus, hatte aber im engeren akademischen Sinn kaum Schüler.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4279341" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3131435531.jpg" alt="220px-Romano_Guardini_stamp.jpg" />Guardinis Denkstil war wesentlich künstlerisch bestimmt, weshalb er in den späten Jahren auch in der Münchener Akademie der Schönen Künste eine herausgehobene Wirkungsstätte finden sollte. In seiner Münchener Zeit wandte sich Guardinis Deutungskunst auch Phänomenen wie dem Film zu. Wenn er schon mit der Schrift <em>Der Heiland</em> 1935 eine profunde christliche Kritik der NS-Ideologie vorgelegt hatte, so konnte er daran 1950 mit der Untersuchung <em>Der Heilsbringer</em> anknüpfen, einer bahnbrechenden Studie für das Verständnis von totalitären Ideologien als Politische Religionen. Wenig bekannt ist Guardinis Bemühung um ein hegendes »Ethos der Macht«, das gegenüber den anonymen Mächten zur Geltung zu bringen sei, die seiner Diagnose gemäß immer deutlicher zutage treten, das aber auch die charismatische Macht und Herrschaft zu domestizieren weiß.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="color: #ff6600;">Schriften:</span> <em>Von heiligen Zeichen</em>, Würzburg 1922; <em>Der Gegensatz. Versuche zu einer Philosophie des Lebendig-Konkreten</em>, Mainz 1925; <em>Christliches Bewußtsein. Versuche über Pascal</em>, Leipzig 1935; <em>Der Herr. Betrachtungen über die Person und das Leben Jesu Christi</em>, Würzburg 1937 (16. Aufl. 1997); <em>Welt und Person. Versuche zur christlichen Lehre vom Menschen</em>, Würzburg 1939; <em>Der Tod des Sokrates</em>, Bern 1945; <em>Das Ende der Neuzeit. Ein Versuch zur Orientierung</em>, München 1950; <em>Die Macht. Versuch einer Wegweisung</em>, München 1951; <em>Ethik. Vorlesungen an der Universität München</em>, hrsg. v. Hans Mercker, 2 Bde., Ostfildern 1993.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="color: #ff6600;">Literatur:</span> Berthold Gerner: <em>Romano Guardini in München. Beiträge zu einer Sozialbiographie</em>, 3 Bde., München 1998–2005; Franz Henrich: <em>Romano Guardini</em>, Regensburg 1999; Markus Zimmermann: <em>Die Nachfolge Jesu Christi. Eine Studie zu Romano Guardini</em>, Paderborn 2004.</span></strong></p></div><p style="text-align: left;"> </p><hr class="Divider" style="text-align: center;" /><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">URL to article: http://www.sezession.de/41152/45-todestag-romano-guardini.html</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">URLs in this post:</span></strong></p><p style="margin: 2px 0px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">[1] Image: <span dir="ltr">http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2013/02/9783935063562.jpg</span></span></strong></p><p style="margin: 2px 0px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">[2] Vordenker: <span dir="ltr">http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/staatspolitisches-handbuch/33/staatspolitisches-handbuch-band-3-vordenker</span></span></strong></p><p style="margin: 2px 0px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">[3] wegweisende Studie: <span dir="ltr">http://www.sezession.de/3323/neues-mittelalter.html/3</span></span></strong></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
La naissance de l'univers
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-10-01:5185238
2013-10-01T09:19:13+02:00
2013-10-01T09:19:13+02:00
Qu’y avait-il avant le big-bang ? La science s’interroge sur la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Qu’y avait-il avant le big-bang ? La science s’interroge sur la question de la naissance de l’univers qui auparavant relevait de la théologie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">La réponse qui simplifie tout, tout en laissant en l’air l’interrogation, est qu’il n’y a pas d’avant puisque le temps n’existait pas. Quel paradoxe. En un instant, le temps, l’espace et la matière se décide à exister. Avant : rien. Bref, on escamote la question et il n'y a pas de réponse.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">D’autres répliquent qu’il n’y a pas un seul univers. Andrei Linde, un des théoriciens de l’inflation, explique que notre univers est une bulle d’espace-temps noyée dans une mousse d’autres univers. Ainsi le big-bang n’est pas la naissance du cosmos à partir du rien, mais une expansion dans un « faux vide ». Ce faux vide se caractériserait par une énergie très élevée et un champ gravitationnel répulsif, une sorte de gravitation " négative " ou antigravitation : remplissez un ballon de faux vide, il se dégonfle ! Les physiciens utilisent aussi le terme " champ scalaire " pour désigner ce faux vide. Cette expansion de bulles donne naissance à des bébés univers possédant leur propre temps, espace et matière.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Mais là aussi se pose toujours la question de la formation du premier bébé univers. L’univers, ou plutôt les univers, se sont-ils formés à partir de rien. Oui répliquent certains astrophysiciens. L’univers initial, très petit, recourt à la physique quantique où les mêmes conditions initiales peuvent aboutir à des résultats différents. En mécanique quantique, un corps peut violer les lois classiques de conservation de l’énergie pendant un très court instant. C’est ce que les physiciens appellent l’effet tunnel. Certes, cette explication est intéressante, mais pourquoi le rien engendre-t-il le tout ? Serait-ce le hasard seul qui l’aurait décidé. En fait cette théorie résout le problème par un jeu de dé sans capacité d’expliquer pourquoi l’on joue. La théorie des cordes ou cosmologie branaire envisage un super-univers doté de dimensions supplémentaires. Notre univers est enfermé dans une structure appelé brane (minuscules brins d’énergie), né de la rencontre de deux branes d’une autre dimension. Là aussi cette théorie ne se contente-t-elle pas de reporter toujours plus en arrière dans le temps et l’espace le problème de la naissance d’un univers, le nôtre ou un univers plus large dans lequel le nôtre baignerait ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Alors ce bouillonnement de l’univers quantique dans lequel il n’y a ni avant ni après, où l’on peut être en plusieurs lieux à la fois, est-il une réponse satisfaisante à la question de l’origine de l’univers ? Restons sur notre quant-à-soi. Il y aura d’autres réponses dans les années à venir. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Mais qui nous fera faire le saut de la rencontre entre la théologie et la science ? </span></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
125. Geburtstag Emanuel Hirsch
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-06-20:5097729
2013-06-20T00:05:00+02:00
2013-06-20T00:05:00+02:00
125. Geburtstag Emanuel Hirsch Karlheinz Weißmann (Text...
<p id="BlogTitle" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>125. Geburtstag Emanuel Hirsch</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="text-decoration: underline;">Karlheinz Weißmann</span> </span></strong></span></p><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">(Text aus dem Band <a href="http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/staatspolitisches-handbuch/33/staatspolitisches-handbuch-band-3-vordenker" rel="external"><span style="color: #c0c0c0;">Vordenker</span></a> <sup>[2]</sup> des <em>Staatspolitischen Handbuchs</em>, Schnellroda 2012.)</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Selbst seinem theologischen und politischen Hauptgegner, Karl Barth, erschien er als außergewöhnlich »gelehrter und scharfsinniger Mann«, und für Wolfgang Trillhaas, einen der wenigen, die sich mit ihm wissenschaftlich befaßten, als »der letzte Fürst der … evangelischen Theologie «. Sonst ist der Tonfall der Urteile über Emanuel Hirsch im allgemeinen negativ und scharf verurteilend. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Denn Hirsch erscheint als lebender Widerspruch zu der These, daß der Faschismus bzw. Nationalsozialismus per se geistfeindlich und theorieunfähig gewesen sei. Der »Nazi-Intellektuelle « (Robert P. Ericksen) hatte sich 1933 – wie sonst nur noch Heidegger, Schmitt oder Benn – rückhaltlos auf die Seite Hitlers und des NS-Regimes gestellt und anders als die Genannten seine Position auch nicht mehr revidiert. Als junger Dozent und seit 1921 als Professor für Kirchengeschichte galt Hirsch in erster Linie als Träger der von seinem Lehrer Karl Holl eingeleiteten »Lutherrenaissance «. Allerdings war bei Hirsch in der Nachkriegszeit schon eine gewisse Akzentverschiebung zu erkennen, die man im Grunde nur als Neuaufnahme liberaler Vorstellungen deuten konnte. Er betonte jedenfalls, daß es notwendig sei, zwischen der »Dialektischen Theologie« und dem »jungen Luthertum« zu vermitteln.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ein Grund für seine Bemühungen in diese Richtung war weniger theologischer, eher politischer, im Grunde theologisch-politischer Natur. Denn Hirsch gehörte zu denen, die nicht nur unter der Kriegsniederlage und dem Versailler Vertrag litten, sondern die auch nicht verwanden, daß das Augusterlebnis von 1914 ohne bleibende Bedeutung für die Volksgemeinschaft geblieben war. Schon in seinem 1920 erschienenen Buch <em>Deutschlands Schicksal</em> – das bis 1925 drei Auflagen erlebte – hatte er seine Position unmißverständlich zum Ausdruck gebracht und sich als Vertreter der Konservativen Revolution zu erkennen gegeben. Allerdings war Hirschs Kritik der Weimarer Republik in der Hinsicht gemäßigt, daß er die Legitimität der neuen Verhältnisse prinzipiell anerkannte, vorausgesetzt, sie erwiesen sich tüchtig, den Deutschen zum Wiederaufstieg zu verhelfen. Bis zum Beginn der dreißiger Jahre hielt Hirsch an dieser Position fest und galt neben dem ihm eng verbundenen Paul Althaus als führender Kopf der Jungkonservativen im deutschen Protestantismus.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Öffentlich bekannte er sich bis 1932 zur DNVP, nahm dann allerdings vor der Reichspräsidentschaftswahl gegen Hindenburg und für Hitler Stellung. Der Vorgang erregte Aufsehen und führte zu scharfen Angriffen auf Hirsch, die ihn aber unbeeindruckt ließen. Er begründete in dem Buch <em>Von christlicher Freiheit</em> (1934) seinen Schritt theologisch und verwies auf die Notwendigkeit der wagenden Entscheidung. Zwischen Hirschs theologischen Auffassungen und denen einiger seiner schärfsten Gegner bestand allerdings nicht selten eine strukturelle Ähnlichkeit. Denn es gab bei ihm nicht nur die Nähe zu allen, die darauf beharrten, daß Gottes Handeln für den Christen in der Geschichte ablesbar bleiben müsse, sondern auch eine Art Deckungsgleichheit mit dem Programm der »Entmythologisierung« und der Vorstellung vom »mündigen Christentum«.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Was den ersten Punkt betrifft, so hat Hirsch nicht nur dezidiert zugunsten Bultmanns Stellung genommen und verlangt, daß jene »mythenzerstörende Reflexion« vorangetrieben werde, die mit der historischen Bibelkritik ihren Anfang genommen habe. Es gibt bei ihm auch Formulierungen, die fast denen Bonhoeffers gleichen, der im Kern wie Hirsch davon ausging, daß sich das »Wahrheitsverständnis« seit der Aufklärung ein für allemal verändert habe und die tradierten Vorstellungen von Gott, Kirche und Glaube nicht mehr aufrechtzuerhalten seien. Daß das alles gemeinhin übersehen wird, hat in erster Linie damit zu tun, daß die theologische Entwicklung Hirschs in den dreißiger und frühen vierziger Jahren verdeckt wird durch die Hartnäckigkeit, mit der er an seiner Auffassung von Gottes Tat an Hitler und dem Nationalsozialismus festhielt und die Vorstellung verteidigte, daß sich mit Hilfe der »Glaubensbewegung Deutsche Christen« (DC) der notwendige kirchliche Neuansatz bewerkstelligen lasse.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Tatsächlich war Hirsch – abgesehen von Gerhard Kittel – der einzige evangelische Theologe von Rang, der zur DC hielt, und in seiner Zeit als Dekan der Göttinger Theologischen Fakultät, wo er 1936 den Lehrstuhl für Systematik übernommen hatte, versuchte er auch das Programm des Reichskirchenministeriums gegen alle Widerstände der »Bekennenden« durchzusetzen. Nach seinem Rücktritt als Dekan, 1939, zog Hirsch sich zwar weitgehend auf die wissenschaftliche Arbeit zurück, aber daraus kann nicht auf einen Gesinnungswandel geschlossen werden. Das gute Dutzend Bücher, das er zwischen 1933 und 1943 abfaßte, diente vor allem dem Zweck, eine Bilanz der Entwicklung des Christentums zu ziehen und die Frage zu klären, welche Wege in Zukunft noch gangbar seien. In diesen Zusammenhang gehört auch das für jeden Theologen bis heute unverzichtbare <em>Hilfsbuch zum Studium der Dogmatik</em> (1937).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Man muß die außerordentliche Leistung Hirschs auch angesichts der Tatsache würdigen, daß er schon in seiner Jugend ein Auge verloren hatte und auf dem anderen seit Beginn der dreißiger Jahre erblindet war. Als er am 30. Mai 1945 einen Antrag stellte, wegen Dienstunfähigkeit aus dem Amt zu scheiden, war der eigentliche Grund allerdings, daß er die Entnazifizierung umgehen wollte. Es gab später Versuche, ihn regulär zu emeritieren, die aber alle fehlschlugen. Hirsch hat trotzdem seine wissenschaftliche – und in steigendem Maß – seine schriftstellerische Tätigkeit fortgesetzt.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Abgesehen davon, daß seine Hauptwerke wegen ihres Rangs immer weiter erschienen und einige neuere Arbeiten – etwa die magistrale, fünf Bände umfassende <em>Geschichte der neueren evangelischen Theologie</em> (1949– 1954) oder <em>Hauptfragen christlicher Religionsphilosophie</em> (1963) – ohne Zögern von großen Verlagen in deren Programm aufgenommen wurden, hatte Hirsch eine Art »Gemeinde« (um den Verlag »Die Spur«), die auch eine ambitionierte, bis in die Gegenwart fortgesetzte Gesamtausgabe vorantrieb, und ähnlich wie Schmitt einen »Hof« und einen engeren Kreis von Anhängern, die sich um den großen Verfemten sammelten und mehr oder weniger offen zu ihm bekannten.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="color: #ff6600;">Schriften:</span> <em>Fichtes Religionsphilosophie im Rahmen der philosophischen Gesamtentwicklung Fichtes</em>, Göttingen 1914; <em>Christentum und Geschichte in Fichtes Philosophie</em>, Tübingen 1920; <em>Deutschlands Schicksal</em>, Göttingen 1920; <em>Die gegenwärtige geistige Lage</em>, Göttingen 1934; <em>Christliche Freiheit und politische Bindung</em>, Hamburg 1935; <em>Hilfsbuch zum Studium der Dogmatik</em>, 1937 (4. Aufl. 2002); <em>Die Umformung des christlichen Denkens in der Neuzeit</em>, Tübingen 1938; <em>Geschichte der neuern evangelischen Theologie im Zusammenhang mit den allgemeinen Bewegungen des europäischen Denkens</em>, 5 Bde., Gütersloh 1949–54 (5. Aufl. 1975); Hauptfragen christlicher Religionsphilosophie, Berlin 1963.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="color: #ff6600;">Literatur:</span> Ulrich Barth: <em>Die Christologie Emanuel Hirschs</em>, Berlin 1992; Robert P. Ericksen: <em>Theologen unter Hitler: Das Bündnis zwischen evangelischer Dogmatik und Nationalsozialismus</em>, München 1986; Joachim Ringleben (Hrsg.): <em>Christentumsgeschichte und Wahrheitsbewußtsein: Studien zur Theologie Emanuel Hirschs</em>, Berlin 1991.</span></strong></p></div><hr class="Divider" style="text-align: center;" /><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">URL to article: http://www.sezession.de/39342/125-geburtstag-emanuel-hirsch.html</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">URLs in this post:</span></strong></p><p style="margin: 2px 0px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">[1] Image: <span dir="ltr">http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2013/02/9783935063562.jpg</span></span></strong></p><p style="margin: 2px 0px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">[2] Vordenker: <span dir="ltr">http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/staatspolitisches-handbuch/33/staatspolitisches-handbuch-band-3-vordenker</span></span></strong></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
IPT Paris: programme de l'année académique 2013-2014
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-06-06:5090087
2013-06-06T00:34:00+02:00
2013-06-06T00:34:00+02:00
Espace de formation théologique, l' Institut Protestant de Thélogie...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/3188387426.jpg" target="_blank"><img id="media-4132903" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/1848002662.jpg" alt="img140_1.jpg" /></a>Espace de formation théologique, l'<a href="http://www.iptheologie.fr/page.php?ref=menu140&ou=par"><strong>Institut Protestant de Thélogie</strong></a> (Faculté protestante de Paris) est bien plus que cela. C'est notamment un lieu de débat et de carrefour, et une institution où les sciences sociales ont leur place, tout comme à l'Institut Catholique de Paris.</p><p>On notera avec gourmandise que <a href="http://www.iptheologie.fr/page.php?ref=menu140&ou=par">le programme de l'année académique 2013-14</a> (dans lequel j'aurai l'honneur d'intervenir) est maintenant <a href="http://www.iptheologie.fr/page.php?ref=menu140&ou=par">disponible sur le<strong> site internet de l'IPT</strong></a>.</p><p>Quant à la (belle) plaquette de présentation détaillée, elle est<strong> <a href="http://www.iptheologie.fr/doc/menu140_1.pdf">téléchargeable ici (PDF)</a>. </strong></p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Dimanche de la Sainte Trinité
tag:plunkett.hautetfort.com,2013-05-26:5080589
2013-05-26T16:35:00+02:00
2013-05-26T16:35:00+02:00
Le mystère chrétien répond aux appels de l'écologie plénière, et ignore...
<p style="font-weight: normal; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Le mystère chrétien répond aux appels de l'écologie plénière, et ignore les crispations néopaïennes : </span></span></span></strong></p><p style="font-weight: normal; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><strong></strong> </p><p style="font-weight: normal; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong>1.</strong> << Jean 16, 12-15 : </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>"Il vous guidera vers la vérité tout entière."</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> Dans l'Evangile, Jésus promet aux disciples le Saint-Esprit qui les guidera vers la vérité tout entière. Cette totalité, c'est le mystère intime de Dieu, sa nature, que Lui seul connaît, qu'Il révèle et à laquelle il fait participe (1 Co 2, 10-16). Cette ouverture de soi de Dieu est aussi </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>"la vérité tout entière",</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> car derrière la vérité de Dieu et au-dessus d'elle, il ne peut y avoir une autre vérité, et toiute vérité contenue dans le monde créé n'est qu'un reflet et une image de la vérité divine. Mais la vérité intérieure de Dieu est que Dieu, en tant qu'origine et Père, se communique depuis toujours à sa </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>"Parole" </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">ou </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>"expression" </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">ou </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>"image parfaite",</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> qui est </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>"engendrée"</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> dans ce don total. C'est là un acte de l'amour le plus originel, auquel on ne peut répondre que par un amour tout aussi total. Mais plus l'amour est inconditionné, plus il est fécond : un simple "Je-Toi" éternel s'épuiserait en lui-même, si la rencontre n'était pas en même temps production d'un fruit qui (comme l'enfant témloigne de la rencontre de ses parents) témoignerait de la rencontre éternelle du Père et du Fils. Les êtres finis, même quand ils s'aiment et engendrent dans l'amour, sont des êtres juxtaposés, mais l'être infini de Dieu ne peut être qu'unique, les sujets aimants en lui ne peuvent exister que l'un dans l'autre. </span></span></span></p><p style="font-weight: normal; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Quand le Fils devient homme, il ne peut rien révéler d'autre que l'amour du Père et son amour pour le Père, et leur amour à tous deux pour nous. Mais nous ne pouvions comprendre ce mystère et y participer intérieurement que lorsque l'Esprit qui est en même temps la réciprocité et le fruit de cet amour, est infusé en nous. Il ne peut rien dire d'autre ni de nouveau, et pourtant son enseignement est aussi illimité que l'amour divin lui-même. Si la révélation du Fils a </span><span style="font-size: medium;"><em>"fait connaître"</em></span><span style="font-size: medium;"> (Jean 1,18) l'amour divin </span><span style="font-size: medium;"><em>"jusqu'à la fin"</em></span><span style="font-size: medium;"> (jean 13,1), et si cette fin a été atteinte avec la mort et la résurrection, l'enseignement de l'Esprit est aussi illimité que ce qui est enseigné par le Fils. >></span></span></span></p><p style="font-weight: normal; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: small;">[ <strong>Commentaire</strong> – Cette réflexion de Hans-Urs von Balthasar répond notamment à l'attaque de Dominique Venner contre <em>"l'illimité"</em> dans la pensée chrétienne. Ainsi les quelques catholiques tentés d'admirer (!) le suicide de Venner sont renvoyés à l'étude de la foi, qui interdit radicalement cette admiration. Le seul suicidé, dans l'Evangile, s'appelle Judas. Et le christianisme n'est pas le culte d'on ne sait quelle <em>"identité",</em> culte qui mène au désespoir... ]</span></span></span></p><p style="font-weight: normal; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: normal;"><strong>2.</strong> Proverbes 8, 22-31 : </span></span></span><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-weight: normal;">"</span></em></span></span><em>Avant les siècles j'ai été fondée, dès le commencement, avant l'apparition de la terre. Quand les abîmes n'existaient pas encore, qu'il n'y avait pas encore les sources jaillissantes, je fus enfantée. Avant que les montagnes ne soient fixées,avant les collines, je fus enfantée. Alors que Dieu n'avait fait ni la terre, ni les champs, ni l'argile primitive du monde, lorsqu'il affermissait les cieux, j'étais là. Lorsqu'il traçait l'horizon à la surface de l'abîme, chargeait de puissance les nuages dans les hauteurset maîtrisait les sources de l'abîme, lorsqu'il imposait à la mer ses limites,pour que les eaux n'en franchissent pas les rivages, lorsqu'il établissait les fondements de la terre, j'étais à ses côtés comme un maître d'oeuvre. J'y trouvais mes délices jour après jour, jouant devant lui à tout instant, jouant sur toute la terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes."</em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: normal;">Hans-Urs von Balthasar, à propos de ce passage du livre des Proverbes : << Cela s'applique aux chrétiens. Mais le mystère trinitaire de Dieu est dès le début imprimé dans toute sa création. Bien avant les mers primordiales existait cette sagesse de Dieu, appelée ici son <em>enfant,</em> qui l'aide en d'autres passages à projeter la création. C'est une sagesse qui, dans l'Ancienne Alliance, peut signifier aussi bien le Fils que l'Esprit, quelque chose de divin, et pourtant de distinct du Père créateur, si bien que toutes les créatures portent une marque du don et de la fécondité éternels. Le Christ et l'Esprit envoyés par lui ne sont pas simplement la révélation d'un mystère étranger, tout nouveau, mais en même temps pour la créature le dévoilement de sa nature et de son sens ultimes propres. >></span></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">[ <strong>Commentaire</strong> – Toute la création (pas seulement l'humanité) porte le sceau du Créateur. En <em>Romains 8, </em>la création tout entière, pas seulement l'humanité, est appelée à </span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">" la liberté, la gloire des enfants de Dieu" </span></em><span style="font-weight: normal;">:</span><span style="font-weight: normal;"> l</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">'humanité est donc responsable du reste de la création, et si</span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;"> "la création tout entière crie dans les douleurs de l'enfantement"</span></em></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> (douleur de n'être pas encore transfigurée par le Créateur), le devoir de l'homme est de ne pas y ajouter de douleurs supplémentaires et inutiles infligées par sa propre rapacité. Cette idée est consubstantielle à une écologie humaine. ]</span></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p>
PP
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Balthasar, Lubac : des phares pour le XXIe siècle
tag:plunkett.hautetfort.com,2013-05-12:5068398
2013-05-12T12:59:00+02:00
2013-05-12T12:59:00+02:00
...
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong><img id="media-4097720" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/321365109.jpg" alt="christianisme,catholiques,théologie" /></strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong> </strong></span></span></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong><img id="media-4097719" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/3303552609.jpg" alt="christianisme,catholiques,théologie" /></strong></span></span></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong> </strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong><br /></strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong><br /></strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong><br /></strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong>...<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">qui aideront </span></strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #ff3333;"><strong>à ne pas se tromper </strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #ff3333;"><strong>d'époque :</strong></span></span></p><p> </p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em><br /></em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em><br /></em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>Notre blog a cité récemment Henri de Lubac et Hans-Urs von Balthasar. Il est urgent de rappeler le renouveau de la pensée théologique qui s'est produit autour de Vatican II ! Un renouveau qui donne de quoi répondre aux attentes du XXI</em><span style="font-size: small;"><em>e</em></span><em> siècle (la "nouvelle évangélisation")... Beaucoup de catholiques français ne savent pas que ce renouveau a eu lieu. Ils ne sont donc pas en mesure de s'en nourrir. Cette ignorance freine l'évangélisation, et expose – spécialement depuis un an – à prendre pour un "retour de l'identité catholique" certaines bouffées de passéisme irrationnel. P<span style="font-size: medium;">laçons-nous</span> dans la perspective que le futur cardinal de Lubac indiquait </em><span style="font-size: small;"><em>[1]</em></span><em> à propos du futur quasi-cardinal </em><span style="font-size: small;"><em>[2]</em></span><em> von Balthasar :</em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><<</span> Au lieu de s'épuiser après tant d'autres dans l'effort de rajeunir vaille que vaille la vieille scolastique par quelques emprunts faits aux philosophes du jour, ou bien de renoncer, comme tant d'autres aussi, à tout pensée théologique organisée, Balthasar ébauche à nouveaux frais une synthèse originale, d'inspiration radicalement biblique, qui ne sacrifie rien des éléments de la dogmatique traditionnelle. Son extrême sensibilité aux développements de la culture et aux interrogations de notre âge lui inspire une telle audace. Sa connaissance intime, attestée par ses travaux antérieurs, des Pères de l'Eglise, de saint Thomas d'Aquin et des grands spirituels, lui permet de tenter l'aventure. C'est d'eux qu'il s'est longtemps nourri, c'est d'eux qu'il prend aujourd'hui la suite, sans servilité comme sans trahison, tant il s'est assimilé leur substance. Une telle entreprise, dans laquelle on chercherait en vain la moindre concession aux "gnoses" modernes, est aussi très loin des essais sporadiques sans lendemain qui ressemblent plutôt à des fantaisies individuelles... La vie incompressible de la Tradition l'emporte sur un conservatisme apeuré. C'est un fait que la scolastique, telle qu'elle avait fini par se codifier, apparaît aujourd'hui démonétisée <span style="font-size: small;">[...]</span> : et beaucoup ont maintenant l'impression de se trouver devant un grand vide. Parmi ceux-là, peu semblent se douter que, tout auprès d'eux, sur les mêmes fondations éprouvées, un nouvel édifice s'élève, recueillant le plus précieux de l'héritage apparemment dissipé, au service d'une foi intacte et revivifiée... <span style="font-size: small;">>></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>Dans le tome 1 de sa </em><span style="font-style: normal;">Dramatique divine, </span><em>Balthasar met en garde la pensée catholique contre le danger de se fossiliser</em> <span style="font-style: normal;">("essayer d'instaurer une sorte de copie immobile du royaume du Christ avec les matériaux du vieux monde, comme l'a plus ou moins tenté la théologie politique constantino-médiévale... Une telle immobilité est platonique et méconnaît l'impatience pressante de l'attente évangélique").</span><em> Dans le même traité, il ajoute :</em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><<</span> Jamais la théologie n'a pu être autre chose que l'explicitation de la Révélation apportée par l'Ancien et le Nouveau Testament, en même temps que de ses implications (le monde comme créé) et de son but (l'imprégnation du monde créé par la vie divine)... Cette Révélation est tout entière dramatique, dans les grandes comme dans les petites choses. Elle est l'histoire d'un engagement de Dieu pour le monde qui est sien, d'une lutte entre Dieu et la créature à la recherche de sa raison d'être et de son salut. <span style="font-size: small;">>></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>Dans cette optique, la théologie a pour mission de rappeler au chrétien l'aspect dramatique de l'enjeu, qui dépasse infiniment les théorèmes auxquels les passéistes réduisent la foi.</em> <span style="font-size: small;"><<</span> Assurément on trouve très tôt le précis condensé, le ''guide'' au pays de la théologie, en petits manuels (Augustin), en <em>compendia </em><span style="font-style: normal;">(Thomas),</span> en <em>''itinéraires''</em> (Bonaventure); mais jamais chez les grands théologiens cette forme de livres de poche ne menace d'évincer la grande forme valable, et celle-ci garde une allure interrogative, ouverte, chercheuse... Mais lorsqu'ensuite l'exégèse commence à suivre ses propres voies et se fait scientifique, la dogmatique tourne à vue d'oeil au traité, et seule l'apologétique qui les précède conserve un semblant de dialogue. Pourtant celle-ci n'est plus nourrie de la dramatique de la Révélation ; on dirait plutôt une théorie de l'art de combattre. Les réponses existent d'avance, toutes prêtes comme un produit de conserve ; on ne se laisse pas saisir d'abord par la question, moins encore par celui qui la pose. Mais finalement les questionneurs deviennent si pressants, leurs questions si bruyantes, qu'aucune réponse préfabriquée ne tient plus. On est obligé de se laisser entraîner par les questionneurs, de revenir à l'espèce de dialogue que fut à l'origine la Révélation. <span style="font-size: small;">>></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">____________</span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva; color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">[1] revue <em>Communio,</em> 1975.</span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">[2] nommé cardinal par Jean-Paul II, le théologien mourut avant la cérémonie.</span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></p><p> </p>
PP
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Politique actuelle et témoignage des chrétiens : un rappel à la foi, c'est-à-dire à l'essentiel...
tag:plunkett.hautetfort.com,2013-05-11:5067593
2013-05-11T11:29:00+02:00
2013-05-11T11:29:00+02:00
...par la première lecture de ce dimanche (Actes 7, 56-57) :...
<p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #ff0000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>...par la première lecture de ce dimanche (Actes 7, 56-57) :</strong></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></strong></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="CENTER"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000080;"> <span style="font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><<</span> Etienne déclara : </span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="CENTER"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000080;"><span style="font-size: medium;">" Voici que je contemple les cieux ouverts : le Fils de l'homme est debout à la droite de Dieu. " </span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="CENTER"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000080;"><span style="font-size: medium;">Ceux qui étaient là se bouchèrent les oreilles et se mirent à pousser de grands cris ; </span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="CENTER"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000080;"><span style="font-size: medium;">tous à la fois, ils se précipitèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et commencèrent à lui jeter des pierres. <span style="font-size: small;">>></span></span></span></p><p> </p><p> </p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>Ce récit du premier "martyre" ("témoignage" en grec) résonne à tout moment de l'histoire :</em></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>- Etienne témoigne de sa foi surnaturelle ; </em></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>- ceux qui sont là refusent d'entendre et "tous à la fois" (unanimité mimétique) ils se "précipitent", mus par ce que nos médias appelleraient "un sentiment de l'urgence" ; </em></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>- pour faire quoi ? jeter le témoin "hors de la ville" : hors de la scène publique, qu'on lui interdit à cause de son témoignage surnaturel. </em></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>- Une fois le témoin "hors de la ville", il n'y a plus qu'à aligner le fait sur le droit en le lapidant : la suppression physique suit la suppression civique.</em></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em>Lisons à ce sujet Hans-Urs von Balthasar, l'un des plus grands théologiens du XX<span style="font-size: small;">e </span>siècle (comme Henri de Lubac, et tous deux furent nommés cardinaux par Jean-Paul II malgré l'hostilité des passéistes) :</em></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em><br /></em></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><<</span> Quand le mot "dialogue" se présente aujourd'hui dans la théologie et dans l'Eglise, il signifie moins un acte limité qu'une attitude générale : l'attitude qui reste ouverte à une nouvelle écoute, et reconnaît l'autre comme autre, même si pour un temps rien de plus n'est prononcé ; l'attitude qui ne renonce pas, et s'apparente de près à l'espérance. Mais ici le chrétien doit prendre conscience de <span style="font-style: normal;">la </span><span style="font-style: normal;"><strong>figure</strong></span> de son espérance. Ce n'est sûrement pas celle d'un avenir tout simple au sein de l'histoire, où l'histoire mènerait au <em>happy end</em> d'un royaume de Dieu émergeant d'elle peu à peu, sans avoir <strong>à passer par le mystère de la mort et de la résurrection</strong>. Son espérance à lui s'étend au delà de cette mort – pour les individus comme pour le monde en général – et pourrait en ce sens être plus absolue que celle de son interlocuteur pour qui il y va pareillement de l'avenir (mais intramondain) de l'homme et de l'humanité. Dans une perspective commune, un dialogue peut réussir. Il peut échouer si les horizons se révèlent irréductiblement différents. <strong>Alors le dernier mot du chrétien dans ce dialogue est le témoignage de sa vie et de son sang</strong>. <span style="font-size: small;">>></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><<</span> Il se peut que le chrétien comme tel soit jusqu'au plus intime dépouillé de sa vie privée et porté sur la scène du monde pour exercer une action publique ou subir un juigement général (1 Co 4,9 ; He 10,33) : en ce sens, il fait acte politique ; néanmoins, il échappe à la catégorie du politique par son existence impossible à classer selon le monde, et, pour lui-même, à saisir d'une seule vue. Cette catégorie le concerne : comme "membre" régi par la tête qu'est le Christ, il est au plus profond solidaire de tous les frères du Seigneur, jusqu'aux plus petits, et il doit se savoir responsable sans échappatoire de leurs conditions d'existence. Dans cette responsabilité plus qu'humaine, enracinée dans la solidarité du Christ avec le dernier des pécheurs et des pauvres, qui appartient en propre au christianisme, <strong>il ne peut y avoir aucune communauté de chrétiens se satisfaisant d'elle-même, aucune Eglise fermée</strong>. L'Eglise est essentiellement envoyée sur le champ du labour du monde pour en tirer ses propres fruits, <strong>mêlée à la pâte du monde pour tout faire lever.</strong> Mais de même que l'Eglise n'est elle-même que dans son propre dépassement vers le monde, de même en revanche le monde est destiné au passage à partir de son dernier terme vers le royaume de Dieu (1 Co 15, 24 ss). Ici précisément l'Eglise fournit au monde les arrhes substantielles d'une espérance merveilleusement surabondante, bien que <strong>son ferment</strong>, qui couve dans la société et la pousse à mettre toutes ses forces au service de la justice et de la paix, soit <strong>en lui-même dépourvu de toute puissance </strong>ou, selon le paradoxe de Paul, <strong>ne soit fort qu'autant qu'il reste faible</strong> (2 Co 12, 10). <span style="font-size: small;">>></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><<</span> Une <strong>théologie</strong> aux prises avec ces problèmes <em>[modernes]</em> <strong>ne pourra plus jamais se retrancher dans l'épique des sommes médiévales ou dans le lyrique des traités spirituels</strong> du temps de saint Bernard ou saint François de Sales. Elle devra adopter intimement la forme dramatique qui est devenue, inévtablement, la forme d'existence de l'humanité, chrétienne ou non chrétienne. On peut ajouter ici, avec précaution, un terme supplémentaire, celui d'<em><strong>apocalyptique</strong></em><em>,</em> bien acclimaté au centre comme à la périphérie de la Bible, où il désigne une forme spéciale et extrême de la dramatique du salut. La situation actuelle des hommes dans leur ensemble apparaît comme <strong>une pressante invitation à remettre en valeur cette forme de la dramatique divine</strong> dans la réflexion chrétienne. <span style="font-size: small;">>></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="LEFT"> </p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: center;" align="LEFT"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><em>HUvB, 'La dramatique divine' : t.1, ch. 'Tendances actuelles' </em></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: center;" align="LEFT"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><em>P. Lethielleux, 1984.<br /></em></span></span></p><p> </p>
PP
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Une théologie de l'écologie plénière
tag:plunkett.hautetfort.com,2013-05-08:5065446
2013-05-08T10:12:00+02:00
2013-05-08T10:12:00+02:00
Hélène et Jean Bastaire, La terre de gloire - essai d'écologie...
<p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #ff3333;"><span style="text-decoration: none;"><strong>Hélène et Jean Bastaire, </strong></span></span><span style="color: #ff3333;"><em><span style="text-decoration: none;"><strong>La terre de gloire - essai d'écologie parousiaque</strong></span></em></span><span style="color: #ff3333;"><span style="text-decoration: none;"><strong> (2010, Cerf) :</strong></span></span></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva; color: #000000;"><img id="media-4092967" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/351007812.jpg" alt="écologie,théologie" /></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva; color: #000000;"> Synthèse du livre, par Serge Lellouche :</span></p><p> </p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; border: none; padding: 0cm; line-height: 150%;" align="LEFT"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">La guérison de l'univers</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : Libérer la création ou se libérer d'elle ? Telle semble être la question. Les religions bibliques qui affirment la pérennité de la création, héritière de l'éternité de son créateur, incarnent la première position. Les religions helléniques et orientales, qui insistent sur l'illusion de la création, incarnent la seconde.<br />Pourtant la dimension cosmique du Royaume de Dieu révélée par le Christ a suscité beaucoup de résistances chez les chrétiens à travers les siècles, notamment par la marque des millénarismes antiques, malgré les deux grands hymnes au Christ cosmique de Saint-Paul (dans les ouvertures des épîtres aux ephésiens et aux colossiens).<br />Ce dernier affirme que la résurrection de la chair ne concerne pas seulement le corps des hommes, mais l'ensemble des créatures. La dignité originelle de toute chair ne saurait être coupée en deux ; dualisme auquel tant de chrétiens vont pourtant succomber.<br />Comment la beauté du monde pourrait-elle en effet disparaître alors qu'elle est intimement liée au «</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>et Dieu vit que cela était bon</em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">» de la genèse ?<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Contre le mal de genèse</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : Comment envisager cet accomplissement de la création, par delà les aléas de la chute ? La création illustre une histoire d'amour, elle est externalisation de la Trinité et procède d'un identique don de soi, d'un « oui » pur. Dans le monde innocent voulu par Dieu, ravagé par Satan et sauvé par le Christ, les créatures font assaut d'échanges et d'abnégation.<br />A notre époque, on asssite à un retour de l'antique pessimisme gnostique (cf Marcion) qui voyait dans la création l'oeuvre d'un démiurge maléfique. Beaucoup de chrétiens de notre temps accréditent l'idée que le mal soit inscrit au départ de l'aventure cosmique, tel un agent bénéfique grâce auquel le processus avance ; l'amour se propageant à coups de bulldozers à travers la création. Teilhard de Chardin a soutenu cette vision sinistre : le mal cosmique est un mal de genèse et on remerciera Dieu pour cette massacrante fécondité.<br />Tout le réçit biblique affirme pourtant le contraire : Dieu a crée un monde bon, sans trace de violence et de mort. C'est la créature, sous l'effet du péché, qui a «diabolisé» la création et non pas le Créateur. La souffrance et la mort sont les effets du péché, non les agents de la gloire.<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">L'incarnation cosmique du Verbe</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : Pourquoi Dieu s'est-il fait homme ? Quel est le motif de l'Incarnation ? Une perspective réductrice répondra que le Verbe ne se serait pas fait chair si la chair ne s'était pas faite péché et ne s'était pas livrée au démon.<br />La divinisation de l'homme en Christ par l'humanisation de Dieu en son Fils Jésus est pourtant le mystère central que les Pères de l'Eglise ont célébré dès les premiers siècles du christianisme, avec Irénée de Lyon. Pour cette divinisation de l'homme en Christ, il fallait l'Incarnation du Fils de Dieu. Et pour cette incarnation du Fils de Dieu, il fallait la création de la chair, de la terre, de l'univers. Voilà le motif premier et ultime de la création. Celle-ci se situe comme en deça et au-delà de l'Incarnation. Ce que le Créateur a en vue lorsqu'il pétrit le monde, c'est la chair à venir de son Fils divinisateur. C'est « le grand mystère caché » qu'évoque Maxime le confesseur au VIIème siècle, reprenant la figure du Christ total proposé par l'apôtre Paul. Le monde a été crée pour le Christ cosmique qui récapitule, à travers l'homme toutes les créatures et qui les ramène toutes, par l'homme, au Créateur. De toute éternité, le Père devait créer et le Fils s'incarner. L'incarnation du Verbe est la clé du processus cosmogonique, elle était programmée dès l'origine. La christification de l'homme suppose et appelle la christification de l'univers, le Fils s'incarnant non seulement dans le corps de l'homme, mais dans le corps de l'univers entier.<br />Ainsi s'effrite la thèse classique de la rédemption comme unique motif de l'Incarnation....<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Comme à travers le feu</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : ...Ainsi la révélation judéo-chrétienne dans ses fondements bibliques voit reparaître le thème du Royaume de Dieu comme royaume terrestre, libéré de tout relent millénariste ; le «doux royaume de la terre» est promis à la résurrection.<br />Jésus annonce l'embrasement du monde et le grand ébranlement de la fin des temps. Double dimension de l'évènement apocalyptique, radical bouleversement cosmique et refonte totale de l'univers. Il est catastrophe créatrice, purification drastique qui guérit l'ensemble du corps malade du Christ. La dignité de la création est restaurée dans cette révélation, par la Croix cosmique. Sur la croix, est cloué le corps physique de Jésus, mais aussi son Corps cosmique. Comme l'homme, la création entière meure et ressuscite sur la croix de Jésus ; déjà elle « </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>gémit dans les douleurs de l'enfantement</em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> » (Rm 8, 22). L'incarnation du Verbe ayant été conçue comme devant s'étendre à toute chair, toute chair emprunte les voies de la mort et la résurrection, rendues nécessaires par le péché. En Jésus réssuscité, la création se relève mystérieusement du néant, éternellement vive.<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">La gloire de la matière</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : Qui et quoi y aura-t-il sur cette terre nouvelle et sous ces cieux nouveaux ? Il y aura tous et tout. La nouveauté ne sera pas dans une création inconnue et inédite, mais dans son plein accomplissement, son aboutissement glorieux au-delà de sa délivrance.<br />Osons nommer l'indicible : dès notre vie terrestre, nous avons accès par le Christ à cette appréhension divine de la Parousie.<br />Nous restons bloqués par une incapacité théologique à envisager une matière «glorifiée», pénétrée par l'esprit. Jésus lui-même en a donné le témoignage pour son propre Corps, au moment de la Transfiguration. Il a montré dans son corps une matière non pas niée ou réduite, mais tout au contraire accomplie, libérée, entièrement docile à l'esprit sans rien perdre de sa nature. A l'exemple du Seigneur, bien des saints ont été transfigurés avant leur mort. La phosphorescence des saints, comme leurs miracles, sont des anticipations eschatologiques qui procèdent du Christ cosmique, bien que manifestées depuis le royaume ici-bas.<br />Le christianisme orthodoxe a particulièrement soutenu la possibilité de voir dès cette terre la lumière incrée dans le créé.<br />Il n'y a pas là de mélange de la matière et de l'esprit (tentation de notre temps), mais leur distinction sans séparation, leur union sans confusion, pour le mystère du Verbe ressuscité.<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Le salut des animaux et des plantes</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : le refus théologique d'admettre les végétaux et les animaux à la Pâque du Seigneur trahit cette même difficulté à assumer l'idée d'une résurrection de la matière qui ne soit pas une dématérialisation, d'une récapitulation de toutes choses en Christ qui réalise la gloire de toutes les créatures. Thomas d'Aquin et les théologiens médiévaux, à la suite d'Augustin, ne font entrer dans le monde de la résurrection que le corps des hommes et le monde minéral. Là encore, prégnance sur la pensée judéo-chrétienne du dualisme platonicien, aggravée par le dualisme manichéen, qui masque la solidarité innocente entre l'homme et l'animal, rétablie dans la gloire. Complet travestissement de l'enseignement de saint Paul.<br />Pourtant, Théophile d'Antioche dira au IIe siécle : «</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>Quand de nouveau l'homme sera revenu dans les voies convenant à sa nature et ne commettra plus le mal,</em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> (les animaux) </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>aussi seront rétablis dans leur première douceur.</em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> » En effet, en imitation du Christ fait homme, l'homme a vocation à récapituler en lui toutes les créatures, non en les absorbant mais en les réunissant autour de lui tel un Adam cosmique. Avant le<em> poverello,</em> Jean Scot Erigène, théologien du IXe siècle, annonçait en l'animal sa dignité de créature pascale.<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">La réconciliation des créatures</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : La Réforme contribuera à débloquer la situation. Beaucoup plus tard, le prélat contemplatif Mgr Charles Gay (1815-1892) va splendidement restaurer la pleine interprétation du texte de l'apôtre Paul : «</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>La matière souffre violence : elle aspire, elle aussi, à la liberté des enfants de Dieu ; elle a faim de sainteté, elle a soif de paix et de gloire. Elle aura tout cela : elle l'a éminement dans l'humanité béatifiée de Jésus ; mais de plus, elle l'aura en elle-même.</em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> » Charles Gay montre aux chrétiens que la charité embrasse tout sans exception : «</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>Ainsi les astres du firmament, les oiseaux du ciel, les poissons des eaux, les animaux de la terre, les plantes des campagnes, les fleurs des vallées deviennent l'objet de l'amour de Jésus, d'un amour surnaturel, céleste, théologal.</em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">»<br />Non moins exceptionnelles sont les vues de Léon Bloy sur la capacité d'intercession de la souffrance animale au profit des humains, ou celles du chrétien orthodoxe Nicolas Berdiaev : «</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>Le regard des animaux souffrants et sans défense nous donne une expression morale et métaphysique d'une profondeur prodigieuse. </em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">» (…) « (aussi) </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>mon salut et ma transfiguration sont liés non seulement à ceux des autres hommes, mais à ceux des animaux, des plantes et des minéraux, à leur insertion dans le Royaume de Dieu. </em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">» <br />Dans les années 1920, Paul Claudel s'indigne du sort que le Danemark réserve aux animaux élevés en batterie et ne cessera de proclamer avec fougue son espérance eschatologique étendue à tout le cosmos, ce à quoi continue de se refuser un Jacques Maritain.<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Le temps ressuscité</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : Les scolastiques jugent que tout corps a une âme, mais que toute âme n'est pas forcément immortelle. Ce raisonnement repose sur une opposition radicale entre mouvement et immuabilité, entre le temps et l'éternité. C'est là une vue païenne et non chrétienne de la création. Cette division ne résulte-t-elle pas de la chute ? Le temps est-il creux en substance, ou l'Evangile n'annonce-t-il pas au contraire la « plénitude » du temps, son apogée, sa gloire que le péché est justement venu entraver ?<br />Hans-Urs von Balthasar distingue un temps véritable dans lequel l'homme rencontre Dieu et accepte sa volonté, d'un temps irréel comme courant qui ne coule vers rien. Le temps du Christ rétablit le temps véritable, l'incarnation du Verbe purifie le temps dans le sang de la Croix en restaurant son inépuisable docilité où l'homme ne cesse plus d'être fidèle au Père et toutes les autres créatures d'obéir avec l'homme au Créateur. Le Christ n'anticipe jamais, il n'est qu'attention, obéissance à l'Heure du Père. Au VIIe siècle, Maxime le Confesseur développe une théologie qui articule le mouvement et l'immobilité. Et pour Grégoire de Nysse, la vie éternelle est un état où les âmes sont «</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>conçues comme des univers de grâce en expansions infinies. </em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">» <br />Telle est la temporalité glorieuse où le gémissement de la création se transforme en cri de joie, le cri devenant chant de louange et s'exprimant dans une course d'amour.<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">La beauté sauvée</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : On l'a vu, la résurrection du monde et l'éternité de la matière ont pour premier argument la beauté de la création. Ce mystère de la beauté est témoignage irréfutable de l'éternité de la chair. Un dualisme grossier a tant contribué à désincarner la beauté, à en dégager une nature prétenduement idéale. Absurde réduction de la beauté à un ornement formel : la qualité de la forme se mesure à sa fidélité envers l'indicile. Le péché empêche la forme d'obéir.<br />En s'incarnant, le Verbe est venu sauver la beauté que par le Verbe le Père avait créée. Ces formes déformées devaient être reformées pour qu'on pût y ressaisir dans un reflet fidèle le visage du Père.<br />Ici bas, la tâche des artistes notamment est de travailler à cet assainissement des formes. Ils sauvent le monde avec le Christ, par le Christ, de la laideur de la chute. L'artiste délivre la beauté aliénée et perdue.<br />Il n'est pas un atome de la beauté terrestre qui ne ressuscite en Christ au Dernier Jour. La « viridité » que chante Hildegarde de Bingen est force insurrectionnelle de la nature libérée par la grâce. Il s'est fait chair pour sauver toute chair et libérer en toute forme la beauté de l'esprit.<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">L'apocatastase du cosmos</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">: Un autre inaccomplissement éventuel de la terre de gloire est redoutable à envisager, c'est le plus intolérable : le tourment de l'enfer éternel n'a cessé d'habiter les consciences chrétiennes. Mais songe-t-on à ce que pourrait être l'éternel remords de Dieu devant l'éternelle rébellion fût-ce d'une seule de ses créatures ? En régime chrétien, quelle réalité peut l'emporter sur l'amour ?<br />La nature de Dieu est dans cette kénose, dans ce renoncement à trouver sa joie ailleurs que dans la joie d'autrui. Il ne réclame rien, ne fait aucun calcul, donne pour donner, dans une souveraine gratuité. Comment l'obstination de l'amour ne finirait-elle pas par dissoudre l'obstination du péché ?<br />L'apocatastase restaure l'universalité, c'est à dire la catholicité du salut. Cette réconciliation universelle s'étend à toute la création.<br />L'infidélité des créatures libres a entraîné dans sa chute l'ensemble du cosmos. Ce sont donc d'abord les hommes et les anges qui doivent retourner à la fidélité pour que l'ensemble soit restitué à l'amour. Grégoire de Nysse souligne que l'apocatastase ne peut que s'étendre à l'univers entier, s'en référant à l'inconsistance du mal posée par Paul quand il dit que Dieu sera en tout, étant devenu tout en chacun. Il ne saurait y avoir de paix totale et véritable sans une rédemption intégrale de toutes les créatures, qu'elles soient ou non libres.<br /><br />- </span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Faire eucharistie de toutes choses</span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> : La liturgie cosmique telle qu'elle se célébrera au-delà des siècles des siècles, nous en avons un exact avant-goût dans la liturgie eucharistique. La liturgie ne sera pas une simple action de grâces, mais plus essentiellement action sainte. L'action sainte que met en œuvre chaque liturgie et que porte à son apogée la liturgie cosmique est l'action de l'Esprit. L'estuaire est libéré et l'océan de louange active peut enfin se déployer dans toute sa splendeur féconde.<br />Ce travail cosmique étendu à l'ensemble de l'univers consiste à faire eucharistie de toutes choses, à transformer toutes choses en Corps du Christ pour offrir le Fils au Père par la force de l'Esprit. Cela veut dire sanctifier toute activité afin que le moindre geste, la moindre respiration soient saintes. Le travail sera vraiment adoration, le labeur vraiment prière.<br />A l
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ISTINA, Aspects de la théologie pentecôtiste
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2013-01-14T00:39:00+01:00
2013-01-14T00:39:00+01:00
Centre d'études oecuméniques fondé en 1927, ISTINA publie une revue...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/644703430.jpg" target="_blank"><img id="media-3924278" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/299304561.jpg" alt="Istina.jpg" /></a><a href="http://www.istina.eu/">Centre d'études oecuméniques fondé en 1927, <strong>ISTINA</strong></a> publie une revue d'excellente qualité à destination du public cultivé, amateur de théologie chrétienne. Aussi faut-il saluer l'heureuse intiative de cette revue, qui publie un superbe ensemble d'études, en langue française, sur<strong> la théologie pentecôtiste</strong>, mise en dialogue avec l'approche théologique catholique.</p><p>En vente depuis le 14 janvier 2013, ce <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/883823611.pdf%20">numéro de 116 pages</a> est un véritable "must".</p><p><a id="media-3924276" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/883823611.pdf">PDF de présentation (lien)</a>.</p>