Last posts on tarnac2024-03-29T00:15:20+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/tarnac/atom.xmlHoudaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlPuisque je vous le dis...tag:houdaer.hautetfort.com,2015-06-07:56357262015-06-07T14:46:00+02:002015-06-07T14:46:00+02:00 Pour signer, c'est z'ici .
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/1533616360.2.jpg" target="_blank"><img id="media-5066185" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/337337734.2.jpg" alt="11407182_1456383774672245_1168127291456399164_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large;">Pour signer, c'est <strong><a href="http://quadruppani.blogspot.fr/2015/06/lheure-des-doux-aveux-je-suis-lauteur.html"><span style="color: #888888;">z'ici</span></a></strong>.</span></p>
ZEC & Ciehttp://zec.hautetfort.com/about.html1er juillet 1766 : mise à mort de Jean-François de La Barretag:zec.hautetfort.com,2015-01-19:55394182015-01-19T12:36:00+01:002015-01-19T12:36:00+01:00 Dans la nuit du 8 au 9 août 1765, des coups de couteaux furent ...
<div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2" style="text-align: center;"><div class="introductory" style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;">Dans la nuit du 8 au 9 août 1765, des coups de couteaux furent portés sur le crucifix du pont neuf d’Abbeville, en Picardie. A la jambe droite de la sculpture " trois coupures de plus d’un pouce de long chacune et profonde de quatre lignes" et "deux coupures à coté de l’estomac. " <br /><br /> Comme personne n'avait rien vu, l'enquête ne donna aucun résultat. Mais les soupçons, alimentés par la rumeur, se portèrent rapidement sur cinq jeunes gens dont le jeune chevalier de La Barre, neveu de l’abbesse de Willancourt.</p><p>Des délateurs, incités à s'exprimer par les curés, affirmèrent qu’on l’avait entendu chanter des chansons libertines et que le chevalier s'était vanté d’être passé devant une procession du saint-sacrement sans se découvrir.<br /> <br /> Pour réparer cet outrage, les autorités de la ville organisèrent rapidement une cérémonie d'amende honorable que mena en grande pompe l'évêque d'Amiens soi-même. Tout ceci acheva de donner à cette affaire une publicité exorbitante, d'effrayer et d'exciter la population:</p><p>" On disait qu’il se formait une nouvelle secte qui brisait tous les crucifix, qui jetait par terre toutes les hosties et les perçait à coups de couteau. On assurait qu’elles avaient répandu beaucoup de sang. Il y eut des femmes qui crurent en avoir été témoins. On renouvela tous les contes calomnieux répandus contre les juifs dans tant de villes de l’Europe. Vous connaissez, monsieur, à quel excès la populace porte la crédulité et le fanatisme, toujours encouragé par les moines." (Voltaire)</p><p>L’affaire remonta jusqu’au roi, bien décidé à faire un exemple de cet accusé défendu par des philosophes des Lumières et une partie de l’opinion parmi la plus éclairée. <br /><br /> Malgré l'absence de preuve, l'illégalité même des procédures, le fait qu'il n'existait pas en France de loi qui prononce la peine capitale contre aucune des actions imputées au chevalier de La Barre, le jeune homme, accusé de sacrilège, fut pourtant condamné à mort.<br /><br /> Torturé, les os des jambes brisés, le poing et la langue coupés, après une décollation à la hache — par chance il était noble... — Il fut brûlé le 1er juillet 1766 avec l’exemplaire du dictionnaire philosophique trouvé lors de la perquisition effectuée chez lui et qu'on avait pris soin d'attacher à son corps.</p><p>Jean-François de La Barre avait 19 ans.</p><p style="text-align: justify;">Voltaire tenta vainement de le réhabiliter : son texte Relation de la mort du chevalier de la Barre à Monsieur le Marquis de Beccaria n'eut pas d'effets avant la Révolution. C'est la Convention qui prononcera la réhabilitation par un décret du 15 novembre 1793.<span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><h4 style="text-align: center;">Tarnac<span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></h4><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Deux siècles et demi plus tard, dans l'affaire de Tarnac où s'illustra la droite sarkozyste, le même schéma se répétait. Outre le <em>sacrilège</em> de s'être attaqué à l' icone du TGV " fleuron de notre industrie" (sans conséquence sur le plan humain) - ce sont également des jeunes gens dits de " bonne famille" qui sont emprisonnés sans preuve; c'est également le fait de posséder un ouvrage jugé subversif <a href="http://www.lafabrique.fr/catalogue.php?idArt=215" target="_blank"><em>"L’insurrection qui vient</em></a>" qui, comme le <em>Dictionnaire philosophique</em>, est considéré comme une preuve à charge; et enfin c'est en lieu et place de sectes que sont agitées de fantomatiques "cellules invisibles". </span></div><div class="introductory" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La grande différence entre les deux affaires, et elle est de taille, c'est que les jeunes de Tarnac se sont vus accusés essentiellement d'actes qu'ils <em>pourraient</em> commettre.</span></div><div class="introductory" style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="font-size: small;"><a><span style="color: #ff0000;">></span></a></span> Anne Marie Chouillet. <a href="http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9891_1996_num_108_2_4458" target="_blank">La visite de Condorcet à Voltaire et ses suites</a>. In: <em>Mélanges de l'Ecole française de Rome. Italie et Méditerranée</em> T. 108, N°2. 1996. pp. 609-616. doi : 10.3406/mefr.1996.4458 </span></p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;"><a><span style="color: #ff0000;">></span> A propos de "l'affaire de Tarnac" : Christ ou caténaire ? Du sacrilège religieux au sacrilège laïque, par</a> <a class="Style1">Elisabeth Claverie et Luc Boltanski</a> - <a href="http://www.tarnac.condra.ch/info/testi/claverie.html" target="_blank"><span class="MsoNormal">Comité de soutien helvétique aux neuf de Tarnac</span></a></span></div><div class="introductory"><h4 class="left" style="text-align: center;"><span style="color: #333333;"><strong>Saïd Bouamama et Saïdou Z.E.P</strong></span></h4><p class="left" style="text-align: justify;"><span><img id="media-4848809" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zec.hautetfort.com/media/00/01/3277622324.png" alt="glt1.png" />À l’heure où la France célèbre le droit au blasphème, il est pour le moins paradoxal de devoir défendre devant la justice le droit d’écrire : </span><em>« Nique la France ! »</em><span> La nation n’est pas, elle ne doit surtout pas devenir une religion d’État, sauf à trahir les principes républicains. La patrie ne saurait nous contraindre au patriotisme. Avoir la nationalité française, ce n’est pas être condamné au nationalisme. Car sacraliser la France, ce serait trahir la laïcité. Il faut au contraire revendiquer, haut et fort, la liberté de la critique, qui est la condition de possibilité de la démocratie. On ne peut pas se réclamer de Voltaire contre le fanatisme et en même temps rejeter l’esprit voltairien d’insolence – sauf à confirmer le soupçon que ces beaux mots et ces grands noms sont vides de sens, pire, qu’ils ne sont utilisés que pour exclure. Bref, ce serait paradoxalement donner raison à Saïd Bouamama et à Saïdou, mais en leur faisant payer le prix fort pour avoir dit la vérité. "<br /></span></p><p class="left" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a href="https://blogs.mediapart.fr/blog/eric-fassin/190115/pour-le-droit-linsolence" target="_blank">> Pour le droit à l'insolence, par Eric Fassin</a></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;">Le procès du sociologue et militant Saïd Bouamama et du rappeur Saïdou Z.E.P. (Zone d’Expression Populaire), se déroulera mardi 20 janvier 2015 au Tribunal de grande instance de Paris. Ils sont poursuivis pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » sur plainte d’un groupe d’extrême droite, l’AGRIF. En cause, un <a title="Devoir d'insolence ZEP" href="http://www.zep-lesite.com/v02/Nique_la_France.pdf" target="_blank">ouvrage</a> et une <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ZdVazPwItpw" target="_blank">chanson</a> du même nom, <a href="https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=KdA2j4oU7v8" target="_blank">Nique la France</a>.</p></blockquote><h3 class="left" style="text-align: center;"><strong><span style="color: #333333;">*</span></strong></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;"><a><span style="color: #ff0000;"><strong>></strong></span></a> <a href="http://www.laicite1905.com/chevalier.htm" target="_blank">Association le chevalier de La Barre </a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a><span style="color: #ff0000;"><strong>></strong></span></a></span> François-Jean Lefebvre de La Barre, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Jean_Lefebvre_de_La_Barre" target="_blank">Wikipédia</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><a><span style="color: #ff0000;">></span></a>Max Gallo, <em>Que passe la justice du roi. Vie, procès et supplice du Chevalier de la Barre</em>, Paris, André Versaille, 2011, 350 p. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica;"><span style="font-size: small;"><a><span style="color: #ff0000;">></span></a></span><span style="font-size: small;"> <a href="http://voltaire-a-ferney.org/39.html" target="_blank">Le Chevalier de la Barre, précurseur des idées de la Révolution française par Marc Blondel - </a></span><span style="font-size: small;">La Raison n° 554 - septembre-octobre 2010 - Site : Voltaire à Ferney.</span></span></p><a title="Monument en l'honneur du chevalier de La Barre à Abbevillmm" href="http://crdp.ac-amiens.fr/idp/abbeville-80-monument-en-hommage-au-chevalier-de-la-barre/" target="_blank"><img id="media-4872315" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zec.hautetfort.com/media/00/02/4097006937.jpg" alt="chevalier de la barre" /></a></div><h4 style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small; color: #993300;">Relation de la mort du chevalier de la Barre<br /> <br /> Par M. Cassen<br /> Avocat au conseil du roi, à M. le <a href="http://www.leboucher.com/vous/_accueille.html?beccaria/delit.html~centregc" target="_blank"><span style="color: #993300;">marquis de Beccaria</span></a>.</span></h4><p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">- 1766 -<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Il semble, monsieur, que toutes les fois qu’un génie bienfaisant cherche à rendre service au genre humain, un démon funeste s’élève aussitôt pour détruire l’ouvrage de la raison. A peine eûtes-vous instruit l’Europe par votre excellent livre sur les délits et les peines, qu’un homme<a href="http://www.voltaire-integral.com/VOLTAIRE/Labarre.htm#Note_84">,</a> qui se dit jurisconsulte, écrivit contre vous en France. Vous aviez soutenu la cause de l’humanité, et il fut l’avocat de la barbarie. C’est peut-être ce qui a préparé la catastrophe du jeune chevalier de La Barre, âgé de dix-neuf ans, et du fils du président d’Étallonde, qui n’en avait pas encore dix-huit.<br /> Avant que je vous raconte, monsieur, cette horrible aventure qui a indigné l’Europe entière (excepté peut-être quelques fanatiques ennemis de la nature humaine), permettez-moi de poser ici deux principes que vous trouverez incontestables.</span></p><ol><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Quand une nation est encore assez plongée dans la barbarie pour faire subir aux accusés le supplice de la torture, c’est-à-dire pour leur faire souffrir mille morts au lieu d’une, sans savoir s’ils sont innocents ou coupables, il est clair au moins qu’on ne doit point exercer cette énorme fureur contre un accusé quand il convient de son crime, et qu’on n’a plus besoin d’aucune preuve.<br /> <br /></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Il est aussi absurde que cruel de punir les violations des usages reçus dans un pays, les délits commis contre l’opinion régnante, et qui n’ont opéré aucun mal physique, du même supplice dont on punit les parricides et les empoisonneurs.<br /> <br /></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Si ces deux règles ne sont pas démontrées, il n’y a plus de lois, il n’y a plus de raison sur la terre; les hommes sont abandonnés à la plus capricieuse tyrannie, et leur sort est fort au-dessous de celui des bêtes.</span></li></ol><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Ces deux principes établis, je viens, monsieur, à la funeste histoire que je vous ai promise.</span></p><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">*<br /></span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Il y avait dans Abbeville, petite cité de Picardie, une abbesse, fille d’un conseiller d’État très estimé; c’est une dame aimable, de mœurs très régulières, d’une humeur douce et enjouée, bienfaisante, et sage sans superstition.Un habitant d’Abbeville, nommé Belleval, âgé de soixante ans, vivait avec elle dans une grande intimité, parce qu’il était chargé de quelques affaires du couvent: il est lieutenant d’une espèce de petit tribunal qu’on appelle l’élection, si on peut donner le nom de tribunal à une compagnie de bourgeois uniquement préposés pour régler l’assise de l’impôt appelé la taille. Cet homme devint amoureux de l’abbesse, qui ne le repoussa d’abord qu’avec sa douceur ordinaire, mais qui fut ensuite obligée de marquer son aversion et son mépris pour ses importunités trop redoublées.Elle fit venir chez elle dans ce temps-là, en 1764, le chevalier de La Barre, son neveu, petit-fils d’un lieutenant général des armées, mais dont le père avait dissipé une fortune de plus de quarante mille livres de rentes: elle prit soin de ce jeune homme comme de son fils, et elle était prête de lui faire obtenir une compagnie de cavalerie; il fut logé dans l’extérieur du couvent, et madame sa tante lui donnait souvent à souper, ainsi qu’à quelques jeunes gens de ses amis. Le sieur Belleval, exclu de ces soupers, se vengea en suscitant à l’abbesse quelques affaires d’intérêt.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Le jeune La Barre prit vivement le parti de sa tante, et parla à cet homme avec une hauteur qui le révolta entièrement. Belleval résolut de se venger; il sut que le chevalier de La Barre et le jeune d’Étallonde, fils du président de l’élection, avaient passé depuis peu devant une procession sans ôter leur chapeau: c’était au mois de juillet 1765. Il chercha dès ce moment à faire regarder cet oubli momentané des bienséances comme une insulte préméditée faite à la religion. Tandis qu’il ourdissait secrètement cette trame, il arriva malheureusement que, le 9 août de la même année, on s’aperçut que le crucifix de bois posé sur le pont neuf d’Abbeville était endommagé, et l’on soupçonna que des soldats ivres avaient commis cette insolence impie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Je ne puis m’empêcher, monsieur, de remarquer ici qu’il est peut-être indécent et dangereux d’exposer sur un pont ce qui doit être révéré dans un temple catholique; les voitures publiques peuvent aisément le briser ou le renverser par terre. Des ivrognes peuvent l’insulter au sortir d’un cabaret, sans savoir même quel excès ils commettent. Il faut remarquer encore que ces ouvrages grossiers, ces crucifix de grand chemin, ces images de la vierge Marie, ces enfants Jésus qu’on voit dans des niches de plâtre au coin des rues de plusieurs villes, ne sont pas un objet d’adoration tels qu’ils le sont dans nos églises: cela est si vrai qu’il est permis de passer devant ces images sans les saluer. Ce sont des monuments d’une piété mal éclairée; et, au jugement de tous les hommes sensés, ce qui est saint ne doit être que dans le lieu saint.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Malheureusement l’évêque d’Amiens, étant aussi évêque d’Abbeville, donna à cette aventure une célébrité et une importance qu’elle ne méritait pas. Il fit lancer des monitoires; il vint faire une procession solennelle auprès de ce crucifix, et on ne parla dans Abbeville que de sacrilèges pendant une année entière. On disait qu’il se formait une nouvelle secte qui brisait tous les crucifix, qui jetait par terre toutes les hosties et les perçait à coups de couteau. On assurait qu’elles avaient répandu beaucoup de sang. Il y eut des femmes qui crurent en avoir été témoins. On renouvela tous les contes calomnieux répandus contre les juifs dans tant de villes de l’Europe. Vous connaissez, monsieur, à quel excès la populace porte la crédulité et le fanatisme, toujours encouragé par les moines.</span></p><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">*</span></h3></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Le sieur Belleval, voyant les esprits échauffés, confondit malicieusement ensemble l’aventure du crucifix et celle de la procession, qui n’avaient aucune connexité. Il rechercha toute la vie du chevalier de La Barre: il fit venir chez lui valets, servantes, manoeuvres; il leur dit d’un ton d’inspiré qu’ils étaient obligés, en vertu des monitoires, de révéler tout ce qu’ils avaient pu apprendre à la charge de ce jeune homme: ils répondirent tous qu’ils n’avaient jamais entendu dire que le chevalier de La Barre eût la moindre part à l’endommagement du crucifix.On ne découvrit aucun indice touchant cette mutilation, et même alors il parut fort douteux que le crucifix eût été mutilé exprès. On commença a croire (ce qui était assez vraisemblable) que quelque charrette chargée de bois avait causé cet accident."Mais, dit Belleval à ceux qu’il voulait faire parler, si vous n’êtes pas sûrs que le chevalier de La Barre ait mutilé un crucifix en passant sur le pont, vous savez au moins que cette année, au mois de juillet, il a passé dans une rue avec deux de ses amis à trente pas d’une procession sans ôter son chapeau. Vous avez ouï dire qu’il a chanté une fois des chansons libertines; vous êtes obligés de l’accuser sous peine de péché mortel."<br /> Après les avoir ainsi intimidés, il alla lui-même chez le premier juge de la sénéchaussée d’Abbeville. Il y déposa contre son ennemi, il força ce juge à entendre les dénonciateurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">La procédure une fois commencée, il y eut une foule de délations. Chacun disait ce qu’il avait vu ou cru voir, ce qu’il avait entendu ou cru entendre. Mais quel fut, monsieur, l’étonnement de Belleval, lorsque les témoins qu’il avait suscités lui-même contre le chevalier de La Barre dénoncèrent son propre fils comme un des principaux complices des impiétés secrètes qu’on cherchait à mettre au grand jour! Belleval fut frappé comme d’un coup de foudre: il fit incontinent évader son fils; mais, ce que vous croirez a peine, il n’en poursuivit pas avec moins de chaleur cet affreux procès.</span></p><div style="text-align: center;"><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">*</span></h3></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: h
limprovistehttp://lacalavera.hautetfort.com/about.htmlAppel de l'assemblée populaire du plateau de Millevachestag:lacalavera.hautetfort.com,2014-11-12:54881932014-11-12T11:08:00+01:002014-11-12T11:08:00+01:00 Pour rester dans la même veine, je relaie cet appel de l 'Assemblée...
<p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Pour rester dans la même veine, je relaie cet appel de l<em>'Assemblée populaire du plateau de Millevache</em> paru à la suite du décès de Rémi Fraisse et des manifestations de soutien qui suivirent et suivront ...</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Je le fais pour information plus que par conviction.</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;"> Qui est ce Bruno Iann Loef qui semble en être l'auteur ?</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Qui compose cette "assemblée populaire", trouve-t-on de vrais morceaux de Tarnac dedans ?</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Je n'aime pas l'appel implicite à la violence qu'il contient, il est cependant révélateur des options qui nous restent </span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Jouer à la guerre quand tant d'autres, aux frontières de l'Europe luttent au quotidien sous les bombes pour leurs libertés les plus élémentaires</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Jouer à la guerre, lancer des flacons d'acide et des billes d'acier contre les keufs...la belle affaire ...</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Mais, plus que tout autre chose cet appel manque d'utopie et d'humour, sa langue est triste comme l'avenir que nous fabriquons mais tout n'est pas pour autant à jeter</span></p><p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">à consommer donc avec discernement et modération comme on le dit pour d'autres flacons.</span></p><p> </p><p><a href="http://www.dailymotion.com/video/x29seuw_le-plateau-de-millevaches-appelle-a-bloquer-les-gendarmeries_news" target="_blank">http://www.dailymotion.com/video/x29seuw_le-plateau-de-millevaches-appelle-a-bloquer-les-gendarmeries_news</a></p><p> </p><p> </p>
Rébellionhttp://rebellion.hautetfort.com/about.htmlPour des communautés politiques autonomes et offensives !tag:rebellion.hautetfort.com,2014-06-03:53836292014-06-03T23:19:04+02:002014-06-03T23:19:04+02:00 “L'Empire ne s'oppose pas à nous comme un sujet qui nous ferait...
<p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="JUSTIFY"><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">“L'Empire ne s'oppose pas à nous comme un sujet qui nous ferait face. </span></em><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais comme un milieu qui nous est hostile”</span></em></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Tiqqun, Contribution à la guerre en cours.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">En 2005, sur le plateau des Millevaches, ceux qui seront trois ans plus tard au centre de la fameuse « Affaire de Tarnac » décident de s'éloigner volontairement du monde moderne afin de recréer, à leur échelle, une micro-société plus conforme à leur idéal. Cette démarche de rupture reproduit un fait politique particulier mais régulier dans les mouvances dites "dissidentes". La corrélation entre un éloignement politique et un éloignement géographique du monde moderne. Comme avant eux les milieux libres et les communautés libertaires de la fin du XIX siècle, le mouvement artamanen des années 1920, les communautés hippies des années 1960-1970, et plus proche de nous, la lutte autour du plateau du Larzac contre le projet d'agrandissement d'un camp militaire (à partir de 1973), certaines personnes ont associé une discontinuité dans le discours et sa mise en œuvre (mise en pratique par des moyens de communications spécifiques, des moyens d'action et de revendication en rupture avec les formes institutionnelles...) et une discontinuité dans l'espace (éloignement le plus possible des lieux où s'exprime avec le plus de force la modernité).</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">De fait, les villes ont toujours constitué un bastion du capitalisme, et l'urbanisme n'a toujours été qu'un terme pour désigner la mise au pas de l'environnement dans l'optique des intérêts capitalistes. Jean-François Brient, dans son film De la servitude moderne, déclarait "l’unification de l’espace selon les intérêts de la culture marchande est le grand objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, rationalisée à l’extrême, pour faciliter le transport des marchandises. Tout obstacle, naturel ou humain doit être détruit". L'importance que constitue l'urbanisme comme axe d'action par le capitalisme n'a que rarement été considéré à juste titre (1), à l'exception de certains milieux anarchistes autonomes (voir à ce sujet l'excellent blog "Laboratoire d'urbanisme insurrectionnel"). La même critique se retrouve aussi dans les écrits de certains militants autonomistes ou indépendantistes “régionalistes” qui voyaient bien en quoi les villes étaient les tombeaux des cultures populaires et locales enracinées, au profit de la non-culture de masse mondialisée.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">De fait, le système, lui, ne s'y trompe pas, et quatre jeunes basques ont récemment écopé de 2 ans de prison ferme chacun (1 an pour la quatrième) pour avoir entarté, le 27 octobre 2011, la présidente de la communauté de Navarre, pour s'opposer à un projet de Ligne à Grande Vitesse traversant les Pyrénées. Le mouvement autonomiste occitan Libertat! déclarera, à la suite de l'entartage : "Pour les autorités de la CTP, les Pyrénées ne sont qu’une barrière et un "goulot d’étranglement" qui entrave les flux de marchandises et les affaires; leur défi recherche de façon permanente un spectaculaire accroissement des trafics et la "perméabilisation des Pyrénées", qui n’est autre chose que de transformer cette cordillère en un gigantesque "gruyère" traversé de part et d’autre par de grandes infrastructures de connexion entre les grands centres d’affaires."</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">La volonté du capital est d'abolir les distances physique pour accéléré ses rendements, sans soucis de la Nature ou des cadres de vie locaux. </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Partout le système capitaliste appauvrit et uniformise le monde, on assiste à une standardisation des modes de vie. Les mêmes désirs de possessions se diffusent. La culture matérielle et superficielle nourrit les imaginaires. Les mêmes enseignes de magasins, la même architecture, les mêmes villes se retrouvent d'un pays à l'autre. La quête du bonheur individuel dans un environnement urbain est devenue le modèle universel. Tout le monde rêve des mêmes choses au même moment. Les formes de travail antérieures à l'industrialisation sont détruites (artisanat, agriculture rurales, etc) et la dissolution de tous les liens de la vie communautaire (famille, village, quartiers) aboutit à l'atomisation du monde sous le règne du calcul égoïste. Les aspirations s'homogénisent à mesure que le déracinement et la déculturation se développent.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Ce mouvement est-il irréversible ? Nous ne le pensons pas. Il est certain que certains sont déjà trop lobotomisés pour s’en rentre compte. Mais il existe suffisamment d'esprits rebelles pour trouver d'autres voies que celle proposée par le système.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Reprendre le pouvoir sur nos vies : Emancipation et autonomie</span></strong></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Face à ce constat, couplé avec celui de la difficulté (de l'impossibilité ?) de lutter frontalement contre le Capital, en particulier dans les zones qu'il a créées selon ses principes, certains ont choisi de sortir volontairement du système et de le combattre de l'extérieur et non plus de l'intérieur. Ce choix a l'avantage de permettre une application concrète nos valeurs et nos idées hors du cadre faussé de la modernité capitaliste. Le socialisme révolutionnaire pose l'idée de communauté et d'autonomie au cœur de sa démarche, alliée à une émancipation libératrice des capacités humaines enchainées par le capitalisme. Cette démarche peut exister dès à présent sous de nombreuses formes. L'une d’elle pourrait être justement des Communautés Politiques Autonomes.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Une chose doit être claire, ce concept n'a rien avoir avec le survivalisme très à la mode actuellement. La survie individuelle n'est rien si elle ne porte pas un projet de renaissance collectif. Le survivalisme reste marqué par l'époque qui l’a vue naitre, c'est un réflexe égoïste issu de la mentalité ultra libérale finissante. Si certains enseignements pratiques peuvent être utiles (être préparé physiquement et mentalement à une situation de crise est une obligation pour un révolutionnaire), l'imaginaire qu'il véhicule est plus qu'invalidant. Le repli survivaliste est le plus sûr moyen de disparaitre. Isolés et sans liens, nous serions encore plus vulnérables face à n'importe quelle collusion. Même suréquipé, l'homme n'est rien seul.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Tout en marquant une rupture avec les principes survivalistes, qui n'agissent que dans l'optique de se préparer au pire, et non au meilleur, il apparaît important de poser la question de la pertinence de ce que l'on pourrait appeler des Communautés Politiques Autonomes. En effet, le fait de pouvoir sortir entièrement du système à l'heure actuelle exige un éloignement géographique des grands centres urbains, mais aussi des pratiques politiques alternatives. Le plus décisif étant un éloignement mental de sa domination idéologique.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">L'idée de la Communauté Politique Autonome, c'est justement d'être un centre de résistance avec une double vocation. Tout d’abord, permettre de mettre en application nos idées et valeurs à l'échelle locale. De retourner vers le terrain, se réapproprier l'espace et être un acteur positif d'une vie collective. Le but est de se fondre dans l'environnement et de participer à la vie des communautés déjà présentes sur le terrain. Ce n’est nullement un isolement du monde, mais au contraire un enracinement actif.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dans le même temps, la Communauté Politique Autonome est une base arrière, un pôle de diffusion et un espace de rencontre pour les dissidents. C'est le lieu où la réflexion pourrait être partagée et où des cultures et des traditions nouvelles pourraient naitre. C'est un espace de convivialité (concerts, fêtes) mais aussi de lutte. Si l'expérience prenait, un réseau de CPA pourrait recouvrir le territoire.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Socialistes révolutionnaires, allez sur le terrain !</span></strong></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Un choix par lequel devront passer tous ceux qui se poseront un jour la question de l'exode urbain est bien évidemment celui du lieu où aller. Produire localement, consommer localement, militer localement : c'est possible mais il faut bien choisir le lieu. De fait, les zones peu urbanisées sont le plus souvent les zones montagneuses, ainsi que certaines zones de plaines reculées (malheureusement elles sont aussi le plus souvent les plus chères). Il faut aussi prendre en compte le fait qu'une zone trop accidentée n'est pas propice à la mise en place d'une agriculture vivrière, et que les difficultés pour se déplacer (neige, petites routes) sont aussi un frein pour effectuer les échanges (de produits agricoles ou artisanaux par exemple) nécessaires pour régler les dépenses, mêmes minimales (impôts), qui ne disparaîtront qu'avec le capitalisme. De même, un accès trop difficile freine le rôle de pôle de résistance.</span></p><p align="JUSTIFY"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">La question de la propriété du lieu est aussi cruciale pour l'avenir de l'expérience. Chaque mètre carré de terrain étant la propriété d'un particulier ou d'une collectivité, se pose la question pour les dissidents de savoir s'il veulent acheter un bien immobilier (une fois réglée la question, bien que très problématique, des moyens financiers) et de fait se soumettre jusqu'à un certain point au système (impôts sur le foncier, normes d'habitation, factures d'eau ou d'électricité). La question de l'énergie est aussi importante, l'autosuffisance implique certaines dépenses en entretien et des normes très contraignantes. L'occupation illégale d’un bien immobilier, avec les risques juridiques que cela comporte, pose elle comme gros problème de ne pouvoir garantir la pérennité de l'expérience. Mais surtout elle compromet les chances d'intégration dans le groupe des habitants traditionnelles ou réguliers du lieu.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Cars l'enjeu est de créer une symbiose entre la Communauté Politique Autonome et son milieu naturel, mais aussi humain. Elle ne vise absolument pas à une marginalisation dans un espace clôt à l'extérieur. Au contraire, elle doit se sentir comme un poison dans l'eau et devenir un acteur de la vie locale. Les habitants des régions rurales les plus préservées du désastre capitaliste, se caractérisent par un esprit de communauté plus ou moins vécu ou marqué. Sans les idéaliser, les “locaux” seront toujours moins exposés aux valeurs du système. Souvent par leurs origines très différentes (familles traditionnelles enracinées depuis plusieurs siècles ou enfants de hippies vivant dans le même esprit que leurs parents, mais aussi bons nombres de néo-ruraux fuyant la misère et l'insécurité des villes), ils sont souvent plus proches de nos idées que nous pouvons le penser. Echafauder un réseau de savoir-faire, travailler sur des projets à l'échelle globale, mettre en place des réseaux de diffusion des productions locales sur le modèle localiste, sauvegarder les techniques et les environnements, défendre les biens communaux : voila quelques pistes d'actions possibles.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Surtout que nous pouvons aussi prendre appui sur une spécificité française : les petites communes. La France compte environs 1000 communes de moins de 50 habitants. Elles se regroupent dans certaines régions de faible densité de population, souvent dans les zones montagneuses, comme l'Ariège, les Pyrénées Catalans, le Jura, les Vosges ou les Alpes. L'autonomie locale dans les petites communes renvoie inéluctablement, en géographie sociale, à la notion d'appropriation du territoire par les populations. Dans une petite commune, le conseil municipal peut compter un membre de chaque famille ; les habitants se connaissent tous mutuellement. Les petites communes sont historiquement gérées de manière communautaire. Même si l'Etat veut réorganiser ce système par l'intercommunalité, elles savent résister et conserver leur autonomie.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Nous avons conscience de n’avoir donné que des grandes lignes d'un projet très vaste, cette démarche demande à être murie et reprise. Nous espérons au moins avoir ouvert un débat qui pourrait voir naitre une alternative. Mais si nous devions résumer notre propos, nous garderons ceci : <strong>« L'autonomie pour faire vivre la communauté, la communauté pour construire le socialisme révolutionnaire ».</strong></span></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlMilitants radicaux des deux extrémités du centretag:almasoror.hautetfort.com,2013-08-13:51404062013-08-13T21:06:00+02:002013-08-13T21:06:00+02:00 AlmaSoror avait déjà présenté quelques Affiches des deux bouts de...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-4212821" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/02/2352930044.jpg" alt="1974.LaGrostie_re.Tovaritch.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">AlmaSoror avait déjà présenté quelques <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/10/11/beaute-des-affiches-des-deux-bouts-de-la-politique.html" target="_blank">Affiches des deux bouts de la politique</a>, fasciné(e) par la percutance des graphismes au service de mouvements radicalement militants. Le graphisme de la rébellion, en quelque sorte, la puissance visuelle du côté gauche comme du côté droit des dits "extrêmes".</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4212822" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/01/1374741663.jpg" alt="1974.Israel.Marche_1.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>Voici maintenant deux textes, émanant de deux groupes.</strong></p><p style="text-align: justify;">L'un, le "<strong>groupe de Tarnac"</strong>, comme les médias l'ont appelé,<strong> anarchistes d'extrême-gauche</strong> inspirés du situationnisme. Accusés par un gouvernement de droite d'avoir décroché des caténaires de la SNCF et ralenti le trafic de nombreux trains durant de longues heures, ses membres ont été arrêtés par les meilleurs services de police français, gardés à vue le temps imparti aux dangereux terroristes, incarcérés pour certains. Nous présentons l'entrevue que Julien Coupat a donné aux journalistes du Monde, alors qu'il était en détention. (Les prisonniers ont été libérés et le dossier semble abandonné).</p><p style="text-align: justify;">L'autre groupe, <strong>Génération identitaire</strong>, s'est illustré par deux actions pacifiques, ressemblant aux actions des Sans-papiers ou des Femen : ils sont montés sur la mosquée de Poitiers en protestation <strong>contre l'islamisation de la France et l'immigration de masse</strong> ; ils sont montés sur le toit du quartier général du parti socialiste aujourd'hui au gouvernement. Les membres ont été poursuivis par la justice et sévèrement punis par comparaison avec d'autres d'actions du même type, commises au service d'autres causes. Ce groupe <strong>"Génération identitaire"</strong> vient de publier, sur son site, un texte intitulé <strong>"Déclaration de guerre"</strong>.</p><p style="text-align: justify;">Nous reproduisons ces deux textes, <a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/25/julien-coupat-la-prolongation-de-ma-detention-est-une-petite-vengeance_1197456_3224.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20090525-[zonea]&ens_id=1164748" target="_blank"><strong>l'entrevue avec Julien Coupat</strong></a> et <a href="http://www.generation-identitaire.com/declaration-de-guerre/" target="_blank"><strong>la Déclaration de Génération identitaire</strong></a>, avec l'idée que, d'une part, bien souvent, on n'écoute ces gens que par le biais des médias, qui nous expliquent en même temps ce qu'il faut en penser ; d'autre part, on les oppose de façon catégorique puisqu'ils sont issus des extrêmes opposés, les uns internationalistes de gauche, les autres identitaires, alors que bien des aspects les rassemblent, notamment : une certaine clarté du langage, une absence de peur vis-à-vis de l'opprobre sociale, un conflit ouvert contre tous les pouvoirs et contre-pouvoirs en place, et la certitude tranquille qu'en dépit de leur petit nombre, ils finiront par gagner le pays à leur cause. Et, peut-être, cette petite chose à laquelle le <strong>Cyrano de Bergerac</strong> d'Edmond Rostand ne voulait pour rien au monde renoncer :</p><p>-<em> Oui, vous m'arrachez tout, le laurier et la rose !<br />Arrachez ! Il y a malgré vous quelque chose<br />Que j'emporte, et ce soir, quand j'entrerai chez Dieu,<br />Mon salut balaiera largement le seuil bleu,<br />Quelque chose que sans un pli, sans une tache,<br />J'emporte malgré vous,<br />Et c'est...<br />- C'est ?...<br />- Mon panache.</em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4212823" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/01/1675632954.jpg" alt="Israël, Palestine, Tarnac, groupe de Tarnac, Julien Coupat, Génération identitaire, Le monde, Caroline Monnot, affiches politiques, immigration, gauche, droite, militants extrémistes, SOS Racisme, chômage, dette sociale, cyrano de BErgerac, Edmond Rostand, racisme anti-blanc, SNCF, Isabelle Mandraud, Mazarin, neuroleptiques, affaire coupat, michel foucault, surveiller et punir, l'insurrection qui vient, mosquée de poitiers, solférino, antiterrorisme, DST, attentats, prix nobel de la paix, clairoix, cités" /></p><p><a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/25/julien-coupat-la-prolongation-de-ma-detention-est-une-petite-vengeance_1197456_3224.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20090525-[zonea]&ens_id=1164748" target="_blank"> Le Monde :</a> (25 mai 2009)</p><div id="articleBody" class="txt15_140"><p style="text-align: justify;"><em>"Voici les réponses aux questions que nous avons posées par écrit à Julien Coupat. Mis en examen le 15 novembre 2008 pour "terrorisme" avec huit autres personnes interpellées à Tarnac (Corrèze) et Paris, il est soupçonné d'avoir saboté des caténaires SNCF. Il est le dernier à être toujours incarcéré. (Il a demandé que certains mots soient en italique.)"</em></p><p><strong>Comment vivez-<span class="lien_interne">vous</span> votre détention ?</strong></p><p>Très bien merci. Tractions, course à pied, lecture.</p><p><strong>Pouvez-nous nous <span class="lien_interne" style="text-decoration: none; cursor: text;">rappeler</span> les circonstances de votre arrestation ?</strong></p><p style="text-align: justify;">Une bande de jeunes cagoulés et <span class="lien_interne">arm</span>és jusqu'aux dents s'est introduite chez nous par effraction. Ils nous ont menacés, menottés, et emmenés non sans <span class="lien_interne">avoir</span> préalablement tout fracassé. Ils nous ont enlevés à bord de puissants bolides roulant à plus de 170 km/h en moyenne sur les autoroutes. Dans leurs conversations, revenait souvent un certain M. Marion <em>[ancien patron de la <span class="lien_interne">police</span> antiterroriste]</em> dont les exploits virils les amusaient beaucoup comme celui consistant à <span class="lien_interne">gifler</span> dans la bonne humeur un de ses collègues au beau milieu d'un pot de départ. Ils nous ont séquestrés pendant quatre jours dans une de leurs "<span class="lien_interne">prisons</span> du peuple" en nous assommant de questions où l'absurde le disputait à l'obscène.</p><p style="text-align: justify;">Celui qui semblait être le cerveau de l'opération s'excusait vaguement de tout ce cirque expliquant que c'était de la faute des "<span class="lien_interne">services</span>", là-haut, où s'agitaient toutes sortes de gens qui nous en voulaient beaucoup. A ce jour, mes ravisseurs courent toujours. Certains <span class="lien_interne">faits divers</span> récents attesteraient même qu'ils continuent de sévir en toute impunité.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Les sabotages sur les caténaires SNCF en France ont été revendiqués en <span class="lien_interne">Allemagne</span>. Qu'en dites-vous? </strong></p><p style="text-align: justify;">Au moment de notre arrestation, la police française est déjà en possession du communiqué qui revendique, outre les sabotages qu'elle voudrait nous <span class="lien_interne">attribuer</span>, d'autres attaques survenues simultanément en Allemagne. Ce tract présente de nombreux inconvénients : il est posté depuis Hanovre, rédigé en allemand et envoyé à des journaux d'outre-Rhin exclusivement, mais surtout il ne cadre pas avec la fable médiatique sur notre compte, celle du petit noyau de fanatiques portant l'attaque au cœur de l'Etat en accrochant trois bouts de fer sur des caténaires. On aura, dès lors, bien soin de ne pas trop <span class="lien_interne">mentionner</span> ce communiqué, ni dans la procédure, ni dans le mensonge public.</p><p style="text-align: justify;">Il est vrai que le sabotage des lignes de train y perd beaucoup de son aura de mystère : il s'agissait simplement de <span class="lien_interne">protester</span> contre le transport vers l'Allemagne par voie ferroviaire de déchets nucléaires ultraradioactifs et de dénoncer au passage la grande arnaque de "la crise". Le communiqué se conclut par un très SNCF <em>"nous remercions les voyageurs des trains concernés de leur compréhension"</em>. Quel tact, tout de même, chez ces "terroristes"!</p><p><strong>Vous reconnaissez-vous dans les qualifications de "mouvance anarcho-autonome" et d'"ultragauche"? </strong></p><p style="text-align: justify;">Laissez-moi <span class="lien_interne">reprendre</span> d'un peu haut. Nous vivons actuellement, en France, la fin d'une période de gel historique dont l'acte fondateur fut l'accord passé entre gaullistes et staliniens en 1945 pour désarmer le peuple sous prétexte d'"éviter une guerre civile"<em>.</em> Les termes de ce pacte pourraient se <span class="lien_interne">formuler</span> ainsi pour <span class="lien_interne">faire</span> vite : tandis que la droite renonçait à ses accents ouvertement fascistes, la gauche abandonnait entre soi toute perspective sérieuse de révolution. L'avantage dont joue et jouit, depuis quatre ans, la clique sarkozyste, est d'<span class="lien_interne">avoir</span> pris l'initiative, unilatéralement, de <span class="lien_interne">rompre</span> ce pacte en renouant "sans complexe" avec les classiques de la réaction pure – sur les fous, la religion, l'Occident, l'<span class="lien_interne">Afrique</span>, le travail, l'histoire de France, ou l'identité nationale.</p><p style="text-align: justify;">Face à ce <span class="lien_interne">pouvoir</span> <em>en guerre</em> qui ose <span class="lien_interne">penser</span> stratégiquement et <span class="lien_interne">partager</span> le monde en amis, ennemis et quantités négligeables, la gauche reste tétanisée. Elle est trop lâche, trop compromise, et pour tout <span class="lien_interne">dire</span>, trop discréditée pour <span class="lien_interne">opposer</span> la moindre résistance à un <span class="lien_interne">pouvoir</span> qu'elle n'ose pas, elle, <span class="lien_interne">traiter</span> en ennemi et qui lui ravit un à un les plus <em>malins</em> d'entre ses éléments. Quant à l'extrême gauche à-la-Besancenot, quels que soient ses scores électoraux, et même sortie de l'état groupusculaire où elle végète depuis toujours, elle n'a pas de perspective plus désirable à <span class="lien_interne">offrir</span> que la grisaille soviétique à peine retouchée sur Photoshop. Son destin est de décevoir.</p><p style="text-align: justify;">Dans la sphère de la représentation <span class="lien_interne">politique</span>, le <span class="lien_interne">pouvoir</span> en place n'a donc rien à <span class="lien_interne">craindre</span>, de personne. Et ce ne sont certainement pas les bureaucraties syndicales, plus vendues que jamais, qui vont l'<span class="lien_interne">importuner</span>, elles qui depuis deux ans dansent avec le gouvernement un ballet si obscène. Dans ces conditions, la seule force qui soit à même de <span class="lien_interne">faire</span> pièce au gang sarkozyste, son seul ennemi <em>réel</em> dans ce pays, c'est la rue, la rue et ses vieux penchants révolutionnaires. Elle seule, en fait, dans les émeutes qui ont suivi le second tour du rituel plébiscitaire de mai 2007, a su se <span class="lien_interne">hisser</span> un instant à la hauteur de la situation. Elle seule, aux Antilles ou dans les récentes occupations d'<span class="lien_interne" style="text-decoration: none; cursor: text;">entreprises</span> ou de facs, a su <span class="lien_interne">faire</span> <span class="lien_interne">entendre</span> une autre parole.</p><p style="text-align: justify;">Cette analyse sommaire du théâtre des opérations a dû s'<span class="lien_interne">imposer</span> assez tôt puisque les renseignements généraux faisaient paraître dès juin 2007, sous la plume de journalistes aux ordres (et notamment dans <em>Le Monde</em>) les premiers articles dévoilant le terrible péril que feraient <span class="lien_interne" style="text-decoration: none; cursor: text;">peser</span> sur toute vie sociale les "anarcho-autonomes". On leur prêtait, pour <span class="lien_interne">commencer</span>, <em>l'organisation des émeutes spontanées</em>, qui ont, dans tant de villes, salué le<em> </em>"triomphe électoral" du nouveau président.</p><p style="text-align: justify;">Avec cette fable des "anarcho-autonomes", on a dessiné le <em>profil de la menace</em> auquel la ministre de l'intérieur s'est docilement employée, d'arrestations ciblées en rafles médiatiques, à <span class="lien_interne">donner</span> un peu de chair et quelques visages. Quand on ne parvient plus à <span class="lien_interne">contenir</span> ce qui déborde, on peut encore lui <span class="lien_interne">assigner</span> une case et l'y incarcérer. Or celle de "casseur" où se croisent désormais pêle-mêle les ouvriers de Clairoix, les gamins de cités, les étudiants bloqueurs et les manifestants des contre-sommets, certes toujours efficace dans la gestion courante de la pacification sociale, permet de <span class="lien_interne">criminaliser</span> des actes, non des existences. Et il est bien dans l'intention du nouveau <span class="lien_interne">pouvoir</span> de s'<span class="lien_interne">attaquer</span> à l'ennemi, <em>en tant que tel</em>, sans <span class="lien_interne">attendre</span> qu'il s'exprime. Telle est la vocation des nouvelles catégories de la répression.</p><p style="text-align: justify;">Il importe peu, finalement, qu'il ne se trouve personne en France pour se reconnaître "anarcho-autonome" ni que l'ultra-gauche soit un courant politique qui eut son heure de gloire dans les années 1920 et qui n'a, par la suite, jamais produit autre chose que d'inoffensifs volumes de marxologie. Au reste, la récente fortune du terme "ultragauche" qui a permis à certains journalistes pressés de <span class="lien_interne">cataloguer</span> sans coup férir les émeutiers grecs de décembre dernier doit beaucoup au fait que nul ne sache ce que fut l'ultragauche, ni même qu'elle ait jamais existé.</p><p style="text-align: justify;">A ce point, et en prévision des débordements qui ne peuvent que se systématiser face aux provocations d'une oligarchie mondiale et française aux abois, l'utilité policière de ces catégories ne devrait bientôt plus <span class="lien_interne">souffrir</span> de débats. On ne saurait prédire, cependant, lequel d'"anarcho-autonome" ou d'"ultragauche" emportera finalement les faveurs du Spectacle, afin de reléguer dans l'inexplicable une révolte que tout justifie.</p><p><strong>La police vous considère comme le chef d'un groupe sur le point de <span class="lien_interne">basculer</span> dans le terrorisme. Qu'en pensez-vous? </strong></p><p>Une si pathétique allégation ne peut être le fait que d'un régime sur le point de <span class="lien_interne">basculer</span> dans le néant.</p><p><strong>Que signifie pour vous le mot terrorisme? </strong></p><p style="text-align: justify;">Rien ne permet d'<span class="lien_interne">expliquer</span> que le département du renseignement et de la sécurité algérien suspecté d'<span class="lien_interne">avoir</span> orchestré, au su de la DST, la vague d'attentats de 1995 ne soit pas classé parmi les organisations terroristes internationales. Rien ne permet d'<span class="lien_interne">expliquer</span> non plus la soudaine transmutation du "terroriste" en héros à la Libération, en partenaire fréquentable pour les accords d'Evian, en policier irakien ou en "taliban modéré" de nos jours, au gré des derniers revirements de la doctrine stratégique américaine.</p><p style="text-align: justify;">Rien, sinon la souveraineté. Est souverain, en ce monde, qui désigne le terroriste. Qui refuse d'<span class="lien_interne">avoir</span> part à <em>cette</em> souveraineté se gardera bien de répondre à votre question. Qui en convoitera quelques miettes s'exécutera avec promptitude. Qui n'étouffe pas de mauvaise foi trouvera un peu instructif le cas de ces deux ex – "terroristes"<em> </em>devenus l'un premier ministre d'<span class="lien_interne" style="text-decoration: none; cursor: text;">Israël</span>, l'autre président de l'Autorité palestinienne, et ayant tous deux reçus, pour comble, le <span class="lien_interne">Prix Nobel</span> de la paix.</p><p style="text-align: justify;">Le flou qui entoure la qualification de "terrorisme", l'impossibilité manifeste de le définir ne tiennent pas à quelque provisoire lacune de la législation française : ils sont au principe de cette chose que l'on peut, elle, très bien définir : l'antiterrorisme dont ils forment plutôt la <em>condition de fonctionnement</em>. L'antiterrorisme est une technique de gouvernement qui plonge ses racines dans le vieil art de la contre-insurrection, de la guerre dite "psychologique", pour <span class="lien_interne">rester</span> poli.</p><p style="text-align: justify;">L'antiterrorisme, contrairement à ce que voudrait <span class="lien_interne">insinuer</span> le terme, n'est pas un moyen de <span class="lien_interne">lutter</span> contre le terrorisme, c'est la méthode par quoi l'on <em>produit</em>, positivement, l'ennemi politique <em>en tant que terroriste</em>. Il s'agit, par tout un <span class="lien_interne">luxe</span> de provocations, d'infiltrations, de surveillance, d'intimidation et de propagande, par toute une science de la manipulation médiatique, de l'"action psychologique", de la fabrication de preuves et de crimes, par la fusion aussi du policier et du judiciaire, d'anéantir la "menace subversive" en associant, au sein de la <span class="lien_interne">population</span>, l'ennemi intérieur, l'ennemi <em>politique</em> à l'affect de la terreur.</p><p style="text-align: justify;">L'essentiel, dans la <em>guerre moderne</em>, est cette "bataille des cœurs et des esprits" où tous les coups sont permis. Le procédé élémentaire, ici, est invariable : <em>individuer</em> l'ennemi afin de le <span class="lien_interne">couper</span> du peuple et de la raison commune, l'<span class="lien_interne">exposer</span> sous les atours du monstre, le <span class="lien_interne">diffamer</span>, l'<span class="lien_interne">humilier</span> publiquement, <span class="lien_interne">inciter</span> les plus vils à l'<span class="lien_interne">accabler</span> de leurs crachats, les <span class="lien_interne">encourager</span> à la haine. <em>"La loi doit être utilisée comme simplement une autre arme dans l'arsenal du gouvernement et dans ce cas ne représente rien de plus qu'une couverture de propagande pour se débarrasser de membres indésirables du public. Pour la meilleure efficacité, il conviendra que les activités des services judiciaires soient liées à l'effort de guerre de la façon la plus discrète possible"</em>, conseillait déjà, en 1971, le brigadier Frank Kitson <em>[ancien général de l'<span class="lien_interne">armée</span> britannique, théoricien de la guerre contre-insurrectionelle]</em>, qui en savait quelque chose.</p><p style="text-align: justify;">Une fois n'est pas coutume, dans notre cas, l'antiterrorisme a fait un four. On n'est pas prêt, en France, à se <span class="lien_interne">laisser</span> <span class="lien_interne">terroriser</span> par
mh,http://www.lalettredemh.com/about.htmlJuillet, en résumé.tag:www.lalettredemh.com,2013-07-22:51269652013-07-22T20:22:00+02:002013-07-22T20:22:00+02:00 Résumé du mois de juillet de mon modeste point de vue : travail,...
<p>Résumé du mois de juillet de mon modeste point de vue : travail, chaleur lecture, et j’oubliais, couture. Il serait temps que j’oublie la couture, son idée même : la plupart du temps, le résultat que j’obtiens après beaucoup d’efforts, me vexe.</p><p>Concernant la lecture, je me suis récemment régalée d’un bon polar avec : des Landes, des baïnes, du Pays basque et de l’Adour dedans. Une histoire de papi bon pied bon œil, qui pensait vivre sa retraite de tueur professionnel plutôt pénardement dans les Landes… En tout les cas, il me fait rire et un polar drôle qui me plaît c’est assez rare pour le souligner…</p><p>Du son sur les murs de Frantz Delplanque</p><p>Autre lecture ; un récit qui se lit comme un polar et nous éclaire un peu sur le monde dans lequel nous nous laissons vivre, il s’agit de « Tarnac Magasin Général » de David Dufresne ; je ne l’ai pas encore lâché, il est là, exactement sous mon coude. Et j’y retourne dès que possible.</p><p>Cette lecture me fait penser à une toute petite manifestation devant la prison de la santé, autour de Julien Coupa ou de son père. Cette poignée de manifestants devant la santé et une armada invraisemblable de policiers et de matériel anti-emeute sur l'avenue du général leclerc. Je n'en avais jamais vu d'aussi importante. ERt ça frisait le ridicule vu le peu de personnes qui manifestaient, de quoi avait-il donc peur. Ou, à quoi "jouent-ils". Je dois avoir des photos quelque part.</p><p>Bonne lecture à vous aussi et bon été !</p><p>mh,</p><p><a href="http://www.lalettredemh.com/search/tarnac" target="_self">Tarnac dans la lettre de mh</a></p><p>et ici:</p><p><a href="http://www.lalettredemh.com/archive/2008/11/21/l-intox-de-tarnac.html" target="_blank">http://www.lalettredemh.com/archive/2008/11/21/l-intox-de-tarnac.html</a></p><p><a href="http://www.lalettredemh.com/archive/2008/11/12/seb-musset-dans-la-catenaire-de-la-terreur.html" target="_blank">http://www.lalettredemh.com/archive/2008/11/12/seb-musset-dans-la-catenaire-de-la-terreur.html</a></p><p><a href="http://magasin-general.fr/chroniques-critiques.html" target="_blank">http://magasin-general.fr/chroniques-critiques.html</a></p>
Brunohttp://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/about.htmlDe l’utilité des prétendues menaces terroristes en période électoraletag:caennaissivoussaviez.hautetfort.com,2012-02-25:46133652012-02-25T19:23:00+01:002012-02-25T19:23:00+01:00 Les belles enquêtes de MAM et Guéant Michèle Alliot-Marie est passée à...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: medium;"><strong>Les belles enquêtes de MAM et Guéant</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Michèle Alliot-Marie est passée à la trappe, victime de ses amitiés tunisiennes (auxquelles, au-delà des banales questions d’argent, elle devait peut-être une bonne part de ses incontestables compétences policières), mais Claude Guéant veille au grain. </span><br /><span style="font-size: small;">Ces éminents disciples, avec Brice Hortefeux, du ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac, l’homme du Karcher et de l’état d’urgence (le bien nommé Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa), peuvent s’enorgueillir, entre autres, de deux grands faits d’armes : l’affaire du corbeau de Saint Pons de Thomières pour l’une, et celle de Tarnac, dite affaire Coupat ou des sabotages de TGV, pour l’autre.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3457138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/media/02/00/2968780541.jpg" alt="Michèle Alliot-Marie, Claude Guéant, Brice Hortefeux, Jacques Chirac, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, Saint Pons de Thomières, Tarnac, Julien Coupat, Kulturkampf, Dhuisy, Marcel Gay, Le Coup de Tarnac, Sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT), Le Jura libertaire, Liliane Bettancourt " /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; color: #ff0000;">Terrorisme et épicerie</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cela faisait des mois et des mois qu’on n’avait plus entendu parler de Tarnac, de Julien Coupat et de ses amis. Mais Guéant, premier agent électoral de son maître, tisonne avec conviction les braises menaçant de s’éteindre, raisonne bien creux et bien bas sur la valeur respective des civilisations, s’efforce de ranimer le Kulturkampf et l’islamophobie, et de terroriser le petit peuple d’extrême droite par un dénombrement qui se veut précis des bandes de jeunes voyous censées sévir sur tout le territoire…</span><br /><span style="font-size: small;">C’est donc sans doute à l’imminence d’échéances électorales majeures qu’on doit la réactivation du dossier Coupat.</span><br /><span style="font-size: small;">Notre police anti-terroriste (la meilleure du monde assurément) qui surveillait étroitement les épiciers de Tarnac dès les premiers mois de 2008 (écoutes, interception de courriels, microcaméras, filatures… jusque sur les lieux du crime à Dhuisy, Seine et Marne !) assiège littéralement, le 11 novembre de la même année, le village de Tarnac (Corrèze), 327 habitants…</span><br /><span style="font-size: small;">Gardes à vue prolongées (sous l’accusation de terrorisme), incarcérations, déclarations fracassantes des autorités… Et puis plus rien pendant plus de trois ans. Plus rien de sérieux. Sinon pour démontrer l’étonnante absence de preuves matérielles dans le dossier de l’accusation.<em> Le Monde</em>, dans son éditorial du 17 mars 2009, soulignait qu’en l’absence de flagrant délit, d’aveux, et même d’indices, <em>« la justice et les enquêteurs se doivent [de] répondre rapidement. Sauf à accréditer le sentiment croissant que cette affaire est artificielle, effectivement absurde, donc profondément choquante. »</em></span><br /><span style="font-size: small;">Un journaliste de l’<em>Est Républicain</em>, Marcel Gay, a consacré un livre à cette affaire (<em>Le Coup de Tarnac</em>). Sa conclusion est que <em>« Julien Coupat et ses amis sont devenus bien malgré eux les symboles de la dérive sécuritaire du pouvoir »</em>.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3457143" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/media/02/01/1525214319.jpg" alt="Michèle Alliot-Marie, Claude Guéant, Brice Hortefeux, Jacques Chirac, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, Saint Pons de Thomières, Tarnac, Julien Coupat, Kulturkampf, Dhuisy, Marcel Gay, Le Coup de Tarnac, Sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT), Le Jura libertaire, Liliane Bettancourt " /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><strong>photo piquée sur le site de la Fédération Anarchiste, groupe de Béthune<br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><br /><strong><span style="font-size: small; color: #ff0000;">Dupont et Dupond sur la piste du capitaine Crochet</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Heureusement, Guéant veille. Et fort opportunément, jeudi dernier, la Sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT) arrête à Rouen un forgeron trentenaire, fils de forgeron, soupçonné d’avoir fabriqué les crochets utilisés lors du sabotage de la ligne TGV, en 2008 à Dhuisy.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un site mal-pensant (Le Jura libertaire) relate l’information sous le titre suivant : <em>« <strong>Dupont et Dupond ont attrapé un nouvel innocent suspecté d’être le fameux capitaine Crochet</strong> » </em></span><br /><span style="font-size: small;">J’ai lu ou entendu quelque part qu’un de nos fins limiers, après fouille de l’atelier paternel, avait déclaré à la presse qu’il y avait là tout ce qu’il fallait pour fabriquer les fameux crochets. La moindre des choses sans doute. L’Amérique des séries télévisées nous envie notre police scientifique…</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3457145" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/media/01/01/4149445677.jpg" alt="Michèle Alliot-Marie, Claude Guéant, Brice Hortefeux, Jacques Chirac, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, Saint Pons de Thomières, Tarnac, Julien Coupat, Kulturkampf, Dhuisy, Marcel Gay, Le Coup de Tarnac, Sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT), Le Jura libertaire, Liliane Bettancourt " /></p><p style="text-align: center;"><br /><strong><span style="font-size: small; color: #ff0000;">Poulets et corvidés des Hauts-Cantons du Languedoc </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais que fait la police ? comme on l’entend dire souvent du côté de la France d’en bas. Elle arrête un forgeron, l’interroge et le relâche. Faute de mieux. Parions qu’après des années de vide, et le départ de l’histrion en chef, l’affaire Coupat finira en eau de boudin. Il suffira à M. Guéant qu’elle ait été utile au racolage de quelques voix susceptibles de manquer à son poulain.</span><br /><span style="font-size: small;">Car cette histoire en rappelle furieusement une autre…</span><br /><span style="font-size: small;">Le 3 septembre 2009 à 6 heures du matin, quelques 150 policiers investissent Saint Pons de Thomières, chef-lieu de canton de 2121 habitants. Est-ce la guerre ? Non bien sûr. Il s’agit de trouver le ou les auteurs d’une trentaine de lettres de menaces, accompagnées d'une balle de gros calibre, toutes signées d'une mystérieuse "cellule 34", postées de l'Hérault, et adressées à diverses personnalités politiques, au nombre desquelles Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa (Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, supervise lui-même l’enquête confiée à la SDAT). </span><br /><span style="font-size: small;">Onze personnes sont placées en garde à vue, et presque autant perquisitionnées à leur domicile. Après 62 heures d'interrogatoires poussés pour certains (un architecte, un notaire, un buraliste, un chirurgien-dentiste et un plombier, aucun raton-laveur), force est de constater que le "corbeau" n'est pas parmi elles. Un suspect avouant être en partie l'auteur de ces lettres sera d'ailleurs arrêté deux semaines plus tard à Hérépian…</span><br /><span style="font-size: small;">Mais les victimes de cette sinistre farce ne manquent pas d’humour. Pour fêter le premier anniversaire de leur mésaventure, ils ont organisé une « Fête des Poulets », avec tir matinal de pétards à… corbeaux, et défilé jusqu’à la gendarmerie avec une cage contenant trois beaux poulets fermiers. </span><br /><span style="font-size: small;">Marcel Caron et Pierre Blondeau, deux des ex-gardés à vue ont également écrit un livre : <em>«<strong>Garde à vue. L'affaire du corbeau à Saint-Pons-de-Thomières</strong>»</em> (prix 12 €, La Cigale, 3 Route de Castres 34220 Saint-Pons, lacigale.stpons(at)orange.fr) </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3457147" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/media/02/02/3531291891.jpg" alt="Michèle Alliot-Marie, Claude Guéant, Brice Hortefeux, Jacques Chirac, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, Saint Pons de Thomières, Tarnac, Julien Coupat, Kulturkampf, Dhuisy, Marcel Gay, Le Coup de Tarnac, Sous-direction de la lutte antiterroriste (SDAT), Le Jura libertaire, Liliane Bettancourt " /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dites-moi, ça coûte combien 150 flics en déplacement, avec les primes ? Et tout le reste, les enquêtes qui n’en finissent pas et ne servent à rien, le parquet anti-terroriste et ses juges d’instruction ? Plus cher que les cachets des figurants des virées présidentielles et ministérielles ? Plus cher que la protection des chers enfants du Prince ? Et c’est pas les Pakistanais qui payent, ni cette chère Mme Bettencourt…</span><br /><span style="font-size: small;">Nicolas Sarközy, Brice Hortefeux, Michèle Alliot-Marie, Claude Guéant, et j’en passe, si j’étais un flic de la base (il y en a, n’en doutons pas, beaucoup de raisonnables, de respectueux du droit, de la dignité humaine et de la démocratie), et bien, si j’étais flic, j’aurais honte d’avoir de pareils chefs.</span><br /><br /><br /><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #ff0000;">Sources et compléments</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">A voir sur "Caennais si vous saviez"</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2009/01/27/les-delires-securitaires-du-pouvoir.html" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2009/01/27/les-delires-securitaires-du-pouvoir.html</span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">Tarnac, Coupat, etc.</span></strong><br /><br /><a href="http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/tarnac-un-forgeron-en-garde-a-vue-dans-l-affaire-des-sabotages-188240.html" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/tarnac-un-forgeron-en-garde-a-vue-dans-l-affaire-des-sabotages-188240.html</span></a><br /><br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Coupat" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Coupat</span></a><br /><br /><a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/11/tarnac-retour-sur-deux-ans-d-enquete_1438023_3224.html" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/11/tarnac-retour-sur-deux-ans-d-enquete_1438023_3224.html</span></a><br /><br /><a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-affaire-coupat_761302.html" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-affaire-coupat_761302.html</span></a><br /><br /><a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/de-la-menace-anarcho-autonome-a-l-affaire-coupat_929224.html" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://www.lexpress.fr/actualite/societe/de-la-menace-anarcho-autonome-a-l-affaire-coupat_929224.html</span></a><br /><br /><a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-fiasco-et-un-scandale_830920.html" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-fiasco-et-un-scandale_830920.html</span></a></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><strong><span style="font-size: small;">Les faux corbeaux de Saint Pons de Thomières</span></strong><br /><br /><a href="http://saintponsdethomieres.blogs.midilibre.com/tag/affaire%20du%20corbeau" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://saintponsdethomieres.blogs.midilibre.com/tag/affaire%20du%20corbeau</span></a><br /><br /><a href="http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/23/892919-saint-pons-de-thomieres-les-faux-corbeaux-contre-les-renards.html" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/23/892919-saint-pons-de-thomieres-les-faux-corbeaux-contre-les-renards.html</span></a><br /><br /><a href="http://www.liberation.fr/societe/0101589042-la-traque-au-corbeau-fait-chou-blanc" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://www.liberation.fr/societe/0101589042-la-traque-au-corbeau-fait-chou-blanc</span></a><br /><br /><a href="http://www.liberation.fr/societe/0101588964-les-etranges-suspects-de-la-cellule-34" target="_blank"><span style="font-size: small;">http://www.liberation.fr/societe/0101588964-les-etranges-suspects-de-la-cellule-34</span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p>
Pascalehttp://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.htmlInterpellation musclée d'une membre du comité de soutien des 9 de Tarnactag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2009-05-11:21880572009-05-11T18:49:00+02:002009-05-11T18:49:00+02:00 "A l'angle de la rue des Pyrénées et de la rue du Jourdain, alors que je...
<p><em>"A l'angle de la rue des Pyrénées et de la rue du Jourdain, alors que je ralentissais, une nuée de types a surgi</em><em>. Ma vitre était ouverte, <span style="color: #ff0000;"><strong>je me suis retrouvée avec un pistolet sur la tempe</strong></span> tandis que deux autres me braquaient de face. J'ai cru à un car-jacking.", rapporte Tessa Polak.</em></p> <p>Interpellée le 28 avril par la police antiterroriste (SDAT), cette membre du comité de soutien aux 9 de Tarnac, a été placée en garde à vue 72 heures puis relâchée sans aucune charge.</p> <p> </p> <p>D'ordinaire, ce blog ne relaie pas les infos lues ça ou là... mais quand même..... Il y a des limites, et là elles sont franchies. Ne suffisait-il pas d'une convocation si on voulait interroger Tessa Polak?? "Un pistolet braqué sur la tempe", d'après ses dires !</p> <p>Je ne sais pas si Coupat est coupable de quelque chose ou pas... Mais de quoi était soupçonnée Tessa Polak qui mériterait qu'on la "braque" dans la rue, ça, j'aimerais bien le savoir !</p> <p>On peut lire l'info dans un article du Monde: <a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/11/les-policiers-ont-fait-bingo-comme-s-ils-avaient-decouvert-une-cache-d-armes_1191399_3224.html">http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/11/les-policiers-ont-fait-bingo-comme-s-ils-avaient-decouvert-une-cache-d-armes_1191399_3224.html</a> et ceux qui ont la chance d'être abonnés à Mediapart peuvent trouver une video de Tessa Polak, un article et un dossier en complément là : <a href="http://www.mediapart.fr/journal/france/110509/une-membre-du-comite-de-soutien-aux-9-de-tarnac-un-flic-me-braque-directement">http://www.mediapart.fr/journal/france/110509/une-membre-du-comite-de-soutien-aux-9-de-tarnac-un-flic-me-braque-directement</a>-. Pour ceux qui ne peuvent accéder qu'à la partie blog de Mediapart, vous pouvez lire le témoignage du passager de la voiture de Tessa Polak au moment de son interpellation: <a href="http://www.mediapart.fr/club/blog/benjamin-epicier-terroriste/290409/le-petit-cirque-fragnoli-cherche-des-figurants">http://www.mediapart.fr/club/blog/benjamin-epicier-terroriste/290409/le-petit-cirque-fragnoli-cherche-des-figurants</a></p>
mh,http://www.lalettredemh.com/about.htmlJe...tag:www.lalettredemh.com,2009-03-28:21192342009-03-28T08:58:17+01:002009-03-28T08:58:17+01:00 Je regarde un documentaire bien fichu sur l'argent . Je considère...
<p><img src="http://lalettredemh.hautetfort.com/media/01/01/1403025302.jpg" id="media-1663854" alt="point_croix.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1663854" />Je regarde un <a target="_blank" href="http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304">documentaire bien fichu sur l'argent</a>. Je considère <a target="_blank" href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/25/ce-que-contient-le-dossier-d-instruction-de-l-affaire-tarnac_1172333_3224.html">le vide</a> de certains <a target="_blank" href="http://www.article11.info/spip/spip.php?article340">dossiers juridiques</a>.</p> <p>Je cherche <a target="_blank" href="http://toujoursplushaut.free.fr/blog/index.php?rien-que-des-tutos-de-couture-evidemment-">des patrons de robes de petites filles</a>. Je me demande de quoi demain sera fait. Je fais mon pain, 9 yaourts, j'aide la ninette à coller des gommettes. Je fais quelques courses et une quiche Lorraine. Je plante des fleurs sur mon toit.</p> <p>Hier, j'ai même continué de broder un A au point de croix.</p> <p>Voilà.</p> <p>Et vous ?</p> <p>mh,</p> <p> </p>
Brunohttp://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/about.htmlLes délires sécuritaires du pouvoir sarkozystetag:caennaissivoussaviez.hautetfort.com,2009-01-27:20185442009-01-27T23:34:00+01:002009-01-27T23:34:00+01:00 L’UMP, le « terrorisme » et les...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> <span style="color: #ff0000; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: Arial;">L’UMP, le « terrorisme » </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: Arial;">et les extra-terrestres...</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Pour faire de nos jours un homme (ou une femme) politique présentable il suffit, c’est couramment admis, de disposer de l’équipement intellectuel du maquignon, ou pour user d’un vocable moins daté, compte tenu de la moindre attractivité des foires aux bestiaux dans le monde d’aujourd’hui, du commercial performant, comme celui qui parvient aisément à vendre des encyclopédies en douze volumes à des familles victimes du surendettement, de préférence dans des zones où l’illettrisme fait des ravages.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Une gueule (la petitesse n’est pas un obstacle), un avis sur tout (modifiable à tout moment), du toupet, de la faconde, comme garantie de compétence un argumentaire schématique, discrètement émaillé de termes empruntés à des disciplines supposées ardues, un parcours familial ou sentimental dont, au besoin, on aura pris soin de faire connaître à la presse tout l’intérêt... et voilà notre homme (ou notre femme) sur orbite, ministérielle ou présidentielle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">MAM pur produit UMP</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Loin de moi l’idée que notre ministre de l’Intérieur, Michèle ALLIOT-MARIE dite MAM, puisse être incapable des performances intellectuelles moyennes des adhérents de l’UMP, parti dit de rassemblement si l’on se réfère à la vulgate gaulliste, dont elle fut un temps la surveillante générale.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">L’UMP, ce n’est d’ailleurs plus un rassemblement, c’est un grand bric-à-brac, soit dit en passant. Après avoir récupéré en 2007 ceux qui avaient cru à l’avenir de la maison LE PEN (et/ou leurs électeurs), comme après quarante ans d’épisodes UDR et RPR tout aussi glorieux, assimilant les adorateurs de la croix de Lorraine à autant de trafiquants de fausses reliques, ne voilà-t-il pas que l’UMP intègre BESSON l’apostat, digne successeur de Brice HORTEFEUX au ministère de la pureté nationale.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">On ne demande pas il est vrai aux élus ou aux adhérents de l’UMP de penser par eux-mêmes. Un peuple, un parti, un chef, telle est la devise. On ne veut voir qu’une seule tête, vide ou brûlée de préférence. Pour le reste, mange ta soupe et tais-toi. Et De Gaulle là-dedans ?, aurait dit Jacques CHANCEL...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Michèle ALLIOT-MARIE, disais-je donc, me déçoit quelque peu ces temps-ci. Je n’en attendais certes pas des fulgurances, compte tenu de son parcours, de l’action et du discours qu’on attend d’elle en « haut » lieu, au poste qu’elle occupe en tant que clone de l’homme au Karcher, poursuivant tel Poutine l’ennemi intérieur jusque dans les chiottes. Un clone triste d’ailleurs, à la voix aigre de vieille pionne.</span></p><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><img id="media-1540885" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/media/00/02/184332581.jpg" alt="plumer le poulet.jpg" /></div></div><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">La campagne de Corrèze</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Mais la bouffonnerie a dépassé les limites quand MAM, 90 ans jour pour jour après l’armistice de Rethondes, a fait déferler ses hordes sécuritaires encagoulées sur un paisible village de Corrèze, base arrière supposée du « terrorisme » national et international. Et déclaré illico coupables de ce crime (et d’appartenance à une <em>« ultra-gauche autonome »</em> extrêmement dangereuse) les interpellés du petit matin.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">On connaît l’histoire, la presse était là dès le début (quel flair !), et ne s’est pas privée de détailler par le menu l’inventaire des pièces à conviction saisies à Tarnac (les oeuvres complètes de Hergé, un moulin-à-légumes-de-modèle-ancien-ayant-pu-servir-à, un rouleau de fil de fer et des tenailles, divers autres objets et imprimés, sans oublier un raton-laveur apprivoisé et sa cage).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Cette histoire, je ne vous la raconte donc pas. Car les gens de Tarnac (qui ne sont pas tous des militants patentés de l’<em>« ultra-gauche autonome »</em>, chère à Michèle ALLIOT-BATMAN) ont ouvert sur internet un site dédié à ce spectaculaire épisode de la guerre contre les forces du Mal. C’est qu’ils aiment bien leurs épiciers, et souffrent de voir que l’un d’eux est encore embastillé deux mois plus tard, alors même que le dossier semble désespérément vide, et que des juges indépendants ont pu vouloir le libérer. Mais c’était sans compter sur le parquet, et les dents qui le rayent...</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Il est donc recommandé de faire une petite visite à ce site, à l’adresse suivante:</span> <strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;"><a href="http://www.soutien11novembre.org/" target="_blank">http://www.soutien11novembre.org/</a></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">On y trouve aussi (au format PDF) les 3 premiers numéros des Echos de la Taïga, que l’on peut ainsi imprimer facilement, et diffuser. Le second est excellent (très instructif sur ce qui nous pend au bout du nez, si nous laissons faire Sarko et les siens). En ce qui concerne le troisième, et dernier paru, le lien suivant y mène tout droit, pour ceux qui n’aiment pas chercher :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;"><a href="http://www.soutien11novembre.org/IMG/pdf/Taiga3-2.pdf" target="_blank">http://www.soutien11novembre.org/IMG/pdf/Taiga3-2.pdf</a></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Sabotage du service public sur le Paris-Caen-Cherbourg</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Cette histoire de prétendus saboteurs de caténaires me laisse songeur.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Une de mes filles, alors étudiante à Paris, revenait il y a peu tous les week-ends à Caen. Une fois sur deux (ou sur trois, soyons magnanimes), le train avait un sérieux retard: un quart d’heure, une demi-heure, et de temps en temps plus d’une heure. Une fois, il nous a même fallu faire le guet pendant plus de trois heures dans une gare vide, sans pouvoir obtenir la moindre information. Et à trois heures du matin, pas de TVR, pas de bus, pas de taxi. Démerdez-vous. Ces problèmes n’avaient jamais pour cause la moindre grève de cheminots (ça se sait tout de même d’avance). Non, c’était un moteur qui crame, une caténaire qui flanche, du bétail divaguant, un sanglier suicidaire, etc. Nous, on trouvait ça curieux. On avait connu dans les années 70 les turbotrains mettant Caen à deux heures de la capitale. Puis on avait à grands frais électrifié la ligne, ce qui, paraît-il... mettait Caen à nouveau à deux heures de Paris...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Alors ? Aujourd’hui le Conseil Régional se fâche, et menace de ne pas payer son écot à la SNCF, pour cause de service dégradé. Les mauvaises langues mettront sans doute cette dégradation sur le compte des réductions de moyens et d’effectifs, évoquant sournoisement le fonctionnement défectueux des chemins de fer anglais, privatisés par Mrs Thatcher. Et si la SNCF n’y était pour rien ? Et si c’était le terrorisme, la cause de tous nos maux?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">AZF: Gros Loup court toujours.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Mais que fait donc Suzy ?</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">L’histoire des prétendus « terroristes » de Tarnac me fait surtout penser à un autre épisode du même genre, à la veille d’élections en 2004 (les 21 et 28 mars), à l’époque où le ministre de l’Intérieur s’appelait Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa. Un ministre de l’Intérieur, ça dirige l’action de la police, et ça s’occupe aussi des élections.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Le 21 février 2004, il y a donc bientôt cinq ans, les fins limiers de l’actuel Président trouvaient, sur la ligne Paris-Toulouse, un Tupperware rempli d’un mélange explosif concocté à base de fuel et de nitrate d’ammonium (information sans doute donnée par la presse dans un louable souci de vulgarisation). Cette trouvaille ne devait rien au hasard, puisque c’était sur les indications d’un mystérieux groupe AZF qu’on avait pu récupérer l’engin, pour aller le faire exploser ailleurs, histoire de constater qu’il pouvait faire des dégâts.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Dix jours plus tard, les autorités affirmaient tout ignorer des auteurs de cette inquiétante mascarade. Dix jours plus tard (un peu tard si l’alerte était sérieuse), le P.D.G. de la SNCF (était-ce déjà Anne-Marie IDRAC, épouse d’un ancien préfet du Calvados, et elle-même ancien ministre UMP ?) faisait inspecter 32.000 km de voies par dix bons milliers de cheminots (lesquels, comme tout le monde, avaient appris la nouvelle le 3 mars, par la radio ou la télé !).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">La presse disait aussi que ces gens d’AZF écrivaient beaucoup à Chirac et à Sarko, et ce depuis la mi-décembre 2003. Qu’on se téléphonait, entre eux et les autorités. Qu’on communiquait via les petites annonces coquines de Libé. On nous donnait même les noms de code: Gros Loup, Suzy, etc... (superbe idée de scénario pour un ultime album d’Hergé, après le Congo et les Soviets: <em>Tintin et le chantage au Tupperware</em>).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Dupond et Dupont mènent l’enquête</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Est-ce que par hasard ils n’utilisaient pas aussi un téléphone fixe, plutôt qu’un portable ? Avec l’affichage du numéro et un annuaire inversé, petites merveilles de la technologie moderne (en vente libre, comme les Tupperware), on aurait sans doute pu soulever un coin du voile. Las, on sait que la police française manque cruellement de moyens. Dupond et Dupont menèrent donc l’enquête, assistés par 600 de leurs collègues, paraît-il. Et ne trouvèrent rien.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Après une tentative ratée de remise de rançon, AZF annonçait par communiqué une trêve unilatérale: <em>« conscient de ses faiblesses technologiques, logistiques et autres, AZF suspend son action durant le temps nécessaire pour y remédier… Sans rancune et à bientôt ! ».</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">De pâles imitateurs tentèrent bien par la suite de reprendre l’affaire à leur compte (octobre 2004, mars 2005, avril 2006, mars 2007), mais le coeur n’y était plus. C’est amusant de crier au loup, mais ça finit par lasser. Ni les autorités judiciaires ni la police ne prirent paraît-il l'affaire de 2007 au sérieux, mais elle fut néanmoins confiée au parquet antiterroriste de Paris. Faut rien perdre...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">La Planète UMP et les extra-terrestres...</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Si la police de Nicolas Sarközy, si efficace dans la remise en ordre des banlieues à grand renfort de procédures d’exception (l’état d’urgence de 2005), n’est pas venue à bout du mystère AZF, et semble aujourd’hui patauger lamentablement dans l’affaire des épiciers de Tarnac, c’est peut-être que l’affaire est d’une tout autre dimension... la quatrième.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Un certain Jean-Charles DUBOC de Fécamp, inconditionnel soutien de Sarko pour les présidentielles de 2007, très islamophobe et par ailleurs ancien pilote professionnel ayant aux commandes de son avion croisé des OVNI (ce qui n’est sans doute pas incompatible), l’explique longuement sur le site Planète UMP.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">On peut d’abord y prendre connaissance des messages adressés par Gros Loup à Suzy en mars 2004 (c’est beau comme les Centuries de Michel de Notredame, dit Nostradamus). On a droit aussi à leur traduction, et à une longue exégèse de ces textes et autres productions du groupe AZF.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Notre homme y formule plusieurs hypothèses dont MAM pourrait avec profit confier l’exploitation à ses services.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">La première de ces hypothèses est que le groupe AZF serait la couverture d’un groupe de militaires (d’un service de renseignement, la DGSE si j’ai bien compris), révoltés par d’odieuses malversations de Mitterrand, lequel aurait détourné des sommes importantes versées à la France pour prix de sa participation après la première guerre du Golfe. Le mobile est farfelu certes, mais l’hypothèse de base (que son auteur écarte, parce que contraire à la légendaire fidélité des militaires à leur devoir) l’est moins. Un militaire, c’est fait pour obéir aux ordres, précisément.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">C’est pourtant à une seconde hypothèse que va la préférence du sieur DUBOC, celle des extra-terrestres de la planète Ummo, qui depuis 40 ans envoient des lettres à des citoyens espagnols et français pour les avertir de la déplorable moralité des grands de ce monde...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: #0000ff;">Il convient donc de vérifier que Julien COUPAT, épicier à Tarnac, ne vient pas de la planète Ummo, et de le libérer sans tarder, s’il peut justifier sans doute aucun de son ascendance terrienne.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: #ff0000;">Quant à la planète UMP et à ses satellites, on est heureux de les voir peuplés d’esprits aussi éclairés que le Chef, sa fondée de pouvoir à l’Intérieur, et M. Jean-Charles DUBOC de Fécamp.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Sources:</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">- Un <span style="color: #0000ff;">débat surréaliste sur Planète UMP</span> (à voir absolument, on n’a pas tous les jours l’occasion de rigoler):</span> <a href="http://www.planete-ump.fr/t1045-Reapparition-du-groupe-AZF.htm" target="_blank"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;"><strong>http://www.planete-ump.fr/t1045-Reapparition-du-groupe-AZF.htm</strong></span></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">- Sur l’affaire AZF (de 2004 à 2007), quelques adresses à consulter</span></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: Arial;"><a href="http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/stegano/suzy.html" target="_blank">http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/stegano/suzy.html</a></span></strong></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: Arial;"><a href="http://www.ladepeche.fr/Dossiers-Chantage-Groupe-AZF-c487.html" target="_blank">http://www.ladepeche.fr/Dossiers-Chantage-Groupe-AZF-c487.html</a></span></strong></p><p class="MsoNormal"><strong><span style="font-family: Arial;"><a href="http://www.ladepeche.fr/article/2004/03/09/283271-AZF-jeune-blonde-et-suspecte.html" target="_blank">http://www.ladepeche.fr/article/2004/03/09/283271-AZF-jeune-blonde-et-suspecte.html</a></span></strong></p><h1 style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial;"><a href="http://www.europe1.fr/Info/Archives/2007/Alerte-a-la-bombe-signee-AZF-sur-une-voie-SNCF" target="_blank">http://www.europe1.fr/Info/Archives/2007/Alerte-a-la-bombe-signee-AZF-sur-une-voie-SNCF</a></span></h1><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;
mh,http://www.lalettredemh.com/about.htmlTarnacquien vous ?tag:www.lalettredemh.com,2008-12-11:19425662008-12-11T13:45:38+01:002008-12-11T13:45:38+01:00 Vous n'avez pas de téléphone portable ? Vous vivez à la campagne ?...
<p>Vous n'avez pas de téléphone portable ?</p> <p>Vous vivez à la campagne ?</p> <p>Feriez bien de vous méfier...</p> <p><i><a target="_blank" href="http://www.rue89.com/2008/12/10/sabotages-sncf-ils-ont-ete-condamnes-des-la-perquisition">Il y a une volonté de criminaliser tout ce qui n'est pas dans la norme. Tout ce qui est de l'ordre de la désobéissance civile et active est amalgamé à des comportements criminels, alors que ce sont des attitudes qui ne mettent jamais en cause la vie des gens sous aucune forme.<br /> Cette situation met en lumière une vraie dérive du droit. On leur a reproché de ne pas avoir de téléphones portables, de ne pas vouloir se soumettre à la biométrie, voire de vivre à la campagne, comme on a reproché à d'autres d'aller à la mosquée.</a></i></p> <p>mh,</p>
quitteriehttp://lesjeuneslibres.hautetfort.com/about.htmlTarnac, Villiers Le Bel : mêmes dérives politico-médiatiques sur le traitement de la vie des genstag:lesjeuneslibres.hautetfort.com,2008-12-09:19387752008-12-09T15:09:00+01:002008-12-09T15:09:00+01:00 Si je ne sais pas qui a fait quoi dans les personnes qui ont été arrêtées,...
<p style="text-align: justify;">Si je ne sais pas qui a fait quoi dans les personnes qui ont été arrêtées, je dénonce comme lui, Benjamin Rosoux, et à maintes reprises sur ce blog à plusieurs reprises le traitement politico-médiatique des deux évènements. Mass média, arrestations presque devant les caméras, informations issues du Ministère de l'Intérieur sans d'autres sources, et enfin, dans le cas de Villiers le Bel, utilisation de la dénonciation sous X, lois Perben...</p> <p style="text-align: justify;">Un extrait de l'interview de Benjamin Rosoux dans <a target="_blank" href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20081209.OBS4651/sabotages_sncf__nous_ne_sommes_pas_des_terroristes.html">le Nouvel Obs</a> :</p> <p style="text-align: justify;"><i>"Il évoque également son placement en détention provisoire à Fresnes, dans le quartier des "isolés médiatiques", aux côtés d'un jeune de Villiers-le-Bel, avec lequel il a sympathisé, ou de l'un des pirates somalien du Ponant.<br /> "Le parallèle entre l'affaire de Villiers-le-Bel et celle de Tarnac est assez pertinent sur la façon dont la communication a été orchestrée sur une opération coup de poing", dit-il. "<b>Démonstration de force démesurée et présence des médias dès les premières heures.</b> Même volonté de la police de diaboliser, de construire du coupable", renchérit-il. Puis il revient sur sa sortie de prison, un événement qui lui a donné "<b>l'impression de débarquer de Mars</b>".</i></p> <p style="text-align: justify;">Sur Villiers le Bel : <a target="_blank" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?post_id=1337258&evnt=editPost&signature=892ceafc755f145e9db9368a54eafcfaa79daad4">note du 27/11/ 07</a>, <a target="_blank" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?post_id=1352843&evnt=editPost&signature=2ab507f744d448f958cb53f7836896fc03ed7bd1">note du 6/12/07</a></p> <p style="text-align: justify;">Sur Tarnac : note du <a target="_blank" href="http://lesjeuneslibres.hautetfort.com/archive/2008/11/11/medias-reveillez-vous-ou-disparaissez.html">11/11/2008</a>, note du <a target="_blank" href="http://lesjeuneslibres.hautetfort.com/archive/2008/11/27/lettre-des-parents-des-inculpes-de-tarnac.html">27/11/08</a>.</p> <p style="text-align: justify;">Pour rappel la note d'André Gunthert : <a target="_blank" href="http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/11/25/874-le-croc-du-diable">le cros du diable sur la traitement médiatique</a>.</p> <p style="text-align: justify;">Je vous remercie de suivre de près aussi les évènements en Grèce et leur traduction médiatique. Une j<a target="_blank" href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/12/09/avec-les-jeunes-grecs-au-coeur-de-l-universite-polytechnique-d-athenes_1128592_3214.html#ens_id=1127970">ournaliste du Monde, Elise Vincent</a> a pris la peine de passer du temps avec les manifestants et de traduire la réalité de l'interieur. Les journalistes pourraient-ils à l'avenir passer du temps aussi à l'intérieur des manif anti-CPE, etc en France ?</p>
mh,http://www.lalettredemh.com/about.htmlDéTarnacquinisationtag:www.lalettredemh.com,2008-12-04:19306592008-12-04T13:59:00+01:002008-12-04T13:59:00+01:00 Je le dis que, un jour, j’ai trouvé un manuel à fabriquer des bombes dans...
<p><img src="http://lalettredemh.hautetfort.com/media/00/01/53204209.jpg" id="media-1433882" alt="lafargue.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1433882" />Je le dis que, un jour, j’ai trouvé un manuel à fabriquer des bombes dans les affaires de mon papi ?<br /> Bon, j’avais une douzaine d’années. Mon papi, revenu d’Espagne, s’en est peut-être servi pour aider les résistants français.<br /> Je n’en sais rien. Je ne crois pas qu’il ait eu besoin de manuel.<br /> Les anarchistes espagnols avaient tous envie d’assassiner Franco, même longtemps après leur exil.</p> <p><br /> Ma mère tremblait chaque fois que son père partait en catimini en Espagne, avec G un plombier exilé lui aussi.</p> <p>Mon papi est mort, toutes les histoires de guerres ont fait de moi une pacifiste.<br /> <br /> J’ai juste envie de pouvoir lire encore et toujours des livres dits subversifs.</p> <p>Voilà.<br /> <a target="_blank" href="http://www.article11.info/spip/spip.php?article219">Sinon vous pouvez aller lire là</a>.<br /> <br /> Et voir le site le <a target="_blank" href="http://www.brigadeclowns.org/">la Brigade Activiste des Clowns</a><br /> <br /> mh,</p> <p>Et sinon vous pouvez lire <a target="_blank" href="http://www.ebooksgratuits.com/pdf/lafargue_droit_paresse.pdf">le droit à la paresse de Paul Lafargue</a> l (réfutation du droit au travail de 1848).<br /> Achhhh hautement surversif là, je vois des yeux qui se lèvent...</p>
Le Blog de Chevreusehttp://leblogdechevreuse.hautetfort.com/about.htmlSarkozysme: à Chevreuse, une communauté apparemment bien intégréetag:leblogdechevreuse.hautetfort.com,2008-11-23:19120902008-11-23T21:35:00+01:002008-11-23T21:35:00+01:00...
<p>__________________________________________________________________________________________</p> <p><i><b>ATTENTION: ce REPORTAGE est une FICTION ...</b></i> <i><b>ATTENTION: ce REPORTAGE est une FICTION ...</b></i> <i><b>ATTENTION: ce REPORTAGE est une FICTION ...</b></i></p> <p>_____________________________________________________________________________________________</p> <h1>Sarkozysme : à Chevreuse, une communauté apparemment bien intégrée</h1> <p>Un important dispositif de gendarmerie a été déployé ce dimanche 23 novembre 2008 matin autour du village de Chevreuse (Yvelines) où cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de l'enquête sur l'absence de démocratie participative. <b>Les gendarmes bloquaient ce dimanche en fin de matinée, les accès à Chevreuse</b> en Yvelines, où des perquisitions étaient en cours.</p> <p>Selon une source proche de l'enquête, sur place, <b>les cinq personnes arrêtées, appartenant à l'ultra droite, mouvement autonome FLAPY</b> <b>( Front de Libération Anti Parole des Yvelines),</b> sont âgées d'une cinquantaine d'années et vivent dans différents lieux de Chevreuse, mais principalement regroupés sur la rue de Dampierre.<br /> <br /> <b>Ces interpellations ont surpris une partie des habitants du village</b> qui affirment que ces gens "très discrets et propres sur eux", avaient redonné vie au village en reprenant la mairie et en y organisant des soirées très animées.</p> <p><b>"Des soirées trés animées qui se terminaient souvent en douceur par des morceaux de harpe</b> inoubliables" assure un journaliste local.</p> <p><b>"Ils nous avaient redonnés le goût de la révolte et de l'opposition</b>", indique un blogueur encore sous le choc.<img src="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/01/00/1297107396.jpg" id="media-1412724" alt="Interventions Gendarmerie.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-1412724" /></p> <p><b>"L'un d'entre-eux, m'avait dit qu'il était sarkosyste mais je pensais que c'était par forfanterie"</b>, affirme un habitant ayant requis l'anonymat, trésorier d'une association locale de protection de l'environnement. (Source AFP)</p> <div> <p><b>Certains vivaient dans les beaux quartiers, d'autres tenaient la mairie</b>: les personnes arrêtées dimanche à Chevreuse, après les derniers méfaits du 5 novembre, formaient une communauté apparemment bien intégrée, dans ce village de 5722 âmes, au sein du Parc Naturel Régional.</p> <p><b>Cette communauté trés discrète entretenait de bons rapports avec les communes avoisinantes</b> selon le responsable du conservatoire local, et compte entre une dizaine et une trentaine de membres, selon différents témoignages.</p> <p><b>"Ils ne sont pas compliqués, on les voit même au café</b>. Et puis la mairie rend bien service. Elle affréte un car pour faire les courses au supermarché quand les commerces du bourg sont fermés au mois d'août", raconte une habitante, Yvette Larivière.</p> <p><b>"</b><b>Nous n'avons jamais eu de problème d'aucun ordre avec eux, d'ailleurs nous ne savions pas ce qu'ils faisaient à la Mairie"</b>, confirme un élu d'opposition.</p> <p>"<b>Par le bouche à oreille, nous arrivions à être toujours au courant</b>, fallait bien mettre de l'argent de coté pour payer les projets qu'ils nous mijotaient, parce qu'au final, c'est toujours nous qu'on paye" nous apprend une habitante du coeur de ville.</p> <p><b>"Et pour le Parc Omnisport, ils l'ont fait tout seuls, refusant l'information et la concertation que l'on demandait</b>" assure une riveraine de la future tribune.</p> <p>"<b>Moi, je les trouvais efficaces, il suffisait d'une pétition pour que l'on obtienne des travaux</b> de mise en sécurité, des aménagements ou un feu rouge pour pouvoir sortir de chez soi" assure un riverain du chemin des Regains et il confie le regard vide" <b>Je ne les voyais pas passer à l'acte".</b></p> <p><b>"Ils nous ont bien eu, on a passé des mois à s'entredéchirer pour créer un comité de quartier"</b> assure un habitant de la rue de la porte de Paris et pendant ce temps là, ils s'affairaient à leurs demandes de subventions d'études pour l'obtention de subventions pour faire des travaux... mais jamais dans notre coin.</p> <p>Les habitants et les élus interrogés par l'AFP soulignent que ces gens sont plutôt bien intégrés dans la commune, où ils gèrent la mairie qui fait aussi <span style="text-decoration: line-through;">station service</span> police-municipale. Une mairie qui affichait ce dimanche, le panneau "Fermé".</p> La petite commune se souviendra en tout cas d'un 23 novembre particulier. Ce qui n'a pas empêché la course des quatre châteaux de se dérouler, au beau milieu des perquisitions en cours. <p>Sur les hauteurs du village, près du château, les derniers barrages ont été levés vers 16H00 au moment où, sur la place de l'église, des policiers cagoulés évacuaient plusieurs des personnes interpellées, aux visages masqués, a constaté un journaliste de l'AFP.</p> </div> <div> <p>Les policiers ont notamment perquisitionné les logements bourgeois rue de Dampierre, où les têtes du groupuscule vivent en "communauté" depuis environ quinze ans, mais aussi la mairie, ainsi que le "conservatoire local" de la commune, cogéré jusqu'il y a un an par des personnes visées par l'opération policière, selon des sources concordantes.</p> <p>En fin d'apès midi, un comité de soutien était déjà en train de se constituer pour tenter d'aider les interpellés.</p> <p> </p> <p>. <i><b>De notre tenace envoyée spéciale "Miette" pour Le Blog de Chevreuse</b></i></p> <p>_____________________________________________________________________________________________</p> <p><i><b>ATTENTION: ce REPORTAGE est une FICTION .....</b></i><i><b>ATTENTION: ce REPORTAGE est une FICTION ....</b></i></p> <p>_____________________________________________________________________________________________</p> <p> </p> <p> </p> </div>