Last posts on sépultures
2024-03-29T12:57:39+01:00
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HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Villouxel (88) : redécouverte d'une sépulture néolithique
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-11-23:5713055
2015-11-23T00:00:00+01:00
2015-11-23T00:00:00+01:00
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/1960379357.jpg" id="media-5207602" alt="" /></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours en Lorraine
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-06-10:5079167
2013-06-10T00:00:00+02:00
2013-06-10T00:00:00+02:00
La dernière livraison des Annales de l'Est propose un certains nombre...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1935865145.jpg" target="_blank"><img id="media-4115816" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/479311013.jpg" alt="AE.jpg" /></a>La dernière livraison des <em>Annales de l'Est</em> propose un certains nombre de contributions d'historiens et d'universitaires sur des lieux qui ont marqué - et continuent de marquer - l'environnement des hommes sur cette terre tout au long des siècles : les cimetières et les sépultures.</p><p style="text-align: justify;">Quelque études à lire :</p><p style="text-align: justify;">- les pratiques funéraires dans la nécropole médiévale (VIe-XVe s.) du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle)</p><p style="text-align: justify;">- archéologie d'un cimetière paroissial du Moyen Âge en milieu rural : l'église de Froidlieu à Wellin (Belgique, province de Luxembourg)</p><p style="text-align: justify;">- sépultures et inhumation dans et autour de la cathédrale de Verdun au Moyen Âge et à l'époque moderne</p><p style="text-align: justify;">- un évêque de la reconquête du Pays messin : le cardinal de Givry et les lieux de sépultures (1608-1612)</p><p style="text-align: justify;">- les cimetières juifs en Lorraine</p><p style="text-align: justify;">- l'invention du cimetière français contemporain au Père-Lachaise au début du XIXe siècle</p><p style="text-align: justify;">- la photographie funéraire dans les cimetières de Phalsbourg, de Raon-l'Etape et Dieulouard</p><p style="text-align: justify;">- les monuments aux morts communaux de la Première Guerre mondiale en Meurthe-et-Moselle</p><p style="text-align: justify;">Et d'autres articles... dont une contribution de Cédric Andriot sur "le collège de Blâmont du Concordat à la Séparation des Eglises et de l'école"</p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ffff00;"><strong>‡ Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours, Annales de l'Est, n° 2, 2012, 328 p., ill. (23 €). A commander accompagné du règlement à : Association d'Historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY.</strong></span></p></blockquote>
Ariaga
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Quitter le Pérou avec une fleur
tag:ariaga.hautetfort.com,2012-07-28:4792452
2012-07-28T18:16:00+02:00
2012-07-28T18:16:00+02:00
( Suite de la note précédente ) Tous les voyageurs connus et inconnus de...
<p style="text-align: justify;">( Suite de la note précédente )<br />Tous les voyageurs connus et inconnus de l’EVASION étaient hier avec les morts des falaises. Aujourd’hui ils sont à la découverte du monde hanté de rêves des vivants, entourés par les esprits et les restes des défunts.<br />Une très longue piste sinueuse, initiatique, les a élevés en quête de KUELAP. Là l’imagination s’exalte, car le réel dépasse les songes. La plus fabuleuse «forteresse» de ce peuple mal connu, a été créée vers 500 après J.C, délaissée vers 1570, après un terrible «sacrifice d’abandon», sur la terrasse sud, d’une centaine de personnes, abattues en vrac.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3685405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/00/909444101.jpg" alt="P1030049.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">À 3000 m, sur une mince crête calcaire, fin serpent de pierre caressant les nuages, entre le dieu blanc TIKI-VIRACOCHA enveloppé de nuées et l’inconnu des profondeurs chtoniennes, ce monde tutoie le monde du divin. Pourquoi les habitants, sans métal ni écriture, ont-ils érigé en ce lieu des airs cette colossale cité, soutenue par des murs de pierre bien appareillés de 20 m de haut ? Le volume des remblais et «remparts» accumulés est supérieur à celui de la pyramide de KHEOPS.<br />Ces guerriers des nuages vivaient dans de grandes et hautes maisons rondes, partagées avec les cochons d’Inde (que les péruviens trouvent délicieux à manger). D’où venait l’alimentation, comment était stockée l’eau ? Mystère, il n’y a pas de citernes, pas de magasins. Le site, en très grande partie non fouillé, est gigantesque, et s’étend bien au delà de la cité visible, dont rien ne permet d’affirmer qu’elle avait un usage défensif. La crête nord s’est révélé être une nécropole géante. Mais dans presque chaque interstice des murs, comme sous les maisons, l’on trouve des ossements humains… Les morts hantent chaque parcelles des vivants.<br /><br /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3685409" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/00/410665915.jpg" alt="P1030165.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Sur la terrasse sud, au milieu des structures rondes des habitations, se détache le «Templo Major», un bâtiment qui défit la pesanteur, en forme de cône pointe en bas, où les pèlerins, venus de très loin parfois, venaient offrir des offrandes. Que scrute-t-il dans le ciel ?<br /><br /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3685412" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/01/02/3174528200.jpg" alt="P1030131.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Les parties non étudiées sont piquetées d’arbres hérissés d’épiphytes rouges, des guirlandes d’orchidées pendent des branches, et sur les murs des maisons apparaît le dessin géométrique des frises, qui évoque, peut-être, l’œil du puma. De translucides silhouettes vibrantes nées de nos désirs murmurent les chants des disparus. L’ambiance est féerique, des esprits volettent autour de nos songes. Seuls au milieux des ombres, des souvenirs, nous sentons revivre en transparence les chamanes hallucinés psalmodiant dans leurs transes leurs invocations aux Apus.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3685413" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/02/29161475.jpg" alt="P1030113 - Version 2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><br />Nous avons quitté à regret l’énigmatique plateforme sud, et nous sommes ressortis par la porte nord. Là deux lamas hautains nous fixèrent, puis, en se dandinant dignement, filèrent vers la sortie. Il nous fallait revenir sur Terre, avant de retrouver notre navire.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3685414" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/00/1082268338.jpg" alt="P4161199 - Version 2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Nous étions un peu tristes que cette partie du voyage des Vacances Imaginaires se termine mais nous avons ramené en souvenir de magnifiques orchidées, offertes à tous ceux qui voyagent avec l' ÉVASION.</p><p style="text-align: center;">Texte et photos ÉPHÊME</p>
Albert Dreslon
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LA TOUSSAINT A VANVES (suite et fin): DES SERVICES FUNERAIRES EN PLEINE EVOLUTION
tag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2010-11-01:2966806
2010-11-01T06:00:00+01:00
2010-11-01T06:00:00+01:00
Les vanvéens retrouvent ces jours-ci le chemin du cimetière de leur ville...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les vanvéens retrouvent ces jours-ci le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Vanves Au Quotidien a rencontré à cette occasion, Jacques Landois, Maire Adjoint chargé de l’Etat Civil qui a en charge le cimetière communal et représente la commune au Sifurep (<span style="mso-bidi-font-weight: bold;">Syndicat Intercommunal Funéraire de la Région Parisienne)</span> <span style="mso-bidi-font-weight: bold;">qui l’un des plus vieux syndicat intercommunal en Ile de France. Il nous esplique la nouvelle réglemementation qui gére tout ce qui touche au service funéraire. </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">RENCONTRE AVEC JACQUES LANDOIS CHARGE DU CIMETIERE </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">Vanves Au Quotidien – Qu’est-ce que c’est ce Sifurep dont un vanvéen serait à l’origine ? </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong>Jacques Landois : « </strong><span style="mso-bidi-font-weight: bold;">Il s’agit d’un syndicat <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>intercommunal syndicat qui regroupe 74 communes dont Vanves, crée en 1905. Il faut savoir que du temps de Napoléon et Pie VII en 1804, les services funéraires ont été confiée aux Fabriques et aux Consistoires des religions catholiques et juives qui étaient alors chargé d’entretenir et gérer les lieux de cultes (églises, synagogues...). Mais ils ont connu des difficultés car ce n’est pas simple à gérer, préférant déléguer à des entreprises privées. Notamment en 1840, lorsque fut créé une entreprise de pompes funébres, Langlé, qui a commencé à gérer tout ces services funéraires et s’est transformé en Pompes Funébres Générales (PFG). En 1904, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, toute cette gestion a été<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>confié aux communes qui se sont rendus compte que cette activité revenait très chére, avec corbillard, entretien des chevaux à l’éppoque, tendeurs, porteurs… d’où la création des services extérieures<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>obligeant à fournir corbillard, cercueil, poignées, capitons, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et intérieurs qui restent aux religions. Un syndicat intercommunal a été crée, qui doit être le plus ancien avec les Eaux et le Gaz, pour mutualisé les moyens, assurer les services funéraires, gérer les crématoriums et conseiller les collectivités. Etienne Jarrousse, maire de Vanves entre 1902 et 1911 a été très impliqué dans sa création. Ce syndicat intercommunal a délégué la gestion aux Pompes Funébres Générales qui ont exercé un monopole jusqu’en 1993. Compte tenu des prix pratiqués, l’Etat a décidé de casser le monopole en l’ouvrant à la concurrence. Mais voilà, contrairement au but recherché, les prix n’ont pas baissé. Du coup, le Sifurep a crée un service tarifaire qui est appliqué pour toutes les personnes décédées sur le territoire de l’une des communes adhérentes du Sifurep. Ainsi pour 2400 € de coût pour les services extérieurs, il y a une réduction de 50% qui fait baisser le prix à 1256 €. Mais peu en profitent car sur les<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>530 000 décés <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>enregistrés par an en France, 80% se déroulent des communes où ces personnes habitent. Ainsi si un vanvéen décéde à Paris, il ne pourra pas bnénéficier de cette réduction car Paris ne fait pas partie de ce syndicat. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">VAQ - Comment sont gérés les concessions du cimentière par la ville de Vanves ? </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong>J.L. : « </strong><span style="mso-bidi-font-weight: bold;">Nous avons des concessions de 10, 30, 50 ans et perpétuelles qui sont gérés maintenant sur informatique. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ce qui implique de faire régulièrement des reprises administratives et techniques. Avec la première, nous prévenons les personnnes – on n’est pas obligé de le faire – par lettre recommandé que la concession est arrivée à échéance et qu’elles doivent la renouveler. S’il y aucune réponse, nous renouvelons ce courrier un an après. Au bout de deux ans et un jour, on peut, mais nous le faisons pas tout le temps, reprendre la concession pour l’affecter à uner autre personne. Pour les concessions perpétuelles, c’est différent,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>car on ne peut pas le faire, à moins d’engager une procédure de reprise qui est très longue et spéciale. Nous le faisons lorsque la tombe est en état de péril, ce qui fut le cas une fois à Vanves, celle-ci s’étant écroulé sur une sépulture voisine. </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ce qui implique une gestion des ossuaires. Avant, nous pouvions mettre les restes mortuaires à l’intérieur d’un ossuaire. Depuis par une nouvelle loi en 2008, nous sommes obligés, lors d’une reprise technique, de mettre les restes du corps dans un reliquaire qui est conservé dans l’ossuaire avec le nom de la personne et l’endroit où elle était. La difficulté est qu’avant on pouvait emmener les restes mortuaires à la crémation, ce qui devient de plus en plus difficile cart l’on doit s’assurer que la personne décédée ne souhaitait pas être crématisée. Ce qui est quasiment impssible. Nous sommes est obligé de conserver ces restes mortels dans l’ossuaire à l’intérieur d’un reliquaire. Ce qui se fait à Vanves.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">VAQ – Justement qu’en est il<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>justement de la nouvelle réglémentation gérant la crémation ? </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>J.L. : « </strong></span><span style="font-size: 9pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Depuis le 28 décembre 2008, une nouvelle réglementation organise la destination des cendres. Elles sont considérées maintenant comme un corps. On ne peut plus les séparer. Elles doivent être conservée entièrement, mais on ne peut plus les garder chez soi. On doit indiquer au maire ce que l’on va en faire et quelle sera leur destination.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>On peut les mettre ainsi soit dans une case de colombarium, à l’intérieur d’une cave-urne, petite sépulture en terre qui peut accueilir une douzaine d’urnes, ou d’un caveau, les disperser sauf sur un lieu public, en mer, dans un parc mais à la condition d’informer le maire de la commune où est née la personne. L’objectif est d’avoir une gestion décente des cendres. Enfin Vanves dispose depuis depûis 1994 d’un colombarium qui a été étendu, car 30% des décés se font par crémation, pour différentes raisons, dont le coût est moins cher, plus écologique etc…Nous devons avoir plus de 60 places de coombariums dans le cimetière actuellement. </span></span></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) : des fouilles archéologiques exceptionnelles en centre-ville
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2009-10-23:2425158
2009-10-23T00:00:00+02:00
2009-10-23T00:00:00+02:00
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/117880599.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/965471111.jpg" alt="luxeuil.jpg" name="media-2049078" id="media-2049078" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div>
Frasby
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Comme un dimanche
tag:certainsjours.hautetfort.com,2009-09-13:2379473
2009-09-13T19:26:00+02:00
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"A peine eût-il descendu dans la cave, qu'on le vit agité par des...
<p><b>"A peine eût-il descendu dans la cave, qu'on le vit agité par des mouvements convulsifs"</b></p> <p><a target="_blank" href="http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/vicq_dazyr.htm">FELIX VICQ D'AZYR</a>, (1748-1794). "Le danger des sépultures", cité par PHILIPPE ARIES in "Essais sur l'histoire de la mort en Occident du Moyen-Age à nos jours". Editions Seuil 1975.</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/00/13265866.2.png" id="media-1990672" alt="crucifixion m - copie.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1990672" /></p> <p><i><b>Avant-propos :</b> <span style="font-size: x-small;">Ce billet est une suite, (pas tout à fait chronologique) tout autant qu'une variation sur un même thème, si vous avez loupé le début, vous le trouverez <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/09/08/5a62ce09ddf5a82318bb6a799fe8b46f.html">sur le billet "Comme un dimanche" daté du 06/09/2009.</a></span></i></p> <p>On sait maintenant que dans la seconde moitié du XVIIIem s. l'opinion s'est émue des <a target="_blank" href="http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=50102x18&p=6&do=page"><b><i>"dangers des sépultures"</i></b></a>, c'est même le titre d'un essai paru en 1778, écrit par F. VICQ D'AZYR, médecin bien connu aujourd'hui des historiens. Un recueil de faits divers qui démontrent le pouvoir d'infestation contagieuse des cadavres et décrivent aussi ces foyers de gaz toxiques qui se formaient dans les tombes. Certains enterrements célèbres dans les annales de ces premiers hygiénistes tournèrent à l'hécatombe.</p> <p>Ainsi un jour chaud du mois d'Août 1744, un portefaix s'effondra, ouvrant le caveau <a target="_blank" href="http://www.penitents.fr/Num%C3%A9riser0020.jpg">des pénitents blancs de Montpellier</a>, à peine eût il descendu à la cave, qu'il fût pris d'un malaise brutal, le frère pénitent qui voulût lui porter secours échappa de justesse au danger<i>. <b>"A peine eût-il saisi l'habit de portefaix qu'il perdit la respiration"</b></i><b>.</b> On le retira à demi-mort. Bientôt il reprit ses sens mais il lui resta une espèce de vertige et d'étourdissement, signes avant-coureurs des mouvements et des défaillances qui se manifestèrent un quart d'heure plus tard. <i><b>"Ses troubles heureusement disparurent par le moyen d'une saignée et de quelques cordiaux, mais il fût longtemps pâle et défiguré et il porta depuis, dans toute la ville, le nom de ressucité"</b>.</i> Deux autres pénitents tentèrent de sauver le malheureux portefaix qui était toujours au fond de la cave, inanimé. Le premier pénitent se sentant suffoquer eût le temps de faire signe qu'on le retirât. Le deuxième, plus robuste fût victime de sa force et de son audace : <b><i>"Il mourût presque aussitôt qu'il fût descendu</i> [...] <i>chacun alors comprit, à quoi il s'exposait</i> <i>et personne ne désirât plus se risquer à une telle tentative malgré les exhortations les plus pressantes du clergé".</i></b></p> <p>Source : Philippe ARIES "Essais sur l'histoire de la mort en Occident du Moyen-Age à nos jours"<i>.</i></p> <p>Même lien, à props de Philippe ARIES : <i><a target="_blank" href="http://bruegel.pieter.free.fr/aries.htm">http://bruegel.pieter.free.fr/aries.htm</a><br /></i></p> <p>Photo : Est-il mort ou tente t-il doucement de revenir à la vie ? ce Christ couché à nos pieds et dépouillé de sa croix. Etrangement mis à terre, bras clouées à la pierre, poings rageusement serrés. A terre encore, se trouve, presque à l'endroit de la blessure, et glissant tout le long du corps, une mousse tellement improbable qu'on la croirait miraculeuse, (s'il nous venait encore la certitude de quelques miracles sur terre...). Le temps d'une seconde, l'illusion trouble un peu, et nous surprend encore en flagrant-délit de superstition... Cela comme la feuille noire gisant sur un bitume hanté par les vivants, tout aussi bâtés qu'insoucieux. Ces choses porteront simplement le doux nom de <i>mystère.</i> Je ne saurai rien vous dire de plus. Photographié au Cimetière de Bois Ste Marie, au milieu de l'été 2009. © Frb</p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Fouilles de Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle) : vers un abandon ?
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2009-08-01:2309453
2009-08-01T00:00:00+02:00
2009-08-01T00:00:00+02:00
L'extension de la zone industrielle des Sables, à Rosières-aux-Salines,...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 10pt; color: blue; font-family: Verdana;">L'extension de la zone industrielle des Sables, à Rosières-aux-Salines, n'en finit plus de défrayer la chronique. Prochain épisode, le rebouchage de la nécropole.</span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/1491014677.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/919070620.jpg" alt="fouilles gallo-romaines rosières.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1902880" name="media-1902880" /></a>La nécropole gallo-romaine de Rosières-aux-Salines va-t-elle tomber une nouvelle fois dans l'oubli ? C'est la crainte des deux archéologues qui l'ont découvert, d'une partie des habitants de la commune et des élus. Faute d'argent, le chantier devrait être rebouché. Adieu les 400 tombes à incinération gallo-romaines (du Ier siècle avant J.-C. jusqu'au IIe après J.-C.) et les 200 sépultures médiévales. « <i>Ce serait une catastrophe »</i>, déplore Denis Craus, ancien maire de Rosières pendant 12 ans. Jenny Kaurin, responsable de la coordination scientifique de la nécropole, et Nicolas Tikonnof, le responsable de l'opération, sont tout aussi désespérés.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Des engagements avaient été pris, notamment pour les prochaines journées du Patrimoine. « <i>Tout le monde nous a dit : allez-y prenez votre temps. Mais au moment d'allonger le chèque... »</i> Les découvertes étant beaucoup plus conséquentes que prévues, il faudrait une rallonge de budget. <i>« Mais aujourd'hui, les caisses du Fond National pour l'Archéologie Préventive (FNAP) sont vides, il faut tout arrêter alors que nous aurions juste besoin de quelques semaines de plus. Ensuite, nous rendons le terrain à l'aménageur. »</i></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">300 000 € ont déjà été investis, il manque la même somme pour finir le chantier. Plus 500 000 € de travail en laboratoire. Des sommes « <i>raisonnables au vu de l'importance de la découverte, qui pourrait révolutionner totalement la compréhension du territoire. On ne se doutait pas qu'il y avait une présence romaine aussi forte ici. »</i> La taille de la nécropole, environ 100 mètres sur 60, prouve qu'une ville de taille moyenne se trouvait à proximité<i>,</i> dans un rayon maximal de 2 km. Qui plus est, c'était une ville d'échange puisque les archéologues ont découvert des objets venant de différents endroits de l'Empire romain.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/977896100.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/1734997641.jpg" alt="fouilles rosières aux salines.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1902881" name="media-1902881" /></a>« <i>Si on rebouche le chantier, cela va coûter presque aussi cher que de poursuivre les fouilles</i> », renchérit Nicolas Tikonoff « <i>sans compter qu'une fois qu'il aura été recouvert, 90 % des sépultures seront détruites. »</i> La DRAC propose de geler le terrain en attendant d'avoir des budgets. Quid de l'aménageur du site, la société SEBL ? « <i>La situation n'est pas simple pour eux non plus. On est dans l'attente mais pour l'instant le site n'est plus protégé. Il est ouvert aux quatre vents. Des gens viennent même nous demander ce que nous avons trouvé pour en mesurer la valeur et peut-être piller les sépultures</i> » s'agace Jenny Kaurin. Denis Craus a alerté les élus, parmi eux Jacques Lamblin, député de la circonscription. Qui a lui-même tenté de joindre le conseiller parlementaire de Frédéric Mitterrand pour qu'il intervienne auprès du ministre de la culture.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">« <i>C'est la plus grosse découverte de ces 30 dernières années dans le Nord de la France. On ne peut pas l'abandonner comme ça. »</i> Maintenant que le chantier a été découvert, il y a urgence. La campagne de fouilles doit absolument être terminée avant l'arrivée des premiers signes de l'hiver. Au moindre gel, les objets funéraires éclateraient.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Après des siècles d'ensevelissement, il serait dommage que l'entrée dans la lumière de la nécropole soit voilée par de sombres histoires de budget.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[Est Républicain | 31.07.09]</span></p>