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Les dimanches poétiques (316)
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2023-05-28T18:00:00+02:00
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"Il est commun de dire que l'intuition se manifeste sous forme de message...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">"Il est commun de dire que l'intuition se manifeste sous forme de message inconscient. Par exemple, on sait parfois avec certitude que quelqu'un est en train de mentir, sans que cette conviction soit liée aux mots entendus. En réalité, on en est informé par de subtils changements physiologiques que les individus ne peuvent pas contrôler et qui, en même temps, les trahissent. Il est d'ailleurs possible que vous ne sachiez même pas que vous enregistrez ces modifications, car vous le faites inconsciemment. En faisant confiance à votre instinct, vous permettez à ce savoir inné de faire surface."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>Andrew LEIGH</strong> in <em>Les secrets du charisme - Le pouvoir par la séduction!</em> (Ed. Larousse POCHE - 2023)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6450228" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/02/1825359417.jpg" alt="poésie,lecture,littérature,développement personnel,charisme,séduction,actu,actualité" /></p>
Bruno Chiron
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En amour, qui, aujourd’hui, doit faire le premier pas ?
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2021-09-21T00:00:00+02:00
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Cette question n’est pas si légère et anodine que cela, un peu plus de...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/2103654676.jpeg" id="media-6293476" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette question n’est pas si légère et anodine que cela, un peu plus de trois ans après la vague <a href="https://twitter.com/hashtag/metoo?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Ehashtag" target="_blank" rel="noopener">#MeeToo</a>. Le site de rencontre <a href="https://love-advisor.fr" target="_blank" rel="noopener">Love Advisor</a> a lancé une<a href="https://love-advisor.fr/seduction-9-francaises-sur-10-preferent-que-lhomme-fasse-le-premier-pas" target="_blank" rel="noopener"> enquête avec Ifop </a>sur le rapport des Français et des Françaises avec la séduction : sommes-nous face à un grand big bang dans les comportements amoureux, et en particulier dans la drague ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les mentalités évoluent certes : 77% des femmes trouvent normal qu’une femme prenne l’initiative d’un rendez-vous amoureux (+ 7 points par rapport à 1994), 63% des Françaises déclarent avoir déjà fait le premier pas (dont 36% rarement et 4% souvent) et 45% des femmes interrogées ont déjà invité une personne à un premier rendez-vous amoureux. Ceci dit, les Françaises restent toutefois attachées à certains principes de galanterie et préfèrent toujours dans leur écrasante majorité (90%) que l’homme fasse le premier pas, dont 84% chez les moins de 30 ans et 93% chez les plus de 50 ans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’étude de Love Advisor s’intéresse aux freins du premier pas (la timidité, le manque de confiance en soi ou la peur du rejet et du jugement). Sans doute les sites de rencontre profitent de ces freins, en proposant une drague en ligne jugée plus simple et moins intimidante. On apprend que 24% des femmes interrogées ont déjà dragué via un site ou une application de rencontre, 20% l’ont déjà fait en surfant sur Internet hors site spécialisé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Majoritairement, les femmes interrogées confient leur attachement à un certain art de vivre, que ce soit la galanterie, les petits gestes d’attention (tenir la porte à une femme par exemple) ou encore laisser l’homme payer l’addition, bien que ce comportement ne semble plus dominant chez les moins de 30 ans : 56% des moins de 30 ans trouvent normal que le femme règle l’addition lors d’un premier rendez-vous contre 47% des femmes de plus de 50 ans et 56% des moins de 30 ans disent partager l’addition en pareil cas contre 25% de leurs aînées âgées de 30 à 49 ans. </span></p><blockquote><p style="text-align: left; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Les moins de 30 ans s’affranchissent de plus en plus des règles tacites auxquelles souscrivent encore leurs aînées</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une différence générationnelle existe bien. Avec la montée d’une vague <a href="https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2009-4-page-735.htm" target="_blank" rel="noopener">d’empowerment </a>féminin, les moins de 30 ans s’affranchissant de plus en plus des règles tacites auxquelles souscrivent encore leurs aînées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Louise Jussian, de l’Ifop, analyse cette étude : "Loin d’être un sujet frivole, les comportements de séduction des femmes revêtent un véritable enjeu pour l’égalité des genres, et font apparaître le constat d’une société encore largement émaillée par un « sexisme bienveillant ». Cette étude nous révèle en effet que les normes de séduction sexistes sont encore ancrées dans l’imaginaire, y compris féminin. La « séduction à la française » incarnée dans les règles de galanterie semble encore occuper une grande place dans les représentations associées à la séduction, notamment dans les rapports hétérosexuels. Toutefois, à l’ère post #Me Too, une friction émerge entre une adhésion persistante aux règles désuètes de galanterie et les signes encourageants d’une prise en main féminine. Il est en effet davantage accepté qu’une femme fasse le premier pas, et elles sont près de deux tiers à l’avoir déjà expérimenté. A la pointe de cette vague d’empowerment féminin, les trentenaires, les femmes ayant le plus confiance en elles ou les plus féministes semblent porter un nouvel idéal de séduction plus égalitaire."</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">"Séduction : 9 Françaises sur 10 préfèrent que l’homme fasse le premier pas !"</span></strong><br /><span style="font-size: 10pt;">Étude menée par l’Ifop pour Love Advisor auprès d’un échantillon de 1 001 femmes,<br />représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus,<br />par questionnaire auto-administré du 28 au 30 Juillet 2021</span><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://love-advisor.fr/blog" target="_blank" rel="noopener">https://love-advisor.fr/blog</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/07/comment-pecho-un-mec-6095030.html" target="_blank" rel="noopener">"Comment pécho un mec"</a></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;">Photo : Vjapratama – Pexels</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/rYSvhAbSpvA" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Estrella Oscura
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Persuasion de Jane Austen
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2020-06-30:6248035
2020-06-30T07:36:00+02:00
2020-06-30T07:36:00+02:00
Dernier jour du mois anglais 2020 : dernier roman de Jane Austen. Anne...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6148945" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/01/196139941.jpg" alt="jane austen,persuasion,anne elliot,capitaine wentworth,amour,famille,gentry,mariage,séduction,société,hypocrisie,orgueil,préjugés,sincérité,fidélité" /><strong>Dernier jour du mois anglais 2020 : dernier roman de Jane Austen.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Anne Elliot a 27 ans et est la cadette d'un baronnet de campagne extrêmement infatué et dépensier.</strong> Contrairement à sa sœur aînée Elizabeth, elle n'est pas d'une beauté éclatante et contrairement à la plus jeune Mary, elle n'est pas mariée. Autant vous dire que, pour l'époque, c'est un peu l'archétype du boulet familial. A sa décharge, huit ans auparavant soit une éternité, alors qu'elle était encore jeune et fraîche (et je ne suis pas trop dure en l'occurrence : sa "décrépitude" de vieille fille est très accentuée au début du récit, ce qui n'est pas sans crisper un brin le lecteur - ou plus exactement la lectrice - d'aujourd'hui, surtout quand elle est plus âgée elle-même qu'Anne Elliot gmrbl), elle a trouvé l'amour et eu l'opportunité de se marier. Malheureusement pour elle, le capitaine Wentworth n'a pas semblé convenir aux prétentions de Sir Elliot et de Lady Russell, sa marraine. Elle s'est laissée persuader par leurs arguments, en jeune fille raisonnable, pondérée et bien élevée, a renoncé à cette union et la voilà huit ans plus tard, toujours célibataire et sans l'ombre d'un amour à l'horizon. Pourtant, par les hasards de la vie - ou plus exactement, consécutivement à la gestion désastreuse du domaine familial par son père - Anne va être amenée à recroiser le chemin de son cher capitaine, toujours aussi beau, et beaucoup plus riche qu'avant grâce à de brillants exploits militaires. Les retrouvailles sont d'abord extrêmement glaciales. Petit à petit, elles ne sont plus que tendues et les deux protagonistes parviennent à donner quelque illusion en société. Et puis évidemment, je vous laisse lire le roman pour découvrir la suite.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Ah, j'en avais entendu parler de ce roman !</strong> Et systématiquement de façon dithyrambique, sinon ce n'est pas drôle. Il n'y a jamais eu l'ombre d'un commentaire négatif sur ce titre à l'horizon. Un type de commentaire surtout m'avait marquée : j'avais tellement de chance d'avoir encore ce merveilleux roman à découvrir ! Autant vous dire que j'étais un poil fébrile à l'idée de l'attaquer : vous savez ce que c'est quand on nourrit des attentes de fou à l'égard d'un texte. Derrière, ça ne souffre pas l'entre-deux ; soit ça passe, soit ça casse. Ma fébrilité n'a pourtant duré que le premier chapitre - ensuite, j'étais tout simplement ferrée comme il ne m'est jamais arrivé de l'être avec un roman de Jane Austen. Pour les cinq autres, il m'a toujours fallu un petit temps d'adaptation au style, à l'ambiance de l'époque, au fait qu'il ne se passe strictement rien - on peut bien l'avouer entre nous, la frontière entre l'intérêt et l'ennui dans un roman d'Austen est quand même très très mince. Mais là, rien de tout ça ! Du point de vue de la forme, la construction narrative est d'une fluidité absolue. Il n'y a rien à enlever et il n'y aurait rien à rajouter. Exit les longueurs d'<em>Emma</em> ou de <em>Mansfield Park</em>. L'équilibre est impeccable. Je me suis surprise à dévorer ce roman sans voir les pages défiler et, quand on sait le parfait mélange de délicatesse et d'ironie dont est capable Jane Austen, autant vous dire que ce fut un régal intersidéral pour mon cœur et mes neurones simultanément.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Du point de vue du fond, aussi, tout est harmonieux,</strong> à l'image d'Anne Elliot et de Frederick Wentworth qui synthétisent toutes les préoccupations et, conséquemment, tous les personnages austeniens. Parce que finalement, la persuasion n'est pas l'apanage de ce roman, de même que ça n'en est pas la seule préoccupation. Elle en est un des ressorts évidemment, mais ce n'est pas la première fois que l'auteure traite cette question (on se rappelle Emma avec Harriet Smith ou Darcy avec Bingley). De même, cela n'apparaît pas dans le titre mais on entrevoit clairement aussi dans ce roman les problématiques liées à l'orgueil (Wentworth, les Elliot) ou aux préjugés (Lady Russell) et celles liées à l'éternelle combat, toujours très tortueux entre la raison et les sentiments (ainsi que l'incarne Anne Elliot). Dans ce roman-là, Jane Austen semble avoir remis sur la table tous ces caractères humains, qui permettent autant de questionner la morale que la société, avec ironie toujours, pour les réactualiser.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Ainsi, il me semble que dans <em>Persuasion</em>, c'est la recherche fondamentale d'un équilibre qui guide l'évolution des personnages.</strong> Anne Elliot et le capitaine Wentworth cheminent mutuellement pour se rejoindre progressivement. Il est à prendre en compte aussi que, pour la première fois, on a ici à faire à des protagonistes proches de la trentaine et non plus de la vingtaine. Ils sont beaucoup plus mûres et réfléchis que la plupart des protagonistes des romans précédents. Cela tempère à la fois d'éventuelles réactions passionnées - ils n'en sont pas à leur première rencontre ni à leurs premières amours - mais aussi leur timidité ou leur égo. Ils parviennent ainsi à se mettre à la place l'un de l'autre, à envisager la situation avec recul afin d'en affiner leur compréhension. Anne et Wentworth ne sont pas des jeunes gens qui vivent leur première passion mais des adultes qui redécouvrent l'amour après un début de vie très solitaire (sans parler du fait que Wentworth est capitaine d'un navire de guerre hein. Le type ne passe pas l'essentiel de ses journées à cueillir des champignons ou à tresser des couronnes de fleurs, si vous voyez ce que je veux dire) (d'ailleurs à ce propos, c'est presque un peu dommage que Jane Austen ne présente les marins que comme des façades idéalisées de la guerre qu'elle n'aborde finalement jamais. Mais allez, on peut bien lui passer ce microscopique bémol.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>Bref, pour toutes ces raisons, ce roman est à mon sens l'exemple parfait de l'aboutissement d'un travail d'écrivain :</strong> lorsque toutes les préoccupations majeures d'une œuvre et la recherche d'un style sont arrivées à juste maturation et parviennent, entre elles-mêmes, à s'équilibrer à la perfection, cela donne <em>Persuasion</em> où l'épiphanie austenienne. A présent, moi aussi et à mon tour, je pourrai dire à qui n'a pas lu ce roman : mais quelle chance tu as d'avoir encore à le découvrir ! En ce qui me concerne, tant pis, je vais tricher : je le relirai ! Mais d'abord, ma nouvelle possession des œuvres complètes de l'auteure en Pléiade (oui, je crâne) me donne furieusement envie de relire les autres romans dans une traduction enfin potable... Et je sens que je vais commencer par <em>Orgueil et préjugés</em>, tiens !</p><p style="text-align: justify;"><strong>Précédemment lus et chroniqués :</strong> <em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2015/02/09/orgueil-et-prejuges-de-jane-austen-5555367.html">Orgueil et préjugés</a>, <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2015/05/17/northanger-abbey-de-jane-austen-5623615.html">Northanger abbey</a>, <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2017/06/19/raison-et-sentiments-de-jane-austen-5955716.html">Raison et sentiment</a>, <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/01/19/mansfield-park-de-jane-austen-6018812.html">Mansfield Park</a></em> et <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2020/03/26/emma-de-jane-austen-6224015.html"><em>Emma</em></a>.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6148946" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/00/1207765990.jpg" alt="jane austen,persuasion,anne elliot,capitaine wentworth,amour,famille,gentry,mariage,séduction,société,hypocrisie,orgueil,préjugés,sincérité,fidélité" width="301" height="301" /><br /><strong>Le mois anglais chez <a href="http://www.myloubook.com/">Lou</a> et <a href="https://plaisirsacultiver.com/">Titine</a></strong></p><p style="text-align: center;"><strong>Merci pour ce mois de juin toujours aussi merveilleux en votre compagnie. A l'année prochaine !</strong></p>
nauher
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En passant...
tag:off-shore.hautetfort.com,2019-07-18:5889277
2019-07-18T17:26:52+02:00
2019-07-18T17:26:52+02:00
Peu importe l'actrice, peu importe la marque. De toute manière,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5528645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://off-shore.hautetfort.com/media/02/00/638856682.JPG" alt="politique, publicité, guy debord, la société du spectacle, capitalisme, illusions, manipulation, séduction" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Peu importe l'actrice, peu importe la marque. De toute manière, les deux ne sont que des produits. Elles s'encadrent dans le panneau de l'Abribus pour te <em>faire de l'œil. </em>L'idéal : n'y voir que du feu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Ce n'est pas la confusion des genres, mais bien l'aboutissement des genres, le lieu <em>propre </em>de la parodie culturelle combinée à l'impératif consumériste. C'est la séduction érigée en principe, pour te fourvoyer, littéralement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Tu repenses à Guy Debord, bien sûr, à l'aphorisme 34 qui clôture la première partie ("La séparation achevée") de <em>La Société du spectacle</em> : "Le spectacle est le <em>capital</em> à un tel degré d'accumulation qu'il devient image".</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">Photo : Philippe Nauher</span></strong></span></p>
Littérature de partout
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Anne Malaprade, notre corps qui êtes en mots
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2018-09-07:6082932
2018-09-07T14:13:09+02:00
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Blonde. Il y a le miel et la confiture, l’acacia et les mûres, les...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5872647" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/01/2572356506.jpg" alt="malaprade.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman'; color: #000000; padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville;">Blonde. Il y a le miel et la confiture, l’acacia et les mûres, les mirabelles et les framboises, le théâtre et le cinéma, l’ordre de l’esprit et celui du cœur, géométries et finesses conjointes. Les pépins frottent et grattent : cachés, semés, recouverts, les noyaux déclinant renaissance. Je dors encore contre toi, mère-sœur, comme les premiers jours dans ce berceau transparent. L’une coule, l’autre pique. Je donne ma main, tu la retires. Mon père est ce héros lointain avec lequel se joue une première séduction. Voitures, ballons, coiffures, vernis. Tout ce qui entoure, cache, aimante. Je pense aux morts de la Méditerranée. Je pleure avec les enfants qui jouent sur les ordures. Celui qui a le bras cassé parle déjà de vengeance armée.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman'; color: #000000; padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman'; color: #000000; padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Anne Malaprade, <em>notre corps qui êtes en mots</em>, isabelle sauvage, 2016, p. 51.</span></p>
Zébra
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Séduction -2.0
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2018-01-20T09:53:00+01:00
2018-01-20T09:53:00+01:00
Et si les hommes avaient été éduqués dès le départ ?... par Naumasq
<p>Et si les hommes avaient été éduqués dès le départ ?...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5756017" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/2114021714.jpg" alt="webzine,bd,gratuit,fanzine,zébra,bande-dessinée,gag,naumasq,séduction" /></p><p><strong>par Naumasq</strong></p>
Jean-Pierre WILLEMS
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AVANT IL Y AVAIT LA MINI-JUPE D’ARLETTE
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2017-01-02:5893259
2017-01-02T00:37:00+01:00
2017-01-02T00:37:00+01:00
Faut-il voir une relation entre le laborieux 8 en maths au...
<p style="text-align: justify;">Faut-il voir une relation entre le laborieux 8 en maths au baccalauréat et le gros barbu un peu crado qui nous les enseignait, et le 16 en économie et la splendide eurasienne qui nous initiait aux politiques économiques internationales ? Est-ce un hasard si j’ai été volontaire pour suivre des cours de dactylo au collège, ce dont je me félicite tous les jours, parce qu’ils étaient assurés par Arlette qui s’habillait comme Barbarella, c’est à dire très court ? Qui peut se souvenir d’un enseignant qui a marqué sa scolarité sans que n’entre dans la relation une part de séduction ?</p><p style="text-align: justify;">J’y repense avec un peu de nostalgie lorsque Alice, l’avatar qui me sert de guide dans mon programme d’e-learning, me prodigue ses conseils, avec un rien de la voix rauque de Monica Vitti. On est tout de même loin des jupes d’Arlette.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5536310" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/1384295099.jpg" alt="IMG_1708.jpg" width="422" height="257" /></p>
Prieto
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Méditation - Courage !
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-11-10:5872041
2016-11-10T05:05:00+01:00
2016-11-10T05:05:00+01:00
Le Bx Charles de Foucauld met dans la bouche de Jésus les mots suivants :...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><em><strong>Le Bx Charles de Foucauld met dans la bouche de Jésus les mots suivants :</strong></em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> « Il te faut du courage en tout : car en tout, en tout bien, en toute vertu, tu as à vaincre 3 adversaires : toi, les hommes et le démon... Il te faut du courage contre toi, contre ton âme et contre ton corps, contre tes penchants mauvais et contre l'excès et l'indiscrétion dans les bons, contre tes pensées propres, ta volonté propre, contre ton cœur, contre ton esprit, il te faut du courage contre tout ton être, pour être maître de tout ton être, afin de pouvoir le soumettre tout entier à Dieu... Il te faut du courage contre les hommes, contre leurs menaces, et contre leurs séductions, contre les persécutions et contre les douceurs, contre les méchants et avec les bons et avec les saints pour supporter les mauvais traitements et pour ne pas te laisser amollir par les bons, pour être en tout avec tous ce que je veux que tu sois, pour recevoir les railleries, les contradictions, les coups, les blessures et la mort comme mon soldat fidèle, [...] pour ne pas craindre ta peine ni celle des autres mais uniquement la mienne... Il te faut du courage contre le démon, contre les terreurs, les troubles, les tentations, les séductions, les ténèbres, les fausses lumières, les épouvantes, les tristesses, les dissipations, les chimères, les fausses prudences, les imprudences, les <em>peurs</em> surtout (car c'est son arme habituelle... surtout avec toi qui es timide et inconstant), par lesquelles il cherchera à t'arracher à moi.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...] <strong>Faire tout parfaitement</strong>, <em>ce te sera un exercice de courage continuel, un combat continuel, une victoire continuelle, et ce n'est après tout que ton devoir, que ma volonté, que « être parfait comme ton père céleste est parfait »...</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...] Il faut du courage en tout, pour tout, sans courage aucune vertu : le courage dans toutes les vertus, le courage à faire ma volonté c'est la perfection, c'est ma volonté, c'est la consolation de mon Cœur... »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Bx Charles de Foucauld</strong>, <em>La dernière place</em>, Œuvres spirituelles du Père Charles de Foucauld IX - Retraites en Terre Sainte, Tome I, nouvelle cité, Paris, 1974.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5498128" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/2616103634.jpg" alt="combat-spirituel-a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong>Gustave Doré, Abdiel et Satan (Le Paradis perdu)</strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.wikiart.org/en/gustave-dore/abdiel-and-satan" target="_blank">Crédit photo</a></span>)</span></p>
cléoménès
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Séduction, piège à cons
tag:carnetsdunpaien.hautetfort.com,2016-04-03:5781520
2016-04-03T12:49:00+02:00
2016-04-03T12:49:00+02:00
Dans les sociétés équilibrées, le paysan trousse allègrement les...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5337512" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://carnetsdunpaien.hautetfort.com/media/00/02/2562366653.jpg" alt="séduction,piège à cons, connerie certifiée" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">Dans les sociétés équilibrées, le paysan trousse allègrement les paysannes après leur avoir compté fleurette et les gens évolués invitent des filles légères pour les tringler moyennant finances. Actuellement, on voudrait que tout le monde drague en boite, et évidemment, ce mix de tam tam et de mauvais alcool ne peut pas convenir à tout le monde.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">Mai 68 s’en foutait des grosses moches et des garçons timides. C’est ce que Dany le rouge et ses compères ne vous diront jamais. Résultat : notre belle génération Y baise globalement moins que celle de nos grands-parents (même si tout est fait pour vous faire croire le contraire, de mamie qui jure n’avoir jamais vu de bite à vos meilleurs potes qui prétendent enchainer 10 filles par jour). Après l’impasse évidente des sites de rencontre (ces attrape-couillon avec 90/100 de mecs et 10/100 de faux profils féminins) un tout nouveau genre de site a pris le relai. La recette ? Vous vendre des solutions qui marchent très bien sur le papier, mais ne donneront jamais rien en pratique.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">Il faut lire Artdeseduire, SéductionbyKamal et tout le tralala pour le croire. Les 7 questions pièges du premier rendez-vous, Comment paraitre viril, etc. Comme si un mec allait devenir viril en lisant un article. Acheteurs de rêves, bonsoir. Heureusement, le jargon associé permet de se sentir malin. Kiss close, fuck close, pick up artist, friendzone, opener, j’en passe et des meilleures. De quoi pondre des phrases jargonneuses à souhait, dignes d’une thèse d’anthropologie culturelle. « Je l’ai kiss close mais je n’ai pas réussi à passer son bitch shield ! Help les mecs ! J’ai pas assez travaillé mon game ou quoi ? » </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">La vérité, c’est que la séduction façon Casanova n’est pas faite pour tout le monde, pas plus que la linguistique, les beaux-arts ou le tir à l’arc. Faire croire au mec de base qu’il va réussir à chopper toutes les filles en boite grâce à de bons tuyaux, voilà du filon s’il en est, de l’attrape-nigaud toute catégorie, l’arnaque hors concours. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">En particulier, dire aux types du genre Harry Potter qu’ils doivent imiter les surfeurs/jocks/futurs éboueurs est le plus mauvais conseil imaginable, c’est se planter sur toute la ligne. Si j’ai tort, montrez-moi des introvertis/geeks/1ers de la classe qui se sont mis à chopper en boite à la chaine grâce à ces sites. Et des plombiers qui parlent le vieux persan, tant qu’on y est.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">Le pire, c’est qu’un paquet de gugusses, égarés par leur bite, tombent dans le panneau et alimentent ces sites grotesques qui vivent de la misère sexuelle contemporaine. Entre deux articles bidons, peut-être même achèteront-ils un livre ou une vidéo miracle à 100 balles pièce, qui sait ? A ce prix, votre bon Cleomenes a bien une méthode pour avoir à coup sûr un canon dans votre lit ce soir, mais par respect pour la légalité, la dignité des femmes et Najat Vallaud Belkacem, il vous laissera chercher par vous-même ce que ça peut être.</span></p>
frenchbooklover
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Jézabel d'Irène Nemirovsky
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2016-03-28:5780930
2016-03-28T19:49:00+02:00
2016-03-28T19:49:00+02:00
Jézabel un roman d'Irène Nemirovsky "Une femme entra dans...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: times new roman,times,serif;">Jézabel</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: times new roman,times,serif;">un roman d'Irène Nemirovsky</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5332999" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/01/1290568349.jpg" alt="jézabel,irène nemirovsky,livre de poche,littérature française,beauté,séduction,femme fatale,gladys eysenach" /></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>"Une femme entra dans le box des accusés. Elle était belle encore, malgré sa pâleur, malgré son air hagard et las: seules, les paupières, d'une forme délicieuse, étaient fanées par les larmes et la bouche affaissée, mais elle paraissait jeune. On ne voyait pas ses cheveux cachés sous le chapeau noir.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Elle porta machinalement ses deux mains à son cou, cherchant, sans doute, les perles du long collier qui l'avait orné autrefois, mais son cou était nu; les mains hésitèrent; elle tordit lentement et tristement ses doigts, et la foule haletante qui suivait des yeux ses moindres mouvements fit entendre un sourd murmure."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Gladys Eysenach comparaît pour le meurtre de Bernard Martin, un jeune étudiant de vingt ans. Elle lui aurait tiré dessus la nuit de Noël, dans sa chambre. Tout semble indiquer un crime passionnel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Défilent à la barre des témoins sa femme de chambre, son fiancé, son amie...L'accusée entend leurs propos, subit leurs attaques...Jusqu'au verdict du jury.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Reviennent ensuite ses souvenirs, de son entrée dans le monde à cette veillée fatale.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5333000" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/02/2494877722.jpg" alt="jézabel,irène nemirovsky,livre de poche,littérature française,beauté,séduction,femme fatale,gladys eysenach" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Jusqu'à présent, je n'avais lu qu'un roman d'Irène Nemirovsky:<em> Suite française.</em> Un ouvrage qui m'avait bluffée tant par sa construction que par son style. Aussi, quand Martine a publié <a href="https://plaisirsacultiver.wordpress.com/2016/03/01/jezabel-de-irene-nemirovsky/">un très beau billet sur ce titre</a>, elle a suscité mon envie de replonger dans l’œuvre de cette auteure.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Jézabel</em> s'ouvre dans un tribunal. Une procédure pénale à l'encontre de l'héroïne comme prologue. Des voix qui s'entremêlent pour dire leur vérité sur Gladys Eysenach.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Se dessine ainsi le portrait d'une femme qui ne fait pas son âge et qui a cherché toute sa vie les plaisirs de l'amour. Mais pourquoi a t elle tué celui que tout le monde semble désigner comme son amant?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>"Ma Mère Jézabel devant moi s'est montrée"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Difficile cependant de se faire une idée du véritable caractère de celle que tout condamne et des motivations derrière son acte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Puis, le chapitre premier débute. Et le lecteur est invité à suivre le destin de Gladys.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>"Il reste toujours au fond du cœur le regret d'une heure, d'un été, d'un court moment, où l'on atteint sans doute le point de floraison"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Ce point de floraison, c'est une saison. Celle de ses débuts, à dix-huit ans, où elle découvre sa beauté et où elle constate le pouvoir de séduction qu'elle exerce sur les hommes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Un acte fondateur dont va découler tout le reste de son existence. Car notre protagoniste refuse les ravages du temps sur son physique et sur l'attrait qu'elle peut avoir. Elle a sans cesse besoin de sentir les regards admiratifs sur elle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Une obsession qui va la conduire maintes fois à des drames personnels. Une obsession qui va aussi pervertir son rapport avec sa fille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Irène Nemirovsky brosse donc le portrait cruel d'une femme qui ne se définit que par le désir des autres. Au risque de tout perdre et de commettre le pire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Les pages se tournent toutes seules, on est souvent choqués par le comportement de cette Jézabel. Et en même temps, envahis à plusieurs reprises par une certaine pitié. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Outre son style percutant, cette œuvre frappe par sa profonde modernité, sa réflexion sur le diktat des apparences qui conduit parfois à la folie et par le choix d'une héroïne que l'on plaint mais que l'on déteste surtout.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Bref, vous l'aurez compris: même si je n'ai pas eu le même coup de cœur que pour <em>Suite française</em>, j'ai été marquée par ce court et sombre roman.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Le Livre de Poche, 217 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
MILIQUE
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FASCINATION
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-10-03:5660283
2015-10-03T14:49:00+02:00
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FASCINATION Il est aisé de trouver les séductions De...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5106084" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/949705396.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>FASCINATION</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il est aisé de trouver les séductions</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De l'existence, là où elles existent. </strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pour cela, il suffit d'ouvrir les fenêtres</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sur le passé proche pour y entendre,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Impressionnante de justesse,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une petite musique lancinante</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Aux rythmes superbement abstraits.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une belle mélodie portée par l'intrusion</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De la folie dans le cours avisé des choses.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Aussi reste-t-il fasciné par leur rencontre,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Véritable et précieuse broderie active dans </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La bouillonnante fresque d'une vie insaisissable.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ce souffle exacerbé fait acte dans son présent</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A un point rel qu'il relève de l'inexprimable.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Zébra
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Panthère**
tag:fanzine.hautetfort.com,2015-01-17:5536203
2015-01-17T21:30:00+01:00
2015-01-17T21:30:00+01:00
Si les BD étaient des foulards pour dames, « Panthère » , du...
<p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.75pt; text-align: justify; mso-pagination: none;"><span style="color: #000000;">Si les BD étaient des foulards pour dames, <em>« Panthère »</em>, du Néerlandais Brecht Evens, aurait<img id="media-4852274" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/00/3392034504.jpg" alt="webzine,bd,gratuit,fanzine,gratuit,bande-dessinée,critique,panthère,brecht evens,séduction,noceurs,actes sud,dali," /> beaucoup de succès, car il est plein de couleurs chatoyantes ; ce dessinateur nous en met plein les mirettes, comme un kaléïdoscope.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.75pt; text-align: justify; mso-pagination: none;"><span style="color: #000000;">D’histoire, ne cherchez pas, « Panthère » est pure fiction, un rêve érotique, aux antipodes des fantasmes macabres de Dali. Quelqu’un a dit que la peinture du Nord est chaude, colorée, par contraste avec le climat des pays du Nord, tandis que la peinture des Méridionaux est froide, pourvoyeuse d’ombre, au contraire.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.75pt; text-align: justify; mso-pagination: none;"><span style="color: #000000;">Une fillette a perdu son chat, que son père a fait piquer pour abréger ses souffrances. Une panthère vient alors hanter la fillette, séduisante, joueuse, enveloppante, d’un tout autre calibre, si je puis dire, que le chaton. Les adeptes de Freud traduiront sans peine ces métaphores, dont Brecht Evens se sert pour faire étalage de sa propre capacité à séduire. Le thème de la séduction était déjà celui des « Noceurs » (2010), mettant en scène un personnage charismatique tel qu’on peut en croiser parfois dans les soirées mondaines, captant l’attention de tous, en particulier des femmes, excitant parfois la jalousie de leurs rivaux.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.75pt; text-align: justify; mso-pagination: none;"><span style="color: #000000;">L’amateur de musique sera comblé par une telle symphonie de couleurs. Les autres seront un peu déçus par le côté un peu répétitif et creux du propos.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.75pt; text-align: justify; mso-pagination: none;"><span style="color: #000000;">A noter que l’auteur expose ses planches à Paris, où il vit, <a title="Brecht Evens à la galerie Martel" href="http://www.telerama.fr/sortir/brecht-evens-l-inclassable-peintre-de-la-bande-dessinee,120180.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #000000;">à la galerie Martel jusqu’à la fin du mois de janvier.</span></a></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 5.75pt; text-align: justify; mso-pagination: none;"><span style="color: #000000;"><strong><em>Panthère, par Brecht Evens, Actes Sud BD, novembre 2014.</em></strong></span></p>
Ratatosk
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Le capitalisme de la séduction
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-11-01:5476723
2014-11-01T00:05:00+01:00
2014-11-01T00:05:00+01:00
Le capitalisme de la séduction par Cédric Bernelas...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4737486" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2658446776.jpg" alt="femme-outil-du-capitalisme-Antigones.jpg" /></p><h3 id="p6" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong><a href="http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/10/12/le-capitalisme-de-la-seduction-5464118.html"><span style="color: #ff6600;">Le capitalisme de la séduction</span></a></strong></span></h3><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Cédric Bernelas</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: large;">Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com</span> </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il y a des livres nous divertissant et d’autres bouleversant foncièrement notre vision du monde. Des livres en mesure de réellement nous émanciper s’ils étaient plus partagés et mieux compris. Mais le système n’aurait rien à gagner d’une telle contagion, alors, pour préserver sa mainmise, il distille ces ouvrages pour qu’on ne puisse les lire que de manière fortuite et inopportune.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il en va ainsi du livre <em>Le capitalisme de la séduction</em>, publié la première fois en octobre 1981 et rédigé par Michel Clouscard, un irréductible marxiste, violent en concept et virtuose de la dialectique. Ce sociologue y désosse notamment toute la sophistique bourgeoise au sein de notre société marchande en démontrant comment l’idéologie peut conditionner la sensibilité.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img style="margin-bottom: 30px; float: right;" src="http://diktacratie.com/wp-content/uploads/2014/10/capitalisme-300x247.jpg" alt="Le capitalisme de la séduction" /><span style="color: #ff6600;">Initiation</span></span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le plan Marshall, communément présenté comme une aide économique aux pays européens au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, favorisa, de fait, la pénétration de l’impérialisme américain. Ce fut en effet l’occasion de soumettre notre occident à la civilisation du grand Capital via la consommation des <em>surplus</em> made in U.S.A. C’est le point de départ de notre aliénation à la nouvelle société capitaliste.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Qui dit aliénation dit conditionnement. Clouscard parle d’<em>initiation</em> puis de <em>dressage</em>. Il constate dans un premier temps que le système capitaliste s’est employé à préserver chez l’adulte la fonction de consommation inhérente à l’enfant en bas âge, et à laquelle est nécessairement associée, dès qu’elle est rassasiée, la sensation de plaisir. Il s’agit ainsi de maintenir le principe de plaisir au détriment du principe de réalité, de par une éducation plus<em> ludique </em>et plus <em>émancipée</em>, jusqu’à rendre le désir de consommer aussi puissant qu’un besoin. Une éducation domestiquant les corps pour qu’ils n’aspirent qu’à la répétition de ces satisfactions opportunément calibrées. Ce monde de l’enfance – cet univers magique où l’absence d’effort s’accompagne de plaisir -, se prolonge ainsi dans un système fonctionnel où nos pulsions consuméristes s’enchantent dans un pragmatisme ludique.</span></strong></p><h4 style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Industrie et culture du plaisir</span></strong></span></h4><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une mécanique bien huilée : des objets fétiches, des rituels grossiers, des rythmes binaires et des gestes simplifiés répondant aux stimuli de l’oligarchie marchande et mondaine. Un minimum d’effort pour un maximum de plaisir. Se divertir de l’instant présent, oublier le passé et refuser le futur. Une industrie de la volupté au service de nos désirs conditionnés et cloisonnés. Peu nous importe comment sont produits ces gadgets du bonheur, on consomme, on jouit, on jette. C’est la nouvelle règle du jeu. Des biens de consommation dilapidés d’autant plus laconiquement aujourd’hui que la technologie du XXIème siècle les paramètre aux confins de subterfuges virtuels.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> C’est donc ici toute la casuistique d’un capitalisme dénoncé il y a déjà plus de trente ans par Michel Clouscard. Les masques sont ainsi tombés et l’on découvre alors l’un des visages les plus pernicieux de notre <em>social-démocratie libérale-libertaire, </em>où s’exhibent des <em>bourgeois</em> dilapidant ce qu’ils ne produisent pas, préservant ainsi les intérêts de leur classe – celle qui domine.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Affermis en réseaux, érigés en modèles, ils excitent la concupiscence du peuple sans jamais le laisser accéder au festin. Des stars, des films, des photos, des magazines, des égéries, des miss, des top-modèles, des héros, des champions, des chanteurs, des bouffons, des présentateurs TV, des prime times, des nuits blanches, des fiestas, des festivals, des danses, des transes et des opiums pour exaspérer des envies qui ne pourront au final jamais être totalement satisfaites.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Mais la jouissance n’est plus de combler ses rêves. L’important désormais, c’est de persévérer dans son fantasme, perpétuant ainsi ses élans consuméristes tout en s’imaginant qu’en singeant les usages de nos idoles nous pourrons, peut-être un jour, subodorer les étoiles d’un Eden avoisinant Hollywood.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> En outre, se dévoile un système invitant les narcisses à s’émanciper et s’affirmer jusqu’à instaurer des <em>modes</em> fixant les nouvelles normes de l’esthétique et de la culture. Culture d’une consommation à la fois frivole et excessive favorisant encore et toujours la vente des surplus d’un marché qui, par delà toute morale et toute histoire, ne cherche qu’à prospérer.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Rajoutons la caution de quelques sophistes avant-gardistes ou dialecticiens de pacotille, quelques subversifs postiches ou providentiels chroniqueurs, quelques Dany le rouge ou BHL, pour introniser ce nouveau pouvoir faussement démocratique et franchement libéral. Il suffit à notre modernité de quelques fariboles bien combinées pour qu’elles s’instituent en mythes. Ou comment est conçu une nouvelle mythologie. Une mythologie dont les fondements sont occultés par la prestigieuse psychanalyse les reléguant opportunément dans l’inconscient collectif de la masse aliénée par les éclats d’une Olympe travestie…</span></strong></p><h4 style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une libido déterminée ?</span></strong></span></h4><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La société capitaliste a ainsi inventé la libido par laquelle nous revendiquons un nouveau droit à la jouissance. Tout un processus idéologique créant du besoin et de l’usage pour asseoir une civilisation se révélant alors comme la meilleure pour assouvir nos désirs déterminés.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Qui encore pour croire que nos pulsions sont à l’origine de notre parcours libidinal ? Comment peut-on ignorer tout ce formidable appareil d’incitation esthétiques, économiques, politiques et tous ces déterminismes culturels et moraux, quand on constate le nombre croissant de névroses objectives suscitées par notre consommation oscillant entre excès et frustration ?</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">D’ailleurs, si le système capitaliste a fabriqué des poisons, c’est pour mieux vendre ses remèdes. Un système exhortant donc jouissances épidermiques et orgasmes corrompus qu’il s’empresse par la suite d’anesthésier par analgésiques, drogues, temps de repos, de loisirs ou de divertissements. Un cercle vicieux fomenté par une surconsommation devenue nécessaire au nouvel ordre social. La priorité n’est plus de pourvoir aux besoins quotidiens d’une société en quête d’épanouissement, mais plutôt d’inciter le peuple à s’aliéner toujours davantage au rouage consumériste qui préservera ainsi l’oligarchie mondaine au sommet de la pyramide.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <span style="color: #ff6600;">Citoyen de la social-démocratie libérale-libertaire</span></span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4737487" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/881508400.jpeg" alt="DarlaDevilleCoke.jpeg" />Qu’en est-il de ces biens de subsistance et d’équipement qui, auparavant, étaient essentiellement destinés à optimiser le quotidien des familles et des travailleurs ? N’ont-ils pas été substitués par des hochets grisants, futiles et périssables, parfaits pour maintenir le peuple en sujétion ?</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Le pire c’est que notre racaille politique prône désormais sans retenue cette nébuleuse d’usages : en effet, après que la droite en ait administré sa production, la gauche en a libéralisé sa consommation. Et cette homogénéisation gouvernementale – certains parlent d’alternance -, fruit d’une complémentarité complaisante, caractérise singulièrement depuis notre <em>social-démocratie libérale-libertaire.</em></span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Intoxiqués et aveuglés par des désirs tronqués estampillant plaisirs précaires et fugaces, nous errons de concert comme marionnettes béates et citoyens déchus. Que nous reste-t-il d’autre, d’ailleurs, que de persévérer dans cet engrenage sibyllin nous divertissant à merveille de réalités qu’il faudrait pourtant bouleverser afin de vivre plus souverainement ?</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Des adultes aux préoccupations adolescentes, des électeurs aux ambitions serviles, des esclaves se croyant libres, des résistants collaborant , des consommateurs aux velléités formatées…voilà en définitive ce qu’a fait de nous cette société capitaliste. Notre conscience politique est ainsi inhibée et sourde, nos révoltes symboliques et notre citoyenneté irresponsable ! Nous nous fichons de savoir comment sont produits nos soi-disant biens, du moment qu’ils satisfassent notre avidité libidinale. Cette consommation du surplus est pourtant la consommation du manque de l’autre. Autrement dit : le travail des uns autorise la libido des autres. Aussi, jouir de ces rapports de production, revient à jouir de l’exploitation de l’homme par l’homme.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Peut-on jouir de l’amour ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Certains objecteront que la vraie jouissance se perche dans l’amour et non dans le contentement matériel. Mais de quel amour parlent-ils ? Evoquent-ils cet amour se structurant sur l’échange non marchand, échappant de la sorte à la logique du capital ? Relatent-ils cet amour sur lequel les familles se charpentent et se fortifient, et ce malgré les tribulations auxquelles elles sont nécessairement confrontées au regard de la nature fantasque des hommes et capricieuses des femmes ? Songent-ils à cet amour façonné sur la durée et non sur son paroxysme, permettant ainsi d’appréhender le réel par delà nos fantasmes ? S’épanchent-ils sur cet amour dont le pragmatisme harmonieux démontre à quel point les efforts et les responsabilités peuvent être source d’autonomie et de joie ? Il est malheureusement certain que leur contestation ne se réfère pas à ces interprétations aujourd’hui sournoisement diffamées, mais plutôt à quelques nuées romanesques qui font frémir les âmes pubères de consommateurs poètes.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nous sommes aujourd’hui des assistés et la moindre blessure narcissique, la moindre défaillance affective, la moindre remise en cause s’altère en échec existentiel auquel nous tentons de remédier par de frénétiques achats, du blabla avec psy vénal, des fêtes à perdre la raison ou des médicaments assourdissants…</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Seul prime désormais le plaisir, et si ce dernier tarde, alors notre vie pourrait s’avérer un désastre. Tout doit contribuer à soulager l’appétit du consommateur compulsif, plus convaincu de réussir sa vie et d’être libre quand il se rassasie de son présent que lorsqu’il s’investit laborieusement pour un avenir plus substantiel. Mythologie de l’instant stimulant compulsion de répétition. La matrice capitaliste génère ainsi la parfaite dynamique consumériste.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Briser les socles, les cadres, les piliers de la tradition et snober l’histoire pour mieux jubiler de l’<em>ici et maintenant</em>. Pacs, divorces, sites de rencontres, pornos à foison, pilules, avortements, sexe à crédit, femmes jetables ou femmes libérées pour phallocrate comblé…sous prétexte de progrès tout est agencé pour qu’on puisse ricocher de plaisir en plaisir et ainsi combler à coup sûr ses réflexes libidineux attisés par notre société d’hyper consommation. Aussi faut-il avoir les moyens pour subvenir à ses désirs débridés. De même faut-il avoir beaucoup d’arrogance pour prétendre au grand amour quand il s’agit trivialement de bagatelles à paillettes… Tout cela demeure donc le privilège d’une certaine catégorie sociale : une nouvelle bourgeoisie décomplexée et frivole, à laquelle aspirent depuis plus de quarante ans les couches moyennes persuadées que la quête de paradis mondains est la clé de voûte d’une existence heureuse.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Ces aspirations libidinales sacralisées ont, au final, corrompu le destin des hommes au point qu’ils se réjouissent désormais de servir dans un monde où la richesse peut acheter l’amour et la liberté.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cédric Bernelas</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Source: <a href="http://diktacratie.com/le-capitalisme-de-la-seduction/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Diktacratie</span></a></span></strong></p>
galavent
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Le charme 2
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2014-08-27:5433596
2014-08-27T07:27:00+02:00
2014-08-27T07:27:00+02:00
Disons tout de même que certains attraits physiques aident à donner du...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: small; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Disons tout de même que certains attraits physiques aident à donner du charme à telle ou telle personne. Rappelez-vous la voix de Delphine Seyrig dans les films d’Alain Resnais ou de Marguerite Duras. Une voix caverneuse, enrouée, presque masculine, qui fit dire à Antoine Doinel dans « Baisers volés » : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: medium;">Ce n’est pas une femme, c’est une apparition</span></em><span style="font-size: medium;"> ». De même les gestes élégants et les bons mots de l’acteur Sacha Guitry le font plus que charmeur lorsqu’il dit : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: medium;">Il faut courtiser sa femme comme si jamais on ne l'avait eue… il faut se la prendre à soi-même</span></em><span style="font-size: medium;">. » Mais les acteurs sont-ils les seuls à avoir du charme. Certainement non ! Le charme est un plus naturel qui échoue à certains. Il ne doit pas être confondu avec la séduction qui est bien souvent le lot des artistes et plus particulièrement des acteurs. On peut même dire que le vrai charme ne se voit pas le plus souvent. C’est par un heureux hasard, une circonstance particulière que l’on remarque le charme d’untel ou d’unetelle. Il se dévoile subrepticement et vous fait l’effet d’une vaporisation de parfum qui vous rafraîchi le visage. Je</span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-size: medium;"> </span></span><span style="font-size: medium;">connais une petite fille qui par son expression et sa manière de vous regarder, agrémentée d’une fossette qui se dévoile à ce moment-là, vous met à genoux. Ce n’est pas un charme permanent, mais lorsqu’il apparaît vous craquez. Le charme est dans la voix, nous l’avons vu, mais il peut aussi être dans l’élocution. Une voix normale charme si elle a un accent particulier (l’accent français pour les Américains, l’accent russe pour les Français, par exemple). </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: small; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Plus discret encore est le charme des attitudes. Vous pouvez tomber sous le charme d’une femme parce qu’à un moment elle s’est immortalisée dans une attitude que vous ne pourrez vous empêcher de revoir sans cesse. C’est sa marque de fabrique, son logo même, et son évocation jette un voile noir sur vos souvenirs. Elle est devenue statue immobile qui vous lance des éclairs charmeurs dans le capharnaüm de votre mémoire. Il y a enfin un charme plus subtil, c’est celui de l’innocence et de la transparence. Peut-être avez-vous connu de telle créature qui n’affiche aucune prétention de paraître ou même de faire semblant d’être. Elle est, surnaturelle d’inconscience de son passé et de son présent, intemporelle d’authenticité, bouleversante de fraîcheur. C’est un papillon qui virevolte devant vous en toute simplicité, sans conscience de sa provocation. Ce charme est difficile à émettre volontairement. Il est naturel ou il n’est pas. Il est le plus souvent propre à l’enfance, mais se prolonge à l’adolescence, voire quelquefois à l’âge adulte. Mais très vite, sa prise de conscience chez celui qui l’exerce, dénature ce charme, le transforme en séduction, ce qui lui fait perdre tout ses effets.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: small; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Oui, le charme est intemporel, inconstant, inégalement partagé. C’est un don du ciel qu’il ne faut pas dévoyer. Le charme n'est cependant qu'une information et rien de plus. Ce n’est pas un complément de communication comme semble vouloir l’imposer les publicitaires, les voyeurs sur Internet ainsi que les profiteurs de toutes espèces. Le charme est un frisson tendre qui retourne celui qui en éprouve l’effet, mais il peut être une explosion de paillettes ou un voyage garanti dans la vie.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: small; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Alors le charme est-il imprévisible ? Ne peut-on, l’apprivoiser ? Le charme c’est la lumière de la grâce qui rayonne en l’être. Il peut être permanent, il peut être occasionnel. Il se révèle aux autres par un lieu du corps ou de l’esprit. Ce peut être une fossette à la joue, ce peut être un geste particulier ou quelques traits d’esprit ou encore des attentions particulières envers telle ou telle catégories de personnes. Le charme fuse alors en pression régulière ou irrégulière par ce défaut de la cuirasse et donne à l’être cette présence charmante que l’on découvre ébloui. Lui-même ne le sait pas et heureusement. Son innocence en esprit lui permet d’être égal à lui-même, en toute quiétude.</span></span></p>
galavent
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Le charme 1
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2014-08-26:5433594
2014-08-26T07:13:00+02:00
2014-08-26T07:13:00+02:00
Hier, suite à une réception, nous nous sommes demandés ce que signifie...
<p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Hier, suite à une réception, nous nous sommes demandés ce que signifie avoir du charme. Qu’est-ce ? Comment se manifeste-t-il ? Comment agit-il ?</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Si l’on recherche dans l’histoire et la psychologie ancienne, le charme serait une puissance magique. Il hypnotise celui qui tombe sous sa puissance et le rend inapte au jugement rationnel. Les contes d’enfants parlent de charmes qui rendent incapables d’agir ceux qui le subissent. On dit, de manière plus imagée, qu’un homme est sous le charme de telle femme, alors qu’elle n’est ni belle, ni intelligente. Mais parlons-nous réellement de la même chose ? Il semble que dans les cas cités, les effets du charme soient totalement personnels, c’est-à-dire émanant d’une personne vers une autre personne et une seule dans un but déterminé : séduire, envoûter, manipuler. Dans ce cas, il s’agit d’une relation entre deux, l’exercice d’une influence de l’un vis-à-vis de l’autre.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">L’on dit également qu’untel est charmeur, ce qui se traduit le plus souvent par une parole toute orientée vers la séduction ou même la suggestion. Cela se sent le plus souvent et laisse un arrière-goût d’écœurement, voire de malaise, parce que cette ruse n’a qu’un but, obtenir l’objet de son désir quel qu’il soit. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Mais si, de manière générale, l’on dit de telle personne qu’elle a du charme, il s’agit d’autre chose, quelque chose qui est reconnue par un grand nombre de personnes et qui dépasse le caractère volontaire de celui qui l’exerce. Ce n’est plus un pouvoir au but égocentrique, c’est un état de fait, conscient ou inconscient, qui fait dire à la majorité ce qu’elle ressent devant telle personne, mais aussi tel paysage ou tel objet. Le charme est alors en corrélation avec l’adjectif charmant. Cette vision du charme reste attachée à une impression romantique, un amollissement du cerveau qui fait perdre tout jugement rationnel. C’est une sorte de piège dans lequel tombe la majorité par indolence.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Cessons donc de tourner autour du pot et posons-nous personnellement la question du charme d’une personne, cas plus restreint que celui du charme en général qui peut être dévolu à un site, un château, un village, une œuvre d’art, un morceau de musique. Le charme ne peut être assimilé à la beauté. L’expression de Pierre </span><span style="font-size: medium;">Jean Jouve dans « La scène capitale »</span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: medium;"> (Elle avait serré ses charmes dans un corset majestueux), </span></em><span style="font-size: medium;">n’est qu’un exercice de style qui n’a rien à voir avec ce que nous recherchons</span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: medium;">. </span></em><span style="font-size: medium;">Le charme est plus secret que l’attrait physique, moins voyant, moins réel également. Il ne se remarque pas de prime abord et se dévoile progressivement. Une photographie permet difficilement</span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-size: medium;"> </span></span><span style="font-size: medium;">de reconnaître le charme d’une personne, excepté dans son attitude et c’est là un clic fortuit plutôt que provoqué, qui le permet. Les photographes professionnels prennent des centaines de portraits d’une personne pour n’en conserver que quelques-unes. Celles-ci ont saisi le charme de la personne et d’autres non. Pourquoi ?</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">En cherchant sur Internet ce que pensent les uns et les autres du charme, je suis tombé sur un site destiné aux échanges entre jeunes et ai trouvé un article qui m’a semblé intéressant par la concision de la définition, même si celle-ci reste la vision d’une jeunesse qui ne s’encombre ni de la manière de dire les choses, ni de la manière de les écrire :</span></span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%; padding-left: 90px;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">le charme dépend d'un comportement, d'un caractere, il refléte ta personnalité!</span><br /><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">c'est plus interieur, qu'exterieur, mais en même temps les deux ce conjuguent!</span><br /><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">c'est une façon de dire, j'ai envie de te faire l'amour sans le dire, mais avec un regard si profond qu'on en tomberait!</span><br /><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">c'est un regard qui te dis je t'aime, sans rien dire, et dont le corps s'exprime a lui tous seul!</span><br /><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">c'est un regard enivrant dans lequel tu as envie de te noyer, et tu es hypnotisé par celui-ci, car il révele toute sa beauté interieur!</span><br /><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">c'est une façon de dire non! en souriant, avec un regard en coin!</span><br /><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">bref une personne qui a du charme, c'est un être: sensuelle, intelligent, attendrissant, doux et piquant a la fois! mi ange mi demon! avec un côté sauvage..................</span><br /><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">avec pourquoi pas un beau petit cul en prime!</span><br /><span style="font-family: helvetica; font-size: x-small;"><span style="font-size: small;">From : <a href="http://www.comlive.net/Avoir-du-charme,37664.htm">http://www.comlive.net/Avoir-du-charme,37664.htm</a> (23/08/2014)</span> </span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">On peut ne pas être d’accord avec cette définition claironnante, mais elle révèle néanmoins de manière très juste que le charme n’est pas dans l’apparence d’une personne (sa beauté, sa volonté, son intelligence, etc.). Il est d’origine plus intérieure. Il dépasse même les impressions de prestance, d’attrait, de suavité, d’élégance, de délicatesse. Contrairement à ce que semble dire celle qui a écrit ce billet, le charme n’est pas un attribut destiné à éveiller le désir sexuel, même si ses effets conduisent souvent à des situations de cet ordre. C’est autre chose, mais quoi ?</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"> </p>
MILIQUE
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DOULEUR D'AIMER 2
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-03-11:5303682
2014-03-11T09:28:00+01:00
2014-03-11T09:28:00+01:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4450052" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/1335447070.jpg" alt="au magma présent de l'écriture" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #008000; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>DOULEUR D'AIMER</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #008000; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong> 2</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A traquer les instants fragiles et les moments inoubliables.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Des moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui rend possible l'éblouissement immédiat.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Et, c'est l'inconcevable d'une réalité </strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui donne la main à l'imaginaire,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Pour atteindre à l'impossible pureté.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Pour fixer les fiers enchantements </strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>D'un absolu d'émotions d'où s'extrait,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Souverain, leur diamant intérieur.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
kl loth
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”c'est comme les garçons”…
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2014-02-16:5300339
2014-02-16T20:01:00+01:00
2014-02-16T20:01:00+01:00
Les parfums c'est comme les garçons ! J'aime avoir le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #de5e7f;"><strong>Les parfums</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #de5e7f;"><strong>c'est comme</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #de5e7f;"><strong>les garçons !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #de5e7f;"><strong>J'aime avoir</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #de5e7f;"><strong>le choix !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #de5e7f;">Vu sur un sac "Un temps pour soi", porté non par une femme, mais par un monsieur peu séduisant , à l'expression morose, dans un bus à Metz…</span></p>
Christian Jougla
http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html
LE CARNAVAL DE VENISE
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2014-01-10:5260070
2014-01-10T15:38:00+01:00
2014-01-10T15:38:00+01:00
La magie de Venise... Venise la captivante, mystérieuse, culturelle,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">La magie de Venise... Venise la captivante, mystérieuse, culturelle, touristique... les maîtres de l'école vénitienne de peinture dont nous avons aimé parler au fil de ces pages... le Carnaval de Venise, lieu de séduction, où (presque) tout est permis... </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">Aujourd'hui, l'approche du Carnaval de Venise nous attire. Du 15 février au 4 mars 2014 se déroulera cette somptueuse fête traditionnelle italienne née au XIe siècle. Son thème :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">"Le merveilleux et le fantastique dans la Nature.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;"><strong>Un carnaval de contes de fées - La forêt fantastique" </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;"><strong>(Direction artistique : Davide Rampello)</strong> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4394312" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/02/02/1558181300.jpg" alt="carnaval_venise.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff00ff; font-size: small;">Costumes et masques lors d'un Carnaval à Venise</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">Le programme sur le site officiel du Carnaval de Venise 2014 :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;"><a href="http://carnevale.venezia.it/news.php?id=5158">http://carnevale.venezia.it/news.php?id=5158</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">Sur le site ci-après, vous trouverez des photographies de masques parmi les plus beaux :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;"><a href="http://mpg1246.centerblog.net/rub-carnaval-de-venise-.html?ii=1">http://mpg1246.centerblog.net/rub-carnaval-de-venise-.html?ii=1</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
L’IMPRÉVISIBLE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-11-27:3676430
2013-11-27T05:21:00+01:00
2013-11-27T05:21:00+01:00
L’IMPRÉVISIBLE A chacun son jardin dans la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3076502" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/577628632.jpg" alt="1805119-une-belle-jeune-femme-asiatique-sentir-une-fleur-dans-le-jardin.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p align="CENTER"> </p><p align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large; color: #008000;">L’IMPRÉVISIBLE</span> <br /><br /><br />A chacun son jardin dans la pluralité des mondes.<br /><br />Aux rêves les plus fous animés d’ombres légères,<br />Il fut initialement bouleversé par l’expérience fondamentale<br />D’une fascination au ravissement séducteur.<br /><br />Dans la légèreté parfumée de ce matin de printemps,<br />Le fruit précieux d’un hasard purifié de toutes scories<br />Le mis en présence d ’une femme de chair lumineuse de douceur<br />Et de sensualité délicieusement jubilatoire,<br />Réfractaire aux excès, mais pas aux plaisirs.<br /><br />Dans cette sorte d’imprévisible mal de volupté,<br />Son cœur se mit à cogner comme un marteau sur l’enclume<br />Indestructible d’un amour simple et allègre.<br /><br />Et de bonheur, quelques larmes coulèrent sur ses joues…<br /><br /><br /><br />P. MILIQUE</strong></span></p>
Littérature de partout
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Christian Prigent, Les Enfances Chino
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2013-04-20:5028982
2013-04-20T05:00:00+02:00
2013-04-20T05:00:00+02:00
oh, les filles ! oh, les filles ! ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4036781" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/1401910647.30.jpeg" alt="christian prigent,les enfances chino,les filles,séduction,oralité" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville;"> oh, les filles ! oh, les filles !</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Thérèse ? Madelon ? Oh ! Oh ! On remarque. Qui remarque ? B. Quoi ? Qu'avec moutards manque la moutarde. Ça alors t'as vu : seulement du momon dans c'te momerie. On commente que tous masques qui grimacent entre galurins et cols pas nets, c'est que de l'ad hoc à l'attribut qui balle. Mais où sont les filles ? Traduit en Broudic : où sont les pissouses ? Formule Perrigault : z'êtes, où les grognasses ? On balaie le champ. Rien. Ah si, un indice : crête d'houpette de haie qui bouge à onze heures. Agitation anormale de la sauvagine droit dessus au fil à plomb. Égale fumée d'un feu certain. Capté, Coco ? Frrt frrt. Affirmatif. Frrt frrt. <em>Roger</em>, 5 sur 5, on y pique : les gaz. B. + Ch. + F. : chacun les poings à l'œil en jumelles. Pas besoin Röntgen : avant l'infrarouge est l'imaginaire. Vue télescopique par cet instrument inné sur des ombres. Bougent noir coke à la bougie dans cube rougeoyant fluo. Ça fait vitrail. Derrière ce vitrail : la chapelle ou twistent les Diablesses ardentes. Ou des mouches captives dans un coquelicot, soleil à travers : la valse des convulsionnaires bzzte.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">Christian Prigent, <em>Les Enfances Chino</em>, P. O. L., 2013, p.281-282.</span></span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Henri-Pierre Roché, Don Juan et...
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2012-11-23:4904267
2012-11-23T05:00:00+01:00
2012-11-23T05:00:00+01:00
...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3847178" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/226036652.jpg" alt="1929.jpg" /></p><p> </p><p> <span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Baskerville; font-size: 19.09090805053711px;">Don Juan et Denise</span></span></p><p><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Baskerville; font-size: 19.09090805053711px;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Don Juan est assis à côté de Denise dans le grand salon. Auprès d'eux, le Prélat somnole, bien que, là-bas, devant le clavecin, la Duchesse chante un air de bravoure. Denise, ses cheveux sont bien plantés sur sa nuque.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Ils sont assis, sages, face à la musique. Pourtant leurs épaules convergent un peu. Ils sont enfermés dans une boule de cristal qui les isole — une boule pure, fraîche, sonore, où retentissent les battements de leurs cœurs.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> La Duchesse chante une romance maintenant.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> C'est le vieux duc branlant qui l'a commise. Il y a semé des grandes vagues en carton, et des vertiges en plaine.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Denise écoute — son oreille est mignonne — écoute, ravie. Son nez gracieux palpite un peu. Son œil candide monte et baisse avec les vagues — et il donne un clin d'œil vers Don Juan, pour voir où il en est.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Don Juan l'intercepte et retient un fou rire.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Denise hésite, se penche, elle va parler. Pourvu que non ! car le rire s'échappera hors de Don Juan à travers le salon, et il ne pourra plus le rattraper.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> « Qu'avez-vous ? » dit-elle.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Il fait à Denise un petit geste de ne pas parler.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Est-ce douleur du rire supprimé ? Il a fait un petit geste de commandement, au lieu du geste tendre qu'il voulait.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Denise n'en revient pas. Elle est de profil, piquée. La boule de cristal est fêlée. Au premier regard les morceaux tomberont.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Qu'elle est longue la romance ! Don Juan sent Denise, le vieux duc, la chanson, la Duchesse, le Prélat, les fauteuils, comme une bande d'ennemis démasqués.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> La romance finit. Il file aux écuries.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> « Je te retrouve, mon cheval ! Que j'ai bien fait de me tromper, dis ? Sans quoi, vois-tu, il m'aurait fallu même danser tout à l'heure. »</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> En selle.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Henri-Pierre Roché, <em> Don Juan et...</em>, André Dimanche, 1994 [1920], p. 117-118.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.0cm;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
VOUS AVEZ DIT LACAN ? (2)
tag:lantidote.hautetfort.com,2012-11-09:4891225
2012-11-09T09:00:00+01:00
2012-11-09T09:00:00+01:00
Pensée du jour : "SILHOUETTE" N°7 « L'homme est un...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Pensée du jour :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3828584" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/3516769434.jpg" alt="S7.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">"SILHOUETTE" N°7</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">« <span style="font-family: impact,chicago;">L'homme est un étrange animal. Ses activités sont charmantes. Les spécialistes voient en lui une espèce d'insecte sautillant. Il fonde des villes, il dans se jerk, il sonde les mers, il chante en choeur et il boit à la ronde, il se coiffe au caranaval de chapeaux en papier. De temps en temps, il détruit la Bastille pour construire des prisons moins belles mais plus nombreuses, il tue ses rois pour avoir un empereur et le remplacer par un monarque, il adore la Raison, il se repaît de chimères, il massacre ses prisonniers. En un mot, il est libre, égal et fraternel</span> ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">ALEXANDRE VIALATTE</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Résumé : on a compris, j’espère, qu’il y a une recette pour me faire monter la moutarde et pour que je prenne en grippe le coupable, c’est, comme on dit, de « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">ramener sa science</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Certains disent plus simplement : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Celui-là, il la ramène </em></span>». Ipso facto, on a compris que la prose de JACQUES LACAN n’est pas ma tasse de thé. C’est qu’avec le « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">vulgum pecus</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> » auquel j’appartiens, le « maître »(que ROUDINESCO appelle parfois « Sa Majesté », du moins il me semble) sait faire preuve d’un dédain souverain. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Mais je crois, après lecture de la biographie d’ELISABETH ROUDINESCO, que LACAN a vite compris que ce dédain était un moyen de se poser en seigneur. En un mot, comme le dit l’auteur, LACAN est avant tout un SEDUCTEUR (de femmes, de disciples, …). Or le séducteur est celui qui a par-dessus tout besoin de s’ériger en objet de désir. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Il semble avoir adopté la maxime prêtée à CESAR : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Plutôt le premier dans mon village que le second à Rome</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> », et la démarche induite par la logique du « tout seul », pourvu que ce soit « à la tête ». Ce qui l’a conduit à se couper de toutes les organisations et autorités professionnelles, pour fonder sa propre institution. Il est ainsi sûr de rester sans rival. Dans cet ordre d’idées, ajoutons sa hantise du plagiat : se considérant (sans doute à juste titre, bien qu’il ait « emprunté » quelques-unes de ses idées de départ) comme un inventeur, il redoutait d’être dépossédé de ce titre, au cas où des petits malins auraient eu l'idée d'un pillage en règle.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Toute sa virtuosité passe dans la tactique adoptée pour se faire désirer. Se faire désirer par qui ? LACAN, pour sa part, a réussi à mettre nombre de femmes dans son lit. Il n’est ni le premier, ni le dernier : un homme qui sait s’y prendre en fait autant, ou mieux. Et puis somme toute, ça le regarde, ainsi que les femmes qui ont bien voulu. Mais là où il a été très fort, et peut-être un génie, c’est qu’il a réussi à mettre nombre de disciples dans son séminaire. Et ça, c’est beaucoup plus impressionnant que les conquêtes féminines. Comment devient-on chef d'école ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">C’est aussi assez drôle, dans le livre, de suivre (de pas trop près) les trajectoires de frôlement, d’entrecroisement <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et d’interaction de tous les poissons plus ou moins gros qui évoluent dans le bocal parisien de l’intelligentsia intellectuelle et artistique des années 1930. Sur la paranoïa, par exemple, il est probable que LACAN a reçu une part de ses idées de SALVADOR DALI. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ce qui est sûr, c’est qu’il a fréquenté les surréalistes, et qu’il s’est lié d’amitié avec le peintre ANDRÉ MASSON, l’auteur (entre autres) de l’emblème de la revue <span style="text-decoration: underline;">Acéphale</span>, de GEORGES BATAILLE, un antirationaliste passionné de pulsions et de passions primitives, dont la compagne (SYLVIA BATAILLE) devint celle de JACQUES LACAN.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Passons rapidement sur une coquille marrante qui figure à la page 271 de mon exemplaire : « … </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">la toute-puissance de l’analyste, placé en position d’<span style="text-decoration: underline;">interprètre</span> dans la relation transférentielle</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». De là à la position dite « du missionnaire », il n’y a qu’un pas, que je me garderai de franchir, pour garder intacte la réputation de sérieux qui est celle de ce blog. Est-ce une facétie ? Un lapsus ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Alors finalement, quel portrait de JACQUES LACAN trace l’ouvrage d’ELISABETH ROUDINESCO ? Elle ne fait à coup sûr pas partie des dévots de l’Eglise lacanienne (certains disent la secte), où certains sont tombés dans le culte de l'idole. Mais elle reconnaît tous les apports dont il a enrichi la doctrine freudienne, en n’hésitant pas à s’opposer frontalement à des institutions (on n’imagine pas le continent que ça représente) qui, à ses yeux, avaient tendance à figer, voire à momifier la pensée du fondateur de la psychanalyse. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Elle essaie de faire le départ entre les lumières et les ombres. Et le résultat est bon. Du côté de ces dernières, je compte évidemment le style, même si des gens très compétents en la matière m’ont affirmé que la pensée de LACAN repose avant tout sur un effort de <span style="text-decoration: underline;">précision</span> et d’<span style="text-decoration: underline;">exactitude</span>. Je veux bien. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Un style au vocabulaire, disons, courant (à part les concepts élaborés par lui), mais à la syntaxe inspirée du MALLARMÉ le plus alambiqué, voire le plus obscur. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça donne des phrases qu’il faut relire plusieurs fois pour en discerner la construction grammaticale, les relations entre les parties, en un mot ce que ça peut bien vouloir dire. C’est un choix, évidemment. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">L’obstacle de l’obscurité, devait-il se dire, est une condition de la naissance du désir de comprendre : à l’amateur de faire l’effort d’entrer dans son système de pensée (puisque système il y a, selon ROUDINESCO), pour comprendre le raffinement et la profondeur de l’agencement des concepts mis en place par le « maître ». On se dit qu’il y a du gourou chez cet homme. Eh bien, son obscurité pour initiés, <span style="text-decoration: underline;">qu'il la garde</span> !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Tant pis, je comptais finir ici, mais ce sera pour demain.</span></p><p><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-fareast-language: EN-US; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><br style="page-break-before: always; mso-special-character: line-break;" clear="all" /> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
MILIQUE
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RITOURNELLE FAMILIERE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-08-18:4733002
2012-08-18T05:30:00+02:00
2012-08-18T05:30:00+02:00
RITOURNELLE FAMILIERE La...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3603037" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/1321784840.jpeg" alt="SEDUCTION.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>RITOURNELLE FAMILIERE </strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La séduction se véhicule d'abord par ces mots </strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui débarrassent de craintes émotionnelles</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Les observateurs lucides, balayant leurs humeurs noires</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui s'étonnent du simple de ce qui est</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et recherchent à l'envi ce qui devrait être</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tout en dissipant les inévitables malentendus</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ou bien en contournant toutes les idées reçues. </strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La séduction passe également par ces autres mots </strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui élaborent un monde meilleur promis au riche avenir,</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un monde d'harmonie où les contraires seraient réconciliés.</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pur délice jubilatoire et naïve d'une ritournelle familière</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Nourrie de pensées généreuses et d'actes revendiqués</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui, atteignant à une splendeur épurée, parfaite et juste,</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Permet d'apprécier la soudaine douceur enjôleuse de la vie.</strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE </strong></span></p><p> </p>
MILIQUE
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SEDUISANTE FUGACITE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-08-03:4718936
2012-08-03T09:45:00+02:00
2012-08-03T09:45:00+02:00
SEDUISANTE FUGACITE Loin du bonheur...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3585206" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/2098199573.jpeg" alt="INTRO 2.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">SEDUISANTE FUGACITE </span> </strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Loin du bonheur superficiel obtenus à crédit,</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Se définissent les paramètres étonnants du réel.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Le ressenti du monde tel qu'il sait se fait jour</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Impose les modulations nimbées et mystérieuse</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">D'une voix attachante réputée peu commune,</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Qui, une fois effleurées les contradictions futiles de l'existence,</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Propose l'invraisemblable simplicité et le dépouillement.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">De cette belle rencontre qui va tout bouleverser</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Naît un aller-retour rythmé entre soi et l'autre</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Porteur généreux d'essentielles valeurs humaines.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Au cœur de cette délicate horlogerie qu'est la vie,</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">La séduisante fugacité de l'instant rejoint l'authentique</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">D'une audace fière proposée en redoutable défi.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">P. MILIQUE </span></strong></p>
Houdaer
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VAR # 2
tag:houdaer.hautetfort.com,2012-07-26:4791222
2012-07-26T16:00:00+02:00
2012-07-26T16:00:00+02:00
LECONS DE SEDUCTION ESTIVALE Leçon # 1 : au premier...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">LECONS DE SEDUCTION ESTIVALE </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Leçon # 1 : </span><span style="font-size: large;">au premier rendez-vous, évitez de parler de Topor.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Leçon # 2 : gardez-vous du pare-soleil "lapins crétins". Il en existe des bien plus seyant à l'effigie des Simpson et en noir & blanc.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Leçon # 3 : Ne parlez jamais, JA-MAIS, de politique. Surtout en terre Varoise.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><div class="-cx-PRIVATE-fbTimelineText__featured" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Leçon # 4 : Lifestyle Varois. </span><span style="font-size: large;">Ne laissez pas le crocodile gonflable pendouiller hors de votre coffre. A la rigueur, un dauphin. Pas le crocodile.</span></div><div class="-cx-PRIVATE-fbTimelineText__featured" style="text-align: justify;"> </div><div class="-cx-PRIVATE-fbTimelineText__featured" style="text-align: justify;"> </div><div class="-cx-PRIVATE-fbTimelineText__featured"><div class="-cx-PRIVATE-fbTimelineText__featured" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Leçon # 5 (spécial HETERO) : Evitez de lire des B.D de Jacques Martin sur la plage en mangeant des Churros au sable.</span></div><div class="-cx-PRIVATE-fbTimelineText__featured"><p style="text-align: justify;"> </p></div><div class="-cx-PRIVATE-fbTimelineText__featured"><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/2706697334.jpg" target="_blank"><img id="media-3683817" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/711505847.jpg" alt="alix.jpg" /></a></p> </div></div>
Fernand Louis Olbec
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Araignée
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2012-01-21T23:20:00+01:00
2012-01-21T23:20:00+01:00
Araignée Spinne web , Cob web, Spider web...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri; font-size: large;">Araignée</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri; font-size: small;">Spinne<span style="text-decoration: underline;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">web</strong></span>, Cob<span style="text-decoration: underline;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">web, </strong></span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Spider<span style="text-decoration: underline;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">web</strong></span>, En flamand ou en anglais, voici la toile d’araignée. On <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ne quitte pas le <span style="text-decoration: underline;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Web</strong></span>.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-3212212" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/media/02/00/2686379014.JPG" alt="intergénération,toile,araignée,séduction" /></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Calibri; font-size: medium;">Merci Elisabeth pour cette belle toile. On oublie qu’elle est un piège, que sa beauté comme celle des filles est attirante pour piéger les jeunes moucherons.(1) Alors, j’ai imaginé qu’au centre de sa toile, cette araignée est une grand-mère qui attire les jeunes moucherons non par la séduction ,non par la beauté de la toile tissée, mais par une bonté rayonnante., Non pas pour les manger mais pour tisser avec eux en toute confiance des liens intergénérationnels.Telle est la noblesse du Web.(2)</span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Calibri; font-size: medium;"> L’enquête de la FNEPE 2008(rapport avec les grands parents) montre que « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">les jeunes rêvent de</em> <em style="mso-bidi-font-style: normal;">remonter le temps des générations</em> » et leurs relations aux grands parents s’en ressentent « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">lls aiment écouter les récits d’autrefois</em> », et les anciens « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">qui en ont vu d’autres</em> ».Ils acceptent de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">confier leurs secrets et demander conseil à des aînés prompts à les aider</em>. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Ils s’amusent à les initier</em> en retour <em style="mso-bidi-font-style: normal;">aux nouvelles technologies</em>. Enseigner aux anciens l’informatique, les emmener sur le <strong>web,</strong> explorer avec eux l’internet. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Voila des alliances intergénérationnelles qui tissent</em> plus <em style="mso-bidi-font-style: normal;">solidement</em> que l’araignée <em style="mso-bidi-font-style: normal;">le lien social</em> ».(3) <br /></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Calibri; font-size: medium;"> <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(1)"Les grosses mouches, elles, passent à travers la toile comme au travers des lois"</em>, écrivit Balzac .La maison Nuncingen.</span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Calibri; font-size: medium;">(2)" L'enseignement de l'araignée n'est pas pour les mouches" Disait Henri Michaux. mais utile aux moucherons sans doute.A condition qu'ils ne deviennent pas accros de la toile et n' y captent pas des horreurs,car en toute chose il y a le meilleure et le pîre. <br /></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Calibri; font-size: medium;"> (3)")Jacqueline Costa-Lascoux. L’intergénérationnel. Cahiers de l’atelier n° 525</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"> </span></p><p> </p>
Boreas
http://verslarevolution.hautetfort.com/about.html
Michel Clouscard : le capitalisme de la séduction
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2011-11-09:3862710
2011-11-09T20:13:00+01:00
2011-11-09T20:13:00+01:00
Merci à @Eisbär, inlassable et irremplaçable dénicheur, pour cette vidéo...
<p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Merci à @Eisbär, inlassable et irremplaçable dénicheur, pour cette vidéo vieille de près de trente ans, qui n'a pas pris une ride.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p><iframe width="560" height="410" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/OOcFmYX5UNw" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p><iframe width="560" height="410" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/9YzunhvUtvY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il faut lire <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Clouscard" target="_blank">Clouscard</a> (injustement oubliés, ses ouvrages non réédités sont trouvables en occasion) :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- <a href="http://www.amazon.fr/Critique-lib%C3%A9ralisme-libertaire-G%C3%A9n%C3%A9aologie-contre-r%C3%A9volution/dp/2915854017/ref=sr_1_5?ie=UTF8&qid=1320697325&sr=8-5" target="_blank"><span id="btAsinTitle">Critique du libéralisme libertaire</span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- <a href="http://www.amazon.fr/production-l-individu-Michel-Clouscard/dp/2915854270/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1320697325&sr=8-3" target="_blank"><span id="btAsinTitle">La production de l'individu</span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- <a href="http://www.amazon.fr/capitalisme-s%C3%A9duction-Critique-social-d%C3%A9mocratie-libertaire/dp/2915854130/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1320697325&sr=8-2" target="_blank"><span id="btAsinTitle">Le capitalisme de la séduction</span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- <a href="http://www.amazon.fr/N%C3%A9o-fascisme-id%C3%A9ologie-d%C3%A9sir-contre-r%C3%A9volution-libertaire/dp/2915854106/ref=pd_sim_b1/276-3576738-1963555" target="_blank"><span id="btAsinTitle">Mai 68, la contre-révolution libérale libertaire</span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span>Je salue l'initiative des <a href="http://editionsdelga.fr/5_clouscard-michel" target="_blank">Editions Delga</a>, qui ont entrepris l'édition de ses oeuvres complètes.<br /></span></span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
JE ME REPROCHE 9
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2011-08-21:3707071
2011-08-21T15:43:00+02:00
2011-08-21T15:43:00+02:00
Je me reproche De ne pas me laisser séduire Par la simple...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3113253" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/3862471554.jpg" alt="REPROCHE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;">Je me reproche </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;">De ne pas me laisser séduire </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;">Par la simple possibilité de séduire.</span></p>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Paroles de femmes...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2011-07-25:3722197
2011-07-25T04:05:00+02:00
2011-07-25T04:05:00+02:00
Judith Bernard animatrice de l'émission "dans le texte" d'Arrêt sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ffff00;">Judith Bernard animatrice de l'émission "dans le texte" d'Arrêt sur Images...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3132780" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/00/1915680420.5.jpeg" alt="images-1.jpeg" /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: small;"><em>vous pouvez vous abonner à l'année pour 35 Euros (et c'est un bon choix !)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ffff00;">(sur le net) possède une chronique que je lis parfois. Je trouve celle-ci (voir ci-dessous) fort intéressante "Les voix féminines sur la séduction", le comportement des hommes et des femmes a-t-il changé, la question reste entière, lisez cela... et faites vous une opinion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">.<a href="http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4138">Cliquez</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
Le déceveur
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2010-10-21:2954915
2010-10-21T22:26:00+02:00
2010-10-21T22:26:00+02:00
...
<p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il l’avait séduite par sa manière de ne jamais dire rien qui parût prévisible, et d’être drôle – c’est banal ; mais dès après qu’ils eurent passé une nuit ensemble, simplement par des phrases qui demandaient la réciproque, elle avait commencé de vouloir qu’il dise ce qu’elle voulait entendre. Elle asseyait son pouvoir, peut-être même tentait un placement – et ne savait rien de tout cela. Lui se trouvait – c’est ce qu’il pensait – face à cette seule alternative : s’exécuter, ou fuir – et il trouvait les deux pires. Jouer avait fait long feu. Il finit par balbutier pour lui-même je ne sais quelle nécessaire propension des femmes à faire des hommes des lâches ou des salauds ; quand ce n’est pas les deux. Et le mauvais silence lui servit de refuge. C’était un garçon qui survivait de ne jamais se reprocher rien.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080; mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p>
tiniak
http://pavupapri.hautetfort.com/about.html
case à nova
tag:pavupapri.hautetfort.com,2010-02-17:2612129
2010-02-17T13:05:00+01:00
2010-02-17T13:05:00+01:00
Oh, belle étoile ! Oh, ma fortune ! Je suis comme la lune ...allons,...
<div style="text-align: left"><img src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/02/346367898.JPG" alt="346367898.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p><span style="color: #000080;">Oh, belle étoile !<br /> Oh, ma fortune !<br /> Je suis comme la lune<br /> ...allons, un petit tour ?<br /> <br /> J'aime tant ce vertige<br /> où mon cœur vous oblige<br /> et vous livre du sang<br /> l'or et le vif allant<br /> qui ne sont si précieux<br /> qu'à briller à vos yeux<br /> plus que l'onde au soleil<br /> <br /> Oh, je serai pareil<br /> prévenant et secret<br /> pour tout dire aussi vrai<br /> que votre dernier songe<br /> une main sur la longe<br /> et l'autre à votre sein<br /> mes lèvres entrouvertes<br /> implorant votre perte<br /> et vous me direz « oui »<br /> <br /> Oh, je serai ceci<br /> cela et même plus<br /> Vous m'aurez reconnu<br /> quand je vous aurai prise<br /> (je n'ai pas dit "soumise")<br /> ayant bien écouté<br /> ce que vous me disiez<br /> de tout et de vous-même<br /> nous nous dirons « je t'aime »<br /> peut-être... mais après<br /> <br /> Oh, je suis votre jouet<br /> et vous êtes le mien<br /> (ai-je osé "votre chien" ?<br /> mais non, soyons subtiles)<br /> comme tout est facile<br /> et léger à nos âges<br /> et voici qu'on partage<br /> un faisceau de délices<br /> enivrés et complices<br /> heureux de notre sort<br /> <br /> Oh, belle étoile !<br /> Oh, tous vos bras !<br /> Oh, ma super nova !<br /> ...un petit tour encore ?<br /> Après, c'est dit, c'est mort.</span></p> <p style="text-align: right;"> </p> <div style="text-align: right"><img src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/00/346367898.JPG" id="media-2282926" alt="super_nova.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2282926" /></div> <p style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span></p>
kl loth
http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/about.html
Latest news… (2)
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2009-10-13:2417838
2009-10-13T23:44:47+02:00
2009-10-13T23:44:47+02:00
Le dernier projet en cours pourrait être un diptyque : © kl loth...
<p style="text-align: justify;">Le dernier projet en cours pourrait être un diptyque :</p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/02/1255687430.jpg" alt="1255687430.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/00/982951307.jpg" id="media-2039554" alt="TOUCHES-5.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <span style="font-size: x-small;">© kl loth 2009</span><br /></div>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Stratagème amoureux pour conserver son amant
tag:certainsjours.hautetfort.com,2008-12-16:1953549
2008-12-16T18:10:00+01:00
2008-12-16T18:10:00+01:00
"Ne cède pas trop facilement aux avances d'un soupirant mais ne repousse...
<p><b>"Ne cède pas trop facilement aux avances d'un soupirant mais ne repousse pas trop durement sa demande. Fais en sorte qu'il s'inquiète et qu'il espère en même temps et qu'à chacune de tes réponses, son espoir soit soit renforcé et que ses craintes s'évanouissent. les mots qu'emploient les femmes doivent être très élégants mais sans effet, ni recherche. Rien ne plaît davantage que le ton ordinaire de la conversation."</b></p> <p>OVIDE: "Conseils aux femmes"</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/00/148388640.JPG" id="media-1461399" alt="IMG_0004.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p>Photo: Vitrine pour dames. Petits souliers dorés pour dame (à grands pieds semble t-il). Lyon. décembre 2008 ©.</p>
JustmarieD
http://www.lesfemmesendisent.fr/about.html
Etre une femme
tag:www.lesfemmesendisent.fr,2008-02-24:4831940
2008-02-24T23:10:00+01:00
2008-02-24T23:10:00+01:00
Avez-vous déjà remarqué à quel point parfois, la féminité s'exprime dés...
<p align="justify">Avez-vous déjà remarqué à quel point parfois, <font color="#B73D55"><strong>la féminité</strong></font> s'exprime dés le plus jeune âge ?</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify">Ma maison pourrait facilement être <font color="#B73D55"><strong>un observatoire de la féminité à travers les âges</strong></font>. De la petite Eva si blonde et bouclée qui se regarde dans le miroirmonbômiroir, la tête légèrement penchée, un sourire émerveillé devant tant de beauté sur les lèvres, en passant par notre Lola, petit bout de femme, toujours soignée, tirée à quatre épingles, les sous-vêtements assortis à la tenue si possible, jamais de faute de goût, la moue dédaigneuse à souhait quand ce sont mes goûts à moi qui dérapent, osant lui proposer "quoi ce pull ah non jamais de la vie", une Salomé au teint mat et yeux noirs infinis qui pourrait s'habiller d'une serpillière que ça ne se verrait pas, Salomé le charme naturellement ! Et ma grande dans les affres de la cruelle adolescence qui vous fait hésiter entre le rimmel violet et le crayon rouge mais toujours avec son côté artiste qui donne au trait noir une délicate trace de ses interrogations de déjà femme.</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify">C'est <strong><font color="#B73D55">une après-midi de shopping</font></strong> qui, une fois de plus me place moi, face à problème récurrent : trouver des vêtements pour moi dans les magasins ... et sous-jacent, avec le retour de la collection printemps, faut-il couvrir ou montrer et sous-sous-jacent : peut-on encore s'afficher femme lorsque le corps a pris des formes si peu conventionnelles ?</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify">S'afficher femme, on pourrait entendre aussi dans mon discours un naturel besoin de séduire, a t'on le droit de séduire, le pouvoir de séduire lorsqu'on est handicapée ? Et pourquoi mon regard s'attarde sur ce petit top aux bretelles si fines et cette jupe alors que je ne porte plus que longs pantalons ?</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><strong><font color="#B73D55">Si on est handicapée, on en est pas moins femme</font></strong>, et la féminité devra s'exprimer autrement que par la finesse d'une cheville au-dessus d'un escarpin ou la rondeur d'une épaule négligemment dénudée. Elle devra trouver d'autres modes d'expression que celui du corps, où ira t'elle se loger, cette <font color="#B73D55"><strong>incroyable énergie</strong></font> ? Dans une attitude, un regard, un discours ? Le corps seul ne fait pas la femme ! Une femme c'est tellement plus qu'un simple corps ! <strong><font color="#B73D55">C'est un parfum, une couleur du jour, une onde</font></strong>. Etre femme c'est avant-tout une façon d'être, une philosophie, c'est parfois un peu moins facile quand il faut se jucher sur un étrange fauteuil fait de toile enduite noire, d'alu et de moteurs éléctriques et quand, de la pointe des orteils aux vertèbres cervicales, la maladie est venue redessiner les courbes, mais je crois que se sentir femme c'est inscrit au coeur même de nos cellules et qu'il suffit peut-être d'un sourire et parfois d'une larme pour être tout simplement femme.</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify">Etre femme c'est aussi la possibilité d'être mère et si ce droit est reconnue aux femmes dont le handicap est physique il est bien souvent <strong><font color="#B73D55">bafoué pour les femmes handicapées mentales</font></strong> qui sont pour certaines stérilisées d'office et à leur insue.</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify">Nous avons toutes nos <font color="#B73D55"><strong>niveaux de combat</strong></font> et je pense ce soir à <a href="http://moije.blogs-handicap.com/archive/2008/02/24/rencontre.html">moi,je qui se bat encore aujourd'hui</a> pour faire reconnaître d'abord son humanité et son seul droit de penser ! Je dis combat volontairement parce que nos droits nous devons être les premières conscientes d'en avoir et de devoir les imposer, les droits d'être reconnues, de penser, d'être femmes, de le montrer.</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify">J'aimerais alors poser la question à Alix, Elphe, et les autres :<strong><font color="#B73D55"> le handicap vous a t'il volé une part de votre féminité ?</font></strong></p> <p align="justify"> </p>
Nikolaz
http://inblogwetrust.hautetfort.com/about.html
Etait-ce un RÊVE ?
tag:inblogwetrust.hautetfort.com,2007-02-10:873926
2007-02-10T00:20:00+01:00
2007-02-10T00:20:00+01:00
Un soir comme tant d’autre, celui-ci était vaguement rythmé par un vieil...
<p align="justify">Un soir comme tant d’autre, celui-ci était vaguement rythmé par un vieil air de disco qui ne faisait plus danser personne depuis longtemps. La pièce où ils buvaient un thé au goût indéfinissable – on eût dit que quelques gouttes de liquide à vaisselle avaient subrepticement été versées dans les deux tasses, à moins que ce breuvage étrange n'ait été un thé citronné ? – était assombrie par les rideaux qui ne cachaient de toute façon plus un soleil inexistant à cette heure de la journée. Ils étaient assis aux deux bouts d’un canapé revêtu d’une couverture immaculée, d’une blancheur improbable. Ils parlaient depuis quelques heures, ou quelques minutes, nul ne savait vraiment, le temps avait suspendu son vol, depuis longtemps aussi. Etaient-ce les effets lénifiants du thé, était-ce une certaine lassitude, une douce léthargie provoquée par la sécrétion de quelque hormone idoine, qui faisait s'étioler cette soirée et la laissait en dehors du champ d'action du dieu Chronos ?</p> <div align="justify">Elle, assise sagement en tailleur à un bout du sofa, confortablement installée lui semblait-il, et habillée légèrement, laissa négligemment une de ses jambes se déplier, qui vînt frôler la cuisse de l’homme affalé à l’autre bout, dans un mouvement parabolique ample et apparemment naturel. Un observateur extérieur à la scène n’aurait décelé nulle conséquence, nul effet sur l’homme, de cette glissade volontaire, signe pourtant évident d’un rapprochement voulu ou hasardé… Pourtant, à l’intérieur de la cage thoracique de l’homme, un muscle pulsatile se mit à battre avec davantage de force, dépassant sans doute les BPM de la musique qui passait et repassait dans la chaîne hi-fi, et dont toujours personne ne se souciait ; en apparence, la voix, qui continuait à débiter des généralités mâtinées d’un humour qu’il espérait favorable, ne trembla pas.</div> <div align="justify"></div> <p align="justify">C’est que l’homme, par nature plus encore que par volonté, savait garder un certain contrôle de lui-même. En face de lui, Elle parlait encore, accompagnant ses paroles de sourires et de plissements d’yeux évocateurs. La voix était d’une douceur infinie. La tête de la femme se penchait de temps en temps en arrière et la bouche laissait échapper un rire doux, maîtrisé. La jambe, à présent laissée à l’abandon dans le no man’s land du canapé recouvert de la couverture à la blancheur éclatante, était agitée de soubresauts réguliers, le pied lui-même bougeait de façon synchrone avec la musique disco toujours audible en arrière plan, mais que nul n’écoutait, bien sûr. La musique eût été remplacée par un message extra-terrestre annonçant une invasion imminente que nul n’aurait bougé le petit orteil ; ceux de la femme semblaient d’ailleurs mus par une volonté propre, ignorée de la conscience de la personne à qui ils appartenaient.</p> <p align="justify">L’homme, sans qu’Elle ne semblât en avoir la moindre idée, menait nonobstant deux combats de front : chercher à captiver le public qui lui faisait face tout en se forçant avec peine à laisser sa main dans sa position actuelle et inoffensive, à bonne distance de ces orteils qui lui faisait littéralement du pied, tels des asticots gigotant et tentants dans la ligne de mire de quelque poisson tout à fait réticent à finir dans la nasse. Car il ne s’y trompait pas : un mouvement de trop de sa part et la réaction en chaîne bien connue allait se mettre en branle, ce à quoi il ne voulait pas se résoudre, pas maintenant, bien que l’envie ne lui en manquât point. Dilemme cornélien. Epée de Damoclès. Réflexe pavlovien. Les battements accélérés du cœur logé dans sa poitrine faisaient sensiblement augmenter la pression sanguine et, partant, échauffait sa peau visible ou cachée par une chemise de marque, ce qui avait pour conséquence de diffuser l’odeur de son parfum entêtant dans les environs proches de son corps. Le sentait-elle ? Il ne saurait dire. Ses sens à elle n’avaient pas besoin d’être excités comme ça, à pas d’heure, dans cette pièce enténébrée et dont l’air pulsait doucement aux rythmes discoïdes d’une autre époque, dont nul n’avait encore cure, bien évidemment.</p> <div align="justify"></div> <p align="justify">Le rythme cardiaque devait irrémédiablement être ralenti, faute de quoi la sortie de route était prévisible, voire inéluctable. Et la victoire ne se joue jamais sur une étape, mais sur la course toute entière, il ne le savait que trop bien. Il convenait surtout d’embrayer sur une échappatoire orale bien sentie. Le temps file, je vais te laisser te reposer. Demain est une journée de labeur à laquelle l’on se doit de se préparer, bla-bla-bla, et voilà le travail. Les procédures d’évitement, ça le connaissait. Obstacle imprévu dans le couloir aérien, monter en urgence au palier supérieur, mettre les gaz et rejoindre une altitude sécurisée permettant d’éviter le crash. Le danger passé, reprendre un rythme de croisière, et se caler sur le rythme disco que chacun, à présent, percevait, bien sûr. Se lever malgré soi. Faire circuler le sang dans les membres anesthésiés ; se préparer à affronter le départ et le froid du monde extérieur. Remettre avec difficulté ses chaussures, et déblatérer deux ou trois lieux communs avant de prendre congé. Ne pas se laisser dégoûter par une lâcheté assumée autant que nauséeuse.</p> <div align="justify"></div> <p align="justify">Elle, maintenant debout en face de lui dans ce couloir de la mort, long comme cette soirée qui n’en finit décidemment pas, ramène ses cheveux en arrière, de façon calculée, sans un mot, un sourire énigmatique fiché sur les lèvres. Gestes lents. Yeux pétillants. Quoi dire à cet instant précis ? On se revoit quand ? Elle ne sait pas, ou feint de l’ignorer. D’une certaine façon, il est évident qu’ils se reverront. Probablement. Ou pas du tout. Le cerveau de l’homme reçoit comme dans un rêve cette image imprimée sur ses rétines et transmise par ses nerfs optiques, image qui le hantera, celle de la femme dont les bras nus semblent suspendus à ses cheveux à présent noués. Image rémanente de ce corps quasiment offert, comme un chien en confiance se coucherait sur le dos, oublieux du souci de ne pas laisser un prédateur lacérer son ventre ou dévorer ses organes vitaux.</p> <div align="justify"></div> <p align="justify">Les événements qui suivirent s’enchaînèrent comme dans le confort ouaté d’un songe. Disparition d’une tête dans l’embrasure d’une porte qui se referme sur la nuit et le froid. Chemin du retour qui semble interminable. Fumée d’une cigarette qui ne lui aura pas manqué, inhalée par les poumons en même temps que la froidure de l’air extérieur. Tourner quand même la clé dans la serrure. Ne pas ressentir le manque. Ne pas penser à la femme et la chaleur de la pièce, laissées derrière lui. Ne pas penser à la douleur de cette séparation. Se dire que demain est un autre jour, que le soleil se lèvera, et qu’il en fera de même. <b>Sans doute.</b></p>
Ed
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Faut-il être beau pour plaire ?
tag:whatamidoinghere.hautetfort.com,2007-01-14:827432
2007-01-14T09:50:00+01:00
2007-01-14T09:50:00+01:00
La vie d'une femme n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Mais celle...
<p>La vie d'une femme n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Mais celle des éléphantes de mer, est loin d'en être un ! Hier j'ai regardé un DVD du Père Noël et ...</p> <p>Regardez à quoi ressemble leurs mâles !</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://whatamidoinghere.hautetfort.com/images/medium_sourire2.2.jpg"><img src="http://whatamidoinghere.hautetfort.com/images/medium_sourire2.2.jpg" alt="medium_sourire2.2.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://whatamidoinghere.hautetfort.com/images/medium_sourire.2.jpg"><img src="http://whatamidoinghere.hautetfort.com/images/medium_sourire.2.jpg" alt="medium_sourire.2.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <div style="text-align: center">Ca ne les empêche pas de se marrer en tous cas !</div> <div align="left" style="text-align: center"><font color="#FF3300">J'ajoute une photo pour que Pascale voie au moins un oeil ! Et tu as aussi un aperçu de la dentition qui ajoute au charme de l'animal...</font> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://whatamidoinghere.hautetfort.com/images/medium_sourire3.jpg"><img src="http://whatamidoinghere.hautetfort.com/images/medium_sourire3.jpg" alt="medium_sourire3.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> </div>