Last posts on swedenborg2024-03-29T11:33:37+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/swedenborg/atom.xmlJacques-Emile Mirielhttp://jemiriel.hautetfort.com/about.htmlSollers et son doubletag:jemiriel.hautetfort.com,2020-03-07:62180772020-03-07T10:55:00+01:002020-03-07T10:55:00+01:00 Avec ce nouveau livre, Désir , Philippe Sollers...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Avec ce nouveau livre, <em>Désir</em>, Philippe Sollers ressuscite la figure d'un personnage singulier de l'histoire. Louis-Claude de Saint-Martin, surnommé le Philosophe Inconnu, est né à Ambroise en 1743. Il a vécu une vie d'aventurier de l'esprit, au cœur même de ce XVIIIe siècle qui plaît tant à Sollers. Grande figure de l'Illuminisme, par ses différents ouvrages, qu'on ne lit plus guère, et aussi par son action dans la société de son temps, Saint-Martin visiblement fascine Sollers. Dans <em>Désir</em>, notre romancier médite sur la manière de s'identifier à son illustre devancier, jusqu'à <em>être lui</em>, comme si le Philosophe Inconnu n'était pas mort en 1803, mais avait continué à vivre, tel un de ces immortels privilégiés, véritables "enchanteurs" qui apportent à l'humanité un enseignement spirituel sublime.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Sollers donne très peu d'indications sur la biographie de Saint-Martin, précisant qu'on "ne sait presque rien sur sa vie". Il est pourtant important, à mes yeux, de tracer le portrait du Philosophe Inconnu, de préciser ce que l'on connaît, pour s'en faire une idée plus exacte. Le Dictionnaire universel d'histoire et de géographie de Bouillet, dans son édition de 1880, va nous y aider. Saint-Martin est issu d'une famille noble. La carrière militaire s'offre donc à lui, et le voilà en garnison à Bordeaux (ce qui n'a pas échappé à Sollers, lui-même d'origine bordelaise) où il se met à lire les auteurs mystiques. Il sera influencé par Martinez Pasqualis et Swedenborg, et invente son propre système sous l'appellation de "Spiritualisme pur". Saint-Martin quitte le service, et s'installe à Paris. Il y propagera, dans les cercles mondains, sa pensée, et sera sans doute initié à la franc-maçonnerie et à ses hauts grades – ce que le Dictionnaire Bouillet ne mentionne pas. Saint-Martin écrira par ailleurs au moins une demi-douzaine de livres, sous anonymat. Citons <em>L'Homme de désir </em>(1780) et <em>Le Nouvel homme </em>(1796). Il a également traduit Boehme. En 1862 paraîtra sa <em>Correspondance inédite. </em>Pour conclure sa notice, le Dictionnaire Bouillet tente brièvement de résumer l'œuvre de Saint-Martin : "Le but constant de Saint-Martin est d'élever l'âme de la contemplation de l'homme et de la nature à leur principe commun, Dieu..." </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Pour Sollers, s'inspirer de Saint-Martin est une manière de nous parler du monde présent, du moins tel que le romancier le vit. Dans <em>Désir</em>, les époques se télescopent, Sollers fait appel à son immense culture (avec beaucoup de citations, parfois détournées) et à ses propres souvenirs. Il réécrit en fin de compte quelque chose comme ses Mémoires. En tout cas, il prend soin de dire "Je", ce qui n'est pas un mince exploit à une époque qui disloquerait plutôt le sujet. Sollers est du reste coutumier du fait. Il s'est intéressé auparavant à des esprits comme Casanova ou Vivant Denon, et a montré en quoi ils nous parlaient toujours, en quoi ils gardaient une modernité extraordinaire. Avec Saint-Martin, nous sommes sur le même registre : non pas tant celui du libertinage, peut-être ; je verrais plutôt un positionnement rendu proche aujourd'hui des Lumières, fruit de toute une réflexion sur la Révolution. Nous savons en effet que l'Illuminisme a pu être considéré comme un héritage de ces mêmes Lumières. Peut-être que, sous le babillage extravagant et discursif du romancier, perce la Raison hégélienne (Hegel est une référence majeure de Sollers) qui, comme nous l'annoncent certains philosophes, se dénouera finalement avec une reprise et une relecture de Kant. Certains indices m'incitent à en faire le pari, et je considère ce roman de Sollers, malgré ses digressions ludiques, comme une pierre importante de l'édifice qui se <em>re</em>-construit sous nos yeux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Philippe Sollers, <em>Désir. </em>Éd. Gallimard, 14,50 €.</span></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlUn vieux poème twittétag:almasoror.hautetfort.com,2015-09-07:56790702015-09-07T14:54:00+02:002015-09-07T14:54:00+02:00 Mémoires de tweets lancés dans la marée cageuse twitosphère au mois de mars...
<p style="margin-bottom: 0cm; page-break-before: always;"><strong>Mémoires de tweets lancés dans la marée cageuse twitosphère au mois de mars 2012 par <a href="https://twitter.com/EdithdeCL" target="_blank">@EdithdeCL</a></strong></p><p> </p><p>Je vous salue du fond du cœur et de ma cour de Montparnasse...</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Poussière et silence s'enlacent au creux de l'aube ; une machine à écrire gît sous le lit. Le café fume ses odeurs noires et douces.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La journée fuit, le soir descend. Violon oriental et harpe celtique en songeant à celle qui dort là-bas. Qui sait encore écrire une lettre ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je ne radote pas. Passe la porte du rêve-réel et vois comme la lumière est puissante et délicate. L’insolation, même l’hiver ! par le rêve..</p><p style="margin-top: 0.18cm; margin-bottom: 0.18cm; widows: 2; orphans: 2;">Hector, qui es-tu ? Je ne suis pas Hécube. Nul ne t'a connu. Nul ne t'oubliera. Les fulgurances de ton existence dissolvent les horizons.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Hector nous oublie. Il s'en va vivre une autre vie, au large des rives du temps. Moi, je bois un café noir et j'attends le vent.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je suis restée près de toi une heure, devant ton visage immobile, qui mouvait autrefois, la nuit, entre deux insomnies… <br /><br />...quand tu fumais la nuit dans l’entresol entre la cuisine et la cour. Le hamac se balançait dehors. Un verre du soir traînait encore.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La syrah et les roses parfumaient l'air, les cigales s’étaient tues. Ton visage avait gardé quelque chose de l’enfance et tu me fascinais.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La pluie et le sommeil entrecoupaient les conversations silencieuses.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le fil des jours se dévidait mêlant coulisses et mélancolie dans une histoire qu’on a défait depuis.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je ne sais même plus parler le wolof et toi tu as oublié le patois vendéen. Mais j’ai gardé ta succulente recette du Sam-à-Dieppe.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Dylan, tu nous donnais la rousseur des soleils, la douceur des enfances.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Dehors la rivière clapotait. Tu faisais la sieste. Dans la pièce à côté j’écoutais <a href="https://www.youtube.com/watch?v=wyCq4UkgPsM" target="_blank">Anouar Brahem</a> et son Astrakhan en buvant un café brûlant.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Était-ce à Brétignolles sur Mer ? Tu as vu la mer pour la première fois. Toi, le fils de la vague et le pupille de la nation.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Avec <a href="https://www.youtube.com/watch?v=6eWPVJf8g2I" target="_blank">Emmanuelle</a> de Pierre Bachelet, tu apprenais la musique du désir. Et tu te mettais au piano et à la harpe celtique pour chanter les baleines.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ton verre de jus de pomme, mon verre de Rasteau, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=I5WDK7Gx6-U" target="_blank"><strong>Crin Blanc</strong></a> à l’écran. Tu rêvais de chevaux sauvages et je rêvais d’enfances lointaines.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il pleut des enfants dans le cœur des grands. Je te donne cette force que tu me prêtes, je te prends cette innocence que je te prête.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La rage invaincue reflue parfois en vague ravageuse, mais je reste ancrée au monde. Peut-être grâce à toi ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; widows: 2; orphans: 2;">Je cherche mon rêve à travers les doigts écartés de mes mains. Je cherche mon rêve tout le long du jour.</p><p style="margin-bottom: 0cm; widows: 2; orphans: 2;">J'avais promis de te suivre au jusqu'au bout de ton enfance.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je te lisais Kropotkine et Swedenborg à voix haute pendant que tu dormais. Les chiens somnolaient dans ta chambre d'enfant.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La dernière brume flotte encore, les gouttes de pluie ne fondent plus. L'aube exige un deuxième tweet.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le soleil éclaire ta moitié de rue. La mienne boit vos ombres, à toi et tes frères.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La rousseur des soleils, la douceur des enfances, la journée qui m’attend derrière la porte.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">C'était le dernier matin glacé avant les torpeurs : une écoute de rock, le café fumant, l'hiver par la fenêtre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Alors à l’orale heure des aurores l’on oyait <em>ora et labora</em></p><p> </p>
.http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/about.htmlJoseph de Maistre : Prophète du «christianisme transcendant»tag:jean-marcvivenza.hautetfort.com,2015-06-07:56225632015-06-07T19:37:00+02:002015-06-07T19:37:00+02:00 L’ésotérisme mystique et la doctrine des illuminés Jean-Marc...
<p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: 'Book Antiqua';">L’ésotérisme mystique et la doctrine des illuminés</span></strong></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="font-family: 'Book Antiqua';">Jean-Marc Vivenza</span></em></strong></span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5047569" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/media/00/02/2260057708.2.jpg" alt="joseph de maistre,jean-marc vivenza,franc-maçonnerie,rite écossais rectifié,régime écossais rectifié,willermoz,jean-baptiste willermoz,initiation,ésotérisme,occultisme,martinisme,élus coëns,martinès de pasqually,louis-claude de saint-martin,illuminisme,martinésisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,gnose,gnosticisme,littérature,contre-révolution,jacob boehme,karl von eckartshausen,eckartshausen,swedenborg,emmanuel swedenborg,providence,povidentialisme,mal,dégradation,péché originel,chute,origène,clément d’alexandrie,fénelon,madame guyon,dutoit-membrini pierre-daniel huet,soirées de saint-pétersbourg,christianisme transcendant,christianisme transcendantal,doctrine de la réintégration,réintégration,manichéisme,platonisme,philosophie hermétique" /></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 12pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;"><img id="media-5047515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/media/02/02/2208703912.JPG" alt="joseph de maistre,jean-marc vivenza,franc-maçonnerie,rite écossais rectifié,régime écossais rectifié,willermoz,jean-baptiste willermoz,initiation,ésotérisme,occultisme,martinisme,élus coëns,martinès de pasqually,louis-claude de saint-martin,illuminisme,martinésisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,gnose,gnosticisme,littérature,contre-révolution,jacob boehme,karl von eckartshausen,eckartshausen,swedenborg,emmanuel swedenborg,providence,povidentialisme,mal,dégradation,péché originel,chute,origène,clément d’alexandrie,fénelon,madame guyon,dutoit-membrini pierre-daniel huet,soirées de saint-pétersbourg,christianisme transcendant,christianisme transcendantal,doctrine de la réintégration,réintégration,manichéisme,platonisme,philosophie hermétique" /></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 12pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="font-family: 'Book Antiqua';">« Quelquefois, je voudrais m’élancer</span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 12pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="font-family: 'Book Antiqua';"> hors des limites étroites de ce monde ; </span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 12pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="font-family: 'Book Antiqua';"> je voudrais anticiper sur le jour des révélations </span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 12pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="font-family: 'Book Antiqua';">et me plonger dans l’infini</span></em></strong><strong><span style="font-family: 'Book Antiqua';"> ».</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 12pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">(Joseph de Maistre, <em>Soirées de Saint-Pétersbourg,</em></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 12pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">Xe entretien,<em> Œuvres Complètes</em>, t. V, Vitte, 1884, p. 172.)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-right: 18.75pt; text-align: center; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><img id="media-5047565" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/media/00/01/2098665556.jpg" alt="joseph de maistre,jean-marc vivenza,franc-maçonnerie,rite écossais rectifié,régime écossais rectifié,willermoz,jean-baptiste willermoz,initiation,ésotérisme,occultisme,martinisme,élus coëns,martinès de pasqually,louis-claude de saint-martin,illuminisme,martinésisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,gnose,gnosticisme,littérature,contre-révolution,jacob boehme,karl von eckartshausen,eckartshausen,swedenborg,emmanuel swedenborg,providence,povidentialisme,mal,dégradation,péché originel,chute,origène,clément d’alexandrie,fénelon,madame guyon,dutoit-membrini pierre-daniel huet,soirées de saint-pétersbourg,christianisme transcendant,christianisme transcendantal,doctrine de la réintégration,réintégration,manichéisme,platonisme,philosophie hermétique" />La pensée de <strong><a href="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/archive/2008/10/30/joseph-de-maistre-la-pensee-d-un-esprit-prophetique.html">Joseph de Maistre </a></strong>(1753-1821) est, à sa base initiale, de manière indissociable, liée aux doctrines qui se rencontraient dans ce courant dit de « l’illuminisme mystique », certes composite, mais singulièrement riche d’une longue tradition, représenté au XVIIIe siècle par des personnalités comme <a href="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/archive/2012/08/25/martines-de-pasqually-et-la-doctrine-de-la-reintegration.html"><strong>Martinès de Pasqually</strong></a> (+ 1774), </span><a href="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/archive/2013/02/12/la-cle-d-or-de-l-illuminisme.html"><strong><span style="font-family: 'Book Antiqua';">Karl von Eckartshausen</span></strong></a><span style="font-family: 'Book Antiqua';"> (1752-1803),</span><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><a href="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/archive/2012/05/04/jean-baptiste-willermoz-et-l-esprit-du-regime-ecossais-recti.html"> <strong>Jean-Baptiste Willermoz</strong></a> (1730-1824), ou encore Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803). C’est pourquoi, on ne peut pas faire l’économie d’un examen attentif des théories qui apparurent au sein de ce mouvement initiatique et spirituel, sous peine ne pas percevoir ce qui unit, étroitement et intimement, la pensée de Maistre à sa source première, source qui est, également et incontestablement, une authentique origine.</span></span></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"> </p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">Ceci nous est d’ailleurs parfaitement confirmé par une note de Maistre datée de 1816, soit, chez lui, à une période où la réflexion avait largement eu le temps de faire son œuvre, dans laquelle il déclarait qu’après avoir jadis consacré « <em>beaucoup de temps à connaître ses messieurs</em> » (sous-entendu les « illuminés » ou les « initiés »), fréquentant leurs assemblées, allant à Lyon pour les voir de plus près, entretenant une correspondance avec les principaux d’entre eux, il n’en était pas moins « <em>demeuré attaché à l’Eglise catholique, apostolique et romaine ;</em><span class="apple-converted-space"><em> </em></span> affirmant sans détour :<span class="apple-converted-space"><em> </em></span><em>non cependant sans avoir acquis une foule d’idées dont j’ai fait mon profit.</em> » [1]</span></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';"> </span></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">Quelle est donc cette foule d’idées, dont Maistre nous assure avec certitude, qu’il a « <em>fait son profit</em> » ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-right: 18.75pt; text-align: justify; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: 'Book Antiqua';">I. Les sources de la pensée de Joseph de Maistre</span></strong></span></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">Il n’est besoin <span class="apple-converted-space"> </span>pour y répondre qu’à se pencher sur la pensée maistrienne telle qu’exprimée dans les<img id="media-5047952" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/media/01/01/2191137908.jpg" alt="joseph de maistre,jean-marc vivenza,franc-maçonnerie,rite écossais rectifié,régime écossais rectifié,willermoz,jean-baptiste willermoz,initiation,ésotérisme,occultisme,martinisme,élus coëns,martinès de pasqually,louis-claude de saint-martin,illuminisme,martinésisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,gnose,gnosticisme,littérature,contre-révolution,jacob boehme,karl von eckartshausen,eckartshausen,swedenborg,emmanuel swedenborg,providence,povidentialisme,mal,dégradation,péché originel,chute,origène,clément d’alexandrie,fénelon,madame guyon,dutoit-membrini pierre-daniel huet,soirées de saint-pétersbourg,christianisme transcendant,christianisme transcendantal,doctrine de la réintégration,réintégration,manichéisme,platonisme,philosophie hermétique" /> principaux textes du comte savoisien, et d’opérer une correspondance thématique avec les bases doctrinales de l’illuminisme, et surtout les thèses <span class="apple-converted-space"> </span>spécifiques de Martinès de Pasqually exposées dans son célèbre « <strong><em>Traité sur la Réintégration des êtres</em> </strong>», ainsi que celles de Jean-Baptiste Willermoz et Saint-Martin, pour constater leur extrême identité de nature.</span></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"> </p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">La perspective eschatologique présentée par Martinès de Pasqually, commune à Saint-Martin et Willermoz, reprise par Joseph de Maistre, s’inscrit à l’évidence dans cette compréhension globale de l’histoire de la « Chute », sachant <span class="apple-converted-space"> </span>que le premier homme, Adam, ne s’en tint pas à sa faute initiale mais la renouvela par sa faiblesse envers les choses de la matière, sa volonté dévoyée et son appétit charnel duquel naquit Caïn.</span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5047436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/media/02/02/165720378.jpg" alt="joseph de maistre,jean-marc vivenza,franc-maçonnerie,rite écossais rectifié,régime écossais rectifié,willermoz,jean-baptiste willermoz,initiation,ésotérisme,occultisme,martinisme,élus coëns,martinès de pasqually,louis-claude de saint-martin,illuminisme,martinésisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,gnose,gnosticisme,littérature,contre-révolution,jacob boehme,karl von eckartshausen,eckartshausen,swedenborg,emmanuel swedenborg,providence,povidentialisme,mal,dégradation,péché originel,chute,origène,clément d’alexandrie,fénelon,madame guyon,dutoit-membrini pierre-daniel huet,soirées de saint-pétersbourg,christianisme transcendant,christianisme transcendantal,doctrine de la réintégration,réintégration,manichéisme,platonisme,philosophie hermétique" /></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">Toutes les conceptions de Joseph Maistre,</span></strong></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">ont leurs sources dans les thèses de <a href="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/archive/2013/02/12/la-cle-d-or-de-l-illuminisme.html">l’illuminisme.</a></span></strong></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"> </p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm; margin-bottom: .0001pt; text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';"><img id="media-5047513" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/media/02/02/3213128019.jpg" alt="joseph de maistre,jean-marc vivenza,franc-maçonnerie,rite écossais rectifié,régime écossais rectifié,willermoz,jean-baptiste willermoz,initiation,ésotérisme,occultisme,martinisme,élus coëns,martinès de pasqually,louis-claude de saint-martin,illuminisme,martinésisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,gnose,gnosticisme,littérature,contre-révolution,jacob boehme,karl von eckartshausen,eckartshausen,swedenborg,emmanuel swedenborg,providence,povidentialisme,mal,dégradation,péché originel,chute,origène,clément d’alexandrie,fénelon,madame guyon,dutoit-membrini pierre-daniel huet,soirées de saint-pétersbourg,christianisme transcendant,christianisme transcendantal,doctrine de la réintégration,réintégration,manichéisme,platonisme,philosophie hermétique" />Toutes les conceptions de Joseph Maistre portant sur les desseins de la divine Providence au cœur <span class="apple-converted-space"> </span>de l’Histoire, la condition de l’homme, sa chute et sa possible « réconciliation » avec Dieu, sa vigilante attention appliquée aux lois de l’analogie mettant en lumière la correspondance entre ce qui est en haut et ce qui est en bas, le monde regardé comme l’expression, selon la phrase de saint Paul, rappelée par Maistre dans le « Xe Entretien » des<span class="apple-converted-space"> </span><em>Soirées de Saint-Pétersbourg</em>, d’un « <em>ensemble de choses invisibles manifestées visiblement</em> », ont leurs sources, leur racines dans les thèses de l’illuminisme. Rajoutons, une « <em>interprétation allégorique des Ecritures, si négligée en son temps par l’Eglise ; son intérêt pour la métaphysique des nombres par lesquels l’intelligence suprême se prouve à la nôtre ; son apologie de l’intuition divinatrice, participation immédiate à la pensée de Dieu en qui repose la vérité</em><span class="apple-converted-space"> </span>;<span class="apple-converted-space"> </span><em>son exaltation de la prophétie toujours présente parmi les hommes et qui lui laisse pressentir un prochain et splendide épanouissement du christianisme..</em>. » [2]</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">L'ensemble de l’œuvre de Joseph de Maistre, s'éclaire donc d'un jour nouveau lorsque l'on effectue ce rapprochement avec la doctrine de l’illuminisme, et l'on est très souvent frappé par l'étroite intimité des points de vue, des analyses et des certitudes, au point que Maistre peut apparaître à bon droit, comme un authentique « Prophète » de ce christianisme original qu’il désigna lui-même comme un « <strong><a href="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/archive/2013/02/12/la-cle-d-or-de-l-illuminisme.html">christianisme transcendant</a> </strong>» [3].</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">Sous cette appellation, c'est toute la perspective métaphysique de l’illuminisme mystique, état de rupture de l'homme déchu en quête de l'Unité perdue, qui se trouve traduite et développée, avec un rare talent, il est vrai, et un style magnifique, sous la plume de Maistre au fil de ses écrits.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: 'Book Antiqua';">II. Joseph de Maistre et <a href="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/archive/2012/08/06/louis-claude-de-saint-martin-et-le-corps-de-matiere-tenebreu.html">Louis-Claude de Saint-Martin</a></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';"><img id="media-5041322" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jean-marcvivenza.hautetfort.com/media/00/02/3337736140.jpg" alt="joseph de maistre,jean-marc vivenza,franc-maçonnerie,rite écossais rectifié,régime écossais rectifié,willermoz,jean-baptiste willermoz,initiation,ésotérisme,occultisme,martinisme,élus coëns,martinès de pasqually,louis-claude de saint-martin,illuminisme,martinésisme,pasqually,théosophie,tradition,vivenza,histoire,spiritualité,gnose,gnosticisme,littérature,contre-révolution,jacob boehme,karl von eckartshausen,eckartshausen,swedenborg,emmanuel swedenborg,providence,povidentialisme,mal,dégradation,péché originel,chute,origène,clément d’alexandrie,fénelon,madame guyon,dutoit-membrini pierre-daniel huet,soirées de saint-pétersbourg,christianisme transcendant,christianisme transcendantal,doctrine de la réintégration,réintégration,manichéisme,platonisme,philosophie hermétique" />En 1787, Louis Claude de Saint-Martin passe par Chambéry pour se rendre en Italie, il est accueilli par Joseph de Maistre qui était depuis plusieurs années un vif admirateur de sa pensée dont il disait qu’il s’engageait à soutenir à son égard sur tous les points la parfaite orthodoxie [4]. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-line-height-alt: 8.25pt;"><span style="font-size: small; font-family: 'Book Antiqua';">Maistre sans connaître encore Saint-Martin, avait copié de sa main, trois discours aux initiés lyonnais, au titre suivants :<span class="apple-converted-space"> </span><em>« Les voies de la Sagesse</em> », « <em>Les lois temporelles de la justice divine</em> », le « <em>Traité des bénédictions</em> » ; Maistre nous dit, dans son « J
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlHistoire et Saluttag:lapinos.hautetfort.com,2013-07-16:51223062013-07-16T00:24:14+02:002013-07-16T00:24:14+02:00 "(...) Le péché de l'homme et l'intention de la rédemption de Dieu, cela...
<p style="text-align: justify;">"(...) Le péché de l'homme et l'intention de la rédemption de Dieu, cela seul exige et justifie le temps de l'histoire. Sans péché originel et sans rédemption finale, le temps intermédiaire serait inutile.</p><p style="text-align: justify;">Cet "intérim", c'est-à-dire toute l'histoire, n'est ni un temps vide dans lequel rien ne se produit, ni un temps affairé où tout peut arriver, mais le temps décisif destiné à séparer le bon grain de l'ivraie. Son contenu constant est fait de variations sur un seul thème : l'appel de Dieu et la réponse de l'homme."</p><p style="text-align: justify;"><strong>Karl Löwith</strong></p><p style="text-align: justify;">Précisons qu'il faut entendre par "péché", non le sens social habituel, variable selon les sociétés, auquel les sociétés modernes, à partir de la résurrection, ont commencé d'attribuer des buts chimériques, tels que "l'égalité" ou la "démocratie", mais l'erreur ou l'ignorance, tel que les anciens Grecs comme Homère, déjà, l'avaient conçu, faisant d'Ulysse un apôtre de la sagesse, qui seule peut procurer à l'homme la force qu'il n'a pas. La justice ecclésiastique infernale du moyen-âge, en introduisant le droit de l'Eglise, a renversé le sens des paraboles et du sacerdoce selon l'apôtre Paul.</p><p style="text-align: justify;">De cette "histoire du salut", les chrétiens ont une représentation mythologique, en images, l'apocalypse, que les institutions ecclésiastiques chrétiennes ont toujours tenté d'escamoter (Bossuet, par exemple), en raison de sa délégitimation du pouvoir temporel et de la représentation du jugement de l'homme par l'homme sous l'apparence d'un cavalier noir, entre autres fléaux. La volonté de Swedenborg, pour fournir une explication du symbolisme apocalyptique, de se placer en dehors de toute institution, qu'elle soit catholique romaine, protestante, ou autre, s'explique ainsi. Quant à Shakespeare, il n'y a rien d'énigmatique à ce qu'il précipite les rois de la terre au sol ou dans la confusion mentale. Plus l'homme s'élève dans l'ordre institutionnel ou juridique, plus il s'aliène à la loi du destin. Les géants politiques consultaient des astrologues, les nains politiques modernes se fient aux statisticiens. </p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCulturisme 2013tag:fanzine.hautetfort.com,2013-05-15:50706682013-05-15T01:27:00+02:002013-05-15T01:27:00+02:00 L’artiste américain Keith Haring est surtout réputé pour ses figures aux...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">L’artiste américain Keith Haring est surtout réputé pour ses figures aux couleurs acidulées, peintes avec <img id="media-4101909" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/2815370846.jpg" alt="webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,keith haring,william blake,swedenborg,balzac,shakespeare,molière,ciel,enfer,mariage" />spontanéité et facilement reconnaissables. Cette signalétique personnelle, proche du tatouage mural, témoigne de l’évolution de l’Occident moderne vers le culte identitaire : fini les «grandes religions», puisque chacun, désormais, a la sienne, dont il est pape.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Le mouvement amorcé à l’intérieur de la religion chrétienne s’achève donc en dehors d’elle, ainsi que l’observe L. Feuerbach dans son étude sulfureuse sur les sacrements chrétiens.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Les peintures de Haring représentant les dix commandements de Moïse sont moins célèbres. Tout comme celle, reproduite ci-contre, représentant le «Mariage du Ciel et de l’Enfer» (1793), inspirée du théologien chrétien William Blake.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Son thème du ciel et de l'enfer peut surprendre l’agnostique ou le non-initié, comme le personnage de Don Juan dans Molière. Mais l’ordre moral est sans justification dans le christianisme, au contraire des cultes «démoniaques» vertueux, fondés sur le contrat avec la nature.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">W. Blake fait partie des artistes qui, comme Shakespeare, Swedenborg ou encore Balzac, ont illustré le renversement des symboles par le message évangélique ou apocalyptique. <em>«C’est avec les pierres de la loi qu’on a bâtit les prisons, et avec les briques de la religion, les bordels.»</em>, écrit par exemple W. Blake afin, dans un double mouvement christique, de dévaluer l’ordre moral en même temps qu’il accuse de pharisaïsme le clergé.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">De la part de Haring, cela traduit la contradiction la plus profonde entre l’expression de sa personnalité, d’une part, dans de nombreuses peintures, et son intérêt au contraire pour une théologie qui dénie l'aspect mystique lié à la personnalité, et prétend ouvrir une voie pour l’homme qui n’est ni morale, ni juridique.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong>FLR</strong></span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlAgainst Ellultag:lapinos.hautetfort.com,2012-11-18:49011602012-11-18T12:38:41+01:002012-11-18T12:38:41+01:00 - That Christian Churches betrayed Jesus-Christ was not only observed by J....
<p style="text-align: justify;"><strong>- That Christian Churches betrayed Jesus-Christ was not only observed by J. Ellul or M. Luther, but many other Christian artists such as K. Marx, William Shakespeare or Francis Bacon, Rabelais, Dante, John Wyclif, Molière, </strong><strong>Emmanuel Swedenborg, Balzac</strong><strong>... careful readers of the Gospels.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Critics by Ellul of Karl Marx were surprising for me, because Marx destroyed the hegelian/nazi modern ethics based on legal science, and Marx does condemn Christian clerks who introduced legal science in the Roman Church. What is legal science for Jewish or Christian people but the AE</strong><strong>gyptian science?</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Shakespeare/Bacon did probably make the best critics.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Are Christian 'feminists' as Ellul says when Jewish were before the most misogynist? Every society or civilization is living under a female principle. As Christian people do see Society as Hell, they no doubt beware as Jewish before the female principle.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Condemning Mohammedan people is rather useless. The pure satanic religion is the AEgyptian one. The Civilization that has got the best rate, 666/666 in Astronomy. </strong><strong>Are Mohammedan people from this religion, as Plato for instance, nazi Hegel, Einstein, Freud, Carl Jung? This is the good question. More than every satanic religion, wealth is condemned by Jesus-Christ as a major barrier to spirituality.</strong></p>
Fodiohttp://fodio.hautetfort.com/about.htmlSatire Enfintag:fodio.hautetfort.com,2012-08-14:48044902012-08-14T02:27:09+02:002012-08-14T02:27:09+02:00 Les policiers thérapeutes et les moralistes policés soutiennent volontiers...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Les policiers thérapeutes et les moralistes policés soutiennent volontiers que l’art de la satire tient à son iniquité. Mensonge absurde car du point de vue de la satire c’est la vie et les hommes qui sont iniques. Molière et Balzac sont deux exemples de satiristes dont l’excellence n’a d’égale que la perspicacité. On peut même affirmer sans craindre de se tromper que Balzac, dont le crétin Zola écrivit en 1881 que «<em>Shakespeare seul a enfanté une humanité aussi large et aussi vivante.</em>», que Balzac, donc, s’appuie sur Molière et que ce n’est pas par hasard s’il a choisi, pour nommer son œuvre, ce qui sert de cadre à celle de Molière : la Comédie. Pour Molière on est médecin malgré soi, ce qui fait qu’il se garde bien d’être moraliste et qu’il fait même tout pour l’éviter. Sans doute la force de Balzac vient de ce qu’il est le dernier artiste chrétien français non moraliste d’envergure si on veut bien excepter Léon Bloy, Georges Bernanos et Louis-Ferdinand Céline au vingtième siècle. Le médecin Céline un artiste chrétien ? J’ose dire que oui pour plusieurs raisons qui n’ont pas échappées à G. Bernanos lorsqu’il fit la critique du Voyage au bout de la nuit pour le Figaro en 1932 :</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;"><em>« M. Céline scandalise. A ceci rien à dire, puisque Dieu l’a visiblement fait pour ça. Car il y a scandale et scandale. Le plus redoutable de tous, celui qui coûte encore le plus de sang et de larmes à notre espèce, c’est de lui masquer sa misère. Jamais cette misère n’a été plus pressante, plus efficace, plus savamment homicide, avec un tel caractère de diabolique nécessité, mais jamais aussi elle ne fut à ce point méconnue. Le grand seigneur d’autrefois pouvait vivre dans une opulence que l’abaissement de nos mœurs nous permet à peine d’imaginer. Il restait, par sa seigneurie, trop près de la terre, du peuple de la terre, de son peuple, pour risquer de montrer l’ignorance imbécile, béate, d’ailleurs repue d’enquêtes et de statistiques, de nos modernes bien-pensants. Nous disons qu’un palatin ou un boyard qui mangeait dans l’or, mais rendait lui-même la justice, et à l’occasion servait les pauvres et touchait les lépreux, en savait infiniment plus long sur la misère qu’un petit bourgeois de notre pays. Nous disons que des millions et des millions d’hommes meurent aujourd’hui sans avoir vu une fois, une seule fois le vrai visage de la Misère, la trogne horrible, le visage sacré de la Misère. En quoi les espèces de contremaîtres qu’une police vigilante filtre à la porte des usines nous renseignent-ils sur le prolétariat ? que diable les pauvres filles terrorisées de Pigalle peuvent-elles nous apprendre ? A lire les tirades ridicules de certains défenseurs de l’ordre, on comprend très bien que leur expérience de la Misère vaut celle qu’une demoiselle de magasin s’imagine avoir du grand monde. Quelle idée peuvent bien se faire de la Révolution ces gens-là ? Demain comme hier elle les trouvera occupés à astiquer soigneusement les buffleteries du gendarme, dans le ferme espoir que nulle révolution ne prévaudra contre un gendarme bien astiqué. </em></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;"><em>Pour nous la question n’est pas de savoir si la peinture de M. Céline est atroce, nous demandons si elle est vraie. Elle l’est. Et plus vraie encore que la peinture ce langage inouï, comble du naturel et de l’artifice, inventé, créé de toutes pièces à l’exemple de celui de la tragédie, aussi loin que possible d’une reproduction servile du langage des misérables, mais justement pour exprimer ce que le langage des misérables ne saura jamais exprimer, leur âme puérile et sombre, la sombre enfance des misérables. Oui, telle est la part maudite, la part honteuse, la part réprouvée de notre peuple. Et certes, nous conviendrons volontiers qu’il est des images plus rassurantes de la société moderne, et par exemple l’image militaire : à droite les Bons Pauvres, gratifiés d’un galon de premier soldat, de l’autre côté les Mauvais, qu’on fourre au bloc… Seulement n’importe quel vieux prêtre de la Zone, auquel il arrive de confesser parfois les héros de M. Céline, vous dira que M. Céline a raison. […]</em></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;"><em>En sorte que ce voyage au bout de la nuit n’est pas près de finir – mais on en verra sûrement le bout. Le bout de la nuit, c’est la douce pitié de Dieu […] c’est-à-dire la profonde, la profonde, la profonde Eternité. » </em></span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Sans doute convient-il distinguer les moralistes du côté de la société et qui peuvent parfois apparaitre comme des anti-moralistes et ceux du côté des Ecritures qui s’érigent de fait contre la société puisqu’il n’est pas de royaume de dieu sur la terre.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">L’exemple type de l’artiste doublé d’un scientifique et qui n’est sans doute pas étranger à la puissance de Molière, c’est Shakespeare alias F. Bacon, grand théologien devant l’Eternel pour qui le plan social est régressif : il ne faut espérer aucun progrès moral ou politique. Rien ne dit qu'il n'y a pas eu, au moins dans le domaine des sciences naturelles et de leur usage, des civilisations plus avancées que la nôtre. Bacon/Shakespeare est d’ailleurs raccord avec un savant qui intéresse de près Balzac, Emanuel Swedenborg. Ce dernier comme Bacon/Shakespeare ne sépare pas le corps de l'âme, ayant compris que cette dissociation est une vue de l'esprit morale ou politique ; par conséquent on ne peut pas tirer de la Genèse, qui explique comment l'homme est devenu mortel, une leçon de morale, comme font beaucoup de juifs ou de chrétiens aujourd'hui. La morale n'est qu'un effet de notre condition de vifs-mortels. D'ailleurs nous ne choisissons pas telle ou telle morale, nous nous y soumettons ; elle nous est plus ou moins imposée par notre forme physique et par l'époque. Bacon et Swedenborg voient bien que le purgatoire, importé du paganisme romain, est une perspective juridique des plus hasardeuses. Il n'y a donc pas de morale chrétienne possible. Swedenborg disqualifie les interprétations morales de l'apocalypse ; la vision de Jean ne décrit pas la lutte du bien contre le mal, mais du mensonge contre la vérité, et ce n'est pas la même chose puisque la vérité n'a pas de caractère moral. La société requiert l'éthique ou la vertu, un point d’équilibre auquel elle ne parvient jamais à rester. "Le règne d'Auguste, avant d'être bénéfique aux citoyens de son Empire, commença par une période de répression cruelle, de sorte qu'Auguste n'aurait jamais dû régner, ou bien régner indéfiniment." dit Bacon pour signifier le mouvement absurde selon la vertu, de montagnes russes à l'infini. L'éthique est la bête de la terre.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">La mort n’est qu’un idéal social ou politique au sens où c'est une abstraction, un point de perspective, dont aucune institution morale ou politique ne peut se passer. Alors même qu'elle se renforce de la peur de la mort, la société ne mène personne nulle part ailleurs qu'à la mort : c'est le sens de la fameuse tirade de Hamlet, qui souligne ainsi l'absurdité de l'idéal social.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Shakespeare comprend au XVIIe siècle que l'accroissement de la puissance des institutions politiques implique sur le plan collectif une résignation à la mort d'autant plus grande qu'il faut assurer la cohésion d'institutions plus vastes.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Il comprend que la voie du salut et de la vie éternelle chrétienne va être obstruée par une science anthropologique, autrement dit une "éthique" qui, bien que née au sein de l'Eglise, renverse le cours de la spiritualité chrétienne, dont on peut dire qu'elle est un défi à la mort, celle-ci étant la rançon collective du péché.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">"Qui veut gagner sa vie la perdra !" affirme Jésus, ce qui revient bien à indiquer à la vie spirituelle un sens opposé à l'idéal social.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Bien évidemment, la mort en tant que ressort social essentiel doit rester masquée, comme le tain du miroir est recouvert d'une pellicule brillante : ode à la joie, hymne à la vie, bonheur, avenir, sont autant de bannières mystiques destinées à cacher que la société est un plan incliné vers la mort. Des slogans plus mystérieux aujourd'hui qu'ils ne furent sans doute jamais. La quête désordonnée du plaisir ou du bonheur est un signe de détraquement politique.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Bacon souligne dans un aphorisme le caractère idéologique de la mort, c'est-à-dire quasiment de "personne morale". En montrant qu'elle a moins de réalité physique que la douleur, que les gens du peuple ou les esclaves, qui y sont confrontés tout au long de leur vie, craignent plus que la mort elle-même, qui peut à la limite apparaître comme une douce détente. L'homme ne meurt pas, il s'use petit à petit. De même le corps social n'éclate pas brutalement, mais il se décompose petit à petit. La mort est quasiment une conception juridique faussée d'une réalité physique dans laquelle la subjectivité n'a pas de place. Elle est une conception du processus de vie et de mort épurée de la douleur.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Lorsqu'il qualifie l'art abstrait de "refuge des lâches", L.-F. Céline est bien dans la suite de Shakespeare, qui a compris avant Karl Marx que la science juridique est un confort intellectuel. La règle est bel et bien un garde-fou macabre.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;"> Le cadavre ou la mort est une amélioration dans le sens où elle peut être prise comme une représentation abstraite plus esthétique du processus de vie et de mort, plus polie. L'art funéraire est ainsi conçu, comme une poétique de la mort. "Poésie" vient du grec "produire", production. La mort est le produit humain le plus raffiné. Si l'on considère la civilisation de manière réaliste comme un vernis ou un brillant, celui-ci est entièrement fait d'une esthétisation de la mort (la pyramide des Egyptiens est sans doute la plus belle formule de ce genre). "Sépulcres blanchis", "Laissez les morts enterrer les morts." : là encore on retrouve de la part de Jésus un dégoût de la mort égal à son dégoût du péché. </span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Aristote et Bacon sont tous deux matérialistes, c'est-à-dire qu’ils ne conçoivent les idées ou les concepts humains que comme des produits dérivés des formes ou phénomènes naturels. Le rapport avec la photographie, ou le reflet dans un miroir équivalent, c'est qu'il coïncide avec cette conscience superficielle des choses, au niveau du vernis ou du maquillage (de la mort), imprimée par l'inconscient collectif à tout un chacun, dès lors qu'il s'abstient d'esprit critique.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Aux yeux d'Aristote, l'art commence avec l'esprit critique, quand il n'y a, au niveau de la production d'objets imités de la nature (qui atteint le niveau de l'abstraction dans la musique), qu'une bête répétition au service de la religion. La mort est une perception subjective, plus abstraite que la douleur. Le miroir est l'outil qui permet le rendu le plus subjectif de la nature ou des phénomènes naturels. Aristote constate en quelque sorte l'adéquation parfaite de la mort et de cet outil de mesure qu'est la réflexion. Tout est virtuel là-dedans, mais n'en est pas moins séduisant.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Pour les besoins de la justification sociale, l'éthique et l'esthétique étouffent la critique, passant par des arts spéculatifs dont la vocation est de présenter la mort sous un jour favorable.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">Aristote tient les insectes pour les animaux les plus vils, dans l'ordre animal, parce qu'ils sont les plus virtuels ou éphémères. Démocrite dans le même sens prend la ruche et les abeilles pour symbole de la bêtise ou de la folie politique : ça fonctionne très bien, c'est très efficace, mais ça ne mène nulle part, et c'est la bêtise même de chaque élément qui rend l'ensemble efficace.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">C’est à la lumière de la poétique matérialiste d'Aristote et sa reconnaissance très ancienne que la charogne, sur le plan politique ou moral, peut avoir du charme, qu’on peut comprendre pourquoi ni Molière ni Balzac ni Céline et encore moins Shakespeare, et Marx à sa suite, ne sont des moralistes, mais d’authentiques hérauts chrétiens, forcément apocalyptiques. Seule la vérité les concerne et elle ne peut être qu’une et indivisible. L’apocalypse ou la mort, tel est le choix ultime, tout le reste n’est que de la branlette d’ectoplasme. </span></strong></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLe Juif nazitag:lapinos.hautetfort.com,2012-03-01:46206992012-03-01T17:25:00+01:002012-03-01T17:25:00+01:00 S'il y a des chrétiens nazis, et les prêcheurs de la démocratie-chrétienne...
<p style="text-align: justify;">S'il y a des chrétiens nazis, et les prêcheurs de la démocratie-chrétienne le sont, au sens où cette doctrine procède de la transformation du christianisme en éthique ou en culture de vie, maintenant de la sorte des centaines de millions de personnes dans l'ignorance de la vraie spiritualité chrétienne, il y a aussi des juifs nazis.</p><p style="text-align: justify;">- Parlons d'abord de ceux que Hitler, par milliers, incorpora dans l'armée allemande, munis d'un certificat d'aryanité. Ils ne sont pas "juifs", objectera-t-on, puisqu'ils ont été aryanisés par Hitler. C'est exact ; ils ont renoncé à la loi de Moïse suivant la même démarche de conversion de l'amour chrétien en éthique démocrate-chrétienne, formule du crime contre l'humanité moderne. J'exagère ? Je suis un polémiste ? Les crimes contre l'humanité sont perpétrés par des masses populaires, manipulées par leurs élites. Dans cette manipulation, l'éthique joue un rôle décisif. Il n'y a rien dans le nouveau testament pour fonder une éthique. Il n'y a rien chez saint Paul non plus. L'art chrétien peut se définir comme l'art le plus pur de toute éthique. Voilà mon propos. A l'aide de l'éthique démocrate-chrétienne, ce sont des centaines de millions de personnes qui sont fanatisées, disposées favorablement au meutre légal de masse à l'aide du christianisme.</p><p style="text-align: justify;">- Je citais l'autre jour la prose parfaitement ésotérique de Jürgen Habermas - les intellectuels allemands de l'école de Francfort sont tous des voyous -, alchimistes de l'éthique chrétienne. On trouve de tels usuriers de la parole de dieu aussi parmi les juifs. Je ne parlerai pas de Sartre, importateur avec Beauvoir du national-socialisme de Hegel en France (Hegel est un admirateur de Napoléon Ier - quel rapport entre Napoléon et le communisme chanté sur tous les tons par Sartre ?... Staline ? Hitler ?). Sartre n'a rien de juif et ne prétend pas l'être. Je citerai plutôt Lévinas, analogue juif de l'imposteur chrétien Habermas ; cet énergumène est l'inventeur de la sociologie juive. Inventer une sociologie juive, comme fait Lévinas, revient à réduire le judaïsme à une théorie raciale. Exactement comme Hitler a fait avec l'éthique nationale-socialiste, mieux conscient semble-t-il que Lévinas ou Habermas du caractère nécessairement païen du droit et de l'éthique.</p><p style="text-align: justify;">Quand le sociologue Mircéa Eliade indique que le national-socialisme est une mystique du peuple allemand, copiée sur celle des juifs, c'est totalement mensonger. C'est Lévinas qui a recopié sa sociologie juive scandaleuse sur la philosophie nazie, et non l'inverse.</p><p style="text-align: justify;">L'éthique de Lévinas est très exactement le tour d'esprit par lequel les juifs justifiaient il y a deux mille ans leur volonté de lapider une femme adultère : bien sûr leur mobile était sociologique. Selon Jésus-Christ, la volonté du peuple hébreu ne se confond avec celle de dieu. La loi de Moïse n'est pas une loi éthique. Autrement dit, elle n'est pas faite pour justifier le peuple hébreu, mais pour préserver l'annonce et la venue de l'esprit en son sein, prélude à l'écrasement par l'Eglise du Christ de cette saloperie d'éthique, que le chrétien E. Swedenborg rapproche utilement de sa désignation dans l'apocalypse comme "la bête de la terre".</p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlL'Apocalypse selon Swedenborgtag:lapinos.hautetfort.com,2012-01-12:43786232012-01-12T14:43:50+01:002012-01-12T14:43:50+01:00 Poursuivons la lecture du chapitre XIV de l'apocalypse de Jean, à l'aide des...
<p style="text-align: justify;">Poursuivons la lecture du chapitre XIV de l'apocalypse de Jean, à l'aide des explications d'Emmanuel Swedenborg, entamée <a title="Swedenborg et l'Apocalypse" href="http://lapinos.hautetfort.com/archive/2011/10/11/swedenborg-et-l-apocalypse.html" target="_blank">précédemment</a>. Rappelons que Swedenborg est laïc, dans le seul sens chrétien acceptable, c'est-à-dire à l'écart des complots politiques : le théologien suédois n'appartient à aucune institution ecclésiastique, ni romaine ni protestante.</p><p style="text-align: justify;">- L'Agneau, c'est le Seigneur-Jésus qui a vaincu la mort sans coup férir, non selon les principes macabres du commun des hommes et des nations, mais selon l'Esprit qui vient de Dieu.</p><p style="text-align: justify;">- Sion, ville sur la montagne au-dessus de Jérusalem, est l'élue au Ciel qui répond à l'amour divin.</p><p style="text-align: justify;">- Les 144.000 sont les chrétiens qui ont suivi Jésus-Christ depuis son avènement, en accomplissant la charité et sans amender ses paroles ni broder par-dessus.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3381132" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapinos.hautetfort.com/media/00/02/2130715841.jpg" alt="cranach,revelation,apocalypse" /></p><p style="text-align: justify;">- Le cantique a l'apparence de la nouveauté, tant les oreilles des hommes ont été habituées au mensonge. Les 144.000 auront aimé la vérité qui est dieu, pour elle-même. Beaucoup au contraire auront été empêchés d'entendre la vérité.</p><p style="text-align: justify;">- "Se souiller avec les femmes", ou "se livrer à la fornication" signifie falsifier la parole. Lui prêter le sens moral qu'elle n'a pas.</p><p style="text-align: justify;">- Un nouveau messager viendra annoncer l'avènement de la Jérusalem nouvelle, qui descendra du ciel.</p><p style="text-align: justify;">- L'adultération de la vérité par l'Eglise catholique romaine, mère et préceptrice des nations occidentales, fait d'elle "la nouvelle Babylone" et la prostituée de l'apocaplypse.</p><p style="text-align: justify;">- Jésus est appelé l'ange, le "messager". L'expression "un autre ange" indique une manifestation nouvelle aux yeux de Jean.</p><p style="text-align: justify;">- "Voler au milieu du ciel" signifie prédire ; l'ange tend l'Evangile éternel, qui annonce le jugement dernier et la Nouvelle Eglise des saints.</p><p style="text-align: justify;">- Le prochain règne de Dieu est annoncé à tous ceux qui sont dans le bien par religion et le vrai par doctrine.</p><p style="text-align: justify;">- "Rendre gloire à Dieu", c'est reconnaître vraies les seules paroles prononcées par le Christ Jésus, </p><p style="text-align: justify;">- Un autre messager annonce la chute de Babylone, c'est-à-dire du catholicisme romain, qui par ses profanations de la parole a trahi la vérité et séduit tous ceux qu'il a pu soumettre, bénissant les armées et les nations, s'opposant par la fausse croyance dans le purgatoire et par ses dogmes au jugement dernier.</p><p style="text-align: justify;">- La prostitution signifie la falsification de la Parole, car l'argent et la propriété sont les racines du mensonge et les ferments de la corruption.</p><p style="text-align: justify;">- L'amour de la société et le narcissisme, sont par quoi l'homme défaille ; <em>"les femmes enfantent dans la douleur"</em> indique le fardeau de la condition humaine, qui pèse d'abord sur les femmes. La justification de la condition humaine est la première cause d'adultération de la parole et de mensonge : par leurs propres turpitudes, les menteurs seront tourmentés.</p><p style="text-align: justify;">- Ceux qui évitent le mal seulement par rapport aux lois civiles et morales, non par rapport aux lois divines, agissent par amour d'eux-mêmes et non pour l'amour du seigneur.</p><p style="text-align: justify;">- "Adorer la bête", c'est croire que la foi, séparée de la charité, peut sauver.</p><p style="text-align: justify;">- Adorer "l'image de la bête", c'est se prosterner devant la croix et les symboles de la foi dans la société, jusqu'au culte des morts.</p><p style="text-align: justify;">- <em>"Heureux les morts dans le Seigneur"</em> : signifie que les pauvres, ceux qui sont morts aux yeux du monde, au contraire c'est à eux qu'est promise la félicité éternelle après la grande tribulation.</p><p style="text-align: justify;"> (A SUIVRE)</p>