Last posts on spectateur-marionnette2024-03-29T03:04:57+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/spectateur-marionnette/atom.xmlcontrelittératurehttp://www.contrelitterature.com/about.htmlKleist et le spectateur-marionnettetag:www.contrelitterature.com,2014-03-21:53286872014-03-21T23:39:00+01:002014-03-21T23:39:00+01:00 Le principe immobile du théâtre À...
<p><!-- [if !mso]><![endif]--><!-- [if gte mso 9]><![endif]--><!--StartFragment--></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4491153" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.contrelitterature.com/media/00/00/1069610626.jpg" alt="02_Photo_a_Sagesse_des_abeilles_DR_-d8e25.jpg" width="612" height="406" /></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoPlainText" style="text-align: center;" align="center"><span lang="FR" style="font-family: Garamond; font-size: xx-large;"><em>Le principe immobile du théâtre</em></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: center;" align="center"><span lang="FR" style="font-size: 18pt; font-family: Garamond;"><em><!-- [if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></em></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: right;" align="center"><span lang="FR" style="font-family: Garamond; font-size: medium;"><em>À Ludwik Flaszen<br /></em></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: right;" align="center"> </p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt; font-family: Garamond;"> <span style="font-size: small;"> <span style="font-size: medium;"> </span></span></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR">Comment retrouver le principe immobile du théâtre ? </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR"> Le secret ontologique du lieu scénique nous fut dévoilé, au tout début du XIX<sup>e </sup>siècle, dans un petit livre surgi de l’esprit <span style="letter-spacing: -0.1pt;">foudroyant d’Heinrich von Kleist : <em>Über das</em></span><em> Marionettentheater</em><span style="color: #ff0000;">[1]</span></span><span lang="FR"><span style="color: #ff0000;">. </span></span><span lang="FR">Ce texte, écrit à l’orée du romantisme, en 1810, est le récit à la première personne d’un dialogue, sur l’art de la marionnette, entre le narrateur, Kleist, et un danseur nommé « M.C. ». En effet, selon Kleist, seul un danseur peut établir une relation dialogique avec la marionnette. </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Comment se libérer de la force gravitationnelle ? Question d’ordre métaphysique qui nous renvoie à la chute du mythe de la Genèse, à la perte d’un état adamique primordial – la pesanteur étant la conséquence de la chute provoquée par la faute originelle. C’est dans la « pensée », nous dit Kleist, que réside la faute de l’homme qui a goûté au fruit de la connaissance. </span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR"> Kleist suggère, à partir de l’art de la marionnette, un art de la réintégration qui est une redécouverte de la fonction <span style="letter-spacing: -0.2pt;">magique du théâtre. En remplaçant l’acteur par la</span> marionnette, il ne conçoit pas un monstre hybride, moitié biologique, moitié orthopédique : il réintègre l’homme dans son unité primordiale, un <em>état d’enfance.</em></span><span lang="FR"> </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Où se situe l’âme de la marionnette ? Selon Kleist, le lieu de son âme est dans son centre de gravité. Ce centre est le point d’où naît le mouvement, le principe de la vie. Le lieu scénique de la tragédie se trouve ainsi réincarné dans le corps de la marionnette. Cet art de la réintégration est l’enfance de l’art : on se libère de la loi de la gravitation tout simplement en n’opposant aucune force à la pesanteur. La marionnette suggère un véritable art martial de l’esprit : </span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> « Tous les membres [de la marionnette] ne sont que des pendules qui suivent la loi de la gravitation, on recherche en <span style="letter-spacing: 0.3pt;">vain cette qualité merveilleuse chez la plupart de nos</span> danseurs », commente M.C. qui insiste sur l’importance de la ligne qui suit le centre de gravité de la marionnette dans son mouvement : </span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR"> « Cette ligne reste énigmatique, n’étant rien d’autre que <em>le <span style="letter-spacing: -0.1pt;">chemin que fait l’âme du danseur, </span></em></span><span lang="FR" style="letter-spacing: -0.1pt;">et il doutait fort que le</span><span lang="FR"> machiniste le puisse parcourir autrement qu’en s’identifiant au centre de gravité de la marionnette, c’est-à-dire, en d’autres termes, en dansant. » </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR"> L’âme du machiniste coïncide-t-elle avec l’âme de la marionnette ? On pourrait croire que le montreur de marionnette joue le rôle du metteur en scène, mais Kleist s’empresse de dire que, la marionnette idéale une fois réalisée, le travail du marionnettiste devient purement mécanique, « un peu comme si l’on tournait la manivelle d’une vielle ». Où est donc passé le metteur en scène ? Disparu, comme l’acteur remplacé par la marionnette. Dans le texte de Kleist, seuls les deux interlocuteurs existent. Ce sont eux qui empruntent <em>le chemin que fait l’âme du</em></span><span lang="FR"> <em>danseur.</em></span><span lang="FR"> Or il n’est pas insignifiant de signaler que leur conversation a lieu en hiver, dans un jardin public et qu’ils sont assis sur un banc. Ils sont donc assis l’un à côté de l’autre, comme les spectateurs au théâtre, des spectateurs redevenus danseurs, ayant réintégré le lieu axial du mouvement : Kleist a retrouvé dans le centre de gravité du spectateur-marionnette le principe immobile du lieu tragique.</span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="letter-spacing: -0.4pt;"> </span><span lang="FR" style="letter-spacing: 0.2pt;">Comme la « lettre volée » d’Edgar Poe, <span style="color: black;">la clef de l’énigmatique</span></span><span lang="FR" style="color: black;"> formule de Kleist, <em>« le chemin que fait l’âme du danseur »,</em></span><span lang="FR" style="color: black;"> se trouve dans le passage même où cette formule apparaît : </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black;"> « La ligne que doit décrire le centre de gravité serait, certes, en général très simple, et il la croyait, dans la plupart des cas, toute droite. Il paraît que, lorsqu’elle devient courbe, la courbure est au moins du premier degré et, tout au plus, du second ; et même, dans ce dernier cas, elliptique, cette forme du mouvement étant toute naturelle pour les extrémités du corps humain (à cause des articulations). La représentation n’exige donc point du machiniste un très grand art. Vue de l’autre côté, cette ligne reste, par contre, énigmatique, n’étant rien d’autre que <em>le chemin</em></span><span lang="FR" style="color: black;"> <em>que fait l’âme du danseur </em></span><span lang="FR" style="color: black;">[…] »</span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black;"> Dans son étude sur le concept japonais du « Hara », le psychologue Karlfried Graf Dürckheim, après avoir cité in extenso l’explicit des <em>Marionnettes, </em></span><span lang="FR" style="color: black;">conclut : </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black;"> « Kleist touche au cœur du sujet : pour trouver le vrai centre de gravité, c’est-à-dire le <em>Hara,</em></span><span lang="FR" style="color: black;"> il faut goûter une nouvelle fois au fruit de l’arbre de la connaissance »<span style="color: #ff0000;">[2]</span>. </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: small;"> On rappellera que le texte de Kleist se termine ainsi : </span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: small;"> « – En conséquence, lui dis-je un peu distrait, faudrait-il encore une fois goûter au fruit de l’arbre de la connaissance, pour retomber en état d’innocence ?</span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: small;"> – Sans doute, me répondit-il, c’est le dernier chapitre de l’histoire du monde ».</span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black;"> Avec cette fin, Kleist désigne la possibilité d’une réintégration de l’être humain à l’état primordial, par rectification de sa propre « faute originelle ». En effet, ce n’est pas tant l’acte de manger le fruit défendu qui provoque la chute mais le fait d’en ignorer la <em>technique de manducation</em></span><span lang="FR" style="color: black;"> qui permettrait le discernement du « Bien et du Mal ». Or, cette <span style="letter-spacing: -0.1pt;">« technique » s’assimile au processus d’acquisition de ce</span> « corps sans organes » prophétisé par Artaud dans <em>Pour en finir avec le jugement de Dieu</em><span style="color: #ff0000;">[3]</span></span><a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3"></a><span lang="FR" style="color: black;"><em> </em></span><span lang="FR" style="color: black;">:</span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: small;"> « Lorsque vous lui aurez fait un corps sans organes, alors vous l’aurez délivré de tous ses automatismes et rendu à sa véritable liberté ».</span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black;"> En effet, la « clôture de la représentation » n’est pas un but <span style="letter-spacing: -0.3pt;">en soi, elle suppose l’initiation d’une opération de</span> transmutation qui est le <em>montage</em></span><span lang="FR" style="color: black;"> du spectateur s’orientant vers sa propre « matière ». </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black; letter-spacing: -0.2pt;"> « Comment se faire un corps sans organes ? »<span style="color: #ff0000;">[4]</span><a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4"></a></span><span lang="FR" style="color: black;"> s’interrogent Deleuze et Guattari en reprenant l’expression d’Artaud. L’homme moderne ne conçoit son corps qu’en tant qu’<em>organisme, </em></span><span lang="FR" style="color: black;">comme une machine hiérarchisée dont il ne peut décider des fonctions. Bergson<span style="color: #ff0000;">[5]</span>, en décrivant les outils techniques comme des « organes artificiels », en voyant dans le développement du machinisme un « prolongement de notre corps », n’a fait que démonter l’appartenance du paradigmatique organique à la pensée technologique. </span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: small;"> L’esprit technicien du cartésianisme considère que l’automate créé par l’homme, la machine, est identique à l’automate créé par Dieu, le corps : le mouvement de ces <span style="letter-spacing: -0.2pt;">« machines » analogues s’explique ainsi par la seule</span> « disposition de leurs organes » et non par <em>le chemin que fait l’âme du danseur. </em></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black;"> Le corps sans organes est une machine de guerre <span style="letter-spacing: 0.5pt;">qu’Artaud invente, le 28 novembre 1947, contre l’âme</span> raisonnante cartésienne qui se définit comme <em>pensée de l’organisme,</em></span><span lang="FR" style="color: black;"> c’est-à-dire capitalisation de la connaissance par accumulation, sédimentation, stratification, reproduction :</span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: small;"> « [Les] ennemis ne sont pas les organes. L’ennemi, c’est l’organisme. Le CsO [Corps sans Organes] s’oppose non pas aux organes, mais à cette organisation des organes qu’on appelle organisme »<span style="color: #ff0000;">[6]</span>.</span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black;"> La constitution d’un corps sans organes s’assimile pour Artaud au Grand Œuvre alchimique. On retrouve en effet dans l’hermétisme la structure ternaire de l’anthropologie fondamentale. L’Œuvre commence par la <em>mort</em></span><span lang="FR" style="color: black;"> alchimique, c’est-à-dire par la dissolution (<em>solve</em></span><span lang="FR" style="color: black;">) des trois principes que sont l’esprit (Soufre), l’âme (Mercure), le corps (Sel). Ce ternaire est symbolisé par un œuf : le blanc étant l’esprit, le jaune l’âme et la coquille le corps.</span></span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; color: black; font-size: small;"> Deleuze et Guattari d’ailleurs ont repris cette image de l’œuf alchimique pour définir le corps sans organes :</span></p><p class="MsoPlainText" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black; letter-spacing: -0.1pt;"> « Nous traitons le CsO comme l’œuf plein avant</span><span lang="FR" style="color: black;"> l’extension <span style="letter-spacing: -0.1pt;">de l’organisme et l’organisation des organes, avant la</span> formation des strates, l’œuf intense qui se définit par des axes et des <span style="letter-spacing: -0.1pt;">vecteurs, des gradients et des seuils, des tendances</span> dynamiques avec mutations d’énergie, des mouvements cinématiques avec <span style="letter-spacing: 0.8pt;">déplacement de groupes, des migrations, tout cela</span> indépendamment des <em>formes accessoires, </em></span><span lang="FR" style="color: black;">puisque les organes n’apparaissent et ne fonctionnent ici que comme intensités pures »<span style="color: #ff0000;">[7]</span>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="color: black;"> Cette métaphore de l’œuf révèle le secret de la spatialité doublement spiralée de la « scène » artaudienne, telle qu’elle apparaît dans les écrits du <em>Théâtre et son Double </em></span><span lang="FR" style="color: black;">et telle qu’elle perdurera dans la phase ultime du corps sans organes. </span><span lang="FR">En effet, le symbole de la double spirale est la projection plane de l’ellipse ovoïde de l’Androgyne primordial ou encore de l’Œuf <span style="letter-spacing: -0.1pt;">du Monde. Le symbolisme taoïste figure par le <em>Yin-Yan</em></span><span style="letter-spacing: -0.1pt;"> les</span> <span style="letter-spacing: 0.2pt;">deux pôles de la manifestation universelle. Le corps sans</span> <span style="letter-spacing: -0.3pt;">organes est donc bien le lieu de la dramaticité pure puisqu’il</span> théâtralise la dynamique antagoniste de la Manifestation : le Ciel et la Terre.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span lang="FR" style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> C’est pourquoi Artaud a reconnu dans la « logique » du processus alchimique l’expression de la théâtralité vraie. Le Soufre, masculin, corporifie les choses (Yang chinois) tandis qu’à l’opposé, le Mercure, féminin, les dissout (Yin chinois), <span style="letter-spacing: 0.2pt;">alors que le Sel, contenant la « tincture », potentialise leur</span> union.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR" style="letter-spacing: 0.5pt;"> Antoine Faivre<span style="color: #ff0000;">[8]</span> a fort judicieusement souligné les</span><span lang="FR"> ressemblances de l’Art hermétique avec la logique ternaire du « tiers inclus » de Stéphane Lupasco<span style="color: #ff0000;">[9]</span>. Le Soufre exerce une action centrifuge, le Mercure une action centripète. Lorsque l’un domine, c’est-à-dire s’actualise, il y a potentialisation de <span style="letter-spacing: 1pt;">l’autre. Quant au Sel, il est le lieu même où s’opère</span><span style="letter-spacing: 0.7pt;"> cette</span> métamorphose.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 16pt;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span lang="FR"> La première phase est celle de la dissolution (<em>solve</em></span><span lang="FR">) du <span style="letter-spacing: 0.6pt;">Mercure vulgaire qui, dans le symbolis