Last posts on solstices2024-03-29T14:05:21+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/solstices/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes deux solstices et les deux Jeantag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-06-25:62479752020-06-25T12:33:52+02:002020-06-25T12:33:52+02:00 Les deux solstices et les deux Jean Jean-Louis Ragot...
<div class="_39k2"><div id="js_lv1" class="_4lmk _2vxa autofocus _5s6c" tabindex="-1"><p style="text-align: center;"><img id="media-6148802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3835616447.jpeg" alt="summer-solstice.jpeg" /></p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Les deux solstices et les deux Jean</strong></span></div><div class="_2yud clearfix"><div class="_ohe lfloat"><div class="_3uhg"> </div><div class="_3uhg"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="_2yug" style="color: #999999;" tabindex="0" href="https://www.facebook.com/jeanlouis.ragot" target="_blank" rel="noopener" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=100002219957357">Jean-Louis Ragot</a></span></strong></span></div><div class="_3uhg"> </div></div></div></div><div class="_39k5 _5s6c"><div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><span style="font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: https://www.facebook.com/notes/jean-louis-ragot/</span> </span></strong></span></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’année constitue un cycle. Ce cycle comprend un point le plus bas (et le plus froid), la nuit la plus longue ; et un point le plus haut (et le plus chaud), le jour le plus long. Ces deux points sont diamétralement opposés et constituent les deux solstices, les deux grands tournants de la course annuelle du soleil. A ces deux solstices correspondent les deux saint Jean du calendrier chrétien : saint Jean Évangéliste, qui est fêté le 27 décembre, et saint Jean Baptiste dont on célèbre la nativité le 24 juin.</span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le solstice d’été est l’apogée de la course du soleil, c’est le sommet de la saison chaude. Jour le plus long de l’année, il est le point culminant de la course du soleil. Après être monté de plus en plus haut chaque jour, il entame sa course déclinante. Ainsi, alors qu’il est une victoire de la lumière sur l’obscurité, le solstice d’été est aussi le commencement de la descente vers cette même obscurité. Les Nordiques consacraient ce jour au dieu Balder, dieu solaire et printanier. Pour célébrer la victoire du soleil sur les ténèbres, on allumait des feux au sommet des collines ce qui symbolisait l’arrivée de l’astre solaire au sommet de sa course. Ces feux ont survécu à la christianisation, et se perpétuent de nos jours le 23 juin sous le nom de feux de la Saint Jean. Au cours de cette fête, qui est communautaire, à la différence de Noël qui est centrée sur le foyer, le feu est allumé à l’extérieur. Il a une finalité essentiellement purificatrice : Dans nos campagnes, on faisait passer le bétail dans la fumée pour le protéger des maladies, on sautait au dessus du feu pour se purifier, on gardait les tisons jusqu’à Noël, date à laquelle ils servaient à allumer la bûche. La fonction purificatrice et fécondante du feu solsticial était marquée par le fait de lancer des roues enflammées qui dévalaient les pentes des collines pour parcourir les champs. Ces roues de feu devaient purifier les champs, mais symbolisaient aussi le cours du soleil fécondant les sillons porteurs des moissons qu’il ferait mûrir. Cette pratique a existé depuis le monde romain, où elle est déjà attestée, jusqu’au folklore européen. La fête du solstice d’été, au centre de la saison joyeuse est, à l’inverse de Noël, une fête triste : le soleil ayant atteint le point culminant, va commencer son déclin. De plus, la période des récoltes qui commence ne permet pas de festoyer pendant douze jours comme à Noël. Les réjouissances estivales auront lieu plus tard, à l’Assomption, grande fête mariale. En Suède, les feux du solstice d’été sont appelés les feux funéraires de Balder. </span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><p style="text-align: center;"><img id="media-6148803" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1271156814.jpg" alt="630x354_100_300_000000x30x0.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6148804" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1499889360.jpg" alt="1200x630_100_300_000000x30x0.jpg" /></p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le solstice d’été est donc une fête triste qui se déroule pendant la saison joyeuse, le solstice d’hiver est, à l’inverse, une fête joyeuse située au centre de la saison sombre. Les feux de la saint Jean ont lieu en la fête de la nativité de saint Jean Baptiste. Précédant de six mois celle du Christ, elle place le saint sans un rôle d’un précurseur qui doit s’effacer une fois sa tache accomplie ce qu’il fait en disant : Il faut qu’Il croisse et que je diminue (Jean III, 30).</span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le solstice d’hiver est la nuit la plus longue de l’année : deux tiers de nuit pour un tiers de jour. Mais le jour va commencer à croître et cet état de choses est marqué dans la fête de Noël. L’hiver est une période de chaos, si la nature est endormie sous le givre, les forces obscures, rodent de par le monde depuis Samain (la Toussaint). Noël, dont le nom vient de l’allemand Neue Helle, “nouvelle lumière”, est c’est l’espérance en des jours meilleurs qui va transcender la détresse hivernale par le biais de rites solsticiaux qui ont laissé des traces dans notre façon de célébrer Noël. Le fait religieux de Noël trouve donc sa source dans une phénoménologie saisonnière et donc cyclique. L’homme, observant la nature, ne cherche pas à expliquer celle-ci par la religion. La religion n’apparaît, au contraire, qu’au moment où l’homme s’est approprié un certain nombre de connaissances relatives à son environnement naturel et aux phénomènes cycliques. C’est ainsi que le calendrier, qui est religieux, se modèle sur les cycles de la nature, à tel point que parler d’“année liturgique”peut paraître un pléonasme. </span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Révélation vient ensuite. L’avatar ne se manifeste que lorsque les hommes sont préparés à sa venue, d’où l’importance d’un précurseur. Dans le christianisme, c’est Jean Baptiste. A l’inverse, la religion, ce lien entre les hommes et Dieu, disparaît lorsqu’elle a perdu tout son sens, lorsqu’elle ne remplit plus sa mission libératrice qui consiste à conduire les hommes au delà du cercle de leur vie matérielle. Ainsi, on n’a pu faire admettre aux ouvriers que la religion est l’opium du peuple que parce que l’âme celui-ci avait commencé préalablement à se vider de sa spiritualité, alors que coupé de ses racines paysannes et spolié de ses moyens de production (qui ont été souvent le support de sa vie spirituelle1), l’injustice de la loi d’airain l’avait confiné aux inquiétudes de la survie quotidienne.</span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><p style="text-align: center;"><img id="media-6148805" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/636959330.jpg" alt="2048338.jpg" /></p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Noël peut venir du latin natalis, “jour de naissance” ou “anniversaire”. L'Église catholique a fixé la naissance du Christ le 25 décembre, dans le but de faire face à la concurrence des anciens cultes, tout en intégrant les pratiques populaires de l’ancienne religion. C’est ainsi qu’on relève toute l’année, et plus particulièrement au solstice d’hiver, des faits socio–religieux qui intègrent dans la fête chrétienne des éléments plus anciens qui, malgré la disparition de ses élites religieuses (druides, godis, pontifes...), n’a jamais été complètement abandonnée par les peuples européens depuis l’avènement du christianisme. Ces faits socio–religieux reposent toujours sur un calendrier basé sur la course annuelle du soleil dont le dies natalis était fêté au solstice d’hiver. Ainsi, le Christ ne pouvait naître qu’au cœur de l’hiver, au moment où les hommes sont le plus en détresse : au solstice d’hiver. Il en découle que la crèche où naît l’enfant divin (qui n’est pas forcément Jésus, car Mithra naît aussi dans une grotte au solstice d’hiver), tout en étant la représentation d’un fait unique : la Nativité, est en même temps un symbole s’ajoute à celui des flammes des bougies, des torches et des foyers traditionnels que nous allumons toujours pour illuminer la nuit la plus longue de l’année.</span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Noël est une fête familiale, intime. Les ancêtres sont évoqués mais on célèbre surtout les enfants, car ils représentent l’avenir, l’espérance, le printemps ; comme le soleil, ils vont croître, jusqu’à l’apothéose de leur jeunesse, après laquelle ils fonderont une nouvelle famille, transmettront l’héritage ancestral à leurs petits enfants, avant de devenir eux-mêmes des ancêtres. Cet héritage n’est pas que matériel. A coté de la famille (autrefois élargie au clan) on trouve d’autres unités qui sont la commune, ensemble de familles vivant dans un même lieu et qui se réunissent pour des célébrations collectives, comme les feux de la saint Jean ; et le métier qui se trouvait autrefois sous le patronage d’un saint dont la solennité donnait lieu à un culte religieux et à des réjouissances. Ce ciment communautaire, qui était la base horizontale de la spiritualité populaire, s’est fondu dans la masse de la cité moderne où l’homme, par le fait même d’être coupé de ses racines, a oublié sa religion.</span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><p style="text-align: center;"><img id="media-6148806" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3766952959.jpg" alt="Grandes_Heures_Anne_de_Bretagne_Saint_Jean-b.jpg" /></p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le solstice d’hiver marque le début de la phase ascendante du cycle annuel. Au milieu de la nuit hivernale, il est la porte qui mène à la lumière, la porte des dieux. Le 27 décembre est fêté saint Jean Évangéliste. La saint Jean d’hiver, juste au moment où le soleil vient de commencer sa course ascendante, constitue donc la répercussion religieuse d’un phénomène naturel. De plus, le fait qu’au solstice d’hiver soit célébré ce qui ne meurt jamais, associé à l’image de Jean ne peut que faire penser à un étonnant verset de la fin de son Évangile : Le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? (Jean XXI, 23). Demeurer jusqu’au retour du Christ, tel est le rôle de Jean Évangéliste dans le mystère chrétien, et nous verrons que les Anciens tenaient déjà pour sacré ce qui, dans la nature, demeurait pendant la saison où le soleil, au plus bas de sa course, allait commencer à remonter. C’est le cas des arbres et arbustes à feuilles persistantes, qui représentaient ce qui ne meurt pas l’hiver. C’est cette végétation qui est encore utilisée dans la décoration des maisons, car la fête de Noël est la continuation, sous un nom chrétien, de cette ancienne fête du soleil renaissant.</span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’un ayant rempli son rôle et l’autre demeurant dans l’attente du retour du Christ, les deux Jean correspondent à la symbolique du dieu Janus à deux visages, celui d’un homme âgé tourné vers le passé, et celui d’un homme jeune tourné vers l’avenir : « dans le christianisme, les fêtes solsticiales de Janus sont devenues celles des deux saint Jean, et celles-ci sont toujours célébrées aux mêmes époques, c’est à dire aux environs immédiats des deux solstices d’hiver et d’été(2). » Ces deux tournants de l’année sont considérés comme des portes, or « Janus,[...], est proprement le janitor qui ouvre et ferme les portes (januae) du cycle annuel, avec les clefs qui sont un de ses principaux attributs(3). » Ces portes sont les portes solsticiales. Le 21 juin s’ouvre la porte des hommes, et la porte des dieux s’ouvre le 21 décembre. La fête de Janus était célébrée aux deux solstices.</span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><p style="text-align: center;"><img id="media-6148808" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3474100387.jpg" alt="cancer.jpg" width="315" height="315" /></p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les fêtes solsticiales sont donc la transposition de l’observation de la course du soleil autour des deux solstices qui sont les pivots d’une division du cycle annuel en deux moitiés, l’une “ascendante”, l’autre “descendante”. L’hiéroglyphe du Cancer suggère cette inversion de la marche du soleil aux deux tournants de l’année que sont les deux solstices. Au milieu de ces deux parcours ascendant et descendant, se trouvent les équinoxes pendant lesquelles la durée du jour est égale à celle de la nuit (voir le signe de la Balance). L’année est donc divisée en quatre phases, les saisons, que notre calendrier fait commencer au moment des solstices et des équinoxes. Ces quatre phases ont leurs correspondances avec celles du mois lunaire : la nouvelle lune et le solstice d’hiver, le croissant et l’équinoxe de printemps, la pleine lune et le solstice d’été, et le décroissant, à l’entrée dans la phase la plus sombre, l’équinoxe d’automne. Dans la mythologie nordique, Odin, le dieu borgne, très présent pendant cette période, est amoureux d’un personnage féminin qui représente cette dernière phase de la lune. Il poursuit son reflet sur les lacs avant qu’elle ne disparaisse. C’est à partir du début de l’automne, lorsque les arbres perdent leurs feuilles et que les oies sauvages s’envolent vers le sud, qu’Odin mène la “chevauchée sauvage” des guerriers morts au combat, et c’est en novembre que se situe, depuis toujours, la fête des Morts.</span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://www.facebook.com/jeanlouis.ragot?__tn__=%2CdK-R-R&eid=ARCGE-DBbrRGfthtei-1XcyKA18mkQIbOtll6pENhtwDZb_UbQMd2ZI6f24-a1zRG4M2hk2LM1Jdh8yV&fref=mentions">Jean-Louis Ragot</a></span></strong></div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"> </div><div class="_2cuy _3dgx _2vxa"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bibliographie :</span></strong></span><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C. Gaignebet, Le Carnaval, op. cit., pp. 65-86.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">R. Guénon, Symboles fondamentaux de la science sacrée</span></strong></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNouveautés aux Editions du Loretag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-05-13:60511572018-05-13T10:21:34+02:002018-05-13T10:21:34+02:00 Nouveautés aux Editions du Lore Voici les liens vers les dernières...
<p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;">Nouveautés aux Editions du Lore</span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #999999;">Voici les liens vers les dernières parutions des Editions du Lore :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5814079" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/357025953.jpg" alt="ethique-biologique-de-l-homme-blanc.jpg" /></p><p><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-size: 14pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="http://www.ladiffusiondulore.fr/home/682-l-ethique-biologique-de-l-homme-blanc.html" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer" shape="rect">http://www.ladiffusiondulore. fr/home/682-l-ethique- biologique-de-l-homme-blanc. html</a></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5814080" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/99489231.jpg" alt="solstices-histoire-et-actualite-ed-de-luxe.jpg" /></p><p><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-size: 14pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="http://www.ladiffusiondulore.fr/home/679-les-solstices-histoire-et-actualite-ed-de-luxe.html" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer" shape="rect">http://www.ladiffusiondulore. fr/home/679-les-solstices- histoire-et-actualite-ed-de- luxe.html</a></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5814081" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3200864557.jpg" alt="peuples-de-l-europe-ed-cuir-numerotee.jpg" /></p><p><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://www.ladiffusiondulore.fr/home/683-les-peuples-de-l-europe-ed-cuir-numerotee.html" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer" shape="rect">http://www.ladiffusiondulore. fr/home/683-les-peuples-de-l- europe-ed-cuir-numerotee.html</a></span></strong></span></p>
Kurganhttp://fierteseuropeennes.hautetfort.com/about.html:Of the Wand and the Moon - Summer Solsticetag:fierteseuropeennes.hautetfort.com,2016-06-21:58177652016-06-21T16:36:00+02:002016-06-21T16:36:00+02:00
<p><iframe width="491" height="368" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/NoQSfGjsx3w?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlStonehenge a été construit sur l'axe des solsticestag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-10-04:54599262014-10-04T00:05:00+02:002014-10-04T00:05:00+02:00 STONEHENGE A ÉTÉ CONSTRUIT SUR L'AXE DES SOLSTICES Une...
<div id="titre_article_details"><h1 style="text-align: left;"> <img id="media-4710542" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2432840404.jpg" alt="Stonehenge-we-still-dont--007.jpg" /></h1><h1><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>STONEHENGE A ÉTÉ CONSTRUIT SUR L'AXE DES SOLSTICES</strong></span></h1><h2><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #99cc00; font-size: x-large;"><strong>Une découverte récente de Mike Parker Pearson</strong></span><br /><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #c0c0c0; font-size: large;"><strong>Jann Lassalle <br />Ex: <a href="http://metamag.fr/">http://metamag.fr</a> <br /></strong></span></h2></div><div id="description_article_details"><div><span style="color: #ff6600; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>D'après les archéologues, l'ancien peuple qui a construit Stonehenge a choisi le site dans le Wiltshire moderne en raison de sa signification solaire.</em> </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans ce qui est décrit comme une "pièce manquante du puzzle" dans la compréhension du plus grand site préhistorique d'Angleterre, les fouilles confirment la théorie selon laquelle l'ancienne voie processionnelle a été construite le long d'un relief glaciaire qui était naturellement sur l'axe du solstice, selon le professeur Mike Parker Pearson, un des principaux experts sur Stonehenge: «<em>Le but original du monument reste encore auréolé de mystère, mais c'est un indice très important</em>». </span></strong></span><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img class="img_float" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Voie connue sous le nom d'Avenue" src="http://www.metamag.fr/photos/Stonehenge%20existing%20copy.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></span></div></div></div></div></div></div><div> </div><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La voie, connue sous le nom d'Avenue, fait 2.4km de long depuis le monument. Après la fermeture de la route A344, les archéologues ont pu y faire des fouilles pour la première fois. Le Professeur Parker Pearson a identifié des fissures d'origines naturelles qui se trouvaient entre les bords situés le long de la voie. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le parcours s'étend sur 2.4km de l'entrée nord-est des menhirs à l'Ouest d'Amesbury. Il a été comparé à l'avenue londonienne The Mall menant à Buckingham Palace. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après la fermeture de la route A344, qui traversait de la voie, les archéologues ont pu y faire des fouilles pour la première fois. Les fouilles ont été menées par le Wessex Archaeology pour l'English Heritage. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Juste en dessous de la surface de la route actuelle, ils ont mis au jour des fossés creusés par les bâtisseurs préhistoriques. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Professeur Parker Pearson a identifié des fissures d'origine naturelle qui se trouvaient entre les talus qui longent le tracé de l'Avenue. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces talus ont été créés par l'eau de fonte glaciaire et pointent naturellement, dans un sens, directement sur le coucher du soleil en plein hiver, et dans l'autre sens, sur le lever du soleil au milieu de l'été. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Professeur Parker Pearson est enthousiasmé par cet indice, qu'il décrit comme «extrêmement important»: <em>«cela nous en dit beaucoup sur les raisons pour lesquelles Stonehenge est situé où il est et pourquoi ils étaient si intéressés par les solstices. Cela n'a pas à voir avec l'adoration du soleil, une sorte de calendrier ou d'observatoire astronomique. Ce relief naturel se trouve être sur l'axe du solstice, ce qui relie le ciel et la terre en un tout</em>». </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il a expliqué que Stonehenge à tout à voir avec le thème des solstices et nos ancêtres on pu le voir dans le paysage. </span></strong></span><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img class="img_float" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Zone centrale du site" src="http://www.metamag.fr/photos/stonehenge%201.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></span></div><div> </div><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans la zone centrale du site, il y a les pierres bleues, avec à l'intérieur des pierres sarsen disposées en forme de fer à cheval. L'élément le plus éloigné du site est l'Avenue qui consiste en deux talus parallèles distants de 12m et des fossés internes. Les flèches rouges montrent comment le solstice s'aligne avec l'Avenue. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Dr Heather Sebire, conservateur de Stonehenge de l'English Heritage, a déclaré: «<em>La partie de l'Avenue qui a été coupée par la route a évidemment été détruite pour toujours, mais nous avions bon espoir que l'archéologie en dessous de la route allait survivre. Et ici, nous l'avons: la pièce manquante du puzzle. Il est passionnant de trouver un élément de matériel qui fait officiellement la connexion que nous espérions</em>». </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Elle s'attend à ce que les dernières découvertes suscitent un débat académique important, et l'English Heritage n'a pas exprimé une opinion sur les talus formés naturellement, leur interprétation se confinant aux fossés. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La route originale A344 doit être gazonnée au cours de l'année prochaine dans le cadre d'une transformation de ce site du patrimoine mondial, qui attire plus d'un million de visiteurs annuels. Un nouveau centre d'accueil sera ouvert, à 2.4km, pour permettre à Stonehenge de renouer avec le paysage environnant. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La dernière étude a également permis d'identifier trois trous où les pierres manquantes auraient résidé sur le cercle extérieur du sarsen; preuve, pense-t-on, que le cercle a bien été achevé à un moment donné. </span></strong></span><div><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C'est une découverte que même les études les plus sophistiquées n'avaient pas réussi à repérer jusqu'ici. Deux membres du personnel aux yeux d'aigle ont réussi à identifier des surfaces d'herbe sèche.</span></strong></span><br /><br /><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Source: <span lang="EN-GB"><a href="http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2415888/Stonehenge-WAS-built-solstice-axis-Ice-Age-meltwater-carved-sun-facing-ridges-landscape-later-inspired-4-500-year-old-rock-circle.html"><span style="color: #c0c0c0;">Stonehenge WAS built on a solstice axis but only because of an Ice Age fluke</span></a></span></em> </span></strong></span></div><div><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span lang="EN-GB"><br /></span><em>Publié sur <a title="" href="http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2013/09/des-fouilles-confirment-que-stonehenge.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">découvertes-archéologiques</span></a></em><em><br /></em><em>En savoir plus : <a title="" href="http://www.metamag.fr/metamag-2257-Site-de-Stonehenge.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">De fabuleux nouveaux secrets se dévoilent</span></a>, <a title="" href="http://www.metamag.fr/metamag-2088-LA-R%C3%89GION-DE-STONEHENGE--Habitee-il-y-a-10-000-ans-.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">La région de Stonehenge habitée il y a 10 000 ans</span></a> , <a title="" href="http://www.metamag.fr/metamag-1542-D%C3%89COUVERTES-D-%C3%89T%C3%89-%C3%80-STONEHENGE--La-fascination-des--fameuses--pierres-suspendues-.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">La fascination des fameuses "pierres suspendues</span></a>, <a title="" href="http://www.metamag.fr/metamag-1345-STONEHENGE-Marque-t-il-l-unification-de-la-Grande-Bretagne--.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Stonehenge marque-t-il l'unification de la Grande-Bretagne ?</span></a></em></span></strong></span><div> </div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'hiver chez les anciens scandinavestag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-02-03:52848452014-02-03T00:05:00+01:002014-02-03T00:05:00+01:00 L'hiver chez les anciens scandinaves Joëlle Delacroix * Ex:...
<div id="contenant_photo_titre_details_article"><div id="titre_article_details"><p style="text-align: center;"><img id="media-4421221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2828211380.JPG" alt="MAN_OC~1.JPG" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>L'hiver chez les anciens scandinaves</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black, avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Joëlle Delacroix * <br />Ex: <a href="http://www.metamag.fr/"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.metamag.fr</span></a></span></strong></span></h1></div></div><div id="description_article_details"><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">L'année viking se découpe en deux saisons ou misseri : le misseri d'été commence mi-avril et dure jusqu'à mi-septembre. Le misseri d'hiver correspond à l'autre semestre. L'hiver s'installe mi-novembre et les mois qui le constituent (ýlir, jólmánađr, þorri, gói) sont durs. La neige, la glace, le vent et la nuit étreignent l'univers des Vikings. Ull, dieu de l'hiver, tient le monde entre ses mains. C'est un dieu Ase, fils de Sif, adopté par Þórr. Excellent chasseur, adepte des sports d'hiver, il habite Ydalir, la vallée des Ifs, un pays de montagnes enneigées. Son épouse Skadi est une géante du froid et de la montagne. C'est un dieu important de la mythologie scandinave dans les temps anciens, mais son rôle a été amoindri au profit d'Óđinn.</span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La grande fête du solstice d'hiver, Jól, coupe heureusement cette période. Elle célèbre l'allongement des jours et l'espérance en la saison nouvelle. Elle est entourée de tout un ensemble de croyances liées au panthéon des dieux scandinaves. Lors de la christianisation des Vikings, l'église a remplacé cette fête par les fêtes de Noël.</span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><br /></span></strong><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">La saison de l'hiver chez les anciens Scandinaves.</span></strong></span><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><br /></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">A l'approche de la mauvaise saison, le bóndi, homme libre de la société viking, a pris soin de rentrer du bois et de la tourbe qui serviront à chauffer sa maison. Il a veillé également à remettre en état les différents bâtiments de sa ferme. Le foin est rentré ; les animaux, notamment les moutons, ont été rassemblés ; les réserves de viande salée et de poissons séchés sont constituées. Maintenant que l'hiver est venu, l'activité se concentre dans la skáli, bâtiment principal de la ferme scandinave.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Les femmes se consacrent aux travaux de tapisserie, de broderie et de tissage, qui font partie de leurs prérogatives. Frigg, la femme d'Óđinn, file elle-même. Elle connaît le destin de chaque homme et chaque dieu, mais elle ne partage ce savoir avec personne. A ce titre, elle tisse le fil utilisé par les Nornes (Urd - le passé -, Verdande - le présent - Skuld - l'avenir) pour construire la destinée des mortels.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Les hommes veillent à réparer les outils endommagés. Ils s'adonnent aux travaux de sculpture du bois ou de forge qui permettront de construire et parer bateaux, traîneaux ou chariots. Ils s'occupent des bêtes, rentrées dans la bâtisse adjacente. Pour se détendre, la maisonnée joue à des jeux de tables ou aux dés. Hommes et femmes racontent des histoires, des contes, les histoires des dieux ou évoquent les souvenirs de leurs expéditions. Dans la demeure du chef viking, le scalde récite les poésies qui louent les exploits de son maître.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">S'il doit sortir, le Viking chausse ses skis ou ses patins. Il peut aller chasser ou pêcher, ceci en creusant un simple trou dans la glace. Ces sports d'hiver donnent lieu également à des jeux voire à des compétitions.</span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">La fête de Jól.</span></strong></span><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><br /></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La fête de Jól, qui dure plusieurs jours, survient pour rompre l'isolement et fêter le solstice d'hiver. Cette réjouissance est l'occasion d'un sacrifice, le blót, au cours duquel un porc engraissé pour l'occasion ou un cheval est sacrifié. Le sang de l'animal sacrifié est recueilli dans un récipient spécial, le hlautbolli, et sert ensuite à la consultation des augures. Plus spécialement, le blót permet au Viking, non pas d'influencer son destin en le connaissant par avance, car il sait que « nul ne survit d'un soir à la sentence des Nornes », mais plutôt à capter des forces bénéfices. En l'occurrence, lors du sacrifice de Jól, il s'agit de forces bénéfiques liées aux puissances de la fertilité et du renouveau, les forces des Alfes.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Un grand festin est apprêté au cours duquel on boit la bière brassée spécifiquement pour cette fête – la jólaöl -, et l'on mange la chair bouillie de l'animal sacrifié. Des toasts sont portés en l'honneur des ancêtres et des dieux. On boit beaucoup ; on mange copieusement. Sans doute, au tout début du banquet, les invités se sont-ils juré de ne pas tenir compte des paroles prononcées sous l'emprise de l'ivresse, comme le veut la coutume. Toutes sortes de divertissements, poèmes, danses, chants, jeux se succèdent. La fête de Jól, à l'instar des fêtes dédiées au solstice d'hiver, est donc liée aux puissances de la fertilité et du renouveau, représentées dans le panthéon scandinave par les Alfes, des divinités anciennes, énigmatiques, placées apparemment au même rang que les Vanes et les Ases. Ces divinités régissent les forces de la fertilité, de la végétation et du renouveau. Elles sont également liées au culte des ancêtres.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Grímnismá - les dits de Grímnir - l'un des poèmes mythologiques de l'Edda poétique présente Freyr comme le seigneur du Álfheimr, la demeure des Alfes. C'est un dieu Vane, le frère de Freyja, la déesse de l'amour. Il est lui-même dieu de la fertilité et l'un des dieux les plus populaires, avec Þórr. Il a reçu Álfheimr et le royaume associé en cadeau, lorsqu'en enfant, il a perdu sa première dent. Il possède un sanglier magique aux soies d'or, qu'il peut chevaucher ou atteler à son chariot. Ainsi, le porc ou sanglier et encore le cheval sont les animaux qui lui sont les plus couramment associés. C'est en son honneur qu'ils sont donc sacrifiés lors des fêtes de Jól. De nos jours, d'ailleurs, le jambon traditionnellement servi à Noël en Suède rappelle ces offrandes faites à Freyr. Dans les campagnes, on continue de brasser la bière spécifiquement pour Noël.</span></strong><div><br /><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><img class="img_float" title="La Chasse sauvage d'Odinn" src="http://www.metamag.fr/photos/100%20la-chasse-sauvage.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La fête de Jól est aussi liée au culte des ancêtres, culte que véhiculent également les Alfes. A cette occasion, Óđinn traverse le ciel, suivi de sa Chasse Sauvage, assemblée composée des guerriers morts au combat qui, la nuit venue, retournent à la Vallhöll, le palais du dieu, pour festoyer. Óđinn, lui-même, chevauche Sleipnirr, son cheval à huit pattes ; des chiens et des chevaux noirs l'escortent. Curieux banquet, auquel assistent toutes les nuits les Einherjar, les guerriers morts au combat et choisis par les Valkyries, filles d'Óđinn, pour gagner la Valhöll. Ils ne manquent ni d'hydromel ni de viande. La boisson est fournie en abondance par la chèvre Heiđrún, qui, juchée sur le toit de la Vallhöll, broute les jeunes feuilles du frêne Yggdrasil. Le cuisinier fait bouillir chaque nuit la chair du sanglier Sæhrímnir qui ressuscite ensuite.</span></strong></div><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dans cette Chasse Sauvage du solstice d'hiver, Óđinn est parfois décrit comme étant accompagné par Dame Hölle ou Holda, qui tire avec elle un chariot peuplé d'enfants en bas âge. Ce personnage, parfois associé à Frigg l'épouse d'Óđinn en raison de son activité de filage ou à Hel, la déesse de la mort, à cause de son aspect effroyable, dispose chez elle d'un lac dans lequel elle dépose les âmes des enfants morts.</span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><em>En savoir plus :</em></span></strong></span><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Boyer Régis, La vie quotidienne des Vikings (800-1050), Editions Hachette</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Boyer Régis, Les Vikings, Editions Plon</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Marillier Bernard, BA.BA Vikings, Pardès</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Anne-Laure d'Apremont, BA.BA Tradition Nordique, volume 2</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Jean Renaud, Les dieux des Vikings, Ouest France Editions</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em><br /></em></span></strong><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>* article paru sur le site <a title="" href="http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/232-histoire-generale/4720-lhiver-chez-les-anciens-scandinaves.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Histoire pour tous</span></a></em></span></strong></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa fête de la Sainte Lumièretag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-01-18:52723152014-01-18T00:05:00+01:002014-01-18T00:05:00+01:00 La fête de la Sainte Lumière (Epiphanie, Ste....
<h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> <img id="media-4402745" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/4221284905.JPG" alt="UNE_PA~1.JPG" /></h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;"><strong><span lang="FR"><span style="font-size: xx-large;">La fête de la Sainte Lumière</span> </span></strong></span></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;"><strong><span lang="FR">(Epiphanie, Ste. Maigre)</span></strong></span></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">par le Dr. COREMANS</span></strong></span></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">Elles sont passées, les douze nuits [de la période solstitiale, ndlr]; le monde souterrain s'est fermé. La terre appartient aux vivants, au présent, à l'avenir; les morts, le passé gîtent dans le sombre empire de Hella. La fête du jour annonce l'espoir, le futur bonheur! Pour quelques heures, les dignitaires, élus la veille, entrent en fonctions. C'est à eux à justifier le choix du hasard, s'ils veulent que le peuple le ratifie vers l'<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Iostur</em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ou au champ de Mai. En attendant, on se livre à la joie. La Ste Lumière éclaire l'oie du banquet, les cornes à boire se remplissent et se vident bravement! Grimm croit que cette fête était consacrée à Berchta ou Helle, en sa qualité de déité lunaire, à Helle qui brille et qui éclaire au milieu des ténèbres. Tout en fêtant la renaissance du soleil, nos ancêtres ne voulaient pas oublier les bienfaits de l'astre qui préside aux nuits raffraîchissantes de l'été, à la rosée si salutaire aux plantes, après les brûlantes journées estivales. N'omettons pas, en outre, de faire remarquer que si la science nie l'influence de la lune sur les variations du temps, le peuple y croyait et y croit encore partout. </span></strong></h1><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">Néanmoins, si l'on témoignait de l'attachement et de la reconnaissance à la bonne déesse, on ne se montrait pas moins sévère à l'égard des génies ténébreux de mort et de destruction sur lesquels elle règne dans les profondeurs de la terre. On vengeait sur eux les outrages qu'ils avaient fait souffrir, pendant six mois, aux déités bienfaisantes de la lumière. C'est ainsi, comme nous l'avons dit, qu'en Italie, la Béfana, représentée sous les traits d'une femme maigre et décharnée, est maltraitée, lapidée et enfin sciée par le peuple, le treizième jour après les fêtes de Noël. Des usages de ce genre se rencontrent aussi dans les contrées méridionales de l'Allemagne, qui avoisinent l'Italie. Il est aussi évident que des réminiscences du paganisme se sont jointes aux terribles détails du martyre de Ste Macre, Mager ou Maigre, dont on célèbre la fête, en Champagne, le jour de l'Epiphanie.</span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">D'après la tradition, cette sainte endura le martyre du temps de la grande persécution des Chrétiens, sous Dioclétien. Elle fut jetée au feu, et, n'en ayant reçu aucun dommage, on lui coupa les mamelles, on la roula sur des morceaux très aigus de pots cassés et ensuite sur des charbons enflammés; enfin, Dieu l'enleva à la cruauté des hommes! Tel est le résumé des rimes populaires que chantent parfois encore les enfants qui, le jour des Rois, parcourent, en Champagne, les villages avec un mannequin figurant une femme et qu'ils disent être l'effigie de Ste. Maigre! Nous voyons, dans cette sainte, une christianisation d'un usage païen qui ne pouvait se maintenir, après la chute du paganisme, que sous une forme nouvelle.</span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">St Mélanie, évêque et confesseur, est pour Rennes, ce que Ste Macre ou Maigre est devenue pour Reims et la Champagne. Les miracles que la voix populaire lui attribue sont innombrables. Comme St. Macaire, il avait, dit-on, le pouvoir de faire parler les morts. </span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">Les habitants des montagnes du Monta-Rosa prétendent qu'un mirage céleste fait quelquefois apercevoir, le jour de l'Epiphanie, la «vallées perdue», dont les souvenirs délicieux vivent dans la tradition de leur contrée alpine. Effectivement, qu'est cette vallée perdue, sinon un pays d'espérance, et la fête du treizième jour n'était-elle pas aussi principalement consacrée à l'Espoir?</span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">Nous cherchons tous et toujours la vallée perdue, mais quel est l'heureux mortel qui la retrouve?</span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">En Flandre comme en plusieurs parties de l'Allemagne, on nomme le jour des Rois: le Grand Nouvel An, et les Tyroliens attribuent à l'eau bénite de ce jour des forces particulières. Ils en aspergent les champs, les étables, les granges, etc. C'est aussi une croyance populaire à peu près générale que les mariages contractés le jour de la Sainte-Lumière sont heureux par excellence. En Brabant et en Flandre, les enfants chantent la veille et le jour des Rois différentes rimes qui paraissent très anciennes et qui ont trait, soit à la Sainte-Lumière soit à la demande d'un nouveau couvre-chef, le vieux s'étant sans doute usé, pendant le cours de l'année antérieure.</span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">Dr. COREMANS.</span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="FR">(ex <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Etudes sur les mythes,</em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tome I, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les fêtes du Joul,</em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Héliopolis, 1851).</span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="color: #ff6600;">Note sur l'auteur:</span> le Dr. Coremans, né à Bruxelles à la fin du XVIIIième siècle a dû quitter sa ville natale, en compagnie de son père, haut fonctionnaire impérial, à l'arrivée de la soldatesque jacobine dans les Pays-Bas autrichiens (1792). Elevé à Vienne, il y entre à la faculté de droit et s'engage dans les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Burschenschaften</em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nationalistes et grandes-allemandes, qui s'opposent au morcellement du monde germanique, confirmé par le Traité de Vienne de 1815. Revenu à Bruxelles, parfaitement trilingue, il reste un légitimiste absolu: sa fidélité politique va à l'Autriche, au cadre germanique et centre-européen plutôt qu'à la dynastie des Habsbourg qui ne veut rien comprendre aux aspirations du peuple à l'unité. Païen dans l'âme, il rédigera une quantité d'études sur les mythes et les traditions populaires; dans bien des domaines de l'ethnologie, il sera un pionnier, mais, depuis, il a été bien oublié. </span></strong></p><h1 style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </h1>
Marie-Paule DARCHICOURThttp://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.htmlLa nuit la plus longue s'ouvre sur le renouveau !tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2011-12-21:40868882011-12-21T17:46:00+01:002011-12-21T17:46:00+01:00 Demain 22 décembre sera le jour du solstice d'hiver pour l'année 2011, cette...
<p>Demain 22 décembre sera le jour du solstice d'hiver pour l'année 2011, cette nuit sera la plus longue de l'année. Nuit solsticiale, nuit des mythes immémoriaux des peuples européens, nuit où il faut soutenir la lumière vacillante mais nuit qui mène à l'aurore du premier jour où le soleil va reprendre sa course ascendante dans le ciel. L'angoisse ancestrale de l'hiver perpétuel va se dissiper, les ténèbres seront une fois encore vaincues par l'éternel retour de la lumière.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3351739" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/00/3379144750.jpg" alt="europe,identité,histoire,noël,solstices,mythologie" /></p><p>" <em>Lève toi! Notre vie, notre esprit est revenu. Les ténèbres sont parties, la lumière approche</em> " dit le Rig Veda qui évoque aussi les générations succédant aux générations dans le grand cycle des saisons et des jours et qui font que nous - peuples d'Europe - <em>sommes d'un âge immense</em> : " <em>ils sont passés les mortels qui virent se lever l'Aurore d'autrefois, c'est nous maintenant de qui elle se laisse regarder, et voici que s'approchent déjà ceux qui verront les aurores à venir "</em></p><p>Fasse qu'aux ténèbres de la ruine, de la décadence, de la lâcheté et du renoncement succède la lumière de la fierté, de la combativité, du courage et de la foi en notre juste combat pour la défense de notre Identité européenne. </p><p> </p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEugen Diederichs, der Sera-Kreis und die Sonnenwendfeiern auf dem Hohen Lehden bei Jenatag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-04-07:26564162010-04-07T00:14:00+02:002010-04-07T00:14:00+02:00 :D:H: Eugen Diederichs, der Sera-Kreis und die Sonnenwendfeiern...
<table border="0" width="100%" cellpadding="0" cellspacing="5"> <tbody> <tr> <td style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>:D:H:<br /> <span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Eugen Diederichs, der Sera-Kreis und die Sonnenwendfeiern auf dem Hohen Lehden bei Jena<br /> <br /></span></span></strong></span></span></span></td> </tr> <tr> <td><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Ex:</strong></span></span></span> <a href="http://www.eiwatz.de/"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>http://www.eiwatz.de/</strong></span></span></span></a><br /> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/485509908.jpg" alt="diederichs-eugen-1896.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-2340170" name="media-2340170" />Zum Ende des 19. Jahrhunderts klingt ein Zeitalter der europäischen Kultur- und Geistesgeschichte aus, welches zugleich den Wendepunkt zur Moderne darstellt. Auf der Suche nach einem neuen Sinn und einem neuen Halt begibt sich die nun folgende Generation von Künstlern, Dichtern, Denkern und Ästhetikern. Einer dieser Suchenden ist Eugen Diederichs. Er wird den Weg eines Verlegers bestreiten, um auf diese neue Epoche nach seinen Vorstellungen einzuwirken. Im Jahr 1896 gründet er sein Unternehmen in Italien und verlegt kurze Zeit später den Sitz des Geschäftes nach Jena – in die Nähe seines Geburtsortes. Einen <i>Versammlungsort moderner Geister</i> will er begründen. Modern meint bei ihm aber nicht fortschrittlich und sich nach aktuellen Erscheinungen richtend. Bei der Auswahl seiner Autoren und deren Werke wird er nicht fragen, ob diese dem Geschmack des deutschen Lesers entsprechen und zeitgemäß sind, sondern er wird abwägen, inwiefern diese einer neuen Kultur zu gute kommen, die sich nicht nur von Rationalität und Wissenschaftlichkeit vereinnahmen lässt. Eugen Diederichs fragt nicht, was das deutsche Volk lesen will – er möchte jene Bücher darreichen, die seines Erachtens notwendig sind, um dem beginnenden Jahrhundert die richtigen Impulse zu geben. Die Gebiete auf denen er dies tun möchte sind vielfältig: Theosophie, Religion, Bildung und Pädagogik sind nur einige davon. Man kann ihn hinsichtlich seiner Programmatik nicht in eine Schublade stecken. Ob Neuromantiker, konservativer Revolutionär oder Antimodernist – nichts von alledem war er durch und durch, doch sicherlich kann man ihm für gewisse Anschauungen dieses oder jenes Etikett aufdrücken. Eines will er jedoch sein – und so definiert er auch seine eigene Tätigkeit: Kulturverleger. Viele seiner Autoren wollen mit ihrem Verleger reformieren, Neues gestalten, aber auch Altes bewahren. Dass diese Vorstöße nicht alle in die gleiche Richtung zielen versteht sich bei der Menge von verlegten Schriften, die diese Absicht verfolgen, von selbst. Dies kann auch kein Vorwurf an den Verleger sein – selbst wenn jener versucht Gegensätzliches zusammenzuführen. Nach dem 1. Weltkrieg schlägt Diederichs Enthusiasmus und Tatendrang manchmal in Resignation sowie Willen- und Ideenlosigkeit um. Er wird von so manchen verhöhnt und belächelt. Doch im Glauben an das nach seinen Grundsätzen neu zu schaffende Deutschland bleibt er seinen Prinzipien treu.<br /> Zu den ersten Gesamtausgaben, die der Verlag veröffentlicht, gehören die Werke von John Ruskin, Leo Tolstoi und Novalis. Es folgen die Schriften von Platon, Kierkegaard, Bruno, Meister Eckhart, Paracelsus, u. v. a. Besonderes Gewicht legt der Verlag von Anbeginn auf Serienausgaben. Schwerpunkte bildeten hier die Volkskunde und Kulturgeschichte, sowie bedeutende Persönlichkeiten aus der deutschen Vergangenheit. Auch eine umfangreiche Sammlung von Märchen aus aller Welt gehört zu den bedeutenderen Veröffentlichungen. Ein Juwel seines verlegerischen Schaffens ist ein Projekt, das bis zum heutigen Zeitpunkt seines gleichen sucht: die Thule-Sammlung. In 24 Bänden werden die alten Literaturen des Nordens (darunter die jüngere und ältere Edda, sowie eine große Zahl von Sagas), durch die Bearbeitung und Übersetzung der zu dieser Zeit führenden Germanisten und Nordisten einem breiten Lesepublikum zugänglich gemacht.<br /> Doch nicht nur inhaltlich, sondern auch gestaltungstechnisch setzt der Verlag neue Maßstäbe. Seit dem Beginn seiner unternehmerischen Tätigkeit legt Diederichs besonderes Augenmerk auf den künstlerischen Wert seiner Bücher. In den kommenden Jahren gelingt es ihm zahlreiche Zeichner und Graphiker, die dem neu aufkommenden Jugendstil zum Teil sehr nahe stehen, um sich zu scharen. Mit jenen wird er neue Akzente in Sachen ästhetischer Buchgestaltung setzen. Als größten Erfolg dieser Seite seines Schaffens konnte der Verlag einen „Grand Prix“ bei der Brüsseler Weltausstellung des Jahres 1910 verbuchen.<br /> <br /> Zu jener Zeit, als Eugen Diederichs beginnt seinen Verlag auf die Beine zu stellen und sich auf die Suche nach geeigneten Autoren begibt, gründet sich der <i>Wandervogel</i> . Auch die Jugend versucht dem politisch, seelisch und geistig erstarrten wilhelminischen Deutschland zu entfliehen. Sie will sich aus den Fesseln der dekadenten Großstädte befreien und auf Fahrt in der Natur bei Tanz und Gesang ihre eigene Bestimmung finden. Diederichs fühlt sich dieser Bewegung innerlich verbunden und wird versuchen Versäumnisse seiner eigenen Jugendzeit nachzuholen. Später wird er zu den Initiatoren des im Jahre 1913 stattfindenden Jugendtages auf dem Hohen Meißner zählen und als Teilnehmer einer der wenigen aus der Riege der Älteren sein. Zu Beginn seiner Zusammenarbeit mit der jüngeren Generation findet er sich mit der in Jena ansässigen <i>Freien Studentenschaft</i> zusammen, welche sich aus vielen Aktiven der Jugendbewegung rekrutiert. Um Diederichs entsteht ein loser Zusammenschluss junger Menschen: der Sera-Kreis. Man trifft sich zukünftig, um Volkstänze und Theaterstücke einzustudieren und das deutsche Volkslied neu zu entdecken und künstlerisch mit mehrstimmigen Gesang zu erhöhen. Auf den sog. <i>Vagantenfahrten</i> werden in historischen Kostümen die neuen Errungenschaften einem beliebigen Publikum zum Besten gegeben. Man tritt spontan auf Plätzen und Märkten in kleineren Städten der Umgebung auf, scheut aber auch nicht den Weg zu bekannten Gutsbesitzern oder Adligen und Künstlern der Region. Zum Markenzeichen des Kreises gehört schon bald eine eigene farbenfrohe Festkleidung. Auf dem Haupt trug man selbstgeflochtene Blumenkränze. Der Sera-Kreis hebt sich nunmehr rein äußerlich, aber auch in seinem Tun, allein aufgrund der Tatsache, dass er keiner Organisationsstruktur bedarf, von anderen Jugendbünden ab. Zunächst ist es Diederichs, der die Gruppe nach seinen Vorstellungen prägt. Doch schon bald sind es die älteren Jugendlichen, die dem Kreis ihr eigenes Gesicht geben, aber ihren Gründungsvater weiterhin respektieren und hören werden. Treffpunkt ist zum einen das Haus des Verlegers, aber auch einige seiner Autoren finden rasch Zugang zu den Jugendlichen und stehen mit Rat und Tat zur Verfügung. Alljährlicher Höhepunkt des gemeinschaftlichen Wirkens ist die Sommersonnenwendfeier auf dem Hohen Lehden, von der ein Sera-Mann folgendes berichtet:<br /> <br /></strong></span></span></span><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><i>Ein Zug zieht singend daher; alles schließt sich unwillkürlich an, so kommt man zum Platz der Szene ohne große Ankündigung. Publikum gibt es nicht dabei, alle sind eins! [...]<br /> Die Gewitterschwüle löschte sich in leisem, doch bald nachlassendem Regen. Dann kamen die Leute, die mit dem Zug gefahren waren, so um sechs. Zusammen waren wir immerhin 250 Menschen! Ein feierliches Sera-Tanzen grüßte sie. Dann kamen schnell ein paar flinke Tänze. Wie behend die Mädchen sprangen! Dann ein Umzug, ein großer Kreis, und alles lagerte sich. Eugen Diederichs tritt in die Mitte: „Freunde!“ und sprach seine Worte, und als er schloß mit dem Sonnengesang des heiligen Franz, da brach wieder die Sonne durchs Gewölk; und dann kam das feierlich, gemessene „Maienzeit bannet Leid“ und wieder Tänze.<br /> Dann auf dem Theaterplatz eine Komödie von Spangenberg „Glückswechsel“ (1613) [...].<br /> Da war es schon Abend geworden. Im Westen lagen große Streifen, rot und gelb; und die Sonne warf ihre Strahlen – als ob sie gewusst hätte, dass sie gefeiert wurde [...].<br /> Dann wieder Tänze und Lieder, bis es ganz dunkel war, und auf einmal ein paar Leute, die brennende Fackeln in den Händen hielten und sangen: „Nun kommen wir gegangen.“ Alles fiel ein, und so zog man daher zum Holzstoß, und krachend fuhren die Fackeln ins Reisig. Dann der Tanz ums große Feuer im Kreis - Einzelne lösen sich ab und jagen zu zweit durch die Funken, die fallen wie Schneeflocken nahe am Feuer vorbei, selber glühend. Dann stand auf einmal alles: „Freude schöner Götterfunken!“ ... Dann war’s soweit, dass man springen konnte. Hei das war eine Sache!<br /> Wie so alles in uns zusammenbricht, was die Jahrhunderte in uns mühsam aufgebaut! Gegenüber dem Feuer sind wir doch immer wieder nichts anderes als der Heide vor tausend Jahren oder zweitausend.<br /> So erleben wir’s elementar!<br /> [...] Doch das war das Schönste, was diese Nacht uns bot: dieser friedliche Sternenhimmel, der so unsäglich ruhig und gelassen über uns war, und diese geläuterte, durchs Feuer gereinigte Stimmung. So lag man wortlos und glücklich und genoß die Nähe geliebter Menschen und sah den Himmel, wie da ein Stern fiel und dort wieder einer; oder man barg sein Gesicht im kühlen Gras. [...]</i><br /> <br /> So offenbart sich jugendlicher Sinn für hohe Feste. Wer kommt dabei nicht umhin an Nietzsches Schilderung des Dionysosfestes in der <i>Geburt der Tragödie</i> zu denken? Solch eine Sonnenwendfeier entspricht voll und ganz den Vorstellungen von Festkultur eines Eugen Diederichs. Keiner der Anwesenden kann sich dem berauschenden Treiben entziehen. Ästhetische Darbietungen der Teilnehmenden und die Elemente der Natur bilden eine große Harmonie, in der alles zusammenfließt und überzuschäumen droht bis die Wogen sich wieder glätten und Ruhe und Gelassenheit einkehrt.<br /> Dies war 1911. Drei Jahre später bricht in das gemeinschaftliche Leben der Krieg. Viele Sera-Männer werden frohen Mutes zu den Waffen greifen. Doch von den Schlachtfeldern fern der Heimat wird so mancher nicht wieder heimkehren. Der junge, lebensfrohe Bund wird zerfallen. Heute erinnert uns der Sera-Stein auf dem Hohen Lehden an die Gefallenen und die einstmals so wertvolle Zeit dieser jungen Menschen. Er trägt die Inschrift:<br /> <br /></strong></span></span></span></p> <div align="center"> <center><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>In unsere Spiele brach der Krieg.<br /> Ihr Edelsten seid hingemäht als Opfer. Wem?<br /> Wir wissen’s nicht.<br /> Der Kranz des Fests mit Kränzen nicht des Siegs vertauscht.<br /> Freunde im Grab, Ihr seid Statthalter unseres Todes.<br /> Statthalter Eurer Kraft sind wir im Licht geblieben<br /> und Euer Wille wird in unserm Bauwerk sein.<br /> <br /></strong></span></span></span></center> </div> <p><br /> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Literaturhinweise:<br /> <br /> Bias-Engels, Siegrid: Zwischen Wandervogel und Wissenschaft. Zur Geschichte von Jugendbewegung und Studentenschaft 1896-1920. Köln: Verlag Wissen und Politik 1988. S. 126-132. (=Ed. AdJB Bd. 4)<br /> <br /> Brügmann, Heinrich Gerhard: Karl Brügmann und der Freideutsche Sera-Kreis. Diss. Dortmund 1965.<br /> <br /> Hübinger, Gangolf (Hrsg.): Versammlungsort moderner Geister. Der Eugen-Diederichs Verlag – Aufbruch ins Jahrhundert der Extreme. München: Diederichs 1996.<br /> <br /> Oschilewski, Walther G.: Eugen Diederichs und sein Werk. Jena: Diederichs 1936.<br /> <br /> Ulbricht, Justus U. und Meike G. Werner (Hrsg.): Romantik, Revolution und Reform. Der Eugen Diederichs Verlag im Epochenkontext 1900-1949. Göttingen: Wallstein 1999.<br /> <br /></strong></span></span></span></p> </td> </tr> </tbody> </table>