Last posts on signalkel2024-03-29T00:03:36+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/signalkel/atom.xmlLe Dernier Carréhttp://lederniercarre.hautetfort.com/about.htmlLa première interview de Léon Degrelle d’après-guerre (2)tag:lederniercarre.hautetfort.com,2022-09-16:64014512022-09-16T14:38:00+02:002022-09-16T14:38:00+02:00 Circonstances de l’interview V oici donc le contexte de...
<p class="western" align="center"><strong><span style="color: #ff0000; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;">Circonstances de l’interview</span></strong></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/4233629499.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386701" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/2082817928.jpeg" alt="Jaquette Francotte Heure Espagne.jpeg" width="299" height="418" /></a><span style="color: #000000;">V</span></strong><span style="color: #000000;">oici donc le contexte de l’interview tel que l’a donné Robert Francotte aux journaux socialistes qui vont le publier. Il sera suivi de la dactylographie complète de la copie manuscrite du texte donné par Léon Degrelle à son premier visiteur belge depuis son hospitalisation forcée. Les parenthèses dans le texte ainsi que les notes numérotées entre parenthèses sont du transcripteur. Par contre, pour permettre une meilleure compréhension des allusions degrelliennes par le lecteur contemporain, nous nous sommes permis quelques annotations numérotées entre crochets renvoyant à des commentaires sur fond coloré.</span></span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>C</strong>es textes destinés au journal socialiste <em>Le Peuple</em> seront rassemblés peu après dans le livre <em>L’Heure de l’Espagne</em> (Bruxelles, Editions De Visscher, 1947), mais, comme nous l’avons dit, ne constituent qu’une partie des quatorze pages du manuscrit degrellien.</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/3179596873.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386702" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/3473101281.JPG" alt="Peuple 1946 05 11 Une.JPG" /></a></span></p><p class="western" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Première page du quotidien <em>Le Peuple</em>, le 11 mai 1946 : « <em>Notre envoyé Robert Francotte a pu interviewer le sinistre Degrelle. L’entretien a duré trois heures et demie</em>. […] <em>La communication qui suit a été téléphonée par notre correspondant, de Saint-Sébastien, à la United Press.</em> »</span></p></blockquote><p class="western"> </p><p class="western"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Contexte de la visite de Robert Francotte à Léon Degrelle (extraits)</span></strong></span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em>L’Affaire Degrelle</em></span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">– <strong>E</strong>nfin, il est un problème extrêmement épineux et toujours pendant entre l’Espagne et la Belgique. La livraison de Léon Degrelle !</span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">– […] <strong>à</strong> l’origine, il nous a été impossible de recevoir la demande d’extradition pure et simple formulée par le Gouvernement Belge, car elle est en contradiction avec les belgo-espagnols antérieurs en cette matière. […] Enfin, il est extrêmement pénible, pour un pays, de livrer délibérément un réfugié à la mort. A ce propos, je vous avouerai que, bien que n’étant pas à l’origine de la décision, je porte encore le remord de l’affaire Laval. Le droit d’asile ne doit pas être un vain mot ! Guillaume II fut-il livré par la Hollande ? Et ne suis-je pas forcé de me souvenir qu’aux jours sombres de la révolution de 1936, ici, à Madrid même, je ne dus la vie qu’à la protection de l’Ambassade mexicaine (communiste pourtant) […] ?</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/2054115426.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386703" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/2133572932.jpeg" alt="Mort Laval 2.jpeg" width="679" height="432" /></a></span></p><p class="western" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>« </strong>Dans les premiers jours de juin [1945], radios et journaux annoncèrent l’arrivée en Espagne et l’internement “provisoire” de Laval ordonné par Franco à la forteresse de Monjuich, dominant Barcelone. […] Le général De Gaulle exigea que Laval soit immédiatement livré à la “justice” française. Lâchement, Franco céda et ordonna hypocritement de faire ramener Laval, non à la frontière franco-espagnole, mais au point géographique d’où il avait quitté l’Allemagne. Ce point se trouvait dans la zone d’occupation américaine. […] Quelques heures après son arrivée, Laval fut livré à la Police française qui procéda à la saisie de ses valises et de l’ensemble des documents […]. (René de Chambrun, <em>Laval devant l’Histoire</em>, pp. 213-215)</span></p><p class="western" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">« [Laval] s’adosse au poteau. On lui lie les mains. Sa figure se crispe à peine. […] Un adjudant est debout sur une chaise. Je vois Laval qui nous regarde. Tout est rapide : “En joue !” –“Vive la France !” crie Laval. – “Feu !” Et je vois Laval qui glisse. Il est tombé à genoux, la figure contre terre. » (Jacques Baraduc, <em>Dans la cellule de Pierre Laval</em>, pp. 199-200)</span></p></blockquote><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">[…] – <strong>M</strong>alheureusement, l’opinion étrangère et celle de mon pays en particulier, sont particulièrement choquées d’apprendre que Degrelle, non content de jouir de la protection espagnole, vit princièrement […]. Je crois qu’il serait du plus haut intérêt, pour nos deux pays, de permettre à un correspondant belge de constater, par lui-même, l’inexactitude éventuelle de ces affirmations. Voulez-vous me donner cette autorisation ?</span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">– (Un temps de réflexion.) <strong>D</strong>’accord ! Monsieur Lojendio communiquera au Gouverneur Civil de la Province de Guipuscoa les instructions nécessaires et vous pourrez vous rendre à l’hôpital Mola de San Sebastian. […] J’espère contribuer, par ceci, au maintien des bonnes relations entre votre pays et le mien.</span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>A</strong>insi je quittai le Ministre des Affaires Extérieures, porteur d’une autorisation inespérée que je devais utiliser dès le lendemain.</span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">[…] <strong>D</strong>ès le premier pas dans la ville, je sursaute en voyant toutes les voitures portant, devant leurs numéros, les sinistres initiales SS en noir sur fond blanc ! Fausse alerte ! Il ne s’agit que des initiales de la ville de San Sebastian. <span lang="es-ES-u-co-trad">[…]</span></span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/02/2670895176.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386705" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/02/1465913451.jpg" alt="Hôpital Mola San Sebastian.jpg" width="649" height="483" /></a></span></p><p class="western" style="text-align: center;"><span lang="es-ES-u-co-trad" style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>« </strong>Hospital Militar General Mola », San Sebastian.</span></p></blockquote><p class="western" lang="es-ES-u-co-trad"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>e Gouverneur de la Province me fait remettre les instructions écrites destinées au Directeur de l’Hôpital Militaire Mola et, dans sa propre voiture, fanion en tête, je me rends aussitôt auprès d’un des hommes dont on parle le plus en ce moment, auprès de celui que la Belgique réclame au titre de traître numéro un […]. Léon Degrelle, l’inventeur de Rex, l’apprenti dictateur foudroyé, l’orateur magnétiseur des foules, l’homme au balai, l’imitateur d’Hitler, le subsidié de Mussolini… l’homme qu’enfin je vais voir !</span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>L</strong>a voiture me dépose devant l’Hôpital Militaire, une ancienne école transformée en établissement hospitalier depuis la guerre civile.</span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>D</strong>éjà, deux sentinelles armées témoignent de précautions spéciales.</span></p><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>P</strong>eu d’instants plus tard, le Directeur, auquel je me présente, fait appeler l’officier de garde et… sans autre formalité, je suis immédiatement escorté, de couloir en couloir, à travers l’hôpital. A chaque porte, une sentinelle présente les armes, puis, gravissant quelques courts escaliers, j’en trouve une autre à chaque palier appuyée au mur, lequel porte les traces de longues stations précédentes.</span></p><p class="western"> </p><blockquote><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/2459854422.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386706" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/00/2482021811.jpg" alt="1945. Cpt Ortega, LD, Du Welz.jpg" width="677" height="433" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/17742480.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386707" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/01/904446176.jpg" alt="1945. Mola LD Ring (MV).jpg" width="677" height="425" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Sur une terrasse surplombant le patio de l’hôpital, les rescapés du crash du Heinkel dans la baie de San Sebastian assistent à un… match de boxe ! Sur la photo du haut, un gardien vient prendre les ordres du capitaine Ortega, chef de la garde des Belges hospitalisés, Léon Degrelle dont le bras gauche est encore plâtré et Robert Du Welz. Sur la photo du bas, on distingue le ring installé dans la cour intérieure.</span></p></blockquote><p class="western"> </p><p class="western"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>U</strong>n dernier palier puis nous tournons à gauche, l’officier pousse une porte vitrée et, de derrière une table où il est assis, se lève brusquement… Degrelle ! Oui… Degrelle lui-même !<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>E</strong>n me voyant, il a un sursaut, une sorte de prise de défensive que, sans doute, mon uniforme lui inspire (car il m’a plu de le rencontrer dans la tenue que j’ai portée, de mon côté, pendant la guerre).<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>M</strong>ais après l’exposé de ma qualité et de mes intentions, il reprend un équilibre immédiat, m’offre un siège et entame un monologue (ou presque) qui durera trois heures et demie.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>L</strong>es traits sont durement marqués. Au moins physiquement, l’homme a souffert. Il est plus maigre. Mais ses yeux ont toujours une vie intense, une mobilité extraordinaire. De sa chute, il ne reste guère de traces. Les cinq fractures sont réduites mais l’épaule reste ankylosée. Qu’à cela ne tienne, de l’autre bras, il fera tous les moulinets nécessaires et abattra le poing sur la table comme aux plus belles heures de ses meetings.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>O</strong>n sent que pour cet être dynamique, cette idole des foules, la détention doit être pénible.</span></span></p><p class="western"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>J</strong>e viens d’employer le mot « détention ». De quoi s’agit-il ? Degrelle est-il, oui ou non, soumis aux mêmes conditions que tous les autres émigrés ?</span></span></p><p class="western"> </p><blockquote><p class="western" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/236911670.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386709" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/00/01/177698273.jpg" alt="Heinkel 111 LD San Sebastian.jpg" width="346" height="213" /></a>L’épave du <em>Heinkel 111</em> qui, à bout d’essence, s’écrasa dans la baie de San Sebastian, à quelques kilomètres de la frontière française : grièvement blessé, Léon Degrelle dut à son état de ne pas être immédiatement extradé en Belgique (ce blog aux 20 mai 2016 et 18 juin 2020).</span></p></blockquote><p class="western"> </p><p class="western"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>N</strong>ON ! Depuis le jour où il fut retiré blessé de l’avion qui venait de s’écraser sur la plage de Saint-Sébastien, il vit, gardé étroitement, dans cette petite chambre dans cet hôpital où son état ne le retient plus. Sous sa fenêtre, des sentinelles armées montent une garde permanente. A sa porte, la lampe du palier est toujours allumée. En face, la porte de l’officier de garde est toujours ouverte, tandis qu’à trois mètres, une sentinelle armée veille au départ de l’escalier. A côté d’elle, s’ouvre la porte du corps de garde om quatre ou cinq soldats en permanence tiennent sous leur regard le toit-terrasse où Degrelle est autorisé à prendre l’air de temps en temps. Enfin, comme je l’ai dit précédemment, à chaque volée d’escalier, un cerbère veille nuit et jour. Notons encore que, comble de précaution, toute cette garde (quarante hommes au total) est changée <em>tous les jours</em> ! C’est une manière d’île du Diable, l’île en moins, le diable en plus.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>E</strong>n fait, l’ex-führer de Rex ne voit que son infirmière, le personnel d’entretien et ses gardes. Il est strictement au régime de « l’incommunicado », c’est-à-dire du secret absolu. Pas de correspondance, pas de visite, rien que l’usage d’un petit poste récepteur de radio.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>D</strong>éfiant par nature, j’ai fouillé du regard les moindres recoins de sa chambre. J’ai relevé ces mille et un détails qui témoignent d’une longue habitation par son occupant actuel. Tous ces petits riens qu’il est impossible d’improviser en vue d’une visite.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>C</strong>e sont ces graffiti à même le mur blanc. Vers de Péguy, de Verhaeren, citations de Racine. Cartes géographiques annotées où s’inscrivent les campagnes de Russie de la Légion Wallonne et l’itinéraire du voyage final Oslo-Saint-Sébastien. Photos familiales et menus souvenirs. Traces d’usure aux endroits fréquemment utilisés, etc. etc.<br /><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>T</strong>out le reste, réceptions, sorties et fêtes n’est que légende et il est même étonnant de constater avec quelle rigueur, au contraire, l’Espagne traite un émigré, si l’on consent, un instant, à se placer du point de vue d’un pays neutre ou sympathisant de l’Axe. […]</span></span></p><blockquote><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/02/2496277965.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386712" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/02/02/717612168.jpg" alt="1946 mai. Mola 2 (Francotte).jpg" width="359" height="258" /></a>Léon Degrelle dans sa chambre-cellule de l’Hôpital Mola (photo prise en mai 1946 par Francotte).</span></p></blockquote><p class="western"> </p><p class="western"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>D</strong>ans sa petite chambre d’hôpital, meublée d’un lit au dessus duquel un crucifix s’incline, d’une table où il écrit le troisième tome de ses mémoires et décorée des cartes de ses campagnes de Russie, des photos de sa femme et de ses enfants, d’une page en couleurs de <em>Signal</em> représentant des tanks allemands dans les steppes enneigées, et sur les murs ces passages de Corneille, de Verhaeren et de Péguy, je contemple avec l’intensité que l’on devine : l’homme. Et cet homme dont mon pays réclame la tête, rédige le texte suivant, parmi quatorze pages de notes qu’il me destine.</span></p><blockquote><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/3689442207.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6386714" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lederniercarre.hautetfort.com/media/01/02/73731666.jpeg" alt="Signal 18-2sept1941.jpeg" width="631" height="281" /></a></span></p><p class="western" style="text-align: justify;"><sp