Last posts on siegfried2024-03-28T22:57:08+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/siegfried/atom.xmlHoudaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlAnouilheries #4tag:houdaer.hautetfort.com,2020-12-25:62846442020-12-25T19:01:23+01:002020-12-25T19:01:23+01:00 - Elle était si folle ce soir-là, elle parlait de tout, se coupant,...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/2854175179.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6204619" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/2040942978.jpg" alt="131889729_10159050941163872_7797742697654340345_n.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia',serif;">- Elle était si folle ce soir-là, elle parlait de tout, se coupant, jouant à être avec moi, tout à tour, chaque amoureuse de la mythologie. Elle me cherchait des airs de taureau, des airs de cygne… Elle m’avait même obligé, moi qui déteste cela, à allumer un énorme cigare, ne voulant plus me voir qu’entouré de fumée, sous prétexte que je ne sais plus quelle déesse avait été aimée par Jupiter, déguisé en nuage ! Tout cela coupé de notes, de bribes d’opéras, de réminiscences de ses rôles. J’ai également été Siegfried et quelques autres héros wagnériens ce soir-là.</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia',serif;">- Mais vous êtes bien sûr qu’elle ne vous a pas dit, une seule fois, tout simplement : « Je vous aime » ?</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia',serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia',serif;">Anouilh, « Léocadia » (illustration : Eduard Thöny)</span></p><p> </p>
Le déclinologuehttp://dernieregerbe.hautetfort.com/about.htmlJEAN GIRAUDOUX : SES MEILLEURS APHORISMEStag:dernieregerbe.hautetfort.com,2017-06-20:59560032017-06-20T17:56:00+02:002017-06-20T17:56:00+02:00 Voici...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> Voici une petite collecte d’aphorismes de Jean Giraudoux (1882-1944), sur lequel je développe de rapides considérations politiquement incorrectes <a href="http://dernieregerbe.hautetfort.com/archive/2017/06/19/jean-giraudoux-trop-brillant-trop-nauseabond-6041586.html">dans cette page connexe</a>. Qu’on veuille bien considérer que cette page ne se croit pas complète. Quand la moisson sera plus riche, je la reclasserai sans doute par thèmes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> Pour l'instant, elle est classée par genres accessibles d'un clic : <a href="#romans">Romans</a> <a href="#théâtre">Théâtre </a> <a href="#littérature">Essais littéraires</a> <a href="#politique">Essais politiques et sociaux</a> <a href="#correspondance"> Correspondance</a><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><a name="romans"></a>ROMANS</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Je connais les femmes, elles aiment qu'on soit brutal à condition qu'elles sachent qu'on l'est pour leur faire plaisir. (Jean Giraudoux, <em>Provinciales</em>, I, 2. « Sainte Estelle » (1908), II ; Pléiade <em>Œuvres romanesques complètes</em>, tome I, 1990, p. 53). <img id="media-5647777" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/01/00/312180441.jpg" alt="giraudoux,jacques body,la pléiade,provinciales,l'école des indifférents,suzanne et le pacifique,siegfried,bella,les aventures de jérôme bardini" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Ne prenez jamais de confident à vos chagrins d'amour : il vous écoute deux minutes, puis vous étourdit de ses propres souffrances. (Jean Giraudoux, <em>Provinciales</em>, II, 2. « La pharmacienne » (1907), II ; Pléiade <em>Œuvres romanesques complètes</em>, tome I, 1990, p. 103).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Mon poète a raison de dire que les belles choses, quand elles se rapprochent, nous enserrent, nous font leurs prisonniers et que le bonheur est exigeant comme une épouse légitime. (Jean Giraudoux, <em>L’École des indifférents</em>, II. « Don Manuel le paresseux » (1910), III ; Pléiade <em>Œuvres romanesques complètes</em>, tome I, 1990, p. 170).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. « Si un homme s'ennuie, […] excitez-le ; si une femme s'ennuie, retenez-la ! » (Jean Giraudoux, <em>Suzanne et le Pacifique</em> (1921), chap. I ; Pléiade <em>Œuvres romanesques complètes</em>, tome I, 1990, p. 478).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><a name="théâtre"></a>THÉÂTRE</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Zelten : « Les pays sont comme les fruits, les vers sont toujours à l'intérieur. » (Jean Giraudoux, <em>Siegfried</em> (1928), I, 6 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 15). <img id="media-5647778" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/02/02/3038033879.jpg" alt="giraudoux,jacques body,la pléiade,amphitryon 38,intermezzo,la guerre de troie n'aura pas lieu,électre,sodome et gomorrhe,supplément au voyage de cook,pour lucrèce,la folle de chaillot" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Robineau : « Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la première, qui dailleurs est inconnue. » (Jean Giraudoux, <em>Siegfried</em> (1928), I, 6 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 16).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Waldorf : « Servir. […] C'est la devise de tous ceux qui aiment commander. » (Jean Giraudoux, <em>Siegfried</em> (1928), IV, 3 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 64).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Jupiter : « Le plus beau moment de l’amour d’une femme. […] Le consentement. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), I, 1 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 118).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Sosie : « Ce qu’on appelle la paix, […] l'intervalle entre deux guerres ! » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), I, 2 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 120).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le guerrier : « Le civil s’exagère les dangers de la guerre. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), I, 2 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 124).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Jupiter : « Les femmes fidèles sont celles qui attendent du printemps, des lectures, des parfums, des tremblements de terre, les révélations que les autres demandent aux amants. En somme, elles sont infidèles à leurs époux avec le monde entier, excepté avec les hommes. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), I, 5 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 133).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Alcmène : « L'amant est toujours plus près de l'amour que de l'aimée. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), I, 6 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 137). <img id="media-5647779" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/00/01/1606654262.jpg" alt="giraudoux,amphitryon 38" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Mercure : « C'est avec les mensonges du matin que les femmes font leurs vérités du soir. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), II, 5 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 163).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Amphitryon : « Il ne faut pas se regarder trop en face, entre époux, si l'on veut s’éviter des découvertes<span style="font-size: 10pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="background: white;">…</span></span> » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), II, 7 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 171).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Sosie : « Les femmes fidèles sont toutes les mêmes, elles ne pensent qu’à leur fidélité et jamais à leur mari. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), III, 1 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 176).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le trompette : « Le propre de la divinité, c’est l’entêtement. Si l’homme savait pousser l’obstination à son point extrême, lui aussi serait déjà dieu. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), III, 1 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 176).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Jupiter : « Ce conflit est donc non pas un conflit de fond, mais, hélas, un conflit de forme, comme toux ceux qui provoquent les schismes ou les nouvelles religions. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), III, 4 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 184).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Alcmène : « Je sais ce qu’est un avenir heureux. Mon mari aimé vivra et mourra. Mon fils chéri naîtra, vivra et mourra. Je vivrai et mourrai. » (Jean Giraudoux, <em>Amphitryon 38</em> (1929), III, 5 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 192).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le contrôleur : « Peut-être que les esprits ne croient pas aux hommes. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), I, 4 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 284).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le contrôleur : « Il nous faut bien convenir que la spécialité la plus émouvante de la France ce ne sont ni ses cathédrales, ni ses hôtelleries, mais cette jeune femme dont le corsage tendrement moulé de satin ou d’organdi aimante dans chaque petite ville aux diverses heures du jour l’itinéraire du sous-préfet, des lycéens, et de toute la garnison ! » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), I, 5 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 290). <img id="media-5647780" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/01/01/150911923.jpg" alt="giraudoux,intermezzo" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. L’inspecteur : « J’étais sûr qu’il y avait des femmes à la base de ces turpitudes. Dès qu'on laisse un peu de liberté à ces fourmis dans l'édifice social, toutes les poutres en sont rongées en un clin d'œil. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), I, 5 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 292).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. L’inspecteur : « Je vais leur apprendre ce qu’est la vie à ces nigaudes : une aventure lamentable, avec, pour les hommes, des traitements de début misérables, des avancements de tortue, des retraites inexistantes, des boutons de faux col en révolte, et pour des niaises comme elles, bavardage et cocuage, casserole et vitriol. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), I, 6 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 300).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. L’inspecteur : « Dieu n'a pas prévu le bonheur pour ses créatures ; il n'a prévu que des compensations, la pêche à la ligne, l'amour et le gâtisme. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), I, 6 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 301).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Isabelle : « Nous vivons dans l’hypocrisie, et les milliards de chrétiens qui professent que les morts ont une autre vie le disent sans le croire. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), II, 3 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 316).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. L’inspecteur : « Il faut des vivants pour apprécier la gravité des occupations des vivants. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), III, 1 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 335).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. L’inspecteur : « L'Humanité est […] une entreprise surhumaine […] qui a pour objet d'isoler l'homme de cette tourbe qu'est le Cosmos […] grâce à deux forces invincibles, qu’on nomme l’Administration et l’Instruction obligatoire. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), III, 1 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 336).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le contrôleur : « Nous savons tous […] ce que c’est que la mort, c’est un repos définitif. Se torturer à propos d’un repos définitif, c’est plutôt une inconséquence. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), III, 4 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 347).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le spectre : « [L'homme] se tient debout sur les pattes de derrière, pour recevoir moins de pluie et accrocher des médailles sur sa poitrine. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), III, 4 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 349).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le spectre : « Ce qu’aiment les hommes, […], ce n’est pas connaître, ce n’est pas savoir, c’est osciller entre deux vérités ou deux mensonges. » (Jean Giraudoux, <em>Intermezzo</em> (1933), III, 4 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 350).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Andromaque : « Il m’a juré que cette guerre était la dernière. » — Cassandre : « C'était la dernière. La suivante l’attend. » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 1 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 483).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Cassandre : « Je ne prévois rien. Je tiens seulement compte de deux bêtises, celle des hommes et celle des éléments. » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 1 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 484).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Andromaque : « Je ne sais pas ce qu’est le destin. » — Cassandre : « Je vais te le dire. C'est simplement la forme accélérée du temps. C’est épouvantable. » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 1 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 484). <img id="media-5647830" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/01/00/2840896023.jpg" alt="giraudoux,la guerre de troie n'aura pas lieu" /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Hector : « Tu sais, quand on a découvert qu'un ami est menteur ? De lui tout sonne faux, alors, même ses vérités… » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 3 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 488).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Andromaque : « On ne tue bien que ce qu'on aime ». (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 3 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 488).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Pâris : « Voyons, Hector ! Tu connais les femmes aussi bien que moi. Elles ne consentent qu'à la contrainte. Mais alors avec enthousiasme ». (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 4 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 491).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Pâris : « Un seul être vous manque, et tout est repeuplé… » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 4 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 493). <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Pâris : « L'amour comporte des moments vraiment exaltants, ce sont les ruptures… » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 4 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 493).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Hécube : « Ce ne sont pas ceux qui font l’amour ou ceux qui sont la beauté qui ont à les comprendre. » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 6 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 496).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Hector : « L’avenir des vieillards me laisse indifférent. » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 6 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 498).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Demokos : « C’est vraiment pénible de constater que les femmes sont les dernières à savoir ce qu’est la femme. » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</em> (1935), I, 6 ; Pléiade <em>Théâtre complet</em>, 1982, p. 499).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Demokos : « Les guerriers qui n’ont pas un portrait de femme dans leur sac ne valent rien. » (Jean Giraudoux, <em>La Guerre de Troie n'aura pas
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlOdin, Thor, Siegfried et compagnie...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-04-17:53451812014-04-17T16:00:00+02:002014-04-17T16:00:00+02:00 Les éditions Imago viennent de rééditer le Dictionnaire de mythologie...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Imago viennent de rééditer le <em><strong>Dictionnaire de mythologie germanique</strong></em> de <strong>Claude Lecouteux</strong>. Professeur de civilisation du Moyen-âge à la Sorbonne, Claude Lecouteux s'est spécialisé dans les mythes, les contes et les légendes et a publié de nombreux essais comme <em><strong>Démons et Génies du terroir au Moyen Âge</strong></em> (Imago, 1995) ou <em><strong>Fées, Sorcières et Loups-garous au Moyen Âge</strong></em> (Imago, 2012).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4517594" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/3037706312.jpg" alt="Dictionnaire de mythologie germanique.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Siegfried, Odin, la Lorelei, le Roi des Aulnes, autant de personnages mythiques bien connus. Pourtant, s'étendant de l'Allemagne à l'Islande, la mythologie germanique, et plus précisément germano-scandinave souvent victime de préjugés en raison de fâcheuses récupérations historiques , reste dans l'ensemble trop ignorée.</span><br /><span style="font-size: small;">Du Moyen Âge à nos jours, s'appuyant notamment sur les Eddas, les Sagas, les légendes et les traditions populaires, ce dictionnaire nous invite à arpenter des espaces enchantés où foisonnent dieux, fées, elfes, lutins, revenants, nains et géants... Il nous décrit, par exemple, les cultes rendus aux sources et aux arbres, maints rituels magiques, nous conte l'éternelle errance du Chasseur maudit, l'étrange aventure de Peter Schlemihl et de nombreuses autres histoires fabuleuses.</span><br /><span style="font-size: small;">Unique en son genre, oeuvre d'un éminent spécialiste, cet ouvrage nous dévoile ainsi toute la richesse et la poésie d'une des plus grandes cultures européennes. "</span></p></blockquote><p style="text-align: center;"> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes Nibelungen !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-10-02:38048432011-10-02T22:04:41+02:002011-10-02T22:04:41+02:00 "Aujourd'hui, Les Nibelungen frappent toujours le spectateur de...
<blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"Aujourd'hui, <em>Les Nibelungen</em> frappent toujours le spectateur de stupeur par la stylisation grandiose et dépouillée d'une mise en scène conçue comme une liturgie tragique, qui [...] vise à une sorte d'intemporalité sacrale au moyen d'un archaïsme stylisé." <strong>Michel Marmin</strong>, <em><strong>Lang</strong></em> (Pardès, 2004)</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La chaîne Arte diffuse lundi 3 octobre 2011 à 20 heures 40 les deux volets du film de <strong>Fritz Lang</strong>, <strong><em>Les Nibelungen</em></strong>, dans leur version restaurée </span><span style="font-size: small;">datant de 2010. Avec ce film, sorti initialement en 1924, Fritz lang a porté à l'écran la célèbre légende allemande, la chanson des Nibelungen, qui a été aussi la source d'inspiration de Richard Wagner pour son Ring...<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3225268" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/2274448768.jpg" alt="nibelungen.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"Le diptyque LES NIBELUNGEN sera présenté en version restaurée et colorée dans divers festivals ainsi que dans les salles. La première mondiale sera diffusée sur ARTE, chaîne culturelle européenne qui, depuis de nombreuses années, est très engagée dans le cinéma muet. La publication d’un DVD est également prévue. Eberhard Junkersdorf déclare être « très fier que la Fondation Murnau ait pu, à l’issue d’un long travail de restauration, rendre deux des plus importants films de Fritz Lang accessibles au public ».</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Il a fallu plus de quatre ans aux équipes de la Fondation pour arriver à bonne fin. Les pellicules ont dû être récupérées à Montevideo, à Moscou, etc. Jamais encore un projet de ce genre n’avait eu une telle ampleur. « La nouvelle version de la Fondation Murnau donne une idée très précise de l’original, c’est une reconstitution fidèle. Pour la première fois, il a été possible de prendre en compte un matériau d’une extrême richesse réparti dans les archives des cinémathèques du monde entier – dix-huit copies d’époques ont été retrouvées » relate la restauratrice Anke Wilkening de la Fondation Murnau. Lors d’une précédente restauration, achevée dans les années 1980, cela n’avait pas encore été possible.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Beate Warkentien, de la Société des musiques de films muets « Europäische Filmphilharmonie », est d’avis que « la musique originale de Gottfried Huppertz, qu’il a composée à la demande de l’Ufa en étroite collaboration avec Fritz Lang et Thea von Harbou, compte parmi les œuvres clés de l’histoire allemande de la musique de films ». La reconstitution de la partition de Gottfried Huppertz (* 1887 Cologne, † 1937 Berlin) et le nouvel enregistrement de la musique originale du film ont été placés sous la responsabilité de la ZDF/ARTE et de l’Orchestre symphonique du Hessischer Rundfunk. Frank Strobel et Marco Jovic ont été chargés par l’Unité de programme Cinéma de la reconstitution et du calage de la musique en se fondant sur le manuscrit tel qu’il nous est parvenu.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Coproduit par la Fondation Friedrich-Wilhelm-Murnau, le Hessischer Rundfunk et la ZDF, en collaboration avec ARTE, le film LES NIBELUNGEN (Allemagne 1924/2010) était présenté le 27 avril 2010 en première mondiale au public de l’Opéra allemand de Berlin. Pas moins de dix-sept institutions de neuf pays ont participé à sa restauration."</span><br /><br /></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes héros ne sont pas fatigués !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-09-10:37725692011-09-10T10:05:00+02:002011-09-10T10:05:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un texte d' Alain de Benoist , publié en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un texte d'<strong>Alain de Benoist</strong>, publié en novembre 1978 dans <em>le Figaro magazine</em> et consacré à l'idéal héroïque.</span></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3191794" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/3341353156.jpg" alt="Lasalle.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p align="center"><span style="font-size: small;"><strong>LES HEROS NE SONT PAS FATIGUES</strong></span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;"> </span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">La guerre de 1914-1918 : vingt-et-un million de morts. La Seconde Guerre mondiale : au moins quarante millions. Les hécatombes peuvent inspirer des sentiments divers. Tout dépend des valeurs auxquelles on se réfère. Tous les hommes tombés à la guerre n’étaient certes pas des héros. Tous n'étaient pas partis au front pour « se faire une âme », comme dit Montherlant. Mais leur sacrifice collectif n’en est pas moins une leçon d’héroïsme. Les faits, après tout, prennent leur sens selon la perspective dans laquelle on les place. Et dans notre histoire, l'héroïsme, forme d'exemplarité poussée jusqu’à ses dernières limites, a pendant des siècles été constamment admiré. Qu'au pays de Voltaire, il y ait aussi des esprits hypercritiques pour en sourire, tant pis ! L'ironie est la forme française de l'impuissance.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Ce qui distingue le héros du marchand, disait Werner Sombart, c'est que le premier cherche toujours ce qu'il peut donner à la vie tandis que le second recherche ce qu'il peut en retirer. Le héros, cependant, retire lui aussi quelque chose de ses actes. Il en retire une certaine conformité à l'idée qu'il se fait de lui-même, en même temps qu'un <em>agrandissement </em>de soi. Chez le héros, le Moi de la conscience n'étouffe jamais complètement le Moi vital. Tout héros pense comme Goethe : au début était l'action. Les récits héroïques sont essentiellement dynamiques : jaillissements permanents d'expressions et d'images. Dans un monde toujours inapte à totalement satisfaire, l'acte d'héroïsme apparaît comme une révolte. Le héros, par ses actes, cherche à se donner une forme, à se donner une âme, à passer du statut d'individu à celui de personne. Soumis à la fatalité, il la défie pourtant. Et par cette contradiction, il se transfigure, se dépasse et s'atteint en même temps.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">L'héroïsme n'est pas seulement un don de soi. La liberté pour mourir est aussi une liberté pour vivre – sous-tendue par les mêmes raisons. Ainsi que l'a remarqué Philippe Sellier <em>(Le mythe du héros, </em>Bordas, 1970), l'acte d'héroïsme traduit fondamentalement un « désir d'être dieu ». Il n'y a pas de transformation du monde qui ne repose d'abord sur un dépassement de soi. Le héros constitue un trait d'union incessant entre des dieux et des hommes qui se sont mutuellement conçus à leur image. Le héros n'est pas un homme-dieu, mais un demi-dieu, un <em>homme divin </em>: « le divin Achille », répète Homère. Tout homme qui se dépasse participe lui aussi de la divinité, devient porteur d'une étincelle divine. L'abondance des héros dans l'antiquité gréco-romaine et celto-germanique va de pair avec la multiplicité des dieux.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Achille, Hector, Enée, Léonidas, Goliath, Siegfried, Heraklès, Roland, Rodrigue, Arthur ou Lancelot : dans une certaine mesure, la vraie religion de l'Europe, c'est ce « culte des héros » évoqué par Carlyle au siècle dernier, dans un ouvrage (<em>Les héros. Le culte des héros et l'héroïque dans l'histoire, </em>1840) qui s’employait à tracer une trajectoire depuis Odin jusqu'à Napoléon. L'histoire universelle, disait Carlyle, repose sur des « biographies de héros ». C'est que l'exemplarité de ses « travaux » fait du héros une figure populaire,<em> </em>une figure qui parle immédiatement à un peuple dont elle incarne les aspirations inconscientes et les sentiments collectifs. L'épopée antique, dont Georges Dumézil, élu tout récemment à l'Académie française, a montré toute l'importance dans le développement des cultures indo-européennes <em>(Mythe et épopée</em>, 3 vol.,<em> </em>Gallimard, 1968-77), n'est rien d'autre que l'expression d'une structure mentale axée sur des valeurs héroïques.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">On connaît la fraternité des anciens combattants. Seule l'adhésion aux valeurs héroïques permet d'éviter le moralisme totalitaire, car seule elle permet d'estimer l'adversaire par-delà ce qui peut séparer de lui. Il fut un temps où l'on ne se battait bien que contre ceux qu'on estimait : telle fut l'origine du duel. D'où la notion de « fraternel adversaire » : séparés par des idées ou des frontières, des hommes <em>se reconnaissent </em>lorsqu'ils adoptent le même style, se rallient aux mêmes valeurs. Un ennemi reste un frère quand il vit au même niveau que nous. Quand Achille tue Lycaon, il lui dit : <em>Alla, philos !, </em>« Meurs, ami ! » Ce sont les idéologies modernes, prenant le relais des anciennes religions dogmatiques, qui ont exigé qu'on haïsse l'adversaire. Comment aurait-on pu, sans cela, être pacifiste et se battre ? Pour combattre des hommes quand on se déclare « humaniste », il faut leur dénier leur humanité, les réduire au statut de « non-hommes » : dès lors, contre eux, tout est permis.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">L'Europe a fait sien pendant des siècles le mot de Sénèque : « Vivre est le fait d'un guerrier ». Mais l'héroïsme déclenchait déjà les sarcasmes de Pascal et d'Augustin. Aujourd'hui, à nouveau, on semble ne plus croire aux « grands hommes » – quitte à se dire disciples de Marx, de Freud ou de Mao. Ce n'est d'ailleurs pas un mince paradoxe que le socialisme ait si souvent rencontré l'idéal héroïque, alors que l'esprit petit-bourgeois l'a toujours dédaigné : le désir de sécurité à tout prix a gommé l'esprit héroïque plus sûrement que les révolutions, qui l’ont au contraire entretenu.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: small;">Ce n'est probablement qu'une apparence. L'héroïsme répond à un besoin éternel de l'âme européenne (et de ce point de vue, l'hostilité moderne au héros dissimule d'évidence une hostilité plus générale à un système de valeurs spécifiquement européen). Bachelard rappelait que « l'imagination est toujours jeune ». Drieu La Rochelle et Romain Rolland, Saint-Exupéry et Malraux ont continué en ce siècle d'exalter la grandeur. Non, les héros ne sont pas fatigués, c'est le monde qui s'est provisoirement lassé d'eux. Les demi-dieux se sont réfugiés dans l’inconscient des peuples, dans l'imagination populaire. Ils attendent leur heure, sûrs de leur retour, comme les chevaliers d'Arthur dans les brumes d'Avalon – l'« île des pommes » de la légende celtique – ou ceux de Barberousse dans les forêts sauvages du Kyffhäuser.</span><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: left;" align="right"><span style="font-size: small;"><strong>Alain de Benoist</strong> (<em>Le Figaro Magazine,</em> 10 novembre 1978)</span></p></blockquote><p> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlTolkien et la Légende de Sigurd et Gudrúntag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-01-24:25766602010-01-24T19:25:00+01:002010-01-24T19:25:00+01:00 Les éditions Christian Bourgois devraient faire paraître en mars La...
<p>Les éditions Christian Bourgois devraient faire paraître en mars <span style="font-weight: bold;"><em>La Légende de Sigurd et Gudrún</em></span>, la version réécrite par <strong>Tolkien</strong>, à partir des différentes sources, de la légende de Sigurd (Siegfried).</p> <div style="text-align: center"><img src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/167030179.jpg" alt="Sigurd.jpg" id="media-2238227" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>
kl lothhttp://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/about.htmlVulnérabilitétag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2009-03-25:21153632009-03-25T23:47:00+01:002009-03-25T23:47:00+01:00 Après avoir tué le dragon Fafner, Siegfried s'enduisit le corps de son...
<p style="text-align: justify;">Après avoir tué le dragon Fafner, Siegfried s'enduisit le corps de son sang, devenant ainsi invulnérable, sauf là où une petite feuille tombée se colla à la peau…</p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/02/914403502.jpg" id="media-1659552" alt="feuille-sol.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center">(passage piétons, Villeurbanne Croix-Luizet)<br /></div>