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Le Photon
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C'était le 2 septembre...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-09-02:1779509
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459. Près d'Alep (Syrie), mort de saint Siméon le Stylite, à l'âge de 67...
<p>459.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/3093549533.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2677983" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/4072918381.jpg" alt="Saint Siméon le Stylite.jpg" /></a>Près d'Alep (Syrie), mort de saint Siméon le Stylite, à l'âge de 67 ans. Il avait passé les trente-six dernières années de sa vie au sommet d'une colonne haute de 18 mètres, dans l'enceinte de laquelle les femmes n'avaient pas le droit de pénétrer.</p><p> </p><p> </p><p><br />1561.<br />L'Inquisiteur général Valdès publie à Madrid un édit pour servir de règle de procédure dans les procès de l'Inquisition. Cet écrit, composé de 81 articles, précise la façon dont il faut torturer les suspects.</p><p>1675.<br />Au château du Tymeur en Poullaouën, Sébastien Le Balp, chef de la révolte paysanne bretonne des Bonnets rouges, est assassiné par le marquis Claude de Montgaillard, qu'il avait espéré rallier à sa cause. La révolte du papier timbré avait commencé à Pleyben et s'était vite étendue aux Montagnes Noires. Une répression effroyable s'ensuivra contre les 6000 Bonnets rouges, dont le cri de ralliement était "Torr he benn !" ("Casse-lui la tête !").</p><p>1792.<br />Début des "massacres de septembre". À Paris, rue du Roi-de-Sicile, assassinat de la princesse de Lamballe. Après l'avoir assommée et décapitée, ses meurtriers brandissent sa tête au bout d'une pique. Puis ils lui arrachent le cœur et vont le manger dans un restaurant du Palais-Royal. À la prison de l'Abbaye et dans le jardin du couvent des Carmes, commence une série d'exécutions sommaires visant les "complices des rois étrangers, des émigrés et des aristocrates". Les corps égorgés, éventrés et mutilés sont jetés dans des puits ou des fosses communes. En cinq jours, le carnage fera 1 400 morts.</p><p>1846.<br />Naissance à Paris de l'écrivain, poète et homme politique français Paul Déroulède. Engagé volontaire en 1870, ses poèmes patriotiques (<em>Chants du solda</em>t, 1872) connurent un grand succès populaire. En 1880, sa pièce de théâtre <em>La Moabite</em> fut interdite à la demande des autorités ecclésiastiques. Deux ans plus tard, il fonda la Ligue des patriotes, qui n'hésita pas à s'allier à la gauche contre Jules Ferry.</p><p>1937.<br />Mort à Genève du pédagogue français Pierre de Coubertin, rénovateur des Jeux olympiques. Son cœur fut transporté à Olympie.</p><p>1957.<br />Mort au sanatorium de Vence (Alpes-Maritimes) de l'écrivain français Albert Paraz. Auteur de <em>Bitru ou les vertus capitales</em> (1936) et grand ami de Céline, il fut admiré par Marcel Aymé, Blaise Cendrars et Henry Miller.</p><p>1964.<br />Le Congrès des États-Unis adopte une résolution reconnaissant la découverte de l'Amérique par le Viking islandais Leif Erikson, dit "Éric le Rouge". Le président Johnson proclame que le "Leif Erikson Day" sera commémoré tous les ans à la date du 9 octobre.</p><p>1973.<br />Mort à Bournemouth de l'écrivain, philologue et essayiste anglais John Ronald Reuel Tolkien, dont les livres les plus connus, <em>Le Hobbit</em> (1937) et <em>Le Seigneur des anneaux</em> (1954-1955), ont enchanté plusieurs générations.</p>
Le Photon
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C'était le 25 juillet...
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2023-07-25T09:00:00+02:00
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1450. Naissance à Schlettstadt (Sélestat) de l'humaniste alsacien Johann...
<p>1450.<br />Naissance à Schlettstadt (Sélestat) de l'humaniste alsacien Johann Jakob Wimpfeling, fondateur de l'historiographie nationale allemande (<em>Germania</em>, 1501).</p><p>1491.<br />Mort à Rome du pape Innocent VIII. Après avoir acheté son élection, il poussa l'évêque de Brescia à engager la croisade contre les Vaudois. Cet ancien mignon avait seize bâtards, auxquels il donna bénéfices, duchés, comtés, évêchés et principautés.</p><p>1793.<br />Décapitation du poète français André Chénier.</p><p>1870.<br />Naissance à Amsterdam du pasteur luthérien et nationaliste thiois néerlandais Jan Derk Domela Nieuwenhuis Nyegaard ("Domela" pour ses proches). Nommé à Gand en 1902, il fut pendant la Première Guerre mondiale le principal animateur du mouvement Jong Vlaanderen ("Jeune Flandre").</p><p>1872.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/1624371231.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/2021530165.jpg" alt="Adolphe Thiers par Nadar.jpg" /></a>Des grèves ayant éclaté dans les bassins miniers sont écrasées dans le sang. Le président Thiers félicite le préfet du Pas-de-Calais pour "l'énergie de sa répression".</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> <br /><br /></p><p><br />1963.<br />Grève dans les Asturies : 11000 mineurs espagnols cessent le travail à l'appel des néophalangistes des Cercles José Antonio. La police franquiste organise aussitôt la répression.</p><p>1968.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/00/1316062486.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/00/1449016496.jpg" alt="Paul VI.jpg" /></a>Le pape Paul VI, dans l'encyclique <em>Humanae vitae</em>, condamne les "procédés artificiels" de contraception.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br /><br />1969.<br />Mort à Vence, près de Nice, de l'écrivain polonais Witold Gombrowicz, admiré de l'éditeur français Dominique de Roux.</p><p>1983.<br />Mort à Paris de l'écrivain et scénariste populiste René Fallet (<em>Banlieue sud-est</em>, 1947).</p><p>1991.<br />Principal responsable du projet d'extermination par la famine du peuple ukrainien en 1932 ("Holodomor"), Lazare Kaganovitch, ancien membre du bureau politique du Parti communiste soviétique, s'éteint paisiblement à Moscou à l'âge de 97 ans.</p><p>1992.<br />Mort à Bellegarde (Gard) de l'avocat, économiste et essayiste français Philippe Lamour. Ancien président du Conseil économique et social du Languedoc-Roussillon, il avait dans sa jeunesse milité aux côtés de Georges Valois, adhéré ensuite au Parti fasciste révolutionnaire, puis rallié les "non conformistes" des années 30. Proche de l'Ordre nouveau, il fut le fondateur de la revue <em>Plans</em> (où écrivirent Le Corbusier, Raoul Dufy, René Clair, Fernand Léger, Hubert Lagardelle, etc.) et organisa en 1932, en liaison avec le national-bolchevik Harro Schultze-Boysen, un congrès de la jeunesse franco-allemande favorable au fédéralisme européen.</p>
Ratatosk
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Jack Parsons : Ordre et chaos dans le libéralisme 1.0
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-10-21:6345008
2021-10-21T10:29:00+02:00
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Jack Parsons : Ordre et chaos dans le libéralisme 1.0 Michael...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6304990" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/45599910.jpg" alt="jack parsons,futurologie,sexualité,littérature,littérature américaine,lettres,lettres américaines" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Jack Parsons : Ordre et chaos dans le libéralisme 1.0</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Michael Krumpmann</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Ex: https://katehon.com/de/article/jack-parsons-ordnung-und-chaos-im-liberalismus-10?fbclid=IwAR3IyAATZfrz-VglYavSts6nE_mVwsQJdC2MrLY24U9KH3uWJaQXvm3juew</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans un article précédent, j'ai présenté quelques figures du "libéralisme 1.0" dont les idées peuvent constituer une amorce de coopération et/ou d'intégration avec la quatrième théorie politique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'essentiel de ses représentants, notamment Hans-Hermann Hoppe et Janusz Korwin-Mikke, peut être résumé sous le terme occulte de "chemin de la main droite". Cela signifie : la construction et le maintien d'un héritage familial commun, une moralité stricte avec une forme d'éthique guerrière, un sens de la famille, de la discipline, et la condamnation de la perversion et de la débauche. Son objectif est de construire et de maintenir l'ordre et d'éviter le chaos. Cela correspond également au caractère de nombreux libertaires, qui désirent en fait une vie tranquille et retirée qu'ils peuvent passer en tant qu'"homme au-dessus du temps" et vivre ainsi "loin de la décadence culturelle ainsi que de la destruction". C'est pourquoi des cas comme celui des Lykov (une famille de vieux croyants en Russie qui a fui à la suite de la révolution et s'est retirée dans les terres désolées de Sibérie et n'a été redécouverte par l'État que dans les années 1990) sont si fascinants pour les libertaires, car ils incarnent leur désir primitif.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais cela ne représente qu'un aspect du libertarianisme, ou "libéralisme 1.0", car au-delà, il y avait aussi des libertaires intéressants pour les traditionalistes en ce que leur philosophie représente la "voie de la main gauche", en principe destructrice, y compris la remise en question des "sophismes" sociétaux. L'un de leurs plus célèbres représentants était Jack Parsons, qui dirigeait le <em>Jet Propulsion Lab, </em>lequel a constitué le noyau de l'agence spatiale NASA. La plupart des gens ne connaissent de Parsons que le fait qu'il a essayé de paterner une déesse de la lune dans un rituel occulte et le considèrent donc comme fou. Mais dans ce cas, les apparences sont trompeuses.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304982" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/4058111431.jpg" alt="71UyMgE4qlL.jpg" width="405" height="617" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Parsons était non seulement un spécialiste des fusées, un ufologue et un philosophe, mais aussi un adepte de l'occultiste Aleister Crowley. En outre, il était un passeur de frontières entre les théories politiques et était à l'origine un socialiste. Cependant, désillusionné par la nature autoritaire de l'URSS, il passe dans le camp libertaire. Selon Parsons, les idées des pères fondateurs des États-Unis étaient l'expression parfaite de la "vraie volonté" théologique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, il ne croyait pas en un "Empire américain", mais était d'avis que les États-Unis actuels trahiraient les principes du libéralisme 1.0. Il partait du principe que les États-Unis allaient lentement se transformer en un État totalitaire et impérialiste qui n'avait de libéral que le nom. À ses yeux, le libéralisme avait le potentiel de devenir un totalitarisme encore pire que les deux autres théories politiques de la modernité (communisme et fascisme), le libéralisme 2.0 de notre époque.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304985" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3274562197.jpg" alt="81gAaxQ-bLL._RI_.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304986" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3658780473.jpg" alt="Sexo-y-cohetes_El-Desvelo-Ediciones.jpg" width="329" height="511" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C'est précisément en raison de la descente dans le totalitarisme que l'appareil d'État des États-Unis dégénérerait en une "république bananière" inefficace. La police ne ferait que prétendre assurer la sécurité, mais en réalité, elle ne pourrait rien faire contre les grands criminels. Au lieu de cela, les personnes socialement marginalisées et la population noire seraient harcelées avec toute la sévérité requise afin de prétendre qu'ils se soucient de la sécurité de la population.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme la plupart des autres représentants du "libéralisme 1.0" et des existentialistes, il croyait que la paix venait avec la responsabilité. Toutefois, contrairement à la plupart de ses "collègues", il était d'avis que la responsabilité n'inclut pas seulement la responsabilité personnelle, mais aussi la responsabilité envers la communauté. Si les gens n'en tenaient pas compte, la stabilité politique ne serait possible que par l'élimination de l'individu et la mise en place d'un appareil de contrôle global, qu'il fallait bien sûr empêcher.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304987" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3558923056.jpg" alt="56042.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien que la première partie de son ouvrage <em>Freedom is a Two Edged Sword</em> (1990) ressemble par endroits à une défense typique de l'État minimal lockéen, il n'était pas partisan d'un tel système étatique. Au contraire, il pensait que même un État minimal ne pouvait pas protéger la liberté humaine. Au contraire, il croyait, par analogie avec Stirner et Nietzsche, qu'un homme qui veut être libre ne doit pas attendre que les autres lui donnent la liberté. Au lieu de cela, il doit se battre lui-même pour sa liberté contre vents et marées. Celui qui attend éternellement que l'État lui donne la liberté restera éternellement un esclave.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La deuxième partie de son œuvre principale porte sur la libération de la féminité. Mais il ne parle pas d'une autre variété du féminisme libéral. Au contraire, il s'agit de la complémentation mutuelle de la masculinité et de la féminité. Il y décrit la femme comme l'incarnation du principe de Shakti avec des termes comme "feu" et "épée flamboyante". En résumé, sa vision du genre se résume au fait que les hommes et les femmes doivent s'entraider pour développer leur potentiel. Parsons a décrit les relations entre les sexes avec la parabole "l'homme est le guerrier et le héros, la femme est sa grande prêtresse".</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce que Parsons avait à l'esprit comme relations entre les sexes était donc le contraire de la bataille féministe des sexes, de la compétition pour les carrières et de la paranoïa sur la "masculinité toxique", la "culture du viol", etc. Parsons voyait l'homme et la femme comme des compléments qui avaient besoin l'un de l'autre, s'entraidaient et se poussaient mutuellement vers de nouveaux sommets, et non comme des monstres dangereux qu'il fallait protéger l'un de l'autre. Et les deux sexes devraient pouvoir vivre des vies caractérisées par la "passion ardente", l'émotion et la confiance mutuelle, et non des vies mornes de femmes de carrière émancipées et d'esclaves salariées dans les usines sans âme de la bourgeoisie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jack Parsons était également un adepte de la "sexualité sacrée" telle qu'elle est pratiquée, entre autres, dans le tantra indien. Et à l'instar de cet enseignement et de philosophes de gauche comme Wilhelm Reich et Georges Bataille, Jack Parsons s'attache également à surmonter les conflits intérieurs, les inhibitions, les blocages et les limitations à l'aide de l'extase. Selon lui, cela constitue également la base d'une plus grande liberté.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il faut toutefois préciser ici que ces rêves ne se sont pas réalisés dans la soi-disant "révolution sexuelle" de la génération 68, mais que les gens ont même développé une sexualité beaucoup plus névrosée et perturbée à travers le féminisme libéral et ses doctrines qu'à l'époque des puritains. A ce stade, on peut se demander comment cela a pu se produire. L'une des raisons en est certainement que la vision féministe actuelle de l'amour et de la sexualité est façonnée par la doctrine libérale de l'individu indépendant et que, par conséquent, ces "désirs" sont essentiellement considérés comme une menace potentielle pour la liberté individuelle. C'est probablement à cause de la doctrine de l'individu indépendant que la pornographie est également en plein essor, car elle représente une forme de sexualité dans laquelle l'individu n'a pas besoin de partenaire et est donc complètement indépendant.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La pensée de Parsons montre également des traces d'un vitalisme anti-chrétien clairement influencé par Nietzsche, comme le montre également une grande partie de la Nouvelle Gauche. Mais cette action négative envers le christianisme est-elle vraiment encore justifiée ? Car la perte de pouvoir des églises chrétiennes depuis 1945 n'a fait que conduire à la désintégration de la société, à plus de matérialisme, et à des idéologies politiques telles que le libéralisme 2.0 prenant la place du christianisme comme religion de substitution, incluant la morale d'esclave et la mentalité de victime critiquées par Nietzsche. Les chrétiens n'ont jamais eu à l'esprit une transformation culturelle et sociale aussi extrême que celle que prépare le libéralisme 2.0. Au contraire, ils avaient consciemment essayé de suivre la tradition gréco-romaine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jack Parsons, contrairement à la plupart des libéraux, n'était en aucun cas un partisan des Lumières et de sa "raison instrumentale" totalitaire. Au contraire, il pensait qu'une trop grande confiance dans la raison entraînerait un évitement de l'inconnu et de l'inexplicable.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304989" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4197549789.jpg" alt="813lWptJn3L.jpg" width="346" height="553" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les idées et la vie de Parsons ont influencé le roman "A Stranger in a Strange World" écrit par son ami Robert Heinlein en 1961. Dans ce livre, un astronaute proclame une nouvelle religion sexo-magique et devient ensuite le sauveur de l'humanité. Ce roman a eu une influence considérable sur la culture hippie. De même, le 15ème chapitre du livre d'Eduard Limonov "L'autre Russie", publié en 2006, présente d'étonnants parallèles avec les idées de Heinlein et semble par endroits être une combinaison de l'œuvre de Heinlein avec les premières idées socialistes de Charles Fourier.</span></strong></span></p><p> </p>
daniel cunin
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L'Histoire de ma sexualité
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2021-07-08:6325472
2021-07-08T11:48:00+02:00
2021-07-08T11:48:00+02:00
Le premier roman de Sofie Lakmaker ...
<p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: #ffffff; color: #808000; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; background-color: #ffffff;">Le premier roman de Sofie Lakmaker</span></strong></span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/01/3172646771.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6274443" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/01/3995271215.png" alt="Sofie Lakmaker, littérature, traduction, roman, sexualité" /></a></p><p align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #808000;"><strong><em>De geschiedenis van mijn seksualiteit</em></strong></span></p><p align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #808000;"><strong><em>Amsterdam, </em></strong><strong><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://dasmag.nl/shop/sofie-lakmaker-de-geschiedenis-van-mijn-seksualiteit" target="_blank" rel="noopener">Das Mag</a></span>, </strong><strong><span style="background: white;">2021</span></strong></span></p><p align="center"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;">Née en 1994 à Amsterdam, Sofie Lakmaker vient de faire son entrée en littérature en donnant un premier roman très remarqué. Jusqu’à présent, elle se manifestait comme chroniqueuse dans la presse. À 17 ans, garçon manqué constatant qu’elle ne pourrait accomplir son rêve – devenir footballeuse professionnelle –, elle a cherché à se transformer en femme séduisante. Sa coiffure devenant une obsession, son attirance pour les femmes s’affirmant, elle est allée au-devant d’un nouvel échec, d’une nouvelle désillusion. Lui restait dès lors à exceller dans un autre domaine : l’écriture, une fois ses études de philosophie terminées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://www.letterenfonds.nl/en/book/1421/the-history-of-my-sexuality" target="_blank" rel="noopener"><em>De geschiedenis van mijn seksualiteit</em></a></span><span style="color: black;"> est un roman très différent de celui d’Arthur Dreyfus : <em>Histoire de ma sexualité</em> (Gallimard, 2014), ne serait-ce que parce que celui-ci traite du corps tel que le perçoit un garçon avant de connaître les ébats sexuels tandis que l’histoire de Sofie, jeune femme qui préfère les femmes, commence par sa défloration. On l’aura deviné, le titre est une allusion à un autre livre paru chez Gallimard : <em>Histoire de la sexualité</em> de Michel Foucault. Alors que le philosophe explore sans relâche nos tentatives d’approcher la vérité non sans laisser la vérité pour ce qu’elle est, alors qu’il regarde ce qui ne va pas dans la société, la romancière procède de même mais en se focalisant sur sa vie sexuelle et intime bien plus que sur la société elle-même. Il n’en demeure pas moins que le lecteur est invité à évoluer dans un microcosme qui restitue bien certains aspects et facettes des existences que mènent bon nombre de jeunes Amstellodamois.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;">Il se trouve que la narratrice, qui se présente sous le nom de Sofie Lakmaker, se sent bien plus homme que femme, non sans se dire féministe. Sa quête d’identité en est d’autant plus compliquée. On comprend que le roman se nourrit en grande partie d’éléments autobiographiques (dont le moins marquant n’est pas le décès de la mère). La fluidité de l’écriture est renforcée par une bonne dose d’humour, d’absurde et d’intrépidité de laquelle se dégage une réelle bravoure et une quête incessante d’équilibre entre doutes et confiance en soi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;">L’histoire s’ouvre par la perte de la virginité de Sofie ; elle se referme par une visite à l’hôpital : la jeune femme aspire à perdre sa poitrine avant de songer à une étape plus radicale. Une étape qui pourrait faire l’objet d’un prochain roman.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/02/976645096.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6274446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/02/532217171.jpg" alt="Sofie Lakmaker, littérature, traduction, roman, sexualité" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>photo : Willemieke Kars</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #808000; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Le début du roman en traduction</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Garamond',serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Prologue</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span><span style="font-size: 14pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ma mère, juive de père</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Ma mère disait toujours : « Nos amis ne sont pas riches, ils ont tout simplement acheté une maison au bon moment. » Exactement au bon moment, mes parents ont eux aussi acheté une maison : au numéro 7 de la Jacob Obrechtstraat, en plein Oud-Zuid, à deux pas du Vondelpark, à trois enjambées du Concertgebouw. Quelqu’un a dit un jour : il y a deux catégories de personnes qui vivent dans ce quartier d’Amsterdam : les riches m’as-tu-vu et les juifs intellos. Nous, me persuadait-on, nous ne sommes pas des riches m’as-tu-vu, nous ne sommes pas non plus juifs – ma mère n’étant juive que de père. Et lorsqu’il m’arrivait de demander à mon propre père ce que c’était, un intello, il me répondait : « Wilfred Oranje est le seul intello qui soit. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Durant ma vingtième année, il m’a été donné de passer quelque temps dans le petit logement de Wilfred Oranje, lequel était mort entre-temps. Le matin, au réveil, j’ouvrais les yeux sur des centaines d’éditions de Sigmund Freud, les allemandes, d’autres en plein de langues différentes dont, bien entendu, les œuvres complètes traduites en néerlandais par l’ancien occupant des lieux. Entre ces murs, je n’ai guère tenu le coup très longtemps. Moi aussi, je voulais devenir un intello, mais à chaque fois que je me plongeais dans un bouquin, je m’endormais. Ainsi va la vie : si jamais je reste le regard rivé sur les pages écrites par un homme qui ressemble à Sigmund Freud, je pique bientôt un roupillon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Entre mes dix-huit et mes vingt-deux ans, je me suis efforcée d’absorber toutes sortes de Sigmund Freud ; de ces multiples tentatives me reste en réalité une seule impression qu’il m’est possible de décrire en termes clairs : je n’étais pas Sigmund Freud. En termes plus précis : je n’étais pas un homme, mais une femme. Pour moi, être une femme – ça n’allait <em>pas de soi</em>. Ils voulaient que je me laisse pousser les cheveux. Certes, personne ne me l’a jamais dit à voix haute, mais quand les gens veulent vous faire avaler autre chose qu’une couleuvre, ils ne font généralement pas usage de leur bouche. Ils vous le font <em>comprendre</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Depuis, j’ai les cheveux très courts et je fais partie d’un groupe de discussion pour transgenres. Vous tenez à en savoir plus ? Téléphonez-moi. À ce propos, je ne suis en rien une personne transgenre, juste quelqu’un qui aime beaucoup pénétrer les femmes et qui en a marre, dans cette visée, d’acheter à tour de bras des <em>appareils</em>. Ces bricoles coûtent la peau des fesses. En outre, la moitié du temps, on ne sait pas dans quoi on se lance car l’onéreux machin se fiche de travers. Vous savez ce dont j’ai ma claque ? Les bricoles de traviole.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Bien entendu, j’aurais pu lire des bouquins écrits par des auteurs qui <em>ne</em> ressemblent <em>pas</em> à Sigmund Freud – des femmes, par exemple, ou des hommes de couleur. Mieux encore : des femmes de couleur. Le problème, c’est qu’aucune ne fait partie des classiques, du « canon ». Ce damné canon ! Mais j’entends déjà ces mots traverser votre cerveau : « Virginia Woolf n’appartient-elle pas au canon ? Et James Baldwin alors ?... » Pour vous répondre en toute franchise : du second, je caresse toujours le projet d’acheter un bouquin ; quant à la première, ses romans ont eux aussi un effet soporifique sur moi. Peu après qu’elle achète ces satanées fleurs, je m’endors.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Alors que j’avais plus ou moins dix-sept ans, l’idée de devenir un génie m’est venue. L’ennuyeux, en ce qui concerne la génialité, c’est que c’est le même cas de figure que pour l’homosexualité : on ne le <em>devient</em> pas, on se rend compte qu’on en est un. Du moins, c’est ce qu’ils disent. Pour moi, à l’époque, tous les génies étaient simplement des gens capables – plutôt que de répondre au téléphone lorsque le monde les sollicitait une énième fois – de se concentrer sur une chose que ce même monde se trouvait attendre. Quoi qu’il en soit : moi aussi, je laissais souvent le téléphone sonner sans répondre, à tel point qu’à un moment donné, mes copines ont baissé les bras. Elles se sont mises à cancaner à mon sujet. Racontant que je n’étais bonne à rien, qu’il ne faisait <em>guère de doute</em> que j’étais lesbienne, étant donné ma façon de reluquer Zahra. Elles avaient raison – sur tous les fronts.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Mes copines m’ayant laissé tomber, j’ai commencé à traîner de plus en plus avec Félix et Chiel. De notre lycée classique « blanc » et « catégoriel », ils étaient les plus blancs et les plus catégoriels, ce qui n’était pas pour me déplaire. Pendant les intercours, Chiel se contentait en général d’une seule phrase : « Y nous prennent pour des buses ? », Félix de hocher la tête de haut en bas. Moi de l’imiter sans savoir au juste de quoi il retournait. Je savais seulement qu’il avait raison, car c’est là leur apanage aux types blancs et catégoriels. Pour ma part, il m’est rarement arrivé d’avoir raison, ce qui, au bout d’un certain temps, m’a foutrement défavorisée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">À vrai dire, en tout, j’ai été à côté de la plaque. En matière de garçons et en matière de filles, en matière de bonnes réponses et, plus capital encore : en matière de bonnes questions. On a beau détenir toutes les réponses possibles et imaginables, quand on ne détient pas la bonne question, on ne fait que parler dans le vide. <em>Cela</em>, j’ai fini par le découvrir. Ce que j’ai fini par découvrir, c’est qu’il y a des réponses qui précèdent une question donnée. Et tant que ces réponses ne sont pas correctes, on n’a qu’une chose : on a tort.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>I</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ma sexualité en toutes lettres</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Walter le Consultant en Recrutement</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Ma sexualité en toutes lettres, en un mot : j’ai toujours cherché quelqu’un qui fermerait portes et fenêtres, qui me dirait : voilà, allons-y. Plus concrètement : j’ai d’abord flashé sur les hommes, puis sur les femmes, bien sûr depuis toujours sur les femmes, sur Muriel, la rousse aux longues jambes, qui me donnait des cours particuliers… sur qui n’ai-je pas flashé en fait ? Cependant, je gardais soit les yeux, soit autre chose, crucialement fermés. Au fond, là n’est pas la question.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">J’ai été déflorée par Walter le Consultant en Recrutement, ce sur quoi je ne souhaite pas m’étendre. Il votait VVD : quand je n’arrivais pas vraiment à mouiller, je m’efforçais de songer à ce parti, à cause de l’étrange connexion qui existe entre excitation et détestation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">J’ai été déflorée rue Sarphati, dans une habitation qui donne sur la Weesperplein, à la façade de laquelle saille la hampe d’un drapeau. Aussi je la reconnais quand je passe à vélo dans le coin : ça me rappelle l’épaisse et envahissante érection de Walter. Walter était un amour. Le soir où ça s’est produit, il m’a dit : « Je crois bien que je suis plus nerveux que toi. » Plus nerveux que moi, il l’<em>était</em>. Pour être honnête, je n’en avais rien à foutre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Ma virginité, je tenais à la perdre pour tourner la page de ma C.D. Ma C.D. – c’est-à-dire : ma Consistante Défloration. La plupart des heures de cours, je les passais au Coffee Company en compagnie de Milan ; on n’arrêtait pas de parler de ma future C.D. et de son C.D., son futur Consistant Dépucelage. Notre propos tournait surtout autour de la période frivole et dissolue qui s’ensuivrait. Notre C.D. nous servirait de couverture à l’égard de nos enfants qui ne manqueraient pas de nous demander un jour : « Au fait, avec qui <em>t</em>’as couché la toute première fois ? » On serait à même de leur fournir une réponse tout à fait décente.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Milan a fini par perdre son pucelage dans des chiottes du Centre Médical Universitaire – il venait d’entamer ses études de médecine. Moi, j’ai donc été dépucelée par Walter au cours de la nuit du 1<sup>er</sup> au 2 septembre 2011. Lui et moi, on a continué à se voir pendant un certain temps, non parce que je goûtais vraiment nos échanges, mais parce que jugeais nécessaire de renforcer la consistance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">On avait fait connaissance au café Mazzeltof, dans les minutes ayant suivi mon envoi d’un texto à Matthijs van Nieuwkerk, l’homme avec lequel je voulais en réalité coucher. Mais celui-ci n’a jamais répondu à mon message. Je tenais son numéro de mon frère qui connait beaucoup de monde. À dix-sept ans, c’est là ce à quoi j’aspirais : baiser et connaître beaucoup de monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Afin de bien me concentrer sur le texto que je voulais envoyer à Van Nieuwkerk, je m’étais éclipsée dans un snackbar au coin de la rue. De retour au Mazzeltof, mes yeux sont tombés sur Walter, debout au bar ; je l’ai immédiatement embrassé sur la joue. Au fond du café, Betsie m’attendait. Je l’ai rejointe : « C’est lui qui va faire l’affaire. » Depuis que je voyais Betsie, fille un rien plus jolie que moi, sortir en sa compagnie était un enfer. Je faisais systématiquement office de second choix. Voilà pourquoi il me revenait de faire croire aux hommes qu’il n’y avait qu’une seule option : moi, Sofie Lakmaker.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Pour tenir Betsie hors de la vue de Walter, je me suis proposée de renouveler nos consommations. Au bar, j’ai essayé d’établir un contact visuel avec lui. Il m’a regardée dans les yeux, l’air sacrément angoissé ; pour le rassurer, je lui ai offert la bière destinée à ma pote. « On pourrait se rouler une pelle », je lui ai dit. « J’aime pas les femmes qui font du rentre-dedans », il a répondu. J’ai hoché la tête, et on a commencé à se rouler une pelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">On s’est retrouvés une semaine plus tard au Lempicka. Dans ce bar, il m’a raconté qu’il était originaire du Limbourg, de Heerlen plus précisément, et que son grand-père avait découvert qu’il est possible de recycler l’huile de friture en biodiesel. Trouvaille qui expliquait la présence d’une piscine dans le jardin de ses parents. Je lui ai raconté qu’une fois le lycée terminé, je voulais faire des études de philosophie. Cette confidence lui a fait dire que j’étais de gauche. Ce à quoi j’ai rétorqué qu’il était de droite, puis je lui suggéré qu’on aille chez lui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Debout, assis, allongés sur le lit, on s’est embrassés pendant un bon moment ; au bout d’un quart d’heure, j’ai dit : « Allez, faisons ce qu’on a à faire. » Walter était en proie aux affres de la mort ; moi aussi d’ailleurs, mais j’estimais que je n’avais pas de temps à perdre. Il avait vingt-six ans, moi dix-sept, et c
Zébra
http://fanzine.hautetfort.com/about.html
Comic-strip by Reyn (4)
tag:fanzine.hautetfort.com,2019-10-31:6186870
2019-10-31T12:30:00+01:00
2019-10-31T12:30:00+01:00
Extrait du site AFISTFULOFBABIES.COM - traduit de l'américain...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6051072" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/00/3747584016.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande dessinée,comic-strip,reyn,afistfulofbabies.com,sexualité,méduse,coup d'un soir" width="679" height="226" /></p><p style="text-align: center;"><strong>Extrait du site <a title="Afistfulofbabies" href="https://afistfulofbabies.com" target="_blank" rel="noopener"><em>AFISTFULOFBABIES.COM</em></a></strong></p><p style="text-align: center;"><strong>- traduit de l'américain avec l'aimable autorisation de l'auteur, Reyn.</strong></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Evangéliques brésiliens et anthropologie de la famille
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2019-10-14:6182960
2019-10-14T17:49:14+02:00
2019-10-14T17:49:14+02:00
Directeur d'études EPHE en anthropologie religieuse de l'Amérique...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/4062237256.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6044303" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/4294611130.jpg" alt="portrait-oscar-calavia.jpg" /></a>Directeur d'études <strong>EPHE</strong> en anthropologie religieuse de l'Amérique latine, <strong>Oscar Calavia</strong> (photo ci-contre) a proposé un brillant exposé lors du premier séminaire interne mensuel que le GSRL a organisé sur le Campus Condorcet.</p><p>Il a en particulier détaillé, au-delà des clichés, l'attitude des évangéliques brésiliens par rapport aux enjeux politiques sous l'angle des questions de sexualité, à partir d'une réflexion sur l'anthropologie des modèles familiaux.</p><p>Le <a href="https://www.gsrl-cnrs.fr/resume-du-seminaire-interne-gsrl-du-17-septembre-2019/">résumé</a> est disponible sur le site internet du GSRL (<a href="https://www.gsrl-cnrs.fr/resume-du-seminaire-interne-gsrl-du-17-septembre-2019/"><strong>lien</strong></a>).</p>
Pedros
http://xyzabcd.hautetfort.com/about.html
LE DANGER des femmes qui se jettent dans la fellation sauvage des mâles !
tag:xyzabcd.hautetfort.com,2018-02-26:6029849
2018-02-26T19:37:00+01:00
2018-02-26T19:37:00+01:00
Humour. M. Darmanin a été violé ! Au secours M. Dupont-Moretti !...
<p><strong>Humour. M. Darmanin a été violé ! Au secours M. Dupont-Moretti !</strong><strong> </strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: black;">Un supplément mais vital !</span></strong></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: black;"> </span></strong><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: black;">L’avenir des Mâles est menacé ! </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: black;">Et donc les problèmes de reproduction sont à l’horizon !!</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: black;"> </span></strong></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Notre jeune ministre Gérald Darmanin, le tout gentil garçon qui ne ferait pas mal à une mouche, s’est retrouvé pétrifié devant une femme prédatrice et, incapable de réagir, s’est laissé ouvrir la braguette avant de subir une fellation !</span></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">LES FAITS ! Rien que les faits !</span></strong></p><p> </p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Il avait tellement honte qu’il n’en avait parlé à personne ... Mais !</span></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Il n’est plus comme avant ! Il tente péniblement de se reconstruire ... </span></strong></p><p><strong><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">En silence !</span></u></strong></p><p> </p><p><strong><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Il a du mal à sortir dans la rue de peur de se voir de nouveau assaillir par une femme «cannibale » se jetant sur lui et lui arrachant tout ou presque.</span></u></strong></p><p> </p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Notre pauvre et si naïf M. Darmanin, tout craintif, ne sachant plus à quel saint se vouer, vient juste de réagir en portant plainte pour diffamation !</span></p><p><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">MAIS IL SE TROMPE !</span></u></p><p><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">IL NE PENSE PAS AUX AUTRES !</span></u></p><p><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">IL Y A PRESQUE DÉLIT DE NON ASSISTANCE À MÂLES EN DANGER !</span></u></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">* RESSAISISSEZ-VOUS M. DARMANIN ! C’EST DE VOTRE DEVOIR !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">ET PROFITEZ DE LA SITUATION : <u>LA CHANCE NE PASSE PAS 2 FOIS !</u></span></strong></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">** <u>DEVENEZ LE MONSIEUR ANTI-WEINSTEIN ! Voire </u></span></strong><strong><u><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Monsieur « Cage de chasteté » !</span></u></strong></p><p><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">(Jadis on parlait de ceintures de chasteté pour les femmes ! Pour éviter les morsures éventuelles et plus, M. Darmanin, assurez la promotion des cages de chasteté préventives en acier, incassables, anti-dents !)</span></em></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Vous avez déjà l’appui de Me Deneuve, Me Boutin, Me Millet, etc. ! DE ME BRIGITTE (L'épouse de JUPITER ! Et non pas l'autre !)</span></strong></p><p> </p><p><strong><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">*** Que tous les mâles lancent AUSSI UNE PÉTITION CONTRE LES FELLATIONS SAUVAGES !</span></u></strong></p><p> </p><p><strong><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">EN ATTENDANT</span></u></strong><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">,</span></strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;"> Puisque cette ogresse vient d’avouer son acte délictueux, voire crime, <strong>ne serait-il pas indispensable que le célèbre avocat des grandes causes, M. DUPONT-MORETTI , se charge :</strong></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">1) <strong>de prouver LE VIOL PAR SURPRISE</strong>, La pénétration ayant été avouée ;</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">2) <strong>de demander une condamnation exemplaire</strong> d’au moins 20 années de prison pour cette criminelle ?</span></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">EH OUI ! MINE DE RIEN, <u>SUPPOSONS QUE DANS CETTE SOCIÉTÉ</u>, vivant sous l’ADDICTION « TOUJOURS PLUS », <u>T. P. DE FEMMES</u></span></strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">, dans les rues et ailleurs, soudainement, attaquent brutalement les hommes, ouvrent leurs braguettes et <strong><u>SE RUENT SUR LA CHOSE DANS LA PRÉCIPITATION ET LA GOURMANDISE !</u></strong></span></p><p> </p><p><strong><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;"> Combien de quéquettes</span></u></strong><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;"> ne risquent-elles pas d’être <u>mordues, lacérées, etc. ? </u>! Sans parler des <u>séquelles au niveau d la reproduction !</u></span></strong></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Seul un Monsieur DUPONT-MORETTI peut arriver à SAUVER LE FUTUR DES MÂLES qui</span></strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">, à l’allure où nous fonçons et transgressons « toujours plus », <strong>risque</strong> d’être sanglant, <strong>de partir à la dérive.</strong> </span></p><p> </p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">(<strong>M Sarkozy et M.Wauquiez</strong> utiliseraient certainement un <strong>terme plus trivial</strong> !)</span></em></p><p> </p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif'; color: #202222;">Amen ! Xyzabcd ... Ou Pierre Payen (Dunkerque)</span></em></p><p> </p>
Faelys
http://www.petitesmadeleines.fr/about.html
Barricades, Charlotte Bousquet et Jaypee
tag:www.petitesmadeleines.fr,2018-02-21:6027132
2018-02-21T06:18:00+01:00
2018-02-21T06:18:00+01:00
Décidément, les éditions Gulf Stream proposent vraiment des...
<p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/1410047908.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5770651" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/4027161008.png" alt="barricades.png" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>Décidément, les éditions <a href="https://www.facebook.com/GulfStreamEditeur/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Gulf Stream</a> proposent vraiment des pépites en romans graphiques pour ados ! Deuxième titre du cycle "lycée", "Barricades" aborde avec brio la question de la transition de genre, j'ai beaucoup aimé et je sens que je ne serai pas la seule !!</strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;">J'avais été épatée et convaincue par chaque titre du cycle précédent de cette collection "Les Graphiques", par le duo Bousquet/Rubini. A l'image du très bon <a href="http://www.petitesmadeleines.fr/archive/2013/07/05/rouge-tagada-de-charlotte-bousquet-et-stephanie-rubini.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Rouge tagada" </a> sur l'éveil des sentiments amoureux et l'homosexualité, les quatre titres de cette collection étaient à la fois subtils et francs, graves et ouverts, offrant enfin aux ados des titres sur des sujets importants pour ouvrir les esprits et les consciences, des réelles thématiques contemporaines comme le mal-être adolescent, la quête d'identité sexuelle, le harcèlement, l'amitié.... Mes élèves collégiens apprécient énormément cette collection.</p><p style="text-align: justify;">Ici on passe au cycle "lycée", le duo devient <a href="https://charlottebousquet.blogspot.fr/2018/01/barricades.html?spref=fb" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Bousquet</a>/<a href="https://www.facebook.com/Jaypee-Illustration-Comic-Books-240891959686110/?fref=mentions" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Jaypee </a>mais l'esprit est le même, revendiqué d'ailleurs en fin d'ouvrage: <em>"Etre différent, devenir soi-même quel qu'en soit le prix, mais aussi découvrir la solidarité, faire exploser les préjugés</em>". Le trait des illustrations semble s'adapter au public et aux thématiques; plus graphique, plus incisif et sombre. Après "Secret pour secret" qui abordait l'avortement, c'est cette fois encore une thématique inédite qui est ciblée: la transition de genre. Sam est en transition, elle se bat moralement et physiquement pour devenir celle qu'elle a toujours été dans la tête et dans le cœur, mais pas dans la bonne enveloppe corporelle.</p><p style="text-align: justify;"><em>"À table, j’ai préparé le terrain, j’ai agité mes bonnes notes et le couple gay de la classe, j’ai dit que c’était juste comme ça, pour voir, m’amuser. Ils ont hésité. Ils ont cédé. Parce qu’ils pensent exactement comme moi : je ne peux pas passer le reste de ma vie à me planquer. Et puis, comme le dit ma psy, le plus dur est passé. J’ai eu mal. J’ai voulu mourir. Mais j’ai survécu. Je me suis montrée plus forte qu’eux. Et je les ai laissés derrière moi, même si je ne pourrai jamais oublier ce qu’ils ont fait.</em><br /><em>Et voilà.</em><br /><em>Les dés sont jetés.</em><br /><em>Le destin est en marche.</em><br /><em>Et moi, j’ai beau me la jouer décontractée, je flippe complètement à l’idée de cette soirée."</em></p><p style="text-align: justify;">Encore une fois, Charlotte Bousquet a su équilibrer un ton direct et une parole qui sonne juste, qui crie la vérité, qui inspire respect, réflexion, ouverture d'esprit. L'histoire de Sam nous est révélée petit à petit, on découvre le cauchemar du passé, et on tremble avec elle devant la réaction de ce nouveau cercle d'amis qui l'ont apprivoisée, et qui pourraient bien à nouveau la détruire une fois qu'ils découvriront son secret.</p><p style="text-align: justify;">Un portrait d'une héroïne pleine de courage et terriblement fragile à la fois, blessée à vif par l'incompréhension et le rejet violent, portée par l'amour inconditionnel de ses parents. Une famille unie pour faire tomber les barrières, et un souffle de renaissance quand Sam voit le bout du tunnel en se construisant une nouvelle vie. Le dessin de Jaypee propose une ambiance presque rock, à fleur de peau, sur le fil du rasoir des émotions de l'héroïne. Bravo, et vivement le prochain titre !</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.lirado.com/barricades-charlotte-bousquet-jaypee/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Lirado </a>, <a href="http://hleroy.canalblog.com/archives/2017/12/06/35934481.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Blogamoi d'Hélène Leroy </a>et <a href="https://lesmotschocolat.wordpress.com/2018/01/13/barricades-de-charlotte-bousquet-et-jaypee/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les mots chocolat</a> ont eux-aussi beaucoup aimé ce titre...</p><p><em>Barricades,</em> Charlotte Bousquet et Jaypee, éditions Gulf Stream (janvier 2018), 72p., 15€</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Blog littérature jeunesse, blog livres, blog lecture, blog livres ados, blog livres parentalité</a></p><p> </p>
midier
http://icilleurs.hautetfort.com/about.html
Mieux comprendre pour mieux combattre
tag:icilleurs.hautetfort.com,2017-10-31:5994598
2017-10-31T08:53:33+01:00
2017-10-31T08:53:33+01:00
Dans les affaires actuelles de violences sexuelles, tout comme pour ce...
<p>Dans les affaires actuelles de violences sexuelles, tout comme pour ce qui concerne la pédophilie voire les comportements de type pervers narcissiques et autres personnalités toxiques, il semble qu'on ne s'intéresse qu'aux aspects les plus simples et aux "solutions" rapides.</p><p>Se débarrasser des coupables, et poser souvent des responsabilités bien trop simplistes.</p><p>Un individu est un résultat, changeant.</p><p>Ce résultat provient d'influences bio, psycho et socio... logiques.</p><p>Omettre un ou plusieurs de ces aspects conduit à <strong>mal comprendre, et donc à mal combattre</strong>.</p><p>Sur le plan <strong><em>biologique</em></strong>, il semble bien qu'il existe des pulsions sexuelles, de domination (cf Laborit).</p><p>Sur le plan <em><strong>psychologique</strong></em>, on se donne des justifications, des cadres "idéologiques" pour justifier son comportement.</p><p><em><strong>Socialement</strong></em>, L'extérieur donne des "principes" justifiant (ou pas) son comportement.</p><p>Il faut aussi considérer la façon dont le <em><strong>langage</strong> </em>transmet ces idées, et comment.</p><p>La plupart des problèmes humains devraient il me semble être envisagés selon ces <strong>angles d'approche, </strong><strong><strong><span style="text-decoration: underline;">simultanément</span> et</strong> <span style="text-decoration: underline;">en interaction</span></strong>.</p><p> </p><p style="text-align: right;">(Prémisses d'une approche bio-psycho-socio-logique</p><p style="text-align: right;">des questions Humaines)</p>
herisson
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Groin, Groin ...
tag:deliredumonde.hautetfort.com,2017-10-21:5991478
2017-10-21T23:55:00+02:00
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21/10/2017 Un peu d'humour pour s'échapper de cette ambiance malsaine et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5709571" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://deliredumonde.hautetfort.com/media/02/00/441152561.jpg" alt="balancetonporc.jpg" /></p><p style="text-align: left;">21/10/2017</p><p style="text-align: left;">Un peu d'humour pour s'échapper de cette ambiance malsaine et pesante ...</p><p style="text-align: left;">Suite à l’affaire Weinstein, du nom du producteur américain visé par une série d’accusations d’agressions sexuelles, aucun milieu social ou professionnel n’échappe depuis une semaine à la multiplication des dénonciations de harcèlement sexuel subi par des femmes. <a href="http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/balance-ton-porc-le-hashtag-qui-denonce-le-harcelement-sexuel-14-10-2017-7331730.php">Balance l'info ici</a></p>
Ratatosk
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Ingénierie sociale : une petite histoire de la libération sexuelle
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-09-10:5978863
2017-09-10T05:04:00+02:00
2017-09-10T05:04:00+02:00
Ingénierie sociale : une petite histoire de la libération sexuelle...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5685637" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/932830451.jpg" alt="Lsex-1.jpg" /></p><h1 class="post-title title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Ingénierie sociale : une petite histoire de la libération sexuelle</strong></span></h1><p class="meta" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>par Antonin Campana </strong></span></p><p class="meta" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Ex: http://www.autochtonisme.com</strong></span></p><div class="entry"><div class="ob-sections"><div class="ob-section ob-section-images ob-default" style="text-align: left;"> </div><div class="ob-section ob-section-html" style="text-align: left;"><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>L’histoire de la « libération sexuelle » est celle d’une ingénierie sociale qui est parvenue à faire de l’individu isolé la cellule de base de la société, conformément à ce qu’énonçaient Rousseau et les révolutionnaires de 1789. Cette ingénierie est passée par trois phases : une phase légale, une phase idéologique et une phase psychosociale de reconditionnement des instincts sexuels. Cette dernière phase correspond à ce que nous appelons la « libération sexuelle ». C’est en fait un processus d’animalisation qui a permis d’enchaîner l’individu à des instincts « libérés » peu compatibles avec une vie de famille stable. </strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Le Système, fondé sur le préjugé obscurantiste d’un individu préexistant au groupe, va naturellement faire de la Famille la cible de toutes ses attaques. Dès la période révolutionnaire, le Système naissant a compris que la famille, héritée de notre patrimoine phylogénétique, sublimée par les cultures et les religions, serait le dernier bastion à résister au projet totalitaire d’esseuler les hommes. Pour connaître le but de tout ceci, il suffit de lire <em>Le</em> <em>meilleur des mondes </em>d’Aldous Huxley (1932). Ce livre, qui n’est pas un roman de science-fiction mais le projet révélé d’une caste, nous apprend que dans le futur Etat mondial il n’y aura plus ni pères, ni mères, ni familles, ni même reproduction sexuée. En 2017, cela n’est plus vraiment une utopie : on y est presque ! Voici en quelques lignes comment cela s’est passé.</strong></span></p></div><div class="ob-section ob-section-html" style="text-align: left;"><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-style: normal;">La Révolution, premier acte de la destruction de la Famille</span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Dans la société traditionnelle européenne, le mariage relève du sacré. Indissoluble, il est béni par le prêtre et fait partie, avec le baptême ou l’eucharistie, des sept sacrements. On se marie devant Dieu, qui délivre sa grâce, dans le but de former un couple et de fonder un foyer. </strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Le mariage n’est pas seulement l’union d’un homme et d’une femme. C’est aussi l’union de deux familles qui ont donné leur accord par l’intermédiaire des parents. Cette « alliance » de deux groupes familiaux n’est pas que symbolique. Elle implique un devoir de solidarité et une exigence d’entraide qui peut aller jusqu’à l’obligation morale de venger un affront dont l’allié aurait été victime (Robert Muchembled, <em>Cultures et société en France du début du XVIe Siècle au milieu du XVIIe siècle</em>, Sedes, 1995).</strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Traditionnellement, c’est uniquement dans le cadre du mariage qu’une sexualité est possible. Celle-ci a pour finalité l’agrandissement de la famille par de nouvelles naissances. De plus, puisque le mariage est un sacrement, la sexualité et la reproduction qui en découle prennent à leur tour un caractère sacré. </strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Dès l’époque révolutionnaire, les républicains vont donc attaquer la famille en sapant le mariage. Ils vont d’une part rompre son lien au sacré, d’autre part remettre en cause son indissolubilité, enfin le dissocier de la reproduction de la lignée. Tout cela va se faire à coup de lois et de décrets et n’aura, pendant des décennies, quasiment aucune incidence sur les mœurs et coutumes de la société française. </strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>En août 1792, l’Assemblée nationale vote une loi autorisant le divorce « <em>sur simple allégation d’incompatibilité d’humeur</em> » : c’en est fini de l’indissolubilité du mariage. En septembre de la même année, une loi institue le mariage civil. Celui-ci n’est plus défini comme un sacrement mais comme un contrat entre deux individus : c’en est fini du caractère sacré du mariage. Le 12 brumaire An II (20 novembre 1793) est votée une loi qui stipule que tous les enfants nés hors mariage seront admis à la succession de leur père. L’enfant naturel ou illégitime entre ainsi dans la filiation légale : c’en est fini du mariage comme seul moyen légitime de perpétuer la lignée.</strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>En attaquant le mariage, la République attaque la clé de voûte de la famille. Car c’est bien la famille qu’il s’agit de déconstruire et d’affaiblir, de nombreux écrits républicains en font foi. La famille serait ainsi un « détournement d’énergie citoyenne », un « vol fait à la cité » selon le conventionnel Courtois (Danton : « <em>Les enfants appartiennent à la République avant d’appartenir à leurs parents</em> », intervention à la Convention lors de la séance du 22 frimaire an II). On doit être « enfant de la Patrie » et non de ses parents ! Il convient donc de distendre les liens familiaux (Sieyès : « <em>Un législateur éclairé verrait jusqu’où on peut permettre les liens de famille</em> ») en permettant le divorce, en affaiblissant la sacralité du mariage ou même en attaquant le pouvoir du père, notamment à travers la loi successorale de 1794 (cette loi impose l’égalité entre les héritiers. Elle présente trois avantages d’un point de vue républicain. D’une part, elle permet à la République de s’immiscer au sein même de la famille à déconstruire pour prendre un pouvoir traditionnellement dévolu au Père, ce qui au passage diminue le prestige de celui-ci. D’autre part, le Père n’ayant plus la possibilité de sanctionner (ou d’avantager) l’un ou l’autre de ses enfants, ceux-ci auront plus de latitude pour remettre en question son autorité. Enfin cette loi a pour conséquence d’émietter les biens familiaux et de diminuer ainsi la puissance économique de la famille). </strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Dès la période révolutionnaire, nous voyons clairement s’ébaucher une volonté non dissimulée d’en finir avec le mariage, la famille, la filiation dans un cadre familial, les liens de parenté et la place du Père (assimilé au Roi, quand ce n’est pas au tyran). Tout cela reste au niveau légal et garde un impact sociétal très faible. Néanmoins, l’opération-Système est réussie : le ver est dans le fruit ! Car le Système « raisonne » en décennies, voire en siècles. Peu importe le temps : l’essentiel est que le pourrissement soit inéluctable.</strong></span></p></div><div class="ob-section ob-section-html" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5685644" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1126734092.jpeg" alt="emmanuelle-par-tonyo-critique-cinema.jpeg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-style: normal;">L’amour libre</span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>La Restauration va abolir le divorce en 1816. Il sera rétabli en 1884, dès que la République se sera solidement réinstallée au pouvoir. Persévérant dans son entreprise de destructuration de la famille, la République va, par une loi de 1896, restreindre le droit de regard des parents sur le mariage de leurs enfants et par une autre, de 1907, mettre fin à l’obligation du consentement des parents par des « actes respectueux ». Tout cela est conforme à l’idéologie du contrat social : il s’agit toujours de réaffirmer l’individu isolé et libéré de ses « obligations familiales » contre le « corps intermédiaire ». A travers la mise à l’écart des parents, garants des intérêts globaux de la famille et chargés notamment de prévenir les mésalliances, la République pose que le mariage est affaire de <em>désir</em> individuel et non d’alliance entre des groupes familiaux. Insensiblement, le régime politique impose l’idée romantique que le mariage est affaire d’amour et que l’amour doit être libre.</strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>L’idée sera bientôt reprise et utilisée contre le mariage. Car si l’individu est la cellule de base de la société, et si la liberté et les « passions » de celui-ci priment sur les corps intermédiaires qui l’oppriment, alors le mariage est une prison, peu importe qu’il soit civil ou religieux. En substituant le mariage civil révocable au mariage religieux irrévocable, la République-Système avait certes affaibli l’institution mais ne l’avait pas fait disparaître. Poussant la logique républicaine jusqu’au bout, un courant d’idée va, au nom d’une liberté individuelle qui passe par la liberté sexuelle, proposer l’abolition du mariage et l’union libre entre les individus.</strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Les partisans de « l’amour libre » ne se contentent pas de contester l’institution du mariage, qu’ils décrivent comme un esclavage sexuel. Ils font en effet la promotion des comportements sexuels non procréateurs, dont l’homosexualité, et entendent ainsi libérer le désir sexuel : « <em>L’amour libre ne peut être de l’immoralité puisqu’il est une loi naturelle ; le désir sexuel ne peut être une immoralité puisqu’il est un besoin naturel de notre vie physique</em> » (Madeleine Vernet, <em>l’Anarchie</em>, 1907). Aux Etats-Unis l’hebdomadaire <em>Lucifer, The Light-Bearer</em> (<em>Lucifer, Le Porteur de Lumière</em>) fondé en 1883 par Moses Harman décrit le mariage comme une conspiration contre la liberté et la justice. Le journal fait la promotion de la liberté sexuelle, du contrôle des naissances et de l’eugénisme. Dans une <a style="color: #999999;" href="https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Mariage_est_une_mauvaise_action" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><u>conférence de 1907</u></a>, l’anarchiste Voltairine de Cleyre, qui publie aussi dans <em>Lucifer</em>, déclare : « <em>la tendance sociale actuelle s’oriente vers la liberté de l’individu, ce qui implique la réalisation de toutes les conditions nécessaires à l’avènement de cette liberté </em>». Et elle ajoute : « <em>je souhaiterais que les hommes et les femmes organisent leurs vies de telle façon qu’ils puissent être toujours, à toute époque, des êtres libres, sur ce plan-là [sexuel] comme sur d’autres</em> ». Et ailleurs, très luciférienne : « <em>je ne m’inquiète pas de la repopulation de la Terre, et je ne verserais aucune larme si l’on m’apprenait que le dernier être humain venait de naître »</em>. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5685645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2791792968.jpg" alt="vdc.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #ffcc99;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Voltairine de Cleyre</span></em></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="background: white none repeat scroll 0% 0%;"><span style="line-height: 115%;">Le courant anarchiste ou « d’extrême gauche » semble en pointe dans le combat pour l’amour libre. Ce n’est qu’une illusion car ce courant a historiquement toujours servi les intérêts de la Caste et a toujours été à sa remorque. Les internationalistes marxistes, qui entendent alors détruire la famille bourgeoise, sont les idiots utiles des mondialistes libéraux qui voient dans le « libéralisme sexuel » une transposition du libéralisme économique. Il est tentant pour ces derniers d’analyser la libido comme un capital qu’on serait libre d’investir où l’on veut. Les frontières imposées par le couple et la famille représenteraient alors, pour la libido, un obstacle équivalent à ce que sont les frontières nationales pour l’argent. On peut trouver un exemple typique de cette collusion entre la gauche radicale et le capitalisme le plus débridé en la personne de Margaret Sanders. Sanders est à la fois anarchiste, féministe et une eugéniste partisan du contrôle des naissances comme de l’amour libre. <a style="color: #999999;" href="http://www.lifeissues.net/writers/tay/tay_04robthecrad.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><u>Avec le soutien financier</u></a> de la famille Rockefeller, consciente de leurs convergences idéologiques, elle va fonder en 1921 <em>l’American Birth Control League</em> qui deviendra en 1942 le Planning familial (Planned Parenthoud). </span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Côté Caste, Richard Nikolaus Eijiro von Coudenhove-Kalergi (1894-1972) est dans l’entre-deux guerres l’un des représentants les plus en vue de l’oligarchie. On le connaît surtout pour son influence dans la construction de l’Union européenne. Celle-ci lui doit l’hymne européen, la « journée de l’Europe », la CECA, le Conseil de l’Europe qui inspira le Parlement européen et même la monnaie unique qui fut proposée par Valéry Giscard d’Estaing sous les auspices du Xème Congrès du <em>mouvement Paneuropéen</em> que Coudenhove-Kalergi a fondé en 1922. Titulaire de plusieurs prix et décorations, proposé pour le prix Nobel, Coudenhove-Kalergi a été en relation avec tous les hommes de pouvoir de son temps. </strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="background: white none repeat scroll 0% 0%;"><span style="line-height: 115%;"><img id="media-5685646" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2935071362.jpg" alt="praktischer-idealismus-richard-de-coudenhove-kalergi.jpg" />Dans son ouvrage <em><u>Praktischer Idealismus </u>édité en 1925</em>, Kalergi expose clairement sa conception eugéniste du monde. Dans la société planétaire qu’il appelle de ses vœux, l’humanité sera, expose-t-il, divisée en deux groupes : d’une part une Caste oligarchique toute puissante, d’autre part une masse humaine de moindre valeur, métissée et assujettie (<a style="color: #999999;" href="http://www.autochtonisme.com/2016/01/coudenhove-kalergi-l-ue-et-le-genocide-du-peuple-europeen.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><u>voyez ici notre article sur ce triste personnage</u></a>). </span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="background: white none repeat scroll 0% 0%;"><span style="line-height: 115%;">Le mariage et la reproduction sexuée seront réservés aux « élus » de la Caste : « <em>Seule sera libre l’alliance des </em><em>hommes</em><em> les plus nobles avec les </em><em>femmes</em><em> les plus nobles, </em><em>et inversement</em> » (Page 46). Le « <em>mariage</em> » et « <em>l’eugénisme</em> », écrit-il, seront à la base d’une « <em>noblesse de reproduction</em> » (Sic ! la traductrice de l’ouvrage souligne que le terme « <em>Zuchtadel</em> » peut aussi se traduire par « <em>noblesse d’élevage</em> » !). Le système que Kalergi veut voir s’installer « <em>culminera dans la production (</em>NDT : Züchtung : élevage<em>) de la noblesse, dans la </em><em>différentiation de l’humanité</em><em>. C’est ici, dans </em><em>l’eugénisme social</em><em>, que réside sa plus haute mission historique » (page 46). </em></span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="background: white none repeat scroll 0% 0%;"><span style="line-height: 115%;">La masse métissée aura quant à elle une condition très différente. Coudenhove-Kalergi poursuit : « <em>Les personnes de valeur moindre devront se satisfaire de personnes de valeur moindre. Ainsi le mode d’existence des personnes de valeur moindre et médiocre sera </em><em>l’amour libre</em><em>, celle des élus : le </em><em>mariage libre</em> » (Page 46).</span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="background: white none repeat scroll 0% 0%;"><span style="line-height: 115%;"><em> Coudenhove-</em>Kalergi est le porte-parole
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
« Le tabou de la sentimentalité » Roland Barthes à propos de Fragments d'un discours amoureux
tag:cottetemard.hautetfort.com,2017-09-04:5976865
2017-09-04T22:33:16+02:00
2017-09-04T22:33:16+02:00
Bernard Pivot s'entretient avec Roland Barthes sur Apostrophes à...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5682149" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/100136444.jpg" alt="roland barthes,fragments d'un discours amoureux,apostrophes,bernard pivot,essai,littérature,télévision,sexualité,sentimentalité,émission littéraire,culture,audiovisuel,blog littéraire de christian cottet-emard," />Bernard Pivot s'entretient avec Roland Barthes sur Apostrophes à propos de <a href="https://www.facebook.com/Ina.fr/videos/1513451805367900/?hc_ref=ARQtIYCp9HJwoFlq5sgNuSyKYsI3sfPW-Ae6BZGReugqTAA5Y3kXC7mmo5Uck9M5_R4&pnref=story">Fragments d'un discours amoureux</a> :</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pivot :</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>« Vous dites même que ce qu'il y a d'obscène aujourd'hui dans le discours amoureux ce n'est pas la sexualité c'est la sentimentalité. »</em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Roland Barthes : </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>« C'est ça. Il y a une espèce de renversement et maintenant, je prétends qu'un sujet amoureux aura effectivement beaucoup de mal à vaincre l'espèce de tabou de la sentimentalité alors que le tabou de la sexualité aujourd'hui se transgresse très facilement. »</em></span></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
A lire
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Simone Veil (1927-2017)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2017-07-01:5959240
2017-07-01T09:59:00+02:00
2017-07-01T09:59:00+02:00
Une grande dame s'en est allée. Avec la disparition de Simone Veil...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/3143157538.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5653333" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/3062351359.jpg" alt="DDkDvSUWAAEDr3-.jpg" /></a>Une grande dame s'en est allée. Avec la disparition de <strong>Simone Veil (1927-2017)</strong>, c'est à une figure majeure de la <strong>lutte pour les droits des femmes</strong>, mais aussi à une combattante de la <strong>construction européenne</strong>, que la France rend, à juste titre, hommage.</p><p>Non sans hypocrisie et récupération, à droite comme à gauche.</p><p>Je rappelle l'intérêt de l'ouvrage collectif (auquel a participé ma collègue du GSRL Florence Rochefort) <a href="http://www.armand-colin.com/les-lois-veil-les-evenements-fondateurs-9782200249489"><em>Les lois Veil - Contraception 1974, IVG 1975 (Armand Colin, 2012)</em></a>, et signale l'hommage de Georgina Dufoix dans l'hebdomadaire <em>Réforme</em>, dans lequel l'ancienne ministre rappelle notamment la pensée de Simone Veil sur l'avortement encadré: ni pénalisation, ni banalisation, car, disait-elle, "l'avortement restera toujours un drame" (discours du 26 novembre 1974).</p><p><strong><a href="https://www.reforme.net/actualite/societe/georgina-dufoix-ancienne-ministre-protestante-rend-hommage-a-simone-veil/">Lien.</a></strong></p>
A lire
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Prêtre catholique et amour conjugal: Femme ou Eglise il faut choisir
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2017-02-25:5915628
2017-02-25T12:19:00+01:00
2017-02-25T12:19:00+01:00
Peut-être parce qu'on est au XXIe siècle, et qu'on a la chance de vivre...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/2517789714.JPG" target="_blank"><img id="media-5573936" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/385783413.JPG" alt="ff.JPG" /></a>Peut-être parce qu'on est au XXIe siècle, et qu'on a la chance de vivre dans des sociétés qui ont évolué favorablement sur ces questions, on oublie parfois que le catholicisme consacre toujours le principe d'inégalité homme-femme dans l'accès au sacerdoce, mais aussi le principe d'incompatibilité entre amour conjugal et prêtrise.</p><p>L'affaire Gréa (cf. <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2017/02/20/david-grea-5912961.html">blognote du 20 février 2017</a>) nous rappelle, avec force, l'actualité de ces positions catholiques.</p><p>On lira notamment avec attention cette <a href="http://www.lavie.fr/actualite/billets/lettre-au-pere-david-grea-d-un-aine-de-30-ans-22-02-2017-80119_288.php"><strong>lettre ouverte d'un prêtre "aîné de 30 ans"</strong></a>, qui exprime, sous couvert d'intentions (supposées) charitables,<strong> une violence extrême</strong>. Il y est dit en substance qu'<span style="background-color: #ffff99;">un prêtre doit choisir entre l'amour de l'Eglise catholique et l'amour conjugal pour une femme</span>. Concilier les deux? Impossible, d'après lui, et les règles de son Église.</p><p>Inutile de préciser que cette position constitue l'un des facteurs d'attractivité des <strong>Églises évangéliques</strong> auprès de nombreux chrétiens.</p><p>Ces Églises, malgré leurs défauts, valorisent en effet l'amour conjugal dans le service pastoral commun du Seigneur, écartant ainsi l'idée singulière selon laquelle aimer conjugalement une femme, pour un "serviteur de Dieu", serait trahir l'amour premier donné à l'Eglise de Jésus-Christ.</p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Des robots dans nos lits pour 2017
tag:creseveur.hautetfort.com,2016-12-28:5891991
2016-12-28T10:52:02+01:00
2016-12-28T10:52:02+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5533611" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/425074030.jpg" alt="Robots sexuels.jpg" /></p>
Pedros
http://xyzabcd.hautetfort.com/about.html
Humour. Une nouvelle manière de vivre, bientôt ? !
tag:xyzabcd.hautetfort.com,2016-11-07:5871060
2016-11-07T17:06:50+01:00
2016-11-07T17:06:50+01:00
Tout va très bien Madame la Marquise ! ! ! LE CONSTAT A) Ne sait-on...
<p>Tout va très bien Madame la Marquise ! ! !</p><p><strong>LE CONSTAT</strong></p><p><strong><u>A) Ne sait-on pas depuis 2005 que notre génome se différencie de celui du chimpanzé d’environ 1 %. ? !</u></strong></p><p>Mais jusque alors, quelque chose a-t-il changé ? !</p><p>Quelqu’un(e) a-t-il/elle remis en cause ou réactualisé la parabole chrétienne de la genèse (Ch. 9.6) : « L’homme a été créé à l’image de Dieu » ? !</p><p>Ou/et son prolongement rationaliste : « L’homme est un dieu en devenir » (Où le D est réduit en d et le dualisme est métamorphosé en le vrai/faux cartésien ou 1/0 binaire) ? !</p><p><em><u>L’explication ne serait-elle pas aussi simple que fondamentale ? !</u></em></p><p><em><u>N’aurait-elle pas surtout le mérite de confirmer la valeur de la loi de complexification de Darwin. Et d’étayer au second degré la prédiction de la Bible</u></em> ? !</p><p>En s’appropriant de la valeur du rapport permettant le décryptage ou la traduction de cette parabole première, ne devient-il pas plus que clair que le changement d’ère ne devrait pas ressembler à l’apocalypse, à la fin du monde, via le jugement dernier ! Ni au désastre de la collision d’un météorite ou de la trop intense série d’éruptions volcaniques ayant peut-être provoqué la disparition des dinosaures !</p><p><em>Si vous n’aviez pas saisi la seconde information fournie « à l’insu de notre plein gré » en 2005, il reste à signaler que nos conditionnements nous ont interdit de prendre en considération le résultat ( Le ~1 % + ») remettant trop en cause nos préjugés, habitudes, repères, normes ! </em></p><p><em>***N’avons-nous pas prouvé ainsi notre caractéristique « fractale » et donné du poids à la perspective consignée dans le paragraphe suivant ? ! (Variante : Notre espèce échappe-t-elle à la répétitivité, à l’incapacité évolutive, à la fixation, à la caducité ? !)</em><strong><u>=</u></strong></p><p><strong><u>B) En l’année 2000, l’aboutissement d’une enquête statistique sur l’évolution de la Terre apportait une possible approche originale de notre avenir proche.</u></strong></p><p><em> Mais elle reposait sur une particularité éventuelle encore non vérifiée, donc a priori improbable (La notion d’être ou de ne pas être « fractal(e) » !)</em></p><p><strong>Voir Internet à partir de : <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/monkeyman/170711/lhypothese-2080-dans-les-arbres-de-l-evolution-l-nottale-j-chaline-p-grou"><span style="color: blue;">L'Hypothèse 2080 dans « <em>Les arbres de l'évolution</em> » (L. Nottale, J ...</span></a> <em>blogs.mediapart.fr/.../lhypothese-2080-dans-les-arbres-de-l-evolution-l-n...</em></strong></p><p><strong><span style="color: #222222;">Ou/et ; <u><a href="http://descommentaires.blog.lemonde.fr/2008/10/23/les-arbres-de-levolution-l-nottale-j-chaline-p-grou/"><span style="color: #1122cc;">Les arbres de l'évolution - Des commentaires - Le Monde</span></a> </u></span></strong><em><span style="color: #222222;">descommentaires.blog.lemonde.fr/.../</span></em><strong><em><span style="color: #222222;">les-arbres-de-levolutio</span></em></strong><em><span style="color: #222222;">...</span></em></p><p><strong> « Les arbres de l'évolution » éd. Hachette Sciences - littératures 2000 </strong></p><p><em>(Un résumé ou une présentation)</em></p><p>Des chercheurs réputés (L. Nottale, J. Chaline, P. Grou) se sont contentés d’émettre une hypothèse : si nous suivions les schémas évolutifs des dinosaures, des rongeurs, des chevaux, des primates, des échinodermes, des tremblements de terre, des krachs boursiers, etc., nous devrions rencontrer probablement avant 2080 la transformation la plus importante que toutes celles que l'homme moderne a connues depuis son apparition <em>(Ndlr. c. à d. l’homo sapiens)</em> ; que les changements qui en découleraient pourraient affecter globalement l'arbre évolutif …</p><p><em>Nottale est un spécialiste des fractales et directeur de recherches au CNRS, J. Chaline est directeur de recherches en Biogéosciences de l’Université de bourgogne, P. Grou enseigne les sciences économiques à l’Université de Versailles-Saint-Quentin.</em></p><p><strong>UNE ANTICIPATION </strong></p><p><strong><u> Si le doute n’était plus de mise, en toute subjectivité,</u></strong><u> <strong>s’il y avait changement, quelques paris valant ce qu’ils valent</strong></u>, pas grand-chose, étant donné que je ne suis qu’un homo sapiens et non pas l’homme imaginé précédemment par les religions ou/et les rationalistes ...</p><p><strong>Les nouvelles moutures n’apprendraient-elles pas dès l’école primaire le mode de fonctionnement du cerveau, les rôles des trois composantes principales !</strong></p><p> Rappel : la partie primitive, nommée « Cerveau reptilien », est la plus rapide puisque gérant <em>(Entre autres)</em> l’instinct de survie.</p><p> La seconde <em>(Moins localisée, formant une sorte de réseau)</em> gère les émotions, enregistre et mémorise tous les événements <em>(En les associant à des souvenirs plus ou moins agréables ou désagréables</em>), procède rapidement par analogie, à la quête du bien-être du 1<sup>er</sup> degré ou basique, en fonction des plaisirs imprégnés dans la tête ! </p><p>Seul(e)s les homo sapiens bénéficient d’un néocortex comparatif susceptible, s’il est activé et non réquisitionné par le système émotionnel, d’analyser, de prendre du recul, de symboliser, l’abstraire.</p><p><u>Si vers les années 1970, suite à la présentation du cerveau triunique par MacLean, Henry Laborit</u> <em>(Biologiste célèbre et philosophe pendant ses loisirs, auteur de nombreux bouquins de vulgarisation) </em><u>prit du temps pour expliciter le mode d’emploi, il ne rencontra que des portes fermées dans la mesure où cette avancée ouvrait la boîte pandore ! Mettait à nu les ressorts de l’épanouissement de la Société de consommation maintenant parvenue à sa phase terminale et délétère», décrite dorénavant directement par son addiction « Toujours plus » !</u></p><p><u>Il plaça en exergue que le « manque » et le « déséquilibre » sont des déclencheurs des pulsions vitales. <em>(Avec celle de la survie : v. le « principe d’homéostasie » au niveau de la moindre cellule)</em></u></p><p><u>Sans aucun besoin, ni de respirer, de boire, de s’alimenter, de dormir, de se chauffer, etc., dans le nirvana parfait, y aurait-il des réactions, mouvements, animations, de la vie ? !</u></p><p>(V. par ex. en format poche « Eloge de la fuite » <em>(C. à d. des normes usuelles !), </em>« Biologie et structure »)</p><p><strong>La période ou l’ère des religions ne serait-elle pas dépassée ? ! </strong><em>(Je vous laisserais deviner</em> <em>le processus ... !)</em></p><p>À noter : la « peur de la mort », la pierre angulaire de notre civilisation ne serait-elle pas déjà en train d’être bousculée par les djihadistes ? ! Et Bientôt par les « raptags » <em>(Les Rien À Perdre ayant Tout À Gagner à organiser des coups pour vivre mieux quelques mois, voire années, quitte à se faire tuer par une Police qui serait t. p. débordée, t. p. en manque de crédits au milieu du « No futur », d’une « cour des miracles » t .p, envahissante, (V. les métastases) ? !</em></p><p>Les survivant(e)s ne seraient-ils/elles pas, non plus les « adulescent(e)s » actuel(le)s, mais des adultes ayant assimilé les notions d’écosystème, de cycle, de dimension <em>(N’auraient-elles/ils pas intégré l’idée que de « séjour terrestre » peut et doit se dérouler au mieux ? ! qu’il s’agit de s’arrêter sereinement selon les désirs, le départ étant alors assuré sur demande sous anesthésie ...)</em></p><p><em>(En passant, la régulation naturelle concernant les lièvres et lapins vers les années 1950 se termina par une décimation d’environ 90 % !) </em></p><p><em>Une question adressée aux dit(e)s intégristes, du type Fofolle de Dieu (V. La Boutin tweeteuse !), Leonetti, Fillon, Sarkozy et autres Poisson et adeptes, à la plupart des politiciens(ne)s (Ceux et celles qui ont rejeté le bilan de 2005) : Si la vie était réellement belle, pourquoi tenter de la quitter ? ! </em></p><p>Dès l’école primaire, la sexualité ne serait-elle pas démystifiée ? !</p><p>L’éducation ne commencerait-elle pas par une présentation élémentaire, pédagogique, du corps, de son entretien ? ! (Carburant énergétique, traitement, rejet du reste pour éviter la calamine, le trop plein, etc.)</p><p>La créature vivante étant dotée d’une configuration évolutive, un système de reproduction et de mutation ne serait-il pas toujours indispensable ? ! D’où le phénomène de la sexualité, etc.</p><p>Dans ce registre, la pulsion de plaisir avait dû être installée pour faire tourner correctement la Machine ou Manège ! Avec toutes les dérives ou excès possibles !</p><p>Mais toutes les fantaisies, hypertrophies sexuelles, ne seraient-elles pas des conséquences de « manques », déséquilibres, frustrations, stress, « mal-être », non analysé(e)s, non désamorcée(e)s, dans une société fermée, conditionnée par la religion ? !</p><p>Dans l’ère prochaine, la mode vestimentaire féminine en relation avec la nécessité de séduire, de se mettre en valeur, pour plaire aux mâles, subsistera-t-elle ? !</p><p>Les qualités féminines, l’intuition, la sensibilité, etc., ne prendront-elles pas le dessus ? !</p><p>Si dès l’enfance la sexualité était démystifiée, ramenée à sa juste petite place, le cerveau ne se retrouverait-il pas beaucoup plus disponible pour réfléchir, méditer, arriver à la position zen ? !</p><p>(Rappel 2: La Boutin ne vient-elle pas d’être condamnée par la Justice à payer 5 000 € d’amende pour des propos moyenâgeux ou/et inquisitoires qualifiant l’homosexualité d’abomination ? !</p><p><em>[[[Internet : </em><em><span style="color: #222222;"><a href="http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiipJ6kn5TQAhWD2BoKHSwCAt4QqQIIJzAC&url=http%3A%2F%2Fwww.marianne.net%2Fhomophobie-christine-boutin-condamnee-lmpt-dedouanee-100247552.html&usg=AFQjCNEdQb-8FB2iC2Q5hUZLRmoXxJB3tg&bvm=bv.137904068,d.d2s"><span style="color: blue;">Homophobie : Christine Boutin condamnée, LMPT dédouanée</span></a> Marianne</span></em><em><span style="color: #666666;"> - Il y a 3 jours</span></em><em><span style="color: #222222;"> La justice française estime que qualifier l'</span></em><strong><em><span style="color: #222222;">homosexualité</span></em></strong><em><span style="color: #222222;"> d'"</span></em><strong><em><span style="color: #222222;">abomination</span></em></strong><em><span style="color: #222222;">", comme l'a fait ..]]].</span></em></p><p><span style="color: #222222;">Of course, </span>à la place de Dieu, n’y aurait-il pas une prise de conscience des limites de notre potentiel intellectuel, une redéfinition de notre petite dimension et surtout une relativisation de nos capacités à appréhender l’Univers ? !</p><p>Seulement par un raisonnement par l’absurde, ne pourrait-on pas déduire que le Monde n’étant pas apparemment « absurde » mais seulement trop complexe pour être décrypté, il existerait des tas de choses imperceptibles ? !</p><p>La vie, par essence, ne pouvant qu’être cyclique, une « après-vie » ne devrait-elle pas prendre la relève pour que l’incohérence ne fût pas absolue ? ! </p><p>Serait-il encore question de Dieu ou d’un truc incompréhensible pour nos petits cerveaux ? !</p><p>Aborderait-on encore l’amour passionnel, le mariage religieux ou les affinités dépendant de différents paramètres conduisant à des coopérations, associations, cohabitations, temporaires pour réaliser des projets ... ? !</p><p>L’engouement, la traque de « l’éclatement » t. p. dingue via les plaisirs d’adolescent(e)s attardé(e)s ou « adulescent(e)s ne seraient-ils/elles remplacé(e)s par l’orientation vers l’harmonie, l’effet de résonnance, de communion ..., voire la méditation, la spiritualité ... ? !</p><p>Quant à moi, échafaudant <em>(Mais peut-être me trompe-je !)</em> que la structure de la Vie, du Monde vivant, emprunterait en partie à celle d’un « hyper jeu » mystérieux qui ne pourrait « marcher » qu’en présence de joueurs/eues désirant gagne, il me semblerait que la présence de carottes aussi attirantes qu’illusoires demeurerait !</p><p>La distribution de Pareto, la loi des 20/80, ne collait-elle pas approximativement à la situation, au 20<sup>ième</sup> siècle, de notre planète (V. les bilans du PNUD) ? !</p><p>Environ 20 % de riches ne profitaient-ils/elles pas d’environ 80 % des ressources ? !</p><p>Au 21<sup>ième</sup> siècle, le déséquilibre ne serait-elle pas t. p. en train de s’accentuer ? ! De même que l’instabilité ? !</p><p>Personnellement, si je suis privilégié, à 72 ans, je ne suis plus du tout joueur ! Je ne suis pas tombé dans « l’enfer du Jeu de la vie terrestre » !</p><p>Au contraire, même si je ne souffre pas du tout, suis en pleine forme, je veux bien partir demain sous anesthésie dans l’Après-vie en donnant mon corps (Organes, etc.). Cela m’éviterait, par malchance, de mourir comme tant d’autres dans la violence, attaqué(e)s, torturé(e)s, par des islamistes, des raptags !</p><p>Dans quel contexte se produira ou se produirait ce changement d’ère ? !</p><p>Via l’utilisation du nucléaire ? Des attaques biochimiques ? Des cyber attaques ? + les changements climatiques et accumulations de polluants et éléments délétères ?</p><p><strong><em>Amen ou AAEEEGGGGGExplosions Nouvelle ère !</em></strong></p><p><strong><em>N. B. 1) </em></strong><em><span style="color: black;">************ <strong>Que réclamer de créatures dont l’élite, celle qui a pris connaissance vers 2011 que le néocortex ne pouvait fonctionner durablement que dans la « redondance »</strong> (V. Internet, les 80 % de matière blanche soi-disant secondaire avant 2008, les 90 % d’ADN non codant nommé avant 2011 « poubelle <strong>»), a décidé que notre Société T. P. peut dépasser les règles de la Nature, foncer t. p. à flux t. p. tendu au détriment du principe de précaution ? ! ! ! ! ! !</strong></span></em></p><p><strong><em><span style="color: black;">N. B. 2</span></em></strong><em><span style="color: black;">) <strong>Combien serions-nous en 2050, en 2100 si tout persistait en état ?</strong>10 puis 11 milliards ? </span></em></p><p><strong><em><span style="color: black;">N. B. 3)</span></em></strong><em><span style="color: black;"> <strong>À partir de quel jour la planète vit-elle à crédit ? ! Et cela peut-il s’amplifier indéfiniment ? !</strong></span></em></p><p><em><span style="color: #222222;">[[[Internet : <a href="http://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/0211186422111-ressources-la-planete-vit-desormais-a-credit-2019319.php"><span style="color: blue;">Ressources : la planète vit désormais à crédit - Les Echos</span></a> </span></em><em>www.lesechos.fr/.../0211186422111-ressources-la-</em><strong><em>planete</em></strong><em>-</em><strong><em>vit</em></strong><em>-desormais-a-</em><strong><em>credit</em></strong><em>-201...</em></p><p><em><span style="color: #666666;">8 août 2016 - </span></em><em><span style="color: #545454;">Les hommes ont encore eu les yeux plus gros que le ventre cette année. Ce lundi 8 août, la totalité des ressources renouvelables en un an a ...]]]</span></em></p><p><strong><em><span style="color: #545454;">N. B. 4)</span></em></strong><em><span style="color: #545454;"> <strong>Si l’espérance de vie continuait à augmenter, dans quelles conditions cette manifestation de la vie s’effectuerait-elle ? !</strong> </span></em></p><p><span style="color: #545454;">Il n’y aurait plus de malades, de vieillissement, etc. ? ! Ou alors, à quels prix monteraient les pièces de remplacement, les divers traitements ? ! Et avec quel argent ? !</span></p><p><em><span style="color: #545454;">Et plus aberrant encore, comment pourrait-être aménagé un « paradis terrestre » ? ! </span></em></p><p><span style="color: #545454;">Une impression, le sens d’un mot, n’exigent-il/elle pas l’altérité ? ! (V. avant, Laborit)</span></p><p><span style="color: #545454;">Le froid et le chaud, le grand et le petit, le bon et le mauvais, le bien-être et le mal-être, la justice et l’injustice, ne vont-il pas de pair ? </span></p><p><span style="color: #545454;">Quel est la signification du mythe de Sisyphe, de sa condamnation à la vie éternelle dans l’effort ? !</span></p><p><span style="color: #545454;">Les transhumanistes ne sont-ils/elles pas des naïfs/ïves rationalistes vivant à 200 % dans l’addition T. P. ? !</span></p><p><em><span style="color: #545454;">Masochistes inconscient(e)s, ne prennent-ils/elles pas leur plaisir en se mordant t. p. la queue ? ! </span></em></p><p><em><span style="color: #545454;">Ne sont-ils/elles pas prêt(e)s pas à défier les lois de complexification de Darwin et jurer qu’ils/elles sont, en tant que « ~ 1%+ », les chefs-d’œuvre de l’Univers de dimension extrême ? !</span></em></p><p><strong><em><span style="color: #545454;">Re ... Amen !</span></em></strong></p><p><em><span style="color: #545454;">Xyzabcd ... ou Pierre Payen (Dunkerque)</span></em></p><p><em><span style="color: #545454;">« Tout va très bien Madame la Marquise ! »</span></em></p><p><em><span style="color: black;"> </span></em></p><p><strong><em> </em></strong></p>
Raymond ALCOVERE
http://raymondalcovere.hautetfort.com/about.html
Lacan même !
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2016-04-03:5783553
2016-04-03T13:05:25+02:00
2016-04-03T13:05:25+02:00
<p><img id="media-5337518" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/00/01/1683889349.jpg" alt="Lacan" /></p>
cléoménès
http://carnetsdunpaien.hautetfort.com/about.html
Séduction, piège à cons
tag:carnetsdunpaien.hautetfort.com,2016-04-03:5781520
2016-04-03T12:49:00+02:00
2016-04-03T12:49:00+02:00
Dans les sociétés équilibrées, le paysan trousse allègrement les...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5337512" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://carnetsdunpaien.hautetfort.com/media/00/02/2562366653.jpg" alt="séduction,piège à cons, connerie certifiée" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">Dans les sociétés équilibrées, le paysan trousse allègrement les paysannes après leur avoir compté fleurette et les gens évolués invitent des filles légères pour les tringler moyennant finances. Actuellement, on voudrait que tout le monde drague en boite, et évidemment, ce mix de tam tam et de mauvais alcool ne peut pas convenir à tout le monde.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">Mai 68 s’en foutait des grosses moches et des garçons timides. C’est ce que Dany le rouge et ses compères ne vous diront jamais. Résultat : notre belle génération Y baise globalement moins que celle de nos grands-parents (même si tout est fait pour vous faire croire le contraire, de mamie qui jure n’avoir jamais vu de bite à vos meilleurs potes qui prétendent enchainer 10 filles par jour). Après l’impasse évidente des sites de rencontre (ces attrape-couillon avec 90/100 de mecs et 10/100 de faux profils féminins) un tout nouveau genre de site a pris le relai. La recette ? Vous vendre des solutions qui marchent très bien sur le papier, mais ne donneront jamais rien en pratique.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">Il faut lire Artdeseduire, SéductionbyKamal et tout le tralala pour le croire. Les 7 questions pièges du premier rendez-vous, Comment paraitre viril, etc. Comme si un mec allait devenir viril en lisant un article. Acheteurs de rêves, bonsoir. Heureusement, le jargon associé permet de se sentir malin. Kiss close, fuck close, pick up artist, friendzone, opener, j’en passe et des meilleures. De quoi pondre des phrases jargonneuses à souhait, dignes d’une thèse d’anthropologie culturelle. « Je l’ai kiss close mais je n’ai pas réussi à passer son bitch shield ! Help les mecs ! J’ai pas assez travaillé mon game ou quoi ? » </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">La vérité, c’est que la séduction façon Casanova n’est pas faite pour tout le monde, pas plus que la linguistique, les beaux-arts ou le tir à l’arc. Faire croire au mec de base qu’il va réussir à chopper toutes les filles en boite grâce à de bons tuyaux, voilà du filon s’il en est, de l’attrape-nigaud toute catégorie, l’arnaque hors concours. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">En particulier, dire aux types du genre Harry Potter qu’ils doivent imiter les surfeurs/jocks/futurs éboueurs est le plus mauvais conseil imaginable, c’est se planter sur toute la ligne. Si j’ai tort, montrez-moi des introvertis/geeks/1ers de la classe qui se sont mis à chopper en boite à la chaine grâce à ces sites. Et des plombiers qui parlent le vieux persan, tant qu’on y est.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 150%; font-family: 'Times New Roman',serif;">Le pire, c’est qu’un paquet de gugusses, égarés par leur bite, tombent dans le panneau et alimentent ces sites grotesques qui vivent de la misère sexuelle contemporaine. Entre deux articles bidons, peut-être même achèteront-ils un livre ou une vidéo miracle à 100 balles pièce, qui sait ? A ce prix, votre bon Cleomenes a bien une méthode pour avoir à coup sûr un canon dans votre lit ce soir, mais par respect pour la légalité, la dignité des femmes et Najat Vallaud Belkacem, il vous laissera chercher par vous-même ce que ça peut être.</span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
FÉLIN POUR ELLE 23
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-02-26:5745019
2016-02-26T09:07:00+01:00
2016-02-26T09:07:00+01:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5240100" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/1158122061.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: #ffffff; font-family: arial black,sans-serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><strong>A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>FÉLIN POUR ELLE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #008000; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>23</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-size: 14pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Bien sûr ce fut dur! Épouvantablement dur. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-size: 14pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Elle a pourtant su emprunter le chemin d'initiation dans lequel on se démet de soi pour s'offrir l'opportunité de se découvrir à soi-même. Continuelle mue humaine. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-size: 14pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Elle a dépassé l'infini de sa douleur pour vivre délibérément le présent. Désormais, elle capte un maximum de lumière d'où irradient des couleurs aux traits de stridence.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #008000; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><br clear="none" /></strong></span><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #008000;"><strong><strong><span style="font-family: arial black,sans-serif;">Je suis heureux lorsque je vois son désir de faire que s'initient d'autres moments de bonheur.</span> </strong></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #008000;"><strong><strong>Chaque note de cette musique inattendue qui sourd de son être lui confirme que les destins du cœur, comme ceux de l'âme et du corps, restent de toutes façons noués de manière inextricable et définitive. Il y a la l'émergence d'une vive attente, suggérée par l'impératif du souhait, que l'immense rêve en suspend ne soit en fait qu'incontournable réalité.Et puis, tu sais quoi?...</strong></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #008000;"><strong><br clear="none" /><span style="color: #0000ff; font-size: 14pt;"><strong>Euh, c'est à dire que... non.</strong></span></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #008000;"><strong><br clear="none" /><strong>Je crois qu'elle commence à aimer ce qu'elle devient. </strong></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #008000;"><strong><strong>Le changement est d'importance notable. Ce qu'elle était, elle ne le sait plus vraiment. Ce qu'elle est devenu, elle le saura bientôt.</strong></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><strong>(A SUIVRE...)</strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><strong>P. MILIQUE</strong></strong></span></p>
Pedros
http://xyzabcd.hautetfort.com/about.html
J.-F. KAHN et DARWIN à la fête ce 23 juillet 2015 ! Les soi-disant DIEUX ont confirmé le changement d’ère !
tag:xyzabcd.hautetfort.com,2015-07-24:5662076
2015-07-24T22:01:20+02:00
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5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal">Ce ne sera pas l’apocalypse ! Il y aura des survivant(e)s mais les monstruosités, la barbarie, comme au Moyen-âge, fermeront la BOUCLE RELIGIEUSE !</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Le 23 juillet 2015, la RELIGION a PROUVÉ que l’ÉVOLUTION passait par le CHANGEMENT D’ÈRE !</p><p class="MsoNormal">« Tout change parce que rien ne change » de J.-F. Kahn, de Darwin ! C’EST CERTAIN ! Et nettement avant la fin du siècle ! OUAIS ! CHOUETTE !</p><p class="MsoNormal"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">(Le masculin neutre sera utilisé ...)</em></p><p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">La dernière confirmation est tombée le 23/07/15 !</em></strong></p><p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;">RAPPEL !</span></strong></p><p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">1) Au Moyen-âge, on vivait sous la parabole « L’homme a été créé à l’image de Dieu »</strong></p><p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">La Terre était évidemment plate et le Soleil tournait autour de la Terre.</strong></p><p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Au 18<sup>ième</sup> siècle, les premiers rationalistes se contentèrent</strong> d’imiter la parabole décrite précédemment à une symétrie près : <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">« L’homme est un dieu en devenir »</strong> (le D étant ravalé en d et le dualisme transformée en système cartésien ou binaire : « Vrai/Faux » ou (1/0)</p><p class="MsoNormal">Bla bla bla !</p><p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: nor
Ariaga
http://ariaga.hautetfort.com/about.html
Mircea Eliade : Jung et Freud
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-05-22:5626888
2015-05-22T19:22:34+02:00
2015-05-22T19:22:34+02:00
Je propose aujourd'hui aux amis lecteurs une citation de Mircea Eliade...
<p style="text-align: center;"><a href="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/01/875478602.jpg" target="_blank"><img id="media-5049694" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/01/3426308392.jpg" alt="citations,société,sexualité,prophète,Mircea Eliade,Jung,Freud,spiritualité" /></a></p><p style="text-align: justify;">Je propose aujourd'hui aux amis lecteurs une citation de <strong>Mircea Eliade</strong> extraite de son article intitulé <em><strong>Jung ou la Réponse à Job</strong> </em>publié dans le cahier de l'Herne qui lui est consacré (p.247). Comme c'est un peu long et que j'en connais qui n'aiment pas lire tes textes touffus je me suis permis de mettre en caractères gras ce qui me semblait important. Ariaga.</p><p style="text-align: justify;">"<span style="font-size: medium;"><em>Le théologien protestant Hans Schär, auquel on doit déjà un beau volume sur la pensée religieuse de Jung, se demande, dans un article récent si, d'ici cent ans, <strong>La réponse à Job</strong> ne sera pas <strong>considérée comme un livre prophétique</strong>. Or, lorsque Jung avait publié ses premières études sur l'inconscient collectif et, par conséquent, s'était détaché du freudisme, il parait que <strong>Freud</strong> <strong>disait de son ancien collaborateur</strong> : "Il était au commencement un grand savant, mais <strong>maintenant il</strong> <strong>est devenu prophète</strong> !" Certains voient dans cette boutade du Maître le plus <strong>grand éloge</strong> : ils considèrent, en effet, le professeur Jung comme un prophète des temps modernes. Car, si Freud a eu le grand mérite de découvrir l'inconscient personnel, Jung a découvert <strong>l'inconscient collectif et ses</strong> <strong>structures</strong>, <strong>les archétypes</strong> ; par ce fait, il a apporté une <strong>lumière nouvelle</strong> à l'interprétation des mythes, des visions et des rêves. Plus encore : assez tôt, Jung s'est <strong>délivré des préjugés</strong> scientistes et positivistes de la psychanalyse freudienne ; <strong>il</strong> <strong>ne réduit pas la vie spirituelle et la culture</strong> à des épiphénomènes des complexes sexuels infantiles. Enfin, Jung tient compte de l'Histoire : il regarde la psyché aussi bien en naturaliste, qu'en historien ; pour lui, la vie des profondeurs psychiques est l'histoire . <strong>Ses découvertes, disent les jungiens, changeront de fond en comble l'univers mental de l'homme moderne</strong>. Freud ne s'était pas trompé : Jung ne pouvait pas rester un simple "savant" ; il devait élargir toujours plus l'horizon de ses découvertes et <strong>frayer à</strong> <strong>l'homme moderne une voie pour sortir de sa crise spirituelle</strong>. Car, pour Jung, comme pour beaucoup d'autres le monde moderne se trouve en crise, et cette crise est provoquée par un <strong>conflit encore irrésolu dans les profondeurs de la psyché</strong>. "</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
syb24
http://untempspoursoi.hautetfort.com/about.html
La sexualité au coeur du couple
tag:untempspoursoi.hautetfort.com,2015-03-10:5579783
2015-03-10T08:53:00+01:00
2015-03-10T08:53:00+01:00
Peu de couples affichent leurs difficultés à vivre une sexualité épanouie...
<p><img id="media-4964206" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://untempspoursoi.hautetfort.com/media/02/00/1505069290.png" alt="sexualité,frigidité,éjaculation précoce,absence de sexualité,couple" />Peu de couples affichent leurs difficultés à vivre une sexualité épanouie lors de leur première séance de thérapie. Cela tient à plusieurs facteurs.</p><p>Tout d'abord, il n'est pas facile de parler de sexualité face à de parfaits étrangers et encore moins d'évoquer des difficultés, alors que tous les magazines étalent des recettes diverses et variées pour vivre une <strong>sexualité "performante"</strong> (plus d'orgasmes, plus de plaisir, plus de rapports sexuels, plus de positions, plus, plus...). Ensuite, <strong>la sexualité est complètement intriquée à tout ce qui se vit dans le couple</strong> : comment la communication passe-t-elle, comment chacun se sent-il nourrit dans la relation, comment le couple trouve-t-il son espace pour vivre son intimité lorsqu'il y a des enfants et/ou beaucoup de travail ?</p><p><em>Mathilde n'a pratiquement plus de relations sexuelles avec son mari. Elle n'a plus d'élan. En revanche, elle se sent très attirée par un collègue de travail avec lequel elle a de nombreux échanges qui la nourrissent affectivement et spirituellement. Elle ne veut pas tromper son mari et se trouve coincée entre une attirance qu'elle ne peut satisfaire et une difficulté à aller vers son conjoint.</em></p><p><em>Georges a peu de relations sexuelles avec sa compagne plus jeune. Elle réussit brillamment professionnellement alors qu'il est en pré-retraite et cherche à donner un nouveau sens à sa vie. Il est tellement stressé que ses rapports ont a peine le temps de commencer qu'ils sont déjà terminés. Il souffre d'éjaculation précoce et n'ose en parler à personne tellement il se sent honteux, dévalorisé dans son rôle d'homme.</em></p><p>Leurs cas et ceux de bien d'autres sont plus nombreux qu'on ne le pense. Et les recettes sur les positions, les zones érogènes, les différentes pratiques, etc. ne viendront pas répondre à la détresse qu'ils vivent.</p><p><strong>La sexualité est davantage un symptôme</strong> de quelque chose qui se vit mal ailleurs dans le couple que la source des difficultés qu'il rencontre. Pour autant, son absence ou son mal vécu va renforcer la problématique, alimentant ainsi un cercle vicieux. Par ailleurs, les difficultés sexuelles peuvent également trouver leurs racines dans notre histoire familiale. </p><p>Il serait par exemple intéressant de savoir si Georges n'a pas, parmi ses ascendants, un homme qui a eu le sentiment de se faire avoir : soit en devant se marier pour cause de grossesse, soit en assumant la paternité d'un enfant qui n'était pas le sien.</p><p>De même, pour Mathilde, il serait pertinent de se demander s'il n'y a pas des mémoires d'infidélités dans sa famille voire d'abus sexuel. En effet, vivre une relation platonique peut lui permettre de constater qu'elle peut être aimée pour ce qu'elle est, indépendamment de la sexualité ou encore lui montrer qu'elle peut résister à un schéma de reproduction familial.</p><p>Bien sûr, des causes organiques peuvent être mises en évidence. Toutefois, une <strong>approche globale du couple et de la relation est toujours plus riche</strong>. De nombreuses questions peuvent être proposées au couple :</p><ul><li>quels sont les besoins et attentes de chacun?</li><li>qu'est-ce qui donne à chacun le sentiment d'être aimé? (voir l'article sur les 5 Langages de l'amour)</li><li>comment se répartit le territoire de la maison? A qui appartient-elle? Et les meubles?</li><li>quelles sont les tâches familiales dévolues (souvent implicitement) à chacun?</li><li>comment se répartissent les revenus et les dépenses au sein du couple?</li><li>quel temps chacun s'accorde-t-il pour lui-même et pour le couple?</li><li>comment chacun se débrouille-t-il pour éviter l'intimité (TV, travail, enfants, activités, sommeil...)?</li><li>quelle place laisse-t-on aux contacts non sexuels (massages, main dans la main, câlins, etc.)</li></ul><p>De même, nous invitons à <strong>prendre du recul sur ce que chacun croit être la NORME.</strong> Chaque couple fonctionne différemment et peut trouver son équilibre de façon créative. C'est le niveau de satisfaction et de bien-être de chacun qui va servir de mesure et ceci varie aussi dans le temps car chaque étape de vie invite à une sexualité différente. <strong>L'humour et le jeu</strong> ne peuvent se réinviter au sein du couple que si les problèmes connexes sont abordés et traités. Sinon, la sexualité est vécue comme une ARME pour faire payer à l'autre des frustrations, quitte à se fruster soi-même...</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Métaphysique du sexe
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-01-29:5545576
2015-01-29T00:05:00+01:00
2015-01-29T00:05:00+01:00
Métaphysique du sexe Ex: http://lagrandetouriste.blogspot.com...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4881574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2655758591.jpg" alt="andrew_gonzales_032_amore.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Métaphysique du sexe</strong></span></p><div style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://lagrandetouriste.blogspot.com</span></strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Né en 1898, mort en 1974, le baron Julius Evola était un penseur traditionnaliste. Qu'est-ce que la Tradition? Dans le monde indo-européen, c'est, entre autres héritages, une organisation sociale selon trois fonctions ̶ religieuse, guerrière et économique. Mise en évidence par le philologue Georges Dumézil, ce sont, par exemple, les tripartitions Brahmanes/Kshatriyas/Vaisyas en Inde, Clergé/Noblesse/Tiers-État dans la France pré-révolutionnaire. De par sa naissance et sa conformation intérieure, Julius Evola se rattachait à l'ordre des guerriers. En ces temps troublés qui sont les nôtres, ses ouvrages sont donc à ranger dans toute bibliothèque dissidente qui se respecte.</span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <br />Celui qui nous intéresse aujourd'hui s'intitule "<em>Métaphysique du Sexe</em>". Qu'est-ce que la métaphysique? Evola donne deux acceptions. La première est la définition philosophique courante: on appelle métaphysique la « <em>recherche des principes et des significations ultimes </em>». La deuxième est étymologique: du grec μετά ("après", "au-delà de"), c'est la « <em>science de ce qui est au-delà du physique</em> ». Au sujet des sexes et des relations entre les sexes, Evola affirme que seule la métaphysique a quelque chose de valable à dire: « <em>Que dans toute expérience intense de l'</em>eros<em> un rythme différent s'établisse, qu'un courant différent investisse et transporte, ou bien suspende, les facultés ordinaires de l'individu humain, que se produisent des ouvertures sur un monde autre ̶ c'est ce qu'on a su ou pressenti depuis toujours.</em> »</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« <em>Lorsque nous indiquerons les significations les plus profondes qui se cachent dans l'amour en général et même dans l'acte brutal qui l'exprime et l'accomplit ̶ cet acte où </em><em>« se forme un être multiple et monstrueux », où l'on dirait qu'homme et femme « cherchent à humilier, à sacrifier tout ce qu'il y a de beau en eux</em><em> » (Barbusse), la plupart des lecteurs, peut-être, ne se reconnaîtra pas dans tout cela et pensera qu'il ne s'agit là que d'interprétations toutes personnelles, imaginaires et arbitraires</em>, <em>abstruses et "hermétiques"</em>. »</span></strong></div><div style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4881577" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/4255505552.jpg" alt="004-resize.jpg" /></span></strong></p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De même que la manipulation des formes géométriques pures permet l'édification d'architectures solides, il ne peut y avoir de science de l'homme sans idée de l'homme: une sexologie fondée sur le darwinisme est donc nulle et non avenue. « <em>A une époque où il parait approprié</em> (…) <em>d'écrire Sélection Naturelle avec la majuscule, comme on le faisait pour le nom de Dieu</em> », Evola affirme au contraire que le supérieur ne peut naître de l'inférieur. L'homme ne dérive pas du singe par évolution; c'est le singe qui dérive de l'homme, par involution. Evola tient pour exact ce qui fut pressenti par certains scientifiques non-alignés (Kohlbrugge, Marconi, Dacqué, etc.), à savoir que les espèces animales seraient des « <em>spécialisations dégénératives de possibilités comprises dans l'homme </em>». L'ontogénèse ne répète pas la phylogénèse: l'embryon humain passe outre là où plantes et animaux s'arrêtent, parce qu'il est appelé à un développement supérieur. Par conséquent, rien ne saurait être dit sur la sexualité de l'homme qui ne tienne compte de sa destinée particulière: « <em>Nous n'envisagerons pas la sexualité humaine comme un prolongement de la sexualité animale ; nous envisagerons au contraire ̶ et nous dirons pourquoi ̶ la sexualité animale ̶ en elle-même, chez les bêtes et telle qu'elle se présente aussi, éventuellement, chez l'homme ̶ comme la chute et la régression d'une impulsion qui n'appartient pas à la sphère biologique.</em> »</span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <br />De sorte que la reproduction, si elle est une conséquence de la sexualité couramment observée, n'en constitue pas pour autant le but. A la suite du poète russe Vladimir Soloviev, Evola remarque que de nombreux organismes se multiplient de manière asexuelle, et que le fait sexuel n'intervient que dans la reproduction des organismes complexes. En outre, « p<em>lus nous montons haut dans l'échelle des organismes, plus la puissance de multiplication s'amoindrit, tandis qu'au contraire augmente la force de l'inclination sexuelle… Enfin, chez l'être humain, la multiplication se fait beaucoup moins que dans tout le règne animal, alors que l'amour sexuel atteint l'importance et l'intensité les plus grandes.</em> » (Soloviev) Evola mentionne aussi le baiser, que l'espèce n'exige en rien pour se multiplier, et qui est pourtant érotiquement nécessaire. (Les amants des peuples qui ne connaissent pas le baiser ont d'autres pratiques, comme le fait de se toucher les fronts, qui permettent pareillement le "mélange des souffles".)</span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <br /><img id="media-4881597" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2595819919.jpg" alt="ms84b3fdad.jpg" />Le "principe de plaisir" énoncé par Sigmund Freud, père de la psychanalyse, ne convient pas mieux à une métaphysique du sexe. Misérablement compensé par le "principe de réalité", il est pour Evola symptomatique d'une époque où la sexualité est ravalée au rang d'opium des masses, et où ses potentialités subtiles sont presque systématiquement avortées, faute d'avoir conservé les connaissances traditionnelles qui s'y rapportaient. De quel plaisir est-il question, quand le simple contact mutuel des mains suffit à électriser les amants? "<em>Dans la "normalité" de l'</em>eros<em>, il n'y a pas l'"idée" du plaisir en tant que motivation déterminante </em>", écrit Evola. "<em>Il y a la pulsion qui, éveillée dans certaines circonstances par la polarité sexuelle en tant que telle, provoque à elle seule un état d'ivresse jusqu'à la crise du "plaisir" </em>».</span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <br />Le terme de "polarité sexuelle" est central: il signifie que le masculin et le féminin sont à l'<em>eros</em> ce que le Nord et le Sud sont au champ magnétique terrestre. Selon la philosophie chinoise, il suffit même que deux individus de sexe opposé soit placés l'un à côté de l'autre, sans contact corporel, pour que s'éveille cette énergie spéciale appelée "<em>tsing</em>", dont l'intensité varie en fonction des degrés de "<em>yin</em>" et de "<em>yang</em>" présents en chacun d'eux. En Islam, la très stricte séparation des sexes est réputée porter cette tension à son maximum. De manière générale, pour l'ensemble des tenants de la Tradition, la différence des sexes n'est pas un constat mais un <em>axiome</em>. Une anthropologie fondée sur l'observation est sans valeur, puisque rien d'absolu n'est observable. A celle-ci, Evola oppose non pas la "déconstruction de genre" chère aux progressistes, mais un savoir primordial, fondé sur les principes. </span></strong><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Le caractère "fluidique", "magique" de l'attraction des sexes est comme la lettre volée d'Edgar Poe: invisible parce qu'évident. Les écrivains en témoignent mieux que les psychiatres. Evola reprend l'image de la "cristallisation" formulée par Stendhal: comme les branches des arbres se couvrent de cristaux dans les régions salines de Salzbourg, le désir de l'amant cristallise autour de l'aimée comme un halo d'extraordinaireté, propre à induire cet état de fascination qui est le pré-requis du « <em>traumatisme de l'étreinte</em><em> »</em>. C'est ainsi qu'en toute inconscience, les amants mettent en œuvre des techniques spirituelles. Dans son <em>Liber de arte amandi</em>, daté du XIIème siècle, le clerc André Le Châpelain a défini l'amour comme une « <em>agonie due à une méditation extrême sur une personne de sexe opposé</em> ».</span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <br /><img id="media-4881598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3167188107.jpg" alt="ms-lglg3e3.jpg" />Pour Evola, comme pour Aristophane dans <em>Le Banquet</em> de Platon, l'<em>eros</em> est une vocation divine inscrite à même le corps, qui n'est d'abord sensible que comme dépossession de soi. De cette vocation, le sexe anatomique constitue le <em>signe</em>. A ce titre, l'Androgyne figure à la fois le but et l'obstacle: coïncidence miraculeuse des opposés, point de jonction des parallèles à l'horizon, il est la solution de l'énigme des tristesses post-coïtales. Abaissé au rang d'idéal consumériste, l'Androgyne perd sa signification, mais non pas son pouvoir. Ce n'est certes pas un hasard s'il figurait en bonne place dans la symbolique alchimiste, et sur le sceau du théologien Pierre Abélard, dont la liaison passionnée avec l'abbesse Héloïse d'Argenteuil, au XII siècle également, compte parmi les grandes amours de l'Histoire. </span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <br />"<em>Métaphysique du sexe</em>" est un ouvrage extrêmement dense, qui éclaire quantité de mythes, de hiérogamies, et de rituels archaïques tels que la prostitution sacrée, les orgies saisonnières, le mariage hétérosexuel. Julius Evola y fait l'exégèse des plus rebattus des lieux communs de l'amour ("Je t'ai dans la peau", etc.) et de ses métaphores les plus persistantes: le cœur, la foudre, la mort. En passant, il évoque une tradition issue de la chevalerie médiévale nommée <em>Amour Courtois</em>, dont la branche ésotérique, qui n'est pas sans lien avec les Templiers, a fourni à la littérature européenne quelques-uns de ses plus magistraux chefs-d'œuvre. Plus près de nous, il n'est pas anodin que l'artiste catholique Jean-Louis Costes, qui se qualifie lui-même de « <em>Christophe Colomb du cul</em> », ait été rattaché à cette tradition par certains commentateurs.</span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <br />Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce livre, et sur ses limites. Nous nous en tiendrons à cette brève introduction, et souhaitons qu'elle contribue à l'effort de guerre...</span></strong></div>
A lire
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Simone Iff (1924-2014)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2015-01-02:5524431
2015-01-02T00:00:00+01:00
2015-01-02T00:00:00+01:00
Simone Iff (1924-2014) fait partie de ces personnalités protestantes...
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2014/12/31/mort-de-simone-iff-militante-indefectible-du-droit-des-femmes_4548182_3382.html"><img id="media-4833492" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/349057970.35.jpeg" alt="images.jpeg" width="106" height="114" /></a><a href="http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2014/12/31/mort-de-simone-iff-militante-indefectible-du-droit-des-femmes_4548182_3382.html">Simone Iff (1924-2014)</a></strong> fait partie de ces personnalités protestantes qui ont profondément impacté la société française au XXe siècle.</p><p>Elle s'est éteinte en ce début de semaine à l'âge de 90 ans, après un long parcours décrit par <em>Le Monde</em> comme celui d'une "militante indéfectible du droit des femmes".</p><p>Cadre du <a href="http://mvtjeunesfemmes.free.fr/"><strong>mouvement Jeune Femme</strong></a>, figure du <strong>Planning familial</strong>, cette protestante réformée a notamment été une des grandes inspiratrices de la <strong>Loi Veil</strong> (qui légalise l'avortement). On retrouvera quelques éléments de son parcours dans la synthèse de<strong> Geneviève Poujol</strong> sur les féministes protestantes françaises (<a href="http://www.xl6.com/articles/9782846210317-un-feminisme-sous-tutelle-les-protestantes-francaises-1810-1960"><strong>lien</strong></a>).</p><p>Lire l'excellente notice bio signée <a href="http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2014/12/31/mort-de-simone-iff-militante-indefectible-du-droit-des-femmes_4548182_3382.html">Gaëlle Dupont</a> dans <a href="http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2014/12/31/mort-de-simone-iff-militante-indefectible-du-droit-des-femmes_4548182_3382.html"><em>Le Monde</em> (lien)</a>.</p>
S. Lle noel
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Chroniques d'un jeune parent, le mensonge
tag:defensederire.hautetfort.com,2014-11-23:5495681
2014-11-23T13:56:00+01:00
2014-11-23T13:56:00+01:00
La vie de parents nécessite une qualité trop rarement mise en...
<p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><img id="media-4770849" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/02/01/2530217748.png" alt="parentalité, noel, mensonge, ordure, kapla, sexualité" />La vie de parents nécessite une qualité trop rarement mise en avant et qui pourtant est au cœur du processus d’apprentissage du petit d’Homme : le mensonge.</span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">En cette période où déjà les petites têtes ont l’esprit tourné vers le pied du sapin de noël, l’occasion ne pouvait être plus belle pour évoquer cette facette pas toujours rose de la relation parents-enfant.</span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Le mensonge est convoqué pour permettre d’ouvrir au monde et à sa compréhension par degré. </span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Imaginez un instant que vous expliquiez noël autrement que par l’action d’un vieux barbu défiant toutes les lois de la physique. Vous devriez admettre devant vos enfants que vous exercez un chantage direct : tu auras des cadeaux si tu te tiens à carreau. Puis vous devriez préciser : sache que Noël n’est qu’une fête commerciale permettant de soutenir une croissance qui n’existe pas plus que le Père Noël et qu’elle t’apprend à entrer avec délectation dans la société de consommation jusqu’à ce que tu sois assez grand pour obtenir ton premier Iphone par le biais d’un crédit à la consommation… Vous ne vous regarderiez plus dans la glace…et le bonheur des enfants déchirant le papier enveloppant les cadeaux aurait le gout rance d’une réalité somme toute bien triste.</span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Le mensonge permet de conserver une certaine naïveté pour ne pas rendre dépressif tout de suite la progéniture. Même si les enfants voient bien que le Père Noël est un salaud qui reproduit les inégalités sociales chaque 25 décembre : Jean-Charles a eu sa Playstation 4 quand le pauvre Kévin devra se contenter de la vieille Séga Méga-drive de son cousin. Heureusement, Jean-Charles et Kévin sont rarement dans la même école pour leur permettre de recouper ces informations. Dans le cas où Jean-Charles et Kévin viendraient à fréquenter les mêmes bancs, les étrennes à la concierge ont été inventées pour permettre à cette dernière de trouver un surplus de pouvoir d’achat à l’approche des fêtes et ainsi entretenir dans la cour d’école l’illusion du Père Noël, mais l’Homme pouvant être avare par nature, le digicode a remplacé madame Sousa, et Pedro-Kevin a disparu des quartiers chics.</span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Le mensonge est également bien utile aux parents pour éluder les questions difficiles et préserver l’enfant d’explications techniques complexes. </span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Ainsi de l’origine du monde, dans la version de Gustave Courbet. Papa, comment on fait les bébés, va demander à ta mère, je lui ai déjà demandé, elle m’a dit de venir te voir. Ah ? et bien euh, en fait, l’homme introduit son pénis dans le vagin et en éjaculant libère un spermatozoïde qui féconde une ovule, mais faut des préliminaires d’autant que ta mère, c’est un vrai diésel et papa avec le boulot, la fatigue, il bande mou. Note que ça ne marche pas pendant les règles de ta mère, de toute manière, elle est tellement à fleur de peau, que je ne peux pas l’approcher. Bip. L’enfant ne comprendra rien, vous en voudra, à juste titre, et votre vie sexuelle va devenir un enfer, la question ingénue polluant l’esprit au zénith de l’étreinte. Ça donnera plutôt, en version moderne, qui a su abandonner les choux, les roses et autres cigognes : le papa donne une graine à la maman qui fait pousser le bébé dans son ventre ok, bon, ben retourne dans ta chambre jouer au Kapla. Ça durera le temps que ça durera jusqu’au jour fatidique et de plus en plus précoce, où l’enfant aura compris le sens véritable des termes fellation, pénétration et cinéma classé X. Ce jour-là, le mensonge fera place à la vérité mais le cerveau humain est bien fait : si nous croyons à la sexualité pour nous-mêmes et les autres, la sexualité des parents n’est pas concevable : zone blanche, on oublie et l’on passe à autre chose.</span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Le mensonge, c’est utile en toutes circonstances. On l’appellera atténuation de la vérité et simplification du monde. C’est d’ailleurs une façon de procéder qui n’est pas propre aux parents et aux enfants : comme monsieur Jourdain sans le savoir, Homo sapiens, au quotidien, simplifie, arrondit les angles, travestit quelque peu la vérité. Ça rend le monde moins pénible, un poil plus vivable. La religion en est la manifestation la plus éloquente, la plus ancienne aussi…</span></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Il a beau être une ordure, on veut tous continuer à croire au père Noël….</span></span></p><p> </p>
A lire
http://dieuchangeaparis.hautetfort.com/about.html
Réunion bi-programmes GSRL sur le Carrefour des Chrétiens inclusifs
tag:dieuchangeaparis.hautetfort.com,2014-11-20:5494191
2014-11-20T23:41:00+01:00
2014-11-20T23:41:00+01:00
Héritier d'une structure pionnière à Paris en matière d'accueil pastoral...
<p><img id="media-4768511" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://dieuchangeaparis.hautetfort.com/media/00/01/4110610629.jpg" alt="religion,laïcité,sexualité,genre,paris,florence rochefort,martine cohen,marina zuccon,sébastien fath" />Héritier d'une structure pionnière à Paris en matière d'accueil pastoral des couples homosexuels, le <strong>Carrefour des chrétiens inclusifs</strong> est méconnu. L'occasion nous est donnée, au travers d'une présentation de <span style="background-color: #ffff99;">Marina Zuccon</span> (EHESS), d'en savoir plus, lors d'une séance double entre le programme "Genre" du GSRL, piloté par Florence Rochefort, et le programme DCP qui anime ce blog. </p><p> </p><p>Cette réunion commune des programmes <strong>Genre, religions, sécularisation </strong>(Florence Rochefort) et <strong>Dieu change à Paris</strong> (Martine Cohen et Sébastien Fath) du GSRL au</p><div style="display: inline !important;"><div style="display: inline !important;"><div style="display: inline !important;">ra lieu </div></div></div><p><strong>le mardi 2 décembre 2014 </strong>en SALLE 311 du site Pouchet (59-61, rue Pouchet, 17e, Paris), de 14h à 16h.</p><div style="display: inline !important;"><div style="display: inline !important;"><div style="display: inline !important;"> </div><div style="display: inline !important;">Venez nombreux! </div></div></div><div><div><div> </div><div>La présentation de Marina Zuccon (EHESS), suivie d'une discussion, a pour titre: "<span style="background-color: #ffff99;">Le Carrefour des chrétiens inclusifs: identité chrétienne et expériences LGBT</span>" </div></div></div>
Espérance Nouvelle
http://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.html
De Léon XIII à Jean-Paul II, de Paul de Tarse à Paul VI: mariage, amour et contraception
tag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2014-10-20:5472038
2014-10-20T08:03:00+02:00
2014-10-20T08:03:00+02:00
Documentaire "Contraception Deception" du 25 juillet 2011, sur...
<p><span style="font-size: small;">Documentaire "Contraception Deception" du 25 juillet 2011, sur l'enseignement des Papes à propos de la contraception.</span></p><p><span style="font-size: small;">Et comment Paul VI nomma une commission de théologiens favorables à des changements par rapport à l'enseignement antérieur de l’Église, et finalement écrivit une encyclique qui réaffirma pleinement ce que l’Église avait toujours enseigné sur ces questions: <em><a href="http://www.vatican.va/holy_father/paul_vi/encyclicals/documents/hf_p-vi_enc_25071968_humanae-vitae_fr.html">Humanae Vitae</a></em>.<br /></span></p><p> </p><p><iframe width="578" height="434" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/RbKAlpbzASU?start=132&rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p>
Ratatosk
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Engels e Marx omofobi e sessisti
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-10-06:5460506
2014-10-06T00:05:00+02:00
2014-10-06T00:05:00+02:00
Engels e Marx omofobi e sessisti (e non lo sapevano…) Matteo...
<h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: xx-large;"> Engels e Marx omofobi e sessisti (e non lo sapevano…) </span> </strong></span></h1><h2 class="entry-meta" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> <a class="notranslate" title="Post di Matteo Luca Andriola" href="http://www.linterferenza.info/author/matteolucaandriola/" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Matteo Luca Andriola</span></a></span></strong></span></h2><h2 class="entry-meta" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.linterferenza.info </span></strong></span></h2><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://www.linterferenza.info/attpol/engels-e-marx-omofobi-e-sessisti-e-non-lo-sapevano/attachment/marx_engels/" rel="attachment wp-att-1054"><span style="color: #c0c0c0;"><img class=" wp-image-1054 alignright" style="margin: 10px; float: right;" src="http://www.linterferenza.info/wp-content/uploads/2014/10/marx_engels.jpg" alt="marx_engels" width="301" height="414" /></span></a>La struggente lettera di Lorenzo “Voroshilov”Altobelli, pubblicata su questa testata il 13 agosto 2014 (cfr. <a href="http://www.linterferenza.info/lettere/cronaca-di-una-espulsione-annunciata/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Cronaca di una espulsione annunciata</span></a>) mi ha fatto fare un piccolo salto indietro nel tempo, quando la sinistra comunista era conformata allo stalinismo e, come in una chiesa, si operava per ghettizzare, processare ed espellere i dissidenti, gli “apostati”, gli “eretici”. Non solo: nell’URSS, dopo l’omicidio di Sergej Kirov, importante dirigente del Partito Comunista a Leningrado, iniziò una vasta operazione di epurazione che con procedimenti giudiziari sommari, colpì anche semplici cittadini, non iscritti al PCUS, considerati ostili al regime e alla linea imperante, imposta attraverso il cosiddetto “centralismo democratico”: dico “cosiddetto” perché nei partiti comunisti in Europa occidentale (il PCI ad esempio), vi era libertà per i membri del partito di discutere e dibattere sulla linea politica e una volta che la decisione del partito era stata presa dal voto della maggioranza, tutti i membri si impegnavano a sostenere in toto quella linea. Quest’ultimo aspetto rappresenta il centralismo, almeno come lo intendeva Lenin. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Invece il nostro caro Lorenzo è stato vittima di una concezione staliniana e – mi si conceda – kafkiana del centralismo, ed espulso dalla federazione giovanile del partito comunista a cui era iscritto. Non faremo il nome, per rispetto nei suoi confronti, del partito a cui era iscritto. Ma il caso è simile: perché nel PCUS stalinista la linea era imposta dal capo, il quale era la fonte unica della Verità Assoluta: chi sgarrava veniva arrestato e obbligato a fare ammenda del crimine ideologico, come essere sionista, trockijsta, socialdemocratico, anarchico, elemento reazionario e piccolo borghese ecc. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Qual è stato il “crimine” ideologico di cui si è macchiato il povero Lorenzo? Ha forse detto che negli Stati Uniti d’America di Obama si sta realizzando, grazie al suo <em>New Deal</em>, il socialismo? Ha elogiato forse la Fondazione Italiani Europei di D’Alema come vera esegesi del socialismo, sostituendo <em>la Repubblica</em> e <em>il Fatto Quotidiano</em> all’ormai defunta <em>Unità</em> (nelle cui feste Togliatti è stato sostituito da De Gasperi)? Ha pubblicato un articolo dove il kibbutz e l’espropriazione di territorio palestinese sono elogiati come via somma per la sinistra del domani? </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Peggio cari miei! Peggio! Gramsci gli ha gettato i <em>Quaderni dal carcere </em>addosso, rinnegandolo! Togliatti si sta rigirando nella tomba per questo “crimine”! Secchia sta oliando il mitra, pronto a risorgere dal sepolcro per giustiziarlo a Dongo! Lorenzo, da marxista, ha semplicemente fatto riflessioni marxiste: ha postato sulla sua bacheca Facebook un video, dove viene mostrato una sorta di corteo del Gay Pride con, nelle prime file, modelli che marciano muovendo «il proprio corpo in un certo modo per fare un certo tipo di passetto», ancheggiando in maniera “provocante” e femminile. <a title="" href="http://www.linterferenza.info/attpol/engels-e-marx-omofobi-e-sessisti-e-non-lo-sapevano/#_ftn1"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #333399;">[1</span>]</span></a> </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il commento? L’analisi, marxista fino al midollo spinale – dove non si critica l’omosessualità, ma il piegarsi di certi personaggi alle regole di mercato – è la seguente:<br /> </span></strong></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> «I modelli che sfilano su quella passerella sono ormai stati ridotti anche loro alla stessa stregua delle modelle e dei modelli, cioè di uomini e donne eterosessuali, oggetto delle ferree leggi di mercato, della pubblicità e della mercificazione, da parte di un capitalismo che tutto mercifica, che tutto deve trasformare in plus-lavoro e quindi in plus-valore. Ma guardali bene! E riporta alla tua mente le sfilate di vari modelli/e! Il loro è solo in parte un modo naturale di sfilare! In che senso? Il/la modello/a sfila in modo elegante, a volte anche spregiudicato, restando però in certi precisi canoni di grazia ed appunto, come già detto, eleganza. In questo caso invece siamo di fronte ad un modo di camminare forzato, estremamente aggressivo, con ancheggiamenti esageratamente pronunciati e giochi gestuali particolarmente aggressivi, veloci e teatrali, soprattutto nella parte finale del video. Per non parlare dei pantaloni, così attillati, fini e di maglio largo, da offrire completamente il senso di nudità completa delle parti intime maschili, che vengono esposte in modo volgare e pornografico». <a title="" href="http://www.linterferenza.info/attpol/engels-e-marx-omofobi-e-sessisti-e-non-lo-sapevano/#_ftn2"><span style="color: #c0c0c0;">[2]</span></a></span></strong></p></blockquote><p> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Lorenzo – si noti bene – non contestava né l’orientamento sessuale dei modelli né tanto meno il diritto di questi a battersi per ottenere miglioramenti delle loro condizioni di cittadini e di lavoratori ma la riduzione a spettacolo dell’omosessualità, trasformata in una baracconata, così come avviene anche nei Gay Pride, ridotti a carnevalate peraltro del tutto inutili nella capacità di incidere seriamente sui diritti della comunità LGBT. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">I soggetti, in sintesi, concedendosi a tale manifestazione, si stavano riducendo a oggetti mercificati. Mancava solo l’etichetta col prezzo appiccicato sulle magliette! Né più, né meno.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Un crimine? Oggi dire a un uomo che egli sta vendendo la sua forza lavoro ad un capitalismo selvaggio che tutto mercifica, lo stesso capitalismo che rende precarie le vite dei giovani (idem per il sottoscritto), che manda in pensione le persone sempre più in la con l’età dopo averle spremute come agrumi, che cancella le più elementari leggi sul mondo del lavoro, non è più sinonimo di marxismo, comunismo, socialismo, ecc. Vuol dire essere fuori moda, out, “vecchi dentro”, matusa, nonni, ecc. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Questo, però, se rivolgo il mio discorso all’eterosessuale maschio che si automercifica. Ma se le stesse critiche vengono rivolte alla femmina o alla comunità LGBT, apriti cielo! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Si è etichettati come reazionari, fascisti, catto-integralisti, talebani, mostri, satanassi con coda, forcone, corna, baffetti e pizzo e voce satanica alla Ignazio La Russa! E il tutto, anche se non si ha nessun atteggiamente ostile né contro la comunità LGBT – che non è diversa da nessuno! – né contro le donne. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ma Lorenzo ha avuto l’ardire di attaccare la fonte stessa dell’“omosessualismo”: il femminismo! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">E, fulmini & saette! La Gestapo/Stasi del genderismo femminista ha tuonato contro di lui.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Perché se si attacca il femminismo si attacca una “santa istituzione” della sinistra postsessantottina, ed è come – per il buonismo boldrinesco – sparare sulla Croce Rossa, prendendosela con i “più deboli”, coi “poveretti”, cioè le femmine. Ma è veramente così? </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nulla di più falso! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L’ideologia femminista è – se usassimo una terminologia veteromarxiana – un’ideologia borghese. Se utilizzassimo una terminologia moderna la potremmo definire “arma di distrazione di massa”, un mezzo utilizzato dai poteri forti di allora e di oggi (soprattutto tramite le ex studentesse e contestatrici di un tempo che, conseguite lauree e master, siedono nei CdA delle multinazionali a rafforzare la status quo del vigente ordine costituito) per indebolire un movimento operaio in ascesa creando contraddizioni di genere inesistenti.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Insomma, parlando dell’Italia degli anni ’70, per paradosso il femminismo/fricchettonismo fece al movimento operaio molto più male che non l’offensiva padronale o la “strategia della tensione”. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">In base al ragionamento neofemminista, la donna appartenente ai ceti “bassi”, grazie a quel clima teso a creare questa nuova forma di razzismo, molto più subdolo dell’etnopluralismo sbandierato dai neofascisti & neodestristi, fra il compagno lavoratore e la “principessina” Grace Kally o la ricca Miss Kennedy, moglie dell’uomo che iniziò il conflitto in Vietnam, col femminismo inizia a sentirsi più in sintonia con queste due: che diamine, Kennedy non tradiva forse la “first lady” con Marilyn Monroe, anch’essa ridotta a donna-oggetto dal fallocentrismo?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Insomma, al bando la lotta di classe! Trionfi la giustizia di genere e l’interclassismo (ideologia “corporativista” per eccellenza, dato che gli interessi di Marisa, casalinga e lavoratrice a tempo pieno con due marmocchi da accudire e un marito che torna a casa la sera stanco e stressato dal lavoro, non collimano affatto con quelli della moglie dell’imprenditore membro dell’Assolombarda/Confindustria: tutt’al più con Luisella, la cameriera dei ricchi di turno, ma li si va oltre la “lotta di genere” e si rientra forzatamente nell’incipit de <em>Il manifesto del partito comunista</em>: «La storia dell’uomo è storia di lotta di classe»).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> E tanti saluti a Miss. Boldrini, che si occupa di questi e altri temi “impellenti” ma dimentica di denunciare inghippi d’altro “genere” che riguardano il mondo del lavoro che il suo premier sta affossando col Jobs Act & Co.! L’articolo 18? Ma va! E’ più attuale il sessismo e il femminicidio! E le “morti bianche”? Ma dove!). Il neofemminismo</span></strong></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> «Ha fatto logicamente gli interessi stessi del capitale spaccando il movimento operaio della fine anni degli ’70, tra uomini da una parte, i presunti oppressori, e le donne dall’altra, le presunte vittime. Cosa ci sia di marxista in questa visione del mondo, proprio non riesco a capirlo…»</span></strong></p></blockquote><p> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">No Lorenzo, il marxismo è tutt’altra cosa! Qui vengono presi singoli casi incresciosi (perchè la violenza, da parte maschile o femminile è sempre sbagliata) utilizzati dalla stampa di turno per distrarre e parlare d’altro, e non di diritti del lavoratore, tanto per cambiare. Quindi, da maschio, rigirando la frittata lanciata dalle femministe, e denunciando come Lorenzo il carattere interclassista e borghese dell’ideologia “di genere” (<em>che inizia col femminismo e si conclude col cosiddetto “genderismo”, la messa in discussione dei due generi in nome della creazione di un “altro” indistinto. Genitore 1 e 2 non vuol dire nulla, è un attentato ad ogni certezza per manipolare l’immaginario collettivo e il bambino: non è certo così che lo si educa a tollerare le differenze, ma lo si plasma a diventare quel “un altro” indistinto che dovrebbe decidere quello che vuole essere, “un altro” totalmente sradicato e privato di ogni identità</em>), denuncio il carattere “sessista” e “anticostituzionale” di queste ideologie, sentendomi discriminato, umiliato e sessualmente molestato! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Parlare di “femminicidio” significa dimenticare l’uguaglianza giuridica delle persone davanti alla legge, per mettere uno dei due generi sul piedistallo, elevandolo al privilegio: un tempo vi erano la nobiltà e il clero, ora il genere femminile per una società femminilizzata. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Con il “femminicidio” si esce dal solco della formula «La legge è uguale per tutti» creando guarentigie particolari per un genere rispetto all’altro: «<em>C’è un codice per il maschio e un codice separato – e privilegiato – per le donne</em>». L’importante è dire che “TUTTI” i maschi sono portatori sani di un gene distruttivo che è… il loro pene! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Si, avete capito bene! Il tutto, spacciando tale ideologia per marxismo.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Se io, maschio, ammazzo un altro maschio avrò una condanna, ma se uccido una donna la condanna sarà peggiore. Insomma, un tale diceva che «dove c’è uguaglianza c’è ingiustizia»… peccato che il tale sia Werner Sombart, economista corporativista appartenente alla “Rivoluzione conservatrice” e autore di un saggio dichiaratamente reazionario ripubblicato nel 1977 dalle Edizioni di Ar di Franco Freda intitolato “L’ordinamento per ceti” (p. 24), che proponeva una comunità organica, olistica e differenziata al suo interno per ordini e ceti, ognuno dotato di appositi diritti e privilegi. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">E’ questa la società a cui auspicano le femministe? </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Intendono, superato il dominio dei ceti nobiliari “di sangue” e “di spada” (un dominio senz’altro iniquo), e l’affermazione di quello borghese “di censo”, dove l’uomo conta per quello “che ha” (altrettanto iniquo), instaurare un diritto privilegiato per le donne, un “diritto di genere”? </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Insomma, cosa rende le femministe tanto diverse dai nobili e dal clero reazionario contro cui si scagliarono giacobini e sanculotti? </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Quelle masse ebbero il coraggio di prendere la Bastiglia e di iniziare una nuovo corso, mentre oggi chiunque, come il nostro Lorenzo “Voroshilov” Altobelli, denuncia una mutazione antropologica all’interno della sinistra, viene denunciato dai suoi stessi “compagni” ormai ottenebrati, come reazionario, come potatore sano di violenza maschilistica, omofobico-fallocentrica! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Insomma, oggi Robespierre verrebbe pestato dalle femministe e il re (dopotutto è maschio e “fascio”) condannato, mentre la “povera” regina Maria Antonietta, vittima dello stesso paternalismo “di genere”, verrebbe salvata, in quanto donna, accomunata a Josephine, povera piccola fiammiferaia parigina. Insomma, dal revisionismo si è passati direttamente al “negazionismo” interclassista… di bassa leva.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il Sessantotto, movimento che ha avuto i suoi aspetti positivi e negativi, si caratterizzò come un fenomeno generazionale capace di mettere in discussione le evidenti contraddizioni della società borghese, produsse una vera e propria rivolta contro le strutture sociali e culturali di allora e le vecchie consuetudini e convinzioni morali e culturali di tutti, giovani e non. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><str
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
Genre et éveil à la sexualité dans les crèches à Suresnes
tag:pdf31.hautetfort.com,2014-09-23:5452983
2014-09-23T06:05:00+02:00
2014-09-23T06:05:00+02:00
Publié par Guy Jovelin A Suresnes, fief du maire UMP ...
<div class="meta" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 3px; color: #878789; font-size: 11px;"><p style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block;"><span style="font-size: small;">Publié par Guy Jovelin</span></p></div><div class="entry" style="margin: 26px 0px 0px; padding: 0px; color: #222222; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><div class="ob-section ob-section-html" style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word; zoom: 1; width: 600px;"><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><img style="height: 600px; width: 450px;" src="http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e201b7c6e4aaf4970b-pi" alt="" /></span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">A Suresnes, fief du maire UMP <a style="transition: color 200ms ease; -webkit-transition: color 200ms ease; text-decoration: none; color: #2786c2;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Dupuy" target="_blank">Christian Dupuy</a>, l’éveil à la sexualité est un thème de prédilection voire une obsession. «<em> La sexualité infantile (pour les 0 à 6 ans), si on en parlait ?</em> » est la <strong>conférence organisée par la maison de la petite enfance</strong> autour de Catherine Morel mardi 14 octobre à 20h.</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les thèmes abordés :</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Les différents stades du développement psychomoteur et affectif du jeune enfant</em></span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Fille, garçon, quand l’enfant découvre son corps (intimité, pudeur, plaisir…)</em></span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em><strong>Quand l’enfant touche son sexe</strong> (à la maison, en crèche, à l’école maternelle, dans les lieux publics…)</em></span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Comment accompagner son enfant, que faire, que dire ?</em></span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour contacter ces malades mentaux : <strong>01 43 38 94 70</strong> ou <strong>85</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a style="transition: color 200ms ease; -webkit-transition: color 200ms ease; text-decoration: none; color: #2786c2;" href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html">Source</a></span></p></div></div>
Espérance Nouvelle
http://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.html
Un jeune Anglais fait fureur en promouvant la chasteté
tag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2014-09-08:5442589
2014-09-08T19:52:44+02:00
2014-09-08T19:52:44+02:00
Phin Lyman n'avait pas imaginé que ses paroles auraient un tel...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.infovaticana.com/wp-content/uploads/2014/09/1400529760831.cached-e1409736765368.jpg" alt="1400529760831.cached-e1409736765368.jpg" width="672" height="380" /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">Phin Lyman n'avait pas imaginé que ses paroles auraient un tel retentissement. Ce jeune Anglais fait la couverture de tous les journaux. La raison: il est vierge et fier de l'être.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Qui aurait pensé qu'un jeune apparaîtrait dans tous les journaux du fait de sa décision de rester vierge jusqu'au mariage ? Nos grands-parents n'auraient probablement jamais pu l'imaginer, mais de nos jours c'est devenu quelque chose de peu commun. C'est en tout cas ce que croit <em>The Guardian</em>, un journal anglais qui n'a jamais été très orienté vers les valeurs chrétiennes. La nouvelle a causé un tel engouement que le même journal a publié trois éditions de la même nouvelle, qui a été reproduite par d'autres grands médias britanniques, notamment <em>The Times</em> et <em>The Daily Breast</em>, l'un des plus lus par le public jeune d'Angleterre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"Sincèrement, je me demande : quel problème y a-t-il à attendre ? Pourquoi pensons-nous que tout doit être rapide ? Repas rapide, bronzage rapide, sexe rapide." C'est avec ces mots que Phyn Lyman a commencé une lettre ouverte écrite pour <em>The Wellingtonian</em>, une revue publiée dans son école, et qui a eu un si grand impact auprès de ses collègues de cours que les médias ont fait tout leur possible pour en obtenir l'exclusivité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Curieusement, les statistiques démontrent que Phyn n'est pas seul, et de plus en plus de jeunes en Angleterre choisissent de s'abstenir de relations occasionnelles, et par ailleurs beaucoup ont découvert qu'avoir des relations avec plusieurs personnes ne satisfait pas leurs besoins émotionnels, mais les aggrave.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ils sont déjà nombreux, les jeunes à succès qui ont plaidé pour la virginité jusqu'au mariage, reconnaissant que c'est le chemin le plus sûr pour vivre une bonne relation matrimoniale. Nous verrons combien d'autres jeunes se joindront à eux et répondront à cette invitation du Christ et de l’Église.</span></p><p><span style="font-size: small;">(<a href="http://www.infovaticana.com/2014/09/07/phin-lyman-causa-furor-en-los-medios-por-defender-la-virginidad/">InfoVaticana</a> - Traduction: Espérance Nouvelle)</span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://www.infovaticana.com/2014/08/14/david-luiz-alienta-los-jovenes-esperar-hasta-el-matrimonio/">> Le footballeur brésilien David Luiz encourage les jeunes à attendre jusqu'au mariage</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=4E-ER_x4zyo&feature=player_embedded">> Le célèbre acteur mexicain Eduardo Verastegui explique pourquoi il vit la chasteté</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://elpueblocatolico.com/es-posible-vivir-la-castidad-en-el-siglo-xxi/#.VAzGeqPJBIU">> Est-il possible de vivre la chasteté au XXIème siècle ? Eduardo Verastegui</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://jovenesdesanjose.org/videos/la-actriz-jessica-rey-y-los-bikinis/">> L'actrice Jessica Rey sans langue de bois sur les tenues vestimentaires minimalistes (anglais-espagnol)</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://kqduane.com/2014/07/30/good-guys-handsome-phin-lyman18-becomes-global-sensation-because-hes-still-a-virgin/">> Handsome Phin Lyman becomes sensation because he's a virgin</a></span></p>
jfv
http://blogjfv.hautetfort.com/about.html
Politique et sexualité
tag:blogjfv.hautetfort.com,2014-08-19:5430694
2014-08-19T16:42:16+02:00
2014-08-19T16:42:16+02:00
Charles n°9 Une publication qui n'apprend rien sur les...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Charles n°9</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une publication qui n'apprend rien sur les relations entre la politique et la sexualité. Le dossier "anthologie des femmes des présidents de la république" est le sommet en la matière. Ce n'est pas parce que Chirac est montré en train de faire le baise main à la reine d'Espagne qu'il n'a pas du se contenter de la main. Et que dire que VGE en photo avec la princesse Diana ? Le reste est une compilation de bruits de couloirs déjà lus ailleurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Reste le constat mille fois dressé : plus les hommes ont du pouvoir, même s'ils sont vieux et moches, plus ils ont des chances de séduire les femmes, même si elles sont jeunes et belles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La même constatation peut être faite avec les hommes riches.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Charles n'en parle pas, mais j'ai pu constater qu'il en est de même en cas d'homosexualité. Une femme mûre ayant du pouvoir peut séduire une jeune femme ayant la moitié de son âge. Pareil pour les hommes homosexuels. C'est le pouvoir qui fait bander, celui qui le détient et celle, ou celui, qui l'approche. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Tristane Banon traite DSK de "babouin". "Bonobo" aurait été plus approprié.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Christine Boutin s'attaque au péché, mais pas aux pécheurs ("je suis une pécheresse").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Tous à poil" ne parle pas de sexualité mais de pilosité des hommes politique depuis le début du siècle, pour conclure : "les politique ne font que s'adapter aux goûts en vigueur dans la société."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Quelques articles intéressants en dehors du dossier central : un entretien avec Raphaëlle Bacqué, du Monde : "il ne faut pas chercher à être plus raisonnable que votre interlocuteur, que ce soit en politique ou n'importe où ailleurs".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Monique Charlot raconte comment avec son mari Michel Pinçon, ils ont fait leurs travaux sociologiques sur les riches, eux qui sont crypto-communistes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
jfv
http://blogjfv.hautetfort.com/about.html
Le sexe, l'Homme & l'évolution
tag:blogjfv.hautetfort.com,2014-07-29:5417988
2014-07-29T07:41:00+02:00
2014-07-29T07:41:00+02:00
Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France Philippe...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Pascal Picq, </span></strong><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">paléoanthropologue au Collège de France</span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Philippe Brenot,</span></strong><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">psychiatre, directeur d'enseignement en sexologie à l'université.</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">Qu'est qui est, dans nos pratiques sexuelles, spécifiquement humain ? Avec, pour aider à trouver les réponses à cette question, un rappel des études sur les mœurs supposés de nos ancêtres communs avec les autres primates, dont nous ne descendons pas, et qui ont évolué différemment de nous.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">"<span style="text-decoration: underline;">Toute la distinction de la sexualité humaine repose sur la femme",</span> qui, contrairement aux autre primates, associe "camouflage de l'ovulation et réceptivité sexuelle quasi permanente".</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">"Le sexe fait donc la différence car c'est l'un des moteurs de l'évolution." "Il est également au fondement du lien social". "L'évolution étant la descendance avec modification".</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">"La reproduction sexuée a pour fonction et cause ultime de produire de la différence." "La sélection naturelle n'est pas la préservation du plus apte, mais le succès reproducteur différentiel des individus." "Ce n'est pas le nombre de nouveau-nés qui compte pour le succès reproductif individuel, mais le nombre d'enfants qui arrivent à l'âge adulte".</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">"Le succès du film "<em>La marche de l'empereur"</em> aux Etats-Unis vient du fait que dans cette société puritaine, le manchot empereur représente le modèle idéal de monogamie : un maximum de fidélité et d'investissement du couple pour un minimum de parades et de copulations." " Les questions relatives à la sexualité et aux origines de la vie ont été accaparées par les religions et les dogmatismes religieux."</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">Spécifique à la sexualité humaine : les tabous, les empêchements à l'amour, l'homosexualité, la prostitution, le viol, l'inceste, les fantasmes ("si le désir naît du corps, le fantasme surgit de l'esprit"), les seins et les fesses des femmes comme signaux érotiques, l'érection masculine.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">Non spécifique à la sexualité humaine : interdit de l'inceste, la sexualité en face à face, les perversions, les pratiques érotiques, la durée du coït, la variété des positions, l'orgasme féminin.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">"L'un des plus grands bouleversements de cette après Seconde guerre mondiale a certainement été pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, et même de la vie sur terre, la séparation entre fécondité et sexualité." </span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">"Si l'histoire sexuelle d'un homme donne la clef de sa vie, c'est parce que dans la sexualité de l'homme se projette sa manière d'être à l'égard du monde" (Maurice Merleau-Ponty)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">"La recherche du plaisir et surtout la capacité de donner du plaisir au partenaire supposent une représentation des états mentaux de l'autre, de ses attentes."</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
LES FEMMES FRIGIDES
tag:lantidote.hautetfort.com,2014-07-04:5399626
2014-07-04T09:00:00+02:00
2014-07-04T09:00:00+02:00
Celui [ le mystère ] des « femmes frigides » n’est pas moins...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Celui [</span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">le mystère</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">] des « femmes frigides » n’est pas moins ténébreux. Je n’ai jamais su exactement ce que c’était qu’une « femme frigide ». C’est un vocable énigmatique qui me fait à peu près le même effet<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>que les mots « verdure » ou « arthritisme » lorsque j’avais quatre ou cinq ans. Les médecins savent ces choses savantes, les grandes personnes. De tout façon, la presse signale un « mystère de la femme frigide ». Et elle a bien raison ; car c’est un phénomène d’un caractère si saisonnier qu’on ne parvient pas à s’expliquer la chose ; c’est un mystère intermittent : tantôt il n’y a pas de femme frigide, et par conséquent pas de mystère, tantôt les journaux en sont pleins. Surtout quand ils manquent de Spoutniks ou de « conférence au sommet », ou quand Joanovici ne part pas pour la Suisse ; ce ne sont plus que photos de femmes frigides, graphiques, diagrammes, toutes les femmes sont frigides ; d’ailleurs, sur les photos, on ne s’en rendrait pas compte, elles n’ont pas l’air de délinquantes, elles ressemblent à toutes les autres, on dirait des femmes non frigides ; il paraît qu’elles le sont quand même ; c’est ce qui prouve bien qu’on est en plein mystère. Mais ce que je préfère ce sont les coupes de femmes frigides. Au trait blanc sur fond noir, avec des pointillés. C’est très intéressant ; ça fait très scientifique. On se sent en plein dans le vrai de la chose, la vraie médecine, la vraie physiologie. On se sent pénétré par la science ; malgré soi. On n’y comprend rien ; et puis on n’a pas le temps de tout lire ; et c’est affreusement ennuyeux (il ne faut pas lire), mais on voit les schémas. Et alors on sent qu’on apprend. Quoi ? On ne sait pas. Mais enfin on apprend. A l’état pur. Sans aucun objet. Comment dire ? C’est un état d’âme : l’état d’âme d’un homme qui s’instruit. On s’instruit jusqu’aux yeux. J’aime bien les femmes frigides. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">*****</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ben voilà. Je sais, j’aurais dû mettre des guillemets et tout écrire en italiques. Ces considérations datent de 1958. On les trouve dans le numéro de mai de la NRF. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Les vrais amateurs ont reconnu depuis le début qu’elles ne peuvent avoir été signées que par Alexandre Vialatte.</span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> Cette chronique a été recueillie par Ferny Besson dans <span style="text-decoration: underline;">Profitons de l'ornithorynque</span>, éditions Julliard, 1991. Qui me rendra <span style="text-decoration: underline;">Antiquité du grand chosier</span>, que j'eus la faiblesse de lui prêter, sans doute un jour de beuverie excessive ? </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4609128" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/161437530.jpg" alt="littérature,littérature française,alexandre vialatte,chroniques de la montagne,femmes frigides,frigidité,nouvelle revue française,nrf" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">******</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">Ainsi, on apprend le retour du petit fouteur de merde en chef monté sur talonnettes. Je ne veux plus écrire son nom ni publier l'effigie de sa trombine. Le chef de file de ceux qui veulent foutre par terre l'institution judiciaire quand celle-ci ne se prosterne pas devant eux : les gorets hurlent qu'on les égorge, avant d'avoir senti le fil de la lame. Le chef de file des malfrats qui ne conçoivent les institutions de la République qu'au service de leurs intérêts personnels. La politique réduite au coup de menton. La politique réduite à la promotion narcissique de quelque Nabot-Léon qui a le culot monstre de se prendre pour un homme d'Etat et qui, dans la foulée, accuse des magistrats de n'obéir qu'à des besoins de vindicte personnelle quand ils ont l'audace ahurissante de s'en prendre à son auguste personne. Faut-il que les Français soient nuls à chier pour avoir été neuf millions à gober avidement à la télé les rodomontades, les bravades et les mensonges de ce jean-foutre ! Qui aurait dit que la France s'apprêtait à retomber de Charybde (le mou du bulbe qui nous gouverne) en Scylla (l'agité du bocal, qui se rêve de nouveau en calife à la place du calife) ? </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">Que préférez-vous, du mou du bulbe ou de l'agité du bocal ? </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-size: small;">Mais qui, maintenant, pour nous préserver du pire ? On va faire comme Diogène, une lanterne à la main en plein jour : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Je cherche un homme</em> </span>».</span></span></p>
Ratatosk
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J. Evola: Metafisica del sesso e idealismo magico
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-06-01:5380161
2014-06-01T00:02:00+02:00
2014-06-01T00:02:00+02:00
<div class="date"><div class="media"><a href="http://zentropaville.tumblr.com/image/87106310543"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://24.media.tumblr.com/97914a9b4dde240125863e9c85fdc449/tumblr_n6ainxFI5l1rnng97o1_500.jpg" alt="" /></a></div></div><p> </p>
Ratatosk
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Mondialismo e Sessualità. L’avvento dell’uomo senza identità
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-03-10:5314120
2014-03-10T00:05:00+01:00
2014-03-10T00:05:00+01:00
Mondialismo e Sessualità. L’avvento dell’uomo senza identità ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4465694" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2245031937.jpg" alt="missworld.jpg" /></p><h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Mondialismo e Sessualità. L’avvento dell’uomo senza identità</strong></span></h2><p style="text-align: left;"> </p><p class="timestamp" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Autore: <a title="Articoli scritti da: Giovanni Sessa" href="http://www.centrostudilaruna.it/autore/giovanni-sessa/" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Giovanni Sessa</span></a></span></strong></span></p><p class="timestamp" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.centrostudilaruna.it</span></strong></span></p><div class="contenttext"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il nemico principale di chi, nella realtà contemporanea, si batta per valori comunitari e tradizionali, senza dubbio alcuno, va identificato nell’ideologia liberale. Essa ha saputo produrre e produce allo stato attuale delle cose un’azione profonda e pervasiva tale da condizionare visioni del mondo che, almeno al loro sorgere, avevano tratti oppositivi nei confronti del dominio incontrastato dell’utile e delle prassi sociali mirate alla realizzazione di profitti sempre più ampi. Oggi assistiamo ad una fuorviante e teatrale divisione dei ruoli politici che, falsamente, contrappone una destra ad una sinistra. Nella realtà la “destra del mercato” impone le regole economico-finanziare alle società globalizzate, mentre la “sinistra del costume” indica e contribuisce a diffondere i modelli e gli stili di vita funzionali alla riproduzione del sistema economico totalitario della <em>governance.</em> Entrambe, come è stato ben spiegato da Guy Hermet, segnano i confini intellettuali del <em>politicamente corretto</em>, oltre i quali sono posti in “isolamento ininfluente” (nei migliori dei casi), i Nuovi Reprobi, coloro che ripropongono Tradizione, ragione naturale o, addirittura, valorizzano il senso comune quale difesa dai Lumi rinascenti del Nuovo Regime.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://www.libriefilm.com/unisex-la-creazione-delluomo-%c2%absenza-identita%c2%bb/10685" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="alignright size-full wp-image-11200" style="margin: 10px; float: left;" src="http://www.centrostudilaruna.it/wp-content/uploads/unisex.jpg" alt="unisex" width="172" height="240" /></span></a>Sul tema, e su altro ancora, ha attirato la nostra attenzione un recente volume di Enrica Perucchietti e Gianluca Marletta, <a title="Unisex" href="http://www.libriefilm.com/unisex-la-creazione-delluomo-%c2%absenza-identita%c2%bb/10685" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Unisex. La creazione dell’uomo “senza identità”</em></span></a> edito da Arianna editrice (per ordini:051/8554602; <a href="mailto:redazione@ariannaeditrice.it"><span style="color: #c0c0c0;">redazione@ariannaeditrice.it</span></a>). Dopo aver abbattuto gli ostacoli che si frapponevano alla realizzazione del mondo <em>global</em>, dopo aver di fatto straziato ogni appartenenza identitaria, ogni forma residuale di legame o vincolo tradizionale tra gli uomini, dopo aver de-sacralizzato la natura, ridotta a mera estensione, ecco i potentati mondialisti porsi “laicamente” (questa è la loro <a title="religione" href="http://www.centrostudilaruna.it/category/sezioni/temi/religione/"><span style="color: #c0c0c0;">religione</span></a>) al servizio dell’<em>ideologia di genere</em>. Ciò nel tentativo di creare l’uomo nuovo, consumatore “senza identità”. Secondo tale ideologia il maschile e il femminile non sarebbero distinzioni naturali ma prodotti culturali, imposti dalle scelte educative “sessiste” nel corso di millenni. Tra il maschio e la femmina esisterebbero, inoltre, un numero indefinito di altri generi, comprendenti le diverse forme di omosessualità, la pedofilia, la bisessualità, considerate naturali allo stesso modo dell’eterosessualità.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il libro, ricco di dati e statistiche e che coinvolge nel narrato il lettore, ripercorre la storia dell’ideologia di genere. Ricordano gli autori che padre ufficiale del <em>gender</em> è da considerarsi lo psichiatra americano John Money, sostenitore della “nuova sessualità”. A suo dire la differenziazione culturale dei sessi sarebbe riducibile a: “…mero ornamento, una realtà che quindi può diventare superata e obsoleta” (p. 41). Purtroppo, uno dei suoi primi e tristemente noti pazienti, David Reimer, divenuto a seguito di un intervento chirurgico subito da bambino, Brenda Reimer, lo smentì drammaticamente, suicidandosi per gli squilibri indotti dal cambio di sesso. Le tesi di Money cominciarono a circolare ampiamente nel momento in cui diventarono uno strumento che i Poteri Forti decisero, dopo gli anni Settanta, di utilizzare per i loro fini: creare l’Uomo Nuovo compatibile con il progetto del Nuovo Ordine Mondiale. Un essere: “… resettato e omologabile, stereotipato e apolide” (p. 33). Il braccio militante del <em>gender</em> è oggi facilmente individuabile nei movimenti <em>gay</em> che, allo scopo, come ricordano con dati puntuali Perrucchietti e Marletta, dispongono di ingenti fondi elargiti da Fondazioni e miliardari, tra i quali figurano gli immancabili George Soros e Bill Gates. Tra i sostenitori politici d’oltreoceano del movimentismo omosessuale, del resto, non vanno annoverati solo <em>liberal</em> come Obama, ma anche nomi importanti degli ambienti neoconservatori.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il successo propagandistico delle loro azioni negli ultimi decenni è stato rilevante in tutto il mondo. Non solo nelle leggi di molti paesi occidentali, ma nell’immaginario collettivo dell’uomo medio, l’omofobia è equiparata al razzismo e all’antisemitismo, un reato, quindi, punibile penalmente e ritenuto esecrabile sotto il profilo etico. Le recenti polemiche internazionali che hanno coinvolto Putin e la Russia ortodossa e antimondialista stanno a testimoniare come le cose oggi procedano. Noi italiani non possiamo certo meravigliarci. L’imprenditore Guido Barilla, uno dei nomi più noti internazionalmente del nostro settore agroalimentare, ha subito un vero e proprio linciaggio mediatico per aver sostenuto in una intervista che non si sarebbe servito di una coppia <em>gay</em> in <em>spot</em> pubblicitari, ritenendo naturale la famiglia etero. Apriti cielo! In poco tempo è stato costretto a correggere il tiro e a “edulcorare” le dichiarazioni, affinché i prodotti delle sue imprese non venissero boicottati sul mercato.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://www.amazon.it/gp/product/8827204350/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=3370&creative=24114&creativeASIN=8827204350&linkCode=as2&tag=librnovi-21"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="alignright size-medium wp-image-9172" style="float: left;" src="http://www.centrostudilaruna.it/wp-content/uploads/metafisica-del-sesso-300x300.jpg" alt="metafisica-del-sesso" width="300" height="300" /></span></a>Molto interessante, in un capitolo del libro, è l’analisi delle strategie messe in atto per diffondere l’ideologia <em>gender</em>. Innanzitutto la <em>desensibilizzazione</em>: consiste nell’inondare la società di messaggi di <em>genere</em> affinché l’opinione pubblica giunga a considerarli normali. Il secondo momento è detto del <em>bloccaggio</em>: fermare immediatamente, attraverso il discredito pubblico, bollando come reazionario, nazista, bigotto, chiunque si opponga alle tesi <em>gender</em>. Le prime due strategie sono mirate alla <em>conversione </em>finale, in parte già realizzata. Il comune modo di sentire ha accettato l’ideologia di genere. Il nuovo modello di umanità è costruito sull’idea dell’incontro di tratti somatici dell’uomo con quelli della donna. È l’<em>Unisex</em> trionfante. A ciò hanno contribuito la moda, la chirurgia estetica, il mondo dello spettacolo e i <em>serial </em>televisivi. I maggiori divulgatori di questa tendenza, in particolare presso le nuove generazioni, sono state star internazionali della musica che, a bella posta, hanno giocato sulla presunta o reale ambiguità sessuale. Basti al riguardo fare il nome di Lady Gaga. Lo stesso sistema educativo è ormai condizionato da un modello umano sessualmente e moralmente incerto, si parla di Genitore 1 o 2, anziché di padre e madre. In alcuni paesi europei, al momento della nascita, la definizione del sesso è facoltativa, si può addirittura indicare sul certificato il genere intersessuale con una “x”.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Siamo destinati, pertanto, ad andare verso un mondo che non conoscerà più le diversità che si attraggono e si respingono nell’eterno gioco cosmico della vita? Ci auguriamo di no. In ogni caso rispetto alla situazione attuale, descritta organicamente dai due autori, è necessario attivare degli anticorpi che inneschino una reazione salutare. E’ indispensabile recuperare la tensione all’originario, sempre centrale nelle dottrine tradizionali dell’eros. L’androgino platonico è l’archetipo cui guardare quale ancestrale aspirazione alla completezza perduta. L’uomo potrà incontrarlo di nuovo solo se la tensione che muove le polarità opposte e complementari del maschio e della femmina, sia esperita, prima che nella realtà fisiologica del corpo umano, sotto forma di potenza spirituale. Al riguardo, nel momento in cui il consumismo nell’Italia degli anni Cinquanta cominciava a travolgere le radici tradizionali del nostro popolo, <a title="Julius Evola" href="http://www.centrostudilaruna.it/category/sezioni/autori/julius-evola/"><span style="color: #c0c0c0;">Julius Evola</span></a> scrisse un’opera in grado di rispondere alla follia del <em>gender</em>, <em><a title="Metafisica del sesso" href="http://www.amazon.it/gp/product/8827204350/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=3370&creative=24114&creativeASIN=8827204350&linkCode=as2&tag=librnovi-21" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Metafisica del sesso</span></a>.</em> Bisogna tornare a leggerla con attenzione. Nelle sue pagine l’eros apre all’Alto, è forza riconnetteva e realizzante. Una risposta forte alla debolezza, anche erotica, della modernità.</span></strong></p><h3 style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a title="Articoli scritti da: Giovanni Sessa" href="http://www.centrostudilaruna.it/autore/giovanni-sessa/" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Giovanni Sessa</span></a></span></strong></h3></div>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Copé souffle sur les braises de la théorie du genre qui pervertirait l'école!
tag:creseveur.hautetfort.com,2014-02-10:5294864
2014-02-10T12:22:41+01:00
2014-02-10T12:22:41+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4436459" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/01/2378022625.jpg" alt="Copé souffle sur les braises de la théorie du genre.jpg" /></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Théorie du genre et lavage de cerveau
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-01-26:5279450
2014-01-26T00:05:00+01:00
2014-01-26T00:05:00+01:00
Théorie du genre et lavage de cerveau Guillaume Faye...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4413337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4291190936.jpg" alt="identite-sexuelle.jpg" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Théorie du genre et lavage de cerveau</strong></span></h1><div class="comments-link" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><a title="Commentaire sur Théorie du genre et lavage de cerveau" href="http://www.gfaye.com/theorie-du-genre-et-lavage-de-cerveau/#comments"><span style="color: #c0c0c0;">Guillaume Faye</span></a></span></strong></span></div><div class="comments-link" style="text-align: left;"> </div><div class="comments-link" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.gfaye.com</span></strong></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mme Vallaud-Belkacem, chargée du ”Droit des femmes” au gouvernement, c’est-à-dire de la propagande féministe (1), entend faire enseigner la ”théorie du genre” à l’école et ce, dès le plus jeune âge. Selon un rapport qui lui a été remis par le lobby des dingos – le même qui a pondu le rapport à Matignon sur la fin de l’”intégration” et de l’identité française–, il s’agit de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance »</em>. Les stéréotypes, vous l’avez compris, c’est de penser que les filles sont différentes des garçons, et réciproquement.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">M. Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre, déclarait, confirmant le caractère soft-totalitaire de l’initiative : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« c’est juste un début de propagande douce : on va essayer par une série de micro incitations insidieuses de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre »</em>. L’entreprise a les mêmes racines idéologiques que le communisme totalitaire : construire l’homme nouveau utopique contre la nature. Il importe d’éradiquer en force les différences hommes/femmes dans l’esprit des enfants. Masculiniser les filles, féminiser les garçons, construire l’être androgyne.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Tout un arsenal est prévu pour lessiver le cerveau des jeunes enfants, afin, selon le rapport précité, de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« permettre aux jeunes d’envisager un parcours atypique au regard de leur sexe »</em>. Comprendre : faire entrer dans la tête des jeunes garçons qu’il est parfaitement normal et positif de faire guili-guili avec un autre garçon. Car derrière cette initiative gouvernementale, il y a en embuscade le lobby homo masculin qui veut faire des adeptes et recruter sa chair fraiche.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le rapport jargonnant entend, contre les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« stéréotypes de genre »,</em> procéder à un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« contre-stéréotypage »</em>. Sous-entendu : les filles et les garçons sont exactement les mêmes, la physiologie sexuelle (la nature) ne compte pas, seul importe le choix sexuel. Toujours cet idéalisme consubstantiel à l’égalitarisme de gauche. On passe rapidement dans la case ”crétinisme” quand on entre dans le contenu des programmes destinés aux enfants. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Par exemple, pour démontrer que les différences d’habillement entre les sexes n’ont aucune signification, un manuel montre le portrait officiel de Louis XIV en soulignant qu’il portait des talons hauts. Donc, n’est-ce pas ? il se costumait en femme. Le Roi-Soleil était un travesti, c’est bien connu. On stigmatise le fait <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« d’acheter un poupon à sa petite fille et non un camion »</em> et cet horrible préjugé de ne pas offrir de poupées aux petits garçons, et tout à l’avenant. De même le rapport préconise de ne plus parler d’ <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« école maternelle »</em> mais d’ <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« école pré-élémentaire »</em> car le terme ”maternel” fait référence aux soins apportés aux petits enfants par les mères, alors que, bien entendu, les papas peuvent parfaitement prodiguer leurs soins aux nourrissons. (2) Les allaiter, aussi ? </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On remarquera de ce fait, dans cette théorie du genre, qui vise la déconstruction de la famille, la <em style="mso-bidi-font-style: normal;">haine de la maternité</em>, supposée oppressive pour les femmes. Il faut corréler cela aux positions pro-abortives extrémistes et à l’homophilie défendues par l’idéologie au pouvoir. L’objectif implicite (nihiliste et suicidaire) est la destruction à terme du modèle du couple et de la famille de souche en France, en installant la confusion des rôles sexuels, le brouillage de la féminité/maternité, et l’apologie de la stérilité. Cette idéologie dissimule par ailleurs un profond esprit égotique et irresponsable.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mais on ne peut que constater avec effroi que le moyen utilisé par le pouvoir socialiste est le formatage des mentalités dès la petite enfance. Dans l’irrespect absolu de l’innocence de l’enfant. C’est bien là la logique soft-totalitaire de M. Vincent Peillon qui considère l’Éducation nationale non pas comme une institution d’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">instruction</em> (telle que la voulait Jules Ferry et la vraie République) mais de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">propagande</em> et de rabotage de la liberté de penser. Peu importe pour ces bourgeois trotskystes et idéologues fanatiques que le peuple devienne inculte pourvu qu’il pense bien.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Tout cela étant dit, ce qui est réjouissant et rassurant, c’est que cette politique ”éducative” inspirée de la théorie du genre (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">gender theory</em>, d’origine gauchiste américaine des années 60 et 70, vieille lune) échouera lamentablement, comme échoue toute utopie de gauche.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> L’essence de la gauche, c’est la révolte contre la nature humaine en particulier et le refus de l’ordre naturel en général. Les sexes n’existent pas et la nature est un ”stéréotype”, n’est-ce pas ? Les enfants, qu’on veut abrutir par l’enseignement de la théorie du genre, ne marcheront pas dans la combine. Leur nature est plus forte (et plus intelligente) que les radotages des fonctionnaires payés pour les décérébrer en leur racontant des inepties. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="color: #ff6600;">Notes: </span> <br /></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">(1) L’idéologie féministe officielle (cf. à ce propos mon essai <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Sexe et Dévoiement</em>, Éditions du Lore) a celle paradoxale particularité qu’elle est <em style="mso-bidi-font-style: normal;">anti-féminine</em>. Elle ne vise pas à défendre les femmes mais à les masculiniser, à les dépouiller de leur féminité. D’autre part, l’insistance sur la ”parité” est un miroir aux alouettes qui cache un silence tonitruant sur l’oppression envers les femmes pratiqué par l’islam, intouchable.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">(2) Le ”politiquement correct” s’attache d’abord au langage. Vouloir truquer les mots en espérant changer les choses. C’est un procédé qui s’inspire des méthodes des régimes totalitaires du XXe siècle.</span></strong></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Normes religieuses et genre: la somme qu'on attendait
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-12-21:5251713
2013-12-21T00:00:00+01:00
2013-12-21T00:00:00+01:00
Disons-le tout net: c'est l'un des deux ou trois plus beaux fleurons de...
<p><img id="media-4373192" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/2740575393.jpg" alt="rochefort.image_.jpg" />Disons-le tout net: c'est l'un des deux ou trois plus beaux fleurons de l'année en sciences sociales des religions.</p><p> Un<strong> livre qui fait date</strong>, sur des questions de société au coeur du débat, et trop souvent traitées de manière superficielle ou partisane.</p><p>Autant dire qu'il faut se précipiter pour découvrir <a href="http://www.armand-colin.com/livre/479575/normes-religieuses-et-genre.php"><em><strong>Normes religieuses et genre, mutations, résistances et reconfigurations, XIXe-XXIe siècle</strong></em></a> (Paris, Armand Colin, 2013, 318p), ouvrage édité sous la direction de Florence Rochefort et Maria Eleonora Sanna (GSRL).</p><p>Fruit d'un colloque international organisé 2012, cette somme composée de 22 contributions bien calibrées propose une approche multi-terrains et pluri-disciplinaire sans équivalent.</p><p>Elle est présentée sur le site de l'AFHRC (<a href="http://afhrc.hypotheses.org/1966"><strong>lien</strong></a>). </p>
diazd
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”343 salauds” insultent le droit des femmes dans une pétition qui défend la prostitution
tag:e-mosaique.hautetfort.com,2013-11-04:5209593
2013-11-04T10:56:00+01:00
2013-11-04T10:56:00+01:00
"Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!", peut-on lire...
<p style="text-align: center;"><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/02/4104076618.jpg" target="_blank"><img id="media-4313569" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/02/1111330963.jpg" alt="prostitution,proxénétisme,violences faites aux femmes,laurence cohen,sexualité" width="441" height="290" /></a></p><p><strong>"Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!", peut-on lire dans "Le manifeste des 343 salauds" une pétition contre l'abolition de la prostitution à paraître dans le magazine <em>Causeur </em>de novembre. Avec ce texte, les signataires veulent dénoncer la proposition de loi de pénalisation des clients des prostituées. « 343 réacs, sexistes et machistes » répond Laurence Cohen, responsable aux droits des femmes au PCF.</strong></p><p>"Nous considérons que chacun a le droit de vendre librement ses charmes - et même d'aimer ça. Et nous refusons que des députés édictent des normes sur nos désirs et nos plaisirs", argumente le texte de la pétition lancée en réaction à une proposition de loi renforçant la protection des prostituées et la lutte contre le système prostitutionnel déposée à l'Assemblée. La proposition de loi, déposée le 14 octobre par la députée socialiste Maud Olivier, qui doit être examinée fin novembre prévoit notamment la création d'une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive. Parmi les premiers signataires figurent notamment Frédéric Beigbeder, Basile de Koch (le mari de Frigide Barjot), le sulfureux Eric Zemmour ou encore Richard Malka, avocat de DSK...</p><p>Le nom de la pétition fait référence au manifeste publié par <em>le Nouvel Observateur</em> en 1971 à l'initiative de Simone de Beauvoir et signé par 343 femmes pour dire "j'ai avorté" alors que l'IVG est encore passible de poursuites. Sous la plume ironique de <em>Charlie Hebdo</em>, elles deviennent les 343 "salopes".</p><p><strong>« 343 réacs, sexistes et machistes »(Laurence Cohen)<br /></strong></p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/manifestedroit_femmes.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_175" style="float: right;" title="Le 5 avril 1971, 343 femmes signaient une tribune à l'initiative de Simone de Beauvoir pour défendre le droit à la contraception et à l'avortement." src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/manifestedroit_femmes.jpg" alt="" /></a> Pour la responsable de la commission « Droits des femmes/Féminisme » au PCF, Laurence Cohen, cette tribune "témoigne de la persistance de comportements machistes et sexistes." "Que leur plaisir passe par la soumission des femmes, par des rapports monnayés ne leur pose aucun problème" poursuit Laurence Cohen dans un <a href="http://www.humanite.fr/fil-rouge/tribune-343-salauds--343-reacs-sexistes-et-machistes-laurence-cohen--pcf">communiqué</a>, "c’est faire fi de la réalité de la prostitution, de la domination exercée sur des individus, majoritairement des femmes, des réseaux mafieux qui considèrent le corps des femmes comme une marchandise".</p><p>La porte-parole du gouvernement et ministre des droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a fustigé également les "343 salauds" qui signent cette pétition "les 343 salopes réclamaient en leur temps de pouvoir disposer librement de leur corps. Les 343 salauds réclament le droit de disposer du corps des autres. Je crois que cela n'appelle aucun autre commentaire", a lapidairement déclaré la ministre, lors du compte rendu du Conseil des ministres.</p><p>En réponse à cette pétition, le collectif Zéromacho, qui revendique 1 881 hommes "engagés contre le système prostitueur", dénonce dans un <a href="http://www.humanite.fr/fil-rouge/1-881-hommes-contyre-la-prostitution-zeromacho">communiqué </a>des "ringards (qui) s'amusent à défendre une cause machiste perdue". "Cette pétition réac prétend que la volonté d'abolir la prostitution serait <em>une guerre faite contre les hommes</em>. C'est tout le contraire : nous, Zéromachos, affirmons que le combat pour l'abolition de la prostitution est avant tout un combat pour l'Égalité", affirme le collectif, estimant que "cette lutte progressiste (...) nous libère d'un diktat qui a amené des générations d'hommes à se comporter en <em>salauds</em>".</p><p>La directrice de la rédaction du mensuel <em>Causeur,</em> dans lequel la pétition doit paraître, Élisabeth Lévy, explique dans un communiqué avoir "décidé de batailler par l'humour pour cette cause sérieuse"."Nous ne défendons pas la prostitution, nous défendons la liberté. Et quand le Parlement se mêle d'édicter des normes sur la sexualité, notre liberté à tous est menacée", déclare-t-elle. </p><p>"Pour les communistes, l’émancipation humaine ne peut souffrir de l’asservissement de quiconque", conclut le communiqué de Laurence Cohen.</p><p><strong>À voir </strong>: Huit organisations de jeunes lancent une campagne contre le système prostitutionnel, à travers un court métrage</p><p><object width="400" height="224" data="http://s0.videopress.com/player.swf?v=1.03" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="direct" /><param name="src" value="http://s0.videopress.com/player.swf?v=1.03" /><param name="seamlesstabbing" value="true" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="overstretch" value="true" /><param name="flashvars" value="guid=9Zh7pGhA&isDynamicSeeking=true" /></object></p><p><a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank"> Article publié dans le journal l'Humanité</a></p><p><strong>Lire aussi :</strong></p><ul><li><a title="Tribune 343 salauds : « 343 réacs, sexistes et machistes » (Laurence Cohen - PCF)" href="http://www.humanite.fr/fil-rouge/tribune-343-salauds--343-reacs-sexistes-et-machistes-laurence-cohen--pcf">Tribune 343 salauds : « 343 réacs, sexistes et machistes »</a> (Laurence Cohen - PCF)</li><li><a href="http://www.humanite.fr/fil-rouge/1-881-hommes-contyre-la-prostitution-zeromacho">1 881 hommes contyre la prostitution</a> (Zéromacho)</li><li><a title="Le rapport qui révèle la face noire de la prostitution " href="http://www.humanite.fr/societe/le-rapport-qui-revele-la-face-noire-de-la-prostitu-551447">Le rapport qui révèle la face noire de la prostitution </a></li></ul>
Ratatosk
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The “Gender Industry” — Controlling the Periphery
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-06-17:5097656
2013-06-17T00:05:00+02:00
2013-06-17T00:05:00+02:00
The “Gender Industry” — Controlling the Periphery Bruno De Cordier...
<h1 class="title-node genana" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>The “Gender Industry” — Controlling the Periphery</strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #c0c0c0;"><strong><a title="View user profile." href="http://www.fairobserver.com/users/bruno"><span style="color: #c0c0c0;">Bruno De Cordier</span></a></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #c0c0c0;"><strong>Ex: http://www.fairobserver.com/ </strong></span></p><div class="nodetop" style="text-align: left;"><div class="addthis_toolbox addthis_default_style "><strong><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a class="addthis_toolbox_item addthis_button_facebook_like at300b"><span style="color: #c0c0c0;"></span></a></span></strong></strong><div class="fb-like fb_edge_widget_with_comment fb_iframe_widget" data-send="false" data-href="http://www.fairobserver.com/article/gender-industry-controlling-periphery" data-font="arial" data-width="90" data-action="like" data-show_faces="false" data-layout="button_count" data-ref=".UbsJgTO8iaI.send"> </div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a class="addthis_toolbox_item addthis_button_facebook_like at300b"><span style="color: #c0c0c0;"></span></a></span></strong></div></div><div class="nodetop" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em><img id="media-4144685" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2715865324.jpg" alt="FORUM_Lila_symbol1.jpg" /><span style="color: #99cc00; font-size: medium;">More than contributing to just and humane societies, the international gender industry, feminism’s institutionalized offshoot, has undeniably become part of multi-faceted attempts at periphery control.</span></em></span></strong></div><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Just like threats and enemies often don’t turn out to be who we are told or believe them to be, measures and movements with an apparently noble and humanist purpose do not always serve it. Draconic laws against “hate speech” and “extremism,” for instance, are perhaps not as much about promoting tolerance or stopping evil white supremacists and evil Salafists as the public is told. The latter groups rather serve as mediagenic scarecrows, the threat of which serves to legitimize a set of laws, policies and control organs that are set up for the purpose of intimidating or silencing all forms of effective dissent against the neoliberal order in the future. Likewise, tightened gun-control laws are not in place for the protection of ordinary citizens, but rather represent attempts by the power elites to curb the circulation of firearms that could, one day, be turned against them as the <a href="http://rt.com/usa/americans-revolution-armed-percent-738/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">cropped-up frustration, bitterness</span></a> and <a href="http://www.infowars.com/political-assassination-prevented-in-rome-as-unemployed-man-tries-to-shoot-politicians/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">despair</span></a> that ferment at the grassroots level, explode. </span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Orwellian doublethink and newspeak have never been as lavishly used as under the neoliberal hegemony that arose after the demise of the Cold War and the bipolar world order. Now, the same paradox applies to feminism and its more comprehensive and slick spin-off and alibi, gender. Much can be traced back to so-called “second-wave feminism,” a movement that originated among upper-middle class and elite women in northwestern Europe and in the US between 1965-75. Its major aims were the financial independence for women through their full integration into the labor market, and the so-called “sexual liberation.” There is no doubt that the movement initially addressed real inequalities, abuses and hypocrisies. Yet, it lost part of its moral superiority once it became an instrument of ingraining a neoliberal world order – a dehumanizing system in which all aspects of life have to become marketable, with everyone and everything as merchandise, subordinate to oligarchic and cosmopolitan financial elites — in the deepest fabric of society. How did this happen? </span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Is Freedom Slavery?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Let us look at its actual legacy in the countries' societies where it started: that is the <a href="http://www.oecd.org/about/membersandpartners/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">OECD sphere</span></a>, and northwestern Europe and the US in particular. If one makes abstraction of the rhetoric about emancipation, progress, equal opportunity and freedom of choice, which have been truly or allegedly obtained, one sees that over the last decades men and women in the OECD sphere’s core societies have reached almost complete equality — that is, in the first place, as consumers and taxable subjects. It’s important to emphasize this; for the upgrading of women to fully-fledged laborers, consumers and taxpayers was the actual purpose of the establishment’s recuperation of feminism, or at least a number of its issues. In terms of marketization of society, the so-called sexual liberation also came into practice as the full incorporation of the sexual mores of the left-libertarian protest subcultures from the 1965-75 period, into marketing and mass consumerism. But perhaps the most important is this: the steered vilification and destruction of the core family and the clan as the cornerstones of a natural societal order, and the power struggle and hostility between the sexes that is being constantly incited by lifestyle magazines, reality TV, women’s organizations, social workers and lawyers, has proven to be an ultimate divide-and-rule tactic.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Perhaps it's somewhat bluntly put. But let’s stick to the essentials. The fragmentation and mutation of the social fabric also came to serve a major purpose of ensuring ideological continuity, in the sense that corporate media, subsidized pedagogues and all sorts of therapists became major players in the education and acculturation of children and young adults instead of the family. At a loss because of the breakup of the family structure and degradation of the father figure, they become much easier to indoctrinate with the systemic values and norms through the said channels. Finally, in terms of society control, the promotion of feminization and metro-sexuality among boys and men through media and commercials is to dilute the physical and psychological capacity for effective rebellion and revolution against the order of things. The oligarchy has understood all too well that the physical input on the streets during turmoil and revolutions have always primarily been carried out by men.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">So, one starts to wonder whether it’s really about creating a more soft and gentle society, or, rather, a submissive one that lives an illusion of freedom and equality. More recently, the gender sector went further with the promotion of gay rights, which after a while have become rights of “sexual minorities” in international policy discourse. On the whole it looks like in some way, feminism and the gender sector eventually came to serve the oppression that they pretend to fight. Is it this that the thousands of well-intended feminists and gender activists wanted? Most probably not. The thing is, that their movements, and real and perceived achievements, were recuperated by a system, the nature of which they failed to understand — at least in time. But on the other hand, feminism’s recuperation into a tool for the neoliberal oligarchy was only possible because part of the feminist elites understood that they could make careers on this, especially once the baby boomers and <em>soixante-huitards,</em> who propagated second-wave feminism, found their way into the upper echelons of national politics and international institutions.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">The Wrath of the Peripheries</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">For sober minds, it had been clear for a long time now that resistance against, and alternatives to, neo-liberalism would not come from the secular Lefts. As Oswald Spengler rightly said at the time – and as the former Socialist sphere in the 1990s as well as the devolution of European social-democrats illustrate – every “outbreak” of Socialism creates new paths for capitalism. Neither can much be expected from established democratic structures and actors, because these have been largely reduced to entertainment and periodic political rituals that <a href="http://libertyrevival.files.wordpress.com/2010/07/neofeudalism.png" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">do not affect the real powers</span></a> that be. Instead, the resistance and alternatives come and will continue to come from the internal and global peripheries and from emerging powers. They will be grafted in existing or re-composed solidarity groups, existing or born-again forms of traditionalism, and religion. Depending on the society and the geographic sphere, the latter particularly includes Islam, Christianity, and perhaps neo-paganism.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Even within the OECD sphere itself, remnants of traditional structures and religion might one day prove vital for the survival of individuals and for the recomposing of societies once the current order implodes, as it sooner or later will. Therefore, these have to be discredited and discarded so that no alternatives can form, or that they can be marginalized where they exist. What the protagonists and agents of global neoliberal hegemony especially fear is that emerging powers and traditionalist and non-secular resistance movements will somehow find a common cause. Furthermore, similar to what took place in the OECD sphere, the global consumers’ base has to be expanded so that the economic system can extend its survival. This means that collective identities, norms and values that form an impediment to the transformation of the peripheries’ societies into fully-fledged consumer bases, have to be dealt with. And this is where the gender industry, amongst others, comes in. So, what it essentially comes to, is that the process of social fragmentation of feminism’s original turf has to be propagated and grafted in the internal periphery – that is, the non-Western and in particular Muslim immigrants in the OECD sphere – as well as in the global periphery and, here again, with particular attention to its Islamic sectors. This also includes the exportation of the sexual minorities agenda. </span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A major channel of what is definitely becoming <a href="http://www.youtube.com/watch?v=INKAv4Y-lW4" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">gender imperialism</span></a> is international development aid. The use of aid to transform peripheral societies and gain some control over them in the process has been conceptualized by authors like Mark Duffield, amongst others. The following figure offers a concrete look at what aid for the promotion of gender equality and women’s empowerment as a principal or significant goal, represent in the overall aid volume from the OECD sphere, and how it evolved over time. These figures only reflect reported official aid. If one adds the activities where gender equality is an implicit and not a major goal, as well as the contributions from private donors, the portion of such aid is likely to be higher. Nonetheless, if we look at the timeline, we see that aid related to gender systematically increased after 1999, and especially from 2002 onwards. This is no coincidence. For a start, gender equality was streamlined and integrated as a priority development goal at a number of global summits under UN aegis between 1995 and 2000. More importantly, there was the shifting geopolitical paradigm. Earlier, the “opening” of the former Socialist societies in Eastern Europe, the Balkans and Eurasia had already created a real or hoped-for space for “social reconstruction” along neoliberal lines. The rapid impoverishment and the social and moral dislocation that these societies went through in the early 1990s created opportunities for the international gender industry too. Officially there to save women from degradation and exploitation, its task, in fact, was to help prevent any return or rehabilitation of traditionalist and non-secular alternatives to defunct Socialism. </span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://farm3.staticflickr.com/2858/8904971503_c3de943b21_o.jpg" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><img style="height: 328px; width: 500px;" src="http://farm3.staticflickr.com/2858/8904971503_c3de943b21_o.jpg" alt="" /></span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Aid as “Social Software”</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Things gained momentum, however, with the official start of what we know as the “Global War on Terror” in late 2001 and early 2002. Of course, this multi-dimensional war did not start out of the blue. It was rather the outcome of an older security focus shift towards the Islamic sphere that was already clear during the First Gulf War in 1990-91 — the one following Saddam Hussein’s occupation of Kuwait. After the overt start of the current phase of the war on terror in 2001-02, however, one observes a strong and systematic increase of gender aid. So now, on average, we are talking about $17.6 billion of official gender aid per annum since 2002. Contrary to what some may think, the bulk of this, about three quarters in the 2008-11 period for instance, did not come from the US but from EU institutions — especially from the major EU member states. This suggests some sort of task division in which the US provides the bulk of the military muscle for neo-imperial intervention, while the more effeminate EU brings the social software to transform societies. Country-wise, much of the gender-related aid, both proportional or in absolute terms, is <a href="http://www.oecd.org/dac/gender-development/_CRS%20overview%20web.pdf" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">destined for</span></a>, hardly surprising, majority Muslim societies that are the frontlines in the war on terror (flagship context being of course Afghanistan, Yemen, Iraq, Pakistan and, more recently, Mali and Indonesia).</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">There’s also India and China, and a number of African countries that are categorized as fragile states or where assertive Christian movements exist. Interestingly, the top recipients also include Vietnam, a nominally socialist country and onetime anti-imperialist bulwark, but that has now apparently become a champion of <a href="http://www.theatlantic.com/international/archive/2013/04/vietnam-flawed-on-human-rights-but-a-leader-in-gay-rights/275413/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">sexual minority rights</span></a>. It is, of course, wrong to look at the whole gender industry as a centralized, uniform sector bound by global sisterhood and solidarity. It is rather a realm of numerous specialized international institutions, international as well as local non-governmental organizations, consulting firms, platforms and egos that are permanently in competition with each other for a piece of the donor funding pie, career opportunities and their own continuity, and in which “oppressed women” eventually serve as a backdrop. This competition and divisions, which is one of the reasons why the sector will eventually fail in its objectives, will most likely increase when funding shrinks if the economic crisis in the OECD sphere lasts or worsens. In the field, however, common traits and ways of operating can be observed. First, the whole effort is largely elite-driven. Just like the West-African slave trade and early European colonialism in India, for instance, could never have been organized without the active and interested support of native notability and merchant princes, neo-liberal hegemony, and the gender industry that has to help anchor it in the social fabric, have to rely on local elite groups and, of course, their interests.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">These elite groups form much of the gender industry’s local staff and the leadership of local women’s movements. Being composed of members of more cosmopolitan, westernized segments of society, secularists, yuppies, artistic milieus and more opportunistic officials, they understand very well the profitability of acting as subcontractors in donor agendas. Most often, however, they do not reflect what lives and moves in wider society, which they often fear and despise for its perceived “backwardness.” The twisted and socially prejudiced assessment of the gender situation that this often brings, reflects a deep social divide between the elites, the grassroots and the socially mobile. What was striking to me, for example, during the whole outrage around the <a href="http://www.fairobserver.com/article/orientalist-feminism-rears-its-head-india"><span sty
S. Lle noel
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Chroniques d'un jeune parent : 50 nuances plus explicites (enfin un peu moins) de : et le couple dans tout ça?
tag:defensederire.hautetfort.com,2013-05-05:5063065
2013-05-05T17:03:16+02:00
2013-05-05T17:03:16+02:00
Dans la vie d’un couple de jeunes parents, les dés sont pipés dès le...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://defensederire.hautetfort.com/media/01/00/2188846592.jpg" target="_blank"><img id="media-4088721" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/01/00/1766863399.jpg" alt="parents, sexualité, cinquante nuances de grey, calinothérapie, amant, maitresse" /></a>Dans la vie d’un couple de jeunes parents, les dés sont pipés dès le départ, si l’on peut dire. L’homme est prisonnier de sa mécanique sanguine, sa partenaire de sa mécanique cognitive… Après la naissance, si les premiers temps ne sont pas aux retrouvailles sensuelles, l’impatience se fait néanmoins jour plus ou moins rapidement chez le porteur du chromosome Y. Impatience contenue mais démonstrative : popol monte la garde nuits et jours, frôlant l’objet du désir dès que celui-ci approche de son périmètre restreint, c’est-à-dire du champ visuel de son propriétaire. De son côté, la femme porte psychologiquement la croix des changements physiques rapides qui l’ont plus ou moins affectés… La fameuse phrase : « non je me sens pas belle et attirante, je ne me sens pas désirable… » que l’on peut traduire par rentre popol à la niche, est un standard bien connu et qui a encore de beaux jours devant lui. Il est souvent accompagné du non moins fameux « Je ressemble à un sac de pomme de terre, ça te donne pas envie quand même… ? ». L’afflux sanguin chez l’homme lui ôtant la capacité simultanée et de réfléchir et de tenir une érection, offensera une fois sur deux sa partenaire par un malencontreux : « ben ça peut aller, tu restes jolie pour un sac de patates… ». Verdict : Monsieur, vous reculez de trois cases et reprenez un mois dans la vue …</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Une calinothérapie adaptée, composée de mots doux et d’attentions variées, plus surement que le best of des œuvres de Clara Morgane, permettra à un male en rut et à un sac de pomme de terre de renouer avec les plaisirs charnels. Accompagnée bien entendu de restaurants, d’un ou deux bijoux et d’un abonnement à une salle de sport. L’amour n’a pas de prix, c’est bien connu…</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Un autre aspect malencontreux de la sexualité des jeunes parents tient dans le caractère parfois bâclé parce que trop rapide de la chose. La peur d’être interrompus inopportunément conduit les malheureux parents à se référer à la philosophie chiraquienne du cinq minutes douche comprise. On lutine avec rapidité, les préliminaires se résument à une invitation à se déshabiller, au final c’est un sprint dont personne ne sort vainqueur. Les pauvres parents sont tels Adam et Eve venant de croquer dans le fruit de la connaissance, à demi-gênés et honteux des plaisirs que prodigue la nature.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Plusieurs solutions existent :</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">- Se réveiller sur les coups de 3 heures du matin pour être assurés de ne pas être bêtement interrompus et pouvoir se laisser un peu de temps pour renouer avec les plaisirs de la luxure comme aux prémices de la rencontre.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">- S’évader en laissant les enfants aux grands-parents, amis, baby-sitter pour jouer au rendez-vous galant des amants de circonstances. Cette solution coûte chère en hôtel (quoique pour une place de cinéma d’un film qui fait un bide, de nos jours les fauteuils sont confortables…) mais redonne du pep’s à une vie de couple malmenée par un quotidien un peu vachard.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">- Prendre chacun un amant/maîtresse ou se le/la partager pour des raisons de commodité. Après tout vous n’êtes pas ensemble que sur une base sexuelle, mais aussi et principalement pour construire une famille, autant spécialiser les tâches dans le couple, en laissant cette base besogne purement hygiénique à une tierce personne, toute entière désignée, et le plus souvent dévouée, pour la chose.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://defensederire.hautetfort.com/media/00/00/1443087951.jpg" target="_blank"><img id="media-4088723" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/00/00/311069098.jpg" alt="parents, sexualité, cinquante nuances de grey, calinothérapie, amant, maitresse" /></a>Mais n’allez pas croire que la parentalité soit la mort du petit cheval. Des couples peuvent voir la situation accentuer les envies et le désir, à la manière de ces adolescents qui doivent cacher leur amourette devant les parents : les petits regards câlins et coquins, emplis de complicité, les frôlements et les baisers volés entre deux portes, les retrouvailles dans l’intimité, les échappés de quelques heures... Ce retour du grand frisson, il est là, pas très loin. Laissez-lui une chance de montrer le bout de son nez, il vous le rendra au centuple…</span></p>
AURORA
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Parfums d'Eros...
tag:auroraweblog-acte-2.hautetfort.com,2013-03-30:5031570
2013-03-30T23:26:00+01:00
2013-03-30T23:26:00+01:00
« Femme Bouteille - René Magritte - 1950....
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4039715" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://auroraweblog-acte-2.hautetfort.com/media/00/01/3719499834.jpg" alt="Rene-Magritte-femme-bouteille-1950.jpg" /></p><p> </p><p align="center"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">« Femme Bouteille - René Magritte - 1950.</span></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">On prête à Coco Chanel la phrase « Une femme qui ne se parfume pas n’a pas d’avenir ».</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Outre la franche stupidité de l’axiome (les hommes se parfument aussi), il se trouve que si l’immortelle Gabrielle la citait en effet souvent, il semblerait bien qu’elle n’ait fait que l’emprunter à Paul Valéry…</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Etant posé que je préfère le vers d’Aragon « La femme est l’avenir de l’homme », étant donné aussi que l’avenir d’une femme est ce qu’elle en fera, parfum ou pas, attardons-nous tout de même un instant sur ces chers flacons. Et non parce qu'ils sont devenus objets de mode. Mais parce qu'ils sont partie prenante d'un mode de vie.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Parfums d’Eros… » ai-je sous-titré ce blog. </span></span></strong><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">C’était à dessein. </span></span></strong><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Pour moi, les deux sont indissociables.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Quoi de plus proche de notre peau que le parfum ? Certainement pas la plus aguicheuse des lingeries : le parfum se glisse entre elle et nous. Il s’immisce, il s’impose, il imprègne. Il est la porte ouverte à l'érotisme.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Eros du parfum, luxure sans pareil...</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Eros onaniste chez celles et ceux qui se parfument avec des fragrances discrètes, ces parfums dits « de peau » que l’on renifle à son poignet en secret bien des fois au cours d’une journée et que l’on ne désire en rien partager avec les autres. Un plaisir jaloux et non-dit…</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Eros torride dans ces « jus » que l’on arbore comme un message, ces parfums que l’on nomme « à sillage » et qui laissent savoir que vous êtes là et, longtemps après encore, que vous avez été là.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Là… dans un ascenseur et les hommes imaginent la porteuse de cette odeur si frappante, la passante - hélas - manquée qui était, à travers quelques notes volatiles, une promesse brûlante d’extase. </span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Là… dans un lit, et ce sont les prémices de ce qui va s’y passer ou la nostalgie de ce qui s’y est déjà passé.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Quel amant n’a jamais secrètement vaporisé sa propre écharpe du parfum de sa Dulcinée pour continuer à la garder sur lui-même absente ?</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Quelle femme n’a pas un jour, sur son oreiller, « pschitté » un peu de la senteur de son Adonis </span></span></strong><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">afin que la nuit à venir ne soit pas tout à fait sans lui ? </span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Je ne parle pas ici pour les anosmiques, ceux et celles qui ne détectent pas (ou qui ne détectent que peu) les odeurs, ni pour les allergiques pour lesquels le parfum devient une souffrance, un véritable tue-l’amour, mais pour celles qui ne se sentent jamais aussi femmes que dans leur/s précieuse/s bouteille/s et qui savent qu’une guêpière, à côté de celui-ci, ne sera jamais qu’un futile artefact…</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Je ne parle pas pour les sociétés dans lesquelles le parfum est une marque de mauvais goût, quasiment un tabou, mais pour celles où il est une ode à l’amour charnel.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais une chose est sûre et vous pouvez en faire le test - ne serait-ce que dans votre mémoire - sans tarder : l’amant qui vous aima parfumée et qui aujourd’hui est insensible à votre aura de notes est devenu insensible à vos grâces.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Eros ne pardonne pas.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le parfum non plus !</span></span></strong></p><p> </p><p> </p>
AURORA
http://auroraweblog-acte-2.hautetfort.com/about.html
Un nouveau blog? Mais qui suis-je?
tag:auroraweblog-acte-2.hautetfort.com,2013-03-26:5026651
2013-03-26T04:17:00+01:00
2013-03-26T04:17:00+01:00
Photographie © Valery Bareta. ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4031870" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://auroraweblog-acte-2.hautetfort.com/media/00/00/2887631374.jpg" alt="Valery Bareta, photographie, nouveau blog, nouveau livre" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small;">Photographie © Valery Bareta.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Qui suis-je ?</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je vous l’indiquerai dans quelque temps lorsque j’aurai pris les marques nécessaires </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">pour configurer au mieux ce blog en faisant un lien dans ma colonne vers mes autres écrits.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Pendant sept années, de 2003 à 2010, j’ai tenu quotidiennement un blog sur une autre plateforme (en fait deux puisque lorsque la première a fermé, j’ai tout transporté sur la seconde).</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Ce n’était pas un blog comme les autres. Surtout à ses débuts.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Il traitait pour la majeure partie (même si l’on y trouvait aussi des articles sur l’art, la politique, la littérature en général etc.) de la sexualité et même d’une sexualité bien particulière qui se trouvait être la </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">mienne.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Le but, puisque j’inaugurais alors en 2003 l’idée d’entretenir publiquement de « ça », de cette sexualité « à part », </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">des lecteurs « non concernés » par le truchement d’un blog (des sites qui abordaient ce sujet existaient mais je fus le premier blog et de plus non catégorisé « adultes » à en parler), était de faire connaître cette sexualité hors des sentiers battus et des images caricaturales que l’on ne manquait pas de lui attacher de manière récurrente. </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je voulais, au jour le jour, raconter simplement (à travers des </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">textes de fiction ou de réflexion, poèmes, recensions de livres, d’expositions ou de films etc.) ma vie et donc aussi l’histoire de mon couple.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Mais j'en faisais plus que tout une question de société, de mode de vie.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Durant ces sept ans, la voie étant ouverte, de très nombreux autres weblogs naquirent </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">sur le même thème, certains excellents, d’autres (la majeure partie) bons et enfin une petite minorité versa - comme il fallait bien s’y attendre - dans cet écueil que j’avais évité comme la peste : la pornographie.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Aujourd’hui, il en reste très peu - quelle que soit la catégorie que je viens de définir en trois « styles » - à être encore en activité.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">C’est chose normale.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">La sexualité dont je faisais le fil conducteur de mon blog s’est énormément banalisée.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Ce n’est pas seulement celles et ceux qui avaient, comme moi, choisi le web comme vecteur d’expression qui en sont la cause.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Il faut plutôt chercher du côté de la mode, de la publicité qui ont repris nos codes et les ont vulgarisés. </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Les magazines féminins s’en sont fait eux aussi périodiquement le relais.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Le monde de la variété a fait de même et les clips sur Youtube sont légion qui empruntent ces mêmes codes. </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Ce ne sont pas les moindres des artistes qui les utilisent : de Madonna à Rihanna en n’oubliant pas Lady Gaga, Christina Aguilera et j’en passe, toutes ces charmantes vedettes des « Awards » ont une fois ou plusieurs été « pêcher » du côté de chez nous les images qui allaient accompagner l’une de leurs chansons…</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">A ce stade, je ne voyais plus trop pourquoi continuer de traiter, moi, ce sujet de façon régulière.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">J'en voyais d'autant moins l'intérêt que je juge les « lecteurs » de l’Internet suffisamment mûrs pour distinguer entre ce qui est un usage dans « l’air du temps » des références à cette sexualité et la sincérité pour l’évoquer. </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Ils trouvaient cette sincérité dans les quelques blogs qui continuaient à paraître ou dans les pages de ceux qui se sont tus - mais qui représentaient tout de même par leur années d’existence et leur densité - une belle somme sur cette question.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">L’été 2010, j’ai arrêté mon blog pour ne plus y revenir que de manière très sporadique.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Avant tout, m</strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">on couple </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">avait tr</strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">aversé des difficultés : mon compagnon m’avait quittée durant cinq mois (de décembre 2009 à fin avril 2010) et j’avais beaucoup publié sur cette rupture.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">J’ai plus tard, dans les mois qui ont suivi - et c’est encore le cas aujourd’hui - regretté ces posts mais, dans mon souci de vérité et quoi qu’il m’en coûte, je ne les ai jamais supprimés.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">J’ai continué à écrire lorsque nous nous sommes réconciliés et à tenir mon blog comme d’habitude entre l’intime et les événements publics.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Puis l’été est arrivé et - comme toujours </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">- j’ai pris une pause.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">A la rentrée, je n’ai pas eu l'envie de faire mon retour sur mes pages.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">J’avais pour cela quelques bonnes raisons :</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">- Tout d’abord, mon weblog étant très suivi à l’époque, j’avais le désagréable sentiment que mes lecteurs attendaient de moi des nouvelles radieuses de notre « rabibochage ».</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Or, si tant est que nous avions été tout au long de ces sept années un duo à mettre sur un piédestal (et c’est vrai que tel était le cas), celui-ci s’était quelque peu fracturé. </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Une « rupture » amène de telles questions que la suite immédiate </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">n’est souvent qu’un « remaillage » qui demeure longtemps exempt de certitudes.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Notre couple n’était plus celui d’avant, je n’étais plus la femme (et donc la « blogueuse ») d’avant et je ne me voyais pas tenir un « journal de nos hauts et de nos bas ».</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je me voyais encore moins mentir </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">(ou omettre) de façon à réjouir mon lectorat.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br /></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">- En ce fameux été de 2010, par ailleurs, la plupart de mes commentateurs qui se trouvaient être aussi blogueurs avaient, tandis que les vacances m’avaient tenue éloignée de toute connexion, rejoint le réseau Facebook.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Ce fut pour moi un désarroi total (j’ai aussi un compte là-bas que je n’utilise que très peu) que de m’apercevoir qu’ils liaient là les notes de leurs weblogs et que les commentaires sur ceux-ci s’étaient extrêmement raréfiés pour faire place à ceux de Facebook, commentaires d’un autre style que je trouvais pour ma part, complètement creux et abscons si on les comparait à ceux qui ornaient leurs notes avant ce méli-mélo avec le « social network ».</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Si ces personnes parviennent un jour par un hasard ou un autre sur cette page, qu’elles/</strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">ils me pardonnent d’avoir écrit de manière aussi brutale ce que j’ai alors ressenti et qui ne s’est - hélas - depuis, jamais démenti. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">- Toujours en cette rentrée 2010, mon fils, alors collégien, utilisait le même ordinateur que moi et mon « thème-à-blog » devenait un sérieux poids.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Tôt ou tard, il serait tombé sur mes brouillons (et le blog lui-même n’était plus très loin d’accès au départ de ceux-ci) et je considérais qu’à l’âge où il construisait sa propre sexualité, celle de sa mère n’avait pas à interférer.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Le temps passant, je me rends compte qu’il connaît (cf. les clips de chansons auxquels je faisais allusion plus haut) aujourd’hui cette sexualité par lui-même et, qu’étant de caractère extrêmement libertaire, il l’accepte comme une « version » de l’amour parmi tant d’autres, sans en faire un problème tout comme il participe aux manifestations en faveur du « mariage pour tous ».</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je suis très fière d’avoir élevé un être libre, passionné de Rimbaud, de Rabelais, de Molière, comme d’Amélie Nothomb ou d’Haruki Murakami, un pur littéraire qui peint et fait du théâtre mais je reste persuadée que c’était un chemin qu’il devait faire seul et je ne regrette aucunement d’avoir, lorsqu’il le fallait, « sacrifié » mon « blog à part » pour lui donner l’occasion de s’épanouir en toute liberté et autonomie.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Aujourd'hui, </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">mon fils possède </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">son PC et n’a plus aucune raison de « venir fourrer son nez » dans mes affaires.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">J'ai donc repris ce fameux blog !</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br /></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Mais comme j'ai aussi envie de parler de parfums, ma grande passion que j’ai jusqu’à présent laissée de côté (ce qui explique le sous-titre du blog que vous êtes en train de lire) et encore de livres, de films, de photographie, de peinture (et la liste est loin d’être complète…) ainsi que de </strong></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">l’Eros mais d'une façon plus large et que je voudrais, de la même manière, publier des poèmes, des textes relevant de l'ensemble de mes ressentis féminins et qui n'ont pas leur place là-bas, je m'offre une seconde maison ici sur Hautetfort.<br /></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">En bref, il me fallait deux blogs. </strong></span></p><p style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">D'où la raison de cet </strong></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">« Acte 2 » qui ouvre ses rideaux ce soir sans que l' </strong></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">« Acte 1 » soit pour autant terminé...</strong></span></p><p style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span styl
Solko
http://solko.hautetfort.com/about.html
Et maintenant, la sexualité des handicapés...
tag:solko.hautetfort.com,2013-03-22:5023031
2013-03-22T12:26:00+01:00
2013-03-22T12:26:00+01:00
« On s'occupe de l'accès aux transports, du droit au logement, mais cet...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">« On s'occupe de l'accès aux transports, du droit au logement, mais cet accès à la sexualité est un impensé total ». Jérôme Guedj, élu socialiste, entend bien rouvrir le débat sur « la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap ». C'est une vieille lune qui ressort régulièrement : en 2010, une proposition de loi avait déjà eté faite par Jean François Chossy, député UMP. Par ailleurs, il y a longtemps que, dans les foyers, les éducateurs volontaires <em>soulagen</em>t, comme on dit pudiquement, la libido des handicapés ou bien aident les couples qui se créent à mener à bien leurs ébats lorsqu'ils n'y parviennent pas seuls.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">Il y a ceux qui évoquent à nouveau une « initiative citoyenne », comme la vice présidente de l’association des paralysés de France, qui parle du droit à la jouissance comme le« dernier droit à conquérir pour les personnes en situation de handicap » Il y a ceux qui crient à « une forme de prostitution », comme la député de l’Essonne, Maud Oliver, qui explique que « répondre à l’isolement et aux souffrances des personnes handicapées par une service de nature sexuelle porte atteinte à leur dignité ». La porte parole de <em>Osez le féminisme</em> ne peut évidemment restée non plus muette (1) et explique « qu’une femme n’est pas un médicament pour un homme ». Le sénateur de l’Essonne parle carrément « d’une atteinte inacceptable aux droits et à la dignité despersonnes humaines.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">Ce qui me turlupine pour ma part, ce n’est pas tant d’être pour ou contre, une fois de plus (2), car les deux positions peuvent en effet donner lieu à arguments valides. Ce qui me turlupine, c’est que l’Etat s’en mêle. Jérôme Guedj, après Jean François Chossy, ne veut-il pas faire parler de lui, plutôt que de la sexualité des handicapés ? Là réside plutôt la question. Dans ces hommes et ces femmes politiques qui s’emparent du sociétal (comme ils disent) pour occuper le champ médiatique de débats, épaulés par telle ou telle association, afin de laisser leur nom à une ordonnance ou à une loi, <em>faire carrière</em>, comme on dit. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">Pour le trancher net, dirait l’Alceste de Molière, l'exploitation politique du sociétal fait tout simplement chier. L’Etat n’a pas à se mêler de tout, à statuer sur tout, à définir quel est le bien, le mal, le juste, l’injuste, le tolérable, l’intolérable. Encore une fois, tout le monde sait qu’il y a dans les foyers d’handicapés des éducateurs (trices), des masseurs (seuses) qui acceptent de soulager leurs besoins sexuels, d’autres qui s’y refusent. Qu'apporterait une loi en cette matière ? C’est une affaire de choix individuels, de conscience personnelle, de situations particulières. Affaire qui, lorsqu'il y a des abus de pouvoir d'un valide sur un handicapé, concerne la justice et elle seule. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">Pourquoi l’Etat, de plus en plus impuissant à régler les difficultés économiques du pays de présidence en présidence, vient se mêler de ça ? En quoi ça le regarde ? Le<em> sociétal</em>, avec en premier lieu le mariage gay et maintenant la sexualité des handicapés, le <em>judiciaire,</em> avec les affaires Cahuzac et Sarkozy qui occupent le terrain médiatique, serviront-ils longtemps de diversion à l’impuissance politique généralisée qui paralyse la zone euro et le président en exercice en France ? </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small; color: #000000;">(1) Ce qui laisse à penser que le métier « d’assistant sexuel », s’il devient légal, est d'ores et déjà pensé comme un métier réservé aux femmes. On sait que dans les centres, les éducateurs comme les éducatrices soulagent les hommes comme les femmes</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #000000;">(2) Toujours cette pensée binaire, par laquelle se met en place, avec ce sujet comme avec un autre, toutes les opérations de propagande.</span></span></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Soutenir l’aide sexuelle pour les personnes en situation de handicap
tag:www.romero-blog.fr,2013-03-20:5020029
2013-03-20T00:05:00+01:00
2013-03-20T00:05:00+01:00
La loi du 11 février 2005 prévoit l’égalité des droits et des chances des...
<p style="text-align: justify;">La loi du 11 février 2005 prévoit l’égalité des droits et des chances des personnes en situation de handicap. Si l’accessibilité avance – mais pas suffisamment ! -, les revenus des personnes demeurent un vrai problème. Comment, en effet, vivre avec l’allocation handicapée ?<br />Sujet tabou : la vie affective et sexuelle des personnes handicapées !<br />François Hollande s’était engagé, durant la campagne présidentielle, à lancer le débat sur cette question. Le temps est donc venu.<br />En effet, chacun sait que la sexualité est importante dans la vie d’un homme ou d’une femme. Certaines personnes en situation de handicap, malgré des désirs ne peuvent y accéder.<br />D’où la solution que bien de pays ont mise en œuvre – les Pays-Bas, l’Italie, le Danemark, la Suisse, l’Autriche, les USA, l’Allemagne – : une aide sexuelle légale et encadrée aux personnes en situation de handicap.<br />La France ne peut, une nouvelle fois, être sourde aux demandes de nombreuses associations qui souhaitent la création d’assistant sexuel comme la Suisse a su le faire depuis bien longtemps.<br />Le débat doit enfin avoir lieu : il est important et ne mérite pas le mépris ou les moqueries de certains…</p><p> </p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Quand Jerry Falwell conviait à sa table 200 chrétiens homosexuels
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-02-11:4984062
2013-02-11T00:00:00+01:00
2013-02-11T00:00:00+01:00
"En 1999 a eu lieu à Thomas Road Baptist Church de Lynchburg, fief du...
<p><img id="media-3964716" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/00/349057970.17.jpeg" alt="images.jpeg" /><span style="font-size: x-small; background-color: #ffff99;">"En 1999 a eu lieu à Thomas Road Baptist Church de Lynchburg, fief du pasteur <strong>fondamentaliste</strong> <strong>Jerry Falwell</strong>, la rencontre historique entre 200 membres de cette communauté et 200 chrétiens homosexuels. (...) Il ne s'agit pas pour ces évangéliques d'abandonner leur interprétation des textes bibliques mais d'être attentifs aux doutes de la communauté scientifique sur les causes de l'homosexualité et au témoignage des chrétiens homosexuels: si l'homosexualité n'est pas un choix et si elle ne se traduit pas par un "style de vie" particulier, il convient simplement de rappeler la condamnation des pratiques homosexuelles en accueillant les personnes et en les invitant à s'en abstenir".</span></p><p><span style="font-size: x-small;">Extrait cité de Jean Vilbas, dans S.Fath (dir.),</span><span style="font-size: x-small;"><em>Protestantisme évangélique et valeurs</em>, Excelsis, 2010, p.124-125</span></p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
”Point de vue anthropologique sur le mariage homosexuel, l'homoparentalité et l'idéologie qui les sous-tend”
tag:plunkett.hautetfort.com,2013-02-08:4982157
2013-02-08T18:45:00+01:00
2013-02-08T18:45:00+01:00
Intervention de la psychanalyste Véronique Hervouët lors d'une...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-3961083" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/2429948328.jpg" alt="mriage,sexualité,lgbt,homosexualité" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Intervention de la psychanalyste Véronique Hervouët lors d'une table ronde </strong></span></span></span><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #ff3333;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>(octobre 2012) </strong></span></span></span>à laquelle participait notamment Nicolas Gougain, <em>"représentant national des familles LGBT"</em> :</strong></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" lang="zxx" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman,serif; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><< On peut s'interroger sur les revendications et l'activisme politique en présence, qui consistent à présenter l'homosexualité sur un mode victimaire, alors que les préjugés sur elle se sont dans une large mesure effacés et qu'elle est présentée comme un nouveau modèle. Ce n'est pas une vue de l'esprit, chacun peut le constater , nombre de personnalités en vue affichent leur homosexualité, les médias, le marketing, la pub, la mode, les fictions littéraires, cinématographiques, télévisuelles, les campagnes institutionnelles et politiques s'appliquent à flatter l'homosexualité, à l'instrumentaliser comme un argument de séduction et de vente.</span></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">Il est vrai que cette mise en avant des revendications sociétales, qui ne sont formulées que par une minorité de militants, sont une aubaine pour les politiques d'aujourd'hui. Elle leur permet de camoufler leurs trahisons et leur impuissance, de cacher qu'ils n'ont plus rien à offrir aux populations que la régression sociale et l'austérité économique.</span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">La scène politique, notamment celle de l'UE, nous enseigne aussi que l'économisme ultralibéral et l'idéologie libertaire sont solidaires, liés par <em>l'Impératif de Jouissance</em><span style="font-style: normal;">. Ce</span><em> </em><span style="font-style: normal;">m</span>ot d'ordre de la société de consommation <span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;">qui sollicite les pulsions, flatte les désirs et légitime leur satisfaction a </span></span></span><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">déterminé l'idéal d'une</span></span><em><span style="font-weight: normal;"> liberté sans limites</span></em><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">. Relayé depuis trois décennies du haut en bas de la pyramide sociale par l'appareil médiatique et publicitaire, il a eu </span></span><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;">pour effet de balayer notre héritage éducatif et culturel en légitimant pleinement la jouissance ainsi que sa métaphore matérialiste et monétaire qu'est le Profit. En faisant de la jouissance le critère majeur de la réussite individuelle, il a exacerbé l'individualisme, laminé les ancrages collectifs et subverti en profondeur le lien social. </span></span></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">C'est sur ces décombres du conservatisme politique que s'élèvent les revendications victimaires en faveur du mariage homosexuel et de l'homoparentalité ainsi que leur promotion politique et culturelle. S'ils s'inscrivent dans le prolongement des idéaux soixante-huitards de la « libération sexuelle », ils n'en expriment que le désenchantement qui a frappé ces idéaux à l'issue de quarante années d'efforts infructueux de « libération sexuelle ». </span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" lang="zxx" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">Nous pouvons percevoir ce désenchantement dans le retournement de la profession de foi libertaire qui revendique aujourd’hui le droit au bonheur par les voies du mariage et de la famille, alors qu'elle s'était acharnée hier à provoquer leur perte. </span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">Baudrillard résume cette situation en trois lignes, non sans effet comique : <em>«Du temps de la libération sexuelle, le mot d’ordre fut celui du maximum de sexualité avec le minimum de reproduction. Aujourd’hui, le rêve d’une société clonique serait plutôt l’inverse, le maximum de reproduction avec le moins de sexe possible.» </em> </span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">L'effacement de l'autorité paternelle, des interdits et la permissivité extensive qui leur a succédé ont en effet libéré la sexualité au delà de toute espérance mais sans déboucher sur l'épanouissement des satisfactions convoité. La « libération sexuelle » a pris ainsi au fil des ans l'allure d'une immense défaite, aussi amère que silencieuse, au point de projeter son ombre calamiteuse et le discrédit sur la sexualité et le couple hétérosexuels. </span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">C'est sur cette </span><span style="font-style: normal;"><strong>impuissance</strong></span><span style="font-style: normal;"> et ces </span><span style="font-style: normal;"><strong>frustrations</strong></span><span style="font-style: normal;"> partagées que prospère le fol espoir, relayé au porte-voix médiatique, qu'est</span><em><strong> l'effacement de la différence sexuelle.</strong></em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">Cette visée emprunte logiquement les voies de l'homosexualité, de l'asexualité et de la transexualité. mais elle s'étend à nombre de sympathisants et militants hétérosexuels présents dans tous les secteurs d'influence et décisionnels : politique, juridique, culturel, médiatique. </span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">Cette fuite en avant libertaire se conforte de </span><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"><strong>la croyance</strong></span></span><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;"> dans la capacité des</span></span></span><em><span style="text-decoration: none;"><strong> sciences et techniques à transcender le réel biologique </strong></span></em><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;">et dans celle du</span></span></span><em><span style="text-decoration: none;"><strong> pouvoir juridique à révoquer les normes. </strong></span></em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">Elle a pour terrain d'élection la </span><em><span style="text-decoration: none;"><strong>procréation médicalement assistée et les biotechnologies, </strong></span></em><em>appelées à </em><em><strong>se substituer à la relation hétérosexuelle</strong></em><span style="font-style: normal;"> tandis que </span><em><span style="text-decoration: none;"><strong>l'activisme politique et juridique</strong></span></em><span style="font-style: normal;"> se donne vocation à </span><span style="font-style: normal;"><strong>la destituer de sa position normative.</strong></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">Cet assaut contre le Réel est étroitement lié au totalitarisme économique. Il se base en effet sur <span style="font-weight: normal;">le paradigme du </span><em><span style="font-weight: normal;">choix</span></em><span style="font-weight: normal;">, l'agent mobilisateur des stratégies du </span><em><span style="font-weight: normal;">« marché »</span></em><span style="font-weight: normal;"> qui s'est substitué à la notion de </span><em><strong>limite </strong></em><em></em><span style="font-weight: normal;">qui régulait il y a encore cinquante ans l'éducation et l'économie chrétiennes. </span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">Sous ces auspices, tout ce qui limite la jouissance et le déploiement du <em>« marché »</em> doit être transformé en <em>« choix de jouissance ».</em> Les limites sont ainsi repoussées jusqu'à atteindre les éléments les plus incontournables du Réel, tels que <em> le sexe, les apparences physiques, la procréation, la vieillesse, la mort,</em> considérés comme autant d'obstacles et privations insupportables. Elles butent aussi sur l'obstacle de <span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">la criminalité – le viol, l'inceste, la pédophilie, le meurtre – derniers bastions de l'Interdit qui suscitent en tant que tels la concupiscence, comme en témoignent les registres de la pornographie et les passages à l'acte qui s'affichent en rubrique des faits divers. </span></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">Il s'agit désormais de<em> </em><em><strong>forcer les limites ultimes opposées à la jouissance</strong></em><span style="font-style: normal;"><strong> en</strong></span><em><strong> formatant le Réel et le Droit au modèle du fantasme. </strong></em><strong> </strong></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">Autrement dit et comme le préconisait le Marquis de Sade : l</span><em><strong>a loi doit céder devant la jouissance.</strong></em><em> ''</em><em>La meilleure de toutes les lois devant être celle qui se transgressera le moins, sera donc évidemment celle qui s’accordera le mieux à nos passions.” (Sade, </em>Aline et Valcour<em>) </em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" lang="zxx" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">De fait, les marges soixante-huitardes étant aux commandes de l'appareil institutionnel, cette fuite en avant fantasmatique est suivie avec le plus grand sérieux par sa mise en oeuvre politique : les lois se déconnectent petit à petit des fonctions normatives qui étaient les leurs pour s'ajuster progressivement aux impératifs totalitaires de l'économie de marché, aux revendications individuelles et communautaires. Désormais dégagé de la tutelle et du contrôle de l'Etat qui avait à charge de veiller à l'intérêt général le </span><em>"marché"</em><span style="font-style: normal;"> instrumentalise la démocratie dans le sens de ses propres intérêts – la privatisation des richesses – au point de la vider de toute substance. Ainsi voyons-nous des hommes politiques envisager – au nom de la démocratie... – d'autoriser l'application de la </span><em>charia</em><span style="font-style: normal;">, des juristes légitimer la transformation du corps humain en matière première et sa marchandisation (légalisation de la prostitution, mise à disposition du marché de la procréation médicalement assistée), des hommes politiques s’employer à revaloriser l'euthanasie, le corps médical valider l'eugénisme, le marché des organes, des institutions</span><em> </em><span style="font-style: normal;">commencer à légitimer politiquement la pédophilie. </span><span style="font-size: small;"><span style="font-style: normal;">[1]</span></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" lang="zxx" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">Il n'y a pas lieu d'être surpris que les revendications en faveur du <em>« mariage homosexuel »</em> et de <em>« l'homoparentalité »,</em> qui ont pour visée de subvertir le réel biologique, soient soutenus par les pouvoirs politiques. Dès lors, ce n'est plus au sujet qu'il revient d'assumer son sexe et son orientation sexuelle ou de faire un travail sur lui-même s'il ne les assume pas. <span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">C'est à la société toute entière d'accepter de remettre en cause la réalité sexuelle,</span></span> <span style="font-weight: normal;">de répudier les fondements normatifs hétérosexuels qui supportent ses structures sociales et juridiques, de renoncer à ses fondements anthropologiques et culturels, c'est-à-dire de consentir à sa destruction.</span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-weight: normal;">« ''Pourquoi les femmes ne choisiraient-elles pas de se faire greffer un clitoris de 40 cm au lieu de se refaire les seins ?'', nous dit Marie-Hélène Bourcier, sociologue de son état et homosexuelle militante »</span></em><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">(propos r</span></span><span style="font-weight: normal;">ecueillis par </span><em><span style="font-weight: normal;">Libération,</span></em><span style="font-weight: normal;"> 28/03/02).</span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: normal;">Quant à Judith Butler, fondatrice de la théorie du genre aujourd'hui introduite dans les manuels scolaires et l'Université, elle envisage avec le plus grand sérieux de refonder un féminisme qui ne serait pas fondé sur l'identité féminine. </span><em><span style="font-weight: normal;"> « Je crois plutôt à une justaposition du féminin et du masculin dans différentes combinaisons qui ne permettraient pas de dire d'un individu si il est masculin ou féminin. » </span></em><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">(Judith Butler, </span></span><em><span style="font-weight: normal;">L'Express, </span></em><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">06/06/2005).</span></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;">D<span style="font-style: normal;">evant ce naufrage de la raison il est vital de définir </span><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-style: normal;">quelles sont </span></strong><em><strong>les normes et valeurs</strong></em></span><em><strong></strong></em><span style="font-style: normal;"> qui sous-tendent nos</span><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-style: normal;"><strong> lois</strong></span></span><span style="font-style: normal;"> afin que nous sachions quels sont les enjeux attachés à leur conservation ou à leur abandon</span><span style="font-style: normal;">. Une société humaine n'est pas un simple conglomérat d'individus. Il lui faut une cohésion pour produire du lien social, faute duquel le déchaînement des pulsions engendre inéluctablement la guerre de tous contre tous pour accaparer les objets de jouissance. Cette cohésion se réalise autour de </span><em><strong>valeurs</strong></em><span style="font-style: normal;">.</span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: normal;">- Les <em>valeurs</em> sont</span><em> les critères d'évaluation du Bien et du Mal </em><em><span style="font-weight: normal;">sur lesquels se fonde une </span></em><em><strong>société </strong></em><em><span style="font-weight: normal;">pour déterminer son</span></em><em> orientation sociale, politique, culturelle, </em><em><span style="font-weight: normal;">c'est-à-dire</span></em><em><strong> civilisationnelle</strong></em><span style="font-style: normal;">. </span><em>Elles en sont la boussole et les garde-fous.</em></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">- Les </span><em>normes</em><span style="font-style: normal;"> ont pour mission d'assurer un cadre – des limites – au champ d'action des différentes composantes humaines de la société. Ces valeurs partagées et l'acceptation des normes qui en sont garantes assurent la cohésion des structures psychiques individuelles et collectives. L'éducation a pour mission de les inculquer et les institutions de les conserver, de les faire respecter et de les transmettre. </span></span></span></p><p style="margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Du point de vue de la société occidentale, des Lumières et des Droits de l'homme, inspirés par l'égalitarisme chrétien, l'évaluation du bien et du mal s'élabore à l'aune du critère d'</span></span><em><span style="font-weight: normal;">humanité. </span></em><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Le droit occidental qui s'y adosse se spécifie d'</span></span><em><strong>opposer</strong></em><em><span style="text-decoration: none;"><strong> des limites </strong></span></em><em><span style="text-decoration: none;"><span style="
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Une idée fixe” de Melvin Burgess
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-01-31:4973356
2013-01-31T09:41:08+01:00
2013-01-31T09:41:08+01:00
Dino, Ben et Joe sont amis et ces trois ados se posent...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3948702" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/2525722249.JPG" alt="idée,fixe,melvin,burgess,sexualité,ados" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Dino, Ben et Joe sont amis et ces trois ados se posent beaucoup de questions sur le sexe. L'un a déjà passé à l'acte, mais ne l'a pas dit aux deux autres, et pour cause, il couche avec une de ses profs. L'un est très pressé d'y arriver, malheureusement sa copine est tellement complexée qu'elle refuse de faire l'amour avec lui. Le troisième est une grande gueule mais le fait d'être attiré par une fille ronde le gêne profondément, surtout concernant le regard des autres.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Comment leur situation va-t-elle évoluer ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Melvin Burgess est un auteur reconnu pour ces livres aux thèmes pas évident : le sexe, la drogue, ... J'ai déjà lu "Nicholas Dane" et j'ai dans ma PAL "Junk" qui m'attends. J'aime beaucoup son style, surtout voir comment il aborde ces thèmes à destination des ados !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ici le thème abordé est bien sûr la sexualité des ados ! Sujet pas forcément facile, où l'on se souvient s'être pris parfois la tête ! L'auteur s'intéresse à 3 ados aux situations bien différentes les unes des autres. Le lecteur y découvre la sexualité, les sentiments et les interrogations qui en résultent. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bon ok certains propos sont assez crus et quelques scènes assez suggestives, malgré tout je dois dire un grand bravo à cet auteur d'oser aborder un tel sujet et d'être honnête vis à vis de son lectorat !</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La couverture est simple mais très claire avec la présence d'un emballage de préservatif, de quoi donner tout de suite le ton ^^</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un livre bourré d'hormones, ça c'est clair ! Pour les plus de 15 ans, ça c'est sûr ! Mais je pense qu'il peut aussi attirer les adultes, notamment les parents d'ados qui ne se souviennent plus très bien comment ils étaient à leur âge ! ;)</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie ma copine Clem de m'avoir prêté ce roman ! :)</span></p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
” Les écologistes dubitatifs devant l’opportunité du 'mariage pour tous' ”
tag:plunkett.hautetfort.com,2013-01-23:4966186
2013-01-23T16:29:00+01:00
2013-01-23T16:29:00+01:00
Encore une prise de position : ici -
<p><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong>Encore une prise de position : </strong></span><span style="text-decoration: underline;"><strong><em> <a href="http://m-e-i.fr/blog/2013/01/11/les-ecologistes-dubitatifs-devant-lopportunite-du-mariage-pour-tous"><span style="color: #ff3333; text-decoration: underline;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">ici</span></span></span></a></em></strong></span><br /><br /></p><p><span style="color: #ffffff;">-</span></p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
VERS L'ANDROGYNIE TRIOMPHANTE !
tag:lantidote.hautetfort.com,2013-01-13:4953950
2013-01-13T09:00:00+01:00
2013-01-13T09:00:00+01:00
Pensée du jour : GUERRIER CHEYENNE, par EDWARD S. CURTIS...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Pensée du jour :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3919438" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/3530572530.jpg" alt="CHEYENNE 2 CURTIS.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">GUERRIER CHEYENNE, par EDWARD S. CURTIS</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">« </span><span style="color: black; font-family: 'Impact','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Avant de revenir à la littérature, aux pièces, aux films dont l’homme a si inextricablement encombré le mois de janvier qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits, il sied peut-être de le considérer encore un peu à l’état pur, tel qu’il sortit de la main de Dieu. L’homme le voit venir avec tant de joie qu’il tombe pour l’accueillir dans mille extravagances. Il se répand en gestes arbitraires. Roseau pensant, il se conduit au premier de l’an comme un roseau qui ne penserait pas</span><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; line-height: normal;" align="right"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">ALEXANDRE VIALATTE</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;" align="right"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;" align="right"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Résumé : les homosexuels vont pouvoir se marier. La messe est donc dite. Je finissais sur diverses considérations touchant la bague au doigt et sur l'histoire, racontée par RABELAIS, puis reprise par LA FONTAINE, de Hans Carvel, qui n'a d'autre solution, pour s'assurer de la fidélité de sa femme, que de faire du sexe de celle-ci un anneau permanent. Le Ciel en soit loué, nous ne vivons plus dans l'ère préhistorique de l'hétérosexualité monopolistique et triomphante. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3919440" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/723433651.2.jpg" alt="HANS CARVEL 3.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; line-height: normal;" align="right"><span style="color: black; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8.5pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" align="center"><span style="color: black; font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 12pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">OÙ SE PORTE LA MAIN DE HANS CARVEL, POUSSEE PAR LE DIABLE ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Car ces temps obscurantistes seront très bientôt balayés. Pour le plus grand bénéfice de la société, nous dit-on. « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">La France est rance, la France est en retard</span></em><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> », nous serine la propagande homosexuelle à longueur de médias, enjoignant à l’ensemble de la population, qui n’en peut mais, d’enfourcher ce nouveau dada de la modernité. « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Regardez, même la très catholique Espagne s’y est mise</span></em><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> », entend-on. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Hier matin, dans l'émission <span style="text-decoration: underline;">Répliques</span>, d'ALAIN FINKIELKRAUT, il faut avoir entendu le ton méprisant d'évidence péremptoire de madame IRÈNE THÉRY, qui ne cessait de couper la parole à ses deux interlocuteurs, sur le mode : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Mais voyons, vous n'y êtes pas, a-t-on idée ?</em></span> » sans doute du haut de l'autorité de la science qu'elle professe (la sociologie, si j'ai bien compris). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">C’est donc l’ÉGALITÉ républicaine qui se trouve aujourd’hui convoquée devant le tribunal parlementaire. Passons sur la nouvelle confiscation de valeur que constitue cet abus de langage. Passons sur le fait que les personnes concernées représentent une minorité de la « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>communauté</em></span> » homosexuelle (puisque communauté il y a, paraît-il). Je connais un certain nombre d'homos à qui la simple idée de "se marier" apparaît tout à fait farfelue, pour ne pas dire ridicule.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Passons aussi sur l'incroyable chamboulement symbolique qu’impose (il n’y a pas d’autre mot) cette infime minorité à la totalité d’une population de 64 millions d’individus. Si c'est une loi de clientèle qui doit être votée, pourquoi ne le dit-on pas ? Car ce qui est sûr, ici, c'est que c'est une offre légale <span style="text-decoration: underline;">générale</span> qui se propose de satisfaire une demande sociétale <span style="text-decoration: underline;">particulière</span>. C'est bien l'ordre des choses symboliques <span style="text-decoration: underline;">pour tous</span> qui change, au bénéfice de <span style="text-decoration: underline;">quelques-uns</span>. Et c'est aux Etats-Unis que nous devons l'importation en France de l'idée de loi minoritaire, instaurant ainsi une sorte de privilège réservé.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Et la volonté générale s'incline devant le désir particulier. La nouvelle gagne à être connue : le Parlement est désormais un supermarché où les lobbies peuvent venir faire leurs emplettes. Pour y faire voter ce que les juristes appellent des « </span><em><span style="color: black; font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">lois spécifiques</span></em><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> », peut-être ? Des lois « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>ad hoc</em></span> » ? Remarquez, je me suis laissé dire que c'est à peu près ainsi que fonctionne la machine administrative de la Communauté Européenne, où les lobbies du chimique, de l'agroalimentaire, du biotechnologique se bousculent entre les rayons avec leurs chariots.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Attardons-nous seulement sur l’idée que le mariage homosexuel constitue une avancée, un PROGRÈS. Il me semble que le simple fait de le présenter ainsi éclaire la scène d’un jour particulier. Car il repose sur l’idée implicite que l’homosexualité, dès qu'elle est traitée à égalité avec l’hétérosexualité, acquiert la même valeur, la même dignité que celle-ci, ce qui reste à démontrer. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Que les deux <span style="text-decoration: underline;">sexes</span> soient égaux en droits et en dignité, comment ne pas en être d'accord ? Mais cela autorise-t-il à décréter les différentes <span style="text-decoration: underline;">sexualités</span> (ou pratiques sexuelles) elles-mêmes égales en droits et en dignité ? Qui, s'il est de bonne foi, ne reconnaîtrait pas ici un abus de langage, un coup de force sémantique, bref, un MENSONGE ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Dit autrement : la sexualité de la personne érigée en marqueur incontestable de sa dignité. L'identité de la personne se définirait par sa sexualité ? Je vois là quelque chose d'un peu hallucinant tout de même. Assez obscène, même. C'est peut-être inactuel, voire toute à fait virtuel, mais je vivais sur l'idée (toute archaïque peut-être) que la façon dont je prends mon pied ne regarde que moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Formulé autrement, je dirais que la lessive « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">homo</span></em><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> » exige d'être placée juste à côté de la lessive « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">hétéro</span></em><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> », dans la vitrine du magasin et sur le rayon du supermarché. « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Quoi ! Tu connais pas le nouvel homo !</em></span> », aurait glapi COLUCHE. Les deux lessives sont affichées au même prix. Et ça ne vous semble pas louche ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Soit dit en passant, une pléiade d'autres sexualités, d'autres orientations et pratiques sexuelles attendent à la porte de la loi une reconnaissance pleine et entière. Je ne vais pas énumérer : où finit le goût personnel ? Où commence la perversion ? Les lobbies n'ont pas fini de faire la queue aux caisses du supermarché parlementaire. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Tout ça parce que le « client » est roi et qu’il doit avoir le choix. Dès l’enfance (je pense au projet de diffusion, <span style="text-decoration: underline;">sous couvert d'éducation à la tolérance</span>, d’un film sur ce thème dans les écoles primaires), l’individu doit pouvoir se dire qu’il a le choix entre deux voies égales, et que c’est à lui de décider. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Alors qu’il faudrait savoir : l’homosexualité, qu’est-ce que c’est ? Résulte-t-elle d’un choix ? Est-elle la résultante d’une éducation ? D'une structure psychologique ? Une anomalie ? Une déviation ? Un destin ? Une fatalité ? Est-ce qu’on <span style="text-decoration: underline;">est</span> (ou <span style="text-decoration: underline;">naît</span>) homosexuel ? Est-ce qu'on le <span style="text-decoration: underline;">devient</span> ? Est-ce qu’on le <span style="text-decoration: underline;">décide</span> ? Il faudrait savoir. Des partisans du mariage gay pensent qu'on <span style="text-decoration: underline;">est</span> homo. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-