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Bruno Chiron
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Cœurs de pierre
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2024-03-23T00:00:00+01:00
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Prix Goncourt 2023 avec Veiller sur Elle ( éd. L’Iconoclaste ), le...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/472344798.png" id="media-6516165" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Prix Goncourt 2023 avec <em>Veiller sur Elle</em> (<a href="https://www.facebook.com/editionsdeliconoclaste/?locale=fr_FR" target="_blank" rel="noopener">éd. L’Iconoclaste</a>), le romancier Jean-Baptiste Andrea a derrière lui seulement, dirions-nous, quatre romans, tous multi récompensés. Ajoutons à cela une carrière de scénariste et de réalisateur. De là sans doute les caractéristiques d’un livre à la fois très imagé et très cinématographique, en plus des qualités littéraires et poétiques indéniables de l’écrivain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En 1986, un moine vit ses dernières heures, entouré de ses frères. On apprend que, non loin du vieil homme, est caché une statue remarquable dont on apprend très vite qu’il en est l’auteur. Le mourant se souvient. Flash-back. Nous sommes en Italie dans les premières années du XXe siècle. Michelangelo Vitaliani, dit Mimo, est un enfant pauvre d’Italie du Nord que sa mère envoie chez un oncle sculpteur en Ligurie, dans le village de Pietra d’Alba.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’enfant a en effet des dispositions indéniables, à telle enseigne qu’il parvient très vite à dépasser Zio Alberta qui doit se charger de son éducation. Une nuit, dans un cimetière, Mimo tombe sur Viola, la fille des Orsini, les aristocrates de la région. Elle a le même âge que lui, a des rêves plein la tête, la fortune de ses parents, une famille soudée mais aussi les corsets patriarcaux contre lesquels elle se bat. Le pauvre sculpteur minuscule – pour ne pas dire nain – et la jeune aristocrate convoitée s’entendent bien contre toute attente, et ce malgré les tourments de l’école et leur propre destin tourmenté. Bientôt, la réputation de Mimo prend de l’essor alors que la jeune fille reste cloisonnée dans le château familial. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Une histoire romanesque dans un pays qui ne l’est pas moins</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Veiller sur Elle</em> a été présenté comme une histoire romanesque dans un pays qui ne l’est pas moins – l’Italie. Il convient cependant de préciser, sans spoiler le livre, que Jean-Baptiste Andrea a d’abord imaginé l’histoire d’un garçon peu gâté la vie – physiquement et socialement – mais qui finit par trouver sa voie. Mieux, il rencontre une jeune femme que tout sépare a priori, mais qui va devenir son âme sœur. Mais n’en disons pas plus au sujet du couple Mimo-Viola.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le Goncourt 2023 se veut l’antithèse des romans "intellos", même si l’auteur ne se prive pas de passages à l’écriture parfois sophistiquée – dans le bon sens du terme. La poésie n’est pas absente dans un livre qui balaie presque 40 ans de l’Histoire italienne remuée par le fascisme. Mimo va d’ailleurs en profiter, avant d’en recevoir les contrecoups.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Viola est l’autre personnage de ce film. Tour à tour charmante, insolente, insupportable, fragile, froide comme la pierre, combattante, rêveuse et ambitieuse, elle incarne le féminisme naissant dans une Italie machiste. Mimo, le sculpteur, va en garder un souvenir ineffaçable, jusque dans les pierres qu’il travaille. La fin du livre offre à cet égard une des plus jolies inventions qui soient. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Vue la carrière au cinéma et à la télévision de Jean-Baptiste Andrea (Dead End, La Confrérie des larmes, Big Nothing), gageons qu’il sera le premier à vouloir adapter sur grand ou petit écran son roman. Voilà qui promet.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Jean-Baptiste Andrea, <em>Veiller sur Elle</em>, éd. L’Iconoclaste, 2023, </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://editions-iconoclaste.fr" target="_blank" rel="noopener">https://editions-iconoclaste.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/editionsdeliconoclaste/?locale=fr_FR" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/editionsdeliconoclaste</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.instagram.com/ed_iconoclaste/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/ed_iconoclaste</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2024/03/09/poesif-avis-critique-6486312.html" target="_blank" rel="noopener"> "Poésie feel good"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/c3nc1NAB8tY?si=khvC0K7b4OMmHeZZ" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Olivier GOMEZ
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SCULPTURE
tag:photographe.hautetfort.com,2023-08-09:6457420
2023-08-09T19:33:00+02:00
2023-08-09T19:33:00+02:00
Petite séance dans l'atelier de Toni Casalonga à Pigna.
<p>Petite séance dans l'atelier de <a href="http://photographe.hautetfort.com/archive/2020/10/20/dans-l-atelier-de-toni-casalonga-6271174.html">Toni Casalonga à Pigna.</a></p><p><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/01/02/1636262399.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6469544" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/01/02/4256531366.jpg" alt="09082023-O_G_0920bis2STC copie.jpg" /></a></p>
L'informateur
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Auguste Bartholdi
tag:drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com,2023-08-01:3725272
2023-08-01T23:30:00+02:00
2023-08-01T23:30:00+02:00
Frédéric Auguste Bartholdi est né à Colmar le 2 août 1834. Son père, Jean...
<p><img id="media-3682786" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/media/02/00/1692104809.jpg" alt="auguste,bartholdi,colmar,sculpteur,rapp,bruat" />Frédéric Auguste Bartholdi est né à Colmar le 2 août 1834. Son père, Jean Charles, est conseiller à la préfecture du Haut-Rhin. Sa mère Augusta Charlotte, née Beysser, est originaire de Ribeauvillé. A la mort de son mari, en 1837, aidée par un parent banquier, elle s’installe à Paris avec ses deux fils.</p><p>Auguste étudie, sans grande conviction, au lycée Louis le Grand entre 1843 et 1851. Très attiré par l’art, il fréquente des ateliers d’artistes et dès 1853, il réalise sa première oeuvre, une statue du général Rapp commandée par sa ville natale.</p><p>Deux ans plus tard, il part pour l’Egypte avec trois amis artistes : Léon Gerôme (chef de file de la nouvelle école néogrecque), Auguste Belley et Narcisse Berchère (choisi par Lesseps comme peintre dessinateur de la compagnie de Suez). C’est ainsi qu’il découvre la sculpture colossale de l’Egypte ancienne, ainsi que la civilisation musulmane. De retour en France, en 1857, il remporte un concours, organisé par la ville de Bordeaux, pour une fontaine monumentale sur la Place des Quinconces. Si, sur le moment, il ne sera pas donné suite à ce concours (le projet est purement et simplement abandonné), la fontaine conçue par Bartholdi sera quand même réalisée, mais place des Terreaux à Lyon, 42 ans plus tard.</p><p>Vers 1867, il réalise la maquette d’un phare monumental destiné à l’entrée du canal de Suez. Là encore, le projet n’aura pas de suite directe mais servira de base à la future “Liberté éclairant le monde“ (les différentes maquettes montrant l’évolution de ce premier projet jusqu’à la statue telle que nous la connaissons aujourd’hui sont exposées au Musée Bartholdi).</p><p>En 1870, il réalise, pour la ville de Clermont-Ferrand, la maquette de la statue de Vercingétorix.<br />C’est alors qu’éclate la guerre franco-allemande. Bartholdi devient officier de la Garde Nationale et participe à l’organisation de la défense de Colmar. Après la prise de la ville par les Prussiens, il est nommé agent de liaison du nouveau gouvernement de Défense Nationale auprès de Garibaldi, commandant de l’Armée des Vosges, dont il devient l’aide de camp.</p><p>Profondément affecté par la perte de sa région natale, Bartholdi réalise un petit groupe de bronze, “La malédiction de l’Alsace“, présenté au salon de 1872. Il se rend également aux Etats-Unis afin de concrétiser le projet de monument destiné à célébrer l’amitié Franco-Américaine voulu par son ami Édouard Lefèbvre de Laboulaye. De ce voyage resteront une statue de La Fayette créée pour la communauté Française de New York ainsi qu’une fontaine, présentée à l’exposition de Philadelphie en 1875, érigée à Washington. C’est également à Philadelphie, l’année suivante, qu’il présente la main et le flambeau de future Statue de la Liberté. La tête sera présentée à l’Exposition Universelle de Paris en 1878. Après avoir achevé le Lion de Belfort, en 1880, il se consacre exclusivement à la Statue de la Liberté pour laquelle il collabore avec Gustave Eiffel qui construit la charpente métallique. La statue est officiellement remise Etats-Unis à Paris le 4 juillet 1884, puis démontée et transportée sur son lieu définitif où elle est inaugurée le 28 octobre 1886.</p><p>Auguste Bartholdi décède le 4 octobre 1904 à Paris.</p><p>En 1907, sa veuve lègue la maison natale à la ville de Colmar qui en fera, en 1922, un musée.</p><p> </p><p><iframe width="580" height="326" src="https://www.youtube.com/embed/QAuqy9tsGlY" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Les statues de Bartholdi à Colmar</span></strong></p><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-4646233" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/media/00/00/154615672.jpg" alt="auguste,bartholdi,colmar,sculpteur,rapp,bruat" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4646238" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/media/01/01/1318536616.jpg" alt="auguste,bartholdi,colmar,sculpteur,rapp,bruat" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4646252" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/media/01/00/1945594904.jpg" alt="auguste,bartholdi,colmar,sculpteur,rapp,bruat" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4646254" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/media/01/01/3252137992.jpg" alt="auguste,bartholdi,colmar,sculpteur,rapp,bruat" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4646256" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/media/01/01/4239890872.jpg" alt="auguste,bartholdi,colmar,sculpteur,rapp,bruat" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4646258" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/media/02/02/3138904936.jpg" alt="auguste,bartholdi,colmar,sculpteur,rapp,bruat" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4646260" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://drelsassblogfumernest-emile.hautetfort.com/media/01/00/2255997656.jpg" alt="auguste,bartholdi,colmar,sculpteur,rapp,bruat" /></p></div><div style="text-align: left;"><a href="http://www.musee-bartholdi.com/musee/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Site du Musée Bartholdi à Colmar</a></div>
Bruno Chiron
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Trente ans de réflexion
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-02-19:6364675
2022-02-19T00:04:00+01:00
2022-02-19T00:04:00+01:00
La Fondation Taylor propose jusqu’au 23 avril des œuvres du peintre et...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/3851376531.png" id="media-6331711" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.taylor.fr" target="_blank" rel="noopener">La Fondation Taylor</a> propose jusqu’au 23 avril des œuvres du peintre et sculpteur <a href="https://www.facebook.com/lionel.guibout" target="_blank" rel="noopener">Lionel Guibout</a>. Il s’agit d’une vraie découverte, tant l’artiste revendique son goût pour la discrétion, l’introspection et la lenteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’artiste le dit ainsi : "<em>Après plus de trente ans de réflexion..., ivre de nature, de peinture et de sculpture, j'exposerai à la Fondation Taylor un ensemble d'œuvres retraçant mon voyage dans le temps, l'espace, la matière, les formes et les couleurs</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La matière : voilà ce qui frappe d’abord dans les peintures de Lionel Guibout. Non sans une facture naïve, le plasticien traduit la nature sauvage, sans compromis. Les éléments déchaînés de la grande toile "<em>Endless Landscape</em>" (2013) frisent l’abstraction : le gris, le brun et le bleu-violet se répondent dans une œuvre qui n’a pas pour but de reproduire fidèlement un paysage de mer fouetté par la tempête.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;">La matière : voilà ce qui frappe d’abord dans les peintures de Lionel Guibout</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sa série "<em>Trente ans de réflexion</em>" nous ramène aux paysages de nature de Cézanne, dans sa manière de jouer avec les formes et les couleurs. C’est la vie qui domine dans ces huiles au format relativement petit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’artiste s’empare aussi d’une technique peu courante, le lavis, pour sa série "<em>Endless Landcape</em>". Lionel Guibout se fait plus apaisé, nous transportant même du côté de l’Extrême-Orient ; à l’abstraction, préférons le zen, avec ces subtiles variations de noirs et de gris, où l’homme est toujours absent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Outre ses peintures, la Fondation Taylor expose aussi quelques sculptures, toujours guidée par la nature. Ce sont écorces d’arbres ("<em>Parole d'écorces</em>", 2019) ou les "<em>Xylométries</em>" de 2009. "<em>Les caresser, les écouter, les peindre, ils nous répondent, les arbres…</em>", commente l’artiste. </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Cette œuvre rare et passionnante est à découvrir à la Fondation Taylor, à Paris 9e, du jeudi 31 mars au samedi 23 avril 2022 </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Exposition Lionel Guibout, Fondation Taylor, Paris, </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Du jeudi 31 mars au samedi 23 avril 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">1 rue La Bruyère 75009 Paris</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.taylor.fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.taylor.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/lionel.guibout" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/lionel.guibout</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/01/26/energiquement-fluide-intensement-paisible-5903445.html" target="_blank" rel="noopener">"Énergiquement fluide, intensément paisible"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/04/27/galerie-virtuelle-chez-cyril-guernieri.html" target="_blank" rel="noopener">"Galerie virtuelle chez Cyril Guernieri"</a></span></em></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 8pt;">Lionel Guibout, Endless Landscape, 80x160 cm, 2013</span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/omPBi-TJ_nI" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Avignon
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Fèlis Charpentier
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2021-12-07T00:00:00+01:00
2021-12-07T00:00:00+01:00
Félix Charpentier Maurice Félix Charpentier sculpteur né à Bollène...
<p><strong>Félix Charpentier</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/2816841202.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/3856087778.jpg" alt="3856087778.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>Maurice Félix Charpentier</strong><br />sculpteur<br />né à Bollène le 10 janvier 1858<br />et mort à Paris le 7 décembre 1924.</p>
Avignon
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Vernon Blake
tag:avignon.hautetfort.com,2021-05-30:6318529
2021-05-30T00:00:00+02:00
2021-05-30T00:00:00+02:00
Vernon Blake (Reigate (GB) 22/09/1875 - Avignon...
<table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 347px;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3250604854.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/2042108309.jpg" alt="2042108309.jpg" /></a></td><td><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/1654020904.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3850382070.jpg" alt="3850382070.jpg" /></a></td></tr><tr><td><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3438931007.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/6920342.jpg" alt="6920342.jpg" /></a></td><td style="vertical-align: top;"><p><strong><br />Vernon Blake</strong><br />(Reigate (GB) 22/09/1875 - Avignon 18/04/1930).<br /><br />Écrivain, journaliste, peintre, sculpteur, inventeur, cycliste et alpiniste.<br /><br />Selon un journaliste contemporain, il était « <em>l'homme le plus remarquable, le plus polyvalent et le plus exceptionnel que j'aie jamais rencontré »</em>. <br /><br />Sa tombe au cimetière St-Véran est au milieu du carré 22.<br /><br />Pour en savoir plus (page en anglais) :<br /><a href="https://de.zxc.wiki/wiki/Vernon_Blake" target="_blank" rel="noopener">https://de.zxc.wiki/wiki/Vernon_Blake</a></p><p><em>Merci à Gérard Brunner.</em></p></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/726144447.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/3979782735.jpg" alt="3979782735.jpg" /></a></p>
Loup
http://saint-nazaire.hautetfort.com/about.html
Le général Marquet
tag:saint-nazaire.hautetfort.com,2020-09-18:6264087
2020-09-18T00:44:00+02:00
2020-09-18T00:44:00+02:00
Parmi les familles qui marquèrent en leur temps Saint-Nazaire, il convint...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Parmi les familles qui marquèrent en leur temps Saint-Nazaire, il convint de citer la famille Marquet, dont est issu le général Georges Marquet.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6171308" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/02/1412369598.jpg" alt="general Marquet" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>Georges Marquet, recevant la réédition des armes de soldats druzes au Djebel el-Druze en 1925.</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les vieux Nazairiens ont encore le souvenir de la villa des Morées<a style="color: #000000;" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>, vaste demeure en U aux allures de manoir Louis XIII dans un parc avec dépendances autrefois à la Villès-Martin, face à l'Estuaire, à l'angle de la rue des Cormorans et du boulevard Albert Ier, où elle occupait l'emplacement des trois villa qui se trouve aujourd'hui là, plus exactement au niveau du n°85, nommée <em>Océane</em>, (celle sise au 86 a été baptisée <em>Villa des Morées</em> en son souvenir). De la Villa des Morées, aucune image ne nous est parvenue, mais son souvenir éthéré, surtout de son décors intérieur aux murs couverts de boiseries, meublé en Louis XIV et Louis XV, de consoles en bois dorés à dessus de marbre, avec, dans sa salle à manger dans le style Renaissance, garnie de faïences anciennes, avec un grand aquarium sur un empiétement de ce style, </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 16px;">qui était la curiosité du lieu, </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">et une importante collections de meubles, tapis, armes et objets syriens et algériens .</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Cette histoire débute sous les hospices d’un homme dont on a aussi oublié la mémoire, et cela à tort, Octave Fidière des Prinvaux, (Versailles le 3 mai 1855 - Pau le 2 mai 1904), le beau-frère de Gustave Bord<a style="color: #000000;" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>, critique d’art, qui incita plusieurs des ses amis collectionneurs et artistes à venir séjourner à Saint-Nazaire, et à s’y établir. Nous avions, dans notre article consacré à la villa Minne, déjà eut l’occasion de reparler de cet homme de grande culture<a style="color: #000000;" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. Octave Fidière des Prinvaux était entre autres ami de <u>Henri</u>-Georges-Léopold Marquet, (Sens 5 décembre 1843 - Saint-Nazaire 9 février 1931), sculpteur des monuments historiques, officier d'académie, à qui il fit découvrir notre ville. Fils du suisse de la cathédrale de Sens, Henri Marquet avait débuté sa carrière à l’âge de 18 ans sous les ordres d’Eugène Viollet-le-Duc, qui l’avait remarqué sur le chantier de restauration de Notre-Dame de Paris ; il avait ensuite œuvré à la cathédrale de Sens, l’église Saint-Martin d’Aillant-sur-Tholon, en 1867, mais aussi sur les chantiers de création d’églises de style romane, comme la basilique Notre-Dame d'Afrique en 1872, et quelques autres en Algérie jusqu’en 1896, où de style gothique telle que l’église Saint-Antoine-de-Padoue du Chesnay en 1897. Outre la pierre, il sculptait le bois, et réalisa des meubles et des décors intérieurs d’églises et de châteaux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Marié avec Marie Amélie Joséphine Lotz, (Chaintreaux 1848 – Saint-Nazaire 29 décembre 1930), il eut pour enfants<a style="color: #000000;" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a> :</span></p><ol style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Henri-<u>Georges</u>-Justin-Nicolas, (Sens 8 août 1868 - Paris 7ème arrondissement, 19 mars 1932), dont nous allons parler plus particulièrement ;</span></li><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Emile-Jules-Ernest-Antoine, dit <u>Antonio</u>, né à Sens 25 janvier 1870, maître d'armes, sculpteur ; marié le 7 octobre 1893, à Sens, avec Blanche-Pauline-Hyacinthe Renard ; remarié le 13 janvier 1923, à Paris 18ème, avec Madeleine Antoinette Noël ; d’où, du second lit :</span></li></ol><p style="padding-left: 80px;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">a. Agnès.</span></p><ol style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><u>Blanche</u>-Marguerite, (1878 – 1964), épouse de Pierre Joudrin, (1867-1947), pharmacien à Saint-Nazaire, rue de l’Océan, juge au tribunal de commerce en avril 1926, tout deux inhumé au cimetière de La Briandais dans le caveau Marquet.</span></li></ol><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6184249" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/00/1484448632.jpg" alt="général,marquet,saint-nazaire,sculpteur" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif;"><span style="font-size: 16px;"><em>Portrait </em></span></span><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">de Pierre Joudrin par Alexis de Broca, (74x60), © Ville de Saint-Nazaire.</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Georges Marquet, sortit sergent de l’Ecole spéciale militaire en 1890, sous-lieutenant aux Tirailleurs algériens le 1er octobre 1891, lieutenant le 1er octobre 1893. Il intégra la Justice militaire au 1er conseil de guerre d'Oran en 1894, comme substitut du rapporteur, puis substitut du commissaire du Gouvernement du 9 janvier 1895 au 31 mars 1995. Il épousa le 25 mai 1895, à Oran, Séraphine-Emilie Commandeur, (Oran 1er avril 1868 - Oran 10 janvier 1958), riche propriétaire de domaines agricoles. Lieutenant</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> officier instructeur à l’Ecole supérieur de guerre le 22 octobre 1895, puis au 130ème régiment d'infanterie à l’Ecole de guerre le 23 octobre 1895, au 102ème le 20 août 1896, le 130ème le 30 septembre 1898. </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 16px;">Il eut une fille : Napoléonne-Marcelle, née en 1900. </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il retourna en Algérie au 2ème régiment de tirailleurs algériens le 20 nombre 1900, y fut aussi substitut du capitaine rapporteur près du 2ème conseil de guerre de la division d'Oran du 8 mars 1901 au 5 mai 1902. I</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">l fit un stage au groupe de batteries montées de la division d'Oran du 6 mai au 15 juillet 1902 avec grade de lieutenant de première classe, puis au régiment des tirailleurs algériens, au 2ème chasseur d'Afrique du 16 août au 27 septembre 1902, il quitta l'Algérie et devint capitaine au 15ème régiment d'infanterie le 30 décembre 1902, puis au 10ème le 18 1904. Affecté à l'état-major du 19 corps pour y accomplir le stage de deux ans prescrit par la Loi du 20 mars 1880, il entra comme stagiaire au service géographique de l’Armée le 24 novembre 1905, il accomplit une période d'instruction au bataillon d'artillerie de la 1ère division de cavalerie du 15 mai au 15 août 1906. Il fit affecté à l’état-major de la 30ème division à Avignon le 29 septembre 1909. Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur le 12 juin 1910, et fut appelé à l’état-major du Ministère de la guerre avec le général Goirand, il fut envoyé au Maroc comme chef de bataillon, il rentra en France en 1914 à la déclaration de guerre, commandant de régiment, puis de bataillon il reçut une blessure à Tracy-Leval, ce qui lui valut la Croix de guerre. Après rétablissement, il fut envoyé au Maroc pour commander la colonne de Casbahbella, comme adjoint de la subdivision de Zadla, avec le grade de lieutenant-colonel d'infanterie et fut promu au grade d'officier de la Légion d'Honneur. Il y fonda deux postes,</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">puis demanda à retourner sur le front, et y commanda, à partir du 18 décembre 1917, le 171e régiment d’infanterie, avec lequel il se distingua pour avoir, durant 7 jours, conservé ses positions sous le bombardement et les attaques ininterrompus, faisant échouer l’attaque du 4 avril 1918 d’une division allemande, qui subit des pertes plus sanglantes, (citation à l’ordre des armées du 6 juin 1918). Le régiment reçut fourragère aux couleurs de la croix de guerre, et eut deux citations Avec le le capitaine Lhuillier, Georges Marquet reçut les pénitentiaires allemands à La Capelle. Il commanda un temps un régiment mixte de tirailleurs et de zouaves en Pologne, et combattit avec Weygand lors de l’attaque russe contre la Pologne, puis fut nommé à la mission interalliée en Posnanie. Retourné en France avec le grade de colonel, en poste à Rennes<a style="color: #000000;" href="#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a>, il fut chargé en mai 1920 de mener à la caserne gendarmerie du Teilleul, une enquête à propos du meurtre par empoisonnement perpétré par le gendarme Le Borgne sur sa femme<a style="color: #000000;" href="#_ftn6" name="_ftnref6">[6]</a>. Il fut à l’origine d’un service des fiches de gendarmeries. Il divorça de son épouse, par jugement du tribunal de première instance d'Avignon le 27 janvier 1921. Sa fille, décéda peut après, et fut inhumée au cimetière de La Briandais.</span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Apprécier pour ses capacités de commandement objet de la confiance et de l’affection de ses hommes, il fut nommé en cette même année 1921 au commandement de la 65 R. I. de Nantes. Envoyé en Syrie en 1923.</span></span></p><p> </p><p><span style="color: #000000;"> <img id="media-6171444" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/01/3166913143.jpg" alt="general Marquet" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>Au Djebel el-Druze en 1925.</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Les Druzes s'étant révoltés, sous la conduite du Sultan al-Atrach, (1891-1982), contre les troupes mandataires, révolte qui perdura jusqu'en 1927, aujourd'hui nommée en Syrie " <em>Révolution nationale</em> ", il combattit dans le Djebel el-Druze, et défendit la citadelle de Damas du 18 au 20 octobre 1925 durant les émeutes qui eurent lieu dans la ville ; puis, l</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">e 5 décembre 1925, il prit d’assaut Hasbaya<a style="color: #000000;" href="#_ftn7" name="_ftnref7">[7],</a> cité libanaise qui avait été prise par les Druzes le 27 novembre précédent, et libéra le Sud-Est du</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 16px;"> territoire libanais.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6171446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/01/2050637002.jpg" alt="general Marquet" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Entrée dans Hasbaya, 5 décembre 1925.</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6171447" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/01/1405601900.jpg" alt="general Marquet, Hasbaya" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ville et citadelle de Hasbaya avant la prise par les Druzes.</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">Ces actes lui valurent d'être nommé commandant des troupes du Grand Liban, la médaille d’honneur de 1ere classe du Mérite libanais par arrête du 23 décembre 1925, </span><span style="font-family: times new roman, times, serif;"><span style="font-size: 12pt;">« </span></span><em><span style="font-family: times new roman, times, serif;"><span style="font-size: 12pt;">Prenant son commandement où de fort contingents de rebelles mettaient en </span><span style="font-size: 16px;">péril</span><span style="font-size: 12pt;"> sa sécurité de l’Etat, a galvanisé ses troupes par son énergie, sa confiance et sa bravoure. Les a personnellement conduites à l’assaut de la position fortifiée de Hasbaya qu’il a enlevée après un rude combat. A complétement disloqué les bandes ennemies et libéré le territoire libanais. A bien mérité du Grand Liban</span></span></em><span style="font-family: times new roman, times, serif;"><span style="font-size: 12pt;"> », </span></span><span style="color: #000000;">et le 25 décembre il reçut sa quatrième citation à l’Ordre de l’Armée, avec croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Il fut promu général de brigade en 1926.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6171451" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/485643796.jpg" alt="général,marquet,saint-nazaire,sculpteur" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Signature du général Marquet.</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Il prit le commandement du groupe de subdivision n°2 de la 11ème région le 25 février 1927, attaché à l’amiral Préfet maritime à Lorient. A l’occasion des fêtes pour l’inauguration du monument du débarquement des troupes étasuniennes à Saint-Nazaire, en juillet 1926, la ville organisa une exposition d’art ancien et moderne au collège de jeune filles, rue de La Villes-Martin ; Henri Marquet prêta une crédence à deux corps de style Louis XIII, qu’il avait sculpté, et des fauteuil Louis XIV et une bergère Louis XV, alors que Georges prêtât une commode Louis XIV et deux fauteuils Louis XV, ainsi que des objets syriens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Le 26 mars 1927 il assistât avec sa sœur aux festivités organisée pour les noces de diamant de leurs parents, dont une messe prononcer le matin en l’église Saint-Nazaire. Il dirigea les manœuvres de l’instruction à Lorient, les 22, 23, et 24 avril 1927. Le 9 février 1928 il reçut la cravate de commandeur de la Légion d’Honneur. Cadre de réserve le 8 août 1929 il quitta le commandement du groupe de subdivision n°2 de la 11e région et partagea sa vie entre la villa des Morées et Paris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Il fut président d’honneur de la société d’escrime de Saint-Nazaire en 1929 et membre de la société d’archéologie d’Ille et Vilaine, et se distinguait dans les rues de Saint-Nazaire, par les chaleureuse poignées de mains qu’il adressait aux anciens combattants qu’il croisait, s’enquérant de leur santé et de leur famille. Il épousa à Paris le 29 avril 1930, dans le 18ème arrondissement, Adèle-Anna-Victorine de Murat, (Paris 18ème 16 avril 1871 - Paris 1948), fille de l’architecte Antoine-Victor de Murat, (1840-1895), épouse divorcée le 31 décembre 1929 de Paul-Alphonse Delange, dont elle avait une fille, Madeleine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les décès de ses parents le laissèrent particulièrement affecté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Le général Marquet décéda à Paris 7ème le 19 mars 1932. Son corps fut transporté par train à Saint-Nazaire, le cercueil recouvert du drapeau français.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6171307" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/00/987827733.jpg" alt="general Marquet" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>L’Ouest-Eclair du 25 mars 1932.</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">De la gare, un char funèbre le conduit en l’église Saint-Nazaire, suivit d’une foule nombreuse, regroupant toute la liste des notables nazairiens de l’époque. Les cordons du poële furent tenus par le docteur Diet, Cambiaggio, directeur de la Compagnie Générale Transatlantique, le docteur Tholon, et le lieutenant-colonel de Saint-Julien, du 65<sup>ème</sup> régiment d’infanterie, représentant le général comandant du 11<sup>ème</sup> corps d’armée à Nantes. Le cortège fut précédé par une délégation de la caserne de gendarmerie de Saint-Nazaire, du peloton mobile de la Garde républicaine, et des délégations des Anciens combattants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Après la messe de funérailles, son corps fut déposé à La Briandais, sans discours.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6171816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/01/208260900.jpg" alt="général,marquet,saint-nazaire,sculpteur" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Tombe
Olivier GOMEZ
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RENDEZ VOUS AVEC PIERRE PARDON...
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2020-09-01T23:55:00+02:00
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Ce matin, j'étais avec Pierre Pardon (le mari d'Elizabeth ), artiste...
<p style="text-align: justify;">Ce matin, j'étais avec Pierre Pardon (le mari <a href="http://photographe.hautetfort.com/archive/2020/08/28/un-tour-du-giussani-en-musique-6259926.html">d'Elizabeth</a>), artiste sculpteur. Nous nous sommes retrouvés autour de LA FAILLE qu'il était en train de créer devant son atelier près d'Occhiatana.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/02/01/1955999102.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6166775" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/02/01/1777372700.jpg" alt="01092020-O_G_7746BLOG.jpg" /></a></p>
katyveline Ruiz
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SALON D ART DU COLOMBIER SAINT ARNOULT EN YVELINES
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2020-02-16T10:00:00+01:00
2020-02-16T10:00:00+01:00
Le 26ème salon d'Art'Passion Arnolphien, Espace du Colombier à SAINT...
<p><img id="media-6102912" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/00/02/2018711656.jpg" alt="katyveline ruiz,katyveline,sculpteur" />Le 26ème salon d'Art'Passion Arnolphien, Espace du Colombier à SAINT ARNOULT EN YVELINES (78730) ouvrira ses portes du 29 février au 8 mars 2020.</p><p>Les 2 talentueux Invités d'honneur 2020 sont : sculpteur Nacéra Kainou et peintre Hocine Ziani. nombreuses places de parking sur place. Vous pourrez y découvrir les œuvres de 78 exposants,</p><p>Pour ma part j'y expose 3 sculptures. Place du Colombier Ouvert tous les jours et sans interruption de 9h à 19h, le dimanche 8 mars l'exposition fermera ses portes à 18 heures. BIENVENUE A TOUS</p><p>De nombreuses places de parking tout à proximité</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6091365" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/01/01/3149692377.jpg" alt="katyveline ruiz,katyveline,sculpteur" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6091366" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/01/00/2823129749.jpg" alt="katyveline ruiz,katyveline,sculpteur" /></p><p> </p>
katyveline Ruiz
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WEEK END Art Abordable et du Street Art à Saint-Mandé 21-22-23 juin 2019
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2019-06-18T19:56:00+02:00
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3 ème année de l' ART ABORDABLE ET STREET ART à Saint-Mandé 94160 dans les...
<div class="divTitreArticle"><h2><a class="titreArticle" title="exposition à Saint-Mandé 94160 dans les jardins de la mairie les 21-22-23 juin 2019 " href="http://katyveline.over-blog.com/2019/06/exposition-a-saint-mande-94160-dans-les-jardins-de-la-mairie-les-21-22-23-juin-2019.html">3 ème année de l' ART ABORDABLE ET STREET ART à Saint-Mandé 94160 dans les jardins de la mairie les 21-22-23 juin 2019 </a></h2></div><div class="contenuArticle"><div class="ob-sections"><div class="ob-section ob-section-html"><p>au <span class="LrzXr">10 Place Charles Digeon </span>à Saint-Mandé 94160 de 11 heures à 21 heures, avec aussi 50 amis artistes , peintres, sculpteurs, photographes, etc.... Démonstration dimanche 23 juin de Street Art</p><figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px 10px 0px;"><img src="https://img.over-blog-kiwi.com/1/48/90/69/20190618/ob_954e65_arts-abordable-st-mande-du-21au-23-ju.jpg" alt="" width="545" height="791" /></figure><p> </p></div></div></div>
Bruno Chiron
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Robert Couturier à la galerie Dina Vierny
tag:www.bla-bla-blog.com,2019-04-15:6143713
2019-04-15T00:00:00+02:00
2019-04-15T00:00:00+02:00
Il est possible que le nom de Robert Couturier ne vous dise rien. Il...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/4215054971.jpg" id="media-6043606" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il est possible que le nom de Robert Couturier ne vous dise rien. Il s’agit pourtant d’une figure importante de l’art du XXe siècle, à la longévité exceptionnelle : plus de 60 ans de carrière de la part d’un artiste mort il y a un peu plus de 10 ans à l’âge vénérable de 103 ans. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Robert Couturier (1905-2008) aura traversé les mouvements esthétiques du siècle passé avec la passion d’un homme représentant à lui seul les mues de l’art européen, entre cubisme, abstraction et nouvelle figuration. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.galeriedinavierny.fr" target="_blank" rel="noopener">La galerie Dina Vierny</a> propose jusqu’au 29 juin 2019 un aperçu de son œuvre. Il y a d’abord ces bronzes, aux silhouettes longilignes, rugueuses et proches de l’abstraction. L’ancien élève d’Aristide Maillol recherche, à l’instar de Giacometti, l’essentiel dans ses personnages à partir de presque rien : une forme, un mouvement ou des aspérités. "<em>Robert Couturier envisagera la sculpture comme un art de l’ellipse, raison pour laquelle il accordera au vide une place centrale dans la construction de ses sculptures étirées</em>" comme le dit l’historienne d’art Valérie Da Costa au sujet de cette exposition.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Une figure importante de l’art du XXe siècle, à la longévité exceptionnelle</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans les salles exiguës de la Galerie Dina Vierny, les œuvres de Robert Couturier semblent trouver un écrin intime, qui donne tout loisir de voir vivre ce faune jouant du pipeau (1949), cette fillette au cerceau (1952) ou ce guerrier (1958).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La galerie de l’ancienne muse de Maillol propose également un magnifique service à café en pièces émaillées incolores des années 1959-1961. Il a été édité en 12 exemplaires par la Manufacture nationale de Sèvres. Des œuvres plus conceptuelles sont également proposées : un Saint-Sébastien en bois et clous (1999), un évêque en tube métallique, papier et marbre (1987) et des créations à partir de matériaux de récupération imaginées par un artiste à la carrière phénoménale. Il écrivait ceci en 1979 : "<em>Pour moi, je n’ai jamais d’idée que partant d’une forme déjà existante, une forme rencontrée souvent par hasard…un caillou, un morceau de bois échoué sur une plage, un cylindre en carton, un fer tordu par exemple. J’ai ramassé ce caillou ou cette ferraille sans bien discerner ce qui m’attirait en eux et je les regarde, je vis avec, puis peu à peu une image humaine se greffe sur ces objets.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Robert Couturier sera à découvrir à la Galerie Dina Vierny jusqu’au 29 juin prochain.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Robert Couturier à la Galerie Dina Vierny, jusqu’au 29 juin 2019</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">36 rue Jacob, Paris 6e, Ligne 4, métro Saint-Germain-des-Prés</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 14h à 19h</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.galeriedinavierny.fr" target="_blank" rel="noopener">www.galeriedinavierny.fr</a></span></strong></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/j4C7-__4NEo" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
Christian Jougla
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”ENLEVEMENT DE PROSERPINE” PAR GIRARDON
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2019-03-14:4791403
2019-03-14T17:16:28+01:00
2019-03-14T17:16:28+01:00
Le thème mythologique de l'enlèvement de Proserpine par Pluton inspira...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;">Le thème mythologique de l'enlèvement de Proserpine par Pluton inspira sculpteurs et peintres.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;">François Girardon (1628-1715) dirigea l'équipe de sculpteurs travaillant à Versailles et y réalisa, outre "Apollon servi par les nymphes", "L'Hiver" et les bas-reliefs du bassin des Nymphes, "L'Enlèvement de Proserpine".</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;">Le dieu des enfers, Pluton, qui régnait sur le monde souterrain, en sortit une seule fois afin de procéder au rapt de Proserpine qu'il épousa.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;">Trois personnages figurent dans ce groupe en marbre où se détache le corps de Pluton, doté d'une puissante musculature. Le dieu des enfers enlace, en la soulevant du sol, Proserpine, déesse de la germination des plantes, qui tend ses bras, au-dessus de la tête de son ravisseur, vers les cieux en un geste implorant. À leurs pieds, une nymphe, surprise cueillant des fleurs en compagnie de la déesse, tente en vain de la retenir.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;"> </span><br /><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;">Une épreuve en bronze patiné se trouve au Musée des Beaux-Arts à Strasbourg.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3723408" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/02/01/856090253.jpg" alt="enlèvement de proserpine,françois girardon,sculpteur,pluton,versailles" /></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> <em>Enlèvement de Proserpine</em> (fin du XVII<sup>e</sup> siècle)</span></span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> par François Girardon. </span></span></span></p>
Christian Jougla
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”BEETHOVEN” PAR MAX KLINGER
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2019-02-02:4793190
2019-02-02T19:41:45+01:00
2019-02-02T19:41:45+01:00
En Autriche, la Sécession viennoise, constituée en 1897 en réaction contre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">En Autriche, la Sécession viennoise, constituée en 1897 en réaction contre les compromissions de la Maison des artistes, s'inscrit en rupture avec la tradition académique. La XIV<sup>e</sup> exposition du groupe de la Sécession s'ouvre le 15 avril 1902 à Vienne avec une volonté unificatrice qui <em>"reprend la recherche de la "synthèse" entreprise par les pionniers de l'Art Nouveau."<br /></em></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">L'idée directrice : créer un temple de l'Art. La "Frise Beethoven" par Gustav Klimt occupe une place majeure dans cette exposition. Ainsi s'explique le choix de "Beethoven" sculpté par Max Klinger qui commence ce travail considérable en 1886 et l'achève en mars 1902.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">"Pourquoi Klinger plus précisément, dont le symbolisme lourd, l'iconographie </span><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">insistante, l'exécution massive peuvent paraître aux antipodes du travail raffiné des Viennois... ?"</span><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;"><span style="font-size: 10pt;">Le sculpteur allemand, par ses vues théoriques, répond aux deux principes importants de l'Art Nouveau : la valeur d'un art qui prend en considération la totalité de l'espace et le nécessaire travail spécifique de matériaux différenciés pour parvenir au style. <em>"Le</em> Beethoven <em>en donne l'exemple par ses pierres et marbres précieux et soigneusement choisis [...]<br /></em>L'image <em>même du</em> Beethoven</span><em><span style="font-size: 10pt;">, dans sa nudité héroïque, poing serré, regard sur l'au-delà, résume alors l'intention de l'ensemble : héros, martyr et rédempteur de l'Humanité, selon l'interprétation élaborée notamment par Wagner et par Nietzche..."</span><br /><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;">Sur les trois faces du trône en bronze, une imagerie symbolique oppose monde antique et monde chrétien : la Crucifixion, la naissance de Vénus... Autour de ce "joyau flamboyant" est construit un temple de l'Art dont Hoffmann conçoit l'architecture intérieure.<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;">(Bibliographie : <em>Klimt : Beethoven</em> par Jean-Claude Bouillon. Éditions d'Art Albert Skira S.A., Genève, 1986).<br /> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3724063" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/00/02/3795323495.jpg" alt="beethoven,max klinger,sculpteur,temple de l'art,exposition du groupe de la sécession" /></p><p> <br /><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> "Beethoven" (1902) par Max Klinger.<br /></span></span></span></p>
katyveline Ruiz
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Ighor chat norvégien & angora
tag:katyveline.hautetfort.com,2018-12-18:6113790
2018-12-18T07:47:00+01:00
2018-12-18T07:47:00+01:00
chat norvégien & angora en terre cuite de grès patine cire et pigments...
<p>chat norvégien & angora en terre cuite de grès patine cire et pigments naturels hauteur 35 cm</p><p>C'est une pièce unique ! je ne fais pas de moule.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5928392" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/00/01/3597124653.jpg" alt="sculpteur,sculpteur animalier,katyveline,katyveline ruiz sculpteur" /></p><figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px 10px 0px;"></figure>
katyveline Ruiz
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Salon des Beaux Arts de Lorraine à Thionville novembre 2018
tag:katyveline.hautetfort.com,2018-11-18:6106800
2018-11-18T19:00:00+01:00
2018-11-18T19:00:00+01:00
Fin du salon des Beaux Arts de Lorraine à Thionville. Hier soir dimanche 18...
<p>Fin du salon des Beaux Arts de Lorraine à Thionville.</p><p>Hier soir dimanche 18 novembre 2018, remise des prix à 17 heures.</p><p>Mes 2 sculptures se sont vues décerner la Mention SPÉCIALE DU JURY, et depuis elles me snobent.</p><p>Ravie, un salon d'une grande qualité.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5917055" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/01/00/2467219597.2.jpg" alt="SCULPTURES PRESENTEES.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Christian Jougla
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”DAVID” PAR MICHEL-ANGE
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2018-10-04:4793749
2018-10-04T11:40:59+02:00
2018-10-04T11:40:59+02:00
Michel-Ange n'a que vingt-six ans lorsqu'il entreprend de tailler son...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Michel-Ange n'a que vingt-six ans lorsqu'il entreprend de tailler son <em>David</em> (1501-1504), une statue de 4,34 m, dans un gigantesque bloc de marbre.<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">En réalisant <em>David</em>, Michel-Ange dépasse l'idéalisme classique, il recherche aussi l'énergie de la spiritualité avec ce symbole de l'invincibilité de la jeune république florentine, symbole qui deviendra au fil des siècles celui de la victoire de l'intelligence sur la force brutale.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Certains disent qu'il s'agit de David triomphant après sa victoire contre le guerrier philistin Goliath, d'autres pensent qu'il est immortalisé juste avant son combat... Peu importe.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em>David</em> est au Musée de l'Académie à Florence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3724379" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/00/01/1591172431.jpg" alt="david,michel-ange,sculpteur,goliath,statue marbre" /></p><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> <em>David</em> (1501-1504) par Michel-Ange. <br /></span></span></p><p> </p>
katyveline Ruiz
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Sculpture Harmonie
tag:katyveline.hautetfort.com,2018-09-17:6085356
2018-09-17T18:07:00+02:00
2018-09-17T18:07:00+02:00
sculpture buste jeune femme " Harmonie" en terre cuite de grès, patine, cire...
<p>sculpture buste jeune femme " Harmonie" en terre cuite de grès, patine, cire et pigments naturels</p><p>Hauteur 37 cm de hauteur.</p><p>Pièce originale et unique, je ne fais pas de moule.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5877114" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/01/02/3350440203.jpg" alt="katyveline Harmonie sculptures proposées Balancourt.jpg" /></p><p> </p><p> </p>
katyveline Ruiz
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sculpture Irys
tag:katyveline.hautetfort.com,2018-09-17:6085355
2018-09-17T18:03:00+02:00
2018-09-17T18:03:00+02:00
sculpture en terre cuite de grès chamotté patine, cire et pigments...
<p><span id="short-description_11052397">sculpture en terre cuite de grès chamotté<br /> patine, cire et pigments naturels, hauteur 37 cm<br /> <br /> c'est une œuvre originale, une pièce unique, je ne fais pas de moule</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5877107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/00/00/3480966278.jpg" alt="Katyveline - Iris- sculptures proposées Balancourt-.jpg" /></p><p> </p>
katyveline Ruiz
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Harfang des neiges
tag:katyveline.hautetfort.com,2018-09-01:5717741
2018-09-01T16:41:00+02:00
2018-09-01T16:41:00+02:00
Terre cuite grès, hauteur 38 cm, patine cire et pigments naturels. Symbole...
<p><img id="media-5216542" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/01/01/3142850877.jpg" alt="katyveline,sculpteur,animalier" />Terre cuite grès, hauteur 38 cm, patine cire et pigments naturels.</p><p>Symbole de sagesse et de pureté</p><p>La Chouette Harfang ou Harfang des neiges est un des rapaces nocturnes les plus impressionnants avec le Grand Duc d’Europe.<br />Chez cet oiseau nordique, si le mâle est d'un blanc presque pur, la femelle est rayée d'étroites barres noires, probablement pour mieux se fondre sur un sol parsemé de pierres au moment de la nidification. Une envergure d'un mètre cinquante environ lui confère une certaine majesté. Le Harfang des neiges un oiseau du froid que l'on trouve tout autour de l'Arctique, au nord de l'Europe, en Sibérie, Alaska, nord du Canada, Groenland.</p>
Loup
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Alfred Caravanniez
tag:saint-nazaire.hautetfort.com,2018-08-13:6072244
2018-08-13T19:59:00+02:00
2018-08-13T19:59:00+02:00
Souvent cité comme célébrité née à Saint-Nazaire par les historiens locaux,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Souvent cité comme célébrité née à Saint-Nazaire par les historiens locaux, sans plus de détail, Alfred Caravanniez est à la fois un inconnu des Nazairiens mais aussi des historiens de l’art qui en redécouvrent l’œuvre que depuis quelques années.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Nous n’établirons pas ici un catalogue de ses œuvres, mais à travers le récit de sa vie, nous en citerons quelques unes dans cet essai biographique de situer une partie de sa production artistique en donnant des repères temporels.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Alfred-Adolph Caravanniez est né le 7 octobre 1855 à Saint-Nazaire au domicile de son père, Léon Caravanniez, âgé de 33 ans, plongeur, et d'Angélique Monnet, 36 ans, demeurant à Saint- Florent-le-Viel, de passage à Saint-Nazaire. Sa naissance fut déclarée le 9 octobre ; l’acte mentionne que sa mère était " <em>sa ménagère</em> '', ce qui signifie concubine, et que son père adoptait l'enfant qu’il déclarait, démarche ordinaire pour les couples non mariés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les parents d’Alfred ne se marièrent jamais, et Léon, probablement natif de l’Anjou, disparut rapidement, laissant l’enfant et sa mère à Saint-Nazaire, occupant la maison louée par Alfred. C’était une étrange masure dans laquelle on pénétrait en passant par le grenier, et dont le jardin et qui s’enfonçait dans le sol, éclairée par une cour étroite, un niveau plus bas. La disposition s’explique par le fait que la maison se trouvait initialement au flanc du rocher de la Vieille-Ville, du côté de ce qui est aujourd’hui le grand-bassin du port. La réalisation des quais avait enterré la maison. Elle disparut à la création de la nouvelle entrée.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><img id="media-5853289" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/922254583.jpg" alt="caravanniez,saint-nazaire,sculpteur,statue" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>La toiture qui dépasse à gauche, marquée d'un X, est la maison natale d'Alfred Caravanniez, photo d'avant 1897 réalisée par Charles Beilvaire et reproduite dans Le Courrier de Saint-Nazaire du 27 octobre 1932.</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Angélique y avait ouvert un cabaret, mais elle but plus qu’elle ne vendit, si bien qu’elle devient chiffonnière, arpentant les rues et fouillant les boites à ordures et la décharge du <em>trou à David</em>, une excavation située en amont de la rue d’Anjou, servant initialement à drainer les eaux de pluie au moment de la construction du port, devenu dépotoir pour les navires de commerce et les paquebots. Il arrivait que le personnel des paquebots y jetât au milieu des restes un couvert en argent ou une pièce de service en porcelaine. Le trou était fouillé par les plus pauvres, surtout des enfants, au risque de leur vie. L’odeur était tellement pestilentielle, et la présence des mouettes et des pigeons telle, qu’on surnommait la zone : " le guano ".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Angélique, que l’alcool et la misère faisait perdre tout bon sens, était surnommée " <em>la Mère Toupet</em> ". Elle fit connaitre à son fils la honte et la violence de l’alcool. Un jour, n’y pouvant plus, Alfred s'enfuit à l'âge de 11 ans en s'engageant comme mousse. Au contact des marins, il apprit à sculpter dans des visages dans le bois au couteau et se montra rapidement très doué. Le capitaine du navire sur lequel il était embarqué lui conseilla de suivre des cours aux Beaux-Arts et l'incita à rentrer à Saint-Nazaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Il revint à Saint-Nazaire à 17 ans quand il revint à Saint-Nazaire et se rendit à Paris en 1872. On ignore de quoi il vécut, probablement il épuisa le pécule qu’il s’était constitué en travaillant en mer. Cependant, faute de moyens financiers, il retourna à Saint-Nazaire, où il habitait au 21 de place du Bassins, un appartement dans une maison qui en comportait quatre. Le logement étant petit, il loua une serre à la sortie de la ville, près du Dolmen, pour en faire son atelier. Durant l'hiver 1877-1878, madame Alcide Bord, née Marie-Joséphine Sazerat, recherchait un sculpteur pour réaliser des bustes de ses trois enfants. Elle avait entendu qu’un jeune sculpteur revenu de Paris, dont on vantait les modelages. Elle se rendit chez Alfred, et le trouva entièrement nu devant un miroir. Alfred Caravanniez était si pauvre, qui ne pouvant s’offrir un modèle, il réalisait alors les corps de ses sculptures en se basant sur son reflet. La serre n’était pas chauffée, et Alfred grelottait les mains dans l’argile, (une autre version dit que c'est Gustave qui le découvrit ainsi, mais c'est bien en réalité sa mère).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Madame Bord, '' <em>émue par cette vision</em> '', (Alfred était très beau jeune), et mère de garçons qui avaient le même âge que lui, décida de lui fit immédiatement une commande. Elle persuada son mari de faire pression sur le Conseil municipal afin qu'une bourse lui soit attribuée pour qu'il poursuive ses études aux Beaux-Arts. Il reçut ainsi 1.200 frs de la part de la municipalité par décision du Conseil du 24 mai 1878. Le Conseil Général de Loire Inférieure lui versa lui aussi une bourse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Retourné à Paris, reçu cinquième (on a aussi écrit premier) au concours de place à l'Ecole des Beaux-Arts, il fut rapidement remarqué par le sculpteur Aimé Millet pour avoir reproduit la tête de la vénus du Capitole, et entra dans son cours aux Arts-Décoratifs en octobre 1878, (49ème sur la première division). A la fin de sa première année, il reçut la 2ème médaille d'antiques. En août 1879, il fut 19ème au concours d'entrée à l'école des Beaux-Arts où ses professeurs furent Jules Cavelier et Louis-Ernest Barrias, et où il se lia avec Stanislas Biron, (dont il fit un médaillon en 1882).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">La famille Bord le prit sous sa protection, d’autant que le décès de Louis Bord, en septembre 1879, dont il avait presque le même âge, avait laissé ses parents dans une peine immense. Alfred fut pour ainsi dire adopté, et introduit dans leur cercle de relations. C’est grâce à eux qu’il reçut la commande en 1880 des portraits en médaillons de terre cuite des enfants de José-Maria-Fernandez Quiros, consul d'Espagne à Saint-Nazaire, œuvre présentée au Salon de Paris en 1880, pour laquelle il y obtint une mention honorable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Gustave Bord finança la réalisation de tirages en terre cuite à échelle réduite de l’œuvre original, il lui commanda de <em>« Cathelineau jurant de défendre sa foi en 1793</em> », dont le plâtre fut présenté au Salon de 1881 et lui permis de recevoir une médaille de troisième classe, œuvre à propos de laquelle le sculpteur Jules Cavelier dit : <em>«</em> <em>Vous êtes un homme de talent et de foi ; si vous continuez, vous serez une des gloires de mon atelier</em> ». Ce plâtre originale fut par Gustave Bord offert à la Ville qui le déposa au Collège Aristide Briand. Il disparut durant l’occupation. L’œuvre représentait le général contre révolutionnaire en soldat vendéen, adossé à un calvaire brisé, la croix à ses pieds, la main droite tendue en serment. Exposée prêt du bureau du proviseur, la main gauche avait été brisée avant juin 1929. Toujours au Salon de 1881, il reçut une mention pour une médaille, et une mention honorable pour une autre sculpture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">On lui connait de cette époque les œuvres suivantes : " <em>Mon petit ami Henri Biron</em> ", médaillon terre en cuite en 1882 ; le buste en terre cuite de François Soubigou, sénateur du Finistère en 1883 ; un bas-relief en marbre destiné au cimetière de Coutances en 1884, et toujours la même année la statue d’Anne de Bretagne, en pierre, 1m87 de haut, acquise par l’État qui en fit don en 1897 au musée de Saint-Brieuc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Gustave introduisit Alfred auprès de ses relations politiques du milieu royaliste, ce qui permit d'avoir de multiples commandes, " <em>Le général de Charrette à Palay</em> " statue en terre cuite en 1885, commandée par Adémar de Lusignan, et toujours la même année une représentation en terre cuite de saint Ignace de Loyola. Gustave Bord le présenta Louise-Charlotte-Marie de Bourbon de Vierson (1809-1891), fille illégitime du duc de Berry, demi-sœur du comte de Chambord, veuve du Général baron de Charrette. Elle favorisa son installation en 1888 à Saint-Servan, où il eut un atelier en plus de celui qu’il avait à Paris. Elle fut par ailleurs la marraine de l'une de ses filles. Par la suite il s’établit à Saint-Suiliac.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">En 1888 il exposa au Salon les maquettes des cinq statues qui lui avait été commandées pour le Monument au comte de Chambord, à Sainte-Anne d’Auray. Le monument, dessiné par l’architecte Édouard Deperthes, fut érigé à la demande de Société de Saint-Henri, une association royaliste fondée par Athanase de Charrette, baron de La Contrie. Alfred Caravanniez réalisa les statues monumentales du comte de Chambord en tenue de sacre un genou à terre, placée au sommet d’un piédestal, avec Jehanne d'Arc devant, Sainte Geneviève à l'arrière, Du Guesclin et Bayard à gauche. L’ensemble fut coulé chez Barbedienne. Des tirages en taille 64 et 66 cm des deux chevaliers et de Jehanne furent vendus en grand nombre aux amateurs. La critique se déchaina contre Alfred dès l’exposition au Salon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">En 1890, on lui fit commande d’une statue de la Vierge destinée à être érigée sur le rocher de la Vierge de Bizeux, au milieu de la Rance entre Saint Servant et Dinard. Un premier plâtre fut posé au sommet du rocher, puis en 1891 le préfet d'Ille et Vilaine autorisa qu’on la remplace par un tirage, en fonte de fer recouverte d'une couche argentée de nickel, fondue dans les Ateliers Durenne. Une maquette au deux tiers fut présentée au Salon de 1892.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Elle fut exposée au salon de 1896, puis érigée le 24 octobre 1897. Elle est haute de 3 mètres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">La ville de Dinan avait songé lui commander une statue de Du Guesclin en 1891, mais ce fut finalement Emmanuel Frémiet qui fut retenu en 1900.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Si le milieu royaliste permis à Alfred d'avoir d'importantes commandes, son carnet commença à se vider dès 1891, car il était considéré comme trop politisé. René de Kerviler dans ses biographie bretonnes, dit à son propos : '' <em>s'est fait une spécialité de la sculpture royaliste et religieuse "</em>. Alfred avait dit publiquement que reconnaissant envers Dieu de ses succès, il jurait de ne jamais « <em>traiter que des sujets inspirés par la foi </em>». Cette étiquette et ce serment lui furent par la suite défavorables. Au demeurant Kervilez ne lui pardonna jamais de ne pas avoir livré trois statues qu’il lui avait commandées en 1891 au nom du Conseil de fabrique, pour l’église Saint-Nazaire : Saint Nazaire, Saint Yves, et Françoise d’Amboise.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les œuvres qui furent commandées à Alfred après 1891 étaient des généralement des médaillons pour des particuliers ou des bustes, comme celui du comte Alexandre de Monti de Rezé, du poète vendéen Emile Grimaud, du malouin docteur Botrel. Il eut la commande de la statue en pied de Charles Rouxin, (1814-1891) maire de Saint-Malo, pour orner sa tombe. En 1894, il reçut la commande du ministère des Beaux-Arts d’un buste en marbre du poète Auguste Brizeux, donné au musée de Nantes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><img id="media-5852106" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/02/996069988.jpg" alt="alfred caravanniez" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>Alfred Caravanniez avec son épouse et deux de ses filles en 1900.</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Le 10 juillet 1902, il fut reversé par une voiture à la sortie du Salon. Le conducteur continua sans s'arrêter, le laissant grièvement blessé, avec trois cotes brisées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les deux dernières commandes importantes qu’il reçut, furent le bronze monumental à l’effigie de Surcouf inauguré le 6 juillet 1903 à Saint-Malo, coulée elle aussi par Barbedienne, et pour laquelle Alfred avait reçu pour elle la médaille 3e classe au Salon des Artistes Français de 1903, et la décoration du monument funéraire de Robert Planquette en 1904. Planquetet devait à l’origine poser pour Caravanniez, mais celui-ci prétexta n’avoir jamais le temps, si bien qu’il ne réalisa qu’un médaillon, qui fut tiré en bronze pour le monument.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Il faut préciser qu'il était devenu alcoolique comme sa mère, et que d’après Alexandre Bernard, le directeur du <em>Courrier de Saint-Nazaire</em>, il agaçait profondément ses interlocuteurs en " <em>parlant couramment de son génie</em> ". Alfred ne savait pas garder ses élèves, se fâchait avec ses commanditaires, s’épuisait en procès pour la moindre chose, dont un très long contre la Société des Artistes dont il ne vit jamais l’aboutissement, et honorait de moins en moins ses commandes. Par ailleurs, il ne sut pas prendre le tournant de l'Art-nouveau. Au fur et à mesure des années, il déménagea plusieurs fois par an, ayant à chaque fois des ateliers et des logements plus petits que les précédents. Il avait aussi onze enfants, qu’il terrorisait dans ses crises d’ivrognerie, et son épouse, qu’il battait, peinait à les nourrir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Il tenta d'obtenir plusieurs commandes d'états, mais se vit toujours écarté. Il exposa au Salon des Artistes Français en 1904 " <em>La pensée "</em> et " <em>L'étude "</em>, et en 1905 un bronze " <em>Plaisir champêtre</em> ". Un comité formé de Nazairiens, avec sa tête monsieur Bonin, pilote, força la municipalité de Saint-Nazaire à accepter dans le cadre des fêtes de l’inauguration de la nouvelle entrée les 21, 22, et 23 septembre 1907, un grand plâtre, désigné comme " <em>maquette de la statue</em> <em>La Glorification du Travail</em> ", qui fut placé à titre de décoration provisoire à côté du pont des Frégates. L’œuvre représentait une femme, dans les canons de l’époque, revêtue d’une sorte de tunique d’où s’échappait un sein traité à la Michel-Ange, un bras tendu tenant une couronne de laurier, et s’appuyant de l’autre sur un écu aux armes de la ville. Ce plâtre avait été réalisé suivant sa maquette par messieurs David frères à Paris.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><img id="media-5852103" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/4066006468.jpg" alt="Caravanniez" width="295" height="311" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>Maquette de la statue</em> <em>La Glorification du Travail, septembre 1907, (Coll David Silvestre).</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><img id="media-6182974" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/01/4249415410.jpg" alt="caravanniez,saint-nazaire,sculpteur,statue" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Cette statue n'avait pas l'énergie ni le fini des antérieures. Elle fut accueillie tièdement par la population, et les bigots nazairens habituels lui reprochèrent ce sein qu’ils ne voulaient voir. On la relégua aux réserves du musée qui fut inauguré le 4 mars 1908, et qui comprenait dans ses collections exposées l'ébauche originale en plâtre de la statue de Bayard, le buste de la statue de Surcouf de Saint-Malo, offerts encore une fois par Gustave Bord. Si ces deux dernières œuvres furent sauvées, la Glorification du Travail fut détruite dans les bombardements.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Alfred se re
katyveline Ruiz
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sculpture Alicia
tag:katyveline.hautetfort.com,2018-03-12:6033647
2018-03-12T16:59:00+01:00
2018-03-12T16:59:00+01:00
Sculpture en grès chamotté, patine cire et pigments naturels. c'est une...
<p>Sculpture en grès chamotté, patine cire et pigments naturels.</p><p>c'est une pièce unique, je ne fais pas de moule.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5928393" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/01/00/3848812408.jpg" alt="katyveline ruiz,sculpteur" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Christian Jougla
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”AU RENDEZ-VOUS DES AMIS” PAR MAX ERNST
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2017-12-28:4788775
2017-12-28T19:20:00+01:00
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Max Ernst (1891-1976), peintre et sculpteur allemand, naturalisé américain,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Max Ernst (1891-1976), peintre et sculpteur allemand, naturalisé américain, puis français, fut l'un des premiers peintres surréalistes. Il se livra aussi à des collages et des assemblages, utilisant des matériaux parfois étrangers à l'art. Les "constructions plastiques" de Max Ernst furent presque toutes détruites.<br /></span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #ff9900; font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Après des difficultés personnelles rencontrées à Cologne et une exposition fermée pour cause d'obscénité, le peintre trublion part définitivement pour Paris en 1922. Cette année-là il réalise un portrait de groupe où il mêle à ses amis vivants des écrivains et artistes d'autres temps. Il dote les personnages de gestes de sourds-muets, ce qui en dit long sur ses précédentes ruptures, tout d'abord avec l'Histoire de l'Art et ses canons en vigueur, ensuite avec le dadaïsme.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="color: #ff9900; font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">La toile "Au Rendez-vous des amis" réunit de nombreuses personnes :</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #ff9900; font-size: small;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">De gauche à droite, au premier rang : l'écrivain français René Crevel, surréaliste désespéré et révolté qui se suicida en 1935 ; Max Ernst sur les genoux du romancier russe Dostoïevski, qui mourut dix ans avant la venue au monde de Max Ernst ; l'écrivain et médecin français Théodore Fraenkel ; l'écrivain Jean Paulhan, qui deviendra le directeur de la <em>Nouvelle Revue française</em>, le poète Benjamin Péret, un des plus ardents surréalistes ; l'écrivain et plasticien allemand Johannes Theodor Baargeld, </span><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">qui fit la joie des dadaïstes avec ses collages ; le poète Robert Desnos qui abandonnera le mouvement surréaliste en 1930.</span></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #ff9900; font-size: small; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Au deuxième rang : le poète Philippe Soupault qui participa au mouvement dada, puis fonda avec Breton et Aragon, en 1919, la revue <em>Littérature</em> ; le peintre, sculpteur et poète français Hans Arp, qui associera surréalisme et abstraction ; l'artiste surréaliste français Max Morise, qui tint de tout petits rôles au cinéma ; le peintre et architecte italien Raphaël (1483-1520) ; le poète Paul Éluard, lié au dadaïsme puis au surréalisme ; l'écrivain Louis Aragon, l'un des fondateurs du surréalisme, dont le peintre ceint les hanches d'une couronne de laurier ; l'écrivain André Breton, centre dynamique du surréalisme ; le peintre italien Giorgio De Chirico dont la "peinture métaphysique" fut appréciée par les surréalistes ; enfin, Gala Éluard, une institutrice russe, épouse de Paul Éluard et maîtresse de Max Ernst. Elle deviendra l'épouse de Salvador Dali.</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #ff9900; font-size: small; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">(Bibliographie : <em>Max Ernst, 1891-1976, Au-delà de la peinture</em> par Ulrich Bischoff. Benedikt Taschen Verlag GmbH, 1991).</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3716583" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/00/00/955029437.jpg" alt="max ernst,au rendez-vous des amis,peintre,sculpteur,surréalisme" /></p><p align="center"> </p><p><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff00ff; font-size: 10pt;"> "Au Rendez-vous des amis" par Max Ernst (1922). </span></p>
katyveline Ruiz
http://katyveline.hautetfort.com/about.html
sculpture Carpe diem, visage de femme
tag:katyveline.hautetfort.com,2017-12-24:5140350
2017-12-24T09:10:00+01:00
2017-12-24T09:10:00+01:00
Visage de femme, Sculpture d'un visage de femme en grès patine...
<p><span style="font-size: medium;">Visage de femme,</span></p><p> </p><p><span style="font-size: medium;">Sculpture d'un visage de femme en grès patine cire et pigments. Hauteur 50 cm, montée sur une tige et plaque d'acier</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5318791" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/01/02/4053330559.jpg" alt="bruyeres le chatel,sculpteur,grès,argile" /></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Christian Jougla
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AMEDEO MODIGLIANI
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2017-07-20:4787397
2017-07-20T11:22:38+02:00
2017-07-20T11:22:38+02:00
Amedeo Modigliani (1884-1920) Ce peintre et sculpteur italien étudie...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: 10pt;"><span style="color: #ff9900;">Amedeo Modigliani (1884-1920)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Ce peintre et sculpteur italien étudie à Florence et à Venise. À vingt-deux ans, il vient à Paris où il découvre Cézanne, la sculpture nègre et le cubisme naissant. Modigliani s'installe à Montmartre et trois ans plus tard à Montparnasse. C'est là que commence le destin tumultueux de ce grand peintre attiré par le nu féminin et par le portrait, artiste génial et "maudit".</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em>"Il passera ainsi d'hôtels minables aux terrasses de cafés où il essaie de vendre ses dessins [...], de colères en dépressions, de folies en abattements. [...]<br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em>Modigliani s'invente des formes à son usage aussi sérieusement, mais aussi simplement qu'il se compose une palette, sachant pertinemment deux choses essentielles [...] que l'harmonie a ses lois, strictement composées et qui permettent d'infinies variations, que ce que l'on nomme le don, l'inspiration, tout ce qui constitue le lyrisme au fond de quoi réside le goût, n'intervenant jamais comme une vertu supplémentaire et de contrôle, fait le reste. [...]<br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em>Artiste d'une personnalité farouche, Modigliani s'est cependant toujours intéressé au travail d'autrui, passionnément. C'était par un très aigu besoin de connaissance. Pour savoir [...] toutes les façons les plus contradictoires de peindre pour parvenir à ne peindre comme personne."</em> (André Salmon).</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Miné par la misère, la tuberculose, la drogue et l'alcool, il meurt à trente-six ans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;">(Bibliographie : <em>La Vie passionnée de Modigliani</em> par André Salmon. Éditions Gérard & C°, Verviers, et l'Intercontinentale du Livre, Paris, 1957).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;">(Présenté par Améthyste)</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3717096" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/01/01/2215887988.jpg" alt="modigliani,peintre,autoportrait,sculpteur,cubisme" /></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> </span></span> <span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> <span style="font-family: georgia, palatino, serif;">"Autoportrait" d'Amedeo Modigliani.</span><br /></span><br /></span></p>
stephanedugast
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L’ETONNANT MONSIEUR KASPER #6
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-06-03:5945999
2017-06-03T08:51:00+02:00
2017-06-03T08:51:00+02:00
Dans le cadre de la commémoration des 100 ans de la tragédie du Sequana ,...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans le cadre de la commémoration des 100 ans de la tragédie du <em>Sequana</em>, la commune de l'île d'Yeu a passé commande à l’artiste Kasper d’une œuvre commémorative de cette tragédie oubliée survenue le 8 juin 1917, il y a exactement un siècle. L’occasion pour le sculpteur de raconter son engagement et cet épisode de la grande guerre totalement tombé dans l’oubli. </span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/723983376.jpg" id="media-5628771" alt="" /></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #1d2129;">- Embarquements : Kasper, le monument Sequana que vous avez sculpté n'est pas un monument sur l'esclavage mais bien un monument aux morts tombés pour la France ?</span></strong></span></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #1d2129;">- Kasper : Le souvenir de ces oubliés fait avant tout écho aux guerres et en filigrane à l’esclavage, qui pourtant révolu, persiste sous différentes formes dans nombre de pays. </span></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #1d2129;">Aujourd’hui, je pense en particulier aux Africains qui, au service de la France, ont péri en mer voici un siècle et au peuple haïtien qui le premier abolit l’esclavage en 1793. Je pense également à tous les oubliés de la Terre.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5628779" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1794351973.JPG" alt="kasper,sculpteur,sculpture,arts,art,mer,océans,v" /></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #1d2129;">- Comment et pourquoi vous-êtes-vous intéressé au naufrage du <em>Sequana</em> survenu le 8 juin 1917 au large de l’île d'Yeu ?</span></strong></span></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #1d2129;">- Manuel Guillon, directeur de la culture à la mairie de l’île d'Yeu, a d’abord été alerté par l’historien Jean-François Henry qui lui a parlé du drame du <em>Sequana</em> complètement tombé dans l’oubli. </span></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #1d2129;">Dans un esprit de réparation de mémoire, un appel à projets a été lancé par la mairie de l’île d’Yeu auprès d’une douzaine d’artistes particulièrement liés à l’île, en vue d’ériger une statue commémorative. Et j’ai été retenu !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5628775" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/613282661.jpg" alt="kasper,sculpteur,sculpture,arts,art,mer,océans,v" /></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt; color: #1d2129;">Inauguré le 28 mai, le monument a été implanté en surplomb de la plage des Vieilles, chemin de la Couranne, sur une pierre de l’île, face à l’endroit où le <em>Sequana</em> a été torpillé. Un épisode de l’histoire complètement tombé dans l’oubli. </span></span></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt; color: #1d2129;">Seuls les plongeurs connaissent l’épave. Tout est parti du travail de Jean-François Henry, auteur d’un récit de cette tragédie dans l’ouvrage « L’île d’Yeu dans la Grande Guerre », paru en 2014 aux éditions du CVRH. </span><span style="font-size: 8pt; color: #1d2129;">(LIRE LA SUITE)</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5628783" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/3771363169.jpg" alt="kasper,sculpteur,sculpture,arts,art,mer,océans,v" /></p><p style="background-color: white; text-align: right;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #1d2129;">Photographies © Kasper </span></p>
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L’ETONNANT MONSIEUR KASPER #5
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-06-01:5945997
2017-06-01T08:49:00+02:00
2017-06-01T08:49:00+02:00
Dans le cadre de la commémoration des 100 ans de la tragédie du Sequana ,...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans le cadre de la commémoration des 100 ans de la tragédie du <em>Sequana</em>, la commune de l'île d'Yeu a passé commande au sculpteur Kasper d’une œuvre commémorative rendant hommage aux tirailleurs sénégalais décédés lors du naufrage de ce navire survenu le 8 juin 1917. Explications avec l’artiste pour qui ce drame fait écho.</span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3243088026.jpg" id="media-5628766" alt="" /></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Attaché à l’île d’Yeu depuis l’enfance, Kasper a appris la mer avec Patagos un vieux pêcheur. Fervent défenseur de la planète, le sculpteur a fait de l’homme poisson, qu’il a créé sur l’île, son signe de reconnaissance, et les créatures marines peuplent son œuvre.</span></p><blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;">L’Afrique est également présente dans l'oeuvre de Kasper, nombre de ses statuettes de femmes ou son pied d’esclave sont inspirés du continent noir. </span></strong></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5628768" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/641171041.jpg" alt="kasper,sculpteur,sculpture,arts,art,mer,océans,ile d’yeu,naufrage,sequana,tirailleurs sénégalais,histoire 1917,commémorations 1917,statue" /></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #1d2129;">Dans le contexte actuel des naufrages de migrants, le monument que lui a commandé la mairie de l’île d’Yeu prend à ses yeux un sens particulier. «</span><span style="color: #1d2129;"><em>La municipalité a fait preuve d’ouverture d’esprit, c’est incontestable. Et c’est bien !</em>», estime l’artiste. </span></span></p><blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000080;">Pour rendre hommage aux naufragés du <em>Sequana</em>, Kasper a imaginé une sculpture d’épave surmontée d’une tête d’Africain, dans l’esprit des pierres levées. </span></strong></p></blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #1d2129;">Il y a inscrit un texte qui les sauve de l’oubli et indiqué les coordonnées géodésiques de l’épave – une invitation à partir à la découverte du passé comme source de trésors. </span></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #1d2129;">Y figure aussi un coq en bas-relief. «<em>C’est l’emblème qui décorait la vaisselle du Sequana, de la compagnie maritime France Afrique. Cela incite à la curiosité sur un monde disparu</em>», analyse Kasper.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5628769" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/99498940.jpg" alt="kasper,sculpteur,sculpture,arts,art,mer,océans,ile d’yeu,naufrage,sequana,tirailleurs sénégalais,histoire 1917,commémorations 1917,statue" /></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #1d2129;">L’atmosphère sous-marine est rendue par un ballet de poissons autour de l’épave, ou encore par un tourteau qui s’y niche, «<em>comme s’il était vivant</em>». </span></p><blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000080;">On voit aussi un hippocampe que Kasper a croisé, tout jeune, dans les eaux islaises, témoin aussi du monde d’hier. </span></strong></p></blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #1d2129;">Fier d’avoir une œuvre sur un site classé, et heureux de s’insérer dans le patrimoine culturel de l’île, l’artiste n’a pas hésité à réaliser une partie de son bronze à titre bénévole. </span><span style="color: #1d2129; font-size: 8pt;">(LIRE LA SUITE)</span><span style="color: #1d2129;"> </span></span></p><p style="background-color: white; text-align: right; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Verdana; color: #1d2129;">Photographies © Kasper </span></p>
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L’ETONNANT MONSIEUR KASPER #3 [BEST-OF]
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-05-27:5945993
2017-05-27T08:44:00+02:00
2017-05-27T08:44:00+02:00
Un atelier à quelques encablures de la capitale. S’y entasse une multitude...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Un atelier à quelques encablures de la capitale. S’y entasse une multitude d’objets hétéroclites, en majorité des sculptures. Une ambiance sans pareil. Un joyeux bric-à-brac «<em>en constante mutation</em>» <em>dixit</em> son propriétaire très bavard. Bienvenue chez Kasper. Troisième volet d'un portrait consacré à un artiste pas comme les autres. </strong></span></p><p> </p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/614655970.jpg" id="media-5631200" alt="" /></p><div style="text-align: justify;"><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/05/20/sculpteur-arts-kasper-mer-homme-poisson-2.html" target="_blank">LIRE L’EPISODE PRECEDENT</a>) </span><span style="font-size: 10pt;">La démarche de Kasper se base sur l’action. Sa fougue et son énergie font le reste. Paradoxalement, un zest d’énergie est nécessaire selon lui.</span></span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #000080;">Dans son atelier des Hauts-de-Seine, aux fonderies Sarralheiro dans la Saône-et-Loire ou chez Chapon à Bobigny, l’artiste travaille sans relâche. «<em>Je vais à l’atelier comme je vais à l’usine</em>». Ces mots de Fernand Léger que son père lui rappelait quotidiennement, sont devenus siens. «<em>Le travail est la discipline de l’artiste</em>».</span></strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Concernant son œuvre, les spécialistes sont formels : «<em>écouter les silences de ses bronzes, des ses terres cuites patinées ou de ses bois polychromes</em>». Alors, on se tait. On écoute.</span><span style="font-size: small;"> On regarde quand subitement Kasper surgit tout en poursuivant ses explications. «<em>Ses élucubrations</em>» persifleraient les mauvaises langues rétives devant tant d’enthousiasme et de passion.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-2964878" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3877244420.jpg" alt="IMG_1488 w.jpg" width="600" height="399" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="font-size: small;">Dans son merveilleux bric-à-brac s’entassent un trophée de chasse, des statuettes du Pacifique «<em>achetées à prix d’or à une galerie</em>» et des sculptures nombreuses… </span></strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Alix arrive. Un jolie brin de femme. Des prunelles qui pétillent. Un sourire à faire décrocher la lune à plus d’un marin. Rapides présentations. Parisienne de naissance, Alix est créatrice de mode. «Styliste-modéliste», c’est écrit sur son élégante carte de visite qu’elle vous tend «<em>C’est une vraie artiste. Elle a travaillé chez les plus grands</em>» ne manque pas d’ajouter le propriétaire de l’atelier en bon communiquant.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Leur collaboration est née d’une rencontre fortuite. «<em>Au mariage de l’une de mes meilleures amies</em>» concède Alix. Interminables palabres sur le monde de l’Art. Kasper a l’enthousiasme contagieux. Il revient d’un drôle de voyage sur un bateau gris. Un univers a priori éloigné de la mode. Alix écoute. Elle opine. Elle questionne. La jeune artiste est conquise par les 1001 idées à la minute du plasticien.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-2964885" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/4287910413.jpg" alt="IMG_1645 w.jpg" width="600" height="399" /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Naît l’idée d’une collaboration et d’une production singulière : la création d’une robe de créateur inspirée de la frégate «Dupleix» et de l’homme-poisson. Deux univers chers à Kasper. Depuis, son embarquement de l’artiste sur la frégate de la Marine, le monde militaire l’habite en effet. Ses missions de guerre. Ses systèmes de combat. Ses activités. Son équipage «<em>bigarré et humain</em>». </span></p><blockquote><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small; color: #000080;">Les discussions avec son ami Serge Marko, peintre officiel de la Marine, ont du également l’imprégner. «<em>Je lui dois beaucoup</em>» concède-t-il subitement timide.</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small; color: #000080;">LIRE L'ARTICLE : <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2014/09/09/l-adieu-au-peintre-serge-marko-5442961.html" target="_blank">L'ADIEU AU PEINTRE SERGE MARKO</a></span></strong></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Court silence avant que la discussion ne reprenne. A bord de la frégate <em>Dupleix</em>, l’homme-poisson s’est baladé. Sûrement, sous l’œil réprobateur de certains marins. «<em>Ils étaient très curieux</em>» dément l’intéressé. L’artiste de Paris a également «crobardé». </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">«<em>Beaucoup mais j’ai tout laissé à l’équipage</em>». Kasper a photographié. «<em>Un univers incroyablement riche</em>». L’artiste-plasticien a également sculpté.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> <img id="media-2964887" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/541701226.jpg" alt="L1040356 w.jpg" width="600" height="450" /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">A défaut du pacha abhorrant le culte de la personnalité, çà sera Jean-François Dupleix (1697-1763). «<em>Un marin incroyablement romanesque. C’est ce que j’ai voulu montrer dans ma sculpture</em>». Depuis la pièce en terre cuite a sérieusement «<em>morflé</em>». La faute à des bagagistes peu scrupuleux lors de l’avion retour depuis Toulon. Fabien a besoin d’aide et de conseils. Kasper doit filer. Alix peut enfin parler. Son concept de robe, mi-homme poisson, mi bateau, la passionne depuis ce «fameux» mariage.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Spécialiste du vêtement de femme, Alix compte développer une robe ainsi qu’un sac à main sur cette même thématique. «<em>C’est un accessoire indispensable pour la femme moderne</em>». En pleine conception des volumes, la jeune styliste travaille ardemment à la recherche de fournisseurs et de fabriquants.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-2964888" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1684083532.jpg" alt="Rough39.jpg" width="599" height="599" /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Kasper vient enfin de valider le concept et ses motifs. Pour les matières de la robe, il s’agira de maille, «<em>c’est très marin</em>», et de cuir. «<em>C’est épuré en références à l’uniforme</em>». Quant à l’association des deux, «<em>elle sera inattendue pour un tel modèle</em>».</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Quant aux codes couleurs, la créatrice a choisi le contre-pied. Le rouge est devenu rose. Le bleu : violet et bleu ciel. Le tout sera travaillé sur un cuir blanc, «<em>plus pur et plus lisse</em>» sur lequel sera sérigraphié un visuel résolument graphique du sculpteur aux multiples talents. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">«<em>En fait, un crayonné de la frégate et des hommes-poissons</em>». Kasper revient déjà, une idée derrière la tête. «<em>Et si on faisait une séance-photo</em> ? ». Décidément, «<em>Kasper ne fait que du Kasper</em>». Et c’est comme çà qu’on adhère à tant d’audace. <span style="font-size: 8pt;">(A SUIVRE)</span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Stéphane DUGAST<br /><span style="font-size: xx-small;">Illustration Kasper / </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">Photographies </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">Stéphane DUGAST</span></span></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 28pt 16pt 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span><br /></span><span style="font-size: small;">Rendez-vous sur <a href="http://www.kasper.fr" target="_blank">www.kasper.fr</a></span></span></p></div>
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L’ETONNANT MONSIEUR KASPER #2 [BEST-OF]
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-05-25:5945991
2017-05-25T08:42:00+02:00
2017-05-25T08:42:00+02:00
A quelques encablures de la capitale, un atelier où s’entasse une...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>A quelques encablures de la capitale, un atelier où s’entasse une multitude d’objets hétéroclites, en majorité des sculptures. Une ambiance sans pareil. Un joyeux bric-à-brac «<em>en constante mutation</em>» dixit son propriétaire d’emblée très affable. Bienvenue chez Kasper. Bienvenue en son royaume. Lui le terrien et sculpteur, devenu marin. Second volet d'un portrait consacré à un artiste pas comme les autres.</strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/4076537087.jpg" id="media-5631197" alt="" /></p><div style="text-align: justify;"><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/05/20/sculpteur-arts-kasper-mer-homme-poisson-1.html" target="_blank">LIRE L’EPISODE PRECEDENT</a>)</span> </span><span style="font-size: 10pt;">Retour sur la terre ferme, Arnaud devient «Kasper», sa signature. Kasper fera du Kasper. «<em>Coûte que coûte. Vaille que vaille</em>». Aucune concession n’est possible. Un marbre de Carrare, «<em>un bloc de 120 kilos</em>» est taillé. La tortue de marine rencontrée devient une sculpture.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Nourrie par son imagination, ses créations se multiplient. Dans le monde équestre d’abord. Un «Zingaro» naît de ses mains. Sa passion viscérale pour la mer et son attirance pour les arts premiers va donner naissance au concept de l’homme-poisson. </span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #000080;">Le concept de l'homme-poisson ? «<em>D’emblée, tout le monde a adoré. Les enfants comme les adultes</em>», s'enthousiasme Kasper son créateur. L‘œuvre est transgénérationnelle et asexuée. Elle devient une mascotte, voire un totem.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> <img id="media-2964859" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/2695737600.jpg" alt="L1040254 w.jpg" width="600" height="422" /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Mi-homme, mi-animal vertébré inférieur, vivant dans l’eau et muni de nageoires. « L’homme-poisson », l’artiste flaire la bonne affaire. Celle du concept fédérateur. «<em>Il y a ce quelque chose d’inébranlable et de solide</em>». Un objet à montrer à la fois dans une dimension verticale autant qu’horizontale. </span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="font-size: small; color: #000080;">Pour le grand-public, chacun y voit aussi sa source d’inspiration. L’Afrique pour les uns. L’Océanie pour les autres. Lui revendique sa paternité et y décèle une harmonie totale avec la Nature.</span></strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Pollution ou réchauffement climatique, cette Nature abimée le tracasse. «<em>En cassant la chaîne, on assiste à notre propre autodestruction</em>». Kasper réagit et témoigne donc à sa manière. «<em>Avec mes tripes. Sans ostentation, ni militantisme</em>». Grâce à ses œuvres, et grâce désormais aux déambulations de l’homme-poisson, il faut interroger le grand public. Un credo…</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-2964872" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/732958362.jpg" alt="IMG_1498 w.jpg" width="600" height="413" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> <strong> <span style="font-size: small;">«<em>Par son alliance du vrai et de la métamorphose, Kasper nous transporte dans le piège de la magie. Et la magie fascine...</em>»</span></strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Dans son «bric-à-brac», l’artiste est volubile. S’il se définit modestement comme un piètre communiquant, l’homme a pourtant du bagout. Et fier allure. Costume trois pièces anthracite velours côtelé. Cheveux longs et barbe savamment taillée. «<em>Ca me donne de l’assise</em>», confie-t-il doctement.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Autour de lui, ses disciples. Fabien, l’un de ses élèves qui 2 jours par semaine donne un coup de main au «Maître». Dans la vie, Fabien est professeur d’éducation physique et sportive dans un collège de banlieue parisienne. A 34 ans, «l’artiste en herbe» a voulu se tester, <em>«tout en gardant un métier pour assurer ses arrières financièrement</em>».</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> <img id="media-2964863" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/2485207407.jpg" alt="IMG_1540 w.jpg" width="600" height="443" /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">A l’autre bout de l’atelier, Sabrina furète. Etudiante en architecture aux Beaux-Arts, Sabrina parfait sa formation. Elle s’imprègne de l’univers du maître qui accueille désormais un probable mécène, assisté de sa chargée de communication.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Fin pédagogue, Kasper se démène. Kasper raconte. Kasper démontre. Kasper explique. Moues approbative de ses invités. «<em>Un riche producteur d’émissions télé</em>» confiera <em>a posteriori</em> l’artiste.</span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #000080;">L’antre de Kasper réchauffe les cœurs et les esprits. D’autres amis ne vont pas tarder à débouler. Quant à l’hospitalité qui se dégage des lieux, l’artiste est formel : «<em>Mon atelier, c’est un lieu de travail mais avant tout un lieu d’échanges ouvert sur le monde</em>»</span></strong>.</span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> <img id="media-2964864" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/29132333.jpg" alt="L1040370 w.jpg" width="600" height="466" /></span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Photographie © Kasper</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Le possible mécène semble finalement ravi. Le concept de l’homme-poisson aurait fier allure sur ses golfs qu’il vient de s’offrir. </span></p><blockquote><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small; color: #000080;">L’artiste «au four et au moulin» tient cependant à garder raison et avoue : «<em>Pour en vivre, je dois être à la fois un créatif, un communiquant, un négociateur, un diplomate et un habile commerçant</em>».</span></strong></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Sans ces aptitudes, impossible de vivre de son art selon lui. Sonnerie stridente. Nouveau visiteur. «<em>A coup sûr, c’est Alix !</em>», lance Kasper qui part à sa rencontre à grandes enjambées… <span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/05/20/sculpteur-arts-kasper-mer-homme-poisson-3.html" target="_blank">LIRE LA SUITE</a>)</span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Stéphane DUGAST<br /><span style="font-size: xx-small;">Photographies © Stéphane DUGAST (sauf mentions contraires)</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span><br /></span><span style="font-size: small;">Rendez-vous sur <a href="http://www.kasper.fr" target="_blank">www.kasper.fr</a> </span></span></p></div>
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L’ETONNANT MONSIEUR KASPER #1 [BEST-OF]
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-05-23:5945988
2017-05-23T08:35:00+02:00
2017-05-23T08:35:00+02:00
Etrange atelier situé à quelques encablures de la capitale. S’y entasse une...
<p style="text-align: justify;"><strong style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Etrange atelier situé à quelques encablures de la capitale. S’y entasse une multitude d’objets hétéroclites, en majorité des sculptures. Une ambiance sans pareil</strong><strong style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">. </strong><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Un joyeux bric-à-brac «</span><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">en constante mutation</em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">» </span><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">dixit</em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"> son propriétaire artiste, d’emblée très affable. Premier épisode d'un portrait consacré à Kasper, un artiste pas comme les autres. </span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/3169960694.jpg" id="media-5631192" alt="" /></p><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Bienvenue chez Kasper. Un ancien garage à autobus retapé de ses mains en guise d’atelier capharnaüm. Bienvenue dans un monde où la création est protéiforme. L’état d’esprit éclectique. L’imagination plurielle. Le goût pour l’aventure manifeste.</span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;"><em>«Il n’est pas de ceux qui ont cherché un style et s’endorment</em>», proclament les critiques d’Art. La sculpture est son Art. C’est sa marque de fabrique. La vie l’habite. La mort le tourmente.</span></strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Surtout cet instant où tout bascule. L’artiste désigne alors l’une de ses œuvres. Un martin-pêcheur, à son bec, un poisson pas encore englouti. «<em>Que va devenir ce poisson qui finalement était encore dans son élément quelques secondes auparavant ? C’est cet instant où tout bascule qui me taraude...</em>», lâche le maître des séants dans un soupir.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-2964820" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/30790892.jpg" alt="C2005030 w.jpg" width="600" height="450" /><br /><span style="font-size: 8pt;">Photographie © Kasper</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L’œuvre est longiligne. Puissante. Tourmentée. Indéfinissable. «<em>Kasper ne fait que du Kasper</em>», lit-on sur les plaquettes ou sur son site internet. Un credo que l’artiste parisien répète à l’envi. </span></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000080;">Impossible de lui coller une étiquette. Difficile d’identifier dans son travail l’influence d’un autre ou la marque d’un courant. Kasper aime à brouiller les pistes.</span></strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Sculpteur, il puise sa force créatrice «<em>partout, au gré de (s)es rencontres</em>». Un temps dans la symbolique de la mythologie. Trônent un cyclope, un chat égyptien ou un minotaure. La littérature l’inspire également. Dans son atelier, Victor Hugo « à livre ouvert » semble d’ailleurs dévisager le visiteur.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-2964822" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1010649170.jpg" alt="IMG_1473 w.jpg" width="600" height="399" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>«Kasper est réceptif à toutes les formes artistiques. La sculpture a néanmoins ses préférences. C’est sa marque de fabrique»</strong></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le monde animalier l’a aussi fortement imprégné. Côte à côte, des chevaux ou un sanglier à taille réelle. Quesion matière, ses productions sont diversifiées. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En bronze, en terre cuite ou en bois polychromes. «<em>Scarifiés, lustrés, figés, veinés, équarris ou polis, resurgissent parfois des êtres qu’il délivre du temps</em>», explique également sa plaquette de présentation décidément très prolixe. Confirmations à Asnière-sur-Seine, rue Bourdarie Lefure, près du carrefour des Bourguignons. Dans l’ancien hangar à autobus. «<em>Des anciennes écuries pour les calèches</em>», d’après le maître de céans. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-2964821" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1485521393.jpg" alt="IMG_1550 w.jpg" width="600" height="399" /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">C’est au cours d’une transat océanique que la vie du publicitaire d’alors va basculer. Deux rencontres avec le monde animal vont, en effet, imprégner l’inconscient de Kasper. D’abord, la vue d’un cétacé à la prou du voilier. «<em>Nos regards se sont croisés. C’était fort et intense</em>». Il y a également la vue d’une tortue marine «<em>sur une mer comme un lac</em>».</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-size: 10pt;">Alors éloigné du monde des hommes, le parisien d’origine décide de changer de vie. Il sera artiste. Révolté d’avoir vu des animaux marins baignés dans une eau souillée par le pétrole, cette colère va être transcendée «<em>en force créatrice au profit de mes idéaux</em>». Ses idéaux vont ainsi se manifester dans ses sculptures dont celle de l'homme-poisson. </span> <span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/05/20/sculpteur-arts-kasper-mer-homme-poisson-2.html" target="_blank">LIRE LA SUITE</a>)</span><br /></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-size: 10pt;">Stéphane DUGAST</span><br /><span style="font-size: xx-small;">Photographies © Stéphane DUGAST (sauf mentions contraires)</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Rendez-vous sur le site <a href="http://www.kasper.fr" target="_blank">www.kasper.fr</a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 28pt 16pt 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-2965649" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/4069891751.jpg" alt="L1040251 w.jpg" /><span style="font-size: small;"><br /><span style="font-size: 8pt;">Photographie © Kasper</span><br /></span></span></p></div>
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Sarah, sculpture d'une petite fille en grès chamotté
tag:katyveline.hautetfort.com,2016-02-26:5759015
2016-02-26T00:39:00+01:00
2016-02-26T00:39:00+01:00
Sarah, sculpture d'une petite fille en grès chamotté, patine cire et...
<p style="text-align: center;">Sarah, sculpture d'une petite fille en grès chamotté, patine cire et pigments</p><p style="text-align: center;">Hauteur 42 cm largeur et profondeur 32 cm</p><p style="text-align: center;">avec le tigreau</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5462276" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://katyveline.hautetfort.com/media/02/01/845047681.jpg" alt="katyveline,sculpteur" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
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Les visages des sculpteurs Charles et Martin Pierson
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-12-05:5723086
2015-12-05T00:00:00+01:00
2015-12-05T00:00:00+01:00
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1848295651.jpg" id="media-5226281" alt="" /></p>
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L'APPEL DU GÉNIE DE LA MER
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-12-03:5724209
2015-12-03T07:22:00+01:00
2015-12-03T07:22:00+01:00
Même le musée national de la Marine s'y met et lance une campagne de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Même le musée national de la Marine s'y met et lance une campagne de financement participatif En jeu ? Une très bonne cause pour les gens de mer : la restauration du Génie de la mer de Carlo Sarrabezolles, une statue emblématique du mouvement Art Déco (1935).</span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/1223527004.jpg" id="media-5228718" alt="" /></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-5228719" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/4155280435.jpg" alt="2c7e6bba11db191960006cdbdb6342.jpg" /></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">Éphèbe à la plastique superbe, le Génie de la mer est un emblème du mouvement Art Déco. Cette sculpture monumentale a été réalisée par Carlo Sarrabezolles (1888-1971) en 1935 pour orner la plage arrière du paquebot Normandie, vitrine du raffinement à la française de l’entre-deux-guerres. </font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">Mais à la veille de la traversée inaugurale, les essais mettent en évidence un problème lié aux vibrations des hélices et au poids de l’œuvre. Le malheureux Génie est contraint de rester à quai.</font></font></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5228720" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/1811722345.jpg" alt="57cc06d220698e75eac0d56843e062.jpg" /></p><blockquote><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3"><br /><span style="color: #000080;">Le Génie de la mer </span></font></font></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">80 ans : son âge,<br /></font></font></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">7,15 m : sa hauteur, </font></font></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">819 kg : son poids,<br /></font></font></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">Actuellement, l’œuvre est séparée en 7 parties,</font></font></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">La remise en état de l’œuvre nécessite l’intervention de 4 restaurateurs spécialisés,</font></font></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">600 heures seront nécessaires à sa restauration, soit 2 mois et demi de travail,</font></font></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">L’œuvre n’a pas été présentée au public depuis 20 ans, </font></font></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">Le budget de la restauration s’élève à 80 000 €.</font></font></span></strong></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5228721" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1283413314.png" alt="Geniedelamer.png" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">Présenté au public lors de l’Exposition Internationale de 1937 à Paris, le Génie part ensuite pour le Havre avant de s’installer définitivement à Marseille en 2002, devant le siège de la CMA CGM. </font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">Le modèle en plâtre original grandeur d’exécution fait partie des collections du musée national de la Marine depuis 1950. Présenté à Port-Louis et à Paris, le Génie tombe peu à peu dans l’oubli après son dépôt dans les réserves du musée au milieu des années 90 où il subit d’importantes détériorations. </font></font></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5228722" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3155256911.jpg" alt="2676b40ce56e4bff1231a282aa9f9a.jpg" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3">L’œuvre est récemment redécouverte grâce à l’action conjointe du musée de la Marine et de Geneviève Appert-Sarrabezolles, qui veille depuis 25 ans au rayonnement et à la préservation de l’œuvre de son père. </font></font></span></p><p><iframe width="500" height="281" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://player.vimeo.com/video/144339815" frameborder="0" webkitallowfullscreen="webkitallowfullscreen" mozallowfullscreen="mozallowfullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="sans-serif"><font style="font-size: 12pt;" size="3"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="3"><br />Retrouvez toutes les actualités de la campagne de dons sur <a href="http://www.ulule.com/genie-de-la-mer" target="_blank">www.ulule.com/genie-de-la-mer</a> </font></font></font></font></span></p>
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Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-04-18:5604428
2015-04-18T00:00:00+02:00
2015-04-18T00:00:00+02:00
Alain Claude, généalogiste et chercheur vosgien passionné, nous offre...
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/2357387956.jpg" alt=""/></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Alain Claude, généalogiste et chercheur vosgien passionné, nous offre dans cet ouvrage le fruit de plusieurs années de dépouillement de fonds d'archives, en révélant au lecteur l'histoire d'une dynastie de sculpteurs sur bois : les Bailly de Damas-aux-Bois, dans le bailliage d'Epinal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Aux XVIIe-XVIIIe siècles, Damas-aux-Bois fut en effet un centre actif de la sculpture religieuse : plusieurs églises des Vosges et de Meurthe-et-Moselle conservent encore du mobilier liturgique qui fut créé par les Bailly de Damas-aux-Bois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">L'auteur nous fait partager le parcours de Jean Bailly et nous laisse admirer la splendeur de ses œuvres, dignes des plus grands artistes de l'époque qu'il a pu fréquenter (les Gerdolle par exemple). L'ouvrage comprend également un répertoire complet des sculpteurs et doreurs vosgiens qui travaillèrent entre le XVIIe et le XXe siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Véritable guide historique et artistique, il guidera le passionné d'art sacré à travers la Lorraine des "sculpteurs de Dieu".</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">‡ Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois, Alain Claude, Cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal, 2015, 187 p., ill. (28 €).</span></strong></span></p></blockquote>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-04-04:5593109
2015-04-04T00:00:00+02:00
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Le Vosgien Alain Claude propose un répertoire inédit des sculpteurs...
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/1848295651.jpg" alt=""/></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Le Vosgien Alain Claude propose un répertoire inédit des sculpteurs vosgiens. Cet ouvrage s'articule en deux parties : la première est consacrée à Jean Bailly, maître sculpteur originaire de Damas-aux-Bois, et la deuxième partie constitue un vaste répertoire des "tailleurs d'images des sculpteurs et doreurs vosgiens" où sont répertoriés plus de 350 sculpteurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Il s'agit d'un travail extrêmement fouillé et abondamment illustré réalisé par un chercheur passionné, membre du Cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">‡ L'ouvrage de 185 pages est édité par le cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal. Il est disponible au prix de 28 € auprès du Cercle généalogique de Vincey et du bailliage d'Epinal, 39 rue de la Mairie, 88130 Langley.</span></strong></span></p></blockquote>
Olivier
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Bruno Supervil, compagnon d'art
tag:yvesjuhelpeintre.hautetfort.com,2015-01-09:5526718
2015-01-09T07:00:00+01:00
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Bruno Supervil était un des grands amis artistes d'Yves Juhel. Ensemble,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4837436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://yvesjuhelpeintre.hautetfort.com/media/02/00/24903260.jpg" alt="Exposition Bruno supervil.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">Bruno Supervil était un des grands amis artistes d'Yves Juhel. Ensemble, ils avaient partagé beaucoup, de leur expérience en squat à l'aventure collective de l'Artsenal. "Nous avons fait un bout de route ensemble. Sur cette route où l'amitié et la création fusionnaient allègrement, il me manque un compagnon. Ce cheminement n'est plus vraiment le même, mais il continue", écrit-il. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">Du 3 au 25 février 2015, Bruno Supervil exposera à l'<a href="http://www.espace-icare.net/site/">Espace Icare</a>, à Issy-les-Moulineaux (92). Il y invite tous les amis d'Yves et de son art. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">Voici deux </span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">photos de sa dernière exposition, à l'Artothèque de l'Ecla, à Saint-Cloud (92), en mars 2014.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4837523" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://yvesjuhelpeintre.hautetfort.com/media/02/01/2118535565.jpg" alt="Supervil1.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4837525" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://yvesjuhelpeintre.hautetfort.com/media/02/02/971387741.jpg" alt="Supervil2.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"> Photos DR</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Prieto
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Méditation : se jeter en Marie
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-11-15:5490065
2014-11-15T05:20:00+01:00
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« Un sculpteur peut faire une figure ou un portrait au naturel de deux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Un sculpteur peut faire une figure ou un portrait au naturel de deux manières : 1° se servant de son industrie, de sa force, de sa science et de la bonté de ses instruments pour faire cette figure en une matière dure et informe ; 2° il peut la jeter en moule. La première est longue et difficile et sujette à beaucoup d'accidents. [...] La seconde est prompte, facile et douce, presque sans peine et sans coûtage, pourvu que le moule soit parfait et qu'il représente au naturel ; pourvu que la matière dont il se sert soit bien maniable, ne résistant aucunement à sa main.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Marie est le grand moule de Dieu, fait par le Saint-Esprit, pour former au naturel un Homme Dieu par l'union hypostatique, et pour former un homme Dieu par la grâce. Il ne manque à ce moule aucun trait de la divinité ; quiconque y est jeté et se laisse manier aussi, y reçoit tous les traits de Jésus-Christ, vrai Dieu, d'une manière douce et proportionnée à la faiblesse humaine, sans beaucoup d'agonie et de travaux ; d'une manière sûre, sans crainte d'illusion, car le démon n'a point eu et n'aura jamais d'accès en Marie, sainte et immaculée, sans ombre de la moindre tache de péché.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Oh ! chère âme, qu'il y a de différence entre une âme formée en Jésus-Christ par les voies ordinaires de ceux qui, comme les sculpteurs, se fient en leur savoir-faire et s'appuient sur leur industrie, et entre une âme bien maniable, bien déliée, bien fondue, et qui, sans aucun appui sur elle-même, se jette en Marie et s'y laisse manier à l'opération du Saint-Esprit ! Qu'il y a de taches, qu'il y a de défauts, qu'il y a de ténèbres, qu'il y a d'illusions, qu'il y a de naturel, qu'il y a d'humain dans la première âme ; et que la seconde est pure, divine et semblable à Jésus-Christ ! »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>St Louis Marie Grignion de Montfort</strong>, <em>Le secret de Marie</em> (16, 17), <em>in</em> "Œuvres complètes", Éditions du Seuil, Paris, 1966.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4761020" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/636888192.jpg" alt="Vierge_a_l_Enfant-49a.jpg" /></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Magnières (54) : le regard de Jean-Pierre Fringant sur la Grande Guerre
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-10-04:5460731
2014-10-04T00:00:00+02:00
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[ER]
<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/4048012605.jpg" target="_blank"><img id="media-4711801" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1336814751.jpg" alt="magnieres.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">[ER]</span></p>
Gérard
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Chien papillon
tag:gerardcollas.hautetfort.com,2014-01-15:5272023
2014-01-15T08:23:26+01:00
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Assemblage
<p>Assemblage</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4402345" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/01/00/407287174.JPG" alt="gérard collas,sculpteur,chien ,assemblage" /></p>
Gérard
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Chouette
tag:gerardcollas.hautetfort.com,2014-01-13:5270221
2014-01-13T08:28:59+01:00
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Bois dur peint
<p style="text-align: center;"><img id="media-4399987" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/01/02/3798289153.JPG" alt="chouette,gérard collas,sculpteur" /></p><p> Bois dur peint</p>
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Rencontre avec Boris Lejeune, sculpteur de la ”Jeanne de Bermont”
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-10-20:5198841
2013-10-20T00:00:00+02:00
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<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/1354904415.jpg" target="_blank"><img id="media-4291488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/1388122220.jpg" alt="boris lejeune.jpg" /></a></p>
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Marie fêtée à Notre-Dame de Bermont
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-08-18:5141213
2013-08-18T18:51:00+02:00
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L’ermitage de Bermont, le sanctuaire préféré de Jeanne d’Arc au temps...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/2068360655.jpg" target="_blank"><img id="media-4217344" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/625665896.jpg" alt="lorraine,notre dame,assomption,notre dame de bermont,abbé jacques olivier,boris lejeune,sculpteur,jeanne d'arc" /></a><span style="font-size: small;">L’ermitage de Bermont, le sanctuaire préféré de Jeanne d’Arc au temps de sa prime jeunesse, a fêté avec ferveur l’Assomption lors d’une messe célébrée par l’abbé Jacques Olivier, prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. A l’issue, un repas fraternel rassemblait fidèles et amis de Bermont autour de la famille Olivier, cheville ouvrière de la renaissance des lieux.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma;"><span style="font-size: small;">A 15 heures, sous un chaud soleil d’août, la procession s’est mise en place et a parcouru la propriété jusqu’au reposoir où l’abbé Olivier a lu l’acte de consécration de la France à la Vierge Marie, voulu par le roi Louis XIII en 1638, faisant de Notre-Dame de l'Assomption la patronne principale de la France.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">A cette occasion, rappelons le contexte dans lequel fut adopté cet acte royal consacrant le royaume à la Mère du Jésus. En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée, que la France lui soit consacrée. L’année suivante, le roi Louis XIII, « dans le secret de son cœur », consacre sa personne et son royaume à Marie, et avec la reine, Anne d’Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac, en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c’est neuf mois après, jour pour jour, que naîtra Louis XIV qui recevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Dès que la reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l’enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l’édit officiel qui consacre solennellement la France à Marie. Depuis, dans chaque paroisse, lors de chaque fête de l’Assomption, une procession était organisée rappelant cette consécration. Si cette tradition s’est plus ou moins perdue, notamment depuis le concile Vatican II et la raréfaction des prêtres, elle est maintenue avec vigueur à Notre-Dame de Bermont.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Tahoma;">Après le Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle, Alain Olivier, président de l’association <em>Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc</em>, a annoncé que le 29 septembre prochain une statue dédiée à <em>La vocation de Jeanne</em>, réalisée par le sculpteur parisien Boris Lejeune, sera officiellement inaugurée et bénite à l’ermitage de Bermont. Cette statue est offerte par l’association nationale <em>Avec Jeanne</em>.</span><span style="font-family: Tahoma;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/2444905954.jpg" target="_blank"><img id="media-4217347" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/653704125.jpg" alt="lorraine,notre dame,assomption,notre dame de bermont,abbé jacques olivier,boris lejeune,sculpteur,jeanne d'arc" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-size: 26pt; font-family: 'Edwardian Script ITC';">Acte de consécration de la France à Marie</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui nous menaçaient.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de » nous consacrer à la grandeur de Dieu » par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre <sup style="font-family: Tahoma;">[1]</sup>.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu’à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d’autant qu’il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse longuement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 26.0pt; font-family: 'Edwardian Script ITC'; mso-bidi-font-family: Tahoma;">Louis</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">[1] Louis XIII mourut sans avoir pu mettre la main au monument qu’il avait projeté ; mais Louis XIV se chargea d’acquitter la dette de son père. La décoration du chœur de Notre-Dame, entreprise par ce prince, ne fut terminée qu’en 1714. Marie est représentée assise au pied de la croix, tenant le Christ mort sur ses genoux ; à droite Louis XIII, et à gauche Louis XIV, qui avait voulu se réunir à son père dans cet acte solennel, offrent leur couronne à la Vierge. A la suite de la révolution de 1830, les statues des deux rois, œuvre de Nicolas Coustou, de Guillaume, son frère, et de Coysevox, furent déposées, par mesure de précaution, dans les musées de l’Etat ; elles ont repris depuis leur place, dans le chœur de Notre-Dame de Paris.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"><br /></span></em></span></p><blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong>‡ On peut lire ici la lettre apostolique de 1922 du pape Pie XI proclamant Jeanne d'Arc patronne secondaire de la France :</strong><span style="background-color: #ffffff; color: #0000ff;"> <strong><a id="media-4219014" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/3835188210.2.pdf"><span style="color: #0000ff;">Galliam Ecclesiae.pdf</span></a></strong></span></span></p></blockquote>
MILIQUE
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SCULPTEUR DE MOTS
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-05-24:5040266
2013-05-24T09:22:00+02:00
2013-05-24T09:22:00+02:00
SCULPTEUR DE MOTS Il aime à se prétendre...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4053136" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/1874952631.jpg" alt="au magma present de l'ecriture,sculpteur,motiver," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong>SCULPTEUR DE MOTS </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Il aime à se prétendre viking en acier trempé,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui se tient tapie en germe dans l'urgence proposée</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Et convoque, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Confronté à des situations rapidement délicates,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Puis il résume son rapport presque permanent au monde</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Gérard
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Oiseau couteau
tag:gerardcollas.hautetfort.com,2013-04-21:5048526
2013-04-21T16:03:22+02:00
2013-04-21T16:03:22+02:00
Bois, métal, verre, peinture. larg 31cm/ ht 34cm/ pr 25cm
<p style="text-align: center;"><img id="media-4065341" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/02/02/403843514.JPG" alt="gérard collas,sculpteur,assemblages,oiseau,couteau" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4065343" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/01/02/1440385201.JPG" alt="gérard collas,sculpteur,assemblages,oiseau,couteau" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4065344" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/00/00/1222621193.JPG" alt="gérard collas,sculpteur,assemblages,oiseau,couteau" />Bois, métal, verre, peinture.</p><p style="text-align: center;">larg 31cm/ ht 34cm/ pr 25cm</p>
Gérard
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Les acrobates
tag:gerardcollas.hautetfort.com,2013-04-09:5040130
2013-04-09T08:32:32+02:00
2013-04-09T08:32:32+02:00
stéatite sculpture en taille directe
<p> stéatite</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4052996" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/00/02/56385939.JPG" alt="gérard collas,sculpteur,animal" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4052997" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/01/00/2244481853.JPG" alt="gérard collas,sculpteur,animal" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4052998" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/00/00/1697703942.JPG" alt="gérard collas,sculpteur,animal" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4052999" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gerardcollas.hautetfort.com/media/02/01/2563580805.JPG" alt="gérard collas,sculpteur,animal" /></p><p>sculpture en taille directe</p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Geo Condé, un artiste lorrain à redécouvrir
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-12-13:4923341
2012-12-13T00:01:00+01:00
2012-12-13T00:01:00+01:00
Geo Condé (1891-1980) fait l'objet d'une intéressante exposition au...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-3875021" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/3450717693.jpg" alt="Geo Condé_Scherbeck.jpg" /><span style="font-size: small;">Geo Condé (1891-1980) fait l'objet d'une intéressante exposition au Domaine de l'Asnée, à Villers-lès-Nancy. Elle présente un aspect peu connu de l'artiste lorrain : ses créations d'inspiration religieuse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Marionnettiste, peintre, sculpteur, céramiste, musicien
, Georges Condé, dit "Geo Condé", est né à Frouard en 1891. Très tôt, il pratique la marionnette, la peinture et la musique. Après des études d'architecture à Bruxelles et une solide formation de pianiste, il devient aviateur durant la Grande Guerre. Il continue à peindre en inventant un curieux mouvement pictural : le rondisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/2516469718.jpg" target="_blank"><img id="media-3875023" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/616745737.jpg" alt="Geo Condé_expo 2012 007.jpg" /></a>Directeur artistique des faïenceries de Lunéville, Saint-Clément et Badonviller jusque dans les années 1930, il créa des modèles aujourdhui recherchés par les collectionneurs. Fondateur de la compagnie « Le Théâtre de la Maison de Lorraine », il forme Jacques Félix (futur créateur des "Comédiens de Chiffons" et du Festival Mondial de Charleville-Mézières) aux techniques de la marionnette. Sa compagnie proposera des spectacles de marionnettes à gaines et à fils pour tous les âges jusque dans les années 1960. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/3091924617.jpg" target="_blank"><img id="media-3875026" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/1416250290.jpg" alt="Geo Condé_expo 2012 026.jpg" /></a>La rétrospective, proposée par son petit-fils Gérard Condé, s'attache à valoriser ses oeuvres d'inspiration chrétienne : peintures sous verre représentant des saints ou des scènes de la vie du Christ, des paysages (colline de Sion par exemple), des dessins originaux, des signets ainsi que des crèches d'inspiration ispanique... Sans oublier les sympathiques et originales marionnettes qui ont fait son succès auprès des enfants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> A voir impérativement jusqu'au 19 décembre 2012 au Domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy les oeuvres de cet artiste éclectique qui mérite d'être mieux connu... pour le plaisir des petits et des grands !</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">[clichés H&PB]</span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
30 octobre : Méditation
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-10-30:4881246
2012-10-30T08:05:00+01:00
2012-10-30T08:05:00+01:00
« Très peu d'hommes comprennent ce que Dieu ferait d'eux s'ils...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Très peu d'hommes comprennent ce que Dieu ferait d'eux s'ils s'abandonnaient entièrement à sa main et se laissaient travailler par sa grâce. Un tronc d'arbre grossier et informe ne croirait jamais qu'il pût devenir une statue, admirée comme un miracle de sculpture... et il ne consentirait pas à se soumettre au ciseau du sculpteur qui, comme le dit saint Augustin, voit dans son génie ce qu'il peut faire de lui. Bien des gens qui vivent à peine en chrétiens ne pensent pas qu'ils pourraient devenir des saints, s'ils se laissaient façonner par la grâce de Dieu et s'ils ne gâtaient pas son dessein en résistant à son travail. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Saint Ignace de Loyola</strong> (<em>in</em> Bartoli, <em>Vita</em>, IV, 36), in <em>L'Honneur et Service de Dieu</em>, Textes et témoignages recueillis par le Père Paul Doncoeur, A L'Orante, Paris, 1944.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-3814628" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/2002440299.jpg" alt="sculpteur_ba.jpg" /></span></p>
Ed
http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/about.html
Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat.*
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2012-10-01:4851899
2012-10-01T20:09:00+02:00
2012-10-01T20:09:00+02:00
J'ai promis à Hervé qu'aujourd'hui sur mon blog je publierais quelque chose...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">J'ai promis à Hervé qu'aujourd'hui sur mon blog je publierais quelque chose de marrant. En plus il m'a retiré une fière chandelle du pied (comme dit ADMV qui connait <span style="text-decoration: line-through;">bien</span> pas mal de proverbes et expressions venus de sa grand-mère) en me retrouvant le nom du peintre Vettriano. Il y a deux raisons pour lesquels je ne le trouvais pas sur gougueule : 1. je croyais qu'il s'appelait Valenzeno. Et 2. Je pensais qu'il était américain, alors qu'il est écossais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Voici un de ses tableaux :</span></p><p><img id="il_fi" style="padding-top: 8px; padding-right: 8px; padding-bottom: 8px; margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.muzeocollection.com/data/modules/oeuvre/f1/5e/f15e9375de5b941f-moyen2-the-picnic-party-vettriano.jpg" alt="" width="277" height="347" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Vous allez me dire, c'est beau, mais c'est pas drôle. Alors, je vous réponds "ce qui est normal, c'est ce qui suit, qui est drôle !". Non seulement c'est drôle, mais en plus Pascale n'aime pas les chats. Je suis sûre de publier une note à succès, donc.</span></p><p style="text-align: justify;"><iframe width="420" height="315" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/XkOYGrZQqmU" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>* Alberto Giacometti</p>
Christian Jougla
http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html
”LE DELUGE” DE MICHEL-ANGE
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2012-08-23:4800872
2012-08-23T16:02:00+02:00
2012-08-23T16:02:00+02:00
Michel-Ange (1475-1564), génie artistique, peintre, sculpteur, architecte...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">Michel-Ange (1475-1564), génie artistique, peintre, sculpteur, architecte et poète, fils d'un modeste fonctionnaire de la petite noblesse florentine nommé podestat, c'est-à-dire premier magistrat, d'Arezzo, en Toscane, aurait pu suivre le parcours de ses frères qui se sont orientés vers le domaine du commerce de la soie. Mais la mort de sa mère, lorsqu'il a six ans, le transforme en <em>"enfant difficile, taciturne, acariâtre et insolent".</em></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #00ccff;"><br /><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">Placé dans une famille de tailleur de pierre, il apprend à extraire des blocs dans la carrière voisine. Plus tard il déclarera que cette expérience est à l'origine de son art. L'enfant est d'une grande intelligence et d'une extrême sensibilité. Son père l'envoie étudier auprès de Francesco d'Urbino, fin grammairien, qui <em>"lui permet de s'ouvrir à la beauté des arts de la Renaissance."</em></span></span></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;"><em> <br /><br /></em>Michelangelo entre à treize ans dans l'atelier de Domenico Ghirlandaio, peintre très doué pour les fresques, où il apprendra le dessin et la peinture. Ghirlandaio découvre rapidement que son élève et apprenti est un "<em>génie en herbe."</em></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;"><em> <br /></em>(Bibliographie : <em>Michel-Ange</em> par Eugène Müntz. Sirrocco, Londres, UK édition française, 2006).<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">Voici "Le Déluge", deuxième panneau de la voûte de la Chapelle Sixtine, dans la Cité du Vatican, où l'on voit, en arrière-plan, les personnages qui ont pris place dans l'arche de Noé, le vaisseau que Yahvé lui ordonna de construire. D'autres hommes, femmes et enfants nus, épouvantés, épuisés, se pressent dans de périlleuses embarcations, s'entraidant, se soutenant.<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: georgia,palatino; color: #ff9900; font-size: medium;">La sobriété du spectacle des arbres dénudés, de la terre ravagée par cet inexorable déluge renforce la vision cauchemardesque de ces groupes d'êtres humains hésitant entre effroi et espérance face au cataclysme auquel ils ont survécu.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3713985" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/01/02/435731213.jpg" alt="le déluge,michel-ange,peintre,sculpteur,architecte,poète,génie artistique,chapelle sixtine,vatican,arche de noé" /></p><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> "Le Déluge" (1508-1512) de Michel-Ange.<br /></span></span></p><p> </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Un sculpteur lorrain oublié : Charles-Adzir Trouillot (1859-1933)
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-08-06:4787750
2012-08-06T00:00:00+02:00
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Pierre Monier s’était lancé le défi de retrouver la trace de son...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;">Pierre Monier s’était lancé le défi de retrouver la trace de son bisaïeul Charles-Adzir Trouillot. Un artiste tombé dans l’oubli. Après de longues et fructueuses recherches, il sort un ouvrage sur la vie de son arrière-grand-père lorrain.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/2833609895.jpg" target="_blank"><img id="media-3678545" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/2180981165.jpg" alt="pierre monier.jpg" /></a>Après une enquête qui a duré près de deux ans, Pierre Monier, journaliste lyonnais, a enfin réuni tous les indices qu’il a pu glaner sur son ancêtre. Grâce à ce travail minutieux il a pu écrire un livre paru à compte d’auteur intitulé Charles-Adzir Trouillot, fils de ses œuvres.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;">Il s’agit d’un ouvrage de 80 pages richement illustré, relatant les différentes étapes de la vie de son ancêtre. Les recherches de l’auteur l’avaient conduit de la Meuse – où il est né en 1859 – à Dijon où son bisaïeul avait établi un atelier. Ce dernier a séjourné à Dijon de 1895 à 1899 et y a réalisé plusieurs œuvres dont l’une d’elles a été retrouvée à l’église de Quétigny, un buste d’évêque portant la signature de Charles-Adzir Trouillot et une date : 1896. Il est également passé par Seurre après avoir quitté Dijon avant de s’installer en Meurthe-et-Moselle.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1355518144.jpg" target="_blank"><img id="media-3678546" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/1791604357.jpg" alt="gal louis camus.jpg" /></a>A Saint-Clément (puis Lunéville), il devient faïencier aux établissements Keller & Guérin, mettant ainsi ses talents de sculpteur modeleur au service de l’art de la faïencerie, avant de partir vers d’autres cieux à Amiens puis Rouen et, enfin, à Saint-Denis où il exploite un procédé de son invention dans sa propre société de production de céramiques. Il décèdera en 1933 dans le Val d’Oise.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;">Un parcours que certains jugeront quelque peu chaotique, mais qui a laissé de nombreuses traces dans les musées, à Châlons-en-Champagne et à Versailles notamment, et dans des collections particulières où l’on retrouve les bustes et autres sculptures offerts à la postérité par cet artiste lorrain étonnant. Et désormais mieux connu grâce à l’incroyable enquête menée par son descendant.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/722958897.2.jpg" target="_blank"><img id="media-3678550" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/63870235.2.jpg" alt="lorraine,meuse,burey en vaux,lunéville,charles adzir trouillot,sculpteur,modeleur,faîencier" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><em>Docteur Mohen, marbre, Charles-Adzir Trouillot, Musée de Châlons-en-Champagne.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><strong>‡ L’ouvrage peut être commandé à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 Saint-Bonnet-de-Mure (18 € franco de port, règlement par chèque à l’ordre de « Pierre Monier »).</strong></span></span></p></blockquote>
Institut Heinrich Mann
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Jean Pacalet (1951-2011) : Concert d'adieu / Abschiedskonzert
tag:ihm64.hautetfort.com,2012-08-03:4788979
2012-08-03T15:09:00+02:00
2012-08-03T15:09:00+02:00
Jean Pacalet , accordéoniste et compositeur d'exception, est décédé le...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: small;"><strong>Jean Pacalet</strong></span></em>, accordéoniste et compositeur d'exception, est décédé le 7 juillet 2011, il y a un an.</span><br /><span style="color: #000080;">Pour tous ceux qui souhaitent partager quelques moments avec Jean et être près de lui ces jours-ci, voici l´enregistrement du <strong>concert d'adieu</strong> qui a eu lieu à le 4 septembre 2011 à l'église St. Bartolomé de Berlin.</span><br /><br /><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: small;"><strong>Jean Pacalet</strong></span></em>, Komponist und Akkordeonist, ist vor einem Jahr am 7. Juli 2011 verstorben.</span><br /><span style="color: #000080;">Alle, die ihm in diesen Tagen noch einmal nah sein wollen, können die Aufzeichnung des Berliner <strong>Abschiedskonzertes</strong> am 4. September 2011 in der St. Bartholomäuskirche Berlin anschauen.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3680405" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ihm64.hautetfort.com/media/02/00/2476413030.jpg" alt="jean_pacalet_sculpture.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.songklub.de/jeanpacalet/concert_d_adieu_jean_pacalet.htm"><strong><span style="font-size: medium;">Version française</span></strong></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.songklub.de/jeanpacalet/abschiedskonzert_jean_pacalet.htm"><strong><span style="font-size: medium;">Deutsche Fassung</span></strong></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">Jean Pacalet, par Jo Jastram (Bildhauer, 1928-2011)<strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><strong><br />Mitwirkende/participants</strong> : Manfred Domrös (Pfarrer/ curé), Philippe Braz (Autor/ auteur), Bernard Mangiante (réalisateur), Aurora Lacasa (Sängerin/ chanteuse), Wilhelm Bartsch (Schriftsteller/ écrivain), Barbara Thalheim (Sängerin/ chanteuse), Michael Vogt (Komponist, compositeur), Christian Trompler, David Delgado, Eric Krüger, Jens Naumilkat (Streichorchester / quatuor à cordes), Christine Paté (Akkordeon, accordéon), Matthias Badczong (Klarinette), Arno Schneider (Orgel/ orgue), Jan Ruben Moya (Gitarre/ guitare), Gabriele Wennemer (Übersetzerin/ traductrice).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><strong>Contenu/ Inhalt</strong> : Landschaft unter dem Meer/ paysage sous la mer (Jean Pacalet), Fuge über BACH (Jean Pacalet), Extrait du film "Naissance d'un opéra" de B. Mangiante sur Ce soir, on tue le cochon / Ausschnitt des Films "Eine Oper entsteht" über "Heute abend töten wir das Schwein", Das Zimmer des abwesenden Gauklers (Jean Pacalet), Der Schmetterling (Jean Pacalet), Infinito J.P. 7.7.2011 (Michael Vogt), Les feuilles mortes, Quartett-Satz c-Moll, op. posth. (Franz Schubert), Irgendwo in Thüringen / Quelque part en Thuringe (Jean Pacalet)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://jean-pacalet.eu/" target="_blank">Site internet Jean Pacalet</a><br /></span></p>