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Bruno Chiron
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Klaudia Kudelko, à la bonne heure
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-09-06:6399443
2022-09-06T00:00:00+02:00
2022-09-06T00:00:00+02:00
La pianiste Klaudia Kudelko sort cet été son premier album, Time ,...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/3197986487.png" id="media-6383823" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La pianiste <a href="https://www.facebook.com/klaudia.pianist" target="_blank" rel="noopener">Klaudia Kudelko</a> sort cet été son premier album, <a href="https://open.spotify.com/artist/15L3pcOcWmB08Ix2stP5wJ?si=lcwyU1sBSou1xFliiku8gw&nd=1" target="_blank" rel="noopener"><em>Time</em></a>, autour de deux compositeurs – Franz Schubert et Frédéric Chopin – et une compositrice, la Polonaise Grażyna Bacewicz que la pianiste entend faire découvrir ou redécouvrir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’album commence avec les six <em>Moments musicaux, D. 780, op. 94 </em>de Franz Schubert, des œuvres pour clavier écrites entre 1823 et 1824 dans lesquelles la rêverie le dispute à la fantaisie et au lyrisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le <em>Moment musical n°1</em>, singulièrement léger, est servi avec retenue par une pianiste aux doigts de fée. Comme souvent chez le compositeur romantique, derrière l’apparente légèreté se cachent des douleurs indicibles. Le clavier élégant de Klaudia Kudelko vient entrouvrir la porte de ces tourments que le temps jamais ne vient effacer, à l’image du deuxième, mouvement musical, plaintif et consolateur tout à la fois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur sourira au 3e <em>Moment musical</em>, véritable tube de Schubert en forme de danse, sur un rythme de barcarolle. La pianiste polonaise s’en empare avec un plaisir certain et communicatif, assurément, mais sans surjouer de la virtuosité. Il est encore question de vivacité dans le moins connu 4e <em>Moment musical </em>aux couleurs chaudes, se déployant dans des nappes romantiques et non sans mélancolie amoureuse. La dernière partie du moment musical, allegro, revient vers l’allégresse des premières mesures. Le<em> Moment Musical </em>n°5, plus court (2 minutes 30) se fait plus expressionniste, pour ne pas dire tempétueux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On retrouve avec le sixième et dernier <em>Moment Musical</em> ce qui fait l’ADN du compositeur Schubert : du romantisme assumé servi par la pianiste polonaise, délicate et toute en retenue. Ce dernier <em>Moment Musical</em> sonne comme un au revoir ou plutôt un adieu bouleversant. Le musicien allemand se laisse aller dans cette "<em>Plainte d’un troubadour</em>", jouant sur la longueur et la lenteur, comme s’il ne souhaitait plus retenir ses larmes. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Nul doute que le choix de cette <em>Étude </em>peut être interprété comme un engagement, en pleine guerre russe contre l'Ukraine</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pianiste classique d’origine polonaise, Klaudia Kudelko ne pouvait pas ne pas faire un sort à son illustre compatriote, Frédéric Chopin. Elle consacre son album <em>Time </em>à trois monuments du répertoire romantique. Pour l’<em>Étude op. 10 n°12 en ut mineur</em>, dite "<em>la révolutionnaire</em>". Klaudia Kudelko démontre toute sa virtuosité dans cette œuvre demandant autant de technique que de qualités d’interprétation. Cette étude a été écrite par Chopin en 1831, soit quelques mois après l’insurrection de Varsovie contre la Russie tsariste puis le bombardement de l’armée russe. Nul doute que le choix de cette <em>Étude </em>peut être interprété comme un engagement de la part de l'instrumentiste, en pleine guerre russe contre l'Ukraine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Toute différente, l<em>’Étude opus 27 n°7 en do dièse mineur </em>donne tout le loisir à la pianiste de déployer son jeu aérien, mélancolique et onirique, à l’image de la <em>Polonaise-Fantaisie opus 61 </em>de Chopin. Klaudia Kudelko s’y balade avec un plaisir évident.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur français découvrira sans doute la compositrice polonaise Grażyna Bacewicz. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gra%C5%Bcyna_Bacewicz" target="_blank" rel="noopener">Considérée par son illustre contemporain Witold Lutosławski</a> comme "<em>une éminente compositrice polonaise du vingtième siècle et l’une des plus grandes femmes compositeurs de tous les temps</em>". Pour <em>Time</em>, Klaudia Kudelko joue sa deuxième sonate. La modernité de cette œuvre, écrite en 1953, se nourrit de toute la tradition classique et romantique. Grażyna Bacewicz a composé une sonate au fort tempérament, servi par une pianiste ne se démontant pas et imposant un jeu robuste ("<em>Maestoso</em>"). Le "<em>Largo</em>" se déploie, lent et sombre, telle une marche funèbre. "<em>Abandonne tout espoir</em>", semblent nous dire la compositrice et la pianiste, jusqu’aux dernières notes s’éteignant dans un dernier souffle. Le mouvement "<em>Toccata</em>" vient clôturer l’album. Le morceau s’égaye avec liberté et gourmandise, comme si l’improvisation était à l’œuvre dans cette composition de Grażyna Bacewicz. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On peut remercier Klaudia Kudelko d’avoir fait connaître cette compositrice polonaise, prouvant par là-même qu’elle est une pianiste à l’univers passionnant et au panel musical très large, bien au-delà de Chopin – qu’elle sert du reste avec justesse. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Klaudia Kudełko, <em>Time</em>, C2 Management, 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://klaudia-kudelko.com" target="_blank" rel="noopener">https://klaudia-kudelko.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/klaudia.pianist" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/klaudia.pianist</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/klaudia.pianist" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/klaudia.pianist</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/07/07/au-salon-avec-chopin-et-haley-myles-6325844.html" target="_blank" rel="noopener"> "Au salon avec Chopin et Haley Myles"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/09/01/elise-bertrand-lettera-amorosa-critique-6397055.html" target="_blank" rel="noopener">"Elise Bertrand, ultra moderne romantique"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ATyQLv2mXOs" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Prieto
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Franz Schubert (1797-1828) : Impromptu n°3 « Rosamunde »
tag:www.chemindamourverslepere.com,2021-06-30:6324271
2021-06-30T05:10:00+02:00
2021-06-30T05:10:00+02:00
Vladimir Horowitz (1903-1989), piano - Vienne, 1987 ...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/FxhbAGwEYGQ?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong><span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Horowitz" target="_blank" rel="noopener">Vladimir Horowitz</a></span> (1903-1989), piano - Vienne, 1987</strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="https://www.youtube.com/watch?v=FxhbAGwEYGQ" target="_blank" rel="noopener">ICI</a></span>)</span></div>
Axel Nader
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German Dance n°1
tag:axelnader.hautetfort.com,2019-02-24:6131043
2019-02-24T02:24:32+01:00
2019-02-24T02:24:32+01:00
German Dance n°1 Fünf Deutsche 1813 ...
<p><span class="Apple-converted-space"> <span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">German Dance n°1 Fünf Deutsche </span> <span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">1813</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://axelnader.hautetfort.com/media/01/01/4202619009.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5956498" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://axelnader.hautetfort.com/media/01/01/573028891.jpg" alt="schubert,franz,1813,german dance,guitar,guitare" /></a></p><p style="text-align: center;"><br /><img id="media-5956641" src="https://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://axelnader.hautetfort.com/media/02/02/348152801.mp3" /></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Guitares : Axel Nader;<span class="Apple-converted-space"> </span>Karen Octis; Chiara Piaggio; </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Percussions étendues: Dr. Arturo Vasolino<span class="Apple-converted-space"> </span>& Sandra Bodin</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">producteurs associés Axel Nader & Karen Octis © 2019</span></p>
Prieto
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Franz Schubert (1797-1828) : Fantaisie en fa mineur pour piano à 4 mains, D.940
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-02-20:6130105
2019-02-20T08:00:00+01:00
2019-02-20T08:00:00+01:00
Maria Joao Pires & Ricardo Castro, piano
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/aO5fLLHj55k?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Maria Joao Pires & Ricardo Castro, piano</strong></span></p>
Bruno Chiron
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L’avons-nous bien achevée?
tag:www.bla-bla-blog.com,2019-02-11:6128142
2019-02-11T20:14:00+01:00
2019-02-11T20:14:00+01:00
Je ne sais pas si c’est le genre d’info pour laquelle on doit se réjouir...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/2871308705.jpg" id="media-6046566" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Je ne sais pas si c’est le genre d’info pour laquelle on doit se réjouir ou s’attrister. La firme chinoise Huawei a annoncé avoir terminé la<em> Symphonie n°8 "inachevée"</em> de Franz Schubert lors d'un concert au <a href="https://cadoganhall.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cadogan Hall</a> de Londres grâce à l’intelligence artificielle. Cela s’est passé le 4 février 2019, une date qui risque bien de rester dans les annales, pour le meilleur mais aussi pour le pire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Vous allez me dire que ce travail sur une œuvre posthume n’est pas inédite. Après tout, Franz Xaver Süßmayr s’était bien chargé de terminer le <em>Requiem</em> de Mozart sans que cela ne fasse bondir les amateurs de classique. Sauf que cela s’était passé après la mort du compositeur et que c’était un homme et musicien qui s’était penché sur les partitions inachevées du <em>Requiem. </em>Rien de tel, ici.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La version "<em>terminée</em>" de la symphonie de Schubert a vu le jour, elle, grâce à l’utilisation d’une intelligence artificielle bénéficiant directement de la puissance de traitement… d’un téléphone portable, le smartphone Huawei Mate 20 Pro, doté d’une IA intégrée.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un téléphone portable doté d'une IA intégrée</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’intervention humaine a par contre joué un rôle important dans ce projet. <a href="https://www.huawei.com/fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Huawei</a> a collaboré avec le compositeur Lucas Cantor pour la création d'une partition d’orchestre à partir de mélodie générées par l’intelligence artificielle. La machine a été capable d’analyser le timbre, le mouvement et la métrique de mouvements existants pour créer d’autres mesures. Le compositeur a retravaillé ce matériau pour qu’il reste fidèle au style de la <em>Symphonie n°8</em> de Schubert qui était inachevée depuis près de 200 ans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lucas Cantor explique d’ailleurs ceci : "<em>Mon rôle était d’exploiter les bonnes idées de l’Intelligence Artificielle et de combler les manques pour permettre à la production finale d’être jouée par un orchestre symphonique. Le résultat de cette collaboration avec l’Intelligence Artificielle démontre que la technologie offre des possibilités incroyables et peut avoir un impact majeur et positif sur la culture moderne.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une prouesse technique très impressionnante, mais qui soulève aussi la question de la création artistique comme de la place de l’intelligence artificielle dans l’art. Huawei se réjouit de cette prouesse technologique, qui est aussi un joli coup publicitaire. Il se pourrait bien que ce soit une occasion pour les intellectuels et les philosophes de se pencher sur la place de l’intelligence humaine face à une IA dont les progrès semblent ne pas connaître de limites. Voilà qui est riche d’espérances autant que d’inquiétudes pour l’avenir.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="https://www.huawei.com/fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.huawei.com/fr</a></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2014/09/13/machines-1-humains-0-5447029.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Machines : 1 – Humains : 0"</a></em></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GcFkoTUraMM" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
Paola Pigani
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Ce soir avec Vincent
tag:paolapigani.hautetfort.com,2018-10-30:6100282
2018-10-30T22:18:00+01:00
2018-10-30T22:18:00+01:00
Un de mes derniers manuscrits La chaise de Van...
<p> </p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/aO5fLLHj55k" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un de mes derniers manuscrits <em>La chaise de Van Gogh</em> se balade encore chez plusieurs éditeurs . </span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">En attendant une réponse , je vais dormir sous l'arbre de Vincent et sa nuit bleue...</span></p>
Prieto
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Franz Schubert (1797-1828) : Deutsche Messe, D.872 - Sanctus
tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-01-28:6021037
2018-01-28T05:10:00+01:00
2018-01-28T05:10:00+01:00
RIAS Chamber Chorus & Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin Dir....
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/PBXl0GBefjg?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>RIAS Chamber Chorus & Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin<br />Dir. Marcus Creed</strong></span></p>
Alice
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Un Été à Quatre Mains de Gaëlle Josse
tag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2017-03-27:5924475
2017-03-27T11:27:00+02:00
2017-03-27T11:27:00+02:00
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/01/02/660787339.jpg" target="_blank"><img id="media-5591515" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/01/02/4078509658.jpg" alt="un été à quatre mains, gaëlle josse, schubert, ateliers henry dougier" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></strong></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Un Été à Quatre Mains </em>?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> "Je suis tombée sur cette histoire en parcourant les sorties du mois de mars et j'ai été charmé par l'idée de cette petite nouvelle imaginant un été dans la vie de Schubert."</span></em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> "Alors qu'il est invité comme maître de musique dans une famille de la haute aristocratie viennoise, Schubert va rencontrer Caroline et tombé amoureux d'elle. Mais cette passion était-elle partagée et s'est-il passé quoi que ce soit entre eux ?"</span></em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> "C'est mon travers, je n'y peux rien, je n'aime ni les livres trop longs, ni les livres trop courts et comme toujours avec les nouvelles, j'ai trouvé que celle-ci avait un goût de trop peu. Cependant, l'immersion dans la vie du compositeur est immédiate et le temps d'un été se prête bien à cette forme courte même si cela laisse peu de place au développement des sentiments. J'ai aimé découvrir différents aspects de la vie de Schubert que je ne connaissais pas, aimé également rêver avec l'auteur de ce qui avait pu être. C'est triste mais poétique."</span></em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "J'aime l'idée que quelques mois peuvent marquer toute une vie... À lire en écoutant Schubert bien sûr..."</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...</span></strong></span> </p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Schubert : Octuor pour cordes et vents en fa majeur D. 803 - II. Adagio
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-07-29:5831143
2016-07-29T05:10:00+02:00
2016-07-29T05:10:00+02:00
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/9q8iZFxrLPM?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
BEETHOVEN ÜBER ALLES
tag:lantidote.hautetfort.com,2015-10-17:5700307
2015-10-17T09:01:00+02:00
2015-10-17T09:01:00+02:00
2/2 Je ne vais pas dézinguer plus longtemps le livre un peu...
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><img id="media-5184835" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/3738833086.2.jpg" alt="SOLOMON BEETHOVEN.jpg" />2/2</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Je ne vais pas dézinguer plus longtemps le livre un peu froid, mais complet, de Maynard Solomon. Car il reste le bonhomme Beethoven, ce qui est évidemment l’essentiel. Le portrait que l’auteur brosse du personnage nous présente un homme moins torturé qu’intensément habité par une force intérieure qui le dépasse, et qui semble le contraindre, comme une nécessité, dans ses attitudes, ses comportements et son travail, à accomplir une sorte de mission. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Un autre aspect du personnage est que, aussi longtemps qu’il a vécu, il a été un homme en recherche de quelque chose de l’ordre de l’absolu. Ce qui fascine, par exemple dans la montée vers les aigus de l’adagio de l’opus 132 (à partir de la notation « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">Mit innigster Empfindung</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> »), c’est un besoin irrépressible de s’élever toujours plus haut que soi-même. Et je me demande s’il ne faudrait pas, de même que Novalis cherche « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">die blaue Blume</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> », cette fleur bleue à jamais inaccessible, chercher « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">L’Immortelle bien-aimée</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> » du côté de cet idéal-là plutôt que du côté d’une incarnation féminine réelle, fût-elle sublime comme Antonie Brentano.</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5186408" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/2766822786.jpg" alt="MIT INNIGSTER EMPFINDUNG.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"><em><span style="font-size: 14pt;">Con intimissimo sentimento.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Ce que voit et entend Beethoven au-dedans est à chercher en direction du transcendant, et ce monde intérieur dont ses chefs d’œuvre donnent une idée concrète est confronté en permanence à la trivialité des circonstances quotidiennes, les même tracas et soucis que tout un chacun. La confrontation est brutale, et même violente, comme on pense, entre la densité exaltée, lumineuse et vibrante du monde que Beethoven voit et entend à l'intérieur et la platitude grossière et prosaïque de la réalité banale. Le bonhomme Beethoven craque de partout, dans notre bas-monde, sous la poussée de cet univers puissant qui attend de sa part qu’il lui donne force, forme et apparence.</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">J'expliquerais volontiers ainsi les tas de petits, moyens et gros ennuis physiques qui vont, en s’aggravant avec le temps, lui empoisonner la vie. Il est mort âgé de 56 ans, un 26 mars 1827, d’une façon sordide et pathétique. De même, sur le plan moral et psychologique, il s’est, de façon tout aussi intense, heurté à la réalité ordinaire : il était connu pour sa gaucherie, ses colères, ses abattements (dont le plus fameux a donné le « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">Testament d’Heiligenstadt</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> ») et, d’une manière générale, pour son caractère difficile, voire intraitable.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5186414" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/89231676.jpg" alt="EINE INTERESSANTE BEGEGNUNG.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino;">Schubert et Beethoven : <span style="text-decoration: underline;"><strong>LA</strong></span> "rencontre". </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Pour ce qui est de la musique, j’ajouterai juste que, pour la première fois, des quatuors à cordes (à partir de l’opus 95) étaient écrits pour les seuls musiciens professionnels. Encore ceux-ci en trouvaient-ils certains bien difficiles. Je veux dire qu’ils n’étaient pas « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">mondains </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">», puisque non destinés à être joués dans leurs salons par des nobles pour leur distraction, contrairement aux œuvres de Haydn ou Mozart.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">L’ambition de Beethoven visait, en quelque sorte, « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">l’œuvre en soi</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> », comme un bloc de marbre à considérer non pour l’agrément raffiné qu’il procure, mais pour sa perfection intrinsèque.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> L'œuvre a ici changé de statut : de moyen, elle est devenue une fin. L'humain, cette fois, tente de se hisser à la hauteur du surhumain. Il y a dans toute la musique de Beethoven, comme le dit Romain Rolland dans la somme qu'il a consacrée au compositeur, quelque chose de puissamment viril,<img id="media-5186374" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/1939495026.jpg" alt="1966 ROMAIN ROLLAND.jpg" /> optimiste, conquérant. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Pour revenir à l’homme Beethoven, je retire de la lecture de sa biographie par Maynard Solomon l’impression d’un homme entouré de quelques amis très sûrs, bénéficiant de la protection et des libéralités de grands seigneurs qui l’admiraient, mais en même temps d’un homme excessivement <span style="text-decoration: underline;">seul</span>, et pas seulement à cause de sa surdité. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Et j’ai l’impression que cette terrible solitude découle logiquement, nécessairement, du caractère absolument unique des potentialités qu’il porte en lui.</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> Une solitude pour dire que l'univers où il se meut n'est pas de notre monde. Beethoven nous prend par les cheveux pour nous élever, si nous consentons à faire l'effort, loin au-dessus de nous-mêmes.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Car curieusement, quand ses maîtres et professeurs, à commencer par Haydn en personne (voir p.183), critiquent dans ses exercices et productions ce qu’ils appellent des « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">défauts </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">», je me demande si ce n’est pas sur de tels « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">défauts </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">» que cet Everest musical a pu être édifié. Par « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">défauts </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">», peut-être faut-il comprendre quelque chose de l’ordre du « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; mso-bidi-font-family: Arial;">jamais entendu auparavant </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">».</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Je me garderai bien d’en conclure que l’oreille finit par s’habituer à toutes les innovations : celles qu’on trouve dans la musique de Beethoven (par exemple la réhabilitation de la polyphonie dans le dernier cycle d’œuvres, voir p.414) sont trop le produit d’une absolue nécessité intérieure pour qu’on en fasse un principe généralisable, voire souhaitable, comme il est d’usage de considérer certaines musiques du 20<sup>ème</sup> siècle, que je ne citerai pas.</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Oui, l’œuvre de Beethoven s’impose bien par l’impression de nécessité intérieure qu’elle dégage. Je n’oublierai jamais la période de ma vie où le quinzième quatuor (opus 132, en la mineur), que je connaissais pourtant bien, a pris pour moi une dimension transcendante, lorsque, dans les circonstances que je traversais alors, j’eus le sentiment saisissant – je n’exagère pas – de <span style="text-decoration: underline;">rentrer à la maison</span>. D’arriver là chez moi.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> De trouver comme un centre de gravité, dans un intérieur fait pour moi, peuplé d'objets formant l'image accomplie d'une familiarité définitive. Inoubliable.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">C’était aussi la première fois qu’il m’était donné de percevoir la succession des cinq mouvements comme un tout organique, comme si j'avais à faire à une personne vivante avec bras et jambes correctement articulés, alors que si souvent, on se demande ce qui lie logiquement entre eux les différents mouvements, tant leur enchaînement paraît fait de bric et de broc et passer du coq à l'âne (même si j'aurais du mal à expliquer ça musicalement : c'est, comme on dit, du « <span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"><em>ressenti </em></span>»).</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Tout bien pesé, donc, merci à Maynard Solomon, qui m’a donné l'occasion de replonger dans cet univers qui me transporte au-delà de moi-même aussitôt que je m'y laisse aller.</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Schubert : ”Ave Maria”
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-07-11:5655101
2015-07-11T05:10:00+02:00
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Libera - Thomas Delgado-Little, voix solo
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="420" height="236" src="https://www.youtube.com/embed/3OOR80SPb1g" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Libera - Thomas Delgado-Little, voix solo</strong></span></span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Amelia Rosselli (1930-1996), Document 1967-1973
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2015-05-18:5623348
2015-05-18T05:00:00+02:00
2015-05-18T05:00:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5042851" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/02/574747844.jpg" alt="14786-rosselli1.jpg" /></p><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à Schubert</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Une mélodie couleur orange avait retenti</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">dans mes oreilles si attentives au solfège</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">d’un violon assez net pour me toucher</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">jusque dans mes fibres nerveuses (le</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">grand cœur) qui ma tiraient par les cheveux</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">pendant que je dansais avec la mélancolie ce</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; line-height: 200%; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; line-height: 200%; font-family: Baskerville;">soir-là où je n’avais pas de rendez-vous.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Mélodie éternelle et inexplosée, mélodie</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">de sentiments qu’on ne peut pas violer</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">dans le secret tombal de l’apôtre : apôtre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">de quoi ? — d’une quasi désespérée quelquefois</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">allègre, exposition de vos tableaux</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">mentaux, sentimentaux et ordinaires : l’amour</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">dans une boîte bien fermée n’eut pas le temps</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">de demander pardon.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Amelia Rosselli, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Document 1966-1973</em>, traduction de </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">l’italien et postface de Rodolphe Gauthier, La Barque,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 3cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">2014, p. 20. </span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Schubert (1797-1828) : Recueil ”Schwanengesang” D. 957 - Lied 4 : Ständchen (Sérénade)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-01-21:5540814
2015-01-21T05:10:00+01:00
2015-01-21T05:10:00+01:00
Joshua Bell , violon
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/owpkZzSRlYA?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #008080;"><a title="Joshua Bell, violon" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Joshua_Bell" target="_blank"><span style="color: #008080;">Joshua Bell</span></a></span>, violon</strong></span></span></p>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
”Qu'est-ce exactement que [le] public ?” [2]
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2014-12-23:5518020
2014-12-23T22:32:58+01:00
2014-12-23T22:32:58+01:00
Première partie ICI [J'aurais évidemment dû intituler...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4821912" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/00/00/3992319761.jpg" alt="furtwangler.jpg" /></p><p><span style="color: #ff0000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Première partie <a href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2014/12/21/qu-est-ce-exactement-que-le-public-5517369.html" target="_blank">ICI</a> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">[J'aurais évidemment dû intituler autrement la seconde et dernière partie de cet extrait, qui concerne moins le public que les conditions mêmes de la création artistique... et par là, je sous-entends volontiers que ce que l'auteur dit de la musique de son temps vaut manifestement pour une grande part de ce qui se crée aujourd'hui, dans la littérature, le théâtre, etc. J'avoue même que ce sont les analogies avec la condition de nombre d'auteurs dramatiques de mon temps, dont j'ai un temps parlé sur ce blog, qui m'ont amené à reproduire ici ce texte écrit entre 1945 et 1954, date de décès de l'auteur.]</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais, en profondeur, c'est-à-dire à la longue, il est bien démontré que le public ne peut être vraiment influencé. On l'intimide facilement, on peut lui faire perdre la claire conscience de son jugement : il se replie alors silencieusement sur lui-même. Mais lui faire trouver belles des choses qui ne lui plaisent pas, cela paraît à l'expérience impossible. Car le public juge d'instinct - ceci d'après des lois qu'il porte inconsciemment en lui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce que le musicien doit souhaiter : une désirable communion d'amour avec le public, ne peut être obtenu par la force, par une mise en tutelle, ni au moyen de théories, quelles que soient leurs tendances. La distance qui sépare l'actuel musicien d'avant-garde et le véritable grand public n'a pas diminué au cours de ces dix dernières années. Les rares exceptions confirment la règle. Ce n'est pas un hasard si, depuis le début de la période atonale on n'a plus écrit d'opéra ayant aussitôt le caractère d'une œuvre de répertoire - tel que l'a encore, par exemple, <em>Le Chevalier à la Rose.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Lorsque nous interrogeons ceux qui observent l'ensemble de cette question, c'est-à-dire les historiens de la musique, nous n'obtenons pas d'éclaircissements. Certes, il faut généralement attendre un certain temps pour que se dégage une vue claire et valable, car, le plus souvent, les historiens de la musique contemporaine risquent de se laisser trop facilement impressionner par les mots d'ordre du jour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'idée de "relativité historique" devient peu à peu une des armes essentielles de la propagande idéologique actuelle. Elle est tout de suite prête, passant au-dessus de toutes les différences possibles, à cataloguer Bartok et Hindemith comme les "classiques des modernes", en leur attribuant pour notre temps une influence égale à celle que Mozart et Beethoven exercèrent sur le leur... Cependant, il s'écoulera encore un certain temps avant qu'une véritable histoire de la musique de ce demi-siècle puisse être écrite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'irruption soudaine de l'atonalité, l'affranchissement des liens de la tonalité tout à coup considérée comme une contrainte gênante, datent à peu près du début du siècle. Arnold Schönberg, avec sa découverte de la composition dodécaphonique, à la nouveauté et à la hardiesse riches de conséquences, fut le premier à donner le signal. Il ne s'agissait pas là, comme cela peut en avoir d'abord l'apparence et comme de nombreux musiciens même le crurent, d'un développement nouveau à partir d'éléments déjà existants: c'était quelque chose de spécifiquement neuf qui était apporté au monde de la musique. Cette nouveauté-là (la résolution de consonances et de dissonances et, conséquemment et nécessairement, une ordonnance nouvelle du matériel tonal) bouleversa le processus de la création musicale. Ce processus avait été, jusque là, déterminé par le sentiment auquel se superposait la raison, le sentiment conservant toujours la primauté. Il s'y ajouta un caractère spéculatif qui avait essentiellement pour but de s'affranchir des contraintes tonales, qui avaient été naturelles auparavant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Pour cette raison, en même temps que, d'une part, les composantes de l'expression musicale se transformaient et que l'auditeur se trouvait placé devant une tâche nouvelle et tout à fait inhabituelle - d'autre part on était en présence d'une méthode de travail qui donnait au compositeur l'impression d'une liberté nouvelle, un sentiment soudain d'indépendance vis-à-vis de la "dictature" de la tonalité. Cela lui procura comme une sensation d'ivresse et l'on peut comprendre qu'alors la prise en considération des possibilités de réception du public fut considérée seulement comme un obstacle sans valeur ; ceci d'autant plus que l'on possédait, dans le système idéologique édifié par les historiens de la musique, un remarquable moyen de propagande.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais, avant tout - et ceci fut l'essentiel [...] - la composition redevint facile... comme au temps de Mozart ! Il n'est donc pas étonnant que le mouvement ait pris son essor avec une extraordinaire rapidité : dès les années qui suivirent la première guerre mondiale, nous pouvons voir avec les débuts de Hindemith et Krenek, l'orientation atonale. La plus grande révolution de l'histoire de la musique, faisant surgir, comme je l'ai dit, quelque chose d'entièrement neuf, se joua dans un espace d'à peine dix années.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">C'est un fait caractéristique que la portée de cette révolution ne pouvait être mesurée que par celui qui lisait les journaux. C'était une révolution de la "publicité"; cette publicité changea de position vis-à-vis des compositeurs contemporains. Auparavant, la vie n'était pas facile pour le compositeur. Il devait participer à cette "lutte pour la vie" qui règne dans toute la nature et qui fait que seul le plus fort survit et l'emporte. Le public, qui est par essence une masse paresseuse, était attaché à ce qu'il connaissait et aimait déjà et restait opposé aux nouveautés. Restaient à l'écart des productions nouvelles, non seulement le public, mais aussi les gens de métier et la presse (qui était alors beaucoup plus en contact qu'aujourd'hui avec le public et s'en faisait l'écho). La façon dont furent accueillies bien des œuvres reconnues plus tard comme des chefs d'œuvre le montre bien. Mais quand une œuvre, un homme parvenaient à triompher, ils ne devaient leur triomphe qu'à eux-mêmes. Ce qui assurait cette victoire, ce n'était pas la propagande, mais l'adhésion du public que le créateur avait su convaincre, malgré sa paresse légendaire, et avec lequel, à sa façon, il avait établi une nouvelle communion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En soi, un jeune compositeur n'avait encore aucun crédit "officiel". On ne se sentait d'aucune manière avoir vis-à-vis de lui des devoirs sociaux. S'il ne plaisait pas, c'est-à-dire si son œuvre n'avait pas de succès, il pouvait se considérer comme bon à jeter au fumier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Quelle différence avec ce qui se passe aujourd'hui ! Déjà, par principe, le jeune compositeur est dorloté et choyé comme un "garant" de l'avenir, on est vraiment aux petits soins pour lui. Mais à une condition : qu'il donne satisfaction à l'idéologie contemporaine, que l'on puisse considérer son œuvre comme "progressiste", qu'elle soit orientée vers l'avenir. Il sera alors admis dans les rangs de ceux qui vont de l'avant. Comme il y a aujourd'hui beaucoup de compositeurs de cet ordre, on voit se formuler une sorte de sentiment de responsabilité sociale : on doit assurer à la jeunesse la possibilité de vivre et de travailler : elle est notre avenir , et en raison de cela, nous devons nous efforcer, autant qu'il est possible, d'adoucir les difficultés de sa dure route. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ainsi, il ne s'agit plus en aucune façon de prendre position dans l'intérêt de notre avenir artistique <em>en général</em>, dans l'intérêt de l'avenir de l'homme moderne. Non, ce qui importe, c'est d'assurer la possibilité de composer ; c'est de servir les intérêts d'un groupe précis, fournir une hypothèse de travail, une méthode pour professionnels. Le public passe donc en seconde ligne; l'homme moderne doit comprendre que la musique n'est pas là pour "parler à son âme" : c'est une idée qu'il faut considérer comme passée, erronée, romantique...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Vraiment, quelle différence de situation pour le compositeur débutant - autrefois et maintenant ! Je ne parlerai pas du sort de ceux qui n'ont pas la chance d'être considérés officiellement comme les garants de l'avenir, et qui se contentent d'écrire de la musique - peut-être de la très bonne musique. Ils sont aujourd'hui - c'est eux qui l'ont voulu - plus morts que des morts ; il ne paraît pas nécessaire de perdre du temps à écrire quoi que ce soit à leur sujet. Mais les autres sont favorisés dans la mesure où ils témoignent de la "vision du monde" en vigueur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Si nous considérons leur position avec bon sens, il nous apparaît que cet encouragement a un effet tout autre que ne voudraient le croire ceux qui participent à cet état de choses et qui l'entretiennent, eux-mêmes plein de bonne volonté et de conviction intérieure.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le fait que, si le compositeur doit toujours se légitimer devant le public, ce n'est plus par le moyen de ses œuvres, mais qu'il suffit d'être engagé dans une certaine tendance pour être pris au sérieux et pour être exécuté, crée pour les musiciens une atmosphère de "serre" amollissante et artificielle qui, à la longue, comme cela s'est démontré, devient asphyxiante. Il en est d'eux comme des lièvres qui vivent dans des réserves d'où leurs ennemis - l'aigle, le renard - ont été chassés ; ils perdent de plus en plus leurs possibilités de vigilance et d'élan dans la lutte pour l'existence - et dégénèrent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Nous voyons aussi, sur toute la ligne, que sous l'influence de la publicité actuelle avec tous ses moyens de protection en faveur des pauvres compositeurs, leurs résultats devant le public ne deviennent pas meilleurs, mais pires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le groupe prend soin du compositeur : il devient donc plus important pour celui-ci de prouver son appartenance à ce groupe et de satisfaire son idéologie - que de faire ses preuves devant un public qu'il ne reconnaît en général comme digne de lui qu'avec la plus grande réserve.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Or, quand nous regardons l'histoire de la musique d'autrefois, nous constatons que ce sont toujours des isolés qui se sont imposés à l'humanité et ont remporté la victoire : Mozart, Beethoven, Wagner, Schubert, n'appartenaient à aucune tendance. Aujourd'hui, l'artiste isolé recherche la protection du groupe. - Ce n'est pas sans une certaine fierté que Thomas Mann a affirmé n'avoir jamais appartenu à aucune clique, ni sacrifié à une doctrine artistique solidement organisée; il trouvait du prix à ce splendide isolement. En tout cas, les artistes qui par leur œuvre sont encore vivants parmi nous, ont tous été des isolés.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Wilhelm Furtwängler, <em>Musique et Verbe</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p> </p>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
”Qu'est-ce exactement que [le] public ?” [1]
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2014-12-21:5517369
2014-12-21T01:28:00+01:00
2014-12-21T01:28:00+01:00
On ne peut contester en tout cas que la relation musicien-public ne se...
<p><img id="media-4820634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/00/02/3992319761.jpg" alt="furtwangler.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">On ne peut contester en tout cas que la relation musicien-public ne se soit modifiée au vingtième siècle, à peu près depuis le début de la période "atonale". Ceci est reconnu par le grand public, mais aussi par les intéressés directs, c'est-à-dire par les musiciens.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Demandons-nous d'abord : Qu'est-ce exactement que ce public ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Dans le sens où nous posons cette question, le public est avant tout une partie du "Toi", du grand "vis-à-vis" auquel le créateur s'adresse par son œuvre. que ce public soit composé de bourgeois ou d'ouvriers, peu importe - de même que la nationalité à laquelle il appartient. (Même un peuple aussi éloigné de nous que les Japonais se montre aujourd'hui ouvert à la musique européenne.) Ce qui est important, c'est que ce soit un "public", et non un simple agrégat d'individus. Il doit être composé de gens qui se sentent d'une même communauté et réagissent en communauté. Car il y a une différence à souligner: il est souvent constaté par les gens de métier à quel point les opinions d'un individu pris isolément peuvent être fausses et même absurdes - et de quelle façon logique et judicieuse l'ensemble d'un public se comporte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce que signifie le "grand public" dans la vie musicale et d'un point de vue commercial, est évident. Nous nous rendons moins compte du sens qu'il a pour les musiciens. A l'égard de ceux-ci, il représente l'auditeur "imaginaire" auquel l'auteur adresse son message. Depuis Bach, ce public a été pour les compositeurs quelques chose comme la "dernière instance"; ils le considèrent comme donnant l'orientation, la mesure, la norme à suivre. C'était le partenaire auquel ils s'adressaient. - Quand des gens de métier ou des esthéticiens parlent aujourd'hui de "lois artistiques" qu'ils dégagent des œuvres de Bach, Beethoven, Schubert, Brahms ou Wagner, ces lois ne sont pas concevables sans l'existence d'un lien avec le public. Ce sont des indications que le compositeur donne à ses auditeurs imaginaires, et qui résultent de la question suivante: "Comment faire pour m'adresser à ces gens de façon si parfaitement claire qu'ils puissent me comprendre complètement et véritablement?" - De ce fait, on peut presque dire que ce public, quel qu'il puisse être en réalité, est ainsi créé en grande partie par les Maîtres compositeurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">On sait que Beethoven formulait toujours beaucoup de critiques à l'égard du public qui assistait à ses concerts à Vienne. Et pourtant Beethoven est celui qui par ses œuvres, particulièrement par ses symphonies, a influencé de la façon la plus décisive le développement des concerts publics au XIXème siècle et a participé à leur création. Mais il est certain que ce rapport de confiance sous-jacent unissant le public et les musiciens - qui malgré toutes les discussions, toutes les divergences d'opinion, a maintenu sa souveraineté au cours du XIXème siècle - est bien ébranlé aujourd'hui. Se sentir lié au public dans une communion idéale, s'en remettre à lui avec confiance, comme le firent encore Wagner et Strauss [Richard, note du copiste], est une chose qui ne se rencontre plus guère dans notre temps. Le musicien moderne se présente devant ses auditeurs avec de grandes exigences. Il ne se soumet pas à eux : au contraire, il veut que le public soit soumis à sa dictature; il n'est plus dans la communauté, mais au-dessus d'elle; il ne cache pas le moins du monde le peu de cas qu'il fait du public. La relation idéale et universelle s'est ainsi transformée en un rapport intéressé. Le musicien cherche à influencer le public, dont il a besoin pour des fins "commerciales", - mais ceci dans le sens d'une intimidation, en pratiquant, pourrait-on dire, une sorte de terrorisme. Une marée de propagande en faveur du compositeur moderne (avec tous les procédés spectaculaires que l'on sait utiliser maintenant) déferle sur le public. N'y a-t-il pas au fond de cela une surprenante modestie de la part du compositeur moderne ? Peut-il vraiment croire qu'il y a succès, lorsque la propagande fonctionne et ferme la bouche au public? Attache-t-il vraiment plus d'importance à ce qu'il y a dans les journaux qu'à ce qui se passe au fond des cœurs des auditeurs? S'en remettre à une propagande consciente et organisée, cela a-t-il quelques chose à voir avec l'Art?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Wilhelm Furtwängler, <em>Musique et Verbe</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>La suite</em> <a href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2014/12/21/qu-est-ce-exactement-que-le-public-2-5518020.html" target="_blank">ICI</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Prieto
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Franz Schubert : Quintette à cordes en do majeur D 956
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-09-29:5457128
2014-09-29T05:25:00+02:00
2014-09-29T05:25:00+02:00
Brandis Quartet (Thomas Brandis, 1er violon, Peter Brem, violon,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/OTHKH-Fy5No?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Brandis Quartet (Thomas Brandis, 1er violon, Peter Brem, violon, Wilfried Strehle, alto, Wolfgang Boettcher, violoncelle) & Wen-Sinn Yang, violoncelle</strong></span></span></p>
Prieto
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Franz Schubert (1797-1828) : Ps. 23 ”Gott ist mein Hirt” Op. 132, D. 706
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-09-02:5438604
2014-09-02T05:25:00+02:00
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(Le Seigneur est mon berger) Orchestre de Chambre d'Europe - Dir....
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/OBPgorSJdds?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">(Le Seigneur est mon berger)<br /><strong>Orchestre de Chambre d'Europe - Dir. Claudio Abbado<br />Katrine Bryndorf, Barbara Bonney, Brigitte Poschner, Jorge Antonio Pita</strong></span></span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Deutsche Messe (« Messe allemande »), D.872 - Sanctus
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-07-03:5403671
2014-07-03T05:57:03+02:00
2014-07-03T05:57:03+02:00
RIAS Chamber Chorus & Rundfunk, Sinfonieorchester Berlin - Dir....
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/PBXl0GBefjg?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">RIAS Chamber Chorus & Rundfunk, Sinfonieorchester Berlin - Dir. Marcus Creed</span></span></p>
Prieto
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Franz Schubert - Sonate pour piano No. 16 en la mineur, D. 845
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-07-01:5402224
2014-07-01T05:42:56+02:00
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Clara Haskil (1895-1960), piano (1956)
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/wLkttlDv8QE?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Clara Haskil (1895-1960), piano (1956)</strong></span></span></p>
Prieto
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Franz Schubert (1797-1828) : Quintette en ut majeur D. 956 (Op. 163) - II. Adagio
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-06-16:5392035
2014-06-16T06:57:54+02:00
2014-06-16T06:57:54+02:00
Bernard Greenhouse & Juilliard String Quartet N.B. :...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/mCbtQTL4P0M?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Bernard Greenhouse & Juilliard String Quartet</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">N.B. :</span> <span style="color: #008080;"><a title="Franz Schubert (1797-1828) : Quintette en ut majeur D. 956 (Op. 163)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Quintette_en_do_majeur_de_Schubert" target="_blank"><span style="color: #008080;">Ce Quintette</span></a></span> a été composé deux mois avant la mort du musicien, et est considéré comme l'un des moments les plus forts et émouvants de toute l'histoire de la musique.</span></p>
Prieto
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Franz Schubert (1797-1828) : Arpeggione Sonata D821 pour violoncelle et piano - 2. Adagio
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-01-02:5260516
2014-01-02T07:53:00+01:00
2014-01-02T07:53:00+01:00
Mstislav Rostropovich, violoncelle - Benjamin Britten, piano (...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/hFBAVF93ve8?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Mstislav Rostropovich, violoncelle - Benjamin Britten, piano</strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a title="Arpeggione, 1er mouvement" href="https://www.youtube.com/watch?v=AonBUbPkthc" target="_blank"><span style="color: #008080;">1er mvt</span></a></span> - <span style="color: #008080;"><a title="Arpeggione, 3ème mouvement" href="https://www.youtube.com/watch?v=gY9qpHg3TBk" target="_blank"><span style="color: #008080;">3ème mvt</span></a></span>)</span></div>
Prieto
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Hildegard Von Bingen (1098-1179) : Ave, Generosa - Schubert : Ave Maria
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-12-14:5246370
2013-12-14T07:35:00+01:00
2013-12-14T07:35:00+01:00
Petits Chanteurs du Mont-Royal (Canada) - Dir. Gilbert Patenaude...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/FMONpQc-Cds?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Petits Chanteurs du Mont-Royal (Canada) - Dir. Gilbert Patenaude<br />Daniel Taylor, contre-ténor</strong></span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Deutsche Messe (« Messe allemande ») D.872
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-11-22:5227568
2013-11-22T07:29:00+01:00
2013-11-22T07:29:00+01:00
1 - Zum Eingang (Entrée) ; 2 - Zum Gloria (Gloria) ; 3 - Zum Evangelum...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/Monmb3gX2tQ?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>1 - Zum Eingang (Entrée) ; 2 - Zum Gloria (Gloria) ; 3 - Zum Evangelum (Evangile)<br />Wiener Sängerknaben (Chœur de garçons de Vienne) - 1968</strong></span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Quatuor à cordes no 14 en ré mineur « La Jeune Fille et la Mort », D. 810 - I. Allegro
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-10-30:5208787
2013-10-30T07:47:00+01:00
2013-10-30T07:47:00+01:00
Orchestre de Chambre du Conservatoire de musique de Carlsruhe...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/3QF67Jcq1c8?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Orchestre de Chambre du Conservatoire de musique de Carlsruhe (Allemagne) - Dir. Nachum Erlich</strong><br />(Enregistrement public du 24 janvier 2011 au Crown Hall, Jerusalem)</span></p>
Denise
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Fusion musicale
tag:specialdujour.hautetfort.com,2013-09-25:5178599
2013-09-25T19:08:00+02:00
2013-09-25T19:08:00+02:00
Une sonate de Brahms merveilleusement jouée par le jeune...
<p style="text-align: center;"><a href="http://youtu.be/a-J_e3bFH08" target="_blank"><img id="media-4262749" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/332374125.jpg" alt="Stéphane Tétreault, Zhengyu Chen, Jeunesses musicales, violoncelle, piano, Brahms, Schubert, Bach, Jonquière, Salle Pierrette-Gaudreault" width="353" height="236" /></a></p><p>Une <strong>sonate de Brahms</strong> merveilleusement jouée par le jeune violoncelliste <a href="http://www.jeunessesmusicales.com/fr/main_nav/artistes/tetreault-stephane/" target="_blank">Stéphane Tétreault</a> et le pianiste <a href="http://www.montrealclassique.com/6-artiste-chen-zhengyu.html" target="_blank">Chen Zhengyu</a>. Au <strong>deuxième mouvement </strong>(qu'on entend sur la vidéo, par Stéphane Tétreault et un autre pianiste), je remarque que le thème, joué d'abord de façon sautillante avec des <strong>notes détachées</strong> et attaquées (spiccato peut-être), est repris ensuite <strong>legato</strong>, sur des notes <strong>égales et liées</strong> entre elles. Sans doute que bien d'autres compositeurs ont utilisé <strong>ce genre de variation</strong> mais là, il m'éblouit soudain, et à chaque reprise, j'admire le <strong>contraste saisissant</strong> entre ces deux styles, qui donnent une <strong>ambiance totalement différente</strong> à la même ligne mélodique: d'abord <strong>joyeux</strong>, alerte et dansant, et ensuite <strong>langoureux et romantique</strong>.</p><p>Ce <strong>concert tout entier</strong>, présenté dimanche dernier par les <a href="http://www.jeunessesmusicales.com/" target="_blank">Jeunesses musicales</a> à la salle Pierrette-Gaudreault de Jonquière, était d'ailleurs <strong>un pur joyau</strong>. J'avais vu le violoncelliste jouer à Laterrière l'an passé (<a href="http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2012/08/20/musique-strad.html" target="_blank">voir mon billet ici</a>). Il était <strong>déjà excellent</strong> mais depuis, il a <strong>progressé</strong> de façon remarquable, me semble-t-il. Beaucoup plus à l'aise, il <strong>fusionne davantage</strong> avec son instrument (un <strong>Stradivarius de 1707</strong>, prêté par <strong>Jacqueline Desmarais</strong>). Il joue avec tout son corps, comme dans un pas de deux, son visage est expressif, parfois <strong>extatique</strong>, comme s'il était <strong>submergé par la beauté</strong> de ce qu'il joue.</p><p>Mais il n'oublie rien: ni <strong>les notes</strong> de ses partitions dont certaines sont d'une <strong>difficulté extrême </strong>(il joue tout de mémoire), ni le <strong>rythme</strong> (infernal à certains moments), ni la <strong>technique</strong>. Il possède tout ça à merveille. <strong>Bach, Haydn, Schubert, Saint-Saëns et Tchaïkovski</strong> sont au programme, et en rappel, la très belle Méditation de Thaïs, de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Massenet" target="_blank">Massenet</a>.</p><p>Le <strong>pianiste</strong> est tout aussi expérimenté et talentueux. La <strong>connivence</strong> entre les deux musiciens est parfaite, c'est <strong>merveilleux de les voir et de les entendre</strong>, totalement <strong>concentrés</strong> et engagés dans leur jeu, un plaisir partagé par l'auditoire qui <strong>remplit presque tous les sièges</strong>.</p>
Prieto
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Franz Schubert : Recueil ”Schwanengesang” (Le Chant du cygne), D. 957 - Lied 4 : Ständchen (Sérénade)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-09-05:5156389
2013-09-05T07:34:00+02:00
2013-09-05T07:34:00+02:00
(Transcription pour violoncelle et piano) Anne Gastinel, violoncelle -...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/I6Njg1LFxFk?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>(Transcription pour violoncelle et piano)<br />Anne Gastinel, violoncelle - Claire Désert, piano</strong></span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Sonate en la mineur D.821 ”Arpeggione” (1er mouvement)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-09-02:5153936
2013-09-02T07:54:00+02:00
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Franz Schubert : Sonate en la mineur D.821 " Arpeggione " (1er...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/IJq8Jg5AH8A?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Franz Schubert : Sonate en la mineur D.821 "<span style="color: #008080;"><a title="Schubert : sonate "Arpeggione"" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sonate_Arpeggione" target="_blank"><span style="color: #008080;">Arpeggione</span></a></span>" (1er mouvement)<br /></strong>Transcription pour violoncelle et piano (original sur arpeggione et pianoforte)<strong><br /><span style="color: #008080;"><a title="Anne Gastinel" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Gastinel" target="_blank"><span style="color: #008080;">Anne Gastinel</span></a></span>, violoncelle - <span style="color: #008080;"><a title="Claire Désert" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_D%C3%A9sert" target="_blank"><span style="color: #008080;">Claire Désert</span></a></span>, piano</strong></span></p>
Pascal Adam
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Ecouter
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2013-08-28:5149912
2013-08-28T00:09:00+02:00
2013-08-28T00:09:00+02:00
Je ne sais pas combien je connais de refrains de chansons que je n’ai...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4228334" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/02/00/2459104524.jpg" alt="mur berlin.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Je ne sais pas combien je connais de refrains de chansons que je n’ai jamais écoutées. L’impression est celle d’un bain, d’une immersion – dont l’idée est écœurante, bien davantage que sa réalité… précisément parce que c’est une réalité diffuse, à laquelle on ne porte pas attention. Ce n’est pas l’idée que je me droguerais ainsi, mais l’idée qu’on me drogue, qui est écœurante. Le silence – pas même son absolu, mais simplement un silence relatif – est devenu très rare ; et la musique, presque impossible à écouter vraiment, sans se mettre à faire autre chose. Tout fait musique de fond… même avec le secours de la vidéo pour me caler devant, sur internet, il est fréquent que j’ouvre un nouvel onglet et m’en aille lire des âneries politiques ou littéraires, sans plus d’égards déjà pour Schubert ou Stravinski. De la même façon, je m’en aperçois, je peine à lire un roman contemporain, et parfois j’ai l’impression que la fabrication de ce dernier est indexée sur l’usine à fabriquer des chansons de variétés impersonnelles, vaguement idiotes.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Il faisait très chaud l’autre jour et je suis entré prendre le frais dans la cathédrale. Là aussi, musique de fond, vaguement grégorienne, censée peut-être apaiser à leur insu les Japonais en shorts et les Occidentaux adipeux qui tous poursuivent, mais en baissant la voix, leur oiseux bavardage. La musique est là pour agir discrètement sur les nerfs, pas pour être écoutée : elle est exactement là comme s’il n’y en avait pas. C’est une musique qui joue le rôle du silence et d’abord je ne m’en suis pas aperçu, puis cela m’a écœuré : elle avait la même fonction qu’une chanson à la mode dans un magasin de fringues. Mais bon, j’ai fait un tour dans le vénérable édifice, et suis allé m’asseoir dans une chapelle latérale dédiée à la Vierge. Il y avait devant moi deux femmes, de dos, qui priaient ; juste devant la Vierge en statue, une femme noire en robe noire, qui avait dédaigné le prie-dieu et posé ses genoux à même le sol ; une autre, un peu en retrait, genoux au petit banc de bois, probablement européenne, trente-cinq ou quarante ans. Je suis resté assis environ vingt minutes ; au bout d’un moment la seconde dame, dont les traits étaient en fait asiatiques, quoiqu’elle n’eût rien à voir avec les Japonais en shorts, s’est levée et est partie. Quand enfin j’ai quitté ma place, la femme noire n’avait pas bougé et je n’ai pu voir son visage ; elle priait encore.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Pour ma part, n’étant pas très croyant, voire pas du tout en fait, quelque respect que je conserve à la civilisation catholique deux fois romaine, je n’ai pas prié, ni cherché à prier, ni bien sûr fait semblant… je suis resté là, comme en silence, je dis comme puisque les enceintes<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>déversaient le sirop vaguement grégorien, et je crois que je pestais en silence contre le monde entier. Mais quand je suis parti, j’avais envie d’écouter de la musique et je suis rentré chez moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">La mini-chaîne est sur la cheminée en marbre, et de chaque côté d’elle sont ses petites enceintes. J’ai placé le disque dans le lecteur, j’ai reculé mes pieds et posé mes mains au bord de la cheminée ; puis, comme il y a derrière la chaîne un grand miroir et que je ne voulais pas me regarder écouter de la musique – quel sens cela aurait-il ? –, j’ai fermé les yeux et n’ai fait pendant quarante minutes qu’écouter, physiquement requis, investi. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">(Quand j’ai raconté la scène à un ami, il a éclaté de rire, et répété plusieurs fois : – Arc-bouté ! Il n’y a que toi pour écouter de la musique arc-bouté … Et de rire ! Oh, j’ai ri de bon cœur avec lui, peut-être parce qu’au sortir de la cathédrale la référence à ce terme d’architecture me convenait tout à fait…)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Ce fut un moment magnifique ; j’étais pleinement conscient, je crois, et consentais à recevoir ce que je recevais, et tout me parvenait clairement, distinctement, sens et raison en éveil, plaisir et critique enfin liés, heureusement unis. Et je me suis demandé, aussi, si les gens qui priaient tout à l’heure, recevaient également, ou seulement émettaient…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">Je n’ai aucune envie de dire ici ce que j’ai écouté. C’est finalement trop intime et aucun titre ne rendra compte hélas, de l’écoute que j’ai faite.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: right; text-indent: 7.1pt;" align="right"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;">6 août 2013</span></p>
Prieto
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Franz Schubert : 6 Moments musicaux Op. 94 D. 780
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-08-25:5147453
2013-08-25T07:49:00+02:00
2013-08-25T07:49:00+02:00
No. 3 en Fa mineur - Allegro moderato (arr. F. Kreisler) Jeno Jando,...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/B8Cw-FTMK2w?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">No. 3 en Fa mineur - Allegro moderato (arr. F. Kreisler)<br />Jeno Jando, piano - Takako Nishizakii, violon</span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Nocturne en mi bémol majeur, Op. 148 (”Adagio”) D 897
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-08-09:5137846
2013-08-09T07:50:00+02:00
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Trio Wanderer
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/vUp117a8eFQ?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><strong><a title="Trio Wanderer" href="http://www.triowanderer.fr/fr-biographie" target="_blank"><span style="color: #008080;">Trio Wanderer</span></a></strong></span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Symphonie n°9 en ut majeur, dite « La Grande », D.944
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-07-18:5123826
2013-07-18T07:34:42+02:00
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Orchestre Philarmonique de Vienne - Dir. Wolfgang Sawallisch...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/kNocKxKd8-I?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: x-small;"><strong>Orchestre Philarmonique de Vienne - Dir. <span style="color: #008080;"><a title="Wolfgang Sawallisch (1923-2013)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sawallisch" target="_blank"><span style="color: #008080;">Wolfgang Sawallisch</span></a></span> (1923-2013)</strong></span></span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Deutsche Messe (« Messe allemande ») D.872 - Agnus Dei
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-06-17:5099571
2013-06-17T08:40:00+02:00
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Ensemble baroque de Bruchsal - Prof. Dr. Johann J. Beiche
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/yfJxYK8hopg?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ensemble baroque de Bruchsal - Prof. Dr. Johann J. Beiche</span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Sonate en la mineur D.821 ”Arpeggione”
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-03-07:5008289
2013-03-07T09:58:00+01:00
2013-03-07T09:58:00+01:00
Anne Gastinel, violon - Claire Désert, piano Original sur...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/IJq8Jg5AH8A?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Anne Gastinel, violon - Claire Désert, piano</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #008080;"><a title="Schubert : Sonate "Arpeggione", version originale" href="https://www.youtube.com/watch?v=6UTXRFfGAb0" target="_blank"><span style="color: #008080;">Original sur arpeggione et pianoforte</span></a></span> :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Nicolas Deletaille, arpeggione et Alain Roudier, pianoforte</span></p>
MiryCane
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Avec Isabelle Pourkat (piano)
tag:thierrycazalsflutealors.hautetfort.com,2013-01-16:3181330
2013-01-16T16:08:00+01:00
2013-01-16T16:08:00+01:00
photo : L. Valax Entre Isabelle Pourkat et Thierry Cazals, c'est une...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2977546" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://thierrycazalsflutealors.hautetfort.com/media/01/00/2643137304.2.jpg" alt="isabelle pourkat, thierry cazals" /></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #339966;">photo : L. Valax</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: large; color: #ffcc99;">Entre Isabelle Pourkat et Thierry Cazals, c'est une véritable magie qui opère : celle qui nait de la réunion de deux grands talents, c'est une évidence. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: large; color: #ffcc99;">Mais aussi, et surtout, celle inhérente à la rencontre de deux personnalités profondément sensibles musicalement et humainement. La musique est là, jaillissant de cette considération de l'humain dans une perspective infiniment artistique... </span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #ff6600;">Sonate de Carl Reinecke, concert du 10 février 2013 à Monestiès</span></p><p style="text-align: left;"><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/xUz1E8bTLvg?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #ff6600;">En bis du concert, le 1er mouvement d'une sonate pour violon attribuée à JS Bach</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #ff6600;"><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/pmC8x5Ajpq4?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #339966;">Film, son et montage : Serge Jankowski</span> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #ffcc00;"><span style="color: #ff6600;">Dans cet extrait du concert du 1er avril 2011 à Monestiès, ils jouent les Variations sur Trockne Blumen (Die Schöne Müllerin) de Franz Schubert</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #ffcc00;"><object width="425" height="355" data="http://www.youtube.com/v/gTpDJ-DiTEY&rel=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/gTpDJ-DiTEY&rel=1" /></object><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966;">Vidéo : S. Jankowski ; Son : P. Grenier </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-size: 18px;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-family: Comic Sans MS;">D'autres vidéos de ce concert</span></span></span></strong><a title="cazals, clavère, pourkat" href="http://www.youtube.com/playlist?list=PL6DB75F80D89D7CF4&feature=plcp" target="_blank"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: 18px;"><span style="font-family: Comic Sans MS;"> ICI</span></span></span></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #33cccc;">Originaire de Lorraine, Isabelle Pourkat commence l’apprentissage du piano à l’âge de quatre ans. Elève au conservatoire de Nancy, elle obtient un premier prix de formation musicale en 1993.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #33cccc;"> Puis elle étudie auprès de J.L.Haguenauer au conservatoire de Strasbourg où elle obtient un premier prix de piano en 1996.</span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #33cccc;"> De 1998 à 2005, elle est étudiante à la Musikhochschule de Köln (Allemagne) dans les classes de piano de V.Lobanov puis K.Merle, et dans les classes de musique de chambre de R.Manno, A.Spiri, et C. Beldi.</span></p><p><img id="media-2983760" style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thierrycazalsflutealors.hautetfort.com/media/01/02/3873687244.jpg" alt="isabelle pourkat,thierry cazals,piano,flûte,schubert" /><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium; color: #33cccc;"> Depuis quelques années, elle se consacre essentiellement à l’enseignement et à la musique de chambre, tout en perfectionnant sa pratique pianistique auprès d’A.Bach. Elle donne des concerts en tant que soliste ou membre de petites formations, en France (Strasbourg, Paris), en Allemagne (Köln, Hambourg) et aux Etats-Unis (Boston).</span></p>
Prieto
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Schubert : Impromptu n°3 en si bémol majeur ”Rosamunde” - Vladimir Horowitz
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-12-04:4917753
2012-12-04T08:10:00+01:00
2012-12-04T08:10:00+01:00
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/FxhbAGwEYGQ?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Prieto
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Franz Schubert : Deutsche Messe (”Messe allemande”), D.872 - ”Heilig, heilig, heilig...” (Saint, Saint, Saint)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-11-11:4893498
2012-11-11T08:10:00+01:00
2012-11-11T08:10:00+01:00
Choeur et orchestre symphonique de la Radio Bavaroise - Dir. Wolfgang...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/7WM6FkEjY_Y?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Choeur et orchestre symphonique de la Radio Bavaroise - Dir. Wolfgang Sawallisch</span></p>
Prieto
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Franz Schubert : ”Gott ist mein Hirt” (Le Seigneur est mon berger - Ps 23)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-11-08:4890304
2012-11-08T08:10:00+01:00
2012-11-08T08:10:00+01:00
Choeur Monteverdi - Dir. John Eliott Gardiner
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/iwzZt0aG13o?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Choeur Monteverdi - Dir. John Eliott Gardiner</span></p>
Prieto
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Schubert : Sérénade (Ständchen) D 957
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-09-27:4846088
2012-09-27T08:40:00+02:00
2012-09-27T08:40:00+02:00
Arrangement pour violoncelle et piano Anne Gastinel, violoncelle -...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/I6Njg1LFxFk?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000; font-size: small;">Arrangement pour violoncelle et piano<br />Anne Gastinel, violoncelle - Claire Désert, piano</span></p>
Prieto
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Franz Schubert : Moment Musical (D. 780, op. 94) N°3 Allegro Moderato (Air russe), en fa mineur
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-09-26:4844996
2012-09-26T08:40:00+02:00
2012-09-26T08:40:00+02:00
Vladimir Horowitz (1903-1989)
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/o9Ak7Tk9B3s?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Vladimir Horowitz (1903-1989)</span></p>
Prieto
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Schubert : Ave Maria - Andra Bocelli
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-08-13:4803667
2012-08-13T07:40:00+02:00
2012-08-13T07:40:00+02:00
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/pwp1CH5R-w4?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Prieto
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Décès de Brigitte Engerer, samedi 23 juin à Paris à l’âge de 59 ans
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-06-24:4762143
2012-06-24T17:00:00+02:00
2012-06-24T17:00:00+02:00
In Memoriam Live aux Victoires de la Musique Classique 2011 sur...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">In Memoriam</span></strong></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/WVVutUhA-tE?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">Live aux Victoires de la Musique Classique 2011 sur France 3</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">Schubert : Trio n°2 Opus 100</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">Brigitte Engerer piano, Olivier Charlier violon, Henri Demarquette violoncelle.</span></p>
Prieto
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18 mai : In Memoriam - Dietrich Fischer-Dieskau
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-05-18:4720797
2012-05-18T22:35:00+02:00
2012-05-18T22:35:00+02:00
En hommage au baryton allemand Dietrich Fischer-Dieskau décédé ce...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: georgia,palatino;">En hommage au baryton allemand Dietrich Fischer-Dieskau</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: georgia,palatino;">décédé ce vendredi 18 mai.</span></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: georgia,palatino;"><strong>Requiescat in pace</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: small; color: #000000;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/jyxMMg6bxrg?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: georgia,palatino;"><strong>Der Lindenbaum Die Winterreise</strong></span></p>
nauher
http://off-shore.hautetfort.com/about.html
Fischer-Dieskau, respectueusement
tag:off-shore.hautetfort.com,2012-05-18:4720279
2012-05-18T15:02:46+02:00
2012-05-18T15:02:46+02:00
Après l'écrivain Carlos Fuentes, mardi, le chanteur lyrique Dietrich...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Après l'écrivain Carlos Fuentes, mardi, le chanteur lyrique Dietrich Fischer-Dieskau ce jour...Triste semaine.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Demeurent sa voix, son œuvre dévouée à l'art lyrique, à la beauté de la langue allemande, Les <em>Lieder</em> de Schubert, entre autres. Il y eut aussi les rôles d'opéra. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Certes, il ne chantait plus depuis longtemps et ce n'est évidemment pas le sujet. Au contraire, la tristesse devant cette disparition qui arrive bien après l'arrêt d'une carrière longue et belle souligne plus encore ce qui peut nous attacher à l'art, aux œuvres, à leurs défenseurs intransigeants. Une proximité sans identification, une présence sans idolâtrie, un bonheur sans hystérie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Voyageons encore une fois avec lui. Il chante Schlegel mis en musique par Schubert. Sviatoslav Richter est au piano.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /><br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/iMMVAhwLqGw?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les commentaires sont fermés<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p>
nauher
http://off-shore.hautetfort.com/about.html
Schubert, loin du bruit...
tag:off-shore.hautetfort.com,2012-04-27:4689396
2012-04-27T08:32:44+02:00
2012-04-27T08:32:44+02:00
Quand tu n'as rien à dire, rien envie de dire, donne à ton tour ce qu'on...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br />Quand tu n'as rien à dire, rien envie de dire, donne à ton tour ce qu'on t'a donné.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /><object width="425" height="355" data="http://www.youtube.com/v/olOOsM8mioM&rel=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/olOOsM8mioM&rel=1" /></object></span></p>
Denise
http://specialdujour.hautetfort.com/about.html
La jeune fille et le Quatuor
tag:specialdujour.hautetfort.com,2011-04-13:3191785
2011-04-13T16:15:00+02:00
2011-04-13T16:15:00+02:00
Lors du concert de Jessy Dubé dimanche dernier, on a présenté celle qui...
<p><img id="media-2984242" style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em; border: 1px solid gray;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/2955904609.jpg" alt="nathalie camus,quatuor alcan,concert,guillaume thibert,beethoven,schubert" width="177" height="267" />Lors du <a title="mon texte est ici" href="http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2011/04/12/les-jeunesses-musicales-un-phenomene.html" target="_blank">concert de Jessy Dubé</a> dimanche dernier, on a présenté celle qui <strong>enseigne le violon</strong> à la jeune fille au conservatoire: <a href="http://www.conservatoire.gouv.qc.ca/musique/professeurs/article/nathalie-camus-3071?rub=156" target="_blank">Nathalie Camus</a>, que j'avais entendue quelques jours plus tôt dans cette même salle (Pierrette-Gaudreault) au concert donné par le <a href="http://www.quatuoralcan.com/" target="_blank">Quatuor Alcan</a>. Elle en fait partie <strong>depuis sa fondation</strong>, il y a 22 ans, de même que le violoncelliste <strong>David Ellis</strong>.</p><p>Un beau programme là aussi, du moins en ce qui concerne les deux oeuvres classiques. Le <strong>quatuor de Beethoven</strong> qu'ils avaient choisi (op. 95 no 11) n'est pas mon préféré, mais ils ont su tout de même me le <strong>faire apprécier</strong>.</p><p>En revanche, le <strong>quatuor </strong><a href="http://www.espritsnomades.com/siteclassique/schubertquatuor14.html" target="_blank">La Jeune fille et la mort</a> (D. 810), est une <strong>oeuvre admirable</strong>, un <em>mini-requiem</em>, <em>"une berceuse à la mort accueillante et qui parle aussi du fol espoir de vivre et de se révolter contre l'inéluctable"</em>. Une oeuvre <strong>romantique</strong>, tendre et émouvante, dont l'écoute me <strong>bouleverse</strong> chaque fois, y compris sur le <strong>disque gravé par le Quatuor Alcan</strong> en 1998 (vous pouvez l'écouter <a href="http://www.postedecoute.ca/catalogue/album/quatuor-alcan-schubert-quatuor-a-cordes-la-jeune-fille-et-la-mort-d-810-op-posth-168-d-112-1" target="_blank">ici</a>). <strong><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/00/3382395765.jpg" target="_blank"><img id="media-2984249" style="margin: 1.2em auto 0.7em; border: 1px solid gray; display: block;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/00/1718582512.jpg" alt="nathalie camus,quatuor alcan,concert,guillaume thibert,beethoven,schubert" width="337" height="337" /></a></strong><strong>Nathalie Camus, David Ellis et Luc </strong><strong>Beauchemin</strong> y étaient déjà (un peu plus jeunes: regardez la pochette!), mais le violoniste Brett Molzan a été depuis remplacé par <strong>Laura Andriani</strong>. Cette <strong>remarquable stabilité</strong> apporte <strong>maturité et profondeur</strong> à toutes leurs interprétations.</p><p>Le <strong>Quatuor Alcan</strong> inscrit régulièrement une <em>création mondiale</em> à son programme. Cette fois c'était <strong>Suspends</strong>, un quatuor écrit par <strong>Guillaume Thibert</strong>, jeune <strong>compositeur saguenéen</strong> (et directeur du <a href="http://cemproduction.com/" target="_blank">Centre d'expérimentation musicale</a>), qui est monté sur scène après l'interprétation. Une oeuvre jugée <strong>très intéressante</strong> par les interprètes. Sans doute mais en ce qui me concerne, je devrai <strong>l'entendre plusieurs fois</strong> pour l'apprécier vraiment.</p><p>Quant à <strong>Musica Celestis</strong>, d'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aaron_Jay_Kernis" target="_blank">Aaron Jay Kernis</a> cette musique est peu trop <em>planante</em> pour moi...</p>
cogitum
http://cjeandelcogito.hautetfort.com/about.html
COOL ATTITUDE
tag:cjeandelcogito.hautetfort.com,2010-07-16:2828038
2010-07-16T00:43:59+02:00
2010-07-16T00:43:59+02:00
Aprés des neuronnes fortement sollicités en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #993300;"> </span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #993300;"><img id="media-2560470" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" src="http://cjeandelcogito.hautetfort.com/media/01/01/1053767450.jpg" alt="Vagues mer.jpg" width="271" height="272" /></span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #993300;">Aprés des neuronnes fortement sollicités en cette fin de printemps pluvieux....</span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #993300;">ainsi que mon corps physique qui m'a permis de perdre quelques kilos, je vous conseille comme moi d'aller vers un horizon de grand large.........................</span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"> </span></p> <p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;">et de profiter de ce temps pour l'esprit, l'âme et l'oreille de la mélodie schubertienne</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><object width="482" height="242" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcr8ej_elizabeth-sombart-schubert-melodie_music" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcr8ej_elizabeth-sombart-schubert-melodie_music" /> <param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcr8ej_elizabeth-sombart-schubert-melodie_music" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #993300;"> </span></span></span></p>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
26. Douceur
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2010-05-23:2757539
2010-05-23T23:11:00+02:00
2010-05-23T23:11:00+02:00
...
<p><object data="http://www.youtube.com/v/OFcGgmWStnM&hl=en_US&fs=1&" width="480" height="385" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/OFcGgmWStnM&hl=en_US&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> <span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Ils sont dans le jardin, le soleil passe derrière l’olivier.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Je peux te poser une question ?</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Il finit son café.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Est-ce que tu penses que ?...</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Silence.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Il n’a pas l’air d’avoir entendu.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Que quoi, Marie ?</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Silence.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Que l’indifférence est la forme supérieure de l’amour ?</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Il ne dit rien, regarde son verre d’armagnac qu’il tient à deux mains.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Puis :</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais dit ça.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Ce n’est pas ça, ma question, Paul.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Il regarde disparaître dans l’air les volutes de sa bouffarde.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: times new roman,times;">Silence.</span></span></span></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><strong>La Série</strong>, dans son ordre de publication :</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2009/11/30/1-start-me-up.html">1.Start me up</a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2009/12/04/2-sagesse-et-boucherie.html">2. Sagesse et boucherie</a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2009/11/30/3-diplomatie.html">3. Diplomatie</a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="EN-GB" style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2009/12/09/6-vigie.html">6. Vigie</a></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="EN-GB" style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2009/12/29/on-line.html">9. On line</a></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="EN-GB" style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/01/03/11-a-l-instant.html">11. A l’instant</a></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="EN-GB" style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/01/08/7-illusion.html">7. Illusion</a></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="EN-GB" style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/01/12/18-faiblesse.html">18. Faiblesse</a></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="EN-GB" style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/01/15/23-genie-imbecile.html">23. Génie imbécile</a></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/01/26/52-a-table-reliefs.html">52. A table, reliefs</a></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/02/22/53-brouhaha.html">53. Brouhaha</a></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/02/25/54-instants.html">54. Instants</a></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/03/04/vieux-homme.html">56. Vieux homme</a></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/03/15/57-lorelei-electronique.html">57. Loreleï électronique</a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/04/14/58-aux-armes-prodromes.html">58. Aux armes (prodromes)</a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/archive/2010/04/16/59-autoportrait-photographie-retouchee.html">59. Autoportrait (photographie retouchée)</a></span></p>
Denis Desassis
http://maitrechronique.hautetfort.com/about.html
Sonate
tag:maitrechronique.hautetfort.com,2009-06-14:2239125
2009-06-14T07:15:00+02:00
2009-06-14T07:15:00+02:00
Au détour de l'installation de son ordinateur sur lequel je m'échine, une...
<p style="text-align: justify;"><img name="media-1814614" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="Franz_Schubert.jpg" id="media-1814614" src="http://www.maitrechroniquelight.com/media/01/02/1338972266.jpg" />Au détour de l'installation de son ordinateur sur lequel je m'échine, une collègue découvre que le système d'exploitation - que je ne nommerai pas, tant il est connu - installe des échantillons sonores et parmi ceux-ci, quelques mesures d'une œuvre de <strong>Beethoven</strong>. La voilà qui m'explique que cette découverte lui donne envie de réécouter toutes ses symphonies... Bizarrement, ce court dialogue un peu incongru me fait penser à la station des Arcs 1800, à son académie festival qui réunit élèves et enseignants durant deux semaines, chaque été. Et sans vouloir me faire passer pour un habitué des concerts qui sont donnés chaque soir, je me réjouis néanmoins déjà de ces quelques soirées auxquelles nous assisterons bientôt, au début du mois d'août. Allez savoir pourquoi, dès que je pense aux années que nous avons passées depuis douze ans dans cette station nichée au-dessus de Bourg-Saint-Maurice, j'entends instantanément les premières mesures de la <i>Sonate pour Arpeggione et Piano</i> de <strong>Franz Schubert</strong>. Mes connaissances ne me permettent pas de savoir s'il s'agit d'une œuvre majeure du compositeur autrichien, mais à la première écoute, je me suis senti en harmonie totale avec cette musique. Je crois me rappeler que l'un des interprètes était le violoncelliste <strong>Xavier Gagnepain</strong>, que j'ai déjà évoqué <a href="http://maitrechronique.blogspot.com/2008/08/le-violoncelle-de-lme.html" target="_blank">il y a plusieurs mois</a>. Voici les premières minutes du premier mouvement (Allegro Moderato) de cette sonate, dans une version enregistrée en 1968 par le grandissime <strong>Mstislav Rostropovitch</strong> au violoncelle et le non moins majeur <strong>Benjamin Britten</strong> au piano. On peut très facilement se procurer cet enregistrement magnifique, pour une somme modique, <strong><a target="_blank" href="http://www.amazon.fr/Schubert-Sonate-pour-Arpeggione-Franz/dp/B00004UGQC">ICI</a></strong> par exemple.</p> <p style="text-align: justify;"><img name="media-1814616" alt="http://www.maitrechroniquelight.com/media/02/01/1430921128.mp3" id="media-1814616" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" /></p>