Last posts on scarlett2024-03-28T22:14:35+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/scarlett/atom.xmlJean-Michelhttp://jean-michelpayet.hautetfort.com/about.htmlParu !tag:jean-michelpayet.hautetfort.com,2012-02-12:45966352012-02-12T17:24:00+01:002012-02-12T17:24:00+01:00 Première enquête de Scarlett et Watson, que nous publions, Mélanie Allag et...
<p><img id="media-3435763" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jean-michelpayet.hautetfort.com/media/01/02/1820864398.jpg" alt="Le trésor de Mr Ziane-75DPI.jpg" />Première enquête de Scarlett et Watson, que nous publions, Mélanie Allag et moi-même depuis quelques temps déjà dans l'indispensable magazine "Moi je lis" (MJL pour les fans, les habitués et les accros).</p><p>Reprise, donc de l'épisode 1 (le pilote comme on dit pour les séries). Le n° 2 est prévu pour le printemps...</p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlAvis de tempêtetag:talememore.hautetfort.com,2012-01-09:42248092012-01-09T11:42:00+01:002012-01-09T11:42:00+01:00 Autant en emporte le vent , Margaret Mitchell Avis chrono'...
<h2><span style="color: #800080;"><strong><em><img id="media-3376705" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/01/02/3075455896.jpg" alt="autant en emporte le vent, mitchell, scarlett, rhett, histoire d'amour passionnée, guerre de secession, feminisme, chaos, magnifique roman, petite peste délicieuse" /><span style="color: #ffffff; background-color: #cc0000;">Autant en emporte le vent</span></em><span style="color: #ffffff; background-color: #cc0000;">, Margaret Mitchell</span></strong></span></h2><p><span style="background-color: #ffffff; color: #cc3333;"><strong>Avis chrono'</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Rhaaaa!! Troooop bien! ça valait le coup de passer deux mois sur ce pavé, pour assister à la chute fracassante du vieux Sud. Quel réalisme, j'ai presque cru me sentir moi-même prise dans la tourmente, sous la pluie de flammes, de débris, en plein chaos. Et quelle histoire d'amour piquante à souhait. Il faudrait réécrire la fin, par contre...</strong></p><hr /><p style="text-align: justify;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://talememore.hautetfort.com/images/extenso.jpg" alt="extenso.jpg" />Deux mois pour le lire et bientôt autant pour donner mon avis... ^^</p><p style="text-align: justify;">J'ai vu le film, il y a des années. J'en gardais pour seul souvenir des maisons en flammes et une femme en robe qui descendait un grand escalier... Autant dire rien du tout, le plaisir de la découverte n'a pas été compromis.</p><p style="text-align: justify;">Je commence par quoi? J'ai autant été séduite par le personnage de Scarlett que par son étrange histoire avec Rhett. Mais comme toujours, c'est la précision du cadre historique qui suscite mon admiration! La guerre de Sécession, vue par les Sudistes: c'est nous qu'on est trop forts, les méchants nordistes seront pulvérisés avant le petit déjeuner, planquez femmes et enfants ce sont des ogres affamés, pilleurs et violeurs. Ou comment les guerres s'entretiennent en diabolisant l'ennemi. Ce n'est peut-être pas l'essentiel de l'oeuvre, mais enfin, c'est là.</p><p style="text-align: justify;">Je ne dévoile rien en disant qu'à la moitié du livre (avant?), nos héros sudistes, crève-la-faim, sans chaussures, sont presques tous morts au combat et qu'ils ont pris une sacrée déculottée. A la suite de quoi l'esclavage est aboli.</p><p style="text-align: justify;">C'est un thème passionnant (pur hasard, j'ai enchaîné cette lecture et celle de "La couleur des sentiments", un siècle plus tard, non plus l'esclavage mais la ségrégation) et traité, ma foi... Je ne saurais dire comment, je suis partagée. J'ai senti une certaine tendresse, dans le livre, entre les familles blanches, puissantes, et leurs serviteurs noirs. A certains moments, il est montré comment les nouvelles familles, celles des vainqueurs qui migrent du nord vers le sud pour occuper le terrain et qui sont en principe opposées à l'esclavage sont en réalité encore plus méprisantes envers les noirs que les sudistes.</p><p style="text-align: justify;">C'est historique? C'est romancé? Peu importe, d'une certaine façon. Ce qui provoque chez le lecteur une gêne légère (chez moi en tout cas), c'est la forme que prend au sein de la cellule familiale cette relation entre blancs et noirs.</p><p style="text-align: justify;">Il n'y a pas de sévices corporels, le serviteur est loyal, fidèle même dans la défaite, la Mama est une figure importante de la maison, son rôle de juge moralisateur, auprès de Scarlett est essentiel... Mais derrière tout cela, il y a dans certaines phrases, dans certains passages, des tournures qui donnent l'impression que cet attachement des blancs pour ceux qui vivent avec eux en les servant est de l'ordre de l'amour et des soins qu'on prodigue à un animal de compagnie... Pire encore que du paternalisme.</p><p style="text-align: justify;">Ce roman est un pur chaos, dans tout ce que ça peut avoir de grandiose. Tout s'écroule, rien ne tient, ça flambe sec et quelques caractères bien trempés, qui ne trouvaient pas leur place dans l'ancien monde, sont alors révélés dans la douleur. L'héroïne, Scarlett O'Hara, est de ceux-là.</p><p style="text-align: justify;">Délurée, insolente, préoccupée uniquement de ses toilettes et de ses prétendants qu'elle mène avec insouciance à la baguette, au début du roman sa futilité nous saute à la figure. Elle n'en est pas moins sympathique. Une gentille petite sotte qui nous fait sourire, tandis que sa cousine Mélanie est, elle, une femme véritable et accomplie.</p><p style="text-align: justify;">Puis, la guerre. Je m'abstiens de raconter les détails, sachez juste que jamais sur 1100 pages je n'ai eu le temps de m'ennuyer, les épisodes, aux tonalités très différentes s'enchaînent rapidement et j'ai tout aimé, tout! Quelle image que celle de la guerre, quand on ne nous décrit pas le front et les charges glorieuses, mais les fossés, les mutilés, les hôpitaux à l'arrière, le sang et la boue et les civils qui meurent de faim et sont ruinés ...</p><p style="text-align: justify;">Mais mais mais... en littérature, la chute d'un monde, c'est magnifique... Les vieilles familles, qui radotent à propos de leur glorieux passé, la jeunesse, toute une génération d'hommes, décimée. Ceux qui restent semblent hébétés, quelqu'uns se jettent à corps perdus dans la reconstruction. Non seulement leur fortune n'existe plus, mais de même tout ce qui faisait leur univers. Il n'est plus question de mariages d'égal à égal, toutes les familles sont ruinées et parfois, le premier homme valide qui passe fait l'affaire... c'est ça ou rester vieille fille!</p><p style="text-align: justify;">La richesse du roman, c'est de couvrir un maximum des facettes de ce bouleversement. Le statut de la femme, qui change, quand les dames de la haute sociéte se mettent à cuisiner des pâtés pour vivre.</p><p style="text-align: justify;">La fondation et l'essor du Ku Klux Klan semble, dans le roman, une réaction "naturelle" à une menace... j'aimerais développer ce sujet, parce que là encore, l'auteure a drôlement présenté les choses... Des volontaires pour en parler?</p><p style="text-align: justify;">Le développement fulgurant de la ville d'Atlanta. etc. Vraiment très instructif.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">J'en viens maintenant à ce qui a fait en grande partie la renommée d'<em>Autant en emporte le vent</em>: Le couple Rhett Butler/ Scarlett.</p><p style="text-align: justify;">Elle, elle est d'une complexité délicieuse. On la méprise pour son incapacité chronique à voir plus loin que le bout de son nez. Elle se méprend sur ceux qui l'entourent. Y compris sur Rhett.</p><p style="text-align: justify;">Lui, est odieux, mais seulement parce qu'il est franc, cynique. Je l'aime, cet homme! Chacune de ses apparitions est un délice! D'un bout à l'autre, sous son vernis de méchant, il laisse transparaître son grand coeur...</p><p style="text-align: justify;">Tandis que Scarlett se plante, se marie et se remarie à tour de bras, il est là, toujours là, dans l'ombre, présent quand il le faut... Impassible, indéchiffrable.</p><p style="text-align: justify;">La fin du roman est frustrante, mais elle répond à l'ensemble de l'oeuvre, elle ne dénature pas tout ce qui a été écrit avant. Je n'aime pas cette fin, mais je ne peux la critiquer.</p><p style="text-align: justify;">J'ai aimé, dans le personnage de Scarlett, qu'elle se dresse contre tous les autres, qu'elle affirme son indépendance envers les hommes, qu'elle cherche à vivre de son travail. Et aussi, bien sûr, qu'elle se révolte contre l'obligation faite aux femmes de porter des enfants! Sa répulsion pour l'enfantement, son indifférence, souvent, à la maternité... même aujourd'hui, je trouve que c'est piquant et dérangeant!</p><p style="text-align: justify;">Elle n'est pourtant pas froide... elle a juste pris d'un coup, plus que les autres, l'effondrement du monde sur ses épaules. Même quand on a envie de la détester, le roman ne nous laisse pas oublier ce qui a fait d'elle ce qu'elle est. Avare, égoïste, sournoise, calculatrice, insensible, colérique, manipulatrice... mais aurait-elle survécu, sans cela, aux privations?</p><p style="text-align: justify;">Je crois être passée par toute la gamme possible de sentiments, envers elle. Et maintenant que ma lecture est terminée, je m'aperçois que ce qui reste, c'est une forme d'admiration triste, qui serre un peu le coeur. Un être bâtard qui ne trouvera jamais ni sa place, ni le bonheur, ni la paix. Un être de transition... je la vois comme ça.</p><p style="text-align: justify;">Rhett est sublime, il a été bien moins malmené, en fait, que Scarlett. C'est le "méchant" le moins méchant de la terre... On y croit presque pas, à ses mauvais côtés, tant ils sont adoucis et nuancés, dès le début. Scarlett n'a pas cette chance. Certains de ses défauts ne se laissent pas oublier. Abîmée par son expérience et par le contexte. Tellement réaliste, ça, non?</p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong>Quelques citations, pour finir! Depuis quand ça n'est pas arrivé que je ne perde pas mes petits papiers avant d'écrire le billet??</strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080;">"A quoi me servirait d'être bonne, maintenant? Quelle valeur a la gentillesse? J'aurais mieux fait d'apprendre à labourer ou à cueillir le coton comme une négresse" (Scarlett) </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080;">A propos d'Ashley, jeune aristocrate sudiste "Ses mains n'étaient pas faites pour le travail, son corps n'était pas fait pour porter autre chose que du drap ou du linge fin. Dieu l'avait créé pour la vie luxueuse d'une riche demeure, pour s'entretenir avec des gens agréables, pour jouer du piano [...] "</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080;">"Le bon vieux temps n'existait plus mais ces gens continuaient de vivre comme s'il n'en était rien. Ils étaient charmants, ils prenaient leur temps, bien décidés à ne pas se bousculer come les Yankees, à ne pas courir comme eux après l'argent [...] La vie qu'elle devait mener était trop brutale, trop hostile pour qu'elle essayât même d'en sourire. Scarlett ne comprenait rien à la douceur, au courage et à l'imdomptable fierté de ses amis." </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080;">"Comme tous les hommes aussi, il était déçu de constater que sa femme était intelligente".</span></p><p> </p>
Jean-Michelhttp://jean-michelpayet.hautetfort.com/about.htmlVient de paraitre... ou presquetag:jean-michelpayet.hautetfort.com,2010-04-02:26811672010-04-02T13:02:00+02:002010-04-02T13:02:00+02:00 La seconde enquête de Scarlett est parue dans le numéro de mars 2010 de moi...
<p><img src="http://jean-michelpayet.hautetfort.com/media/00/00/1820150914.png" id="media-2370704" alt="descriptionimage.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />La seconde enquête de Scarlett est parue dans le numéro de mars 2010 de moi je lis (Editions Milan).</p> <p>Et, encore une fois, pour els impatients ou les curieux, voici le début de ce texte intitulé "Le Chat égyptien" et cette fois-ci encore, superbement illustré par Mélanie Allag :</p> <p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>295</o:Words> <o:Characters>1388</o:Characters> <o:Company>sdsd</o:Company> <o:Lines>30</o:Lines> <o:Paragraphs>10</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>2067</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1287</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG /> </o:OfficeDocumentSettings> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions /> <w:DoNotPrintRevisions /> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin /> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <!--StartFragment--></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 21.3pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--> <!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>295</o:Words> <o:Characters>1388</o:Characters> <o:Company>sdsd</o:Company> <o:Lines>30</o:Lines> <o:Paragraphs>10</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>2067</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1287</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG /> </o:OfficeDocumentSettings> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions /> <w:DoNotPrintRevisions /> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin /> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <!--StartFragment--></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify; text-indent: 0cm;"><!--[if !supportLists]--><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>–On se cambre bien ! On tient la pause encore, encore un peuuu… Plus haut le menton, Scarlett !</i></span></span></span><!--[endif]--></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>Delphine Garnier, ma professeur de danse plaque un dernier accord en sol majeur sur son vieux piano à roulettes.</i></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify; text-indent: 0cm;"><!--[if !supportLists]--><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>-Parfait ! Je vous libère, les petits rats. Vous pouvez aller vous changer. À la semaine prochaine.</i></span></span></span><!--[endif]--></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify; text-indent: 0cm;"><!--[if !supportLists]--><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>-Au revoir, Mademoiselle ! fait le chœur des neuf autres filles du cours de danse.</i></span></span></span><!--[endif]--></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>Elles s’échappent vers le vestiaire. Mais pas moi. Comme chaque mardi soir, je reste pour ranger. C’est un marché que Maman a passé avec Mademoiselle Garnier : je bénéficie de cours gratuits et, en contrepartie, je l’aide à la fin des cours… et nous ne nous plaignons pas du bruit le reste de la semaine. Il faut préciser que l’Académie de Danse Delphine Garnier se situe au premier étage de notre immeuble et que nous habitons, ma mère, Watson et moi au second.</i></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>Maman rentre en général bien après que les notes du dernier cours de danse se soient envolées, et moi, j’aime bien le son rythmé du piano-bastringue. Mais Watson, non. La musique, il déteste. Surtout que les cours débutent pendant sa grande sieste de l’après-midi, se poursuivent lors de son petit repos de l’avant-dîner pour se terminer juste au milieu de son somme de préparation à sa belle nuit de sommeil. Watson n’est pas le modèle d <span class="MsoCommentReference"><span style="display: none;">d</span></span> u chat actif. Bref la musique le gène.</i></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></i></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>Soudain, alors que j’empile les tapis de sol dans la salle de danse, un cri fuse de la pièce voisine. Je me précipite.</i></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify; text-indent: 0cm;"><!--[if !supportLists]--><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>-Que se passe-t-il ?</i></span></span></span><!--[endif]--></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>Je débouche dans le petit salon. Mademoiselle Garnier se tourne vers moi, ses cheveux gris en bataille et les yeux comme des soucoupes. Derrière elle, une petite porte forme un angle droit avec le mur, révélant le trou noir d’un coffre-fort. Vide.</i></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 1.35pt 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify; text-indent: 0cm;"><!--[if !supportLists]--><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: times new roman,times;"><i>-Ma statuette, balbutie-t-elle. Disparue.</i></span></span></span><!--[endif]--></p> <!--EndFragment--> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm -19.9pt 0.0001pt 21.3pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[endif]--></p> <!--[endif]--><!--EndFragment-->
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlSuite Scarlett (M. JOHNSON)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2010-03-29:26752092010-03-29T15:58:00+02:002010-03-29T15:58:00+02:00 « Ce livre est dédié à quiconque a joué le rôle d'un corps mort, sur...
<p><img id="media-2363710" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/02/02/58700495.jpg" alt="Suite Scarlett.jpg" />« Ce livre est dédié à quiconque a joué le rôle d'un corps mort, sur scène ou à l'écran. Il faut être très bon acteur pour demeurer allongé au sol en silence. Lâchez-vous, amis sans vie. »</p><p>Scarlett a une vie de rêve : elle habite New York, à hauteur de la Soixantième Avenue, non loin de Central Park, dans un hôtel Art Déco datant de la fin des années 20. Sauf que... cet hôtel, ses parents en sont les propriétaires, et il n'est pas loin de tomber en ruine ! Plus de climatisation, très peu de clients, et des corvées à la pelle !</p><p>Résultat : alors que tous ses amis se préparent à des vacances plus excitantes les unes que les autres, l'été de Scarlett, celui de ses quinze ans, s'annonce atroce. Heureusement, l'arrivée d'une nouvelle cliente, à la fois mystérieuse et extravagante, va tout changer...</p><p>Drôle, juste, bien mené, le roman de Maureen Johnson a tout pour plaire aux filles à partir de treize ans. L'héroïne y est à la fois naïve et déterminée, les péripéties foisonnent : première histoire d'amour, découverte du milieu des « théâtreux » new yorkais, éloge de la fratrie, et surtout, Big Apple tient un rôle déterminant dans l'histoire, à la fois décor et partie-prenante de l'action. On ressort de cette lecture avec la furieuse envie de débarquer là-bas, et nous aussi voir le Chrysler Building depuis les fenêtres de l'hôtel Hopewell, « à supposer que l'on efface les bâtiments construits au milieu... »</p><p><em>De façon générale, New York est la ville idéale pour fêter son anniversaire. On peut aller au spectacle, faire du shopping, déguster toutes sortes de plats et jouer au touriste. A bien réfléchir, tout ou presque est possible à New York.</em></p><p><em>Néanmoins, le bât peut blesser pour deux raisons : si vous êtes seul et si vous êtes dans la dèche. Imaginez par exemple qu'il reste environ seize dollars sur votre compte et que vous n'ayez aucune perspective pour le renflouer... Que vos amis soient éparpillés autour du monde, que votre sœur aînée travaille dix heures par jour, que votre petite sœur préfère vous voir brûler vive plutôt que de vous venir en aide, que votre grand frère, qui normalement aurait dû passer la journée avec vous, se concentre sur son propre parcours professionnel... Et encore, ça n'est pas tout. Vous vivez sur place, à New York, par conséquent vous connaissez par cœur tous les endroits à voir, et ces endroits à voir sont au pied de chez vous.</em></p><p style="text-align: right;">Maureen JOHNSON, <em>Suite Scarlett</em>.</p><p style="text-align: right;">Scripto - Gallimard</p><p style="text-align: right;">384 pages - 13€</p><p style="text-align: right;">Titre original : <em>Suite Scarlett</em> - Paru en 2008 - Traduit en français en 2010</p><p><span style="text-decoration: underline;">L'auteur :</span> Maureen Johnson est née et a grandi à Philadelphie, en Pennsylvanie. Enfant, Maureen lisait sans arrêt, comme beaucoup de lecteurs qui finissent par écrire. Elle a étudié la dramaturgie et l'écriture romanesque à l'Université de Columbia. Avant de pouvoir vivre de sa plume, elle a pratiqué bon nombre de petits boulots de New York à Londres en passant par Las Vegas. Elle vit aujourd'hui à New York avec son mari.</p><p> </p>
SYNTHESE NATIONALEhttp://synthesenationale.hautetfort.com/about.htmlScarlett, le Sud et les Sudistes à l'honneur avec Jean-Claude Rolinat...tag:synthesenationale.hautetfort.com,2009-12-05:23536612009-12-05T14:00:00+01:002009-12-05T14:00:00+01:00 C'est pour les amoureux du Sud et des Sudistes que notre...
<div style="text-align: justify;"> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial; mso-bidi-font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a target="_blank" href="http://synthesenationale.hautetfort.com/media/00/00/669854687.jpg"></a></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><img name="media-1960545" src="http://synthesenationale.hautetfort.com/media/02/01/259205128.jpg" alt="Scarlett2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1960545" /></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial;"><span style="font-size: 9pt; color: black; font-family: Arial;">C'est pour les amoureux du Sud et des Sudistes que notre collaborateur et ami Jean-Claude Rolinat, fin connaisseur des Etats confédérés, a écrit ce nouveau livre.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; color: black; font-family: Arial;">Tout à la fois ouvrage historique, chronique contemporaine et guide touristique, cet abécédaire du Sud profond évoquant neuf États est une pressante invitation au voyage. Alors, tournez les pages, laissez-vous porter par la petite musique des mots, réservez vos billets et... bouclez vos valises ! <em>The "South gonna rise again" !</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial;"><em>Ballade au pays de Scarlett</em>, par Jean-Claude Rolinat, 290 pages, aux <a target="_blank" href="http://www.atelier-folfer.com/edition/edition4.html"><span style="color: #000080;">Editions Fol'fer</span></a> </span><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial;">(prix de vente public en</span> <span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial; mso-bidi-font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">franco de port 26 euros</span><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial;">,</span> <span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial; mso-bidi-font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">23 euros en librairie).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial; mso-bidi-font-weight: bold; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Jean-Claude Rolinat sera dimanche 6 décembre au 6ème Salon du livre d'Histoire (79 B, avenue Marceau 75016 Paris) où il dédicacera ses livres.</strong></span></p> </div>
Jean-Michelhttp://jean-michelpayet.hautetfort.com/about.htmlParu aussi !tag:jean-michelpayet.hautetfort.com,2009-10-09:24109282009-10-09T15:40:00+02:002009-10-09T15:40:00+02:00 Ce numéro d'octobre est le second de la nouvelle formule de Moi je lis. Il...
<p><img src="http://jean-michelpayet.hautetfort.com/media/01/01/1820150914.png" id="media-2030424" alt="descriptionimage.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Ce numéro d'octobre est le second de la nouvelle formule de Moi je lis. Il comporte, entre autres rubriques, un petit roman qui propose aux lecteurs une énigme, le jeu étant que l'auteur et l'illustrateur réunissent tous les éléments qui permettront à ce lecteur de trouver la solution de l'énigme seul. Voici donc la première enquête de Scarlett et de son chat Watson qui prend vie sous le crayon de <a href="http://moufle.canalblog.com/">Mélanie Allag</a>. Qui a dérobé le trésor de Monsieur Ziane ? à vous de trouver le coupable.</p> <p> </p> <p>Voici, pour les impatients, le début de l'énigme :</p> <p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>253</o:Words> <o:Characters>1446</o:Characters> <o:Company>sdsd</o:Company> <o:Lines>12</o:Lines> <o:Paragraphs>2</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>1775</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1282</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG /> </o:OfficeDocumentSettings> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions /> <w:DoNotPrintRevisions /> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin /> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <!--StartFragment--></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i>Un œuf. Il me manque rien qu’un œuf pour faire le meilleur gâteau au chocolat d’enfer de la vie du monde de mon quartier. Ce soir, nous allons fêter l’anniversaire de ma mère. Elle a promis de rentrer tôt. Pas comme les soirs où son boulot la retient jusqu’à pas d’heure pour des urgences urgentissimes, pendant que je l’attends devant des séries policières. Maman, elle est médecin légiste. Elle découpe les morts pour savoir pourquoi ils sont morts, comment on les a tués et tout ça. Très sympa.</i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i>Mon gâteau pourrait se faire avec un œuf de moins. Le monde ne s’arrêterait pas de</i></span> <span style="font-size: small;"><i><img src="http://jean-michelpayet.hautetfort.com/media/02/00/1032160738.jpg" id="media-2030456" alt="Watson--.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></i></span><span style="font-size: small;"><i>tourner, mais mon fondant ne serait pas à la hauteur de ma réputation et je ne peux pas prendre ce risque.</i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i>Un instant, je pense aller demander un œuf à Garance. Ma sœur. Elle habite son propre studio trois étages plus haut. Faut dire que c’est une vieille : vingt ans, neuf de plus que moi, une éternité, quoi. Là haut, elle écrit des livres. Des policiers, bien sûr. Elle raconte les enquêtes d’un détective, Earl Grey, qui, bien sûr, a toutes les qualités. Je la suspecte d’être un peu amoureuse de lui. Lorsqu’elle lâche son ordi, elle descend nous chiper une pomme ou un restant de gratin froid, puis elle remonte retrouver Earl. Un œuf, non, faut pas rêver, son frigo n’a jamais du en voir un. Alors, je n’envisage plus qu’une</i></span> <span style="font-size: small;"><i>solution : Le Pays du Soleil.</i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i>C’est le nom que Monsieur Ziane a donné à son épicerie. Lorsque j’en parle à mes copines, elles imaginent une banale supérette de dépannage où s’alignent des boîtes de conserves anonymes, et des légumes flétris. Erreur ! Le Pays du Soleil est un palais. Ses parfums nous happent de l’autre côté de la rue. Aller y acheter une plaquette de beurre, c’est faire un voyage aux portes de l’Afrique et de l’Asie...</i></span></p> <!--EndFragment-->