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Jean-Pierre Longre
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« Trompettes de la Renommée » au temps des réseaux sociaux.
tag:jplongre.hautetfort.com,2023-09-18:6458241
2023-09-18T18:44:00+02:00
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Lydie Salvayre, Irréfutable essai de successologie , Seuil, 2023 On...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6470686" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/01/02/160322962.jpg" alt="Essai, Satire, francophone, Lydie Salvayre, Le Seuil, Jean-Pierre Longre" width="148" height="148" />Lydie Salvayre, <em>Irréfutable essai de successologie</em>, Seuil, 2023</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">On s’en souvient, Georges Brassens chanta naguère son refus de prêter le flanc à la « déesse aux cent bouches », de dévoiler les secrets (même fictifs) de sa vie privée ; on peut être sûr que s’il vivait actuellement, il refuserait tout autant de se répandre sur les réseaux sociaux. La veine satirique de Lydie Salvayre, si elle prend des itinéraires différents, poursuit le même but, celui dont Shakespeare, placé en exergue de cet « Irréfutable essai », montrait le chemin, sur lequel « les places d’honneur sont pour les plus indignes. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Comme son titre l’indique, l’ouvrage est un essai, c’est-à-dire qu’il analyse d’une manière méthodique les tenants et les aboutissants de son sujet : d’abord définir le succès, facteur en particulier de séduction et de richesse ; puis étudier les différentes familles de succès, portraits pittoresques à l’appui, ironiques à souhait, tels celui de « l’influenceuse bookstagrammeuse », passée forcément par Dubaï, et dont le principal mérite réside dans les formes rebondies de son physique refait, ou celui de « l’homme influent », héritier fortuné qui se pique d’être mécène, que l’on craint (« ça l’enchante »), que l’on « aime d’un amour apeuré »… Plusieurs chapitres sont, bien sûr, consacrés à la littérature : « Les diverses variétés d’écrivains », dont ceux et celles qui répètent à l'envi qu'ils ont trahi leur classe sociale, « Les critiques littéraires », qui peuvent être, par exemple, « tueurs en série » ou « consciencieux ». Et puis, ceci peut servir, « Comment obtenir un succès littéraire » (ou d’ailleurs « en tous domaines »), comment cultiver « l’art de paraître » (rien à voir avec le talent), comment utiliser les amis, les réseaux sociaux etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Ce livre est un chef-d’œuvre d’ironie, de second degré (pas sûr que la « bookstagrammeuse », qui comme quelques autres en prend pour son grade, sache ce qu’est le second degré, elle qui prend Sainte-Beuve pour une sainte ou le grand Chamfort du XVIIe siècle pour un chanteur.) À ce propos, Lydie Salvayre n’hésite pas à parsemer son argumentation de maximes bien senties ; quelques échantillons : « Tous les imbéciles aiment à être approuvés » ; « Un véritable ami est un bon placement » ; « Les humains d’aujourd’hui placent tous leur salut dans l’opinion publique » ; « Les gens de grand talent ne rencontrent de leur vivant qu’incompréhension et jalousies ». « Mais » (titre du dernier chapitre), elle n’hésite pas non plus, en apothéose finale, à oublier le second degré et à proclamer ce qui pour elle est la meilleure attitude à avoir : dire Non, notamment, « aux lois qui mènent censément au succès en vous mordant le cœur et en vous broyant l’âme », « Non à ces livres sans nerfs, sans os, sans chair, sans poids, ces livres sans bonté, sans joie, sans rage et sans exultation, ces livres sans épines, ces livres sans arêtes, ces livres bien prudents, bien polis, bien proprets, ces livres bien nippés, bien peignés, pommadés, ces livres écrits à l’eau tiède à l’usage des tièdes et qui châtrent, affadissent et dévoient toutes les choses qu’ils nomment. » Qu’on se le dise, surtout en période de « rentrée littéraire » !</span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><a href="http://www.seuil.com">www.seuil.com</a></span></p>
Zébra
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Trait d'esprit (XVI)
tag:fanzine.hautetfort.com,2021-05-11:6315273
2021-05-11T13:59:44+02:00
2021-05-11T13:59:44+02:00
par MARC SCHMITT
<p><strong>par MARC SCHMITT</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6257288" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/1257063709.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,chou fleur,dessin,satire,marc schmitt" /></p>
Bruno Chiron
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Jojo et son ami imaginaire Adolf
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-03-29:6306200
2021-03-29T00:00:00+02:00
2021-03-29T00:00:00+02:00
C’est un euphémisme que de dire que traiter le nazisme sous forme de...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/2406329872.jpg" id="media-6242176" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est un euphémisme que de dire que traiter le nazisme sous forme de comédie est un exercice périlleux. On pense au film inachevé et caché de Jerry Lewis,<em> <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2015/07/19/les-films-que-vous-ne-verrez-jamais-5659366.html" target="_blank" rel="noopener">The Day the Clown Cried</a></em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le réalisateur néo-zélandais Taika Waititi (<em>Boy</em>, <em>Vampires en toute intimité</em>,<em> Thor : Ragnaroka</em>) a fait le pari de la farce et de la comédie dramatique, noire et surréaliste pour son étonnant film <em>Jojo Rabbit</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Johanne Betzler, 10 ans, est surnommé Jojo et moqué par ses camarades pour son physique chétif. Des caractéristiques qui font figure de défauts rédhibitoires dans l’Allemagne nazie des années 40. Il vit avec sa mère Rosie (Scarlett Johansson). Son père a disparu dans les tourments de la guerre. Comme les enfants de son âge à cette époque sombre, le petit Johanne vit pour les Jeunesses hitlériennes et rêve d’en devenir un membre héroïque. Mais Jojo cache aussi un secret : il a un ami imaginaire, et il se nomme Adolf Hitler. Le jour où Jojo découvre dans la maison familiale une jeune juive, Elsa, cachée par sa mère, le voilà, pris dans un cas de conscience insoluble, attisé par cet ami bien vite encombrant.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un long-métrage extrêmement fin et délicat</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À la fois récit de guerre, comédie sarcastique et fable, <em>Jojo Rabbit</em> réussit le pari de parler sous le ton de l’humour noir d’un thème souvent traité, celui du nazisme. La question sur la pertinence de ce choix artistique mérite bien sûr d’être débattu (notamment dans le choix de la bande originale), mais le spectateur peut reconnaître le talent du réalisateur et acteur (il tient lui même le rôle d’Adolf Hitler) dans ce long-métrage extrêmement fin et délicat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le jeune Roman Griffin Davis éclabousse de son talent pour son rôle de Jojo. Quant à Scarlett Johansson, elle convainc – bien sûr – dans ce rôle de mère-courage et résistante. Quant à la jeune fugitive Elsa, Taika Waititi choisit d’en faire un personnage ambivalent et très vite attachant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Jojo Rabbit a reçu l'Oscar et BAFTA du meilleur scénario adapté en 2020, quant à Roman Griffin Davis, il a emporté le prix Meilleur Espoir au Critic's Choice Award 2020. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Jojo Rabbit</em>, mélodrame américano-allemand de Taika Waititi,<br />avec Roman Griffin Davis, Scarlett Johansson, Thomasin McKenzie, <br />Sam Rockwell et Taika Waititi, 2019, 108 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.searchlightpictures.com/jojorabbit" target="_blank" rel="noopener">https://www.searchlightpictures.com/jojorabbit</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/12/14/naissance-de-marcel-marceau-6283035.html" target="_blank" rel="noopener">"Naissance de Marcel Marceau"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/R4VS2YeP-qA" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Estrella Oscura
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Bienvenue au club de Jonathan Coe
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2020-06-27:6248006
2020-06-27T07:16:00+02:00
2020-06-27T07:16:00+02:00
Fidèle à son habitude de passer au crible la société anglaise par le petit...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6148910" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/01/00/929949111.jpg" alt="Bienvenue au club.jpg" /><strong>Fidèle à son habitude de passer au crible la société anglaise par le petit bout de la lorgnette,</strong> Jonathan Coe explore dans ce roman les années 70 pré-Thatcher à travers un groupe d'adolescents, élèves d'un collège très select de Birmingham. <br />Benjamin Trotter, indéniablement le protagoniste, est un jeune homme réservé et esthète - d'aucuns diraient timoré, notamment son ami Doug - qui se rêve compositeur ou écrivain. Son père Colin est un des principaux responsables du personnel de LA grande usine de Birmingham, celle-là même qui fait plus ou moins vivre l'essentiel de la population de la ville, et sa sœur Loïs est à la recherche de l'amour au départ, tout simplement. <br />Le fameux Doug, lui, révèle au fil des années une personnalité beaucoup plus cash et n'hésite pas à prendre des positions politiques très affirmées, trait de caractère qu'il a sans doute hérité de son père Bill, principal délégué syndical de l'usine sus-mentionnée. Autant dire que si Benjamin et Doug sont amis, ce n'est pas exactement le cas de Colin et Bill.<br />Enfin, Philip développe un goût prononcé pour les arts plastiques tandis qu'il assiste impuissant au fil des années à des manœuvres parfois douteuses de son professeur d'art auprès de sa famille. <br />Autour de ces trois amis gravitent un nombre incalculable d'autres personnages de tous âges et de tous sexes, surtout à mesure qu'ils vieillissent puisque le lecteur à l'heur de les suivre grosso modo de la 4e à la terminale. J'aime autant vous dire qu'avec les années, l'enjeu féminin augmente significativement, si vous voyez ce que je veux dire.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Alors, dit comme ça, on pourrait craindre</strong> le roman fleuve anecdotique avec 8000 noms qu'on ne parviendra pas à retenir et au moins la moitié des personnages dont on n'aura que faire et l'on aurait évidemment tort. <br /><strong>Grâce à une construction narrative extrêmement enlevée et une écriture qui mêle à la perfection concision et ironie,</strong> Jonathan Coe réalise le tour de force proprement étonnant de transformer le récit de vies banales en véritable <em>page turner</em>. On se sent avec les personnages, ils semblent être nos amis, notre famille, nos meilleurs ennemis ; ils sont vivants et on les suit avec un mélange d'impatience et d'émotion.</p><p style="text-align: justify;"><strong>A travers eux, c'est toute la décennie 70 qui passe sur le billard.</strong> Ainsi, on voit évoluer les modes vestimentaires et les styles musicaux - des Beatles au rock progressif puis au punk - ; on touche du doigt le racisme et la pudibonderie ; on assiste à la naissance des consciences politiques, d'un bord comme de l'autre, en miroir desquelles se jouent l'émergence capitaliste et conséquemment les grandes grèves qui ont soulevées l'Angleterre avant l'élection de Thatcher, sans parler des problématiques nationalistes exacerbées en Irlande et au Pays de Galles. Tout cet arrière-plan hyper léché par Jonathan Coe est aussi riche que passionnant et rajoute le sel primordial à une liste d'ingrédients déjà savoureux.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Je vais tout de même en rajouter un petit dernier </strong>- et ce coup-ci, ce sera la cerise sur le gâteau. Rien n'est laissé au hasard dans un roman de Jonathan Coe. Aussi, le fait qu'il ait été lui-même élève d'un collège royal de Birmingham (King's Edward school dans la vraie vie, King's William dans <em>Bienvenue au club</em>) exactement durant les années 70 et qu'il ait voulu, comme Benjamin, être compositeur et écrivain ne sont pas seulement des coïncidences - pas plus qu'il ne faudrait tomber dans l'écueil autobiographique. L'auteur me semble beaucoup s'amuser des entremêlements complexes entre réalité et fiction, tout comme c'était déjà brillamment le cas dans<em> Testament à l'anglaise</em>. Qu'il y ait dans ces deux romans un personnages d'écrivain, l'un sur le retour, l'autre sur le départ, révèle le jeu même qui s'opère dans le récit avec les arcanes de la littérature. Il faut être attentif aux échos, à la typographie - elle a son importance dans les différents messages qui sont envoyés au fil de <em>Bienvenue au club -, </em>aux voix narratives - on passe du <em>je</em> au<em> il</em> l'air de rien - et puisqu'on change de narrateur, il faut prendre garde aussi aux changements de points de vue, de postures narratives et de styles - je pense particulièrement à la dernière partie du présent roman. Bref, les romans de Jonathan Coe ont autant de couches qu'un oignon et c'est absolument passionnant de les effeuiller. En plus, par chance, <em>Bienvenue au club</em> est le premier titre d'une trilogie ! Je me réjouis donc de retrouver prochainement nos adolescents avec quelques dizaines d'années de plus pour apprécier leurs évolutions.</p><p><strong>Romans précédemment chroniqués de Jonathan Coe :</strong> <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2014/06/04/la-pluie-avant-qu-elle-tombe-de-jonathan-coe-5384565.html">La pluie, avant qu'elle tombe</a> et <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/05/27/testament-a-l-anglaise-de-jonathan-coe-6054790.html">Testament à </a><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/05/27/testament-a-l-anglaise-de-jonathan-coe-6054790.html">l'anglaise. </a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6148948" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/02/921207685.jpg" alt="bienvenue au club,the rotter's club,jonathan coe,le mois anglais,lecture commune,satire,roman social,années 70,birmingham,adolescence,roman d'apprentissage,musique,écriture,amour,politique,grève" width="300" height="300" /><br /><strong>Le mois anglais chez <a href="http://www.myloubook.com/">Lou</a> et <a href="https://plaisirsacultiver.com/">Titine</a></strong></p>
Estrella Oscura
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Testament à l'anglaise de Jonathan Coe
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2018-06-01:6054790
2018-06-01T15:50:00+02:00
2018-06-01T15:50:00+02:00
"Laissez-moi vous donner un avertissement sur ma famille, au cas où vous...
<blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><img id="media-5823123" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/01/743688452.jpg" alt="jonathan coe,testament à l'anglaise,what a carve up,politique,thatcher,agriculture,presse,édition,art,satire,ironie,critique,angleterre,écriture,écrivain,création,mois anglais,lecture commune,blogoclub" />"Laissez-moi vous donner un avertissement sur ma famille, au cas où vous ne l'auriez pas encore deviné, dit-il enfin. C'est la pire bande de salauds, de rapaces, de voleurs, d'escrocs, de traîtres, de criminels, qui ait jamais rampé sur le sol terrestre. Et j'y inclus mes propres rejetons."</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>L'événement fondateur de ce roman est le suivant : Godfrey est mort.</strong> C'était en 1942 lors d'une mission secrète au-dessus de Berlin. Alors qu'il volait, son avion fut abattu par un tir allemand - et ç'aurait pu être la fin de l'histoire ou, éventuellement, le début d'un roman de guerre comme on en connaît beaucoup si l'auteur n'était pas Jonathan Coe. Rien de tout cela ici car entre à son tour en jeu le personnage qui va tout chambouler : la soeur de Godfrey, Tabitha. Celle-ci refuse de voir dans cette tragédie un événement banal de la guerre et accuse son frère aîné Lawrence du meurtre de son cadet. Vous imaginez le tollé. Entre stupéfaction générale, dénégations méprisantes de Lawrence et théories conspirationnistes, Tabitha est internée dans un établissement psychiatrique duquel elle ne sortira qu'épisodiquement. Cela ne l'empêche pas de ruminer âprement la situation et n'entache en rien sa certitude de la culpabilité de son frère. Une démonstration flagrante en est d'ailleurs faite quelques dizaines d'années plus tard, tandis qu'elle bénéficie d'une sortie exceptionnelle pour les cinquante ans du benjamin de la fratrie, Mortimer. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Entre parallèlement en scène Michael Owen, écrivain blasé et inactif bien peu séduisant.</strong> L'époque a changé : nous sommes en 1990. Il a la quarantaine solitaire et négligée, ne sort plus de chez lui et n'interagit plus avec ses semblables. Quelques années auparavant, en 1982 exactement, il avait été débauché par la Peacock Press sur injonction d'une Tabitha vieillissante mais toujours obnubilée, pour raconter l'histoire de la tonitruante famille Winshaw. La fratrie d'origine n'était déjà pas géniale mais alors les rejetons, une tripotée de cousins arrivistes et cyniques, décrochent la timbale. Alors que Michael avait totalement lâché le projet, l'intervention inopinée d'une voisine va le motiver à se plonger à nouveau dans ses premiers travaux de recherche. En alternance avec la vie passée, présente et future de ce quadra auquel on s'attache finalement, le lecteur découvre tour à tour chacun des cousins Winshaw, exploitant tous un filon lamentable de notre société contemporaine capitaliste. Qui la télévision, l'art contemporain, la politique ou l'agriculture : tout y passe avec une acuité aiguë et une ironie cinglante de haute volée. </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">J'ai également pris une ferme décision pour le mot "hôpital". Ce mot est exclu de nos discussions : nous parlons désormais d'"unités pourvoyeuses". Car leur seul but, dans le futur, sera de pourvoir à des services qui leur seront <em>achetés</em> par les autorités et par les médecins en vertu de <em>contrats négociés</em>. L'hôpital devient un magasin, les soins deviennent une marchandise, tout fonctionne selon les règles des affaires : produire beaucoup, vendre bon marché. La magnifique simplicité de cette idée m'émerveille. </span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>J'ai adoré ce roman mais c'est presque délicat de l'avouer.</strong> Une part de moi, indéniablement, a savouré cette tendance typiquement anglaise d'appuyer là où ça fait mal avec le sourire. <em>Testament à l'anglaise</em> est un exemple de situations parfois absurdes, souvent inattendues, convergeant toutes vers une des plus grosses gifles littéraires désinvoltes de la fin du XXème siècle. Une autre part de moi, pourtant, a beaucoup de mal à se réjouir de cette satire quand tout, absolument tout, ce qui est dévoilé est vrai et, surtout, quand tout cela se poursuit dans la même direction vingt-cinq ans après la première parution du roman. C'est véritablement terrifiant. Aussi, mes scrupules ne tiennent pas à la qualité du roman, qui est excellente, mais plutôt au propos qui fait froid dans le dos. Jonathan Coe lève le voile sur l'époque Thatcher avec tellement de pertinence, de légèreté et d'originalité que cela relève du sacré tour de force (j'allais écrire <em>génie</em>, hésitant sur le mot, le trouvant peut-être trop fort ? N'empêche que si ce n'est pas le cas, on n'en est vraiment pas loin). </p><p style="text-align: justify;"><strong>En parlant de tour de force, je ne vous ai encore pas dit grand chose de la forme. </strong>J'évoquais tout à l'heure l'alternance des récits. Lorsqu'on entame le roman, on commence par se perdre un peu dans toute la galerie des personnages Winshaw (merci à l'éditeur de fournir gracieusement un arbre généalogique, d'ailleurs!) puis on attaque franchement dubitatif l'existence de Michael Owen. On se dit pendant un bon paquet de pages qu'on a un roman bien écrit sur ce principe assez classique de récits parallèles. C'est évidemment une erreur. Le roman est un puzzle. Peu importe à quel point cette métaphore est éculée ; elle convient trop bien à la construction narrative brillante de l'intrigue. Les récits alternés sont des leurres simplistes à l'intérieur desquels se cache en fait une myriade d'indices - <em>a priori</em> anecdotiques - qui se répercutent au fil du récit sous forme d'échos et dévoilent tous, progressivement, une part du mystère. On ne prête pas forcément attention à la première résonance, puis la deuxième interpelle, enfin la troisième rend le lecteur attentif aux moindres détails. Lorsqu'on en arrive à cet instant de la lecture, on est irrémédiablement scotché à la suite de l'histoire qui se referme comme un piège sur tous et tout.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">"Poignardé dans le dos, hein ? dit sèchement Hilary. C'est bien approprié. Est-ce que cela veut dire que Mrs Thatcher est quelque part dans la maison ?"</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><img id="media-5820561" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/01/02/610544918.jpg" alt="jonathan coe,testament à l'anglaise,what a carve up,politique,thatcher,agriculture,presse,édition,art,satire,ironie,critique,angleterre,écriture,écrivain,création,mois anglais,lecture commune,blogoclub" /><strong><img id="media-5820563" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/01/3743109641.jpg" alt="jonathan coe,testament à l'anglaise,what a carve up,politique,thatcher,agriculture,presse,édition,art,satire,ironie,critique,angleterre,écriture,écrivain,création,mois anglais,lecture commune,blogoclub" />Le mois anglais chez <a href="http://www.myloubook.com/archive/2018/05/22/le-mois-anglais-saison-7.html">Lou</a> et Cryssilda + Lecture commune du Blogoclub</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Zébra
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Le Pouvoir de la Satire*
tag:fanzine.hautetfort.com,2018-04-25:6046373
2018-04-25T17:22:00+02:00
2018-04-25T17:22:00+02:00
Ni sérieux ni comique. A contre-courant de l'esprit satirique, il...
<p style="text-align: justify;">Ni sérieux ni comique.<img id="media-5805719" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/1212806856.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,critique,kritik,pouvoir,satire,dargaud,fabrice erre,terreur graphique" /></p><p style="text-align: justify;">A contre-courant de l'esprit satirique, il s'agit ici de contribuer à forger le mythe d'un régime républicain favorable à la satire, la caricature, la critique. Si l'on comprend l'intérêt sur le plan politique d'une telle mystification, il est beaucoup plus étonnant de voir des auteurs satiriques y contribuer, en l'occurrence Terreur Graphique (<em>"L'Obs"</em>) et Fabrice Erre (<em>"Fluide Glacial"</em>).</p><p style="text-align: justify;">Ce dernier enseigne en outre l'Histoire au lycée, ce qui explique peut-être sa partialité. En effet, s'il y a bien une institution imperméable à la satire, c'est l'institution scolaire française.</p><p style="text-align: justify;">S'il peut paraître légitime de proscrire la satire à l'école afin de préserver l'autorité et la discipline nécessaires à l'instruction, l'enseignement de la "liberté d'expression" (et donc de la satire) comme une valeur fondamentale de la République française, est beaucoup plus contestable.</p><p style="text-align: justify;">Il ne suffit pas d'intituler un journal <em>"Pravda"</em> pour que la vérité soit contenue dans ce journal. Il ne suffit pas non plus de graver <em>"Liberté, égalité, fraternité"</em> aux frontons des temples républicains pour que la liberté, l'égalité et la fraternité soient accomplies, ni même pour qu'elles soient des objectifs éthiques ou politiques. Or Fabrice Erre et Terreur Graphique ne semblent pas avoir conscience d'un tel décalage, comme deux écoliers qui seraient persuadés que tout ce qu'ils ont appris à l'école est véridique.</p><p style="text-align: justify;">L'étude des moyens légaux mis en oeuvre par les autorités de censure de tel ou tel pays ou régime ne fournit que très peu d'indication sur l'état réel de la censure.</p><p style="text-align: justify;">La publication d'un tel ouvrage à l'occasion du cinquantième anniversaire de <em>Mai 68</em> et du lancement de <em>"Charlie-Hebdo"</em> est même assez stupéfiante car on ne peut pas dire que ce mouvement et ce titre de presse épargnèrent les institutions républicaines.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le Pouvoir de la Satire,<em> par Fabrice Erre et Terreur Graphique, éd. Dargaud, avril 2018.</em></strong></p>
Soundandfury
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Le guet luron
tag:talememore.hautetfort.com,2018-02-06:6022347
2018-02-06T18:17:00+01:00
2018-02-06T18:17:00+01:00
Va-t-en guerre, Terry Pratchett 21e livre des Annales du disque...
<h2><em><img id="media-5765712" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/01/02/182900807.jpg" alt="guerre,pratchett,nain carotte,femme à poils,inventeur déjanté,humour que j'aime,satire" /><span style="color: #ffffff; background-color: #ff9900;">Va-t-en guerre, </span></em><span style="color: #ffffff; background-color: #ff9900;">Terry Pratchett</span></h2><p style="text-align: justify;">21e livre des Annales du disque monde. Heureusement il m'en reste quelques uns à l'horizon et tant mieux. Je file droit sur Terry Pratchett quand je veux être certaine de m'amuser un peu. </p><p style="text-align: justify;">Si vous ne connaissez pas cette série fantasy, sachez que chaque tome nous offre une satire thématique qui se déroule dans un même univers - principalement la ville d'Anhk-Morpok - et qu'on retrouve divers personnages tantôt dans un roman, tantôt dans un autre. Par exemple des universitaires magiciens, des sorcières, l'incarnation de la mort, une guilde des assassins à jour de ses cotisations sociales, ou bien encore les membres dévoué du guet (la police municipale). Ce sont eux les héros de ce volume, comme d'un précédent que j'avais bien aimé, <strong><em>Au guet!</em></strong>, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on recrute large, dans leurs rangs : </p><p style="text-align: justify;">Quelques imbéciles patentés nantis de doutes existentiels sur leur potentiel de séduction.</p><p style="text-align: justify;">Une louve-garou, un troll, une gargouille, un zombi, dont les différences sont pleinement exploitées. </p><p style="text-align: justify;">Carotte, le nain qui s'ignore, incarnation de l'exemplarité et du devoir accompli, d'une candeur telle qu'il peut donner une tape sur la main des assassins et leur proposer de plutôt jouer au foot et ne voit en tout verre à demi vide qu'un récipient qui déborde d'amour de ses semblables.</p><p style="text-align: justify;">Sans oublier Vimaire, leur chef volontaire mais parfois exténué devant l'ampleur de la tâche à accomplir.</p><p style="text-align: justify;">Le thème de ce volume est inscrit dans le titre : la guerre. Un continent surgit brutalement des eaux à mi-chemin d'Anhk-Morpok et du royaume voisin du Klatch et mus par un instinct ancestral, les citoyens ne tardent guère à vouloir se mettre sur la gueule pour gagner le droit d'y poser le pied. </p><p style="text-align: justify;">On reconnaît rapidement l'opposition Occident / Orient, et la façon de chacun d'insulter l'autre et de déverser des clichés est vraiment marrante. Une mention spéciale au personnage qui fait référence à Léonard de Vinci, un inventeur presque génial et visionnaire mais déconnecté de la réalité. </p><p style="text-align: justify;">Un bon tome dans la série, qui me donne envie de pas attendre trop longtemps avant de lire la suite.</p><p style="text-align: justify;">Je conserve tout de même une préférence pour <em>Les petits dieux</em> ou <em>Le faucheur.</em></p>
Ratatosk
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Les Brigandes récidivent avec un nouveau CD
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-06-06:5810897
2016-06-06T00:05:00+02:00
2016-06-06T00:05:00+02:00
Après le succès de leur premier album, Les Brigandes récidivent avec...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5387808" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/318973265.jpg" alt="filles-masquees-qui-assument-leur-cote-reac-en-chansons_exact1900x908_l.jpg" /></p><h3 id="p6" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/06/01/apres-le-succes-de-leur-premier-album-les-brigandes-recidive-5809661.html">Après le succès de leur premier album, Les Brigandes récidivent avec un nouveau CD intitulé "France notre Terre"...</a></strong></span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Thierry Bouzard </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><em>EuroLibertés</em> <a style="color: #999999;" href="http://eurolibertes.com/culture/brigandes-remontent-ligne/" target="_blank">cliquez ici</a></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les Brigandes sortent leur 2e CD avec 14 nouvelles chansons, toujours aussi fortes, mais avec une évolution dans leur thématique. Deux CDs en huit mois, c’est quasiment un exploit. Une partie des chansons est déjà en ligne et si certaines, au lieu de chorégraphie n’ont droit qu’à une simple animation, elles ont toutes des vidéos.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Avec humour et sourire, elles s’en prennent à une génération qui « a fait le vide » avec Les Soixante-huitards, un des titres qui n’a pas encore été mis en ligne : « Ô vous les soixante-huitards/ Je vous vois dans vos beaux costards/ Qui parlez maintenant/ Au nom du gouvernement. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Jakadi des millions est aussi une découverte. Elle chante l’hypocrisie des vedettes du show-biz qui font la leçon, mais ne veulent surtout pas donner l’exemple. L’inventaire est large et tous en prennent pour leur grade « On en veut des millions, Jakadi des millions/ Mais pas dans ma maison. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les Brigandes en veulent aux fossoyeurs, aux révolutionnaires et aux transhumanitaires de tous poils, elles les veulent En Enfer, « les jacobins génocidaires, les bétonneurs de l’équerre, les maîtres des secrets bancaires… en enfer ». Tout cela dit avec gentillesse, accompagné au piano, à la guitare et à la clarinette, les Brigandes sont aussi des musiciennes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Pas vraiment optimiste mais lucide, leurs jolies voix décrivent le temps de l’Antéchrist : « Si on désire un monde meilleur/ Il faut s’attendre à des malheurs/ Une aggravation de la laideur/ De nos vies. » Nul besoin d’être prophète pour s’en rendre compte, mais trop nombreux sont encore ceux qui ne veulent pas l’envisager.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Elles dézinguent les médias avec Cerveau lavé : « Un journaliste qui prend sa plume, pour écrire/ Se demande avec amertume, comment mentir ». Dommage qu’elles s’en prennent à l’Inquisition, la sainte Inquisition devrait-on dire puisque c’est une œuvre d’Église et qu’elle a introduit la procédure contradictoire dans les procès, ce qui a constitué un progrès avec une réelle prise en compte des droits de la défense. Quand désinformé rime avec télé, ce qui n’est pas assez répété, on ne peut que les approuver.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La Nuit où ils ont serré Jack, fait un rapprochement entre un célèbre assassin londonien du XIXe siècle et les figures médiatiques actuelles. Son sort pourrait être celui qui serait réservé à tous les « juges compromis… psys chabraques… journalistes… flics et complices » qui couvrent les infâmes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5387804" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3541039290.jpg" alt="france-notre-terre-cd-les-brigandes.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Francis Cabrel serait-il une référence pour les Brigandes ? Pour la musique et le style peut-être, pas pour ses engagements, c’est sûr. Si Une Chanson pour Cabrel est quand même lucide « Mais quand on trime dans le mainstream/ Y’a pas d’erreur, on s’abîme/ Et Francis, n’y échappe pas », elle n’exclut pas une certaine reconnaissance.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">L’évolution de leur nouvel album vient dans la place faite aux titres dont le thème se retrouvait précédemment dans Jeanne et France notre terre. C’est-à-dire des titres qui ne se contentent pas de s’en prendre à l’adversaire, mais fournissent des motifs d’espoir ou des modèles positifs comme dans Le Retour des héros qui évoque les figures de Charlotte Corday, Alexandre, Patton et Rommel.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Rêve de reconquête est celui de la reprise d’Algéziras (pour Alger ?) par des hommes venus du Nord : « Nous reviendrons du Nord sauvage/ Comme les loups pour un carnage/ Sonnez trompettes de la reconquête. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dans le style musical et poétique des ballades du temps jadis, le Rondeau de France évoque les couleurs de l’ancienne France, quand les chevaliers lançaient Montjoie-Saint-Denis en montant à l’assaut. On en aurait bien besoin. « Quand je vois flotter le drapeau de la France/ Dans l’or et l’azur mon cœur revit/ Par les temps de peine renaît l’espérance. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Plus ancienne car elle remonte à octobre 2015 et avait été chantée lors du concert de Rungis, France notre terre est un plaidoyer pour l’amour de notre terre ancestrale, « France, notre mère/ On ne peut te laisser humiliée et vaincue. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">On est pas mécontentes d’être des Brigandes fait partie des nouveaux titres. À travers un inventaire de chansons traditionnelles françaises (la Bourgogne, la Paimpolaise, le P’tit Quinquin…), c’est une revendication à s’inscrire dans la continuité des chansonniers populaires anonymes ou célèbres et exprimer la joie de chanter. C’est aussi un appel pour éviter que les anciens répertoires soient remplacés par d’autres venus d’ailleurs : « Ils sont descendus du Nord y’a plus de mille ans/ Pour nous crier haut et fort : « Debout là-dedans ! »/ Ma parole, est-ce qu’ils sont morts, que font les Normands ? »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Seigneur, je ne veux pas devenir Charlie est un appel à se lever pour ne pas sombrer avec ceux qui sont dans le déni de réalité. « Demain l’âme qui vient au monde cherchera cet endroit béni/ Hors des cités nauséabondes où vit la race de Charlie. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Jèze Society est la réponse des Brigandes aux attaques que le groupe a eues à subir récemment. On peut discuter certaines options des Brigandes, leur fixation sur les jésuites, leurs références au symbolisme ou à l’eschatologie, mais en cela elles sont bien de leur époque, celle du complot, des illuminatis ou du secret des francs-maçons. Et leurs chansons ne font que suivre l’évolution de nos sociétés, d’un certain point de vue de la dissidence. Quoi qu’il en soit de leurs options personnelles, elles savent faire passer avec douceur et poésie des paroles de combat et d’espoir. C’est un beau projet comme il n’y en a pas eu depuis bien longtemps dans la chanson qui défend notre identité.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">CD est à 20€ + 3€ de frais de port = 23 €.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Pour l'acheter en ligne <span style="color: #ffcc99;"><a style="color: #ffcc99;" href="http://synthese-editions.com/home/93-france-notre-terre-cd-les-brigandes.html" target="_blank">cliquez ici</a></span></span></strong></p></div></div></div>
Ratatosk
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Ankara exige des poursuites pénales contre le comédien allemand pour ses propos sur Erdogan
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-04-12:5787605
2016-04-12T15:05:32+02:00
2016-04-12T15:05:32+02:00
Ankara exige des poursuites pénales contre le comédien allemand pour...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5344945" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1280571650.jpg" alt="nmr_mediathek-teaserbild.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Ankara exige des poursuites pénales contre le comédien allemand pour ses propos sur Erdogan</strong></span></h1><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.lesobservateurs.ch</span> </span></strong></span></header><div class="entry-content"><div id="fb-root" class=" fb_reset"><div style="position: absolute; top: -10000px; height: 0px; width: 0px;"><div><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><iframe width="300" height="150" src="http://staticxx.facebook.com/connect/xd_arbiter.php?version=42#channel=f25028926224cd6&origin=http%3A%2F%2Flesobservateurs.ch" tabindex="-1" title="Facebook Cross Domain Communication Frame" aria-hidden="true" id="fb_xdm_frame_http" scrolling="no" allowfullscreen="allowfullscreen" allowtransparency="true" name="fb_xdm_frame_http" frameborder="0"></iframe><iframe width="300" height="150" src="https://staticxx.facebook.com/connect/xd_arbiter.php?version=42#channel=f25028926224cd6&origin=http%3A%2F%2Flesobservateurs.ch" tabindex="-1" title="Facebook Cross Domain Communication Frame" aria-hidden="true" id="fb_xdm_frame_https" scrolling="no" allowfullscreen="allowfullscreen" allowtransparency="true" name="fb_xdm_frame_https" frameborder="0"></iframe></span></strong></div></div><div style="position: absolute; top: -10000px; height: 0px; width: 0px;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div></div><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5344947" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3721961407.jpg" alt="Jan-Böhmermann-Alles-alles-über-Deutschland.jpg" />Le satiriste allemand Jan Böhmermann (photos) avait, lors d’une émission diffusée par la chaîne publique ZDF-neo, traité le président turc de pédophile et de zoophile. Ankara exige à présent que des poursuites pénales soient engagées contre le comédien.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le gouvernement turc a réclamé au ministre allemand des Affaires étrangères d’ouvrir des poursuites pénales suite à la diffusion, fin mars, de l’émission télévisée dans laquelle Jan Böhmermann avait lu un poème sur le président turc, Recep Tayyip Erdogan.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Selon le ministère allemand des Affaires étrangères, l’Allemagne envisage d’étudier méticuleusement le contenu des revendications demandées par la Turquie afin de déterminer un plan d’action approprié.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le parquet allemand avait déjà ouvert une enquête préliminaire à l’encontre du comédien après qu’une vingtaine de plaintes ont été déposées, et, que le porte-parole de la chancelière allemande, Angela Merkel, a qualifié les propos du comédien de «sciemment insultants».</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://francais.rt.com/international/18871-ankara-exige-poursuites-penales-comedien-erdogan">Source : RT</a></span></strong></p></div>
Ratatosk
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J'avance ou je recule?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-04-08:5785789
2016-04-08T11:07:03+02:00
2016-04-08T11:07:03+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5341353" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1365100278.JPG" alt="IMG_2491.JPG" /></p>
GOUTTES D'EAU
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La septième fonction du langage
tag:gouttesdo.hautetfort.com,2016-02-15:5760377
2016-02-15T18:46:28+01:00
2016-02-15T18:46:28+01:00
Remarqué dès sa sortie, ce roman de Laurent Binet se signale par...
<p>Remarqué dès sa sortie, ce roman de Laurent Binet se signale par l’originalité de son sujet et la vivacité singulière de son écriture. Il pourrait s’apparenter à un thriller, posant d’entrée l’hypothèse d’un crime commis contre l’un des maîtres à penser du vingtième siècle.</p><p>En réalité, le lecteur est embarqué très vite dans une parodie de policier mettant en scène de nombreuses personnalités très médiatisées dans les années 70 et 80. Il fallait un certain culot pour s’emparer ainsi des personnages comme Foucault et BHL, ou Sollers pour ne citer que ces trois-là. Outre le monde germanopratin qui est habillé pour plusieurs hivers, Laurent Binet nous offre avant tout une satire des mœurs politiques et médiatiques.</p><p>Rire et sourireles zygomatiques du lecteur sont sollicités. Mais aussi cette petite graine qui commence à tourner dans notre tête, au fil des pages : … Et si ce n’était pas tout à fait faux ? Bigre, ça vaut le coup de continuer…</p><p>Nous sommes en février 1980, Roland Barthes, linguiste célèbre sort d’un déjeuner chez François Mitterrand, candidat comme chacun sait à l’élection présidentielle qui aura lieu dans quelques semaines. L’intellectuel vieillissant est préoccupé, déprimé depuis le décès de sa mère dont il était très proche. Est-il trop perdu dans ses pensées, est-il suivi sans en être conscient ? Une fourgonnette le renverse et s’enfuit… À partir de là, toutes les hypothèses sont possibles. Barthes ne meurt pas sur le coup, mais succombe quelques jours plus tard, malgré les veilles alarmées de ses amis. Chargé d’élucider les circonstances de cet accident, l’enquêteur reconnaît d’emblée dans les yeux de la victime une peur intense. Il n’en faut pas plus pour qu’il prenne l’affaire d’autant plus au sérieux qu’en réalité, Jacques Bayard appartient aux RG, et que sa mission est, directement commanditée par l’Élysée.</p><p>Bayard analyse très vite qu’il a besoin d’un guide pour comprendre les codes qui régissent les relations du petit monde des célébrités intellectuelles, amitiés indéfectibles, inimitiés définitives, narcissisme à tous les étages, suspicions et batailles d’ego garanties, sans compter bien sûr le sens de ces matières occultes que sont pour lui linguistique et sémiologie. Il débauche donc à « la fac gauchiste de « Vincennes, domaine réservé de Deleuze et de Foucault, un jeune professeur égaré qui stagne dans cette université du pauvre. Simon Herzog accepte à contrecœur d’éclairer la lanterne de Bayard, et tous deux constituent dès lors une équipe d’enquêteurs insolites. Laurent Binet s’amuse, et le lecteur se régale. </p><p>Petit aparté ici à l’adresse de tous ceux qui, de la même génération que moi, ont parcouru les couloirs de Censier ou de la Sorbonne dans cette décennie, voire dans mon cas, un tantinet plus tôt : la description du souk paraît réelle, bien que Binet soit à peine né à cette époque.</p><p>Le tandem Bayard Herzog entreprend de démêler les arcanes des mystères entrevus quand il se retrouve rapidement victime d’adversaires improbables : Laurent Binet prend le lecteur à témoin pour signaler la-voiture-noire-que-suit-la-voiture-bleue, qui suivent toutes deux nos détectives. La satire cède la place au polar déjanté, qui nous mènera de Paris à Venise en passant par Bologne— Pas de bol, juste au moment où une bombe fait exploser la gare— l’université Cornell à Ithaca (USA) où nous suivons un véritable vaudeville « typically 70’s « : l’auteur met en scène de véritables personnalités (entre autres : Searle, Derrida, Althusser, Sollers et Kristeva, et même… Jakobson en personne !) dans des situations plus loufoques les unes que les autres. Et puis, pourquoi se priver quand on donne dans le baroque et le mélange des genres, voici l’intrigue catapultée dans le genre-société secrète façon Da Vinci, le Logos Club, dont les membres, entichés de dialectique sont prêts à y laisser leurs phalanges, voire plus…</p><p>Vous l’aurez compris, les péripéties s’enchaînent sans relâches, l’écriture de Laurent Binet vous emporte avec brio et une facilité déconcertante dans cet univers fantaisiste, avec son lot de rebondissements étonnants et percutants agrémentés d’allusions très fines… Quand arrive le dénouement, nous restons suspendu à un « C’était donc ça ? Et si c’était possible… »</p><p>Un conseil, si un week-end morose se profile, n’hésitez pas, procurez vous cette <em>septième fonction du langage</em>, le monde vous paraîtra plus drôle, dans tous les sens du terme.</p><p> Outre le<strong> Prix Interallié,</strong> <em>La septième fonction du langage</em> a été distingué également par le <strong>prix du Roman FNAC.</strong></p><p>À titre d’illustration du style Binet, rien de mieux que les mots de l’auteur :</p><p><span style="font-family: Times-Roman; color: #262626;">Bien sûr, on peut y voir un polar sémiologique, un roman pop, une farce rocambolesque, une satire… Un délire proche du surréalisme. À propos, mon premier émoi littéraire, à 17 ans, avait été la lecture d'un roman de Desnos, <em>La liberté ou l'amour! La septième fonction du langage</em></span><span style="font-family: Times-Roman; color: #262626;">, c'est également l'occasion d'évoquer et de réfléchir sur le rôle du langage et de la communication verbale. D'ailleurs, j'adore le mélange des genres. Et puis, le roman est par excellence le genre du mélange des genres. La sémiologie, c'est la science de Sherlock Holmes: les signes y sont des indices. Ce que j'aime, c'est faire se rencontrer des personnages réels avec des personnages de fiction. ( Laurent Binet au Figaro le 1<sup>er</sup> septembre 2015) </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/02/01/82963654.jpg" target="_blank"><img id="media-5294932" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/02/01/1605384592.jpg" alt="Laurent Binet, la septième fonction du langage, roman, satire, polar déjanté, sémiologie, linguistique, " /></a></p><p> </p><p>La septième fonction du langage</p><p>Laurent Binet</p><p>Grasset (Août 2015)</p><p>ISBN: 978-2-246-77601-7</p><p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Is Charlie Hebdo a Western Hate-Machine?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-11-14:5715211
2015-11-14T00:08:00+01:00
2015-11-14T00:08:00+01:00
Is Charlie Hebdo a Western Hate-Machine? By Ahmed RAJEEV...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5211883" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3958722941.jpg" alt="Jene suis pas Charlie main.jpg" /></p><h2 class="singleh2"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a style="color: #ff6600;" title="Permanent Link to Is Charlie Hebdo a Western Hate-Machine?" href="http://orientalreview.org/2015/11/06/is-charlie-hebdo-a-western-hate-machine/" rel="bookmark">Is Charlie Hebdo a Western Hate-Machine?</a></strong></span></h2><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">By Ahmed RAJEEV (Bangladesh)</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://orientalreview.org </span></strong></span></p><div class="entry"><div class="pf-content"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">On Thursday French satirical weekly magazine Charlie Hebdo published another insulting cartoon on the tragic incident of <a style="color: #999999;" href="http://sputniknews.com/trend/russian_a321_2015/" target="_blank">Russian plane crash in Sinai</a>, Egypt. Charlie Hebdo ridiculed the plane crash by two cartoons. The first cartoon shows parts of the aircraft and a passenger falling toward the ground, while an Islamic State militant, armed with a gun, ducks for cover to avoid the falling debris. Underneath the caricature is the caption: <em>“Daesh: Russia’s aviation intensifies its bombardments.” And the </em>second cartoon showed a skull and a destroyed plane on the ground, with the caption: <em>“The dangers of low-cost Russia. I should have taken Air Cocaine.”” </em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">From the very beginning, Charlie Hebdo has been intentionally injecting inhumane hatred in traditional societies worldwide. It published cartoons of Prophet Mohammad (PUBH) who has a follower of more than 1.5 billion, to pump up religious hatred worldwide. It published a cartoon after the discovery of plane wreckage confirmed to belong to missing Malaysian Airline flight MH370. The cover of the edition showed a pair of hands groping what appeared to be at first glance coconuts, but was actually a pair of breasts. And the caption says, “<em>We’ve found a bit of the pilot and the air hostess,”</em> as two onlookers celebrate in the background. Another publication mocked the drowning of Syrian toddler Aylan Kurdi who died during a perilous journey across the Mediterranean to try and reach Europe along with his family. The poster showed Jesus walking on water with the dead Muslim boy next to him. And the caption said, “<em>Welcome migrants, you are so close to the goal</em>.” There was another cartoon with captioned <em>“Christians walk on water… Muslims kids sink,” </em>They kept their unacceptable offensive satirical reporting despite the global wave of empathy after their office suffered a deadly terrorist attack in January 2015.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Charlie Hebdo never criticizes liberalism or liberal ideologies. It works irresponsibly as a fascist’s tool for the liberals. It attacks recklessly any kind of anti-liberal, anti-western establishments. On the other hand, on the disguise of liberalism or freedom or freedom of expression they are being used as a tool of social-psycho oppression for the West. The Western geopolitical aims to destroy the organic social harmony and install puppet governments in resilient states, are very aligned to the Charlie Hebdo’s editorial policy. So Charlie Hebdo is a direct threat to traditional cultures and lifestyles. It is a hate-machine! It is a Western tool to promote psychopathic hatred among different racial and cultural groups in the name of “freedom of expression” to serve geopolitical purposes of their <a style="color: #999999;" href="http://orientalreview.org/2015/01/13/who-is-fueling-hysteria-around-charlie-hebdo/" target="_blank">masters</a>.</span></strong></p><p><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span class="fwn fcg"><span class="fwb fcg" data-ft="{"tn":";"}">Ahmed Rajeev is the Executive Editor of <a style="color: #ffcc99;" href="http://bangla.hunternews.ru/" target="_blank">Bangla Hunters News</a> web-site.</span></span></em></span></strong></span></p><p><a href="http://orientalreview.org/wp-content/uploads/2015/11/c8e890a156bb65.jpg"><img class="alignnone wp-image-12873" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://orientalreview.org/wp-content/uploads/2015/11/c8e890a156bb65.jpg" alt="c8e890a156bb65" width="540" height="345" /></a></p></div></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Unelected, Unwanted, Eurocrats
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-02-27:5565875
2015-02-27T00:05:00+01:00
2015-02-27T00:05:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4918967" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1456649494.jpg" alt="unelected unwanted eurocrats.jpg" /></p>
A propos
http://masavi.hautetfort.com/about.html
A poil avec Guy
tag:masavi.hautetfort.com,2015-01-19:5539947
2015-01-19T20:43:00+01:00
2015-01-19T20:43:00+01:00
Quand l'auteur de ce blog se déshabille Quand l'auteur...
<p style="text-align: center;"><strong>Quand l'auteur de ce blog se déshabille</strong><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.atramenta.net/images/work_covers/50081.jpg?1422083796" alt="50081.jpg?1422083796" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><strong>Quand l'auteur de ce blog se déshabille</strong></p><p> </p><div style="text-align: center;"><iframe width="500" height="550" style="border: 1px solid #978272;" src="http://www.atramenta.net/embed/50081"></iframe></div>
MCSJuan
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Charlie Hebdo. Hommage de la presse...
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2015-01-09:5529482
2015-01-09T00:07:00+01:00
2015-01-09T00:07:00+01:00
ONDE de CHOC. Charlie en UNE, partout.. Solidarité....
<p><span style="font-size: 14pt;"><img id="media-6161697" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/3286157149.5.jpg" alt="charlie hebdo,liberté,satire,dérision,humour,expression,critique,pensée,dessin,dessinateurs,presse,attentat,terrorisme" />ONDE de CHOC. </span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Charlie en UNE, partout.. </span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Solidarité.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Quelques exemples...</span></p><p><img id="media-4842035" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/1285072459.jpg" alt="Le PARISIEN.jpg" /><img id="media-4842037" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/00/277313892.jpg" alt="Libération.jpg" /></p><p><em><span style="font-family: Calibri; font-size: large;"><img id="media-4844379" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/02/1215329950.png" alt="charlie hebdo,liberté,satire,dérision,humour,expression,critique,pensée,dessin,dessinateurs,presse,attentat,terrorisme" /> </span></em></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Le Monde</span></span><span style="font-size: medium;">, 08-01-2015. « </span><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Ce que l’on sait de l’attentat contre Charlie Hebdo</span></span><span style="font-size: medium;"> </span></span><span style="font-size: 12pt;"><a href="http://bit.ly/1Y1Nr5Y">http://bit.ly/1Y1Nr5Y</a></span></p><p><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Libération</span></span><span style="font-size: medium;">, 07-01-2015. « ‘’</span><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Charlie’’, satire dans tous les sens</span></span> </span><a href="http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/01/07/charlie-satire-dans-tous-les-sens_1175870"><span style="color: #0000ff; font-family: Calibri; font-size: medium;">http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/01/07/charlie-satire-dans-tous-les-sens_1175870</span></a></p><p><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Les UNES de la presse étrangère</span></span><span style="font-size: medium;">, Courrier international : </span></span><a href="http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/08/attentat-contre-charlie-les-unes-de-la-presse-etrangere"><span style="color: #0000ff; font-family: Calibri; font-size: medium;">http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/08/attentat-contre-charlie-les-unes-de-la-presse-etrangere</span></a> </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">Rue 89</span>. </span><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Onde de choc mondiale, nombreux gestes de soutien</span></span><span style="font-size: medium;"> : </span><span style="font-size: 12pt;"><a href="http://bit.ly/1TWEXv9">http://bit.ly/1TWEXv9</a></span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
AU SAVOIR DE SES BRISURES 4
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-10-23:5430499
2014-10-23T09:51:00+02:00
2014-10-23T09:51:00+02:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4662215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/2792381505.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>AU SAVOIR DE SES BRISURES</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>4<br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans un gracieux village provençal bâti sur un pic...<br clear="none" />Une table sur la terrasse séduit le farniente,<br clear="none" />Et sous le figuier son regard habitué balaie<br clear="none" />La gamme exaltée de couleurs chamarrées.</strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Les fragrances capiteuses de lavande exhalent<br clear="none" />La striduleuse note du grillon, au soleil guilleret,<br clear="none" />Qui s'élève en harmonie de plaisir authentique<br clear="none" />Accroché à la toile bleue d'un ciel pur et virginal.<br clear="none" /><br clear="none" />En ce lieu unique frémit l'indicible de l'instant<br clear="none" />Jeté sans compter à la gueule noire de la Mort! </strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">(FIN)</span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde;">P. MILIQUE</span> </strong></span></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Hilarious German Satire of Anti-Russian Propaganda
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-09-28:5456127
2014-09-28T00:05:00+02:00
2014-09-28T00:05:00+02:00
Hilarious German Satire of Anti-Russian Propaganda Daniel...
<div class="two-cols inner container clearfix"><div class="main-col"><div id="post-512254" class="blog-box blog-post post-type-lrc-blog"><h2 class="blog-title" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong><a title="Hilarious German Satire of Anti-Russian Propaganda" href="http://www.lewrockwell.com/lrc-blog/hilarious-german-satire-of-anti-russian-propaganda/" rel="bookmark"><span style="color: #ff6600;">Hilarious German Satire of Anti-Russian Propaganda</span></a></strong></span></h2><div class="clearfix post-info-top" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: medium;"><a title="Posts by Daniel McAdams" href="http://www.lewrockwell.com/author/daniel-mcadams/?post_type=lrc-blog" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Daniel McAdams</span></a> </span></strong></span></div><div class="clearfix post-info" style="text-align: left;"> </div><p class="print-href" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: medium;"><a href="http://www.lewrockwell.com/lrc-blog/hilarious-german-satire-of-anti-russian-propaganda/"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lewrockwell.com/lrc-blog/hilarious-german-satire-of-anti-russian-propaganda/</span></a></span></strong></span></p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><script type="text/javascript">// <![CDATA[wpa2a.script_load();// ]]></script></span></strong><div class="blog-content clearfix"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: medium;">While the German media has been at least as <a href="http://i.ytimg.com/vi/Mf4J2suGuL8/maxresdefault.jpg"><span style="color: #c0c0c0;">propagandistic</span></a> as the <a href="http://www.shoutwiki.com/w/images/acloserlookonsyria/thumb/b/b4/Sun_Putin's_Missile.jpg/300px-Sun_Putin's_Missile.jpg"><span style="color: #c0c0c0;">US/UK</span></a> media in its resurrection of wild, Cold War-style rhetoric over the Ukraine situation, cracks are beginning to appear. Satire, humor, and ridicule have always been among the best forms of social critique, and the below clip lampooning the information war over Ukraine is among the very best. When people laugh at government propaganda, truth begins to break through. It was true with the Soviet Union and it is true today in the west. Watch and enjoy — turn subtitles on at the “cc” button on bottom frame:</span></strong></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/jSOfQ7tgTLg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p></div></div></div></div>
Solko
http://solko.hautetfort.com/about.html
Le match France Honduras menacé
tag:solko.hautetfort.com,2014-06-15:5391765
2014-06-15T17:35:00+02:00
2014-06-15T17:35:00+02:00
Contre toute attente, la plupart des footballeurs des équipes engagées dans...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: helvetica; font-size: medium;">Contre toute attente, la plupart des footballeurs des équipes engagées dans le Mondial se sont déclarées en grève ininterrompue, afin de protester contre les mesures prises par le gouvernement, visant à remettre en cause leur statut d’intermittents. Un joueur, en effet, n’appartenant financièrement à aucun club, se trouve contraint d’accumuler des heures de jeu au fil des mois et des championnats. Entre chaque match, il doit donc se déclarer au chômage et y toucher de quoi survivre. Or, si cette réforme scélérate aboutissait, le nombre d’heures de jeu exigé par les assurances chômage pour valider un dossier de prise en charge deviendrait si élevé, que pour espérer un modeste SMIC, un footballeur moyen devrait jouer quatre à six matches par semaines, ce qui le transformerait en gladiateur, voire mercenaire du spectacle, ce qui est proprement inenvisageable dans une démocratie éclairée, même si des esprits chagrin continuent à affirmer que le football n'est qu'un divertissement mineur, dont après tout on pourrait bien se passer.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: helvetica; font-size: medium;">Quand on voit pendant ce temps, parader à Avignon des directeurs de compagnies théâtrales subventionnées par le Qatar et les oligarques russes, compagnies dont les acteurs embauchés à l’année touchent des salaires pouvant s’élever jusqu’à plusieurs millions d’euros par an -le tout pour intervenir dans deux ou trois créations par saison-, on se dit que la vénération pour l’art théâtral et le mépris pour le sport est proprement invraisemblable dans ce pays ! Certes, les Concours Tragiques occupaient dans la Grèce antique un moment important dans l’année, mais je tiens à rappeler la place conjointe des Jeux olympiques dans la patrie d’Homère et de Socrate. Enfin quoi, tout pour la tête, rien pour le corps ? Cela veut dire quoi, ces auteurs dramatiques honorés comme des dieux vivants sur Terre, quand les directeurs de clubs et les entraîneurs en sont réduits pour survivre à vendre jusqu’à leurs boutons de culottes et manifester à poil ? </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4595985" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/01/00/3898490887.jpg" alt="avignon,brésil,mondial,football,théâtre,satire,littérature,palais des papes,France Honduras" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><s>Intermittents </s> footballeurs nus, manifestants à poil dans les rues du Brésil</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: helvetica; font-size: medium;">Sur une chaîne d’informations non stop, on voit ainsi des troupes de comédiens multi millionnaires répéter dans la Cour du Palais des Papes, cernés par des caméras comme s’ils étaient des ministres. Les metteurs en scène sont acclamés tels des dieux, de salles de presse en salles de presse. On se presse pour recueillir la plus humble déclaration quant à leur dernière création. La moindre de leur intention de jeu est reprise en boucle sur tous les écrans et répercutée par tous les gratuits de France, comme s’il s’agissait d’une affaire d’Etat. Le théâtre bénéficie d’une telle couverture médiatique par rapport au football, étonnez-vous que l’art dramatique suscite une tel engouement dans les classes populaires !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: helvetica; font-size: medium;">Et pourtant ! La belle affaire, honnêtement, de savoir s’il faut tirer Shakespeare davantage du côté comique ou dramatique, si la diérèse doit permettre de relancer le souffle ou de contraindre au soupir dans l’alexandrin racinien, si les salles proposant des pièces consacrées à la critique du pouvoir et à l’exposé du fonctionnement de sa propagande doivent être ouvertes aux – de 12 ans ! Pendant ce temps là, nous, pauvres footeux, essuyons de concert le dédain des directeurs de chaîne et celui des élus politiques. Ras le bol de l’élitisme ! La culture, ça suffit, y'a le sport aussi ! Voilà pourquoi, las de discriminations si vives et si incessantes, nous entamons une grève de la faim illimitée, et ce jusqu’à ce que mort s’en suive. </span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Philippe Beck, Élégies Hé
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2013-11-14:5220695
2013-11-14T05:00:00+01:00
2013-11-14T05:00:00+01:00
46 à Yves di Manno Les soupirs vigoureux sont...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4326308" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/00/3716306591.jpg" alt="imgres.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">46</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">à Yves di Manno</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Les soupirs vigoureux</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">sont pleins d'idéalités refusées.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Comédier, c'est-à-dire pleurer</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">et raisonner,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">permet l'élégie qui apprend.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">À moitié tragédier et élégier,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">ou lier les deux verbes</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">par l'observation des cris idéalisés,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">c'est-à-dire enseigner.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Double satirisation</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">de l'élan idyllique.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Satirisation mouillée,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">et s. bien séchée ensuite.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Alors, les personnages romantiques,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">les p.,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">sont des éventails au soleil.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">L'air est plein de Cendre de la Dispersion.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Nous la respirons.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Les signes d'âpreté sont dans le front.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Bise vérifie</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">le camaïeu délicieux.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Philippe Beck, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Élégies Hé</em>, Théâtre typographique,</span></p><p style="padding-left: 150px;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 2cm; padding-left: 150px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">2005, p. 60.</span></span></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
”Esprit de sérieux” et ”mauvaise foi”: le regard de Jean-Paul Sartre
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-08-30:5148352
2013-08-30T09:03:00+02:00
2013-08-30T09:03:00+02:00
Pour éclairer autrement le débat, infini, entre humour et foi, un petit...
<div style="color: #000000; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-color: #ffffff; outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; margin: 8px;"><img id="media-4225915" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/1310691129.jpg" alt="090.jpg" /><p>Pour éclairer autrement le débat, infini, entre humour et foi, un petit rappel sartrien peut valoir le détour.</p><p>Dans <em>l'Etre et le néant</em>, le philosophe français<strong> Jean-Paul SARTRE</strong> (partiellement d'origine protestante) élabore une conceptualisation stimulante de ce qu'il appelle "l'esprit de sérieux", couplé à la "mauvaise foi". </p><p> </p><p>De quoi s'agit-il ? </p></div><p> Pour Sartre,<strong> l'esprit de sérieux serait attaché au religieux dogmatique</strong>, qui décrète que les valeurs morales préexistent à l'homme. Equivalent de la mauvaise foi dans le champ moral, l'esprit de sérieux serait le contraire de la liberté existentielle que l'être-humain doit conquérir en bâtissant ses propres valeurs. </p><p> </p><div style="color: #000000; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-color: #ffffff; outline-width: 0px; outline-style: initial; outline-color: initial; margin: 8px;"><p><strong><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/2807396385.jpg" target="_blank"><img id="media-4231391" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/410988600.jpg" alt="humour,protestantisme,l'être et le néant,jean-paul sartre,satire,esprit de sérieux,mauvaise foi,foi,religion,paul ohlott" /></a>"Faire renoncer à l'esprit de sérieux"</strong></p><p>Son objectif est dès lors de "nous faire renoncer à l'esprit de sérieux (...) et de faire découvrir à l'agent moral qu'il est l'être par qui les valeurs existent" (Jean-Paul Sartre, <em>L'être et le néant, essai d'ontologie phénoménologique</em>, Paris, Gallimard, 1943, p. 690-91).</p><p>Cette perspective est naturellement inacceptable en l'état pour des chrétiens, qui partagent la conviction que les valeurs viennent avant tout de Dieu, pas de "l'agent moral" qu'est l'être-humain. Mais à y regarder de plus près, on peut se demander si une version transposée de l'optique sartrienne n'est pas à l'oeuvre dans certaines joutes et controverses armées d'humour et de satire. </p><p>Un des éléments récurrents de la<a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/tag/paul+ohlott"> rhétorique d'un Paul Ohlott</a>, par exemple, est de contester les "religieux", s'inscrivant d'ailleurs dans une longue tradition que d'aucuns feraient même remonter à un certain Yeshuah, plus critique à l'encontre des religieux de son temps (pharisiens et scribes) que des pécheurs marginaux (prostituées, collecteurs d'impôts). </p><p> Et si ce recours à l'humour était une forme de mise en cause d'un "esprit de sérieux" religieux, doctrinaire, prompt à juger, au nom d'une conception plus charismatique de la liberté chrétienne? </p><p> </p><img id="media-4225914" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/984540536.jpg" alt="dilem-dieu-est-humour.jpg" /><p>En dépit de tout ce qui sépare les univers, on n'est pas si loin de l'analyse de Sartre. A cette (forte) nuance près: Sartre circonscrivait les choses à une alternative entre "religion" (mauvaise) et "liberté" (réduite à l'individu horizontal).</p><p>D'autres viendront étoffer l'alternative entre religion et liberté humaine, en ajoutant la foi (pas forcément "mauvaise") et la "vie par l'Esprit".... qui "souffle où il veut". </p><p>En d'autres termes: selon cette perspective, on pourrait <strong>combattre "l'esprit de sérieux" qui croit tout savoir, sans abandonner Dieu. La clef: une conception non-religieuse de la foi.</strong></p><p> </p></div>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Humour et évangélisme: entre bras cassés et joker
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-08-29:5148212
2013-08-29T00:00:00+02:00
2013-08-29T00:00:00+02:00
Après une chronique sur les Lucky Luke du Seigneur , le journaliste...
<p><a href="http://actualitechretienne.wordpress.com/2013/08/22/paul-ohlott-les-terminator-du-seigneur/"><img id="media-4225610" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/1549065415.jpg" alt="terminator.jpg" /></a>Après une chronique sur les <a href="http://actualitechretienne.wordpress.com/2013/08/22/paul-ohlott-les-terminator-du-seigneur/">Lucky Luke du Seigneur</a>, le journaliste engagé Paul Ohlott a récidivé il y a peu dans son Webzine évangélique <strong>Actuchrétienne</strong>, avec <a href="http://actualitechretienne.wordpress.com/2013/08/22/paul-ohlott-les-terminator-du-seigneur/">une tirade cette fois-ci consacrée aux <strong>Terminator du Seigneur</strong></a>.</p><p>Il s'agit pour le chroniqueur de cibler, avec sa verve familière, les justiciers prophètes qui jugent tous azimuts.... et s'oublient au passage.</p><p>Réactions garanties !</p><p> </p>
A lire
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L'assiette au beurre.... et au piment
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-08-27:5146041
2013-08-27T00:00:00+02:00
2013-08-27T00:00:00+02:00
C'est plus corrosif que l'humour baptiste (voir note du 25/08 ). Mais on...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/1793514854.jpg" target="_blank"><img id="media-4221920" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/229840827.jpg" alt="Rebelle.jpg" /></a>C'est plus corrosif que l'humour baptiste (voir<a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2013/08/22/une-serie-de-blagues-baptistes-a-decouvrir-5145871.html"> note du 25/08</a>). Mais on retrouve une dimension satirique et autoréflexive propre au registre humoristique. <a href="http://www.assietteaubeurre.org/"><em><strong>L'assiette au beurre</strong></em></a>, publication anarchiste et libertaire du début du XXe siècle, reste un des périodiques les plus emblématiques de la satire sociale à la française (surpassant assez largement<em> Charlie Hebdo</em> de mon point de vue). </p><p>Sensible à la condition des pauvres, des déclassés, des femmes, des oubliés, copieusement anticléricale, <em><strong>L'assiette au beurre</strong></em> ajoute beaucoup de piment sur la tartine.... On aime, ou pas. Pour les curieux, on trouvera<a href="http://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/sets/72157635095599746/"> quelques scans de cette revue</a>, à partir d'exemplaires personnels que j'ai redépouillés en vue d'un déménagement.</p><p><a href="http://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/sets/72157635095599746/"><strong>Lien ici (Flickr).</strong></a></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Porträt A. Paul Weber
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-08-18:5141391
2013-08-18T00:05:00+02:00
2013-08-18T00:05:00+02:00
Porträt A. Paul Weber von Christoph George Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4214377" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2632534974.jpg" alt="apw3.jpg" /></p><h2 class="itemTitle" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Porträt A. Paul Weber </strong></span></h2><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span class="itemAuthor">von Christoph George</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span class="itemAuthor">Ex: http://www.blauenarzisse.de<br /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><div class="itemIntroText" style="text-align: left;"><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die Graphiken A. Paul Webers (<span class="numbers">1893</span>−<span class="numbers">1980</span>) gehören zu den bekanntesten künstlerischen Äußerungen der deutschen Rechten. An Aktualität haben sie bis heute nichts eingebüßt.</span></strong></span></p></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span class="letter">D</span>er aus dem thüringischen Arnstadt stammende Heinrich Andreas Paul Weber, so sein bürgerlicher Name, schuf während seiner Schaffenszeit über <span class="numbers">5000</span> Graphiken. Von <span class="numbers">1908</span> bis <span class="numbers">1914</span> war er Mitglied im Jung-Wandervogel. Seine hier geweckte Liebe zu Nation und Natur spiegelten sich in vielen seiner späteren Werke. Erfahrungen konnte er bereits als Gebrauchsgraphiker sammeln, bis er <span class="numbers">1916</span> erste Karikaturen und Zeichnungen für die <em>Zeitschrift der <span class="numbers">10</span>. Armee</em> entwarf.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Weber beschäftigte sich mit den unterschiedlichsten Themen. Zeichnungen wie <em>Der Denunziant</em>, <em>Wir sind überm Berg!</em> oder <em>Das Gerücht</em>, haben über die Jahrzehnte längst Kultstatus erreicht. Sie dürften mittlerweile bekannter sein als ihr Schöpfer. Die übrigen Zeichnungen werden gern vergessen ‒ lohnen sich jedoch unzweifelhaft für eine nähere Betrachtung.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die NS-Bewegung als reaktionäre Nebelkerze</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4214378" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2710135310.jpg" alt="apw2.jpg" />Zusammen mit <a href="http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/item/176" target="_self"><span style="color: #c0c0c0;">Ernst Niekisch</span></a> und dessen Widerstands-Verlag brachte Weber <span class="numbers">1932</span> die Schrift <em>Hitler – Ein deutsches Verhängnis</em> heraus, der er fünf Federzeichnungen beifügte. Eine der erschütterndsten Darstellungen trägt den Titel <a href="http://www.weber-museum.de/werk/widerstand/images/sumpf_HZ.jpg" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Der Sumpf</em></span></a>. Unter düsterem Himmel ist ein schier endlos erscheinendes Feld zu sehen, welches gespickt mit zerfetzten Fahnen und einer Standarte ist. Aus Gräbern gestreckt, bieten sich unzählige Arme zum Hitlergruß dar. Obwohl hier vor allem das Versinken der NS-Bewegung im bürgerlichen Sumpf angeprangert werden sollte, schwingt im Bilde doch eine dunkle Vorahnung mit. Das lag auch in der Intention des Künstlers.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die Reihe dieser gegen Hitler gerichteten Bilder ist aus der nationalrevolutionären Richtung heraus zu verstehen, wie sie damals insbesondere Ernst Niekisch vertrat. Nach Niekischs Theorie mußte die drohende Hitlerherrschaft in einer erneuten totalen Niederlage Deutschlands gipfeln. Er sah in Hitler nur einen Vertreter der für ihn überholten wilhelminischen Epoche. Niekisch jedoch war der Ansicht, Deutschland bedürfe eines revolutionären Staatsmannes. Der uniformierte Kleinbürger in Gestalt Hitlers aber verzichte zugunsten eines bürgerlichen Lebensstils auf die Strenge der eigentlichen Herausforderung der Zeit. Unter dieser Prämisse bleibt auch das bekannteste Bild aus dieser Reihe, <a href="http://www.weber-museum.de/werk/widerstand/images/verhaengnis.jpg" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Deutsches Verhängnis</em></span></a>, zu verstehen, welches später auch in Schulbüchern abgedruckt wurde.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Zeichnungen für die Kriegspropaganda</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nach der Inhaftierung Niekischs <span class="numbers">1937</span> wegen angeblichen Hochverrats wurde auch Weber für einige Monate verhaftet. Gegen Kaution kam er nach circa einem halben Jahr wieder frei. Trotz grundsätzlich distanzierter Haltung zum NS-Regime und seinen Zeichnungen für den Widerstands-Verlag arbeitete Weber während des Zweiten Weltkrieges auch für die deutsche Kriegspropaganda. Nach eigenen Angaben hätte er jedoch nichts gezeichnet, womit er ohne Goebbels Auftrag nicht einverstanden gewesen wäre. Bemerkenswert bleiben aus dieser Periode vor allem die antibritischen Zeichnungen, insbesondere die Bilder <em>Der Plumpudding</em> und <em>Westminster</em>. Aus ihnen spricht eine deutsche Sicht auf den westlich-liberalen Kapitalismus und dessen vermeintliche Segnungen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Selten jedoch schockieren Webers Bilder derart wie in <em>Der Sumpf</em>. Ein typisches Bild Webers ist geprägt durch weiche Formen, üppige Rundungen und irrwitzige Gestalten. Sie lassen in das Thema, und sei es noch so ernst, eine deutliche Spur Gelassenheit einfließen. Gerade das dargestellte Böse erscheint bei Weber aber nicht weniger bedrohlich als etwa bei dessen Künstlerkollegen Alfred Kubin, dessen Bilder zumeist auf den ersten Blick schon schockierend auf den Betrachter wirken.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Aber Weber erzeugt gerade dadurch, daß er den eigentlichen Schrecken auf eine tiefere Ebene in seinen Bildern verlagert, einen Sinn für eben jene Banalität menschlicher Unzulänglichkeiten. Der Schrecken vermittelt sich dem Betrachter nicht sofort, sondern erst durch die nähere Beschäftigung. Die Möglichkeit der Bewahrung menschlicher Größe bleibt so gewahrt, während Kubin vor allem ein Gefühl der Hilflosigkeit erzeugt.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Durch gegenständliche Kunst zu höheren Wahrheiten</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Es gilt hier, was <a href="http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/item/3626-heidegger-verstehen" target="_self"><span style="color: #c0c0c0;">Martin Heidegger</span></a> über das Kunstwerk am Beispiel des <a href="http://www.museenkoeln.de/home/bild-der-woche.aspx?bdw=2009_39" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Schuh-Gemäldes</span></a> van Goghs sagte. Durch deren Darstellung erfahren wir weniger, was es mit jenen konkret gemalten Schuhen auf sich hat. Vielmehr bekommen wir durch ihre Darstellung eine Idee der Schuhe an sich vermittelt: Sie werden durch das Kunstwerk aus der Zeit heraus genommen und verkünden so eine höhere Wahrheit. Das zeigt sich ebenso an Webers Lithographie <a href="http://www.weber-museum.de/werk/geskrt/images/2076.jpg" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Rückgrat raus!</em></span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ein weiteres Bild Webers ziert das soeben neu erschienene Buch Manfred Kleine-Hartlages: <a href="http://antaios.de/media/image/thumbnail/kleine-hartlage-einband_klein_285x255.jpg" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Der Schlag ins Leere</em></span></a> von <span class="numbers">1951</span>. Zu sehen ist darauf der deutsche Michel mit Schlafmütze und Nachthemd. An einem Baum stehend, einer Hinrichtungsszene gleich, scheint er Suizid zu begehen. Er hält sich einen Zimmermannsnagel an den Kopf und will mit dem Hammer darauf schlagen. Der apathische Blick erinnert dabei an einen Zustand der Trance, wie er im Zusammenhang mit einer absurden Tat unter Hypnose denkbar wäre.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Tod oder Kopfschmerz</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Das Bild passt ohne Frage auch in unsere zeitlichen Umstände. Es erfüllt seine Aufgabe, indem es die erkannte Tendenz auf die Spitze treibt und künstlerisch wiedergibt. Die Situation aus dem Bild heraus zu Ende denkend, eröffnen sich dem Betrachter dabei zwei Konsequenzen des anstehenden Schlages: Bei der einen reicht die selbstdestruktive Kraft aus, um den Nagel bis in den Baumstamm hinein zu treiben. Andernfalls wacht Michel unter gehörigem Kopfschmerz durch den zu laschen Schlag auf. Nach überwundener Verwirrung findet er zurück zur Besinnung. Webers Zeichnungen bieten uns stets ein Stückchen Hoffnung vor der drohenden Katastrophe.</span></strong></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-4214380" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3861453022.jpg" alt="apw1.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>Buchempfehlung: Helmut Schumacher/Klaus J. Dorsch: A. Paul Weber – Leben und Werk in Texten und Bildern. Verlag E. S. Mittler <span class="amp">&</span> Sohn <span class="numbers">2003</span>. <span class="numbers">352</span> Seiten. <span class="numbers">356</span> s/w– und <span class="numbers">17</span> Farbabbildungen. Antiquarisch ab <span class="numbers">18</span> Euro erhältlich.</em></span></strong></p>
KNIGHT
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VEEP : dans les coulisses de la Vice-Présidence. Premier avis...
tag:seriesverseofknight.hautetfort.com,2013-07-30:5134089
2013-07-30T12:01:00+02:00
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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : L’ex-sénatrice...
<p align="justify"><img id="media-4202018" style="margin-top: 0.7em; margin-bottom: 0.7em; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://seriesverseofknight.hautetfort.com/media/00/00/3976096528.jpg" alt="VEEP, the West wing, the newsroom, HBO, julia louis-dreyfuss, anna shlumsky, tony hale, politique, satire, comédie, histoire des séries américaines" /></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Trebuchet MS';"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :</span></em></strong> L’ex-sénatrice Selina Meyers était l’étoile montante de son parti, une figure charismatique promise à la présidence. Mais elle dût se contenter de la Vice-Présidence. Dans son quotidien des plus mouvementés, Selina est chargée d’éteindre les incendies politiques, de jongler entre ses nombreuses obligations politiques et une vie privée agitée, de défendre les intérêts du Président tout en essayant la relation conflictuelle qu’elle entretient avec le Chef de l’Etat. (<em>source : présentation de la jaquette de la série, modifiée</em>).</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Trebuchet MS';"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la saison 1) :</span></em></strong> <strong><em><span style="color: #ff0000;">VEEP</span></em></strong> est le second volet, après la brillante <em><strong><span style="color: #ff0000;">The Newsroom</span></strong></em>, d’un HBO décidé à proposer des programmes politiques dans les thèmes abordés. Si <em><strong><span style="color: #ff0000;">The Newsroom</span></strong></em> était le volet sérieux, <strong><em><span style="color: #ff0000;">VEEP</span></em></strong> est une série comique au format court, les épisodes faisant une trentaine de min, tout comme Entourage par exemple. Et comme dans celle-ci, le but est de nous dévoiler les coulisses d’un milieu que l’on connaît peu. Dans <em><strong><span style="color: #ff0000;">VEEP</span></strong></em>, on nous invite au sein du quotidien des hommes entourant la Vice-Présidente. On pensera alors immédiatement à LA grande série politique lancée dans les années 90 par Aaron Sorkin, <em><strong><span style="color: #ff0000;">The West Wing</span></strong></em>. Mais bien entendu, tout l’aspect dramatique, sérieux, parfois sordide de la politique est ici évacué, pour ne garder que le côté comique des situations. On pourra d’ailleurs noter que les termes de démocrates” et de “républicains” ne sont jamais prononcés dans la série. Du côté politique de cette présidence fictive, on ne saura finalement rien. Et après tout, le choix de mettre en scène la vice-présidente, pour une comédie, n’est pas anodin : elle n’a pas de véritable importance sur le plan politique, de rôle à jouer concernant la direction du pays. <em><strong><span style="color: #ff0000;">VEEP</span></strong></em> est une série créée par l’écossais Armando Iannucci. Et cela se sent : la série ressemble fort aux séries britanniques du genre, en mettant en scène des personnages quelques peu excentriques, et en faisant reposer le comique sur quelques termes grossiers parfois, mais surtout sur du comique de situation dû en général à un effet domino, telle situation en en amenant une autre, ou en mettant les personnages dans une situation gênante ou inconfortable.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4202019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://seriesverseofknight.hautetfort.com/media/02/00/2520660080.jpg" alt="VEEP, the West wing, the newsroom, HBO, julia louis-dreyfuss, anna shlumsky, tony hale, politique, satire, comédie, histoire des séries américaines" /></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Trebuchet MS';"><span style="font-size: small;">Comme atout supplémentaire sur la série, <strong><em><span style="color: #ff0000;">VEEP</span></em></strong> mise beaucoup sur le fait d’avoir en tête d’affiche Julia Louis-Dreyfuss, qui incarne donc la l’ancienne sénatrice devenue Vice-Présidente Selina Meyers, actrice célèbre par sa participation à la série <em><strong>Seinfield</strong></em>. Elle fut également l’actrice principale de <strong><em>Old Christine</em></strong>. Ici, on a affaire à une série mettant en scène un ensemble-show; même si la jaquette du coffret DVD ne met en scène qu’elle. Au sein du casting, on peut noter la participation de la très belle blonde Anna Shlumsky, et surtout du déjanté Tony Hale, déjà vu dans <strong><em><span style="color: #ff0000;">Arrested Development</span></em></strong> et <strong><em><span style="color: #ffc000;">CHUCK</span></em></strong>.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4202021" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://seriesverseofknight.hautetfort.com/media/02/01/2875068864.jpg" alt="VEEP, the West wing, the newsroom, HBO, julia louis-dreyfuss, anna shlumsky, tony hale, politique, satire, comédie, histoire des séries américaines" /></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Trebuchet MS'; font-size: small;">Si la série n’est pas foncièrement drôle (<em>elle ne m’a personnellement jamais vraiment fait rire</em>), elle se révèle fort sympathique à suivre. Et ce que l’on perd en humour, on le gagne sur le fond : d’épisode en épisode, <strong><em><span style="color: #ff0000;">VEEP</span></em></strong> s’évertue à nous montrer combien la communication politique est gérée, maîtrisée, comment n’importe quelle déclaration ou geste en apparence anodin pourrait avoir plusieurs répercussions inattendues. La plupart du temps, les conseillers en communication de la Vice-Présidente passent leur temps à réparer, corriger des bourdes de communication. Et combien la vie politique dans les coulisses peut être faite, mine de rien, de vacheries et de coups bas, sans que le public en sache toujours quelque chose : l’important est de sauvegarder les apparences, et de ne rien laisser paraître. </span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Trebuchet MS';"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">En Bref :</span></em></strong> <strong><em><span style="color: #ff0000;">VEEP</span></em></strong> aborde la politique sous un aspect léger et divertissant, comme ont pu le faire en leur temps <strong><em><span style="color: #ff0000;">The West Wing</span></em></strong>, mais aussi et surtout <strong><em><span style="color: #ff0000;">Spin City</span></em></strong>. Sauf qu’ici, l’humour rappelle bien plus les comédies britanniques, et se révèle malheureusement beaucoup moins drôle, même si elle se laisse suivre agréablement, étant brillamment interprétée.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4202023" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://seriesverseofknight.hautetfort.com/media/02/00/606004320.jpg" alt="VEEP, the West wing, the newsroom, HBO, julia louis-dreyfuss, anna shlumsky, tony hale, politique, satire, comédie, histoire des séries américaines" /></p>
Le déclinologue
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IL REGARDE UNE VIDÉO SUR LES ILLUMINATIS ET TOMBE DANS LES ESCALIERS TROIS JOURS PLUS TARD (satire à la manière du Gora
tag:dernieregerbe.hautetfort.com,2013-07-27:5129984
2013-07-27T06:15:00+02:00
2013-07-27T06:15:00+02:00
Paris – Prendre connaissance d’informations ultra-secrètes et être victime...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Paris – Prendre connaissance d’informations ultra-secrètes et être victime presque aussitôt après d’un grave accident, telle est la curieuse et très révélatrice mésaventure qui est arrivée cette semaine à M. Laurent Jobard, un chômeur célibataire de 47 ans habitant dans le Pas-de-Calais. Cette coïncidence est tellement extraordinaire qu'elle a alerté le site Mecanopolis, dont nous résumons ici l’enquête. Décryptage.</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Dimanche dernier, en surfant chez lui sur Youtube, <img id="media-4195931" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/02/01/433788208.jpg" alt="illuminati" />Laurent Jobard aperçoit une vidéo consacrée aux Illuminatis. Intrigué, il la regarde en entier. Ce documentaire, illustré par des images saisissantes et rythmé par une musique angoissante, révèle que </span><strong style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">les Illuminatis ont mis en place un Nouvel Ordre Mondial</strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> (N.O.M., ou N.W.O. en anglais) leur permettant de manipuler les peuples et de dominer la planète. La vidéo est très convaincante, car elle s’appuie sur des preuves incontestables : les symboles imprimés sur le billet d’1 dollar, une interviou de Thierry Meyssan à propos du 11 septembre, des photos de la zone 51 où sont abrités des restes d’OVNI, des citations de Jacques Attali et de David Rockefeller, la liste des juifs ayant obtenu un prix Nobel, etc.</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">L. Jobard est très ébranlé par cette vidéo. Il a l’impression que </span><strong style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">désormais il comprend mieux le monde qui l’entoure</strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> : des tas d’informations qui lui paraissaient jusque-là absurdes ou incohérentes prennent désormais une signification globale. Il y pense toute la soirée du dimanche, et les deux jours suivants en entier. Et plus il y pense, plus il se dit qu’il a maintenant en main des révélations brûlantes qui auraient dû être réservées aux seuls initiés. L’idée s’insinue même en lui qu’il est devenu dimanche après-midi un obstacle à l'affermissement du N.O.M., car celui-ci implique </span><strong style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">l'endormissement général des populations</strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">. Or Laurent Jobard a tout compris, lui, désormais. Il pressent que son intrusion inopinée dans les secrets les plus occultes de l'histoire contemporaine ne peut que lui attirer les pires ennuis. Il décide de prendre un maximum de précautions dans sa vie quotidienne, et notamment de ne plus jamais emprunter l’ascenseur, sachant combien il est facile d’intervenir sur le programme d’un ascenseur pour le paralyser à volonté.</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Mais cela ne suffit pas à le protéger. À peine trois jours plus tard, le mercredi, Laurent Jobard fait une chute douloureuse dans l'escalier de son immeuble, qui manque de lui causer une foulure de la cheville. </span><strong style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Une chute totalement inexplicable</strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> que L. Jobard interprète comme le début de l’implacable vindicte des Illuminatis contre celui qui les a démasqués. Signe qui ne trompe pas : elle a eu lieu à hauteur du treizième étage. « </span><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">J’ai senti comme un souffle derrière moi. Je crois bien que j’ai été poussé dans le dos</em><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> », nous a-t-il confié. « </span><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Cependant ma chienne, qui m’accompagnait, aurait réagi si elle avait senti quelqu’un derrière moi, ce qu’elle n’a pas fait. Je n’y comprends rien. Je ne peux pas imaginer que Nabila m’ait trahi. Et si elle avait été droguée ?</em><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> ». Une hypothèse tout à fait crédible.</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Mais il y en a une autre, encore plus terrifiante. Nous sommes allés interroger David Icke, grand spécialiste des conspirations. « </span><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Les Illuminatis (qui sont selon moi des extra-terrestres à forme reptilienne) n’ont même pas besoin d’envoyer un de leurs agents pour pousser dans l’escalier un individu qu’ils ont décidé d’éliminer. Ils peuvent très bien prendre à distance le contrôle de son cerveau pour qu'il s'occasionne lui-même un accident fatal. La manipulation psychique est leur arme principale pour nous ôter notre liberté et notre conscience</em><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> », nous a-t-il expliqué. En somme, Laurent Jobard pourrait </span><strong style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">avoir été « téléguidé » à son insu</strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> pour chuter dans les escaliers, comme si ses jambes obéissaient à un central de commandes Illuminati plutôt qu’à son propre cerveau.</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Désormais convaincu que sa vie ne tient plus qu’à un fil, Laurent Jobard se rend au commissariat en boitillant, afin de demander une protection policière 24 heures sur 24. Et c’est la douche froide : « </span><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Ils m’ont ri au nez, oui ! Ils m’auraient dit qu’ils manquaient d’effectifs, je les aurais peut-être crus. Mais non, ils m’ont dit que je me faisais des idées et que tout cela n’avait aucun fondement. C’est tout juste s’ils n’ont pas dit que j’étais dingue ! C’est là que j’ai compris que la police elle-même </em><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">était </em><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">au service des Illuminatis. Voilà pourquoi le N.O.M. est si puissamment installé : il contrôle déjà les forces de l’ordre !</em><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Une découverte stupéfiante, depuis laquelle Laurent Jobard n’a plus aucune confiance en personne. Instruit par cette mésaventure, </span><strong style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">il ne sort désormais presque plus jamais de chez lui</strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">. Il s’est plongé dans la lecture des livres écrits ou conseillés par Alain Soral, Hervé Ryssen, Pierre Jovanovic, qui ont conforté et enrichi ses convictions. Il est devenu un autre homme : </span><strong style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">il se sent beaucoup plus intelligent que les innombrables moutons qui l’entourent</strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">, désespérément incapables de reconnaître la marque des Illuminatis judéo-maçonniques derrière tous les évènements annoncés par les médias sionistes, vendus aux </span><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">banksters</em><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> pédophiles et aux politicards magouilleurs. Contrairement à ces lamentables esclaves psychiques qui ne cessent de travailler au service de leurs tyrans, Laurent Jobard passe le plus clair de son temps à échanger sur des forums anti-N.O.M. avec ses nouveaux amis. « </span><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Je me suis trouvé une nouvelle famille</em><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">, nous raconte-t-il.</span><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> Plus nous échangeons nos observations, plus nous nous enfonçons dans l’idée que nous avons raison. Parfois, l’un d’entre nous se laisse contaminer par une source au service des Illuminatis et nous oppose une objection débile et malhonnête. Mais nous avons vite fait de le repérer et de l’exclure</em><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> ». D’ailleurs, deux jours après sa chute dans l’escalier, Laurent Jobard n’avait même plus mal à la cheville, preuve qu’il avait reconquis toute l’irrésistible force mentale de l’homme libre, maître de son corps et de son esprit. Il sait que </span><strong style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">les Illuminatis ont programmé l’élimination des neuf dixièmes de l’humanité</strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> par les vaccins empoisonnés, le virus du sida créé en laboratoire, l’épandage chimique aérien, les pesticides et les O.G.M. dans les aliments, l’eau du robinet toxique, le climat trafiqué, l’atmosphère polluée, les radiations cancérigènes, – mais il a pris toutes ses dispositions, comptant bien faire partie des survivants. Et le plus beau est peut-être encore à venir : « </span><em style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">J’ai vu les vidéos d’<a href="http://www.youtube.com/channel/UC5NtFQnBb8v3n8uIjWVkXkA">Annie-Claude Chevrier</a> et j’ai été fasciné par l’histoire de cette femme si forte et si courageuse. Je me suis tout à fait reconnu dans son discours. Je vais essayer de la contacter</em><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"> ». Bientôt une histoire d’amour en vue ? </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">P.S. quelques mois après</span> : <em>Asinus asinum fricat</em>, disaient les anciens. Les dingues s'attirent entre eux, et cet article ne pouvait manquer de servir d'appeau pour faire venir ici quelques tarés complotistes. On en verra des exemples dans les commentaires déposés ci-dessous. Je me permets d'attirer l'attention sur le lien donné par l'un des commentateurs. J'ignorais le site <a href="http://bruleparlesillumines.e-monsite.com/">Brûlé par les Illuminés</a> qui vaut son pesant d'écailles de reptiliens. Heureusement que je ne le connaissais pas l'an dernier, car j'aurais eu du mal à ne pas le plagier par pages entières : on croirait qu'il a été rédigé par Laurent Jobard lui-même. Dailleurs son auteur, qui a ouvert, parallèlement à son site, <a href="http://bruleparlesillumines.skyrock.com/">un blogue</a> pour raconter ses misères de « citoyen français boïcotté, persécuté et torturé par le Pouvoir » (rien que ça !) est visiblement le frère jumeau de Laurent Jobard et Annie-Claude Chevrier<span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: small;">…</span></span></p>
Solko
http://solko.hautetfort.com/about.html
Une histoire éphémère
tag:solko.hautetfort.com,2013-05-17:5072826
2013-05-17T11:42:00+02:00
2013-05-17T11:42:00+02:00
D’Emmanuel Roïdis, on connait La Papesse Jeanne , pour ma part, j’ignorais...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">D’Emmanuel Roïdis, on connait <em>La Papesse Jeanne</em>, pour ma part, j’ignorais ses histoires d’animaux, dont les éditions de l’Echoppe viennent récemment de publier la traduction sous le titre <em>Histoire d’un singe et autres histoires d’animaux</em>. L’écrivain reprend une vieille tradition, qui détourne les <em>Histoires d’Animaux</em> d’Aristote, l’un des premiers recueils de zoologie connu, au bénéfice de la satire comique et morale. Le propos premier est de rechercher narquoisement les différences entre l’homme et l’animal : singe, chat, poules, cheval, chiens et rats, éphémères, ce recueil de L’Echoppe propose la traduction de 6 des 10 contes existants.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Ils furent écrits durant la première décennie du vingtième siècle et ont l’air tous cuits d’hier, tant le ton y est jovial. Ainsi ce dialogue entre deux éphémères, l’un âgé de quelques minutes demandant à un autre vieux de quatre heures, quelques conseils sentimentaux. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">« Comment ne pas considérer comme un grand bonheur pour eux le fait qu’ils ne font ou ne ressentent jamais deux fois la même chose au cours de leur existence, tandis que tous nos plaisirs, quand ils se répètent, perdent une grande partie de leur charme premier ?», s’interroge alors le narrateur. Ainsi, la brièveté de sa vie dispense l’éphémère du désespoir, conclut-il, et jamais il n’a le temps « de se dire qu’il aurait mieux fait de ne pas naître »</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">On a beaucoup ri (souvent<em> jaune</em> ou <em>noir</em>), de la mort, c'est de la durée de notre vie que l'écrivain grec, ici, s'amuse. Façon de mettre à distance les peurs archaïques de l'espèce, que chacun d'entre nous vit dans le tréfonds de son individu, à la manière si démunie d'un animal.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">A l’opposé, après une digression comique par l’Ecclésiaste et Schopenhauer, Roïdis constate l’inutilité pour l’homme de jouir d’une vie si longue qu’il l’emplit de bavardages au moyen de ses correspondances et de la presse, de Paris, New-York, Saint-Pétersbourg à Pékin.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Puis il conclut par ces mots sur lesquels méditer, en ces temps d’allongement incessant de ce que les démographes qui n’ont pas lu Roïdis appellent ironiquement, « l’espérance de vie » :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">« Le désir d’exister longtemps, ce désir si répandu, si indéracinable de notre cœur, me sembla à cet instant si saugrenu et absurde que j’eus honte d’appartenir à ce genre humain stupide et misérable, et que je jalousai les petites chrysalides volant au-dessus du courant, ces chrysalides que je persistais à identifier aux bienheureux éphémères. »</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://solko.hautetfort.com/media/02/00/3887597485.jpg" target="_blank"><img id="media-4105451" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/00/420547057.jpg" alt="9782840682455.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #003300;">Emmanuel Roïdis, <em>Histoire d’un singe et autres histoires d’animaux</em>, </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #003300;">L’Echoppe, nov 2012</span></p>
Greg Armatory
http://dartetdamour.hautetfort.com/about.html
d'Art & d'Humour N°1 : Internet, un Ami qui vous veut du bien...
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2013-02-05:4979135
2013-02-05T20:44:00+01:00
2013-02-05T20:44:00+01:00
Internaute surpris en flagrant délit de naïveté ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3957059" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/00/821286543.jpg" alt="Indiana Bond Talks.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> <span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;">Internaute surpris en flagrant délit de naïveté</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
” LES RUSTRES ” AVEC MICHEL GALABRU
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-01-05:4946999
2013-01-05T18:44:00+01:00
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" LES RUSTRES " AVEC MICHEL GALABRU 13 heures le...
<p style="text-align: center;"><iframe width="425" height="319" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://www.ina.fr/video/embed/2643573001030/1019544/f6d4ef1e5d2a7f5359b350d693da3394/425/319/0"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><h2 class="titre-propre" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>" LES RUSTRES " </strong></span></h2><h2 class="titre-propre" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>AVEC MICHEL GALABRU</strong></span></h2><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>13 heures le journal </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>25/08/2004 - 02min38s</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> Michel GALABRU remonte sur les planches, pour nous livrer une interprétation très personnelle des "Rustres", le chef-d'oeuvre de GOLDONI...une satire de la bourgeoisie de Venise du 18ème siècle...images de répétition avec ses enfants Emmanuelle et Jean ; Images d'archives de la pièce "Les rustres" en 1961 jouée à Avignon.Interviews de Jean GALABRU, adaptateur de la pièce et des comédiennes Emmanuelle GALABRU et Paule NOELLE.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><h3 class="titre-propre" style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Générique</strong></span></h3><fieldset><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><label>journaliste:</label></strong></span><div><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Baechler, Isabelle </strong></span></div></fieldset><fieldset><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><label>interprète:</label></strong></span><div><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Galabru, Michel ; Noelle, Paule ; Galabru, Jean ; Galabru, Emmanuelle </strong></span></div></fieldset><fieldset><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><label>journaliste reporter d'images:</label></strong></span><div><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Kelner, Vincent </strong></span></div></fieldset><fieldset class="dernier"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><label>présentateur:</label></strong></span><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Ostolaza, Laurence </strong></span></div></fieldset><div class="bas"> </div>
Institut Heinrich Mann
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Concert Pigor & Eichhorn !!!! A ne pas manquer !!!!
tag:ihm64.hautetfort.com,2012-12-25:4917042
2012-12-25T17:08:00+01:00
2012-12-25T17:08:00+01:00
A l'occasion du 50e anniversaire du Traité de l'Elysée , nous vous...
<p>A l'occasion du <a href="http://www.france-allemagne.fr/Traite-de-l-Elysee-22-janvier-1963,0029.html" target="_blank">50e anniversaire du Traité de l'Elysée</a>, nous vous proposons un concert de</p><p style="text-align: left;"><a id="media-3876134" href="http://ihm64.hautetfort.com/media/00/00/4031956554.pdf"><img id="media-3876131" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://ihm64.hautetfort.com/media/01/02/1392556223.jpg" alt="deutsch-französische freundschaft,amitié franco-allemande,pigor und eichhorn,frankreich,concert,konzert,satire,ironie,mediatheque billère,concert,chansons allemands,deutsche musik" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; color: #800000;">PIGOR & EICHHORN,<br />le Duo Choc !</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-size: medium;"><strong>Samedi 26 janvier 2013 à 20h30</strong></span><span style="color: #000080;"><strong><br />Médiathèque d'Este de Billère</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Pigor et Eichhorn sont parmis les seuls artistes allemands reconnus qui s´aventurent à présenter un <span style="color: #800000;"><strong>programme en langue française.</strong></span> En 2006 ils sont passés au festival OFF d´Avignon et depuis, ils tournent à travers la Francophonie. Leur programme unit l’<span style="color: #800000;"><strong>humour grinçant</strong></span> du <strong><span style="color: #800000;">cabaret berlinois</span></strong> avec un langage musical tout à fait à la hauteur du temps, oscillant entre <span style="color: #800000;"><strong>hip hop</strong></span>, <span style="color: #800000;"><strong>jazz</strong></span>, <strong><span style="color: #800000;">variété</span></strong> et <span style="color: #800000;"><strong>parodie</strong></span> de style. Leurs chansons sont drôles – et ça, c´est rare dans la chanson... De plus, ils font preuve d´une connaissance de la culture française qui surprend. Ils nous prouvent aussi qu’en fin de compte, les clichés sur les caractères nationaux <span style="color: #800000;"><strong>sont là pour amuser</strong>!</span> Le public se délecte de la relation plutôt orageuse entre Pigor, le patron, et Benedikt, le musicien souffre-douleur. Et si le pianiste se met au micro, alors là... Voilà... le décor est posé !</p><p style="text-align: justify;">Participation libre, réservation obligatoire.<br /><span style="color: #333399;"><strong>Merci de réserver</strong></span> : 06.67.25.35.24 ou par mail : ihm64@sfr.fr</p><p style="text-align: justify;"><a id="media-3865914" href="http://ihm64.hautetfort.com/media/00/01/2900575687.pdf">Télécharger le flyer</a></p><p style="text-align: justify;"><a id="media-3909269" href="http://ihm64.hautetfort.com/media/01/00/1498648577.pdf">Oui, l'humour allemand existe ! par Anke Modrow</a></p><p style="text-align: justify;"><a id="media-3865916" href="http://ihm64.hautetfort.com/media/00/00/3531197705.pdf">Reactions de la presse étrangère</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.zeit.de/2010/44/Pigor" target="_blank">Ihre Majestät, die Mitte - Der Sänger Thomas Pigor möbelt das angestaubte Chanson-Genre auf. In : Zeit-Online</a></p><p style="text-align: justify;">Le concert est organisé en partenariat avec les villes de <a href="http://www.ville-billere.fr/" target="_blank">Billère</a> et <a href="http://www.pau.fr/_home/index2.php?home=home" target="_blank">Pau</a> et le soutien du <a href="http://aquitaine.fr/" target="_blank">Conseil régional d'Aquitaine</a></p>
Solko
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R.UMP prime minister ...
tag:solko.hautetfort.com,2012-12-04:4918464
2012-12-04T17:26:00+01:00
2012-12-04T17:26:00+01:00
On savait déjà que le patronyme d’Ayrault (airo), était l’homonyme de...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000000;">On savait déjà que le patronyme d’Ayrault (airo), était l’homonyme de<em> pénis</em> en arabe.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000000;">On apprend aujourd’hui que RUMP, le nom du sous-rassemblement de Fillon, signifie <em>croupe</em> en anglais.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000000;"> A l’assemblée, entre l’ancien premier ministre et le nouveau, la nouvelle majorité et l’ancienne, cela promet. </span></p><p class="MsoNormal"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3867960" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/00/01/175646970.gif" alt="Sans-titre---1.gif" /></p>
Zébra
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La semaine de Zombi
tag:fanzine.hautetfort.com,2012-11-18:4901875
2012-11-18T22:59:00+01:00
2012-11-18T22:59:00+01:00
- Dimanche : comme si Johnny Hallyday ne suffisait pas, les Rolling Stones...
<p style="text-align: justify;"><strong>- Dimanche :</strong> comme si Johnny Hallyday ne suffisait pas, les Rolling Stones reviennent ! Sans oublier Alain Delon, qui prépare une tournée d'adieu, paraît-il... (pour que de vieilles briques comme les <em>"Stones"</em> s'accrochent autant à la vie, c'est vraiment que l'enfer doit être sur terre.)</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/2930536175.jpg" target="_blank"><img id="media-3843522" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/3616792108.jpg" alt="fanzine,zébra,bd,blog,bande-dessinée,caricature,zombi,satire,humour,rolling-stones,mick jagger,keith richards,ronnie wood,charlie watts,johnny hallyday,alain delon,enfer" /></a></p>
Solko
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La décadence de Guignol
tag:solko.hautetfort.com,2012-06-14:4746935
2012-06-14T05:55:00+02:00
2012-06-14T05:55:00+02:00
Puisque nous parlions du père Thomas dimanche, et que nous sommes entre...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif;">Puisque nous parlions du père Thomas dimanche, et que nous sommes entre deux tours de législatives, voici un témoignage précieux sur le caveau </span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif;">Guignol <em>du passage de l’Argue à Lyon, et de manière plus large sur la teneur polémique de </em>l’esprit lyonnais<em>, comme on a pu dire à l’époque. Le texte date de 1912</em>. </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://solko.hautetfort.com/media/02/01/1465631709.jpg" target="_blank"><img id="media-3621761" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/01/2269870191.jpg" alt="passage-de-l'argue.jpg" /></a></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Il y a foule au passage de l’Argue. L’affiche promet une revue. Salle étroite, au plafond bas, culotté par la fumée des pipes. Les murs s’adornent de fresques sans prétention : l’Ile-barbe, les aqueducs de Beaunant et la place du Gros-Caillou, traités d’un pinceau primitif, à la moderne, font les frais essentiels de cette décoration. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Mais le public n’a d’yeux que pour le théâtre, où « huit décors neufs et quatre-vingt personnages » affirment la munificence d’un impresario qui ne recule évidemment « devant nul sacrifice ». Les changements à vue, les jeux de lumière et les apothéoses se succèdent, ébahissent une assistance qu’on peut croire blasée par les raffinements des théâtres subventionnés et par le luxe des Kursaals.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Depetits cris de femmes chatouillées et des rires gras précisent le caractère du spectacle. Ce Guignol n’est pas pour les enfants. Que les nourrices, elles-mêmes, se gardent d’y rencontrer les militaires : il n’en faudrait pas davantage pour faire tourner leur lait. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Guignol, compère, arbore sur son cotivet un feutre provocant, et son complet marron sort évidemment de la Belle Jardinière. Son linge arrive de Londres. Sa cravate fait concurrence à celle de l’excellent dessinateur Fargeot, l’homme le mieux cravaté de Lyon, comme chacun sait. La commère, qui représente la Presse lyonnaise, est une superbe poupée rose et blonde, couverte de mousseline et de soie. Où-es-tu, brave Madelon, orgueil de nos souvenirs ? Par-dessus quels moulins as-tu jeté ton canezou, ton pet-en l’air de calicot et ton bonnet à tuyaux ? Gnafron laissant au journaliste Bibi les exubérances de la trogne, devient un ivrogne convenable, un viveur élégamment éméché, vêtu d’une impeccable redingote et coiffé d’un dix-huit reflets à la mode.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Ces trois protagonistes nous débitent les potins du jour, nous présentent le succès de l’année. Successivement nous voyons défiler les balcons fleuris, l’Armée du salut, les Ondines, les Aéroplanes, la nouvelle gare des Brotteaux, les briquets automatiques, le four crématoire, l’ermite du Mont-Cindre, M Vial de Vaise, les WC souterrains, que sais-je encore ? </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Les actualités sont personnifiées par d’accortes marionnettes qui nous en débitent de vertes, avec leurs petits airs de ne pas y toucher, ne regrettant que d’être en bois et de ne pouvoir -pour cause – nous montrer leurs jambes.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Il faut entendre ces mots à double entente, ces refrains pimentés et ces dialogues polissons, sortir de ces lèvres impassibles, jaillir de ces faces où rien ne trésaille, où pas une fibre ne s’émeut pour dénoncer une pudeur ou nous indiquer une réticence ; il faut voir ces gestes étroits et monotones, faits pour accompagner des sentiments moyens, ponctuer des répliques excessives, des phrases qui n’ont d’ordinaire pour excuse que la verve du corps souple et la gaîté d’un bras spirituel ; il faut, dis-je, entendre et voir ce Guignol pour connaître la saveur de l’humanité toute crue.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Et, sortant de là, j’ai renouvelé pour mon compte la prosopopée de Fabricius :</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">« O père Mourguet, ô père Thomas, qu’eussent pensé vos grandes âmes si pour votre malheur, rappelés à la vie, vous eussiez vu la scène pompeuse de ce théâtre créé par vos mains ? Dieu ! eussiez-vous dit, quel est ce langage étranger ? Quelles sont ces pièces efféminées ? Que signifient ces décors, ces clinquants et ces lumières ? Ce n’est plus la Croix-Rousse, c’est Montmartre qui vous amuse ! Ce sont des rhéteurs qui vous égaient ! Les dépouilles de Guignol sont la proie des chansonniers… »</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Mais ces lamentations se perdraient dans le désert. Et les deux grandes ombres s’indigneraient vainement. Qui se souvient aujourd’hui du Guignol de la rue Noire, de l’allée des Brotteaux ou du Caveau des Célestins ? du vrai Guignol guignolant que créèrent de toutes pièces, vers l’an 1845, ces deux hommes de génie auxquels on n’a point élevé de statue ? Qui se rappelle du type de canut gouailleur et bon enfant, quelque peu bambocheur, à la fois naïf et sceptique ; pratique aussi, mais serviable, et toujours joyeux, dans le bonheur comme dans l’infortune, que nos pères applaudirent en foule dans la petite baraque du pont Morand ? </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Qui se rappelle ? … Mais il n’y a plus ni canuts, ni Guignol. Il n’y a plus que le café-concert.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif;">Marrons de Lyon</span></em><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif;">, Henri Béraud, 1912</span></span></p>
Solko
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Le chapeau de Mitterrand
tag:solko.hautetfort.com,2012-02-19:4604779
2012-02-19T01:03:55+01:00
2012-02-19T01:03:55+01:00
1986, huit mois après les législatives :Un homme retrouve sa femme et...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">1986, huit mois après les législatives :Un homme retrouve sa femme et son fils sur le quai 23 de la gare Saint-Lazare. Sa femme lui demande d’où il tient le chapeau qu’il porte. Il lui répond que c’est le chapeau de Mitterrand. <em>Alors, t’es président</em>, interroge le fils, espiègle. <em>Oui, je suis présiden</em>t, réplique Daniel Mercier. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">C’est ainsi que débute le roman de Antoine Laurain, <em>Le chapeau de Mitterrand</em>, une comédie romanesque plutôt réussie dont le héros est ce fameux chapeau auquel le bandeau de couverture prête des connotations à la Magritte. Comme les personnages de Golconde, plusieurs citoyens plus ou moins ordinaires sont amenés en effet durant le livre à porter ce même chapeau (porter le chapeau ?), sans toujours identifier le nom de son médiatique propriétaire.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://solko.hautetfort.com/media/02/00/2157123353.jpg" target="_blank"><img id="media-3445950" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/00/2958412310.jpg" alt="laurain-3 (1).jpg" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Daniel Mercier est un client des luxueuses brasseries parisiennes, dans lesquelles il déguste des plateaux de fruits de mer sitôt que sa femme et son fils ont le dos tourné. Un jour qu’il s’attable parmi ces clients qui ont « chacun sur le visage ce sourire calme et confiant des gens qui ont réussi dans la vie », il a la surprise de voir François Mitterrand, Roland Dumas et un troisième acolyte « un gros trapu à lunettes » prénommé Michel (Charasse ?) s’attabler à ses côtés. Le Président passe commande d’une douzaine d’huitres et d’un saumon, et le pauvre Daniel, cédant à la tontonphilie de ces années là, songe tétanisé qu’il ferait n’importe quoi pour être véritablement le quatrième hôte de la table d’é côté. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Deux heures et demi passent. Le président quitte enfin la table mais oublie son chapeau. Daniel, dont le dernier larcin remonte à 1965 (un 45 tours de Christophe) s’en empare le cœur tremblant. Laurain campe ici un personnage ridicule, presque à la limite du fétichisme, qui en dit long sur ce que le socialisme était devenu sous la conduite d’un tel président. Il enfile le galurin, marqué aux initiales FM en or sur la bande de cuir intérieure : « Il lui semblait que son cerveau baignait dans une aspirine rafraichissante » (p 31). A partir de ce moment, tout lui réussit : investi par une « force tranquille » et « un calme apaisant » (« un chapeau donne à celui qui le porte une autorité sur celui qui n’en porte pas » (p 38), il est nommé par son PDG directeur financier de la Sogélec de Rouen. Le chapeau de Mitterrand en effet, c’est comme le chapeau de Dieu : « depuis qu’il le portait, sa seule présence l’immunisait contre les tourments de la vie quotidienne » Cette imbécilité chronique qui s’est saisi du personnage aurait pu s’arrêter là : en effet en allant avec sa petite famille dans le train, il oublie dans un filet du compartiment de train son précieux talisman et se retrouve saisi d’eczéma dysidrosique. On verra par la suite qu’il n’en sera rien.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">C’est une jeune femme de 27 ans qui s’en saisit alors, et qui grâce à lui va interrompre une liaison amoureuse dégradante avec un homme qui refuse de quitter sa légitime pour elle, gagner le prix<em> Balbec</em> de la nouvelle : « Ce chapeau donnait une noblesse inhabituelle à la découpe de son visage, pour qu’il tienne correctement, elle avait relevé ses cheveux en chignon » (p 57) Mais son goût du romanesque la pousse à son tour abandonner le couvre-chef sur un banc de parc Monceau. Le ramasse alors un nouveau-venu, qui l’échangera à son insu dans une brasserie avec quelqu’un d’autre jusqu’à ce qu’après une longue enquête et moult échanges de courrier, le personnage du début (Daniel) rentre en sa possession. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Fou de joie, il offre alors un séjour à Venise à sa femme, Venise où comme hasard se trouve aussi Mitterrand. Un Mitterrand en manteau et écharpe rouge, mais sans chapeau : « Le chapeau et le président venaient de passer à quelques mètres l’un de l’autre » (p 192). « C’est comme s’il manquait quelque chose à la silhouette qui représentait la France dans le monde » ( p 193), songe alors notre illuminé. Nous sommes à quelques jours de l’élection présidentielle de 1988. Après une dernière péripétie, le héros découvre dans la doublure du galurin présidentiel un fin papier rectangulaire, de l’écriture même de Mitterrand : « Récompense, merci », avec le numéro du secrétariat de l’Elysée. On est alors à quelques jours de l’élection présidentielle. Mercier se dit que ce « talisman » qui a modifié sa vie et celles de plusieurs individus peut jouer un rôle. Il téléphone et obtient un rendez-vous avec Mitterrand au Florian où, devenu enfin un convive à part entière du président, il lui rend son chapeau : « Quelques mois après avoir retrouvé son chapeau, François Mitterrand pulvérisa toutes les prédictions des instituts de sondages, se faisant réélire avec 54,2% des suffrages exprimés » (p 211)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">A quelques mois des élections de 2012, la lecture de cette fable ironique est assez bienvenue. Elle nous rappelle d’abord à quel point le socialisme fin de courses de Tonton fut vide et plus que tout se résuma en effet, surtout dans les milieux parisiens, à un culte ridicule de la personnalité, dans une société réduite plus que jamais à la parade et au spectacle. On se souvient d’ailleurs qu’au lendemain de la réélection, Libé salua plus <em> l’artiste</em> que l’idéologue convaincu. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.5pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';"><span style="color: #000000;">Pour qui, au final, vote Antoine Laurain ? C’est la question qu’on peut se poser in fine, tant ce récit habile joue sur plusieurs tableaux, ménageant la chèvre et le chou : si Sarkozy gagne, le romancier pourra toujours dire qu’il l’avait prédit, puisque son président à lui est réélu. Si Hollande l’emporte, il dira alors qu’il avait anticipé la victoire d’un ancien premier secrétaire du PS. Certes, réduire Mitterrand à un chapeau est une métonymie peu flatteuse pour la gauche, y compris pour celle d’aujourd’hui dont les mentors sont le pur produit de ces années-là. En, même temps filtre à travers les lignes une espèce de nostalgie pour cette époque, au fur et à mesure que le lecteur est invité à en retrouver les diverses mythologies : Michel Polac (p 80), Yves Mourousi et Marie Laure Augry (p91), Serge Gainsbourg (p 139) Dallas (p 187), Jean Luc Lahaye (p 188) le franc et le fameux Pascal (p 184), la polémique sur les colonnes de Buren (p 160). La fable demeure ainsi ouverte, même si la satire de la fatuité humaine – chose semble-t-il la mieux partagée au monde – laisse peu de place à une lecture idéaliste de la société contemporaine.</span></span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif;">Antoine Laurain - </span><em><span style="font-size: medium;">Le chapeau de Mitterrand</span> - </em><span style="font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif;">Flammarion, 2012</span><br /><span style="font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif;"><br /></span></p>
Ratatosk
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Hommage à Paul Jamin (1911-1995)
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-08-30:3756850
2011-08-30T00:05:00+02:00
2011-08-30T00:05:00+02:00
Picard/’t Pallieterke: Hommage à Paul Jamin (1911-1995)...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span lang="NL">Picard/’t Pallieterke:</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"><span style="color: #ff6600;">Hommage à Paul Jamin (1911-1995)</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><h1 style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><em><span>A l’occasion du centenaire de sa naissance</span></em></span></strong></span></h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"><img id="media-3175650" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2549404841.jpg" alt="dupont.jpg" />L’un des derniers numéros du journal satirique bruxellois “Père Ubu/Pan” (11 août 2011) comprenait un encart fort intéressant: quatre pages consacrées à Paul Jamin (1911-1995), qui fut, pendant de longues décennies, le principal caricaturiste de “Pan” d’abord, de “Père Ubu” ensuite. Aujourd’hui les deux feuilles ont fusionné pour devenir “Ubu/Pan”, le seul hebdomadaire satirique de droite en Belgique francophone (et les critiques acerbes de cette feuille disent qu’elle est “islamophobe”). Paul Jamin a été indubitablement l’un des meilleurs caricaturiste dans la Belgique d’après guerre.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">C’est parce qu’on célèbre le centième anniversaire de sa naissance qu’“Ubu/Pan” a voulu attirer l’attention de ses lecteurs. Jamin était natif de Liège. Sa biographie peut se lire en parallèle avec la période la plus effervescente de l’histoire au 20ème siècle. Jamin et sa famille émigrèrent assez tôt à Bruxelles. Au départ, il ne semblait pas prédestiné au dessin. A l’école, les résultats qu’il obtenait dans cette branche étaient au mieux “bons”. Jamin avait toutefois des talents cachés. Il avait à peine dix-sept ans quand il fut impliqué dans le lancement du supplément-jeunesse du quotidien catholique de droite “Le Vingtième Siècle”. Pour ceux qui connaissent bien l’univers de la bande dessinée, ce supplément-jeunesse, baptisé “Le Petit Vingtième”, est une référence. Car c’est dans cet encart que furent publiées les premières aventures de Tintin. Jamin et Georges Remi (alias “Hergé”) étaient tous deux des protégés du charismatique Abbé Norbert Wallez, patron du “Vingtième Siècle”. Le journal étaient d’obédience conservatrice et autoritariste, résolument catholique, et cultivait une sympathie certaine pour le régime de Benito Mussolini en Italie. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">On ne doit pas sous-estimer l’influence de Paul Jamin sur “Le Petit Vingtième”. Trop d’analystes de cette époque font l’équation entre cet encart destiné à la jeunesse et Hergé mais il ne faut pas oublier que ce fut Jamin qui patronna la naissance de Quick et Flupke et fut l’inspirateur de leurs innombrables gags. Il y a plus à dire encore à ce propos: au moins un biographe d’Hergé signale, en conclusion, que c’est grâce à Jamin que des personnages comme les Dupont/Dupond n’ont pas disparu des aventures de Tintin. Hergé voulait les supprimer mais Jamin a pu le convaincre de ne pas le faire. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Bon élève de l’Abbé Wallez, Jamin n’était pas insensible au charme des idées d’Ordre Nouveau. On ne s’étonnera pas, dès lors, qu’en 1936, il ait abandonné “Le Petit Vingtième” pour rejoindre “Le Pays Réel”, le journal de combat de Rex et de son leader flamboyant, Léon Degrelle. Jamin et Degrelle sont alors devenus amis pour la vie. Jamin publia dans “Le Pays Réel” quantité de caricatures sous le pseudonyme de “Jam”. N’oublions pas que Rex, à ce moment-là, était un jeune mouvement politique encore très proche de l’aile droite du “pilier catholique” et de l’Action catholique. Ce n’est que lorsque le Cardinal Van Roey estima que c’était péché de voter pour les listes de Rex que le mouvement bascula dans la marginalité (“Il essaie de me crosser” disait Degrelle). </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Mais Jamin est toujours resté fidèle à Degrelle. Y compris lorsque ce dernier s’est rapproché de l’occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale. Jamin appartenait aux cercles d’Ordre Nouveau qui demeuraient “belgicains”. Dans le petit univers médiatique francophone de Belgique, ces groupes de la collaboration belgicaine ont été délibérément effacés des mémoires. Jamin, qui en faisait partie, estimait, tout comme le Roi Léopold III et son entourage d’ailleurs, que le salut pouvait venir d’une nouvelle Europe sous domination allemande. Aux yeux de Jamin, il fallait essayer de tirer le meilleur profit de cette situation. “Jam” ne se contenta pas dès lors du seul “Pays réel” mais dessina aussi ses caricatures mordantes pour “Le Soir” (alors sous contrôle allemand), pour “Le Nouveau Journal” (de Robert Poulet) et pour le “Brüsseler Zeitung”. On n’insistera jamais assez sur le fait que les collaborateurs du “Nouveau Journal” de Poulet étaient convaincus qu’ils plaidaient pour une “politique d’accomodement” avec les nationaux-socialistes, avec l’approbation du Palais de Laeken. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><span>Après l’entrée des troups anglaises dans Bruxelles en septembre 1944, on n’a tenu compte d’aucune de ces nuances: Jamin fut arrêté et condamné à mort. Il échappa au peloton d’exécution mais ne fut libéré qu’en 1952. Il reprit une carrière de caricaturiste sous le pseudo d’”Alidor” dans les colonnes du journal satirique “Pan”. Tout comme dans “’t Pallieterke”, le journal satirique anversois, les figures politiques qu’étaient Achiel Van Acker, Paul-Henri Spaak, Théo Lefebvre et Gaston Eyskens constituaient les principales têtes de Turc. “Alidor” commit aussi des dessins pour le “Standaard”, “De Vlaamse Linie” et “Trends”. On ne peut affirmer avec certitude s’il a été engagé dans ces deux dernières publications par le Sénateur Lode Claes (Volksunie) qui avait son mot à dire dans chacune d’elles. </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">On remarquera que Jamin ornait toujours sa signature “Alidor” d’une petite couronne. C’est une allusion à Léopold III, prétend aujourd’hui “Ubu/Pan”. Alidor était un léopoldiste convaincu mais après la guerre et la question royale, il ressentait une réelle frustration: Léopold III, à ses yeux, avait laissé froidement tomber les hommes qui l’avaient soutenu. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Jamin n’a jamais pris ses distances par rapport à Léon Degrelle. Il allait régulièrement lui rendre visite dans son exil espagnol. Il faut encore mentionner que Jamin a quitté “Pan” en 1990 parce qu’il n’était pas d’accord avec le nouveau propriétaire de la feuille, Stéphane Jourdain. Au cours des dernières années de sa vie, Jamin a donc dessiné pour “Père Ubu”, un journal qu’il a fondé avec son ami Henri Vellut (qui, pendant la campagne des Dix-Huit Jours, en mai 1940, avait perdu un oeil). En 2010, quinze ans après sa mort, “Pan” et “Père Ubu” ont fusionné.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">PICARD/ ’t Pallieterke.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">(texte paru dans ’t Pallieterke, Anvers, 24 août 2011).</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="NL"><span style="font-size: small; font-family: Times;"> </span></span></p>
Zed
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Monsieur Caméléon...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-02-14:3104710
2011-02-14T16:30:00+01:00
2011-02-14T16:30:00+01:00
Les éditions de la Table ronde publient dans leur collection de poche, La...
<p><span style="font-size: small;">Les éditions de la Table ronde publient dans leur collection de poche, La petite vermillon, <strong><em>Monsieur Caméléon</em></strong>, un roman satirique de <strong>Curzio Malaparte</strong>, l'auteur de <strong><em>Kaputt</em></strong> et de <em><strong>La peau</strong></em>, paru initialement en 1928. Fasciste critique, l'auteur s'en prend avec une joyeuse insolence à <strong>Mussolini</strong>...</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2891090" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/1072553051.gif" alt="Monsieur Caméléon.gif" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="texte"><span style="font-size: small;">"</span><em><span style="font-size: small;">« Dans toute la littérature italienne parue du temps de Mussolini, c’est-à-dire pendant un quart de siècle, tant en Italie qu’à l’étranger, il n’y a pas de satire plus hardie et plus cruelle que ce</span></em><span style="font-size: small;"> Monsieur Caméléon.<em> » </em>C’est en ces termes que Malaparte présente sa fable baroque, qui a pour héros un caméléon. Le Duce se prend d’affection pour lui au point d’en faire son confident, puis son ministre. Chargé de réformer la Constitution, l’animal en fera voir de toutes les couleurs à la classe politique italienne, avant de connaître une fin extravagante et tragique. </span><br /><span style="font-size: small;">Publié en feuilleton en 1928, <em>Monsieur Caméléon</em> a voué Malaparte à la prison et l’exil. À la fois conte philosophique et charge politique, il évoque tour à tour <em>Zadig</em> de Voltaire et <em>Le Dictateur</em> de Charlie Chaplin."</span></span><br /><br /></p></blockquote>
Ratatosk
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Humor as a Weapon
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-10-27:2955930
2010-10-27T00:12:00+02:00
2010-10-27T00:12:00+02:00
Humor as a Weapon Andreas FAUST Ex:...
<h1 class="entry-title"><span style="font-size: xx-large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Humor as a Weapon</strong></span></h1><div class="entry-content"><p><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small;"><a href="http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2010/10/TroubleCover-WEB1-300x294.jpg"></a><span style="font-size: medium;">Andreas FAUST</span></span></strong></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Ex: <a href="http://www.counter-currents.com/">http://www.counter-currents.com/</a></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-2710140" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/4007777244.jpg" alt="secret_weapon.jpg" />This article has been researched and compiled for the purposes of educating New Right and N-A activists in the use of humor as a political weapon. There is a paranoid feeling amongst many on the New Right that the mass media is our greatest enemy. Not so. This article looks at the ways in which activists can use and manipulate the media, rather than the other way around.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">As an example: mention the 1932 opening of the Sydney Harbour Bridge to any older Australian, and the first image that will spring to their mind is a man on horseback, galloping forward to slash the ribbon with his sword, before the ‘official’ representative could get to it. The swordsman was a member of a political group called the New Guard. And while this stunt was not especially humorous, it was certainly eye-catching – it remains in the mass mind to this day. In that same city in 2007, the crew of television show The Chaser made world headlines when they infiltrated the APEC forum (one of them dressed as Osama bin Laden), making a complete mockery of the forum’s expensive security measures.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">In general, the media doesn’t give coverage to alternative politics (the recent 9/11 Truth Forum in Sydney was completely ignored, even though one of the speakers was a prominent Japanese MP). But ‘fringe’ views can get past the editors if they are presented by means of some humorous prank or stunt. Humor equals saleability . . . it’s as simple as that. People like to laugh, and the editors know it. For the mass media, the dollar is the bottom line . . . and the skilled prankster can actually make this work in his or her favor. A prankster called Mark Pauline claimed that “the media can never deny coverage to a good spectacle. No matter how ridiculous, absurd, insane or illogical something is, if it achieves a certain identity as a spectacle, the media has to deal with it.” In other words, instead of letting the mainstream media pigeonhole and stereotype them, activists using humor and spectacle can turn this around and actually use the media.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">This was confirmed by a spokesman for the environmental group EarthFirst!: “The media need stories – they want to run them, especially the television media. What they don’t want is some meeting or run-of-the-mill visual situation they’ve seen a million times before. You give them something different and they actually get excited about working on the story.” Perhaps (shock horror!) it might even lead to greater accuracy in their reporting.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Humor also wins favor with the common man in the street. Stridency and self-righteousness turn people off – but humor can get them on side. It’s considered ‘cute’, and could even help you attract the opposite sex. As punk singer Jello Biafra said, “historically the ‘Merry Prankster’ has had a lot more to look forward to than the humorless politico who sits around moaning about ‘the struggle’.” And trickster characters have a rich history in mythology and literature.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Targets for political pranks are rife – for instance, the legions of pseudo-left academics who condemn ‘privilege’ and praise ‘globalism’ whilst making over $100,000 a year. The obnoxious billboards of Benettons are just begging to be creatively altered, as are posters for phoney humanitarians such as the rock group U2. I remember seeing footage of U2 on the news a few years ago when they were touring Australia. Bono, the singer, was here to lecture people about giving more money to Africa. Then the cameras showed the band members leaving the airport – in four separate limousines! One limo just wasn’t enough. For the cost of a stretch limo you could probably feed an African village for twenty years. The band are currently engaged in trying to build a skyscraper in Dublin – an act of cultural vandalism if there ever was one.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">U2 have already been the target of an amusing prank in the past. A band called Negativeland put out a CD entitled ‘U2′, with the name prominently featured on the cover so people would think it was a U2 album. When people took it home and put it on, they found it was a recording of someone insulting and attacking U2! The bloated multi-millionaires failed to see the funny side and (predictably) sued Negativeland.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">A punk band called CRASS (posing as Creative Recording and Sound Services) managed to get some tacky music (with subversive lyrics) inserted as a flexidisc into a bestselling teenage bride magazine. CRASS also leaked a faked conversation between Margaret Thatcher and Ronald Reagan discussing the possibilities of launching a nuclear war. The conversation was spliced together from radio and TV statements, but was taken seriously by the media and caused an uproar.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">When the US Forestry Service (responsible for a lot of old growth logging) put on a ‘Smokey the Bear’ birthday party for 300 children, an EarthFirst! activist hired a Smokey the Bear costume and walked through the crowd handing out anti-logging flyers. The kids were treated to the bizarre spectacle of the rangers trying to arrest Smokey at his own birthday! This made front page headlines the next day.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">A media prankster called Joey Skaggs tricked a room full of journalists and news readers (including some famous ones) into getting down on their hands and knees and roaring like lions. He simply issued fake press releases, pretending to be a trendy new therapist called ‘Baba Wa Simba’ (the Lion King), and the journalists fell for it hook, line and sinker. The journalists were induced to take part in ‘roaring sessions’, which many reported on positively afterwards. People can be fooled into believing almost anything if it’s seen to emanate from some ‘official’ quarter. There are no end to the ways in which consensus reality can be manipulated.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Websites are also fair game. A musician from a band called Feederz once set up a site parodying CNN. To add authenticity, when someone clicked on the masthead they would be taken back to the real CNN site. As a result, some of his fake stories actually found their way into mainstream papers. It was seriously reported that Saddam Hussein was training suicide camels, and that he had plans to blow up Pearl Harbour!</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">A group called the Yes Men set up a fake website for Dow Chemical. On the anniversary of the Bhopal disaster (where thousands were killed by chemical contamination in Bhopal, India) they were contacted by the BBC (who thought they were genuine representatives of Dow), and proceeded to give a statement saying that Dow claimed responsibility for the disaster and were now going to do something about it. Because of this the real Dow was embarrassed into cleaning up the mess.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">A group called the Cacophony Society once held a fake welcoming party for a new Starbucks, which seemed to praise Starbucks while actually ridiculing everything they stood for. A member of the group spoke of the successful nature of this strategy “where you pretend to side with the thing you really hate. It makes it hard for the subject of the protest to get rid of you.” Similarly, the aforementioned Yes Men have done speaking tours claiming to represent the World Trade Organisation. Taking WTO logic to its ultimate conclusion, they delivered lectures with messages like ’sweatshops are great’. The same tactic could easily be employed by nationalists or National-Anarchists. For instance, a nationalist posing as a pro-multiculturalist could get invited onto a public forum, and then give a speech saying that “multiculturalism is great, because it causes social alienation and helps advance our ideal of a rootless global population, more easily herded into line…”</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Obnoxious advertising billboards are excellent targets for humorous or creative political statements. A group called the Billboard Liberation Front, established in 1977, have published a handy guide for billboard alteration at: <a title="blocked::http://www.billboardliberation.com/guidebook.html" href="http://www.billboardliberation.com/guidebook.html">http://www.billboardliberation.com/guidebook.html</a> When doing a prank like this in an area with surveillance cameras, it might be an idea for the prankster to wear some kind of ridiculous disguise.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Pranks can also be played on establishment politicians. Once when Richard Nixon was giving a speech from a stationary train, someone put on a conductor’s cap and waved the train out of the station with Nixon still in mid-speech. A Texas politician called Tim Moore highlighted the way in which representatives often pass bills without even understanding the content, by convincing his fellow pollies to pass a motion commending one Albert de Salvo (actually the Boston Strangler).</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Pranksters can even run for office. Local elections are easy to run in, and candidates with a humorous platform often attract a protest vote from those who are sick of the lies of the mainstream candidates. When Jello Biafra ran for mayor of San Francisco, one of his policies required all corporate businessmen to wear clown suits between the hours of nine and five. He finished fourth out of ten candidates – quite a respectable result.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The contemporary art world is also ripe for satire. Australia has a well-known history of literary pranks, including the Ern Malley hoax, where two writers created a fictitious modernist ‘poet’ to expose what they saw (rightly or wrongly) as the shallow nature of literary modernism. Another one was the Wanda Koolmatrie hoax, where a writer called Leon Carmen posed as an aboriginal woman in order to get his book published, thereby illustrating the biases inherent in the publishing industry.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">In Austria, a group of artists who wanted to expose the pretensions of the art world created a non-existent writer called Georg Paul Thomann, and it actually worked. Newspaper articles were written about him because he was perceived to be a ’somebody’ . . . even though he was fictional and his work was non-existent! This fake ‘artist’ was even chosen to represent Austria at a world art fair.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">An artist called Jeffrey Vallance couldn’t get a major gallery to show his work, so he bought a number of power point wall sockets from the hardware shop, and covered them with his art. Then he went around the art gallery in a tradesman’s outfit and replaced all the wall sockets with his own ones. Next he printed up programs, and invited his friends to view his work on the art gallery wall sockets. He sent a program to the art gallery itself – and they were so shocked they didn’t do anything about it. The employees hushed it up, in case they got in trouble! The wall sockets weren’t removed, and it was only two years later that they were finally painted over.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Schwaller de Lubicz defined magic as “the science of the right gesture, the right word, at the right moment.” That is what a successful prank is – an act of magic. I hope this short article has provided suggestive ideas for anti-global activists of all stripes, whether National-Anarchist or otherwise.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Hail to the clowns.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Source: <a href="http://newrightausnz.blogspot.com/2008/05/humour-as-weapon-by-andreas-faust-this.html" target="_blank">http://newrightausnz.blogspot.com/2008/05/humour-as-weapon-by-andreas-faust-this.html</a></span></strong></span></p><!-- AddThis Button BEGIN --><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><script type="text/javascript"></script></span></strong></span></div>
Greg Armatory
http://dartetdamour.hautetfort.com/about.html
La Télé-Réalité : ça Pue et ça Tue !!!
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2010-07-08:2819604
2010-07-08T09:02:00+02:00
2010-07-08T09:02:00+02:00
Un dessin réalisé il y a plus d'un mois, malheureusement plus que...
<div style="text-align: center;"><img id="media-2549462" style="margin: 0.7em 0;" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/00/794762884.jpg" alt="Télé la Réalité copie.jpg" /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong>Un dessin réalisé il y a plus d'un mois, malheureusement plus que jamais d'actualité.</strong></span></em></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong>Les limites de ces programmes sont sans cesse repoussées pourvu que l'audimat suive et que les candidats se bousculent. Alors un seul moyen de stopper le massacre (le mot est de circonstance) : </strong></span></em></span><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong>Changer de chaîne ou changer d'occupation, mais vite, il y a urgence !!! </strong></span></em></span><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong>Car si ça continue les programmes télé ce sera bientôt ça :</strong></span></em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2009/02/08/killer-scoop.html" target="_self"><img src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/00/3661362608.png" alt="" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong> </strong></span></em></span> <span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong><br /></strong></span></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong>Et nous ne les devrons qu'à nous-mêmes !</strong></span></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong> </strong></span></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><strong>Moi je vais changer (le monde ?) de monde si je peux !!!</strong></span></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #ff0000;"><strong> </strong></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #ff0000;"><strong> </strong></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">T’as aimé…ou pas</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">T’as tout lu, tout vu, tout entendu…ou pas</span></em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">Peu importe, post un com et like la page pour dire que tu existes car ton avis est important pour moi, mais aussi pour le futur de ce blog, un gros merci d’avance !</span></em></span></p></div>
nauher
http://off-shore.hautetfort.com/about.html
Jarry, écrivain cycliste
tag:off-shore.hautetfort.com,2010-05-23:2756138
2010-05-23T00:02:37+02:00
2010-05-23T00:02:37+02:00
En ce jour de repos dominical, où il nous faut concilier le devoir...
<p align="center"><img src="http://perso.univ-lemans.fr/%7Ehainry/probleme/jarry.jpg" name="Image1" alt="http://perso.univ-lemans.fr/~hainry/probleme/jarry.jpg" id="Image1" align="bottom" border="0" height="379" width="545" /></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">En ce jour de repos dominical, où il nous faut concilier le devoir sacré et matinal de la messe et l'excitation d'une étape du Giro s'achevant au Monte Zoncolan (aux pourcentages affolants), Jarry s'impose. Il est la parfaite illustration d'un esprit littéraire divinement sportif. Il nous reste d'ailleurs de lui la célèbre photographie que nous reproduisons (où on voit qu'élégance et activité sportive ne sont nullement incompatibles : le chapeau melon, s'il vous plaît, nous change des casques contemporains, ridicules, il faut le dire). Outre qu'il écrivit romans, poèmes et pièces de théâtre, Jarry eut une activité de journaliste dont on a gardé souvenir dans le volumineux recueil intitulé <i>La Chandelle verte</i>. Le texte qui suit fut écrit pour <i>Le Canard sauvage</i>, n° 4, du 11-17 avril 1903, soit trois mois avant que Maurice Garin ne gagnât, à la moyenne de 25,679 km/h, le premier Tour de France.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><i>LA PASSION CONSIDÉRÉE COMME UNE COURSE DE CÔTE</i></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Barabbas, engagé, déclara forfait.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le starter Pilate, tirant son chronomètre à eau ou clepsydre, ce qui lui mouilla les mains, à moins qu'il n'eût simplement craché dedans - donna le départ.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Jésus démarra à toute allure.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">En ce temps-là, l'usage était, selon le bon rédacteur sportif saint Mathieu, de flageller au départ les sprinters cyclistes, comme font nos cochers à leurs hippomoteurs. Le fouet est à la fois un stimulant et un massage hygiénique. Donc, Jésus, très en forme, démarra, mais l'accident de pneu arriva tout de suite. Un semis d'épines cribla tout le pourtour de sa roue avant.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">On voit, de nos jours, la ressemblance exacte de cette véritable couronne d'épines aux devantures de fabricants de cycles, comme réclame à des pneus increvables. Celui de Jésus, un single-tube de piste ordinaire, ne l'était pas.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les deux larrons, qui s'entendaient comme en foire, prirent de l'avance.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il est faux qu'il y ait eu des clous. Les trois figurés dans des images sont le démonte-pneu dit <i>une</i> <i>minute</i>.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mais il convient que nous relations préalablement les pelles. Et d'abord décrivons en quelques mots la machine.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le cadre est d'invention relativement récente. C'est en 1890 que l'on vit les premières bicyclettes à cadre. Auparavant, le corps de la machine se composait de deux tubes brasés perpendiculairement l'un sur l'autre. C'est ce qu'on appelait la bicyclette à corps droit ou à croix. Donc Jésus, après l'accident de pneumatiques, monta la côte à pied, prenant sur son épaule son cadre ou si l'on veut sa croix.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Des gravures du temps reproduisent cette scène, d'après des photographies. Mais il semble que le sport du cycle, à la suite de l'accident bien connu qui termina si fâcheusement la course de la Passion et que rend d'actualité, presque à son anniversaire, l'accident similaire du comte Zborowski à la côte de la Turbie, il semble que ce sport fut interdit un certain temps, par arrêté préfectoral. Ce qui explique que les journaux illustrés, reproduisant la scène célèbre, figurèrent des bicyclettes plutôt fantaisistes. Ils confondirent la croix du corps de la machine avec cette autre croix, le guidon droit. Ils représentèrent Jésus les deux mains écartées sur son guidon, et notons à ce propos que Jésus cyclait couché sur le dos, ce qui avait pour but de diminuer la résistance de l'air.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Notons aussi que le cadre ou la croix de la machine, comme certaines jantes actuelles, était en bois.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">D'aucuns ont insinué, à tort, que la machine de Jésus était une draisienne, instrument bien invraisemblable dans une course de côte, à la montée. D'après les vieux hagiographes cyclophiles sainte Brigitte, Grégoire de Tours et Irénée, la croix était munie d'un dispositif qu'ils appellent <i>suppedaneum</i>. Il n'est point nécessaire d'être grand clerc pour traduire : <i>pédale</i>.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Juste Lipse, Justin, Bosius et Erycius Puteanus décrivent un autre accessoire que l'on retrouve encore, rapporte, en 1634, Cornelius Curtius, dans des croix du Japon : une saillie de la croix ou du cadre, en bois ou en cuir, sur quoi le cycliste se met à cheval : manifestement sa selle.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ces descriptions, d'ailleurs, ne sont pas plus infidèles que la définition que donnent aujourd'hui les Chinois de la bicyclette : "Petit mulet que l'on conduit par les oreilles et que l'on fait avancer en le bourrant de coups de pied."</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous abrégerons le récit de la course elle-même, racontée tout au long dans des ouvrages spéciaux, et exposée par la sculpture et la peinture dans des monuments <i>ad hoc</i> :</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dans la côte assez dure du Golgotha, il y a quatorze virages. C'est au troisième que Jésus ramassa la première pelle. Sa mère, aux tribunes, s'alarma.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le bon entraîneur Simon de Cyrène, de qui la fonction eût été, sans l'accident des épines, de le <i>tirer</i> et lui couper le vent, porta sa machine.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Jésus, quoique ne portant rien, transpira. Il n'est pas certain qu'une spectatrice lui essuya le visage, mais il est exact que la reporteresse Véronique, de son kodak, prit un instantané.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La seconde pelle eut lieu au septième virage, sur du pavé gras. Jésus dérapa pour la troisième fois, sur un rail, au onzième.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les demi-mondaines d'Israël agitaient leurs mouchoirs au huitième.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le déplorable accident que l'on sait se place au douzième virage. Jésus était à ce moment <i>dead-head</i> avec les deux larrons. On sait aussi qu'il continua la course en aviateur... mais ceci sort de notre sujet.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Les Etats-Unis comme contre-modèle
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-03-03:2627618
2010-03-03T00:10:00+01:00
2010-03-03T00:10:00+01:00
Les Etats-Unis comme contre-modèle...
<table class="contentpaneopen"> <tbody> <tr> <td width="100%" class="contentheading"> <div style="text-align: center"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1918930691.jpg" alt="pointing-finger-to-side-ho.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2303561" name="media-2303561" /></div> <p> </p> <p><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">Les Etats-Unis comme contre-modèle</span></span></span></p> </td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a rel="nofollow" href="http://www.hautetfort.com/index.php?view=article&catid=19:conseils-de-lecture&id=522:les-etats-unis-comme-contre-modele&format=pdf" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" title="PDF"></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a rel="nofollow" href="http://www.hautetfort.com/index.php?view=article&catid=19:conseils-de-lecture&id=522:les-etats-unis-comme-contre-modele&tmpl=component&print=1&layout=default&page=" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" title="Imprimer"></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a href="http://www.hautetfort.com/index.php?option=com_mailto&tmpl=component&link=aHR0cDovL3VuaXRlcG9wdWxhaXJlLm9yZy9pbmRleC5waHA/b3B0aW9uPWNvbV9jb250ZW50JnZpZXc9YXJ0aWNsZSZpZD01MjI6bGVzLWV0YXRzLXVuaXMtY29tbWUtY29udHJlLW1vZGVsZSZjYXRpZD0xOTpjb25zZWlscy1kZS1sZWN0dXJlJkl0ZW1pZD0zMA==" onclick="window.open(this.href,'win2','width=400,height=350,menubar=yes,resizable=yes'); return false;" title="Envoyer"></a></td> </tr> </tbody> </table> <table class="contentpaneopen"> <tbody> <tr> <td colspan="2" valign="top" class="createdate"> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">Ex:</span></span></span> <a href="http://unitepopulaire.org/"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">http://unitepopulaire.org/</span></span></span></a></p> </td> </tr> <tr> <td colspan="2" valign="top"><!--StartFragment--> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>« De même qu’en Europe, en 1919, avec leur stupide Traité de Versailles, les généraux Foch et Clémenceau ont réduit à l’esclavage l’Allemagne perdante jusqu’à ce qu’elle finisse par se donner, jambes écartées, au premier führer venu ; de même, aux USA, les présidents démocrates ou républicains (n’importe !) ont poussé le manque de magnanimité jusqu’à ôter au peuple irakien la force et la volonté de se débarrasser de son dictateur. C’est ainsi qu’on exacerbe la rancœur arabe. Pas autrement. Et c’est trop tard pour s’en plaindre.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La caractéristique des Américains est que tous les clichés qu’on colporte sur leur compte sont justes. Les Yankees civilisés préfèrent l’<em>American way of life</em> à ce qu’ils appellent la <em>Diarrhea way of life…</em> Le reste de la terre est une Bougnoulie où on attrape la turista ! Les Américains vivent dans le plus petit pays qui soit : mon ghetto, ma maison, ma voiture, ma télé, mon chien et mon frigo (le chien dans le frigo ?). Tout est réduit à sa plus simple expression. Un grand vide habite ce vaste espace. Et ce vide, il faut le cacher ! Drôle de démocratie que les Etats-Unis où l’abstention est reine et où on finit par élire celui qui obtient le moins de voix… En l’an 2000, le démocrain Bush et le républicrate Gore ont dû tirer leur élection à la courte paille !</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Ces protestants sont très vifs à cacher la mort : voilà pourquoi on ne verra pas plus de morceaux carbonisés du puzzle WTC qu’on ne vit de bombardés chirurgicalement à Bagdad… Les <em>coach potatoes</em> ont deux cent chaînes de télé sattelisées pour surtout ne rien savoir du monde ! Pas besoin d’être un islamiste pour constater que la télévision est une source de perversion. Les Talibans déchiquettent les bandes vidéo et font flotter au vent des étendards de bandes magnétiques… »</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-size: 13px;" class="Apple-style-span"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Marc-Edouard Nabe, <em>Une Lueur d’Espoir</em>, Editions du Rocher, 2001, p.70-71</strong></span></span></span></span></span></p> </td> </tr> </tbody> </table>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Flash Magazine n°28 est paru!
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-12-03:2495488
2009-12-03T00:10:00+01:00
2009-12-03T00:10:00+01:00
FLASH INFOS MAGAZINE N° 28 EST PARU ( www.flashmagazine.fr...
<p style="text-align: center;"><strong><img width="400" src="http://www.flashmagazine.fr/images/stories/numeros/flash25big.jpg" height="503" /></strong></p> <p><strong><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">FLASH INFOS MAGAZINE N° 28 EST PARU (</span></span></span><a href="http://www.flashmagazine.fr"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">www.flashmagazine.fr</span></span></span></a><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">)<br /></span></span></span></strong></p> <p><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">AU SOMMAIRE :<br /></span></span></span></strong></p> <p><strong><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">Dieudonné en Iran : l’artiste rencontre Mahmoud Ahmadinejad ! Les Américains et les sionistes ont beau dire… L’Axe du Mal nous fait tellement de Bien ! Dieudonné raconte à Flash ce qu’il n’a pas dit aux autres journaux !<br /></span></span></span></strong></p> <p><strong><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">Qu’est ce que l’amour ? Après la féminisation, la marchandisation, la perversion… Qu’en reste-t-il ? Flash fait l’état des lieux.<br /> La tyrannie de la « beauté ». Ou quand les adolescentes américaines se font plastiquer et siliconer… À quels seins se vouer ?</span></span></span></strong> <strong><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">Les révélations de notre correspondant aux USA, James OREGON.<br /></span></span></span></strong></p> <p><strong><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">Internet censuré. En Chine, en Iran… ? Non, en Australie ! Par Lionel PLACET<br /></span></span></span></strong></p> <p><strong><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">Téléthon versus Sidaction : Hier, les crimes de lèse-majesté, aujourd’hui ceux de lèse-charité. Topoline revient sur la polémique suscité par les propos « politiquement incorrects » tenus par Pierre Bergé.<br /></span></span></span></strong></p> <p><strong><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">Une petite sociologie de l’amour contemporain par Alain Soral.<br /></span></span></span></strong></p> <p><strong><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">Grand amour sur grand écran. Pas de Titanic ou d’Autant en emporte le vent, mais des petites pépites cinématographiques comme seul Flash sait en dénicher…<br /></span></span></span></strong></p> <p><strong><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">Pour s’abonner à Flash en ligne et en toute sécurité :</span></span></span> <a href="http://www.flashmagazine.fr"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;">www.flashmagazine.fr</span></span></span></a><br /></strong></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #99ccff;"><strong>– Et les chroniques habituelles de Jean Bourdier, Antoine Le Nort, Philéas, Pierre Le Vigan, Gabriel Fouquet, Philippe Randa, Marie-Claire Roy, etc.<br /> – Tout cela, c’est dans FLASH !<br /> – Pour s’abonner, c’est simple : Seulement 50 euros par an pour 26 numéros !<br /> –Et rapide… sur le site : www.flashmagazine.fr…<br /> <br /></strong>© Philippe Randa, écrivain et éditeur (<strong>www.dualpha.com</strong>), est également rédacteur en chef adjoint de <i>Flash Magazine</i> (<strong>www.flashmagazine.fr</strong>). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines.<br /></span></span></span></p>
daniel cunin
http://flandres-hollande.hautetfort.com/about.html
Coq ou aigle ?
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2009-10-25:2435375
2009-10-25T23:47:00+01:00
2009-10-25T23:47:00+01:00
SATIRE DE LA FRANCE ET DU PEUPLE HOLLANDAIS : PIETER VAN...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #993300;"><strong>SATIRE DE LA FRANCE ET DU PEUPLE HOLLANDAIS :</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong><a href="http://nl.wikipedia.org/wiki/Pieter_van_Woensel_(arts)"><span style="color: #993300;">PIETER VAN WOENSEL (1747-1808)</span></a> <span style="color: #993300;">(1)</span></strong></span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a id="media-5328344" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/01/866274296.png"><img id="media-2061033" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/1170421110.png" alt="CoqVanWoensel.png" name="media-2061033" /></a><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">À la charnière des XVIII</span></span></span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><sup><span style="color: #000000;">e</span></sup> <span style="color: #000000;">et XIX</span><sup><span style="color: #000000;">e</span></sup> <span style="color: #000000;">siècles, le coq français, revigoré et l’œil grand ouvert, les ergots plantés dans la terre d’Europe et la queue bien fournie en plumes, chante à tue-tête. Tel apparaît-il du moins selon la gravure reproduite en regard de la page de titre d’un almanach amstellodamois,</span> <em><span style="color: #000000;"><a href="http://www.dbnl.org/tekst/woen003lant00_01"><span style="color: #993300;">De Lantaarn</span></a></span></em> <span style="color: #000000;"><a href="http://www.dbnl.org/tekst/woen003lant00_01"><span style="color: #993300;">(</span></a></span><em><span style="color: #000000;"><a href="http://www.dbnl.org/tekst/woen003lant00_01"><span style="color: #993300;">La Lanterne</span></a></span></em><span style="color: #000000;"><a href="http://www.dbnl.org/tekst/woen003lant00_01"><span style="color: #993300;">)</span></a>, qui a connu cinq numéros entre 1792 et 1801. <strong><span style="color: #993300;">(2)</span></strong> Le lion batave a alors perdu de sa superbe et le temps n’est plus où il poursuivait le fier et belliqueux volatile dans les représentations signées par les artistes de la République, contemporains du Roi Soleil. Il y va de tellement bon cœur ce coq, qu’il commence à se prendre pour un aigle.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">Il ne faudrait pas croire pourtant que la publication en question avance une prose pro-française. Bien au contraire. Pieter van Woensel, son unique rédacteur et illustrateur, ne fait pas de la propagande : son art est tout d’observation ironique, il manie la fable et l'allégorie dans une veine satirique. Il ne cesse de tourner la France en dérision sans se montrer pour autant plus complaisant à l’égard de ses compatriotes. Tout ce qui figure la volonté annexionniste des dépositaires de la Révolution est critiqué sans détour – si ce n’est celui de l’humour – et tout ce qui a trait à la société politique hollandaise se voit également fustigé. Il faut dire qu'entre les concitoyens du polémiste, les dissensions n'ont jamais été aussi profondes. </span></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua';">Tel le coq, Pieter van Woensel se dresse au-dessus de la mêlée et s’il a des raisons de déchanter devant le spectacle que lui offrent les hommes, il déchante avec virulence et truculence ; ses mots ont le dentelé de la crête et la stridence du chant matinal.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5328346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/247620168.png" alt="littérature,hollande,satire,révolution,napoléon" /></p></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">À l'instar de bien des auteurs de son temps et de son pays, Pieter van Woensel est un bourgeois : né à Haarlem, il est médecin, fils de médecin. Mais il appartient à cette race de bourgeois dont les malles n’ont guère le temps de prendre la poussière. Voyageur invétéré, agent secret, célibataire endurci, rien ne le retient d’aller s’établir dans de lointaines contrées pour y exercer son art dans des corps d’armée. Et, à la différence des inséparables romancières Elizabeth Wolff et Aagje Deken, qui allèrent couler un doux exil « volontaire » à Trévoux <span style="color: #993300;"><strong>(3)</strong></span>, ce ne furent pas les changements de régime qui le poussèrent pour sa part à franchir les frontières.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">Peu de temps après l’obtention de son diplôme à l’université de Leyde, le 23 novembre 1770, Pieter van Woensel est déjà sur les routes. Il prend le chemin de Saint-Pétersbourg. Il va demeurer en Russie pendant six années. L’ouvrage qu’il en rapporte,</span> <em><span style="color: #000000;">De tegenwoordige staat van Rusland</span></em> <span style="color: #000000;">(</span><em><span style="color: #000000;">État présent de la Russie</span></em><span style="color: #000000;">, traduit en français d’après la version allemande, 1783), publié en 1781, est dédié à Catherine la Grande. L’intérêt qu’il porte à cette puissance et à cette dame se manifestera en d’autres occasions et dans d’autres écrits. L’année qui suit la mort de la Tzarine, il promène de nouveau son œil aiguisé sur les bords de la Neva, mais c’est lors d’un passage précédent dans la capitale russe, suite à un séjour en Turquie et en Crimée, qu’il se désolidarise de la politique menée par la tzaricide. La guerre turco-russe ne l’a pas laissé indifférent.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #808000;">O. Praamstra,</span> <em><span style="color: #808000;">Busken Huet. Une biographie</span></em><span style="color: #808000;">, 2007</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><a id="media-5328347" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/01/1231165592.png"><img id="media-2061034" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/622848029.jpg" alt="CouvBuskenHUetBio.jpg" name="media-2061034" /></a>Les textes de Pieter van Woensel relatifs à la Russie n’auront pas, semble-t-il, un grand retentissement. En tout cas, ils modifieront peu l’image que les Bataves se font alors de ce pays. Le propagateur de la russophilie aux Pays-Bas sera en fait l’un des rares commentateurs de l’œuvre de Pieter van Woensel, <a href="http://www.dbnl.org/tekst/_nie012198601_01/_nie012198601_01_0026.htm"><span style="color: #993300;">le critique Conrad Busken Huet</span></a>, dans les années 1880. <span style="color: #993300;"><strong>(4)</strong></span> Le turbulent cosmopolite Van Woensel était en quelque sorte du voyage lorsque « le Sainte Beuve néerlandais » faisait parvenir sa prose parisienne à ses compatriotes. Ce périple posthume aura-t-il mis du baume à l’âme de celui qui, en philosophe désabusé, écrivait : « Celui qui n’a cessé d’arpenter le monde en tous sens se trouve mécontent, gâté et malheureux pour le reste de ses jours ? » <span style="color: #993300;"><strong>(5)</strong></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">Dans les publications de Pieter van Woensel, la Turquie n’est pas en reste. En 1791 et 1795 sont édités à Amsterdam les deux tomes de ce qui est tenu pour son meilleur travail :</span> <em><span style="color: #000000;">Aanteekeningen, gehouden op eene reize door Turkijen, Natoliën, de Krim en Rusland, in de jaaren 1784-1789</span></em> <span style="color: #000000;">(</span><em><span style="color: #000000;">Notes consignées à l’occasion d’un voyage en Turquie, en Anatolie, en Crimée et en Russie durant les années 1784-1789</span></em><span style="color: #000000;">). C’est sous un pseudonyme oriental que paraît d’ailleurs</span> <em><span style="color: #000000;">De Lantaarn</span></em> <span style="color: #000000;">: « AMURATH-EFFENDI, Hekim-Bachi », ce qui peut s’entendre comme « Monsieur Amurath, médecin-chef », Amurath étant un prénom courant en Turquie. Les cinq numéros de</span> <em><span style="color: #000000;">De Lantaarn</span></em> <span style="color: #000000;">datent respectivement de 1792, 1796, 1798, 1800 et 1801. Seule la dernière fournée porte le véritable nom de l’auteur. Dans cette revue, celui qui était plus un auteur de second plan qu’un écrivain pur sang <span style="color: #993300;"><strong>(6)</strong></span> se sent pousser des ailes. Il enrichit la littérature batave d’une composante féroce et ironique. Dans certaines de ses pages, on sent poindre Multatuli.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">S’il est des genres que Pieter van Woensel ne manie pas (roman, poésie bien tournée, tragédie...), il est en revanche à son aise dans les petites pièces très ciblées. Aucun sujet ne le rebute : il expose son point de vue sur l’influence néfaste des prêtres en matière de gouvernement, donne son avis sur la natalité, dresse un tableau des persécutions religieuses, disserte sur l’instruction publique, illustre son essai sur l’érudition aux Pays-Bas par un âne portant des encyclopédies contre ses flancs, se prononce sur le divorce, laisse parler le médecin à certaines occasions – quelques-unes de ses études ont d’ailleurs été traduites en français –, s’adonne à la logique, évoque avec ironie Bonaparte... C’est que l’homme a acquis au cours de ses voyages la faculté de se garder de toute idée trop réductrice, d’un nationalisme trop poussé ou de préjugés comme ceux concernant l’esclavage et la situation des juifs. « Une opinion ou façon de voir garantie ou consacrée par la tradition n’a, en tant que telle, aucune valeur pour lui ; il considère la réalité d’un œil “impartial” et personnel. Il célèbre sans détour la “clarté de discernement” qui ne s’appuie en aucune façon sur une autorité, encore moins une autorité religieuse ; il tient bien plutôt à considérer les choses détachées de toute appréciation historique grâce à une force de l’esprit et une capacité de penser propres. En quelque domaine sur lequel il laisse aller sa pensée, cet “esprit libre”, indépendant, tente de percer le cœur des choses. » <span style="color: #993300;"><strong>(7)</strong></span> Le recul qu'il peut prendre est d'autant plus grand qu'il n'était pas en Hollande lors des années de la fièvre patriote.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #808000;">Portrait de Pieter van Woensel</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><a id="media-5328348" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/00/1946300712.png"><img id="media-2061035" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/01/1350752869.gif" alt="PietervanWoenselPortrait.gif" name="media-2061035" /></a>Réceptif aux idéaux des Lumières, de plain-pied dans son époque <span style="color: #993300;"><strong>(8)</strong></span>, Pieter van Woensel - qui aimait se vêtir à la russe - désire malgré tout souligner son particularisme et faire parler son expérience d’homme. « Je préfère m’écarter des chemins qui ont la faveur de tous plutôt que systématiquement embêter les autres et m’embêter moi-même. » <span style="color: #993300;"><strong>(9)</strong></span> Les armes dont il dispose pour faire valoir sur le papier sa singularité et ses qualités sont un style et une manière propres d’appréhender la réalité.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">Quant au style, l’arme semble à double tranchant. Son néerlandais est « savoureux, vif et tend parfois au langage parlé, ce que personne parmi les écrivains officiels ne se serait autorisé ». <span style="color: #993300;"><strong>(10)</strong></span> Simplicité donc, non appréciée de tous <span style="color: #993300;"><strong>(11)</strong></span>, et simplicité parfois gâchée par une certaine emphase <span style="color: #993300;"><strong>(12)</strong></span>. Le manque de « professionnalisme » de l’auteur se fait aussi sentir et l’artifice gratuit n’est pas rare. Cependant, la langue de Pieter van Woensel est dans la droite ligne de son attitude : « on reconnaît à son usage de la métaphore un sens inné de la réalité des plus remarquables. » <span style="color: #993300;"><strong>(13)</strong></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">La problématique de l’observation de la réalité lui tenait particulièrement à cœur ; en 1772 déjà, un travail relevant de sa formation médicale avait vu le jour sous le titre</span> <em><span style="color: #000000;">De Konst van waarnemen</span></em> <span style="color: #000000;">(</span><em><span style="color: #000000;">L’art d’observer</span></em><span style="color: #000000;">). Sa réflexion ira bien entendu en s’approfondissant, soutenue d’un côté par ses lectures et, de l’autre, par une capacité intellectuelle et un bon sens innés plutôt rares. <span style="color: #993300;"><strong>(14)</strong></span> Aussi parvint-il à cette formule : « Observer, c’est : par les perceptions, qui pénètrent l’âme, connaître les objets qui engendrent ces perceptions en elle. » <span style="color: #993300;"><strong>(15)</strong></span> Mais ce postulat ne vas pas l'empêcher de jouer avec ses dons d'observation en pratiquant la satire sur des modes plus ou moins prononcés, plus ou moins burlesques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">En refusant ainsi de s’occuper de ce qui n’est pas perceptible, saisissable, vérifiable, Pieter van Woensel alimente son anticléricalisme. Le publiciste ne se prive pas en effet de jeter des pierres sur tout ce qui exhale parfums ou relents bibliques ; la religion ne peut qu’exercer une mauvaise influence sur l’entendement et sur l’esprit. Le catholicisme – pourtant peu en grâce dans la Hollande d’avant 1853 si ce n’est justement sous la République Batave – est même sa tête de Turc : ce dogme n’est-il pas responsable de la mort de 33 095 890 de personnes ? <span style="color: #993300;"><strong>(16)</strong></span> À côté de la religion et des questions sociales, ce sont les phénomènes et les événements politiques qui font le pain quotidien du rationaliste Pieter van Woensel lorsqu’il n’est pas au chevet de ses malades.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><a id="media-5328349" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/01/4215456904.png"><img id="media-2061048" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/01/211966673.png" alt="WoenselTêteCheval.png" name="media-2061048" /></a>Deux des textes qui se dégagent de cette production kaléidoscopique sont des satires politiques figurant dans</span> <em><span style="color: #000000;">De Lantaarn</span></em> <span style="color: #000000;">de l’année 1800 et reprises, dans une version augmentée, dans le volume de 1801 :</span> <em><span style="color: #000000;">Lucca</span></em> <span style="color: #000000;">(</span><em><span style="color: #000000;">Le Sénat de Lucques</span></em><span style="color: #000000;">) et</span> <em><span style="color: #000000;">Historie van een Trojaansch Paerd</span></em> <span style="color: #000000;">(</span><em><span style="color: #000000;">Histoire d’un Cheval de Troie</span></em><span style="color: #000000;">). La première, basée sur les</span> <em><span style="color: #000000;">Lettres d’Italie</span></em> <span style="color: #000000;">(1788) de Dupaty, est une critique cocasse du système parlementaire. Les institutions visées sont les assemblées qui se sont succédées au nord de la Meuse et du Rhin à la fin du XVIIIe</span> <span style="color: #000000;">siècle. Pieter van Woensel reste un démocrate convaincu, mais il se plaît à dénoncer tous les travers que le régime nouvellement en vogue révèle dans la pratique : Rousseau, Montesquieu et Locke ne sortent pas indemnes des séances parlementaires, en particulier celles qui se tiennent près des plans d’eau de ’s-Gravenhage le long desquels le poète-représentant du peuple Loosjes se dégourdit les jambes. <span style="color: #993300;"><strong>(17)</strong></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">Rien n’empêche donc un homme « éclairé », patriote à ses heures et opposé au Stadhouderat, de ridiculiser les anti-orangistes qui se partagent le pouvoir comme on se partage un ballot de caramels. <span style="color: #993300;"><strong>(18)</strong></span> Contradiction ? «</span> <em><span style="color: #000000;">Is de man vlees of vis ?</span></em> <span style="color: #000000;">» se demandait-on alors. N’est-il ni chair ni poisson ? En réalité, Pieter van Woensel est égal à lui-même. Il provoque, déboussole et se moque. Il se définit par opposition : « Les flagorneries et nous, ça fait deux » <span style="color: #993300;"><strong>(19)</strong></span>, comme l’annonce la formule placée en exergue à de</span> <em><span style="color: #000000;">De Lantaarn</span></em><span style="color: #000000;">. Il saisit tout ce qui passe à la portée de ses yeux et de ses oreilles pour enfermer dans ses mots et ses illustrations le ridicule et la
Nicolas Ancion
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Le Mensuel, c'est reparti pour un an !
tag:ancion.hautetfort.com,2009-09-07:2358841
2009-09-07T22:46:00+02:00
2009-09-07T22:46:00+02:00
Bonne nouvelle pour tous ceux qui aiment rire de tout et surtout de ce qui...
<p>Bonne nouvelle pour tous ceux qui aiment rire de tout et surtout de ce qui est peu correct : le <span style="color: #ff0000;"><b>Mensuel</b></span> est reparti pour une nouvelle saison, sur les scènes de Belgique.</p> <p>En deux mots, on peut en dire ceci :</p> <blockquote> <p style="padding-left: 30px;"><i>Tout au long de la saison, le <b><span style="color: #ff0000;">Mensuel</span></b> vous donne rendez-vous pour déguster une tranche d'informations subjectives et subversives, passée à la moulinette maison !<br /> Farce, poésie, parodie, pamphlet, vidéo, musique et mauvaise foi : tout est bon pour tourner l'actualité en dérision. Chaque mois, le spectacle est écrit sur le vif, répété en catastrophe et proposé à chaud pour le plus grand plaisir des spectateurs. Avec son rythme endiablé, le Mensuel ne laisse le temps ni de s'ennuyer ni de reprendre son souffle entre deux éclats de rire !<br /> Le <span style="color: #ff0000;"><b>Mensuel</b></span>, un remède choc contre la morosité !</i></p> </blockquote> <p>On peut aussi en dire que les comédiens ressemblent à ça : <a href="http://ancion.hautetfort.com/media/01/02/818212347.jpg" target="_blank"><img src="http://ancion.hautetfort.com/media/01/02/274907671.jpg" id="media-1967659" alt="mensuelAffiche2009.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-1967659" /></a></p> <p>Et que pour les textes, je me sens un peu coupable puisque je suis occupé à écrire une bonne partie du spectacle, plus précisément, les textes suivants :</p> <p>- <i>Laeken-sur-Mer</i>, un feuilleton en 7 épisodes avec des portes qui claquent, qui éreinte (et le terme est faible) la famille royale ;</p> <p>- des lettres de dénonciation anonymes ;</p> <p>- des petits tableaux sur l'état de la Belgique, qui seront projetés en vidéo d'animation.</p> <p>Je m'amuse comme un gamin. C'est sot, c'est bête et c'est méchant. J'ai toute liberté et je m'amuse à en abuser, comme un gamin !</p> <p>Le résultat sera visible dès cet automne sur scène. Réservez vos places...</p>
Ratatosk
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Le crépuscule des élites
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-04-30:2167355
2009-04-30T00:20:00+02:00
2009-04-30T00:20:00+02:00
Le Crépuscule des élites Cf. : http://www.tatamis.fr ...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #99ccff;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #99ccff;">Le Crépuscule des élites</span></span></strong></span></p> <p style="text-align: left;">Cf. : <a href="http://www.tatamis.fr">http://www.tatamis.fr</a> </p> <p align="left"><strong><img align="left" width="300" src="http://www.tatamis.fr/sites/journalisme/-library-/images/usr_111198/couverture_Dalmas.jpg" height="417" /><span style="color: #99ccff;">Préface de Roland Dumas</span></strong></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>UN OUVRAGE DECAPANT<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>Après une carrière riche d’écrivain, de journaliste et de chef d'entreprise, Louis Dalmas consacre son talent à la publication d'un livre intitule de façon amusante “Le crépuscule des élites”.<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>Mais le plus troublant n’est pas dans le titre, il est dans la lecture de chacun des chapitres. II touche à tout avec une ironie cinglante et des vérités qui sont communicatives. Le tout est bien écrit, de façon agréable, et composé de telle manière qu'on s'y retrouve toujours.<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>Chacun y découvrira des situations ou bien des problèmes qu'il aura connus dans sa vie, dont il a souffert et sur lesquels il n'a pas toujours conclu ; qu'il s’agisse de l’information, qu'il s’agisse de l'Amérique, qu’il s’agisse du Proche-Orient, qu’il s’agisse de la Yougoslavie dont j’ai cru compren-dre que Louis Dalmas était amoureux (en parti-culier de la Serbie), rien ne manque à cette œuvre.<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>Mais, le plus drô1e du livre est dans la confection de chaque chapitre. En effet, l’écriture elle-même est composée de personnages qui interviennent et qui disent les choses dans le langage de tout le monde. Madame Sorladon (?) ou Madame Méla-mois (?) dont les noms phonétiquement font déjà rire, sont chargées de nous décrire le cadre dans lequel va se dérouler le prochain chapitre et sont des comparses nécessaires à la bonne marche de cet ouvrage.<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>On passe de la conversation de tous les jours à quelque chose de plus sophistiqué, de plus recherché, de plus acide aussi. On y trouve des phrases de bon sens, des évidences comme on peut en entendre tous les jours. Celle-ci par exem-ple : “L’évolution des sociétés est lente et l’erreur de certains politiciens est de ne pas s’en rendre compte”. À qui le dites vous, Madame Sorladon ?<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>Madame Mélamois – au nom si évocateur – est en réalité Madame “Tout le Monde”.<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>L’information, la presse ne trouvent guère grâce aux yeux de Louis Dalmas. Je ne le lui reproche-rai pas, bien au contraire. J’ai noté ce passage : “Selon ces cuistres (les journalistes !), toute opinion, pour être crédible, doit être aussi en-nuyeuse et difficile à assimiler que possible. Il n'y a qu’à feuilleter le terne oracle de l'intelligentsia française – Le Monde – pour en être convaincu”. C’est une opinion que je partage depuis un grand nombre d’années et que le temps qui passe n’altè-re en rien...<br /> Mais il peut être bien plus sévère encore. Quel spectacle que celui-ci : “L’équipe est sur le terrain. Les joueurs ont les yeux bandés. Comme ils ne voient ni le ballon, ni les buts, ils courent dans tous les sens et shootent dans le vide. Sur les maillots, on distingue le logo du club, un cerveau avec des trous de gruyère sur un plateau de fromages. De temps en temps, deux hommes se heurtent de plein fouet. On les évacue sur une civière marquée ‘offerte par la Banque Mondiale’ et le grand écran à un bout du stade affiche ‘c’est la faute à Milosevic’”. Comme quelqu'un d’autre avait écrit “C'est la faute à Voltaire et à Rous-seau !”...<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>Tout le texte est à l’avenant, les raccourcis sont saisissants, les images percutantes, mais il res-pecte un certain équilibre quand même dans la critique systématique qui correspond au titre du “Crépuscule des élites”. Le rythme respecte la même cadence tout au long du livre et à chaque chapitre. II est enjoué, équilibré et agréable.<br /> Je recommanderai particulièrement le passage intitulé “Les deux visages de l'Amérique”.<br /> L'ensemble est signifiant. II mérite d’être lu com-me tel. Ce livre connaîtra le succès par son originalité et par la maîtrise de la pensée de l'au-teur.<br /></strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>J’y retrouve à plusieurs occasions ce sentiment d’affection que nourrit l'auteur pour le peuple serbe. Dans le dialogue entre Madame Mélamois et Madame Sorladon, nos deux complices accom-pagnatrices, apparaît cette phrase :<br /> “– Mais ces Serbes, ils ont tout de même commis des atrocités, non ?<br /> – Qu’est ce que vous croyez Madame Mélamois, que la guerre c’est un match de football, déjà que dans les stades on se fout sur la gueule, alors sur les champs de bataille, vous imaginez...”<br /> Et plus loin :<br /> “– Et comme le dit Monsieur, quand on diabolise tout un peuple comme on l’a fait avec les Serbes, ça devient du racisme et c’est d'autant plus triste que ce coup-là, parmi les persécuteurs, se sont trouvés les descendants ou les proches de ceux mêmes qui avaient été persécutés.<br /> – Les juifs ?<br /> – Non, Madame Mélamois, pas les juifs, des juifs...”<br /> Tout cela flaire la bonne humeur en surface. Mais en réalité, on plonge dans la profondeur des choses.<br /> En écrivant cette préface, je ne puis m’empêcher de rapprocher ces pages écrites pour être lues de la période ou je dirigeais le ministère des Affaires étrangères et où le sentiment anti-serbe dominait. En effet, la scène politique internationale, au mé-pris de ce qu'avait été I'histoire de nos deux pays, histoire aux eaux mêlées, en était le reflet.</strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>Roland Dumas<br /> Avocat, ministre des Relations extérieures de 1984 à 1986, ministre des Affaires étrangères de 1988 à 1993, Président du Conseil Constitutionnel de 1995 à 2000.</strong></span></p> <p align="left"><span style="color: #99ccff;"><strong>Prix : 19,90€</strong></span></p>
Michel BOUCHET
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Le verre à moitier plein des techno-sciences
tag:quefaire.hautetfort.com,2009-04-14:2205696
2009-04-14T01:04:00+02:00
2009-04-14T01:04:00+02:00
<p><a...
<p><p><a href="http://blogs.salon.com/0002007/2009/04/13.html#a2364">http://blogs.salon.com/0002007/2009/04/13.html#a2364</a></p></p>
Greg Armatory
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Les Vertus du Virtuel
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2009-02-20:2060386
2009-02-20T23:50:00+01:00
2009-02-20T23:50:00+01:00
Les Vertus du Virtuel J'appuie sur la gâchette Une...
<p><strong><span style="color: #000000;">Les Vertus du Virtuel </span></strong></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">J'appuie sur la gâchette</span></p><p><span style="color: #000000;">Une balle dans la tête</span></p><p><span style="color: #000000;">Le mort s'écroule dans la foule</span></p><p><span style="color: #000000;">Les gens crient à tue-tête</span></p><p><span style="color: #000000;">Mais personne ne m'arrête</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis le roi des tueurs</span></p><p><span style="color: #000000;">Je connais le jeu par cœur</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Le temps d'un chargement</span></p><p><span style="color: #000000;">Je deviens fou du volant</span></p><p><span style="color: #000000;">Quand vient le <strong>GAME OVER</strong></span></p><p><span style="color: #000000;">Je me remets au vert</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><strong><span style="color: #000000;">Les vertus du virtuel</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">Me rendent la vie plus belle</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">J'oublie qu'elle est cruelle</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">Quand je deviens comme elle</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;"> </span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">Les vertus du virtuel</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">Sont devenues mon rituel</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">Pulsions et impulsions</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">Deviennent si réelles</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">Quand je les vois tel quelles</span></strong></p><p><strong><span style="color: #000000;">Sur ma télévision</span></strong></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Pirate dans les étoiles</span></p><p><span style="color: #000000;">Ou bien voleur de toiles</span></p><p><span style="color: #000000;">Assassin silencieux</span></p><p><span style="color: #000000;">Ou bien maître des cieux</span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis celui que je veux</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Par écran interposé</span></p><p><span style="color: #000000;">Je peux enfin tout oser</span></p><p><span style="color: #000000;">Tout m'est permis</span></p><p><span style="color: #000000;">Rien ne m'est interdit</span></p><p><span style="color: #000000;">La liberté se crie</span></p><p><span style="color: #000000;">La liberté s'écrit</span></p><p><span style="color: #000000;">Sur un écran je vis</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>GT</strong><strong>A</strong>dolescent</span></p><p><span style="color: #000000;">Hyper introverti</span></p><p><span style="color: #000000;">Je deviens menaçant</span></p><p><span style="color: #000000;">Pour public averti</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Toutes ces simulations</span></p><p><span style="color: #000000;">Stimulent mes émotions</span></p><p><span style="color: #000000;">Je sens mon cœur qui bat</span></p><p><span style="color: #000000;">Chaque fois que je me bats</span></p><p><span style="color: #000000;">J'enchaîne les coups de poings</span></p><p><span style="color: #000000;">Et j'encaisse tous les points</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">L'univers est à moi</span></p><p><span style="color: #000000;">C'est moi qui fais les lois</span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis le noyau, le centre</span></p><p><span style="color: #000000;">C'est fou ce que j'en ai</span></p><p><span style="color: #000000;">Dans le ventre</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Mais je suis qu'un ado</span></p><p><span style="color: #000000;">Qu'est pas bien dans sa peau</span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis amoureux d'une fille</span></p><p><span style="color: #000000;">Mais je me trouve pas beau</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Assis devant ma télé</span></p><p><span style="color: #000000;">Je joue aux contes de fée</span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis chevalier sans peur</span></p><p><span style="color: #000000;">Elle princesse au grand cœur</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Puis vengeur masqué</span></p><p><span style="color: #000000;">La rage au bout de l'épée</span></p><p><span style="color: #000000;">J'oublie tous mes malheurs</span></p><p><span style="color: #000000;">Et je fonce à cent à l'heure</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Je tue, je vole, je jouis</span></p><p><span style="color: #000000;">Je joue donc je suis</span></p><p><span style="color: #000000;">Personne pour me juger</span></p><p><span style="color: #000000;">Ni pour me condamner</span></p><p><span style="color: #000000;">J'oublie les préjugés</span></p><p><span style="color: #000000;">Qui rongent ma destinée</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Dans la peau d'un héros</span></p><p><span style="color: #000000;">Anti ou bien antique</span></p><p><span style="color: #000000;">On se sent tellement beau</span></p><p><span style="color: #000000;">Oui c'est tellement pratique</span></p><p><span style="color: #000000;">Je fais aucun effort</span></p><p><span style="color: #000000;">Pour devenir le plus fort</span></p><p><span style="color: #000000;">Je fleurte avec la mort</span></p><p><span style="color: #000000;">Et à chaque fois je m'en sors</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis chasseur de primes</span></p><p><span style="color: #000000;">Ca m'évite la déprime</span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis gangster notoire</span></p><p><span style="color: #000000;">Ca me redonne de l'espoir</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Quelques combinaisons</span></p><p><span style="color: #000000;">De flèches et de boutons</span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis roi de la baston</span></p><p><span style="color: #000000;">J'oublie mes contusions</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Dans l'enfer de la guerre</span></p><p><span style="color: #000000;">Baroudeur solitaire</span></p><p><span style="color: #000000;">Je n'ai besoin de rien</span></p><p><span style="color: #000000;">Je suis enfin quelqu'un</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Dans une formule un</span></p><p><span style="color: #000000;">Ou bien sur un terrain</span></p><p><span style="color: #000000;">J'oublie le quotidien</span></p><p><span style="color: #000000;">Qui me fait un mal de chien</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">J'étends mon horizon</span></p><p><span style="color: #000000;">Et change ma perception</span></p><p><span style="color: #000000;">Ma bonne humeur se joue</span></p><p><span style="color: #000000;">Sur un bout de caoutchouc</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Retour dans le réel</span></p><p><span style="color: #000000;">C'est fou ce qu'elle est belle</span></p><p><span style="color: #000000;">Je me sens si fragile</span></p><p><span style="color: #000000;">Débranché de mon fil</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Elle a trouvé un gars</span></p><p><span style="color: #000000;">Qui a su lui parler</span></p><p><span style="color: #000000;">Je ressens les dégâts</span></p><p><span style="color: #000000;">De mon incapacité</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Personne à qui me fier</span></p><p><span style="color: #000000;">Personne pour me confier</span></p><p><span style="color: #000000;">Pour y remédier</span></p><p><span style="color: #000000;">Y a pas trente-six solutions</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Pour que j'aille mieux</span></p><p><span style="color: #000000;">Pour me rendre heureux</span></p><p><span style="color: #000000;">Pour que j'existe</span></p><p><span style="color: #000000;">Pour que rien ne me résiste</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;">Il n'y a que la télé</span></p><p><span style="color: #000000;">Et ma super station</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">T’as aimé…ou pas</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">T’as tout lu, tout vu, tout entendu…ou pas</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><span style="background-color: #ffffff;">Peu importe, post un com et like la page pour dire que tu existes car ton avis est important pour moi, mais aussi pour le futur de ce blog, un gros merci d’avance !</span></em></span></p>
Ratatosk
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Obama Menace Dress-Up Doll
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-02-17:2048008
2009-02-17T00:30:00+01:00
2009-02-17T00:30:00+01:00
<p><img border="0" src="http://bp0.blogger.com/_HV1anlACPN0/SFliJSwolOI/AAAAAAAAATY/1RtEaZyn7dI/s400/obamacartoon.jpg" style="display: block; margin: 0px auto 10px; cursor: hand; text-align: center;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5213305955452228834" name="BLOGGER_PHOTO_ID_5213305955452228834" /></p>
Ratatosk
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Tolérance
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-01-19:1995786
2009-01-19T00:18:00+01:00
2009-01-19T00:18:00+01:00
<div style="text-align: center"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2106886867.jpg" alt="tolerance.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1512302" /></div>
Ratatosk
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L'Europa delle patrie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-01-16:1994619
2009-01-16T00:35:00+01:00
2009-01-16T00:35:00+01:00
<div style="text-align: center"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/860109552.jpg" alt="2vc7yg9.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1510803" /></div>
Ratatosk
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Kiezen tussen de Utopische Samenleving en de Naïeve Anarch
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-01-15:1994455
2009-01-15T00:20:00+01:00
2009-01-15T00:20:00+01:00
Kiezen tussen de Utopische Samenleving en de Naïeve Anarch...
<h4 style="text-align: center"><a href="http://www.hautetfort.com/archieven/206-Kiezen-tussen-de-Utopische-Samenleving-en-de-Naeve-Anarch.html"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2003388014.jpg" alt="small_2.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1510634" /></a></h4> <p style="text-align: center"> </p> <h4 class="serendipity_title"><span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">Kiezen tussen de Utopische Samenleving en de Naïeve Anarch</span></span></h4> <h4 class="serendipity_title"></h4> <div class="serendipity_entry serendipity_entry_author_Metamilitant"> <div class="serendipity_entry_body"><strong><em>** Waarschuwing: Een goed deel van dit artikel dient als persiflage om de absurditeit van draconische maatregelen aan te tonen, zoals verderop duidelijk wordt. Gelieve dus niet selectief te lezen, de parodiërende voorstellen moeten niet gezien worden als eigenlijke standpunten welke door de auteur, dan wel de NSV!, verdedigd worden en men wordt dan ook vriendelijk verzocht het volledig artikel te lezen om misverstanden te voorkomen. **</em><br /> <br /> Mei 1968. Bijna 41 jaar geleden, een lange tijd niet waar? In vergelijking met ons leven zeker, in vergelijking met de volledige Europese beschaving niet zo zeer, maar als we bedenken wat die 40 jaar zoal vernietigd heeft moeten we de destructieve kracht van het neoliberalisme toch wel bewonderen.<br /> <br /> Wij nationalisten staan nu voor de uitdaging het onmogelijke mogelijk te maken, en wij proberen dit blijkbaar door verkiezingen te winnen en het neoliberalisme in woord en actie (daad?) aan te klagen. Nu ja, het is een manier. Maar afgezien van mijn standaardkritiek op de democratie, in de zin dat “ze” (vul zelf maar in) ons toch geen verkiezingen laten winnen, vraag ik me soms wel eens af wat een nationalistische partij nu eigenlijk van plan is. Of met andere woorden, hoe kan een nationalistische overheid in de rommel waar wij in terecht gekomen zijn nog iets veranderen?<br /> <br /> Blijkbaar verwacht het gros van de beweging immers het utopia binnen hun levensloop. Als ik dan met een (nationaal-)anarchistisch alternatief aankom word ik (vooral achter mijn rug) uitgelachen. Blijkbaar ben ik niet realistisch. Blijkbaar ben ik te metapolitiek. Te radicaal. Te naïef. Blijkbaar ben ik te vooringenomen door me niets van partijpolitieke actualiteit aan te trekken en moet men me dan ook niet te serieus nemen.<br /> <br /> Wel, ik zal met dit artikel aantonen welzeker flexibel in mijn denken te zijn. Daarom heb ik eens lang en hard nagedacht en vier simpele hervormende beleidsplannen gevonden, welke 40 jaar vernieling inderdaad kunnen goedmaken binnen 20 jaar! Jawel, mijn bevindingen hebben vorm gekregen in slechts vier plannen welke ingesteld zouden kunnen worden door een soevereine politieke macht op dit hoogsteigen moment. Ik garandeer dat, als we deze plannen uitvoeren, we binnen de 20 jaar een nationalistische maatschappelijke ordening bereikt hebben!<br /> <br /> Maar let wel, iets minder dan wat nu volgt, en het zal niet meer dan een druppel op een hete plaat zijn, het wordt zodoende het een of het ander, immers...<br /></strong></div> <div class="serendipity_entry_extended"><a name="extended" id="extended"></a><br /> <strong>1. Over 20 jaar zullen meeste grote steden voor een groot deel al overgenomen zijn door immigranten (en kosmopolieten), waardoor we niet meer van steden met Vlaamse dan wel andere Europese identiteit mogen spreken en we de kiesconcentraties definitief kwijt zijn. Sterker nog, we zijn onze identiteit al kwijt en dat gaat met MTV en McDonalds niet verbeteren. Deze evolutie zal dan ook geen halt toe geroepen kunnen worden zonder wat ik nu ga voorstellen.<br /> 2. Economisch zijn we het gros van de structuren al kwijt en dat dreigt nu op vlak van de financiële markt alleen maar erger te worden. Deze evolutie zal ook geen halt toegeroepen kunnen worden zonder wat ik nu ga voorstellen.<br /> 3. Democratisch is er nu al teveel belangeninmenging en zullen we met de uitbreiding van de EU, en binnenkort diens grondwet, geen gebruik meer van dit blijkbaar heilige instrument kunnen maken. Deze evolutie zal ook geen halt toe geroepen kunnen worden zonder wat ik nu ga voorstellen.<br /> <br /> Maar als we volgende plannen integraal toepassen, dan hoeven we ons geen zorgen te maken. Dan mogen we ons verheugen op een nationalistische staatsordening, behaald via democratische instrumenten binnen de 20 jaar die nog rest vooraleer onze strijd echt onmogelijk wordt. Dan kunnen we over een paar generaties doen alsof niets gebeurd is en hebben we ons prachtig utopia bereikt.<br /> <br /> Dus, om de vier magische plannen eens uiteen te zetten:<br /> <br /> 1. Demografisch Herstel Plan, DEMOGRA: Gegevens van alle middelbare scholieren vanaf 14 jaar worden opgeslagen in een DEMOGRA-databank (kan niet moeilijk zijn, 90% vindt men al op facebook). Door computercentrales worden deze vervolgens aan elkaar gekoppeld, waarna 5-15% (met progressieve ingang) van de vrijgezellen met de beste ‘matchscore’ – vrouwen vanaf 15, mannen vanaf 17 jaar – verplicht verloofd worden (uitgehuwelijkt door de staat als het ware). Natuurlijk komt voor deze steekproef een verplichte (en geslachtsspecifieke) opleiding kijken, waardoor scholen voortaan gesegregeerd worden in drie: Mannen, Vrouwen, DEMOGRA-koppels. Een overheidscompensatie wordt niet voorzien, maar van zodra de man en vrouw 18 resp. 16 zijn, en beiden minstens een jaar DEMOGRA Gezinsvaardigheden gevolgd hebben, heeft men recht op een gratis DEMOGRA appartement en halftijds overheidswerk. Een hoge boete zal gelden voor zij die weigeren mee te werken. Het DEMOGRA Comité zal met gepaste objectiviteit de klachten van de koppels onderzoeken, mochten deze er zijn. Vanzelfsprekend krijgen DEMOGRA koppels verhoogd kindergeld. Enkel zij die deel van het DEMOGRA project uitmaken krijgen vanzelf burgerrechten, aangezien zij sowieso onder permanente evaluatie staan voor maximaal 5 jaar (uiterste verlovingstijd voor het huwelijk), zie hieromtrent verderop nog het DEMOCRA plan. Men mag vrijwillig deelnemen aan het DEMOGRA project, al moet het Comité dit dan wel goedkeuren aan de hand van compatibiliteit.<br /> <br /> Verwacht: Binnen 20 jaar een gemiddeld nataliteitcijfer van 2,6 per DEMOGRA-koppel nog voordat de man en vrouw de leeftijd van 28 bereikt hebben, wat vanuit eugenetisch standpunt een minimum aantal resp. maximum leeftijd is. Vervolgens zal dit project al dan niet versoepeld/hervormd worden, wat vooral afhangt van de toename aan vrijwillige aanmeldingen.<br /> <br /> 2. Economisch Herstel Plan, ECONO: Alle banken en publieke nutsvoorzieningen worden met onmiddellijke ingang genationaliseerd. Een systeem wordt uitgedacht waarmee woeker tot een minimum kan herleden worden. Derivatenhandel wordt progressief afgeschaft, alsmede de Euro. De Gulden wordt voor de volledige BENELUX heringevoerd en gekoppeld aan een productie- & productiviteitsindex, desnoods meerdere lokale. Primaire economische ontwikkelingsfactor zal de geopolitieke realiteit van de landen zijn, waardoor de BENELUX maximaal verenigd wordt teneinde als een van de grootste havenmachten ter wereld te kunnen overleven. Het ECONO Comité zal tevens als rechtbank dienen waar fraudeurs veroordeeld kunnen worden. Voor Welzijnsmisdaden gelden twee straffen, werkkamp of doodstraf.<br /> <br /> Verwacht: Economisch herstel zal binnen de 20 jaar tot een punt zijn gekomen waarop men duidelijkheid heeft over hoe stabiel te evolueren naar een soevereine economische entiteit.<br /> <br /> 3. Democratisch Herstel Plan, DEMOCRA: Algemeen Burgerrecht (recht op politieke deelname, recht op kinderen…) wordt met onmiddellijke ingang afgeschaft onder het mom van ‘verantwoordelijkheid is een recht, geen plicht’. Het DEMOCRA Comité zal halfjaarlijkse examens uitschrijven waarmee men dit kan verwerven. Dit examen omvat cultuurkennis, een psychologische test en een gezondheidstest. Na dit examen mag men via gemeenschapswerk punten verdienen, waarna een tweede examen het recht op burgerschap kan betekenen. Uitzondering daarop is legerdienst, welk dit recht sowieso garandeert. Voor het recht op kinderen wordt een extra medisch en psychologisch onderzoek voorzien en moet men daarbij een minimale opleiding Gezinsvaardigheden gevolgd hebben. Gezinsvaardigheden volgen levert ook voornoemde punten op. Los van dit burgersysteem dienen lobbypraktijken (in brede zin) als Welzijnsmisdaden verboden te worden.<br /> <br /> Verwacht: Maatschappelijke stabiliteit zal binnen de 20 jaar bereikt zijn aangezien bekwaamheid met functie zal correleren. Hierna kan overgegaan worden tot een structurele en duurzame hervorming van alle overheidsinstellingen.<br /> <br /> 4. Cultureel Herstel Plan, CULTURA: Het CULTURA Comité zal de geschikte en ongeschikte invloeden onderzoeken met als maatstaf de idee van een constructieve en duurzame Europese hoogcultuur. Ongeschikt bevonden culturele invloeden zullen verboden worden, zo nodig door middel van confiscaties en verbrandingen. Immigranten krijgen een cultureel minderheidsstatuut binnen gesegregeerde vrijzones. Deze zullen progressief toenemen gedurende maximaal 10 jaar, waarna ze geleidelijk vervangen worden door DEMOGRA-paviljoens, naarmate immigranten tegen compensatie terug naar eigen land keren. Culturele assimilatieprojecten worden ontwikkeld, zij die minder dan 6 generaties in dit land verblijven, dienen zich aan te sluiten bij dergelijke projecten, dan wel de voortzetting van hun verblijf voor het CULTURA Comité verantwoorden.<br /> <br /> Verwacht: 40% van alle immigratie van de afgelopen 60 jaar zal binnen 20 jaar ongedaan gemaakt zijn. De rest zal, naarmate het terugkeerfonds dit toelaat, verplicht moeten assimileren dan wel remigreren.<br /> <br /> Op naar de volgende verkiezingen!<br /> <br /> Op naar de volgende verkiezingen dus! We moeten natuurlijk wel zorgen +75% van de stemmen binnen te halen voor de grondwetveranderingen, maar het zal tenminste volledig legaal gebeurd zijn! En wat kan daar nu moeilijk aan zijn, we hebben al eens bijna 25% gehaald hoor ik zo vaak, dus dan zal die extra 50 heus wel lukken! Toch?<br /> <br /> Een alternatief vraagt u? Wel, het alternatief is dat wij eens beginnen met bij onszelf de verantwoordelijkheid te leggen voor onze levenssituatie en het niet steeds op de hogere machten afschuiven. Het alternatief is dat wij eens de realiteit onder ogen gaan zien en ophouden te dromen van geromantiseerd kleinburgerlijk volksnationalisme. Het alternatief is dat wij eens ophouden onze eisen te verlagen in de hoop toch maar eens ergens met de vinger in de pap te mogen roeren via een of andere legalistische weg!<br /> <br /> Hier zijn de vier alternatieve herstelplannen die uit mijn zogeheten ‘onrealistisch’ (nationaal-)anarchisme ontspringen:<br /> <br /> 1. DEMOGRA: Relaties voorop stellen en als verantwoordelijke, traditionele koppels door het leven gaan. (En als dat seksistisch is, dan zouden we dat als een compliment mogen zien.)<br /> 2. ECONO: Streven naar lokaal entryisme om culturele vrijzones te creëren. De lokale economische- en vrijwilligersstructuren dienen in eerste plaats overgenomen te worden, als de gemeenteraad een volgende stap betekent, des te beter. Vrijhuizen zouden een begin kunnen zijn, zoals Casa Pound in Italië. Voor buiten de stad, vier gezinnen kunnen al een vierkantshoeve samen kopen en bewonen, synergie kan in zo’n geval veel bereiken.<br /> 3. DEMOCRA: We stellen ons op als volwassen en verantwoordelijke burgers in het verlengde van de entryisme strategie. Van het hele politiek theater trekken we ons echter niets meer aan, het is tijdsverspilling, tijd dat beter aan belangrijkere dingen op lokaal niveau zou besteed worden (zelfs al komen die niet in de pers).<br /> 4. CULTURA: Cultureel aanvaarden wij alle positieve traditionalistische invloeden. Romantische kleinburgerlijke spelletjes nemen we onszelf te serieus voor. Het gaat hier om traditioneel leven met het oog op een integere culturele identiteit te vormen, niet oude liedjes zingen en klompen dragen. Immigranten dan wel kosmopolieten (en hun resp. cultuur) hoeven we niet mee om te gaan als we dat niet willen, vergeet hen.<br /> <br /> Dit “onrealistisch” alternatief vraagt geen onmogelijke stemmenwinst en ook geen draconische maatregelen. Hiermee kunnen we eigenlijk onmiddellijk beginnen, maar dan moeten we wel eerst onze strijd serieus beginnen nemen.<br /> <br /> Afsluitend een vertaald uittreksel uit Eumeswil (p. 192), van Ernst Jünger. Waarin hij over de positie van zijn individueel ideaal van de ‘Anarch’ praat:<br /> <br /></strong><strong><em>"Het is geen toeval dat net wanneer het mis gaat met de goden, politiek een zaligmakend karakter krijgt. Er zou hier geen redelijke tegenstand voor mogen zijn, aangezien goden zelf ook niet bepaald zalig waren. Maar men zag toen tenminste tempels in plaats van termietachtige architectuur. Het zalige komt dichterbij; het is niet tijdelijk, het is niet meer in het leven na de dood, maar het zal vroeg of laat komen.<br /> De Anarch denkt meer primitief; hij weigert zijn geluk op te geven. “Maak jezelf gelukkig” is zijn meest elementaire wet. Het is een reactie op de “Ken jezelf” van de Tempel van Apollo in Delphi. Deze twee wetten zijn complementair; we moeten ons geluk en onze grenzen kennen.”</em><br /> <br /> Maar zoals dat er nu uit ziet, met het constant sappel maken over politiek theater, triviale taalkwesties veroordelen en traditionele inspiratie reactionair beschuldigen van “onze culturele integriteit aan te tasten”, zal het nog even wachten zijn vooraleer meer mensen net zo onrealistisch, metapolitiek, radicaal, naïef en vooringenomen als ikzelf gaan denken…<br /> <br /> En toch, een ding is wel, over grenzen gesproken, mijn alternatief rest geen 20 jaar meer vooraleer het te laat is…<br /> <br /> <br /> Tot dan!<br /> <br /> <br /> Metamilitant<br /> Nationaal Censor<br /> <br /> <em>[Metamilito is Nationaal Censor en hoofd van de Nationalistische Vormingscel. De meningen geuit in dit opiniestuk weerspiegelen echter niet noodzakelijk deze van de NSV! en zijn geheel voor persoonlijke rekening.]</em></strong></div> </div>
Ratatosk
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Flash Magazine
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-11-03:1878430
2008-11-03T11:41:00+01:00
2008-11-03T11:41:00+01:00
Le premier numéro de "FLASH INFOS MAGAZINE" EST...
<div style="text-align: center;" class="ArtHead"><strong><a href="http://www.tilsafe.com/libfr/RVFS.html"><img name="special" border="0" width="400" src="http://www.flashmagazine.fr/images/mail/fs001.jpg" alt="Flash" height="509" title="Flash : Le journal gentil et intelligent" id="frcouv6" /></a></strong></div> <div class="ArtHead"></div> <div class="ArtHead"></div> <div class="ArtHead"></div> <div class="ArtHead"></div> <div class="ArtHead"></div> <div class="ArtHead"><strong>Le premier numéro de "FLASH INFOS MAGAZINE" EST PARU !</strong></div> <table border="0" width="100%" cellpadding="0" cellspacing="0" id="t_auteur" class="ArtCredit"> <tbody> <tr> <td><strong>www.flashmagazine.fr</strong></td> <td> <div align="right">La Tribune libre</div> </td> </tr> </tbody> </table> <div align="justify" class="cBox"> <div class="ArtText"><em><strong>FLASH, c’est tous les quinze jours !<br /> Tout ce que certains voudraient bien vous cacher… Tout ce que vous ne lirez nulle part ailleurs…<br /> C’est dans FLASH que vous le trouverez !</strong><br /> <br /> En vente en kiosque (2 euros) et – entre autres – à la librairie Primatice à Paris.<br /> <br /> <strong>Message de Philippe Randa, Rédacteur en chef adjoint :</strong><br /> « J’ai un vieux complice dans la presse politiquement incorrecte depuis plus d’un quart de siècle. Il s’appelle <strong>Nicolas Gauthier</strong>. Il était à mes côtés à</em> Pas d’Panique à bord, puis à la revue <em>Dualpha</em>… Peu de temps avant qu’il ne nous quitte, le défunt <strong>Jean Mabire</strong>, l’une des principales plumes de <em>National Hebdo</em>, lui confiait : « <em>Notre journal n’est pas en meilleure forme que moi. Il serait urgent de réfléchir à autre chose, une autre formule, pas forcément “rajeunie”, mais plus en phase avec ce nouveau siècle…</em> »<br /> Aujourd’hui, Nicolas a fait un constat qui rejoint le mien et celui de quel ques autres : la presse d’opinion se porte au plus mal… Aussi, ensemble, nous vou lons inverser la tendance. C’est <strong>Flash infos magazine</strong> !<br /> Tous les quinze jours, <strong>Flash</strong>, c’est 16 pages en couleurs, en kiosque et par abonnement : le premier numéro est paru aujourd'hui. C’est dans ce but que Nicolas a réuni – c’est lui qui l’assure – la meilleure équi pe jamais vue depuis l’épo que où, tout jeune homme, il co-fondait le <em>Choc du mois</em> :<br /> • <strong>Topoline</strong> et <strong>Béatrice Péreire</strong>, les deux lan gues vipérines de <em>National Hebdo</em>, expertes en décryptage de tendances, culturelles, sociétales et politiques ;<br /> • <strong>Jean Bourdier</strong>, ancien directeur de <em>Minute</em> et de <em>National Hebdo</em> ;<br /> • <strong>Alain Soral</strong>, essayiste et dynamiteur bien connu des plateaux télé, partisan de l’alliance de la gauche du travail et de la droite des valeurs et président du mouvement Égalité et Réconciliation ;<br /> • <strong>Christian Bouchet</strong>, expert en géopolitique – ses analyses font autorité à l’Étranger –, et animateur des sites Internet <em>vox.nr</em> et <em>no-media</em>.<br /> • <strong>Gérard Lucotte</strong>, scientifique de renom : il est l’un des rares spécialistes autorisés par le Vatican à avoir pu expertiser le Saint-Suaire de Turin et la Tuni que d’Argenteuil ;<br /> • <strong>Gabriel Fouquet</strong>, fils spirituel d’Antoine Blondin, qui dira désormais dans <strong>Flash</strong> ses quatre vérités au "bizness" du sport.<br /> • … et moi-même, ce qui prouve s’il en était besoin que rien ne l’arrête ;<br /> Mieux, vous aurez encore le plaisir de lire d’autres journalistes de renom qui, écœurés par le politiquement correct, ont décidé que leurs articles censurés par la « grande presse » seraient désormais publiés dans Flash... Parmi eux, une des papesses de la presse féminine, un spécialiste incontesté du sport et de ses arcanes, un sociologue habitué des plateaux de télévision, quelques technocrates de haut rang...<br /> Fort de cette magnifique équipe,à laquelle il faut ajouter le dessinateur <strong>Ignace</strong>, <strong>l’avocat Xavier Conabady</strong> et ses judicieux conseils de défense juridique et deux jeunes plumes prometteuses (<strong>Antoine le Nort</strong> et <strong>Phileas</strong>) et, en tribune libre, le philosophe <strong>Alain de Benoist</strong>.<br /> <strong>Flash</strong> s’attèlera, pour vous, au décryptage de la désinformation ambiante, au déboulonnage des fausses idoles, médiatiques, culturelles, religieuses et politiques, et à la défense des véritables intérêts de la France. Tout en mettant sur pied cette équipe de choc, nous avons investi les fonds nécessaires au démarrage de ce projet. Chacun de nous est impatient de vous présenter <strong>Flash</strong>, ce journal nouveau, impertinent, anticonformiste et, surtout… très bien renseigné sur tout ce que certains aimeraient bien vous cacher.<br /> Notre équipe n’attend plus qu’un coup de pouce décisif : le vôtre. Car, vous le savez aussi bien que moi, nous n’aurons pas un centime de publicité pour <strong>Flash</strong>. Notre seule ressource, cher lecteur, c’est vous ! Ce qui est aussi notre meil leur gage d’indépendance et de qualité.<br /> Je vous demande donc de remplir et de nous renvoyer au plus tôt le bulletin d’abonnement à <strong>Flash</strong> ! L’abonnement annuel n’est que de 50 euros pour 26 numéros. Pour stabiliser définitivement les finances de <strong>Flash</strong> et lui permettre d’avoir une diffusion nationale, nous devons réunir très vite un budget de 160 000 euros, soit seulement 3 200 abonnés. 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Bref, tout ce que vous ne trouverez pas ailleurs, ce sera dans Flash… Alors, abonnez-vous vite en nous renvoyant dès aujourd’hui le bulletin ci-joint.<br /></div> <div class="ArtText">FLASH - journal gentil et intelligent - tous les 15 jours<br /> pour 2 euros seulement !<br /> <br /> Conséquence logique d'un consensus antlanto-libéral de plus en plus voyant et mou : la presse d'opinion se dissout dans l'insipide et la collaboration.<br /> Mais plutôt que de nous poser plus longtemps la question de savoir si nous devons le déplorer ou nous en réjouir, nous avons décidé, quelques camarades et moi-même, d'y répondre par FLASH !<br /> <br /> FLASH, soit un petit canard trans-courants conçu et écrit par des patriotes issus aussi bien de l'ultra-gauche marxiste que de la droite nationale intelligente, mais tous déterminés à ne plus plier sous la chape de plomb imposée par l'Empire.<br /> <br /> En bref, FLASH ce sont 16 pages en couleurs tous les 15 jours pour la modique somme de 2 euros et le numéro 1 en kiosque le 30 octobre…<br /> <br /> Si vous voulez en savoir plus, vous avez juste à cliquer ici :<br /> <br /> http://www.flashmagazine.fr/<br /> <br /> À très bientôt !<br /> <br /> Alain SORAL<br /> Pour la rédaction de FLASH<br /></div> </div> <div align="justify" class="cBox"></div>