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Hagakure : Le livre du samouraï par Yamamoto Tsunetomo
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-06-15:6387136
2022-06-15T11:49:13+02:00
2022-06-15T11:49:13+02:00
Hagakure : Le livre du samouraï par Yamamoto Tsunetomo...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6365692" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4240776288.jpg" alt="5e66ce5bb2f5ee0fd9ea3af9ec8e3faf.jpg" width="497" height="747" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><em>Hagakure : Le livre du samouraï</em> par Yamamoto Tsunetomo</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Björn Roose</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Source: Bjorn Roose's review / https://www.goodreads.com/review/show/4774949108?rto=friend_update_daily_row&ref_=pe_41736990_645230320_review</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce n'est pas vraiment le genre de livre que je lis habituellement (bien que mes habitudes de lecture soient très diverses), ce </span></strong><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hagakure - Le livre du Samouraï, </span></strong></em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">et peut-être pas non plus quelque chose que vous achèteriez tout de suite, alors j'aimerais d'abord vous présenter l'auteur. Comme c'est souvent le cas, le texte de la quatrième de couverture est approprié: "Yamamoto Tsunetomo (1659-1719) était un samouraï adepte du clan Nabeshima, seigneurs de la province de Hizen. Il est devenu moine bouddhiste en 1700, après que le gouvernement shogunal ait interdit la pratique du <em>tsuifuku </em>- suicide d'un adepte à la mort de son Seigneur. Hagakure a été dicté à un jeune samouraï pendant une retraite de sept ans".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6365689" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1184486258.jpg" alt="9782846173292_1_75.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Wikipedia (la version anglaise, car il n'y a pas d'entrée en version néerlandaise) est assez aimable pour fournir un portrait de l'auteur (aucune idée s'il s'agit d'une fantaisie ou d'un fait), pour nommer le jeune samouraï (Tashiro Tsuramoto), et - comme le traducteur du livre, également auteur d'une introduction, William Scott Wilson - est assez honnête pour mentionner que non seulement le gouvernement du shogunat mais le seigneur de Tsunetomo lui-même, Nabeshima Mitsushige, avait interdit le <em>tsuifuku</em>.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Wikipedia fait également quelque chose que William Scott Wilson n'a pas réussi à faire: dire pourquoi nous connaissons encore le Hagakure aujourd'hui. Scott Wilson indique dans son introduction qu'"aujourd'hui, son nom est presque inconnu du public japonais" et qu'il n'est "pas tout à fait exact de dire que les propos de cet homme relativement inconnu ont eu une influence substantielle sur la façon de penser des Japonais", mais que l'on "peut dire qu'ils rendent clairement compte des excès de l'un des courants qui ont existé au Japon". La personne qui a traduit son texte de l'anglais au néerlandais, M.J. van Maarschalkerweerd-Bakker, n'en parle pas non plus (de rien, d'ailleurs, le traducteur s'est contenté de traduire), alors je me contenterai d'un... extrait traduit de Wikipedia : "Le Hagakure n'était pas très connu pendant les années qui ont suivi la mort de Tsunetomo, mais dans les années 1930, il était l'un des représentants les plus connus de la pensée du bushido au Japon". Hmmm, les années 30 au Japon... En effet, "Pendant les années militaristes du Japon, dans les décennies 1930 et 1940, les soldats ont fait l'éloge du Hagakure comme texte clé pour un comportement correct des samouraïs". Donc en particulier les garçons du vent divin, les kamikazes. L'État avait déjà pris le relais des <em>daimyos </em>depuis la période Meiji (à partir de 1868), mais l'empereur pouvait parfaitement servir les militaires en tant que Seigneur-marionnette (une marionnette divine - <em>kami </em>- même), les pilotes des bombes volantes avaient donc de quoi mourir, même si l'empereur Shōwa, plus connu sous son nom personnel Hirohito, n'avait absolument pas l'intention d'échanger lui-même le temporel contre l'éternel.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6365698" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2623857346.jpg" alt="loffit-yamamoto-tsunetomo-01-600x450-1529021519.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ffcc99;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Yamamoto Tsunetomo.</span></strong></em></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Je n'ai pas l'intention de m'étendre ici sur la contribution active de Hirohito et les efforts des pilotes kamikazes, ni de prêter attention à la jeunesse de Tsunetomo ou à la suite de l'histoire des samouraïs, mais il mérite d'être mentionné que les idéaux qu'il a énoncés dans le Hagakure étaient à l'époque déjà dépassés d'une centaine d'années, et que ce qu'il contient "n'est pas une philosophie bien pensée, ni dans le sens de contenir une argumentation réfléchie ou logique, ni en ce qui concerne ses sujets". "Parce qu'il s'agit d'un compte rendu de conversations qui se sont déroulées sur une période de sept ans", écrit Scott Wilson dans son introduction, "une variété de sujets sont abordés, allant des sentiments les plus profonds de l'écrivain sur la Voie du Samouraï à des discussions sur les ustensiles impliqués dans la cérémonie du thé ou sur la façon dont un manoir particulier a obtenu son nom". De plus, selon Scott Wilson encore, "Tsunetomo était le samouraï absolu, ses pensées, pour la plupart, ne dépassaient pas les limites du fief des Nabeshima, et pendant de nombreuses années, le livre est resté la possession secrète du clan Nabeshima". Ajoutez à cela le fait que le traducteur n'a sélectionné qu'un peu plus de trois cents des plus de treize cents "passages" de l'original, et vous savez que - malgré son affirmation selon laquelle cette sélection "reflète l'essence du livre" - vous pouvez difficilement vous attendre à un ensemble cohérent. <br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6365699" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/960630223.jpg" alt="AVT_William-Scott-Wilson_615.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quoi qu'il en soit, William Scott Wilson (photo) prend également la liberté de dire au lecteur dans sa préface quelle est la philosophie de Hagakure: elle "défend une attitude très différente de notre pragmatisme et de notre matérialisme modernes. Son attrait réside davantage dans l'intuitif que dans le rationnel et l'une de ses principales hypothèses est qu'une personne peut aller où elle veut simplement en y pensant. L'intuition, fondée sur la sincérité et l'orientation morale, vous ramène à l'essentiel. Cependant, il ne dit rien sur le temps ou le profit, et ne préconise pas de perdre du temps avec de vagues réflexions sur l'oisiveté. On vit dans le monde et on réagit aux choses qui nous entourent. La question est de savoir où l'on va."</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette question, au moins, trouve rapidement une réponse. Déjà dans le deuxième passage sélectionné du chapitre 1, Tsunetomo est tout à fait clair : "Nous voulons tous vivre. Et pour la plupart, notre façon de penser correspond à ce que nous trouvons agréable. Mais si quelqu'un n'a pas atteint son but, il est lâche de continuer à vivre. C'est une ligne dangereusement mince. Mourir sans avoir atteint son objectif, c'est mourir comme un chien et c'est une expression du fanatisme. Mais il n'y a pas de quoi avoir honte. C'est l'essence même de la Voie du Samouraï. Si l'on est capable de vivre comme si son corps était déjà mort, en se mettant dans un bon état d'esprit chaque matin et chaque soir, on trouvera la liberté dans la Voie. Sa vie entière sera sans reproche et il accomplira sa vocation". Je dois avouer que cette philosophie de ne pas vouloir nécessairement survivre mais de vivre vraiment m'a toujours séduite et que, depuis février 2020, j'ai été agacé presque chaque jour par la propagande gouvernementale et les "experts" qui visaient tout le contraire : renoncer à sa vie et à celle des autres pour survivre.<br /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, outre cette idée centrale, que l'on retrouve tout au long de l'œuvre (ou du moins dans les "passages" sélectionnés), il en existe une autre: "Être vassal ne signifie rien d'autre que de soutenir son maître, de lui confier toutes les affaires bonnes et mauvaises et de renoncer à son intérêt personnel. S'il n'y a que deux ou trois de ces hommes, le fief sera en sécurité". Et je n'aime pas cela. Je crois qu'il faut avant tout être fidèle à soi-même. Il est possible que cette loyauté inclue un État vassal à un autre, mais cela devrait alors être le résultat d'une évaluation permanente et d'une appréciation correcte de son "intérêt personnel", et non d'un transfert du pouvoir de décision sur le "bien et le mal" à un autre. C'est plus difficile, d'autant plus que "l'intérêt personnel" et l'intérêt individuel sont souvent à peine compatibles, mais c'est parfaitement cohérent avec cette première idée centrale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cela dit, il n'est évidemment pas dans mon intention de discuter de ma philosophie ici. Mais avec ce genre de livre, vous ne pouvez pas éviter d'en retirer ce que vous voulez en retirer. On ne commence pas un livre comme une feuille non écrite, pas même ces "feuilles cachées" (l'une des significations du mot "hagakure", à côté de "caché par les feuilles"), et on ne peut pas non plus (ou on ne devrait pas) se vider complètement pour ensuite se remplir de la philosophie de quelqu'un d'autre (bien que Yamamoto Tsunetomo recommande "d'écouter les vieilles histoires" et de lire des livres juste pour "secouer sa propre façon de penser et rejoindre celle des anciens"). Ainsi, à partir de la sélection de William Scott Wilson, j'ai à mon tour sélectionné certaines choses. Des choses avec lesquelles je suis entièrement d'accord, des choses sur lesquelles j'aimerais travailler (davantage), des choses qui me font me poser des questions. Par exemple : "Il est important de dire à quelqu'un ce que vous ressentez pour lui et de souligner ses défauts. Cela montre que vous vous souciez d'eux et c'est l'une des choses les plus importantes que vous puissiez faire pour quelqu'un". Mais : "Si vous voulez dire à quelqu'un ce que vous pensez, vous devez d'abord vérifier s'il peut le supporter. Vous devez d'abord être en très bons termes avec eux et vous devez être sûr qu'ils vous prennent toujours au mot. Si vous voulez soulever des questions qui lui tiennent à cœur, vous devez trouver le ton juste afin d'être bien compris. Évaluez la situation et décidez si vous le dites après votre entrée ou à la fin de votre visite. Louez ses bonnes qualités et utilisez tous les moyens possibles pour l'aider à découvrir ses défauts, par exemple en parlant de vos propres défauts, sans mentionner les siens en particulier. Si vous exprimez votre opinion d'une manière qui lui est agréable, comme une gorgée d'eau pour quelqu'un qui a la gorge sèche à cause de la soif, il sera enclin à corriger ses erreurs". Je suis plutôt bon dans le premier cas, mais le second est la partie la plus difficile : il faut du temps. Vous pouvez prendre ce temps dans certaines relations, mais il n'est pas bon (à mon avis) d'en prendre trop dans les contacts professionnels et lorsqu'il s'agit de questions qui vous importent personnellement. Dire ce qu'il en est, si possible proprement précédé d'une <em>captatio benevolentiae, </em>n'est pas toujours possible avec distinction ou après beaucoup d'attente. Le choc et la crainte fonctionnent beaucoup mieux sur certaines personnes que l'approche prudente que vous devriez appliquer après avoir examiné s'ils peuvent le supporter. Et certaines personnes n'apprennent jamais. Continuez à faire preuve de prudence, résolvez le problème vous-même à long terme, cela peut bien fonctionner pour ces personnes, mais "manger ma serre" est mauvais pour mes nerfs et je ne peux pas continuer à le faire. Vous voyez : les morceaux de philosophie peuvent être présentés sous forme de bouchées, mais si vous y réfléchissez plus avant, ils ne sont pas toujours faciles à digérer.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6365702" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/11659163.jpg" alt="51QK1mOYTAL._SX348_BO1,204,203,200_.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et cela s'applique également à des choses comme celle-ci : "Il est grossier et stupide de mépriser les coutumes de son propre district et de les considérer comme désagréables, ou d'être même légèrement ouvert à l'attraction des coutumes d'autres endroits et de penser à abandonner les siennes. Il est très précieux que son propre district soit simple et non affecté. <span style="color: #ffcc99;">Imiter un autre style est tout simplement une imposture</span>". Ou encore : "Les savants et les personnes de ce genre sont des hommes qui, par leur ingéniosité et leur manière de parler, cachent leur lâcheté et leur cupidité réelles". C'est vrai dans certains cas, aussi bien dans le premier que dans le second, mais c'est complètement faux dans d'autres cas. Une certaine nuance aurait donc été souhaitable.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une nuance que Tsunetomo apporte dans un certain nombre de cas en répétant les choses, mais avec des données supplémentaires. Par exemple, il dit à plusieurs reprises que le samouraï doit être capable d'agir rapidement, mais dans d'autres passages, il précise que cette rapidité n'est pas liée à l'irréflexion. Au contraire : "Quand le moment est venu, il n'y a pas de temps pour penser. Et si vous ne vous êtes pas renseigné au préalable, il ne vous restera plus qu'à avoir honte par la suite. Lire des livres et écouter les conversations des gens sont nécessaires pour se faire une idée à l'avance". Et: "On peut apprendre quelque chose d'une tempête de pluie. Lorsque vous êtes soudainement frappé par une averse, essayez de ne pas vous mouiller et marchez rapidement sur la route. Même si vous marchez sous les avant-toits inférieurs des maisons, vous serez quand même mouillé. Si vous êtes déterminé à l'avance, vous ne serez pas surpris même si vous êtes mouillé. Cette perspicacité s'applique à toutes les choses."</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais n'ayez crainte, ceux qui aiment les one-liners (ou juste un peu plus) trouveront également leur compte dans cette œuvre :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- "(...) il n'y a pas un homme qui ne se décompose pas à l'âge de soixante ans. Et quand on pense qu'on ne se décompose pas, alors la décomposition a déjà commencé" ;</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- "La vie sans erreurs est vraiment impossible. Les personnes qui traversent la vie de manière intelligente n'ont pas besoin de penser à cela" ;</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- "Il n'y a rien de tel que de ne pas partir quand on n'est pas invité. Les bons amis sont rares" ;</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- "(...) à un moment où le monde glisse vers le déclin, il est facile d'exceller" ;</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- ou, enfin, ces mots pince-sans-rire que Tsunetomo lui-même attribue à "un certain général" : "Si les soldats, qui ne sont pas des officiers, veulent tester leur armure, ils ne devraient tester que le front. De plus, la décoration d'une armure est inutile, mais il faut soigner l'apparence de son casque. Après tout, le casque accompagne la tête dans le camp ennemi".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6365703" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3045515236.jpg" alt="samourai_1.jpg" width="456" height="610" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Toutefois, je terminerai cette critique de livre par une contradiction (apparente?) que je n'ai pas pu résoudre. Peut-être le pouvez-vous. La première citation: "Il n'y a vraiment rien d'autre que l'unique but du moment présent. La vie consiste en une succession de moments. Lorsque l'on comprend pleinement l'instant présent, il n'y a rien d'autre à faire, et rien de plus à rechercher. Organisez votre vie de manière à être fidèle à l'unique objectif du moment présent. Chacun laisse passer l'instant présent, puis le cherche comme s'il pensait le trouver ailleurs". La deuxième citation: "Comme le disait Yasuda Ukyo à propos du dernier verre de vin: seule la fin des choses est importante. Vous devriez vivre toute votre vie en fonction de cela". La troisième citation: "On devrait penser à l'adage <em>'Then is now'</em> tous les jours et le garder en mémoire. Il est en effet étrange que l'on puisse traverser la vie sans réfléchir. Ainsi, la Voie du Samouraï est, jour après jour, la pratique de la mort, en contemplant si ce sera ici ou là-bas, en imaginant la plus belle façon de mourir, et en étant déterminé à mourir". Il me semble que "la fin des choses" coïncide avec la mort, mais comment combiner "cet unique objectif du moment présent" avec l'objectif de mourir "alors" untel ou untel ? À moins, bien sûr, que "cet unique objectif du moment présent" soit également en train de mourir, auquel cas "alors" devient "maintenant".</span></strong></span></p><p sty
Ratatosk
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Hagakure, ou comment supporter des temps misérables
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-02-15:6297651
2021-02-15T10:19:22+01:00
2021-02-15T10:19:22+01:00
Hagakure, ou comment supporter des temps misérables par Nicolas...
<div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><img id="media-6227571" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1992484020.2.jpg" alt="katana-2.jpg" /></p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Hagakure, ou comment supporter des temps misérables</strong></span><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Nicolas Bonnal</strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jocho Yamamoto a « écrit » le traité Hagakure au début du siècle des Lumières, quand la crise européenne bat son plein. On passe en trente ans de Bossuet à Voltaire, comme a dit Paul Hazard, et cette descente cyclique est universelle, frappant France, Indes, catholicisme, Japon. J’ai beaucoup expliqué cette époque : retrouvez mes textes sur Voltaire ou sur Swift et la fin du christianisme (déjà…). Le monde moderne va se mettre en place. Mais c’est ce japonais qui alors a le mieux, à ma connaissance, décrit cette chute qui allait nous mener où nous en sommes. On pourra lire mes pages sur les 47 rônins (que bafoue Yamamoto !) dans un de mes livres sur le cinéma. Le Japon, comme dit notre génial Kojève, vit en effet une première Fin de l’Histoire avec cette introduction du shogunat et ce déclin des samouraïs, qui n’incarnèrent pas toujours une époque marrante comme on sait non plus. Voyez les films de Kobayashi, Kurosawa, Mizoguchi et surtout de mon préféré et oublié Iroshi Inagaki.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6227572" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1227262359.jpg" alt="71uMp-AtbYL.jpg" width="438" height="598" /></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comment supporter notre temps alors ? Voyons Yamamoto.</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les hommes deviennent (ou sont invités à devenir) des femmes ? Eh bien pour Yamamoto aussi, déjà :</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Lorsque j’essaie d’appliquer à mes patients mâles les soins prévus à leur intention, je n’obtiens aucun résultat. Le monde est, en effet, en train d’aborder une période de dégénérescence ; les hommes perdent leur virilité et ressemblent de plus en plus aux femmes. C’est une conviction inébranlable que j’ai acquise au cours de mon expérience personnelle et que j’ai décidé de ne pas ébruiter. Depuis, n’oubliant jamais cette réflexion, quand je regarde les hommes d’aujourd’hui, je me dis : « Tiens, Tiens, voilà un pouls féminin ». Je ne rencontre pratiquement jamais ce que je nomme un homme véritable. »</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">On est déjà dans la dévirilisation moderne. Pensez aux courtisans poudrés et étriqués de nos rois-sommeil. Hagakure :</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est possible, de nos jours, d’exceller et d’accéder à une position importante avec un moindre effort. Les hommes deviennent lâches et faibles, la preuve en est que rares sont ceux qui ont, aujourd’hui, l’expérience d’avoir tranché la tête d’un criminel aux mains liées derrière le dos. Quand il leur est demandé d’être l’assistant de celui qui va se suicider rituellement, la plupart considèrent qu’il est plus habile de se défiler et invoquent des excuses plus ou moins valables. Il y a seulement quarante ou cinquante ans, on considérait la blessure dans un combat comme une marque de virilité. Une cuisse sans cicatrice était un signe tellement rédhibitoire de manque d’expérience que personne n’aurait osé la montrer telle quelle, préférant plutôt s’infliger une blessure volontaire. « </span></strong></span></p><p id="inline-ad-0" class="inline-ad-slot" style="float: left; height: 0px; margin: 0 auto; overflow: hidden; width: 600px;" data-adtags-width="600" data-adtags-visited="true"></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6227574" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/4063272318.jpg" alt="000559334.jpg" />Le maître ajoute :</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« On attendait des hommes qu’ils aient le sang bouillant et soient impétueux. Aujourd’hui, l’impétuosité est considérée comme une ineptie. Les hommes de nos jours utilisent l’impétuosité de leur langue pour fuir leurs responsabilités et ne faire aucun effort. J’aimerais que les jeunes gens réfléchissent sérieusement à cet état de choses. »</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il ajoute avec pessimisme :</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« J’ai l’impression que les jeunes Samouraïs d’aujourd’hui se sont fixés des objectifs pitoyablement bas. Ils ont le coup d’œil furtif des détrousseurs. La plupart ne cherchent que leur intérêt personnel ou à faire étalage de leur intelligence.Même ceux qui semblent avoir l’âme sereine ne montrent qu’une façade. Cette attitude ne saurait convenir. Un Samouraï ne l’est véritablement que dans la mesure où il n’a d’autre désir que de mourir rapidement – et de devenir un pur esprit – en offrant sa vie à son maître, dans la mesure où sa préoccupation constante est le bien-être de son Daimyo à qui il rend compte, sans cesse, de la façon dont il résout les problèmes pour consolider les structures du domaine. »</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(…)</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« On ne peut changer son époque. Dès lors que les conditions de vie se dégradent régulièrement, la preuve est faite que l’on a pénétré dans la phase ultime du destin.On ne peut, en effet, être constamment au printemps ou en été, il ne peut pas non plus faire jour en permanence ; c’est pourquoi il est vain de s’entêter à changer la nature du temps présent pour retrouver les bons vieux jours du siècle dernier. L’important est d’œuvrer pour que chaque moment soit aussi agréable que possible. L’erreur de ceux qui cultivent la nostalgie du passé vient de ce qu’ils ne saisissent pas cette idée. Mais ceux qui n’ont de considération que pour l’instant présent et affectent de détester le passé font figure de gens bien superficiels. »</span></strong></span></p><p id="inline-ad-1" class="inline-ad-slot" style="float: left; height: 0px; margin: 0 auto; overflow: hidden; width: 600px;" data-adtags-width="600" data-adtags-visited="true"></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Voir aussi :</span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="http://www.dedefensa.org/article/les-47-ronins-a-la-lumiere-de-la-fin-de-lhistoire" rel="nofollow">http://www.dedefensa.org/article/les-47-ronins-a-la-lumiere-de-la-fin-de-lhistoire</a></span></strong></span></p><p data-adtags-visited="true"> </p></div>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Béatification de Justo Takayama Ukon, à Osaka au Japon
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-02-07:5908345
2017-02-07T19:01:00+01:00
2017-02-07T19:01:00+01:00
Statue de Takayama Ukon, surnommé le "samouraï du Christ", à...
<p style="text-align: center;"><a title="Béatification de Justo Takayama Ukon, à Osaka au Japon" href="http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/japon/2016-02-18-beatification-d2019un-samourai-chretien-martyr-juste-takayama-ukon-1552-1615" target="_blank"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5562100" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/53951349.jpg" alt="Bx_Takayama-Ukon_1b.jpg" /></span></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Statue de Takayama Ukon, surnommé le "samouraï du Christ",</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">à Manille aux Philippines (DR)<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Le décret de béatification comme martyr de Justo Takayama Ukon (1552-1615), laïc japonais, samouraï converti au christianisme, avait été publié le 21 janvier 2016 par la Congrégation pour les causes des saints. La messe de béatification s’est déroulée à Osaka dans une vaste arène de concerts, en présence de Mgr Takeo Okada, archevêque de Tokyo, et de nombreux évêques, devant une foule d’environ 12.000 fidèles.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Vie de Takayama Ukon sur le site d'<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" title="Béatification de Justo Takayama Ukon, à Osaka au Japon" href="http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/japon/2016-02-18-beatification-d2019un-samourai-chretien-martyr-juste-takayama-ukon-1552-1615" target="_blank">Eglises d'Asie</a></span>.</span></p>
Didier DUFRESNE
http://didierdufresne.hautetfort.com/about.html
La renaissance du samouraï !
tag:didierdufresne.hautetfort.com,2016-08-09:5834835
2016-08-09T11:42:17+02:00
2016-08-09T11:42:17+02:00
En 2011 paraissait "Si j'étais samouraï" aux éditions de l’Élan Vert....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">En 2011 paraissait <em>"Si j'étais samouraï"</em> aux éditions de l’Élan Vert. Malgré les images superbes de Bruno Pilorget, l'album ne trouva pas son public, desservi sans doute par un prix un peu élevé. Il disparut hélas rapidement des librairies.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5430472" title="" src="http://didierdufresne.hautetfort.com/media/00/02/3669634772.jpg" alt="samouaï 2.jpg" width="534" height="363" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Mais on devrait retrouver Fubuki, le héros de cette histoire, en février 2017, toujours chez l’Élan Vert, dans une édition différente et avec un texte remodelé.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5430478" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://didierdufresne.hautetfort.com/media/00/00/680208524.jpg" alt="samouari 1.jpg" width="468" height="297" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je vous invite a aller faire un tour sur le site de Bruno pour y regarder le Portfolio consacré à l'album... </span></p><p><a href="http://www.bruno-pilorget.com/portfolio-item/si-jetais-samourai/">http://www.bruno-pilorget.com/portfolio-item/si-jetais-samourai/</a></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La senda del samurai
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-12-12:5729722
2015-12-12T00:05:00+01:00
2015-12-12T00:05:00+01:00
La senda del samurai por José Luis Muñoz Azpiri ...
<div id="content"><div class="post-3459 post type-post status-publish format-standard hentry category-autores category-historia category-jose-luis-munoz-azpiri tag-capitalismo tag-globalizacion tag-japon tag-tradiciones"><p style="text-align: center;"><img id="media-5238280" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3142817807.jpg" alt="sam1.jpg" /></p><h2 id="post-3459" style="text-align: left;"><span style="font-size: 36pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La senda del samurai</strong></span></h2><div class="main"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">por José Luis Muñoz Azpiri </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://culturatransversal.wordpress.com</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">A la memoria de Moisés Mauricio Prelooker. “<em>Es mejor prender una vela que maldecir las tinieblas</em>” (Confucio).</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Desde hace ya muchos años constituye un lugar común entre los “analistas de café” el célebre apotegma de un premio Nóbel de economía que sentenció: “Existen cuatro clases de países en el mundo: Desarrollados, subdesarrollados, Japón y la Argentina”, dando a entender que un país pródigo en recursos materiales y humanos no tiene nada y que otro, sometido a las adversidades del medio geográfico y a las trágicas vicisitudes de su historia lo tiene todo.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dicha frase a pasado a integrar la larga lista de sentencias autodenigratorias con las cuales la “intelligentzia” y sus voceros que, pontifican respecto a la “nociva” experiencia histórica de los protagonismos populares y nos estigmatizan como representantes del pensamiento arcaico o resabios de ideologías perimidas y arrasadas por los vientos de una discutible globalización. Omiten destacar que el Japón pudo convertirse en un país moderno porque fue atípico, porque se aferró a sus instituciones tradicionales, porque mantuvo en forma inquebrantable su propia personalidad nacional.<span id="more-3459"></span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">El desarrollo japonés se caracterizó por un elevadísimo ritmo de acumulación, sobre todo de capital productivo. La reinversión llegó a la tercera parte del producto en el largo período de prosperidad que siguió a la Segunda Guerra Mundial. El capitalismo japonés fue fundamentalmente austero, no solo en los estratos superiores, sino en toda la población</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Los gastos militares, que antes constituían el 7% del producto, se redujeron a niveles insignificantes a partir del gobierno del general Mc Arthur. Por otra parte, el mismo gobierno japonés impuso una reforma agraria más avanzada que la que habían deseado algunos reformadores. El desmantelamiento de las fuerzas armadas liberó a muchos técnicos, que iniciaron modestas empresas que después alcanzaron dimensiones gigantescas. El gobierno y la iniciativa privada incorporaron masivamente la tecnología de Occidente, sobre todo por el envío sistemático de gente a formarse en el exterior. Pero no renegó de sus propios valores ni abjuró de su historia y su tradición. Solo se admitieron las trasnacionales cuando el Japón pudo tenerlas y competir con ellas.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ahora bien, ¿A qué se debe la austeridad del capitalismo japonés? ¿Algunos pueblos están predestinados a la acumulación previsora y otros al derroche por su carácter nacional o por un determinismo genético? ¿Existe algún fatalismo histórico que lleva a algunas naciones a la prosperidad y a otras a la pobreza y a la dependencia?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Indagando el pasado</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En 1543, un barco comercial portugués que iba rumbo a China naufragó en alta mar y después de varias semanas de estar a la deriva encalló en la isla Tanegashima en el extremo sur de Kyushu. Los tripulantes fueron rescatados por los isleños, quienes repararon el buque portugués para que pudieran volver a su patria. Los portugueses, muy agradecidos, hicieron una demostración de “tubos negros que lanzaban fuego estruendosos y simultáneamente dan al blanco con una distancia de más de setenta metros”. El señor feudal de Tanegashima se asombró por la precisión con que alcanzaron el blanco las balas y compró dos ejemplares a cambio de una cuantiosa cantidad de plata. Fueron los primeros fusiles que se conocieron en Japón.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Unos años después, los portugueses volvieron a Japón trayendo muchos fusiles tratando de venderlos bien; pero el precio que lograron no llegaba al nivel esperado. Después de varios días de frustración, los portugueses descubrieron que ya en el mercado japonés estaban en venta gran cantidad de fusiles fabricados por los japoneses. Resultó que el señor de Tanegashima (Tokitaka, 1528–1579), al comprar los dos fusiles, ordenó a su súbdito, Kinbei Yaita, encontrar la manera efectiva de reproducirlos. Kinbei desarmó los fusiles y con la ayuda profesional de los herreros de espadas logró dominar la metodología para fabricarlos.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5238281" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/4243841759.jpg" alt="sam2.jpg" />La técnica de manufactura de fusiles fue transmitida a Sakai (en aquella época era el centro comercial “industrial” de Japón; se ubica al lado de Osaka). Los herreros especializados en producir las famosas espadas japonesas dominaban los secretos de cómo forjar el acero y dar tratamiento térmico más adecuado para aumentar la resistencia del metal. Tenían sus talleres alrededor de Sakai y empezaron a manufacturar los fusiles con mejores resultados que los originales en cuanto a la calidad de la puntería y resistencia al calor.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Al principio, los tradicionales señores feudales no reconocieron el verdadero valor de los fusiles. Los consideraban armas cobardes e indignas de un samurai y rechazaron darles un lugar merecido en la estrategia militar. Pero la historia de Japón fue drásticamente modificada a partir de la batalla de Nagashino en 1575, cuyos protagonistas no fueron famosos caballeros con armaduras, lanzas y espadas, sino desconocidos fusileros.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Este episodio, y posteriores, se encuentra en el encantador e imprescindible libro de Kanji Kikuchi: “El origen del poder. Historia de una nación llamada Japón” (Sudamericana, 1993) de obligatoria lectura para quien quiera aproximarse al espíritu nipón. Con este incidente, se inicia una lucha de cuatro siglos contra las tentativas de los “bárbaros del este”, es decir, los occidentales.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Una sociedad jerárquica</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Hasta 1867 existía en Japón una estructura de poder dual. El emperador, con residencia en Kyoto, resumía la autoridad religiosa y la santificación de la jerarquía social, pues otorgaba títulos y poderes nobiliarios, pero carecía de funciones políticas reales. El verdadero poder estaba en manos de los grandes señores feudales, los daimyos, entre los cuales descolló Tokugawa, quien dio su nombre a todo este período. El emperador era un personaje sin poder real, relegado a un papel simbólico, de carácter esencialmente religioso. El verdadero jefe de gobierno era el shogun, equivalente al chambelán de palacio de los francos, que ejercía un cargo igualmente hereditario.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Al servicio de los daimyos estaba la casta militar de los samurai y, en la base, los labradores (no), los artesanos (ko), los comerciantes (sho) y los desclasados (hinin, “no humanos”); todos despreciados y oprimidos al no ejercer la actividad guerrera, y sujetos a disposiciones rigurosas sobre vestimenta, prohibición de montar a caballo, etcétera.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Los daimyos y sus guerreros profesionales, los samurai, combinaban una difusa lealtad al emperador y a las antiguas instituciones con una despiadada explotación de los campesinos, cuya situación era tan desesperante que los inducía con frecuencia al mabiki (infanticidio) con el objeto de los niños sobrevivientes pudieran seguir alimentándose.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Los occidentales intentaron repetidas veces poner el pie en el Japón, aunque los shogun, en un intento desesperado de cortar todo lazo con Occidente – llegaron a prohibir la construcción de barcos oceánicos y a castigar con la pena de muerte el arribo de extranjeros. Pero todo cambió con la penetración imperialista: en 1853, cuatro barcos pintados de negro dirigidos por el Comodoro norteamericano M.C.Perry (1794-1858) aparecieron el la bahía de Tokio (Edo de entonces) y exigieron la apertura del Japón. ¿La razón?, aunque parezca increíble: las ballenas.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En aquel entonces, los puertos japoneses se necesitaban como bases de reabastecimiento para los buques balleneros norteamericanos. Los estadounidenses, conquistando la frontera oeste, llegaron a California. La población norteamericana estaba en franca expansión y la demanda de la grasa de ballena, una suerte de petróleo de la época, como aceite para las lámparas y la materia prima para fabricar alimentos y jabones, crecía cada vez más. Al principio, los norteamericanos cazaban ballenas en el Océano Atlántico, pero al exterminarlas (los cachalotes del Atlántico), se trasladaron al Pacifico y pronto se convirtieron en los dueños del Océano Pacífico del Norte. Los buques balleneros salían de su base en California y tomaban a las islas Hawai como base de reabastecimiento. Según la estadística del año 1846, los buques balleneros norteamericanos en el Océano Pacífico sumaban 736 y la producción anual de aceite de ballena llegó a 27.000 toneladas.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Estos buques balleneros persiguiendo cachalotes navegaron desde el mar de Behring hasta la costa norte del Japón. Entrando al siglo XIX, los buques balleneros norteamericanos aparecieron varias veces en la costa japonesa, pidiendo suministros de agua y comida, además de combustible. Porque la autonomía de esos balleneros que navegaban a vapor no era suficiente para un viaje que demandara más de cinco meses. Conseguir la base de reabastecimiento en Japón, o no, era de vital importancia para mejorar la productividad de estos buques factorías. Sin embargo, las autoridades locales de las pequeñas aldeas de pescadores del Japón automáticamente rechazaron a los buques balleneros y ni siquiera les permitieron desembarcar. Para ellos no hubo ningún motivo de discusión al cumplir la orden de la Carta Magna celosamente respetada durante siglos por sus antepasados. A nadie le importaba el por qué del aislamiento. No tratar con los extranjeros era simplemente una regla de juego que había que cumplir so pena de muerte, y punto. La ley de aislamiento ya formaba parte del ser japonés.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">El Comodoro Perry volvió a la bahía de Edo en el año siguiente (1854), esta vez con siete negros buques de guerra, y llegó hasta la distancia adecuada para el alcance de sus modernos cañones que apuntaban al castillo y a la ciudad de Edo, y exigió de nuevo la apertura. El Shogunato de Tokugawa, completamente asustado, firmó el acuerdo de amistad con Norteamérica, concediendo dos puertos como base de reabastecimiento para sus barcos: Shimeda y Hakodate.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">De esta manera, el aislamiento en que el Japón vivía desde el comienzo del siglo XVII fue levantado a la fuerza por la escuadra de Perry. Ese año arribó al Japón el primer Cónsul General de Norteamérica, Mr. Harris (1804-78). La misión del señor Harris era lograr la firma del Tratado de Libre Comercio bilateral con el Gobierno del Japón. Inmediatamente lograron concesiones similares Inglaterra, Holanda, Francia y Rusia.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Esto contribuyó a desprestigiar al Shogun, y el Emperador, apoyado por una parte de la nobleza, de los samurai que controlaban la flota y el ejército, y de algunas poderosas familias de banqueros, depuso al Shogun, destruyó el poder territorial de la nobleza feudal e impuso un régimen centralizado: un ministerio de quince miembros, fuerzas armadas unificadas, impuestos, administración y justicia nacionales.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">El grito que surgió en Japón, sin embargo, fue Isshin: volvamos al pasado, recobremos lo perdido. Era lo opuesto a una actitud revolucionaria. Ni siquiera era progresiva. Unida al grito de “Restauremos al Emperador”, surgió el de “Arrojemos a los bárbaros”, igualmente popular. La nación apoyaba el programa de volver a la edad dorada del aislamiento, y los pocos dirigentes que vieron cuán imposible era seguir semejante camino fueron asesinados por sus esfuerzos de renovación.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Con la misma terca determinación con que se habían negado durante cuatro siglos a todo contacto con los extranjeros (salvo la curiosa excepción de los holandeses, que eran tolerados, pero confinados en una isla artificial) los japoneses se lanzaron a la aventura de vencer a los occidentales con sus propias armas. Se acusó al shogun – uno de cuyos títulos era el de “generalísimo dominador de los bárbaros” – de ser incapaz de impedir la humillación nacional, se le obligó a renunciar y se desencadenó un tsunami bautizado como “Restauración Meiji”.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5238282" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3247688559.jpg" alt="sam3.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La Restauración Meiji</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Desde 1867 ocupaba el trono imperial un muchacho de quince años, Mutsuhito, quien adoptó en 1868 para designar su reinado el nombre del año en curso, Meiji (“gobierno ilustrado”). Los eruditos del culto nacional (Shinto) habían ganado mucho apoyo para su concepción de que el Japón era un país superior, por contar con una casa imperial fundada por la Diosa del Sol. Estas enseñanzas – que constituían en realidad la doctrina nacional japonesa – fueron rescatadas por los grandes señores feudales del sudoeste del Japón, que querían debilitar la institución del Shogunato para imponer su propia autoridad.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Cuando el Estado se configura como tal, a partir de la acumulación mercantil, elementos como la religión (transformación cultural del animismo, según algunos antropólogos), queda incorporado al orden estatal como regulador del consenso.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Se levantó así la bandera del “retorno a lo antiguo” (fukkó) y los jóvenes samurai, violentamente antiextranjeros – que se habían vinculado extensamente entre si a través de años de entrenamiento en las academias de la espada, y que a menudo eran pobres – se plegaron al bando de los daimyos del sur, y derrocaron al último shogun, entregando el poder al emperador adolescente, en cuyo nombre se había realizado todo el movimiento.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En 1868 los principales señores feudales fueron convocados al palacio imperial de Kyoto, donde se proclamó la restauración del poder imperial. Al año siguiente la capital fue trasladada a Tokio, y se inició la construcción del Japón moderno.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Para 1889 se había creado una monarquía constitucional fuertemente oligárquica, con dos cámaras: la de los pares, vitalicios, designados por el emperador y elegidos por los grandes propietarios, y la de diputados, elegida por los habitantes que pagan censo (500.000 sobre 50 millones que componían la población total. El apoyo directo del régimen lo constituía la casta militar.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;
comptines
http://librairiecomptines.hautetfort.com/about.html
L'ÂME DES SAMOURAÏS. A la découverte des guerriers de l’ancien Japon.
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2015-03-27:5584026
2015-03-27T11:39:00+01:00
2015-03-27T11:39:00+01:00
documentaire de Géraldine MAINCENT & Christophe MERLIN...
<p><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/3478730294.jpg" target="_blank"><img id="media-4971977" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/968483609.2.jpg" alt="japon,samourai,guerre,histoire" /></a>documentaire</span><br /> de <span style="font-size: medium; color: #000080;"><strong>Géraldine MAINCENT </strong>&<strong> Christophe MERLIN </strong>(illustrations)</span><br /><strong>Éd. Actes Sud Junior, février 2015, 77 pages – 15,90€</strong></p><p>A travers ce documentaire très précis sur les samouraïs, c’est l’histoire et la culture du Japon qui sont abordées avec force détails. Rien d’étonnant à cela puisqu’on y apprend que ces célèbres guerriers ont régné sur l’archipel nippon durant sept siècles jusqu’en 1877 date à laquelle l’empereur Meiji, après leur avoir retiré leurs privilèges, dresse la nouvelle armée impériale contre 40 000 samouraïs irréductibles.</p><p>En refermant ce petit livre carré très dense, comme les autres titres de cette collection de documentaires (qui ne porte pas encore de nom) vous saurez tout sur les samouraïs : leurs grands faits d’arme, leur position sociale leur apparence, leur formation, leurs rites, leurs loisirs… et bien sûr leur fameux code d’honneur, le<em> Bushido</em>, ou « <em>voie du guerrier </em>». Vous aurez également appris que les femmes des samouraïs avaient les mêmes droits que leurs époux mais bien plus de devoirs et que certaines d’entre elles sont restées dans l’histoire pour leur bravoure !</p><p>Aussi complet et passionnant que les autres titres de cette jeune collection, ce documentaire est en plus magnifiquement illustré (et bien que la typographie reste un peu petite, le texte est moins serré que dans les autres volumes). On devine le plaisir qu’a pris Merlin à faire ces somptueuses images et on en viendrait presque à regretter qu’elles n’aient pas plus de place pour s’épanouir sous le regard admiratif du lecteur.<br /> <br /><em>Ariane Tapinos (mars 2015)</em></p><p>Dans la même collection, à lire sur notre blog : <a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/apps/search?s=a+l%27%C3%A9cole+des+espions"><em><strong>À</strong><strong> l’école des espions</strong></em></a>, de Florence Pinaud et Stéphane Kiehl (2014).</p>
Ratatosk
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Nantes: Samourai
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-07-21:5410813
2014-07-21T00:05:00+02:00
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<p style="text-align: center;"><img id="media-4629387" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4023548534.jpg" alt="tumblr_n8phes0atX1rnng97o1_1280.jpg" /></p>
laserlaser
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Après la pluie...
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2014-03-13T00:54:00+01:00
2014-03-13T00:54:00+01:00
Après la pluie (Ame Agaru) est un film japonais réalisé en...
<p> </p><p><span style="font-size: small;"><em><strong><span style="color: #00ffff;">Après la pluie</span> </strong></em></span>(Ame Agaru) est un film japonais réalisé en 1999 par Takashi <strong>Koizumi</strong> d'après un scénario écrit par Akira <strong>Kurosawa </strong>(mort en 1998) lui-même inspiré par l'œuvre éponyme de Shūgorō <strong>Yamamoto.</strong></p><p>L'histoire, simple et noble, se déroule dans le Japon du XVIIIe siècle.</p><p>Duels au boken :</p><p><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/2jW8t5jZyEk?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p>D'assez nombreux voyageurs sont bloqués dans une auberge isolée, après qu'une tempête ai fait déborder la rivière.</p><p>Parmi eux, se trouve un rōnin (samourai sans maître) du nom d'Ihei <strong>Misawa</strong>, et sa femme <strong>Tayo</strong>. Ce ronin qui excelle dans l'art du sabre décide de participer à des duels primés, afin de gagner de l'argent, de la nourriture et distraire ses compagnons d'infortune.<br /><br />Ihei est remarqué par un daimyo, qui lui propose de devenir le maître d'armes de son fief. Mais son passé le rattrape peu à peu et son emploi ne se fera pas.<br />La vie du couple restera aventureuse et libre. Ils traversent le fleuve, quittent la région et parviennent au bord de l'Océan.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4472523" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/00/00/1869199497.jpg" alt="kurosawa,ronin,samourai,boken,yamamoto,koizumi,ame agaru,misawa,duels,tayo" /></p>
Ratatosk
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LE JAPON MEDIEVAL : LE MONDE A L'ENVERS...
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-11-10:5216579
2013-11-10T00:09:00+01:00
2013-11-10T00:09:00+01:00
LE JAPON MEDIEVAL : LE MONDE A L'ENVERS... Connaitre...
<div id="titre_article_details" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-4319554" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3814078098.jpg" alt="samuraitakenoripainting.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>LE JAPON MEDIEVAL : LE MONDE A L'ENVERS... </strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #99cc00;"><strong>Connaitre l’autre pour être soi-même</strong></span></em><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> <span>Rémy Valat</span> </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://metamag.fr</span></strong></span></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Le Japon médiéval est méconnu en France et grande est la tentation de le comparer à la période féodale européenne, tant il est vrai que nombreuses similitudes peuvent être constatées entre ces deux modèles de sociétés pourtant situées aux deux extrémités du continent eurasiatique. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ce rapprochement, plutôt cette interprétation, est notamment le produit de l'historiographie nippone : le terme de « Moyen-Âge » apparaît pour la première fois sous la plume de l'historien Hara Katsurô, auteur d'<em>une Histoire du Moyen-Âge</em> parue en 1906. Pour lui, cette période instable et transitoire se situe entre deux sociétés stabilisées : Heian (794-1185) et Edo (1603-1867). Ce néologisme s'imposa sur l'appellation originelle des contemporains (l'« âge des guerriers »). Il est vrai que l'émiettement de l'autorité, la captation du pouvoir politique par les hommes d'armes, l'apparition de liens de vassalité, la naissance de seigneuries foncières, le phénomène monastique, l'émergence d'oppositions pour les libertés communales, l'essor économique et démographique, le développement d'une bourgeoisie urbaine favorisent le rapprochement (en dépit d'un décalage chronologique dans le développement de ce type de société au Japon).</span></strong></p><p style="text-align: left;"> <br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img class="img_float" title="" src="http://www.metamag.fr/photos/jap%201images.jpg" alt="" align="none" /><img class="img_float" title="Inazo Nitobe" src="http://www.metamag.fr/photos/jap%20ignazo%20images.jpg" alt="" align="none" /><img class="img_float" title="" src="http://www.metamag.fr/photos/jap%20ignazo%2051P1STWD5YL._SY300_.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">À l'heure de la montée en puissance du nationalisme et d'une politique coloniale dynamique, le livre <em>Hara Katsurô</em> écrit dans le contexte de la victorieuse guerre russo-japonaise souhaite interpréter le « Moyen-Âge » comme une période fondatrice, d'affirmation de l'identité nationale, similaire à la période féodale européenne et où auraient dominé les valeurs martiales : ce discours visait à démontrer une « supériorité intrinsèque » des industries et des armées japonaises et à légitimer l'expansion coloniale en Asie. Une idée similaire sous-tend le livre de Nitobe Inazo, <em>Le Bushidô</em> : l'âme du Japon, ouvrage paru en 1910 et très prisé des artistes martiaux ou amoureux de la chose militaire qui tombent dans le piège tendu par l'auteur... </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le travail de Pierre-François Souyri a été de « remettre à l'endroit » l'histoire médiévale nippone et de corriger cette interprétation... <em>L'histoire du Japon médiéval : le monde à l'envers,</em> paru cette année au éditions Perrin-Tempus , paru en août 2013, est une réédition de l'ouvrage <em>Monde à l'envers, la dynamique de la société médiévale</em>, publié par la très regrettée maison d'éditions Maisonneuve et Larose en 1998. Le contenu de ce livre offre une forte similitude avec la 3ème partie (consacrée au Moyen-Âge) du même auteur de<em> L'histoire du Japon des origines à nos jours</em>, paru chez Hermann en 2009 avec cependant un intéressant chapitre additionnel comparant les sociétés médiévales européennes et nippones (chapitre 13. De la comparaison entre les sociétés médiévales d'Occident et du Japon). L'auteur, Pierre-François Souyri, professeur à l'université de Genève et ancien directeur la Maison Franco-japonaise de Tôkyô, est un spécialiste incontesté du sujet : on lui doit notamment la traduction du livre de Katsumata Shizuo relatif aux coalitions et ligues de la période médiévale (Ikki. Coalitions, ligues et révoltes dans le Japon d'autrefois, CNRS éditions, 2011). Enfin, le livre se fonde sur une abondante documentation et sources primaires japonaises, soigneusement confrontées et analysées. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L'« âge des guerriers » est une période foisonnante, aussi violente que créatrice. Après la victoire du clan des Minamoto sur celui des Taira (1185), un premier pouvoir militaire central s'impose : le shôgunat de Kamakura (1185-1333). Minamoto Yoritomo obtient de l'empereur le titre de sei tai shôgun (征夷大将軍 ), c'est-à-dire de « général en chef chargé de la pacification des barbares ». Mais, à la mort de ce dernier en 1199, le pouvoir réel échappe au fils du défunt (Minamoto Yoriie) ; le pouvoir est confié à un conseil de vassaux que domine le clan des Hôjô, clan dont l'influence ne cesse de s'étendre et de s'affirmer. Le shôgunat de Kamakura est resté dans toutes les mémoires en raison du célèbre épisode des tentatives d'invasions mongoles, dispersées par un typhon, un « vent divin » (1274 et 1281)... Ce long XIIIe siècle est propice à une intense réflexion spirituelle et à la contestation religieuse : des réformes sont initiées par les prédicateurs Hônen, Shinran,<a title="" href="http://www.metamag.fr/metamag-1505--Nichiren--l%E2%80%99homme-qui-a-lu-la-Loi-avec-sa-vie-.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"> Nichiren</span></a> et les maîtres zen, Eisai et Dôgen. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L'échec des invasions mongoles aussi est le prélude à la chute du clan Hôjô, incapable de récompenser les guerriers qui ont contribué aussi bien financièrement que par leur engagement personnel à la victoire. Une coalition de malcontents appuie l'empereur Go Daigo qui réalise une éphémère et autoritaire restauration impériale (restauration Kemmu, 1333-1336). L'empire se scinde ensuite en deux entités rivales (les cours du Nord et du Sud) ; la guerre civile fait rage, mais celle-ci profite au clan des Ashigaka, partisan de la cours kyôtoîte du Nord : en 1338, Ashikaga Takauji reprend la fonction de shôgun. Après la défaite de la « cour sudiste » en 1392 : les Ashikaga deviennent les maîtres du pays. La période Muromachi (1392-vers 1490) est entrecoupée de crises politiques et sociales sur fond d'essor économique (développement d'une économie commerciale avec échanges monétaires et premières tentatives d'accumulation de capital). C'est le « monde à l'envers » (gekokujô, 下剋上) : les mouvements civils ou religieux d'autonomie rurale et urbaine et l'irrésistible ascension de la classe des guerriers débouchent sur un affrontement général, dont l'enjeu devient l'unification du pays. Oda Nabunaga, Toyotomi Hideyoshi et Tokugawa Ieyasu la réaliseront au prix d'une longue guerre contre les forces politiques centrifuges, conflit dont Ieyasu sort vainqueur en créant la dernière dynastie de shôgun en 1603.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> <br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le monde à l'envers c'est surtout celui des petites gens avides d'autonomie et d'ascension sociales dans un contexte de mutation économique et sociale, mais aussi celui d'un monde flottant qui a influencé les modes de vie et la culture nippones (les parias, appelés notamment kawaramono, 河原者). Les guerriers, acteurs principaux de la période médiévale et en particulier ceux de l'est de l'île d'Honshû, s'organisent sur une base familiale et clanique et créent des liens de vassalité (bushidan, 武士団). Ils sont issus de lignées de déclassés de la cour (voire de princes de la famille impériale, c'est le cas du lignage des Taira et des Minamoto qui font s'affronter entre 1180 et 1185) venu tenter leur chance loin de la capitale ou bien proviennent du milieu des paysans aisés et de la petite notabilité rurale. Ces hommes sont très attachés à leur terroir et défendent les intérêts des travailleurs de la terre, desquels ils se désolidarisent progressivement pour les dominer. Ces militaires en quête d'ascension sociale et de récompenses sont loin de la représentation conventionnelle du serviteur fidèle et loyal façonnée à l'époque d'Edo. Leur engagement est conditionné par les revenus de leurs terres : la période des récoltes (et de la perception des redevances) venue, le souffle d'un vent politique ou militaire contraire, ces hommes s'évaporent ou changent de camp. Leurs prouesses militaires, relatées dans les « dits » servent autant à bâtir une réputation qu'à ouvrir droit à récompenses... Si la bravoure du guerrier japonais médiéval ne peut être remis en question, leur éthique et leurs motivations étaient cependant plus prosaïques... </span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; color: #ffcc99;"><em>Histoire du Japon médiéval, le monde à l'envers</em>, de Pierre-François Souyri, aux éditions Perrin-Tempus, août 2013, 522 p.</span></strong> <br /> <span><br /></span></p>
Ratatosk
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Un texte du 19ème siècle sur la formation du Samouraï déchiffré
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-11-06:5213788
2013-11-06T00:05:00+01:00
2013-11-06T00:05:00+01:00
Un texte du 19ème siècle sur la formation du Samouraï déchiffré...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4314938" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2733084596.jpg" alt="jmkgcmgx.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Un texte du 19ème siècle sur la formation du Samouraï déchiffré</strong></span></h1><div class="separator" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Auteur : Les Découvertes Archéologiques </span></strong></span></div><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> Ex: http://www.zejournal.mobi </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Un texte d'entraînement, utilisé par une école d'arts martiaux pour enseigner aux membres de la classe bushi (samurai ou samouraï), a été déchiffré. Il révèle les règles que les samouraïs étaient censés suivre et ce qu'il fallait faire pour devenir un véritable maître épéiste.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le texte est appelé Bugei no jo, ce qui signifie "Introduction aux arts martiaux" et est daté de la 15e année de Tenpo (1844).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Écrit pour les étudiants samouraïs sur le point d'apprendre le Takenouchi-Ryu, un système d'arts martiaux , il devait les préparer pour les défis qui les attendaient.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une partie du texte traduit donne ceci: "Ces techniques de l'épée, nées à l'âge des dieux, ont été prononcées par la transmission divine. Elles forment une tradition vénérée de par le monde, mais sa magnificence se manifeste seulement quand on a pris connaissance (...). Quand [la connaissance] est arrivée à maturité, l'esprit oublie la main, la main oublie l'épée," un niveau de compétence que peu obtiennent et qui requiert un esprit calme. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le texte comprend des citations écrites par les anciens maîtres militaires chinois et est écrit dans un style Kanbun formel: un système qui combine des éléments de l'écriture japonaise et chinoise.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le texte a été publié à l'origine par des chercheurs en 1982, dans sa langue originale, dans un volume de l'ouvrage "Nihon Budo Taikei." Récemment, il a été partiellement traduit en anglais et analysé par Balázs Szabó, du département d'études japonaises de l'Université Eötvös Loránd à Budapest, en Hongrie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La traduction et l'analyse sont décrites dans la dernière édition de la revue Acta Orientalia Academiae Scientiarum Hungaricae.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Parmi ses nombreux enseignements, le texte dit aux élèves de montrer une grande discipline et de ne pas craindre le nombre d'ennemis. "(...) c'est comme franchir la porte d'où nous voyons l'ennemi, même nombreux, nous les voyons comme quelques uns, donc aucune crainte ne s'éveille, et nous triomphons alors que le combat vient à peine de commencer", citation d'un enseignement Sur les Sept Classiques Militaires de la Chine ancienne.</span></strong><br /> <br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Le dernier siècle des samouraïs</span></strong></span><br /> <br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> En 1844, seuls les membres de la classe Samouraï étaient autorisés à recevoir une formation d'arts martiaux. Szabó explique que cette classe était strictement héréditaire et qu'il y avait peu de possibilités pour les non-samurai d'y adhérer. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les étudiants Samurai, dans la plupart des cas, auraient participé à plusieurs écoles d'arts martiaux et, en outre, auraient appris "l'écriture chinoise, les classiques confucéens et la poésie dans les écoles du domaine ou des écoles privées", a expliqué Szabó.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Les étudiants qui commencent leur formation de Takenouchi-ryu en 1844 ne réalisaient pas qu'ils vivaient à une époque où le Japon était sur ??le point de subir d'énormes changements.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pendant deux siècles, il y a eu des restrictions sévères sur les Occidentaux entrant au Japon. Cela a pris fin en 1853 quand le commodore américain Matthew Perry est entré dans la baie de Tokyo avec une flotte et a exigé que le Japon signe un traité avec les États-Unis.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Dans les deux décennies qui ont suivi, une série d'événements et de guerres ont éclaté qui on vu la chute du Japon Shogun, la montée d'un nouveau Japon moderne et, finalement, la fin de la classe des Samouraïs.</span></strong><br /> <br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Les règles Samurai.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le texte qui vient d'être traduit énonce 12 règles que les membres de l'école de Takenouchi-ryu étaient censés suivre.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Certaines d'entre elles, dont "Ne quittez pas le chemin de l'honneur !" et "Ne commettez pas de turpitude !" étaient des règles éthiques que les samouraïs étaient censés suivre.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4314944" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3419991489.jpg" alt="tradition,traditions,traditionalisme,japon,samourai,asie,castes guerrières" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une règle notable, "Ne laissez pas les enseignements de l'école s'échapper !" a été créé pour protéger les techniques secrètes d'arts martiaux de l'école et à aider les élèves s'ils devaient se trouver au milieu d'un combat.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">"Pour une école d'arts martiaux ... afin d'être attrayante, il était nécessaire de disposer de techniques spéciales permettant au combattant d'être efficace même contre un adversaire beaucoup plus fort. Ces techniques sophistiquées faisaient la fierté de l'école et étaient gardées secrètes, car leur fuite aurait causé une perte aussi bien économique que de prestige", écrit Szabó.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Deux autres règles, peut-être plus surprenantes, précisent que les étudiants "ne se concurrencent pas !" et "Ne racontent pas de mauvaises choses sur d'autres écoles !".</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les occidentaux modernes ont une vision populaire des samouraïs s'affrontant régulièrement, mais en 1844, ils n'étaient pas autorisés à se battre entre eux.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Le shogun Tokugawa Tsunayoshi (1646-1709) avait placé une interdiction sur les duels d'arts martiaux et a même réécrit le code que le samouraï devait suivre, en l'adaptant pour une période de paix relative. "L'apprentissage et la compétence militaire, la loyauté et la piété filiale, doit être promue, et les règles de la bienséance doivent être exécutées correctement", expliquait le shogun (traduction du livre "Études sur l'histoire intellectuelle du Japon des Tokugawa," par Masao Maruyama, Princeton University Press, 1974).</span></strong><br /> <br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Les compétences secrètes.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le texte propose seulement un faible aperçu des techniques secrètes que les élèves auraient appris à cette école, en séparant les descriptions en deux parties appelées "secrets les plus profonds du combat" et "secrets les plus profonds de l'escrime."</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une partie des techniques secrètes de combat à mains nues est appelé Shinsei no daiji, ce qui se traduit par "techniques divines", indiquant que ces techniques étaient considérées comme les plus puissantes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Curieusement, une section de techniques secrètes d'escrime est répertoriée comme ?ry?ken, également connu sous le nom IJU ichinin, ce qui signifie "ceux considérés être accordés à une personne" - dans ce cas, l'héritier du directeur.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le manque de détails décrivant ces techniques dans des cas pratiques n'est pas surprenant pour Szabó. Les directeurs avaient des raisons pour utiliser un langage crypté et l'art du secret.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Non seulement ils protégeaient le prestige de l'école, et les chances des élèves dans un combat, mais ils contribuaient à "maintenir une atmosphère mystique autour de l'école," quelque chose d'important pour un peuple qui tenait l'étude des arts martiaux en haute estime.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> <strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- Source : <a href="http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2013/10/un-texte-du-19eme-siecle-sur-la.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Les Découvertes Archéologique</span></a></span></strong></p>
IndianSamourai
http://www.indiansamourai.com/about.html
Le grand retour!
tag:www.indiansamourai.com,2012-11-14:4896655
2012-11-14T08:00:00+01:00
2012-11-14T08:00:00+01:00
Je n’ai pas écrit depuis un moment… Histoire de conjoncture....
<p><span style="font-family: Arial;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR">Je n’ai pas écrit depuis un moment…</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;">Histoire de conjoncture.</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;"></span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;">Le boulot a pris une part disproportionnée dans ma vie (en termes de temps et de complexité) et même si il y a des situations qui pourraient m’occuper des pages entières, je préfère ne pas en parler en ligne. Et puis conséquemment, ça ne m’a pas laissé plus beaucoup de temps pour blablater.</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;"></span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;">Ma vie privée est également sans-dessus-dessous. Carpe diem est mon motto.</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;"></span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;">Donc ma vie c’est un peu ça cette année :</span></span><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;"><iframe width="392" height="286" src="http://www.youtube.com/embed/WhxbYTMNMxo" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></p><p><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-family: Arial;">Ou plutôt ça :</span></span></p><p><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-family: Arial;"><iframe width="403" height="243" src="http://www.youtube.com/embed/iwVR-LiCQxw" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></p><p><span style="color: #632423; font-size: 9pt; mso-themecolor: accent2; mso-themeshade: 128;" lang="FR"><span style="font-family: Arial;">Bref, IndianSamourai dans toute sa splendeur !</span></span></p>
Didier DUFRESNE
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OPALIVRES A LU POUR VOUS...
tag:didierdufresne.hautetfort.com,2011-04-28:3304901
2011-04-28T15:47:00+02:00
2011-04-28T15:47:00+02:00
Transat F.M.98.5MHZ OPALIVRES a lu pour vous transatfm.com "Un...
<p style="margin-right: 0.09cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"> Transat F.M.98.5MHZ <strong>OPALIVRES a lu pour vous</strong></p><p style="margin-right: 0.09cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"><strong>transatfm.com "Un livre par jour"</strong></p><p style="margin-right: 0.09cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"><strong>03.21.32.31.31. </strong>Chronique</p><p style="margin-right: 0.09cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"><strong> </strong>préparée par OPALIVRES<strong> </strong></p><p style="margin-right: 0.09cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3005856" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://didierdufresne.hautetfort.com/media/02/00/1054635871.jpg" alt="SamouraiCouv.jpg" /></p><p style="margin-right: 0.09cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"> <span style="text-decoration: underline;"><strong>Si j’étais … Samouraï</strong></span> de Didier DUFRESNE, illustré par Bruno PILORGET</p><p style="margin-right: -2cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Editions L’Elan Vert – Collection (Si j’étais) 15,50€</p><p style="margin-right: -2cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Fubuki est venu se présenter au château d’Azuchi pour terminer son éducation de samouraï qu’il a commencée avec son vieux maître Hirotoshi. Mais Fubuki est petit et les autres apprentis samouraïs l’accueillent avec des rires :</p><ul><li><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Regardez-moi ce gringalet !</p></li><li><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Montre-nous ce que tu sais faire ! ricane le plus grand.</p></li></ul><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Fubuki s’empare alors de l’arc et décoche une flèche qui va se ficher au centre de la cible. Cela fait taire les moqueries et Fubuki peut parfaire son apprentissage : manier le sabre, la lance et l’arc, monter à cheval et lutter à mains nues.</p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Le seigneur décide un jour que Fubuki et quelques autres sont dignes de recevoir le katana, « ce grand sabre qui fera d’eux des samouraïs ».</p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Au cours de la cérémonie, Tatsuya affronte Fubuki qui le bat malgré sa petite taille. Tatsuya est vexé et découvre sur le visage de Fubuki « quelque chose d’étrange ».</p><ul><li><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Je ne te laisserai jamais en paix ! Je finirai bien par savoir ce que tu nous caches ! crie tatsuya. Fubuki s’enfuit pendant la nuit. Les autres sont chargés de le retrouver.</p></li></ul><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Quel est le secret de Fubuki ?</p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"><em>Voici un album qui sous le prétexte de nous raconter une histoire passionnante nous fait découvrir la vie, l’engagement et les armes des samouraïs, ces guerriers japonais d’autrefois. En effet, des rabats décrivent successivement l’apprentissage, le code d’honneur, les armes, l’armure du samouraï et les samouraïs de légende, comme Musachi Miyamoto ou dame Tomoe. En fin d’ouvrage, une saynète sur un épisode de l’histoire est proposée aux lecteurs à mettre en scène avec la réalisation de décors et de costumes et enfin, un glossaire donne les définitions des termes japonais employés dans le texte.</em></p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"><em> De très belles illustrations accompagnent le récit et l’enrichissent de leurs couleurs profondes et de nombreux détails insolites.</em></p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"><span style="text-decoration: underline;">A recommander à partir de 7-8 ans</span></p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-right: -2cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Si j’étais … Samouraï</strong></span> de Didier DUFRESNE, illustré par Bruno PILORGET</p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY">Editions L’Elan Vert – Collection (Si j’étais)<em> </em></p><p style="margin-right: -0.19cm; margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
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Saburo | album documentaire de Maria Cristina Pritelli
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-17:3141691
2011-03-17T07:00:00+01:00
2011-03-17T07:00:00+01:00
Traduit de l’italien par Josette Gontier Éd. Casterman, coll. Les...
<p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/3614124023.gif" target="_blank"><img id="media-2935944" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/2520565229.gif" alt="Saburo.gif" /></a></strong><strong><span style="color: #333399;">Traduit de l’italien par Josette Gontier</span><br /> Éd. Casterman, coll. Les albums Duculot<br /> octobre 2005 – 14,50 €</strong></p><div class="bloc"><p>Inspiré du très beau film du cinéaste japonais, Takeshi Kitano, <span style="font-style: italic; font-weight: bold;">L’Été de Kikujiro</span>, <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Saburo</span> nous conte l’histoire d’une improbable rencontre entre un samouraï fatigué des horreurs de la guerre et un jeune garçon à la recherche de sa mère. Cette rencontre est le prétexte à un voyage à travers le Japon du XVIIe siècle. L’amitié entre Saburo et son jeune compagnon Yugi est compliquée mais devient vite évidente. Entre l’homme à la recherche d’un sens à donner à son existence et l’enfant en quête de parents, les liens se tissent au fil du voyage. Saburo et Yugi nous font découvrir la vie quotidienne des villes et des villages qu’ils traversent.</p></div><div class="breve"><p><big><span style="font-weight: bold;"> </span></big>Le récit de leur drôle d’équipage est alterné avec de splendides doubles pages à caractère quasi documentaire, qui présentent en détail l’équipement des samouraï et des soldats, la vie des paysans ou des habitants des villes, le quotidien des maisons de thé... Même dans ces parties descriptives, l’humour est présent et le cinéma pas très loin. Les images dans leur découpage, leur cadre, font penser à des plans de film ou parfois à un <em>storyboard</em>. Un album très réussi, pour apprendre et rêver.</p></div><div class="bloc"></div><div class="ps"><em><span style="text-decoration: underline;">PS</span> :</em> À voir : <span style="font-weight: bold; font-style: italic;">L’Été de Kikujiro</span> de Takeshi Kitano.<p><em>Ariane Tapinos <br /><span style="color: #ff6600;">(première publication: 2005)</span></em></p></div>
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Les Larmes du samouraï | roman de Jean-Jacques Greif
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-17:3141595
2011-03-17T06:00:00+01:00
2011-03-17T06:00:00+01:00
Éd. L’École des loisirs, coll. Neuf mars 1997, 277 pages - 8,80 €...
<div class="stitre"><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/1562488934.gif" target="_blank"><img id="media-2935778" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/2752923408.gif" alt="Larmes du samourai.gif" /></a></strong></div><p><strong>Éd. L’École des loisirs, coll. Neuf<br /> mars 1997, 277 pages - 8,80 €</strong></p><div class="bloc"><p>Jean-Jacques Greif nous conte avec passion et humour la courte vie de Minamoto No Yoshitsune, grand guerrier japonais du XIIe siècle. L’histoire de Yoshitsune, neuvième fils du chef de clan des Genji (ou Minamoto), est celle de la guerre qui opposa les Genji aux Heike, puis Yoshitsune à son frère Minamoto No Yoritomo, pour le contrôle du pouvoir dans l’archipel. Cet épisode de l’histoire japonaise, qui se termine par la mort de Yoshitsune en 1189, marque le début de l’ère des Shogun: Yoritomo est le premier à recevoir le titre de shogun – c’est à dire «général chargé de soumettre les barbares» – qui peu à peu et jusqu’au milieu du XIXe siècle, va se confondre avec le fait même d’exercer le pouvoir central au Japon.</p></div><div class="stitre">Le charme de ce livre réside notamment dans le fait que son auteur fait constamment le lien entre le Japon médiéval et celui d’aujourd’hui. Par ce procédé, très ludique, Jean-Jacques Greif rend un vibrant hommage à la culture et à la civilisation nippones dont il est fin connaisseur. En faisant le lien entre Dragon Ball Z et les Samouraïs, il donne une perspective historique à certains aspects de la culture japonaise qui nous parviennent en France. En cela, il saisit quelque chose de très prégnant au Japon: le sens d’une modernité issue de traditions très anciennes, et nous apprend une multitude de choses passionnantes. Cependant, et malgré tous les efforts de Jean-Jacques Greif pour rendre les aventures de Yoshitsune accessibles au jeune lecteur occidental (comme le fait de s’adresser directement à celui-ci), le récit reste compliqué et parfois franchement sanglant… Un «Neuf» pour les grands et âmes sensibles s’abstenir!</div><div class="bloc"></div><!-- Portfolio --><div class="signature"></div><div class="signature"><em>Ariane Tapinos</em><em> <br /><span style="color: #ff9900;">(première publication: juillet 2005)</span></em></div>
comptines
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Le Clan des Otori | série de 5 romans de Lian Hearn
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-17:3141543
2011-03-17T05:09:00+01:00
2011-03-17T05:09:00+01:00
Traduit de l’anglais par Philippe Giraudon Éd. Gallimard jeunesse...
<p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/00/4067062597.gif" target="_blank"><img id="media-2947146" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/00/2734596725.gif" alt="japon,samourai,initiation" width="120" height="189" /></a></strong><strong><span style="color: #333399;">Traduit de l’anglais par Philippe Giraudon</span><br /> Éd. Gallimard jeunesse<br /><span style="font-size: x-small;">Tome 1 : Le Silence du rossignol</span></strong><span style="font-size: x-small;">, oct. 2002, 331 pp. - 17€ (coll. Folio 6,80€)<strong><br />Tome 2 : Les Neiges de l’exil</strong>, sept. 2003, 346 pp. - 17€ (coll. Folio 6,80€)</span><br /><span style="font-size: x-small;"><strong>Tome 3 : La Clarté de la lune</strong>, août 2004, 382 pp. - 18€ (coll. Folio 7,80€)</span><br /><span style="font-size: x-small;"><strong>Tome 4 : Le Vol du Héron</strong>, février 2007, 621 pp. - 23€ (coll. Folio 9,40€)</span><span style="font-size: x-small;"><strong><br />Tome 5 : Le Fils du destin</strong>, janvier 2008, 599 pp. - 23€(coll. Folio 8,90€)</span></p><div class="bloc"><p>Après le massacre de la paisible communauté dans laquelle il a grandi, le jeune Takéo, orphelin, est recueilli par son oncle, Otori Shigeru. Appartenant désormais au clan des Otori, le jeune homme reçoit une éducation de samouraï et se découvre des pouvoirs extraordinaires hérités de son père, Kikuta Samu. Sous l’égide du maître Muto Kenji, membre de la toute puissante Tribu, une organisation occulte d’assassins, Takeo va apprendre à développer ses dons et chercher sa place dans un pays déchiré par les guerres de clans. Pas simple lorsqu’on est tiraillé entre ses devoirs envers un oncle que l’on admire et à qui on doit la vie et ses obligations pour l’intransigeante Tribu. Et si en plus l’amour s’en mêle… Car Takéo s’éprend de la belle Kaede Shirakawa, promise au cruel Ilida, son ennemi personnel et celui de son oncle. Comment, dès lors concilier sentiments et sens de l’honneur?</p></div><!-- Portfolio --><p>S’il est difficile de résumer en quelques lignes l’intrigue complexe de cette série très riche en évènements et en personnages, il est encore plus difficile de rester mesuré lorsqu’on évoque ce récit mené de main de maître par une auteure visiblement passionnée par son propos. Épopée guerrière, histoire d’amour, le tout mâtiné d’un soupçon de fantastique, le Japon mythique de Lian Hearn est le décor somptueux de l’accomplissement du destin exceptionnel de Takéo. Une fresque absolument incontournable.</p><p>Et au diable la mesure!</p><p>Nathalie Ventax <br /><span style="color: #ff6600;"><em>(première publication: juillet 2005)</em></span></p>
comptines
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Makka Kishu, l’homme qui voulait posséder tous les chevaux du monde | album de Jean-Michel Morel (texte) & Philippe Mori
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-15:3141384
2011-03-15T00:05:00+01:00
2011-03-15T00:05:00+01:00
Éd. Points de suspension mars 2005 - 14 € Ce conte, imaginé par...
<div class="stitre"><p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/527220274.gif" target="_blank"><img id="media-2935463" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/417635397.gif" alt="Makka Kishu.gif" /></a>Éd. Points de suspension<br /> mars 2005 - 14 €</strong></p></div><p>Ce conte, imaginé par Jean-Michel Morel et illustré avec vigueur par Philippe Moriaud, est l’histoire d’un cavalier et de sa quête de possession, éperdue et dérisoire. Makka Kishu est harnaché comme un samouraï, casqué, botté, cuirassé comme s’il partait à la guerre. Mais il part juste poursuivre une obsession: avoir tous les chevaux du monde. Blancs, noirs, bais, gris, il les veut tous et aucun n’est à l’abri de son acharnement. Lorsqu’il croise la route d’un troupeau de chevaux, rien ne peut arrêter le cavalier rouge: ni le spectacle des jongleurs, ni les jeux des enfants, ni les sourires des femmes ou l’appel à l’aide des vieillards.</p><div class="stitre"><p>Mais Makka Kishu court en vain: son palefrenier finira par lui apprendre qu’il y a des chevaux sur tous les continents et que son rêve est sans fin. L’homme comprend trop tard son erreur et quand il se retourne jongleurs, enfants, femmes et vieux ont disparu. Vaincu, le guerrier ôte enfin son casque… et apparaît alors le visage d’un vieil homme, barbe blanchie et silhouette frêle. Seul, il va gravir à pied la montagne où réside le vieux sage à tête d’éléphant. Sur ses conseils, il ne restera plus à Makka Kishu qu’à enseigner aux hommes la valeur du temps qui passe et les <em>«persuader qu’il y a mieux à faire qu’accumuler les biens»</em>.</p><p>La morale, ainsi formulée, plombe un peu la fin de l’histoire. Mais le conte se lit aisément – il est d’une facture très classique bien que situé sous des latitudes lointaines (mais non précisées: les grandes plaines ventées évoquent les steppes mongoles, tandis que le costume et le sabre de Makka l’apparentent au guerrier japonais). L’histoire est portée par les illustrations colorées et énergiques, aux courbes fougueuses qui traversent les doubles pages. L’illustrateur joue habilement de l’échelle des plans (très large, façon panoramique de cinéma ou très serré sur un visage, parfois dans la même image) et il a disséminé dans les ombres, les nuages et les paysages tout un monde d’animaux «fantômes» qui accompagnent la folle quête du héros.</p></div><div class="bloc"></div><!-- Portfolio --><div class="signature"><em>Corinne Chiaradia</em><em> <br /><span style="color: #ff9900;">(première publication: juillet 2005)</span></em></div>
Didier DUFRESNE
http://didierdufresne.hautetfort.com/about.html
Au temps des samouraïs...
tag:didierdufresne.hautetfort.com,2010-11-23:2998833
2010-11-23T17:45:00+01:00
2010-11-23T17:45:00+01:00
Il faudra patienter jusqu'en mars 2011 pour découvrir le texte et...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il faudra patienter jusqu'en mars 2011 pour découvrir le texte et l'ensemble des images de cet album à paraître au Editions de l'Elan Vert, dans la collection "Si j'étais..."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'ai eu grand plaisir à inventer cette histoire qui se passe au Japon, au temps des samouraïs. Surtout que je savais que Bruno (Pilorget, of course ! pour ceux qui viendraient pour la première fois sur le blog...), mon <span style="text-decoration: line-through;">vieux</span> jeune complice (il est vrai que nous avons le même âge...) serait aux pinceaux. Je pense que ça devrait vous plaire...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le méchant garçon ne m'a pas envoyé toutes les images, histoire de me faire trépigner d'impatience. Je serai encore plus cruel que lui en ne vous livrant qu'une seule image. Il faut bien ménager le suspense, non ?</span></p><p><img id="media-2763677" style="margin-top: 0.7em; margin-bottom: 0.7em; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://didierdufresne.hautetfort.com/media/00/02/2710104247.jpg" alt="samourai6-7.jpg" /></p><p>Illustration Bruno Pilorget, droits réservés.</p>
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Le Secret de Kashimo | album d'Agnès de LESTRADE (texte) & Nicolas DUFFAUT (ill.)
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2010-04-06:2665468
2010-04-06T06:09:00+02:00
2010-04-06T06:09:00+02:00
Éd. Milan Jeunesse | 1 er trimestre 2010 | 13€ Le papa du jeune...
<p><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/1102395123.jpg" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/662857737.jpg" id="media-2351396" alt="secret kashimo.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2351396" /></a><b>Éd. Milan Jeunesse | 1<sup>er</sup> trimestre 2010 | 13€</b></p> <p>Le papa du jeune Kashimo vient de mourir. L'enfant devient l'homme de la famille et se rend chaque jour à la rizière pour faire vivre sa mère. Il aurait pourtant tellement voulu être samouraï! Il va rencontrer Kama, la petite fille du redouté seigneur Saburo. Elle lui confie son rêve: devenir geisha et faire des ikébanas. Une amitié impensable naît entre les deux enfants, mais un soir Kama disparaît. Kashimo va aider Iko le samouraï du palais à rechercher son amie...</p> <p>Ce petit conte initiatique offre aux jeunes enfants une ouverture sur la culture et la vie quotidienne du Japon traditionnel. Les images très colorées, souvent en pleine page, ont toute leur fonction illustrative et aident à la compréhension d'une époque et d'un univers si différents des nôtres.</p> <p>Cet album répondra de façon simple aux questions que peuvent se poser de jeunes lecteurs sur la vie passée dans un monde qui leur est étranger.</p> <p><i>Josuan (mars 2010)</i></p> <p> </p>
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Les Grenouilles Samouraïs de l'étang des Genji | album de Kazunari HINO et Takao SAITÔ (ill.)
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-11-27:2406364
2009-11-27T06:09:00+01:00
2009-11-27T06:09:00+01:00
D'après le Heiké monogatari Traduction de Renée Garde Éd. Picquier...
<p><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/56144522.gif" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/1680367407.gif" id="media-2100574" alt="grenouille samourai.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2100574" /></a><b><span style="color: #ff0000;">D'après le <i>Heiké monogatari</i><br /> Traduction de Renée Garde</span><br /> Éd. Picquier jeunesse |</b> <b>sept. 2009 |</b> <b>15€</b></p> <p>Au bord d’un étang, à l’ombre d’un cyprès plusieurs fois centenaire, Grand-père crapaud narre, au son du biwa, l’histoire, très ancienne, de la bataille des Genji et des Heiké. À cette époque vivaient, autour de l’étang, des grenouilles et des crapaud, en paix et en harmonie avec la nature. Un soir d’été une dame rainette est agressée et blessée par «un monstre aux yeux luisants». Ce monstre est en réalité un chat, comme le prouve le poil de moustache qu’il a perdu en commettant son forfait. Les grenouilles samouraïs s’organisent et, sous la direction du seigneur Yorimoto, du général Yoshinaka et de la guerrière Tomoé, se préparent au combat. Mais dix mille petites grenouilles ne pèsent pas lourd face à un grand méchant chat et il leur faudra toute la ruse du jeune sonneur Ushiwakamaru pour venir à bout de leur coriace adversaire.</p><p>Inspiré du <i><b>Heiké Monogatari</b></i>, célèbre épopée du XIVe siècle, ce grand album aux couleurs vives, retrace le combat qui opposa, à la fin de l’époque Heian (XIIe siècle), les clans Genji et Heiké pour la conquête du pouvoir politique au Japon. Transposé dans le monde animal, l’album s’inspire dans sa forme même de son modèle littéraire: vocabulaire précieux, texte en partie chanté (et typographie italique raffinée), illustrations (splendides et lumineuses) à la manière des estampes japonaises. Le tout forme un superbe album plein d’humour et très original. Il peut se lire pour le plaisir de l’histoire (honneur y est rendu à l’intelligence contre la force) et pour celui de la découverte d’une culture à travers ses codes esthétiques et littéraires.</p> <p><i>Ariane Tapinos (octobre 2009)</i></p>
JustmarieD
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Coup de clic pour Aurore !
tag:www.lesfemmesendisent.fr,2009-10-31:4832137
2009-10-31T21:32:00+01:00
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Tous ensemble donnons un coup de clic pour qu'Aurore puisse rencontrer...
<strong>Tous ensemble donnons un coup de clic pour qu'Aurore puisse rencontrer Pascal Obispo,<br /><br />je compte sur vous pour relayer et cliquer une fois/jour :</strong><br /><br />tout est expliqué ICI : <a href="http://aurore.blogs-handicap.com/archive/2009/10/19/elan-de-sympathie.html" target="_blank">http://aurore.blogs-handicap.com/archive/2009/10/19/elan-de-sympathie.html</a><br /><br /><div style="text-align: center"><a href="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/02/02/1179619945.jpg" target="_blank"><img src="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/02/00/1302368519.jpg" id="media-173905" title="" alt="1877670168.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div><br />
comptines
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Trois samouraïs sans foi ni loi | album de Marcelino TRUONG
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-02-17:2038720
2009-02-17T20:00:00+01:00
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Éd. Gautier Languereau | oct. 2008 | 13 € Akira vient au secours...
<p><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/2085157466.jpg" id="media-1566803" alt="9782013914567.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Éd. Gautier Languereau</b> | <b>oct. 2008</b> | <b>13 €<br /></b><br /> Akira vient au secours de Mariko, une musicienne des rues, et de sa fille Myako, importunées par des Rônins, ces samouraïs sans maître et parfois transformés en bandits sans foi ni loi. Témoins de cette escarmouche, les commerçants de la ville embauchent Akira pour les débarrasser de ces trois brigands. Akira accomplit sa mission avec rapidité et courage et reprend son voyage, sur les routes du Japon, avec son fils Tojiro, en compagnie de Mariko et Myako. Ils ont la bourse vide mais, en ce printemps, «<i>les cerisiers en fleurs, la lumière et l’air vif</i>» leur appartiennent.</p> <p>Avec ce troisième volet des aventures d’Akira, le samouraï errant et vertueux, on poursuit avec plaisir le voyage auquel nous convie Marcelino Truong, à travers le Japon féodal, au fil des saisons (<b><i>Le Samouraï errant</i></b> / automne, <i><b>Le Samouraï en armure rouge</b></i> / hiver et celui-ci, qui se déroule au printemps). Cet Akira a tout du chevalier sans peur et sans reproche. Il est droit, courageux et toujours du côté des plus démunis. Il a recueilli un bébé abandonné (l’histoire est racontée sous la forme d’un <i>flash-back</i>, dans <b><i>Le Samouraï en armure rouge</i></b>) et, accompagné de cet enfant devenu un petit garçon, il avance au gré des rencontres et des opportunités de travail.<br /> <br /> Les images sont belles, elles mêlent paysages et personnages revêtus de tenues traditionnelles aux multiples motifs. Elles donnent un aperçu de la nature et des habitations, maisons et châteaux, du Japon féodal. Le mode de lecture présente l’intérêt d’allier celui, classique, de l’album, à des pages découpées en plusieurs cases, sur le mode de la bande dessinée. Une manière, et un sujet, qui peuvent se prêter à la lecture par des plus grands.</p> <p>On attend avec impatience une quatrième aventure, estivale celle-ci, de notre courageux héros…</p> <p><i>Ariane Tapinos (février 2009)</i></p> <p><span style="color: #333399;">À lire également :<br /> <b><i>Le Samouraï errant</i></b> et <b><i>Le Samouraï en armure rouge</i></b>, de Marcelino Truong, aux éditions Gautier Languereau, avril 2007 et octobre 2008.</span></p> <p> </p>
Faelys
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Usagi Yojimbo de Stan Sakai
tag:www.petitesmadeleines.fr,2009-02-17:2053856
2009-02-17T07:57:00+01:00
2009-02-17T07:57:00+01:00
© Paquet Je poursuis mon aventure manga et sur ma route je croise ici un...
<p><img name="media-1585030" src="http://petitesmadeleines.hautetfort.com/media/01/01/733246014.jpg" alt="usagi.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1585030" />© Paquet</p> <p>Je poursuis mon aventure manga et sur ma route je croise ici un lapin-samourai aux valeurs nobles et à la lame acérée. Ce manga est superbe! Le dessin est à la fois simple dans son trait et plein de détails dans son ensemble. Le choix des personnages animaux adoucit la tonalité violente du thème samourai et permet de découvrir cet univers de façon originale et très plaisante! La mise en page est à mon avis dynamique et sert l'histoire efficacement. J'apprécie aussi les galeries de dessins offertes en fin de volume, enfin au début si vous vous trompez (encore) de sens parce que ce manga se lit en sens de lecture japonais...elles ajoutent des notes inédites voires humoristiques à l'univers de ce manga.</p> <p>"La saga de Usagi Yojimbo, le lapin samuraï, débute dans le Japon du XVIIe siècle. Le temps des guerres civiles est juste révolu et le Shogun a pris le pouvoir. Alors que les samouraïs représentent la classe dominante du pays, une période de troubles et d'intrigues politiques s'installe". Les Samourai vivent leur âge d'or et sont respectés pour leur code d'honneur, le Bushido. Des alliances se créent, des destins se jouent, bref, une belle fresque historique et thématique qui donne envie de voir des films de sabres et des combats aériens.. mais tout n'est pas que violence puisque notre héros est au service des opprimés et vise quand même une certaine harmonie paisible. Et n'oublions pas les personnages secondaires aux caractères entiers et fidèles, source de beaux moments d'amitié...</p> <p>Alors 21 tomes, dont 16 publiés en France, ça peut rebuter. Mais ne tremblez pas, d'abord parce que la lecture indépendante est possible, ensuite parce qu'il se pourrait bien que vous deveniez accros au lapin garde du corps!!</p> <p> </p> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"><img name="media-1585036" src="http://petitesmadeleines.hautetfort.com/media/02/00/1102046255.jpg" alt="SakaiCom1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1585036" /></div> <p> </p> <p>Voir le <a target="_blank" href="http://www.usagiyojimbo.fr/">site dédié au lapin-ronin</a></p> <p> </p>
IndianSamourai
http://www.indiansamourai.com/about.html
Indian Samourai
tag:www.indiansamourai.com,2006-11-14:737635
2006-11-14T16:35:00+01:00
2006-11-14T16:35:00+01:00
Le PDG de ma boîte (Axson) a écrit dans le dernier éditorial de notre...
<div align="justify"><img src="http://indiansamourai.hautetfort.com/images/thumb_Samourai.jpg" alt="medium_Samourai.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; border-width: 0pt" /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le PDG de ma boîte (Axson) a écrit dans le dernier éditorial de notre newsletter qu’un bon axsonien doit être un « samouraï ».<br /> 3 jours après l’atterrissage sur le sol indien, obligée de me lever tôt après une sévère indigestion pour un rendez-vous client en pleine campagne, il m’a fallu l’esprit samouraï à 200% pour ne pas abdiquer et faire la grasse mat tant rêvée.<br /> 4 jours après l’atterrissage, perdu dans la jungle de Bombay, seul un samouraï peut refuser le chauffeur et errer dans la moiteur de la ville.<br /> <br /> Je suis un samouraï moderne, du genre qui ne se laisse pas dominer par l’informatique. La chaîne hifi a fait un peu de résistance mais ça y est, les Gipsy Kings, la Compagnie Créole et les Eagles ont envahi l’espace. Eux aussi sont des samouraïs, il leur faut lutter dur contre les klaxons, les pétarades des rickshaws, les travaux, les pleurs des enfants etc. pour se faire entendre…<br /> <br /> Vive les samouraïs !</span><br /></div>