Last posts on saint-germain2024-03-28T23:21:51+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/saint-germain/atom.xmlNuits hirsuteshttp://nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com/about.htmlLes grands Entretiens du mardi de Pardie - Angie Davidtag:nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com,2014-04-13:53459302014-04-13T23:21:00+02:002014-04-13T23:21:00+02:00 Des yeux bleus d 'une clarté matinale. Lucides. Lorsque je me rendis au...
<p><strong>Des yeux bleus</strong> d<strong>'une clarté matinale. Lucides. Lorsque je me rendis au rendez-vous, j'avais en tête une image sulfureuse d'Angie, drapée dans une forme de parisianisme et de goûts des micros. Angie est Responsable éditoriale chez Léo Scheer, mais aussi Prix Goncourt de la Biographie pour un livre de référence sur Dominique Aury, l'auteure d'Histoire d'O. Elle récidive avec un autre récit de vie, celui de Sylvia Bataille, femme de Georges et actrice mythique de Partie de Campagne. La lecture aiguise notre curiosité : la biographie nous mène dans les alcôves du Surréalisme et de la bohème littéraire des années 1930, dont Angie David se révèle une évocatrice peu superficielle, directe et réfléchie. Je lirai ses prochains ouvrages.</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com/media/01/01/1929015131.jpg" target="_blank"><img id="media-4518789" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com/media/01/01/3447786819.2.jpg" alt="image.jpg" /></a></p><p><strong><em>Bonjour Angie, vous avez obtenu le Prix Goncourt de la biographie pour celle de Dominique Aury, l'auteur d'Histoire d'O, et désormais vous publiez un roman biographique sur Sylvia Bataille. Qu'est-ce qui vous plait particulièrement dans ce genre ?</em> </strong></p><p>Je n'ai pas d'imagination, et j'aime parler de la réalité. Il y a plus de matière. Ce sont également des rencontres. Avec Dominique Aury, l'idée du livre s'est imposée rapidement. Je n'avais pas l'impression d'avoir en moi une œuvre, donc c'était une bonne porte d'entrée. Elle m'a permis de me mettre à l'écriture, de faire un travail de recherche – j'aime cela.</p><p><strong><em>J'ai lu Sylvia Bataille comme une plongée passionnante dans la vie artistique et littéraire de l'entre-deux guerres. Parmi les écrivains que l'on croise dans le livre, quel est celui qui vous attire le plus ?</em></strong></p><p>Ce serait difficile de n'en choisir qu'un seul, car il y en a beaucoup et ils sont quand même formidables, ce serait injuste ; mais ce n'est pas Bataille qui m'attire le plus : davantage Sylvia que Georges, les copains de Georges plus que lui-même, l'époque, la place des femmes auprès de ces hommes illustres. Je n'ai pas fait ça parce que je suis une fan de Bataille. Il y a peut-être, deux personnages que je préfère aux autres : Michel Leiris et Jacques Prévert. Michel Leiris est un écrivain assez peu connu du public, alors qu'il a joué un rôle très important dans l'histoire de la littérature et des sciences humaines, puisqu'il était anthropologue. Et Prévert, que l'on croit connaître, via les films ou les poèmes qu'il a écrits. On ne mesure pas à quel point, c'était un personnage extraordinaire, haut en couleurs. Nous en avons une image plus commune que ce qu'il était.</p><p><strong> <em>Il est effectivement présenté dans le livre de manière indépendante des groupes qui tournent autour de lui : il participe à tout, tout en gardant une forme de liberté. C'est le portrait en creux que vous suggérez. Il y a également une rivalité qui sous-tend le récit entre Bataille et Breton.</em></strong></p><p>Oui, c'est le cœur, l'histoire du Surréalisme. Dès le début, il y a une dissidence dont Bataille va devenir comme le chef de file. En réalité, Breton énervait beaucoup de monde, mais avant Bataille, personne n'osait le dire ou former un contre-mouvement. Bataille va apparaître comme un outsider. Ils vont se détester. Breton est horrifié par la figure de Bataille : l'homme, ses écrits, sa vie. Comme Breton associait totalement la vie privée à l'œuvre, pour lui, tout était question de Morale. Évidemment, Bataille était complètement débauché dans sa vie et si extrême et transgressif dans son œuvre que, pour Breton, c'était l'homme à abattre. Bataille va rallier derrière lui un certain nombre de gens ; ça se joue au moment de l'adhésion au Parti communiste, qui va devenir le centre des débats, au sein du mouvement surréaliste. Savoir qui adhère ou pas. Est-ce qu'on a le droit de ne pas adhérer tout en restant membre actif du mouvement ? Ce sont des questions qui vont très nettement diviser le groupe, mais il y a aussi celles qui concernent « l'à côté » de l'œuvre. Par exemple, le rôle des activités dites « alimentaires » : on va accuser Desnos d'être publicitaire et journaliste pour vivre, et d'autres encore d'écrire des romans, ou de faire du théâtre comme Artaud. Le théâtre est une activité considérée par Breton comme « putassière », honteuse. Il n'y a que la poésie qui trouve grâce aux yeux de l'orthodoxie surréaliste, et donc Bataille incarne cette opposition. Le clivage est grand et détermine le paysage de l'époque.</p><p><strong><em>Moi qui n'aime pas les textes de Breton, j'ai trouvé qu'il était représenté de manière particulièrement antipathique. Une forme de théoricien politique très moralisateur, c'est une figure que je pressentais et que vous soulignez.</em></strong></p><p>Des artistes comme André Masson le racontent dans des entretiens, ils expliquent que leur « patron » était comme ça. Il y a eu toute une vague d'excommunications du mouvement assez choquante et des procès d'intention avec exclusions votées à la majorité, insultes, et en même temps c'est assez intéressant de voir à quel point ces gens prenaient la littérature au sérieux. Aujourd'hui nous avons du mal à nous représenter ces enjeux passionnels, c'est finalement assez sympathique, des gens capables de se déchirer pour des questions de peinture, de littérature, ou de poésie ; cette dimension-là m'intéresse.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4518748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com/media/01/02/3447786819.2.jpg" alt="image.jpg" /></p><p><strong><em>Et Sylvia est-elle libre ?</em></strong></p><p>Oui, formidablement libre pour son époque, mais j'ai cherché à souligner que, aussi en avance fût-elle, elle ne réussit pas à s'émanciper totalement. Sylvia était une personnalité très forte, indépendante financièrement, c’est même elle qui a aidé Bataille tout au long de sa vie. Elle entretenait sa mère, ses sœurs et son frère, sa fille Laurence, qu’elle a eue avec Bataille. Et, en même temps, elle a souffert d’être délaissée par tous les hommes qu’elle a aimés. La liberté sexuelle profite davantage aux hommes, et les femmes ne sortent jamais complètement de leur rôle d’objet de désir. Sa carrière d’actrice révèle la même problématique. Le film de Renoir, Partie de Campagne, est un film inachevé, et ce qui est tragique, c'est qu'il ne sortira que des années plus tard alors que c'est son plus grand rôle. Les ténors de la littérature que Sylvia côtoie, en dépit de leur stature et de leurs déclarations, ne laissent à la femme qu'un choix par défaut : ils rêvent d'une femme au foyer, du repos du guerrier, ou d'une muse. Une vision en définitive très archaïque.</p><p><strong><em>En songeant à ces conflits entre Bataille et Breton, et à votre activité d'éditrice, je me suis posé la question de savoir si Saint-Germain-des-Prés était un milieu violent.</em></strong></p><p>Nous ne sommes pas à Saint-Germain-des-Prés, grâce à Dieu ! Nous sommes un peu des outsiders, en marge, chez Léo Scheer. Nous sommes installés à la Madeleine et nous nous sommes créés en 2000 ; en très peu de temps, nous avons fait parler de nous. En général, c'est un métier où il est long d'imposer sa marque. Les Editions Léo Scheer ont brûlé les étapes, nous sommes en quelque sorte des francs-tireurs, des anars qui ne peuvent pas plaire à tout le monde. Pas politiquement corrects. Nous faisons souvent des choix qui chagrinent l'axe Télérama-France-Culture, mais, en même temps, ils nous soutiennent aussi sur certains livres. Nous aimons éditer des auteurs qui dérangent, comme par exemple les Morceaux choisis de Marc-Édouard Nabe. Nous sommes très indépendants, même économiquement, nous n'appartenons à aucun groupe. C'est un milieu qui est tout de même très dur, les gens ne se font pas de cadeaux, j'ai toujours pensé que c'était proportionnel à l'absence de réussite économique. Comme il n'y a pas beaucoup d'argent, que ce n'est que du prestige, et bien on est encore plus méchant. Il y a des milieux comme le cinéma où il y a tant d'argent en jeu que l'on se tire un peu moins dans les pattes. Nous, ce n'est que de l'image, du prestige, de la réputation, une forme de noblesse de notre activité, ce qui fait qu’on ne permet pas d'accéder facilement à ce sérail. Il faut faire ses preuves, c'est long, assez laborieux, donc que les gens ont l'habitude de vous casser c'est un petit monde qui déblatère un peu ; mais bon ça fait partie du milieu, il existe comme tel, faut le prendre comme un jeu, comme une cour de récréation... Sans y prêter trop attention.</p><p><strong><em>Vous avez une activité d'édition numérique désormais ?</em></strong></p><p>Nous avons commencé en janvier avec le nouveau livre de Nathalie Rheims, <em>Maladie d’amour</em>. Certaines nouveautés sur lesquelles on mise particulièrement vont être numérisées. Par ailleurs, il y a 1200 titres en catalogue, donc nous allons également entreprendre de numériser le fond, composé de titres très variés et tous très intéressants : cela vaut le coup de les revaloriser.</p>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlSt Germain ”TOURIST”tag:www.listesratures.fr,2007-05-11:10289722007-05-11T09:05:48+02:002007-05-11T09:05:48+02:00 En 2000 ST GERMAIN sort un album époustouflant de...
<p align="justify"><img src="http://www.listesratures.fr/images/thumb_41PST9X484L_SS500_.jpg" alt="medium_41PST9X484L_SS500_.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" /> En 2000 <strong>ST GERMAIN</strong> sort un album époustouflant de classe et qui va remettre le Jazz a l'honneur.</p> <p align="justify">Plus précisément l'électro-Jazz va connaître son premier succès populaire, passant en boucle en musique d'ambiance de centaines de reportages télé.</p> <p align="justify">Le secret du succès de l'Album "<strong>TOURIST</strong>" est tout simplement dû à la magie qu'il dégage, à l'énergie positive qui sort de ce mélange entre rythme House music et swing jazz.</p> <p align="justify">Sur cet album pas une fausse note, c'est bat, ça groove, le premier morçeau l'hypnotique ROSE ROUGE vous fait bouger le corps d'entrée de jeu. Sur une ligne de contrebasse, un beat house s'installe, épaulé par des samples de piano, une voix chaude et sensuelle répète jusqu'à la transe "I want you get to together".</p> <p align="justify">Hommage aux années 70, le morceau "SO FLUTE" fera le bohneur d'une soirée avec de jolies filles dans votre appart claasse (ah, c'est pas comme à la télé, la vraie vie ?) ! Des tams tams, une rythmique infernale fait écho à une flûte de paon jouée funky, yeah! Ca détend les oreilles, ça ouvre des horizons ! Les filles ont le sourire...</p> <p align="justify">Pour enchaîner la soirée je vous conseille de passer au morceau LATIN NOTE l'ambiance devient alors torride marimba et autres fracas maracas se font entêtant, l'ambiance festive, vous êtes à Cuba dans votre vaisseau vitale de 25 mètres carré, vous collez.</p> <p align="justify">A la fin du set approchez-vous de votre bien-aimée sussurez-lui des mots sucrés sur le morceau SURE THING pour un morceau ultra sensuel où les sample de guitares et la voix de John Lee Hooker vous donnera l'envie de faire des bébés (comment on fait ? je sais pas débrouillez-vous).</p> <p align="justify">La soirée se termine, c'est l'heure de rejoindre le lit, doucement berçé par les deux derniers morceaux funky soul Inoubliable musique ! romance assurée...</p> <p align="justify">Saint Germain Tourist 1 le reste du monde 0.</p> <p> <strong> AGENT BEN</strong></p> <p> </p> <p> </p>