Last posts on sagan2024-03-29T13:39:19+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/sagan/atom.xmlBo Dimanchehttp://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/about.htmlImages du dimanchetag:lesbeauxdimanches.hautetfort.com,2014-10-27:54769422014-10-27T09:32:00+01:002014-10-27T09:32:00+01:00 Quelques cartes postales illustrées trouvées ce dimanche, dont une...
<p><span style="font-size: large;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/3762799409.jpg" target="_blank"><img id="media-4737967" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/30860883.jpg" alt="cartes postales anciennes,illustrateurs,illustration,siné,sagan,collection,art modeste,buzillet,dorville" /></a>Quelques cartes postales illustrées trouvées ce dimanche, dont une étrange série signée Busillet et appelée <em>Les tricheurs célèbres </em>avec comme sujets Siné, Sagan, Gréco… Pourquoi <em>Les tricheurs</em> ? Ça reste un mystère pour moi.<br /></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">Série <em>Les cons</em>.<br /><em>Le con décomplexé</em>.<br /></span><span style="font-size: medium;">Par Dorville</span><br /></span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/274606632.jpg" target="_blank"><img id="media-4737969" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/2570620761.jpg" alt="cartes postales anciennes,illustrateurs,illustration,siné,sagan,collection,art modeste,buzillet,dorville" width="379" height="563" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/108039507.jpg" target="_blank"><img id="media-4737970" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/914019129.jpg" alt="cartes postales anciennes,illustrateurs,illustration,siné,sagan,collection,art modeste,buzillet,dorville" width="390" height="570" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/396091734.jpg" target="_blank"><img id="media-4737971" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/1637431253.jpg" alt="cartes postales anciennes,illustrateurs,illustration,siné,sagan,collection,art modeste,buzillet,dorville" width="380" height="565" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/01/1206649223.jpg" target="_blank"><img id="media-4737972" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/01/3747686738.jpg" alt="cartes postales anciennes,illustrateurs,illustration,siné,sagan,collection,art modeste,buzillet,dorville" width="378" height="558" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/3771061278.jpg" target="_blank"><img id="media-4737973" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/1512473529.jpg" alt="cartes postales anciennes,illustrateurs,illustration,siné,sagan,collection,art modeste,buzillet,dorville" width="371" height="551" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large;">Et cerise sur le gâteau cette carte Siné de chez Pulcinella.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/2641145724.jpg" target="_blank"><img id="media-4737978" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/20180162.jpg" alt="cartes postales anciennes,illustrateurs,illustration,siné,sagan,collection,art modeste,buzillet,dorville" width="374" height="529" /></a></p>
Nuits hirsuteshttp://nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com/about.htmlPetit malaise passagertag:nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com,2012-06-21:45894062012-06-21T21:56:00+02:002012-06-21T21:56:00+02:00 Elle avait un patronyme qui invitait à se laisser porter par une vague sur...
<p><span style="font-family: times new roman,times; color: #000000; font-size: medium;">Elle avait un patronyme qui invitait à se laisser porter par une vague sur les plages de Biarritz. Avec une particule, d'écume, de sel, des embruns, et des boucles comme une sorte d'invitation au voyage. En pension, elle allait de la fenêtre au lit et du lit à la fenêtre mais cela ne la gênait pas. Il y a des gens qui ont assez de rêves pour vivre dans deux mètres carrés. Peut-être était-ce un sorte de poisson rouge? Je sais qu'elle aimait Stendhal, ses orangers, son Lac de Côme et ses héros qui n'ont d'existence que de papier. Mais elle en avait parfois marre d'assister aux cours. Elle passait souvent une après-midi entière à lire une revue sur le lit de l'infirmerie. Elle est Dandy. Elle préférait raconter des bobards à l'infirmière que de subir le fil des jours. Si elle était un fruit, ce serait une clémentine, et si elle était ta mère, ce serait ta soeur. Je n'ai jamais compris qu'elle puisse vouer une passion à Charlie Hebdo. Qu'une fille lise un revue pareille me semblait la négation de la féminité, comprenez-moi, je suis pour la liberté d'expression, mais rien ne nous oblige à lire les élucubrations de soixantenaires barbus, cracras et avec des casquettes. Moi j'aurais lu **** à l'infirmerie. Elle aimait sûrement, comme Sagan, qui s'enfuyait sur les bords de Seine, profiter de "ces heures lentes et grises". Elle fumait cigarette sur cigarette. Est-ce un problème les cigarettes quand la chevelure virevolte comme une plage à marée haute?</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; color: #000000; font-size: medium;">Sinon ses mouvements de sourcils étaient fameux. Il y en avait un qui voulait dire "Ha bon", un autre qui voulait dire "Adieu". Et je pense qu'elle n'avait nulle idée des raisons de mes tremblements, tandis que je lui adressais deux mots le café à la main, quand je ne le renversais pas. Des fantaisistes tentèrent de lui faire croire à l'arrivée prochaine d'un Prince africain dans la pension, un certain Modeste Koulibali. Je n'ose croire à la beauté de son regard lorsqu'elle lisait les lettres. Cela donnait, je crois des formules du genre "Son excellence l'ambassadeur du Burkina Faso, vous remercie d'accueillir chaleureusement votre nouveau camarade Modeste Koulibali, titulaire d'une bourse supérieure, délivrée par le Chef de l'Etat et récompensant la haute tenue des résultats et sa propension littéraire etcaetera, etcaetera". J'aurais voulu être une petite souris pour voir à quoi ressemblaient ses froncements de sourcils à ce moment-là. Je me souviens d'une promenade en pédalos entre copains, "rame, rameurs, ramez" , amis, mais avec les pieds. Je ne saurais vous décrire son maillot de bain, parce que je regardais son visage.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; color: #000000; font-size: medium;">Et d'une escapade magique, une après-midi, à la Bibliothèque municipale, passée à lire un roman de notre professeur d'Espagnol, en pouffant, parce que bien avant <em>Zone </em>il ne contenait pas de ponctuation et ne racontait en une seule phrase que des choses horribles dont un enfermement dans une cave. Record absolu de froncements de sourcils, rires et le bonheur définitif de ne pas l'avoir embrassée.</span></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlUn livre qui me plait...tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2012-06-11:47482152012-06-11T16:58:00+02:002012-06-11T16:58:00+02:00 Un pur moment de vérités délicatement narrées, loin, très loin des...
<p><img id="media-3623184" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/02/02/2630849995.jpg" alt="livre, Sagan, Fils, souvenirs, écriture, Denis Westhoff" /></p><p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Un pur moment de vérités délicatement narrées, loin, très loin des légendes surannées de l'écrivaine hors norme que fut cette grande dame, Françoise<span class="apple-converted-space"> </span><span class="mceitemhiddenspellword"><span style="background-repeat: no-repeat; background-position-x: 0%; background-position-y: 100%; cursor: default;">Sagan</span></span>. Qui mieux que son fils, pouvait rentrer dans l'intimité gardée de la mère protectrice dont on ignorait jusqu'à ce jour la façon bien à Elle d'être mère? </span></p><p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Les biographes n'ont plus qu'à se taire, et lire ce livre, nous donnant enfin une autre image de la femme décadente dont on se plut à réduire la vie à bien peu de choses... Les « écriveurs » aiment s'exercer à mettre en exergue les travers des personnalités dont ils se sont accaparé l'existence, le temps d'un livre. Creuser pour mieux faire jaillir la vérité est sans doute trop ardu et beaucoup moins passionnant pour ces amateurs de malheurs.</span></p><p class="MsoNormal"> </p>
Nuits hirsuteshttp://nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com/about.htmlSous la couette, avec ma lampe de pochetag:nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com,2011-11-27:38376402011-11-27T14:34:00+01:002011-11-27T14:34:00+01:00 Nous cachons nos rêves d'enfants sous un tas de cendres. Et sommes...
<p><span style="color: #000000;">Nous cachons nos rêves d'enfants sous un tas de cendres.</span></p><p><span style="color: #000000;">Et sommes parfois étonnés qu'au petit matin des braises nous brûlent le front.</span></p><p><span style="color: #000000;">Je préfère un jour la trace noire, si elle me rappelle l'enfant que j'ai été et l'adulte que je voulais être.</span></p><p><span style="color: #000000;">Le rêve prend la forme d'un visage.</span></p><p><span style="color: #000000;">Le rêve prend la forme d'un sourire.</span></p><p><span style="color: #000000;">Le rêve prend la forme d'un amour.</span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlUne maison, un écrivain...Françoise Sagantag:valeriebergmann.hautetfort.com,2011-09-15:37802352011-09-15T17:01:00+02:002011-09-15T17:01:00+02:00 "Sauf dans l'amour, ne rien posseder" F.Sagan France 5
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">"Sauf dans l'amour, ne rien posseder"</span></strong> F.Sagan</p><p style="text-align: center;"><br /><object width="425" height="355" data="http://www.youtube.com/v/potlU3jh364&rel=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/potlU3jh364&rel=1" /></object> France 5</p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlBonjour Sagantag:solko.hautetfort.com,2010-09-24:29145262010-09-24T12:16:00+02:002010-09-24T12:16:00+02:00 Une histoire de Côte d'azur, d'accident de voiture, de soleil. La mise...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';"><img id="media-2661872" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://solko.hautetfort.com/media/01/00/2006143148.jpg" alt="francoise-sagan-st-tropez-1956.jpg" /><span style="color: #000000;">Une histoire de Côte d'azur, d'accident de voiture, de soleil. La mise en scène tragique et dérisoire d’une France des années cinquante, à la fois défaite et victorieuse. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Dans la société de consommation émergente, la seule </span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';">éducation sentimentale</span></em><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';"> encore possible, c'est d'accepter qu'on ne sera heureux que dans et par le </span><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-weight: bold;">plaisir, celui qu’on consomme à toute allure</span><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';">, au risque oui, de l'égoïsme, de la défaite et de la destruction de tout ce qui n'est pas lui. Ce narcissisme effroyable, que l'américain Cristopher Lasch nomme aussi </span><em><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';">survivalisme</span></em><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';"> (1), Françoise Sagan en a fixé les contours naissants dans cette histoire simple et presque banale qu'elle raconte à toute berzingue, à toute allure, en une écriture minimaliste - tant et si bien qu'on la croirait déjà couchée sur papier pour le livre de poche, le supermarché ou la ligne de métro. </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000; font-size: small;"><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';">La société de consommation vend et consomme tout, certes. Sagan, cette fille de Flaubert au cynisme sensuel (ou à la sensualité cynique – on ne sait comment le dire), rappelle qu'au moins quelque chose passe entre les mailles, que ni le supermarché ni la voiture de sport ne peut vendre ou produire. Et ce sentiment, avec l'élégance d'un Musset, elle le sait parfaitement littéraire. C'est pourquoi elle le salue en cette phrase digne d'anthologie qui fit sa gloire : </span><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';"> </span><em><span style="mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C'est un sentiment si complet, si égoïste, que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres. (...) Je répète ce nom très bas et très longtemps dans le noir. Quelque chose monte alors en moi que j'accueille par son nom, les yeux fermés : Bonjour Tristesse. »</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000; font-size: small; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic;">La fin de Sagan est triste. Son implication dans l’affaire Elf, ainsi que tout ce qui s’en suivit, sordide Il y a tout juste six ans aujourd’hui, la mort du « charmant petit monstre », <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>comme l’avait baptisée François Mauriac, avait réveillé la bienveillance des éditeurs à l’égard de son œuvre. Denis Westhoff, son fils unique, héritier de ses dettes (deux millions d’euros), déposait Julliard de ses droits, arguant du fait que la maison n’avait rien fait pour soutenir cette œuvre jugée « désuète » et dorénavant non rentable. Il proposa à Stock d’accueillir l’œuvre complète, avec correspondance et inédits. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>La réédition semble un succès, avec une programmation jusqu’en 2011.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; color: black; font-size: 12pt; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000; font-size: small;">Sagan peut-elle <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vraiment gagner une postérité ? De son propre aveu, elle « se fichait pas mal de ce que deviendraient ses livres ». Il y avait dans son phrasé quelque chose de cinématographique et d’éphémère, fondement de ce qu'on appela sa « modernité ». <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Sagan comprit-elle dès la fin des années cinquante que la véritable « <em>nouvelle vague</em> » ne pourrait être seulement littéraire, mais au final purement cinématographique ? En 1963, c’est elle qui écrivait le scénario de <em>Landru</em>, un film de Claude Chabrol, qui vient de mourir. Et en 70, elle adaptait pour Marc Allégret <em>Le bal du comte d’Orgel</em>. Hormis ces quelques incursions, le cinéma parut pourtant la laisser de glace, tout comme d’ailleurs la politique: en allant chercher son pseudonyme chez Proust, Françoise Qoirez n’avait qu’à moitié coupé les ponts avec une certaine tradition française qui ne devait pas passer le siècle, tout comme l’élégance désabusée qu’elle nous lègue in fine. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; color: black; font-size: 12pt; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000; font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: black; font-size: x-small; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-style: italic;"><span style="color: #000000;"><span style="color: black; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-font-style: italic; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">(1) C .Lasch, <em>Le moi assiégé,</em> Climats 2008</span></span></span></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlEpitaphe de Madame Françoise Sagan :tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2010-08-13:28580652010-08-13T16:49:41+02:002010-08-13T16:49:41+02:00 En 1998 , la romancière, ce sacré "Petit Monstre", rédige son...
<p>En <a title="1998" href="/wiki/1998"><span style="color: #0645ad;">1998</span></a>, la romancière, ce sacré "Petit Monstre", <img id="media-2598561" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/01/02/1960641899.jpg" alt="jeanloup-sieff-francoise-sagan-st-tropez-1956.jpg" /> rédige son épitaphe<sup id="cite_ref-16" class="reference"><a href="#cite_note-16"><span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #0645ad;"><span class="cite_crochet">[</span>17<span class="cite_crochet">]</span></span></span></a></sup> :</p> <p><span style="font-size: small;">« Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, <em>Bonjour tristesse</em>, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même. »</span></p> <p><span style="font-size: small;"> </span></p> <p><span style="font-size: small;">Photo Jean-loup Sieff.</span></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html”Toxique” : Françoise Sagan en 1957 :tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2009-10-16:24225912009-10-16T20:02:39+02:002009-10-16T20:02:39+02:00 "Fit son apparition en 1954 avec un mince roman, Bonjour tristesse,...
<div style="text-align: center"><img src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/01/00/473001363.jpg" alt="Toxique Sagan.jpg" id="media-2045410" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"><strong><em>"Fit son apparition en 1954 avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fit un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une oeuvre également agréables et bâclées, ne fut qu'un scandale que pour elle-même".</em></strong> Françoise Sagan, à propos d'elle-même dans la rubrique nécrologique du Dictionnaire des auteurs...</div>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlFrançoise Sagan 1935-2004 :tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2009-10-14:24190022009-10-14T18:05:45+02:002009-10-14T18:05:45+02:00 « Mon passe-temps favori, c’est laisser passer le temps, avoir du...
<div style="text-align: center"><img src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/00/00/479677066.jpg" alt="Sagan.jpg" id="media-2040966" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p><em><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>«</strong>Mon passe-temps favori, c’est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps, vivre à contretemps.<b>»</b><br /></span></span></em></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlSigné Sagan (Didier Barbelivien pour Sylvie Vartan) SUBLIME :tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2009-09-24:23861222009-09-24T15:40:00+02:002009-09-24T15:40:00+02:00 Un geste, un frisson de septembre Cette voix...
<p style="text-align: center;"><a name="SAGAN" id="SAGAN"></a></p> <p><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;"><em>Un geste, un frisson de septembre</em></span></span></span></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Cette voix que je crois entendre</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Comme un murmure désenchanté</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Du Mozart en accéléré</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="text-transform: uppercase; font-size: 10pt; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Les épaules penchées sur un livre</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">La prison des gens vraiment libres</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Combien de nui<span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">ts à ses romans</span></span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Mieux qu’une amie, mieux qu’un amant</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="text-transform: uppercase; font-size: 10pt; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Un certain sourire peut-être</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">L’envie d’être ou ne pas être</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Quelques mots écrits sur le vent</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Et d’une plume, signé Sagan</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="text-transform: uppercase; font-size: 10pt; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Un verre de Whisky pour quoi faire</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Sur le soleil des tapis verts</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Cette façon de t<span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">enir ses gants</span></span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Cette élégance éperdument</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="text-transform: uppercase; font-size: 10pt; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Sous la fumée des cigarettes</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Brûle la vie des marionnettes</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Cette impatience au bout du temps</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">La politesse des insolents</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="text-transform: uppercase; font-size: 10pt; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Aimez-vous Brahms nous dit-elle</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Et cette musique infidèle</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Quelques phrases écrites en passant</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Mais d’une plume, signé Sagan</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="text-transform: uppercase; font-size: 10pt; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Vivre sa vie à toute allure</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Une gifle à la littérature</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Des prix comme des bons points d’enfant</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Souliers d’or et soucis d’argent</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="text-transform: uppercase; font-size: 10pt; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Où vont les merveilleux nuages</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Au bout du compte au bout de l’âge</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Mourir n’est pas si important</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">L’hiver n’arrête pas le printemps</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="text-transform: uppercase; font-size: 10pt; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Et de guerre lasse on s’apprête</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">À quitter les bruits de la fête</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Écrire le mot fin simplement</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">Et d’une plume, signé Sagan</span></span></span></span></em></span></strong></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="text-transform: uppercase; text-decoration: none; mso-bidi-font-size: 8.0pt; text-line-through: none;"><span style="text-decoration: none; text-line-through: none;">D’une plume signé Sagan</span></span></span></span></em></span></strong></span></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlL'Etude (dédiée à Georges Pérec et Françoise Sagan)tag:solko.hautetfort.com,2009-02-07:20361792009-02-07T15:13:35+01:002009-02-07T15:13:35+01:00 Ce port résolu, ce livre vert fermé, pressé contre soi, ce rameau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: "Verdana","sans-serif";">Ce port résolu, ce livre vert fermé, pressé contre soi, ce rameau d’olivier tenu si négligemment qu’on la croirait sur le point de le porter à ses lèvres pour en mâcher distraitement un petit brin : Ce billet affirme la volonté, l’intelligence et la joie d’une étudiante émancipée juste ce qu'il faut, mais encore stricte et très stylée dans un chandail élégamment torsadé, sagement boutonné, soigneusement repassé, les traits un peu sévères à cause de l’arceau vert qui rejette ses boucles de cheveux et dégage son front. Classique mais, déjà, oh déjà, <em><b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">si moderne</span></b></em> : <strong><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">L’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Étude</i> de 1945</span></strong> affiche une beauté en technicolor. Songe-t-elle à quelque film américain qu’elle irait voir, avec un amoureux ? Quelque air de swing qu’on danserait, une histoire de vacances sur la côte d’Azur ? Une histoire de soleil, simple et presque banale, racontée à toute vitesse, à toute allure, - tant et si bien qu'on la croirait couchée sur papier pour le livre de poche déjà, le supermarché, la décapotable. Sagan, cette fille de Flaubert, rappelait en ces temps-là avec l'élégance d'un Musset : <em><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";"> </span></em> "<em><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C'est un sentiment si complet, si égoïste, que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres. (...) Je répète ce nom très bas et très longtemps dans le noir. Quelque chose monte alors en moi que j'accueille par son nom, les yeux fermés : Bonjour Tristesse."</span></em></span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://solko.hautetfort.com/media/02/01/1110085184.jpg" alt="B50.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1564116" /></div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: "Verdana","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: "Verdana","sans-serif";">On l’imagine ensuite, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sylvie</i> d’un quelconque <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Jérôme</i> devenue rien qu’une <i style="mso-bidi-font-style: normal;">chose</i> en son salon, écoutant un air de jazz dans un poste radio d’après-guerre que lui aurait offert ses parents. « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">L’œil glisserait sur la moquette…</i> » Fièrement élancée, lançant loin devant elle et devant sa vie le regard, fièrement assurée devant le globe qui tourne sur lui-même dans son dos, grosse boule liquide d’où émergent des continents, des hommes… <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Un monde dont le centre, sur la vignette, n’est la France qu’afin de lui permettre de se croire la citoyenne d’un pays calfeutré, elle-même, n'étant que pour elle-même le centre d’un monde déjà sur orbite. Quelques quinze ans plus tard, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">ils</i>, comme disent les gens simples, poseraient le pied sur la lune. Sur le billet qui porte aussi le nom de <strong><i><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Génie français</span></i></strong>, cette figure, donc, à peine allégorique et déjà très individualisée de l’<em><b><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Étude</span></b></em>. Une figure qui n’a plus grand chose à voir avec la statuaire de ses ancêtres du dix-neuvième que logeaient encore les billets roses et bleus de la Belle Epoque. Ce billet, qui est l'œuvre de <strong><span style="font-family: "Verdana","sans-serif";">Sébastien Laurent</span></strong>, fut imprimé sur papier de ramie et frappé de très beaux filigranes. Il est le dernier à posséder une telle largeur : décidant, en 1952, d'homogénéiser sa production, le gouvernement de la Banque de France le condamnait implicitement : le retrait définitif de l'<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Etude</i></b> s'opéra un 11 décembre 1956. Georges Pérec avait vingt ans. Françoise Sagan, à peine un de plus. Le monde allait s’emplir de plus en plus de <em>choses.</em> <em>Bonjour, tristesse</em>.</span></p> <div style="text-align: center"></div>
voltaire I seehttp://voltaireathome.hautetfort.com/about.htmlMalcomprenants je vous aimeeuh !!tag:voltaireathome.hautetfort.com,2009-01-08:19852002009-01-08T09:53:00+01:002009-01-08T09:53:00+01:00 Je ne connais pas Jérôme Garcin, lui n'a pas l'honneur et l'avantage de...
<p><img src="http://voltaireathome.hautetfort.com/media/00/02/1637431253.jpg" alt="sagan.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1499257" /></p> <p>Je ne connais pas Jérôme Garcin, lui n'a pas l'honneur et l'avantage de me connaitre. Il a le droit , sur invitation de France Inter à 20h10 le 7 janvier 2009, de dire ce que mon prère lqualifiait de "boeufferies" . Jugez plutôt celui qui, dans le monde de ceux qui parlent sans se comprendre eux-mêmes pour le plaisir d'épater la galerie par la profondeur de leur analyse et de leur connaissance de plus célèbres qu'eux (on ne sait jamais, dans ce monde bling-bling, ça peut servir !!) ; celui qui , parlant de Françoise Sagan qui coupait la viande de Sartre lorsqu'ils déjeunaient (ensemble, bien sûr !), Sagan bafouillante à son habitude et Sartre quasi aveugle, se pose la question tout à fait surréaliste de savoir comment avec de tels handicaps de tels êtres réussissaient à se comprendre ! Sagan que je sache n'était ni sourde ni aveugle, Sartre n'était ni sourd ni muet, comment diable me direz-vous étaient -ils capables de communiquer ? That is the question ! And the answer is :"Garcin tu as du fromage blanc entre les oreilles, arrête de péter plus haut que .... Réfléchis deux secondes (une seconde par neurone ) et va épater la galerie ailleurs . Tu me gonfles."<img src="http://voltaireathome.hautetfort.com/media/01/00/1379733794.jpg" alt="sartre.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-1499258" /></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p>Pour revenir aux bonnes habitudes, voici la lettre du jour de qui vous savez .</p> <p>"A René-Louis de Voyer de Paulmy, marquis d'Argenson</p> <p>J'ai été un mois en route, Monsieur, de Berlin à Bruxelles . J'ai appris en arrivant votre nouvel établissement et vos peines [ succédant à son frère comme chancelier du duc d'Orléans et soupçonné d'avoir contribué à sa disgrâce ]. Voilà comme tout est dans le monde. Les deux tonneaux de Jupiter ont toujours leur robinet ouvert . Mais enfin , Monsieur, ces peines passent parce qu'elles sont injustes, et l'établissement reste . J'en ai quitté d'assez brillant et assez avantageux . On [ Frédéric II ] m'offrait tout ce qui peut flatter . On s'est faché de ce que je n'ai point accepté . Mais quels rois, quelles cours, et quels bienfaits valent une amitié de dix années ? [ avec Emilie du Châtelet ]. A peine m'auraient-ils servi de consolation si cette amitié m'avait manqué .</p> <p>J'ai eu tout lieu dans cette occasion de me louer des bontés de M. le Cardinal de Fleury . Mais il n'y a rien pour moi dans le monde que le devoir sacré qui m'arrête à Bruxelles [ procès où Emilie veut être reconnue héritière de marquis de Trichâteau ]. <span style="color: #ff0000;"><em><strong><span style="text-decoration: underline;">Plus je vis, plus tout ce qui n'est pas liberté et amitié me parait un supplice . Que peut prétendre de plus le plus grand roi de la terre ?</span></strong></em></span> <span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">Voilà pourtant ce qui est inconnu des rois et de leurs esclaves dorés .</span></span></p> <p> Vos affaires vous auront-elles permis , Monsieur , de lire un peu à tête reposée l'ouvrage du Salomon du Nord [ l'Anti-Machiavel ] et celui de la reine de Saba [ traité de physique d'Emilie ] ? Je ne doute pas du jugement que vous aurez porté sur les Institutions physiques . C'est assurément ce qu'on a écrit de meilleur sur la philosophie de Leibnits, et c'est une chose unique en son genre . Le livre du roi de Prusse est aussi singulier que le sien. Mais je voudrais que vos occupations et vos bontés pour moi pussent vous permettre de m'en dire votre avis . J'oserais souhaiter encore que vous me marquassiez si on ne désire pas qu'après avoir écrit comme Antonin l'auteur vive comme lui . Je voudrais enfin quelque chose que je pusse lui montrer . Il m'a parlé souvent de ceux qui font le plus honneur à la France, il a voulu connaître leur caractère et leur façon de penser . Je vous ai mis à la tête de ceux dont on doit rechercher le suffrage . Il est passionné pour la gloire . Je l'ai quitté, il est vrai, je l'ai sacrifié, mais je l'aime ; et pour l'honneur de l'humanité je voudrais qu'il fût à peu près parfait comme un roi peu l'être.</p> <p>Le sentiment des hommes de mérite peut lui faire beaucoup d'impression . Je lui enverrais une page de votre lettre, si vous le permettiez . Son expédition de la Silésie [ F II envahit la Silésie le 16 décembre 1740 ] redouble l'attention du public sur lui . <span style="color: #ff0000;"><strong>Il peut faire de grandes choses et de grandes fautes .</strong></span> <span style="color: #000000;">S'il se conduit mal je briserai la trompette que j'ai entonnée .</span></p> <p>M. de Valori n'a pas à se plaindre de la façon dont le roi de Prusse pense pour lui . Il le regarde comme un homme sage et plein de droiture . C'est sur quoi M. de Valori peut compter . Puisse-t-il rester longtemps dans cette cour, et puissent les couteaux qu'on aiguise de tous côtés se remettre dans le fourreau ! Mais qu'il y ait guerre ou paix je ne songe qu'à l'amitié et à l'étude . rien ne m'ôtera ces deux biens . Celui de vous être attaché sera pour moi le plus précieux . il y a à Bruxelles deux coeurs qui sont à vous pour jamais . Mon respectueux dévouement ne finira qu'avec ma vie .</p> <p>Volt.</p> <p>Bruxelles, 8 janvier 1741."</p> <p> </p> <p> </p> <p>Je n'ai pu m'empécher de penser à Obama en lisant ceci :"Son expédition ... redouble l'attention du public sur lui . <span style="color: #ff0000;"><strong>Il peut faire de grandes choses et de grandes fautes .</strong></span> <span style="color: #000000;">S'il se conduit mal je briserai la trompette que j'ai entonnée ." J'ai traduit : "Son élection redouble l'attention... Il peut faire de grandes choses et de grandes fautes ( proportionnellement à la taille des USA, c'est vite fait !) . S'il se conduit mal : il se fera descendre par tous ceux qui l'on encensé, le retournement de veste est banal dans notre monde régit par la mode ."</span></p> <p> " <span style="color: #ff0000;"><em><strong><span style="text-decoration: underline;">Plus je vis, plus tout ce qui n'est pas liberté et amitié me parait un supplice . Que peut prétendre de plus le plus grand roi de la terre ?</span></strong></em></span> <span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">Voilà pourtant ce qui est inconnu des rois et de leurs esclaves dorés ."</span> : il me semble entendre en écho Brassens, Brel et quelques autres . Tant pis pour les hommes de pouvoir et leurs cours de happy people , ils n'ont que ce qu'ils méritent, du pognon et des ulcères ! Serais-je anar ??</span></p> <p>"<span style="color: #ff6600;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #ff0000;">puissent les couteaux qu'on aiguise de tous côtés se remettre dans le fourreau !"</span></span></em></strong></span> : écoutez bandes d'affreux , un homme vous parle !!!</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
Nikolazhttp://inblogwetrust.hautetfort.com/about.htmlFort SAGAN...tag:inblogwetrust.hautetfort.com,2008-07-07:16960922008-07-07T23:50:00+02:002008-07-07T23:50:00+02:00 Dimanche o6 juillet 2oo8 | Après-midi de détente passée au club de...
<div align="justify"><font color="#CCFFFF"><b>Dimanche o6 juillet 2oo8</b></font> | <font color="#C0C0C0">Après-midi de détente passée au club de tennis de Vaugirard, endroit atypique, hors du temps, presque anachronique, et terriblement agréable, pour qui, comme moi, y vient en visiteur indolent, passant du bon temps à jouer à la pétanque ou à boire un verre au soleil, entouré des courts de terre battue et des joueurs du dimanche dont les parties sont rythmées par une sonnerie qui</font> <img src="http://www.niko-blog.fr/media/01/01/874854185.jpg" id="media-1113068" alt="affiche-Sagan-2007-4.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-1113068" width="243" height="323" /><font color="#C0C0C0">rappelle celles entendues dans les cours d'école... Après cet agréable interlude <b><i>farniente</i></b>, je rentre à la maison pour vérifier mes méls et me poser, puis me prends l'envie d'aller au cinéma ; ça faisait un bout de temps que j'avais envie d'aller voir</font> <font color="#CCFFFF"><b>SAGAN</b></font><font color="#C0C0C0">, biographie c</font><font color="#C0C0C0">inématographique de Françoise <strike>et non pas de Karl</strike>, dont j'avais retenu <b><i>a priori</i></b> (et après avoir vu la bande-annonce) l'épatante interprétation de Sylvie Testut. La semaine dernière, j'avais tenté, déjà, de voir ce film, mais j'étais arrivé trop tard et m'étais rabattu sur l'inoffensif <i><b>La Personne au Deux Personnes</b></i>...</font></div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"><b><font color="#99CCFF">SAGAN</font></b>. <b>Je savais que j'allais aimer, mais je ne me doutais pas que j'allais être secoué comme je le fus...</b> Il n'y avait qu'á voir la tête que je faisait á la sortie du film et á compter le nombre de cigarettes grillées sombrement, pour se rendre compte de l'impact que le film eut sur moi, qui suis, certes, trés sensible aux émotions sur pellicule, qui résonnent subtilement en moi comme une clochette tibétaine au son cristallin et durable...</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"><b><font color="#99CCFF">SAGAN</font></b>. Un nom (d'emprunt) qui claque comme la bannière noire d'une femme pirate qui, toujours, fut libre et insoumise. Elle ne se fit dompter que par la drogue et une autre addiction, le besoin viscéral d'être entourée, toujours, jusque dans l'intimité et en dépit de son caractère parfois cyclothymique. </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"><font color="#99CCFF"><b>SAGAN, sagace ; SAGAN, agaçante. SAGAN, talent.</b></font> Le film nous donne á voir le parcours de cette écrivaine au succés foudroyant, qui fit paraître son premier roman á 18 ans, <b><i>Bonjour Tristesse</i></b>. Acte séminal qui ouvrira la route á moult autres succés et, partant, á moult excès. Le film fait la part belle aux <img src="http://www.niko-blog.fr/media/00/01/1381544899.jpg" id="media-1113270" alt="sagan2.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em; float: right" name="media-1113270" />ellipses, bien évidemment ; comment résumer une vie - surtout celle-ci - en un peu moins de deux heures top-chrono ? On y retrouve les essentiels : les voitures, la liberté et l'anti-conformisme, la vie amoureuse tumultueuse, sa relation avec son fils mal aimé, son génie littéraire, sa vie mondaine, les drogues, l'alcool... Le film de <b>Diane KURYS</b>, á la mise en scène paradoxalement sage (on ne s'extasie pas devant l'inventivité de la réalisatrice), dispose d'un superbe thème musical, qui m'a beaucoup plu et mu... Mais ce que j'ai le plus aimé dans ce <b><font color="#99CCFF">SAGAN</font></b>, c'est son aspect presque philosophique ; le film est rythmé par la voix intérieure de Sagan, qui distille des pensées, des réflexions, des idées. Soliloques <b><i>in petto</i></b> á propos de sa vie, de ses relations, de son oeuvre... Et puis le film doit bien entendu beaucoup á Sylvie Testut, parfaite dans ce rôle qu'elle s'est approprié á force de mimétisme, pour <b><i>in fine</i></b> arriver á ne plus copier mais á intérioriser les tics, les mimiques, la démarche, les inflexions, les postures de l'écrivaine. Bravo. <b>Mais plus que cela</b>, <font color="#99CCFF"><b>qui représente déjà un tour de force, c'est toute l'émotion que Sylvie Testut fait passer qui m'a bouleversé.</b></font> Ce mélange de vivacité d'esprit, d'intelligence et de sensibilité extrême ; Sagan, comme une équilibriste toujours sur le fil du rasoir, un être égocentrique mais généreux. L'alliance d'opposés qui, en elle, se fondent en un maelström inextricable et <img src="http://www.niko-blog.fr/media/00/02/1637431253.jpg" id="media-1113275" alt="sagan.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-1113275" width="208" height="313" />fascinant. Le joli thème musical fait écho á la fameuse "petite musique" de Sagan, ce style inimitable qui l'a rendue populaire.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">On voit Sagan travailler, boire du whisky, se droguer, croquer la vie á pleine dent, s'amuser, dépenser sans compter, écrire, souffrir... Ce qui m'a vraiment ému, aussi, c'est cette fuite en avant de Sagan, qui ne supportait pas d'être seule. Le film distille de belles pensées, de profonds et troublants aphorismes, á propos du théme de la solitude. Sagan dit aussi une chose qui m'a marqué : elle dit <b><i>qu'écrire, c'est comme se confier á un(e) amant(e) intraitable, parfois on hésite, on doute, on n'ose pas, mais lorsque le courage et la force et la sincérité sont lá, alors l'écrit se fond avec la vie, et jamais le résultat ne peut être meilleur.</i></b> Le film montre aussi la vivacité et l'impertinence et le sens de la répartie de Sagan. Á ce petit jeu, elle était imbattable, et je me suis régalé de ces mots d'esprit rafinés et subtils et drôlatiques. Mais, encore une fois, si je retourne voir ce film, ce sera pour les émotions qu'il suscite, ce sera pour la pétillance de Sagan telle qu'elle est rescussitée par Testut, ce sera pour souffrir de cette longue et inéluctable déchéance, ce sera pour pleurer lorsque Sagan place á dessein au cours d'un plateau de télevision le mot "lustucru" en signe d'amour pour son amie qui se meurt et regarde l'émission de sa chambre d'hôpital, ce sera pour apprécier les petites phrases pleines d'esprit que Sagan distillait du tac au tac, ce sera pour me délecter de cette petite musique si émouvante, se sera pour finalement me revigorer d'une grande fraîcheur d'esprit ! <font color="#99CCFF">Ce Sagan, je l'ai apprécié comme on goûte un fin Champagne: il contient la force, la sensibilité, la douceur, l'impétuosité, la pétillance, la folie... et la profonde désespérance qui sourd, insidieuse et implacable, qui conduit inéluctablement á un ending pas happy du tout, fait de solitude et de peur et de détresse.</font></div>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlSAGANtag:latourcamoufle.hautetfort.com,2008-07-01:16867382008-07-01T13:26:00+02:002008-07-01T13:26:00+02:00 Ce drame de bonne facture, très bien joué, dont la sortie...
<div align="justify" style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><a target="_blank" href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/00/49381829.jpg"><font size="3"><img name="media-1101999" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/00/1726486288.jpg" alt="sagan_fichefilm_imagesfilm.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1101999" /></font></a></span></div> <p align="justify">Ce drame de bonne facture, très bien joué, dont la <strong><span style="font-weight: normal; font-family: Arial">sortie nationale a eu lieu le</span></strong> 11 juin dernier, a été réalisé <strong><span style="font-weight: normal; font-family: Arial">par Diane Kurys. Les rôles principaux sont incarnés, notamment, par Sylvie Testud (qui campe ici une FS aux petits oignons, un rôle sur mesure !), Pierre Palmade et Arielle Dombasle. Pour une durée de</span></strong> 01h57, cette <strong><span style="font-weight: normal; font-family: Arial">production</span></strong> française est une distribution EuropaCorp. Cette biographique sur celle qui allait devenir Françoise Sagan (FS) est un mélange de succès et d’insuccès ; la preuve de la grandeur et de la décadence de l’être humain, qu’il soit un homme ou une femme… FS connaît immédiatement une renommée immédiate, en début de carrière, avec son premier roman « Bonjour tristesse ». De ses 18 ans glorieux, où elle est entourée comme personne, à la fin de sa vie, qu’elle termine quasiment seul, FS au cours de son parcours de femme mythique, d’écrivain, symbolise à elle toute seule un scandale retentissant par son mode de vie dissolu de femme libérée. Balancée entre les amis, les fêtes, le jeu, les amours, les emmerdes, le sexe libre, l’homosexualité, l'absence de règles, l’alcool, la drogue et l’argent facile jeté par la fenêtre, elle va vite gâcher son existence et sombrer définitivement… Une toile à voir sans contestation possible !</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Jean Dorval, pour La Tour Camoufle</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: Arial"><font size="3">INFOS PLUS :</font></span> <span style="font-family: Arial"><a href="http://www.sagan-lefilm.com/"><font size="3">http://www.sagan-lefilm.com/</font></a></span></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlLe cinéma-Grévintag:solko.hautetfort.com,2008-06-12:16587212008-06-12T10:28:00+02:002008-06-12T10:28:00+02:00 Après Piaf, Sagan. J’ignore ce que ces deux femmes ont fait au Ciel pour...
<p align="justify"><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Cambria','serif'">Après Piaf, <a href="http://solko.hautetfort.com/archive/2008/04/08/bonjour-sagan.html">Sagan.</a> J’ignore ce que ces deux femmes ont fait au Ciel pour mériter tel traitement. Après Marion Cotillard, Sylvie Testud et toute une production s’acharnent donc en parfaits charognards sur l’image de la pauvre Sagan, avec la bénédiction d’un pseudo-monde littéraire à l’agonie. Ce qui a marché pour Edith La-Vie-En-Rose (un césar, un oscar…) se dit-on, pourrait marcher pour Sylvie Bonjour-Tristesse : mais d’où sort-il, d'où nous vient -il, ce mauvais cinéma, cet anti-cinéma, <span> ce cinéma dégueulasse</span> dont l’ambition se borne à des effets de couper-coller hyper-naïfs, symptomatique d’une époque ivre de bling-bling et de pête-au-cul ? L’ « être-comme », le « ressembler » comme base de l’interprétation. Aïe ! aïe ! aïe !… C'est-à-dire l'imitation au lieu de l’interprétation. L’acteur chosifié, englué dans du maquillage comme un pitre dans sa sueur, une guêpe dans une tache de…<span> </span> On se souvient du Mitterand-Bouquet du <i>Promeneur du Champ de Mars</i> qui fut une sorte de préfiguration de ce nouveau cinéma-Grévin. Puis du carrément ridicule Torreton-Jaurès… Et la critique béate ou bien vendue, de s’extasier devant des acteurs starifiés c'est-à-dire lobotomisés au sens propre, acteurs dont le graisseux génie se borne à une prouesse de sosie : que devient le talent dans tout ça ? Et quel peut bien être l’intérêt de tels films (hormis économique) sinon impressionner pour quelques heures des masses de spectateurs eux-aussi lobotomisés (mais pas starifiés) ! </span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Cambria','serif'">Au <a href="http://www.celestins-lyon.org/">Célestins de Lyon</a>, Claudia Stavisky propose plus discrètement et plus intelligemment deux spectacles de marionnettes pour la saison prochaine : du 10 au 28 décembre 2007, <b>Les embiernnes recommencent</b>, un spectacle sur Guignol d’Emilie Valentin ( <a href="http://www.ledauphine.com/invitation-au-dialogue-@/index.jspz?comnumcom=26198&article=22438&xtor=RSS-26198">que la municipalité de Montélimar vient scandaleusement</a> de virer de son théâtre du Fust qu’elle occupait avec talent depuis trente ans), <b>L’Opéra de Quat’sous</b> de Brecht, par Johany Bert, du 25 février au 7 mars. Spectacles dont on aura l’occasion de reparler. Car je me dis que face à la boulimie hystérique de l’acteur contemporain, Anatole France avait sans doute raison, qui proclamait, dans <i>La Vie Littéraire</i> :</span> <span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: 'Cambria','serif'">« J’ai vu deux fois les marionnettes de la rue Vivienne et j’y ai pris un grand plaisir. Je leur sais un gré infini de remplacer les acteurs vivants. S’il faut dire toute ma pensée, les acteurs, me gâtent la comédie. J’entends les bons acteurs. Je m’accommoderais encore des autres ! mais ce sont les artistes excellents que décidément je ne puis souffrir. Leur talent est trop grand : il couvre tout. Il n’y a qu’eux. Leur personne efface l’œuvre qu’ils représentent… »</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 11pt; color: black; font-family: 'Cambria','serif'">Epoque étrange, n'est-ce pas ? Car au demeurant, de quoi rêvent Torreton, Bouquet, Testud, Cotillard et consorts, tous les sublimes et interchangeables maquillés de la pellicule, sinon d’avoir un jour, comme tous leurs copains politiques, leurs marionnettes aux Guignols de l'in-faux ????</span></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html”Sagan à toute allure” Marie -Dominique Lelievretag:valeriebergmann.hautetfort.com,2008-04-16:15673202008-04-16T12:16:18+02:002008-04-16T12:16:18+02:00 "Françoise avait des goûts de play-boy : gagner beaucoup d'argent et le...
<img src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/00/01/538140387.jpg" alt="1296238357.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-963638" name="media-963638" />"Françoise avait des goûts de play-boy : gagner beaucoup d'argent et le dépenser avec la plus grande liberté, faire la fête, jouer, posséder des chevaux, des voitures, de belles femmes..."