Last posts on sacrifice
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Boreas
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Pas de paix sans combat, pas de liberté sans sacrifice
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2023-08-15:6456758
2023-08-15T13:44:47+02:00
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SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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Esther TELERMANN et le SACRIFICE
tag:surduvent.hautetfort.com,2022-09-12:6400524
2022-09-12T21:30:00+02:00
2022-09-12T21:30:00+02:00
Je confondrai le sacrifice reconstruirai la chair avec...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6385456" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/2379363714.jpg" alt="moule,anguille,palissy," /></p><p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">Je confondrai</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">le sacrifice</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">reconstruirai</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">la chair avec le soleil</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">comme revinrent</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">la rose et le corail</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">avec l'attente de</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;"> votre armure</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">la pente découverte</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">à chaque fois</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;"> plus nue.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"><span style="color: #800000;"><strong>Esther TELERMANN</strong></span>, Un versant l'autre, Fammarion, 2019</span></p><p> </p><p> </p>
Houdaer
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Sacrifice
tag:houdaer.hautetfort.com,2022-03-06:6369813
2022-03-06T10:29:00+01:00
2022-03-06T10:29:00+01:00
Je savais le sacrifice inévitable, et avec une lâcheté...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/1683331211.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6339687" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/1416848513.jpg" alt="23660_344873938871_507953_n.jpg" /></a></p><div class="kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je savais le <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2013/06/05/ne-reculer-devant-aucun-sacrifice.html"><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;">sacrifice </span></a>inévitable, et avec une lâcheté répugnante, je regardais autour de moi, dans l’ombre de la nuit, car j’étais déjà certain d’une chose : le sacrifié ne serait pas moi-même. </span></em></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La vie secrète de Salvador Dali </span></em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">par <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2005/05/11/101-ans.html"><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;">Salvador Dali</span></a></span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div></div>
Note
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Laissez sortir ce captif !
tag:almasoror.hautetfort.com,2022-01-09:6359470
2022-01-09T23:09:00+01:00
2022-01-09T23:09:00+01:00
Il est toujours intéressant de plonger dans une autre époque, le temps d'une...
<p style="text-align: justify;">Il est toujours intéressant de plonger dans une autre époque, le temps d'une lecture. L'un des bénéfices qu'on en tire, non des moindres, c'est de quitter, momentanément, les pénibles affres du temps présent. Et en ce début d'année lourd d'actualités, quoi de moins actuel qu'un texte de Bossuet, ce prédicateur du temps de Louis XIV ? Et pourtant...<br />Bossuet livre le portrait de ces moines de Notre-Dame de La Merci, voués à racheter les chrétiens captifs en terre d'Islam, y compris, s'il le fallait, en se livrant à leur place... Un sacrifice incompréhensible ? Une folie ? Ou tout simplement un moyen radical d'aimer son prochain et d'affirmer l'inaliénable dignité de tout être ? <br />Drapé dans la langue somptueuse et claire de Bossuet, le 22 ème livre de la Maison Malo Quirvane nous emmène loin dans la psyché humaine et dans la sociologie religieuse. Présenté avec intelligence et dextérité par Jean-Baptiste Amadieu, il nous offre une échappée belle, à des années-lumière de l'actualité, pour mieux la remettre à sa juste place, peut-être.</p><p style="text-align: justify;">Oui, lorsque, accablés par les coups durs de la vie privée ou politique, nous baissons les bras, il faut se tourner vers un phare allumé. Ce texte de Bossuet, précédé d'une présentation lumineuse et ferme de Jean-Baptiste Amadieu, c'est le phare que la Maison Quirvane propose aux lecteurs fatigués par les conditions de l'individu dans la société française en ce début de l'an 2022. Ce phare, sa lumière est étrange et vivifiante - pourquoi ? Parce qu'elle nous nourrit d'un pain très humain, très proche de nous, dont nous nous étions détournés, aveuglés par les lumières tournoyantes qui n'indiquent aucun chenal où glisser pour se reposer. </p><p style="text-align: center;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/02/2827337657.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6324597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/02/2170435769.jpg" alt="20220108_205556.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="https://maisonmaloquirvane.fr/product/laissez-sortir-ce-captif/" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: 14pt;">Laissez sortir ce captif ! Panégyrique de Saint Pierre Nolasque, par Bossuet</span></a></p>
Prieto
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Méditation - La Messe, c'est identiquement le Sacrifice du Calvaire
tag:www.chemindamourverslepere.com,2020-11-22:6278874
2020-11-22T05:05:00+01:00
2020-11-22T05:05:00+01:00
« La prière des prières, c'est la Sainte Messe ; car c'est l'Œuvre de Dieu...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« La prière des prières, c'est la Sainte Messe ; car c'est l'Œuvre de Dieu au-dessus de toutes ses œuvres.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La Messe, ce n'est pas un nouveau Sacrifice ; non, c'est identiquement le Sacrifice du Calvaire. Le temps, l'espace qui nous séparent de l'Oblation du Golgotha n'ont rien à voir ici. Ils n'existent pas, de par la Volonté du Christ.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">A la Sainte Messe, non seulement nous sommes au Calvaire, mais, ce Sacrifice est l'unique et identique et substantiel Sacrifice de Jésus mourant, là, sur la Sainte Croix.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Même Prêtre, même Victime. Une seule différence ici : le Précieux Sang ne coule plus que symboliquement ; mais, il coule, comme et à l'heure où il coulait au Calvaire.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Après la Consécration, Jésus est à l'Autel, tel qu'il était sur le Golgotha, ayant rendu le dernier soupir ; et c'est ainsi qu'il s'offre à son Père, et que l’Église l'offre à son tour, Lui et nous tous ensemble avec Lui, l’Église de la terre, du Purgatoire et du Ciel.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">[...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Oui, faites des neuvaines, accomplissez vos pèlerinages ; allez même jusqu'à Rome et à Jérusalem, c'est très bien.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Qu'est-ce cela, comparé à une seule Messe entendue comme il faut l'entendre, se perdant dans ce Sacrifice en lequel il faut que nous entrions, en plénitude, par Jésus, avec Jésus, et en Jésus, à la Gloire du Père, dans l'Unité d'Amour du Saint-Esprit !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">[...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La Sainte Messe, c'est toute la Religion.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et dire que tant de chrétiens ignorent ces choses !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">On ne va plus à la Messe, on ne va pas assez souvent à la Messe. Pourquoi ? Parce qu'on a perdu le sens authentique de toute Religion. Il faut qu'on le rééduque, ce sens, en nous.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Non, il ne faut rien préférer à ce culte. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Dom Eugène Vandeur</strong> (1875-1967), <em>écoute, mon fils - et tu parviendras</em>, Éditions de Maredsous, 1954.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6195622" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/2321214382.jpg" alt="Eugène Vandeur,messe,sacrifice,calvaire,Golgotha,prêtre,autel,consécration,corps,sang,Christ" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Le Sacrifice de la Messe est quelque chose de si grand, qu'il faudrait trois éternités pour l'offrir dignement : la première pour s'y préparer, la seconde pour le célébrer, la troisième pour en rendre de justes actions de grâces. »</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">St Jean Eudes (1601-1690)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la Messe, parce qu’elles sont les œuvres des hommes, et la sainte Messe est l’œuvre de Dieu. »</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">St Jean-Marie Vianney, curé d’Ars (1785-1859)</span></p>
Prieto
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Méditation - Saint Sacrifice
tag:www.chemindamourverslepere.com,2020-01-19:6206131
2020-01-19T05:05:00+01:00
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« Au moment de la consécration, les deux mille ans qui nous séparent de la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Au moment de la consécration, les deux mille ans qui nous séparent de la Croix rédemptrice sont abolis ; nous sommes là comme l'étaient la Vierge et Saint Jean. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Cardinal Charles Journet</strong> (1891-1975), <em>Le mystère de l'Eucharistie</em>, Paris, Téqui, 1980.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6079963" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/3149066547.jpg" alt="Charles Journet,messe,consécration,sacrifice,croix,rédemption,actualisation" /></span></p>
Prieto
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Méditation - Préparer la venue du Seigneur
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-12-08:6196332
2019-12-08T05:05:00+01:00
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« Comme Jésus est né à Bethléem, Il veut naître dans nos coeurs. Disons...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Comme Jésus est né à Bethléem, Il veut naître dans nos coeurs. Disons quelques mots de la façon dont nous devons nous préparer à la venue de Notre Seigneur.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Lorsqu'on attend une visite, comment fait-on pour préparer la maison ? Eh bien ! d'abord on nettoie, ensuite on fait de la place, et enfin on décore.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Nettoyer nos cœurs, c'est-à-dire les purifier du péché. Les pensées impures, les mauvais désirs, les sentiments d'envie et de rancune, de haine, d'avarice ou de vengeance, voilà ce qui salit notre coeur. Faisons comme la maîtresse de maison diligente ; regardons avec soin dans notre âme et si nous y trouvons quelqu'une de ces mauvaises pensées ou de ces mauvais sentiments, vite un coup de balai ! [...]</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Ainsi, quand on veut recevoir une visite, la première chose à faire est de nettoyer, la seconde, de faire de la place. [...]<br />Tâchons de faire un peu plus de place aux choses surnaturelles dans notre vie. Lorsqu'on est vraiment décidé une fois pour toutes à ne pas attacher tellement d'importance aux choses de la terre, et à mettre sa confiance en Dieu seul, que l'on est en paix ! Que l'on est calme et tranquille ! C'est comme la pureté et la sérénité d'un beau ciel bleu qui succède à un sombre encombrement de nuages... [...]</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Enfin, quand on veut recevoir la visite de quelqu'un qu'on aime, on ne se contente pas de nettoyer et de faire de la place. On décore aussi et on dispose quelques fleurs dans l'appartement.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Il en va de même avec le Bon Dieu. Ce n'est pas assez de nous laver de nos péchés, de maintenir notre cœur pur et libre de tout soucis de la terre : ajoutons-y encore les fleurs de nos bonnes pensées et de nos bons désirs. La petite Thérèse a inventé ce mot : "Jeter des petites fleurs". Ce qu'elle entendait par là, ce sont les petits sacrifices, les actes que l'on fait pour faire plaisir aux autres, les petites souffrances qu'on accepte sans se plaindre, et aussi les actes d'amour envers Dieu que l'on fait en s'approchant des sacrements. Quelle plus belle fleur offrir à Jésus qu'une bonne confession et une sainte communion ? »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Un Chartreux</strong> [Dom Jean-Baptiste Porion, 1897-1987], <em>Écoles de silence</em>, Parole et Silence, 2001.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6065383" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/1810112223.jpg" alt="naissance,Jésus,Bethléem,purifier,coeur,âme,fleurs,sacrifice,sacrements,confession,communion" /></span></p>
Prieto
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Méditation - Ardent désir de la venue du Christ
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-12-01:6194739
2019-12-01T05:05:00+01:00
2019-12-01T05:05:00+01:00
« Jésus-Christ ne vient en l'âme qu'autant qu'on le désire et dans la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Jésus-Christ ne vient en l'âme qu'autant qu'on le désire et dans la proportion où on le désire. Qui ne le désire pas ne l'apprécie pas, et se rend, par cela seul, indigne de le recevoir. Nous devons donc, pendant ce saint temps, être des hommes de désirs, soupirer, comme autrefois les patriarches, après la venue du Messie, et comme les saints de la loi nouvelle, après le règne de Jésus-Christ dans leur cœur, redisant souvent avec eux : « <em>Ô cieux, versez sur nous votre rosée ; que les nuées nous envoient le Juste par excellence, principe de toute justice ; que la terre de notre cœur s'épanouisse et produise le Sauveur.</em> » (*)</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et ces saints désirs doivent être à la fois ardents et généreux : ardents, pour être en rapport avec l'excellence du don que nous demandons ; généreux, pour sacrifier tout ce qui déplaît à l'hôte divin que nous appelons en nous. Ce qui lui déplaît, nous ne pouvons l'ignorer, c'est l'amour des aises et du bien-être, c'est l'orgueil, c'est tout ce qui contraste avec l'humilité, la souffrance et la pauvreté de la crèche. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(*) Isaïe 45, 8 - A inspiré le "<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-4677321.html" target="_blank" rel="noopener">Rorate caeli desuper</a></span>", chanté traditionnellement le 1er Dimanche de l'Avent.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Abbé André-Jean-Marie Hamon</strong> (1795-1874), <em>Méditation pour le 1er dimanche de l'Avent</em>.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6063150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/261848715.jpg" alt="rosee_17a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.myjewishlearning.com/article/the-prayer-for-dew/" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation - Force de la douceur
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-10-09:6181376
2019-10-09T05:05:00+02:00
2019-10-09T05:05:00+02:00
« L'homme d'aujourd'hui reste stupéfait devant cette affirmation du Sauveur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« L'homme d'aujourd'hui reste stupéfait devant cette affirmation du Sauveur : Bienheureux les doux, car ils posséderont la terre. On nous a tellement étourdis avec l'éloge de la force, on a tellement exalté le surhomme qui se réalise en écrasant les autres, nous avons assisté à de si scandaleuses victoires de la violence, et les sages ont trouvé pour les absoudre de si péremptoires raisons que le mot de Jésus, pour les hommes du XXe siècle, ressemble à un paradoxe naïf.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">[...] On ne sait pas ce qu'est la douceur. La douceur est d'abord l'intelligence exacte, juste appréciation de sa valeur, de sa place, de ses possibilités, et de ses droits. Elle est sagesse, alors que la violence, qui ignore ces limites, est sottise.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La douceur est maîtrise de soi. L'instinct, bouffi d'orgueil, nous porte à dépasser nos limites en des manifestations dangereuses. Il faut mater l'instinct pour rester doux ; il faut beaucoup de force pour rester maître chez soi.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La douceur est respect et charité ; respect de la personne humaine et charité envers les hommes. L'homme a une dignité éminente, la violence le traite comme une chose ; tout homme est notre frère, la violence le traite comme un ennemi malfaisant.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La douceur nous préserve de la colère, qui est une vraie folie, de la précipitation qui est un aveuglement, des gestes excessifs qui sont ridicules, des paroles amères qui sont un poison. Mais la douceur n'est pas doucereuse ni douceâtre : les doucereux sont hypocrites, les douceâtres sont pleutres ; les doux sont clairs et forts.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Jésus a dit : <em>beati mites</em> ; et il a dit aussi : <em>discite a me quia mitis sum</em>. Il est doux ; mais il n'est pas doucereux ni douceâtre. Ses paroles les plus tendres ont un support ferme, presque rugueux, et quand il parle d'amour, il dit ou il sous-entend que l'amour est d'abord sacrifice. La vie dans son royaume n'est pas une idylle enrubannée. Il est venu apporter la guerre contre la nature corrompue, le couteau pour couper les attaches avec le monde ; il nous invite à nous dépouiller, à porter la croix, à boire le calice de l'amertume... »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Jean Calvet</strong> (1874-1965), <em>La trame des jours</em> (Ch. III - Béatitudes), La Colombe, Coll. Le Rameau, Paris, 1955.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6041767" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/3049624476.jpg" alt="Jean Calvet,force,douceur,violence,instinct,colère,sacrifice,croix" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://i.pinimg.com/originals/18/2d/dc/182ddc938e521260adee273dca2a6d2b.jpg" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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« ... il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. » (Mt 7, 14)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-10-06:6180654
2019-10-06T05:05:00+02:00
2019-10-06T05:05:00+02:00
« Toute la vie chrétienne est en tension vers la béatitude, vers...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Toute la vie chrétienne est en tension vers la béatitude, vers l'eschatologie, dans un surpassement incessant. Elle consiste à accueillir Dieu en soi, dans une démarche qui doit s'intensifier jour après jour, et qui donne au temps sa véritable dimension. Dans une aspiration infinie, qui a Dieu pour terme, et qu'aucune de nos actions ne pourra jamais combler.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Plus que tout autre, le chrétien sait que la voie qui le mène à la béatitude est une voie qui l'engage tout entier. Une voie où, pour se vouloir lui-même, il lui faut vouloir Dieu et ses frères et le monde, sans espoir d'atteindre Dieu en plénitude avant la Parousie. Une voie qui le jettera inlassablement d'un élan à un autre, d'un don à un autre, d'un sacrifice à un autre. Voie dure, d'humilité, de sacrifices, de renoncements et de pauvreté, mais aussi voie joyeuse de perfection, de bonheur, de paix, de liberté spirituelle.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Il faut le dire sans ambage : préférer à tout le reste ce consentement actif à Dieu, y subordonner toute notre vie, dans un dépassement qui se renouvelle sans cesse, c'est la loi de toute vie spirituelle authentique. En un sens, tout est déjà gagné, quand par-delà tous les soucis périssables, on a réveillé en soi le désir du paradis, quand on a dit oui à l'ouverture aux biens éternels, car ce oui profond libère une énergie spirituelle latente, capable de tarir en nous toutes les sources d'égoïsme.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">De la vie d'enfant de Dieu, de fils de lumière, d'héritier du Christ, la béatitude apparaît comme la véritable clef de voûte. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>P. Marie-Joseph Le Guillou</strong>, <em>Qui ose encore parler du bonheur ?</em>, Mame, Paris, 1991.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6040401" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/3152105862.jpg" alt="chemin-montant-3a.jpg" /></span></p>
Prieto
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Méditation - disciple du Christ...
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-08-14:6169875
2019-08-14T05:05:00+02:00
2019-08-14T05:05:00+02:00
« Le disciple du Christ, c'est celui qui aime le monde, donne son âme pour...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Le disciple du Christ, c'est celui qui aime le monde, donne son âme pour autrui, accepte même d'être séparé du Christ pour le salut de ses frères. A l'inverse, l'homme qui suit le chemin de l'égoïsme, fut-il sacré, ne s'occupe que de son propre salut, ne se sent pas responsable de la souffrance et du péché du monde ; celui-là n'entend pas ce que dit le Seigneur, et ne comprend pas pourquoi le Christ a assumé le sacrifice du Golgotha.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Certes il n'est pas rare que ceux qui suivent la voie du salut individuel s'adonnent à certaines pratiques en apparence vertueuses : nourrir les vagabonds, assister les pauvres, etc. Mais ils ne le font que comme un entrainement ascétique, un exercice utile à leur propre âme. Or ce n'est évidemment pas ce genre d'amour que l’Évangile nous enseigne, et ce n'est pas dans un tel exercice que le Christ fut crucifié.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">L'amour du Christ dont nous héritons est un authentique amour sacrificiel, c'est le don total de l'âme, non pour la retrouver avec des intérêts à mon profit, mais pour le bénéfice unique du prochain en qui se révèle, par la grâce même de ce don d'amour, l'image de Dieu.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Mais attention. Ce que nous venons de dire ne signifie pas qu'il faille raisonner ainsi, puisque le Christ nous a donné la certitude que nous le rencontrons dans chaque pauvre, témoignons de l'amour à celui qui sous l'apparence de la pauvreté n'est en réalité autre que le Roi céleste, qui ne gaspillera pas nos dons mais nous les rendra au centuple. Non. Si le Christ est bien présent et souffre bien en lui, le pauvre, le malheureux, n'en est pas moins réellement lui-même, dans la réalité de sa pauvreté et de sa misère. Nous devons accueillir le pauvre au nom de l'amour du Christ, non parce que nous obtiendrons ainsi une récompense, mais parce que l'amour sacrificiel du Christ nous embrase, que nous nous unissons au Christ dans cet amour, que nous participons à sa souffrance sur la croix, que nous souffrons non pour notre purification et notre salut, mais réellement pour l'autre, le pauvre, le malheureux, pour que nos souffrances allègent les siennes.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Nous ne pouvons pas aimer sacrificiellement en notre propre nom, mais seulement au nom du Christ, au nom de l'image de Dieu qui se révèle à nous dans chaque homme. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Mère Marie Skobtsov</strong> (1891-1945), <em>Le sacrement du frère</em>, Préface d'Olivier Clément - Biographie spirituelle par Hélène Arjakovsky-Klépinine - Le sel de la terre, Pully, 1995.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6021906" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/1125532733.jpg" alt="pauvrete_aa.jpg" /></span></p>
Jean-Marie Thévoz
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Vendredi-saint : Jésus, agneau de Dieu.
tag:clamans.hautetfort.com,2019-04-20:6144658
2019-04-20T17:51:00+02:00
2019-04-20T17:51:00+02:00
Jean 19 19.4.2019 Vendredi-saint : Jésus, agneau de Dieu. Exode...
<p>Jean 19</p><p>19.4.2019</p><p>Vendredi-saint : Jésus, agneau de Dieu.</p><p>Exode 12:1-8+12-14 Jean 19:16-30 Jean 19:31-37</p><p>télécharger le texte : <a id="media-5980332" href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/00/678900834.pdf">P-2019-04-19.pdf</a></p><p> </p><p>Chers frères et sœurs en Christ,</p><p>Aujourd'hui, vendredi saint, nous commémorons, nous nous souvenons de la mort de Jésus. Il est difficile d'imaginer comment les disciples de Jésus ont vécu la condamnation et l'exécution de leur maître, cela d'autant plus que les Evangiles nous disent que tous les disciples étaient dispersés et que seules des femmes étaient au pied de la croix. En fait, dès l'arrestation de Jésus, tout était fini pour les disciples ! Une fin désastreuse, une fin sans espoir, pour eux qui avaient pourtant tout laissé pour le suivre.</p><p>Le récit des pèlerins d'Emmaüs nous donne le ton de ce que devait être le ressenti des disciples : un échec, un beau gâchis, que d'espoirs perdus. On ne peut s'empêcher de penser que tout se serait arrêté là s'il n'y avait pas eu le miracle de la résurrection. Sans elle, la mort de Jésus n'aurait été qu'une exécution de plus dans un temps troublé. Les disciples auraient fait leur deuil et tout se serait arrêté.</p><p>Mais parce qu'il y a eu les apparitions de Jésus, parce que Dieu n'a pas voulu que l'histoire s'arrête-là, les disciples ont été mis en route, stimulés, poussés à comprendre ce mystère de la Passion de Jésus.</p><p>Si Dieu a relevé ce Jésus d'entre les morts, alors sa vie, sa prédication et sa mort devaient avoir un sens que nous n'avons pas perçu lorsqu'il était parmi nous. Il faut reprendre — mot à mot — tout ce qu'il nous a dit; pas à pas — tout ce qu'il a fait pour trouver un sens à tout ce qui est arrivé et surtout à cette mort infamante sur la croix. Ainsi peut-on imaginer le début de la recherche qui a conduit à la rédaction des Evangiles.</p><p>Toute mort, par son côté absurde, nous pousse à chercher des raisons de sa survenue. Pourquoi ? et pour… quoi ? quel sens peut avoir la mort ? Les explications vont généralement dans deux directions : vers le passé, vers les causes. Qu'est-ce qui a provoqué cette mort ? Et vers l'avenir. Quelle leçon peut-on en tirer, quel élan peut-elle donner, quel avancement peut-elle apporter ?</p><p>Je crois que les récits de la Passion dans les Evangiles poursuivent ces deux directions, vers la cause et vers le but. Les récits de la Passion nous présentent une analyse, comme un descriptif, le pas à pas des dernières heures de Jésus. Ils identifient tous les acteurs, tous les faits et gestes, toutes les circonstances qui ont conduit et entouré la mort de Jésus et sa mise au tombeau.</p><p>Et puis, ces récits insèrent au fil du texte des références qui ont pour but de donner des sens aux événements, ce sont des références à l'Ecriture, à l'Ancien Testament. Ces références sont là pour montrer que ce qui se passe est en lien avec un univers de sens plus vaste.</p><p>Les événements ne se déroulent pas au hasard, on peut leur donner un sens, une raison, un but. La mort de Jésus n'est pas absurde, elle s'inscrit dans un mouvement plus large, dans une histoire plus vaste, dans une alliance et une relation entre Dieu et son peuple, une histoire de vie et de salut.</p><p>Les citations renvoient au Ps 22 qui ressemble à une description d'une mort sur une croix : "Ils ont percé mes pieds et mes mains" (v.17); "Ils se partagent mes habits, ils tirent au sort mes vêtements" (v.19). C'est le Psaume qui commence par le verset : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné" (v.1) que citent Marc et Matthieu. Jean cite encore la parole sur la croix "J'ai soif" qui renvoie au Ps 69:22 qui décrit le juste indûment persécuté.</p><p>Et puis Jean continue avec un passage qui ne se trouve dans aucun autre Evangile, l'épisode où les soldats doivent briser les jambes des crucifiés pour hâter leur mort afin qu'ils puissent tous être dépendus avant le début du sabbat.</p><p>Mais Jésus est déjà mort, ses jambes ne sont donc pas brisées. Un soldat le transperce au côté pour s'assurer de sa mort. Cela permet à Jean de citer deux fois l'Ecriture : "Aucun de ses os ne sera brisés" (Ex 12:46, Nb 9:12) et "Ils verront celui qu'ils ont percé" (Za 12:10). Cette dernière citation fait référence à un texte messianique. Jean nous confirme par là que Jésus est bien le Messie.</p><p>Mais j'aimerais revenir sur la citation précédente : "Aucun de ses os ne sera brisés." Cette phrase est un commandement de Moïse concernant l'agneau qui est sacrifié et mangé lors de la Pâque. Jean développe ainsi un thème, une interprétation de la mort de Jésus qui lui et chère : Jésus est " l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde." C'est la phrase que Jean Baptiste prononce lorsqu'il voit arriver Jésus pour lui demander le baptême : "Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" (Jn 1:29).</p><p>Ainsi donc, dans son récit de la Passion, Jean glisse encore — par la mention qu'aucun de ses os n'ont été brisés — que Jésus est l'agneau sans tache ni défaut qui est sacrifié à Pâque. En indiquant que la crucifixion de Jésus a lieu juste après midi, Jean la fait coïncider avec l'heure où commencent les sacrifices des agneaux dans le Temple.</p><p>Jean nous donne donc là une clé importante de sa compréhension de la mort de Jésus. Comme les Hébreux en Egypte ont été sauvé du fléau exterminateur en appliquant du sang de l'agneau sur les montants des portes de leurs maisons, de même, le sang de Jésus versé sur la croix protège le chrétien des puissances destructrices.</p><p>Jésus, sur la croix, est la victime pure et sainte (Cantique 286), l'agneau sans tache et sans défaut qui donne sa vie pour le salut de tous. Jésus fait cadeau de sa vie pour tous les humains, il efface — d'un geste unilatéral, inconditionnel — toute dette que nous avions à l'égard de Dieu. Il délie tous les liens, tous les fardeaux, tous les boulets qui nous retiennent en Egypte, pour que nous puissions avancer, comme des êtres libérés, libres vers la Terre promise.</p><p>La mort de Jésus n'avait rien d'absurde — en fin de compte. Elle s'inscrit dans le don, incommensurable, de l'amour que Dieu a pour nous. Dieu n'a qu'un message pour nous : Par amour, je vous donne ce que j'ai de plus précieux, je donne ma vie pour que vous viviez.</p><p>Amen</p><p>© Jean-Marie Thévoz, 2019</p><p>Luc 24</p><p>21.4.2019</p><p>Pâques : Partage du pain et de la Parole</p><p>Esaïe 53 : 7-12 Luc 24 : 33-48</p><p>télécharger le texte : <a id="media-5980329" href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/01/2660437261.pdf">P-2019-04-21.pdf</a></p><p> </p><p>Chers frères et sœurs en Christ,</p><p>Aujourd'hui, nous rappelons, nous commémorons, mais surtout, nous voulons vivre, nous imprégner de la journée qui a changé la face du monde : le dimanche de Pâques. C'est pour les disciples le premier jour de la semaine après la fête de la Pâque. Une journée tout en contraste que nous allons suivre dans l'Evangile de Luc.</p><p>La fête de la Pâque a dû être triste, douloureuse pour les disciples. Ils pleurent la mort de Jésus, arrivée le vendredi précédent, une mort ignominieuse pour leur maître et ami. En cette aube d'après sabbat, les femmes vont au tombeau pour s'occuper du corps de Jésus, les rites funéraires ne pouvant avoir lieu pendant le sabbat.</p><p>Les femmes trouvent le tombeau vide et vont raconter leur découverte aux autres disciples. Pour eux, c'est du délire de bonnes femmes ! Seul Pierre va vérifier. Mais il en revient perplexe. Le tombeau vide ne fait pas l'effet d'une révélation.</p><p>Deux compagnons quittent alors le groupe pour aller à Emmaüs. On connaît leur rencontre avec Jésus (Luc 24 : 13-35), qu'ils ne reconnaissent pas jusqu'au moment où Jésus rompt le pain avec eux, mais disparaît. C'est le soir, ils retournent cependant à Jérusalem témoigner de leur expérience. Là, ils trouvent les disciples qui ont aussi quelque chose à leur dire : « Le Seigneur est vraiment ressuscité ! Simon l'a vu ! » (Luc 24:34).</p><p>C'est alors que Jésus se matérialise au milieu d'eux. J'utilise — moi — ce terme "se matérialise" parce qu'il rend bien l'ambiguïté de la situation. Luc — lui — dit : "Jésus se tint au milieu d'eux." C'est comme s'il n'était pas entré par la porte, et en même temps les disciples le prennent pour un esprit, un fantôme. C'est pourquoi Jésus doit se faire reconnaître en montrant ses mains et ses pieds.</p><p>Même là — encore — les disciples restent incrédules, nous dit Luc ! Jésus décide alors de leur demander à manger. Mais même cela ne suffit pas. Jésus doit leur "ouvrir l'intelligence en leur expliquant les Ecritures." (Lc 24:45)</p><p>Il est intéressant de remarquer que pour Luc, les signes matériels ne sont pas convaincants, les signes matériels ne sont pas les éléments qui conduisent à la foi, à la reconnaissance de Jésus.</p><p>Il est clair pour Luc — et pour les premiers chrétiens — que ces récits d'Evangiles ne posent pas la question de l'identité physique et biologique de Jésus, mais de son identité spirituelle !</p><p>Il ne s'agit pas de reconnaître un Jésus réanimé, revenu à la vie comme Lazare, mais de reconnaître "le Seigneur", "le Vivant."</p><p>Cette reconnaissance ne passe pas par nos yeux, mais par la communion, le partage du pain et par la Parole, la compréhension de l'Ecriture. Il s'agit de reconnaître que dans la vie de ce Jésus qui a été crucifié se réalisait, s'accomplissait le plan de Dieu, la révélation de l'amour total de Dieu envers tous les humains.</p><p>Dieu ne cherche pas à éblouir par un miracle — même le miracle de la résurrection — il cherche à être entendu et compris.</p><p>Le miracle de Pâques, le miracle de la résurrection, c'est l'action de Dieu lorsqu'il ouvre l'intelligence des disciples pour qu'ils comprennent les Ecritures, pour que nous comprenions les Ecritures.</p><p>Pâques doit nous amener à comprendre les récits de la Bible, les récits de personnages victimes de malheurs, de persécutions. Surtout comprendre que ces personnages ne sont pas poursuivis par Dieu, mais qu'au contraire, Dieu se tient à leurs côtés — même si c'est contre toutes les apparences !</p><p>Comme le dit le Chant du Serviteur souffrant d'Esaïe :</p><p> </p><p>"Le Seigneur approuve son serviteur accablé et il rétablit celui qui avait offert sa vie à la place des autres." (Es 53:10)</p><p>Et il en est ainsi à travers tout l'Ancien Testament. Dieu est aux côtés d'Abel, de Joseph, d'Urie, de Naboth, de Jérémie, de Daniel, de même qu'il sera aux côtés d'Etienne et de tous les martyrs chrétiens ultérieurs.</p><p>La révélation, c'est que Jésus crucifié explique les Ecritures. Le récit de la mort et de la résurrection met en lumière tout ce qui se trouve déjà écrit. Et maintenant Jésus ouvre aussi notre intelligence, notre esprit, pour que nous puissions relire nos vies à sa lumière, à la lumière de Pâques, à la lumière de la résurrection.</p><p>Le miracle de Pâques, c'est de pouvoir se retourner et voir dans nos vies la présence de Dieu, de voir ses pas à côté des nôtres, de voir qu'il était là pour nous guider, pour nous consoler, pour nous réjouir.</p><p>La joie de Pâques, c'est de laisser notre esprit s'ouvrir à cette présence, d'avoir foi d'être accompagnés maintenant, d'être accompagnés toujours.</p><p>Alors, Joyeuses Pâques à tous !</p><p> </p><p>© Jean-Marie Thévoz, 2019</p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times','serif';"> </span></p><p> </p>
Prieto
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Méditation - Le mal dans le monde ?
tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-09-05:6077373
2018-09-05T05:05:00+02:00
2018-09-05T05:05:00+02:00
« Ne pas arrêter son esprit sur le mal qui est dans le monde ; semer, semer...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Ne pas arrêter son esprit sur le mal qui est dans le monde ; semer, semer toujours ; prières, œuvres, sacrifices. Laisser tout autre soin au Bon Dieu. Si nous étions meilleurs, nous, le monde serait moins mauvais. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Robert de Langeac</strong> (Abbé Augustin Delage, 1877-1947), <em>Conseils aux âmes d'oraison</em>, P. Lethielleux, Paris, 1931.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5860598" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/1400645551.jpg" alt="montagne-fleurs-soleil_2a.jpg" /></span></p>
Prieto
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Méditation - Jésus en nous
tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-06-20:6060678
2018-06-20T05:05:00+02:00
2018-06-20T05:05:00+02:00
« Qui que vous soyez et quelle que soit votre situation dans le monde,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Qui que vous soyez et quelle que soit votre situation dans le monde, permettez-moi, âme chrétienne, de vous dire :</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> - <em>Gardez Jésus en vous</em>. N'oubliez jamais que le plus grand malheur qui puisse vous arriver, c'est d'obliger Notre-Seigneur à quitter votre âme.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> - <em>Veillez sur Jésus en vous</em>. Le défendre contre ses ennemis qui Le poursuivent jusque dans votre âme ; faire tout ce qui dépend de vous pour Lui assurer un séjour agréable dans votre cœur, c'est le grand devoir de l'hospitalité que vous devez à Notre-Seigneur.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> - <em>Restez avec Jésus en vous</em>. Tenir compagnie à Celui qui habite en vous, vivre constamment dans le rayonnement de sa présence et de son amour, jouir à tout instant de son intimité divine, c'est le plus grand bonheur que vous puissiez avoir sur la terre.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Jésus, vous suffisez à mon bonheur. Vous remplissez mon esprit, mon cœur, toute mon âme. En moi, autour de moi, partout je trouve votre présence paternelle, et filialement, amoureusement je vis avec Vous. Aussi, j'aime ma solitude apparente, et je ne connais pas le déprimant ennui de l'isolement.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Il faut, cependant, âme chrétienne, que vous sachiez que la présence de Jésus dans votre âme ne vous met pas à l'abri des misères et des épreuves de la vie. c'est le cas de vous rappeler les paroles de Bossuet : « On n'a pas Jésus pour rien. - Quand Jésus entre quelque part, il y entre avec sa croix, il y porte avec lui toutes ses épines, et il en fait part à tous ceux qu'il aime. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Il faut aussi ne pas oublier cette vérité d'expérience : Quand nous trouvons autour de nous un plaisir, une joie, une consolation, il arrive souvent que Jésus nous ménage un sacrifice, une peine, une déception. Cette souffrance est une grâce qui purifie ce qu'il peut y avoir de trop naturel, de trop humain dans cette jouissance.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Ah ! si nous comprenions bien cette manière de faire de Jésus avec ses amis, nous souffririons moins, et, au lieu de gémir et de nous plaindre, nous dirions au Bon-Maître : Merci ! »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Chanoine F. Astruc</strong>, <em>Allons à la Vie</em> (chap. III), Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1940.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5831294" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/3622470705.jpg" alt="F. Astruc,Jésus,coeur,esprit,âme,plaisir,joie,consolation,sacrifice,peine,déception,souffrance,ami" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://pixabay.com/fr/des-for%C3%AAts-arbres-pins-chemin-163978/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation - Du détachement
tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-06-10:6058202
2018-06-10T05:05:00+02:00
2018-06-10T05:05:00+02:00
« Considérons ce que nous possédons. Nos biens terrestres ne sont pas...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Considérons ce que nous possédons. Nos biens terrestres ne sont pas forcément des possessions de type matériel, il y a aussi les biens intellectuels : des dispositions et des talents, des études et des diplômes, les liens qui nous rattachent à notre famille, les avantages que nous pouvons tirer de notre position sociale, les projets que nous avons forgés pour notre avenir, les opportunités que la vie semblait nous offrir, d’autres encore, non mesurables, qui pourtant impriment une marque particulière à notre présent et à notre avenir.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Mais pour être entièrement reçu par le Seigneur, il faut renoncer complètement, dans un grand don de soi accompli une fois pour toutes. Mais ce sacrifice unique, on ne le laisse pas une fois pour toutes derrière soi. Il demeure. Il demeure sous la forme de petites déceptions, sous la forme aussi de choses dont nous devons nous séparer, alors que nous ne les avions pas du tout remarquées au moment du choix. Nous ne savions pas que nous étions si riches, et encore moins que nous devions devenir si pauvres. Car ce que le Seigneur veut est moins le non, le non unique que nous aurions à dire aux biens terrestres, qu’un état d’oblation, notre inclination intérieure et permanente vers lui. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Adrienne von Speyr</strong> (1902-1967), <em>Saint Marc, Points de méditation pour une communauté</em>, Magny-les-Hameaux, Socéval Editions - Artège, 2003.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5826780" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/33336681.jpg" alt="Adrienne von Speyr,détachement,possessions,liens,renoncement,sacrifice,oblation" /></span></p>
galavent
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Un parfum millénaire
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-03-26:6037650
2018-03-26T07:10:00+02:00
2018-03-26T07:10:00+02:00
Il y a deux jours mourrait le Lieutenant-colonel Beltrame dans les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Il y a deux jours mourrait le Lieutenant-colonel Beltrame dans les circonstances que vous connaissez. Sans le dire, beaucoup s’interrogent : cet échange avec un otage est-il un réel sacrifice ou une folie subite ? Quelle est sa signification ? Si l’on sort des significations sociétales et que l’on se penche, seul face à soi-même, sur ce mystère, on peut se poser très distinctement la question : qu’aurais-je fait ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">En ouvrant l’évangile du jour, on trouve la réponse d’une manière surprenante : Marie « versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum ». Rien à voir, diront les bien-pensants de la république qui, comme Judas, s’exclameront : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? », c’est-à-dire : « Pourquoi donnerais-je ma vie alors que j’ai encore tant de choses à accomplir pour le bien de la société ? » Et Jésus répond : « Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Comprenne qui pourra !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Oui, quelle idée d’associer ces deux faits survenus à plus de deux mille ans d’histoire. Tous pensent à la signification pour la société du geste d’Arnault Beltrame. Mais cette impulsion qui l’a saisi face au terroriste et à la femme qu’il a sauvée est avant tout un geste personnel, plus profondément humain, surhumain pourrait-on dire, un pied de nez à la société pour mettre en évidence que l’être humain sait se donner en cadeau, faire don de sa personne gratuitement et que ce sacrifice répand un parfum subtil, celui du don hors de tout raisonnement, comme l’avait fait le Père Maximilien Kolbe dans le camp de la mort. Et ce don est un bienfait qui doit faire réfléchir le monde et la société. Plus profondément que l’héroïsme, il est la senteur d’un au-delà de soi-même, dans un don parfait qui ne pense pas, mais qui est là, bien là, et qui perdure en la personne, dépassant l’individu au sein de la société pour le mettre face à lui-même, englobant toute la création. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Oui, un homme peut saisir le Tout en redevenant néant, car il est Un, unique, incomparablement beau dans cette odeur que l’on dit de sainteté. Et le néant devient le Tout.<br /></span></p>
Prieto
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Audience générale du mercredi 22 novembre 2017
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-11-22:6001772
2017-11-22T16:35:00+01:00
2017-11-22T16:35:00+01:00
Lors de l’audience générale de ce matin, mercredi 22 novembre 2017, sur...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/QeL9GFAYuE4?feature=oembed" frameborder="0" gesture="media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Lors de l’audience générale de ce matin, mercredi 22 novembre 2017, sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi sa nouvelle série de catéchèses sur la Messe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Pour cette 3e étape, le Saint-Père a livré une réflexion sur la Messe en tant que « mémorial du mystère pascal », nous faisant participer « au calvaire du Christ ». Le Saint-Père a d’abord justifié l’emploi du terme de « mémorial », et notamment son sens biblique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Le mémorial n’est pas seulement un souvenir, il rend présents et actuels des faits du passé. Israël entend ainsi sa libération de l’Égypte. Chaque fois que la Pâque est célébrée, les événements de l’Exode sont rappelés à la mémoire des croyants afin qu’ils conforment leur propre vie. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La Messe en tant que mémorial de la Passion du Christ, de sa mort, de sa résurrection et de son ascension au ciel n’est donc pas seulement un souvenir. « Elle est davantage. Elle rend présent ce qui est arrivé il y a vingt siècles », a rappelé le Pape.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Ainsi, prendre part à la Messe chaque dimanche équivaut à « entrer dans la victoire du ressuscité ». « Nous, dans la Messe, nous restons avec Jésus, mort et ressuscité, il nous entraine vers la vie éternelle. Dans la Messe, nous nous unissons à Lui », a-t-il insisté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le Sang du Christ versé pour nous, libère donc de la mort et de la crainte de la mort, non seulement de la mort physique, mais aussi de la mort spirituelle. « Le Christ restaure la vie ; le Christ est la plénitude de la vie. Il est mort par amour ! » s’est-il exclamé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Quand nous allons à la Messe, c’est comme si nous allions au Calvaire même », a précisé le Pape, dénonçant une nouvelle fois la désinvolture de ceux qui se permettent de « bavarder » ou de « prendre des photos ». Face à Jésus, l’attitude juste est de rester dans « le silence, les larmes et la joie d'être sauvé. Quand nous entrons dans l'église pour célébrer la Messe nous devons penser ceci : j'entre dans le Calvaire, où Jésus donne sa vie pour moi. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Il doit être ainsi clair dans nos esprits qu’en nous faisant entrer dans le Mystère pascal, le Christ nous permet de passer avec Lui, de la mort à la vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://fr.radiovaticana.va/news/2017/11/22/audience_g%C3%A9n%C3%A9rale__la_messe_est_le_m%C3%A9morial_du_calvaire_du_christ/1350483" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Radio Vatican</a></span> (DA).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.zenit.org/articles/audience-generale-aller-a-la-messe-cest-aller-au-calvaire-traduction-integrale/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Zenit.org</a></span>.</strong><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Résumé en français :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Frères et sœurs, la Messe est le mémorial du Mystère pascal du Christ. Elle nous rend participants de sa victoire sur le péché et sur la mort, et donne pleine signification à notre vie. Se faisant pain rompu pour nous, le Seigneur Jésus répand sur nous sa miséricorde et son amour, comme Il l’a fait sur la Croix, au point de renouveler notre cœur, notre existence et notre relation avec Lui et avec les frères. Chaque célébration est un rayon de ce soleil sans déclin qu’est Jésus Christ ressuscité. Participer à la Messe signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être illuminés de sa lumière, réchauffés de sa chaleur. L’Esprit nous rend participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. Dans la Messe nous nous unissons au Christ. Son sang nous libère de la domination de la mort physique et de la mort spirituelle qu’est le mal, le péché. Il est la plénitude de la vie, qui a anéanti la mort pour toujours. Sa Pâque est la victoire définitive sur la mort, car il a transformé la sienne en un acte suprême d’amour. Dans l’Eucharistie, il nous communique cet amour victorieux. En Le recevant avec foi, nous pouvons vraiment aimer Dieu et le prochain, aimer comme Lui nous a aimés, en donnant sa vie. La participation à l’Eucharistie nous fait passer avec le Christ de la mort à la vie. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venant de France et de divers pays. Chers amis, je vous invite à donner une place importante dans votre vie à la participation à la Messe, en particulier le Dimanche. Le Seigneur vient à votre rencontre pour vous donner son amour, afin que vous aussi vous le partagiez avec vos frères et vos sœurs. Que Dieu vous bénisse ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2017/documents/papa-francesco_20171122_udienza-generale.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site internet du Vatican</a></span>.</span></p>
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
11 NOVEMBRE
tag:pdf31.hautetfort.com,2017-11-11:5998113
2017-11-11T12:44:00+01:00
2017-11-11T12:44:00+01:00
Publié par Guy Jovelin le 11 novembre2017 11 novembre 2017 Auteur par...
<p>Publié par Guy Jovelin le 11 novembre2017</p><p style="text-align: right;">11 novembre 2017</p><p style="text-align: right;">Auteur par admin4<br /><br /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5720477" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/00/00/2914528147.2.jpg" alt="FB_IMG_1510391331439.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Pourquoi les pouvoirs publics font-ils mine de les honorer si c’est pour rendre vain leur sacrifice ? </span><br /><br /></p><p> </p><p>Source : <a href="http://www.contre-info.com/11-novembre">contre-info</a></p>
Prieto
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Audience générale de ce mercredi 8 novembre 2017
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-11-08:5997157
2017-11-08T13:31:00+01:00
2017-11-08T13:31:00+01:00
Le Pape François, lors de l’audience générale, ce mercredi 8 novembre...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/iz05BGXB4sU?feature=oembed" frameborder="0" gesture="media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Le Pape François, lors de l’audience générale, ce mercredi 8 novembre 2017, a débuté un nouveau cycle de catéchèse. Après plusieurs mois consacrés à l’espérance chrétienne, le Saint-Père entame une réflexion sur le « cœur » de l’Église, à savoir l’Eucharistie. Et il propose de « répondre à certaines questions importantes sur l’Eucharistie et la messe pour découvrir ou redécouvrir comment à travers ce mystère de la foi resplendit l’amour de Dieu ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Nous ne pouvons oublier le grand nombre de chrétiens qui, dans le monde entier, en deux mille ans d’histoire, ont résisté jusqu’à la mort pour défendre l’Eucharistie ». C’est avec ces mots que le Pape François débute sa catéchèse rappelant que des chrétiens meurent encore aujourd’hui pour leur fidélité à la messe dominicale. Faisant référence à la persécution de Dioclétien, le Saint-Père rappelle qu’en l’an 304 « des chrétiens d’Afrique du Nord furent surpris en train de célébrer la messe et arrêtés ». Ils déclarèrent alors que s’ils étaient empêchés de célébrer l’eucharistie, ils ne pouvaient vivre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Ces chrétiens furent tués parce qu’ils célébraient l’Eucharistie » affirme le Pape. Ils témoignent « que l’on peut renoncer à la vie terrestre pour l’Eucharistie, parce qu’elle nous donne la vie éternelle ». Leur témoignage doit nous interpeller, insiste le Pape, invitant chacun de nous à s’interroger sur « le sens profond de la Sainte Eucharistie ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Le Concile Vatican II, observe le Saint-Père, « a été animé par le désir de conduire les chrétiens à comprendre la grandeur de la foi et la beauté de la rencontre avec le Christ ». Et le Pape de souligner la nécessité d’ « un renouveau approprié de la Liturgie » et de la « formation liturgique des fidèles ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« L’Eucharistie, poursuit le Pape, est un évènement merveilleux dans lequel Jésus Christ, notre vie, se fait présent (…) C’est une théophanie ». Il est donc important de redécouvrir ce qui est essentiel dans la célébration de ce sacrement, déclare le Saint-Père déplorant notre inattention parfois lorsque le prêtre célèbre. Et alors que nous sommes distraits, « le Seigneur est là ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">D’où cette exhortation à retourner aux fondamentaux. Le Pape propose alors à titre d'exemple, d’enseigner aux enfants à bien faire le signe de la croix. « C’est ainsi que débute la messe (…) et c'est ainsi que doit démarrer la journée ». Le Saint-Père, sortant de son texte, se dit par ailleurs attristé lorsqu’il « célèbre la messe dans la basilique ou sur la place Saint-Pierre, de voir tant de fidèles mais aussi des prêtres et des évêques, prendre des photos avec leur téléphone portable ». « La messe, insiste-t-il, n’est pas un spectacle, elle signifie aller rencontrer la passion et la résurrection du Seigneur ». « Les sacrements, conclut-il, et en particulier la célébration eucharistique sont les signes de l’amour de Dieu, la voie privilégiée pour Le rencontrer ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://fr.radiovaticana.va/news/2017/11/08/audience__le_pape_exhorte_%C3%A0_red%C3%A9couvrir_le_sens_profond_de_l%E2%80%99eucharistie/1347640" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Radio Vatican</a></span> (HD).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.zenit.org/articles/catechese-redecouvrir-la-beaute-de-la-messe-traduction-integrale/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Zenit.org</a></span>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong>Résumé en français :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Frères et sœurs, nous commençons aujourd’hui une nouvelle série de catéchèses sur le « cœur » de l’Église, à savoir l’Eucharistie. Nous ne pouvons pas oublier le grand nombre de chrétiens qui, dans l’histoire, ont résisté jusqu’à la mort pour vivre ce Sacrement et qui, aujourd’hui encore, risquent leur vie pour la Messe dominicale. C’est un témoignage qui nous interpelle tous sur ce que signifie pour chacun de nous de participer au Sacrifice de la Messe et de nous approcher de la Table du Seigneur. Le Concile Vatican II, sous la conduite de l’Esprit Saint, a voulu que les chrétiens comprennent mieux la grandeur de la foi et la beauté de la rencontre avec le Christ, à travers un renouveau approprié de la Liturgie et une nécessaire formation liturgique des fidèles. C’est le but de ce cycle de catéchèses. Ainsi, l’Eucharistie est une véritable théophanie, un évènement merveilleux dans lequel Jésus Christ, notre vie, se rend présent. Il est vraiment important de redécouvrir ce qui est essentiel. Nous avons tous besoin, comme saint Thomas, de « toucher » Dieu pour pouvoir le reconnaître et croire en lui. En rejoignant cette exigence humaine, les Sacrements, et l’Eucharistie en particulier, sont les signes de l’amour de Dieu, les voies privilégiées pour le rencontrer. Que la Vierge Marie nous accompagne sur ce chemin. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones, ceux venus de Belgique, de Suisse, du Liban, de France, et en particulier les jeunes du Collège Fénelon-Sainte-Marie de Paris. A travers ce nouveau cycle de catéchèses, que le Seigneur nous aide à redécouvrir la valeur et la signification de la Sainte Messe, pour vivre toujours plus pleinement notre relation avec Lui. Que Dieu vous bénisse ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2017/documents/papa-francesco_20171108_udienza-generale.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site internet du Vatican</a></span>.</span></p>
Prieto
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Méditation - Le don de force
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-09-03:5976189
2017-09-03T05:05:00+02:00
2017-09-03T05:05:00+02:00
« Viriliter agite et confortamini : soyez virils, fortifiez-vous disait...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« <em>Viriliter agite et confortamini</em> : soyez virils, fortifiez-vous disait saint Paul (I Cor XVI,13) après le psalmiste (XXX,25). Dieu a déposé dans le fond de nos âmes une mine de saintes énergies, que peut-être nous ne soupçonnons pas, et qu'Il veut nous amener à mettre en valeur. Qu'elles ne demeurent pas enfouies ; sachons tirer de notre volonté toute la puissance qu'elle tient en germe et qui peut merveilleusement grandir. Hélas ! très nombreuses sont les personnes de petit courage qui ne font que de faibles efforts ; elles en font assez pour rester vertueuses, elles en font trop peu pour devenir parfaites. Après dix ans, trente ans d'une vie de piété, l'oraison leur coûte encore, leurs prières sont pleines de distractions ; leur mortification est peu généreuse ; leur caractère n'est pas encore réformé, elles n'ont su ni l'adoucir s'il était trop rude, ni l'affermir s'il était trop faible ; leur patience est vite épuisée, des peines que les âmes vaillantes regardent comme légères, leur paraissent très lourdes, elles croient faire beaucoup en les endurant sans s'irriter. Ces personnes ne sortent jamais de l'enfance spirituelle. Comme les enfants, incapables de se livrer aux mêmes travaux, de porter les mêmes charges que les hommes faits, ne peuvent rendre que de très légers services, ainsi elles ne pratiquent que de petites vertus et ne donnent à Dieu que très peu de gloire.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Ceux qui font de plus grands efforts ont acquis plus de vertus, et leurs mérites sont beaucoup plus grands ; mais combien sont devenus forts ceux qui se sont fait violence en tout, qui ne se sont pas lassés de lutter contre eux-mêmes. Les demi-victoires laissent l'âme encore bien faible, mais toute victoire complète, due à de très énergiques efforts, affaiblit l'ennemi, fortifie le vainqueur, et rend plus faciles de nouveaux succès. Le jour vient où la volonté étant dégagée de ses attaches, libérées de ses défectuosités, peut devenir entre les mains divines un instrument docile. Alors, l'Esprit-Saint s'en empare, l'affermit et la dirige. Le don de force, jusque là, ne s'exerçait que par intervalles, dans les circonstances difficiles, par exemple lorsque s'imposaient des sacrifices exceptionnels, comme au moment de répondre à une vocation vivement combattue, ou bien dans des jours de grande douleur, comme à la mort d'un père, d'une mère, d'une personne chérie ; désormais ce même don produira des effets habituels, et combien précieux ! On jouit alors d'une constante égalité d'âme, car l'Esprit-Saint, qui rend l'âme si forte, est toujours immuable ; on garde toujours la pleine possession de soi-même, qui ne se dément ni dans les cas de pénibles surprise ou de contrariétés irritantes, ni dans les événements les plus déconcertants. c'est la force jointe à la suavité, l'action divine étant toujours forte et suave (Sag. VIII,1). Les âmes chez qui s'exerce le don de force n'ont donc pas la raideur et l'opiniâtreté de ceux qui n'ont qu'une fermeté de volonté toute naturelle et qui veulent que tout plie devant eux ; ils sont forts contre les démons et contre leur nature, mais ils sont aussi doux envers leurs frères qu'ils sont durs à eux-mêmes. Ils accomplissent, sans hésitation et sans avoir besoin de se raisonner, des actes de vertu qui coûtent beaucoup aux chrétiens ordinaires, et la preuve que cette facilité n'est pas seulement l'effet des habitudes acquises et de l'affermissement de la volonté, mais aussi et surtout de l'action du Saint-Esprit, qui les pénètre et qui les meut, c'est la paix intime, profonde, toute surnaturelle qui, chez eux, accompagne la pratique de la vertu ; ils la goûtent, cette paix, au moment même où ils se renoncent ; ce n'est donc pas la satisfaction de la victoire remportée, satisfaction qui ne peut être sentie qu'après la lutte, c'est la joie surhumaine du sacrifice. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Auguste Saudreau</strong> (1859-1946), <em>L'idéal de l'âme fervente</em> (ch. XI, 4), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1923.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5680815" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/44666041.jpg" alt="Auguste Saudreau,don,force,énergie,effort,prière,vertus,sacrifice,lutte,paix,victoire" /></span></p>
MILIQUE
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VIVRE HEUREUX
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-07-22:5961824
2017-07-22T08:54:00+02:00
2017-07-22T08:54:00+02:00
VIVRE HEUREUX Sait-elle combien sa...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5657531" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/3104850699.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>VIVRE HEUREUX</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Sait-elle combien sa présence le réconforte?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Combien elle lui est devenue indispensable.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Celle qui lui ouvre l’œil sur l'exclusive beauté</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'un monde depuis trop longtemps désappris.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Elle occupe désormais une place fondamentale</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans son existence. N'est-ce point contraignant,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ni trop inconfortable à la longue pour elle</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'être le sang qui s'épanche dans mes veines?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il est à la veille de jours affichés improbables.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Alors, il veut juste lui dire combien il l'aime.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Combien il aime tout ce qui lui parvient d'elle.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La femme inespérée et singulière en son entier. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il vit heureux, extasié par son existence-même.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il n'es rien en elle d'anodin, rien qui ne le captive.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pas un jour sans qu'il n'avise les sources multiples </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qui irriguent chaque strate de son espace intime.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et il se sent fabuleusement riche de cet amour-là</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et rêve de le garder pour toujours au creux de lui.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pour dire, il ignorait qu'il fut possible d'aimer tant!</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il requiert à sa très tendre, à son si fort amour,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>De considérer cette tranquille évidence: il l'aime!</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qu'elle lui offre ses lèvres si douces et si brûlantes,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qu'ils échangent ces tendres baisers passionnés,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qui le confirmeront plus encore: elle lui manque! </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Prieto
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Méditation - La Sainte Vierge et les Anges, nos modèles à la Messe
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-07-02:5959366
2017-07-02T05:05:00+02:00
2017-07-02T05:05:00+02:00
« Honorons la très sainte Vierge comme le modèle le plus achevé que nous...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Honorons la très sainte Vierge comme le modèle le plus achevé que nous puissions prendre pour bien entendre la Sainte Messe. Elle assiste au sacrifice que son Fils offre sur le calvaire et qu'il continue d'offrir tous les jours sur nos autels, et elle y assiste avec les dispositions les plus excellentes et les plus saintes. Son esprit, divinement occupé de ce qui se passe devant ses yeux, ne peut être distrait par d'autres pensées ; son cœur, tout embrasé d'amour pour Dieu et qui ne respire que sa gloire, fait que, sans avoir égard à la tendresse de la nature, elle offre elle-même avec Jésus cet adorable sacrifice ; et cette divine mère, toute pénétrée de sentiments de religion, s'immole en esprit pour ne faire avec son cher Fils qu'une seule et même victime. Admirons ces dispositions, et adorons le Saint-Esprit qui les opère.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Mon Dieu, si les anges qui sont des créatures si parfaites, et qui ont le bonheur dans le ciel d'être devant votre trône au milieu de votre gloire se trouvent heureux de descendre sur la terre, d'environner vos autels, de se prosterner durant les Saints Mystères par respect pour la victime qui y est immolée ; avec quels sentiments de religion n'y devons-nous pas assister, nous qui ne sommes que cendre, et que le péché a réduits à la dernière misère ? Mon Dieu, éclairez nos esprits, ouvrez nos yeux, animez notre foi sur la grandeur incompréhensible de ce mystère sacré, afin qu'à l'exemple de ces esprits bienheureux, nous n'y assistions jamais « qu'avec le profond respect que nous voudrions avoir, si nous étions avec eux devant le trône de votre gloire », pour employer le langage de saint Chrysostome. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Louis Tronson</strong> (1622-1700), <em>Examens particuliers sur divers sujets propres aux Ecclésiastiques et à toutes personnes qui veulent s'avancer dans la perfection</em>, Première partie (V. Examen de la Sainte Messe, Points I & III), Nouvelle édition revue et corrigée, A Paris, Chez la Veuve Savoye, 1770.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5653500" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/1483184143.jpg" alt="Messe_Anges_1aa.jpg" /></span></p>
Jean-Marie Thévoz
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Un programme de transformations
tag:clamans.hautetfort.com,2017-06-21:5956291
2017-06-21T17:27:00+02:00
2017-06-21T17:27:00+02:00
Jean 2 18.6.2017 Un programme de transformations 1 Corinthiens 3 :...
<p>Jean 2</p><p>18.6.2017</p><p>Un programme de transformations</p><p>1 Corinthiens 3 : 5-11 Jean 2 : 13-22</p><p>Message pour les enfants</p><p>Pour le message de ce matin, j’ai choisi l’épisode de la vie de Jésus où il chasse les marchands du Temple. Dans le Temple, il y avait des animaux à vendre pour les sacrifices. Cela n’a pas plu à Jésus. Il a pris des cordes ce qui se trouvaient là. Il en a fait un fouet et a chassé les bœufs, les moutons et les chèvres et demandé aux vendeurs de colombes de partir. Jésus voulait faire cesser les sacrifices d’animaux. Savez-vous à quoi sert un sacrifice ? Vous est-il arrivé de faire un vœu ; j’entends un vœu sérieux après une bêtise ou un malheur ? Quand j’étais petit, lors d’une balade en forêt, j’avais posé ma veste pour construire une cabane. Et en repartant j’avais oublié de reprendre ma veste. Quand je m’en suis aperçu, j’avais peur de devoir dire à ma mère que j’avais perdu ma veste. Alors j’ai fait un vœu : si je retrouve ma veste alors je donnerais ma voiture préférée à mon frère.</p><p>L’idée c’est d’accepter de perdre quelque chose qui nous est précieux pour éviter un plus grand malheur. Mais si on applique cela à Dieu, c’est qu’on pense que Dieu va nous envoyer des malheurs si on ne lui sacrifie pas quelque chose (et au Temple, c’était des animaux de son troupeau). Cela suppose un Dieu méchant et un homme rusé qui peut tromper Dieu en lui disant : « je te donne un animal, ne me prend pas la vie.» Mais Dieu n’est pas comme cela, et Jésus le sait. Dieu n’a pas besoin de sacrifices, il n’a pas besoin de violence pour nous aimer. Dieu n’aime pas la violence, Dieu n’aime pas la mort, même pas la mort des animaux, Dieu aime la vie. Et depuis Jésus, il n’y a plus de sacrifices d’animaux. On a compris que Dieu n’aimait pas ça. Dieu aime la vie !</p><p>Pour lire la prédication, cliquer sur "lire la suite"...</p><p>Télécharger le texte : <a id="media-5648423" href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/00/88355241.pdf">P-2017-06-18.pdf</a></p><p>Chers frères et sœur en Christ,</p><p>Jésus chasse les marchands du Temple. Un épisode de la vie de Jésus que tous les évangiles nous racontent. Les évangiles synoptiques (Matthieu Marc et Luc) placent cet épisode de la fin du ministère de Jésus, après son arrivée à Jérusalem, juste avant sa Passion. Même comme un épisode qui va déclencher sa Passion. A partir de là, les chefs des prêtres chercheront à le faire mourir.</p><p>Mais dans l’Évangile selon Jean, étonnamment, cet événement est placé tout au début du ministère de Jésus. Nous avons vu dimanche dernier que Jean fait commencer la vie publique de Jésus avec le signe du vin aux noces de Cana. Il continue avec cet épisode de Jésus au Temple. Deux récits qui annoncent le programme de Jésus, le sens de son action, la visée de sa mission parmi les hommes.</p><p>L’eau changée en vin à Cana nous indique que Jésus est venu pour transformer notre existence, d’une vie ordinaire en une vie en plénitude.Avec cet épisode de Jésus chassant les marchands du Temple, Jean veut nous montrer comment c’est la relation à Dieu qui est transformée. Le récit nous montre les trois transformations qui sont au programme de Jésus.</p><p>En premier lieu, la transformation la plus évidente, en lien direct avec la matérialité du geste de Jésus, c’est la transformation du culte à rendre à Dieu. En chassant les animaux du Temple, Jésus signale que le sacrifice animal n’est pas nécessaire dans la relation à Dieu. Avant lui, les prophètes (Es 1:11 ; Jér 6:20) avaient déjà proclamé que Dieu attendait le droit et la justice plutôt que des rituels et des sacrifices. Plus que de protection animale, il s’agit de sortir d’une relation marchande avec Dieu « je t’échange un animal contre ma vie ». Ce système ne laisse pas de place à la grâce est à l’amour. Aussi Jésus l’abolit-il ! Jésus aurait pu s’arrêter là et déclarer que le Temple serait désormais une « maison de prière » comme cela est dit dans l’Évangile selon Matthieu (23:13), mais Jésus va plus loin.</p><p>La deuxième transformation est révélée dans le dialogue entre Jésus et les autorités du Temple. Les prêtres demandent par quelle autorité Jésus se permet de semer le désordre dans leur Temple. Jésus leur répond par une parole à double sens — comme aime le relever l’évangéliste Jean. Jésus les défie de détruire le Temple et annonce qu’il le relèvera en trois jours. Les juifs comprennent le Temple de pierre. L’évangéliste Jean avertit le lecteur : il faut comprendre le corps de Jésus, allusion claire à la résurrection, marquée par les « trois jours » et par le verbe « relever ». (Deux verbes grecs sont utilisés alternativement pour parler de la résurrection : relever d’entre les morts ou réveiller d’entre les morts.)</p><p>Le double sens sur le mot « Temple », met en évidence — ici comme dans le récit de Cana — les deux plans du récit : ce que j’avais appelé les planches du théâtre où se trouvent les personnages du récit (ici Jésus et les juifs en dialogue) et les rangs de fauteuil des spectateurs (que sont les lecteurs de l’Évangile selon Jean et nous).</p><p>Sur les planches se passe un dialogue de sourds avec le malentendu sur le mot « Temple ». Dans les fauteuils s’ouvre une autre compréhension de ce dialogue ou le Temple devient le corps de Jésus. Les autorités juives étaient sûres que le lieu ultime de la Présence sacrée de Dieu était le Temple de Jérusalem. La plume de Jean nous révèle que le Temple dans lequel Dieu décide de manifester sa présence est le corps de cet homme Jésus de Nazareth. Voilà un changement ! (Le mot « corps » dans le vocabulaire de Jean veut dire ce qu’on entend aujourd’hui par « personne » : la présence vivante et visible de quelqu’un, comme dans l’expression : « il était là en personne ».) Ce récit programmatique nous dit donc que la révélation qu’apporte Jésus c’est qu’il incarne la présence de DieLa troisième transformation est une transformation de nos attentes, de notre compréhension de Dieu. On voit dans cet épisode un Jésus puissant, on a dit parfois en colère. Mais il ne faut pas se méprendre : l’accomplissement de la révélation ne se fera pas dans un acte de toute-puissance — ce qui correspondrait bien à nos attentes humaines. L’accomplissement de la mission de Jésus passe par la Passion et la croix, même si elle débouche sur la résurrection.</p><p>La citation du psaume (69:10) « mon zèle me consumera » signifie : « cette action le conduira à sa perte ». Les « trois jours » indiquent la mise au tombeau et l’attente de la résurrection, et le dernier verset (« Quand Jésus revint de la mort à la vie, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; et ils crurent à l’Ecriture et aux paroles que Jésus avait dites.» v22) est une parenthèse pour le lecteur, qui se place après le temps pascal, depuis une position qui surplombe le temps du récit. Comme si Jean nous disait : il faut vous habituer, ce n’est pas comme vous l’attendiez ou le souhaitiez, Jésus ne va pas bousculer l’ordre établi ou l’ordre naturel des choses, il vient opérer une autre transformation, moins visible, moins glorieuse, moins apparente, mais plus profond et plus vitale.</p><p>Jésus ouvre la porte à une relation nouvelle à Dieu. D’un Dieu puissant et lointain — dans le ciel — qui demande une réparation de nos fautes qui nous coûte, qui nous demande des sacrifices matériels, Jésus nous offre un Dieu qui s’abaisse pour demander d’accepter son cadeau d’amour. Il est à l’image d’un homme qui met un genou en terre devant celle qu’il voudrait prendre pour épouse et lui présente sa bague de fiançailles. Et Dieu attend un « oui » avec espérance…</p><p>Jésus est venu nous proposer ce type de relation : une offre d’amour, de fiançailles, avec tout le risque de rejet que cela comporte. Jésus se fait le Temple de ce Dieu qui se risque à dire son amour à tout homme et à toute femme sur la terre. C’est la fondation du nouveau Temple, sur lequel nous pouvons devenir une pierre en disant oui, comme le rappelle l’apôtre Paul.</p><p>On est passé du Temple de pierre de Jérusalem, au Temple de chair de Jésus qui abrite la Présence vivante de Dieu. Et de là, au Temple communautaire qu’est l’Eglise, l’assemblée de ceux qui ont dit oui à la déclaration d’amour de Dieu.</p><p>En tant qu’Eglise nous sommes les relais de cette déclaration d’amour de Dieu à l’humanité. Puissions-nous communiquer autour de nous que Dieu n’exige pas des sacrifices, mais offre simplement son amour en invitant à y répondre.</p><p>Amen</p><p>© Jean-Marie Thévoz, 2017</p>
Prieto
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Méditation et prière pour le Vendredi Saint
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-04-14:5932653
2017-04-14T05:10:00+02:00
2017-04-14T05:10:00+02:00
« Et ayant dit cela, ayant incliné la tête, il rendit l'esprit ( Joan....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« <em>Et ayant dit cela, ayant incliné la tête, il rendit l'esprit</em> (<em>Joan.</em> XIX, 30) Il incline la tête en signe d'acquiescement à la volonté de son Père : c'est le dernier acte de son sacrifice. Ainsi est mort le divin Jésus, nous montrant combien il est véritable qu'<em>ayant aimé les siens, il les a aimés jusqu'à la fin</em> (<em>Joan.</em> XIII, I). Ainsi est mort le divin Jésus, <em>pacifiant par ses souffrances le ciel et la terre</em> (<em>Coloss.</em> I, 20). Il est mort, et son dernier soupir a été un soupir d'amour pour les hommes.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Jamais Jésus-Christ n'a été plus vivant que dans sa mort. Il nous invite à nous mettre avec lui : alors, nous ne craindrons plus la mort, nous la vaincrons comme lui.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Si nous étions seuls, ce nous serait témérité de ne pas craindre la mort. Mais si nous sommes avec lui nous pouvons dire : <em>Même au milieu des ombres de la mort, je n'aurai pas peur parce que vous êtes avec moi</em> (<em>Ps.</em> XXII, 4). En inclinant la tête avec lui, en acquiesçant avec lui à la volonté divine, notre mort devient ce qu'a été la mort de Jésus-Christ, ou mieux la continuation du sacrifice de Jésus-Christ, c'est-à-dire ce qu'il y a de plus grand sur la terre.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Il n'y a rien de plus grand dans l'univers que Jésus-Christ, il n'y a rien de plus grand dans Jésus-Christ que son sacrifice. Il n'y a rien de plus grand dans son sacrifice que son dernier soupir, et que le moment précieux qui sépara son âme très sainte de son corps adorable.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> La mort du chrétien unie à celle de Jésus-Christ devient glorieuse. La seule chose à faire au moment de la mort, c'est donc d'entrer dans les sentiments et l'acte de Jésus-Christ disant à son Père : <em>Je remets mon âme entre vos mains</em>.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Si Jésus-Christ a tant souffert dans sa Passion, et s'il s'est montré si doux au milieu de toutes ses souffrances, c'était afin de nous attirer à nous jeter dans ses bras. Il avait dit : <em>quand je serai exalté</em>, c'est-à-dire quand je serai élevé sur la croix, <em>j'attirerai tout à moi</em>. Dans les bras du divin Crucifié il n'y a plus rien à craindre, et il fait lui-même en nous ce qu'il a fait sur la croix.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Ô Jésus, donnez-moi, quand arrivera le terme de ma vie, de pouvoir dire avec confiance : <em>Père, je remets mon âme entre vos mains</em>. Vous qui avez fixé le terme de ma vie, donnez-moi de pouvoir dire après vous avec bonheur la parole que vous avez dite quand vous avez voulu exprimer que le terme de vos labeurs était arrivé : <em>Tout est consommé</em>.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Daignez, Seigneur, avant de nous retirer de cette vie, nous donner cet amour dont vous consumez les âmes qui sont à vous. Qu'il sera doux pour nous, à l'heure de la mort, de voir que nous allons être jugées par Celui que nous aurons aimé par-dessus toutes choses ! Avec quelle confiance nous pourrons nous présenter devant lui, sûres d'entendre de sa bouche un arrêt favorable ! Quel ineffable bonheur de penser que nous n'allons pas à une terre étrangère, mais dans notre véritable patrie, puisque c'est celle de l’Époux céleste que nous aimons tant, et de qui nous sommes tant aimées ! »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Père Alphonse de la Mère des Douleurs</strong>, <em>Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix</em>, Tome II (Vendredi Saint), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5605519" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/4291462994.jpg" alt="Vendredi Saint,Jésus,passion,mort,croix,calvaire,sacrifice,âme,prière" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Gravure de Hieronymus Wierix (1553-1619) : Le Christ sur la Croix, 1619.</span></p>
Prieto
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Méditation - Présence du Christ, du Jeudi Saint au Saint Sacrement
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-04-13:5932353
2017-04-13T05:10:00+02:00
2017-04-13T05:10:00+02:00
« Ô Seigneur, Seigneur ! Qu'elle est petite et étroite la maison de mon âme...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Ô Seigneur, Seigneur ! Qu'elle est petite et étroite la maison de mon âme pour que Vous y entriez ! Elargissez-la Vous-même. Elle est tout en ruine : réparez-la. Je sais et confesse qu'il s'y trouve des choses qui offensent vos yeux. Mais qui la purifiera ? Ou à qui, hormis Vous, crierais-je : purifiez-moi, Seigneur, des péchés cachés à mes yeux ? » (St Augustin)</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> « Ô bon Jésus, pour soutenir notre faiblesse, nous exciter à Vous aimer, Vous avez pris le parti de demeurer toujours au milieu de nous. Vous connaissiez cependant le sort que les hommes Vous auraient infligé, les déshonneurs, les outrages que Vous auriez à subir. Ô Père éternel, comment pouvez-Vous supporter que votre Fils demeure encore parmi nous pour souffrir chaque jour de nouvelles injures ? Ô mon Dieu ! quel excès d'amour en ce Fils ! et aussi, quel amour immense en ce Père !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Hélas ! ô Père Saint qui êtes aux cieux, ne pouvant nous refuser une faveur qui nous est d'une si grande utilité, Vous avez permis que votre Fils reste avec nous sur la terre ; ne permettez donc pas qu'Il s'y trouve encore exposé à tant de mauvais traitements. Oh ! que d'outrages n'inflige-t-on pas aujourd'hui au Très Saint Sacrement ! En combien de mains ennemies ne devez-Vous pas Le voir, Père !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Ne suffisait-il pas qu'Il ait été livré une fois ? La flagellation, les mauvais traitements et les douloureuses souffrances endurées durant toute sa vie terrestre ne suffisaient-ils pas ? Que faire encore pour Vous contenter ? N'a-t-Il pas tout accompli avec perfection ? N'a-t-Il pas suffisamment payé la rançon du péché d'Adam ?...</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> ô Père Éternel, votre divin Fils n'a rien omis pour nous donner à nous, pauvres pécheurs, un bienfait aussi grand que l'Eucharistie. Ah ! Ne permettez pas, dans votre miséricorde, qu'Il soit si indignement outragé. Il est resté parmi nous d'une manière si admirable, afin que nous puissions Vous L'offrir en sacrifice, aussi souvent que nous le voulons. Puisse une offrande d'un tel prix arrêter enfin la marée des péchés et des irrévérences commises dans les lieux où réside ce Très Saint Sacrement ! (cf. Thérèse de Jésus, <em>Château de l'âme</em>, chap. XXXV et XXXVII). »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine</strong> O.C.D., <em>Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année</em>, Tome I (Jeudi Saint, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5604976" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/2146354374.jpg" alt="Jeudi Saint,Jésus,saint sacrement,eucharistie,outrages,injures,sacrifice,offrande,péchés,miséricorde" /></span></p>
Prieto
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Méditation - « Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. » (Mt 10, 38)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-04-05:5929284
2017-04-05T05:05:00+02:00
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« Celui qui n'embrasse pas les sacrifices que je lui demande et qui ne...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Celui qui n'embrasse pas <em>les sacrifices</em> que je lui demande et qui ne <em>m'imite</em> pas, n'est pas digne de moi. N. Seigneur ne dit pas « la croix », mais « sa croix ». Il n'ordonne pas de prendre une croix quelconque, mais il veut que chacun prenne <em>sa</em> croix personnelle, la croix que Dieu lui a préparée. Il ne veut pas que chacun fasse tels sacrifices qu'il jugera bons, mais ceux-là que <em>Dieu lui demande</em>, ceux qu'il lui impose par les événements, par ses supérieurs légitimes, ceux qu'il lui inspire et que ses représentants dont Il a dit : « Qui vous écoute, m'écoute », approuvent, ceux enfin au sujet desquels Lui-même manifeste par quelque manière, par quelque moyen que ce soit, sa divine volonté... Quiconque ne fait pas <em>tous les sacrifices que Dieu lui demande</em> et <em>n'imite pas</em> de son mieux et à tout instant Jésus, n'est pas digne de Lui. Interrogeons notre conscience. Demandons pardon. Prenons des résolutions pour l'avenir. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Bx Charles de Foucauld</strong>, <em>Commentaire de Saint Matthieu</em> (C. 10), <em>in</em> "Œuvres spirituelles" V. Lecture du S. Évangile Saint Matthieu, nouvelle cité, Paris, 1989.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5599820" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/3361379252.jpg" alt="jesus-porte-sa-croix_luis-de-morales_1a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong><span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_de_Morales" target="_blank">Luis de Morales</a></span> (1509-1586), Le Christ porte sa Croix<br />Musée National des Beaux-Arts, La Havane</strong></span></p>
Prieto
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Méditation - Devenir saints - Invitation à l'intériorité
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-03-05:5917675
2017-03-05T05:05:00+01:00
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« Si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><em>« Si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. »</em></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> (Mt 16, 24 ; Lc 9, 23)</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> « Nous ne deviendrons saints qu'en nous acceptant, en assumant l'entière responsabilité de nos vies telles qu'elles sont, avec leurs désavantages et leurs limites, et en nous soumettant à l'action purifiante et transformante du Sauveur.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> La haine de soi morbide, qui passe parfois pour de l'humilité, ne renferme aucun bien. Un idéal spirituel teinté d'une horreur manichéiste du corps et des choses matérielles ne renferme aucune espérance. Un angélisme qui n'est qu'un raffinement d'égoïsme infantile ne peut donner ni liberté spirituelle ni sainteté.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Et cependant nous devons, en même temps, maîtriser nos passions, pacifier notre esprit avec une humilité et une abnégation profondes, pouvoir dire <em>NON</em>, fermement et définitivement, à nos désirs excessifs, et mortifier même certains de nos besoins légitimes, pour nous discipliner.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Le travail qui consiste à nous donner à Dieu [...] est profondément sérieux et n'admet pas de compromis. Il ne suffit pas de méditer sur une voie permettant d'arriver à la perfection par le sacrifice, la prière et le renoncement au monde.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Il faut vraiment jeûner, prier, renoncer à nous-mêmes et devenir des hommes intérieurs si nous voulons un jour entendre la voix de Dieu en nous. Il ne suffit pas d'essayer de devenir parfaits au moyen d’œuvres actives et de croire que les observances et les devoirs [...] suffisent, par eux-mêmes, à transformer nos vies dans le Christ. Celui qui se contente de « travailler » pour Dieu extérieurement n'a peut-être pas, pour Lui, cet amour intérieur qui est indispensable à la véritable perfection, qui cherche non seulement à Le servir mais à Le connaître, à s'unir à Lui dans la prière, à s'abandonner à Lui dans la contemplation. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Thomas Merton</strong> (1915-1968), <em>Vie et Sainteté</em> (chap. II), Traduit par Marie Tadié, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1966.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5577673" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/2097039220.jpg" alt="desert-soleil_3a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://beautifulnatureblog.blogspot.fr/2013/06/deserts.html" target="_blank">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Préparons notre Carême - 3. Le détachement
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-02-26:5915061
2017-02-26T05:10:00+01:00
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« Notre effort de renoncement n'a pas pour but de réaliser quelque chose...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Notre effort de renoncement n'a pas pour but de réaliser quelque chose par lui-même ; il est un moyen de nous prêter, et d'essayer de nous prêter avec toujours plus de souplesse à un travail de dépouillement intérieur qui est d'abord l’œuvre de la grâce.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> C'est pourquoi - de même que dans la prière il ne s'agissait pas d'accumuler des réflexions et considérations, mais de maintenir à l'aide de quelques pensées très simples présentées à l'esprit une silencieuse attention à Dieu - de même pour progresser dans le détachement il importe moins de multiplier les actes de renoncement que d'en consentir suffisamment pour entretenir une attitude de disponibilité à Dieu, de soumission à ce qu'il voudra demander, lui permettant ainsi de nous mener lui-même, par ses voies à lui, à travers les épreuves, les difficultés, les échecs, jusqu'à un vrai dépouillement intérieur. Cette œuvre de dépouillement, il est seul à en connaître les exigences, et sa grâce la réalisera au moyen des sacrifices qu'elle-même choisit et qu'elle nous aide à consentir de plus en plus, avec la très simple docilité d'une âme qui se sait entre les mains de Dieu et veut se laisser conduire par lui. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Dom Georges Lefebvre</strong>, moine de Ligugé, <em>Aimer Dieu</em> (Renoncement, docilité), Desclée de Brouwer, 1958.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5572855" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/2311633212.jpg" alt="pere-fils_10a.jpg" /></span></p>
Prieto
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Méditation - Clarté divine
tag:www.chemindamourverslepere.com,2017-01-08:5895992
2017-01-08T05:05:00+01:00
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« Il est sûr qu'une clarté divine se lève sans cesse en nos âmes et les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Il est sûr qu'une clarté divine se lève sans cesse en nos âmes et les appelle à Jésus. Les scènes évangéliques sont toutes des modèles que nous avons à reproduire et à vivre plus ou moins. Notre existence terrestre est une perpétuelle invitation de Dieu à venir à Lui, et dans chacun des évènements la composant nous pouvons reconnaître un signe du ciel. Ce qui manque, c'est la foi, discernant ce signe et sachant découvrir la tendresse infinie sous les apparences créées dont elle s'enveloppe. Dieu parle toujours, mais nous ne l'entendons presque jamais.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Pourquoi si peu d'hommes ont-ils aperçu l'étoile d'Orient ? Pourquoi si peu ont-ils entendu le chant des anges ? Parce que Dieu n'a pas fait briller pour les uns son astre miraculeux ? ou pour les autres retentir ses harmonies célestes ? Évidemment non ; Dieu s'est offert à tous et ne désire rien tant que de se donner à tous. Mais Il ne s'impose à personne. Seuls les yeux qui s'ouvrent, les cœurs qui se livrent peuvent Le contempler et L'accueillir. Et seuls s'ouvrent à ses clartés les yeux sachant, quand il faut, se fermer aux vaines lumières, comme seuls se livrent à ses tendresses les cœurs sachant se refuser aux sollicitations des créatures. Les développements de la vie se font peu à peu, par étapes successives et ces étapes sont des renoncements.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Ces renoncements créés ne vont pas sans sacrifice. Quels efforts ont dû consentir les Rois Mages pour entreprendre le voyage les amenant aux pieds du divin Roi ? Nous ne les connaissons pas avec précision. Nous n'en devinons que quelques-uns. A coup sûr, ils ont été énormes ; on ne voyageait pas alors en train de luxe, il fallait du temps, des préparatifs compliqués, toute une organisation très lourde ; on s'exposait à des dangers. Sur la seule indication d'un astre inaccoutumé, les Mages ont affronté tout cela. Il fallait qu'à l'appel extérieur Dieu joignît des invitations intimes bien pressantes et que ce double effort de sollicitations divines rencontrât des âmes bien généreuses et bien croyantes.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> La récompense fut double, et le récit sacré a tenu à nous la décrire avec netteté. La première fut négative : elle consista à les garder des obstacles du voyage. Le grand obstacle fut le manque de foi de Jérusalem et des dirigeants juifs. A distance et avec l'habitude de lire ces récits, cela ne nous frappe plus. En fait, la surprise des Mages dut être formidable : cette naissance qui les avait mis en mouvement et pour un si grand voyage, elle n'avait pas même éveillé la curiosité des boutiquiers du pays, ni défrayé la conversation des blanchisseuses ! Indifférence complète ! Ignorance absolue à l'égard d'un évènement devant soulever toutes les âmes et transformer le monde. Il est à peine croyable que devant cet état d'esprit de Jérusalem les Mages n'aient pas rebroussé chemin.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> La seconde récompense est positive : c'est la vision de la lumière enfin accordée à une telle foi. L'étoile reparaît et se fait guide ; le ciel prend la direction effective du voyage. Alors, il n'y a plus qu'à marcher dans la clarté et la marche illuminée est très courte ; quelques heures consolées où leurs âmes sont soutenues et comme portées par la grâce, et le divin Soleil de justice se donne à contempler à ceux qui ont su Lui garder confiance, malgré toutes les difficultés, tous les retards, toutes les éclipses. Le divin Soleil ne se donne lui-même que réduit et voilé. Même à ses pieds et quand on L'a rejoint, le regard de foi seul Le découvre et s'en empare. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Dom Augustin Guillerand</strong> (1877-1945), <em>Vivantes clartés</em> (Épiphanie), Roma, Benedettine di Priscilla, 1964.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5540756" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/3703263216.jpg" alt="adoration-des-mages_domingos-sequeira_1a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong><span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Domingos_Sequeira" target="_blank">Domingos Sequeira</a></span> (1768-1837), Adoration des Mages<br />Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne (Portugal)</strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.4enoch.org/wiki4/index.php?title=File:Adoration_Magi_Sequeira.png" target="_blank">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation - L'Eucharistie, sacrement de miséricorde
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-09-22:5850843
2016-09-22T05:05:00+02:00
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« Ô mon Sauveur, vous vouliez me sauver à quelque prix que ce fût, c'est...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Ô mon Sauveur, vous vouliez me sauver à quelque prix que ce fût, c'est pourquoi vous avez ajouté au sacrifice de la croix celui de la divine Eucharistie. Quelle preuve authentique de votre infinie bonté ! et quel puissant motif d'espérance en votre miséricorde !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <img id="media-5460809" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/1584395483.jpg" alt="Alphonse,Mère des Douleurs,Eucharistie,sacrement,miséricorde,Sauveur,sacrifice,croix,autel,prêtre,mort,péché,coupable,justice,victime,vie,amour" />Vous vous trouvez tous les jours sur tous les autels du monde chrétien, où vous vous offrez en sacrifice pour l'amour de moi ; vous multipliez ainsi vos miracles en multipliant votre divine présence en mille endroits différents et éloignés, pour multiplier envers moi les tendres témoignages de vos bontés toujours nouvelles, et de vos divines miséricordes, quoique je m'en sois rendu tous les jours indigne.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Vous vous trouvez sur tous les autels au premier moment que vous y êtes appelé ; vous vous y offrez vous-même avec le prêtre pour satisfaire à la justice de Dieu pour mes péchés, dont je devrais être la seule victime, parce que moi seul j'en suis coupable, et dont je devrais seul porter toute la peine.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Vous faites plus : vous mourez mystiquement tous les jours sur cet autel, parce que les pécheurs vous offensent tous les jours, et que vous voulez à vos dépens leur donner la vie, quoiqu'ils aient mérité la mort. Ah ! Seigneur, c'est cet amour ingénieux et multiplié qui me rend toute ma confiance, qui me rassure quand je suis alarmé des rigueurs de votre justice, et qui me fait comprendre que vous voulez que l'amour de mon coeur l'emporte sur la crainte. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Père Alphonse de la Mère des Douleurs</strong>, <em>Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix</em>, Tome cinquième (Jeudi de la dix-huitième semaine, Oraison du soir), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1917.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5460808" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/3522922098.jpg" alt="Alphonse,Mère des Douleurs,Eucharistie,sacrement,miséricorde,Sauveur,sacrifice,croix,autel,prêtre,mort,péché,coupable,justice,victime,vie,amour" /></span></p>
Prieto
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Méditation - Prière à Jésus souffrant
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-07-15:5826339
2016-07-15T05:05:00+02:00
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« Quand vous connaîtrai-je, ô mon Jésus ! quand entrerai-je dans vos...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Quand vous connaîtrai-je, ô mon Jésus ! quand entrerai-je dans vos desseins ? Quand vous aimerai-je de tout mon cœur ? Quand vous chercherai-je sans inconstance ? Quand vous obéirai-je sans contradiction ? Quand serai-je assez heureux et assez vide de moi-même, que de pouvoir vous dire en toute occasion, avec une parfaite sincérité : Que votre volonté soit faite, et non pas la mienne ? C'est la leçon que vous me faites par votre exemple, ô modèle de toute perfection ! quand vous allez à votre Père, qui veut que vous mouriez pour moi, et que vous vous soumettez à sa volonté, lors même qu'il appesantit son bras sur vous, et qu'il vous charge de toutes mes dettes. Soyez à jamais béni et glorifié, ô mon Sauveur ! pour une si grande miséricorde, et pour tous les biens que vous m'avez fait.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> N'ayez donc plus d'égard à cette volonté rebelle et ennemie de son propre bien ; que la vôtre s'exécute en tout temps, en tout lieu et en toute chose. Je lui fais aujourd'hui, de tout mon cœur, un sacrifice de la mienne. Conduisez-moi, ô mon Dieu ! quand je m'égare ; rappelez-moi, quand je m'éloigne ; arrêtez-moi, quand je vous fuis ; embrassez-moi, quand je vous cherche ; traitez-moi, Seigneur, selon votre volonté toujours droite, toujours sainte, toujours miséricordieuse ; et ne me jugez pas selon la mienne, qui est si faible et si inconstante. Vous voyez, ô mon Jésus ! combien je suis libéral à promettre, et peu fidèle à exécuter. Suppléez par votre amour, à ce qui me manque ; et ne permettez pas que ma volonté s'oppose jamais à la vôtre. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>P. Théodore Archimbaud</strong>, <em>Les Soliloques du pécheur pénitent à Jésus souffrant</em>, Tome second (Vingt-cinquième Entretien, IV), Seconde édition, A Lyon, Chez Jacquenod père, & Rusand, Libraires, 1763.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5415151" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/3999985729.jpg" alt="Théodore Archimbaud,prière,Jésus,volonté,sacrifice,Sauveur,miséricorde" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong><span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" title="Gyula Benczúr (1844-1920)" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyula_Bencz%C3%BAr" target="_blank">Gyula Benczúr</a></span> (1844-1920), Le Christ au Mont des Oliviers<br />Hungarian National Gallery, Budapest (Hongrie)</strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0a/Bencz%C3%BAr_Christ_on_the_Mount_of_Olives_1919.jpg" target="_blank">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation - Le Saint Sacrifice de la Messe
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-06-19:5816651
2016-06-19T05:05:00+02:00
2016-06-19T05:05:00+02:00
« Le sacrifice de la messe est le centre auquel tout se rapporte dans la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Le sacrifice de la messe est le centre auquel tout se rapporte dans la liturgie. A un certain moment, pendant la messe (et c'est pour quoi le « silence sacré » (1) est alors de rigueur), il y a comme un coup de foudre divin ; aux paroles de la double consécration (qui, fait qu'elle sépare sacramentellement le Corps et le Sang du Seigneur, est un signe à portée réelle de sa mort sur la croix), Jésus se rend présent sur l'autel, en l'état de victime : voilà soudain mystérieusement devant nous, pendant quelques minutes du temps où nous vivons, le sacrifice où il s'est donné pour nous, sa suprême offrande de lui-même au Père, l'acte par lequel il a conquis la grâce rédemptrice pour tous les hommes. A la messe, les fidèles ne sacrifient pas avec le prêtre ; c'est au prêtre seul qu'a été confié, en vertu du sacrement de l'Ordre, le pouvoir de sacrifier (*). Les fidèles tiennent de leur Baptême une autre sorte de pouvoir, la capacité de s'unir au prêtre dans l'offrande de la victime sacrifiée (comme d'être, ainsi que lui, nourris du Corps du Christ après qu'il s'en est nourri dans la communion sacramentelle par laquelle il consomme le sacrifice). Ils agissent alors au titre même de membres visibles ou sacramentellement <em>marqués</em> de l’Église qui, en union avec son Chef, et dans un rite sacré accompli en commun avec lui, offre à Dieu l'Agneau qui porte les péchés du monde. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> 1. <em>De sacra liturgia</em> ["Sacrosantum concilium"], S 30.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> (*) : Le prêtre à l'autel agit <em>in persona Christi</em>, c'est à dire « dans la personne du Christ », ou plus précisément « avec l’autorité et la puissance du Christ ».</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Jacques Maritain</strong> (1882-1973), <em>Le Paysan de la Garonne</em>, Desclée de Brouwer, Paris, 1965.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5398190" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/3950993536.jpg" alt="Jacques Maritain,sacrifice,offrande,messe,liturgie,silence,consécration,autel,victime,prêtre,in persona Christi,Corps du Christ,communion" /></span></p>
Prieto
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Méditation - L'Eucharistie, « source et sommet de toute la vie chrétienne » (LG 11)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-05-25:5805958
2016-05-25T05:05:00+02:00
2016-05-25T05:05:00+02:00
« Quand le Christ a dit : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Quand le Christ a dit : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi (1) », l'a-t-Il dit pour la seule fois où Il fut élevé de terre et où Il s'offrit Lui-même pour le salut du monde ? Ou plutôt ne doit-on pas croire que chaque fois que son sacrifice se renouvelle par le ministère du prêtre, le Christ continue à exercer invisiblement sur la foule des âmes son attraction victorieuse ? Devant les moyens matériels dont disposent les ennemis de la foi, les fils de l’Église pourraient être tentés de découragement, s'ils ne disposaient d'autres moyens d'action, purement spirituels ceux-là, surnaturels même, au premier rang desquels il faut mettre la messe.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> A voir les chrétiens assister à la messe, on peut parfois se demander si, au meilleur d'eux-mêmes, ils ont pour elle l'estime qu'elle mérite, s'ils sont vraiment convaincus qu'elle est le grand moyen dont ils disposent pour convertir les âmes qui, de plus en plus nombreuses, fuient le prêtre et celles aussi qu'aucun apôtre ne peut plus atteindre. Saint Thomas d'Aquin a écrit un de ces mots qui nous feraient longtemps réfléchir si nous le comprenions bien : « C'est le bien commun spirituel de l’Église qui est contenu substantiellement dans l'Eucharistie (2). » »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> 1. Jn XII, 32. - 2. IIIa, 65, III, adI.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <em>(à suivre demain)</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph</strong> O.C.D. (1906-1981), <em>La communion dans l'attente</em> (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5379229" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/2293066095.jpg" alt="sainte_messe_16_fra.jpg" /></span></p>
Prieto
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Méditation : Tout offrir à Jésus
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-04-19:5790303
2016-04-19T05:00:00+02:00
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« Offrir au bon Dieu nos inquiétudes, les blessures du passé et tous les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Offrir au bon Dieu nos inquiétudes, les blessures du passé et tous les sentiments douloureux, pour qu'il les prenne, c'est lui demander de nous en détacher. Au lieu de s'en inquiéter ou de les regretter, il faut venir tout simplement, avec douceur, près du Cœur de Jésus, et les lui offrir comme matière de sacrifice. Il faut en profiter pour s'unir à son agonie et lui demander, par le mystère de cette agonie toute sainte et divine, de nous purifier.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Il est bon de sentir sa faiblesse, mais à condition de ne pas se replier sur soi-même et de tout donner au bon Dieu. A l'aube de notre vie, il nous demande de lui offrir notre travail, mais ensuite il nous demande surtout de lui apporter nos souffrances, nos fatigues et nos impuissances.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Après nous avoir soutenus par des grâces de lumière et de force, il nous demande de persévérer sur un chemin où il nous mène de façon plus obscure, en nous faisant sentir notre faiblesse. Par là, nous nous préparons au ciel, à la lumière et à la vie nouvelle du ciel. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>P. Thomas Philippe</strong> (1905-1993), <em>... des miettes pour tous</em>, Saint-Paul, Paris, 1994.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5349779" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/3040023423.jpg" alt="Thomas Philippe,offrir,offrande,Jésus,inquiétude,blessure,faiblesse,souffrance,impuissance,sacrifice,purification,grâce,lumière,force" /></span></p>
Prieto
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Audience générale de ce mercredi 6 avril 2016
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-04-06:5784906
2016-04-06T12:19:00+02:00
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Le Pape François a tenu ce mercredi matin, 6 avril 2016, sa...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/o6_TeUfz7tY?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Le Pape François a tenu ce mercredi matin, 6 avril 2016, sa traditionnelle audience générale Place Saint-Pierre, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées sous un soleil presque estival.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Après avoir exploré, dans ses précédentes catéchèses, le thème de la miséricorde dans l’Ancien Testament, le Pape François a débuté une nouvelle série d’enseignements pour expliquer comme Jésus a porté cette miséricorde de Dieu « vers son plein accomplissement ». Pour cette première étape, il s’est appuyé sur l’Évangile de Matthieu, versets 13 à 17.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Commentaire de Cyprien Viet à <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://fr.radiovaticana.va/news/2016/04/06/audience_g%C3%A9n%C3%A9rale__j%C3%A9sus_est_la_mis%C3%A9ricorde_de_dieu_/1220632" target="_blank">lire</a></span> / <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://media02.radiovaticana.va/audio/audio2/mp3/00524788.mp3" target="_blank">écouter</a></span> sur Radio Vatican.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><strong>Résumé :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Frères et sœurs, Jésus est la miséricorde de Dieu faite chair ; une miséricorde qu’il a exprimée, réalisée et communiquée à chaque instant de sa vie terrestre. Jésus rend visible l’amour du Père. Par son baptême dans le Jourdain, il a donné une orientation décisive à toute sa mission : il se mêle aux pécheurs, et se charge de la condition humaine, inaugurant ainsi le temps de la miséricorde pour toute l’humanité. Sur la croix, Jésus présente à la miséricorde du Père le péché du monde entier et tous nos péchés personnels. Rien ni personne n’est exclu de cette prière sacrificielle de Jésus, si bien que nous ne devons jamais craindre de nous en remettre à Lui, de nous reconnaître pécheurs, de confesser nos péchés, surtout dans le sacrement de la Réconciliation : nous sommes certains d’être pardonnés car la puissance d’amour du Crucifié est sans limite. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Je salue cordialement les pèlerins venus de Belgique, du Canada, du Togo et de France, en particulier le diocèse de Saint-Brieuc avec Monseigneur Denis Moutel, le diocèse d’Aix-en-Provence avec Monseigneur Christophe Dufour, et les nombreux jeunes présents ce matin.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">En cette Année jubilaire, demandons à Dieu la grâce de faire l’expérience de la puissance de l’Évangile : Évangile de la miséricorde qui nous transforme, nous rend capables de pardonner, et nous fait entrer dans le Cœur de Dieu.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Que Dieu vous bénisse ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2016/documents/papa-francesco_20160406_udienza-generale.html" target="_blank">site internet du Vatican</a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Texte intégral traduit en français sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.zenit.org/articles/le-christ-commencement-du-temps-de-la-misericorde/" target="_blank">Zenit.org</a></span>.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Texte intégral original en italien sur le <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/it/audiences/2016/documents/papa-francesco_20160406_udienza-generale.html" target="_blank">site internet du Vatican</a></span>.</span></p>
Prieto
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Méditations de la Semaine Sainte - Mardi
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-22:5777567
2016-03-22T05:00:00+01:00
2016-03-22T05:00:00+01:00
(suite de la méditation d'hier) « La passion de Jésus tient une telle...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><em>(suite de la méditation d'hier)</em></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« La passion de Jésus tient une telle place dans sa vie, elle est tellement son œuvre, il y a attaché un tel prix qu'il a voulu que le souvenir en fût rappelé parmi nous, non seulement une fois par an, durant les solennités de la semaine sainte, mais chaque jour ; il a institué lui-même un sacrifice pour perpétuer à travers les siècles la mémoire et les fruits de son oblation du calvaire ; c'est le sacrifice de la messe : <em>Hoc facite in meam commemorationem</em> (1).</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Assister à ce saint sacrifice ou l'offrir avec le Christ constitue une participation intime et très efficace à la passion de Jésus.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Sur l'autel, en effet, vous le savez, se reproduit le même sacrifice qu'au calvaire ; c'est le même pontife, Jésus-Christ, qui s'offre à son Père par les mains du prêtre ; c'est la même victime ; seule diffère la manière de l'offrir. Nous disons parfois : « Oh ! si j'avais pu me trouver au Golgotha avec la Vierge, S. Jean, Madeleine » ! Mais la foi nous met devant Jésus s'immolant sur l'autel ; il y renouvelle, d'une façon mystique, son sacrifice, pour nous donner part à ses mérites et à ses satisfactions. Nous ne le voyons pas des yeux du corps ; mais la foi nous dit qu'il est là, aux mêmes fins pour lesquelles il s'offrait sur la croix. Si nous avons une foi vive, elle nous fera nous prosterner aux pieds de Jésus qui s'immole ; elle nous unira à lui, à ses sentiments d'amour envers son Père et envers les hommes, à ses sentiments de haine contre le péché ; elle nous fera dire avec lui : « Père, me voici, pour faire votre volonté » : <em>Ecce venio, ut faciam, Deus, voluntatem tuam</em> (2). »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> 1. <em>Luc.</em> CCII, 19 ; 2. <em>I Cor.</em> XI, 24.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <em>(méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Bx Columba Marmion</strong> (1858-1923), <em>Le Christ dans Ses Mystères</em> (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.</span></div><div><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5326218" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/2993804494.jpg" alt="purple-veil-statues_1a.jpg" /></span></p></div>
Prieto
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Méditations de la Semaine Sainte - Lundi
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-21:5776984
2016-03-21T05:00:00+01:00
2016-03-21T05:00:00+01:00
« La mort de Jésus est la source de notre confiance. Mais pour qu'elle soit...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« La mort de Jésus est la source de notre confiance. Mais pour qu'elle soit pleinement efficace, nous devons participer nous-mêmes à sa passion ; sur la croix, le Christ Jésus nous représentait tous ; mais s'il a souffert pour nous tous, il ne nous applique les fruits de son immolation que si nous nous associons à son sacrifice.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Comment prendrons-nous part à la passion de Jésus ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> De plusieurs façons.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> La première est de contempler le Christ Jésus, avec foi et amour, dans les étapes de la voie douloureuse.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Chaque année, durant la semaine sainte, l’Église revit avec Jésus, jour pour jour, heure pour heure, toutes les phases du sanglant mystère de son divin Époux. Elle met tous ses enfants devant le spectacle de ces souffrances qui ont sauvé l'humanité. Jadis, les œuvres serviles étaient interdites durant ces saints jours ; il fallait surseoir aux procédures, suspendre tout négoce, et les plaidoiries n'étaient point autorisées. La pensée d'un Homme-Dieu, rachetant le monde par ses douleurs, occupait tous les esprits, émouvait tous les cœurs. A présent, tant d'âmes, sauvées par le sang du Christ, passent ces jours dans l'indifférence ! Soyons d'autant plus fidèles à contempler, en union avec l’Église, les divers épisodes de ce saint mystère. Nous y trouverons une source de grâces sans prix. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <em>(cette méditation sera poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Bx Columba Marmion</strong> (1858-1923), <em>Le Christ dans Ses Mystères</em> (ch. XIII, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937 (Quatre-vingtième mille).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5325006" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/2441581954.jpg" alt="holy-week_1a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://danrogayan.wordpress.com/tag/good-friday-of-the-lords-passion/" target="_blank">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation : le chemin de la croix
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-11:5772356
2016-03-11T05:05:00+01:00
2016-03-11T05:05:00+01:00
« Seigneur, la souffrance est la grande loi de ce monde, et, quelques...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Seigneur, la souffrance est la grande loi de ce monde, et, quelques efforts que l'on fasse pour l'oublier, il faut bien comprendre enfin que la vie humaine est souvent un chemin de la croix. Ce que vous y ajoutez pour nos fils n'est pas une augmentation de peines et de douleurs, mais une consolation céleste, un secours tout-puissant, le don d'une sagesse supérieure qui change les stériles souffrances en sacrifices féconds, les tristesses découragées en résignation tranquille et en espérance. Je crois à votre parole. Au lieu de demeurer comme anéanti sous le fardeau de ma croix, j'entreprends de la soulever et de la porter à votre suite, de renoncer à mon sens propre, à mes révoltes, à mes regrets, à mes désirs impuissants, et de marcher avec vous dans cette voie du sacrifice chrétien où vous m'appelez.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Seigneur, à peine engagé sur le chemin de la croix, j'entends déjà tomber de vos lèvres des paroles d'une pénétrante douceur ; à peine ai-je commencé le sacrifice, et déjà vous m'apportez la consolation ; à peine ai-je entrepris de porter ma croix, et déjà votre main divine en allège le poids et me force de reconnaître « que votre joug est doux et votre fardeau léger ».</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> O Jésus ! qui commandez des sacrifices nécessaires, mais qui sans cesse en adoucissez la peine par votre tendre amour ; ô Jésus ! qui commandez le renoncement, mais qui faites trouver à l'âme détachée d'elle-même plus de trésors qu'elle n'en posséda jamais dans ses attaches ; ô Jésus ! qui nous ordonnez de porter la croix de chaque jour si nous voulons vous suivre, mais qui changez cette croix en un joug doux et un fardeau léger ; ô Jésus ! qui vous contentez souvent de la moindre bonne volonté de nos cœurs, et qui récompensez par des consolations surabondantes nos plus faibles efforts, non, je ne vous crains plus ! Je ne m'effraye plus de votre évangile ; je ne tremble plus au seul nom de la croix ! Je sais qu'en elle est le secret des grandes consolations et des vrais soutiens dans ce chemin de la vie, où, quoi qu'on veuille, il faut souffrir. Je m'approche d'elle avec confiance, et, aujourd'hui, en particulier, je viens chercher à ses pieds et dans le souvenir de votre passion des grâces nouvelles de force et de patience. Ne me les refusez pas, ô généreux maître ! et recevez-moi dans votre cortège, parmi ces âmes fidèles qui trouvent en vous suivant au Calvaire la force de profiter de leurs peines, et de changer en richesses inépuisables toutes les amertumes du monde. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Abbé Henri Perreyve</strong> (1831-1865), Le sacrifice chrétien, <em>in</em> "Élévations Prières et Pensées de l'Abbé Perreyve, recueillies par l'Abbé Peyroux", A la Librairie de l'Art Catholique, Paris, 1917.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5316570" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/67832698.jpg" alt="Henri Perreyve,chemin de croix,souffrance,peine,tristesse,résignation,sacrifice,révolte,regret,consolation,calvaire" /></span></p>
Prieto
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Méditation : La vraie pauvreté
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-09:5771252
2016-03-09T05:05:00+01:00
2016-03-09T05:05:00+01:00
« Mes enfants, il faut distinguer une pauvreté extérieure, qui est l'effet...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Mes enfants, il faut distinguer une pauvreté extérieure, qui est l'effet du hasard, et une pauvreté intérieure, qui est l'essence de la vraie pauvreté. La pauvreté extérieure n'est pas le fait de tout le monde, et tous les hommes ne sont pas appelés à être pauvres extérieurement. Mais à la pauvreté essentielle nous sommes tous appelés ainsi que tous ceux qui veulent être les amis de Dieu. Elle consiste en ce que Dieu doit, seul, posséder notre fond, et que nous ne devons être possédés par aucune autre chose, et nous devons posséder toutes choses comme Dieu veut que nous les possédions, c'est-à-dire dans la pauvreté spirituelle selon la parole de saint Paul : « Comme ceux qui n'ont rien et possèdent toutes choses » (1). Et voici ce qu'il faut entendre par là. Tout ce qui nous est cher, fortune, ou amis, ou corps ou âme, plaisir ou profit, doit être aimé de telle façon que, dans le cas où Dieu aurait sur nous quelque autre dessein, nous abandonnions volontiers ces biens à sa sainte volonté, pour son amour et pour sa gloire, exactement comme il veut que nous les laissions. Telle doit être notre entière bonne volonté. Si notre faible nature y répugne, peu importe, pourvu que notre volonté délibérée soit prête à ce sacrifice. Mes enfants, voilà la pauvreté véritable et essentielle à laquelle se doivent tous les hommes vertueux et que Dieu exige d'eux, afin qu'ils aient un vouloir foncier libre, vide et élevé, que rien ne captive, ni jouissance, ni affection, constamment prêt à tout abandonner, si Dieu le voulait ainsi. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> 1. 2 Co 6, 10.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Jean Tauler</strong> (v.1360-1361), extrait du <em>Sermon pour le premier vendredi de Carême</em>, <em>in</em> "Sermons" (8, 5), Éditions du Cerf, Sagesses Chrétiennes, Paris, 1991.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5314539" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/513119043.jpg" alt="desert_oiseau_1a.jpg" /></span></p>
Prieto
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Méditation : Quels sacrifices ferons-nous aujourd'hui ?
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-07:5770132
2016-03-07T05:05:00+01:00
2016-03-07T05:05:00+01:00
« On raconte, dans la vie des Pères du désert, qu’un d’eux avait établi sa...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« On raconte, dans la vie des Pères du désert, qu’un d’eux avait établi sa tente à 5 kilomètres de la source où il venait boire chaque matin.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Quelques années passant, il se dit en lui-même : Je devrais bien me rapprocher de la source, ainsi j’aurais moins à marcher chaque jour !</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Au moment où il allait mettre son plan à exécution, il eût une vision dans le ciel : un Ange qui marquait dans un grand livre en lettres d’or chacun des pas qu’il faisait en sacrifice chaque matin.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Il médita un bon moment et s’en fut planter sa tente à 10 kilomètres de la source…</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Notre livre est en train de s’écrire, ne l’oublions pas...</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Quels efforts, quels sacrifices ferons-nous aujourd'hui ? »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Anecdote relatée par l'Abbé Henri Forestier, vicaire à Carnoules (83660) et exorciste du diocèse de Fréjus-Toulon.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Abonnez-vous à son "<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.motspirituel.fr/" target="_blank">mot spirituel</a></span>" quotidien !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5312662" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/1391014398.jpg" alt="père du désert,source,sacrifice,effort,ange,livre,éternité" /></span></p>
Prieto
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Méditation : la sainteté dans les petites choses
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-01:5767205
2016-03-01T05:10:00+01:00
2016-03-01T05:10:00+01:00
« Dieu, touché de notre faiblesse, n'exige point de nous les vertus...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Dieu, touché de notre faiblesse, n'exige point de nous les vertus héroïques des confesseurs, des vierges, des anachorètes, des martyrs ; il a promis aux ouvriers arrivés à sa vigne les derniers, sur la fin de la journée, le même salaire qu'à ceux qui ont porté le poids du jour, et l'humble denier de la veuve lui est aussi agréable que les plus riches offrandes. Aussi a-t-il voulu nous donner des modèles plus à portée de notre imitation. Chaque jour l’Église nous propose l'exemple de quelque bienheureux qui s'est sanctifié dans les plus humbles conditions : saint Victor et saint Maurice étaient soldats ; saint Gaudéric et saint Isidore étaient laboureurs ; sainte Zite une pauvre servante ; saint François d'Assise marchand ; saint Joseph un charpentier ; les apôtres de simples pêcheurs, et Jésus-Christ a voulu naître de la plus humble des familles ; à côté d'un glorieux martyr triomphe une sainte femme, un juste, un pauvre artisan qui n'a d'autre mérite aux yeux de Dieu que d'avoir su retenir sa langue, respecter l'honneur du prochain, pardonner une offense, rendre à chacun ce qui lui était dû, d'avoir été bon, doux, charitable, modeste dans la prospérité, résigné dans l'affliction, d'avoir été surtout l'ami des pauvres ; en un mot, les plus simples vertus, pratiquées en vue de Dieu et de notre avenir éternel, sont cette monnaie d'or dont on achète les cieux...</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Dieu ne vous demande pas de vous dépouiller de vos biens, de quitter le monde pour aller vous enfoncer dans un cloître ou quelque solitude, et y pleurer vos péchés le reste de votre vie, dans les cilices, les jeûnes et les macérations ; il ne vous ordonne pas non plus de voler au martyre et de confesser votre foi dans les cachots, sur les roues, les chevalets et les brasiers ardents ; ce qu'il vous demande, mes Frères, c'est votre cœur, c'est le généreux sacrifice de cette passion, de cette rancune, de cet illégitime intérêt ; c'est que vous ne soyez pas esclaves de l'or et de l'argent, et que vous sachiez donner dans le temps, ce qui vous sera rendu au centuple dans l'éternité... Il veut qu'au milieu de vos travaux, de vos chagrins, de vos souffrances, vous vous souveniez que ce monde est votre purgatoire, un lit de douleur où vous êtes languissants et malades, et que, de quelque côté que vous vous y retourniez, jamais vous ne pourrez y trouver le repos.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Aussi ce Dieu de bonté veut-il que vous vous fassiez, de cet état de souffrance, un purgatoire de résignation et d'amour... Il ne vous demande pas des actions sublimes ; il couronne plus volontiers les vertus cachées au sein de la famille, celles que l'on pratique par une obéissance humble et fidèle aux lois de son adorable Providence, dans quelque état qu'il lui ait plu de vous placer ; on dirait même qu'il a des bénédictions toutes spéciales pour les plus petites choses, quand on les fait en son nom, et qu'un acte d'humilité, de résignation, d'obéissance, l'oubli d'une injure, une parole consolante à celui qui souffre, un soupir du cœur vers le ciel soit ce verre d'eau froide qu'il se plaît à récompenser de la félicité des saints. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Abbé Victorien Bertrand</strong>, <em>Petits sermons où l'on ne dort pas</em>, Tome IV (Dix-septième sermon), Paris, C. Dillet, 1868.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5307341" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/2432982982.jpg" alt="Abbé Victorien Bertrand,faiblese,sainteté,pardon,sacrifice,vertus,purgatoire,résignation,amour,humilité,obéissance,petites choses" /></span></p>
Prieto
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Méditation : L'Eucharistie, sacrifice et action de grâce
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-01-31:5752640
2016-01-31T05:05:00+01:00
2016-01-31T05:05:00+01:00
« Lorsque le Seigneur a pris la coupe, il a rendu grâce (Mt 26,27) ; nous...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Lorsque le Seigneur a pris la coupe, il a rendu grâce (Mt 26,27) ; nous pouvons songer là aux paroles de bénédiction qui expriment certes une action de grâce envers le Créateur, mais nous savons aussi que le Christ avait coutume de rendre grâce chaque fois qu'avant d'accomplir un miracle il levait les yeux vers le Père des cieux (Jn 11,41). Il rend grâce parce que d'avance il se sait exaucé. Il rend grâce pour la puissance divine qu'il porte en lui et par laquelle il va manifester aux yeux des hommes la toute-puissance du Créateur. Il rend grâce pour l’œuvre de rédemption qu'il lui est donné d'opérer, et il rend grâce par cette oeuvre qui est elle-même glorification du Dieu Trinité de qui elle renouvelle en sa pure beauté l'image défigurée.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Ainsi, le sacrifice éternellement actuel du Christ, sur la croix, au cours de la sainte messe et dans la gloire éternelle du ciel, peut se comprendre comme une seule immense action de grâce - c'est le sens du mot « eucharistie » - comme action de grâce pour la création, la rédemption et l'achèvement final. Il s’offre lui-même au nom de tout l'univers créé dont il est le modèle originel et dans lequel il est descendu pour le renouveler de l'intérieur et le conduire à son achèvement. Mais il appelle aussi tout ce monde créé à présenter avec lui au Créateur l'hommage d'action de grâce qui lui revient. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix</strong> [Edith Stein] (1891-1942), <em>La Prière de l’Église</em>, <em>in</em> "Source cachée - œuvres spirituelles", Le Cerf, Paris, 1999.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5281224" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/1317992987.jpg" alt="Thérèse-Bénédicte de la Croix,Edith Stein,messe,Eucharistie,sacrifice,action de grâce,rédemption,glorification,Christ,croix" /></span></p>
Prieto
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Méditation : Un sacrifice vivant
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-01-22:5748198
2016-01-22T05:05:00+01:00
2016-01-22T05:05:00+01:00
« Dans son Exposition de la Doctrine catholique , livre destiné aux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Dans son <em>Exposition de la Doctrine catholique</em>, livre destiné aux Protestants, Bossuet explique la façon dont les fidèles assistent à la messe : « En présentant Jésus-Christ à Dieu, nous apprenons en même temps à nous offrir à la majesté divine, en Lui et par Lui, comme des "hosties vivantes" (italiques). » Et saint Augustin : « Dans l'offrande qu'elle fait au Seigneur, du corps et du sang de Jésus-Christ, l’Église s'offre et s'immole elle-même... Ne faire qu'un seul corps en Jésus-Christ, voilà le vrai sacrifice des chrétiens. (1) »</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Hélas ! trop de fidèles se tiennent éloignés de cet idéal qui devrait être pourtant la règle. La règle de chaque chrétien. Combien plus la règle de chaque prêtre. « Quel beau spectacle présenterait l’Église, si tous les chrétiens » - et nous pouvons ajouter si tous les prêtres - « comprenaient ainsi cette loi de leur sacrifice ! Autour de Jésus apparaissant comme mort, tous les chrétiens spirituellement immolés, devraient former une <em>hostie d'adoration réparatrice</em>. Qu'il en soit ainsi de nous tous, ô mon Dieu, qu'il en soit ainsi. Donnez-nous d'être des hosties immolées avec Jésus-Christ. (2) »</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Au dos d'une image qu'elle lui envoyait pour son sous-diaconat, la sœur de Mgr d'Hulst avait écrit : « Ne sois jamais prêtre sans être hostie. » - Belle devise pour nous tous. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> 1. <em>De civitate Dei</em>, L. X, ch. VI. - 2. P. J. Grimal : <em>Le sacerdoce et le sacrifice de Jésus-Christ</em>, p. 277 (Beauchesne, 1911).</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <em>(méditation à suivre ce dimanche 24 janvier)</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Raoul Plus</strong> s.j. (1882-1958), <em>L'idée réparatrice</em> (Livre II ch. 3), Gabriel Beauchesne, Paris, 1919.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5273404" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/539210533.jpg" alt="Raoul Plus,messe,sacrifice,offrande,chrétiens,hostie,corps,sang,Jésus,Christ,réparation,immolation,prêtre" /></span></p>
Prieto
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Méditation : L'Eucharistie : « Si tu savais le don de Dieu ! »
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-12-27:5736042
2015-12-27T05:05:00+01:00
2015-12-27T05:05:00+01:00
« L'Eucharistie, c'est le don de Dieu par excellence, le don qui surpasse...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« L'Eucharistie, c'est le don de Dieu par excellence, le don qui surpasse tous les dons et dans lequel tous les autres sont résumés ; c'est, par conséquent, celui qui nous importe de connaître. Et pourtant, qui dira combien ce don de Dieu est ignoré des hommes : <em>si scires Donum Dei</em> (1) ? C'est parce qu'on ne le connaît pas, parce qu'on ne l'apprécie pas à sa juste valeur, que tant de chrétiens n'en tiennent aucun compte dans leur vie, le négligent, le méprisent et vont même jusqu'à le profaner. Le coeur humain attache cependant tant d'importance à tout ce qui s'appelle <em>don</em> ! Les moindres présents lui deviennent si chers par cela seul qu'ils sont l'offrande et l'expression de l'amitié !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Pourquoi faut-il que ce don de l'Eucharistie, si excellent et si riche, puisqu'il est le produit de l'amour divin et qu'il contient Dieu lui-même, pourquoi faut-il que ce don soit ignoré, oublié, compté pour rien !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Combien n'y a-t-il pas de chrétiens pour qui l'Eucharistie n'est guère qu'un symbole, un signe, une relique vénérable, et qui ne savent pas y voir la divine réalité qu'il contient, c'est-à-dire la personne vivante et agissante du Christ ? - Combien à qui la communion, au lieu d'être l'acte vital et capital de la piété chrétienne, n'apparaît que comme une pratique ordinaire de dévotion ? - Inintelligence profonde et déplorable dont Jésus-Christ a bien le droit de se plaindre : « Ah ! si tu savais le don de Dieu ! »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Sachez donc apprécier désormais à sa juste valeur la divine Eucharistie. Faites-en le sujet de vos méditations fréquentes, de votre étude assidue, afin que, la connaissant mieux, vous l'estimiez aussi toujours davantage. Mais cela ne suffit pas ; il faut de plus :</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <em>Utiliser</em> ce don.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> L'Eucharistie, en effet, n'est pas un présent quelconque que nous fait la libéralité divine et qu'il nous est loisible de faire fructifier ou de laisser improductif. C'est un don que j'oserai appeler éminemment <em>pratique</em> et que Dieu nous fait pour que nous le fassions servir à notre avantage et en extrayions toutes les merveilleuses efficacités qu'il renferme. C'est un dépôt qui demande à être négocié ; c'est une semence féconde que nous devons faire fructifier ; c'est un puissant moyen de salut dont nous devons user. Ce serait donc fort mal répondre aux vues et aux désirs du donateur, Jésus-Christ, que de se contenter d'entourer l'Eucharistie de respect, de vénération et d'hommages, en lui refusant d'ailleurs toute action sur notre vie.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Comprenez bien, chrétiens, que ce don de l'Eucharistie ne vous a été fait sous la forme d'aliment qu'afin que vous en nourrissiez vos âmes.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Dites-vous donc bien qu'un don si grand, si excellent que celui de l'Eucharistie, un don qui renferme tant de trésors à exploiter, tant de divines énergies à développer, un don qui vous a été fait au prix de tant d'amour et de sacrifices et qui a traversé dix-neuf siècles pour venir jusqu'à vous, ce don a droit à n'être pas frustré de sa fin, à ne pas demeurer improductif. Il veut être appliqué à vos âmes, dans la bénie communion, pour les nourrir et leur communiquer la vie divine qu'il renferme. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> (1) : Si tu connaissais le don de Dieu (Jn 4, 10).</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>E. Galtier</strong> s.s.s., <em>Le Très Saint Sacrement</em>, Février 1923.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5250403" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/639629278.jpg" alt="eucharistie_2a.jpg" /></span></p>
Prieto
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Méditation : Qu'est-ce que la ferveur ?
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-12-09:5728435
2015-12-09T05:05:00+01:00
2015-12-09T05:05:00+01:00
« Non, la ferveur ne consiste ni dans ces actions éclatantes ni dans ces...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Non, la ferveur ne consiste ni dans ces actions éclatantes ni dans ces entreprises sublimes, ni dans ces sacrifices héroïques qui signaleraient si bien votre amour pour Dieu : braver les tyrans, monter sur un échafaud, donner sa tête, passer les mers pour porter ou le flambeau de la foi chez les idolâtres, ou tout son bien pour tirer nos frères des fers sous lesquels les accablent des infidèles barbares. La ferveur ne consiste point dans ce qui paraît excéder votre pouvoir : multiplier vos aumônes, prolonger vos prières, augmenter vos jeûnes, vos austérités, vous exiler de toutes les compagnies, vous interdire tout délassement, vous ensevelir tout vivant dans un bois, dans une caverne. Beaucoup moins la ferveur consisterait-elle dans ces dons extraordinaires que la théologie nous enseigne former une classe particulière de grâces, et qu'elle appelle grâces gratuitement données, parce qu'elles sont moins pour celui qui les reçoit que pour ceux devant qui elles éclatent ; lire, par exemple, dans le sein de l'avenir, chasser les démons, arrêter ou faire reculer le soleil, commander aux vents, à la mer, à la mort, en un mot, tout ce qui caractérise le thaumaturge. Enfin, la ferveur ne consiste point dans ces consolations sensibles et surnaturelles, dans cette joie intérieure, dans ces douces larmes de dévotion que Dieu accorde à qui il lui plaît, quand il lui plaît, aussi abondamment et aussi longtemps qu'il lui plaît, mais qu'il n'a jamais prétendu être la mesure de son amitié pour une âme, supposé qu'elles en soient une marque ; être ravi en extase, trouver du plaisir dans les austérités, de la joie dans l'humiliation, du plaisir dans la douleur ; pleurer au pied de son crucifix ; ce n'est point en tout cela que vous devez faire consister votre ferveur dans le service de votre Dieu.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Si la ferveur ne consiste donc ni dans ces actions éclatantes qui signaleraient si bien votre amour pour le divin maître, ni dans ces consolations spirituelles qui feraient courir les âmes les plus paresseuses dans les voies immortelles de la perfection, quelle idée devez-vous vous en former ? Écoutez saint Basile vous instruire sur ce point. La ferveur, selon ce père de l’Église, est un désir ardent et soutenu de plaire à Dieu dans toutes choses. Pour l'ordinaire, l'âme fervente ne fait rien que de commun ; mais elle ne fait rien d'une manière commune. Voilà son distinctif ; elle ne perd point de vue son bien-aimé, et elle se borne à lui plaire. Il est seul le motif de sa conduite, de lui seul elle attend sa récompense. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Abbé Roissard</strong>, <em>La Consolation du Chrétien, ou Motif de confiance en Dieu dans les diverses circonstances de la vie</em> (Chap. XII), A Paris, Chez Méquignon-Junior, 1834.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5236249" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/2532155030.jpg" alt="chemin_arbres_25a.jpg" /></span></p>
Prieto
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Méditation : Qu'est-ce qu'une vie véritablement chrétienne ?
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-09-25:5689834
2015-09-25T05:05:00+02:00
2015-09-25T05:05:00+02:00
« Le christianisme n'est autre chose que la vie de Jésus-Christ reproduite...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Le christianisme n'est autre chose que la vie de Jésus-Christ reproduite dans ses disciples. Qui dit <em>chrétien</em>, dit un autre <em>Christ</em> : <em>Christianus, alter Christus</em>. Or, ouvrez l’Évangile, et voyez ce qu'est Jésus-Christ, c'est une crèche pauvre ; c'est une croix douloureuse ; c'est, entre cette crèche et cette croix, trente années d'abnégation et de sacrifice. Jésus-Christ, c'est la lutte à mort contre la chair, contre le péché ; c'est la guerre à outrance contre le monde. Certes, un tel exemple est assez éloquent, et il semble que l'Homme-Dieu n'avait plus besoin de paroles pour établir sa doctrine.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Cependant, écoutez cet oracle du Maître : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il se renonce soi-même, qu'il porte sa croix et qu'il me suive. (1) » [...] Le Maître continue : « Celui qui ne prend pas sa croix pour me suivre n'est pas digne de moi (2) » ; et ailleurs : « Et si quelqu'un ne porte pas le fardeau de sa croix à ma suite, il ne peut pas être mon disciple (3) ». [...] Le chemin de quiconque veut suivre Jésus-Christ, de quiconque veut se rendre digne de Jésus-Christ, de quiconque veut être disciple de Jésus-Christ, c'est le chemin du renoncement à soi-même, c'est le chemin de l'immolation, c'est le chemin du Calvaire. Il n'y aura jamais d'autre christianisme que celui qui a été ainsi défini par son auteur.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Que chacun de ceux qui entendent nos paroles ne porte pas sa pensée sur autrui, mais la replie vers soi-même, et se demande si, à un degré ou un autre, il n'appartient pas à cette école idolâtre de l'intérêt et du plaisir, à cette école égoïste et sensuelle, pour qui la morale du <em>chacun pour soi, chacun chez soi</em>, a remplacé totalement la maxime évangélique du renoncement à soi et de l'immolation aux autres. Je sais que la religion du <em>moi</em>, qui règne effrontément chez un grand nombre, a la prétention de se concilier avec la religion de Jésus-Christ chez plusieurs autres, et c'est à ceux-ci que je dois m'adresser d'abord, pour leur montrer combien ils se sont insensiblement éloignés de la véritable vie chrétienne qu'ils se persuadent professer toujours.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> La plus grande plaie qui, dans ces derniers temps, ait affligé l’Église de J.-C., c'est l'introduction dans la société chrétienne de mœurs profanes et d'habitudes efféminées et voluptueuses. L'austérité, nous ne disons pas des premiers âges du christianisme, mais de temps qui ne sont pas encore loin de nous, s'efface de plus en plus au milieu même des familles qui ont conservé quelques autres traditions ; et si nous continuons à suivre la pente qui nous entraîne, l'époque n'est pas éloignée où il n'en restera plus trace que dans les livres. Le nom de J.-C. pourra se trouver encore parmi nous ; sa vie ni sa morale ne s'y rencontreront plus. Le crucifix d'or ou d'ivoire pourra conserver une place d'honneur dans l'oratoire, ou demeurer suspendu aux murailles ; la croix vivante ne sera plus imprimée sur la chair et dans les cœurs. [...] Nous avons emprunté à un peuple séparé depuis trois cents ans de la croyance, et aussi de la morale de l’Église, cet amour d'un luxe commode, cette recherche de l'aisance et du bien-être, disons le mot puisque nous l'avons pris avec la chose, ce <em>confortable</em> qui énerve les caractères, qui dévore, comme une plante parasite, les forces vitales de l'âme, qui rapetisse les intelligences, et concentre l'homme tout entier dans les soins minutieux d'un ameublement de boudoir, dans les détails d'une parure, dans l'ordonnance de divertissements pleins de mollesse, que sais-je ? dans ces superfluités de bon ton, dans ces mille riens qui sont devenus une nécessité du temps présent. [...]</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> « Nous disons qu'on peut se sauver dans le monde, mais pourvu qu'on y vive dans un esprit de détachement ; qu'on peut se sauver parmi les richesses, mais pourvu qu'on les répande dans le sein des pauvres ; enfin qu'on peut se sauver dans les dignités et les honneurs, mais pourvu qu'on en use avec modération (4) ». Ainsi parlait Bossuet dans son panégyrique du plus grand des moralistes chrétiens de ces derniers âges, saint François de Sales. Les écrits de cet aimable restaurateur de la piété parmi les personnes du siècle, sont entre toutes les mains ; puisse sa forte et rigide doctrine de renoncement et de sacrifice n'être jamais séparée de son incomparable esprit de mansuétude et de miséricorde ! Car, s'il a ramené la dévotion au milieu du monde, « ne croyez pas que ce soit en la déguisant pour la rendre plus agréable aux yeux des mondains ; non, il l'amène dans son habit naturel, avec sa croix, avec ses épines, avec son détachement et ses souffrances (5) ». Instruisez-vous à cette école, vous qui avez résolu de vivre chrétiennement dans le siècle, et vous rentrerez dans cette route royale de la sainte croix, dont vous vous êtes plus ou moins écartés, et qui demeurera toujours la seule route du ciel tracée par Jésus-Christ. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> 1. Mt XVI, 24. - 2. Mt X, 38. - 3. Lc XIV, 27. - 4. Panégyrique de saint François de Sales, Premier point, Ed. Lebel, Tome IX, p.37. - 5. d°, p.36.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Mgr Louis-Édouard Pie</strong> (1815-1880), extraits de l'<em>Instruction pastorale sur l'esprit de renoncement et de sacrifice</em> (I-III-IV-V), Carême 1853, <em>in</em> "Œuvres de Monseigneur l’Évêque de Poitiers" (LVI), Dixième édition, Tome I, Paris, Ancienne Librairie Religieuse H. Oudin, 1890.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5165774" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/1898381239.jpg" alt="Mgr Pie,christianisme,chrétiens,disciple,croix,détachement,renoncement,abnégation,sacrifice,austérité,modération,luxe,confort,molesse,aisance,bien-être" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #008080;"><a href="http://philipbyrnephotography.co.uk/road-to-the-cross" target="_blank"><span style="color: #008080;">Philip Byrne Photography</span></a></span></p>
MILIQUE
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EN MÈCHES DE SOUVENIRS 1
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-09-15:5655728
2015-09-15T11:45:00+02:00
2015-09-15T11:45:00+02:00
EN MÈCHES DE SOUVENIRS 1 Le silence soudain devient...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5099005" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/3104850699.2.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>EN MÈCHES DE SOUVENIRS</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> 1</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le silence soudain devient trop assourdissant.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et cependant...</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un temps circulaire met en place le souffle indicible</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D'une émotion perçante qui sourd et se vit dans l'instant.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mèches de souvenirs faisant la partie belle à ces haltes</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Merveilleuses qui s'attardent dans la tristesse de la vie.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il faut posséder d'incontrôlables dispositions pour,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans ces conditions, consentir alors à parler de soi.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Indécise frontière délimitant la voie encore incertaine</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Entre confession rétrospective et déballage intime.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il en faut de l'impudeur pour tracer traits tremblés,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pour oser dessiner en mots des pans entiers de sa vie.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et cependant...</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Prieto
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Méditation : Notre-Dame des Sept Douleurs
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-09-15:5684985
2015-09-15T05:05:00+02:00
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« "Ceux qui s'approchent le plus près de la croix de Jésus-Christ, dit...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« "Ceux qui s'approchent le plus près de la croix de Jésus-Christ, dit Bossuet, sont ses plus fidèles amis ; aussi sa divine Mère devient une expression parfaite du Sauveur crucifié. Comme elle avait donné son consentement au mystère de l'incarnation avec une foi louée par sa cousine Elisabeth, elle acquiesce avec une admirable conformité aux desseins de Dieu sur tous les supplices qui devaient consommer le sacrifice de son Fils unique. Debout au pied de l'autel de l'holocauste, elle persévère avec une constance invincible, comme un rocher au milieu des vagues qui le battent avec violence de toutes parts sans pouvoir l'ébranler : ni le spectacle de la mort de son Fils, ni la fureur des hommes, ni la rage des démons ne peuvent abattre son courage, ni empêcher les occupations sacrées de son âme très sainte." Supérieure à l'excès de la douleur qui pénètre son âme, elle garde un silence d'adoration et de soumission à Dieu... Marie ne veut point voir cesser ses douleurs, parce qu'elles la rendent semblable à son Fils ; elle ne donne point de bornes à son affliction, elle ne veut point être consolée, parce que son Fils ne trouvait point de consolateur... "Avec un maintien plein de résolution et de courage, cette tendre Mère fixe ses regards amoureux sur son divin Fils, s'unit au sacrifice, et s'immole volontairement avec lui pour le salut du monde." O digne Mère de mon Dieu ! apprenez-moi le silence, la douceur et la paix dans le fort de mes peines... Faites qu'à votre exemple je donne mon application, non aux afflictions que je souffre, mais à la volonté de Dieu qui s'accomplit dans ma souffrance... »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt</strong> S.A.D. (1812-1903), <em>Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace</em>, Tome 5 (Notre-Dame des Sept Douleurs, IIe Point), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5157498" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/3627123471.jpg" alt="Abbé de Brandt,Notre-Dame,Sept Douleurs,douleurs,croix,Jésus-Christ,Bossuet,sacrifice,souffrance,adoration,silence,douceur,paix" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">En complément : <strong>Jacques-Bénigne Bossuet</strong> (1627-1704), <span style="color: #008080;"><a title="Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), extraits du Premier Sermon pour le Vendredi de la Semaine de la Passion, sur la Compassion de la Sainte Vierge" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/15-09-2015.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">extraits du <em>Premier Sermon pour le Vendredi de la Semaine de la Passion</em>, sur la Compassion de la Sainte Vierge</span></a></span>, <em>in</em> "Œuvres complètes" Tome VI, Migne, 1859.</span></p>
Prieto
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Méditation : La joie (1) - plaisir et joie
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-08-04:5666141
2015-08-04T05:05:00+02:00
2015-08-04T05:05:00+02:00
« Il y a une grande différence entre la joie et le plaisir. Si une âme...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Il y a une grande différence entre la joie et le plaisir.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Si une âme est trop terre à terre, si elle ne cherche à se satisfaire que dans la sensation du moment, il lui arrivera certes de se procurer des agréments de plus d'une sorte, mais elle ne saura seulement pas ce que c'est que la joie. La joie est d'ordre spirituel. Elle est en proportion de la spiritualité. Sans doute elle peut avoir son retentissement dans la sensibilité, et c'est pourquoi il y a de vraies joies qui deviennent sensibles ; mais toujours elles demeurent spirituelles dans leur principe et dans leur essence.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> La joie est pacifiante, elle se caractérise par une espèce de quiétude et de béatitude. Le plaisir agite, il est troublant, il excite puis déprime, il inquiète au fond plus qu'il n'apaise.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> La joie, à mesure qu'elle augmente, se fait plus discrète : elle ne se dissipe pas ; volontiers même elle se cache, se renferme. Le plaisir, plus il est vif, plus il s'extériorise.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> La joie est durable de sa nature, même si elle est traversée par la douleur et qu'elle se paie par le sacrifice. Le plaisir ne résiste pas à l'épreuve et s'évanouit à la moindre alerte en ne laissant souvent qu'amertume après lui.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Il y a des êtres vulgaires qui ne savent prendre en tout que du plaisir, sans jamais s'élever à la joie. En revanche, il y en a de si nobles qu'ils sont comme incapables de s'arrêter au plaisir et s'ingénient toujours à le changer en joie. A ce signe vous reconnaîtrez un grand cœur : les plaisirs ne le satisfont pas, ils flottent dans sa capacité, il n'y a que les joies qui s'y fixent et qui s'y puissent installer. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <em>(à suivre demain)</em></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Fr. R. Bernard</strong>, O.P., <em>in</em> "Notre-Dame de Toute Joie", Les Cahiers de la Vierge N°4, Éditions du Cerf, Juvisy, Juillet 1934.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5116447" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/1143151611.jpg" alt="R. Bernard,plaisir,joie,sensation,sensibilité,quiétude,béatitude,douleur,épreuve,sacrifice" /></span></p>
Prieto
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Méditation : De quel zèle notre coeur est-il animé ?
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-06-17:5641000
2015-06-17T05:05:00+02:00
2015-06-17T05:05:00+02:00
« Considérez que jamais cœur n'a désiré quelque chose avec autant d'ardeur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Considérez que jamais cœur n'a désiré quelque chose avec autant d'ardeur que le Cœur de Jésus a désiré glorifier le Père céleste, de le faire connaître, adorer, servir, aimer. Cette gloire était le seul objet de ses affections, l'unique ressort de ses mouvements. Quels empressements surtout dans ce Cœur, pour la consommation du grand sacrifice qui devait se faire sur le Calvaire (1) ! Quels ardents désirs dans ce Cœur pour la célébration de cette dernière Cène, où Jésus devait apprendre à ses ministres à perpétuer jusqu'à la fin des siècles le sacrifice de la croix d'une manière non sanglante il est vrai, mais toujours infiniment glorieuse à Dieu !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> De quel zèle mon cœur est-il animé pour la gloire de Dieu ? Est-ce un zèle qui imite celui de Jésus, un zèle ardent, actif, généreux, pur, désintéressé comme le sien ? Souvent je cherche ma propre gloire en paraissant chercher la gloire de Dieu. Souvent une considération humaine me fait perdre les occasions de la procurer. Que Dieu soit offensé, mon cœur en est peu touché ; si c'est moi-même qui l'offense, j'ai besoin de toute ma foi et de toutes mes réflexions, pour que je puisse former dans mon cœur quelques regrets. Cependant pourquoi Dieu m'a-t-il mis sur la terre et adopté au baptême pour son enfant, sinon afin que je fusse dévoué entièrement et en tout à ce qui est de sa gloire et de son service ? Enfant de Dieu par adoption, il faut qu'à l'exemple de Jésus Fils de Dieu par nature, je m'emploie aux choses qui regardent mon Père.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> O Cœur sacré de mon Jésus, allumez dans mon cœur ce feu divin qui vous a consumé ; détruisez dans mon cœur l'amour de moi-même, tout amour des objets créés, afin qu'il n'ait que du mépris pour tout ce qui n'a point de rapport à Dieu ; afin qu'il n'ait de l'ardeur que pour ce qui peut plaire à Dieu, le glorifier, le faire aimer. O mon Dieu, vous avez créé mon cœur pour vous seul, vous devez donc être seul son objet dans ses affections : mais s'il vous aime sincèrement, ne doit-il pas désirer que tous les cœurs vous aiment avec lui, gémir de ce qu'il y a si peu de cœurs qui vous soient fidèles ; triompher, quand vos grandeurs sont révérées, votre loi respectée, votre amitié recherchée ? »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> (1) : Lc 12, 49.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>M.D.S.</strong>, <em>Retraite sur les vertus du Sacré-</em><em>Cœur de Jésus-Christ</em> (Sixième jour, seconde méditation), Avignon, Seguin Aîné, 1842.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5075945" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/571174551.jpg" alt="coeur,Jésus,ardeur,connaître,adorer,servir,aimer,gloire,sacrifice,calvaire,croix,zèle,feu,dévouement" /></span></p>